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COP28: présence record des lobbys en pleines négociations sur les énergies fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'
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COP28: présence record des lobbys en pleines négociations sur les énergies fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'énergie.</p><p></p><p>- Options ouvertes</p><p>La deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale.Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.</p><p>Leurs divergences de vue se reflètent dans les différentes options laissées ouvertes sur la question essentielle de l'avenir des énergies fossiles.</p><p>D'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles" à rien du tout sur le sujet, toutes les options sont sur le table, suggérant de féroces batailles d'ici la fin théorique de la COP28 le 12 décembre.</p><p>Autre débat soumis aux négociateurs: inscrire l'objectif de triplement des énergies renouvelables d'ici 2030 ou ne pas mentionner le sujet.</p><p></p><p>- "Personne n'y croit"</p><p>Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur une réduction des énergies fossiles, montrant à quel point les camps traditionnels campent sur leurs positions.</p><p>"Et je vous assure que personne - je parle des gouvernements - n'y croit", a dit le prince Abdelaziz ben Salmane dans une interview donnée depuis Ryad à Bloomberg, diffusée lundi.</p><p></p><p>- "L'éléphant dans la pièce"</p><p>"On n'a pour l'instant pas de visibilité sur l'équilibre de l'accord dans les textes proposés, puisque toutes les options sont sur la table aujourd'hui", a dit à l'AFP Laurence Tubiana, architecte de l'accord historique de Paris en 2015.</p><p>Les négociations "sont difficiles parce qu'on est au moment où tout est sur la table et on ne voit pas le point d'équilibre".</p><p>"C'est d'un côté normal à ce stade de la négociation mais elle s'annonce particulièrement difficile parce qu'on parle de l'éléphant dans la pièce que sont les énergies fossiles et de façon très directe", juge-t-elle dans un entretien à Dubaï.</p><p></p><p>- Poutine aux Emirats</p><p>Le président russe Vladimir Poutine se rendra mercredi aux Emirats arabes unis et en Arabie saoudite, des visites notamment consacrées au conflit israélo-palestinien et au pétrole, a annoncé mardi le Kremlin.</p><p>Il n'a pas précisé si le président russe se rendrait à la COP28, où la délégation russe, qui compte 590 personnes, fait notamment la promotion du gaz, selon des observateurs.</p><p></p><p>- "Inévitable"</p><p>Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project.</p><p>Selon cette étude de référence, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.</p><p></p><p>- "Dégagez les pollueurs!"</p><p>Des dizaines de personnes ont manifesté à l'entrée de la COP28 sous un soleil déjà mordant mardi matin, devant une grande image d’une planète en flammes.</p><p>"Dégagez les pollueurs !", chantait la petite foule.</p><p>Près de 2.500 lobbyistes des énergies fossiles ont en effet obtenu une accréditation pour la conférence, selon une coalition d'ONG mardi.</p><p>"J'ai zéro confiance dans le fait que la COP réussira" si "les Nations unies continuent de permettre à l'industrie des énergies fossiles" d'en mener les débats, dit à l'AFP Thomas Harmy Joseph, de l'ONG américaine Indigenous Environmental Network.</p><p></p><p>- Pouyanné interpellé sur l'Ouganda</p><p>Des militants ont interpellé mardi le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, présent comme d'autres patrons pétroliers à la COP28, selon une vidéo postée sur les réseaux sociaux, pour appeler à la libération de militants ougandais emprisonnés de StopEACOP, opposés au projet pétrolier géant en Afrique de l'Est.</p><p>"Nos équipes s'en occupent, elles sont en liaison avec les autorités, elles vont voir les étudiants", répond calment le patron français."On a cette politique, plusieurs fois je l'ai exprimé, de façon à faire en sorte que les autorités puissent les libérer le plus vite possible".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une Italie sous le choc rend hommage à une énième victime de féminicide

Description: <p>Padoue (Italie) (AFP) - Des milliers d'Italiens ont rendu mardi un dernier hommage émouvant à Giulia, une étudiante tuée par son ex-petit ami et dont le sort tragique a relancé le débat en Italie sur les violences contr
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Une Italie sous le choc rend hommage à une énième victime de féminicide

Description: <p>Padoue (Italie) (AFP) - Des milliers d'Italiens ont rendu mardi un dernier hommage émouvant à Giulia, une étudiante tuée par son ex-petit ami et dont le sort tragique a relancé le débat en Italie sur les violences contre les femmes.</p><p>Camarades d'universités, représentants du monde politique et Italiens ordinaires se sont pressés aux funérailles de Giulia Cecchettin, 22 ans, à la basilique Sainte-Justine de Padoue, près de Venise (nord-est), pour manifester leur solidarité aux proches de l'énième victime de féminicide depuis janvier.</p><p>L'étudiante en ingénierie biomédicale a été poignardée le mois dernier à de multiples reprises par son ex-fiancé Filippo Turetta, qui selon son avocat a reconnu sa culpabilité devant un juge.</p><p>La cérémonie, retransmise en direct sur les chaînes d'information, a débuté avec l'arrivée sous les applaudissements du cercueil blanc recouvert de roses devant la basilique, où figuraient de nombreux jeunes portant le ruban rouge symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes.</p><p>Lors d'un discours digne et poignant, le père de Giulia, Gino Cecchettin, a appelé à "transformer la tragédie en un moteur de changement"."La vie de Giulia a été cruellement fauchée, mais sa mort peut et doit être un tournant pour mettre fin au terrible fléau de la violence contre les femmes", a-t-il affirmé.</p><p>Le président de la région Vénétie Luca Zaia, présent à la cérémonie au côté du ministre de la Justice Carlo Nordio, avait déclaré un jour de deuil.</p><p>Le meurtre de Giulia a fait la Une des journaux pendant des jours, engendrant un débat national sur les raisons de la persistance de violences faites aux femmes dans le pays.</p><p>Filippo Turetta a enlevé Giulia le 11 novembre après une dispute, s'enfuyant à bord de sa voiture et déclenchant une chasse à l'homme qui a duré plusieurs jours.</p><p>Il a finalement été retrouvé à bord de sa voiture près de Leipzig en Allemagne le mois dernier, au lendemain de la découverte du corps dans un ravin près du lac de Barcis, à 120 km au nord de Venise.Giulia a été poignardée une vingtaine de fois à la tête, au cou et sur le corps, selon le rapport d'autopsie.</p><p></p><p>- "Problème culturel et social" -</p><p></p><p>Dans la foulée de ce meurtre, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à l'appel d'associations de défense de droits des femmes et de partis de gauche le 25 novembre, notamment à Rome et Milan, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences contre les femmes, réclamant un changement culturel.</p><p>Selon le ministère de l'Intérieur, au 26 novembre, l'Italie avait enregistré depuis janvier 107 meurtres de femmes, dont 88 tuées par des membres de leur famille ou leur ex ou actuel compagnon.</p><p>Après la mort de Giulia, le parlement a adopté une loi pour renforcer la législation contre les violences fondées sur le genre, notamment à travers un renforcement des mesures de prévention et une formation accrue des professionnels amenés à gérer ce genre de situation. </p><p>Ce phénomène inquiétant persiste en Italie, pays en grande majorité catholique où les stéréotypes de genre continuent de prévaloir.Le taux d'activité des femmes est en dessous de la moyenne européenne et l'accès à l'avortement est très encadré.</p><p>Selon un rapport gouvernemental de juillet 2021, "dans certaines régions, jusqu'à 50% des hommes estiment que la violence est acceptable dans le cadre de relations".</p><p>"La violence contre les femmes, qui va jusqu'au féminicide, est un problème culturel et social, et malheureusement le déséquilibre des rapports entre les sexes est encore fort", a déploré en novembre le nouveau président du tribunal de Milan (nord).</p><p>Un rapport indépendant du Conseil de l'Europe sur les violences contre les femmes publié en 2020 avait recommandé l'adoption de "mesures proactives et sur la durée pour promouvoir des changements dans les conduites sociales et culturelles assimilables au sexisme, notamment chez les hommes et les adolescents, qui sont fondées sur l'idée que les femmes sont inférieures".</p><p>Ce rapport appelait aussi l'Italie à adopter des directives nationales pour que les écoles dispensent des cours sur "l'affectivité, la sexualité et la santé reproductive".Actuellement, l'éducation sexuelle n'y est pas obligatoire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Acier, aluminium, béton: comment en faire sans CO2?

Description: <p>Paris (AFP) - A eux trois, les matériaux de base que sont l'acier, l'aluminium et le béton-ciment contribuent fortement au réchauffement mondial, ce qui oblige à une "révolution industrielle" pour réduire l
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Acier, aluminium, béton: comment en faire sans CO2?

Description: <p>Paris (AFP) - A eux trois, les matériaux de base que sont l'acier, l'aluminium et le béton-ciment contribuent fortement au réchauffement mondial, ce qui oblige à une "révolution industrielle" pour réduire leur impact climatique.</p><p>L'ordre de grandeur de leur contribution est de 23% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon une estimation de l'ONU Environnement, de l'Agence internationale de l'énergie et d'organisations sectorielles en 2019.</p><p>Voici comment les trois secteurs comptent réduire leurs émissions d'ici 2050, à défaut de les supprimer complètement.Tous comptent recourir à des degrés divers au captage de CO2, une technologie encore balbutiante.</p><p></p><p>Acier</p><p>Pour se décarboner, la sidérurgie mondiale (de l'ordre de 8% des émissions de CO2) parie d'abord sur le recyclage de vieilles ferrailles (carcasses de voitures, poutres) dans des fours électriques.</p><p>Ensuite, elle prévoit de remplacer le charbon des hauts fourneaux, dans un premier temps, par du gaz naturel.Puis, quand les capacités de production de l'hydrogène dit "vert" (créé à partir d'énergies renouvelables, bas carbone) seront au niveau, cet hydrogène remplacera le gaz naturel.</p><p>Cela induit ensuite un arrêt progressif des hauts fourneaux historiques remplacés par de nouvelles installations, dites de "réduction directe" (DRI).</p><p>L'Europe est à la pointe de cette évolution.Le conglomérat Thyssenkrupp, responsable de 2,5% des émissions de CO2 de l'Allemagne, prévoit de transformer son site historique de Duisbourg, mais le gigantisme des investissements et le coût de l'énergie en Europe pèsent sur le projet.</p><p>Le numéro deux mondial de l'acier, ArcelorMittal, a acquis en 2022 80% d'une usine au Texas qui fabrique des briquettes de minerai de fer desoxydé, permettant de produire de l'acier sans charbon.</p><p>Une aciérie verte, pilotée par la start-up H2 GreenSteel, devrait démarrer en Suède en 2025: la première aciérie neuve construite en Europe depuis 50 ans.</p><p>L'agence internationale de l'énergie (AIE) reconnaît qu'en 2050, la sidérurgie restera l'une des dernières industries à utiliser encore du charbon, l'intégralité des hauts fourneaux ne pouvant être convertie d'ici 2050.</p><p>Les sidérurgistes prévoient aussi de recourir au captage du CO2 excédentaire; ArcelorMittal teste un système pilote à Dunkerque, en France.</p><p></p><p>Aluminium</p><p>C'est l'un des métaux les plus consommés, à la fois dans la vieille économie, car il allège les bâtiments et les voitures, et dans la nouvelle, liée à la transition énergétique, car il conduit l'électricité.</p><p>Mais c'est aussi l'un des métaux les plus émetteurs de gaz à effet de serre: la production d'une tonne d'aluminium génère entre 5 et 25 tonnes de CO2 équivalent, selon l'origine de l'électricité utilisée (non fossile ou fossile), indique le portail des ressources minérales non énergétiques du gouvernement français.</p><p>Les émissions directes de l'aluminium sont liées à l'hydrolyse de l'alumine, à la combustion du gaz nécessaire à la fonderie, et à la cuisson des anodes en graphite, durant laquelle le carbone (C) de l'électrode se recompose avec l'oxygène (O2) de l'alumine, ce qui libère du...CO2.</p><p>Les émissions indirectes dépendent du processus d'extraction et de raffinage de la bauxite, matière première minérale initiale de l'alumine.Les étapes de la transformation du minerai en métal étant souvent réalisées dans des pays différents, les émissions indirectes liées au transport peuvent aussi s'avérer importantes.</p><p>Celles-ci dépendent surtout du combustible utilisé pour produire les quantités gigantesques d'électricité nécessaires: souvent du charbon ou du fioul lourd. </p><p>Pour les éliminer, le secteur compte pour l'instant surtout sur le recyclage, et sur le captage du CO2.Il mise aussi sur la technologie dite de "l'anode inerte" qui ne libérerait pas de carbone, mais qui est loin d'être mature.</p><p></p><p>Ciment + Béton</p><p>Le ciment et le béton, produits industriellement depuis 200 ans environ, représentent 8% des émissions de CO2 mondiales, plus que le transport aérien et le transport maritime réunis, admettent les professionnels.Or, avec l'urbanisation croissante, la demande mondiale devrait progresser de 50% d'ici 2050, selon eux.</p><p>Le ciment émet du CO2 parce qu'il faut brûler des combustibles pour chauffer le calcaire et l'argile à 1.450°C afin d'obtenir le "clinker", liant essentiel du ciment.La réaction chimique elle-même génère du CO2 en plus.</p><p>Un groupe d'industriels rassemblant les géants comme l'Allemand Heidelberg, le Mexicain Cemex ou le Suisse Holcim notamment se sont engagés mardi à réduire de 22% leurs émissions d'ici 2050 en réduisant dès la conception des bâtiments les volumes de matériaux.</p><p>Le remplacement du clinker par des liants moins émissifs (argile calciné mélangé à du calcaire broyé, pouzzolane broyée..) peut permettre de réduire les émissions de 25%.</p><p>Les 53% restant devraient venir du remplacement de combustibles fossiles, "de la décarbonation de l'électricité, et de la capture et du stockage du CO2 excédentaire".</p><p>Celui-ci devrait représenter 36% de la réduction des émissions du ciment au plan mondial en 2050, a précisé la feuille de route diffusée à la COP28 par l'association GCCA qui regroupe 80% des cimentiers mondiaux.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la COP28, négociations plus tendues que jamais sur le sort des énergies fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question?Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauf
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A la COP28, négociations plus tendues que jamais sur le sort des énergies fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question?Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.</p><p></p><p>- Options ouvertes</p><p>La deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale.Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.</p><p>Leurs divergences de vue se reflètent dans les différentes options laissées ouvertes sur la question de l'avenir des énergies fossiles, au cœur de la COP28.</p><p>D'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles" à rien du tout sur le sujet, toutes les options sont sur le table, suggérant de féroces batailles d'ici la fin théorique de la COP28 le 12 décembre.</p><p></p><p>- "Appelez-les!"</p><p>Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur une réduction des énergies fossiles, montrant à quel point les camps traditionnels campent sur leurs positions.</p><p>"Et je vous assure que personne - je parle des gouvernements - n'y croit", a dit le prince Abdelaziz ben Salmane dans une interview donnée depuis Ryad à Bloomberg, diffusée lundi.</p><p>"Je voudrais lancer un défi à tous ceux qui...disent publiquement que nous devons (réduire les énergies fossiles), je vous donnerai leur nom et leur numéro, appelez-les et demandez-leur comment ils comptent s'y prendre".</p><p></p><p>- "L'éléphant dans la pièce"</p><p>"On n'a pour l'instant pas de visibilité sur l'équilibre de l'accord dans les textes proposés, puisque toutes les options sont sur la table aujourd'hui", a dit à l'AFP Laurence Tubiana, architecte de l'accord historique de Paris en 2015.</p><p>Les négociations "sont difficiles parce qu'on est au moment où tout est sur la table et on ne voit pas le point d'équilibre".</p><p>"C'est d'un côté normal à ce stade de la négociation mais elle s'annonce particulièrement difficile parce qu'on parle de l'éléphant dans la pièce que sont les énergies fossiles et de façon très directe", juge-t-elle dans un entretien à Dubaï.</p><p></p><p>- "Inévitable"</p><p>Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project.</p><p>Selon cette étude de référence, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.</p><p></p><p>- "Fausses solutions"</p><p>"En dépit de leurs promesses, les gouvernements n'ont pas assez agi pour réduire le réchauffement projeté pour l'avenir, certains se tournant plutôt vers des fausses solutions comme le captage et le stockage de carbone pour perpétuer la dépendance mondiale aux énergies fossiles", estime le Climate Action Tracker dans sa dernière évaluation, publiée également mardi.</p><p>Selon cette étude, les engagements climatiques pris par les pays à travers le monde mènent à un réchauffement de 2,5˚C à la fin du siècle.Ce chiffre reflète leurs engagements formalisés dans les "contribution déterminée au niveau national" (NDC) à l'horizon 2030.</p><p>Le rapport note que les Emirats, hôtes de la COP28, ont renforcé leurs engagements mais "ne seront pas capables de les atteindre avec leurs politiques actuelles", pointant en particulier les 150 milliards de dollars d'investissements prévus dans le développement du pétrole et du gaz.</p><p></p><p>- "Dégagez les polleurs!"</p><p>Des dizaines de personnes ont manifesté à l'entrée de la COP28 sous un soleil déjà mordant mardi matin, devant une grande image d’une planète en flammes.</p><p>"Dégagez les pollueurs !", chantait la petite foule.</p><p>Près de 2.500 lobbyistes des énergies fossiles ont en effet obtenu une accréditation pour la conférence, selon une coalition d'ONG mardi.</p><p>"J'ai zéro confiance dans le fait que la COP réussira" si "les Nations unies continuent de permettre à l'industrie des énergies fossiles" d'en mener les débats, dit à l'AFP Thomas Harmy Joseph, de l'ONG américaine Indigenous Environmental Network.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Hamas ne veut pas que des femmes otages témoignent, selon un responsable américain

Description: <p>Washington (AFP) - Un responsable américain a estimé lundi que la reconduite de la trêve à Gaza a échoué parce que le mouvement islamiste Hamas, soupçonné de viols contre des femmes otages et de violences sexuelles pendant s
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Le Hamas ne veut pas que des femmes otages témoignent, selon un responsable américain

