Algeria



M’bolhi, Halliche et Feghouli rappelés

Raïs M’bolhi, Sofiane Feghouli et Rafik Halliche signeront leur retour en équipe nationale à l’occasion du stage de la sélection qui débutera le 28 du mois en cours et qui sera ponctué par deux rencontres amicales, le 1er juin à Alger, face au Cap-
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M’bolhi, Halliche et Feghouli rappelés

Raïs M’bolhi, Sofiane Feghouli et Rafik Halliche signeront leur retour en équipe nationale à l’occasion du stage de la sélection qui débutera le 28 du mois en cours et qui sera ponctué par deux rencontres amicales, le 1er juin à Alger, face au Cap-Vert, et le 7 juin à Lisbonne contre le Portugal. Le staff technique national a établi une liste de 24 éléments. Raïs M’bolhi et Sofiane Feghouli n’ont disputé aucun match avec les Verts sous l’ère Madjer, qui a commencé en octobre dernier. Halliche, par contre, n’a pas été convoqué en sélection depuis mars 2015. Outre ces trois «nouveautés», il y a lieu de citer également la réapparition de Mokhtar Belkhiter (Club Africain, Tunisie) et la première convocation de l’attaquant du CR Belouizdad, Sid Ali Lakroum, censé remplacer Sofiane Hanni, du Spartak Moscou, non convoqué. Si certains choix peuvent éventuellement être facilement justifiés, d’autres, par contre, le sont a priori moins. Lakroum, âgé de 30 ans, ne fait pas l’unanimité au sein du Chabab. D’autant plus que celui-ci a été convoqué alors que le buteur du championnat, Oussama Derfalou (USM Alger), avec 18 réalisations, ne l’est pas. En tout cas, le staff donnera sûrement plus de détails sur la composante de cette liste lors d’une conférence de presse qui sera animée dans les tout prochains jours. Du côté des absences, comme attendu, le milieu défensif Saphir Taider ne figure pas dans l’effectif concerné par le prochain stage. Le joueur de l’Impact de Montréal (Canada) avait exprimé, lors du précédent stage, qui a eu lieu au mois de mars dernier, son mécontentement de ne pas avoir été utilisé lors des deux rencontres (Tanzanie et Iran), en quittant le banc cinq minutes avant la fin du match face à l’Iran (défaite par 2 à 1). Belkalem (JS Kabylie), Abdenour Belkheir et Mohamed Amine Abid (CS Constantine) et Farid El Mellali (Paradou AC), présents lors du dernier stage, n’ont pas eux non plus été convoqués. A noter que parmi ces 24 joueurs, 9, dont les deux gardiens Chaouchi et Salhi, évoluent dans le championnat national. Le compartiment le plus «représenté» est celui de la défense avec Islam Arous, Mohamed Naâmani, Farouk Chafaï et Mokhtar Benmoussa. Enfin, il est utile de rappeler que ces deux rencontres amicales entrent dans le cadre de la préparation des Verts pour les éliminatoires de la CAN-2019 qui reprendront à partir du mois de septembre prochain. L’Algérie est dans le groupe D en compagnie du Bénin, de la Gambie et du Togo, qu’elle a battu, en juin 2017, pour le compte de la première journée, par un but à zéro. En septembre, les Verts se déplaceront en Gambie, avant de jouer, en octobre, et en aller et retour face au Bénin. La cinquième journée est prévue quant à elle en novembre (Togo-Algérie) alors que la sixième se jouera en mars 2019 (Algérie-Gambie).  

Quand le pouvoir veut tout contrôler

Aboud Hichem va lui aussi lancer d’ici peu sa chaîne de télévision à partir de l’étranger. Amel TV, c’est son nom, émettra selon toute vraisemblance à partir de Paris. Dans sa présentation officielle, l’ancien directeur de Mon Journal et D
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Quand le pouvoir veut tout contrôler

Aboud Hichem va lui aussi lancer d’ici peu sa chaîne de télévision à partir de l’étranger. Amel TV, c’est son nom, émettra selon toute vraisemblance à partir de Paris. Dans sa présentation officielle, l’ancien directeur de Mon Journal et Djaridati a promis que cette télé sera indépendante, transparente et ne sera rattachée à aucune chapelle politique, idéologique ou financière. Est-ce possible à l’heure où le pouvoir médiatique est instrumentalisé de partout ? C’est le défi que l’ex-officier du DRS veut relever en s’engageant à mettre la chaîne au service de la liberté d’expression et du combat démocratique. C’est aussi le discours tenu avant lui par tous les managers des télés privées qui sont venues remplir le paysage télévisuel algérien à partir de l’étranger mais qui, pour la plupart, n’ont jamais pu aller au bout de leurs ambitions quatre années après leur existence. A part El Magharibia qui a carrément opté pour un service propagandiste qui, à la longue, a fini par lasser à force de distiller la même diatribe et de faire entendre les mêmes voix, toute la panoplie des chaînes offshore a sombré dans le mercantilisme le plus étroit en laissant de côté le plus important des principes, l’engagement politique pour mieux aider les citoyens à s’ouvrir à la démocratie. On aura beau chercher parmi la trentaine ou la quarantaine de télés en activité, aucune d’elles ne se sent préoccupée par cette motivation alors qu’elles se disaient prêtes à contrer le programme démagogique des chaînes officielles. Il faut dire que le pouvoir n’a pas laissé faire en se croisant les bras. S’il a été contraint d’ouvrir le champ audiovisuel, il a en revanche tout manigancé pour que les médias privés ne représentent pas un danger pour lui, autrement dit pour avoir le contrôle à distance de ces nouveaux partenaires fraîchement débarqués sur un territoire conquis. Il a donc fait parler ses armes habituelles : la corruption, le chantage, l’intimidation et la répression. A toutes les postulantes de choisir : céder à l’asservissement ou disparaître. C’est un système qui a bien marché puisque dans le lot, nombreuses sont les chaînes qui ont accepté de rentrer dans le rang alors que les plus téméraires ont subi la sanction extrême. Sans aucun scrupule, on les a forcé à baisser rideau, et KBC la tété d’El Khabar en sait quelque chose. Mais c’est par la sélection que le pouvoir a donné le ton à sa politique dite d’ouverture. Il n’a retenu dans le tas que cinq chaînes pour leur délivrer une autorisation qui fait office d’agrément officiel provisoire qu’il faut renouveler chaque année. En contrepartie, ces heureuses élues qui semblent se contenter de leur sort doivent faire attention au contenu de leurs programmes politiques. La devise est simple : on vous tolère mais ne franchissez pas les limites. Parmi les télévisions qui ont bénéficié d’un bureau à Alger, on relève surtout celles qui se sont précipitées pour faire carrément allégeance avant de devenir les porte-parole officieux des gouvernants. On a du mal à imaginer une telle posture alors que les Algériens rêvaient de voir fleurir des télévisions indépendantes qui allaient les sortir de l’indigence démagogique et de la morosité auxquelles les avaient habitués les chaînes étatiques. La réponse à la question que tout le monde se posait sur le pourquoi d’une telle soumission ne tarda pas à venir : en un laps de temps, les directeurs de ces télés ont connu une ascension sociale vertigineuse. Un enrichissement qui dépasse l’entendement et qui semble, de toute évidence, la récompense à un «larbinisme» sans limite qui ne fait plus honte de nos jours. Juste pour situer le niveau des retombées de cette soumission, on parle de l’acquisition de plusieurs biens immobiliers en Algérie et à l’étranger, et de l’amplification des comptes bancaires en dinars et en euros. Toute cette richesse acquise facilement, en se proclamant plus royaliste que le roi dans une position qui détruit dans les faits toute réflexion pouvant accompagner le citoyen à se libérer des carcans du totalitarisme, donne une idée sur les libertés accordées aux chaînes qui acceptent de jouer des rôles subalternes au profit d’un régime inique qui n’a en réalité jamais souscrit au principe d’une réelle ouverture démocratique du champ audiovisuel. Car ouvrir véritablement ce champ médiatique signifie qu’il accepte que le débat contradictoire investisse l’espace et que la critique devienne une donnée importante dans la construction du pays. On est loin du compte et ce que nous voyons dans ces télés satellites conforte tout le rejet que les citoyens éprouvent à leur égard. A titre de comparaison, les télévisions publiques sont restées «fréquentables» et trouvent encore le moyen d’améliorer leurs scores d’audience devant des concurrentes dont le bricolage est devenu le principal argument. Faut-il jeter la pierre seulement à ces télés privées de manière générale pour n’avoir pas pu s’organiser en conséquence et apporter une réponse plus viable aux défis qui les attendaient ? A celles particulièrement qui s’adressent aux téléspectateurs algériens à partir de l’étranger en n’ayant même pas le strict minimum pour réaliser un travail correct, à savoir une représentation dans le pays ? Ce serait pour le moins inéquitable, car la faute d’un tel désordre incombe, on l’a déjà dit, aux tenants du système qui ont tout saboté au départ de l’opération et qui, pour gérer le fait accompli, ont encore accentué les difficultés en polluant le paysage télévisuel. Quand on sait que quatre années après avoir lancé le processus d’ouverture, toutes les télés privées sont encore régies par le droit étranger, on se demande à quoi ont servi toutes les promesses proférées pour leur changer de statut et les rendre complètement algériennes. Ces gages, le ministre de la Communication actuel, à l’intar de ses prédécesseurs, continue de les tenir mais sans conviction. La raison est qu’il ne peut rien faire tant que le régime tient à sa politique de tout contrôler.

Il souffle le «show» et le froid

Ramez Galal, pour ceux qui le découvrent, a déjà piégé Sylvester Stallone, Paris Hilton, Antonio Banderas, Samira Saïd, Khaled, Shah Rukh Khan, la star de Bollywood, ou encore Steven Seagal. Après Ramez Wakil Al Jaw, Ramez Ramez Kirch El Bahr, Ramez Ya
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Il souffle le «show» et le froid

Ramez Galal, pour ceux qui le découvrent, a déjà piégé Sylvester Stallone, Paris Hilton, Antonio Banderas, Samira Saïd, Khaled, Shah Rukh Khan, la star de Bollywood, ou encore Steven Seagal. Après Ramez Wakil Al Jaw, Ramez Ramez Kirch El Bahr, Ramez Yalaâb Binar et Ramez Taht El Ard, après avoir joué avec le feu, surfé près d’un requin, plané dans les airs et avoir été tapi dans les entrailles d’un iguane géant, Ramez Galal, 45 ans, l’enfant terrible de la Télévision égyptienne récidive en soufflant le chaud et le froid. Avec Ramez Taht Sefr (Ramez en dessous de zéro) dont tout le monde parle, notamment en Algérie. Où il est très suivi. Collant à l’actualité planétaire et de son pays, l’Egypte, cet été-Mondial 2018 de football en Russie oblige-, Ramez Galal, grimé en Hector Cuper, sélectionneur de l’équipe d’Egypte participant à la Coupe du monde, la tête chenue et hilarant, piège ses victimes sur un manteau de neige. «GROUND ZERO» Et c’est la montagne russe. Une vertigineuse luge qui dérape et se renverse. Les piégés ne sont pas au bout de leurs surprises. Un tigre des neiges feule et sort ses griffes et puis un ours brun «mal léché» grogne et gronde. Les dresseurs, maculés de sang, maîtrisent parfaitement les cascades. Et cela fait froid dans le dos. Les ingénues sont Abdenaceur Zidane, Mohamed Abdou Rahamne, les joueurs de football Saâd Samir, Trezeguet, Walid Azaro, international marocain évoluant au Al Ahly SC, les actrices Rym Mostefa, Yasmine Sabri, Ghada Abderezak…, pour ne citer que ceux-là. Dans ce traquenard animalier, certaines victimes de Ramez Galal auront eu la frousse de leur vie, ou bien s’emporteront violemment en découvrant la supercherie. Le joueur de football égyptien Saâd Samir s’acharnera sur Ramez Galal et le rouera de coups… de pied. Et la comédienne Hana Zahed, à la vue du tigre, s’évanouira réellement. Et justement, une polémique a enflé dans les médias égyptiens. Les détracteurs de Ramez Galal et de sa caméra invisible lui reprochent de… pousser le bouchon un peu loin et d’«abuser» de la naïveté et la confiance de ses victimes. Et de les malmener. L’Autorité de régulation audiovisuelle et le Syndicat des médias, instances compétentes en Egypte, ont, dans un communiqué, déclaré n’avoir ni enregistré ni reçu aucun dépassement ou autre dérapage dans le programme Ramez Taht Sef par Ramez Galal et que cela est suscité plutôt par une «campagne publicitaire déloyale» de ses concurrents. Il faut rappeler que lors de ce mois sacré du Ramadhan, les sitcoms, les séries et les caméras cachées sont l’alibi par excellence à 90% de la manne publicitaire pour les chaînes télévisées. Une mine d’or qui crève les yeux et le petit écran.   COUP DE THéâTRE Ramez Galal, acteur, diplômé de l’Académie des arts (Egypte), est le fils du directeur du théâtre Galal Tawfik. Il a étudié à l’école primaire de Kasr Al Tef et El Orman, à El Guiza. Il fréquentera l’Institut des arts dramatiques, section de théâtre et de direction. D’ailleurs, Ramez Galal montera sur les tréteaux avec la pièce théâtrale intitulée Djouz Oua Louz. Il incarnera des petits rôles dans divers feuilletons égyptiens. Et c’est avec la série Hayat Djawhari qu’il sera vraiment découvert par le public. Et depuis, Ramez Galal ne cesse de faire monter… la température, malgré que le mercure décline en-dessous de zéro.

«J’essaie de transmettre de façon pédagogique mon art à la jeune génération»

Dans le cadre de la sortie de son 27e album, l’interprète de musique andalouse, Beihdja Rahal, sera en concert le 29 mai, à 22h, à la salle El Mougar. Dans cet entretien, elle donne un éclairage sur ce nouvel opus, sorti aux éditions Ostowana. Propo
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«J’essaie de transmettre de façon pédagogique mon art à la jeune génération»

