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Gaza: Israël poursuit ses frappes après un veto américain à l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a poursuivi samedi ses bombardements sur Gaza dans la guerre contre le Hamas, après le veto des Etats-Unis à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu sur l
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Gaza: Israël poursuit ses frappes après un veto américain à l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a poursuivi samedi ses bombardements sur Gaza dans la guerre contre le Hamas, après le veto des Etats-Unis à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu sur le territoire palestinien où la situation humanitaire est apocalyptique, selon des ONG.</p><p>Le blocage par Washington de cette résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a été condamné par l'Autorité palestinienne et le mouvement islamiste Hamas au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza. </p><p>Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a lui estimé qu'un cessez-le-feu "empêcherait l'effondrement de l'organisation terroriste Hamas".</p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque sanglante perpétrée le 7 octobre par des commandos du Hamas qui se sont infiltrés depuis Gaza sur le territoire israélien, au cours de laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités israéliennes.Environ 240 personnes avaient été prises en otage et emmenées à Gaza où 138 sont toujours retenues.</p><p>Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, notamment.</p><p>"Les opérations dans la bande de Gaza se poursuivent", a indiqué samedi l'armée israélienne, qui mène une vaste offensive terrestre depuis le 27 octobre dans ce territoire exigu et densément peuplé.</p><p>En l'espace de 24 heures, 71 morts et 160 blessés sont arrivés à l'hôpital Al-Aqsa de la ville de Deir al-Balah, à la suite de bombardements sur le centre de la bande de Gaza, a affirmé de son côté le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Ce dernier a publié un dernier bilan global faisant état de 17.490 morts dans la bande de Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le début de la guerre.</p><p>Les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont elles revendiqué samedi de nouveaux tirs de roquettes sur le sud d'Israël, depuis la bande de Gaza.</p><p>- "Complices du carnage" -</p><p></p><p>Après un peu plus de deux mois de guerre, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées dans le territoire palestinien, où 85% de la population a été déplacée, selon l'ONU.</p><p>En raison de la surpopulation et des mauvaises conditions sanitaires dans les abris de l'agence de l'ONU dédiée aux réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le sud du territoire, certaines maladies transmissibles telles que la diarrhée, les infections respiratoires aiguës et les infections cutanées ont fortement augmenté.</p><p>Le blocage américain vendredi soir à l'ONU a également été condamné par des ONG, notamment Médecins sans frontières (MSF), qui juge qu'il les rend "complices du carnage à Gaza".</p><p>Des habitants d'un quartier de Rafah où des immeubles ont été détruits par une frappe israélienne ont manifesté samedi leur colère après ce veto: "Quelle résolution le Conseil de sécurité a-t-il jamais été approuvée et mise en oeuvre pour notre cause et le peuple palestinien?", a lancé à l'AFP l'un d'eux, Mohammed al-Khatib.</p><p>Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a lui déclaré samedi qu'il tenait les Etats-Unis pour "responsables de l'effusion de sang" à Gaza.</p><p>Pour sa part, l'Iran a mis en garde samedi contre "la possibilité" d'"une explosion incontrôlable" au Moyen-Orient, tandis que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié le Conseil de sécurité de l'ONU de "Conseil de protection d'Israël".</p><p></p><p>- "Colère" -</p><p></p><p>A Gaza, "les gens sont désespérés, effrayés et en colère", a déploré vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, évoquant un "contexte humanitaire cauchemardesque".</p><p>Une grande partie des 1,9 million de Gazaouis qui ont fui les combats et les bombes se sont dirigés vers le sud, transformant Rafah, le long de la frontière fermée avec l'Egypte, en vaste camp de réfugiés.</p><p>Le gouvernorat de Rafah reste depuis vendredi la seule zone de Gaza où des distributions limitées d'aide ont lieu.Dans le gouvernorat de Khan Younès, la distribution de l'aide est quasiment à l'arrêt ces derniers jours en raison de l'intensité des hostilités et des restrictions de circulation le long des routes principales, à l'exception de livraisons restreintes de carburant aux principaux fournisseurs de services.</p><p>A l'hôpital Nasser de Khan Younès, des blessés parmi lesquels des enfants sont soignés à même le sol, les uns à côté des autres, a constaté un journaliste de l'AFP. </p><p>A Rafah, des habitants parcourent les décombres après des frappes dans leur quartier et récupèrent ce qui peut l'être, comme des couvertures.</p><p>"Nous avons fui la ville de Gaza vers Khan Younès, et ensuite Rafah, mais où peut-on aller après?", a confié à l'AFP Fayez Nusseiri, à l’hôpital Al Najjar de Rafah.</p><p>Dans le nord de la bande de Gaza, le marché du camp de Jabaliya a été transformé en cimetière pour les victimes des frappes israéliennes.Des tombes sont creusées à la hâte.</p><p></p><p>- Otage mort -</p><p></p><p>Le bilan s'est également alourdi en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, où l'armée dit avoir arrêté depuis le début de la guerre 2.200 personnes, parmi lesquelles 1.800 membres du Hamas.</p><p>Israël a aussi indiqué vendredi avoir perdu 93 soldats à Gaza depuis le début de la guerre, ajoutant que deux autres militaires avaient été blessés lors de l'échec d'une tentative de libération d'otages dans la nuit.</p><p>Samedi, les proches d'un otage israélien de 25 ans enlevé le 7 octobre ont confirmé sa mort.Le Hamas avait auparavant affirmé qu'un otage avait été tué au cours d'une opération de l'armée israélienne.</p><p>Vendredi, une attaque contre l'ambassade des Etats-Unis en Irak a renforcé les craintes d'un conflit régional plus large.Samedi, l'armée israélienne a déclaré avoir riposté à des "tirs" depuis le Liban en direction de la zone de Misgav Am, à la frontière nord d'Israël.</p><p>Outre Gaza, les échanges de tirs se sont multipliés à la frontière nord d'Israël entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, un allié du Hamas soutenu par l'Iran, depuis le début de la guerre. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Narges Mohammadi en grève de la faim lors de la remise de son Nobel de la paix

Description: <p>Oslo (AFP) - La militante iranienne Narges Mohammadi, emprisonnée dans son pays, va observer une nouvelle grève de la faim dimanche, journée hautement symbolique au cours de laquelle son prix Nobel de la paix sera remis, en son a
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Narges Mohammadi en grève de la faim lors de la remise de son Nobel de la paix

Description: <p>Oslo (AFP) - La militante iranienne Narges Mohammadi, emprisonnée dans son pays, va observer une nouvelle grève de la faim dimanche, journée hautement symbolique au cours de laquelle son prix Nobel de la paix sera remis, en son absence, à ses enfants à Oslo.</p><p>Farouche adversaire du port obligatoire du hijab pour les femmes et de la peine de mort en Iran, Mme Mohammadi va cesser de s'alimenter "en solidarité avec la minorité religieuse" Bahaïe, ont indiqué son frère et son époux lors d'une conférence de presse dans la capitale norvégienne samedi à la veille de la cérémonie Nobel.</p><p>"Elle n'est pas ici avec nous aujourd'hui, elle est en prison et elle sera en grève de la faim en solidarité avec une minorité religieuse", a déclaré son frère cadet, Hamidreza Mohammadi, dans une brève déclaration liminaire.</p><p>L'époux de la militante de 51 ans, Taghi Rahmani, a ensuite précisé que ce geste de solidarité visait la minorité Bahaïe, dont deux figures dirigeantes observent elles aussi une grève de la faim.</p><p>"Elle a dit +je vais commencer ma grève de la faim le jour où le prix m'est accordé et peut-être que le monde en entendra plus parler", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse. </p><p>Plus importante minorité religieuse en Iran, la communauté Bahaïe y est la cible de discriminations dans de nombreux pans de la société, estiment ses représentants. </p><p>De santé fragile, Mme Mohammadi avait déjà observé une grève de la faim de quelques jours début novembre pour obtenir le droit d'être transférée à l'hôpital sans se couvrir la tête.</p><p></p><p>- 'Toujours dans nos coeurs' -</p><p></p><p>Récompensée par le Nobel en octobre pour "son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous", la militante a été maintes fois arrêtée et condamnée ces dernières décennies.</p><p>Elle est un des principaux visages du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran.</p><p>Le mouvement, qui a vu des femmes tomber le voile, se couper les cheveux et manifester dans la rue, a été déclenché par la mort l'an dernier d'une jeune Kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, après son arrestation à Téhéran pour non-respect du strict code vestimentaire islamique. </p><p>La contestation a été sévèrement réprimée.</p><p>Les parents et le frère de Mahsa Amini qui devaient recevoir, dimanche lors d'une cérémonie parallèle en France, le prix Sakharov décerné à la jeune femme à titre posthume, ont été interdits de quitter le territoire iranien, a annoncé samedi à l'AFP leur avocate en France.</p><p>Détenue depuis 2021 à la prison d'Evin de Téhéran, Mme Mohammadi sera, elle, représentée à la cérémonie d'Oslo par ses enfants jumeaux de 17 ans, Ali et Kiana, exilés en France depuis 2015 et qui n'ont plus vu leur mère depuis près de neuf ans.</p><p>Tous deux ignorent s'ils la reverront en vie: le garçon y croit, pas sa soeur.</p><p>"Pour ce qui est de la revoir en vie un jour, personnellement, je suis assez pessimiste", a confié Kiana lors de la conférence de presse."La cause 'Femme, Vie, Liberté', la liberté en général et la démocratie valent la peine qu'on se sacrifie pour elles", a-t-elle souligné.</p><p>"Peut-être que je la reverrai dans 30 ou 40 ans", a-t-elle ajouté."Mais ce n'est pas grave car elle sera toujours dans nos coeurs".</p><p>Ali, lui, s'est au contraire dit "très, très optimiste" même si cela ne se produira sans doute "pas dans deux, cinq ou dix ans".</p><p>"Je crois à notre victoire", a-t-il affirmé, avant de citer une nouvelle fois sa mère: "la victoire n'est pas facile mais elle est certaine".</p><p>Dimanche, lors de la cérémonie de remise du Nobel, en présence notamment de la famille royale norvégienne, les jumeaux liront un discours que leur mère a réussi à transmettre à sa famille depuis sa prison.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Manille accuse les gardes-côtes chinois d'avoir entravé ses bateaux

Description: <p>Manille (AFP) - Les Philippines ont accusé samedi les garde-côtes chinois d'avoir tiré à plusieurs reprises avec des canons à eau pour "entraver" trois bateaux du gouvernement près du récif de Scarborough Shoa
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Manille accuse les gardes-côtes chinois d'avoir entravé ses bateaux

Description: <p>Manille (AFP) - Les Philippines ont accusé samedi les garde-côtes chinois d'avoir tiré à plusieurs reprises avec des canons à eau pour "entraver" trois bateaux du gouvernement près du récif de Scarborough Shoal contrôlé par Pékin en mer de Chine méridionale.</p><p>L'Unité opérationnelle nationale pour les Philippines occidentales a accusé, dans un communiqué, "les navires des garde-côtes chinois d'avoir utilisé des canons à eau pour entraver des bateaux" du gouvernement philippin qui approvisionnaient des bateaux de pêche. </p><p>L'Unité multi-agences philippine a déclaré "condamner avec véhémence les actions illégales et agressives conduites par les garde-côtes chinois et les milices maritimes chinoises". </p><p>Cependant, selon CCTV, la télévision d'État chinoise, les garde-côtes du pays ont eu recours à des "mesures de contrôle conformes à la loi" contre les navires philippins qui s'étaient "introduits" dans les eaux autour du récif.</p><p></p><p>- Différends maritimes -</p><p></p><p>Dans une vidéo diffusée par les garde-côtes philippins, des navires des garde-côtes chinois apparaissent tirant avec des canons à eau sur les navires du Bureau philippin des pêches et des ressources aquatiques (BFAR).</p><p>Les équipements de communication et de navigation d'un bateau philippin ont subi des "dommages importants", selon le communiqué de l'Unité opérationnelle philippine. </p><p>Des membres d'équipage ont également subi un "inconfort temporaire sévère et une incapacité" après que les navires chinois ont utilisé ce qui semblait être un "dispositif acoustique à longue portée", selon le communiqué.</p><p>La mission des navires philippins consistant à apporter du carburant et de la nourriture à plus de 30 bateaux près du récif était "en cours", a précisé l'Unité opérationnelle, accusant les garde-côtes chinois d'avoir déployé des bateaux pneumatiques pour "chasser" les pêcheurs.</p><p>"Empêcher la distribution d'aide humanitaire est non seulement illégal mais aussi inhumain", a-t-elle dénoncé.</p><p>La surveillance aérienne du BFAR a également montré une barrière flottante réinstallée à l'entrée du récif et gardée par des bateaux chinois, ont indiqué les garde-côtes philippins. </p><p>Des pêcheurs philippins ont rapporté que les garde-côtes chinois avaient installé la barrière tôt samedi, a précisé l'Unité opérationnelle.</p><p>La Chine a pris le contrôle de Scarborough Shoal aux Philippines en 2012.Elle a déployé depuis des patrouilleurs qui, selon Manille, harcèlent les navires philippins et empêchent les pêcheurs philippins d'atteindre le lagon où le poisson est plus abondant.</p><p>Le récif se trouve à 240 km à l'ouest de l'île principale des Philippines, Luçon, et à près de 900 km de la province du Hainan, terre chinoise la plus proche. </p><p>En vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, que la Chine a contribué à négocier, les pays ont juridiction sur les ressources naturelles situées dans un rayon d'environ 200 milles marins (370 kilomètres) de leurs côtes.</p><p>Manille et Pékin entretiennent une longue histoire de différends maritimes en mer de Chine méridionale par laquelle transitent chaque année des milliards de dollars de marchandises. </p><p>Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris des eaux et des îles proches des côtes de ses voisins, et a ignoré la décision d'un tribunal international en 2016 selon laquelle cette affirmation est sans fondement juridique.</p><p>Les Philippines, Brunei, la Malaisie, Taïwan et le Vietnam revendiquent également plusieurs récifs et îlots dans cette mer, dont certaines zones pourraient receler de riches réserves de pétrole.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Colère à la COP28 contre l'obstruction de l'Opep

Description: <p>Dubaï (AFP) - A trois jours de la fin de la COP28, les pays partisans de la sortie du pétrole, du gaz et du charbon font feu sur l'Opep samedi après que le chef du cartel dominé par l'Arabie saoudite a appelé à s
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Colère à la COP28 contre l'obstruction de l'Opep

Description: <p>Dubaï (AFP) - A trois jours de la fin de la COP28, les pays partisans de la sortie du pétrole, du gaz et du charbon font feu sur l'Opep samedi après que le chef du cartel dominé par l'Arabie saoudite a appelé à s'opposer à tout compromis visant les énergies fossiles.</p><p>"Je pense que c'est une chose assez répugnante de la part des pays de l'Opep de s'opposer à ce qu'on mette la barre là où elle doit être" sur le climat, a lancé samedi devant des journalistes la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne.</p><p>La ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'est dite "stupéfaite" et "en colère".</p><p>Elles réagissaient au propos du secrétaire général koweïtien de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a demandé cette semaine "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques.</p><p>L'intervention a suscité un déluge de réactions à Dubaï, où l'avenir des énergies fossiles est au cœur des négociations, le chef de file du cartel et du bloc des pays arabes, l'Arabie saoudite, étant de plus en plus accusé d'obstruction. </p><p>"Rien ne met plus en danger la prospérité et l'avenir des habitants de la Terre, y compris les citoyens des pays de l'Opep, que les énergies fossiles", a jugé Tina Stege, émissaire pour la climat des îles Marshall, archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux.</p><p>Mais "aucun pays ne veut être le pays désigné comme le fauteur de troubles", nuance un membre de l'équipe de la présidence de la COP28, qui voit surtout dans les manœuvres saoudiennes une technique typique des fins de négociation.</p><p></p><p>-"Peur" -</p><p></p><p>L'Opep a son propre pavillon à la COP28.Sept manifestants y ont fait un bref sit-in samedi matin pour protester contre la lettre, selon une vidéo de l'ONG 350.org.</p><p>"La réaction de l'Opep montre qu'ils ont peur des appels croissants à la sortie des énergies fossiles et à la transition énergétique", a commenté Helena Spiritus, de WWF."Il y a désormais une réelle possibilité que la COP28 envoie le signal du début de la fin de l'âge des fossiles."</p><p>Un négociateur d'un pays en faveur d'une sortie des fossiles affirme que le groupe arabe à l'ONU est le seul à avoir une opposition aussi totale.</p><p>Les positions se raidissent au moment où la COP28 rentre dans sa dernière ligne droite avec le retour des ministres depuis samedi pour faire aboutir les négociations d'ici mardi.</p><p></p><p>- "Montrer l'exemple" -</p><p></p><p>A la tribune, les pays se succèdent samedi sans montrer d'évolution notable dans leurs positions publiques.</p><p>Le représentant du Qatar a même profité de l'occasion pour vanter le gaz naturel, dont son pays est un grand producteur."Le Qatar fournit les marchés mondiaux en énergie propre grâce à la production de gaz naturel", a assuré sans sourciller le ministre de l'Environnement du Qatar, Faleh Nasser Al-Thani.</p><p>Les pays émergents et en développement, eux, demandent des contreparties aux pays riches pour signer l'abandon des combustibles fossiles.Les termes "équité" et "juste" sont de tous les discours.</p><p>A la tribune samedi, le ministre indien du climat, Bhupender Yadav, a appelé les pays développés à "montrer l'exemple".</p><p>En coulisses, les ministres négocient pour trouver une formulation capable de cumuler un signal fort en faveur de la sortie des énergies fossiles, et la reconnaissance que les pays en développement ne doivent pas sacrifier leur développement économique.</p><p>Le ministre canadien de l'Environnement Steven Guilbeault, qui joue un rôle clef dans les discussions, a fait preuve d'un relatif optimisme, disant à l'AFP être "assez confiant" dans le fait d'avoir une mention des énergies fossiles dans le texte final.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël poursuit son offensive à Gaza, échec de l'appel au cessez-le-feu à l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël maintient son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza samedi, après le véto américain à une résolution sans précédent du Conseil de sécurité de l'ONU app
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Israël poursuit son offensive à Gaza, échec de l'appel au cessez-le-feu à l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël maintient son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza samedi, après le véto américain à une résolution sans précédent du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".</p><p>Le Hamas a "fermement condamné" samedi le véto américain, le qualifiant de "position immorale et inhumaine" et de "participation directe" aux "massacres", selon Ezzat al-Rishq, haut-responsable politique du mouvement.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont fait 17.487 morts, pour plus des deux tiers des femmes et des moins de 18 ans, selon un dernier bilan publié vendredi par le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Sur la ville de Khan Younès, dans le sud du territoire, une frappe israélienne a tué six personnes, tandis que cinq autres sont mortes dans une attaque distincte à Rafah, a affirmé le ministère du Hamas samedi.</p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque sanglante, menée le 7 octobre sur le sol israélien par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, au cours de laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées selon les autorités israéliennes, et environ 240 autres prises en otage dont 138 restent captives.</p><p>En riposte, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza et classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Selon l'ONU, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées par la guerre dans le territoire, où 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, ont fui leur foyer. </p><p>"Il fait si froid et la tente est si petite.Je n'ai que les vêtements que je porte.Je ne sais toujours pas quelle sera la prochaine étape", souffle Mahmud Abu Rayan, déplacé de Beit Lahia (nord).</p><p></p><p>- "Echec moral" -</p><p></p><p>Le véto américain vendredi devant le conseil de sécurité de l'ONU a été rapidement condamné par les organisations humanitaires, Médecins sans frontières (MSF) déclarant que l'inaction du Conseil de sécurité des Nations unies le rend "complice du massacre" dans la bande de Gaza.</p><p>Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a également fustigé "l'échec du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution visant à mettre fin à l'agression contre notre peuple dans la bande de Gaza en raison de l'utilisation par les Etats-Unis de leur droit de véto", qu'il a qualifié de "honte" et de "nouveau blanc-seing donné à l'Etat occupant pour massacrer, détruire et déplacer".</p><p>Selon lui, l'utilisation du véto montre le "mensonge" des Etats-Unis lorsqu'ils disent se préoccuper des pertes civiles.</p><p>A l'ONU, l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood a justifié le véto américain.</p><p>"Nous ne soutenons pas une résolution qui appelle à un cessez-le-feu non durable qui va simplement planter les graines de la prochaine guerre", a-t-il déclaré vendredi, dénonçant l'"échec moral" de l'absence dans le texte de condamnation des attaques du Hamas du 7 octobre.</p><p>Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a estimé de son côté  que le cessez-le-feu "empêcherait l'effondrement de l'organisation terroriste Hamas, qui commet des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, et lui permettrait de continuer à diriger la bande de Gaza".</p><p>L'armée israélienne a déclaré vendredi avoir frappé "plus de 450 cibles" en 24 heures à Gaza, montrant des images de frappes effectuées depuis des navires de guerre en Méditerranée.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 40 morts près de la ville de Gaza, au nord, et de dizaines d'autres à Jabalia et à Khan Younès, au sud.</p><p></p><p>- "Contexte humanitaire cauchemardesque" -</p><p></p><p>Après deux mois de conflit et de bombardements, le chef de l'ONU Antonio Guterres a déclaré que "la population de Gaza regarde vers l'abîme". </p><p>"Les gens sont désespérés, effrayés et en colère", a-t-il déploré vendredi, soulignant que "tout cela se déroule dans un contexte humanitaire cauchemardesque". </p><p>Une grande partie des 1,9 million de Gazaouis déplacés par la guerre se sont dirigés vers le sud, transformant Rafah, le long de la frontière fermée avec l'Egypte, en un vaste camp de réfugiés.</p><p>Pendant que le nombre de décès de personnels médical et humanitaire dans le conflit s'alourdit, un projet de résolution soumis à l'OMS par 17 pays membres et la Palestine, au statut particulier, a exigé vendredi qu'Israël respecte pleinement ses obligations de protection envers ces travailleurs dans la bande de Gaza.</p><p>Ils ont demandé à Israël de "respecter et protéger" les travailleurs médicaux et humanitaires chargés exclusivement de tâches médicales, ainsi que les hôpitaux et autres installations médicales.</p><p>Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), seuls 14 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnaient encore tant bien que mal jeudi.</p><p>Face au nombre croissant de victimes civiles, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré vendredi à la presse que Washington estimait qu'Israël devait faire davantage pour protéger les civils dans le conflit.</p><p>"Nous reconnaissons tous qu'il est possible de faire davantage pour réduire le nombre de victimes civiles.Et nous allons continuer à travailler avec nos homologues israéliens à cette fin", a-t-il déclaré.</p><p>Le bilan s'est également alourdi en Cisjordanie occupée par Israël, où les forces israéliennes ont abattu six Palestiniens vendredi, selon le ministère de la Santé du territoire. </p><p>Israël a déclaré vendredi avoir perdu 91 soldats à Gaza, précisant que deux autres militaires avaient été blessés lors de l'échec d'une tentative de libération d'otages dans la nuit, ajoutant que "de nombreux terroristes" avaient été tués au cours de l'opération. </p><p>Le Hamas a affirmé qu'un otage avait été tué au cours de l'opération et a diffusé une vidéo montrant le corps, qui n'a pas pu être vérifiée de manière indépendante. </p><p>Des pièces de roquettes, des lanceurs et d'autres armes du Hamas, ainsi qu'un tunnel d'un kilomètre, ont été découverts à l'université Al-Azhar, dans la ville de Gaza, a indiqué l'armée, qui a conseillé aux habitants de se déplacer vers l'ouest.</p><p></p><p>- Attaque de l'ambassade américaine -</p><p></p><p>Une attaque contre l'ambassade américaine en Irak vendredi a renforcé les craintes d'un conflit régional plus large. </p><p>Des salves de roquettes ont été lancées contre la mission dans la zone verte lourdement sécurisée de Bagdad, s'ajoutant à des dizaines de récentes frappes de roquettes et de drones par des groupes pro-iraniens contre les forces américaines ou de la coalition en Irak et en Syrie.</p><p>Par ailleurs, trois combattants du Hezbollah et un Syrien ont été tués vendredi dans une frappe de drone israélienne sur leur voiture dans le sud de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