Description: <p>Washington (AFP) - Un responsable américain a estimé lundi que la reconduite de la trêve à Gaza a échoué parce que le mouvement islamiste Hamas, soupçonné de viols contre des femmes otages et de violences sexuelles pendant son assaut début octobre, ne veut pas qu'elles en témoignent.</p><p>Israël avait arrêté son offensive à Gaza dans le cadre d'un accord négocié sous l'égide du Qatar et des Etats-Unis prévoyant de libérer des otages enlevés par le Hamas lors de sa sanglante attaque sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Les autorités israéliennes ont déclaré vendredi qu'elles reprenaient leur offensive militaire car le Hamas n'avait pas libéré toutes les femmes otages.</p><p>"Il semble que l'une des raisons pour lesquelles ils ne veulent pas libérer des femmes qu'ils retiennent en otage et que cette pause a volé en éclats, c'est qu'ils ne veulent pas que ces femmes racontent ce qui leur est arrivé pendant leur détention", a déclaré à la presse Matthew Miller, porte-parole du département d'Etat.</p><p>La police israélienne a affirmé enquêter sur de possibles violences sexuelles commises le 7 octobre par des combattants du Hamas, dont des viols en réunion ou des mutilations de cadavres.</p><p>Les enquêteurs israéliens ont jusqu'ici recueilli "plus de 1.500 témoignages choquants et pénibles", a déclaré une policière la semaine dernière au Parlement israélien, évoquant "des filles déshabillées au-dessus et au-dessous de la taille" et rapportant le témoignage du viol collectif, de la mutilation et du meurtre d'une jeune femme.</p><p>Le Hamas a "rejeté" ces accusations, les qualifiant de "mensonges".</p><p>Le porte-parole américain s'est refusé à davantage de précision en mettant en avant le caractère sensible de la question, mais a déclaré que les Etats-Unis n'avaient "aucune raison de douter" des informations sur des violences sexuelles imputées au Hamas.</p><p>"Il y a très peu de choses dont je pense que le Hamas ne soit pas capable s'agissant du traitement des civils et en particulier du traitement des femmes", a-t-il dit.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont tué en Israël 1.200 personnes, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>En plus, 240 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza, dont 137 sont toujours retenues en otage, selon l'armée israélienne.</p><p>En représailles, l'armée israélienne a lancé des bombardements sur la bande de Gaza --interrompus durant une semaine de trêve-- qui ont fait jusqu'ici, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza, 15.899 morts, à 70% des femmes et des moins de 18 ans.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Violents combats entre l'armée israélienne et le Hamas dans le sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a intensifié mardi ses opérations contre des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud de la bande de Gaza où des témoins ont fai
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Violents combats entre l'armée israélienne et le Hamas dans le sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a intensifié mardi ses opérations contre des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud de la bande de Gaza où des témoins ont fait état de violents combats, faisant craindre un "scénario encore plus infernal" pour les civils, selon l'ONU.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre dans le nord du territoire palestinien assiégé, l'armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l'ensemble de la bande de Gaza, près de deux mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël.</p><p>Depuis la reprise des combats le 1er décembre après sept jours de trêve, l'armée pilonne intensément le sud du territoire, faisant de très nombreux morts et blessés parmi les habitants de cette région et les civils venus s'y réfugier, pris au piège dans un périmètre de plus en plus restreint.</p><p>Dans la nuit de lundi à mardi, des témoins ont fait état à l'AFP de violents combats près de Khan Younès, nouvel épicentre des tensions, et de raids aériens vers Rafah, à la pointe sud du territoire.L'agence palestinienne Wafa a par ailleurs fait état de "plusieurs" morts dans une frappe à Gaza-ville, plus au nord.</p><p>Et tôt mardi, la branche armée du Hamas a annoncé avoir tiré une salve de roquettes vers Beersheva, grande ville du désert du Néguev.</p><p>Des organisations internationales s'alarment des risques pour les civils à Gaza, où "tous les services de télécommunications" sont à l'arrêt, en raison "d'une coupure des principaux réseaux de fibre du côté israélien", selon le groupe de télécoms palestiniens Paltel.</p><p>"Un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre", a déclaré la Coordinatrice humanitaire de l'ONU pour les Territoires palestiniens, la Canadienne Lynn Hastings.</p><p></p><p>- "Intolérables" -</p><p></p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, arrivée lundi dans la bande de Gaza, a dénoncé elle les souffrances "intolérables" de la population.</p><p>"Ce qui m'a le plus choqué, ce sont les enfants qui ont des blessures atroces et qui ont également perdu leurs parents et n'ont personne pour s'occuper d'eux", a-t-elle ajouté, soulignant que des civils "n'ont nulle part où aller".</p><p>D'après l'ONU, 1,8 million de personnes, soit les trois quarts environ de la population totale de Gaza, ont déjà été déplacées par la guerre. </p><p>"Nous avons vu ce qui s'est passé dans le nord de Gaza.Cela ne peut pas servir de modèle pour le sud", a renchéri depuis Le Caire, Ahmed Al-Mandhari, directeur régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).</p><p></p><p>- Vider les entrepôts ? -</p><p></p><p>Le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait indiqué lundi avoir reçu une notice de l'armée israélienne, enjoignant l'organisation de "retirer" ses fournitures de son entrepôt médical dans le sud de la bande de Gaza dans les 24 heures, "car les opérations au sol le rendront inutilisable".</p><p>Mais l'organe de la Défense israélienne supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens (Cogat) a nié avoir demandé à l'OMS d'évacuer son entrepôt dans le sud de Gaza.</p><p>L'armée israélienne a toutefois demandé aux organisations humanitaires internationales leur "soutien" pour "aider à la mise en place des infrastructures" à Al-Mawasi, zone côtière du sud de la bande de Gaza entre Khan Younès et Rafah, où Israël demande aux civils de se replier.</p><p>Lundi, les militaires ont dit agir "avec force" à Khan Younès, où ils ont largué des tracts sur certains quartiers avertissant qu'"une terrible attaque est imminente" et ordonnant aux habitants d'en partir. </p><p>Des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud du territoire palestinien à proximité de Khan Younès, où s'entassent une partie des civils, ont indiqué des témoins à l'AFP.</p><p>Amine Abou Hola, 59 ans, a raconté que ces véhicules étaient entrés "sur une profondeur de deux kilomètres", dans le village d'al-Qarara, au nord de Khan Younès.</p><p>Dans un quartier dévasté de Rafah, ville frontalière de l'Egypte où les militaires israéliens ont dit chercher à détruire des tunnels souterrains du Hamas, des survivants fouillaient lundi les décombres.</p><p>"Nous étions à la maison, nous avons entendu un énorme bruit et des choses ont commencé à nous tomber dessus, c'était comme un tremblement de terre.Nous n'avions jamais vu cela auparavant, la terre a tremblé et le son était si fort", a témoigné un rescapé, Abou Jahar al-Hajj.</p><p></p><p>- Deux civils, un Hamas -</p><p></p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé lundi que 15.899 personnes, à 70% des femmes ainsi que des enfants et adolescents, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza le 7 octobre.</p><p>Environ deux civils ont été tués pour chaque combattant du Hamas mort dans la bande de Gaza, ont affirmé lundi de hauts responsables militaires israéliens, sous couvert d'anonymat.</p><p>"Il faut espérer que ce ratio sera beaucoup plus bas dans la prochaine phase de la guerre", a indiqué un de ses responsables, ajoutant qu'un logiciel de cartographie de haute technologie avait été déployé pour tenter de réduire le nombre de morts parmi ceux qui ne combattent pas.</p><p>En Israël, l'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités. </p><p>En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.L'armée a annoncé mardi matin le décès de trois de ses soldats la veille pour porter le bilan à 78 depuis le début de l'offensive terrestre.</p><p>D'après l'armée, 137 otages sont toujours retenus à Gaza, 105 ayant été relâchés pendant une trêve récente d'une semaine, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>Les efforts pour prolonger la trêve ont échoué en partie parce que le Hamas ne voulait pas que des femmes otages révèlent ce qu'elles avaient subi, selon un responsable américain, des accusations rejetées par le mouvement islamiste.</p><p></p><p>- Cisjordanie, Liban -</p><p></p><p>Les hostilités dans la bande de Gaza se propagent aussi à la Cisjordanie occupée, à la frontière entre Israël et le Liban et dans différents endroits au Moyen-Orient, où les troupes américaines sont prises pour cibles. </p><p>En Cisjordanie, cinq Palestiniens ont été tués lundi par l'armée israélienne selon l'Autorité palestinienne.Tôt mardi, des soldats étaient déployés dans le secteur de Jénine et un Palestinien a été tué lors de heurts à un point de passage près de Jérusalem, selon le ministre palestinien de la Santé. </p><p>L'aviation israélienne a indiqué avoir bombardé tôt mardi des positions du Hezbollah libanais, allié du Hamas, et différentes localités en territoire libanais en "représailles" à des tirs du Liban vers le nord d'Israël. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Afrique du Sud marque, douce-amère, les 10 ans de la mort de Mandela

Description: <p>Johannesburg (AFP) - Son sourire s'affiche toujours en grand, peint sur plusieurs immeubles du centre de Johannesburg.L'Afrique du Sud marque mardi les dix ans de la mort de Nelson Mandela, entre nostalgie de son intégrit
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L'Afrique du Sud marque, douce-amère, les 10 ans de la mort de Mandela

Description: <p>Johannesburg (AFP) - Son sourire s'affiche toujours en grand, peint sur plusieurs immeubles du centre de Johannesburg.L'Afrique du Sud marque mardi les dix ans de la mort de Nelson Mandela, entre nostalgie de son intégrité et déception de ce qui a suivi.</p><p>Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ne prévoit pas de s'exprimer.Mais en fin de journée, la Pakistanaise Malala Yousafzai, prix Nobel 2014 pour son combat pour l'éducation, a été choisie pour prononcer le discours anniversaire dans un grand théâtre de Johannesburg.</p><p>L'anniversaire a un goût doux-amer pour l'Afrique du Sud.Avec d'un côté le souvenir de Madiba, celui qui leur a apporté la démocratie, l'ex-bagnard de Robben Island devenu le premier président noir du pays après avoir défait le régime raciste de l'apartheid, une star mondiale qui s'est éteinte à 95 ans le 5 décembre 2013.</p><p>Et de l'autre, en miroir, la situation actuelle du pays, toujours dirigé par son parti de l'ANC mais plombé par la corruption et les pannes d'électricité, et devenu le plus inégalitaire au monde selon la Banque mondiale.</p><p>"On aime ce qu'il (Mandela) a fait, on apprécie la liberté qu'il nous a offerte.J'aimerais juste que son héritage puisse se prolonger", confie à l'AFP Prosper Nkosi, qui vit près de l'ancienne maison de Mandela à Soweto, l'immense township collé à Johannesburg, témoin et acteur de la lutte contre l'apartheid. </p><p>Mais "en dix ans, pas grand chose n'a changé ou ne s'est amélioré", ajoute-t-il.</p><p>Nelson Mandela est mort entouré des siens après un long crépuscule et des mois d'agonie, et d'angoisse pour les Sud-Africains et ses admirateurs du monde entier, au cours desquels son entourage se contentait de répéter que le vieux sage était dans un état "critique mais stable".</p><p></p><p>- Nostalgie et symbole -</p><p></p><p>La Fondation Mandela a organisé ce mois-ci dans la capitale économique sud-africaine une modeste exposition interactive intitulée "Mandela est mort", pour que les visiteurs puissent y laisser des messages, leurs critiques et espoirs, dix ans après.</p><p>Le visage de Madiba, son nom de clan, reste très présent: sur les billets de banque, sur de nombreuses peintures murales dans les villes et townships et plus officiellement par la présence de dizaines de statues.Dont celle, de plain-pied et de neuf mètres de haut, qui le représente les bras ouverts et trône devant le bâtiment où siège le gouvernement à Pretoria. </p><p>Pour Njabulo Mngadi, un habitant de Johannesburg, l'"Afrique du Sud doit redécouvrir "l'esprit de Mandela" pour mieux changer."On devrait continuer son œuvre", car "il y a toujours des choses qui ne vont pas en Afrique du Sud".</p><p>Verne Harris, président par intérim de la fondation Mandela et qui a longtemps été l'archiviste de Madiba, reconnaît qu'une "nostalgie profonde" reste palpable chez nombre de Sud-Africains. </p><p>Mais il redoute qu'en "s'accrochant à ce symbole", le pays ne fasse du surplace: "Il est peut-être temps de le laisser partir, et de nous trouver de nouveaux modèles", estime-t-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Craintes pour le sud de Gaza, au cœur des affrontements

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Après des semaines de combat contre le Hamas dans le nord de Gaza, l'armée israélienne intensifie mardi son déploiement dans le sud du territoire, faisant craindre un "s
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Craintes pour le sud de Gaza, au cœur des affrontements

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Après des semaines de combat contre le Hamas dans le nord de Gaza, l'armée israélienne intensifie mardi son déploiement dans le sud du territoire, faisant craindre un "scénario encore plus infernal" pour les civils.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une campagne terrestre dans le nord du territoire palestinien assiégé, l'armée israélienne a élargi ses opérations au sol à l'ensemble de la bande de Gaza, avec des tanks déployés près de Khan Younès, nouvel épicentre des tensions.</p><p>L'armée israélienne avait demandé au début de son opération terrestre à la population du nord de Gaza de migrer vers le sud du territoire, devenu encore plus densément peuplé avec l'afflux de centaines de milliers de ces déplacés. </p><p>Des organisations internationales s'alarment des risques pour les civils à Gaza, où "tous les services de télécommunications" sont à l'arrêt, en raison "d'une coupure des principaux réseaux de fibre du côté israélien", selon le groupe de télécoms palestiniens Paltel </p><p>"Un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre", a déclaré la Coordinatrice humanitaire de l'ONU pour les Territoires palestiniens, la Canadienne Lynn Hastings, dont Israël avait annoncé la semaine dernière qu'il ne renouvèlera pas le visa.</p><p></p><p>- "Intolérables" -</p><p></p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, arrivée lundi dans la bande de Gaza, a dénoncé elle les souffrances "intolérables" de la population </p><p>"Ce qui m'a le plus choqué, ce sont les enfants qui ont des blessures atroces et qui ont également perdu leurs parents et n'ont personne pour s'occuper d'eux", a-t-elle ajouté, soulignant que des civils "n'ont nulle part où aller".</p><p>D'après l'ONU, 1,8 million de personnes, soit les trois quarts environ de la population totale de Gaza, ont déjà été déplacées par la guerre. </p><p>"Nous avons vu ce qui s'est passé dans le nord de Gaza.Cela ne peut pas servir de modèle pour le sud", a renchéri depuis Le Caire, Ahmed Al-Mandhari, directeur régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).</p><p></p><p>- Vider les entrepôts ? -</p><p></p><p>Le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait indiqué lundi avoir reçu une notice de l'armée israélienne afin de "retirer nos fournitures de notre entrepôt médical dans le sud de la bande de Gaza dans les 24 heures, car les opérations au sol le rendront inutilisable".</p><p>Mais l'organe de la Défense israélienne supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens (Cogat) a nié avoir demandé à l'OMS d'évacuer son entrepôt dans le sud de Gaza.</p><p>L'armée israélienne a toutefois demandé aux organisations humanitaires internationales leur "soutien" pour "aider à la mise en place des infrastructures" à Al-Mawasi, zone côtière du sud de la bande de Gaza entre Khan Younès et Rafah, où Israël demande aux civils de se replier.</p><p>Lundi, les militaires ont dit agir "avec force" à Khan Younès, où ils ont largué des tracts sur certains quartiers avertissant qu'"une terrible attaque est imminente" et ordonnant aux habitants d'en partir. </p><p>Des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud du territoire palestinien à proximité de Khan Younès, où s'entassent une partie des civils, ont indiqué des témoins à l'AFP.</p><p>Amine Abou Hola, 59 ans, a raconté que ces véhicules étaient entrés "sur une profondeur de deux kilomètres", dans le village d'al-Qarara, au nord de Khan Younès.</p><p>Dans un quartier dévasté de Rafah, ville frontalière de l'Egypte où les militaires israéliens ont dit chercher à détruire des tunnels souterrains du Hamas, des survivants fouillaient lundi les décombres.</p><p>"Nous étions à la maison, nous avons entendu un énorme bruit et des choses ont commencé à nous tomber dessus, c'était comme un tremblement de terre.Nous n'avions jamais vu cela auparavant, la terre a tremblé et le son était si fort", a témoigné un rescapé, Abou Jahar al-Hajj.</p><p></p><p>- Deux civils, un Hamas -</p><p></p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé lundi que 15.899 personnes, à 70% des femmes ainsi que des enfants et adolescents, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza le 7 octobre.</p><p>Environ deux civils ont été tués pour chaque combattant du Hamas mort dans la bande de Gaza, ont affirmé lundi de hauts responsables militaires israéliens, sous couvert d'anonymat.</p><p>"Il faut espérer que ce ratio sera beaucoup plus bas dans la prochaine phase de la guerre", a indiqué un de ses responsables, ajoutant qu'un logiciel de cartographie de haute technologie avait été déployé pour tenter de réduire le nombre de morts parmi les non-combattants.</p><p>En Israël, l'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.</p><p>D'après l'armée, 137 otages sont toujours retenus à Gaza, 105 ayant été relâchés pendant une trêve récente d'une semaine, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>Les efforts pour prolonger la trêve ont échoué en partie parce que le Hamas ne voulait pas que des femmes otages révèlent ce qu'elles avaient subi, selon un responsable américain, des accusations rejetées par le mouvement islamiste.</p><p></p><p>- Cisjordanie, Liban -</p><p></p><p>Les hostilités dans la bande de Gaza se propagent aussi à la Cisjordanie occupée, à la frontière entre Israël et le Liban et dans différents endroits au Moyen-Orient, où les troupes américaines sont prises pour cibles. </p><p>En Cisjordanie, cinq Palestiniens ont été tués lundi par l'armée israélienne selon l'Autorité palestinienne.Et tôt mardi, des soldats étaient déployés dans le secteur de Jénine, bastion local des factions palestiniennes.</p><p>L'aviation israélienne a indiqué avoir bombardé tôt mardi des positions du Hezbollah libanais, allié du Hamas, et différentes localités en territoire libanais en "représailles" à des tirs du Liban vers le nord d'Israël. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Metoo à moins que vous ne soyez juive»: des femmes dénoncent devant l'ONU les crimes du Hamas

Description: <p>Nations unies (États-Unis) (AFP) - Sous le slogan "Metoo à moins que vous ne soyez juive", quelque 150 femmes ont manifesté lundi devant le siège de l'ONU à New York pour dénoncer le silence d'organisation
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«Metoo à moins que vous ne soyez juive»: des femmes dénoncent devant l'ONU les crimes du Hamas

Description: <p>Nations unies (États-Unis) (AFP) - Sous le slogan "Metoo à moins que vous ne soyez juive", quelque 150 femmes ont manifesté lundi devant le siège de l'ONU à New York pour dénoncer le silence d'organisations féministes internationales face aux crimes du Hamas contre des Israéliennes le 7 octobre.</p><p>En chantant "honte aux Nations unies" et en brandissant des banderoles "un viol est un viol", des New-Yorkaises ont fustigé l'organisation internationale pour son inaction supposée contre les meurtres, viols et enlèvements d'Israéliennes par des hommes du mouvement islamiste palestinien.</p><p>"Je les appelle les Nations +unies pour rien+", a brocardé Hillary Larson, infirmière de 64 ans réclamant "la protection" des femmes, "la condamnation à 100%" du Hamas et "la libération des otages et des personnes innocentes".</p><p>"Nous soutenons les femmes israéliennes qui ont été violées, cela doit être considéré comme un crime.Elles méritent notre solidarité", a renchéri auprès de l'AFP Carolyn Maloney, ex-parlementaire démocrate à la Chambre des représentants du Congrès de Washington pour une circonscription new-yorkaise. </p><p>Devant les bâtiments de l'ONU à Manhattan, une vingtaine de femmes ont projeté du faux sang, certaines ne portant que leurs sous-vêtements sous le ciel hivernal new-yorkais.</p><p>En Israël, des juristes et des militantes dénoncent le silence d'organisations internationales de défense des droits des femmes sur les accusations de viols par des combattants du Hamas.En plus du meurtre de 1.200 personnes, pour la plupart des civils, commis selon Israël lors de cette attaque, la police enquête sur des violences sexuelles, dont des viols en réunion ou des mutilations de cadavres.</p><p>Immédiatement après le 7 octobre, des juristes israéliens ont communiqué des éléments aux organisations de l'ONU Femmes et Comité pour l'élimination de la discrimination à l’égard des femmes (Cedaw). </p><p>Mais les réponses ont été dérisoires ou tardives, affirment-ils.</p><p>A Paris le 25 novembre, la grande marche annuelle contre les violences faites aux femmes a été critiquée et perturbée par des pancartes "Metoo unless you are a Jew" ("Metoo à moins que vous ne soyez juive") ou "Féministes, votre silence vous rend complices".</p><p>Le collectif français Nous toutes a répondu "combattre collectivement toutes les violences, les exactions, les féminicides commis contre toutes les femmes et minorités de genre quels qu'en soient les auteurs et ce, partout dans le monde" et "condamner sans ambiguïté les crimes sexuels et sexistes, viols et féminicides commis par le Hamas, qui ont particulièrement visé les femmes, les personnes LGBTQIA+ et les enfants".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne resserre l'étau sur le sud de Gaza, inquiétudes pour les civils