Dans le cadre de la sortie de son 27e album, l’interprète de musique andalouse, Beihdja Rahal, sera en concert le 29 mai, à 22h, à la salle El Mougar. Dans cet entretien, elle donne un éclairage sur ce nouvel opus, sorti aux éditions Ostowana. Propos reccueillis par Nacima Chabani Vous venez de sortir aux éditions Ostowana votre 27e album. Un album qui vient compléter la série de noubas que vous avez entamée il y a vingt ans ? Ce CD a été édité en partenariat avec le ministère de la Culture. Monsieur Azeddine Mihoubi a souhaité soutenir cet album, je le remercie infiniment. Il comporte une touchia Maya et des pièces dans les modes Rasd eddil et Maya en alternance. Un livret comportant la poésie en arabe et la traduction en français réalisée par Saâdane Benbabaâli accompagne cet opus. Comment s’est effectué le choix de la nouba Mezdj, sachant que celle-ci s’articule sur deux modes ? L’année dernière aussi j’ai sorti une nouba Mezdj. C’était un jumelage entre le Ghrib et le Zidane. Cette fois-ci, c’est entre les modes Maya et Rasd Eddil. Le choix est toujours réfléchi. J’essaie de donner des explications supplémentaires au public à chaque sortie d’album. La nouba andalouse est basée sur une classification et des codes qu’on doit respecter. Un Mezdj ne se fait pas entre tous les modes. Le mode Maya ne peut se jumeler qu’avec le Rasd Eddil. J’ai enregistré les 12 noubas, puis j’ai fait un 2e tour que j’ai terminé en 2016. J’essaie à présent de compléter ma collection par d’autres structures possibles que le public connaît moins. Vous travaillez depuis des années avec les mêmes musiciens. Quel est le secret de cette complicité et de cette pérennité ? On ne change pas une équipe qui gagne ! Je m’applique dans mon travail, dans mes recherches et dans la préparation d’albums ou de concerts. Mes musiciens le savent et heureusement qu’ils ont les mêmes préoccupations que moi. Ils sont talentueux, professionnels et aiment la rigueur comme moi. Nous travaillons ensemble depuis plusieurs années, nous sommes devenus très proches. En studio ou sur scène, c’est moi qui dirige mes musiciens «hommes», je n’ai jamais senti une quelconque gêne. J’ai beaucoup de respect pour chacun d’eux, ils me le rendent bien. C’est cette entente et cette rigueur qui font que l’aventure avec le même orchestre continue. Dans le cadre de la promotion de votre album, vous serez sur la scène de la salle El Mougar à Alger le 29 mai prochain et le 1er juin à Oran. Dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de ce rendez-vous musical avec votre public ? C’est à chaque fois avec un immense bonheur que je retrouve le public algérien qui m’a vu grandir dans le milieu associatif. Il a assisté à chaque étape de ma formation, du conservatoire aux associations El Fakhardjia et Essoundoussia, je ne veux pas le décevoir. Lorsque je suis en studio, c’est à lui que je pense en premier et c’est pour lui que je présente le nouvel album en priorité. Il a la primauté, car son avis compte beaucoup pour moi. Je suis stressée à chaque fois, mais j’essaie de me rassurer en me disant que les artistes ont toujours le trac et le stress, ça ne marche pas toujours ! Je remercie l’ONCI qui me donne l’occasion de rencontrer mon public à chaque sortie d’album et de le dédicacer à la fin du concert, quel honneur pour moi ! Si vous avez réussi avec brio à vous imposer sur la scène nationale et internationale, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui vous essayez de vous imposer en tant que modèle pour les générations actuelles et futures ? J’essaie de m’imposer en tant que modèle pour la jeune génération, mais surtout de transmettre de façon pédagogique mon art, qui sera une base de formation pour tous. Je ne me contente plus d’apprendre à mes élèves à chanter ou à jouer d’un instrument. Je veux qu’ils s’imprègnent d’une civilisation, d’une culture. Je complète les cours par des ateliers particuliers, des journées et des voyages d’étude... Je suis sollicitée un peu partout en France et en Europe pour animer des master class et des conférences sur notre patrimoine sanaâ. Je fais partie du jury du conservatoire de Paris lors des présentations de thèses de musique traditionnelle. J’ai eu la chance d’être formée par des maîtres dans ce genre musical, je citerais Zoubir Kakachi, qui m’a appris à poser les doigts sur la mandoline, et Abderrezak Fakhardji, qui m’a donné la chance de chanter en public. Mes études universitaires m’ont aidée, en parallèle, à créer ma propre méthode d’enseignement avec une manière particulière d’intéresser les jeunes tout en respectant la démarche principale de transmission qu’est l’oralité. Dans la plupart de vos répertoires, vous vous plaisez à puiser dans la belle poésie arabo-andalouse, rehaussée de ses poètes et poétesses... J’ai chanté WalladaBint Al-Mustakfi, Oum Al-Ala et Oum Al-Hana. Trois poétesses parmi tant d’autres, je leur ai consacré un album «Cha’riyate» en 2007 dans le but de faire découvrir ces femmes. Ce n’était pas pour mettre en compétition la poésie masculine et féminine, mais juste pour la mettre en valeur et rendre hommage à ces poétesses. Il faut qu’elles reprennent la place de choix qu’elles avaient à l’époque de cette grande civilisation arabo-musulmane en Andalousie. Saâdane Benbabaâli m’a énormément aidée et soutenue dans ce travail. Grâce à ses traductions, à ses connaissances et à sa passion pour le muwashah andalou, j’ai beaucoup appris et c’est ce que j’essaie de partager et de transmettre à mon tour aux jeunes et au public. A la fin du mois d’avril, avec mes élèves de l’association Rythme harmonie de Paris, nous avons effectué notre 2e voyage en Andalousie, guidés par les explications de Saâdane. Nous avons pénétré ce monde merveilleux, cette grande civilisation par son histoire, par son architecture et sa grande poésie. Le groupe est revenu enchanté et demande déjà à repartir ! Vous avez eu l’occasion de partager la scène avec de prestigieux orchestres européens ? Oui, à plusieurs reprises. C’est très enrichissant pour les musiciens européens et pour moi-même. Cela nous donne l’occasion de découvrir et de partager d’autres musiques, d’autres cultures. J’ai chanté avec l’Orchestre philharmonique du conservatoire de Rouen, avec Juan Martin, avec Radio Tarifa, avec des Italiens... Il y a 3 ans, j’ai renouvelé l’expérience avec des Espagnols au palais de l’Alhambra, à Grenade. Nous sommes actuellement en train de préparer un autre spectacle à Madrid pour le mois de décembre 2018. C’est un enrichissement qui me donne l’occasion d’être fière du patrimoine que je défends.  

Raffinerie d’Augusta : un investissement intelligent

Depuis une quinzaine d'années, le problème de la descente aux enfers de l'Algérie trouve sa source première dans le déséquilibre structurel croissant entre la disponibilité du pétrole, des produits pétroliers et la consommation domestiques de produit
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Raffinerie d’Augusta : un investissement intelligent

Depuis une quinzaine d'années, le problème de la descente aux enfers de l'Algérie trouve sa source première dans le déséquilibre structurel croissant entre la disponibilité du pétrole, des produits pétroliers et la consommation domestiques de produits pétroliers (essence, gasoil, etc.), et ce, tout comme le Nigeria actuel ou l'Arabie Saoudite en 2025-2030. En effet, dès 1995, le ministre algérien de l'Energie (Amar Makhloufi), à travers un comité de raffinage avait prévu à l'horizon 2012 le déséquilibre inacceptable entre l'offre et la demande de produits pétroliers algériens, puis la nécessité de développer des capacités de raffinage en craquage catalytique, d’augmenter les capacités des raffineries existantes et collées au développement du marché intérieur puis de développer le carburant GPL. La contrainte critique se trouvait dans la croissance annuelle insoupçonnée de la demande interne (alors 1% puis 8% ou 10%) essentiellement en gasoil. La démission intellectuelle et morale des différents ministres qui se sont succédé de 1998 à 2015 réduisait considérablement l’espace des solutions, d'où le problème inextricable qui, in fine, se posa au top management de Sonatrach en 2017 : comment financer le fonctionnement et le développement de l'économie algérienne et préserver l'intégrité et l’endogénéïté du modèle offre-demande énergétique nationale. Les éléments micro et macro de l'économie du raffinage du pétrole Contrairement à ce que pensent certains experts honnêtes mais généralistes en macroéconomie, l'économie du raffinage obéit en grande partie aux lois de la microéconomie. Celle-ci fait la part belle aux différents pétroles et leur coût d'acquisition (pétroles lourds, légers, ou pollués en souffre ou non, de différentes origines géographiques, dans l'espace et dans le temps, consommés dans la raffinerie), aux coûts opérationnels (énergie, salaires, production, maintenance, administration, etc.), aux coûts environnementaux (gaz, liquide, pollution des sols, etc.) et enfin aux prix du marché (corrélés au brent, WTI, autres) des produits fabriqués dans la raffinerie, dont les essences, le kérosène, le gasoil, le fuel oil et les lubrifiants. Pour simplifier, deux éléments sont importants : le coût de l'investissement et le coût d'exploitation. Celui-ci s'exprime à travers les coûts précisés dans le paragraphe précédent, notamment le coût d'acquisition du pétrole brut externe et le prix des produits fabriqués, tous deux intrants et extrants dépendant du marché. En effet la raffinerie dépend des prix du marché international du pétrole car, de manière optimale, elle ne devrait consommer en pétrole algérien (Sahara blend) que moins de 50% de sa capacité, pour des raisons techniques (complexité mesurée avec l’indice Nelson) et économiques liées à l'économie du raffinage et qui s'expriment à travers le modèle de programmation linéaire. Toute raffinerie a intérêt à combiner un mélange optimal de différents pétroles bruts (dont le pétrole algérien dit Sahara blend), en privilégiant les pétroles étrangers lourds et sulfureux, peu coûteux, et en les mélangeant avec les pétroles propres de type algérien qui sont parmi les plus chers mais complémentaires et intéressants (d’où 1 à 2 dollars au-dessus du prix du brent), et la nécessité de manipuler les programmes linéaires de recherche opérationnelle. Le raffinage à l’étranger : Quels commentaires raisonnables et équilibrés ? Sans entrer dans les détails, et sur la base d'analyses comparatives quantitatives sérieuses, on peut affirmer que la direction générale de Sonatrach a effectué un investissement intelligent et a priori positif, nonobstant les résultats de l'exploitation de cet investissement. Ceci apparaît à travers l’analyse détaillée des 47 raffineries fermées depuis 2008 dans le monde (étude UBS/ Valero), d’une capacité moyenne de 70 000 à 200 000 bbl/d (contre 190 000 baril/jour pour Augusta), et dont 5 raffineries aux Etats-Unis (2008-2009), dont 2 pour Exxon en 2012 (Fawley UK et Trecate /Italie, etc). Ainsi, pour l’Algérie, avec l’acquisition de la raffinerie d’Augusta, le management actuel de Sonatrach a réalisé un bon investissement à l’étranger, mais qu’il doit préserver par un management rigoureux de la phase future d’exploitation. - Aspect exploitation : la participation au conseil d’administration de la raffinerie Augusta constitue un minimum, mais rien devant l’essentiel, lequel, outre la phase investissement, se situe surtout dans la phase future (2019-2025 ou 2030), dite d’exploitation. L’entreprise nationale Sonatrach devrait occuper les postes et/ou maîtriser les activités suivantes : DGA, programmation de l’exploitation (programmation linéaire, approvisionnement), finances (acquisitions, analyse rentabilité), approvisionnements, dont intrants pétroliers, commercialisation, opérations. - Recommandations : il faut faire confiance aux managers nationaux, ainsi qu’au management de Sonatrach, engagés dans une politique de rupture avec un passé stérilisant, passif, terriblement malhonnête et indigne de la nation algérienne. Il faut préparer la rupture organique et structurelle avec un passé hexadécimal totalement inefficace et incompétent. Seule la rupture temporelle, plus la confiance envers nos jeunes, nous préservera des conséquences de la mort subite des vieilles choses et des idées surannées. - Conclusions sur l’étape 2019-2025 : Augusta constituerait un investissement intelligent à moindre risque, mais le diable est dans le détail, dans l’exploitation, et comment transformer le gain en free cash flow intertemporel. Comment ? Par une politique rigoureuse de gestion de l’exploitation. Dr Ali Kefaifi

La lutte contre la corruption, un préalable

Les pays africains doivent s’engager résolument à se débarrasser du fardeau de la corruption qui anéantit tous les efforts de développement et mine les bonnes volontés des jeunes. La promotion du rôle du secteur privé, une meilleure prise en char
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La lutte contre la corruption, un préalable

Les pays africains doivent s’engager résolument à se débarrasser du fardeau de la corruption qui anéantit tous les efforts de développement et mine les bonnes volontés des jeunes. La promotion du rôle du secteur privé, une meilleure prise en charge de la formation des jeunes, mais aussi l’élimination de la corruption pour booster l’industrialisation de l’Afrique, sont les éléments- clés qui ressortent des discussions en cours, au sein des sessions introductives précédant le lancement officiel, dés aujourd’hui, des 53es Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), en Corée du Sud. Des axes incontournables à consolider si l’Afrique veut marcher sur les pas du «pays du Matin calme» dont l’ossature de l’économie est formée de puissants groupes industriels privés, tels que ceux exerçant dans les nouvelles technologies ou la construction automobile notamment, ce qui a permis au pays asiatique de se hisser au 11e rang mondial en l’espace de quelques années. Une ascension basée aussi sur une exigence de transparence et de lutte contre la corruption. Car, même si tout n’est pas rose en Corée du Sud en matière de conclusion d’affaires et de marchés, impliquant les plus grands groupes industriels et les décideurs politiques, la lutte contre la corruption, comme celle qui a mené l’ex-présidente du pays devant la justice et sa destitution, est un indice de la solidité des mécanismes de lutte contre la fraude. Une réalité loin d’être celle des pays africains. Ceux-ci doivent ainsi s’engager résolument, au sens des participants aux discussions en cours en marge des assemblées de la BAD, à se débarrasser du fardeau de la corruption qui anéantit tous les efforts de développement et mine les bonnes volontés des jeunes qui ne croient plus à la vertu de l’effort, au vu des scandales de malversations qui agitent continuellement tous les pays africains sans exception. La question a ainsi été débattue lors d’un panel de haut niveau coanimé hier, à Busan en Corée du sud, par plusieurs ministres africains, dont le ministre algérien des Finances, Abderrahmane Raouia, également gouverneur de la Banque africaine de développement (BAD), en présence du président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina. Les participants ont plaidé pour plus de transparence dans la gestion des affaires économiques du pays. A cette occasion, M. Raouia a notamment déclaré que l’Algérie, qui est passée par une phase difficile dans sa lutte contre le terrorisme, «est aujourd’hui une économie stable à croissance rapide». Il a souligné que notre pays «a ratifié la Convention internationale sur la lutte contre la corruption et que les politiques économiques sont axées actuellement sur la mobilisation des importantes ressources humaines et naturelles à des fins économiques». La BAD mobilise 35 milliards de dollars dans les dix prochaines années L’envolée économique de la Corée du Sud est aussi basée sur le savoir et l’investissement dans un enseignement de qualité, à tous les niveaux du cursus scolaire et universitaire, et la promotion de la recherche-développement. Un volet dont veut s'inspirer l’Afrique dans sa quête de développement industriel, qui l’affranchira de sa dépendance à l’exportation des matières premières, selon la vision développée par la Banque africaine de développement. Pour passer des projections théoriques à la réalité, la BAD souligne, depuis Busan en Corée du Sud, qu’elle s’engage à investir l’équivalent de «35 milliards de dollars dans les dix prochaines années dans l’industrialisation de l’Afrique, afin de permettre au continent de répondre à l’arrivée massive des jeunes sur le marché de l’emploi.» Pour la BAD, ce sont quelques 580 millions de jeunes Africains qui sont attendus sur le marché de l’emploi d’ici à 2050. «Nous devons rapidement sortir d’une université africaine qui forme des chômeurs pour aller vers des institutions universitaires d’où sortent des cadres avec des profils en adéquation avec les besoins de nos économies.» Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, soutient que pour réussir son industrialisation, «l’Afrique a besoin de ressources humaines de qualité». Selon lui, à trop miser sur l’exportation des matières premières, les pays africains n’ont pas réussi à enclencher le cycle vertueux du développement et à lutter efficacement contre la pauvreté. Et d’ajouter : «L’effondrement récent des cours des matières premières a mis en évidence la vulnérabilité des économies africaines (…) aggravant la pauvreté sur le continent.» La BAD rappelle que «bien qu’elle abrite 65% des terres arables dans le monde, l’Afrique continue d’importer chaque année près de 35 milliards de dollars de denrées alimentaires». Le partenariat public- privé au menu de la KOAEFC Il est à signaler, par ailleurs, dans le cadre de la coopération Afrique-Corée du Sud, la tenue de la 6e Conférence sur la coopération économique Corée-Afrique (Koafec), parallèlement aux assemblées annuelles 2018 de la BAD, en vue notamment de la confirmation du Plan d’action pour 2019 et 2020. La Koafec a été lancée en 2006 afin de mener les initiatives coréennes pour le développement en Afrique. L’initiative vise à produire des résultats concrets à travers les projets d’investissement dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, des technologies, de l’information et de la communication (TIC), du développement des ressources humaines, du développement agricole et rural, du changement climatique et du partage des connaissances en matière de développement, en s’inspirant de l’expérience de la Corée. Les deux éléments constitutifs principaux de la Koafec sont la Table ronde ministérielle réunissant notamment les ministres de l’Economie des pays Africains, et l’Union africaine, et le Forum de partenariat public-privé (PPP). Il est a savoir, par ailleurs, que pour consolider son action «industrialisante» de l’Afrique, la Banque africaine de développement a signé, à Busan en Corée, un protocole d’accord avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) pour intensifier leur coopération dans le cadre des efforts d’industrialisation de l’Afrique. L’accord signé par le patron de la BAD, Akinwumi Adesina, et Pierre Philippe Scholtès, directeur à l’ONUDI, vise à faciliter la coopération entre la Banque africaine de développement et l’Onudi sur des activités conjointes dans des domaines tels l’agro-industrie, l’économie circulaire, la construction de parcs industriels, les investissements dans l’innovation et la technologie, le développement des entreprises, le commerce et le renforcement des capacités, ainsi que l’accès aux sources de financement.         

Netflix : Les Obama crèvent… le petit écran

L’ancien président américain, Barack Obama, et son épouse Michelle ont passé un accord avec Netflix pour produire films, séries et documentaires pour la plateforme de vidéo en ligne par abonnement, selon un communiqué publié lundi. Netflix ne don
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Netflix : Les Obama crèvent… le petit écran

L’ancien président américain, Barack Obama, et son épouse Michelle ont passé un accord avec Netflix pour produire films, séries et documentaires pour la plateforme de vidéo en ligne par abonnement, selon un communiqué publié lundi. Netflix ne donne pas de précision sur d’éventuels projets de l’ancien couple présidentiel, mais indique qu’il pourrait s’agir de séries dialoguées, de séries de télé-réalité, de séries documentaires, de films documentaires et de longs métrages de fiction. Les Obama produiront ces contenus par le biais de la société de production Higher Ground Productions, qu’ils ont créée pour l’occasion. «Nous espérons cultiver et aider à s’affirmer les voix de talent, sources de créativité et d’inspiration qui promeuvent davantage d’empathie et de compréhension entre les peuples», a déclaré Barack Obama, cité dans le communiqué. «Barack et moi avons toujours eu foi en la puissance du récit pour nous inspirer, nous faire réfléchir différemment sur le monde qui nous entoure et nous aider à ouvrir aux autres nos esprits et nos cœurs», a ajouté Michelle Obama, également citée dans le communiqué. Selon le New York Times, qui cite des proches de Barack Obama, l’ancien président n’entend pas utiliser cette nouvelle plateforme comme un instrument politique, notamment pour critiquer son successeur, Donald Trump.   Une excellente opération de communication C’est une excellente opération de communication pour Netflix, qui cherche à se positionner comme la destination naturelle des créateurs de contenu et n’hésite pas, pour cela, à dépenser des sommes colossales. Le montant du contrat n’a pas été révélé, mais l’accord est comparé par la presse professionnelle américaine à deux opérations majeures réalisées récemment par Netflix. La plateforme a ainsi réussi à attirer le producteur à succès Ryan Murphy (Glee, The People vs O.J. Simpson) moyennant un chèque de 300 millions de dollars sur 5 ans, de même que la productrice Shonda Rhimes (Scandal, Grey’s Anatomy, How to Get Away with Murder) pour 100 millions sur 4 ans. En mars 2017, les époux Obama avaient conclu un contrat d’édition record de 60 millions de dollars, selon plusieurs médias américains, avec la maison Penguin Random House, qui prévoit un livre pour chacun.