COP28: fébrilité et pression sur les pays pétroliers

Description: <p>Dubaï (AFP) - L'ambiance est fébrile samedi à la COP28 et la pression monte sur les pays pétroliers dans la dernière ligne droite de négociations, alors que de nombreux pays veulent acter la sortie des énergies fossiles
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COP28: fébrilité et pression sur les pays pétroliers

Description: <p>Dubaï (AFP) - L'ambiance est fébrile samedi à la COP28 et la pression monte sur les pays pétroliers dans la dernière ligne droite de négociations, alors que de nombreux pays veulent acter la sortie des énergies fossiles d'ici mardi.</p><p>"Je pense que c'est une chose assez répugnante de la part des pays de l'Opep de s'opposer à ce qu'on mette la barre là où elle doit être" sur le climat, a lancé samedi devant des journalistes la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne.</p><p>La ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'est aussi dite "stupéfaite" et "en colère".</p><p>Elles réagissaient au propos du secrétaire général koweïtien de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a demandé cette semaine "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques.</p><p>L'intervention a suscité un déluge de réactions à Dubaï, où l'avenir des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) est au coeur des négociations, le chef de file du cartel et du bloc des pays arabes, l'Arabie saoudite, étant de plus en plus accusé d'obstruction. </p><p>"Rien ne met plus en danger la prospérité et l'avenir des habitants de la Terre, y compris les citoyens des pays de l'Opep, que les énergies fossiles", a jugé Tina Stege, émissaire pour la climat des îles Marshall, archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux.</p><p></p><p>-"Energie propre" -</p><p> </p><p>Les positions se raidissent ainsi au moment où la COP28 rentre dans sa dernière ligne droite avec le retour des ministres à partir de samedi pour tenter de débloquer les négociations.</p><p>Mais à la tribune, les pays se succèdent samedi sans montrer d'évolution notable dans leurs positions.</p><p>Le représentant du Qatar a même profité de l'occasion pour vanter le gaz naturel, dont son pays est un grand producteur."Le Qatar fournit les marchés mondiaux en énergie propre grâce à la production de gaz naturel", a assuré sans sourciller le ministre de l'Environnement du Qatar, Faleh Nasser Al-Thani.</p><p>D'autres témoignent de leur impatience."Nous sommes très inquiets du rythme des négociations, compte tenu du temps limité qui nous reste ici à Dubaï", a déclaré le ministre samoan Cedric Schuster, qui préside l'alliance des petits Etats insulaires (Aosis).</p><p>"Tout le monde ne participe pas de manière constructive et cela m'inquiète", juge aussi l'émissaire pour le climat de l'Allemagne, Jennifer Morgan.</p><p>"Nous entrons maintenant dans la phase critique des négociations.Il est temps pour tous les pays de se rappeler ce qui est en jeu", a-t-elle pressé, sans citer directement l'Arabie saoudite.</p><p></p><p>- "Assez confiant" -</p><p></p><p>Le dernier projet d'accord propose des formules inédites sur les énergies fossiles.Cinq options sont désormais proposées, dont celle de n'avoir "aucun texte" - rien sur le sujet - ou encore "une sortie des énergies fossiles alignée sur les meilleures connaissances scientifiques disponibles". </p><p>Leur sort est aussi mentionné dans le passage qui appelle à un triplement de la capacité des énergies renouvelables dans le monde d'ici à 2030. </p><p>"L'objectif pour les renouvelables ne peut pas se substituer à un engagement plus fort sur la sortie des fossiles et la fin des subventions aux fossiles", a mis en garde Cedric Schuster. </p><p>Le ministre canadien de l'Environnement Steven Guilbeault, qui joue un rôle clef dans les discussions, a pour sa part fait preuve de plus d'optimisme, disant à l'AFP être "assez confiant" dans le fait d'avoir une mention des énergies fossiles dans le texte final.</p><p>"C’est une conversation qui va durer encore quelques jours.Différents groupes se parlent, discutent, essaient de comprendre sur quoi on pourrait réussir à s’entendre mais c’est encore assez embryonnaire comme discussion", a-t-il expliqué.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël poursuit ses bombardements sur Gaza après l'échec d'un appel au cessez-le-feu à l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a poursuivi samedi ses bombardements sur Gaza dans la guerre contre le Hamas, après le veto des Etats-Unis à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu pour
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Israël poursuit ses bombardements sur Gaza après l'échec d'un appel au cessez-le-feu à l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a poursuivi samedi ses bombardements sur Gaza dans la guerre contre le Hamas, après le veto des Etats-Unis à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu pour apporter un peu de répit au territoire palestinien où la situation humanitaire est apocalyptique, selon des ONG.</p><p>Le blocage par Washington de cette résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a été rapidement condamné par l'Autorité palestinienne et le mouvement islamiste Hamas au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a lui estimé qu'un cessez-le-feu "empêcherait l'effondrement de l'organisation terroriste Hamas".</p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque sanglante perpétrée le 7 octobre par des commandos du Hamas qui se sont infiltrés depuis Gaza sur le territoire israélien, au cours de laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités israéliennes.Environ 240 personnes avaient été prises en otage et emmenées à Gaza où 138 sont toujours retenues.</p><p>Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>"Les opérations dans la bande de Gaza se poursuivent", a indiqué samedi l'armée israélienne, ajoutant que "les troupes au sol poursuivaient les combats dans différents endroits".</p><p>En l'espace de 24 heures, a affirmé de son côté le ministère de la Santé du Hamas, 71 morts et 160 blessés sont arrivés à l'hôpital Al-Aqsa de la ville de Deir el-Balah, à la suite de bombardements sur le centre de la bande de Gaza.</p><p>Le ministère du Hamas a publié un dernier bilan global faisant état de 17.490 morts dans la bande de Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants.</p><p></p><p>- "Carnage" -</p><p></p><p>Après un peu plus de deux mois de guerre, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées dans le territoire palestinien, où 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, ont fui leur foyer, selon l'ONU.</p><p>"Il fait si froid et la tente est si petite.Je n'ai que les vêtements que je porte.Je ne sais toujours pas quelle sera la prochaine étape", a dit à l'AFP Mahmoud Abou Rayan, déplacé de Beit Lahia (nord).</p><p>En raison de la surpopulation et des mauvaises conditions sanitaires dans les abris de l'agence de l'ONU dédiée aux réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le sud du territoire, certaines maladies transmissibles telles que la diarrhée, les infections respiratoires aiguës et les infections cutanées ont augmenté de façon significative.</p><p>Le blocage américain vendredi soir à l'ONU a également été condamné par des ONG, notamment Médecins sans frontières (MSF): "Le veto des Etats-Unis les rend complices du carnage à Gaza".</p><p>Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, a lui fustigé "l'échec du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution visant à mettre fin à l'agression contre notre peuple dans la bande de Gaza en raison de l'utilisation par les Etats-Unis de leur droit de veto", une "honte" et un "nouveau blanc-seing donné à l'Etat occupant pour massacrer, détruire et déplacer", a-t-il estimé.</p><p>Pour sa part, l'Iran a mis en garde samedi contre "la possibilité" d'"une explosion incontrôlable" au Moyen-Orient si les Etats-Unis, ennemi juré de Téhéran, continuaient à soutenir Israël dans la guerre contre le Hamas à Gaza.</p><p></p><p>- "Désespérés" -</p><p></p><p>A Gaza, "les gens sont désespérés, effrayés et en colère", déploré vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, soulignant que "tout cela se déroul(ait) dans un contexte humanitaire cauchemardesque".</p><p>Une grande partie des 1,9 million de Gazaouis déplacés par la guerre se sont dirigés vers le sud, transformant Rafah, le long de la frontière fermée avec l'Egypte, en un vaste camp de réfugiés.</p><p>Le gouvernorat de Rafah reste depuis vendredi la seule zone de Gaza où des distributions limitées d'aide ont lieu.Dans le gouvernorat de Khan Younès, la distribution de l'aide est quasiment à l'arrêt ces derniers jours en raison de l'intensité des hostilités et des restrictions de circulation le long des routes principales, à l'exception de livraisons limitées de carburant aux principaux fournisseurs de services.</p><p>Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), seuls 14 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnaient encore tant bien que mal jeudi.</p><p>Face au nombre croissant de victimes civiles, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré vendredi à des journalistes que Washington estimait qu'Israël devait faire davantage pour protéger les civils dans le conflit.</p><p></p><p>- Echec -</p><p></p><p>Le bilan s'est également alourdi en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, où six Palestiniens ont été tués vendredi par l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé du territoire.</p><p>De son côté, Israël a indiqué vendredi avoir perdu 93 soldats à Gaza depuis le début de la guerre, ajoutant que deux autres militaires avaient été blessés lors de l'échec d'une tentative de libération d'otages dans la nuit. </p><p>Le Hamas a affirmé qu'un otage avait été tué au cours de l'opération et a diffusé une vidéo montrant le corps, des images qui n'ont pas pu être vérifiée de manière indépendante.</p><p>Vendredi, une attaque contre l'ambassade des Etats-Unis en Irak a renforcé les craintes d'un conflit régional plus large.Des salves de roquettes ont été tirées contre la mission dans la zone verte lourdement sécurisée de Bagdad, s'ajoutant à des dizaines de récentes frappes de roquettes et de drones par des groupes pro-iraniens contre les forces américaines ou de la coalition en Irak et en Syrie.</p><p>Par ailleurs, quatre combattants du Hezbollah et un Syrien ont été tués vendredi dans une frappe de drone israélienne sur leur voiture dans le sud de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guatemala: le tribunal électoral garantit le résultat de la présidentielle que le parquet voulait annuler

Description: <p>Guatemala (AFP) - Le Tribunal suprême électoral du Guatemala a affirmé vendredi que les résultats de l'élection présidentielle remportée par Bernardo Arévalo "sont officiels et inaltérables", après l'an
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Guatemala: le tribunal électoral garantit le résultat de la présidentielle que le parquet voulait annuler

Description: <p>Guatemala (AFP) - Le Tribunal suprême électoral du Guatemala a affirmé vendredi que les résultats de l'élection présidentielle remportée par Bernardo Arévalo "sont officiels et inaltérables", après l'annonce du parquet estimant que les élections devaient être annulées en raison d'irrégularités présumées lors du premier tour.</p><p>Le parquet du Guatemala avait plus tôt considéré "nulle et non avenue" l'élection présidentielle remportée en août par M. Arévalo, provoquant l'ire de l'Organisation des Etats américains (OEA) qui a immédiatement dénoncé une "tentative de coup d'Etat".</p><p>"Les résultats sont validés, officiels et inaltérables", les élus "doivent prendre leurs fonctions" en janvier prochain "sinon il y a rupture de l'ordre constitutionnel", a déclaré la présidente du TSE, Blanca Alfaro, lors d'une conférence de presse.</p><p>La présidente du TSE a répondu ainsi à la procureure, Leonor Morales, qui avait affirmé que les enquêtes du parquet ont montré qu'il y avait eu "des anomalies dans la rédaction du procès-verbal de clôture du décompte des voix" et que, par conséquent, "les élections du président, du vice-président, des députés (...) sont nulles et non avenues de plein droit".</p><p>Selon elle, les procès-verbaux n'avaient pas été approuvés "par la plénière" du TSE, et n'auraient donc pas dû être utilisés pour enregistrer les résultats.</p><p>Le chef du bureau du procureur contre l'impunité, Rafael Curruchiche, présent aux côtés de Mme Morales, avait dit son intention de "présenter cette information criminelle au Tribunal suprême électoral pour qu'il l'analyse dans les prochains jours" et que ce sera à lui de prendre "la décision en la matière".</p><p>Malgré l'affirmation de M. Curruchiche, selon laquelle toutes "les informations qui ont été enregistrées dans l'acte de clôture et les scrutins dans tous les bureaux de vote devraient être annulés", la réponse du TSE ne s'est pas faite attendre.</p><p>Elle répond à la demande du secrétariat général de l'OEA, appelant "le président Alejandro Giammattei, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême de justice, et le Congrès" au Guatemala à "défendre les institutions et l'ordre constitutionnel du pays en agissant contre les auteurs de cette attaque, afin de préserver la démocratie au Guatemala".</p><p>Le secrétariat de l'organisation établie à Washington et qui compte 35 Etats membres avait jugé que "les actes et les déclarations des procureurs Rafael Curruchiche et Leonor Morales constituent une révision de l'ordre constitutionnel du pays, une infraction à l'Etat de droit, et une violation des droits humains de la population de leur pays".</p><p>"La tentative d'invalider les élections générales de cette année constitue la pire forme de délitement démocratique et la consolidation d'une fraude politique contre la volonté du peuple", a ajouté l'OEA.</p><p>En conférence de presse, Bernardo Arévalo a de nouveau dénoncé un "coup d'Etat absurde, ridicule et pervers", exhortant les Guatémaltèques à "défendre énergiquement" la "possibilité de construire un autre pays". </p><p>Par la voix de son chef de la diplomatie Josep Borrell, l'Union européenne a condamné "de manière univoque les tentatives" d'annuler l'élection de M. Arévalo "en se basant sur de fausses accusations de fraude". </p><p></p><p>- "Dehors les corrompus" -</p><p></p><p>Les soupçons d'irrégularités constituent, selon les partisans de M. Arévalo, une nouvelle tentative du bureau du procureur dirigé par la procureure générale Consuelo Porras (placée sur une liste d'acteurs corrompus par les Etats-unis), d'empêcher l'investiture le 14 janvier du président élu. </p><p>M. Arévalo a remporté à la surprise générale la présidentielle sur un programme de lutte contre la corruption.</p><p>Mi-novembre, le bureau du procureur a effectué une demande de levée d'immunité de M. Arévalo et de sa vice-présidente élue Karin Herrera pour une affaire d'occupation d'université publique de mai 2022 à juin 2023.</p><p>D'autres manœuvres judiciaires ont permis la suspension de son parti politique.</p><p>Les Etats-Unis, l'Union européenne, l'ONU et l'OEA ont à plusieurs reprises vivement critiqué les actions du ministère public contre le président élu.</p><p>Le bureau du Haut-commissaire des Nations Unies pour les droits de l'Homme au Guatemala a exprimé son "inquiétude quant aux actions qui semblent destinées à porter atteinte à l'intégrité du processus électoral et à l'Etat de droit".</p><p>Bernardo Arévalo avait pris la tête jeudi d'une manifestation "anti-corruption" qui a rassemblé des milliers de personnes dans la capitale et appelait également à l'éviction de Mme Porras.</p><p>"Nous marchons dans l'unité pour ce pays qui prospérera en dépit des corrompus", a-t-il déclaré lors de cette "Marche pour la démocratie" aux cris de "Dehors les corrompus!".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'UE va pour la première fois encadrer l'intelligence artificielle

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'Union européenne s'est accordée vendredi sur une législation inédite au niveau mondial pour réguler l'intelligence artificielle (IA), après trois jours de négociations intenses entre les Eta
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L'UE va pour la première fois encadrer l'intelligence artificielle

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'Union européenne s'est accordée vendredi sur une législation inédite au niveau mondial pour réguler l'intelligence artificielle (IA), après trois jours de négociations intenses entre les Etats membres et le Parlement européen.</p><p>Les colégislateurs de l'UE ont trouvé un "accord politique" sur un texte qui doit favoriser l'innovation en Europe, tout en limitant les possibles dérives de ces technologies très avancées.</p><p>"Historique!L'UE devient le premier continent à fixer des règles claires pour l'utilisation de l'IA", s'est félicité le commissaire européen Thierry Breton, à l'origine du projet présenté en avril 2021.</p><p>Depuis cette date, les discussions ont traîné en longueur.Le dernier round de négociation, démarré mercredi après-midi, aura lui-même durée près de 35 heures...</p><p>Le processus avait été percuté en fin d'année dernière par l'apparition de ChatGPT, le générateur de textes de la société californienne OpenAI, capable de rédiger des dissertations, des poèmes ou des traductions en quelques secondes. </p><p>Ce système, comme ceux capables de créer des sons ou des images, ont révélé au grand public le potentiel immense de l'IA.Mais aussi certains risques. La diffusion sur les réseaux sociaux de fausses photographies, plus vraies que nature, a par exemple alerté sur le danger de manipulation de l'opinion.</p><p>Ce phénomène des IA génératives a été intégré dans les négociations en cours, à la demande des eurodéputés qui insistent sur un encadrement spécifique pour ce type de technologies à fort impact. Ils ont réclamé notamment plus de transparence sur les algorithmes et les bases de données géantes au cœur de ces systèmes.</p><p>Les Etats membres craignaient qu'une régulation excessive tue dans l’œuf leurs champions naissants, comme Aleph Alpha en Allemagne et Mistal AI en France, en rendant prohibitifs les coûts de développement.</p><p></p><p>- "Autonomie stratégique" -</p><p></p><p>L'accord politique trouvé vendredi soir doit être complété par un travail technique pour finaliser le texte."Nous allons analyser attentivement le compromis trouvé aujourd'hui et nous assurer dans les prochaines semaines que le texte préserve la capacité de l'Europe à développer ses propres technologies d'intelligence artificielle et préserve son autonomie stratégique", a réagi le ministre français du Numérique, Jean-Noël Barrot.</p><p>Le secteur de la tech se montre critique."La rapidité semble avoir prévalu sur la qualité, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l'économie européenne", a estimé Daniel Friedlaender, responsable Europe du CCIA, un de ses principaux lobbies.Selon lui, "un travail technique" est désormais "nécessaire" sur des détails cruciaux.</p><p>Sur les IA génératives, le compromis prévoit une approche à deux vitesses.Des règles s'imposeront à tous pour s'assurer de la qualité des données utilisées dans la mise au point des algorithmes et pour vérifier qu'ils ne violent pas la législation sur les droits d'auteur. </p><p>Les développeurs devront par ailleurs s'assurer que les sons, images et textes produits seront bien identifiés comme artificiels.</p><p>Des contraintes renforcées s'appliqueront aux seuls systèmes les plus puissants.</p><p>Le texte reprend les principe des réglementations européennes existantes en matière de sécurité des produits qui imposent des contrôles reposant d'abord sur les entreprises.</p><p>Le cœur du projet consiste en une liste de règles imposées aux seuls systèmes jugés à "haut risque", essentiellement ceux utilisés dans des domaines sensibles comme les infrastructures critiques, l'éducation, les ressources humaines, le maintien de l'ordre...</p><p>Ces systèmes seront soumis à une série d'obligations comme celles de prévoir un contrôle humain sur la machine, l'établissement d'une documentation technique, ou encore la mise en place d'un système de gestion du risque.</p><p>La législation prévoit un encadrement particulier des systèmes d'IA qui interagissent avec les humains.Elle les obligera à informer l'utilisateur qu'il est en relation avec une machine.</p><p>Les interdictions seront rares.Elles concerneront les applications contraires aux valeurs européennes comme les systèmes de notation citoyenne ou de surveillance de masse utilisés en Chine, ou encore l'identification biométrique à distance des personnes dans les lieux publics pour éviter une surveillance de masse des populations.</p><p>Sur ce dernier point, les Etats ont toutefois obtenu des exemptions pour certaines missions des forces de l'ordre comme la lutte contre le terrorisme.</p><p>Contrairement aux codes de conduite volontaires de certains pays, la législation européenne sera dotée de moyens de surveillance et de sanctions avec la création d'un office européen de l'IA, au sein de la Commission européenne.Il pourra infliger des amendes jusqu'à 7% du chiffre d'affaires, avec un plancher de 35 millions d'euros, pour les infractions les plus graves.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les Etats-Unis bloquent à l'ONU l'appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza

Description: <p>Nations unies (États-Unis) (AFP) - Les Etats-Unis ont mis leur véto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, malgré la pression du secrétaire g
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Les Etats-Unis bloquent à l'ONU l'appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza