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a resserré l'étau sur le sud de la bande de Gaza, où des dizaines de chars sont entrés lundi dans le cadre de son offensive contre le Hamas palesti
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L'armée israélienne resserre l'étau sur le sud de Gaza, inquiétudes pour les civils

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a resserré l'étau sur le sud de la bande de Gaza, où des dizaines de chars sont entrés lundi dans le cadre de son offensive contre le Hamas palestinien, rendant la situation plus périlleuse encore pour une population prise au piège des bombardements. </p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une campagne terrestre dans le nord du territoire palestinien assiégé, l'armée israélienne a élargi ses opérations au sol à l'ensemble de la bande de Gaza, presque deux mois après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du mouvement islamiste en Israël.</p><p>Depuis la reprise des combats le 1er décembre à l'expiration d'une trêve de sept jours, l'armée israélienne pilonne le sud du petit territoire surpeuplé de 2,4 millions d'habitants, faisant de très nombreux morts et blessés parmi les habitants et les centaines de milliers de civils venus s'y réfugier, confinés dans un périmètre de plus en plus réduit.</p><p>Ajoutant au chaos, la compagnie palestinienne des télécommunications Paltel a affirmé lundi soir que "tous les services de télécommunications de la bande de Gaza" étaient à l'arrêt, invoquant "une coupure des principaux réseaux de fibre du côté israélien".</p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, arrivée lundi à Gaza, a dénoncé les souffrances "intolérables" de la population, appelant à la "protection des civils" face à l'"échec moral" de la communauté internationale.</p><p>Lundi soir, le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lui affirmé sur X que l'armée israélienne avait demandé à l'OMS de vider "dans les 24 heures" son entrepôt du sud de Gaza, "car des opérations au sol le rendront inutilisable".</p><p></p><p>- "Avec force" -</p><p></p><p>Plus tôt, le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, Thomas White, avait déploré que "même à Rafah, vers où les gens sont contraints de fuir, le bruit des frappes aériennes rythme la journée".</p><p>"Les gens nous demandent conseil pour savoir où se mettre en sécurité.Nous ne savons que leur dire", a-t-il écrit sur X.</p><p>Lundi, l'armée israélienne a dit agir "avec force" à Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza déjà visée massivement par des frappes depuis la reprise des combats vendredi, et où chaque jour désormais elle avertit dans des tracts largués sur certains quartiers qu'"une terrible attaque est imminente", ordonnant aux habitants d'en partir. </p><p>Des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud du territoire palestinien à proximité de Khan Younès, où s'entassent une partie des civils sommés par Israël de fuir le nord de Gaza durant la première phase de l'offensive, ont indiqué des témoins à l'AFP.</p><p>Amine Abou Hola, 59 ans, a raconté que ces véhicules étaient entrés "sur une profondeur de deux kilomètres", dans le village d'al-Qarara, au nord de Khan Younès.</p><p>De la fumée s'élevait dans le ciel au-dessus de Rafah, ville du sud frontalière de l'Egypte et voisine de Khan Younès, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé lundi que 15.899 personnes, à 70% des femmes et enfants et adolescents, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza le 7 octobre.</p><p>En Israël, l'attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.</p><p></p><p>- "Comme un tremblement de terre" -</p><p></p><p>Les hostilités à Gaza suscitent de plus en plus de violences en Cisjordanie occupée -- où cinq Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne lundi selon l'Autorité palestinienne --, mais aussi des échanges de feu qui s'intensifient à la frontière entre Israël et le Liban tandis que de nouveaux incidents ont eu lieu dimanche en mer Rouge et en Irak.</p><p>L'armée israélienne a annoncé lundi que trois soldats avaient été tués la veille dans le nord de Gaza, portant le total à 75 soldats morts depuis le début de l'offensive terrestre.</p><p>En outre, d'après l'armée, 137 otages sont toujours retenus à Gaza, 105 ayant été relâchés pendant la trêve, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>L'armée a dit dimanche avoir mené "environ 10.000 frappes aériennes" sur Gaza depuis le début de la guerre, affirmant que 11.500 roquettes avaient été tirées en parallèle depuis le territoire palestinien vers Israël.</p><p>Les frappes israéliennes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations, selon l'ONU.</p><p>Dans un quartier dévasté de Rafah, des survivants fouillaient lundi les décombres.</p><p>"Nous étions à la maison, nous avons entendu un énorme bruit et des choses ont commencé à nous tomber dessus, c'était comme un tremblement de terre.Nous n'avions jamais vu cela auparavant, la terre a tremblé et le son était si fort", a témoigné un rescapé, Abou Jahar al-Hajj.</p><p>A Deir al-Balah, plus au nord, des blessés allongés sur le sol de l'hôpital al-Aqsa attendaient d'être soignés.</p><p>"Ma fille de quatre ans est sous les décombres, je ne sais pas si elle est morte ou vivante.Arrêtez la guerre, assez avec la guerre", s'est écriée une femme, Walaa Abu Libda.</p><p></p><p>- Des déplacés qui s'entassent -</p><p></p><p>Les combats faisaient également rage lundi dans la ville de Gaza (nord), visée par de nombreuses frappes aériennes.</p><p>Selon des témoins, des chars israéliens ont ouvert le feu et sont entrés pour la première fois dans le marché de la vieille ville, où ils ont détruit des dizaines d'échoppes.</p><p>La nuit précédente, une frappe sur une entrée de l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, a fait plusieurs morts, selon l'agence de presse palestinienne Wafa. L'armée n'a pas confirmé.</p><p>Israël accuse le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, d'avoir installé des infrastructures dans ou sous des hôpitaux de la bande de Gaza et d'utiliser les civils comme des boucliers humains, ce que le mouvement palestinien dément.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre, où d'après l'ONU 1,8 million de personnes, soit les trois quarts environ de la population, ont été déplacées par la guerre.</p><p>Les déplacés survivent entassés dans des abris de fortune, des écoles, des tentes, dormant parfois dehors ou dans leur voiture. </p><p>Alors que la plupart des hôpitaux du nord sont hors service, ceux du sud sont plongés dans le chaos, débordés par l'arrivée massive de blessés, sans électricité, leurs réserves de carburant pour faire tourner les générateurs presque à sec.</p><p>Pour tenter d'atténuer la crise humanitaire, les Etats-Unis ont appelé lundi Israël à laisser entrer davantage de carburant dans la bande de Gaza.</p><p>A l'exception des sept jours de trêve qui ont permis l'entrée depuis l'Egypte de centaines de camions d'aide humanitaire, le poste-frontière de Rafah ne s'ouvre que très partiellement pour laisser passer quelques camions ou permettre l'évacuation d'étrangers, en nombre très limité. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne resserre l'étau sur le sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a resserré l'étau sur le sud de la bande de Gaza, où des dizaines de chars sont entrés lundi dans le cadre de son offensive contre le Hamas palesti
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L'armée israélienne resserre l'étau sur le sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a resserré l'étau sur le sud de la bande de Gaza, où des dizaines de chars sont entrés lundi dans le cadre de son offensive contre le Hamas palestinien, rendant la situation plus périlleuse encore pour une population prise au piège des bombardements. </p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une campagne terrestre dans le nord du territoire palestinien assiégé, l'armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l'ensemble de la bande de Gaza, presque deux mois après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du mouvement islamiste sur le sol israélien.</p><p>Depuis la reprise des combats le 1er décembre à l'expiration d'une trêve de sept jours, l'armée pilonne le sud du petit territoire palestinien de 2,4 millions d'habitants, faisant de très nombreux morts et blessés parmi les habitants et les centaines de milliers de civils venus s'y réfugier, dans un périmètre de plus en plus réduit.</p><p>Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, Thomas White, a déploré lundi que "même à Rafah, vers où les gens sont contraints de fuir, le bruit des frappes aériennes rythme la journée".</p><p>"Les gens nous demandent conseil pour savoir où se mettre en sécurité.Nous ne savons que leur dire", a-t-il écrit sur X.</p><p></p><p>- "Attaque imminente" -</p><p></p><p>Lundi, l'armée israélienne a dit agir "avec force" à Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza déjà visée massivement par des frappes depuis la reprise des combats vendredi, et où chaque jour désormais l'armée avertit dans des tracts largués sur certains quartiers qu'"une terrible attaque est imminente", ordonnant aux habitants d'en partir. </p><p>Des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud du territoire palestinien à proximité de Khan Younès, où s'entasse une partie des civils sommés par Israël de fuir le nord de la bande de Gaza durant la première phase du conflit, ont indiqué des témoins à l'AFP.</p><p>Amine Abou Hola, 59 ans, a raconté que ces véhicules étaient entrés "sur une profondeur de deux kilomètres", dans le village d'al-Qarara, au nord-est de Khan Younès.</p><p>"Les chars sont désormais sur la route Salaheddine", principal axe de la bande de Gaza qui relie le nord au sud, et coupent la route "en tirant des balles et des obus de char contre toutes les voitures et les personnes qui essayent de se déplacer", a ajouté Moaz Mohammed, 34 ans.</p><p>"Les combats et l'avancée au sol de l'armée israélienne dans la zone de Khan Younès ne permettent pas aux civils de se déplacer" sur la route Salaheddine, dans le nord et l'est de la ville, a confirmé l'armée.</p><p>De la fumée noire s'élevait pendant ce temps dans le ciel au-dessus de Rafah, ville du sud frontalière de l'Egypte et voisine de Khan Younès, selon des images tournées par l'AFP.</p><p></p><p>- Près de 16.000 morts -</p><p></p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé lundi que 15.899 personnes, à 70% des femmes et enfants et adolescents, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza le 7 octobre.</p><p>En Israël, l'attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.</p><p>Les hostilités à Gaza suscitent de plus en plus de violences dans le territoire palestinien de Cisjordanie occupée, mais aussi des échanges de feu qui s'intensifient à la frontière entre Israël et le Liban tandis que de nouveaux incidents ont eu lieu dimanche en mer Rouge et en Irak.</p><p>L'armée israélienne a annoncé lundi que trois soldats avaient été tués dimanche dans le nord de Gaza, portant le total à 75 soldats morts depuis le début de l'offensive terrestre.</p><p>En outre, d'après l'armée, 137 otages sont toujours aux mains du Hamas ou de groupes affiliés, 105 ayant été relâchés pendant la trêve, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>L'armée a dit dimanche avoir mené "environ 10.000 frappes aériennes" sur Gaza depuis le début de la guerre, affirmant que 11.500 roquettes avaient été tirées en parallèle depuis la bande de Gaza vers Israël.</p><p>Les frappes israéliennes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations, selon l'ONU.</p><p>Dans un quartier dévasté de Rafah, des survivants fouillaient lundi les décombres.</p><p>"Nous étions à la maison, nous avons entendu un énorme bruit et des choses ont commencé à nous tomber dessus, c'était comme un tremblement de terre.Nous n'avions jamais vu cela auparavant, la terre a tremblé et le son était si fort", a témoigné un rescapé, Abou Jahar al-Hajj.</p><p>A Deir al-Balah, plus au nord, des blessés allongés sur le sol de l'hôpital al-Aqsa attendaient d'être soignés.</p><p>"Ma fille de quatre ans est sous les décombres, je ne sais pas si elle est morte ou vivante.Arrêtez la guerre, assez avec la guerre", s'est écriée une femme, Walaa Abu Libda.</p><p></p><p>- Des déplacés qui s'entassent -</p><p></p><p>Les combats faisaient également rage lundi dans la ville de Gaza (nord), visée par de nombreuses frappes aériennes.</p><p>Selon des témoins, des chars israéliens ont ouvert le feu et sont entrés pour la première fois dans le marché de la vieille ville, où ils ont détruit des dizaines d'échoppes.</p><p>La nuit précédente, une frappe sur une entrée de l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, a fait plusieurs morts, selon l'agence de presse palestinienne Wafa. L'armée n'a pas confirmé.</p><p>Israël accuse le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, d'avoir installé des infrastructures dans ou sous des hôpitaux de la bande de Gaza et d'utiliser les civils comme des boucliers humains, ce que le mouvement palestinien dément.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre, où 1,8 million de personnes, sur 2,4 millions d'habitants, ont été déplacées par la guerre d'après l'ONU.</p><p>Les déplacés survivent aujourd'hui entassés dans des abris de fortune, des écoles, des tentes, dormant dehors ou dans leur voiture. </p><p>Alors que la plupart des hôpitaux du nord sont hors service, ceux du sud sont plongés dans le chaos, débordés par l'arrivée massive de blessés, sans électricité, leurs réserves de carburant pour faire tourner les générateurs presque à sec.</p><p>A l'exception des sept jours de trêve qui ont permis l'entrée depuis l'Egypte de centaines de camions d'aide humanitaire, le poste-frontière de Rafah ne s'ouvre que très partiellement pour laisser passer quelques camions ou permettre l'évacuation d'étrangers, en nombre très limité. </p><p></p> Visuel 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Le Venezuela prêt à «récupérer» l'Essequibo à un Guyana «vigilant»

Description: <p>Caracas (AFP) - Brandissant le résultat du referendum, le président vénézuélien Nicolas Maduro a assuré que "maintenant oui (...) nous allons récupérer" l'Essequibo, la région riche en pétrole sous administr
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Le Venezuela prêt à «récupérer» l'Essequibo à un Guyana «vigilant»

Description: <p>Caracas (AFP) - Brandissant le résultat du referendum, le président vénézuélien Nicolas Maduro a assuré que "maintenant oui (...) nous allons récupérer" l'Essequibo, la région riche en pétrole sous administration de son voisin le Guyana qui dit rester "vigilant".</p><p>Le referendum, organisé dimanche, a donné une "écrasante victoire" du +oui+, notamment à la cinquième question, avec 96,33% de votants favorables à l'intégration de la région disputée au Venezuela.</p><p>Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.Avec les découvertes récentes de pétrole dans la zone, le Guyana fait désormais partie des pays avec les réserves per capita les plus élevées du monde.</p><p>"Aujourd'hui, avec les résultats officiels (...) maintenant oui, nous allons récupérer les droits historiques du Venezuela et de la Guayana Esequiba, nous allons maintenant obtenir justice, nous défendre avec la force de tous dans l'unité nationale", a lancé M. Maduro lors d'une cérémonie de remise des résultats du referendum.</p><p></p><p>- Maduro "imprévisible' -</p><p></p><p>"La voix du peuple est la voix de Dieu et elle s'est manifestée le 3 décembre.C'est la voie qu'en tant que chef d'Etat je suivrai", a-t-il dit."Cela marque le début d'une nouvelle étape dans la lutte pour notre Guayana Esequiba.Nous avons un plan pour l'avenir".</p><p>De son côté, le ministre des Affaires étrangères du Guyana Hugh Todd a indiqué à l'AFP que son pays entendait rester "vigilant".</p><p>"Nous devons toujours rester vigilants.Même si nous ne pensons pas" que Nicolas Maduro "ordonnera une invasion, nous devons être réalistes quant à l'environnement au Venezuela et au fait que le président Maduro peut être très imprévisible".</p><p>Sur le plan international, M. Todd a indiqué que son pays poursuivait sa coopération en matière de défense avec les Etats-Unis et d'autres "partenaires stratégiques". </p><p>Il a aussi souligné que son pays opérait "une poussée diplomatique" pour tenter de convaincre le Venezuela de participer à la procédure devant La Cour internationale de Justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, dont Caracas ne reconnait pas la compétence.Mais, aussi pour faire "cesser les menaces (de Caracas) envers le Guyana". </p><p>Le président guyanien Irfaan Ali et son vice-président Bharrat Jagdeo se sont entretenus ces derniers jours notamment avec le président cubain Miguel Diaz-Canel,le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron ou des responsables d’organisations internationales.</p><p>M. Todd a aussi minoré l'importance du référendum : "la participation a été faible.Il semble que les Vénézuéliens ont d'autres priorités".</p><p>Officiellement, la participation s'est élevée à 50% environ, selon le président du Conseil national électoral (CNE) Elvis Amoroso qui l'a qualifiée de "sans précédent".</p><p>Ce chiffre avait été accueilli avec scepticisme par des dirigeants de l'opposition et des analystes. Henrique Capriles, deux fois candidat de l'opposition à la présidentielle, avait notamment écrit sur X que le nombre de votants était de "2.110.864", chaque électeur devant répondre à cinq questions, un "échec retentissant" selon lui. </p><p>Opposant et observateurs ont également souligné une apparente faible affluence dans les bureaux de vote.</p><p>Réagissant à la situation, les Etats Unis ont rappelé inviter "le Venezuela et le Guyana à continuer à chercher une solution pacifique à leur différend.Ce n'est pas un referendum qui va le régler".</p><p>"Le nombre de votes n'a pas de signification, le référendum n'a pas d'impact sur le processus devant la Cour (CIJ)", estime Mariano de Alba de l'International Crisis Group. </p><p>"Ce type de consultations ne sont pas des sources juridiques contraignantes en droit international public", rappelle Guillermo Tell Aveledo, professeur à l'Université métropolitaine. </p><p>Caracas soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol. </p><p>Le Guyana estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et que celle-ci a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage.Le pays a saisi la CIJ pour la faire valider.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un ex-ambassadeur américain accusé d'avoir espionné pour Cuba pendant plus de 40 ans

Description: <p>Miami (AFP) - Un ancien ambassadeur des Etats-Unis, Victor Manuel Rocha, a été inculpé pour avoir espionné pendant "plus de 40 ans" au profit de Cuba, ennemi historique de Washington, a annoncé lundi le ministère am
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Un ex-ambassadeur américain accusé d'avoir espionné pour Cuba pendant plus de 40 ans