Ascendant et «descendant» Bélier

Sous le format sitcom (comédie de situation humoristique) Bougrones : Legend of Kingdoms (Légende des royaumes), diffusée sur MBC4 (Middle East Broadcasting Center, un groupe de médias saoudien fondé le 18 septembre 1991 par Walid Ben Ibrahim Al Barahim
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Ascendant et «descendant» Bélier

Sous le format sitcom (comédie de situation humoristique) Bougrones : Legend of Kingdoms (Légende des royaumes), diffusée sur MBC4 (Middle East Broadcasting Center, un groupe de médias saoudien fondé le 18 septembre 1991 par Walid Ben Ibrahim Al Barahim et dont le siège se trouve à Dubaï Media City), est conçue par une Rym Ghazali — présentatrice TV et comédienne — arborant trois casquettes. Elle a coécrit le scénario avec Zahra Adjaïmi, campé le rôle principal et réalisé cette série. La série a été tournée à Tunis (Tunisie), aux studios Cathargo du tycoon du cinéma, Tarek Ben Ammar. Bougrones se veut une série loufoque décoinçant et déridant les zygomatiques lors de ce Ramadhan. Et ce, dans la même veine que la nostalgique tradition cathodique du petit écran. Avec le «sketch-chorba» en guise d’entrée… en matière. Bougrones : Legend of Kingdoms (La légende des royaumes), reprend les mêmes «gimmicks», réflexes et autres conception de la série à succès Achour El Acher de Djaâfar Gacem. Dans le même schéma des Vladimir Propp. La structure du conte. Une situation initiale, un déséquilibre…Des adjuvants et des opposants. Et puis l’équilibre, le «happy ending». Donc, un ersatz de Achour El Acher. Copié, imité mais jamais égalé. Mais le  «reboot» et l’adaptation du phénomène bêlant : les moutons, leurs combats… tient la route.   «Des moutons enragés» L’idée ? C’est une contraction entre Le retour vers le futur — la trilogie écrite par Bob Gale et Robert Zemeckis avec Micheal J. Fox —, et Les visiteurs, film français réalisé par Jean-Marie Poiré. La trame est basée et conçue sur l’anachronisme. C’est ce qui confère à la série ce côté décalé et dépaysé. Et qui déclenche l’effet gag. Messaoud, interprété par Hamid Achouri, un génie un peu farfelu, veut se projeter dans le futur. En l’an 30 000. Mais il se trompe. Il actionne la machine à remonter le temps. Il sera transporté à contre-courant vers le passé. Il y a… 30 000 ans. Dans le royaume de Bougrones, qui rime curieusement avec Games of Thrones (série télévisée américaine médiévale-fantastique créée par David Benioff et D. B. Weiss). Un royaume régi et régenté par la reine Haidoura (peau de mouton) — incarnée par Rym Ghazali — alors qu’elle assiste dans une arène romaine à un combat. Pas de gladiateurs, mais des… moutons. Ainsi, Messaoud est emprisonné. Car il ne ressemble pas à ses sujets. Et puis, il détonne dans les secrets d’alcôves. Justement, dans ce royaume, il y a quelque chose de pourri. Et c’est le maelström bestiaire et comestible. Le «roi lion», le «roi chameau», «Douara» (Les tripes), «Bouzelouf», «Berak Aïnou»… Des intrigues, coups fomentés, des couteaux tirés… qui s’aiguisent, cupidité, soif du pouvoir… Les répliques en arabe algérien dialectal font mouche et font dilater la rate dans cet aller-retour incessant entre le passé et le présent. En guise de rire, la reine Haidoura bêle. La série est portée par les chevronnés comédiens Fawzi Saïchi, Nawel Zaâtal, en piplette algéroise hilarante, Kamel Bouaâkaz, ainsi que Khamissa Mebarkia, ou encore Zakaria Benmohamed et Mohsen Djalel. Tout ce beau monde s’encorne. Des moutons enragés. Et ça déménage à tous les  «étages» dans les dix royaumes de Bougrones.  

JS Kabylie : Plusieurs cadres sur le départ

La formation de la JSK, qui fait face à une crise financière aiguë et qui ne cesse de cumuler les dettes, malgré les promesses de jours meilleurs faites par le président Cherif Mellal, ne risque pas de voir de sitôt le bout du tunnel. Et pour cause
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JS Kabylie : Plusieurs cadres sur le départ

La formation de la JSK, qui fait face à une crise financière aiguë et qui ne cesse de cumuler les dettes, malgré les promesses de jours meilleurs faites par le président Cherif Mellal, ne risque pas de voir de sitôt le bout du tunnel. Et pour cause : loin d’avoir les moyens de sa politique et de disposer des 50 milliards de centimes qu’il annonce pouvoir injecter à la JSK pour préparer la nouvelle saison, Cherif Mellal, par ses différentes attaques à l’endroit des joueurs, alors qu’il n’a toujours pas honoré ses engagements envers ces derniers, en ne régularisant pas leur situation salariale, fait fuir les cadres. En effet, à voir l’évolution de la situation au sein de la JSK, ils seront plusieurs joueurs à changer d’air cet été. On citera, entre autres, Belkalem et Asselah, qui ont décidé de quitter la JSK. Idem pour Ferhani, qui serait sur le point de rejoindre la Turquie, au moment où Benaldjia évoque des pistes dans le Golfe pour préparer le terrain de son départ. Une situation qui poussera d’autres éléments à demander eux aussi à quitter le club, las visiblement des promesses sans lendemain de leur président quant à une régularisation de leur situation financière, avec plusieurs salaires toujours impayés. Sans argent et sans concret, il sera difficile pour la direction de la JSK, à sa tête Cherif Mellal — qui devra user de diplomatie —, de convaincre les cadres restants de rempiler, au risque de réviser les ambitions affichées en prévision de la nouvelle saison.  

USM Bel Abbès : Tabti prolonge pour deux saisons

Très convoité, le meneur de jeu de l’USMBA, Larbi Tabti, a prolongé lundi soir pour deux autres saisons. En fin de contrat, Tabti a eu des offres de la part de plusieurs clubs de l’élite, mais il a été convaincu par l’actionnaire majoritaire Hadj
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USM Bel Abbès : Tabti prolonge pour deux saisons

Très convoité, le meneur de jeu de l’USMBA, Larbi Tabti, a prolongé lundi soir pour deux autres saisons. En fin de contrat, Tabti a eu des offres de la part de plusieurs clubs de l’élite, mais il a été convaincu par l’actionnaire majoritaire Hadj Hasnaoui Okacha, qui semble décidé à garder l’ossature de l’équipe, voire la renforcer pour maintenir l’USMBA dans sa courbe ascendante. Une clause dans le nouveau contrat du joueur stipule qu’il sera autorisé à quitter le club en cas d’offre intéressante d’un club étranger. La décision du joueur de rempiler a été très bien accueillie dans l’entourage du club et des supporters, impatients de voir le maintien des joueurs cadres de leur équipe adulée s’effectuer au plus vite. Le joueur Tabti voue un grand respect aux fans du club, notamment depuis la visite rendue à son domicile à Oran par un groupe de supporters pour s’enquérir de la santé de son père malade. Après le renouvellement du contrat, Larbi Tabti a évoqué la forte insistance de ses coéquipiers de l’USMBA pour qu’il reste et puis celle, encore plus forte, des fans qu’il a tenu à remercier ainsi que les différents dirigeants du club qui voulaient le voir prolonger. Tabti a également déclaré : «Je m’efforcerai avec mes camarades de continuer à procurer de la joie à notre cher public en honorant l’USMBA et la ville de Sidi Bel Abbès où je me sens très bien.»  

L’horaire du match contre le Portugal divise la FAF et Madjer

La liste des joueurs retenus pour les deux prochains matchs de l’équipe nationale contre le Cap-Vert et le Portugal sera rendue publique aujourd’hui. Le sélectionneur national, Rabah Madjer, déchargé de la mission de driver de la sélection A’,
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L’horaire du match contre le Portugal divise la FAF et Madjer

La liste des joueurs retenus pour les deux prochains matchs de l’équipe nationale contre le Cap-Vert et le Portugal sera rendue publique aujourd’hui. Le sélectionneur national, Rabah Madjer, déchargé de la mission de driver de la sélection A’, a établi une liste de 23 joueurs qui seront regroupés à Sidi Moussa à partir du 28 mai. Selon des indiscrétions, il a convoqué le gardien Ouahab Raïs M’bolhi qui joue en Arabie Saoudite, le défenseur Rafik Halliche qui a retrouvé une seconde jeunesse au Portugal, ainsi que Sofiane Feghouli qui vient de remporter le titre de champion de Turquie avec Galatasaray. Ces trois joueurs étaient fortement pressentis pour retrouver les Verts après une fin de saison remarquable avec leurs clubs respectifs. Les deux premiers, le gardien M’bolhi et le défenseur Halliche, vont apporter leur expérience au réseau défensif qui en a bien besoin. Stabiliser la défense est l’un des chantiers prioritaires du staff technique. Rayon joueurs locaux, ils seraient 5 ou 6 à avoir trouvé grâce aux yeux du sélectionneur qui, selon ses propos, a fait le tour du propriétaire au cours des derniers mois et après la sortie contre l’Arabie Saoudite (0-2). A l’ouverture du stage, le sélectionneur animera une conférence de presse à Sidi Moussa au cours de laquelle il s’étalera sur ses choix et les objectifs de l’équipe nationale en prévision de la reprise des éliminatoires de la CAN-2019 en septembre prochain. Une source fédérale a indiqué : «Le match face au Cap-Vert aura lieu le 1er juin au stade du 5 Juillet à partir de 22h30 et non pas à Constantine, comme l’ont rapporté des médias», dont El Watan dans l’édition d’hier. Par ailleurs, les responsables de la fédération et le sélectionneur national sont partagés sur l’horaire de la rencontre Portugal-Algérie, le 7 juin prochain à Lisbonne. L’horaire arrêté (20h15, heure de Lisbonne) n’arrange pas le sélectionneur et ses joueurs qui seront obligés d’entamer la partie alors qu’ils jeûnent encore. Madjer pas content de l’horaire du match à Lisbonne Rabah Madjer aurait souhaité que le coup d’envoi fût retardé jusqu’à 22h afin de permettre aux joueurs de rompre le jeûne avant de débuter le match. L’autre proposition formulée par le patron des Verts était d’avancer la partie à 15h. Aucun des deux vœux de Rabah Madjer ne sera exaucé. Au cours de la négociation entre les deux parties, Fédérations portugaise et algérienne, tous les aspects liés à l’organisation de ce rendez-vous ont été abordés et arrêtés en commun accord. A priori, le sélectionneur n’a pas été associé au chapitre technique et plus particulièrement à l’horaire du coup d’envoi. Le sélectionneur semble avoir tâté le pouls des joueurs au sujet de l’observation ou non du jeûne le jour du match et la réponse était positive. L’équipe nationale a été souvent confrontée à cette situation. La première fois, c’était contre l’Autriche (0-2) en Coupe du monde 1982, et la dernière lors du Mondial 2014 au Brésil, à l’occasion du match contre l’Allemagne (1-2) en 8e de finale, sans oublier les autres fois, comme en Afrique du Sud à l’occasion de la CAN-1996 qu’a organisée le pays de Nelson Mandela. Interrogé, Rabah Madjer répond : «Jouer contre le Portugal, un mondialiste et champion d’Europe en titre, j’étais pour à fond. Mais pour l’horaire, c’est une autre histoire. Il a été programmé au terme de la journée de jeûne. Les joueurs l’aborderont vidés de leurs forces. J’aurais souhaité que ceux qui ont pris cette décision tiennent compte de cet aspect. Je comprends les Portugais qui organisent le match sur leur sol et le programment à une heure de grande écoute et ou tout le monde sera branché sur le petit écran, sans oublier les retombées financières qui feront du bien au compte en banque de la Fédération portugaise. Sur le plan physique, la partie s’annonce inégale. Je ne cherche pas de prétexte, mais alors pas du tout. Mais je dis qu’on aurait pu trouver un terrain d’entente lors de la négociation qui ne lèse aucune partie. Surtout la partie algérienne», a conclu le sélectionneur national.

USMA : Du pain sur la planche pour Serrar

Le directeur général de l’USM Alger, Abdelhakim Serrar, aura du pain sur la planche lors des tout prochains jours, étant donné qu’il doit se pencher, dans les plus brefs délais, sur plusieurs chantiers, à commencer par celui de l’entraîneur. E
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USMA : Du pain sur la planche pour Serrar

Le directeur général de l’USM Alger, Abdelhakim Serrar, aura du pain sur la planche lors des tout prochains jours, étant donné qu’il doit se pencher, dans les plus brefs délais, sur plusieurs chantiers, à commencer par celui de l’entraîneur. En plus du recrutement d’un successeur à Miloud Hamdi, Serrar doit convaincre certains cadres de l’équipe, à l’image du goleador Derfalou, de rester, tout comme il est censé renforcer l’effectif par deux ou trois éléments pour pallier les départs. Et ceci doit se faire éventuellement lors des deux prochaines semaines puisque le club, concerné, faut-il le rappeler, par la Coupe de la CAF, a fixé la date de la reprise des entraînements au 5 juin prochain, au stade Omar Hamadi de Bologhine. Il serait, à cet effet, préférable, que la direction règle le problème du staff avant cette échéance. Il faut dire que malgré la qualification à la phase de poules de la compétition africaine, les résultats réalisés cette saison (6e place avec 42 points en championnat et élimination en 8es de finale de la coupe d’Algérie) sont en deçà des attentes des amoureux du club, qui, au vu des moyens mis en place, et par conséquent des objectifs tracés, s’attendaient à beaucoup mieux. La mise en place donc d’un staff «convaincant» aiderait certainement à rassurer les fans. Il faut noter que dès sa prise de fonction, il y a un peu plus de deux mois, Serrar avait entamé des recherches pour trouver un remplaçant à Hamdi, avec qui la direction avait décidé de se séparer «à l’amiable» en fin de saison. Les noms de Badou Zaki et Bertrand Marchand avaient circulé, mais en vain. Le club n’a pas encore réglé cette question. Par ailleurs, Derfalou, Mansouri et Beldjillali sont en fin de contrat. Benguit est, quant à lui, partant pour l’étranger. Jusque-là, seul le sort de Hamza et Hamzaoui semble avoir été scellé puisque la direction a décidé de les libérer. Il faut signaler, en dernier lieu, que le club a établi son programme de préparation estivale depuis déjà plusieurs jours. Deux stages sont donc au menu, dont le deuxième, prévu du 28 juin au 8 juillet, en Tunisie. L’USMA, première du groupe D (4 points) de la phase de poules de la Coupe de la CAF, va se déplacer, pour le compte de la troisième journée, le 17 juillet prochain, au Rwanda, pour y affronter Rayon Sports.  

