Comoros



Combats acharnés entre Israël et le Hamas à Khan Younès et dans l'ensemble de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne continue jeudi d'attaquer dans toutes les directions la bande de Gaza, après avoir pris la grande ville de Khan Younès où elle traque le chef du Ham
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Combats acharnés entre Israël et le Hamas à Khan Younès et dans l'ensemble de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne continue jeudi d'attaquer dans toutes les directions la bande de Gaza, après avoir pris la grande ville de Khan Younès où elle traque le chef du Hamas dans le territoire palestinien.</p><p>Prédisant un "effondrement total de l'ordre public bientôt" à Gaza, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a de nouveau appelé à un cessez-le-feu humanitaire, s'attirant une fin de non recevoir cinglante d'Israël.Le gouvernement israélien a toutefois autorisé la livraison d'un "supplément minimal" de carburant à Gaza pour éviter un "effondrement humanitaire" et des épidémies.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le Hamas dans le nord de Gaza, en parallèle à sa campagne de frappes aériennes massives, Israël a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du petit territoire palestinien surpeuplé.La population civile est poussée à se déplacer vers un périmètre de plus en plus exigu à Rafah, le long de la frontière égyptienne.</p><p>A Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza, fantassins, blindés et bulldozers israéliens ont atteint le centre-ville, selon des témoins.L'armée israélienne a affirmé mercredi soir avoir "percé les lignes défensives" du Hamas, "éliminé un certain nombre de terroristes" et détruit environ "30 entrées de tunnels".</p><p>A la tombée de la nuit mercredi, d'épais nuages de fumée noire et des flammes ont continué de s'élever de Gaza.Dans la journée, des trainées dessinées par des roquettes tirées vers Israël depuis Rafah, dans le sud du petit territoire palestinien, ont aussi émaillé le ciel.</p><p></p><p>- "Sinouar se cache sous terre" -</p><p></p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que les forces israéliennes "encerclaient la maison de (Yahya) Sinouar", le chef du Hamas dans la bande de Gaza, à Khan Younès.</p><p>"Sinouar se cache sous terre", a affirmé ensuite Daniel Hagari, un porte-parole de l'armée, en allusion aux tunnels du Hamas sous Gaza.</p><p>L'armée israélienne a en outre annoncé la découverte dans le nord du territoire, "au cœur de la population civile", près d'une clinique et d'une école, "d'un dépôt d'armes très important" y voyant une "preuve supplémentaire" de l'utilisation par le Hamas de "boucliers humains".Elle a aussi dit avoir tué à ce jour "la moitié des commandants" du Hamas.</p><p>Sur sa chaîne Telegram, le mouvement islamiste palestinien a affirmé que sa branche armée, les brigades Ezzedine al-Qassam "se bat violemment contre les forces d'occupation sur toutes les lignes d'incursion dans la bande de Gaza".</p><p></p><p>- Conditions "désastreuses" -</p><p></p><p>"Toute la ville subit des destructions et des bombardements incessants.Beaucoup de gens arrivent du nord dans des conditions désastreuses, sans abri, à la recherche de leurs enfants", a raconté à l'AFP Hassan Al-Qadi, un habitant de Khan Younès déplacé plus au sud à Rafah, ville frontalière avec l'Egypte.</p><p>Face au bilan qui grimpe, au manque de vivres et aux milliers de déplacés se retrouvant totalement démunis, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a mis en garde contre un "effondrement total de l'ordre public bientôt" à Gaza.</p><p>M. Guterres a employé pour la première fois de son mandat une procédure rare, l'article 99 de la Charte des Nations unies, qui lui permet d'"attirer l'attention" du Conseil de sécurité sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale".Selon plusieurs diplomates, le Conseil de sécurité devrait se réunir vendredi pour examiner cet appel.