Clôture du Printemps académique de la musique andalouse
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Une soirée de musique anda-louse a été animée, vendredi soir, à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, par l’association culturelle Ibn Badja, accompagnée par l’asso-ciation espagnole Colla el Fal-çô, invitée d’honneur à cette cérémClôture du Printemps académique de la musique andalouse
Une soirée de musique anda-louse a été animée, vendredi soir, à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, par l’association culturelle Ibn Badja, accompagnée par l’asso-ciation espagnole Colla el Fal-çô, invitée d’honneur à cette cérémonie de clôture du PAMA (Printemps académique de la musique andalouse). Après trois semaines riches en ateliers de perfectionnement pour les jeunes musiciens, expositions photos retraçant l’histoire de la musique andalouse à Mostaganem, conférences ayant trait au registre andalou et soirées animées par des associations de musique anda-louse venues des quatre coins du pays, la première édition du PAMA, organisée du 6 au 27 avril, en hommage à Hadj Moulay Ben-krizi, fondateur de la musique andalouse à Mostaganem, qui nous a quitté en avril 2017, a pris fin. Et c’est l’association de musique traditionnelle, Colla el Falçô, de Teulada (Espagne) qui a ouvert le bal avec une prestation faite de flûte, tambour et castagnettes, dirigée par le maestro Rafa Soriano, une vraie invitation au voyage aux contrées les plus reculées de la ville ibérique. Cela est d’ailleurs le fruit de l’une des réalisations de l’ancien wali, dont l’ouverture de la ligne maritime Mosta-Valence permet aujourd’hui des échanges culturels, ô combien importants entre les deux rives. La soirée s’est prolongée avec une série d’hommages rendus aux acteurs de cette première édition du PAMA, conférenciers et profs d’ateliers. La poésie était aussi à l’honneur avec une jeune artiste, Benchem Manel Zahia, qui a déclamé d’une voix enchanteresse un poème élogieux à l’égard de feu Moulay Benkrizi: «Vous me demanderez où est-il ? Je vous répondrais que celui qui a su rendre au beau ses lettres de noblesse ne peut qu’être entre les mains du divin. Quel mérite doit-on alors attribuer à l’un des plus grands militants de la musique ? Quel nombre de vertus a-t-il su transmettre au cours de sa vie ? Quel nombre d’âmes vagabondes a-t-il su sauver en faisant couler dans leurs veines cette musique que l’on dit guérisseuse de tous les maux ? Je laisserais évidemment mes questions en suspens, car la réponse ne saurait être formulée devant une vie si glorieuse, seule la préservation du patrimoine qu’il nous a légué sera le symbole du mérite qui lui revient ô que de droit.» Des vidéos d’archives de Hadj Moulay Benkrizi ont été ensuite projetées, avant que la soirée n’atteigne son apothéose avec le grand orchestre andalou de Mostaganem, constitué des musiciens de diverses associations de musique andalouse de Mostaganem, dans une salle archicomble.