JS Kabylie : Les choses sérieuses commencent cette semaine

La saison achevée samedi dernier avec le déroulement de la 30e et dernière journée du championnat professionnel de Ligue 1, la direction de la JS Kabylie, à sa tête son président Cherif Mellal, s’attellera dès cette semaine à préparer la nouvelle
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JS Kabylie : Les choses sérieuses commencent cette semaine

La saison achevée samedi dernier avec le déroulement de la 30e et dernière journée du championnat professionnel de Ligue 1, la direction de la JS Kabylie, à sa tête son président Cherif Mellal, s’attellera dès cette semaine à préparer la nouvelle saison avec un programme assez chargé. A cet effet, le patron de la JSK avait programmé pour hier soir, ou au plus tard ce soir, une réunion avec le premier responsable de la cellule de recrutement du club et néanmoins manager général, Karim Doudane, qui, pour rappel, forme la cellule de recrutement aux côtés des deux coachs adjoints, à savoir Mourad Karouf et Slimane Rahou.   Une première réunion durant laquelle les responsables kabyles devraient faire le point sur l’avancement de l’opération renforcement de l’effectif durant ce mercato estival, en cernant les joueurs ciblés, et surtout pour connaître l’avancement des négociations entamées avec quelques éléments. A ce sujet, on croit savoir qu’effectivement, seuls trois joueurs ont été officiellement approchés et avec lesquels les choses avancent bien, et qui seraient Frioui (USM Blida), Belmokhtar (DRB Tadjenanet) et le portier du CR Belouizdad, Salhi, qui constituent la priorité pour le moment. Mais outre la question des renforts, le plus gros des soucis pour la JSK demeure le renouvellement des cadres. Et pour cause : impayés depuis plusieurs mois pour certains, alors que d’autres sont en fin de contrat, l’actuelle direction de la JSK n’aura pas les coudées franches pour maintenir l’ossature du club la saison prochaine. Plusieurs cadres sont d’ailleurs très sollicités, même de l’étranger, à l’image de Benaldjia et Ferhani, qui ne devraient pas poursuivre leur aventure avec la JSK. En tout cas, et avant d’établir avec exactitude ses besoins en matière de joueurs à recruter, la direction devra d’abord régler la question des fins de contrat et des cadres de l’équipe. Une question qui sera traitée cette semaine, puisque les joueurs sont invités par la direction à se présenter au siège du club dès aujourd’hui, pour discuter de leur régularisation et de leur avenir. Un sujet épineux avec le retard que cumule la direction sur la question des salaires, et les dettes qui ne cessent de peser sur une trésorerie déjà fragile. Une trésorerie qui sera mise à rude épreuve, notamment avec les cadres qui menacent de recourir à la CRL pour réclamer leur argent, alors que la JSK n’est pas à l’abri de sanctions de la CRL, elle dont certains anciens joueurs viennent de revenir à la charge, à l’instar des Rial, Berchiche et autre Izenghouf, pour réclamer leur dû. Un grand chantier attend la nouvelle direction de la JSK cet été, et plus particulièrement son nouveau président, Cherif Mellal. Intronisé à la tête du club au début de cette année, Mellal s’est surtout distingué par ses nombreuses fausses promesses et les annonces tapageuses. Annonçant une «révolution» à la JSK pour la nouvelle saison, il est à se demander si le patron des Canaris a réellement les moyens de sa politique, lui qui affirme pouvoir injecter 50 milliards pour préparer la nouvelle saison, alors qu’il n’arrive pas à régulariser joueurs et staffs.

Football/Afrique Ligue des champions (3e journée): TP Mazembe-MC Alger le 17 juillet à 14h00 à Lubumbashi

Le match entre la formation congolaise du TP   Mazembe et l'équipe algérienne du MC Alger comptant pour la troisième   journée de la Ligue des champions se déroulera le mardi 17 juillet à 14h00   locales (13h00 algériennes) à Lubumbashi, selon l
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Football/Afrique Ligue des champions (3e journée): TP Mazembe-MC Alger le 17 juillet à 14h00 à Lubumbashi

Le match entre la formation congolaise du TP   Mazembe et l'équipe algérienne du MC Alger comptant pour la troisième   journée de la Ligue des champions se déroulera le mardi 17 juillet à 14h00   locales (13h00 algériennes) à Lubumbashi, selon le programme publié par la   Confédération africaine de football (CAF). De son côté, l'ES Sétif accueillera la formation marocaine du Difaâ   Hassani El-Jadidi le 17 juillet à 20h00 au stade 8-mai-1945 de Sétif.  A l'issue de la deuxième journée de la Ligue des champions, le TP Mazembe   est en tête du groupe B avec 6 points devant le MC Alger (4 pts). Le Difaâ   est troisième avec 1 point, tandis que l'ES Sétif ferme la marche avec 0   point.  Les deux premiers du groupe se qualifieront pour les quarts de finale de   la prestigieuse et lucrative  compétition africaine de la CAF.

Il ouvre le festival Nouvelles vues Haïti

Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl fera l’ouverture du Festival Nouvelles vues Haïti, le 22 mai, alors que son dernier film La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire, sera accueilli en Afrique du Sud dans le cadre des Encounters South African Intern
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Il ouvre le festival Nouvelles vues Haïti

Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl fera l’ouverture du Festival Nouvelles vues Haïti, le 22 mai, alors que son dernier film La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire, sera accueilli en Afrique du Sud dans le cadre des Encounters South African International Film Documentary Festival. Le film de Malek Bensmaïl fera une tournée dans le pays et sera présent les 2, 8 et 9 juin à Cap Town, et les 1er et 10 juin à Johannesburg. Une présentation du film de Malek Bensmail qui a son importance en Afrique du Sud : «Le film phare de Gillo Pontecorvo en 1967, La Bataille d’Alger, a remporté le prix du Lion d’or au Festival du film de Venise et fut banni en France. C’est l’histoire magistrale de l’aspiration révolutionnaire et de l’insurrection politique, alors que l’Algérie luttait pour l’indépendance, qui se rapproche des conflits politiques en jeu dans le monde aujourd’hui. Malek Bensmaïl, réalisateur acclamé par la critique, explore le processus émotionnel du tournage dans un pays où la plupart des acteurs et de l’équipe ont vécu les événements capturés. Son analyse extraordinaire montre l’influence profonde du film qui a inspiré les Black Panthers, le mouvement pro-palestinien et même le Pentagone, où il a été utilisé comme outil d’éducation sur la contre-insurrection.»   Festival Nouvelles vues Haïti Mardi 22 mai à la Fokal à 17h Projection du film Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl  

«Je veux revenir en Algérie pour présenter un spectacle inédit»

L’humoriste franco-algérien Mourad Kateb fait un carton à l’étranger. Il s’est produit, dernièrement, à l’Opéra Boualem Bessaïeh d’Alger. L’artiste nous a confié ses impressions juste avant de donner son show, plein de rires et d’émotio
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«Je veux revenir en Algérie pour présenter un spectacle inédit»

L’humoriste franco-algérien Mourad Kateb fait un carton à l’étranger. Il s’est produit, dernièrement, à l’Opéra Boualem Bessaïeh d’Alger. L’artiste nous a confié ses impressions juste avant de donner son show, plein de rires et d’émotions. Propos recueillis Par Nacima Chabani Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir humoriste ? Je pense avoir cultivé ce don depuis ma naissance (rires). Tout petit, je faisais des blagues. J’étais, pour ainsi dire, le guignol de la classe au collège. Mais il faut avouer que je me suis fait remarquer par l’association Zy’va de mon quartier à Nanterre. Cette association m’avait conseillé de prendre des cours de théâtre, alors que je n’avais que douze ans. Grâce au regretté Hafid Rahmouni, j’ai pu trouver un stage, alors que j’étais en troisième, au théâtre des Amandiers à Nanterre. J’ai commencé à écrire un spectacle avec un de mes amis. Avec Ouali Samah, nous avons présenté un spectacle sous le titre Vue sur terre. Nous étions de jeunes collégiens, épris d’aventures et de découvertes. Nous avons joué ce spectacle un peu partout, notamment dans des festivals. De là, j’ai pris goût à la scène, mais je préfère, désormais, commencer à écrire seul. Vous avez fait un passage remarqué au Djamel Comedy Club ? J’ai fait effectivement un passage intéressant au Djamel Comedy Club. Ils m’ont contacté en février 2017. J’ai joué plusieurs fois là-bas. Je suis même passé l’année dernière sur Canal Algérie. Le Djamel Comedy Club n’a, actuellement, aucun contrat, mais il nous a sollicités pour d’autres événements. J’ai d’ailleurs joué dernièrement pour le compte du Jamel Comedy Club. J’ai signé avec le label Wati B et là je suis en train de monter mon spectacle avec ce label. Il faut souligner, aussi, que je fais beaucoup de vidéos sur les réseaux sociaux aussi : Mooradktb. Vous avez donc décidé depuis deux ans de faire de l’humour votre métier ? Exactement, et c’est sans regret. Pour ne rien vous cacher, mes parents ont du mal à comprendre que c’est un métier, grâce auquel je réussis à gagner ma vie. Vous n’êtes jamais à court d’idées. Vous vous moquez gentiment de certaines habitudes absurdes en n’omettant pas de mettre l’accent sur les différences culturelles de vos deux pays ? Il y a toujours des idées intéressantes à exploiter. Je viens juste d’arriver à Alger et j’ai beaucoup d’idées. J’ai une heure de spectacle en même pas deux jours de présence dans mon pays natal (rires). Mon inspiration, je la puise de mon quotidien. Je pense que les plus belles choses au monde sont les rencontres et les voyages. J’ai cette chance inouïe de pouvoir voyager à travers le monde. Je reviens d’ailleurs du Canada et du Kenya. Je parle beaucoup de ma femme dans mes sketchs. Elle porte le foulard et en France c’est très compliqué. Mais je dis qu’il y a des avantages pour les femmes voilées en France, car maintenant ce sont elles qui se font contrôler par la police. Il y a aussi un regard complice entre les femmes voilées quand elles se regardent. Elles sont complices. Pour l’anecdote, ma femme quand je lui ai offert un week-end à Marrakech, elle a pris trois valises. Elle m’a dit on ne sait jamais, mais j’ai très vite compris que les filles ont 30% d’affaires utiles et 70% on ne sait jamais. Je fais aussi un sketch sur mes lunettes, en posant le problème du concept des lunettes de repos. Quels sont les humoristes qui vous ont inspiré ? La première personne qui m’a inspiré, c’est ma grand-mère paternelle. Elle a été une référence et une base pour moi. Par la suite, il y a eu d’autres personnages tels que Gad Elmaleh, qui a une façon extraordinaire de jouer avec son corps. Pour ne rien vous cacher, j’aime, moi aussi, jouer avec mon corps. Preuve en est, parfois, dans mes spectacles, je me déguise en femme en mettant une perruque. Il y a, aussi, de nouveaux artistes qui m’inspirent vraiment, comme l’humoriste sénégalais Ahmed Sylla. Côté algérien, j’ai deux préférences. Il y a l’humoriste Fellag, qui est une référence pour moi. Je suis d’ailleurs parti voir son dernier spectacle où il parle du Ramadhan en Algérie. Il le compare à un hôpital géant. Le deuxième humoriste que j’aime bien est Abdelkader Secteur, qui est passé au Jamel Comedy Club. Vous êtes connu et reconnu en France, mais comment allez-vous conquérir le public algérien ? J’appréhende. J’ai déjà joué au Maroc, mais l’Algérie, c’est mon pays, puisque je suis natif de Khenchela. C’est une fierté de jouer sur la terre de mes ancêtres et de mes parents. Je vais essayer de donner tout ce que j’ai. Je vais essayer d’être naturel durant mon spectacle. Je pense que le public algérien a besoin de rire et d’avoir en face de lui une personne sincère. Quel est votre rapport au cinéma ? Mon rapport au cinéma est assez récent. J’ai incarné un petit rôle dans le film Neuilly, sa mère, qui sortira le 8 août prochain en France. Un dernier mot ? Je demande à mon public de m’encourager sur le réseau social Mooradktb. J’espère revenir en Algérie pour présenter un inédit.  

Les grands frères d’armes

Les productions des chaînes de télévision privées et publiques, lors du Ramadhan 2018, reviennent plutôt à ce qu’on appelle la «drama» (série TV dramatique libanaise, turque, syrienne…). Une voie facilitée par l’absence remarquée du feuill
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Les grands frères d’armes

Les productions des chaînes de télévision privées et publiques, lors du Ramadhan 2018, reviennent plutôt à ce qu’on appelle la «drama» (série TV dramatique libanaise, turque, syrienne…). Une voie facilitée par l’absence remarquée du feuilleton à succès Achour El Acher sur Echorouk TV. La série n’a pas été reconduite. Alors que la fin était ouverte (la trajectoire aléatoire d’une flèche lancée par un archet assassin relançant le «reboot»). Il faut dire que le réalisateur Djâafar Gacem était absorbé par un projet ambitieux. Il passait du petit au grand écran. Le tournage d’Héliopolis. Un film portant sur les massacres du 8 Mai 1945 commis par le colonialisme français. Dans la même veine des feuilletons El Bedra et Chafika de Amar Tribèche et Mawiid Maâ El Kadar de Djaâfar Gacem, les chaînes se sont attelées au genre «drama». Car le télespectateur algérien est familier avec la tradition du feuilleton, surtout durant le mois de Ramadhan. Malgré l’incontournable et nostalgique «sketch chorba», le feuilleton égyptien s’invitait alors dans les foyers. Et plus tard, ce fut l’avènement de la «drama» hispanique - les télénovelas -, syrienne et, la plus prisée, turque. Comme Nour et El Ichk El Memnouaâ, pour ne citer que celles-ci. Et leur soft power cathodique «erdoganien» (douce capacité d’influence et de persuasion à travers la TV…). El Khawa, une série actuelle Certaines productions privées du paysage audiovisuel algérien émergent du lot. Elles se distinguent par une volonté ambitieuse, un souci de présenter un produit de bonne facture. C’est que la concurrence est rude. Et où la publicité culmine. Une concentration exponentielle de la «réclame». Et le téléspectateur pourrait n’avoir d’yeux, inévitablement, que pour les chaînes des autres pays arabes. Et ils n’ont que l’embarras du choix. Pour allécher le chaland ? On réunit les ingrédients d’une recette ramadhanesque qui marche et réussit toujours. C’est ce qu’a concocté, par exemple, pour ce Ramadhan, le réalisateur tunisien Bélaïd Madih, en reconduisant la saison II de la série El Khawa -saluée l’année dernière- produite par Wellcom Advertising, diffusée par la chaîne TV privée qui ne cesse de monter, Djazaïria One, qui mérite tous les encouragements. Les ingrédients ? Une dose de drame, forcément. Un tantinet d’intrigues. Un soupçon de jalousie. Une mesure de convoitise. Un peu d’amour. Beaucoup de larmes. De l’ambition. De l’action. Un zeste de suspense. Un brin d’hémoglobine. Une pincée de violence. Le tout nappé avec des thèmes sociaux ou sociétaux. Le conflit de générations, celui de l’héritage, les problèmes d’addiction (drogues dures) chez les jeunes, le trafic en tous genres, le banditisme, le blanchiment d’argent, l’affairisme, la corruption, le népotisme, la perte des valeurs… Une galerie de loosers toxiques où quelques portraits détonnent. De par leur innocence, leur jeunesse, leur folie, leur amour même impossible. IMMERSION DANS LE MILIEU CARCERAL Mais la série El Khawa saison II a le mérite de traiter des sujets tabous. Comme le cancer du sein. Et les comédiennes Zahra Harkat et Yasmine Ammari, la patiente et le médecin, des amies, sont crédibles et surtout émouvantes. Ou bien cette immersion dans le milieu carcéral. Masculin et féminin pluriels. Cette jungle derrière les barreaux hantés par des prédateurs et des proies dont certaines ne savent pas comment elles sont arrivées dans cet enfer où des détenus sont dépourvus de toute dignité et subissent les affres et les inimitiés des autres. Cela rappelle Un Prophète, de Jacques Audiard, avec Tahar Rahim, ou Qu’à cela ne tienne et les autres suivront, de Léa Fehner, avec Réda Kateb, tournés dans un pénitencier. L’atmosphère recluse est même reprise dans Kalbash saison II sur MBC (Middle East Broadcasting Center, groupe de médias saoudiens). Le réalisateur, Madih Bélaïd, ose montrer cette population carcérale, sans voyeurisme, entre parloir et promiscuité, dysfonctionnement du système judiciaire et les affranchis, les privilégiés, les nantis monnayant la «cage d’or» VIP. Ainsi que cette vendetta familiale, voire tribale, dans un milieu urbain. Où s’opposent parrains, maffieux, frères et sœurs, grands frères et petites sœurs, entre honneur et déshonneur, vengeance et grand pardon, manipulation et calculs, règlements de compte et paix des braves. Mohamed Raghiss, un acteur à surveiller de près Le casting demeure solide malgré l’absence éloquente du grand acteur Hassan Kechache dans la saison II. Slimane Dazi qui a joué justement dans Un Prophète (il vient de publier Indigène de la nation chez Don Quichotte), Lyès Salem (réalisateur et comédien) qui revient devant la caméra, Khaled Benaïssa qui n’est plus à présenter, Djamel Bérak, une grande perfomance, l’actrice libanaise Carmen Lebbos, Faïza Tougourti, Manel Djaâfar, Zahra Harkat, Yasmine Ammari, Abdenour Chellouche, Aziz Boukrouni, Abdelhak Benmaârouf, Shirine Boutella, Idir Benaïbouche, Lynda Blues, Yaâkoub Malek, Mohamed Raghiss, qui crève l’écran, une présence, un acteur à surveiller de près, Réda City 16, Mohamed Khassani, Halim Zribaâ… Des personnages complexes, des mises en scène élaborées, une bonne direction d’acteurs et puis le souci du détail, l’esthétique. Une série fluide qui tient en haleine le téléspectateur. Car, de fil en aiguille, les intrigues se réinventent. Et ça ne manque pas d’idées. Il s’agit de toucher tous les publics. Une mention spéciale pour les scénaristes et dialoguistes Sara Barretima et Dora Fazaâ. Et puis la chanson du générique (début et fin) de Kader Japonais et Cheb Nasro -de retour en Algérie après 22 ans d’absence- accompagne cette «smala», cette «famille formidable». Bref, une «dream team» que cette série «fratricide». La preuve, El Khawa I a décroché des distinctions. Le Grand Prix de la compétition, le Générique d’or, dont c’était la première édition (2018) et le Murex d’or (Award libanais, 2017) du meilleur feuilleton maghrébin. L’EPTV (ex-ENTV), chaîne publique programme Nar El Berda, réalisé par Farid Benmoussa. Un feuilleton misant beaucoup sur l’esthétique et le point de vue. C’est jeune et frais. Tantôt lacrymal, tantôt jovial. Mais cette «drama» renferme des langueurs. Pour ne pas dire longueurs contemplatives dans la transition. Sinon, la série Bou Grones écrite, incarnée et réalisée par Rym Ghazali, sur MBC2, reprend les mêmes «gimmicks» de Achour El Acher, de Djaâfar Gacem. C’est entre Le Retour vers le futur et Les Visiteurs en arabe algérien dialectal. Un transport entre le passé et le présent loufoque. Un anachronisme burlesque porté par l’hilarant Hamid Achouri. On ne peut pas omettre, lors de ce Ramadhan, le grandiose et époustouflant Ramez Tahta Sifr, sur MBC1. Il est épatant. Grimé en entraîneur à la tête chenue, Ramez a piégé -caméra cachée- Yasmine Sabri, Reem Mostefa, Mohamed Abd Al Rahman, les joueurs de football Mahmoud Ibrahim et Hassan (Trezeguet). Et la liste est longue des ingénus. Une luge qui déménage, un tigre qui sort ses griffes, un ours «mal léché». Malgré le froid de Moscou, Ramez décoince les zygomatiques.