</p><p>"Le mandat de Guterres est un danger pour la paix mondiale", a rétorqué sur X (ex-Twitter) le chef de la diplomatie israélienne Eli Cohen, en estimant que l'activation de l'article 99 et l'appel à un cessez-le-feu "constituent un soutien à l'organisation terroriste Hamas".</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes, à plus 70% des femmes, enfants et adolescents, ont été tuées depuis le 27 octobre dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens.</p><p>Ceux-ci ont été lancés en représailles à une attaque sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, en Israël, selon les autorités.</p><p>D'après le gouvernement israélien, 138 otages parmi les quelque 240 personnes enlevées en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération fin novembre dans le cadre d'une trêve de sept jours de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p></p><p>- Livraison "minimale" de carburant -</p><p></p><p>Israël a promis de détruire le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Le gouvernement israélien a toutefois approuvé mercredi une "livraison minimale de carburant - nécessaire pour éviter un effondrement humanitaire et l'apparition d'épidémies - dans le sud de la bande de Gaza", a annoncé sur X le bureau du Premier ministre.La quantité livrée sera "déterminée au fur et à mesure" en fonction de la situation humanitaire, a-t-il ajouté.</p><p>L'annonce israélienne intervient deux jours après l'appel de leur principal allié, les Etats-Unis, à laisser davantage de carburant entrer à Gaza.</p><p>Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées par les bombardements israéliens.</p><p>L'ONU a calculé que 30% du territoire tombe désormais sous le coup des ordres d'évacuation quotidiens israéliens, et juge "impossible" de mettre en place des zones sécurisées pour accueillir les civils fuyant les combats.</p><p>La ville de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, est le seul endroit où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée, selon l'ONU.Mercredi, 80 camions transportant des vivres et du carburant y ont accédé, contre 170 par jour en moyenne pendant la trêve en vigueur du 24 au 30 novembre et 500 avant le 7 octobre, a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha) dans son point quotidien.</p><p>Des Palestiniens ayant fui Khan Younès, à moins de 10 kilomètres, y ont monté un camp de fortune -tentes avec des toiles, des bâches en plastique, des lattes de bois.Pour leur survie: des branches ramassées ici et là pour faire du feu, de la semoule dans des gamelles pour unique nourriture.Des déplacés errent avec leur jerrican à la recherche d'eau.</p><p>"Nous sommes arrivés ici, sans abri, il a plu sur nous cette nuit, il n'y a pas à manger, pas de pain, pas de farine", raconte à l'AFP Ghassan Bakr.</p><p>"Nous sommes dévastés, mentalement dépassés", se désole Amal Mahdi, qui a survécu à un raid."Nous avons besoin que quelqu'un nous soutienne, trouve une solution pour nous sortir de cette situation".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Japon: peine de mort requise pour l'auteur de l'incendie meurtrier d'un studio d'animation en 2019

Description: <p>Tokyo (AFP) - Le parquet a requis la peine de mort contre l'homme accusé de l'incendie criminel d'un studio d'animation à Kyoto (ouest du Japon) en 2019, qui avait causé 36 morts et déclenché une vague d
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Japon: peine de mort requise pour l'auteur de l'incendie meurtrier d'un studio d'animation en 2019