Description: <p>Nations unies (États-Unis) (AFP) - Les Etats-Unis ont mis leur véto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, malgré la pression du secrétaire général qui a dénoncé la "punition collective" infligée aux Palestiniens.</p><p>Le projet de résolution qui a recueilli 13 voix en faveur, une contre (Etats-Unis) et une abstention (Royaume-Uni) avait été préparé par les Emirats arabes unis après l'invocation sans précédent par Antonio Guterres mercredi de l'article 99 de la Charte des Nations unies permettant au secrétaire général d'attirer l'attention du Conseil sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales".</p><p>Mais les Américains, alliés d'Israël, ont répété vendredi leur hostilité à un cessez-le-feu.</p><p>"Nous ne soutenons pas les appels à un cessez-le-feu immédiat", a insisté l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood."Cela planterait seulement les graines pour une future guerre, parce que le Hamas n'a aucun désir d'une paix durable", a-t-il ajouté, déplorant également l'absence de condamnation des attaques du Hamas du 7 octobre, un "échec moral". </p><p>L'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan a lui estimé que "le vrai chemin vers la paix est seulement de soutenir la mission d'Israël, absolument pas un appel à un cessez-le-feu".</p><p>Le projet de résolution, soulignant la "situation catastrophique dans la bande de Gaza", exigeait "un cessez-le-feu humanitaire immédiat".Le texte très court appelait également à la protection des civils, à la libération "immédiate et inconditionnelle" de tous les otages et à "assurer l'accès humanitaire".</p><p>Mettant la pression sur les membres du Conseil, Antonio Guterres a vendredi matin justifié son invocation de l'article 99 en soulignant à nouveau le risque d'"effondrement total de l'ordre public" dans la bande de Gaza.</p><p>"Je condamne sans réserve" les attaques du Hamas du 7 octobre, mais "les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien", a-t-il déclaré.</p><p></p><p>- "Complices du massacre" -</p><p></p><p>Il s'est également dit "atterré par les accusations" de violences sexuelles du Hamas, tout comme sa représentante spéciale sur les violences sexuelles lors des conflits Pramila Patten qui va se rendre en visite officielle en Israël sur cette question. </p><p>Mais "si les tirs sans discernement de roquettes du Hamas vers Israël, et l'utilisation de civils comme boucliers humains sont des violations du droit de la guerre, un tel comportement n'absout pas Israël de ses propres violations", a insisté Antonio Guterres, </p><p>"Le monde et l'Histoire nous regardent.Il est temps d'agir", a-t-il ajouté devant le Conseil.</p><p>L'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour a renchéri: "Le temps du courage est venu (...) Vous devez agir maintenant." Et à Washington, les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays arabes et de la Turquie ont appelé à une fin "immédiate" de la guerre.</p><p>Après l'attaque sans précédent contre Israël menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a fait selon les autorités israéliennes environ 1.200 morts, majoritairement civils, Israël a imposé un "siège complet" et pilonné massivement la bande de Gaza, réduisant en ruines de vastes zones.</p><p>Nourriture, eau, carburant et médicaments n'y entrent qu'au compte-gouttes, alors qu'environ 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, ont dû quitter leur logement selon l'ONU depuis le début des hostilités, qui ont fait plus de 17.000 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, c'est le cinquième projet de résolution rejeté par le Conseil largement divisé depuis des années sur le dossier israélo-Palestinien.</p><p>Quatre projets avaient déjà été rejetés dans les semaines suivant le 7 octobre, par faute de voix suffisantes, ou en raison de vétos russe, chinois ou américain.Le Conseil était finalement sorti de son silence mi-novembre, réussissant à adopter une résolution qui appelait à des "pauses et couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza, pas à un "cessez-le-feu" ni même une "trêve".</p><p>"L'inaction du Conseil de sécurité des Nations Unies et les vétos des Etats membres, notamment des Etats-Unis, les rendent complices du massacre en cours", a dénoncé Médecins sans frontières dans un communiqué.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Combats sanglants à Gaza, veto américain au cessez-le-feu réclamé par l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les Etats-Unis ont mis leur veto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza, assiégé
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Combats sanglants à Gaza, veto américain au cessez-le-feu réclamé par l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les Etats-Unis ont mis leur veto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par la guerre qui fait rage depuis deux mois entre l'armée israélienne et le Hamas.</p><p>Des combats acharnés se sont poursuivis pendant ce temps du nord au sud de la bande de Gaza, notamment à Khan Younès, la principale ville du sud, où l'armée israélienne a annoncé avoir pris position dans le centre et avancer "de maison en maison", traquant les combattants du mouvement islamiste. </p><p>Après une première phase de son offensive terrestre dans le nord du territoire, en parallèle à sa campagne de frappes aériennes massives déclenchée le 7 octobre, l'armée a étendu cette semaine ses opérations au sol jusque dans le sud, où se sont réfugiés des centaines de milliers de civils désormais pris au piège.</p><p>La population, confrontée à une situation humanitaire désastreuse, est poussée à se déplacer dans un périmètre de plus en plus exigu jusqu'à Rafah, le long de la frontière fermée avec l'Egypte, où des milliers de personnes tentent de s'abriter dans des camps de fortune.</p><p>"Ceux qui ont survécu aux bombardements courent désormais un risque imminent de mourir de faim et de maladie", ont averti Save the children et d'autres ONG internationales, parlant d'une situation "apocalyptique".</p><p></p><p>- Avancée "méthodique" -</p><p></p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque, d'une violence sans précédent, menée le 7 octobre sur le sol israélien par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, au cours de laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées selon les autorités israéliennes, et environ 240 autres prises en otage.</p><p>En riposte à l'attaque, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>D'après le gouvernement israélien, 138 otages sont toujours retenus à Gaza, après la libération fin novembre dans le cadre d'une trêve de sept jours de 105 personnes enlevées, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>Au total, 93 soldats israéliens ont été tués dans les combats à Gaza, selon l'armée.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont fait 17.487 morts, pour plus des deux tiers des femmes et des moins de 18 ans, selon un nouveau bilan publié vendredi par le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Vendredi, selon l'armée, les combats ont fait rage notamment dans le secteur de Khan Younès, "un important bastion de l'organisation terroriste Hamas".</p><p>"Nous avons pris position dans le centre de la ville.Nous travaillons méthodiquement, avec précision, nous nous déplaçons de tunnel en tunnel, de maison en maison, et nous frappons les terroristes aussi précisément que possible", a déclaré le général Dan Goldfus, commandant de la 98e division, dans un message vidéo diffusé par l'armée.</p><p>Les soldats ont découvert un dépôt d'armes dans une école, un poste de commandement du Hamas dans une mosquée, où des "terroristes" ont été tués, ainsi que des armes "au domicile d'importants cadres du Hamas", selon l'armée.</p><p>L'armée israélienne a en revanche reconnu vendredi l'échec d'une opération visant à libérer des otages dans la bande de Gaza, dans laquelle deux soldats ont été blessés.Un otage est mort pendant cette opération, d'après le Hamas.</p><p></p><p>- "Situation catastrophique" -</p><p></p><p>Face à une "situation catastrophique", le Conseil de sécurité des Nations unies était appelé à se prononcer sur une résolution réclamant un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".</p><p>Les Etats-Unis, principal allié d'Israël et opposés à tout cessez-le-feu, qui profiterait selon eux au Hamas, ont mis leur veto à cette résolution qui a recueilli en outre 13 voix pour et une abstention, celle du Royaume-Uni.La résolution préparée par les Emirats arabes unis était soutenue par près de 100 pays.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé devant le Conseil de sécurité que "les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien".</p><p>Antonio Guterres avait pour la première fois mercredi invoqué l'article 99 de la Charte des Nations unies pour provoquer cette réunion extraordinaire du Conseil sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales".</p><p>Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a lui aussi appelé vendredi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" et à mettre fin "à l'hécatombe des vies palestiniennes".</p><p>Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité a réussi à adopter une résolution qui appelait à des "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza, mais pas à un "cessez-le-feu".</p><p>Le Hamas avait lui aussi appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à mettre fin à la "guerre brutale" à Gaza.</p><p>L'inaction du Conseil de sécurité le rend "complice du massacre" dans la bande de Gaza, a affirmé vendredi Médecins sans frontières.</p><p>Selon l'ONU, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées par la guerre dans le territoire, où 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, ont fui leur foyer. </p><p>Les blessés continuent d'affluer dans les hôpitaux, parmi lesquels beaucoup d'enfants. </p><p>"Nous étions dans une zone considérée comme sûre.(...) Après la frappe, nous avons soudain entendu des cris", a raconté Mohammed Jaarar, un habitant de Khan Younès. </p><p>La branche armée du Hamas a pour sa part revendiqué de nouveaux tirs de roquettes vers Israël, pour l'essentiel interceptées.</p><p>Israël a imposé depuis le 9 octobre un siège total à la bande de Gaza, qui provoque de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments et d'électricité, alors que l'aide humanitaire, dont l'entrée est soumise au feu vert israélien, n'arrive qu'au compte-gouttes depuis l'Egypte.</p><p>Le carburant, nécessaire au fonctionnement des générateurs dans les hôpitaux et aux équipements de dessalinisation de l'eau, manque aussi. </p><p>Le président français Emmanuel Macron a insisté vendredi auprès du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour l'ouverture d'un deuxième point de passage à Kerem Shalom, entre Israël et la bande de Gaza, afin d'acheminer l'aide dont les civils palestiniens ont "urgemment besoin".</p><p>Les Etats-Unis, malgré leur ferme soutien à Israël, s'inquiètent de plus en plus des lourdes pertes civiles palestiniennes.</p><p>"Il reste impératif qu'Israël fasse de la protection des civils une priorité", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, évoquant un "écart" entre l'intention déclarée et "les résultats".</p><p>Des propos appuyés par le président Joe Biden dans un entretien téléphonique avec Benjamin Netanyahu, d'après la Maison Blanche. </p><p>La guerre a aussi ravivé les tensions en Cisjordanie occupée, où six Palestiniens ont été tués vendredi par les forces israéliennes, selon l'Autorité palestinienne, ainsi qu'à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des plongeurs volontaires, sentinelles de l'unique récif corallien d'Oman

Description: <p>ILES DAYMANIYAT (Oman) (AFP) - A bord d'un bateau ancré au large des îles Daymaniyat dans le sultanat d'Oman, des plongeurs volontaires enfilent leur combinaison, vérifient leur bouteille d'oxygène et plongent à
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Des plongeurs volontaires, sentinelles de l'unique récif corallien d'Oman

Description: <p>ILES DAYMANIYAT (Oman) (AFP) - A bord d'un bateau ancré au large des îles Daymaniyat dans le sultanat d'Oman, des plongeurs volontaires enfilent leur combinaison, vérifient leur bouteille d'oxygène et plongent à tour de rôle dans une eau turquoise cristalline.</p><p>Il s'agit d'une opération de nettoyage.Les plongeurs vont retirer d'énormes filets de pêche pris dans un système de récifs coralliens.</p><p>Un exemple de coopération entre volontaires et autorités pour atténuer les dommages causés par l'homme à l'environnement marin.</p><p>"Les récifs sont un habitat et un refuge pour la faune marine", déclare Hammoud al-Nayri, de l'Autorité environnementale d'Oman, en observant les plongeurs.</p><p>"Pour protéger les écosystèmes marins, nous devons préserver les récifs coralliens", souligne cet homme de 45 ans, qui supervise les îles Daymaniyat, la seule réserve marine du sultanat, à une quarantaine de km au large de la capitale Mascate.</p><p>La plupart des coraux d'eau peu profonde, blanchis par des vagues de chaleur marine, ont peu de chances de passer le siècle, indiquait l'année dernière le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).</p><p>Selon le Réseau mondial de surveillance des récifs coralliens, le réchauffement climatique, ainsi que la pêche à la dynamite et la pollution, ont fait disparaître 14% des récifs de la planète entre 2009 et 2018.</p><p>Mais les eaux relativement fraîches d'Oman aident à la préservation des récifs coralliens du sultanat, qui sont parmi les moins étudiés au monde.</p><p>"Les récifs d'Oman sont considérés comme relativement moins vulnérables que ceux d'autres régions", indique John Burt, professeur de biologie à l'université de New York à Abou Dhabi.</p><p>"C'est dû en grande partie à l'influence de la mousson", ajoute-t-il.Il explique que "lors des températures estivales maximales et alors qu'on assiste à un blanchiment des récifs dans la plupart des régions, la mousson de l'océan Indien s'intensifie dans le sud d'Oman, ce qui refroidit considérablement l'eau".</p><p></p><p>- "Un immense trésor environnemental" -</p><p></p><p>Les récifs d'Oman ne sont pas pour autant immunisés contre le réchauffement de la mer.</p><p>Le sultanat a connu son dernier épisode de blanchiment majeur durant l'été 2021, lorsque les températures de la mer étaient particulièrement élevées, rappelle M. Burt.</p><p>Les cyclones, de plus en plus fréquents, constituent un autre facteur de risque.Entre 2005 et 2010, plus de la moitié des coraux d'Oman ont disparu à cause du super-cyclone Gonu en 2007, du cyclone Phet en 2010 et d'une prolifération d'algues en 2008-2009, selon l'expert.</p><p>"Nous avons eu plus d'une décennie de récupération dans l'intervalle, ce qui a permis au corail de revenir sur ces récifs", dit-il.</p><p>Pour protéger les récifs des filets de pêche et des étoiles de mer qui les attaquent, Hasan Farsi plonge chaque semaine à Daymaniyat pour inspecter les dégâts.</p><p>Fils de pêcheur, il relève les coordonnées GPS des zones endommagées et les envoie au ministère de l'Environnement pour qu'elles soient désignées comme zones de nettoyage.</p><p>Il se joint ensuite aux dizaines de bénévoles qui plongent pour extraire filets de pêche et étoiles de mer afin de préserver ce qu'il considère comme "un immense trésor environnemental".</p><p>"A cause des mauvaises pratiques des pêcheurs, les récifs coralliens se détériorent d'année en année", constate ce moniteur de plongée de 52 ans."Sans nettoyage, ils seraient totalement détruits".</p><p>- Base de données -</p><p></p><p>M. Farsi n'est pas seul.Jenan Al Asfoor, plongeuse et formatrice, est une figure centrale de l'effort de conservation des récifs.Elle dirige, à 40 ans, Reef Check Oman, qui fait partie du réseau mondial Reef Check.</p><p>L'organisation a été créée en 2019 dans le but de constituer une base de données sur les récifs du pays, pour les surveiller et identifier les menaces qui pèsent sur eux.</p><p>Au fil des ans, l'organisation a mené plusieurs missions à travers le pays.</p><p>"Au cours de ces études, nous avons remarqué qu'il n'y avait pas beaucoup de blanchiment...La plupart des récifs étudiés semblent sains", a déclaré Mme Asfoor.</p><p>Selon elle, ces récifs se sont adaptés aussi à la salinité élevée des mers d'Oman."Nous avons ici un écosystème qui ne se trouve nulle part ailleurs" et "notre objectif à Reef Check Oman est de le protéger pour les générations futures".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le chef de l'ONU dénonce la «punition collective» infligée aux Palestiniens

Description: <p>Nations unies (États-Unis) (AFP) - Les violences du Hamas ne justifient "en aucun cas la punition collective" des Palestiniens, a jugé vendredi le secrétaire général de l'ONU, mettant la pression sur le Conseil d
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Le chef de l'ONU dénonce la «punition collective» infligée aux Palestiniens

Description: <p>Nations unies (États-Unis) (AFP) - Les violences du Hamas ne justifient "en aucun cas la punition collective" des Palestiniens, a jugé vendredi le secrétaire général de l'ONU, mettant la pression sur le Conseil de sécurité pour déclarer un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" que rejettent les Etats-Unis.</p><p>"Je condamne sans réserve" les attaques du Hamas du 7 octobre, mais "les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien", a déclaré Antonio Guterres qui a pour la première fois invoqué mercredi l'article 99 de la Charte de l'ONU pour provoquer cette réunion extraordinaire du Conseil sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales".</p><p>Il s'est également dit "atterré par les accusations" de violences sexuelles du Hamas, tout comme sa représentante spéciale sur les violences sexuelles lors des conflits Pramila Patten qui va se rendre en visite officielle en Israël sur cette question. </p><p>Mais "si les tirs sans discernement de roquettes du Hamas vers Israël, et l'utilisation de civils comme boucliers humains sont des violations du droit de la guerre, un tel comportement n'absout pas Israël de ses propres violations", a insisté Antonio Guterres, s'alarmant d'un risque d'"effondrement total de l'ordre public" dans la bande de Gaza.</p><p>"Le monde et l'Histoire nous regardent.Il est temps d'agir", a-t-il ajouté devant le Conseil, lui réclamant de "pousser pour un cessez-le-feu humanitaire immédiat".</p><p>L'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour a renchéri: "Le temps du courage est venu (...) Vous devez agir maintenant." </p><p>Et à Washington, les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays arabes et de la Turquie ont appelé à une fin "immédiate" de la guerre.</p><p>Après l'attaque sans précédent contre Israël menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a fait selon les autorités israéliennes environ 1.200 morts, majoritairement civils, Israël a imposé un "siège complet" et pilonné massivement la bande de Gaza, réduisant en ruines de vastes zones.</p><p>Nourriture, eau, carburant et médicaments n'y entrent qu'au compte-gouttes, alors qu'environ 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, ont dû quitter leur logement selon l'ONU depuis le début des hostilités, qui ont fait plus de 17.000 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p></p><p>- Nouvel échec?-</p><p></p><p>A la suite de l'invocation de l'article 99 par Antonio Guterres, les Emirats arabes unis ont préparé un projet de résolution qui selon le texte vu par l'AFP "exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat", ainsi que la libération des otages et l'accès humanitaire.</p><p>Mais l'issue du vote désormais prévu vendredi en fin de journée est plus qu'incertain.</p><p>"Nous ne soutenons pas les appels à un cessez-le-feu immédiat", a ainsi insisté l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, dont le pays, allié d'Israël, dispose d'un droit de véto."Cela planterait seulement les graines pour une future guerre, parce que le Hamas n'a aucun désir d'une paix durable". </p><p>L'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan a lui estimé que "le vrai chemin vers la paix est seulement de soutenir la mission d'Israël, absolument pas un appel à un cessez-le-feu".</p><p>Quatre projets de résolution ont déjà été rejetés par le Conseil dans les semaines suivant le début de la guerre, par faute de voix suffisantes, ou en raison de vétos russe, chinois ou américain.Le Conseil était finalement sorti de son silence mi-novembre, réussissant à adopter une résolution qui appelait à des "pauses et couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza, pas à un "cessez-le-feu" ni même une "trêve".</p><p>"La dernière chose dont le Conseil a besoin aujourd'hui est d'une nouvelle confrontation et d'un nouvel échec", a commenté l'ambassadeur français Nicolas de Rivière, évoquant une possible poursuite des négociations pendant le week-end pour permettre d'éviter "une objection d'un membre permanent ou d'un autre".</p><p>Mais "l'inaction du Conseil de sécurité des Nations Unies et les vétos des Etats membres, notamment des Etats-Unis, les rendent complices du massacre en cours", a dénoncé Médecins sans frontières dans un communiqué.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les combats font rage entre Israël et le Hamas à Gaza avant un vote à l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats entre Israël et le Hamas faisaient rage vendredi à Gaza, deux mois après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien qui a déclenché une répli
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Les combats font rage entre Israël et le Hamas à Gaza avant un vote à l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats entre Israël et le Hamas faisaient rage vendredi à Gaza, deux mois après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien qui a déclenché une réplique sanglante ayant fait des milliers de victimes, avant un vote extraordinaire à l'Onu sur un cessez-le-feu.</p><p>Après une première phase concentrée dans le nord du petit territoire palestinien surpeuplé, l'armée israélienne a étendu cette semaine ses opérations jusque dans le sud, où sont acculés près de deux millions de civils réfugiés.</p><p>Des affrontements intenses au coeur et autour de plusieurs grandes villes ont encore alourdi le bilan des victimes palestiniennes, qui dépasse désormais 17.000 personnes dont 70% de femmes et de mineurs, d'après le ministère de la santé du Hamas.</p><p>A Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza où les combats font rage, les blessés continuent d'affluer dans les hôpitaux, dont de nombreux enfants.Rimah Mansi, une habitante de Gaza, a déclaré à l'AFP avoir perdu "tous les gens que nous aimions, tous". </p><p>Dans le nord de la grande ville de Khan Younès (sud), les bombardements de l'armée ont rasé le quartier d'al-Katiba, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>L'armée israélienne a dit vendredi avoir "frappé 450 cibles" à Gaza lors d'opérations terrestres, aériennes et navales, tuant "de nombreux terroristes". </p><p>La veille, les affrontements ont été particulièrement féroces à Khan Younès, et plus au nord dans la ville de Gaza et le secteur voisin de Jabaliya.</p><p>Créant une vive émotion sur les réseaux sociaux, les chaînes de télévision israéliennes ont diffusé jeudi soir des vidéos montrant des dizaines de Palestiniens en sous-vêtements, les yeux bandés, sous la garde de soldats israéliens dans la bande de Gaza.</p><p>L'armée israélienne a dit "enquêter" pour "vérifier qui est lié au Hamas et qui ne l'est pas", en référence au mouvement islamiste palestinien considéré comme une organisation terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis, entre autres.</p><p></p><p>- Nécessité de protéger les civils -</p><p></p><p>Dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Joe Biden "a insisté sur la nécessité absolue de protéger les civils et de séparer la population civile du Hamas", selon la Maison Blanche. </p><p>Les Etats-Unis soutiennent fermement Israël depuis l'attaque sanglante du 7 octobre menée par le Hamas, au cours de laquelle 1.200 personnes ont été tuées selon les autorités israéliennes, et quelque 240 personnes prises en otage, mais Washington s'inquiète de plus en plus des pertes civiles.</p><p>Au total, 91 soldats israéliens ont été tués dans les combats à Gaza, y compris jeudi le fils de Gadi Eisenkot, ancien chef de l'état-major de l'armée et membre du Cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu, selon l'armée. </p><p>Traumatisé par l'attaque du 7 octobre, Israël a commencé jeudi soir à célébrer Hanouka, la fête juive des Lumières.A Tel-Aviv, des familles et proches des otages ont participé à une veillée où ils ont allumé les bougies d'une menorah géante, ou chandelier, comptant symboliquement 138 branches, en hommage aux personnes toujours captives du Hamas ou de groupes affiliés.</p><p>Une poignée de nationalistes juifs ont par ailleurs tenté jeudi de se rendre à la porte de Damas, l'un des accès au quartier chrétien et musulman, avant d'être refoulé par le police israélienne, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p></p><p>- "Deux mois les plus durs" -</p><p></p><p>Des milliers de personnes se sont réfugiées autour de Rafah, à la frontière égyptienne, seul endroit où de l'aide humanitaire est encore distribuée, au compte-gouttes.</p><p>"Depuis deux mois, on bouge d'un endroit à un autre (...) Nous sommes très fatigués, nous dormons dans la rue", témoigne Abdullah Abou Daqqa, qui est parvenu à rejoindre la ville frontalière, évoquant "les deux mois les plus durs" de son existence.</p><p>Israël a imposé depuis le 9 octobre un siège total à la bande de Gaza, qui provoque de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments et d'électricité.</p><p>Le carburant, nécessaire au fonctionnement des générateurs dans les hôpitaux et aux équipements de dessalinisation de l'eau, manque aussi. </p><p>Jeudi soir, "69 camions transportant de l'aide humanitaire et 61.000 litres de carburant sont rentrés à Gaza en provenance d'Egypte", bien moins que pendant la trêve qui a eu lieu entre le 24 et le 30 novembre, a indiqué l'agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire (OCHA). </p><p>Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ 85% de la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées.</p><p>Face à une "situation catastrophique dans la bande de Gaza", le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer vendredi sur un appel à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat", un vote à l'issue incertaine dans un contexte diplomatique tendu.</p><p>Dans une lettre adressée mercredi aux membres du Conseil, le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a invoqué explicitement l'article 99 de la Charte des Nations unies qui permet au secrétaire général d'"attirer l'attention du Conseil" sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale".Une première depuis des décennies.</p><p>Depuis le début de la guerre, le Conseil a réussi à adopter une résolution qui appelait à des "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza, mais pas à un "cessez-le-feu", auquel les Etats-Unis s'opposent à ce stade.</p><p></p><p>- Cisjordanie et Liban -</p><p></p><p>Hors de Gaza, les violences se poursuivent aussi en Cisjordanie occupée, où les forces israéliennes ont tué par balles vendredi six Palestiniens dans un camp de réfugiés, a rapporté le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.</p><p>L'armée israélienne a par ailleurs mené une incursion jeudi soir dans les rues de Ramallah, des Palestiniens répliquant en lançant des pierres sur leurs blindés, a rapporté un journaliste de l'AFP. </p><p>Plusieurs soldats israéliens ont tiré des grenades pour tenter de les disperser.Des boutiques pour certaines endommagées ont été fouillées par les forces israéliennes.</p><p>Au moins 264 Palestiniens ont été tués par des forces ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>La guerre a aussi ravivé les tensions à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas.</p><p>Benjamin Netanyahu a lancé un nouvel avertissement au mouvement chiite libanais: "Si le Hezbollah choisit de déclencher une guerre totale, il transformera par sa faute Beyrouth et le sud du Liban, non loin d'ici, en Gaza et Khan Younès".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Californie, les migrants retenus dans des «camps de détention à ciel ouvert»