Commerce extérieur Léger recul des importations

Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 856 millions de dollars durant les 4 premiers mois de 2018, contre un déficit de 3,878 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une baisse de 3,022 milliards de dollars (-78%), selon un bilan
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Commerce extérieur Léger recul des importations

Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 856 millions de dollars durant les 4 premiers mois de 2018, contre un déficit de 3,878 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une baisse de 3,022 milliards de dollars (-78%), selon un bilan des Douanes, cité hier par l’APS. Les exportations ont atteint 14,368 milliards de dollars de janvier à avril 2018, contre 12,117 milliards, soit une hausse de 18,6% correspondant à une augmentation de 2,25 milliards entre les deux périodes de comparaison. Pour les importations, elles ont légèrement reculé à 15,224 milliards de dollars contre 15,995 milliards, soit une baisse de 771 millions de dollars correspondant à un recul de 4,82%. Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 94% durant les quatre premiers mois de 2018, contre 76% à la même période de l'année précédente. Les hydrocarbures ont encore représenté l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger (93,71% du montant global des exportations), en s'établissant à 13,45 milliards de dollars contre 11,42 milliards, soit une hausse de 2,03 milliards (+17,8%). Pour ce qui est des importations, il est constaté que la facture globale des produits alimentaires continue à connaître une tendance haussière, dont notamment les céréales et laits. La facture globale des biens alimentaires s'est établie à 3,15 milliards de dollars contre 3 milliards, en hausse de près de 5%. Outre les produits alimentaires, les produits qui ont également connu une augmentation des importations sont les groupes des produits bruts, des biens de consommation non alimentaires et des demi-produits. Par contre, des baisses d’importations significatives ont été relevées pour les biens d’équipements agricoles et industriels, ainsi que les biens énergétiques et lubrifiants (carburants). La facture d’importation des biens énergétiques et lubrifiants (carburants) a commencé à connaître une tendance à la baisse en s’établissant à 543 millions de dollars contre 613 millions (-11,42%).

La BAD décortique le modèle sud-coréen

Le président de la Banque africaine de développement estime que l’Afrique doit miser sur «la valeur ajoutée de ses ressources et matières premières et les transformer en produits finis». Pour ses assemblées annuelles 2018, axées sur l’impérie
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La BAD décortique le modèle sud-coréen

Le président de la Banque africaine de développement estime que l’Afrique doit miser sur «la valeur ajoutée de ses ressources et matières premières et les transformer en produits finis». Pour ses assemblées annuelles 2018, axées sur l’impérieux besoin d’industrialiser l’Afrique, la Banque africaine de développement (BAD) est allée chercher l’inspiration à Busan, en Corée du Sud, pays membre non régional de la Banque africaine depuis le début des années 1980. Un pays de prodiges, ayant su s’industrialiser en l’espace de quelques décennies et réaliser une ascension économique fulgurante, ce qui en fait, au sens de la BAD, une des success-stories économiques les plus en vue au monde, à décortiquer afin d’en reproduire les contours au sein du continent africain. L’Afrique, riche de ses ressources innombrables, gagnerait ainsi à s’inspirer du modèle coréen, selon le président de la BAD, qui a rappelé à la veille de l’ouverture officielle des travaux des assemblées générales de l’institution financière, que le continent africain continue à exporter toutes ses richesses, et donc des milliers d’emplois hors de ces frontières, sans s’engager dans un processus de transformation locale de ses ressources, qu’il s’agisse du cacao, des minerais, du pétrole et du gaz, entre autres. Une déperdition de ressources qui prive les pays africains d’une valeur ajoutée créatrice de richesses et d’emplois pour les millions de jeunes qui constituent le socle de l’avenir de l’Afrique. L’inadaptation du système éducatif est aussi à montrer du doigt, selon d’autres témoignages, qui soulèvent le problème du manque flagrant en matière de préparation des jeunes à des parcours entrepreneuriaux. Ceci étant dit, en restant dans le strict domaine économique, car les raisons sont aussi à chercher du côté politique et du manque de prospective, et malheureusement aussi du côté sombre, celui de la corruption qui gangrène les pays africains et prive leurs économies de décoller. «Miser sur la valeur ajoutée», selon le président de la BAD Pour en revenir à la vision strictement économique, Akinwumi Adesina, président de la BAD, estime que l’Afrique doit miser sur «la valeur ajoutée de ses ressources et matières premières et les transformer en produits finis». C’est ainsi que, selon lui, la base de l’industrie locale se renforcera et permettra au continent de se défaire d’une dépendance aux exportations brutes. Pour la BAD, «la précarité des industries en Afrique est en grande partie responsable de la faible position du continent en matière de développement à l’échelle mondiale. L’industrie africaine génère un produit intérieur brut moyen par habitant de 700 dollars, soit à peine un cinquième de celui de l’Asie de l’Est, à 3 400 dollars, ce qui explique, ajoute la BAD, pourquoi le continent continue de dépendre des économies industrialisées pour répondre à la plupart de ses besoins, malgré la forte croissance économique qu’il enregistre depuis près de 20 ans. La BAD rappelle que les ressources naturelles à faible technologie non transformées constituent la plus grande partie des exportations de l’Afrique : elles représentent, par exemple, à elles seules plus de 80% des exportations de l’Algérie, de l’Angola et du Nigeria. Il est à noter que le volet «industrialiser l’Afrique» fait partie des priorités stratégiques de la BAD, dites «high 5», destinées à permettre d’accélérer le développement du continent. «Le secret de la richesse des nations est évident : les pays développés ajoutent de la valeur à tout ce qu’ils produisent, et les nations pauvres exportent des matières brutes. L’Afrique doit sortir de sa position au plus bas des chaînes de valeur mondiales et avancer rapidement vers son industrialisation, en ajoutant de la valeur à tout ce qu’elle produit», souligne le président de la BAD dans le préambule du document intitulé Industrialiser l’Afrique : stratégies, politiques, institutions et financement, une publication diffusée lors des assemblées qui se tiennent en Corée du sud du 21 au 25 mai 2018. En plus du thème phare de l’industrialisation de l’Afrique, des problématiques connexes, dont le changement climatique, les infrastructures, le secteur privé et la gouvernance, seront débattues. La BAD présentera en outre un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2018» et donnera l’état de ses opérations, de son profil financier et de ses activités sur les marchés des capitaux pour l’année 2017.        

Oran : Un riche programme pour les soirées de Ramadhan

 Que ce soit à la salle Es-Saâda, à la salle Maghreb, à la Cinémathèque, ou encore au Théâtre régional d’Oran, cette année le programme culturel durant le mois de Ramadhan est bien riche. Il y en a pour tous les goûts ! De riches programmes d
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Oran : Un riche programme pour les soirées de Ramadhan

 Que ce soit à la salle Es-Saâda, à la salle Maghreb, à la Cinémathèque, ou encore au Théâtre régional d’Oran, cette année le programme culturel durant le mois de Ramadhan est bien riche. Il y en a pour tous les goûts ! De riches programmes d’animation culturelle ont été concoctés lors de ce mois de Ramadhan, notamment des soirées organisées par le Théâtre régional d’Oran (TRO), l’antenne régionale de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), ainsi que la Cinémathèque. Pour celle-ci, à raison de trois séances par jour, 14h,16h et 22h15, il est prévu, du 22 au 31 mai, la projection d’un cycle de  westerns, comme par exemple Pour quelques dollars de plus, de Sergio Leone, Mon nom est personne, L’homme de l’Ouest, Le dernier des Mohicans, Duel et Le train sifflera trois fois. Pour sa part, la direction du TRO prévoit, du 21 mai au 7 juin, une série d’une quinzaine de pièces théâtrales produites par le TRO ou encore par des associations culturelles, locales ou régionales. Il est programmé, entre autres, pour le 9 juin, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’artiste, une soirée en hommage à Sabah Saghira par l’association éponyme dédiée aux orphelins. Par ailleurs, des concerts de musique seront animés par des troupes musicales locales ou des artistes connus de la chanson oranaise. Pour l’antenne régionale de l’Office national de la culture et de l’information, le coup d’envoi du programme culturel sera donné lundi par des concerts de musique jusqu’au 11 juin à raison d’un spectacle chaque soir à partir de 23h à la salle El Maghreb. Pour sa part, la salle Es Saâda abrite, à raison de trois séances par jour, des projections de films algériens, comme Jusqu’à la fin des temps ou encore La Bataille d’Alger.    

Le journaliste et auteur Kamel Beniaïche honoré

Le journaliste Kamel Beniaïche, auteur de Sétif, la fosse commune, massacres du 8 Mai 1945, a été honoré hier, en marge des festivités marquant la Journée nationale de l’étudiant, par l’université Abderrahmane Ibn Khaldoun de Tiaret et par la wil
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Le journaliste et auteur Kamel Beniaïche honoré

Le journaliste Kamel Beniaïche, auteur de Sétif, la fosse commune, massacres du 8 Mai 1945, a été honoré hier, en marge des festivités marquant la Journée nationale de l’étudiant, par l’université Abderrahmane Ibn Khaldoun de Tiaret et par la wilaya. Kamel Beniaïche, qui a, pour la circonstance, fait une communication pour replacer les faits historiques dans leur contexte, et fondamentalement à les lier à une historicité du mouvement national ayant conduit à l’indépendance du pays. Une indépendance acquise au prix de milliers de sacrifices, dont ceux de la région de Sétif en mai 1945. L’hôte de Tiaret, honoré par le wali, Abdeslam Bentouati, et le recteur, Belfedhal Cheikh, devant un parterre composé d’étudiants, de moudjahidine, d’universitaires et d’élus, a expliqué que «par cet ouvrage, j’ai voulu démonter les contrevérités de l’armée coloniale et de ses relais politiques et médiatiques de l’époque qui n’ont évoqué que la centaine de victimes côté français». Et d’ajouter que «73 ans après ces massacres, les cimetières existent, mais j’ai voulu mettre un nom sur chaque tombe et pour dire, comme pour couper court à la polémique sur les chiffres, que l’ampleur de la tragédie est encore bien plus lourde.» Prolixe et maîtrisant son sujet, Kamel a, dans la foulée, évoqué certains événements tout aussi douloureux et tragiques ayant entouré cette époque-là et ses conséquences indélébiles sur les consciences. La cérémonie s’est poursuivie par une vente-dédicace de l’ouvrage, qui a nécessité beaucoup de temps pour son élaboration.

Revoilà le théâtre amateur !

La pièce — une adaptation de l’œuvre du Syrien Mamdouh Odouane, Al kabdh ahla Tarif el Hadi (arrestation de Tarif el Hadi) — tente de dépeindre les rapports entre un pouvoir policier et paranoïaque face à des citoyens pauvres, mais astucieux. Le
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Revoilà le théâtre amateur !

La pièce — une adaptation de l’œuvre du Syrien Mamdouh Odouane, Al kabdh ahla Tarif el Hadi (arrestation de Tarif el Hadi) — tente de dépeindre les rapports entre un pouvoir policier et paranoïaque face à des citoyens pauvres, mais astucieux. Les événements tournent autour de Rabah, rass el mehna (la source du malheur), personnage insaisissable qui brille par son absence/présence. La quête commence par une plainte déposée par Baya, la logeuse et l’amoureuse de Rabah, mais l’affaire très vite la dépasse. Vacillant entre l’absurde et le ridicule, Basta s’ouvre sur un espace où deux policiers, personnages idiots et zélés, courent dans tous les sens, à la recherche du «faiseur de troubles», «poseur de bombes» et «probable espion». Les deux brigadiers, un gros et un chétif, incarnant l’autorité, afin de plaire à leurs supérieurs, se mettent à la chasse d’un fantôme aux têtes multiples : blanc, brun, grand, petit, yeux verts, bleus et marrons, il est Monsieur tout le monde et il est personne. Décrit par les autorités comme un voleur, dépravé et opposant politique, œuvrant contre la sécurité nationale et manipulé par la main de l’étranger, Ribouh n’est en réalité qu’un humble citoyen qui a des loyers impayés et des rêves de smicard. Et pourtant, quand il refait surface, les policiers refusent de le croire : «Nous avons 40 rass el mahna au commissariat et nous attendons de toi, Baya, que tu les valides…» hurlait le policier. Même si la trame manque parfois de précision, la pièce, dans son audace sociale et politique, dans sa résistance au tabou et à l’autocensure, dans sa grande ambition, est à saluer. Le jeu des acteurs témoigne d’une passion inébranlable. Leur humour est léger, à travers leurs corps, voix et pas, ils réussissaient à faire rire un public hétérogène. L’excellente Hadjer Serraoui, dans le rôle de Baya, a réussi à séduire un public conquis par l’authenticité de son jeu, son charisme. La pièce a aussi marqué le grand retour de Azouz Daara (membre du mythique GAC), qui, après 30 ans d’absence, décide de retourner à son premier amour, le théâtre, jouant le rôle de Rabah et aidant à la réalisation et à l’adaptation de la pièce. «Récapitulons !», comme dirait Seif El Islem Boukarrou, excellent dans le rôle du brigadier. Produite par l’association Numidia-Arts et réalisée par Kamel-Eddine Ferrad, Basta est une pièce qui honore le théâtre amateur et nous rappelle son âge d’or à Constantine. Samedi passé, les comédiens jouaient pour la troisième fois, une troisième représentation dont les recettes ont été versées au profit de l’association Waha d’aide aux cancéreux. Cette pièce, qui, par manque de moyens, a été répétée dans le salon d’une villa, s’impose comme «une volonté de continuer à produire de l’art au profit de l’art. Elle est la preuve qu’on peut créer, et ce, malgré l’absence des moyens», se confiait Lounis Yaou, président de l’association Numidi-Arts, à El Watan. A noter que la pièce se jouera le 29 mai à Constantine, le 4 juin à Jijel et le 14 juin à Mila. Dans l’attente de la confirmation des autres wilayas, l’association envisage de prendre part au Festival du théâtre professionnel de Guelma.  