Description: <p>Miami (AFP) - Un ancien ambassadeur des Etats-Unis, Victor Manuel Rocha, a été inculpé pour avoir espionné pendant "plus de 40 ans" au profit de Cuba, ennemi historique de Washington, a annoncé lundi le ministère américain de la Justice.</p><p>Cette affaire est "l'une des infiltrations parmi les plus longues, et touchant à des niveaux les plus importants, d'un agent étranger au sein de l'Etat américain", a fait savoir dans un communiqué le ministre de la Justice Merrick Garland.</p><p>Selon l'accusation, "pendant plus de 40 ans, M. Rocha a travaillé comme un agent sous couverture de l'Etat cubain", a déclaré M. Garland à la presse.</p><p>L'ancien diplomate "a cherché et obtenu des postes au sein de l'appareil d'Etat américain qui lui donneraient accès à des informations non-publiques et une capacité à influer sur la politique étrangère des Etats-Unis", a-t-il ajouté dans le communiqué.</p><p>Arrêté vendredi à Miami au terme une enquête du FBI impliquant un agent sous couverture, il est attendu pour une première audience lundi devant un tribunal fédéral de Floride.</p><p></p><p>- "Chaleureuses salutations" -</p><p></p><p>Victor Manuel Rocha, 73 ans, a occupé de très hauts postes au sein de la diplomatie américaine: avant de terminer sa carrière au département d'Etat comme ambassadeur en Bolivie de 2000 à 2002, il a notamment été membre du Conseil de sécurité nationale, organe de la Maison Blanche, de 1994 à 1995, sous le président Bill Clinton.</p><p>Il a aussi été en poste dans de nombreuses ambassades américaines en Amérique latine, dont justement celle de la Havane, selon un document judiciaire.</p><p>Né en Colombie et naturalisé américain, M. Rocha a commencé à travailler pour le gouvernement communiste de Cuba dès 1981 au sein de sa principale agence de renseignement, d'après l'accusation.</p><p>Selon le ministère de la Justice, même après avoir quitté le département d'Etat en 2002 au terme d'une trentaine d'années de service, il a poursuivi son travail d'espionnage pour Cuba.M. Rocha a notamment été conseiller pour le US Southern Command, l'organe qui coordonne les forces armées américaines en Amérique latine, dont Cuba.</p><p>M. Rocha a été confondu par un membre de la police fédérale américaine (FBI) qui s'est fait passer, en 2022 et 2023, pour un agent des services cubains de renseignement, selon un document judiciaire.</p><p>Après avoir reçu un "message Whatsapp" de l'agent sous couverture, M. Rocha s'est rendu (en évitant soigneusement d'être suivi) à un rendez-vous avec ce faux agent cubain, qui cachait micro et caméra pour recueillir ses confidences.</p><p>Il y évoque sa fausse vie d'une "personne de droite", parle de ses "camarades" à Cuba, demande au faux agent de liaison d'envoyer ses "chaleureuses salutations" à la direction du renseignement à la Havane ou parle du "grand sacrifice" que fut pour lui sa vie d'agent secret.</p><p>Ce qu'il a fait pendant "près de 40 ans" pour le gouvernement communiste de la Havane fut "énorme", "plus qu'un grand Chelem", se félicite-t-il lors d'un second rendez-vous à Miami avec cet agent du FBI sous couverture.</p><p>L'ancien ambassadeur, vivant à Miami, "faisait toujours référence aux Etats-Unis comme +l'ennemi+ et utilisait le mot +nous+ pour décrire Cuba et lui-même", a souligné le ministère de la Justice.</p><p></p><p>- D'autres affaires d'espionnages -</p><p></p><p>Vendredi 1er décembre, interrogé libre par le service de sécurité de la diplomatie américaine avant son arrestation, il a menti "de façon répétée" et nié avoir rencontré l'agent du FBI sous couverture, relève encore le document judiciaire.</p><p>Le département d'Etat va "étudier" avec les agences de renseignements les "conséquences de long terme sur la sécurité nationale" de cette affaire, a déclaré lundi son porte-parole Matthew Miller. </p><p>De nombreuses affaires d'espionnage ont émaillé les relations entre les deux pays, ennemis depuis la révolution communiste à Cuba en 1959, en pleine guerre Froide.</p><p>En 2001, Ana Belén Montes, analyste des services de renseignement militaires, avait été arrêtée pour espionnage, reconnaissant avoir recueilli des renseignement pendant près d'une décennie pour Cuba.</p><p>La CIA, les services secrets américains, a tenté à de nombreuses reprises d'assassiner des dirigeants cubains, après l'échec du débarquement dans la baie des Cochons en 1961.</p><p>La relation entre Washington et l'île communiste, soumise à l'embargo américain depuis 1962, reste tendue. Avant de quitter ses fonctions début 2021, Donald Trump a réinscrit Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme - une inscription toujours en vigueur malgré les échanges relancés par l'administration du président Joe Biden. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La Maison Blanche «à court d'argent» pour aider l'Ukraine

Description: <p>Washington (AFP) - "Nous sommes à court d'argent et bientôt à court de temps": selon la Maison Blanche, l'aide militaire américaine à l'Ukraine pourrait être coupée net dans les prochaines semaines, f
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La Maison Blanche «à court d'argent» pour aider l'Ukraine

Description: <p>Washington (AFP) - "Nous sommes à court d'argent et bientôt à court de temps": selon la Maison Blanche, l'aide militaire américaine à l'Ukraine pourrait être coupée net dans les prochaines semaines, faute d'accord budgétaire avec l'opposition républicaine.</p><p>"Je veux être claire: si le Congrès n'agit pas, d'ici la fin de l'année nous serons à court de ressources pour livrer plus d'armes et d'équipements à l'Ukraine et pour fournir du matériel venant des stocks militaires américains", écrit la directrice du Budget de la Maison Blanche Shalanda Young, dans un courrier adressé à Mike Johnson, patron de la Chambre des représentants, à majorité républicaine.</p><p>Lequel lui a renvoyé sèchement la balle sur le réseau social X (anciennement Twitter): "L'administration Biden est incapable de répondre aux inquiétudes légitimes (des conservateurs) de mon groupe parlementaire sur l'absence de stratégie claire pour l'Ukraine, sur une issue au conflit, ou sur la manière de superviser l'emploi de l'argent des contribuables américains."</p><p>La lettre de Shalanda Young est publiée au moment où l'Ukraine a reconnu l'échec de sa contre-offensive estivale, et alors que la Russie lance des assauts répétés en particulier contre la ville d'Avdiïvka, dans l'est du pays.</p><p>"Il n'y a pas de financement magique disponible pour faire face à l'urgence.Nous sommes à court d'argent et bientôt à court de temps", assène Shalanda Young dans son courrier.</p><p>Le président démocrate Joe Biden avait demandé le 20 octobre au Congrès de voter une enveloppe exceptionnelle de plus de 100 milliards de dollars pour répondre aux urgences du moment, à savoir aider Israël et l'Ukraine, tenir tête à la Chine et répondre aux arrivées de migrants à la frontière sud.</p><p>Sur ce montant, plus de 60 milliards de dollars doivent aller à l'Ukraine, dont les Etats-Unis sont de loin le premier soutien depuis l'invasion par la Russie à la fin du mois de février 2022.</p><p>"Couper l'arrivée d'armes et d'équipements américains briserait l'effort de guerre de l'Ukraine, cela mettrait en danger les avancées obtenues par l'Ukraine et cela augmenterait la probabilité de victoires russes", ajoute encore Shalanda Young.</p><p>"Nos livraisons d'aide militaire ont déjà diminué", constate-t-elle.</p><p></p><p>- "C'est maintenant" -</p><p></p><p>"Ce n'est pas un problème pour l'année prochaine.C'est maintenant qu'il faut aider l'Ukraine démocratique à se battre contre l'agression russe", conclut la directrice du Budget.</p><p>La Maison Blanche tient à assurer le financement de l'aide à l'Ukraine au moins jusqu'à la présidentielle de novembre 2024, qui pourrait bien confronter de nouveau Joe Biden à l'ancien président Donald Trump.</p><p>Le président russe Vladimir "Poutine ne s'engagera pas vers la paix avant de voir le résultat de notre élection", confiait récemment un haut responsable de la diplomatie américaine.</p><p>Les Etats-Unis se trouvent depuis des mois dans le plus grand flou budgétaire, en raison de turbulences parlementaires à n'en plus finir.</p><p>Le Congrès de la première puissance mondiale - composé du Sénat à majorité démocrate et de la Chambre des représentants à majorité républicaine - n'a toujours pas voté de budget pour l'année fiscale entamée le 1er octobre dernier.</p><p>L'Etat fédéral fonctionne pour l'instant grâce à une rallonge d'urgence qui expirera à la mi-janvier.</p><p>Lorsque Joe Biden avait demandé, très solennellement, son énorme enveloppe budgétaire, la Chambre des représentants se trouvait en plein chaos pour cause de dissensions au sein du parti républicain.</p><p>Elle s'est depuis dotée d'un chef, ou "speaker", Mike Johnson, ce qui a permis la reprise des débats budgétaires.</p><p>Lesquels s'annoncent donc ardus.</p><p>Le patron des députés conservateurs demande, en échange du soutien à une nouvelle enveloppe pour l'Ukraine, un net durcissement de la politique migratoire face aux arrivées de migrants à la frontière avec le Mexique.</p><p>"Les élus républicains à la Chambre veulent que tout financement supplémentaire de notre sécurité nationale commence par notre propre frontière", a indiqué lundi Mike Johnson. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des dizaines de chars israéliens dans le sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de chars israéliens sont entrés lundi dans le sud de la bande de Gaza assiégée, où l'armée poursuit ses frappes meurtrières et étend son offensive terrestre
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Des dizaines de chars israéliens dans le sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de chars israéliens sont entrés lundi dans le sud de la bande de Gaza assiégée, où l'armée poursuit ses frappes meurtrières et étend son offensive terrestre contre le Hamas malgré la présence de centaines de milliers de civils.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre dans le nord, l'armée israélienne a annoncé son intention d'étendre ses opérations au sol contre le Hamas "dans l'ensemble de la bande de Gaza", presque deux mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël.</p><p>Depuis la reprise des combats le 1er décembre après sept jours de trêve, l'armée pilonne intensément le sud du territoire, faisant de très nombreux morts et blessés parmi les habitants de cette région et les civils venus s'y réfugier.</p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, arrivée lundi à Gaza, a dénoncé sur le réseau social X les souffrances "intolérables" de la population.</p><p>"Je réitère notre appel urgent pour que les civils soient protégés conformément aux lois de la guerre et que l'aide puisse entrer sans entrave", a-t-elle écrit.</p><p>Lundi, des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud de Gaza, au niveau de la grande ville de Khan Younès, proche de la frontière avec l'Egypte, ont indiqué des témoins à l'AFP.</p><p>Amine Abou Hola, 59 ans, a raconté que ces véhicules étaient entrés "sur une profondeur de deux kilomètres", dans le village d'al-Qarara, au nord-est de Khan Younès."Les chars sont désormais sur la route Salaheddine", qui traverse du nord au sud le petit territoire côtier, a ajouté Moaz Mohammed, 34 ans.</p><p>De la fumée s'élevait pendant ce temps dans le ciel après des bombardements sur le nord de Gaza et au-dessus de Rafah, dans le sud, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>Parallèlement, plusieurs foyers de tension au Moyen-Orient inquiètent la communauté internationale, après des incidents dimanche en mer Rouge et en Irak, tandis que les violences se multiplient en Cisjordanie occupée et à la frontière entre Israël et le Liban. </p><p></p><p>- Chaos dans les hôpitaux -</p><p></p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé dimanche que 15.523 personnes, parmi lesquelles 70% de femmes et d'enfants, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza le 7 octobre.</p><p>En Israël, l'attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.</p><p>L'armée a annoncé lundi que trois soldats avaient été tués dimanche dans le nord de Gaza, portant le total à 75 soldats morts depuis le début de l'offensive terrestre.</p><p>En outre, d'après l'armée, 137 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours aux mains du Hamas ou de groupes affiliés, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 relâchés en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>Dans la nuit de dimanche à lundi, une frappe sur une entrée de l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, a fait plusieurs morts, selon l'agence palestinienne Wafa. L'armée n'a pas confirmé cette information.</p><p>Israël accuse le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, d'avoir installé des infrastructures dans ou sous des hôpitaux de la bande de Gaza et d'utiliser les civils comme des boucliers humains.</p><p>Dans le sud, les frappes ont visé massivement depuis vendredi Khan Younès et ses environs, où chaque jour désormais l'armée avertit dans des tracts largués sur certains quartiers qu'une "terrible attaque est imminente", et ordonne aux habitants d'en partir.</p><p>Depuis le début de la guerre, des centaines de milliers de déplacés se sont massés dans le sud, espérant fuir les combats ou répondant aux injonctions de l'armée israélienne qui contrôle à présent plusieurs secteurs dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>Ils survivent aujourd'hui sous les bombardements dans le sud, entassés dans des abris de fortune, des écoles, des tentes, dormant dehors ou dans leur voiture. </p><p>Alors que la plupart des hôpitaux du nord sont hors service, ceux du sud sont plongés dans le chaos, débordés par l'arrivée massive de blessés, sans électricité, leurs réserves de carburant pour faire tourner les générateurs presque à sec.</p><p>"Les mots me manquent pour décrire les horreurs qui frappent les enfants ici", a déclaré dimanche dans une vidéo James Elder, un porte-parole de l'Unicef présent à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de Gaza, qui voit arriver de très nombreux enfants parmi les victimes.</p><p></p><p>- "Assez avec la guerre" -</p><p></p><p>Dans un quartier dévasté de la ville voisine de Rafah, des survivants fouillaient lundi les décombres.</p><p>"Nous étions à la maison, nous avons entendu un énorme bruit et des choses ont commencé à nous tomber dessus, c'était comme un tremblement de terre.Nous n'avions jamais vu cela auparavant, la terre a tremblé et le son était si fort", a témoigné un rescapé, Abou Jahar al-Hajj.</p><p>Plus au nord, à Deir al-Balah, des blessés allongés sur le sol de l'hôpital al-Aqsa attendent d'être soignés.</p><p>"Ma fille de quatre ans est sous les décombres, je ne sais pas si elle est morte ou vivante.Arrêtez la guerre, assez avec la guerre", s'écrie une femme, Walaa Abu Libda.</p><p>L'armée a annoncé dimanche avoir mené "environ 10.000 frappes aériennes" sur Gaza depuis le début de la guerre.</p><p>Ces frappes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations, selon l'ONU.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre, où 1,8 million de personnes, sur 2,4 millions d'habitants, ont été déplacées par la guerre d'après l'ONU.</p><p>A l'exception des sept jours de trêve qui ont permis l'entrée depuis l'Egypte de centaines de camions d'aide humanitaire, le poste-frontière de Rafah ne s'ouvre que très partiellement pour laisser passer quelques camions ou permettre l'évacuation d'étrangers, en nombre très limité.   </p><p></p><p>- "Menace directe" -</p><p></p><p>Tôt lundi, l'armée israélienne a par ailleurs lancé des opérations dans différents secteurs de la Cisjordanie occupée, notamment à Jénine, où une trentaine de véhicules militaires ont été déployés, selon l'agence palestinienne Wafa.</p><p>Deux Palestiniens ont été tués dans un raid israélien à Qalqiliya, dans le nord de la Cisjordanie, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Dimanche, un destroyer américain a déjoué une attaque de drones lancée depuis le Yémen contre des navires commerciaux en mer Rouge, a annoncé Washington, qui a dénoncé "une menace directe" pour la sécurité maritime.</p><p>Les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, avaient annoncé avoir mené une "opération" contre des "navires israéliens dans le détroit de Bab el-Mandeb", une voie navigable stratégique reliant la mer Rouge au golfe d'Aden, en représailles aux bombardements israéliens dans la bande de Gaza.</p><p>En Irak, cinq combattants d'un groupe armé pro-Iran, pays soutien du Hamas, ont été tués dimanche dans la province de Kirkouk (nord) par un bombardement, selon un haut responsable de la sécurité.Les Etats-Unis ont confirmé une "frappe d'auto-défense contre une menace imminente".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des dizaines de chars israéliens dans le sud de Gaza, tension croissante dans la région

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de chars israéliens sont entrés lundi dans le sud de la bande de Gaza assiégée, où l'armée étend son offensive terrestre contre le Hamas malgré la présence
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Des dizaines de chars israéliens dans le sud de Gaza, tension croissante dans la région

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de chars israéliens sont entrés lundi dans le sud de la bande de Gaza assiégée, où l'armée étend son offensive terrestre contre le Hamas malgré la présence de centaines de milliers de civils et des tensions croissantes dans la région.</p><p>Engagée dans une offensive terrestre depuis le 27 octobre dans le nord de Gaza, l'armée israélienne a multiplié, depuis la reprise des combats le 1er décembre après sept jours de trêve, les raids aériens dans le sud, affirmant étendre désormais ses opérations "dans l'ensemble de la bande de Gaza".</p><p>"L'armée opère partout où le Hamas a des bastions", a déclaré dimanche soir son porte-parole, Daniel Hagari.</p><p>Lundi, des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud de Gaza, au niveau de la grande ville de Khan Younès, ont indiqué des témoins à l'AFP.</p><p>Amine Abou Hola, 59 ans, a raconté que ces véhicules étaient entrés "sur une profondeur de deux kilomètres", dans le village d'al-Qarara, au nord-est de Khan Younès."Les chars sont désormais sur la route Salaheddine", qui traverse du nord au sud la bande de Gaza, a ajouté Moaz Mohammed, 34 ans.</p><p>Parallèlement, plusieurs foyers de tension au Moyen-Orient inquiètent la communauté internationale, après des incidents dimanche en mer Rouge et en Irak, tandis que les violences se multiplient depuis le début de la guerre en Cisjordanie occupée et à la frontière entre Israël et le Liban. </p><p>Dans la nuit de dimanche à lundi, une frappe sur une entrée de l'hôpital Kamal Adwan, situé dans le nord de Gaza, a fait plusieurs morts, selon l'agence palestinienne Wafa.Le gouvernement du Hamas a accusé l'armée israélienne d'une "grave violation" du droit humanitaire international. L'armée n'a pas confirmé cette information.</p><p>Israël accuse le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, d'avoir installé des infrastructures dans ou sous des hôpitaux de la bande de Gaza et d'utiliser les civils comme des boucliers humains.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé dimanche que 15.523 personnes parmi lesquelles 70% de femmes et d'enfants ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, menés en riposte à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien contre Israël.</p><p>En Israël, l'attaque a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire.</p><p>L'armée a annoncé lundi que trois soldats avaient été tués dimanche dans le nord de Gaza, portant le total à 75 soldats morts depuis le début de l'offensive terrestre.</p><p>Au total, 401 soldats israéliens ont été tués depuis le 7 octobre, selon l'armée.</p><p>En outre, d'après l'armée, 137 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours aux mains du Hamas ou de groupes affiliés, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 relâchés en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p></p><p>- Chaos dans les hôpitaux -</p><p></p><p>Dans le sud du territoire, les frappes ont visé massivement depuis vendredi Khan Younès et ses environs, où chaque jour désormais l'armée avertit dans des tracts largués sur certains quartiers qu'une "terrible attaque est imminente", et ordonne aux habitants d'en partir.</p><p>Dimanche, des habitants ont fui la ville, à pied, entassés dans des charrettes ou en voiture, leurs affaires empilées sur le toit, selon des images de l'AFP.</p><p>Depuis le début de la guerre, des centaines de milliers d'habitants de la bande de Gaza se sont massés dans le sud, fuyant les combats ou répondant aux injonctions de l'armée israélienne qui contrôle à présent plusieurs secteurs dans le nord. </p><p>Alors que la plupart des hôpitaux du nord sont hors service, ceux du sud sont plongés dans le chaos, débordés par le nombre de blessés, sans électricité, leurs réserves de carburant pour faire tourner les générateurs presque à sec.</p><p>A l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de Gaza, de nouveaux blessés et de nouveaux corps, parfois sans personne pour les identifier, affluent après chaque explosion.</p><p>"Les mots me manquent pour décrire les horreurs qui frappent les enfants ici", a déclaré dimanche dans une vidéo James Elder, un porte-parole de l'Unicef présent à l'hôpital Nasser."Je vois arriver en masse des enfants parmi les victimes", avait-il déclaré plus tôt sur X. </p><p>Dans la ville voisine de Rafah, des habitants piétinant dans les décombres se rassemblaient autour d'un immense cratère."C'est un bombardement hors norme.Nous ne savons pas pourquoi.Nous ne savons pas dans quel but", s'exclamait l'un d'eux, Mohammad Fahjan.</p><p></p><p>- "Protéger les civils" -</p><p></p><p>L'armée a annoncé dimanche avoir mené "environ 10.000 frappes aériennes" sur Gaza depuis le début de la guerre.</p><p>Ces frappes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations, selon l'ONU dont le secrétaire général, Antonio Guterres, a évoqué "une catastrophe humanitaire monumentale".</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre, où 1,8 million de personnes, sur 2,4 millions d'habitants, ont été déplacées par la guerre d'après l'ONU.</p><p>A l'exception des sept jours de trêve qui ont permis l'entrée depuis l'Egypte de centaines de camions d'aide humanitaire, le poste-frontière de Rafah ne s'ouvre que très partiellement pour laisser passer quelques camions ou permettre l'évacuation d'étrangers, en nombre très limité.   </p><p>Sans remettre en cause le droit de leur allié "à se défendre" face au Hamas, les Etats-Unis ont mis en garde Israël contre la multiplication des victimes civiles. </p><p>"Trop de Palestiniens innocents ont été tués", a insisté ce weekend la vice-présidente Kamala Harris, s'alarmant d'images "dévastatrices" de Gaza et appelant Israël à "faire plus pour protéger les civils innocents".</p><p></p><p>- "Menace directe" -</p><p></p><p>Tôt lundi, l'armée israélienne a par ailleurs lancé des opérations dans différents secteurs de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, notamment à Jénine, où une trentaine de véhicules militaires ont été déployés, selon l'agence palestinienne Wafa.</p><p>Parallèlement à la guerre entre Israël et le Hamas, les Etats-Unis qui ont noté une hausse des attaques contre leurs soldats, bases ou alliés au Moyen-Orient, hormis pendant la trêve.</p><p>Dimanche, un destroyer américain a abattu trois drones en portant assistance à des navires commerciaux en mer Rouge visés par des attaques depuis le Yémen, a annoncé Washington, qui a dénoncé "une menace directe" pour la sécurité maritime.</p><p>Plus tôt, les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, avaient annoncé avoir mené une "opération" contre des "navires israéliens dans le détroit de Bab el-Mandeb", une voie navigable stratégique reliant la mer Rouge au golfe d'Aden, en représailles aux bombardements israéliens dans la bande de Gaza.</p><p>En Irak, cinq combattants d'un groupe armé pro-Iran, pays soutien du Hamas, ont été tués dimanche dans la province de Kirkouk (nord) par un bombardement, selon un haut responsable de la sécurité.Les Etats-Unis ont confirmé une "frappe d'auto-défense contre une menace imminente" dans la province de Kirkouk.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël étend ses opérations à Gaza, tension croissante dans la région