Description: <p>Jacumba (États-Unis) (AFP) - Pas d'eau, pas de nourriture, pas de soin: depuis quelques mois en Californie, les migrants qui parviennent à franchir la frontière avec le Mexique s'entassent dans des campements en plein d
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En Californie, les migrants retenus dans des «camps de détention à ciel ouvert»

Description: <p>Jacumba (États-Unis) (AFP) - Pas d'eau, pas de nourriture, pas de soin: depuis quelques mois en Californie, les migrants qui parviennent à franchir la frontière avec le Mexique s'entassent dans des campements en plein désert, où ils subissent des conditions déplorables dénoncées par les associations.</p><p>Les militants dénoncent l'existence de ces "camps de détention à ciel ouvert", supervisés par la police aux frontières, où les candidats à l'exil doivent attendre pendant des jours que leur cas soit pris en charge par les services d'immigration.</p><p>"La police aux frontières nous a dit que c'était la nouvelle norme", s'indigne auprès de l'AFP Erika Pinheiro, la directrice de l'ONG Al Otro Lado, devant un camp situé dans la localité frontalière de Jacumba. </p><p>Selon elle, sept campements de ce genre se sont formés depuis septembre en Californie.</p><p>Ceux de Jacumba abritent quotidiennement 800 personnes, retenues là par les forces de l'ordre en attendant qu'une place se libère dans un centre de traitement.</p><p>"Ils sont prévenus que s'ils quittent ces camps, ils seront expulsés", explique-t-elle."Mais la police aux frontières ne leur fournit ni nourriture, ni eau, ni abri, ni assistance médicale."</p><p>Avec d'autres associations, Al Otro Lado tente de pallier ces manques, en fournissant des produits de première nécessité et des soins.</p><p></p><p>- Désert hostile -</p><p></p><p>Chaleur le jour, températures en dessous de zéro la nuit: ce désert infesté de serpents et de scorpions est un environnement hostile. </p><p>Les migrants qui arrivent ici passent par un trou formé dans une montagne le long du mur frontalier. </p><p>Les conditions sanitaires auxquelles ils sont confrontés sont déplorables.Le terrain vague ne compte que deux toilettes miteuses, adultes et enfants dorment dans des tentes abîmées et se réchauffent comme ils peuvent avec des feux de fortune, qu'ils alimentent avec les branches glanées ici et là, a constaté l'AFP. </p><p>Nombre d'entre eux sont forcés de passer plusieurs nuits sur place.Les agents de la police aux frontières leur fournissent des bracelets de couleur, qui indiquent leur jour d'arrivée et servent à repérer qui doit sortir en priorité. </p><p>Un adolescent de 13 ans est mort dans le camp le week-end dernier.Les associations pensent qu'il s'agit d'un accident et craignent d'autres tragédies.</p><p>Car depuis mai, l'immense majorité des migrants doit obligatoirement effectuer sa demande d'asile via l'application CBP One.Son usage a créé un goulot d'étranglement à la frontière: obtenir un rendez-vous peut prendre des mois, selon les associations, qui dénoncent sa systématisation.</p><p>"L'application n'est disponible qu'en anglais, en espagnol et en créole", regrette Mme Pinheiro, en pointant tous les migrants incapables de comprendre ces langues.</p><p>A Jacumba, la majorité des candidats à l'exil sont Chinois ou Turques.Les autres viennent d'Ouzbékistan, d'Afghanistan, de Colombie, d'Equateur ou encore du Pérou.</p><p>Parmi eux, Jimmy - qui utilise un pseudonyme par peur de représailles envers sa famille - a traversé dix pays en 35 jours pour fuir la Chine.Un périple qui lui a coûté 12.000 dollars.</p><p>"La situation n'est pas bonne en Chine, je ne veux pas vivre là-bas", confie-t-il à l'AFP.</p><p></p><p>- Election présidentielle -</p><p></p><p>L'immigration devrait être l'objet d'un rude affrontement politique lors de l'élection présidentielle 2024, où Joe Biden a toutes les chances d'affronter de nouveau Donald Trump.</p><p>Le président démocrate est régulièrement accusé de laxisme par l'opposition républicaine.Et son prédécesseur, qui a dépensé des milliards pour construire le mur à la frontière, promet désormais d'avoir recours à l'armée pour la fermer en cas de retour au pouvoir.</p><p>Un contexte inflammable peu favorable aux profondes et complexes réformes du système d'immigration recommandées par les experts.</p><p>Face à l'extrême polarisation du pays sur ce sujet, Mme Pinheiro a fini par devenir suspicieuse.</p><p>"La police aux frontières, et en particulier son syndicat, est une organisation politique partisane très pro-Trump", estime-t-elle.Selon elle, "ils essaient de montrer que la frontière est hors de contrôle." </p><p>Sollicités par l'AFP, l'administration n'a pas répondu, ni le syndicat fédérant ses agents. </p><p>Mais sur le terrain, certains fonctionnaires dénoncent sous couvert d'anonymat leur manque de moyens. </p><p>"Nous faisons ce que nous pouvons mais nous sommes débordés", confie ainsi, un agent, pendant que la nuit tombe sur Jacumba.</p><p>Les migrants, eux, continuent d'affluer quoi qu'il arrive.</p><p>Enceinte de huit mois, Carla Morocho a ainsi fui l'Equateur, avec l'espoir que son enfant naisse dans un pays moins violent et plus prospère.</p><p>"Je ne veux pas qu'il souffre comme moi", souffle-t-elle, blottie autour d'un feu de camp avec son mari.Pour elle, comme pour les autres membres du camp, il n'y a plus de retour en arrière possible.</p><p>"Je sais que je vais souffrir un peu plus", explique-t-elle."Mais je sais que cela en vaut la peine." </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Intenses combats dans le sud de la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - D'intenses combats urbains font rage vendredi dans et autour des plus grandes villes de la bande de Gaza, deux mois après l'attaque sanglante du Hamas contre Israël et le
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Intenses combats dans le sud de la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - D'intenses combats urbains font rage vendredi dans et autour des plus grandes villes de la bande de Gaza, deux mois après l'attaque sanglante du Hamas contre Israël et le début d'une guerre dont le bilan ne cesse de s'alourdir.</p><p>Après une première phase de son offensive terrestre contre le Hamas concentrée dans le nord de Gaza, l'armée a étendu cette semaine ses opérations jusque dans le sud, où sont réfugiés près de deux millions de civils désormais pris au piège, acculés dans un territoire de plus en plus exigu.</p><p>Sur place, les soldats israéliens, appuyés par des frappes aériennes, ont affronté jeudi les combattants du Hamas à Khan Younès, la plus grande ville du sud devenue l'épicentre de la guerre, ainsi que dans le nord, dans la ville de Gaza et le secteur voisin de Jabaliya.</p><p>Le bilan à Gaza s'est encore alourdi jeudi pour atteindre 17.177 morts, à 70% des femmes et des moins de 18 ans, tués par les bombardements israéliens, selon le ministère de la Santé du Hamas.Et tôt vendredi, le ministère a fait état de 40 morts dans des frappes près de Gaza-ville, et de "dizaines" d'autres dans à Jabaliya (nord) et Khan Younès (sud).</p><p>Jeudi soir, les chaînes de télévision israéliennes ont diffusé des vidéos montrant des dizaines de Palestiniens en sous-vêtements, les yeux bandés, sous la garde de soldats israéliens dans la bande de Gaza, provoquant une vive polémique sur les réseaux sociaux.</p><p>L'armée israélienne a dit "enquêter" pour "vérifier qui est lié au Hamas et qui ne l'est pas", en référence au mouvement islamiste palestinien considéré comme une organisation terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.</p><p>Dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Joe Biden "a insisté sur la nécessité absolue de protéger les civils et de séparer la population civile du Hamas", selon la Maison Blanche. </p><p>Les Etats-Unis soutiennent fermement Israël depuis l'attaque sanglante du 7 octobre menée par le Hamas, au cours de laquelle 1.200 personnes ont été tuées selon les autorités israéliennes, mais Washington inquiète de plus en plus du bilan des civils à Gaza. </p><p>Au total, 89 soldats israéliens ont été tués dans les combats à Gaza, y compris jeudi le fils de Gadi Eisenkot, ancien chef de l'état-major de l'armée et membre du Cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu.</p><p></p><p>- Les nouveaux "Macchabées" -</p><p></p><p>Traumatisé par l'attaque du 7 octobre, Israël a commencé jeudi soir à célébrer Hanouka, la fête juive des Lumières.A Tel-Aviv, des familles et proches des otages ont participé à une veillée où ils ont allumé les bougies d'une menorah géante, ou chandelier, comptant symboliquement 138 branches, en hommage aux personnes toujours otages du Hamas.</p><p>Le Premier ministre Netanyahu a, lui, allumé au Mur des Lamentations une bougie à l'occasion de cette fête commémorant l'une des grandes victoires de l'histoire juive quand, au IIe siècle avant J.C, un petit groupe de Juifs, les Macchabées, ont reprit le Temple profané de Jérusalem.</p><p>"A cette époque, les Macchabées ont libéré le Temple, l'ont purifié, et rétabli la souveraineté et l'indépendance juives (...) Aujourd'hui, nous, les Macchabées de notre époque, combattons les forces du mal qui sont venues effacer le peuple juif et son Etat de la surface de la terre", a déclaré M. Netanyahu.</p><p>Des milliers de personnes tentent de fuir Khan Younès en proie aux combats pour se diriger vers Rafah, à la frontière égyptienne, seul endroit où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée.</p><p>"Depuis deux mois, on bouge d'un endroit à un autre (...) Nous sommes très fatigués, nous dormons dans la rue", témoigne Abdullah Abou Daqqa, qui est parvenu à rejoindre la ville frontalière, évoquant "les deux mois les plus durs" de son existence.</p><p>Arrivé lui aussi à Rafah, Ahmad Hajjaj, venu du camp de Chati, dans le nord, décrit une situation catastrophique: "Nous n'avons pas de produits de première nécessité, la situation empire de jour en jour, et il n'y a pas de solution politique à l'horizon".</p><p></p><p>- Système de santé "à genoux" -</p><p></p><p>Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a évoqué un système de santé "à genoux" dans la bande de Gaza, où la plupart des hôpitaux du nord ne fonctionnent plus tandis que ceux du sud, submergés par l'afflux de milliers de blessés, sont au bord de l'effondrement.</p><p>Israël a imposé depuis le 9 octobre un siège total à la bande de Gaza, qui provoque de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments, d'électricité, tandis que l'aide humanitaire, dont l'entrée est soumise au feu vert israélien, n'arrive qu'au compte-gouttes depuis l'Egypte.</p><p>Le carburant, nécessaire au fonctionnement des générateurs dans les hôpitaux et aux équipements de dessalinisation de l'eau, manque aussi. </p><p>Le gouvernement israélien a cependant autorisé cette semaine la livraison d'un "supplément minimal" de carburant pour éviter un "effondrement humanitaire" et des épidémies, deux jours après un appel en ce sens des Etats-Unis.</p><p>Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées. </p><p></p><p>- De Gaza à Beyrouth -</p><p></p><p>La guerre a aussi ravivé les tensions à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas.</p><p>L'armée et les secours israéliens ont annoncé jeudi la mort d'un civil israélien, tué dans le nord d'Israël par un tir de missile antichar revendiqué par le Hezbollah.Dans la nuit, l'armée israélienne a fait état de deux soldats blessés légèrement par un tir de missile anti-tanks et annoncé mener des frappes aériennes contre des sites du Hezbollah.</p><p>Benjamin Netanyahu a lancé un nouvel avertissement au mouvement chiite libanais: "Je suggère à nos ennemis de bien faire attention, parce que si le Hezbollah choisit de déclencher une guerre totale, il transformera par sa faute Beyrouth et le sud du Liban, non loin d'ici, en Gaza et Khan Younès".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le fils de Joe Biden inculpé pour fraude fiscale

Description: <p>Los Angeles (AFP) - Le fils du président Joe Biden a été visé jeudi par une deuxième inculpation de la justice fédérale, cette fois pour fraude fiscale, une accusation qui va alimenter les critiques de l'opposition répu
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Le fils de Joe Biden inculpé pour fraude fiscale

Description: <p>Los Angeles (AFP) - Le fils du président Joe Biden a été visé jeudi par une deuxième inculpation de la justice fédérale, cette fois pour fraude fiscale, une accusation qui va alimenter les critiques de l'opposition républicaine à un an de la présidentielle américaine. </p><p>Hunter Biden, 53 ans, "a été impliqué dans un stratagème" qui lui a permis de ne pas payer 1,4 million de dollars en impôts dus pour la période fiscale allant de 2016 à 2019, selon l'acte d'accusation.</p><p>Il "a dépensé des millions de dollars dans un style de vie extravagant au lieu de payer ses impôts", poursuit le document, qui détaille neuf chefs d'accusation, allant de la fraude fiscale aux fausses déclarations. </p><p>L'ancien avocat et hommes d'affaires a dépensé son argent pour financer sa consommation de drogues, s'offrir la compagnie "d'escorts", des voitures et vêtements de luxe, selon l'acte d'accusation. </p><p>Cette nouvelle inculpation signifie que le fils du président, déjà poursuivi pour détention illégale d'arme, pourrait être jugé deux fois l'an prochain, pendant que son père tente de se faire réélire à la Maison Blanche.</p><p>Ces nouvelles poursuites étaient attendues depuis que l'accord de plaider coupable passé par Hunter Biden avec le procureur David Weiss, capable de lui éviter la prison et un procès gênant, a été annulé cet été.</p><p>L'accord couvrait à la fois les accusations de fraude fiscale et celles d'acquisition illégale d'arme à feu.Mais il a été retiré à la suite de doutes émis en juillet par une juge sur sa validité.</p><p>A la suite de ce rebondissement, Hunter Biden a formellement été inculpé en septembre, pour avoir menti en remplissant des formulaires pour l'acquisition d'une arme à feu en 2018 dans lesquels il niait son addiction à la drogue.</p><p></p><p>- Enquête en destitution -</p><p>Selon la presse américaine, Hunter Biden encourt 17 ans de prison dans ce volet de fraude fiscale.Il risque déjà 25 ans d'emprisonnement à cause de sa détention illégale d'arme.</p><p>Aux Etats-Unis, les déboires judiciaires du fils Biden sont suivis de très près par le parti républicain, qui les utilise contre son père pour accuser l'ensemble de la famille de corruption. </p><p>Les républicains reprochent notamment à la justice d'enterrer les procédures visant Hunter Biden.</p><p>Les conservateurs, qui contrôlent la Chambre des représentants, ont aussi entamé en septembre une procédure d'enquête en destitution contre le président démocrate, motivée par les affaires controversées de son fils à l'étranger.</p><p>Ils reprochent à Hunter Biden d'avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine en capitalisant sur les réseaux et le nom de son père.</p><p>Mais ils vont encore plus loin en attribuant à une volonté de protéger le groupe gazier ukrainien où siégeait Hunter Biden les pressions exercées sur Kiev par son père, en tant que vice-président de Barack Obama, pour obtenir en 2016 le limogeage du procureur général ukrainien Viktor Chokine.</p><p>Malgré ces accusations des républicains, Hunter Biden n'a jusqu'ici été inculpé d'aucun délit lié à ses affaires à l'étranger.</p><p>Le ministère de la Justice insiste sur l'indépendance du procureur David Weiss, chargé d'enquêter sur lui.Nommé sous Donald Trump, ce magistrat a été maintenu sous l'administration Biden.</p><p>Après s'être sorti d'addictions à la drogue et à l'alcool, Hunter Biden est aujourd'hui reconverti dans la peinture.</p><p>Son père a toujours nié être impliqué dans les affaires de son fils, tout en le soutenant publiquement.</p><p>En mai, Joe Biden avait ainsi déclaré à la chaîne MSNBC avoir "foi en lui" et être "fier" de Hunter.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La communauté internationale inquiète de la crise croissante entre Venezuela et Guyana

Description: <p>Georgetown (Guyana) (AFP) - Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, appel au calme des pays sud-américains...La communauté internationale s'inquiète de la tension grandissante entre le Venezuela et le Guyana au suje
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La communauté internationale inquiète de la crise croissante entre Venezuela et Guyana

Description: <p>Georgetown (Guyana) (AFP) - Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, appel au calme des pays sud-américains...La communauté internationale s'inquiète de la tension grandissante entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, territoire riche en pétrole en dispute entre les deux pays.</p><p>Sur le terrain, les Etats-Unis ont annoncé réaliser des exercices militaires aériens qualifiés de "provocation" par le Venezuela.</p><p>La tension autour de cette zone de 160.000 km2 sous administration guyanienne et revendiquée depuis des décennies par le Venezuela ne cesse de monter depuis la découverte d'importantes réserves de pétrole par la compagnie américaine ExxonMobil en 2015 et des appels d'offres du Guyana pour l'exploitation dans la zone.</p><p>Sollicité par le Guyana, le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera sur le sujet vendredi à huis clos.</p><p>Les membres du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) ainsi que le Chili, la Colombie, l'Equateur et le Pérou, ont exhorté dans un communiqué commun jeudi soir "les deux parties au dialogue et à la recherche d'une solution pacifique (...) afin d'éviter des initiatives unilatérales qui pourraient aggraver" la situation.</p><p>Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva avait plus tôt dit ne pas vouloir de "guerre en Amérique du Sud". </p><p>Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a lui appelé Caracas à "cesser" ses actions, ne "voyant aucun argument" qui pourrait justifier "une action unilatérale".</p><p>Les Etats-Unis ont annoncé jeudi réaliser des exercices militaires aériens "de routine" au Guyana, petit pays appelé à devenir un eldorado de l'or noir avec les plus grandes réserves per capita de la planète. </p><p>"Je me garderais bien d'établir un lien trop étroit entre les opérations militaires de routine dans la région et cette question particulière" de la crise entre les deux pays, a affirmé jeudi le porte-parole du Conseil national de sécurité américain, John Kirby."Nous reconnaissons le territoire souverain du Guyana et, comme nous le faisons avec de nombreuses nations, nous mènerons des opérations et des exercices selon les besoins", a-t-il précisé.</p><p>Il a refusé de se prononcer sur une éventuelle intervention militaire américaine.</p><p>Un peu plus tôt, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé son "soutien inébranlable à la souveraineté du Guyana".</p><p>Pour le Venezuela, ces exercices militaires sont une "provocation malheureuse des Etats-Unis en faveur des prétoriens d'ExxonMobil", principal opérateur pétrolier au Guyana."Ils ne nous feront pas nous détourner de nos actions futures pour la récupération de l'Essequibo", a martelé le ministre de la Défense vénézuélien Vladimir Padrino Lopez.</p><p>Ajoutant à la tension, cinq des sept militaires d'un hélicoptère guyanien porté disparu depuis mercredi sont décédés dans un crash à une cinquantaine de kilomètres de la frontière vénézuélienne, a annoncé l'armée, qui a fait part de "deux survivants".</p><p>L'armée, qui la veille avait indiqué n'avoir "aucune information suggérant" une intervention vénézuélienne, a ouvert une "enquête". Elle avait cependant précisé que les conditions météorologiques étaient "mauvaises". </p><p></p><p>- "Menace" -</p><p></p><p>Le référendum sur l'Essequibo organisé dimanche au Venezuela a été un accélérateur de tension.Selon les chiffres officiels - contestés par de nombreux observateurs -, quelque 10,4 millions d'électeurs vénézuéliens ont participé à la consultation et 95% d'entre eux se sont dits favorables à l'intégration de l'Essequibo au pays.</p><p>Le président Irfaan Ali a réagi en parlant "d'une menace directe pour l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance politique du Guyana". Il a souligné que son armée était en "alerte totale" et accusé le Venezuela d'être une "nation hors-la-loi" et "un risque important pour la paix et la sécurité".</p><p>Caracas en retour a accusé le président guyanien Irfaan Ali d'avoir donné "d'une manière irresponsable" le "feu vert" à l'installation de bases militaires américaines dans l'Essequibo. </p><p>En même temps, le président vénézuélien Nicolas Maduro a préconisé la création d'une zone militaire spéciale près de la frontière et ordonné au géant public PDVSA d'accorder des licences d'exploitation de pétrole dans l'Essequibo.Il a aussi proposé d'interdire au Venezuela les compagnies pétrolières opérant dans l'Essequibo avec des concessions octroyées par le Guyana.</p><p>Les deux pays ont toutefois renoué le contact mercredi entre leurs ministres des Affaires étrangères  et "ont convenu de garder les canaux de communication ouverts", selon un communiqué vénézuélien.</p><p>Toutefois, les échanges continuent d'être acerbes.Jeudi, le vice-président guyanien Bharrat Jagdeo a confié que son pays ne "faisait pas confiance" à M. Maduro, à la tête selon lui d'un "gouvernement imprévisible".Il a aussi balayé "l'ultimatum" de Maduro aux compagnies opérant au Guyana: "Elles ne doivent pas tenir compte de Maduro ni de son ultimatum.Elles opèrent légalement, en toute légalité".</p><p>Quelque 125.000 personnes soit un cinquième de la population du pays vivent dans la région qui représente les deux tiers de la superficie du Guyana.</p><p>Le Venezuela soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol. Le Guyana argue de son côté que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et a été entérinée en 1899 par une cour d'arbitrage créée ex-nihilo pour l'affaire à Paris.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Crise Venezuela-Guyana: exercices militaires américains dans l'Essequido, une «provocation» selon Caracas