Un créneau lucratif en plein essor

Que ce soit à La Mecque, à Jérusalem, en Turquie, en Asie où pullulent les lieux de pèlerinage de masse, et un peu partout dans le monde, le tourisme religieux est un segment de marché en forte croissance et a montré une grande résilience devant la r
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Un créneau lucratif en plein essor

Que ce soit à La Mecque, à Jérusalem, en Turquie, en Asie où pullulent les lieux de pèlerinage de masse, et un peu partout dans le monde, le tourisme religieux est un segment de marché en forte croissance et a montré une grande résilience devant la récente crise économique. Les pèlerinages sont le reflet des plus vieilles formes de migration touristique et leur histoire est aussi ancienne et longue que celles des religions. Le tourisme religieux, appelé aussi tourisme de la foi, en vogue ces dernières années, draine des millions de personnes dans le monde et de diverses convictions religieuses. La Mecque, avec plus de 2 millions de pèlerins annuels, reste la grande destination des musulmans. Mais au-delà de la bonne foi des pèlerins qui mettent la main à la poche pour assouvir leur soif de spiritualité, le pays hôte, l’Arabie Saoudite en l’occurrence, en tire d’énormes profits au point d’en faire une véritable industrie capable de suppléer demain la rente pétrolière dont le pays est largement dépendant. Consciente qu’une telle manne, inespérée et inépuisable et bénie en ces temps de disette financière suite au recul des prix du pétrole, l’Arabie Saoudite mise sur un accueil de plus en plus important de pèlerins les années à venir vu que le nombre de musulmans sera de 2,5 milliards de personnes en 2050. L’activité touristique représente 3,3% du PIB et emploie directement 603 500 personnes, selon une étude de World Travel and Tourism Council. Des travaux gigantesques sont entrepris et 20 milliards d’euros vont être investis dans des projets de réhabilitation de la ville sainte. Pour ce faire, des transformations tous azimuts sont opérées, des projets immobiliers poussent comme des champignons et le mètre carré atteint les 100 000 euros, selon la Chambre de commerce de La Mecque. Cette dernière a d’ailleurs évalué les dépenses des pèlerins essentiellement dans le logement, la nourriture et les souvenirs à près de 5000 dollars chacun (environ 17 000 rials) et seront revues à la hausse, assure-t-on au niveau de la Chambre de commerce. «Les dépenses des pèlerins (de l’étranger et de l’intérieur du royaume) pourraient s’élever cette année à entre 20 et 25 milliards de rials (5,33 et 6,67 milliards de dollars) contre 14 milliards de rials (3,73 milliards de dollars) l’an passé», a précisé le président de la Chambre de commerce. Que ce soit à Jérusalem, à Lourdes (France), en Turquie, en Asie où pullulent des lieux de pèlerinage de masse, et un peu partout dans le monde, le tourisme religieux est un segment de marché en forte croissance et a montré une grande résilience devant la récente crise économique. La mondialisation a, en effet, ouvert ce segment à un processus de mise en marché le transformant en «produit marchand» qu’il n’était pas à ses débuts. Le pèlerin d’antan était exempté de taxes et autres stratagèmes inventés pour le faire payer avant d’entrer dans les «maisons de Dieu», une mise en marché récente qui lui laisse ouvertes de prodigieuses possibilités de croissance pour l’industrie du tourisme.

«L’Office du Hadj et de la Omra est le maillon faible»

Peut-on dire que le marché de la Omra engrange de gros bénéfices ? Je ne pense pas que ce soit un marché à gros sous. C’est un marché comme tous les autres. Certes, il y a du volume avec 300 000 personnes qui effectuent annuellement ce voyage tour
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«L’Office du Hadj et de la Omra est le maillon faible»

Peut-on dire que le marché de la Omra engrange de gros bénéfices ? Je ne pense pas que ce soit un marché à gros sous. C’est un marché comme tous les autres. Certes, il y a du volume avec 300 000 personnes qui effectuent annuellement ce voyage touristique religieux, mais en matière de profit, c’est insignifiant. Je dirais même que les agences enregistrent des pertes sèches. Pourquoi ? La Omra repose sur trois paramètres essentiels, dont l’agence de voyages n’en maîtrise aucun : le transport aérien, le visa, qui est la condition sine qua non, et enfin l’hôtellerie. L’agence, dans la quasi-totalité des cas, si elle arrive à assurer le visa, ne peut jamais avoir le billet au moment où le client veut partir, donc nous sommes tributaires des compagnies aériennes qui donnent des dates qui les arrangent. Quand on assure les billets et les visas, viennent  ensuite les réservations d’hôtels qui sont souvent complets. D’où toutes ces pertes. Je m’explique : initialement, l’agence fixe le prix par rapport au taux de change et à tous les facteurs sus-cités. Mais dès qu’il y a perturbation ou retard sur l’un ou l’autre, l’impact se fait ressentir et je le dis encore, il s’agit de pertes et pas de bénéfices. Quel rôle joue l’Office de la Omra et du Hadj dans ce cadre, sachant qu’il perçoit 2500 dinars pour chaque candidat à la Omra ? En effet, l’agence prélève du montant du package 2500 DA qu’elle verse à l’office, mais on ne comprend pas à quoi servent ces 2500 DA. Normalement, il y a une contrepartie. Or, on leur donne 2500 da contre rien du tout. En plus, nous n’avons aucune traçabilité comptable et de l’autre côté aucune prestation. On a demandé à l’office de nous expliquer pourquoi il  y a cette absence de traçabilité, on n’a pas eu de réponse. On se demande perpétuellement à quoi sert cet argent. Peut-on connaître le nombre d’agences qui interviennent dans ce créneau ? Elles sont 300 à proposer des packages Omra sur 600 à 700 ayant décroché l’agrément IATA, alors que l’Algérie totalise 2250 agences. Sont-elles de plus en plus nombreuses à investir ce marché ? C’est un phénomène qui va en s’accentuant. Depuis deux ou trois ans, la majorité des agences dernièrement créées ont pour but initial d’investir le produit Omra, que ce soit directement ou par la sous-traitance. Elles pensaient que c’est un marché porteur, mais elles ont vite compris que ce n’est pas le cas. Ceux qui ont lancé ces agences dédiées à la Omra pensaient qu’il y a un argent fou à ramasser, mais finalement ils se sont aperçus que c’est insignifiant. Comment se fait la sous-traitance ? Via un cahier des charges. Les deux parties concluent un accord chez le notaire. Les nouvelles agences sous-traitent généralement avec celles qui ont déjà travaillé dans ce créneau pendant de longues années et se partagent les bénéfices. A quel niveau se situent les bénéfices ? Dans les meilleurs des cas, c’est entre 4000 et 5000 DA par passeport. Avec la dévaluation du dinar et la cherté du visa qui coûte 15 000 DA, nous arrivons à peine à prendre une commission allant de 4000 à 5000 DA. Je le répète, le remue-ménage de la billetterie ne nous facilite pas la tâche. Comment expliquez-vous le mécontentement des clients par rapport aux services assurés sur place ? L’Algérien est un peu particulier quand il veut acheter un package Omra, il cherche le moins cher et ne va pas directement voir avec les professionnels. Certains ne se présentent même pas au niveau des agences agréées, préférant passer par des intermédiaires. Pourquoi ne pas se présenter à l’agence agréée et demander des contrats clairement rédigés où tout est bien défini ? Ainsi, quand ils rencontrent des difficultés sur place, ils pourront faire valoir leurs droits. Or, les gens vont directement vers les intermédiaires qui leur racontent n’importe quoi. Une fois que l’intermédiaire prend sa commission, il disparaît dans la nature. Le client est pratiquement responsable de cette situation. Même les mosquées sont devenues des endroits pour ce commerce.   Où réside le problème dans cette situation ? Le Syndicat national des agences de voyages (SNAV) interpelle depuis dix ans l’Office sur tous ces dysfonctionnements. Nous avons dit que l’impunité ce n’est pas bon et que la punition généralisée n’est pas bonne aussi. S’il y a des agences à encourager, encourageons-les. Il faut nommer les agences défaillantes et faire une blacklist. Sinon, pourquoi la situation persiste-t-elle et comment expliquer le fait que l’enquête sur les agences qui ont trafiqué les visas ne soit pas encore conclue ? Des zones d’ombre sont à éclairer. Le maillon faible, c’est l’office, il ne joue pas son rôle. Il n’attend que l’argent que lui procurent les agences. Ceux qui gèrent la Omra et le Hadj ne sont pas compétents. L’ Etat met le paquet financièrement sans que la gestion suive. Et pourtant, ce ne sont pas les propositions qui manquent. Ils ne veulent pas prendre en considération notre expertise. L’arrivée d’intrus dans la profession n’arrange pas la situation. Le SNAV a donc déjà travaillé sur cette question… Depuis deux décades, nous avons sollicité les responsables en charge de ce dossier sans aboutir à un changement. Les écrits et les propositions pour optimiser ces produits se suivent mais sans avoir en parallèle une oreille attentive. Les choses sont encore plus compliquées pour le Hadj, qui est un autre dossier lourd. Comment se présentent les choses avec les partenaires saoudiens ? Le plus normalement du monde. Nos partenaires saoudiens ne posent pas de problèmes. Ils sont là pour nous assurer le transport de l’aéroport à l’hôtel et les services d’appui. Ceux qui peuvent avoir des problèmes, ce sont les nouveaux arrivés dans ce marché. Ils doivent faire leur apprentissage chez nous, mais l’office donne l’agrément à tout le monde, l’essentiel est qu’il puisse lui empocher les 2500 DA par personne. Pourrait-on avoir quelques propositions de celles que vous avez soumises à l’office ? Je pense qu’il n’y a pas mieux que de faire appliquer la loi parce que les lois existent. Etablir un cahier des charges draconien digne de vrais professionnels concernant la prise en charge des clients et laisser la concurrence entre les agences concernant le prix et la prestation. Une fois que les agences auront compris qu’il y a une concurrence professionnelle, ils vont s’adapter, et si l’agence est défaillante, il faut la sanctionner et avoir l’audace d’encourager les professionnels. C’est comme ça qu’on va créer la différence, sélectionner et élever le niveau des prestations. Qu’en est-il de vos propositions concernant le Hadj ? L’Etat doit se désengager de l’opération. Il y a lieu de donner la chance aux nouvelles agences. Nous avons imaginé dans ce cadre un système de partenariat. Il y a lieu aussi de faire la distinction entre trois catégories de hadjis pour une meilleure organisation. Par exemple, les entrepreneurs, les hommes d’affaires et autres responsables n’ont pas besoin de passer tout un mois en Arabie Saoudite. Il est possible d’organiser un séjour spécial juste pour l’accomplissement de ce devoir religieux. On peut aussi imposer aux gens aisés une taxe qu’on pourra récupérer pour les couches moyennes afin d’alléger leurs charges. Ce ne sont pas les idées qui manquent. Des idées que nous avons déjà soumises aux responsables du secteur.

Omra : les dessous d’un business pas toujours net

Les annonces liées à l’organisation de voyages spécial «Omra» pullulent sur le Net, occupent de grands espaces dans les journaux et sont facilement repérables dans les grandes surfaces commerciales. Tout est fait pour attirer les candidats à la Omra
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Omra : les dessous d’un business pas toujours net

Les annonces liées à l’organisation de voyages spécial «Omra» pullulent sur le Net, occupent de grands espaces dans les journaux et sont facilement repérables dans les grandes surfaces commerciales. Tout est fait pour attirer les candidats à la Omra via des offres qui diffèrent d’une agence à une autre, mais qui promettent une prise en charge au top une fois aux lieux saints. C’est le cas justement en cette période de l’année avant la fermeture de la saison Omra et la préparation du Hadj. Le mois de Ramadhan est en effet propice pour cette visite touristique et religieuse, surtout durant la deuxième quinzaine. Les agences ne veulent pas rater cette occasion pour faire des bénéfices. Elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à investir ce créneau. Le président du Syndicat national des agences de voyages, Bachir Djeridi, nous le dira d’ailleurs : «90% des demandes d’agrément d’agences de voyages sont motivées par la Omra et le Hadj. Nous faisons partie de la commission nationale chargée de la délivrance de ces autorisations et c’est ce que nous avons constaté.» Un point que confirmera l’expert en tourisme, Saïd Boukhelifa, qui notera : «Sur les 2250 agences existantes, 1800 sont versées dans la Omra. En plus, elles travaillent en louant les diplômes de l’Ecole supérieure du tourisme.» Donc, comme dans chaque marché jugé juteux, le recours aux astuces pour faire des affaires se fait de plus en plus important. Les agences de voyages qui commercialisent le produit Omra le font soit directement, soit en sous-traitant avec les agences agréées) à cet effet. Car, pour pouvoir proposer le package Omra, il faut avoir l’agrément IATA (Bureau international du transport aérien), qui est une garantie de la crédibilité de l’agence de voyages. Ceux qui ne l’ont pas font justement appel à celles ayant déjà cet agrément pour l’organisation de ces séjours touristiques et religieux. D’autres s’érigent tout simplement en intermédiaires pour négocier avec les agences en question, en leur proposant des groupes à prendre en charge. Ces intermédiaires qui recourent à cette pratique de manière illégale tirent bien sûr profit de cette opération en prenant leur commission. Et bien sûr en arnaquant leurs clients. «Mais, c’est risqué de travailler avec ces gens. Nous préférons éviter les problèmes avec nos clients. Nous traitons directement avec eux, sinon dans le cadre de la sous-traitance», nous dira la représentante de Mouia Voyages, une agence sise à Beaulieu (El Harrach), qui travaille dans ce créneau depuis 18 ans. «Il arrive que des intermédiaires viennent vers nous de régions qui ne disposent pas d’agences de voyages nous solliciter pour leur organiser des voyages Omra. Mais, nous refusons de le faire», nous confiera la représentante de ladite agence, avant de résumer : «Il y a les professionnels, ceux qui sous-traitent et ceux qui trichent malheureusement.» C’est justement cette dernière catégorie qui est la source des problèmes rencontrées sur les Lieux saints par les gens qui partent effectuer la Omra. «Quand les clients nous sollicitent directement, on leur explique tout : des procédures à accomplir avant le voyage jusqu’aux conditions de prise en charge à Médine et à La Mecque», nous expliquera encore notre interlocutrice. Et ce, avant de préciser que les tarifs varient d’une saison à une autre, mais aussi en fonction de la billetterie et de l’hôtellerie. «Un package avec un vol direct et un hôtel pas loin du Haram coûte bien sûr plus cher. En février, par exemple, il était de 180 000 dinars. Quand il y a escale et qu’en plus le lieu d’hébergement est loin du Haram, le prix diminue. Il y a aussi des prises en charge en VIP dans des hôtels cinq étoiles avec demi-pension. On donne même à nos clients des détails sur la restauration, notamment sur la nationalité des traiteurs», nous détaillera-t-elle, non sans préciser que la marge, c’est-à-dire la commission de l’agence n’est pas très importante. «On gagne très peu, 5000 dinars par personne», nous dira-t-elle. Pour cette saison, le marché ne s’annonce pas important. «Par rapport à l’année dernière, la demande a baissé», constatera-t-elle, liant cela à la taxe de 2000 rials (100 000 dinars) imposée à toute personne ayant déjà effectué la Omra. Mais, globalement, il est encore trop tôt pour faire le bilan de cette saison puisque nous ne sommes qu’au début du mois de Ramadhan. «Un marché de gros sous» Saïd Boukhelifa estime pour sa part la marge des agences à 10 000 dinars par client au minimum. Cela pour dire que les bénéfices, même s’ils sont jugés insignifiants du côté des agences, sont bien là. D’où l’engouement pour ce créneau. Ce que confirmera le président du syndicat. «Dire que les agents ne tirent pas de bénéfices de la Omra est faux. C’est un marché de gros sous. Les agences ne sont pas perdantes», fera-t-il remarquer, regrettant le fait que ce service soit investi par «des opportunistes et des étrangers à la profession». Ce qui est à l’origine de tous ces dysfonctionnements et du mécontentement des Algériens qui font le déplacement pour l’accomplissement de ce rituel religieux. «On s’étonne quand les gens proposent une Omra à 120 000 dinars, alors que le billet coûte dans les 90 000 dinars. Ils (ndlr, les organisateurs de voyages) ont plein d’astuces pour jouer sur ces tarifs. Ils réservent sur les vols avec escales et assurent l’hébergement loin du Haram. Une fois sur place, les gens se rendent compte de l’arnaque», soutiendra M. Djeridi. Pour ce syndicaliste dont l’agence ne propose pas ce produit, il y a lieu d’assainir en commençant par définir les voyagistes défaillants. C’est là que devrait justement intervenir le rôle de l’Office de la Omra et du Hadj (dont les tentatives de joindre ses responsables ont été vaines). «L’Office est censé suivre de près le dossier et mettre fin à ces défaillances. Or, ce n’est pas le cas. Il ne joue jamais son rôle. Il ne fait absolument rien, alors qu’il doit assurer l’assistance au départ et à l’arrivée. Il s’enrichit sur le dos des agences en percevant sur chaque client à destination des Lieux Saints 2500 dinars sans même donner un reçu en contrepartie», nous expliquera M. Djeridi. Avec une moyenne de 300 000 Algériens qui effectuent ce voyage (mouetamir) tous les ans, l’Office perçoit ainsi 750 millions de dinars. Interrogé sur le poids de cette filière, le responsable syndical estime difficile de faire une évaluation en l’absence de données exhaustives et d’un observatoire chargé justement de constituer cette base de données, pas seulement pour la Omra, mais pour toutes les prestations touristiques «C’est la débandade totale», regrettera-t-il, insistant encore sur le rôle de l’office. Mais aussi sur la responsabilité des clients qui s’adressent à des non professionnels. «Le problème des rabatteurs vers des agences de voyages qui prennent un nombre important en baissant les prix avec des prestations de mauvaise qualité nuit à ce marché», notera encore M. Djeridi. Et ce, au même titre que ceux qui ont recours à des pratiques illégales, comme l’affaire divulguée en mars dernier. Arnaques Certaines agences de voyages, dont le nombre serait entre 30 et 40 en attendant les résultats de l’enquête, ont avancé de faux passeports pour ne pas payer la taxe de 2000 rials saoudiens imposée à tout pèlerin ayant accompli le Hadj ou la Omra durant la période 2015-2016. De fausses dates de départ ont également été avancées. Ce qui a amené le consulat d’Arabie Saoudite en Algérie à bloquer la procédure pour quelques jours, en avisant les autorités algériennes sur ces dépassements. Un rapport a été soumis au ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Cette affaire, faut-il le souligner, a pénalisé l’ensemble des agences de voyages qui ont dû attendre longtemps pour obtenir des visas par le consulat d’Arabie Saoudite à Alger. D’où la nécessité d’assainir cette activité. Le SNAV insiste d’ailleurs sur l’identification des défaillants. «On attend du ministère des Affaires religieuses de nous donner cette liste», soutient M. Djeridi. Dans ce cadre, justement, l’office a arrêté la semaine dernière une liste de 210 agences agréées pour les voyages religieux. Il en a exclu sept et suspendu sept autres. Mais cela ne règle pas l’organisation de cette filière assujettie aux pratiques douteuses. Les clients, essentiellement les personnes âgées, sont les premières victimes de ces escroqueries. En 2016, 47 pèlerins algériens partis en Arabie Saoudite avaient été dupés. Les visas qui leur avaient été délivrés pour accomplir le pèlerinage étaient dépourvus d’autorisation. Heureusement que le problème avait été réglé sur place. Mais les responsables de l’agence «arnaqueuse» ont bien empoché l’argent sans toutefois accomplir la prestation. Des cas de mécontentement sont régulièrement rapportés, mais ça continue encore. Une fois sur place, c’est la grande déception. Certes, beaucoup reviennent satisfaits des prestations assurées, mais autant rentrent en Algérie déçus après avoir été livrés à eux-mêmes. «Sur place, le guide disparaît, on se débrouille comme on peut». «On ne savait pas si on allait être pris en charge en demi-pension ou non. C’est une fois sur place que nous avons découvert les conditions d’hébergement et de restauration». «Pour partir à la mosquée, on doit marcher sur une longue distance, alors que nous nous attendions à être logés pas loin du Harem. A la dernière minute, on a dû nous transférer ailleurs. L’hôtel était pris». «En résumé, ils vous vendent du rêve et une fois sur place, vous laissent seuls». Ce sont quelques-uns des témoignages recueillis auprès de ceux qui ont vécu cette expérience. Du travail reste à faire donc pour améliorer les prestations et faire le tri dans un créneau de plus en plus investi, même si certains préfèrent ne pas s’engager dans ce segment qu’ils jugent loin d’être rentable eu égard aux difficultés sur le terrain : de la billetterie jusqu’à l’hébergement. C’est le cas de ce voyagiste installé à Dar El Beïda, pour qui il y a trop d’aléas entre les irrégularités du transport aérien, les réservations d’hôtels et les visas. La dévaluation du dinar n’arrange pas les choses. Il y aussi la caution de 10 millions de dinars que les agences algériennes doivent déposer dans les banques saoudiennes comme garantie aux partenaires saoudiens. En effet, les quelque 300 agences (210 actuellement avec la nouvelle liste) qui s’occupent de Omra sont obligées de déposer cette somme en Arabie Saoudite. Et pourtant, une proposition a été soumise aux pouvoirs publics pour que les banques algériennes prennent la question en charge, c’est-à-dire que l’argent soit déposé en Algérie et que les relations se fassent entre banques algériennes et saoudiennes. «Mais personne ne répond. C’est une opération technique mais faisable», nous dit-on au SNAV. Pour rappel, cette mesure est en vigueur depuis plusieurs années et le montant a été revu à la hausse il y a cinq ans. Ainsi, la caution est passée de 5 à 10 millions de dinars.