Description: <p>Tokyo (AFP) - Le parquet a requis la peine de mort contre l'homme accusé de l'incendie criminel d'un studio d'animation à Kyoto (ouest du Japon) en 2019, qui avait causé 36 morts et déclenché une vague d'émotion et d'indignation, ont rapporté jeudi les médias nippons.</p><p>Shinji Aoba, 45 ans, avait reconnu être l'auteur de l'incendie lors de la première audience de son procès à Kyoto début septembre.Le verdict est attendu le 25 janvier prochain.</p><p>"Je ne pensais pas qu'autant de gens allaient mourir et je pense maintenant être allé trop loin", avait déclaré l'accusé au premier jour de son procès.</p><p>Et mercredi, il s'est aussi excusé pour la première fois: "Je me sens terriblement désolé et j'ai aussi un sentiment de culpabilité", a-t-il déclaré aux juges, selon des propos rapportés par la chaîne de télévision publique NHK.</p><p>"Je pense que je dois payer pour mon crime avec (cette peine)", a-t-il ajouté en étant interrogé sur le souhait des familles des victimes de le voir condamné à la peine capitale.</p><p>Lui-même avait été gravement brûlé dans le sinistre, survenu le 18 juillet 2019, et ses blessures ont nécessité de multiples opérations chirurgicales.Il comparaissait à son procès en fauteuil roulant.</p><p>Ses avocats ont plaidé non-coupable en arguant qu'il n'avait pas eu "la capacité de faire la distinction entre le bien et le mal" en raison de troubles psychiatriques.</p><p>Il a cependant été inculpé en décembre 2020 après avoir été considéré par les procureurs comme "pleinement responsable de ses actes" et mentalement apte à être jugé.</p><p></p><p>- "Rendez-moi ma fille" -</p><p></p><p>Shinji Aoba "en voulait à tort au studio Kyoto Animation, et le nombre de victimes est exceptionnellement élevé dans l'histoire de la justice pénale japonaise", a souligné jeudi le parquet dans son réquisitoire, selon la NHK.</p><p>"L'accusé a prémédité son acte avec une forte intention meurtrière et il était parfaitement conscient des dangers impliqués par un feu allumé avec de l'essence", ont ajouté les procureurs.</p><p>M. Aoba "avait soumis un roman (au studio, NDLR) mais il avait été éconduit.Or, il s'était mis en tête qu'il s'agissait d'un chef-d'œuvre" et que ses idées avaient été "volées" par le studio, a expliqué un médecin durant le procès selon la NHK.</p><p>La tragédie de KyoAni, qui a aussi fait une trentaine de blessés parmi l'équipe du studio, a eu un grand retentissement au Japon comme à l'étranger.</p><p>Il s'agit de l'un des crimes ayant fait le plus de morts dans l'archipel depuis des décennies.</p><p>Fondé en 1985 et réputé pour la qualité de sa production, KyoAni est toujours en activité, ayant continué ses opérations malgré le drame.</p><p>Sollicités par l'AFP, ni le tribunal de Kyoto ni le bureau des procureurs ne souhaitaient confirmer dans l'immédiat les informations des médias locaux sur les réquisitions du parquet.</p><p>Avec les Etats-Unis, le Japon est l'un des rares pays démocratiques à pratiquer encore la peine de mort, où elle est appliquée par pendaison.L'opinion publique nippone y reste majoritairement favorable, malgré les critiques.</p><p>"S'il vous plaît rendez-moi ma fille" a imploré cette semaine une femme dont la fille est morte à l'âge de 26 ans dans l'incendie de KyoAni, et qui s'exprimait au procès de M. Aoba.</p><p>"J'aimerais revenir à ce jour-là et mourir avec elle, pour être au moins à ses côtés", avait-elle ajouté, citée par la NHK.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nikki Haley attaquée lors d'un débat républicain pour 2024, snobé par Trump

Description: <p>Tuscaloosa (États-Unis) (AFP) - Cris, huées, invectives...La candidate Nikki Haley, qui a le vent en poupe chez les républicains pour la présidentielle américaine de 2024, s'est retrouvée au coeur de toutes les attaques l
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Nikki Haley attaquée lors d'un débat républicain pour 2024, snobé par Trump