Description: <p>Georgetown (Guyana) (AFP) - Le Venezuela a qualifié jeudi de "provocation" les exercices militaires des Etats-Unis au Guyana, dont la région pétrolifère de l'Essequido est revendiquée par le Venezuela et aliment
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Crise Venezuela-Guyana: exercices militaires américains dans l'Essequido, une «provocation» selon Caracas

Description: <p>Georgetown (Guyana) (AFP) - Le Venezuela a qualifié jeudi de "provocation" les exercices militaires des Etats-Unis au Guyana, dont la région pétrolifère de l'Essequido est revendiquée par le Venezuela et alimente une crise diplomatique qui sera examinée vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU.</p><p>L'ONU répond ainsi à une demande du ministre guyanien des Affaires étrangères Hugh Todd sollicitant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité qui, selon le programme des Nations unies actualisé jeudi, se tiendra à huis clos vendredi.</p><p>Les Etats-Unis ont annoncé jeudi dans un communiqué mener "des opérations aériennes" au Guyana "en collaboration avec les forces de défense" du pays. </p><p>"Cet exercice s'inscrit dans le cadre d'engagements et d'opérations de routine visant à renforcer le partenariat en matière de sécurité entre les États-Unis et le Guyana", ajoute le document de l'ambassade américaine au Guyana. </p><p>Un peu plus tôt, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé son "soutien inébranlable à la souveraineté du Guyana".</p><p>"Cette provocation malheureuse des Etats-Unis en faveur des prétoriens d'ExxonMobil", principal opérateur pétrolier au Guyana, "est un pas de plus dans la mauvaise direction", a réagi sur X le ministre de la Défense vénézuélien Vladimir Padrino Lopez."Ils ne nous feront pas nous détourner de nos actions futures pour la récupération de l'Essequibo".</p><p>Face à l'escalade des tensions dans la région, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dit jeudi ne pas vouloir de "guerre en Amérique du Sud"."Il faut construire la paix", a-t-il insisté.</p><p>Ajoutant à la tension, un hélicoptère militaire guyanien avec sept personnes à bord a été porté disparu mercredi près de la frontière avec le Venezuela. Jeudi, l'armée guyanienne a annoncé l'avoir retrouvé et détecté "des signes de vie" sur le lieu du crash.Des troupes ont été envoyées sur place, à environ 50 km de la frontière avec le Venezuela dans une zone "montagneuse et de forêt dense". </p><p>Le chef d'état-major guyanien Omar Khan avait précisé mercredi n'avoir "aucune information" sur le devenir de l'appareil, suggérant "une intervention vénézuélienne".Il avait cependant précisé que les conditions météorologiques étaient "mauvaises". </p><p>Les Etats-Unis sont un allié du Guyana, petit pays appelé à devenir un eldorado de l'or noir avec les plus grandes réserves per capita de la planète, notamment grâce aux découvertes récentes dans l'Essequibo. </p><p></p><p>- Canaux de communication -</p><p></p><p>Caracas revendique depuis des décennies ce territoire de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de la population du pays. Caracas est devenu plus pressant depuis la découverte d'importantes réserves de pétrole par ExxonMobil en 2015.</p><p>Les deux pays avaient cependant renoué le contact mercredi avec un appel téléphonique entre les ministres des Affaires étrangères "pour discuter de la question du différend territorial", selon un communiqué vénézuélien.Les deux pays "ont convenu de garder les canaux de communication ouverts", selon le texte.</p><p>Ce rapprochement était survenu après des échanges acerbes. </p><p>Caracas a accusé le président guyanien Irfaan Ali d'avoir donné "d'une manière irresponsable" le "feu vert" à l'installation de bases militaires américaines dans l'Essequibo. </p><p>En même temps, le président vénézuélien Nicolas Maduro a préconisé la création d'une zone militaire spéciale près de la frontière et ordonné au géant public PDVSA d'accorder des licences d'exploitation de pétrole dans l'Essequibo. </p><p>Le président Irfaan Ali a réagi en parlant "d'une menace directe pour l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance politique du Guyana". Il a souligné que son armée était en "alerte totale" et accusé le Venezuela d'être une "nation hors-la-loi" et "un risque important pour la paix et la sécurité".</p><p>Le Venezuela a organisé dimanche un référendum sur l'Essequibo pour donner plus de poids et de crédibilité à ses revendications.Selon les chiffres officiels - contestés par de nombreux observateurs -, quelque 10,4 millions d'électeurs vénézuéliens ont participé à la consultation et 95% d'entre eux se sont dits favorables à l'intégration de l'Essequibo au pays.</p><p>Le Venezuela soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol. Le Guyana argue de son côté que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et a été entérinée en 1899 par une cour d'arbitrage créée ex-nihilo pour l'affaire à Paris.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mexique: un séisme de magnitude 5,8 secoue le centre-ville de Mexico, «aucun dégât» recensé

Description: <p>Mexico (AFP) - Un séisme d'une magnitude préliminaire de 5,8 a secoué jeudi le centre-ville de Mexico, a indiqué le service sismologique du Mexique, mais selon le maire, Marti Batres, "aucun dégât" n'a pou
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Mexique: un séisme de magnitude 5,8 secoue le centre-ville de Mexico, «aucun dégât» recensé

Description: <p>Mexico (AFP) - Un séisme d'une magnitude préliminaire de 5,8 a secoué jeudi le centre-ville de Mexico, a indiqué le service sismologique du Mexique, mais selon le maire, Marti Batres, "aucun dégât" n'a pour l'heure été recensé.</p><p>Des habitants sont sortis dans les rues de la capitale quand l'alerte sismique a retenti peu après 14H00 locales (20H00 GMT), a constaté l'AFP.L'épicentre a été localisé dans l'Etat de Puebla, à une centaine de kilomètres au sud de la mégapole aux plus de neuf millions d'habitants.</p><p>"On ne fait état d'aucun dégât dans la ville de Mexico", a immédiatement réagi sur X le maire Marti Batres.</p><p>"Il semble que la secousse n'ait pas été si forte", a également tempéré le président de la République, Andres Manuel Lopez Obrador, promettant d'autres informations.</p><p>Le 19 septembre 1985, un tremblement de terre de magnitude 8,1 a dévasté une large partie de Mexico.Le séisme, dont l'épicentre se trouvait à l'ouest sur la côte Pacifique, a secoué une bonne partie du centre et du sud du Mexique.</p><p>Le grand séisme de 1985 a fait 12.843 morts, d'après un décompte des actes de décès officiels publié par le journal Excelsior 20 ans après, en 2015.Les organisations civiles avaient avancé à l'époque le chiffre de 20.000 morts.</p><p>Et 32 ans plus tard jour pour jour, le 19 septembre 2017, un tremblement de terre de magnitude 7,1 a fait 369 morts et de nombreux dégâts dans les quartiers centraux de Mexico.</p><p>En 2022, la terre a tremblé pour la troisième fois de suite un 19 septembre, sans faire de victime.</p><p>Tout comme en 2017, des millions de personnes avaient participé juste avant à un exercice de simulation de tremblement de terre que les autorités organisent chaque 19 septembre.</p><p>Un système d'alerte a été mise en place.En cas de séisme, des alarmes se déclenchent dans les rues et les immeubles, prévenant la population une minute avant la secousse.</p><p>Le Mexique se trouve entre cinq plaques tectoniques, dont les mouvements font du pays l'un des plus sismiques du monde, tout particulièrement sur sa côte Pacifique à l'ouest.</p><p>Une partie de la ville de Mexico, principalement le centre, repose sur le sol boueux d'un ancien lac, ce qui la rend particulièrement sensible aux tremblements de terre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les combats font rage à Gaza après deux mois de guerre

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats ont encore fait rage jeudi dans et autour des plus grandes villes de la bande de Gaza, deux mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le
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Les combats font rage à Gaza après deux mois de guerre

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats ont encore fait rage jeudi dans et autour des plus grandes villes de la bande de Gaza, deux mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a mis en garde mercredi contre un "effondrement total de l'ordre public bientôt" à Gaza, qui pourrait avoir "des conséquences irréversibles pour les Palestiniens dans leur ensemble et pour la paix et la sécurité dans la région", provoquant la colère d'Israël.</p><p>Le bilan dans le petit territoire palestinien assiégé et dévasté par les bombardements israéliens s'est encore alourdi jeudi pour atteindre 17.177 morts, à 70% des femmes et des moins de 18 ans, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>En Israël, l'attaque sans précédent menée par le Hamas le 7 octobre a fait 1.200 morts, essentiellement des civils, et 138 otages sont toujours détenus à Gaza, sur environ 240 enlevés le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes.</p><p>Appuyés par des frappes aériennes, des chars et des bulldozers, les soldats israéliens ont affronté jeudi les combattants du Hamas à Khan Younès, la plus grande ville du sud du territoire, ainsi que dans le nord, dans la ville de Gaza et le secteur voisin de Jabalia.</p><p>Dans le sud, des centaines de milliers de civils se sont massés depuis le début de la guerre à proximité de la frontière fermée avec l'Egypte, fuyant les combats dans le nord et confrontés à une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Une partie d'entre eux ont été contraints ces derniers jours par l'armée israélienne de se déplacer à nouveau, acculés dans un périmètre de plus en plus exigu, fuyant vers la ville frontalière de Rafah, à mesure que les combats s'étendaient.   </p><p>En riposte à l'attaque du 7 octobre, Israël a promis d'anéantir le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, et a lancé sur le territoire palestinien une intense campagne de frappes aériennes doublée depuis le 27 octobre d'une offensive terrestre.</p><p>Depuis la reprise des combats le 1er décembre après sept jours de trêve, l'armée a étendu son offensive au sol, menée dans le nord lors de la première phase de la guerre, à la partie sud du territoire, et a resserré son étau autour des principaux centres urbains de Gaza.</p><p>Au total, 87 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'offensive terrestre à Gaza, selon l'armée.</p><p></p><p>-  Prier et pleurer -</p><p></p><p>Dans le nord, des dizaines de chars et véhicules blindés israéliens ont pénétré dans la vieille ville de Gaza.A Khan Younès, l'armée a annoncé jeudi avoir "tué des terroristes du Hamas et frappé des dizaines de cibles terroristes".</p><p>A l'hôpital Al-Aqsa, dans la ville de Gaza, 115 corps sont arrivés en 24 heures, selon Médecins Sans Frontières.</p><p>A Rafah, dans la morgue de l'hôpital al-Najjar, une vingtaine de cadavres enveloppés de plastique blanc, dont ceux, tout petits, de beaucoup d'enfants, étaient allongés par terre, entourés par leurs proches qui priaient et pleuraient.</p><p>L'ONG israélienne de défense des droits humains B'Tselem a dénoncé une crise humanitaire directement "voulue" par Israël, comme "moyen de faire pression sur le Hamas".</p><p>A Rafah, des milliers de déplacés ont installé des camps de fortune, tentant de survivre dans le plus grand dénuement.</p><p>Abdullah Abou Daqqa, de Khan Younès, et désormais à Rafah, est à bout: "Depuis deux mois, on bouge d'un endroit à un autre, c'était les deux mois les plus durs.Nous avons beaucoup perdu (...), de l'argent, des enfants et nous nous sommes perdus nous-mêmes". </p><p>Il implore: "Ce n'est dans l'intérêt de personne de prolonger cette guerre, et nous sommes très fatigués, nous dormons dans la rue".</p><p>Arrivé lui aussi à Rafah, Ahmad Hajjaj, venu du camp de Chati, dans le nord, décrit une situation qui ne cesse d'empirer: "Nous n'avons pas de produits de première nécessité, la situation empire de jour en jour, et il n'y a pas de solution politique à l'horizon".</p><p></p><p>- Système de santé "à genoux" -</p><p></p><p>Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a évoqué sur Twitter un système de santé "à genoux" dans la bande de Gaza, où la plupart des hôpitaux du nord ne fonctionnent plus tandis que ceux du sud, submergés par l'afflux de milliers de blessés, sont au bord de l'effondrement.</p><p>La bande de Gaza a été placée en état de siège total par Israël le 9 octobre, ce qui a provoqué de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments, d'électrité.</p><p>Le carburant, nécessaire au fonctionnement des générateurs dans les hôpitaux et aux équipements de dessalinisation de l'eau, manque aussi. </p><p>Le gouvernement israélien, dont le feu vert est nécessaire à l'entrée de l'aide depuis l'Egypte, a cependant autorisé la livraison d'un "supplément minimal" de carburant à Gaza pour éviter un "effondrement humanitaire" et des épidémies, deux jours après un appel en ce sens des Etats-Unis, son principal allié.</p><p>Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées.</p><p>La ville de Rafah est le seul endroit où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée, selon l'ONU. </p><p>Mercredi, 80 camions transportant des vivres et du carburant y ont accédé, contre 170 par jour en moyenne pendant la trêve et 500 avant le 7 octobre, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).</p><p>"Nous essayons d'augmenter l'aide humanitaire", a assuré la Cogat, organisme du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens.</p><p>Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré mercredi que les forces israéliennes "encerclaient la maison" à Khan Younès de Yahya Sinouar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, considéré comme l'architecte de l'attaque du 7 octobre.</p><p>"Sinouar se cache sous terre", a affirmé le porte-parole de l'armée Daniel Hagari, en allusion aux tunnels du Hamas dans Gaza.</p><p></p><p>- Là "où ma fille est morte" -</p><p></p><p>Deux mois après l'attaque du 7 octobre, s'est ouverte jeudi au public à Tel-Aviv une exposition temporaire consacrée à la mémoire des 364 personnes tuées par des combattants du Hamas alors qu'elles participaient au festival de musique Tribe of Nova dans le sud d'Israël.</p><p>Mercredi soir, les proches de victimes ont déambulé en silence dans cette reproduction à l'identique du site du festival.</p><p>Parmi les parents endeuillés, Amit Zender, 63 ans, vêtu d'un tee-shirt affichant la photo de sa fille Noa et les dates "2000-2023".</p><p>"Je suis venu voir à quoi ressemble ce festival où ma fille est morte", a-t-il confié, réclamant un "musée permanent".</p><p>La guerre a aussi ravivé les tensions à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah chiite libanais, allié du Hamas.L'armée et les secours israéliens ont annoncé jeudi la mort d'un civil israélien, tué dans le nord d'Israël par un tir de missile antichar revendiqué par le Hezbollah.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Crise Venezuela-Guyana: réunion du Conseil de sécurité et exercices militaires américains

Description: <p>Georgetown (Guyana) (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera vendredi à huis-clos sur la crise entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, région riche en pétrole de ce petit pays, où les Etat
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Crise Venezuela-Guyana: réunion du Conseil de sécurité et exercices militaires américains

Description: <p>Georgetown (Guyana) (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera vendredi à huis-clos sur la crise entre le Venezuela et le Guyana au sujet de l'Essequibo, région riche en pétrole de ce petit pays, où les Etats-Unis ont annoncé jeudi dans un contexte de grande tension des exercices militaires aériens.</p><p>L'ONU répond ainsi à une demande du ministre guyanien des Affaires étrangères Hugh Todd qui a sollicité une réunion d'urgence du Conseil sur cette région sous administration guyanienne mais revendiquée par le Venezuela. </p><p>Les Etats-Unis ont annoncé de leur côté dans un communiqué "des opérations aériennes" au Guyana jeudi "en collaboration avec les forces de défense du Guyana".</p><p>Un hélicoptere militaire guyanien avec sept personnes à bord est porté disparu dans la zone de la frontière avec le Venezuela depuis mercredi.</p><p>"Cet exercice s'inscrit dans le cadre d'engagements et d'opérations de routine visant à renforcer le partenariat en matière de sécurité entre les États-Unis et le Guyana", ajoute le document de l'ambassade américaine au Guyana. </p><p>Un peu plus tôt, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé son "soutien inébranlable à la souveraineté du Guyana".</p><p>Face à l'escalade de tensions dans la région, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré jeudi ne pas vouloir de "guerre en Amérique du Sud"."Nous n'avons pas besoin d'un conflit, il faut construire la paix", a-t-il insisté.</p><p>Le communiqué de l'ambassade américaine évoque "des opérations de routine" mais mercredi le chef d'état-major guyanien Omar Khan avait indiqué avoir contacté ses "partenaires" et évoqué une possible assistance des Etats-Unis et du Brésil. </p><p>L'hélicoptère a disparu à environ 50 km de la frontière avec le Venezuela.L'appareil participait à des manoeuvres dans le cadre de la crise, mais le général Khan avait précisé n'avoir "aucune information suggérant" une intervention vénézuélienne, et précisé à plusieurs reprises que les conditions météorologiques étaient "mauvaises". </p><p>Les Etats-Unis sont un allié du Guyana, et le groupe ExxonMobil est un des principaux opérateurs pétroliers de ce petit pays appelé à devenir un eldorado de l'or noir avec les plus grandes réserves per capita de la planète, notamment grâce aux découvertes récentes dans l'Essequibo. </p><p>- Canaux de communication -</p><p>Caracas revendique depuis des décennies l'Essequibo, territoire de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de la population du pays. Caracas est devenu plus pressant depuis la découverte d'importantes réserves de pétrole par ExxonMobil en 2015.</p><p>Les deux pays avaient cependant renoué le contact mercredi avec un appel téléphonique entre ministres des Affaires étrangères, Hugh Todd et le vénézuélien Yvan Gil, "pour discuter de la question du différend territorial", selon un communiqué du ministère vénézuélien.</p><p>Les deux pays "ont convenu de garder les canaux de communication ouverts", selon le texte.Ce rapprochement était survenu après des échanges acerbes. </p><p>Caracas a accusé le président guyanien Irfaan Ali d'avoir donné "d'une manière irresponsable" le "feu vert" à l'installation de bases militaires américaines dans l'Essequibo.En même temps, le président vénézuélien Nicolas Maduro a préconisé la création d'une zone militaire spéciale près de la frontière et ordonné au géant public PDVSA d'accorder des licences d'exploitation de pétrole dans l'Essequibo. </p><p>Le président Irfaan Ali a réagi en parlant "d'une menace directe pour l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance politique du Guyana". Il a souligné que son armée était en "alerte totale" et accusé le Venezuela d'être une "nation hors-la-loi" et "un risque important pour la paix et la sécurité".</p><p>Pour Mariano de Alba de l'International Crisis Group "à court terme, la rhétorique de confrontation va se poursuivre"."Mais en même temps, je considère qu'un conflit armé est peu probable", a-t-il ajouté."Toute erreur" dans ce contexte pourrait cependant provoquer une escalade rapide, a-t-il averti. </p><p>Le Venezuela a organisé dimanche un réferendum sur l'Essequibo pour donner plus de poids et de crédibilité à ses revendications.Selon les chiffres officiels - contestés par de nombreux observateurs - quelque 10,4 millions d'électeurs vénézuéliens ont participé à la consultation et 95% se sont dits favorables à l'intégration de l'Essequibo au pays.</p><p>Le Venezuela soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol. Le Guyana argue de son côté que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et a été entérinée en 1899 par une cour d'arbitrage.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Maroc, l'entraide est «la clé» pour se relever du séisme

Description: <p>Ouirgane (Maroc) (AFP) - Près de trois mois après le séisme qui a frappé le sud du Maroc, les habitants d'un hameau près de Marrakech affrontent l'âpreté de leur quotidien sous la tente en transformant leurs abris p
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Au Maroc, l'entraide est «la clé» pour se relever du séisme