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne étend lundi ses opérations dans la bande de Gaza, où le bilan des civils palestiniens s'alourdit avec en filigrane de nouveaux signes d'un conf
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Israël étend ses opérations à Gaza, tension croissante dans la région

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne étend lundi ses opérations dans la bande de Gaza, où le bilan des civils palestiniens s'alourdit avec en filigrane de nouveaux signes d'un conflit qui fait tache d'huile dans la région avec des incidents ce weekend en Irak et en Mer Rouge.</p><p>"L'armée israélienne continue d'étendre son opération terrestre contre le Hamas dans l'ensemble de la bande de Gaza.L'armée opère partout où le Hamas a des bastions", a déclaré tard dimanche soir son porte-parole, Daniel Hagari. </p><p>Les soldats israéliens sont engagés dans une offensive terrestre depuis le 27 octobre dans le nord de Gaza, où ils ont pris le contrôle de plusieurs secteurs.Depuis la reprise des combats vendredi à l'expiration d'une trêve d'une semaine avec le Hamas, l'armée s'était principalement concentrée sur des raids aériens. </p><p>Dans la nuit, une frappe sur une entrée de l'hôpital Kamal Adwan, situé dans le nord de Gaza, a fait plusieurs morts selon l'agence palestinienne Wafa, le gouvernement du Hamas accusant dans un communiqué l'armée israélienne d'une "grave violation" du droit humanitaire international. </p><p>Contactée par l'AFP pour savoir si elle avait bien bombardé le périmètre de cet hôpital, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.Israël accuse le Hamas d'avoir installé des infrastructures dans ou sous des hôpitaux et d'utiliser les civils comme des boucliers humains.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé dimanche que 15.523 personnes, dont 70% de femmes et d'enfants, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, menés en riposte à l'attaque sanglante du 7 octobre du mouvement islamiste palestinien contre Israël.</p><p>"Durant les heures passées, seuls 316 morts et 664 blessés ont pu être sortis des décombres et amenés dans des hôpitaux, mais beaucoup d'autres sont encore sous les décombres", a précisé le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas Ashraf al-Qidreh, un bilan qui s'alourdit depuis la fin de la trêve.</p><p>En Israël, l'attaque lancée par des commandos du Hamas a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.En riposte, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2007 à Gaza.</p><p></p><p>- "10.000 frappes aériennes" -</p><p></p><p>L'armée israélienne a indiqué dimanche avoir mené "environ 10.000 frappes aériennes depuis le début de la guerre".</p><p>Dans le sud de la bande de Gaza, les frappes ont visé massivement depuis vendredi la grande ville de Khan Younès et ses environs, où chaque jour désormais l'armée avertit dans des tracts largués sur certains quartiers qu'une "terrible attaque est imminente", et ordonne aux habitants d'en partir.</p><p>Dimanche, des habitants ont fui la ville, à pied, entassés dans des charrettes ou en voiture, leurs affaires empilées sur le toit, selon des images de l'AFP.</p><p>Les hôpitaux du sud de la bande de Gaza débordés par l'afflux de blessés alors que les réserves de carburant pour faire tourner les générateurs sont presque à sec.</p><p>A l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de Gaza, de nouveaux blessés et de nouveaux corps, parfois sans personne pour les identifier, affluent à chaque explosion. </p><p>Sur place, Ehab al-Najjar, un habitant des alentours, laissait éclater sa colère."Je suis rentré chez moi et j'ai vu la bombe tomber sur notre maison", a-t-il raconté à l'AFP en décrivant des corps dans la rue."La moitié étaient de jeunes enfants.Quelle était leur faute?(...) N'ont-ils pas pitié?"</p><p>"Les mots me manquent pour décrire les horreurs qui frappent les enfants ici", a déclaré dimanche dans une vidéo James Elder, un porte-parole de l'Unicef présent à l'hôpital Nasser."Je vois arriver en masse des enfants parmi les victimes", avait-il déclaré plus tôt sur X. </p><p>Dans la ville voisine de Rafah, des habitants piétinant dans les décombres se rassemblaient autour d'un immense cratère."C'est un bombardement hors norme.Nous ne savons pas pourquoi.Nous ne savons pas dans quel but", s'exclamait l'un d'eux, Mohammad Fahjan.</p><p>"Les mots me manquent pour décrire les horreurs qui frappent les enfants ici", a déclaré dimanche dans une vidéo James Elder, un porte-parole de l'Unicef présent à l'hôpital Nasser."Je vois arriver en masse des enfants parmi les victimes", avait-il déclaré plus tôt sur X. </p><p>Rendant visite à des réservistes, le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a déclaré que l'armée poursuivait ses opérations dans le sud de la bande de Gaza "avec autant de force et autant de résultats" qu'elle l'avait fait dans le nord, dans une vidéo diffusée dimanche par l'armée.</p><p></p><p>- Irak et Yémen -</p><p></p><p>Sans remettre en cause le droit de leur allié "à se défendre" face au Hamas, les Etats-Unis ont mis en garde Israël contre la multiplication des victimes civiles. </p><p>"Trop de Palestiniens innocents ont été tués", a insisté ce weekend la vice-présidente Kamala Harris, s'alarmant d'images "dévastatrices" de Gaza et appelant Israël à "faire plus pour protéger les civils innocents".</p><p>La guerre Israël/Hamas porte aussi à conséquence pour les Etats-Unis qui ont noté une hausse des attaques contre leurs soldats, bases ou alliés au Moyen-Orient hormis pendant la trêve d'une semaine, du 24 novembre au 1er novembre. </p><p>Un destroyer américain a abattu trois drones en portant assistance dimanche à des navires commerciaux en mer Rouge visés par des attaques depuis le Yémen, a fait savoir Washington, qui a dénoncé "une menace directe" pour la sécurité maritime.</p><p>Plus tôt, les rebelles Houthis avaient annoncé avoir mené une "opération" contre des "navires israéliens dans le détroit de Bab el-Mandeb" - une voie navigable stratégique reliant la mer Rouge au golfe d'Aden - en représailles aux bombardements israéliens dans la bande de Gaza.</p><p>Dimanche, les Etats-Unis ont par ailleurs dit avoir mené une "frappe d'auto-défense contre une menace imminente" dans le nord de l'Irak.Et cinq combattants d'un groupe armé pro-Iran, pays soutien du Hamas, ont été tués dimanche soir à dans la province de Kirkouk (nord) par un bombardement, selon une source sécuritaire. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: l'EI revendique un attentat contre une messe catholique qui a fait au moins quatre morts

Description: <p>Marawi (Philippines) (AFP) - Au moins quatre personnes ont été tuées et un cinquantaine d'autres blessées dans un attentat à la bombe perpétré dimanche lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, rapid
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Philippines: l'EI revendique un attentat contre une messe catholique qui a fait au moins quatre morts

Description: <p>Marawi (Philippines) (AFP) - Au moins quatre personnes ont été tuées et un cinquantaine d'autres blessées dans un attentat à la bombe perpétré dimanche lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, rapidement revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).</p><p>"Les soldats du califat ont fait détoner un engin explosif sur un grand rassemblement de chrétiens (...) dans la ville de Marawi", a affirmé le groupe jihadiste dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram.</p><p>L'explosion s'est produite pendant une messe dans le gymnase de l'université d'Etat de Mindanao, à Marawi, la plus grande ville musulmane du pays, a déclaré le chef de la police régionale, Allan Nobleza.</p><p>Le lieutenant général de la police Emmanuel Peralta a déclaré que quatre personnes avaient été tuées et une cinquantaine d'autres blessées dans l'explosion provoquée par un engin explosif artisanal. </p><p>Dans un communiqué, le président philippin Ferdinand Marcos a fermement condamné ces "actes insensés et particulièrement odieux perpétrés par des terroristes étrangers".</p><p>Pour sa part, le pape François, dans ses propos prononcés sur la place Saint-Pierre, a assuré être "proche des familles, des habitants de Mindanao, qui ont déjà tant souffert".</p><p>L'université d'Etat de Mindanao a également condamné, dans un communiqué, cet "acte de violence", se déclarant "solidaire" de sa communauté chrétienne et des victimes de "cette tragédie". </p><p></p><p>- "Mes amis pleuraient" -</p><p></p><p>Depuis son lit d'hôpital, Chris Honculado, étudiant de 21 ans, a raconté à l'AFP que l'explosion s'était produite dès la première lecture de la Bible à la messe de 07H00 (23H00 GMT samedi). </p><p>"L'explosion a été très soudaine et tout le monde s'est mis à courir", a-t-il raconté. "Quand j'ai regardé derrière moi, des gens gisaient au sol.Nous ne savions pas ce qui s'était passé, tout est allé très vite."</p><p>Egalement depuis l'hôpital, Rowena Mae Fernandez, 19 ans, a expliqué qu'elle n'avait pas immédiatement compris la nature de l'explosion mais que les gens fuyaient les lieux.</p><p>"Mon compagnon et moi avons également couru, même si nous nous sommes écroulés à un moment.C'est la seule chose dont je me souvienne jusqu'à ce que je sorte du gymnase et que je tombe à nouveau", a-t-elle raconté à l'AFP.</p><p>Le maire de Marawi, Majul Gandamra, a exhorté les membres des communautés musulmane et chrétienne à rester unis.</p><p>"Notre ville est depuis longtemps un symbole de coexistence pacifique et d'harmonie, et nous ne permettrons pas que de tels actes de violence éclipsent notre engagement collectif en faveur de la paix et de l'unité", a déclaré M. Gandamra.</p><p>L'attentat est survenu après une frappe aérienne de l'armée philippine, vendredi, qui a tué onze militants islamistes de l'organisation Dawlah Islamiya-Philippine à Mindanao.</p><p>Un chef d'état-major des forces armées philippines, le général Romeo Brawner, a déclaré qu'il s'agissait peut-être d'une attaque menée en représailles à cette opération militaire contre les organisations islamistes Dawlah Islamiyah-Philippines, Abou Sayyaf et Maute, dans l'ouest de Mindanao.</p><p>"C'est une perspective que nous étudions", a déclaré M. Brawner lors d'une conférence de presse.</p><p></p><p>- "Une composante étrangère" -</p><p></p><p>En mai 2017, des centaines d'hommes armés étrangers et militants pro-EI Maute et Abou Sayyaf locaux pro-EI s'étaient emparés de Marawi. </p><p>L'armée philippine a repris la ville en ruines après une bataille de cinq mois qui a coûté la vie à plus d'un millier de personnes. </p><p>"Il y a de fortes indications d'une composante étrangère" dans l'attaque de dimanche, a déclaré le secrétaire à la Défense Gilbert Teodoro aux journalistes.</p><p>Lanao del Sur et Maguindanao del Sur font partie de la région autonome Bangsamoro en Mindanao musulmane. </p><p>Le ministre en chef du gouvernement de Bangsamoro, Ahod Ebrahim, a dit "condamner ces actes atroces et lâches", appelant à une "enquête approfondie".</p><p>Les attaques de militants contre des bus, des églises catholiques et des marchés publics sont caractéristiques des troubles qui secouent la région depuis des décennies. </p><p>En 2014, Manille a signé un pacte de paix avec le plus grand groupe rebelle du pays, le Front moro de libération nationale, mettant ainsi fin à leur sanglante insurrection armée.</p><p>Mais il reste de petites bandes d'insurgés musulmans opposés à l'accord de paix, y compris des militants ayant fait allégeance au groupe Etat islamique. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Référendum au Venezuela pour renforcer les prétentions du pays sur l'Essequibo, une région du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - "L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: les Vénézuéliens votent dimanche pour un référendum sur ce territoire riche en pétrole, que Caracas réclam
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Référendum au Venezuela pour renforcer les prétentions du pays sur l'Essequibo, une région du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - "L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: les Vénézuéliens votent dimanche pour un référendum sur ce territoire riche en pétrole, que Caracas réclame au Guyana.</p><p>Quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes lors de ce scrutin qui suscite des inquiétudes à Georgetown, la capitale du Guyana, et sur la scène internationale.De nombreux bureaux de vote n'ont pas attiré les foules, ont constaté des journalistes de l'AFP à Caracas, Ciudad Guayana, capitale de la region vénézulienne limitrophe de l'Essequibo, ou San Cristobal (sud-ouest). </p><p>"Les gens arrivent petit à petit.Nous avons environ 30% de participation" a affirmé sous couvert de l'anonymat le président d'un bureau de vote d'un bastion chaviste de la périphérie de Caracas.Il n'y avait pas de chiffres officiels dans l'immédiat.</p><p>Les bureaux doivent fermer à 18H00 (22H00 GMT) et les résultats sont attendus dans la soirée. </p><p>"Aujourd'hui, nous votons en tant que Venezuela pour une seule couleur, un seul sentiment.Nous votons pour que le Venezuela soit respecté", a déclaré le président Nicolas Maduro après avoir voté dans un fort militaire. </p><p>Le référendum --qui n'est pas un scrutin d'autodétermination, l'Essequibo étant sous administration du Guyana-- n'aura pas de conséquences concrètes à court terme.Caracas cherche, avec le plébiscite attendu, à renforcer ses prétentions. </p><p>- "Rien à craindre" -</p><p>"Depuis mon enfance, j'ai toujours vu sur la carte du Venezuela la zone de revendication de l'Essequibo.Les Vénézuéliens s'expriment et le gouvernement aura donc le soutien du peuple pour réclamer" le territoire, estime Carmen Palacios, fonctionnaire, qui vient de voter dans un quartier populaire de Caracas. </p><p>Les autorités ont souligné qu'elles ne cherchaient pas un motif pour envahir la zone, comme le craignent les Guyaniens.</p><p>Au Guyana, des milliers de personnes, beaucoup portant des t-shirts "L'Essequibo appartient au Guyana" ont formé des chaînes humaines pour montrer leur attachement au territoire. </p><p>"Il n'y a rien à craindre dans les heures, les jours et les mois à venir", a affirmé le président guyanien dimanche."Nous travaillons 24H sur 24 pour veiller à ce que nos frontières restent intactes". </p><p>"Notre première ligne de défense est la diplomatie et nous sommes dans une position très, très forte", a-t-il ajouté assurant que le pays avait un vaste soutien international.</p><p>"Le référendum est probablement important pour eux, pour le Venezuela.Pas pour nous", estime dans l'Essequibo, dans le nord-ouest de Guyana, l'entrepreneur Dilip Singh. </p><p>"J'ai grandi dans l'Essequibo.Les Espagnols ne l'ont jamais occupé.A aucun moment de notre histoire.Les Hollandais oui, les Anglais oui.Maintenant, c'est un Etat indépendant.Il en sera toujours ainsi", dit-il.</p><p>Après des appels d'offres pétroliers guyaniens et une nouvelle découverte d'or noir en octobre, la tension est montée ces derniers mois avec des déclarations musclées, des exercices militaires et l'évocation de l'installation de bases américaines. </p><p>- "Pas besoin de troubles" -</p><p></p><p>Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.</p><p>Caracas soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol. </p><p>Le Guyana, qui dispose de réserves de pétrole per capita parmi les plus grandes du monde, estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et que celle-ci a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage.Le pays a saisi la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, pour la faire valider.</p><p>Georgetown a saisi en vain la CIJ pour tenter de faire stopper le référendum.</p><p>Depuis la COP28 à Dubaï, Luiz Inacio Lula da Silva, le président du Brésil, voisin de deux pays, a "espéré que le bon sens va prévaloir".</p><p>Le référendum "aboutira probablement au résultat souhaité par Maduro", "mais s'il y a une chose dont le monde n'a pas besoin, dont l'Amérique du Sud n'a pas besoin, c'est de troubles", a-t-il ajouté. </p><p>Le référendum, en cinq questions, demande notamment aux Vénézuéliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ et pour intégrer le territoire au Venezuela.</p><p>"Cinq fois oui", ont martelé les autorités vénézuéliennes lors d'une campagne qui a mobilisé d'importants moyens avec manifestations, publicités, conférences et parades militaires.</p><p>jt-pgf-mbj-str/cab</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la COP28, une manifestation strictement encadrée en soutien aux Gazaouis

Description: <p>Dubaï (AFP) - Keffiehs et poings levés: plus d'une centaine de personnes ont protesté dimanche contre le pilonnage de la bande de Gaza par Israël lors de la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï, une manifestat
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A la COP28, une manifestation strictement encadrée en soutien aux Gazaouis