Le fait du prince

La série Ard el-Nefaq (La terre de l’hypocrisie), sous la pression du groupe audiovisuel public saoudien Saudi Broadcasting Corporation (SBC), a été contrainte d’éliminer de plusieurs scènes un personnage joué par le célèbre présentateur égyptie
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Le fait du prince

La série Ard el-Nefaq (La terre de l’hypocrisie), sous la pression du groupe audiovisuel public saoudien Saudi Broadcasting Corporation (SBC), a été contrainte d’éliminer de plusieurs scènes un personnage joué par le célèbre présentateur égyptien Ibrahim Eissa. Critique notoire de l’islam politique dans ses émissions, M. Eissa avait accusé l’Arabie Saoudite d’utiliser l’argent du pétrole pour favoriser les idées extrémistes et terroristes. Résultat: des scènes ont été coupées et refaites sans Ibrahim Eissa «avec l’accord du producteur», a déclaré à l’AFP le directeur de SBC Dawood Shirian. Présent dans la bande-annonce initiale, M. Eissa n’est plus visible dans la dernière version. Selon la presse égyptienne, qui cite le producteur, Gamel el Adl, il y a deux versions de la série. Le producteur n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP. Son groupe, El Adl, avait annoncé sur sa page Facebook que Ard el-Nefaq serait diffusé sur une dizaine de chaînes arabes et de sites internet à l’occasion du Ramadhan qui vient de commencer. La série est basée sur un célèbre roman de l’Egyptien Youssef el-Sebaï, déjà adapté au cinéma. Il suit les aventures de Massoud, un homme servile, malmené par son patron et sa femme, qui finit par gravir les échelons en consommant des «pilules d’hypocrisie» achetées chez un «vendeur de morale». Les séries TV égyptiennes, ou «Mosalsalat», sont l’équivalent des «Telenovelas» et leur diffusion domine toute la région, en particulier pendant le Ramadhan. Seuls les productions des Emirats arabes unis peuvent rivaliser, mais dans les pays du Golfe uniquement, selon Ibrahim Hamouda, PDG de Square Media Production. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’Egypte reste très compétitive, surtout depuis que les séries syriennes, un temps concurrentes, ont disparu du paysage audiovisuel de la région après le début de la guerre civile en 2011. «Des médias arabes qui ont insulté nos dirigeants et notre pays» L’incident avec SBC a été rendu public le 2 mai, lorsque Saoud al-Qahtani, un conseiller royal saoudien influent, a critiqué dans un tweet le fait de «donner des programmes aux personnalités des médias arabes qui ont insulté nos dirigeants et notre pays». Cet incident rappelle l’importance de ces productions, regardées par des millions de téléspectateurs au Moyen-Orient. «Pendant le Ramadhan, une série (égyptienne) peut être diffusée sur cinq à dix chaînes arabes, donc il est très important que le contenu soit attrayant pour les télé-spectateurs arabes, pas seulement les Egyptiens», explique M. Hamouda. «Le téléspectateur arabe a grandi en regardant des séries égyptiennes», ajoute-t-il. En mars, la chaîne privée saoudienne MBC avait annoncé le boycott de séries, turques cette fois, en raison des tensions politiques entre Ankara et les Etats du Golfe. L’Arabie Saoudite, grand allié des Etats-Unis dans la région et rival régional de l’Iran, ne dispose pas d’une industrie de production cinématographique et télévisuelle comparable à celle de l’Egypte. Si le surcoût lié à la confection d’une nouvelle version d’Ard el-Nefaq n’a pas été communiqué par la production, les coûts de ce type de séries sont généralement élevés, avec souvent de gros cachets pour les stars du genre, selon Ahmed Saad el-Din, critique d’art pour le journal étatique Al-Ahram. L’Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec ses presque 100 millions d’habitants, est le plus gros marché. M. Saâd el-Din estime que 25 à 30 séries seront diffusées pendant le Ramadhan sur les chaînes privées et publiques dans la région. «Il n’y a pas de série de 30 épisodes qui coûte moins de 25 millions de livres (1,2 million d’euros) et encore, ce sont des séries sans stars, avec juste de nouveaux visages», explique Hosni Saleh, qui a réalisé plusieurs séries de Ramadhan. Leur coût peut s’élever à 70 millions de livres (3,3 millions d’euros) quand des acteurs connus y jouent, selon lui.

Une pléiade d’artistes s’affiche

Un riche programme culturel et artistique a été élaboré par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou pour le mois de Ramadhan. Au programme, des spectacles musicaux, du théâtre, de l’humour, du cinéma, du chant religieux et de la litt
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Une pléiade d’artistes s’affiche

Un riche programme culturel et artistique a été élaboré par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou pour le mois de Ramadhan. Au programme, des spectacles musicaux, du théâtre, de l’humour, du cinéma, du chant religieux et de la littérature. Ces soirées, qui ont commencé hier, se poursuivront jusqu’au 13 juin prochain, au niveau des différents établissements culturels et des localités de la wilaya. Cet événement est organisé par la direction de la culture et les établissements sous tutelle, à savoir la maison de la culture Mouloud Mammeri et son annexe d’Azazga, le théâtre régional Kateb Yacine, le centre culturel Matoub Lounès de Aïn El Hammam, la Cinémathèque et la bibliothèque principale de lecture publique de Tizi Ouzou. Toutes les activités débuteront à 22h. Parmi les chanteurs qui se produiront à la maison de la Culture de Tizi Ouzou figurent, entre autres, Abdelkader Chercham, Brahim Tayeb Ali Meziane, Lani Rabah, Rabah Asma, Ali Amrane, Hamidou, Yasmina, Hacène Ahrès, Ali Ideflawene, Siham Stiti. L’annexe de la maison de la culture d’Azazga accueillera une vingtaine de galas qui seront assurés par de jeunes loups de la chanson kabyle, mais aussi par d’anciennes figures de la scène artistique, parmi lesquels Massa Bouchafa, Dahmani Belaïd, Kamel Igman, Necerddine Galiz et Mehenna Ouzaïd. La liste est encore longue. L’humour et la magie seront également de la partie, avec Kamel Abdat, Hrirouche, Benhamou et Thiziri, qui concocteront un programme d’animation pour les enfants. D’autres invités de marque sont attendus à Aïn El Hammam à partir du 24 mai pour y animer la scène. On citera Boujemaâ Agraw, Ouazib, Rabah Ouferhat, Achir Madjid et Hamel Saïd. Pour les amoureux du 7e art, la Cinémathèque de la ville de Tizi Ouzou projettera une vingtaine de fictions et de documentaires, dont le western légendaire américain Le train sifflera trois fois (Fred Zinnemann, Les voyages de Gulliver (Rob Letterman), 10 000 ans avant  J.-C. (Roland Emmerich), Les portes du silence (Amar Laskri), Hassan Terro (Mohamed Lakhdar Hamina) et Zabana (Saïd Ould Khelifa). Dans le cadre du ciné-club, il est prévu la projection de trois films en présence de leurs réalisateurs : La prison Lambèse à l’ombre des Aurès  (Yahia Mouzahem), Iminigh (Mbarek  Menad,), Jusqu’à la fin des temps (Yasmine Chouikh). Le programme spécial Ramadhan comprend également des rencontres littéraires à la bibliothèque principale avec la participation des écrivains Leila Hammoutène et Nadjib Stambouli, ainsi que des pièces de théâtre qui seront abritées par le théâtre régional Kateb Yacine, l’annexe de la maison de la culture d’Azazga et le centre culture Matoub Lounès de Aïn El Hammam.  

Des toiles… à haute résolution

Il n’est nullement à présenter, ce fils de Constantine, né dans la vieille ville. Un passionné des arts plastiques depuis sa plus tendre enfance. Une passion qui le mènera à devenir disciple des peintres Roger Marius Debat et R. E. Juge, qui perfor
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Des toiles… à haute résolution

Il n’est nullement à présenter, ce fils de Constantine, né dans la vieille ville. Un passionné des arts plastiques depuis sa plus tendre enfance. Une passion qui le mènera à devenir disciple des peintres Roger Marius Debat et R. E. Juge, qui performèrent sa formation. S’inscrire à l’Ecole des beaux-arts à Alger devient dès lors une exigence. Un préalable à une reconnaissance, peut-être pas, mais même en étant autodidacte, il fallait s’approprier les procédés, s’imprégner aussi des courants principaux qui ont jalonné l’histoire du 3e art. Au fil des années, la maîtrise des techniques insufflera une autre dimension à ses œuvres. Preuve en est, cette panoplie de tableaux exposés actuellement au musée Cirta, qu’il a réalisée sur une période allant de l’année 2000 à 2016.Des couleurs or, azur,vert et rouge qui ont sublimé des lieux, ou des scènes de la vie quotidienne, alternant un jeu d’ombres et de lumières. Le peintre Bouchriha excelle dans la reproduction de paysages, il ira jusqu’à s’emparer des avancées technologiques pour perfectionner son art. «J’ai introduit la technique de la 3D dans mon travail et j’ai obtenu des résultats satisfaisants», s’est-il confié. Evidemment, l’éclat des peintures à l’huile sur toile de lin irise la salle d’exposition, laissant jaillir de la magnificence. Les touches et les reliefs aux reflets allant du violet minéral ou du bleu de manganèse donnent presque vie aux tableaux. Signe fort de l’hyperréalisme qui, dans sa définition sommaire, désigne le style reproduisant des peintures ressemblant à une photographie de haute résolution. Les aléas indissociables de la vie dans un pays où, à une époque, l’art n’était pas synonyme de valeur, imposèrent une formation académique à Mohamed Bachir Bouchriha. En 1971, il intègre l’Ecole nationale des géodésiques d’Arzew, pour décrocher un diplôme de géomètre du Cadastre. Parallèlement à l’itinéraire professionnel, sa passion pour la peinture n’a pas disparu. Elle s’est enrichie, a fleuri et prospéré au fil du temps. Elle prendra le pas quand l’artiste intègre le musée Cirta, entre 1988 et 1992. Sur la toile n° 12, intitulée «Femmes targuies», toutes les nuances de bleu sont représentées, avec une optique impressionnante. Sur une autre, celle d’«Alger, la place des Martyrs», la force du détail est telle qu’elle a nécessité quinze jours de travail. Il fallait réussir les compositions, capter les influences et les immortaliser. «En réalité, je ne compte pas mes heures, je m’applique jusqu’à obtenir les nuances souhaitées», dira le peintre, balayant ainsi la notion de temps, qui s’évapore et s’éclipse dès qu’il s’agit d’art. A une certaine distance, tout tableau apparaît en relief, la technique de la 3D a fait réellement son effet, mettant en avant la somptuosité de l’œuvre, accentuant la minutie de l’exécution. L’artiste-peintre expose au musée Cirta jusqu’au 25 du mois en cours. Il a déjà à son actif près d’une vingtaine d’expositions, à commencer par celle du Salon du Colisée de Constantine en 1968. L’avant-dernière fut celle tenue à l’Hôtel de Ville de Constantine, à l’occasion d’un plan de jumelage avec la ville de Grenoble (France). Sans oublier que son palmarès affiche au au moins une dizaine de prix nationaux et internationaux.  

Ligue 1 (30e J) : L’US Biskra retourne en Ligue 2

Le rideau est tombé sur le championnat professionnel de Ligue 1, cuvée 2017-2018 avec le déroulement de la 30e et dernière journée. Une ultime journée qui a rendu son verdict concernant la troisième et dernière place de relégable, qui sera finalem
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Ligue 1 (30e J) : L’US Biskra retourne en Ligue 2

Le rideau est tombé sur le championnat professionnel de Ligue 1, cuvée 2017-2018 avec le déroulement de la 30e et dernière journée. Une ultime journée qui a rendu son verdict concernant la troisième et dernière place de relégable, qui sera finalement pour l’US Biskra, qui rejoint donc l’USM El Harrach et l’USM Blida en Ligue 2. L’USB, qui retrouve la Ligue 2 une saison seulement après son retour parmi l’élite, était en lutte pour le maintien avec le DRB Tadjenanet et l’Olympique de Médéa. Bien que victorieuse face à l’USMH (2-0), l’USB rétrograde en Ligue 2 à la faveur du succès enregistré par ses concurrents directs. En haut du tableau, la JS Saoura, à la faveur de sa large victoire aux dépens du MCA, dans son temple du 5 Juillet, s’adjuge la place de dauphin, et s’assure ainsi une participation à la prochaine édition de la Ligue des champions d’Afrique, alors que le NA Hussein Dey retrouvera la Coupe de la Confédération africaine, en terminant à la troisième marche du podium.