Description: <p>Ouirgane (Maroc) (AFP) - Près de trois mois après le séisme qui a frappé le sud du Maroc, les habitants d'un hameau près de Marrakech affrontent l'âpreté de leur quotidien sous la tente en transformant leurs abris précaires en espaces de vie solidaires.</p><p>A l'entrée du campement, en contrebas d'une route près de leur douar (village) partiellement détruit, des femmes terminent de préparer le déjeuner, d'autres font la vaisselle ou rangent le pain à peine cuit.</p><p>L'électricien du hameau d'Imzilne, situé à 60 km au sud de la grande ville touristique de Marrakech, a réussi à raccorder le campement au réseau de la commune de Ouirgane, et le plombier a installé l'eau courante.</p><p>Dans ce douar de 250 habitants, les rares ressources, le savoir-faire et les dons reçus sont partagés, et les missions attribuées à tour de rôle pour "vivre dans de bonnes conditions" et éviter que "chacun ne reste dans son coin", explique à l'AFP Taoufiq Jaïdi, qui coordonne la vie communautaire.</p><p>Imzilne a perdu trois résidents dans le séisme du 8 septembre, qui a fait près de 3.000 morts et affecté plus de 2 millions d'habitants, dans une région isolée où le taux de pauvreté atteint près du double du niveau national, selon des chiffres officiels.</p><p>Les autorités ont débloqué des aides d'urgence, avec un budget annoncé de 11 milliards d'euros pour la reconstruction et le relogement des sinistrés.</p><p>A Imzilne, "certains les ont reçues, d'autres pas encore", note M. Jaïdi.</p><p>"L'entraide est la clé de notre survie", confie Malika Agouray, 48 ans, membre de l'équipe chargée de préparer les repas ce jour-là.</p><p></p><p>- "Le froid m'inquiète" -</p><p></p><p>Des bienfaiteurs privés ou des entreprises publiques ont offert des équipements, tels que des toilettes et douches mobiles installées par le plombier local, munies de chauffe-eaux à gaz qui s'avèrent vitaux à l'arrivée de l'hiver.</p><p>Dans cette région montagneuse, les températures minimales oscillent autour de zéro à 1.000 mètres d'altitude.</p><p>"On y pense tous les jours, la dernière fois qu'il a plu, c'était difficile à gérer", dit Malika Abbenay, croisée entre les tentes recouvertes de bâches en plastique, qui se souvient du sol rapidement transformé en boue.</p><p>"Le froid m'inquiète, d'ailleurs je ne dors pas la nuit à cause de mes rhumatismes", confie Fatima Abekkhar, 67 ans.</p><p>A quelques centaines de mètres d'Imzilne, un autre camp a été installé pour les 600 habitants du douar d'El Bour, où le séisme a fait une quarantaine de morts et détruit 90% des habitations, selon Mohamed Ladib, un militant associatif de Ouirgane.</p><p>Selon le gouvernement, près de 24.000 sinistrés ont reçu des aides financières à la mi-novembre et plus de 3.300 demandes d'aides à la reconstruction ont été approuvées, alors que les opérations de recensement ou de déblaiement se poursuivent.</p><p>Plus de 60.000 habitations du Haut-Atlas et de ses environs ont été endommagées.</p><p>Debout devant sa tente, Omar Biddar, 71 ans, semble avoir la tête ailleurs.</p><p>"Je réfléchis à ma situation.La vie sous tente n'est pas facile et je sens que ça va durer", lâche ce retraité peu disert, qui reçoit les aides mensuelles de l'Etat et a également perçu une première aide à la reconstruction d'un peu plus de 1.800 euros.</p><p>Mais il dit attendre un permis des autorités locales pour réhabiliter sa maison, sans savoir pourquoi cela tarde autant.</p><p></p><p>- "Retrouver ma maison" -</p><p></p><p>A El Bour, certaines familles ont eu la chance d'être relogées dans des conteneurs aménagés.</p><p>"C'est toujours mieux qu'une tente mais je veux retrouver ma maison", lance Kalthoum Boussaboun, 60 ans, qui élève deux de ses petits-enfants depuis la mort de leur mère dans le tremblement de terre.</p><p>A Imzilne, les habitants se raccrochent à quelques étincelles de bonheur.Fin novembre, ils ont réussi avec peu de moyens à fêter un mariage, reporté en raison du séisme.</p><p>"La vie continue malgré tout.On a passé trois mois dans un stress très intense, mon mariage a été un moment de joie", dit Latifa Amzil, jeune mariée de 24 ans.</p><p>Soudain une femme enceinte sort de sa tente, suscitant le commentaire enjoué d'une voisine: "bientôt on fêtera une naissance!".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Déséquilibres et différends» entre Chine et UE: von der Leyen «satisfaite» des entretiens avec Xi

Description: <p>Pékin (AFP) - La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite jeudi "satisfaite" d'être tombée d'accord avec le président chinois Xi Jinping sur la nécessité de relations co
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«Déséquilibres et différends» entre Chine et UE: von der Leyen «satisfaite» des entretiens avec Xi

Description: <p>Pékin (AFP) - La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite jeudi "satisfaite" d'être tombée d'accord avec le président chinois Xi Jinping sur la nécessité de relations commerciales plus équilibrées entre l'Union européenne et la Chine, à l'occasion de leur premier sommet en face-à-face en plus de quatre ans.</p><p>"Je suis très satisfaite d'avoir convenu avec le président Xi que les relations commerciales devraient être équilibrées entre nous," a déclaré Mme von der Leyen à la presse à l'issue du sommet. </p><p>Auparavant, Mme von der Leyen avait souligné que la Chine était "le plus important partenaire commercial de l'UE", tout en faisant état de "déséquilibres et différends que nous devons traiter".</p><p>Le président Xi Jinping avait quant à lui appelé à "répondre ensemble aux défis mondiaux et travailler ensemble pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans le monde", lors de sa rencontre avec Mme von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel.</p><p>De son côté, Charles Michel avait assuré que l'UE souhaitait "une relation stable et mutuellement profitable avec la Chine".Mais "très naturellement, nous allons promouvoir aujourd'hui nos valeurs européennes y compris les droits humains et la démocratie", a-t-il assuré.</p><p>Le sommet s'est tenu à un moment de reprise des échanges diplomatiques entre Bruxelles et Pékin, au sortir de la pandémie de Covid-19 qui avait isolé la Chine du reste du monde.</p><p>Plusieurs commissaires européens se sont ces derniers mois rendus dans le pays pour renouer le dialogue.</p><p></p><p>- "Rééquilibrage" -</p><p></p><p>Mais les motifs de division restent nombreux entre l'UE et son premier partenaire économique, qu'il s'agisse de l'important déficit commercial ou encore de la guerre en Ukraine, deux sujets au coeur des discussions jeudi.</p><p>Le déficit commercial de l'Union européenne avec la Chine a doublé en deux ans pour atteindre le chiffre record de 390 milliards d'euros en 2022, selon Mme von der Leyen.</p><p>L'objectif de la Chine lors de ce sommet est de "protéger son image d'acteur mondial et de rassurer les acteurs européens sur l'orientation que prend l'économie chinoise", estime Grzegorz Stec, un analyste du groupe de réflexion sur la Chine Merics.</p><p>Mais quelques jours seulement avant le sommet, Pékin a appris une mauvaise nouvelle, avec le retrait de l'Italie des Nouvelles Routes de la soie, a indiqué à l'AFP une source au sein du gouvernement de Giorgia Meloni.</p><p>Ce vaste projet d'infrastructures est critiqué par ses opposants, qui y voient un cheval de Troie destiné à conférer à la Chine une influence politique.En réaction, Pékin a fustigé jeudi le "dénigrement" de son projet, lancé en 2013 sous l'impulsion de Xi Jinping.</p><p></p><p>- "Aucune confiance" -</p><p></p><p>La guerre entre Israël et le Hamas et l'offensive russe en Ukraine ont aussi été à l'ordre du jour du sommet.</p><p>"Nous aimerions que la Chine soit plus ferme", a dit Charles Michel, exhortant Pékin "à condamner cette guerre provoquée par la Russie contre l'Ukraine".</p><p>"Nous avons clairement indiqué depuis le début de la guerre que la manière dont la Chine se positionnerait face à l'agression russe contre l'Ukraine (...) définira également notre relation", a souligné pour sa part Mme von der Leyen.</p><p>Pékin a régulièrement été critiqué par les Occidentaux sur le dossier ukrainien. </p><p>Car si la Chine appelle au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise, elle n'a jamais condamné publiquement Moscou pour son invasion du pays en février 2022.</p><p>En octobre, le président russe Vladimir Poutine a également été accueilli à Pékin par M. Xi qui a salué leur "profonde amitié".</p><p>S'adressant aux journalistes jeudi soir, un responsable du ministère chinois des Affaires étrangères a laissé entendre que Pékin ne serait pas en mesure d'influencer Moscou.</p><p>"Le président Poutine prend sa décision en fonction de son propre intérêt national et de sa sécurité", a déclaré Wang Lutong, directeur général du département européen du ministère chinois des Affaires étrangères.</p><p>Quant aux tensions autour de l'île autonome de Taïwan, Charles Michel a déclaré à la presse après avoir rencontré des responsables chinois: "Nous sommes préoccupés par les tensions croissantes dans le détroit de Taïwan et en mer de Chine méridionale".</p><p>"Je veux croire que la Chine est pleinement consciente des graves conséquences de toute escalade dans cette région", a-t-il ajouté.</p><p>Sur fond de négociations sur le changement climatique à Dubaï pour la COP28, les dirigeants européens entendent aussi pousser la Chine, premier producteur mondial de gaz à effet de serre, à redoubler d'efforts pour le climat.</p><p>Mme Von der Leyen a déclaré aux journalistes que les démarches de la Chine étaient "exceptionnelles" dans le déploiement des énergies renouvelables et a salué le soutien de Pékin aux efforts mondiaux visant à réduire les émissions polluantes.</p><p>Elle a néanmoins ajouté avoir dit à ses homologues chinois que les 27 étaient "très inquiets du déploiement croissant de centrales électriques au charbon en Chine".</p><p>Enfin, les dirigeants européens devaient évoquer le dossier des voitures électriques produites en Chine, visées par une enquête de la Commission européenne sur des subventions jugées illégales.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Seychelles: fin de l'état d'urgence décrété après l'explosion dans un entrepôt d’explosifs

Description: <p>Mahé (Seychelles) (AFP) - L’état d’urgence en vigueur depuis jeudi matin aux Seychelles à la suite de l’explosion dans un entrepôt d’explosifs qui a fait au moins 66 blessés a été levé, a annoncé le président de l
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Seychelles: fin de l'état d'urgence décrété après l'explosion dans un entrepôt d’explosifs

Description: <p>Mahé (Seychelles) (AFP) - L’état d’urgence en vigueur depuis jeudi matin aux Seychelles à la suite de l’explosion dans un entrepôt d’explosifs qui a fait au moins 66 blessés a été levé, a annoncé le président de l’archipel.</p><p>"A partir de maintenant, le pays n'est plus en état d'urgence, ce qui signifie que les magasins peuvent rouvrir et que la circulation normale du public peut reprendre, à l'exception de la zone industrielle de la Providence" où a eu lieu l'explosion, a déclaré le chef de l'Etat de cet archipel de l'océan Indien, Wavel Ramkalawan, lors d'une conférence de presse.</p><p>"66 personnes ont été admises à l'hôpital" à la suite de l'explosion dans la zone industrielle Providence à Mahé, la principale île des Seychelles, avait déploré un peu plus tôt le chef de l'Etat, se disant "choqué".</p><p>L'état d'urgence a été décrété après l'explosion, qui a causé "des dégâts majeurs", mais aussi en raison "des importantes destructions provoquées par de fortes pluies", avait indiqué la présidence.Au moins trois personnes ont été tuées dans des glissements de terrain.</p><p>Mahé est la plus grande île de l'archipel, où vit 87% de la population de 98.000 habitants.</p><p>"L'aéroport international des Seychelles continue de fonctionner, tout comme les ferries de voyageurs entre les îles", avait précisé le site de tourisme officiel Visit Seychelles sur X.</p><p>L'explosion, qui s'est produite vers 03H00 (23H00 GMT mercredi), a été entendue à plusieurs kilomètres de distance, et son souffle a brisé les vitres des maisons, des banques et des magasins voisins.</p><p>Le président de la commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a assuré sur X que l'UA "se tient en forte solidarité et en prière avec le président Ramkalawan, le gouvernement et le peuple des Seychelles".</p><p>La police a annoncé l'ouverture d'une enquête.</p><p></p><p>- "Besoin de soutien" -</p><p></p><p>"Nous avons beaucoup de chance que l'accident ne se soit pas produit pendant la journée", souligne auprès de l'AFP Gunathilake, qui possède une usine de transformation de poissons.</p><p>Côté inondations, la chaîne de télévision publique SBC a confirmé que les fortes pluies avaient provoqué de gros dégâts mercredi soir dans plusieurs zones de Mahé.Des photos publiées sur son compte Facebook officiel montrent des maisons effondrées, des glissements de terrain et des fissures importantes sur les routes de l'île.</p><p>"Nous aurons besoin de soutien.Nous devons savoir ce qui s'est réellement passé et quelles seront les conséquences, car nous ne sommes pas responsables de cette situation", a dit de son côté, André Butler Payette, directeur d'une agence de voyage. </p><p>"Nous ne pouvons pas aller travailler, c'est difficile, surtout pendant cette période (...) qui est la saison haute", déplore-t-il.</p><p>Connu pour ses plages paradisiaques de sable blanc et son tourisme de luxe, l'archipel des Seychelles, une ancienne colonie britannique, est composé de 115 îles.</p><p>C'est le pays africain le plus riche en terme de produit intérieur brut par habitant, selon la Banque mondiale, tiré par le tourisme et la pêche.Mais cet indice masque de grandes inégalités: en raison du coût de la vie, près de 40% de la population vit dans la pauvreté.</p><p>L'Afrique de l'Est et l'océan Indien sont touchés depuis des semaines par des pluies torrentielles et des inondations liées au phénomène El Niño, qui ont déplacé plus d'un million de personnes en Somalie et fait plus de 300 morts dans la région, très vulnérable au changement climatique et où les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et intenses.</p><p>Selon l'ONU, la situation a été aggravée par l'impact conjoint d'El Niño dans le Pacifique, qui engendre des températures anormalement élevées dans l'océan, et du dipôle de l'océan Indien, une divergence des températures de surface de la mer entre les zones occidentales et orientales de l'océan.</p><p>El Niño, généralement associé à une augmentation des températures, à des sécheresses dans certaines parties du monde et à des fortes pluies dans d'autres, devrait se prolonger jusqu'en avril.</p><p>Ce phénomène météorologique avait sévi pour la dernière fois en 2018-2019, suivi par un épisode exceptionnellement long de La Niña, le phénomène inverse (froid) qui a pris fin cette année. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Déséquilibres et différends» entre Chine et UE: von der Leyen satisfaite des entretiens avec Xi

Description: <p>Pékin (AFP) - La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite jeudi "satisfaite" d'être tombée d'accord avec le président chinois Xi Jinping sur la nécessité de relations co
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«Déséquilibres et différends» entre Chine et UE: von der Leyen satisfaite des entretiens avec Xi

Description: <p>Pékin (AFP) - La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite jeudi "satisfaite" d'être tombée d'accord avec le président chinois Xi Jinping sur la nécessité de relations commerciales plus équilibrées entre l'Union européenne et la Chine, à l'occasion de leur premier sommet en face-à-face en plus de quatre ans.</p><p>"Je suis très satisfaite d'avoir convenu avec le président Xi que les relations commerciales devraient être équilibrées entre nous," a déclaré Mme von der Leyen lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet. </p><p>Auparavant, Mme von der Leyen avait souligné que la Chine était "le plus important partenaire commercial de l'UE", tout en faisant état de  déséquilibres et différends que nous devons traiter".</p><p>Le président Xi Jinping avait quant à lui appelé à "répondre ensemble aux défis mondiaux et travailler ensemble pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans le monde", lors de sa rencontre avec Mme von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel à Diaoyutai, la villa d'Etat du gouvernement chinois à Pékin.</p><p>"La Chine et l'UE devraient être des partenaires dans le cadre d'une coopération mutuellement bénéfique", avait-il ajouté, soulignant l'importance de la "confiance politique" entre les deux partenaires.</p><p>De son côté, Charles Michel avait assuré que l'UE souhaitait "une relation stable et mutuellement profitable avec la Chine".Mais "très naturellement, nous allons promouvoir aujourd'hui nos valeurs européennes y compris les droits humains et la démocratie", a-t-il assuré.</p><p>Le sommet survient à un moment de reprise des échanges diplomatiques entre Bruxelles et Pékin, au sortir de la pandémie de Covid-19 qui avait isolé la Chine du reste du monde.</p><p>Plusieurs commissaires européens se sont ces derniers mois rendus dans le pays pour renouer le dialogue.</p><p></p><p>- "Rééquilibrage" -</p><p></p><p>Mais les motifs de division restent nombreux entre l'UE et son premier partenaire économique, qu'il s'agisse de l'important déficit commercial ou encore de la guerre en Ukraine, deux sujets au coeur des discussions jeudi.</p><p>Lors d'une rencontre dans l'après-midi avec le Premier ministre Li Qiang, Ursula von der Leyen a réitéré ses inquiétudes quant au "déséquilibre" des échanges commerciaux.</p><p>"Nous devons nous attaquer aux causes profondes de cette situation et gérer l'impact qui en résulte", a-t-elle déclaré.</p><p>Le déficit commercial de l'Union européenne avec la Chine a doublé en deux ans pour atteindre le chiffre record de 390 milliards d'euros en 2022, selon Mme von der Leyen.</p><p>"Nous espérons pouvoir parler du rééquilibrage de ces relations économiques", a renchéri Charles Michel, disant espérer "avoir un débat franc et direct sur ces sujets".</p><p>L'objectif de la Chine lors de ce sommet est de "protéger son image d'acteur mondial et de rassurer les acteurs européens sur l'orientation que prend l'économie chinoise", estime Grzegorz Stec, un analyste du groupe de réflexion sur la Chine Merics.</p><p>Mais quelques jours seulement avant le sommet, Pékin a appris une mauvaise nouvelle, avec le retrait de l'Italie des Nouvelles Routes de la soie, a indiqué à l'AFP une source au sein du gouvernement de Giorgia Meloni.</p><p>Ce vaste projet d'infrastructures est critiqué par ses opposants, qui y voient un cheval de Troie destiné à conférer à la Chine une influence politique.En réaction, Pékin a fustigé jeudi le "dénigrement" de son projet, lancé en 2013 sous l'impulsion de Xi Jinping.</p><p></p><p>- "Aucune confiance" -</p><p></p><p>La guerre entre Israël et le Hamas et l'offensive russe en Ukraine devaient aussi figurer à l'ordre du jour du sommet.</p><p>Pékin a régulièrement été critiqué par les Occidentaux sur le dossier ukrainien. </p><p>Car si la Chine appelle au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise, elle n'a jamais condamné publiquement Moscou pour son invasion du pays en février 2022.</p><p>En octobre, Vladimir Poutine a également été accueilli à Pékin par M. Xi qui a salué leur "profonde amitié".</p><p>Peu optimiste sur l'issue du sommet UE-Chine, l'analyste Nicholas Bequelin relève que l'UE n'a "aucune confiance" en Pékin."Il est peu probable que les deux parties obtiennent ce qu'elles veulent de l'autre", souligne cet expert du Paul Tsai China Center, un cercle de réflexion.</p><p>Les Européens ont déclaré qu'ils exhorteraient Pékin à utiliser ses liens avec Moscou pour l'inciter à mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine.</p><p>Mais s'adressant aux journalistes jeudi soir, un responsable du ministère chinois des Affaires étrangères a laissé entendre que Pékin ne serait pas en mesure d'influencer Moscou.La Russie "est une nation souveraine très indépendante", a déclaré à la presse Wang Lutong, directeur général du département européen du ministère chinois des Affaires étrangères.</p><p>"Le président Poutine prend sa décision en fonction de son propre intérêt national et de sa sécurité", a-t-il affirmé.</p><p>Il a également ajouté que Pékin "ne pouvait pas être tenu responsable" du déséquilibre commercial entre l'UE et la Chine."Nous sommes très désireux d'importer davantage de (produits) d'Europe, en particulier des technologies de pointe et des produits de grande valeur", a-t-il fait valoir.</p><p>Les tensions autour de l'île autonome de Taïwan devaient également être au menu des discussions."Nous sommes préoccupés par les tensions croissantes dans le détroit de Taïwan et en mer de Chine méridionale," a affirmé Charles Michel lors d'une conférence de presse, après avoir rencontré des responsables chinois.</p><p>"Je veux croire que la Chine est pleinement consciente des graves conséquences de toute escalade dans cette région", a-t-il ajouté.</p><p>Sur fond de négociations sur le changement climatique à Dubaï pour la COP28, les dirigeants européens entendent aussi pousser la Chine, premier producteur mondial de gaz à effet de serre, à redoubler d'efforts pour le climat.</p><p>Enfin, les dirigeants européens devaient évoquer le dossier des voitures électriques produites en Chine, visées par une enquête de la Commission européenne sur des subventions jugées illégales.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Erdogan et Mitsotakis déterminés à surmonter divergences et tensions gréco-turques

Description: <p>Athènes (AFP) - Après des années de relations acrimonieuses, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis ont affiché jeudi à Athènes leur volonté commune de chercher des solutions a
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Erdogan et Mitsotakis déterminés à surmonter divergences et tensions gréco-turques

Description: <p>Athènes (AFP) - Après des années de relations acrimonieuses, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis ont affiché jeudi à Athènes leur volonté commune de chercher des solutions aux différends qui opposent leurs deux pays rivaux, notamment territoriaux et migratoires.</p><p>"Il n'y a aucun problème qui ne puisse être réglé entre nous", a martelé le chef de l'Etat turc à l'issue d'un entretien avec M. Mitsotakis dans la capitale grecque où il effectue sa première visite depuis 2017.</p><p>"Il suffit pour cela d'agir avec de bonnes intentions, de se concentrer sur une vision d'ensemble", a-t-il ajouté.</p><p>Les relations entre ces deux rivaux historiques mais partenaires au sein de l'OTAN ont connu ces dernières années "des fluctuations qui parfois les menaçaient dangereusement", a admis le chef du gouvernement grec face à M. Erdogan.</p><p>"Nos différences sont connues.Mais nous devons chercher des solutions", a-t-il ajouté, précisant vouloir se rendre à Ankara "au printemps" 2024.</p><p>"Nous avons une opportunité et nous devons en profiter", a-t-il repris."Je veux aujourd'hui regarder vers l'avenir".</p><p>Les deux hommes ont échangé une longue poignée de main sur le perron du palais Maximou du Premier ministre et M. Erdogan a évoqué mercredi dans la presse grecque son "ami Kyriakos". </p><p></p><p>- "Deux frères" -</p><p> </p><p>Ces dernières années, les tensions ont été particulièrement vives autour de la délimitation du plateau continental des îles grecques en mer Egée, des zones d'exploitation maritimes et du dossier migratoire.</p><p>Mais pour M. Erdogan, qui a longtemps entretenu une rhétorique belliqueuse envers la Grèce, membre de l'Union européenne, l'important c'est "la volonté de résoudre ces problèmes".</p><p>"S’il peut y avoir des divergences d’opinion même entre deux frères, il est naturel qu'il y ait des divergences d’opinion entre deux voisins", a jugé le dirigeant turc.</p><p>Les tensions avaient été ravivées par les tentatives de la Turquie d'explorer des gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale.</p><p>En 2022, M. Erdogan a également accusé la Grèce "d'occuper" les îles de la mer Égée et a proféré une menace claire: "nous pourrions arriver soudainement une nuit".</p><p>Mais à la faveur du terrible séisme qui a frappé le sud de la Turquie en février et tué au moins 50.000 personnes, les deux pays, qui partagent une histoire commune de plusieurs siècles, ont amorcé un rapprochement tangible.</p><p>Recevant M. Erdogan, la présidente de la République hellénique, Katerina Sakellaropoulou a d'ailleurs jugé que "lors des événements tragiques auxquels nos pays ont été confrontés (...) la solidarité et la démonstration d'humanité sont une caractéristique qui unit les deux peuples". </p><p>M. Erdogan et Mitsotakis avaient entériné cette détente lors d'une rencontre en marge du sommet de l'Otan en juillet.</p><p></p><p>- "Bon voisinage" -  </p><p></p><p>A Athènes, les deux dirigeants ont également signé une déclaration commune de "bon voisinage".</p><p>Alors que l'économie turque est engluée dans une grave crise, ils ont émis le voeu de doubler les échanges commerciaux entre leurs deux pays pour atteindre 10 milliards d'euros. </p><p>Seize accords bilatéraux ont été signés entre plusieurs ministres des deux pays qui tiennent pour l'occasion une réunion du Haut conseil de coopération, un organe bilatéral.</p><p>Athènes et Ankara veulent aussi relancer un programme de visas pour les Turcs souhaitant se rendre sur dix îles grecques proches des côtes turques, comme Rhodes ou Lesbos et qui pourront séjourner durant sept jours dans ces îles. </p><p>La dernière visite du président turc il y a 6 ans avait été marquée par une brouille diplomatique suivie d'une période de tension sur leur longue frontière maritime et terrestre entre 2020 et 2022. </p><p>La Turquie avait alors été accusée d'avoir poussé des migrants vers la Grèce pour faire pression sur les Vingt-Sept qui avaient promis de verser une aide financière à Ankara pour la prise en charge de réfugiés syriens sur son sol.</p><p>"Nous avons une bien meilleure coopération en matière d’immigration qui doit être (encore) améliorée", a noté M. Mitsotakis assurant que les départs de migrants en quête d'asile dans l'Union européenne, des côtes turques avaient diminué de manière significative récemment.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Seychelles: 66 blessés dans l'explosion d'un entrepôt, 2 morts après des inondations