Description: <p>Dubaï (AFP) - Keffiehs et poings levés: plus d'une centaine de personnes ont protesté dimanche contre le pilonnage de la bande de Gaza par Israël lors de la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï, une manifestation soumise à de strictes restrictions imposées par les Nations unies.</p><p>Interdits de brandir des drapeaux palestiniens ou de scander certains slogans, les manifestants ont réclamé un cessez-le-feu à Gaza dans la "zone bleue" de la COP28, un espace géré par l'organisation mondiale et non par les autorités locales.</p><p>"Nous disons au peuple palestinien que la communauté internationale l'a peut-être oublié, mais qu'il n'est pas seul", a déclaré lors du rassemblement Asad Rehman, porte-parole de la Coalition pour la justice climatique.</p><p>Les Emirats arabes unis interdisent les manifestations et discours jugés susceptibles de créer ou d'encourager des troubles sociaux. </p><p>Mais cette fois-ci, ce sont les règles strictes de l'ONU qui ont prévalu, interdisant de nommer des Etats, des dirigeants ou des entreprises dans le cadre d'actions militantes sur le site de la COP.</p><p>"Libérez la Palestine", a pourtant lancé M. Rehman aux manifestants, qui ont repris en scandant ses paroles avant d'être priés de se taire.</p><p></p><p>- Une pastèque en guise de drapeau - </p><p></p><p>Depuis le début des négociations sur le climat il y a quatre jours, la COP est devenue pour certains un rendez-vous climatico-diplomatique d'envergure, autour de la guerre meurtrière entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza sur le sol israélien.</p><p>Les organisateurs du rassemblement de dimanche ont dû demander des autorisations pour manifester, faire approuver les banderoles, slogans et chants, dont certains ont été interdits par les Nations unies.</p><p>"Nous n'avons pas été autorisés à nommer des Etats ou brandir des drapeaux (palestiniens)", confirme Abderraouf Ben Mohamed, de l'organisation Debt for Climate. </p><p>Certains manifestants ont donc choisi à la place d'afficher le symbole de la pastèque, utilisé pour évoquer les couleurs du drapeau palestinien et l'engagement pro-palestinien. </p><p>Damian Godzisz, membre de l'équipe des Emirats arabes unis pour la COP28, assure qu'on lui a demandé d'enlever un drapeau palestinien et un keffieh attachés à son sac lors du contrôle de sécurité dans la "zone bleue".</p><p>Il déplore que "tandis que d'autres nations peuvent arborer leur tenue nationale" à la COP, "le drapeau palestinien et le keffieh soient soumis à des restrictions". </p><p></p><p>- "Tués de sang-froid" -</p><p></p><p>Selon Israël, 1.200 personnes ont été tuées lors de l'attaque du Hamas.En représailles, l'armée israélienne mène des opérations aériennes et terrestres dans la bande de Gaza, qui ont fait plus de 15.500 morts, d'après le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.</p><p>La guerre a affecté la venue de la délégation de l'Autorité palestinienne, qui a ouvert son tout premier pavillon à la COP.</p><p>Seuls dix représentants ont réussi à rallier l'événement, déclare à l'AFP Hadeel Ikhmais, experte en climatologie auprès de l'Autorité palestinienne, qui siège en Cisjordanie occupée.</p><p>"Il était très difficile pour nous de venir ici et jusqu'à la dernière minute, nous avons reconsidéré notre participation", affirme Mme Ikhmais, qui a dû entreprendre un voyage de près de onze heures, ralenti par son passage à des check-points, depuis son domicile à Bethléem jusqu'à la Jordanie pour prendre un vol vers Dubaï.</p><p>"Que signifie la justice climatique, que signifie le droit international, lorsque des Palestiniens sont tués de sang-froid et que le monde se contente de regarder?", interpelle-t-elle. </p><p>- "Souffrance des Israéliens" -</p><p>Côté pavillon israélien, les visages des otages du Hamas sont affichés à côté d'une grande banderole proclamant: "Ramenez-les à la maison maintenant". </p><p>Selon Israël, sur les 240 personnes enlevées le 7 octobre par le Hamas, 137 restent détenues après les libérations, en échange de celles de détenus palestiniens, intervenues lors d'une trêve de sept jours qui a pris fin le 1er décembre.</p><p>Maya Kadosh, coordinatrice nationale d'Israël pour la COP28, dit ressentir des partis pris parmi les militants participant à la conférence. </p><p>"J'aimerais qu'ils comprennent la souffrance des Israéliens", confie-t-elle à l'AFP, estimant que "si les gens veulent vraiment aider à libérer (...) le peuple de Palestine, ils devraient l'aider à se libérer du Hamas".</p><p>Israël avait prévu une représentation de 1.000 personnes à la COP28, mais la guerre a réduit ce chiffre à une centaine, dont une trentaine de membres de la délégation gouvernementale.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Espagne: nouvelle manifestation contre l'amnistie des indépendantistes catalans

Description: <p>Madrid (AFP) - Des milliers de manifestants ont une nouvelle fois dénoncé dimanche à Madrid le projet d'amnistie des indépendantistes catalans poursuivis pour la tentative avortée de sécession de 2017, grâce auquel le so
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Espagne: nouvelle manifestation contre l'amnistie des indépendantistes catalans

Description: <p>Madrid (AFP) - Des milliers de manifestants ont une nouvelle fois dénoncé dimanche à Madrid le projet d'amnistie des indépendantistes catalans poursuivis pour la tentative avortée de sécession de 2017, grâce auquel le socialiste Pedro Sánchez a obtenu leur soutien pour gouverner l'Espagne pendant quatre années supplémentaires.</p><p>"J'exige au nom de ce pays que ces absurdités cessent", a déclaré le leader du Parti populaire (PP, conservateur), Alberto Núñez Feijóo, organisateur de la manifestation, à la foule rassemblée dans un parc de Madrid.</p><p>Núñez Feijóo a ainsi exigé la fin des contacts étrangers entre les socialistes et les indépendantistes catalans du parti Carles Puigdemont, Ensemble pour la Catalogne (Junts per Catalunya), qui s'est enfui en Belgique en 2017 et échappé ainsi échappé à la justice espagnole.</p><p>Quelque 8.000 personnes ont participé à la manifestation, selon les chiffres de préfecture, alors que les organisateurs ont fait état de 15.000.</p><p>Le leader conservateur a fait allusion à Puigdemont en critiquant le fait que Sánchez "rend des comptes à ceux qui sont recherchés et capturés".</p><p>La manifestation a eu lieu au lendemain de la première réunion en Suisse entre des représentants du parti de Puigdemont et des socialistes portant sur l'accord par lequel ce parti soutenait l'investiture de Sánchez en échange de la promesse de promouvoir une loi d'amnistie.</p><p>Dès que cette éventuelle amnistie, en cours de traitement au Parlement, a été annoncée, la droite et l'extrême droite sont descendues dans les rues et, lors de la plus grande des manifestations, 170.000 personnes se sont rassemblées à Madrid le 12 novembre, selon la préfecture.</p><p>La réunion de samedi en Suisse s'est terminée par l'annonce que le Salvadorien Francisco Galindo Vélez, un diplomate expérimenté dans les négociations de paix, veillera au respect des accords en tant que médiateur.</p><p>Núñez Feijóo a attaqué Sánchez pour avoir accepté cette médiation réclamée par les indépendantistes.</p><p>Les conservateurs ont également critiqué le secret qu'ils considèrent comme entourant les contacts entre indépendantistes et socialistes.</p><p>"Est-ce qu'un référendum sur l'indépendance est en cours de négociation ?", s'est interrogé devant la presse Juanma Moreno, président de la région d'Andalousie (sud) et figure émergente du PP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Maroc, une école de jardinage fait rimer inclusion et sensibilisation à l'écologie

Description: <p>Salé (Maroc) (AFP) - En intégrant la première école de jardinage du Maroc, qui place les questions environnementales au coeur de sa pédagogie, la jeune Hind Bensbitia a aiguisé son regard sur les changements climatiques mais a
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Au Maroc, une école de jardinage fait rimer inclusion et sensibilisation à l'écologie

Description: <p>Salé (Maroc) (AFP) - En intégrant la première école de jardinage du Maroc, qui place les questions environnementales au coeur de sa pédagogie, la jeune Hind Bensbitia a aiguisé son regard sur les changements climatiques mais aussi trouvé une perspective d'avenir.</p><p>Installée dans la périphérie de Salé, ville voisine de la capitale Rabat, l'école de jardinage Bouregreg Med-O-Med offre depuis 2018 une formation gratuite en trois ans, principalement ouverte à des jeunes menacés d'exclusion sociale ou en décrochage scolaire.</p><p>Le pari du projet, récemment distingué par le prix européen des "compétences vertes", est triple: sensibiliser au changement climatique, favoriser l'inclusion des jeunes, particulièrement frappés par le chômage, et promouvoir l'égalité des genres.</p><p>"Après avoir arrêté l'école, j'ai passé deux ans à la maison.Je n'étais pas satisfaite, j'avais envie d'être active", raconte à l'AFP Hind Bensbitia, 20 ans, qui a arrêté sa scolarité au lycée.</p><p>Il y a trois ans, elle découvre par hasard ce projet de coopération maroco-espagnole, initié par l'ONG espagnole Fondation de la culture islamique (FUNCI).</p><p>"Avant, je n'imaginais pas faire du jardinage mon métier.Cette formation m'a beaucoup apporté, je perçois l'environnement et la nécessité de le protéger de manière différente", confie l'étudiante vêtue d'une blouse verte, frappée du logo de son école, où elle se sent "plus dans (son) élément qu'ailleurs". </p><p></p><p>- Sécheresse et chômage, double peine -</p><p></p><p>L'établissement, implanté sur huit hectares près d'une décharge réhabilitée, promeut un système éco-responsable: "le modèle de jardinage est entièrement écologique, le bâtiment est bioclimatique, conçu en terre crue, et l'électricité est d'origine solaire", explique l'Espagnole Inés Eléxpuru, coordinatrice.</p><p>L'école dispose d'une pépinière de plantes locales, mieux adaptées au stress hydrique, un enjeu crucial pour le Maroc qui subit sa pire sécheresse depuis près de 40 ans.</p><p>Celle-ci devrait en outre s'intensifier d'ici 2050 sous l'effet d'une baisse de la pluviométrie (-11%) et d'une augmentation des températures (+1,3°C), selon des données officielles.</p><p>"A travers cette formation, je me suis rendu compte que la vie d'une plante est tributaire de notre volonté d'en prendre soin.Les gestes simples peuvent faire la différence", souligne Mohssine Errahimi, 18 ans, croisé dans les couloirs de l'école qui forme jusqu'à 90 personnes par an.</p><p>Cet étudiant a travaillé dès ses 16 ans comme apprenti jardinier dans des hôtels et chez des particuliers, dont l'un d'eux l'a poussé à s'inscrire à l'école de Bouregreg.</p><p>"Après ma formation, j'espère lancer mon entreprise de jardinage pour contribuer à construire mon pays", confie-t-il.</p><p>L'insertion professionnelle des jeunes est un objectif clé car ce sont les plus touchés par les difficultés économiques au Maroc.</p><p>Le taux de chômage des 15-24 ans a atteint 38,2% au troisième trimestre 2023, contre 13,5% au niveau national, selon le Haut commissariat au plan (HCP).</p><p></p><p>- Jardinières -</p><p></p><p>Plus d'un jeune sur quatre de cette catégorie d'âge "ne travaille pas, n'est pas à l'école et ne suit aucune formation", selon une autre étude du HCP publiée en 2022.</p><p>L'école forme "des jeunes qui viennent de situations familiales compliquées (...) et de quartiers environnants vraiment précaires et difficiles", souligne Inés Eléxpuru. </p><p>Ils sont "motivés, veulent avoir une vie digne et gagner de l'argent pour se soutenir eux-mêmes et leurs familles", ajoute-t-elle, estimant qu'ils sont 70% à trouver un travail formel une fois diplômés et que la formation contribue aussi à "freiner la migration irrégulière".</p><p>L'établissement compte en outre 20 à 25% de jeunes femmes, également davantage touchées par le chômage (le taux est de 19,8% contre 11,7% pour les hommes).</p><p>"Le métier (de jardinier) est toujours associé aux hommes.Au début c'était compliqué, même avec des clients qui cherchaient à recruter uniquement des hommes mais les choses commencent à changer", rapporte Mme Eléxpuru.</p><p>"A l'extérieur, les gens te méprisent pour le choix de cette formation, car pour eux ce n'est pas adapté aux filles", raconte Hind Bensbitia."Je m'en fiche (...) j'ai le soutien de ma famille et je continuerai".</p><p>"Il y a beaucoup de stéréotypes autour des métiers que les femmes ne doivent pas faire", renchérit Loubna Nassif, jeune fille de 17 ans."Moi je dis qu'il faut qu'on leur prouve le contraire".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Eruption volcanique en Indonésie: des cendres à 3 km de haut, randonneurs recherchés

Description: <p>Padang (Indonésie) (AFP) - Un volcan de l'Ouest de l'Indonésie est entré en éruption dimanche, projetant une colonne de cendres d'environ trois kilomètres dans le ciel et forçant les autorités à aller porter s
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Eruption volcanique en Indonésie: des cendres à 3 km de haut, randonneurs recherchés

Description: <p>Padang (Indonésie) (AFP) - Un volcan de l'Ouest de l'Indonésie est entré en éruption dimanche, projetant une colonne de cendres d'environ trois kilomètres dans le ciel et forçant les autorités à aller porter secours à des dizaines de randonneurs.</p><p>Les cendres éjectées par le mont Marapi, dont l'éruption est toujours en cours, ont été observées jusqu'à 3.000 mètres au-dessus de son sommet, a déclaré Hendra Gunawan, chef du Centre indonésien de Vulcanologie et des Dangers géologiques.</p><p>L'éruption, sur l'île de Sumatra, a commencé à 14H54 (07H54 GMT), et n'a pour l'instant fait ni victimes, ni dégâts.</p><p>"On peut observer cette colonne de cendres très intense, d'un gris foncé, s'inclinant vers l'est", a précisé M. Gunawan dans un communiqué, ajoutant que "ni les gens qui vivent autour du volcan ni les touristes n'ont le droit d'entrer dans un rayon de trois kilomètres autour du cratère".</p><p>Mais un total de 70 personnes avaient été enregistrées comme étant entrées dans cette zone samedi et dimanche matin, et 42 d'entre elles n'avaient toujours pas été localisées en fin de journée.</p><p>"Nos équipes sont en train d'évacuer tout le monde.Nous avons trouvé et évacué 28 personnes et continuons à chercher les autres.Nous espérons qu'ils sont tous indemnes", a déclaré le chef de l'Agence de protection des ressources naturelles de l'ouest de Sumatra, Dian Indriati.</p><p>Certains randonneurs, toutefois, ne signalent pas leur entrée ou leur sortie de la zone, et le nombre de personnes s'y trouvant encore est donc incertain. </p><p>Zhafirah Zahrim Febrina, une étudiante de 19 ans, fait partie des randonneurs qui descendaient encore de la montagne dimanche.Sa mère, Rani Radelani, a posté sur internet une vidéo de sa fille que l'on voit couverte de cendres et appelant à l'aide.</p><p>"Elle a dit qu'elle n'a plus de force.Elle faisait de la randonnée depuis vendredi", a déclaré sa mère à l'AFP."Elle est en train de redescendre avec ses amis".</p><p>Des équipes de secours ont été déployées pour aider les randonneurs à se mettre en sécurité, a indiqué l'agence de gestion des ressources naturelles de Sumatra-Ouest.</p><p>"Les équipes de l'agence procèdent à des évacuations.Nous espérons qu'il n'y a pas de morts et que tout le monde est en sécurité", a déclaré Dian Indriati, directeur de l'agence.</p><p>Ade Setiawan, responsable de l'agence locale des catastrophes, a déclaré dans un communiqué que les habitants des villages alentours avaient reçu des masques et qu'il leur avait été rappelé de rester à l'intérieur de leurs maisons.</p><p>Le Marapi, haut de 2.891 mètres et dont le nom signifie "la montagne de feu", est le volcan le plus actif de Sumatra.Il est actuellement, selon les autorités, au troisième niveau d'alerte, sur une échelle qui en compte quatre.</p><p>"La pluie de cendres a maintenant atteint la ville de Bukittinggi", troisième ville de Sumatra avec plus de 100.000 habitants, a annoncé de son côté Ahmad Rifandi, un responsable de la station de surveillance du Mont Marapi, ajoutant qu'il était conseillé aux habitants de la ville devant sortir de porter "des chapeaux, des lunettes et des masques".</p><p>L'Indonésie est située sur la Ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique.Le pays compte près de 130 volcans actifs. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins deux morts et quatre blessés

Description: <p>Manille (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,6 suivi de quatre grosses répliques, qui a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a fait au moins deux morts et quatre blessés.</p><p>Un
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Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins deux morts et quatre blessés

Description: <p>Manille (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,6 suivi de quatre grosses répliques, qui a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a fait au moins deux morts et quatre blessés.</p><p>Un précédent bilan faisait état d'un mort et deux blessés.</p><p>Le séisme s'est produit à une profondeur de 32 km à 22H37 (14H37 GMT) à une distance d'environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).</p><p>Quelques heures plus tard, quatre répliques puissantes, de magnitude 6,4, 6,2, 6,1 et 6,0 ont encore secoué la région, selon l'USGS.</p><p>Un homme de 30 ans de la ville de Bislig, dans la province de Surigao del Sur, est mort écrasé par un mur de sa maison qui s'est effondré, a déclaré Pacifica Pedraverde, responsable locale de la gestion des catastrophes.</p><p>Une femme enceinte a été tuée dans la ville de Tagum, dans la province de Davao del Norte, a indiqué l'agence nationale des catastrophes, sans fournir de détails.</p><p>Deux personnes ont été légèrement blessées par la chute de débris, dans la ville de Tandag, à environ 100 km au nord de Bislig, a indiqué un responsable.</p><p>L'agence nationale des catastrophes a fait état de quatre personnes blessées, sans qu'il soit possible de savoir si ce bilan incluait celles de Tandag.</p><p>Un séisme de magnitude 6,7 avait déjà frappé la région de l'île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.</p><p>Il n'y a pas à ce stade de signalement de bâtiment ou d'infrastructure ayant subi des dommages majeurs, ont indiqué dimanche à l'AFP les autorités de gestion des catastrophes. </p><p>Dans la municipalité de Hinatuan, située à environ 21 km de l'épicentre, les autorités ont déclaré qu'elles continuaient d'inspecter des villages pour recenser d'éventuels dégâts et victimes.</p><p></p><p>- Brèves alertes au tsunami -</p><p></p><p>Le premier séisme a été suivi d'une alerte au tsunami et les habitants des zones côtières des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental ont été appelés à "évacuer immédiatement" les lieux et à se rendre dans des zones plus élevées ou à l'intérieur des terres.</p><p>"Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies", avait déclaré dans un premier temps l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X.</p><p>Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (OTWC), situé à Hawaï, avait également émis une alerte, mais a ensuite annoncé qu'elle avait été levée."Il n'y a plus de menace d'un tsunami en raison de ce séisme", indique l'OTWC dans un message diffusé à 16H45 GMT.</p><p>L'institut philippin de sismologie a de son côté également levé l'alerte dimanche matin (samedi à 19H23 GMT), tout en indiquant que les vagues les plus hautes générées par le séisme avaient atteint 0,64 mètre sur l'île de Mawes.Une houle a été signalée jusqu'à la côte orientale du Japon, où une alerte au tsunami a également été brièvement activée.</p><p>Quelque 45.000 habitants ont reçu l'ordre de quitter leurs habitations et nombre d'entre eux tentaient de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture, selon l'officier de police Joseph Lambo à Hinatuan, qui précise que le séisme a été "très fort".</p><p>Dans la ville de Butuan, des aides-soignants ont évacué d'un hôpital des patients sur des brancards et des fauteuils roulants, leurs poches de transfusion intraveineuse suspendues à des pieds à perfusion.</p><p></p><p>- "il a duré quatre minutes" -</p><p></p><p>Dyl Constantino, 25 ans, se trouvait sur l'île de Siargo, au nord-est de Mindanao, quand le séisme s'est produit.</p><p>"C'est le tremblement de terre le plus long et le plus fort que j'aie jamais vécu, il a probablement duré près de quatre minutes", a-t-il assuré à l'AFP.</p><p>"Nous sommes tous habitués aux tremblements de terre mais celui-ci était différent parce que les portes tremblaient vraiment et nous avons tous paniqué", a-t-il ajouté.</p><p>Bethanie Valledor, 24 ans, dormait dans un complexe hôtelier de Bislig, lorsque le séisme l'a réveillée en sursaut.</p><p>"J'ai eu l'impression que la chambre dans laquelle nous nous trouvions allait être détruite", a déclaré la jeune femme à l'AFP.</p><p>Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l'archipel se situant sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est.</p><p>La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les êtres humains.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine accuse la Russie d'avoir exécuté des soldats qui voulaient se rendre