La convention CSA – SSPA désormais obligatoire

La Fédération algérienne de football (FAF) a, dans un communiqué laconique publié hier sur son site officiel, indiqué que le bureau fédéral (BF) «a rendu obligatoire l’introduction de la convention liant le club amateur à la société sportive pa
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La convention CSA – SSPA désormais obligatoire

La Fédération algérienne de football (FAF) a, dans un communiqué laconique publié hier sur son site officiel, indiqué que le bureau fédéral (BF) «a rendu obligatoire l’introduction de la convention liant le club amateur à la société sportive par actions (SSPA) dans le dossier d’engagement des clubs». Une décision prise lors de la dernière réunion statutaire et mensuelle du BF, tenue le 15 mai à Sidi Bel Abbès, a noté le communiqué de la FAF, tout en précisant que «sans ce document (la convention, ndlr) le dossier d’engagement du club sera rejeté». Un communiqué qui fait surtout office de rappel à l’ordre aux clubs professionnels, et qui dénote que depuis l’avènement du professionnalisme dans le football en 2010, ou du moins depuis la promulgation du décret 15-37 du 16 février 2015 déterminant les dispositions applicables au club sportif professionnel et fixant les statuts-types des sociétés sportives commerciales (SSPA), la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération algérienne de football (FAF) ont jusqu’ici accepté les dossiers d’engagement des clubs professionnels sans que ces derniers ne fournissent cette convention liant le club amateur, c’est-à-dire le CSA, au club professionnel, c’est-à-dire la SSPA, comme l’exige la loi. En effet, l’article 8 dudit décret indique clairement que «le club sportif amateur et la société sportive commerciale doivent signer une convention définissant les activités relevant du club sportif amateur et les activités relevant du domaine professionnel dont le club et la société ont respectivement la responsabilité. La convention mentionnée devra prévoir notamment : la répartition entre le club amateur et la société commerciale des activités liées à la formation sportive ; les modalités de participation de la société aux activités qui demeurent sous la responsabilité du club sportif amateur entre autres». En somme, plusieurs années plus tard, on se soucie enfin de la légalité et du respect des directives et des textes et lois régissant le football.

Le spectacle était dans les gradins

Comme à l’aller, le Paradou Athletic Club s’est avéré un coriace adversaire, se permettant le luxe de contraindre les Constantinois au partage des points, dans un stade Hamlaoui transformé en chaudron pour fêter dignement le titre acquis haut la mai
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Le spectacle était dans les gradins

Comme à l’aller, le Paradou Athletic Club s’est avéré un coriace adversaire, se permettant le luxe de contraindre les Constantinois au partage des points, dans un stade Hamlaoui transformé en chaudron pour fêter dignement le titre acquis haut la main par un CSC que personne n’attendait au départ de la compétition. Le ton a été donné dès la 3’, lorsque Messibah a failli, d’un puissant tir des 30 mètres, surprendre le gardien Rahmani lequel, de retour dans les bois pour cet ultime match de la saison, est parvenu à sortir le ballon d’une belle claquette. Le même Messibah, ainsi que Chahrour, sont revenus plusieurs fois à la charge, mais sans grand succès. Du côté des locaux, l’occasion la plus franche durant la première période a été celle de Abid qui, en position idéale, a tenté sa chance, mais a vu son ballon intercepté sur sa ligne par un défenseur adverse (16’). À noter également les deux tentatives de Belameïri, respectivement à la 11’ et à la 12’ : servi sur la gauche par Lamri, l’attaquant de poche constantinois a vu sa tête décroisée passer à côté de la cage de Moussaoui. Une minute après, il a trouvé sur son chemin le gardien algérois, lequel a évité à son équipe, d’un superbe réflexe du pied, d’être menée au score. Contrairement à ce qu’attendait le nombreux public présent, le jeu a perdu en intensité après la reprise, et les tentatives de Belameïri et Abid, qui ont buté encore une fois sur l’excellent Moussaoui (80’), d’un côté, et de Chahrour et d’El Mellali, de l’autre, n’ont rien changé au résultat de la rencontre. Si les débats sur la pelouse étaient plutôt ternes, il n’en était pas de même dans les travées de Hamlaoui, où quelque 40 000 supporters s’étaient entassés depuis le début de l’après-midi. Moment fort : au coup de sifflet final, ces derniers ont procédé à un magnifique craquage de fumigènes, lequel était accompagné d’un lancement de feux d’artifice. Le spectacle était bel et bien dans les gradins. Il est à noter que la fête s’est poursuivie au centre-ville, les joueurs ayant sillonné en bus les artères principales avant de présenter, aux premières lueurs de l’aube et devant une foule en délire, le trophée du balcon du théâtre Mohamed Tahar Fergani.   Zetchi et Madjer présents Si la présence du président de la FAF était attendue, en ce sens que Kheireddine Zetchi devait remettre le trophée de champion aux camarades de Yacine Bezzaz, celle de Rabah Madjer l’était un peu moins, celui-ci se faisant rare dans les stades algériens, même lorsqu’il s’agit de superviser les joueurs locaux. En tout cas, le sélectionneur national semblait beaucoup apprécier l’ambiance entourant la rencontre. Une haie d’honneur pour les champions Avant le début du match, les joueurs et le staff technique du PAC ont eu une marque d’attention pour leurs adversaires du jour, et ce, en effectuant une haie d’honneur pour les protégés de Abdelkader Amrani, particulièrement ému par ce geste. Yacine Bezzaz capitaine Peu utilisé cette saison, le plus ancien joueur clubiste a été honoré par l’entraîneur Amrani, qui a décidé non seulement de le titulariser d’entrée, mais également de lui confier le brassard de capitaine à la place de Walid Bencherifa.

La Russie et l’Irak mauvais élèves

En avril, l’Irak a pompé une moyenne de 4,429 millions de barils par jour, soit bien au-delà de son quota, alors que la production russe était près de 11 millions de barils/jour. Malgré l’éclaircie qui pointe à l’horizon du marché pétrolier
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La Russie et l’Irak mauvais élèves

En avril, l’Irak a pompé une moyenne de 4,429 millions de barils par jour, soit bien au-delà de son quota, alors que la production russe était près de 11 millions de barils/jour. Malgré l’éclaircie qui pointe à l’horizon du marché pétrolier, conséquence directe des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, l’entente entre membres de l’OPEP et producteurs non OPEP signataires des accords de réduction de l’offre n’est pas sans friction. La Russie continue de décevoir quant à ses niveaux d’adhésion aux accords, tandis qu’au sein de l’OPEP, l’Irak fait fi de toute règle et se met à pomper bien au-dessus du quota qui lui a été initialement fixé. La hausse, en avril, du taux de conformité aux accords de réduction de la production (166%) est la résultante des difficultés que connaît la production du Venezuela et de l’Angola. Du côté des pays partenaires de l’OPEP, menés par la Russie qui avait promis une coupe de 300 000 barils par jour, on échoue à faire grimper les taux d’adhésion aux accords signés en décembre 2016 (73% en avril) et qui étaient destinés à la fois à enrayer la chute des cours et à éponger les excédents de production qui minaient le marché. C’est dire que tout reste à faire à quelques mois de l’expiration des délais d’application desdits accords, voire à quelques jours d’une réunion de l’OPEP que l’on annonce sans enjeux visibles à l’heure où le baril de brent caracole à plus de 80 dollars. Pour les monarchies du Golfe, le seul enjeu visible serait de compenser la baisse de l’offre iranienne suite au rétablissement des sanctions américaines contre le pays du Shah. Pour l’heure, la hausse des cours du brut et resurgissement des tensions géopolitiques autour du dossier iranien éclipsent l’intérêt d’une discipline tant au sein de l’OPEP qu’au niveau des producteurs non OPEP. En avril, l’Irak a pompé une moyenne de 4,429 millions de barils par jour, soit bien au-delà de son quota, alors que chez les producteurs non OPEP signataires des accords de réduction de l’offre, la Russie continue à décevoir par son non-respect des accords, faisant grimper sa production à près de 11 millions de barils/jour (10,966 millions de barils). L’offre russe n’a jamais été aussi volumineuse, dépassant la production saoudienne de quelques dizaines de milliers de barils (9,959 millions de barils/jour). Du côté des non-OPEP, d’autres producteurs ont à nouveau manqué à l’appel de conformité aux accords de décembre 2016. Au banc des accusés figurent le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, Oman, la Malaisie et le Sud Soudan. Globalement, la coupe de 1,8 million de barils/jour a été largement atteinte suite à l’effort complémentaire consentis par certains pays de l’OPEP, à la contre-performance de l’Angola et à la défection du Venezuela, mais le non-respect des quotas par certains poids lourds du marché continue de peser sur la cohésion des troupes face aux fragilités et aux incertitudes qui minent le marché. Ce dernier pourrait être en proie à une forte volatilité dans les mois à venir, compte tenu des foyers de tension qui viennent de se déclarer au Moyen-Orient autour du dossier iranien ainsi qu’au Venezuela, dont la production est au plus bas depuis les années 1950.                                    

Industrie électronique : Condor ouvrira une usine en Tunisie

L’usine de Béja, qui a coûté 15 millions d’euros d’investissement, produira plus de 300 000 téléviseurs et devrait créer près d’un millier d’emplois. Le groupe privé algérien Condor prévoit d’ouvrir en 2019 une usine de montage des t
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Industrie électronique : Condor ouvrira une usine en Tunisie

L’usine de Béja, qui a coûté 15 millions d’euros d’investissement, produira plus de 300 000 téléviseurs et devrait créer près d’un millier d’emplois. Le groupe privé algérien Condor prévoit d’ouvrir en 2019 une usine de montage des téléviseurs en Tunisie, selon Abderrahmane Benhamadi, président du conseil d’administration du groupe Condor. «Nous espérons que l’usine, qui sera dédiée au montage des téléviseurs Condor, sera opérationnelle en 2019, nous sommes en train de finaliser les procédures et d’attendre les autorisations. Nous allons tenter de reproduire le même business model que nous avons adopté en Algérie, c’est-à-dire commencer petit et aller là où il y a des opportunités d’investissement ou d’acquisition de sociétés qui ont des activités complémentaires avec ce que nous faisons. L’idée c’est que Condor vient pour rester», a déclaré récemment Abderrahmane Benhamadi, dans une interview accordée au site d’information tunisien Business News. Le fondateur du groupe a ajouté que le gouvernorat de Béja a été sélectionné pour accueillir l’usine, qui devrait créer près d’un millier d’emplois. L’industriel algérien a prévu 15 millions d’euros d’investissement dans l’usine de Béja, mais ce montant peut être revu à la hausse, notamment avec la mise en place de la zone de libre-échange continentale, dont la Tunisie a signé la convention fondatrice. «Si cela se fait et que la ligne maritime qui relie la Tunisie à l’ouest de l’Afrique est mise en place, ce sera vraiment extraordinaire pour nous et pour la Tunisie. Pour le moment, nous sommes obligés de passer par Malte ou l’Espagne pour exporter vers ces pays, mais les choses sont en train de bouger et dans le bons sens», a affirmé le président du conseil d’administration du géant algérien Condor. Le président tunisien Béji Caïd Essebsi avait reçu, mercredi dernier, à Tunis, le président du conseil d’administration du groupe Condor. «Cet entretien qui a duré plus de 45 minutes a porté sur les investissements du groupe Condor en Tunisie et notamment dans la région de Béja, qui verra l’implantation d’une usine de fabrication et de montage de téléviseurs Condor», a précisé le groupe privé dans un communiqué de presse. Lors d’un récent déplacement en Tunisie, Abderrahmane Benhamadi avait annoncé que l’objectif de cette unité est de produire plus de 300 000 téléviseurs par an. Le président du conseil d’administration de Condor a en outre indiqué que le groupe prévoit par la suite de créer, en Tunisie, une unité de montage de climatiseurs et d’électroménagers, dont les produits seront destinés à l’export, a ajouté la même source. Le groupe algérien, qui a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars, voit grand. «Nous sommes actuellement présents sur trois continents, mais notre plan d’expansion vise 35 pays. Nous sommes une société exportatrice et nous visons un taux de 80% pour l’export. Aujourd’hui, Condor, qui compte 15 000 salariés, dont des Tunisiens d’ailleurs, détient un taux de pénétration avoisinant les 40% en Algérie. Pour ce qui est de la Tunisie, nous n’arrivons pas encore à satisfaire toute la demande et cela nous rassure quant à l’avenir de la marque. Il faut dire que nous détenons un rapport qualité-prix des plus avantageux et nos produits sont tous soumis à des contrôles et des certifications très rigoureux», a fait savoir Abderrahmane Benhamadi.

USMA : Finir en beauté

C’est un groupe usmiste exténué par le long voyage qui l’avait conduit à Nairobi qui affrontera, aujourd’hui, au stade Omar Hamadi de Bologhine, l’USM Blida, pour le compte de la 30e et dernière journée de Ligue 1. Fort heureusement pour les j
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USMA : Finir en beauté

C’est un groupe usmiste exténué par le long voyage qui l’avait conduit à Nairobi qui affrontera, aujourd’hui, au stade Omar Hamadi de Bologhine, l’USM Blida, pour le compte de la 30e et dernière journée de Ligue 1. Fort heureusement pour les joueurs, la rencontre ne présente aucun enjeu, quoiqu’une quatrième place au classement final serait préférable à une cinquième, un scénario toutefois réalisable si le MC Alger perd son match chez lui face à la JS Saoura. Les Rouge et Noir sont rentrés de leur périple kenyan jeudi, après avoir imposé le nul (0-0) à Gor Mahia, pour le compte de la deuxième journée de la Coupe de la CAF. Un résultat qui a placé l’USMA à la première place du groupe avec 4 points, alors que le deuxième, le Rayon Sport (Rwanda), dispose de deux points seulement. Gor Mahia et Young Africans (Tanzanie) n’ont récolté qu’un seul point en deux matchs. Donc, malgré la fatigue, c’est avec un moral au beau fixe que les poulains du coach Miloud Hamdi vont affronter des Blidéens relégués en Ligue 2 depuis plusieurs semaines. Donc, tous les ingrédients pour terminer la saison avec une victoire à domicile sont là.

USM Bel Abbès : Un projet de 30 000 cartes d’abonnement

En plus des différentes réceptions et collations en l’honneur de l’équipe ayant remporté la coupe d’Algérie, il y a eu en cette fin de semaine, au sein de l’hôtel Beni Tala, un vibrant hommage rendu par le groupe citoyen Bessama NET, au dévou
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USM Bel Abbès : Un projet de 30 000 cartes d’abonnement

En plus des différentes réceptions et collations en l’honneur de l’équipe ayant remporté la coupe d’Algérie, il y a eu en cette fin de semaine, au sein de l’hôtel Beni Tala, un vibrant hommage rendu par le groupe citoyen Bessama NET, au dévoué Hadj Hasnaoui Okacha, en signe de reconnaissance à l’actionnaire majoritaire pour son constant soutien financier et moral à son club de toujours. Hasnaoui a tenu à dévoiler d’amères vérités sur la gestion catastrophique du club durant une quinzaine d’années, tout en faisant part des urgences de son projet sportif. «Le club devient grand avec cette participation africaine et l’on doit être à la hauteur sur tous les plans, administratif, technique et financier. Cela fait quinze ans que le club est mal géré. Nous sommes en train de payer très cher les conséquences négatives de cette période et cela ne peut continuer. Un assainissement radical sera entrepris et concernera en premier lieu l’administration du club : seules les compétences honnêtes qui travaillent pour son intérêt auront leur place à l’USMBA. Il faut que tout le monde soit derrière le club. Tout seul, je ne peux rien faire», dira-t-il. Poursuivant son intervention, il soulignera : «Même l’intervention des pouvoirs publics s’avérera insuffisante pour couvrir les grands besoins du club sur tous les plans, surtout avec la crise financière». A cet effet, Hadj Hasnaoui fera une proposition pour l’achat de 30 000 cartes d’abonnement. Pour concrétiser cette idée, Hadj Hasnaoui Okacha précisera : «Un compte spécial sera ouvert pour les abonnés du club où chacun versera 10 000 DA. Ce qui devra rapporter 30 milliards pour le club. Pour ma part, je suis partant pour 1000 abonnés de notre entreprise. Il faut un bon comité de supporters, très crédible et sérieusement impliqué pour pouvoir concrétiser ce projet. Un comité qui sera vite installé. Je suis persuadé que ce projet sera suivi et concrétisé par nos milliers de supporters et sympathisants qui ont le club dans les tripes comme moi. Les Scorpions sont un capital humain important, je les ai vus à Alger lors de la finale de la coupe d’Algérie. Nous avons vu également la joie des populations des 52 communes de notre wilaya. Tous ces gens-là ne vont pas hésiter, croyez-moi, à adhérer à notre projet, pour peu que la vulgarisation de cette idée réalisable se fasse dans la sérénité et connaisse la mobilisation de tous comme un seul homme afin que nous soyons matériellement et moralement au rendez-vous de nos futures échéances», soulignera-t-il devant une grande assistance qui a bien suivi la présentation du projet du président de l’USMBA.       

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