Description: <p>Mahé (Seychelles) (AFP) - Les Seychelles ont déclaré jeudi l'état d'urgence après l'explosion d'un entrepôt de matériel explosif qui a blessé au moins 66 personnes, et les inondations provoquées par des
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Seychelles: 66 blessés dans l'explosion d'un entrepôt, 2 morts après des inondations

Description: <p>Mahé (Seychelles) (AFP) - Les Seychelles ont déclaré jeudi l'état d'urgence après l'explosion d'un entrepôt de matériel explosif qui a blessé au moins 66 personnes, et les inondations provoquées par des pluies diluviennes qui ont fait au moins deux morts.</p><p>"66 personnes ont été admises à l'hôpital" à la suite de l'explosion dans la zone industrielle Providence à Mahé, la principale île des Seychelles, a déploré le chef de l'Etat de cet archipel de l'Océan indien, Wavel Ramkalawan, lors d'une conférence de presse, se disant "choqué".</p><p>L'archipel a déclaré l'état d'urgence pour la journée de jeudi à la suite de cette explosion "dans l'entrepôt d'explosifs de CCCL qui a causé des dégâts majeurs", mais aussi "des importantes destructions provoquées par de fortes pluies", a indiqué un peu plus tôt dans la matinée la présidence.</p><p>"Toutes les écoles seront fermées.Seuls les travailleurs employés dans les secteurs essentiels seront autorisés à se déplacer, pour permettre aux services d'urgence de faire leur travail crucial", a-t-elle ajouté.</p><p>Mahé est la plus grande île de l'archipel, où vit 87% de la population de 98.000 habitants.</p><p>"L'aéroport international des Seychelles continue de fonctionner, tout comme les ferries de voyageurs entre les îles", a précisé le site de tourisme officiel Visit Seychelles sur X.</p><p>L'explosion, qui s'est produite vers 03H00 du matin (23H00 GMT mercredi), a été entendue à plusieurs kilomètres de distance, et son souffle a brisé les vitres des maisons, des banques et des magasins voisins.</p><p>"J'ai été choqué quand je suis arrivé tôt ce matin.La police et l'armée (ont pris) le contrôle de la zone", a affirmé le président Ramkalawan lors d'un point de presse.</p><p>"Il n'y a pas beaucoup de blessés, mais beaucoup de gens sont en état de choc, et nous nous efforçons de leur apporter un soutien psychologique", a-t-il ajouté, précisant que le bilan aurait pu être dramatique si l'explosion avait eu lieu durant la journée.</p><p>La police a annoncé l'ouverture d'une enquête.</p><p></p><p>- Inondations -</p><p></p><p>Côté inondations, la chaîne de télévision publique SBC a confirmé que les fortes pluies avaient provoqué de gros dégâts mercredi soir dans plusieurs zones de Mahé.Des photos publiées sur son compte Facebook officiel montrent des maisons effondrées, des glissements de terrain et des fissures importantes sur les routes de l'île.</p><p>Le chef de l'Etat a précisé lors de sa conférence de presse que deux personnes avaient été tuées dans un glissement de terrain. </p><p>Connu pour ses plages paradisiaques de sable blanc et son tourisme de luxe, l'archipel des Seychelles, une ancienne colonie britannique, est composé de 115 îles.</p><p>C'est le pays africain le plus riche en terme de produit intérieur brut par habitant, selon la Banque mondiale, tiré par le tourisme et la pêche.Mais cet indice masque de grandes inégalités: en raison du coût de la vie, près de 40% de la population vit dans la pauvreté.</p><p>L'Afrique de l'Est et l'Océan indien sont touchés depuis des semaines par des pluies torrentielles et des inondations liées au phénomène El Niño, qui ont déplacé plus d'un million de personnes en Somalie et fait plus de 300 morts dans la région, très vulnérable au changement climatique et où les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et intenses.</p><p>Selon l'ONU, la situation a été aggravée par l'impact conjoint d'El Niño dans le Pacifique, qui engendre des températures anormalement élevées dans l'océan, et du dipôle de l'océan Indien, une divergence des températures de surface de la mer entre les zones occidentales et orientales de l'océan.</p><p>El Niño, généralement associé à une augmentation des températures, à des sécheresses dans certaines parties du monde et à des fortes pluies dans d'autres, devrait se prolonger jusqu'en avril.</p><p>Ce phénomène météorologique avait sévi pour la dernière fois en 2018-2019, suivi par un épisode exceptionnellement long de La Niña, le phénomène inverse (froid) qui a pris fin cette année. </p><p>El Niño a déjà fait des ravages dans l'Est de l'Afrique.D'octobre 1997 à janvier 1998, de gigantesques inondations nourries par les pluies torrentielles qu'il avait causées avaient fait plus de 6.000 morts dans cinq pays de la région.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ukraine: le drone, bête de guerre toujours plus redoutable avec l'innovation technologique

Description: <p>Près de Bakhmout (Ukraine) (AFP) - Casque de réalité virtuelle sur le visage, le soldat ukrainien Igor pilote son drone.A côté de lui, deux mâts surmontés de répéteurs augmentent la portée de son engin, et donc la menace s
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Ukraine: le drone, bête de guerre toujours plus redoutable avec l'innovation technologique

Description: <p>Près de Bakhmout (Ukraine) (AFP) - Casque de réalité virtuelle sur le visage, le soldat ukrainien Igor pilote son drone.A côté de lui, deux mâts surmontés de répéteurs augmentent la portée de son engin, et donc la menace sur la ligne de front.</p><p>"Si l'on compare au début (de la guerre), nous avons beaucoup progressé", déclare Igor, un volontaire de 24 ans, lors du test réalisé dans un champ près de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine.</p><p>"L'efficacité des drones FPV (First person view en anglais, pilotage en immersion) est devenue bien meilleure, le vol aussi, nous pouvons voler à une plus grande distance, et mieux utiliser les munitions transportées", ajoute le soldat.</p><p>Son appareil à quatre hélices est doté d'une caméra frontale, dont le pilote voit les images en direct comme s'il était à bord.</p><p>Sur le front, ce type d'engins peut soit larguer des grenades et servir à nouveau, ou bien exploser avec sa charge sur sa cible.Les réseaux sociaux abondent de vidéos de telles frappes, donnant au spectateur cette impression d'être lui-même sur les lieux.</p><p>Autre usage, le renseignement.Le drone repère les mouvements de l'ennemi qui deviendra une cible pour un autre engin explosif, l'artillerie ou les chars.Ou bien il sert à coordonner des attaques de l'infanterie.</p><p>En près de deux ans de guerre depuis l'invasion russe de l'Ukraine, les drones de tous types se sont imposés sur le champ de bataille, déclenchant une course à l'armement, les deux camps les redoutant autant qu'ils les utilisent.</p><p>"Les drones sont les yeux de nos militaires", résume auprès de l'AFP le ministre ukrainien de la Transformation numérique, Mykhaïlo Fedorov. </p><p></p><p>- 120.000 drones par mois -</p><p></p><p>A l'été 2022, en lien avec la plateforme de levée de fonds du gouvernement UNITED24, l'Ukraine a lancé le projet "Armée de drones" pour "l'achat de drones, la formation des pilotes et la réparation" d'engins endommagés, explique-t-il.</p><p>"De 80 entreprises à l'automne 2022, nous comptons désormais environ 200 productions de drones, petites et grandes", détaille le ministre.</p><p>"L'année dernière, seuls sept drones ukrainiens pouvaient être utilisés en première ligne.Il existe désormais plus de 50 modèles uniques fabriqués en Ukraine, et ça ne cesse de croître", se félicite-t-il.</p><p>Les drones FPV "coûtent quelques centaines de dollars, mais sont capables de détruire des équipements valant des millions de dollars lorsqu'un pilote habile les utilise", dit-il.</p><p>Il cite également "les drones navals en mer Noire, qui font un excellent travail en détruisant la flotte russe et en assurant la sécurité maritime". </p><p>L'armée utilise aussi des drones à huit hélices capables de transporter une mine antichar de près de 6 kg d'explosif.Les Russes les auraient surnommés "Baba Yaga", du nom de la méchante sorcière du folklore russe.</p><p>L'ampleur de cette guerre des drones est difficile à estimer, des responsables ukrainiens évoquant un besoin mensuel de 100.000 à 120.000 drones.</p><p>Chef d'un peloton FPV, "Banderas" - son indicatif militaire -, utilise des engins civils aux composants fabriqués en Chine. </p><p>Dans le sous-sol d'une maison près de Bakhmout, qui fait office d'atelier, une équipe reconfigure d'abord les drones "pour qu'ils fonctionnent avec nos équipements, nos antennes, nos récepteurs", explique le chef d'unité de 27 ans. </p><p>Ils installent aussi des batteries plus puissantes pour accroître la portée à 18 km.</p><p>Toujours dans la cave, sont stockées aussi des munitions de lance-grenades soviétique RPG-7.La partie explosive pesant 1 kg et capable de pénétrer 500 mm de blindage est ensuite fixée sous le drone qui partira à la chasse.</p><p></p><p>- Intelligence artificielle -</p><p></p><p>"Banderas" explique que de 30 à 40% des drones sont perdus, parfois sous le feu ennemi mais le plus souvent "à cause des contre-mesures électroniques" russes, qui coupent le signal entre la commande du pilote et le drone, faisant tomber ce dernier.</p><p>L'Ukraine a aussi lancé son programme "Armée de guerre électronique" pour mieux se défendre face aux appareils russes, comme le Lancet, redoutable chasseur de pièces d'artillerie.</p><p>Et une nouvelle étape vient d'être franchie, celle de l'intelligence artificielle (IA), après l'approbation récente par le ministère de la Défense d'un système de la société ukrainienne Saker Scout, "basé sur des algorithmes d'IA".</p><p>"Le système, utilisant une optique avancée, reconnaît et enregistre de manière indépendante les coordonnées des équipements ennemis (même camouflés), transmettant immédiatement les informations au poste de commandement pour prendre la décision appropriée", affirmait le ministère en septembre.</p><p>"Cela élimine les risques +d'erreur humaine+, puisque l'oeil de l'opérateur n’est pas toujours capable de capter toutes les nuances", assurait-il.</p><p>Pour le ministre Mykhaïlo Fedorov, "cette guerre sera gagnée grâce aux drones, et l'Ukraine fait tout ce qui est possible et impossible pour y parvenir".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Erdogan à Athènes pour «un nouveau chapitre» dans les tumultueuses relations gréco-turques

Description: <p>Athènes (AFP) - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé jeudi à Athènes son souhait d'entamer "une nouvelle ère" dans les relations de son pays avec la Grèce après des années de turbulences entre le
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Erdogan à Athènes pour «un nouveau chapitre» dans les tumultueuses relations gréco-turques

Description: <p>Athènes (AFP) - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé jeudi à Athènes son souhait d'entamer "une nouvelle ère" dans les relations de son pays avec la Grèce après des années de turbulences entre les deux voisins et rivaux historiques. </p><p>"Je suis convaincu que la réunion de coopération stratégique entre la Turquie et la Grèce (ce jeudi dans la capitale grecque, ndlr) sera l'occasion d'une nouvelle ère qui gagnera en puissance", a affirmé le chef de l'Etat turc en s'adressant à la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou.</p><p>"Nous devons être optimistes et cet optimisme sera fructueux pour l'avenir",  a-t-il ajouté alors qu'il effectue sa première visite à Athènes depuis 2017 après des années de tensions autour de la délimitation du plateau continental des îles grecques en mer Egée, des zones d'exploitation maritimes et du dossier migratoire.</p><p>M. Erdogan a ensuite eu un entretien avec le Premier ministre grec, son "ami Kyriakos" Mitsotakis à qui il a voulu tendre la main avant sa venue.</p><p>"Mon ami Kyriakos, nous ne te menaçons pas si tu ne nous menaces pas", a-t-il lancé dans une long entretien accordé à l'un des principaux journaux grecs, Kathimerini.</p><p>"Si les différends sont abordés via le dialogue et que l'on trouve un terrain d'entente, c'est pour le bénéfice de tous", a-t-il insisté mettant un terme à une longue période de rhétorique belliqueuse vis-à-vis de ce pays membre de l'Union européenne.</p><p>- Relations turbulentes -</p><p></p><p>Les relations entre la Grèce et la Turquie, rivaux historiques mais partenaires au sein de l'OTAN, ont connu de nombreuses tensions et ces différends ont été ravivés par les tentatives de la Turquie d'explorer des gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale.</p><p>En 2022, M. Erdogan a accusé la Grèce "d'occuper" les îles de la mer Égée et a proféré une menace claire: "nous pourrions arriver soudainement une nuit".</p><p>Mais à la faveur du terrible séisme qui a frappé le sud de la Turquie en février et tué au moins 50.000 personnes, les deux pays, qui partagent une histoire commune de plusieurs siècles, ont amorcé un rapprochement tangible. </p><p>La présidente de la République hellénique a d'ailleurs jugé que "lors des événements tragiques auxquels nos pays ont été confrontés (...) la solidarité et la démonstration d'humanité sont une caractéristique qui unit les deux peuples". </p><p>Tout en rappelant "les grands différends territoriaux", Kyriakos Mitsotakis s'est dit fin septembre prêt à "trouver une solution sur la base du droit international". </p><p>Seize accords bilatéraux doivent être signés entre plusieurs ministres des deux pays qui tiendront une réunion du Haut conseil de coopération, un organe bilatéral, selon la chaîne privée turque NTV.</p><p>- "Etape positive" -</p><p></p><p>C'est la première réunion de ce type depuis 2016, ce qui constitue "une étape positive" dans le rapprochement, selon une source diplomatique à l'AFP.</p><p>Pour Antonia Zervaki, professeure des Relations internationales à l'Université d'Athènes "le dialogue est le seul outil pour trouver un moyen d'élaborer une feuille de route pour la délimitation des eaux en mer Egée".</p><p>La dernière visite du président turc il y a 6 ans avait été marquée par une brouille diplomatique suivie d'une période de tension sur leur longue frontière maritime et terrestre entre 2020 et 2022. </p><p>La Turquie avait alors été accusée d'avoir poussé des migrants vers la Grèce pour faire pression sur les Vingt-Sept qui avaient promis de verser une aide financière à Ankara pour la prise en charge de réfugiés syriens sur son sol.</p><p>Mais ces derniers mois, les gardes-côtes de deux pays ont fait preuve de "bonne coopération", s'est félicité le ministre grec des Migrations Dimitris Kairidis.</p><p>Les deux dirigeants devraient également aborder le conflit entre Israël et le Hamas alors que M. Erdogan a récemment paru remettre en cause la légitimité d'Israël. </p><p>Le président turc a pris fait et cause pour le mouvement islamiste à la suite des bombardements massifs de l'armée israélienne contre la bande de Gaza, une riposte aux sanglants massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas sur le sol israélien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Hong Kong, «un lieu de peur»: une militante se souvient des années de répression

Description: <p>Ottawa (AFP) - Privée de passeport et qualifiée d'"agent de l'étranger", Agnes Chow, l'une des figures de proue du mouvement pro-démocratie à Hong Kong, s'est retrouvée bloquée pendant des année
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Hong Kong, «un lieu de peur»: une militante se souvient des années de répression

Description: <p>Ottawa (AFP) - Privée de passeport et qualifiée d'"agent de l'étranger", Agnes Chow, l'une des figures de proue du mouvement pro-démocratie à Hong Kong, s'est retrouvée bloquée pendant des années sur le territoire, jusqu'à ce que la police lui offre une porte de sortie inattendue. </p><p>Une lettre de repentance, une autorisation à se rendre en Chine continentale pour visiter le siège du géant de la technologie Tencent et une exposition sur les réalisations chinoises lui ont permis d'obtenir le feu vert pour étudier au Canada. </p><p>Cette activiste âgée de 27 ans, une des chefs de file des manifestations pro-démocratie qui ont secoué Hong Kong en 2012, 2014 et 2019, a été détenue environ sept mois jusqu'en 2021, accusée de "collusion avec des puissances étrangères", des faits passibles de la prison à vie. </p><p>"C'était très, très terrifiant", se souvient la jeune femme en évoquant sa décision de se rendre, accompagnée par des agents de sécurité de Hong Kong, dans la ville chinoise de Shenzhen en août, pariant sur le fait que les autorités respecteraient leur part du marché.</p><p>"La police m'a dit de n'en parler à personne...ni à mon avocat, ni à ma famille, ni à mes amis", a-t-elle raconté à l'AFP lors d'un appel vidéo depuis Toronto d'où elle a annoncé cette semaine son désir de rester au Canada. </p><p>Après sa visite à Shenzhen, où elle a été photographiée à plusieurs reprises, Mme Chow a été invitée à écrire une autre lettre pour remercier les agents de lui avoir montré la grandeur de la Chine. </p><p>Environ un mois plus tard, son passeport lui a été restitué et elle a été autorisée à s'envoler pour le Canada. </p><p></p><p>- "Traitement clément" -</p><p></p><p>Mais toujours en liberté sous caution, elle avait pour obligation de rentrer régulièrement à Hong Kong, où elle ne se sentait plus en sécurité. </p><p>"J'aime tellement Hong Kong, mais en même temps, j'ai l'impression que Hong Kong est aussi pour moi un lieu de peur", admet-elle.</p><p>Dans un message publié dimanche sur les réseaux sociaux, cette célèbre militante a révélé son intention de rester au Canada pour une durée indéterminée, invoquant "la situation à Hong Kong, (s)a sécurité personnelle et (s)a santé physique et mentale". </p><p>Le gouvernement de Hong Kong a réagi, promettant de la poursuivre "à vie".Mardi, lors d'une conférence de presse, le chef de l'exécutif hongkongais, John Lee, a affirmé que la police avait essayé de lui octroyer un "traitement clément".Mais l'ancienne militante rejette cette idée. </p><p>"Au cours des trois dernières années, il n'y a eu aucune indulgence (...).Ma liberté, ma vie quotidienne et mes droits fondamentaux ont tous été bafoués", selon elle. </p><p>"Agent de l'étranger de qui?De quel pays?Il est évident que le gouvernement utilise la loi sur la sécurité nationale ou le système juridique de Hong Kong comme un outil politique pour salir et réprimer les dissidents politiques".</p><p>Après les immenses et parfois violentes manifestations pro-démocratie de 2019, les autorités ont sévèrement réprimé les militants comme Mme Chow. </p><p>Des dizaines de personnes ont été inculpées en vertu d'une drastique loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin mi-2020 pour museler toute dissidence.Parmi eux, le magnat des médias Jimmy Lai et le célèbre militant Joshua Wong. </p><p></p><p>- "Pleurer et attendre" -</p><p></p><p>Bloquée à Hong Kong et incapable de trouver un emploi pérenne en raison de son casier judiciaire, le mieux qu'elle pouvait faire était de rester "à la maison, pleurer et attendre". </p><p>Quand elle a reçu, au début de l'année, une offre pour étudier au Canada, elle a demandé à la police de lui restituer son passeport. </p><p>Ils lui ont demandé d'écrire une série de lettres, d'abord sur les raisons de son voyage, puis de repentance au sujet de ses années de militantisme. </p><p>"Ils avaient un modèle.Ce que j'avais à faire, c'était copier ce qu'ils avaient tapé à la machine en l'écrivant à la main", se souvient-elle. </p><p>Elle devait dire qu'elle voulait changer de vie et se concentrer sur son avenir au Canada, raconte Mme Chow.Surtout, on lui a fait promettre qu'elle ne s'impliquerait plus jamais dans le militantisme.</p><p>Pékin a depuis longtemps recours aux lettres de repentance et aux aveux télévisées pour discréditer les dissidents.</p><p>"Si je garde le silence, peut-être qu'un jour ces photos et ces lettres deviendront des preuves de mon patriotisme", observe-t-elle. </p><p>"Et je veux juste dire au monde: ce n'est pas vrai.J'ai été forcée de le faire". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Reporters tué, blessés au Liban le 13 octobre: une enquête de l'AFP désigne un obus de char israélien

Description: <p>Paris (AFP) - Une enquête de l'Agence France-Presse, publiée jeudi, sur le bombardement qui a tué un journaliste de Reuters et a blessé six autres reporters dont deux de l'AFP, dans le sud du Liban le 13 octobre, dési
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Reporters tué, blessés au Liban le 13 octobre: une enquête de l'AFP désigne un obus de char israélien