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a ouvert une enquête dimanche sur l'"exécution" par les forces russes de soldats ukrainiens qui avaient signalé leur intention de se rendre, après la diffusion sur les réseau
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L'Ukraine accuse la Russie d'avoir exécuté des soldats qui voulaient se rendre

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a ouvert une enquête dimanche sur l'"exécution" par les forces russes de soldats ukrainiens qui avaient signalé leur intention de se rendre, après la diffusion sur les réseaux sociaux d'images qui ont provoqué l'indignation dans le pays mais dont l'authenticité n'a pas pu être vérifiée par l'AFP.</p><p>Une courte vidéo, parue sur Telegram, montre deux hommes sortant d'un abri, dont l'un avec les mains au-dessus de la tête, avant de s'allonger sur le sol sous les yeux d'un autre groupe de militaires.</p><p>S'ensuit ce qui semble être des tirs et de la fumée apparaît, avant que la vidéo, non datée, ne s'interrompe brutalement.</p><p>Ces images auraient été tournées près du village de Stepové, à proximité d'Avdiïvka, une ville de l'est de l'Ukraine où les combats font rage, a précisé dimanche le bureau du procureur de Donetsk, citant des "informations préliminaires".</p><p>Ni leur localisation ni leur authenticité n'ont cependant pu être confirmées par l'AFP.</p><p>La vidéo montre "un groupe de personnes portant l'uniforme russe" tirer sur deux militaires ukrainiens "non armés" qui se rendaient, a-t-il assuré sur Telegram.</p><p>Une "enquête" a été ouverte sur ces faits, a-t-il ajouté, rappelant que l'"exécution de prisonniers de guerre" constituait "un grave crime international".</p><p>"La Russie a encore une fois violé les lois et les coutumes de la guerre, ainsi que les normes du droit international", s'est insurgé samedi le centre des communications stratégiques de l'armée ukrainienne, évoquant une "vidéo d'exécution".</p><p>L'armée a assuré s'appuyer sur des "informations confirmées" pour affirmer que l'armée russe avait "encore une fois tiré lâchement sur des soldats non armés".</p><p>Le commissaire ukrainien chargé des droits de l'Homme, Dmytro Loubinets, a lui parlé de "crime de guerre".</p><p>"Une vidéo de l'exécution par des militaires russes de soldats ukrainiens qui s'étaient livrés a été publiée sur internet", a-t-il écrit sur Telegram.</p><p>Dmytro Loubinets a estimé que les soldats ukrainiens "avaient fait le nécessaire en montrant qu'ils se rendaient" et que la Russie aurait dû les "faire prisonniers", demandant à ce qu'elle soit "punie" en conséquence.</p><p>Les deux hommes "ne représentaient aucune menace", a-t-il ajouté.</p><p>Le président du Parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk, a également dénoncé dimanche un "nouveau crime" commis par l'armée russe.</p><p>Les forces armées ukrainiennes ont appelé la communauté internationale à "condamner les actions de la Russie".</p><p>En mars, une autre vidéo semblant montrer un soldat ukrainien, prisonnier, exécuté par balles après avoir lancé "gloire à l'Ukraine", était devenue virale.</p><p>Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme avait à l'époque rappelé avoir "documenté de nombreuses violations du droit international humanitaire à l'encontre des prisonniers de guerre, y compris des cas d'exécutions sommaires de prisonniers de guerre russes et ukrainiens". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Neige dans le sud de l'Allemagne: les vols reprennent à Munich, le ferroviaire reste «massivement» perturbé

Description: <p>Munich (Allemagne) (AFP) - Les vols ont repris dimanche matin à l'aéroport de Munich, après leur suspension samedi en raison des fortes chutes de neiges ayant provoqué le chaos en Bavière, où le trafic ferroviaire devrai
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Neige dans le sud de l'Allemagne: les vols reprennent à Munich, le ferroviaire reste «massivement» perturbé

Description: <p>Munich (Allemagne) (AFP) - Les vols ont repris dimanche matin à l'aéroport de Munich, après leur suspension samedi en raison des fortes chutes de neiges ayant provoqué le chaos en Bavière, où le trafic ferroviaire devrait rester "massivement" perturbé au moins jusqu'à lundi.</p><p>Les "vols ont repris depuis 6h00 (5h00 GMT)", même s'il faut s'attendre à "des perturbations sur le trafic aérien", a indiqué sur son site internet l'aéroport de Munich, le deuxième plus important en Allemagne après celui de Francfort.</p><p>"Nous recommandons donc aux voyageurs qui prennent l'avion aujourd'hui de s'informer suffisamment tôt auprès de leur compagnie aérienne sur le statut de leur vol avant de se rendre à l'aéroport", a-t-il ajouté.</p><p>Le trafic aérien avait été suspendu samedi en raison des fortes chutes de neige dans la nuit de vendredi à samedi qui ont paralysé les transports dans le sud de l'Allemagne, particulièrement dans la région de Bavière et sa capitale, Munich. </p><p>La gare centrale de la ville a été fermée toute la journée, et le trafic grandes lignes complétement mis à l'arrêt, tout comme les transports en commun.Dans toute la région, les usagers ont fait face à des annulations ou retards de trains.</p><p>Le trafic ferroviaire devrait lui aussi lentement reprendre au cours de la journée de dimanche, alors que les chutes de neige ont cessé à Munich, a déclaré la Deutsche Bahn. </p><p>Il faudra toutefois compter sur des "perturbations massives jusqu'à au moins lundi" en raison des "grands dommages causés par les intempéries" dans toute la région, tandis que certaines lignes, notamment celles depuis et vers l'Autriche et la Suisse, ne devraient pas reprendre ce dimanche.</p><p>"Nous recommandons toujours de reporter les voyages depuis et vers Munich", a  affirmé l'opérateur public.</p><p>Le service de bus a repris dimanche matin, et certaines lignes de trams et de métros devraient suivre, a indiqué la société des transports publics munichois (MVG). </p><p>Autre conséquence de cette météo peu clémente: le match entre le Bayern et l'Union Berlin comptant pour la 13e journée du championnat d'Allemagne, programmé samedi (15h30/14h30 GMT) a dû être reporté.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins un mort et deux blessés

Description: <p>Manille (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,6 suivi de quatre grosses répliques, qui a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a fait au moins un mort et deux blessés.</p><p>Il s
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Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins un mort et deux blessés

Description: <p>Manille (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,6 suivi de quatre grosses répliques, qui a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a fait au moins un mort et deux blessés.</p><p>Il s'est produit à une profondeur de 32 km à 22H37 (14H37 GMT) à une distance d'environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).</p><p>Quelques heures plus tard, quatre répliques puissantes, de magnitude 6,4, 6,2, 6,1 et 6,0 ont encore secoué la région, selon l'USGS.</p><p>Un homme de 30 ans de la ville de Bislig, dans la province de Surigao del Sur, est mort écrasé par un mur de sa maison qui s'est effondré, a déclaré Pacifica Pedraverde, responsable locale de la gestion des catastrophes. </p><p>Deux personnes ont été légèrement blessées par la chute de débris, dans la ville de Tandag, à environ 100 km au nord de Bislig, a indiqué un responsable.</p><p>Un séisme de magnitude 6,7 avait déjà frappé la région de l'île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.</p><p>Il n'y a aucun signalement de bâtiment ou d'infrastructure ayant subi de dommages majeurs dans l'immédiat, ont indiqué dimanche à l'AFP les autorités de gestion des catastrophes. </p><p>Dans la municipalité de Hinatuan, située à environ 21 km de l'épicentre, les autorités ont déclaré qu'elles continuaient d'inspecter des villages pour détecter d'éventuelles dégâts et victimes.</p><p></p><p>- Brèves alertes au tsunami -</p><p></p><p>Le premier séisme a été suivi d'une alerte au tsunami et les habitants des zones côtières des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental ont été appelés à "évacuer immédiatement" et à se rendre dans des zones plus élevées ou à l'intérieur des terres.</p><p>"Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies", avait déclaré dans un premier temps l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X.</p><p>Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (OTWC), situé à Hawaï, avait également émis une alerte mais a ensuite annoncé qu'elle avait été levée."Il n'y a plus de menace d'un tsunami en raison de ce séisme", indique l'OTWC dans un message diffusé à 16H45 GMT.</p><p>L'institut philippin de sismologie a de son côté également levé l'alerte dimanche matin (samedi à 19H23 GMT), tout en indiquant que les vagues les plus hautes générées par le séisme avaient atteint 0,64 mètre sur l'île de Mawes.Une houle a été signalée jusqu'à la côte orientale du Japon, où une alerte au tsunami a également été brièvement activée.</p><p>Quelque 45.000 habitants ont reçu l'ordre de quitter leurs habitations et nombre d'entre eux tentaient de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture, selon l'officier de police Joseph Lambo à Hinatuan, qui précise que le séisme a été "très fort".</p><p>Dans la ville de Butuan, des aides-soignants ont évacué d'un hôpital des patients sur des brancards et des fauteuils roulants, leurs poches de perfusion et d'intraveineuse suspendues à des supports.</p><p></p><p>- "il a duré quatre minutes" -</p><p></p><p>Dyl Constantino, 25 ans, se trouvait sur l'île de Siargo, au nord-est de Mindanao, quand le séisme s'est produit.</p><p>"C'est le tremblement de terre le plus long et le plus fort que j'aie jamais vécu, il a probablement duré près de quatre minutes", a-t-il assuré à l'AFP.</p><p>"Nous sommes tous habitués aux tremblements de terre mais celui-ci était différent parce que les portes tremblaient vraiment et nous avons tous paniqué", a-t-il ajouté.</p><p>Bethanie Valledor, 24 ans, dormait dans un complexe hôtelier de Bislig, lorsque le séisme l'a réveillée en sursaut.</p><p>"J'ai eu l'impression que la chambre dans laquelle nous nous trouvions allait être détruite", a déclaré la jeune femme à l'AFP.</p><p>Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l'archipel se situant sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est.</p><p>La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les humains.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Référendum au Venezuela pour renforcer ses prétentions sur l'Essequibo, une région du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - "L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes dimanche pour un référendum sur ce territ
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Référendum au Venezuela pour renforcer ses prétentions sur l'Essequibo, une région du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - "L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes dimanche pour un référendum sur ce territoire riche en pétrole que Caracas réclame au Guyana.</p><p>"C'est à nous de hisser le drapeau de l'Essequibo et d'entamer une nouvelle étape pour la récupération historique de cette terre léguée par les libérateurs" (à l'époque de Simon Bolivar), a déclaré le président Nicolas Maduro lors de la clôture de la campagne devant des milliers de personnes vendredi à Caracas.</p><p>Le référendum --qui n'est pas un scrutin d'autodétermination, l'Essequibo étant sous administration du Guyana-- n'aura pas de conséquences concrètes à court terme.Caracas cherche avec le plébiscite attendu à renforcer sa crédibilité et ses prétentions. </p><p>Les autorités ont souligné qu'elles ne cherchaient pas un motif pour envahir la zone, comme le craignent les Guyaniens.</p><p>Après des appels d'offres pétroliers guyaniens et une nouvelle découverte d'or noir en octobre, la tension est montée ces derniers mois avec des déclarations musclées, des exercices militaires, l'évocation d'installation de bases américaines...Le Brésil, qui a renforcé ses troupes à la frontière, s'est dit "préoccupé" par le "climat de tension".</p><p>Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.</p><p>Caracas soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol, et estime que le Royaume-Uni s'est octroyé des terres vénézuéliennes au XIXe siècle. </p><p>Le Guyana, qui dispose désormais de réserves de pétrole similaires à celle du Koweït et se place en haut de la liste de réserves per capita dans le monde, estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et que celle-ci a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage.Le pays a saisi la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, pour la faire valider.</p><p>Georgetown a aussi saisi la CIJ pour tenter de faire stopper le référendum en estimant qu'il s'agissait d'une incitation à "la violation des droits internationaux".</p><p></p><p>- "5 fois oui" -</p><p></p><p>En vain.Dans une décision vendredi, la CIJ a enjoint à Caracas de "s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation dans le territoire en litige", sans mentionner le référendum.</p><p>Caracas avait de toute façon déjà annoncé qu'il ne renoncerait pas à son organisation quelle que soit la décision.</p><p>"Nous pensons que la justice, et non la force, devrait être l'arbitre des différends internationaux", a déclaré vendredi le président guyanien Irfaan Ali, actuellement à la COP28 aux Emirats arabes unis, où il a rencontré le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron.</p><p>Le référendum en cinq questions demande notamment aux Vénézuéliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ, de refuser l'accord de 1899 qui leur aurait été "imposé de manière frauduleuse" et pour intégrer le territoire au Venezuela.</p><p>"5 fois oui", ont martelé les autorités vénézuéliennes lors d'une campagne omniprésente dans les médias et qui a mobilisé d'importants moyens avec des manifestations, des publicités, des conférences, des parades militaires...</p><p>L'opposition à M. Maduro, qui dans son ensemble revendique l'Essequibo, s'est montrée réservée sur le sujet, tiraillée entre ses convictions et l'obligation de soutenir le pouvoir à moins d'un an de la présidentielle de 2024.</p><p>La principale opposante Maria Corina Machado a estimé que le référendum était une "distraction" dans le contexte de crise politique et économique mais aussi une "erreur qui ne défend pas notre territoire".</p><p>Dans la rue, de nombreux Vénézuéliens se disent motivés: "Nous avons un engagement envers le pays", lance Marlis Palmes, femme au foyer à Caracas."Ceux qui sont d'accord, je les félicite; ceux qui ne le sont pas, l'histoire les jugera".</p><p>Les résultats sont attendus en soirée</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Est de la RDC: début du retrait de la force régionale est-africaine

Description: <p>Goma (RD Congo) (AFP) - La force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC-RF), dont Kinshasa, qui la juge inefficace, a décidé de ne pas renouveler le mandat, a commencé dimanche matin à quitter la Républi
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Est de la RDC: début du retrait de la force régionale est-africaine

Description: <p>Goma (RD Congo) (AFP) - La force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC-RF), dont Kinshasa, qui la juge inefficace, a décidé de ne pas renouveler le mandat, a commencé dimanche matin à quitter la République démocratique du Congo.</p><p>Un premier groupe d'une centaine de militaires kényans de la force, qui comprend également des soldats ougandais, burundais et sud-soudanais, a quitté la région depuis l'aéroport de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, à destination de Nairobi.</p><p>Leur avion a décollé peu après 05H00 locales (03H00 GMT).</p><p>Un porte-parole de l'EAC-RF sur place a confirmé que l'appareil se rendait à Nairobi et n'emmenait que des militaires kényans, mais n'a pas donné dans l'immédiat d'autres précisions sur la suite du retrait de la force.</p><p>Les soldats kényans avaient commencé à arriver à Goma en novembre 2022, environ un an après la résurgence dans le Nord-Kivu de la rébellion du M23 ("Mouvement du 23 mars") qui, avec le soutien du Rwanda selon de nombreuses sources, s'est emparé de vastes pans de la province.</p><p>Les autorités congolaises avaient alors invité l'EAC à déployer sa force pour libérer des espaces conquis par les rebelles.</p><p>Mais la population de la région et le gouvernement congolais se sont vite montrés très critiques vis-à-vis des troupes de l'EAC, leur reprochant - à l'exception des Burundais - de cohabiter avec les rebelles plutôt que de les contraindre à déposer les armes.</p><p>A l'issue d'un sommet de l'EAC tenu le 25 novembre, l'organisation régionale a annoncé dans un communiqué que la RDC "ne renouvellerait pas le mandat de la force régionale au-delà du 8 décembre 2023".</p><p>Ce départ des soldats kényans intervient alors que des combats continuent d'opposer le M23 à l'armée congolaise appuyée par des miliciens se présentant comme "patriotes".</p><p>Un soldat kényan de la force régionale avait été tué le 24 octobre par des éclats d'obus.</p><p></p><p>- Elections le 20 décembre -</p><p></p><p>De nombreux groupes armés et autres milices sévissent depuis trois décennies dans l'est de la RDC, un héritage des guerres régionales qui ont éclaté dans les années 1990 et 2000.</p><p>Outre la force de l'EAC, une mission de l'ONU, la Monusco, anciennement Monuc, est présente en RDC depuis 1999. </p><p>Mais elle se trouve elle aussi accusée d'inefficacité et Kinshasa demande son départ, "ordonné" mais "accéléré", à partir de janvier 2024.</p><p>La Monusco comprend environ 14.000 Casques bleus, déployés presque exclusivement dans l'est du pays.</p><p>Des élections générales sont prévues le 20 décembre en RDC, vaste pays de quelque 100 millions d'habitants.Le président sortant, Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat de cinq ans.</p><p>A cause de la rébellion du M23, les élections ne pourront toutefois pas avoir lieu dans deux territoires du Nord-Kivu.</p><p>Pour remplacer la force de l'EAC, Félix Tshisekedi compte notamment sur le déploiement de contingents de la communauté d'Afrique australe (SADC) à laquelle appartient également la RDC.Mais la mise sur pied de cette force, évoquée depuis le mois de mai, ne s'est jusqu'à présent pas concrétisée. </p><p>Depuis fin 2022, environ un millier d'anciens militaires européens, présentés par Kinshasa comme des "instructeurs" et répartis dans deux sociétés privées, sont également présents dans le Nord-Kivu.</p><p>Les autorités congolaises affirment aussi que l'armée nationale est en train de monter en puissance, avec l'objectif d'assurer elle-même la défense du territoire et de protéger le pays des "agressions" de ses voisins, le Rwanda en particulier.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: au moins trois morts dans un attentat à la bombe lors d'une messe catholique

Description: <p>Marawi (Philippines) (AFP) - Au moins trois personnes ont été tuées et sept autres blessées dans un attentat à la bombe perpétré dimanche lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, région troublée par un
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Philippines: au moins trois morts dans un attentat à la bombe lors d'une messe catholique

Description: <p>Marawi (Philippines) (AFP) - Au moins trois personnes ont été tuées et sept autres blessées dans un attentat à la bombe perpétré dimanche lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, région troublée par une insurrection, ont indiqué les autorités. </p><p>L'explosion s'est produite pendant une messe dans le gymnase de l'université d'Etat de Mindanao, à Marawi, la plus grande ville musulmane du pays, a déclaré le chef de la police régionale, Allan Nobleza.</p><p>"Nous enquêtons pour déterminer s'il s'agit d'un engin explosif artisanal ou d'une grenade", a déclaré M. Nobleza. </p><p>L'université d'État de Mindanao a publié une déclaration condamnant "l'acte de violence", tout en suspendant les cours et en déployant davantage de personnel de sécurité sur le campus. </p><p>"Nous sommes solidaires de notre communauté chrétienne et de toutes les personnes touchées par cette tragédie", a déclaré l'université dans un communiqué. </p><p>Le maire de la ville de Marawi, Majul Gandamra, a exhorté les membres des communautés musulmane et chrétienne à rester unis.</p><p></p><p>- "coexistence pacifique"-</p><p></p><p>"Notre ville est depuis longtemps un symbole de coexistence pacifique et d'harmonie, et nous ne permettrons pas que de tels actes de violence éclipsent notre engagement collectif en faveur de la paix et de l'unité", a déclaré M. Gandamra.</p><p>Des photos publiées sur la page Facebook du gouvernement provincial de Lanao del Sur montrent le gouverneur Mamintal Adiong rendant visite aux "victimes blessées dans l'attaque à la bombe" dans un établissement médical. </p><p>L'attentat est survenu après une frappe aérienne de l'armée philippine, vendredi, qui a tué 11 militants islamistes de l'organisation Dawlah Islamiya-Philippine à Mindanao. </p><p>M. Nobleza a précisé que la police enquêtait afin de déterminer si l'attaque de dimanche était liée à cette opération militaire.</p><p>L'armée a déclaré samedi que l'organisation islamiste avait prévu d'organiser des attaques dans la province de Maguindanao del Sur.</p><p>Lanao del Sur et Maguindanao del Sur font partie de la région autonome Bangsamoro en Mindanao musulmane. </p><p>Les attaques de militants contre des bus, des églises catholiques et des marchés publics sont une caractéristique des troubles qui secouent la région depuis des décennies. </p><p>En 2014, Manille a signé un pacte de paix avec le plus grand groupe rebelle du pays, le Front moro de libération nationale, mettant ainsi fin à leur sanglante insurrection armée.</p><p>Mais il reste de petites bandes d'insurgés musulmans opposés à l'accord de paix, y compris des militants ayant fait allégeance au groupe État islamique (EI).Des rebelles communistes opèrent également dans la région.</p><p>En mai 2017, des centaines d'hommes armés étrangers et locaux pro-EI s'étaient emparés de Marawi. </p><p>L'armée philippine a repris la ville en ruines après une bataille de cinq mois qui a coûté la vie à plus d'un millier de personnes. </p><p>Une autre piste de l'enquête cherche à savoir si des reliquats de groupes islamistes Maute et Abou Sayyaf, ayant participé au siège de Marawi, sont impliqués, a déclaré M. Nobleza.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël bombarde Gaza, pressions pour protéger la population civile

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde la bande de Gaza dimanche malgré les appels internationaux à la retenue afin de protéger les civils et sur fond "d'impasse" pour
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Israël bombarde Gaza, pressions pour protéger la population civile

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde la bande de Gaza dimanche malgré les appels internationaux à la retenue afin de protéger les civils et sur fond "d'impasse" pour renouveler la trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas. </p><p>Au cours de la nuit, l'armée israélienne a dit avoir frappé "plus de 400 cibles" dans la bande de Gaza depuis la reprise des combats vendredi qui a fait au moins 240 morts selon le ministre de la Santé de l'administration du Hamas. </p><p>La branche armée du Hamas et celle du Jihad islamique affilié ont par ailleurs annoncé avoir tiré samedi "des barrages de roquettes" visant plusieurs villes d'Israël, dont Tel-Aviv, l'armée israélienne faisant état de "plus de 250 roquettes" tirées. </p><p>Déployée sur le terrain dans le nord de la bande de Gaza, l'armée israélienne a multiplié les frappes aériennes dans le sud de ce territoire où des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés par le conflit. </p><p>"En étendant nos opérations militaires, nous remplissons deux objectifs.Premièrement, nous frappons le Hamas, nous éliminons plus de terroristes, plus de commandants, plus d'infrastructures terroristes, plus de tunnels (...) et nous créons les conditions pour forcer (le Hamas) à payer un lourd tribut: la libération des otages", a déclaré le ministre de la Défense Yoav Gallant. </p><p>"Il n'y a pas d'autres moyens de gagner qu'en continuant notre campagne terrestre", a renchéri le Premier ministre Benjamin Netanyahu, disant que cet objectif allait être atteint en "respectant le droit international". </p><p></p><p>- "Trop" de victimes -</p><p></p><p>Sans remettre en cause le droit de son allié "de se défendre" contre le Hamas, les Etats-Unis ont mis en garde Israël contre un bilan s'alourdissant dans la bande de Gaza. </p><p>"Trop de Palestiniens innocents ont été tués.Franchement, l'étendue de la souffrance ainsi que les images et les vidéos qui nous viennent de Gaza sont dévastatrices", a déclaré la vice-présidente américaine Kamala Harris depuis la COP28 à Dubaï.Et d'ajouter: "Israël doit en faire plus pour protéger les civils innocents".</p><p>"Je pense qu'on est à un moment où les autorités israéliennes vont devoir définir plus précisément leur objectif et l'état final recherché", a aussi dit sur place le président français Emmanuel Macron, estimant que la "sécurité" d'Israël ne pourra être garantie si elle "se fait au prix des vies palestiniennes".</p><p>"La destruction totale du Hamas, qu'est-ce que c'est et est-ce que quelqu'un pense que c'est possible ? Si c'est ça, la guerre durera 10 ans.Et je crois que personne ne sait définir sérieusement cet objectif, donc il faut que cet objectif soit précisé", a prévenu M. Macron avant de dîner samedi soir au Qatar avec cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, l'émir de ce pays au coeur des négociations pour la trêve. </p><p>Cette escale au Qatar a suivi de peu le départ des négociateurs israéliens sur place, Israël invoquant "l'impasse" dans les discussions pour reconduire une trêve de sept jours ayant permis la libération d'une centaine d'otages entre les mains du Hamas et de 240 prisonniers palestiniens détenus en Israël. </p><p>Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve.</p><p>Le Hamas -- considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment -- a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël des corps de captifs "morts dans les bombardements israéliens".</p><p>Mais Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" en "tirant des roquettes" vers Israël pendant la trêve.Et le Hamas avait revendiqué une attaque à Jérusalem fatale à quatre Israéliens.</p><p></p><p>- "Ramener" les otages -</p><p></p><p>En Israël, des centaines de personnes ont manifesté samedi à Tel-Aviv pour demander la libération des 137 personnes encore détenues dans la bande de Gaza.Beaucoup portaient des posters avec les photos des captifs.</p><p>Quatre ex-otages se sont adressées par retransmission vidéo à la foule pour raconter la peur, la faim, le manque de sommeil pendant leur captivité. "Nos filles ont vu des choses que des enfants de cet âge, ou de tout âge, ne doivent pas voir", a notamment déclaré Danielle Aloni, 45 ans, relâchée le 24 novembre avec sa fille de cinq ans.</p><p>Elena Trupanov, relâchée mercredi et qui se trouvait au rassemblement de Tel-Aviv, a plaidé: "nous devons ramener mon Sasha et le reste" des détenus, a-t-elle dit en évoquant son fils, toujours prisonnier.</p><p>En soirée, le coordinateur israélien pour les otages Gal Hirsch a rencontré l'envoyé spécial américain sur ce dossier, Roger Carstens, des "efforts pour libérer les otages" sont faits, ont indiqué les autorités israéliennes sans épiloguer.</p><p>La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sanguinaire sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>Selon le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont plus de 6.150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le début des hostilités.</p><p>- "Où aller" -</p><p></p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué samedi avoir reçu des premiers "camions d'aide" depuis la fin de la trêve, via le terminal égyptien de Rafah, poste-frontière avec Gaza.</p><p>Les besoins sont immenses dans ce territoire soumis à un "siège complet" par Israël où plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits, et comptant 1,7 million de personnes --sur 2,4 millions d'habitants -- déplacées par la guerre, d'après l'ONU.</p><p>La ville de Khan Younès, dans le sud de Gaza, où une partie de ces déplacés ont trouvé refuge, a été massivement visée par les bombardements israéliens samedi. </p><p>Sur place, Nader Abou Warda, 26 ans, se demande comment il est encore en vie, après cinq raids aériens israéliens en moins de deux minutes: "Les Israéliens "nous disaient +la ville de Gaza est une zone de guerre+; maintenant, c'est Khan Younès, la zone de guerre, on va où maintenant?dans la mer?"</p><p></p> Pays: MondeURL: 

Philippes: un puissant séisme frappe Mindanao, alerte au tsunami

Description: <p>Manille (AFP) - Un  séisme de magnitude 7,6 a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), les autorités appelant la population à s'éloi
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Philippes: un puissant séisme frappe Mindanao, alerte au tsunami

Description: <p>Manille (AFP) - Un  séisme de magnitude 7,6 a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), les autorités appelant la population à s'éloigner des régions côtières face un risque de "tsumani destructeur".</p><p>Le séisme s'est produit à une profondeur de 32 km à 22H37 (14H37 GMT) à une distance d'environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a précisé l'USGS.</p><p>"Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies", a déclaré l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X. </p><p>Il a conseillé aux habitants des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental d'"évacuer immédiatement" plus à l'intérieur des terres ou vers des terrains plus en altitude.</p><p>Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l'archipel se situant sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est.</p><p>La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les humains.</p><p>Un séisme de magnitude 6,7 a déjà frappé la région de l'île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Khan Younès sous les bombes, partir en courant sans savoir vers où

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - C'était le dernier quartier flambant neuf de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Samedi, une partie de "la ville Hamad" est partie en fumée et les déplacé
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A Khan Younès sous les bombes, partir en courant sans savoir vers où

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - C'était le dernier quartier flambant neuf de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Samedi, une partie de "la ville Hamad" est partie en fumée et les déplacés qui s'y étaient réfugiés n'ont eu que quelques minutes pour partir en courant.</p><p>"Au moins, on s'en est sortis", raconte à l'AFP Nader Abou Warda, 26 ans, qui se demande comment il est encore en vie, après cinq raids aériens israéliens en moins de deux minutes sur cet ensemble de 3.000 logements financés par le Qatar et inaugurés en 2016.</p><p>Six immeubles beiges et jaunes, des jardins ainsi qu'une mosquée se dressaient ici.Ne restent désormais qu'un immense nuage de fumée noire, le vrombissement entêtant des avions et les cris de gens à peine visibles tant la fumée et la poussière emplissent tout, qui hurlent "Au secours!" ou "Ambulance!".</p><p>Des dizaines de personnes courent le plus vite possible pour échapper aux éclats des bombes et aux débris de verre ou des panneaux solaires soufflés par les bombes tombées du ciel.</p><p>Selon la Défense civile de la bande de Gaza, "des centaines de familles déplacées" avaient trouvé refuge dans la "ville Hamad" --nommée en l'honneur de l'ancien émir du Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani, porteur du projet-- qui faisait la fierté de ses habitants avec ses échoppes, ses écoles et ses allées tracées au cordeau.</p><p></p><p>- De "bloc" en "bloc" -</p><p></p><p>Samedi vers midi, soit une heure avant les frappes, l'armée israélienne a envoyé aux propriétaires d'appartements des SMS leur ordonnant d'évacuer "immédiatement".</p><p>Depuis la reprise vendredi, après une semaine de trêve, de la guerre entre le Hamas et Israël, déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien en Israël, l'armée israélienne assure avoir mis en place un nouveau système pour limiter les pertes civiles.</p><p>Elle a découpé le petit territoire surpeuplé de la bande de Gaza en 2.300 "blocs" --qui ne correspondent pas exactement aux frontières des quartiers et des villes-- et somme désormais par SMS les habitants des blocs visés d'évacuer avant ses frappes.</p><p>Celles-ci doivent selon elle "éliminer" le Hamas, qui a selon les autorités israéliennes tué quelque 1.200 personnes, en majorité des civils, le 7 octobre.</p><p>Mais, note Ocha, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, "l'endroit vers lequel évacuer n'est pas indiqué", alors que les frappes venues des airs, du sol et de la mer ont déjà fait plus de 15.000 morts dans la bande de Gaza, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Surtout, raconte à l'AFP Ibrahim al-Jamal, fonctionnaire quadragénaire, "je n'ai pas internet, pas d'électricité et même pas la radio pour connaître les informations, donc je n'ai jamais vu cette carte" identifiant les blocs.</p><p>"Beaucoup de Gazaouis n'en ont jamais entendu parler et peu leur importe, puisque les bombardements ont lieu partout", martèle-t-il.</p><p>Selon les ONG, les plus vulnérables sont les 1,8 million de déplacés --soit près de 80% des Gazaouis-- partis sans téléphones, chargeurs ou batteries.Qui, en plus, changent régulièrement de "bloc" et doivent se contenter des tracts largués par avion, impossibles à voir depuis l'intérieur d'un appartement.</p><p></p><p>- "Aller où?" -</p><p></p><p>Egalement déplacés, Nader Abou Warda, sa femme et ses trois enfants, étaient samedi dans l'appartement d'un ami à Hamad, où ils sont installés depuis qu'ils ont quitté Jabaliya, près de la ville de Gaza, au début de la guerre.</p><p>Les Israéliens "nous disaient +la ville de Gaza est une zone de guerre+; maintenant, c'est Khan Younès, la zone de guerre, on va où maintenant?dans la mer?Nos enfants, on va les faire dormir où?" s'emporte-t-il.</p><p>"Hier, ils disaient +évacuez l'est de Khan Younès+.Aujourd'hui, ils disent +évacuez l'ouest+", affirme-t-il.</p><p>Comme lui, Mohammed Foura a été prévenu par les habitants des autres tours de la ville Hamad."Ils nous ont dit par la fenêtre +sortez, sortez+", racontait-il à l'AFPTV une demi-heure avant les frappes, au milieu de familles entassant quelques affaires dans des voitures ou d'énormes baluchons.</p><p>"Ils nous jettent dans les rues en plein décembre, dans le froid", s'insurge ce Palestinien de 21 ans, également déplacé de la ville de Gaza."Ils nous disent d'aller à Rafah mais là-bas, il n'y a plus aucune place dans les abris".</p><p>Surtout, une fois à Rafah, impossible de pousser plus au sud.Après, c'est l'Egypte, dont les portes sont fermées aux Gazaouis, bloqués dans les autres directions par le "siège complet" d'Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Aux Philippes, un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, alerte au tsunami

Description: <p>Manille (AFP) - Un  séisme de magnitude 7,6 a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), les autorités appelant la population à s'éloi
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Aux Philippes, un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, alerte au tsunami

Description: <p>Manille (AFP) - Un  séisme de magnitude 7,6 a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), les autorités appelant la population à s'éloigner des régions côtières face un risque de "tsumani destructeur".</p><p>Le séisme s'est produit à une profondeur de 32 km à 22H37 (14H37 GMT) à une distance d'environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a précisé l'USGS.</p><p>"Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies", a déclaré l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X. </p><p>Il a conseillé aux habitants des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental d'"évacuer immédiatement" plus à l'intérieur des terres ou vers des terrains plus en altitude.Les propriétaires de bateaux ont été appelé à mettre leurs embarcations en sécurité.</p><p>Des répliques, dont une a atteint la magnitude de 6.4, ont ensuite continué à secouer la région, selon l'USGS.</p><p>Ni victimes, ni dégâts n'ont été signalé dans l'immédiat, mais selon l'officier de police Joseph Lambo à Hinatuan, le séisme a été "très fort".</p><p>"Les gens évacuent en raison de l'alerte au tsunami", a-t-il indiqué, précisant que 45.000 habitants avaient reçu l'ordre de quitter leurs habitations et que nombre d'entre eux tentaient de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture.</p><p></p><p>- "Nous avons paniqué" -</p><p></p><p>"Des appareils électroménagers sont tombés des étagères dans le bureau de la police et deux téléviseurs ont été cassés.Les motos garées à l'extérieur sont aussi tombées", a poursuivi M. Lambo.</p><p>Dyl Constantino, 25 ans, se trouvait sur l'île de Siargo, au nord-est de Mindanao, quand le séisme s'est produit.</p><p>"C'est le tremblement de terre le plus long et le plus fort que j'ai jamais vécu, il a probablement duré près de quatre minutes", a-t-il assuré à l'AFP.</p><p>"Nous sommes tous habitués aux tremblements de terre mais celui-ci était différent parce que les portes tremblaient vraiment et nous avons tous paniqué", a-t-il ajouté.</p><p>Bethanie Valledor, 24 ans, dormait dans un complexe hôtelier de la ville de Bislig, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Hinatuan, lorsque le séisme l'a réveillée en sursaut.</p><p>"J'ai eu l'impression que la chambre dans laquelle nous nous trouvions allait être détruite", a déclaré la jeune femme à l'AFP.</p><p>"Notre maison est très proche de la mer.Le propriétaire du complexe nous a demandé d'évacuer immédiatement.Honnêtement, je criais.J'ai paniqué".</p><p>Dans la ville de Davao, la côte est surveillée de près.</p><p>"La marée est encore haute et nous ne remarquons rien d'inhabituel", a déclaré Anna Quinones, responsable en charge des catastrophes naturelles et qui surveille le risque de tsunami.</p><p>Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l'archipel se situant sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est.</p><p>La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les humains.</p><p>Un séisme de magnitude 6,7 a déjà frappé la région de l'île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le sud de l'Allemagne en partie paralysé par fortes chutes de neige

Description: <p>Munich (Allemagne) (AFP) - De fortes chutes de neige ont provoqué le chaos en Bavière, dans le sud de l'Allemagne, en particulier dans sa capitale Munich où le trafic aérien et ferroviaire est interrompu samedi.</p>&l
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Le sud de l'Allemagne en partie paralysé par fortes chutes de neige

Description: <p>Munich (Allemagne) (AFP) - De fortes chutes de neige ont provoqué le chaos en Bavière, dans le sud de l'Allemagne, en particulier dans sa capitale Munich où le trafic aérien et ferroviaire est interrompu samedi.</p><p>Après avoir annoncé suspendre ses vols jusqu'à 12h00 (11h00 GMT), l'aéroport munichois a annoncé la prolongation de cette mesure jusqu'à 6H00 (5h00 GMT) dimanche "en raison des chutes de neige persistantes".</p><p>Au total, 760 vols sont concernés, a précisé un porte-parole à l'AFP.</p><p>Plus de 40 cm de nouvelle neige est tombée à Munich dans la nuit de vendredi à samedi, ont indiqué les services météorologiques.</p><p>Les autorités ont appelé les habitants à rester chez eux pour des raisons de sécurité. </p><p>La police de la ville a notamment conseillé "d'éviter les déplacements inutiles et de ne prendre la voiture que lorsque c'est indispensable", en raison de "chutes de neige exceptionnellement fortes".</p><p>L'arrivée en force de l'hiver a aussi considérablement perturbé le trafic ferroviaire."La gare centrale de Munich ne peut actuellement pas être desservie", a indiqué la société de chemins de fer Deutsche Bahn.</p><p>Le trafic grandes lignes est complètement à l'arrêt autour de la ville. </p><p>Ailleurs dans tout le sud de l'Allemagne, des annulations de trains ou des retards sont également à prévoir, a averti Deutsche Bahn, estimant que les perturbations devraient durer toute la journée.</p><p>Une grande partie des transports en commun -bus, trains de banlieue et trams- ne fonctionnait pas non plus dans la capitale bavaroise, a par ailleurs indiqué la société des transports publics munichois (MVG). </p><p>Le métro pourrait également subir des annulations et des perturbations dans la journée, a-t-elle ajouté.</p><p>Autre conséquence de cette météo peu clémente: le match entre le Bayern et l'Union Berlin comptant pour la 13e journée du championnat d'Allemagne, programmé samedi (15h30/14h30 GMT) a dû être reporté.</p><p>La neige accumulée sur le toit du stade de l'Allianz Arena "représente un risque incalculable pour les spectateurs.De plus, il est pratiquement impossible de se rendre à l'Allianz Arena", a indiqué le Bayern de Munich dans un communiqué.</p><p>La police de Basse-Bavière a de son côté annoncé environ 350 interventions liées aux intempéries entre vendredi soir et samedi matin.Elle a fait état de cinq accidents de la route, avec des blessés légers. </p><p>Une grande partie de l'Allemagne est sous l'emprise de la neige et des températures négatives depuis plusieurs jours. </p><p>Selon les services météorologiques allemands, les plus grandes quantités de neige sont attendues samedi dans l'Allgäu, dans le sud de la Bavière, avec 30 à 40 centimètres.</p><p>Le précipitations devraient progressivement diminuer en fin d'après-midi, ont-ils indiqué.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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