Description: <p>Paris (AFP) - Une enquête de l'Agence France-Presse, publiée jeudi, sur le bombardement qui a tué un journaliste de Reuters et a blessé six autres reporters dont deux de l'AFP, dans le sud du Liban le 13 octobre, désigne un obus de char israélien.</p><p>Issam Abdallah, 37 ans, a été tué alors qu'il travaillait avec six journalistes à proximité de la frontière avec Israël.Deux collègues de Reuters, deux journalistes de la chaîne Al Jazeera, et deux de l'AFP ont été blessés, dont la photographe Christina Assi, 28 ans, grièvement atteinte, qui a subi une amputation de la jambe droite et reste hospitalisée.</p><p>Ces reporters étaient venus couvrir les affrontements transfrontaliers entre l'armée israélienne et des groupes armés dans le sud du Liban, où la communauté internationale s’inquiète du risque d’extension du conflit entre Israël et le Hamas.</p><p>L'AFP a enquêté en analysant et en recoupant les images de six médias présents ce jour-là avec les témoignages de journalistes, d'habitants et de sources sécuritaires, et en interrogeant plusieurs experts en armement.</p><p>Ces sept semaines d’investigations, menées conjointement avec le collectif britannique d’experts et d’enquêteurs indépendants Airwars, montrent qu’un obus de char de 120 mm stabilisé par des ailettes, exclusivement utilisé par l’armée israélienne dans la région, est à l'origine de la frappe mortelle.</p><p>La succession de deux frappes, espacées de 37 secondes, montre qu’elles étaient ciblées, soulignent les experts interrogés par l’AFP et Airwars.Les journalistes étaient par ailleurs clairement identifiables.</p><p>Deux autres investigations menées séparément par les organisations de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International, que l’AFP a pu consulter avant leur publication, désignent toutes deux "des frappes israéliennes". </p><p>HRW a condamné "une attaque apparemment délibérée contre des civils" qui "devrait ou pourrait faire l’objet de poursuites pour crime de guerre".</p><p>Pour Amnesty, "il s’agit vraisemblablement d’une attaque directe sur des civils qui doit faire l’objet d’une enquête pour crime de guerre".</p><p>Le 14 octobre, les autorités libanaises ont accusé Israël d'être responsable du tir, évoquant un "meurtre délibéré".</p><p>Sollicitée par l’AFP sur les conclusions de son enquête conjointe avec Airwars, l'armée israélienne n'a pas répondu.</p><p>Elle s'était dite dans un premier temps "très désolée" de la mort du journaliste Issam Abdallah, sans reconnaître sa responsabilité, affirmant mener des "vérifications".</p><p>"L'AFP a été très claire qu'elle poursuivrait tous les moyens judiciaires qu'elle juge possibles et pertinents pour s'assurer que justice soit rendue pour Christina et Issam", a déclaré le directeur de l'Information de l'AFP Phil Chetwynd.</p><p></p><p>- Les frappes -</p><p></p><p>Il est 18H02, ce vendredi 13 octobre, lorsque deux frappes successives s'abattent sur le groupe de journalistes positionné sur les hauteurs d'Alma el-Chaab, village situé à plus d'un kilomètre de la "Ligne bleue", la ligne de démarcation entre le Liban et Israël surveillée par l'ONU. </p><p>Des échanges de tirs quasi quotidiens opposent l'armée israélienne aux combattants chiites du mouvement libanais pro-iranien Hezbollah et à la branche locale du mouvement islamiste palestinien Hamas, faisant craindre une extension du conflit provoqué par les attaques sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Au Liban, les tirs et bombardements israéliens ont fait plus de 110 morts, dont une majorité de combattants du Hezbollah et plus d'une dizaine de civils incluant trois journalistes, selon un décompte de l'AFP.Au moins six soldats israéliens et trois civils ont été tués en Israël dans les attaques en provenance du Liban, selon les autorités.</p><p>Arrivés sur place environ une heure plus tôt, les sept journalistes sont postés au sommet d'une petite colline offrant une vue dégagée pour filmer en direct les bombardements israéliens qui s'intensifient au fil de l'après-midi.L'armée israélienne confirme procéder à des tirs d'artillerie en riposte à une tentative d'infiltration sur son territoire.</p><p>Tous les reporters sont équipés de casques et de gilets pare-balles estampillés "presse", derrière leurs caméras posées en évidence sur des trépieds, comme le montre une vidéo tournée au téléphone et postée sur le compte Instagram de Christina Assi peu après 17H00.En arrière-plan, on aperçoit au loin des colonnes de fumée s'élever des vallons boisés à l'endroit des frappes.</p><p>Les correspondants d'Al Jazeera Carmen Joukhadar et Elie Brakhya, premiers à être arrivés sur place, ont été rejoints par les journalistes de l'AFP Dylan Collins et Christina Assi, et leurs collègues de Reuters, Issam Abdallah, Thaer Al-Sudani et Maher Nazeh.</p><p>"Nous avions passé environ une heure à filmer une colonne de fumée lointaine au sud, ainsi que quelques bombardements israéliens limités le long des collines au sud-est.Juste avant 18 heures, nous avons tourné nos caméras vers l'ouest et tout à coup, nous avons été touchés.C'est sorti de nulle part", témoigne le vidéojournaliste de l'AFP Dylan Collins.</p><p>Cette première frappe est celle qui tue Issam Abdallah et blesse grièvement Christina Assi.Sur la vidéo, on entend aussitôt la jeune femme hurler: "Qu'est-ce qui s’est passé, qu'est ce qui s’est passé?Je ne sens plus mes jambes".</p><p>"Nous nous sentions en sécurité, il n'y avait pas de danger.Soudain tout devient blanc, je perds toute sensation dans mes jambes et je commence à crier au secours", se remémore Christina.</p><p>Dylan tente de lui porter secours.Mais 37 secondes plus tard, une deuxième frappe touche cette fois la voiture d’Al Jazeera située à quelques mètres des journalistes.</p><p>"Alors que je tentais de lui poser un garrot, nous avons été frappés à nouveau, directement", raconte Dylan, blessé à son tour.Comme tous les témoins sur place ce jour-là, il insiste: "Il n'y avait pas d'activité militaire ni de tirs d'artillerie à proximité immédiate."</p><p></p><p>- L'analyse balistique -</p><p></p><p>Le véhicule d'Al Jazeera qui vient d’être touché par la seconde frappe se consume en travers de la route.Le corps d'Issam Abdallah est touché de plein fouet par la première frappe et projeté dans le champ situé de l'autre côté du mur de pierres près duquel il se tenait avant l'impact.Tout près de sa dépouille, au milieu des débris, sera retrouvé un imposant fragment de munition, photographié puis récupéré par un résident qui a requis l'anonymat.</p><p>Des photos de cette preuve essentielle ont pu être analysées par six experts en armement consultés par l'AFP et Airwars. </p><p>Tous s'accordent à dire qu'il s’agissait d'un morceau d'obus de char de 120 mm stabilisé par des ailettes, typiquement utilisé par l'armée israélienne sur ses tanks Merkava. </p><p>Aucun autre groupe ou organisation militaire dans la région n'utilise ce type de munitions, selon ces analystes - deux anciens officiers de l'armée britannique, un ex-officier irlandais et trois experts en armement rompus aux enquêtes en zones de conflit.</p><p>"Il s'agit d'un obus de char dont les ailettes arrière se déploient lorsqu'il est tiré, ce qui le stabilise en vol, le rend beaucoup plus précis et augmente sa portée", a notamment expliqué à l’AFP Chris Cobb-Smith, consultant en sécurité et ancien officier d'artillerie britannique, qui a travaillé à plusieurs reprises sur ce type de munitions, dont des fragments ont été retrouvés lors des guerres de 2008 et 2012 à Gaza.</p><p>Les experts ont identifié trois modèles possibles de fabrication israélienne, qui possèdent tous les mêmes ailettes de queue et peuvent être tirés à partir de chars Merkava 3 et 4.</p><p>Les conclusions de l'enquête judiciaire libanaise sur les circonstances du bombardement n’ont pas encore été rendues publiques.Une source judiciaire proche du dossier et deux sources militaires libanaises ont indiqué à l'AFP qu’elle avait déterminé qu'un tir de char israélien était à l'origine de la première frappe mortelle.</p><p>Si l'activité militaire israélienne le long de la "Ligne bleue" reste difficile à établir précisément, l'enquête de l'AFP a permis d'identifier au moins deux positions israéliennes actives cet après-midi-là. </p><p>Au moment des frappes, les journalistes ont leurs caméras braquées en direction du sud-ouest, vers une base située près de la localité israélienne de Hanita.</p><p>Sur les images tournées par le vidéojournaliste Dylan Collins 45 secondes avant la frappe mortelle, on distingue clairement un projectile fendant l'air depuis cette position vers les collines libanaises au loin.Le zoom effectué par Reuters montre de manière plus nette un char tirer puis se déplacer derrière la végétation.</p><p>Mais à aucun moment sur les différents enregistrements vidéo on n'aperçoit ni n'entend le projectile qui va s'abattre sur eux.Et le premier tir frappe les journalistes de côté, pas de face, comme l'indique l’orientation des débris du mur proche d'Issam Abdallah, qui s'étalent d'est en ouest sur une dizaine de mètres.Selon les experts militaires consultés par l’AFP, au vu de la disposition de ces débris, le tir venait bien de l’est.</p><p>L'origine probable de la frappe est la zone du village israélien de Jordeikh, au sud-est.Environ 45 minutes avant le bombardement sur les journalistes, la caméra de l'AFP, alors pointée vers le sud-est, capte le son d'un tir de munition qui semble provenir de cette direction et filme un halo de fumée s'élevant des environs de Jordeikh. </p><p>Des images satellitaires du matin même et du lendemain récupérées par l'AFP montrent par ailleurs la présence de véhicules militaires de mêmes dimensions que les chars Merkava tout près de Jordeikh.</p><p></p><p>- Frappes ciblées - </p><p></p><p>La nature de l'armement utilisé pour la deuxième frappe, qui a fait exploser la voiture d'Al Jazeera, n'a pas été clairement établie,certains experts estimant qu'il s'agissait là aussi d'un obus de char, d'autres évoquant l'hypothèse d'un tir de drone, voire d'hélicoptère. </p><p>Mais tous s'accordent sur un point: le fait que les deux frappes soient tombées à 37 secondes d'intervalle, à quatre ou cinq mètres de distance, exclut qu'il ait pu s'agir d'un bombardement accidentel.</p><p>"Quiconque suggérerait qu'il s'agit d'un accident ou d'une erreur aurait beaucoup à faire pour convaincre", estime ainsi un ancien responsable militaire européen travaillant depuis plusieurs décennies dans l'analyse de munitions.</p><p>"Un tir a touché le caméraman directement.Le deuxième tir a touché leur véhicule”, très proche de l'endroit où se trouvaient les reporters, abonde l’expert britannique Chris Cobb-Smith, pour qui “ces personnes étaient ciblées".</p><p>L'enquête a cherché à établir si les journalistes avaient pu être confondus avec des combattants appartenant à l'un ou l'autre des groupes armés actifs dans la région - le Hezbollah, mais aussi des groupes palestiniens, comme les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ou les brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique palestinien - qui ont lancé plusieurs attaques dans le nord d'Israël ces dernières semaines.</p><p>Le fait que les journalistes soient "bien visibles depuis les positions militaires israéliennes", et la présence d'au moins un drone et d'un hélicoptère à proximité pendant l'heure précédant les frappes "corroborent l'analyse selon laquelle l'armée israélienne savait ou aurait dû savoir que les sept individus présents étaient des journalistes, et pourtant ils les ont quand même ciblés non pas une, mais deux fois", a affirmé à l'AFP Aya Majzoub, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty.</p><p>L'enquête de l'AFP n’a pas permis de déterminer quelle unité militaire est impliquée ni de quel niveau de commandement serait venu l'ordre de tirer. </p><p>Plusieurs incidents similaires ont eu lieu dans la région ces dernières semaines, alors que des journalistes diffusaient des images en direct des affrontements avec Israël.</p><p>Un journaliste de la chaîne Al Jazeera a été légèrement blessé le 13 novembre par des tirs israéliens, alors qu'il couvrait avec d'autres correspondants les bombardements en direct dans le sud du Liban, près du voiture siglée "presse", selon un média public libanais, une autorité locale et les journalistes sur place.</p><p>Et le 21 novembre deux journalistes de la chaîne pro-iranienne Al Mayadeen ont été tués avec un fixeur dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, selon des médias officiels libanais.</p><p>Le Premier ministre libanais Najib Mikati a "fermement condamné" cette "attaque", accusant Israël de vouloir "faire taire les médias qui dénoncent ses crimes et ses agressions".</p><p>Al Jazeera a "fermement condamné" ce qu'elle a décrit comme "le ciblage délibéré de journalistes par les forces israéliennes dans le sud du Liban" le 13 octobre.</p><p>La chaîne qatarie a appelé la Cour pénale internationale à "tenir pour responsables de leurs crimes odieux Israël et son armée".</p><p>Un porte-parole de Reuters a estimé qu'il était "choquant qu’un groupe de journalistes clairement identifiés ait pu être touché par une frappe de cette manière". </p><p>L'agence de presse a réitéré son appel aux autorités israéliennes à enquêter sur ces frappes."Cela fait près de deux mois que nous leur avons demandé d’enquêter et nous n’avons toujours pas de nouvelles".</p><p>"Pratiquement autant de journalistes sont morts au cours des deux derniers mois qu'en vingt ans de conflit en Afghanistan", a relevé le directeur de l'Information de l'AFP.  "Nous ne pouvons laisser se développer une telle culture de l'impunité et il est absolument essentiel que le secteur des médias se mobilise pour s'assurer que quelque chose soit fait", a ajouté Phil Chetwynd.</p><p>Selon le dernier décompte du Comité de protection des journalistes (CPJ) publié le 6 décembre, "au moins 63 journalistes et employés des médias" ont été tués depuis le début de la guerre le 7 octobre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Indonésie: fin des recherches après l'éruption meurtrière du volcan Marapi

Description: <p>Jakarta (AFP) - Les autorités indonésiennes ont annoncé jeudi avoir mis fin aux recherches sur les pentes du volcan Marapi, dans l'ouest de l'Indonésie, cinq jours après une éruption qui a fait 23 morts.</p><
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Indonésie: fin des recherches après l'éruption meurtrière du volcan Marapi

Description: <p>Jakarta (AFP) - Les autorités indonésiennes ont annoncé jeudi avoir mis fin aux recherches sur les pentes du volcan Marapi, dans l'ouest de l'Indonésie, cinq jours après une éruption qui a fait 23 morts.</p><p>Mercredi, les secours avaient annoncé la découverte du corps de la dernière randonneuse encore recherchée, portant le bilan à 23 morts.</p><p>Au total, 75 randonneurs s'étant enregistrés pour accéder aux pentes du volcan avaient été répertoriés par les autorités depuis samedi et 52 avaient été ramenés en vie par les secours.</p><p>"Toutes les victimes ont été retrouvées, la dernière victime a été retrouvée morte.Par conséquent, sur la base d'une évaluation, l'opération de recherche et de sauvetage menée par (l'agence de recherche et de secours) Basarnas est close", a déclaré Ichwan Pratama, responsable de l'agence d'atténuation des catastrophes d'Agam.</p><p>"Nous continuerons d'activer le poste d'urgence au cas où il y aurait encore des familles à la recherche de leurs proches, elles pourront venir ici en apportant des données valides", a-t-il ajouté.</p><p>Si l'ensemble des randonneurs enregistrés ont été répertoriés, dont 23 sont décédés, il se peut que d'autres marcheurs aient gravi le volcan sans s'être enregistrés officiellement, a indiqué mercredi un chef de la police locale.</p><p>Le chef de l'agence indonésienne de volcanologie, Hendra Gunawan, a semblé reprocher lundi aux randonneurs de s'être rapprochés trop près du cratère.</p><p>Le Marapi, dont le nom signifie "montagne de feu" en langue locale, était au deuxième niveau d'alerte sur une échelle de quatre depuis 2011.Une zone d'exclusion de 3 km avait été imposée autour de son cratère. </p><p>L'Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique.Le pays compte près de 130 volcans actifs.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Pékin, von der Leyen veut aborder «déséquilibres et différends» entre Chine et UE

Description: <p>Pékin (AFP) - La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé jeudi à traiter "les déséquilibres et différends" entre l'Union européenne et la Chine, à l'occasion de leur premie
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A Pékin, von der Leyen veut aborder «déséquilibres et différends» entre Chine et UE

Description: <p>Pékin (AFP) - La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé jeudi à traiter "les déséquilibres et différends" entre l'Union européenne et la Chine, à l'occasion de leur premier sommet en face-à-face en plus de quatre ans.</p><p>"La Chine est le plus important partenaire commercial de l'UE", a rappelé Ursula von der Leyen, "mais il y a clairement des déséquilibres et différends que nous devons traiter".</p><p>Le président chinois Xi Jinping a lui appelé à "répondre ensemble aux défis mondiaux et travailler ensemble pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans le monde", lors d'une rencontre avec Mme von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel à Diaoyutai, la villa d'Etat du gouvernement chinois à Pékin.</p><p>"La Chine et l'UE devraient être des partenaires dans le cadre d'une coopération mutuellement bénéfique", a-t-il ajouté, soulignant l'importance de la "confiance politique" entre les deux partenaires.</p><p>De son côté, Charles Michel a assuré que l'UE souhaitait "une relation stable et mutuellement profitable avec la Chine".</p><p>Mais "très naturellement, nous allons promouvoir aujourd'hui nos valeurs européennes y compris les droits humains et la démocratie", a-t-il assuré.</p><p>Le sommet - le premier en face-à-face en plus de quatre ans - survient à un moment de reprise des échanges diplomatiques entre Bruxelles et Pékin, au sortir de la pandémie de Covid-19 qui avait isolé la Chine du reste du monde.</p><p>Depuis plusieurs mois, plusieurs commissaires européens ont ainsi fait le déplacement dans le pays pour renouer le dialogue en personne.</p><p></p><p>- "Protéger notre marché" -</p><p></p><p>Mais les sujets de division restent nombreux entre l'UE et son premier partenaire économique, qu'il s'agisse de l'important déficit commercial ou encore de la guerre en Ukraine, deux sujets qui devraient être au coeur des discussions jeudi.</p><p>"Les dirigeants européens ne toléreront pas dans la durée un déséquilibre dans les échanges commerciaux", a mis en garde mardi Mme von der Leyen dans un entretien à Bruxelles avec l'AFP.</p><p>"Nous avons des outils pour protéger notre marché", a-t-elle souligné, tout en disant sa préférence pour "des solutions négociées".</p><p>Le déficit commercial de l'Union européenne avec la Chine a doublé en deux ans pour atteindre le chiffre record de 390 milliards d'euros en 2022, selon Mme Von der Leyen.</p><p>Pékin lui a répondu mercredi que la politique d'exportation de l'Union européenne vers la Chine, assortie de restrictions à l'exportation de produits de haute technologie, n'avait "pas de sens".</p><p>La Chine va tenter lors de ce sommet de "protéger son image d'acteur mondial et de rassurer les acteurs européens sur l'orientation que prend l'économie chinoise", estime Grzegorz Stec, un analyste du groupe de réflexion sur la Chine Merics.</p><p>A la veille du sommet UE-Chine, une source au sein du gouvernement de Giorgia Meloni a indiqué à l'AFP que l'Italie se retirait de l'accord avec la Chine sur les Nouvelles Routes de la soie.</p><p>La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni avait déjà déclaré avant son arrivée au pouvoir fin 2022 que l'adhésion de son pays au programme d'investissements massifs de Pékin - décrit par beaucoup comme un cheval de Troie destiné à obtenir une influence politique - était une "grave erreur".</p><p></p><p>- "Aucune confiance" -</p><p></p><p>La guerre entre Israël et le Hamas et l'offensive russe en Ukraine figureront aussi à l'ordre du jour.</p><p>Pékin a régulièrement été critiqué par les Occidentaux sur le dossier ukrainien. </p><p>Car si la Chine appelle au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays - sous-entendu Ukraine comprise - elle n'a jamais condamné publiquement Moscou.</p><p>En octobre, Vladimir Poutine a également été accueilli à Pékin par M. Xi qui a salué leur "profonde amitié".</p><p>Le sommet UE-Chine sera probablement différent, anticipe l'analyste Nicholas Bequelin, qui relève que l'Union européenne n'a "aucune confiance" en Pékin.</p><p>"Il est peu probable que les deux parties obtiennent ce qu'elles veulent de l'autre", souligne cet expert du Paul Tsai China Center, un cercle de réflexion.</p><p>"La Chine et l'Europe sont des partenaires, pas des rivaux, et leurs intérêts communs l'emportent largement sur leurs différends", a insisté cette semaine le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin.</p><p>Les tensions autour de l'île autonome de Taïwan seront par ailleurs au coeur des discussions.</p><p>Sur fond de négociations sur le changement climatique à Dubaï pour la COP28, les dirigeants européens entendent aussi pousser la Chine, premier producteur mondial de gaz à effet de serre, à redoubler d'efforts pour le climat.</p><p>Enfin, les dirigeants européens évoqueront probablement le dossier des voitures électriques produites en Chine, visées par une enquête de la Commission européenne sur des subventions jugées illégales.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Fusillade scolaire en Russie: une adolescente de 14 ans tue une camarade avant de se suicider

Description: <p>Moscou (AFP) - Une adolescente de 14 ans a ouvert le feu jeudi dans une école à Briansk, une ville du sud-ouest de la Russie, tuant une camarade avant de se suicider, ont annoncé les enquêteurs dans un communiqué.</p><
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Fusillade scolaire en Russie: une adolescente de 14 ans tue une camarade avant de se suicider

Description: <p>Moscou (AFP) - Une adolescente de 14 ans a ouvert le feu jeudi dans une école à Briansk, une ville du sud-ouest de la Russie, tuant une camarade avant de se suicider, ont annoncé les enquêteurs dans un communiqué.</p><p>"Une fille de 14 ans est venue à l'école avec un fusil à pompe, tirant sur ses camarades de classe" et tuant l'une d'elles, indique le communiqué du Comité d'enquête de Russie.</p><p>Selon la police de Briansk, la tireuse "s'est suicidée".Cinq personnes ont été blessées.</p><p>"Les motifs et les circonstances" du drame sont en train d'être établis, a précisé la police.</p><p>"Une tragédie terrible s'est produite aujourd'hui dans l'école numéro 5 de Briansk.L'une des élèves a ramené avec elle, dans l'établissement scolaire, une arme à feu", a écrit sur Telegram le gouverneur régional, Alexandre Bogomaz.</p><p>Selon lui, tous les cinq blessés sont des enfants qui ont été hospitalisés.</p><p>Autrefois rarissimes, les fusillades mortelles, notamment dans des écoles, ont tendance à devenir plus nombreuses en Russie depuis quelques années, au point que le président Vladimir Poutine s'en est alarmé, y voyant un phénomène importé des États-Unis et un effet pervers de la mondialisation, ce qui l'a conduit à durcir la législation sur le port d'armes.</p><p>En septembre 2022, une fusillade à Ijevsk, dans le centre de la Russie, a fait 18 morts.</p><p>Et en 2021, un assaillant de 21 ans a tué neuf personnes dans une école à Kazan, au Tatarstan.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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