Description: <p>Tuscaloosa (États-Unis) (AFP) - Cris, huées, invectives...La candidate Nikki Haley, qui a le vent en poupe chez les républicains pour la présidentielle américaine de 2024, s'est retrouvée au coeur de toutes les attaques lors d'un débat mercredi, encore snobé par le favori Donald Trump.</p><p>A 40 jours des premières primaires du parti, l'ancien président a choisi de ne pas participer à ce rendez-vous télévisé, en raison selon lui de son avance vertigineuse dans les sondages républicains.</p><p>Réunis dans l'Alabama, un Etat très conservateur du sud du pays, quatre de ses opposants conservateurs, trois hommes et une femme, ont tenté de capter un peu de sa lumière.</p><p></p><p>- "J'adore l'attention" -</p><p></p><p>A commencer par l'ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley, dont la candidature séduit de plus en plus l'establishment et les très riches donateurs républicains - une aide non-négligeable dans un pays où les campagnes politiques se remportent à coups de milliards de dollars.</p><p>L'ex-gouverneure de Caroline du Sud a pour cette raison été la cible de très vives attaques sur le plateau de la chaîne NewsNation, étant tour à tour accusée par ses adversaires d'être "corrompue" ou "de vouloir envoyer des jeunes Américains sur les champs de bataille pour s'acheter une plus grande maison".</p><p>"J'adore toute l'attention les gars, merci", a ironisé la quinquagénaire, qui est passée en quelques semaines de 4 à 10% dans les sondages.</p><p>Cette conservatrice s'est illustrée ses derniers mois avec un discours plus modéré que ses rivaux sur l'avortement, bien consciente que son parti enchaîne les déconvenues électorales sur ce sujet depuis l'annulation de la protection constitutionnelle du droit à l'IVG dans le pays.</p><p>Dans les enquêtes d'opinion, elle talonne désormais Ron DeSantis, un temps vu comme l'étoile montante du parti mais dont la cote a dégringolé ces derniers mois.</p><p>Le gouverneur de Floride, aux prises de positions choc sur les questions LGBT+ ou l'immigration, est taxé d'un manque de charisme.Il accuse désormais un retard de plus de 48 points face à Donald Trump, selon l'agrégateur de sondages RealClearPolitics.</p><p>"J'en ai assez d'entendre parler de ces sondages", a lancé, visiblement agacé, l'ancien officier de marine lors du débat, estimant qu'il revenait aux électeurs, et non aux enquêtes d'opinion, de trancher sur son sort. </p><p>Les candidats ont également eu de vifs échanges sur la guerre en Ukraine, une nouvelle enveloppe de dizaines de milliards de dollars d'aide étant actuellement en débat au Congrès américain.Le candidat Vivek Ramaswamy, un entrepreneur qui aime se présenter en "Trump 2.0", a accusé ses rivaux d'être des "néoconservateurs fascistes", incapables de citer le nom de la moindre province ukrainienne.</p><p></p><p>- "Offenser Donald Trump" -</p><p></p><p>Cette émission, le quatrième débat depuis le mois d'août, est une étape importante de la longue route vers la Maison Blanche. </p><p>A partir du 15 janvier, les candidats républicains à l'élection de 2024 s'affronteront lors d'une série de primaires: ils débuteront dans l'Iowa, Etat rural du Midwest, avant d'enchaîner en quelques semaines les scrutins dans le New Hampshire, le Nevada et la Caroline du Sud, et une grosse échéance début mars.</p><p>Le vainqueur de ces primaires, officiellement adoubé par le Parti républicain en juillet, sera opposé au candidat démocrate, très probablement le président Joe Biden, à l'élection de novembre prochain.</p><p>Malgré ses quatre inculpations, Donald Trump écrase la course chez les républicains, s'accaparant quelque 61% des intentions de vote.Il s'appuie sur une base qui lui reste très largement fidèle et le soutient mordicus dans ses démêlés avec la justice.</p><p>De peur de froisser ses partisans, ses rivaux ont durant le débat souvent évité d'attaquer l'ancien président frontalement -- une position dénoncée par le candidat Chris Christie.L'ancien gouverneur du New Jersey est un des seuls à critiquer le milliardaire républicain directement.</p><p>"Si vous avez peur d'offenser Donald Trump, que ferez-vous lorsque vous serez assis en face du président Xi?De l'ayatollah?De Poutine?", a-t-il lancé, comparant tour à tour l'ancien président à "Voldemort" ou à "un dictateur".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pérou: libération de l'ex-président Alberto Fujimori emprisonné pour crimes contre l'humanité

Description: <p>San José (AFP) - L'ancien président péruvien Alberto Fujimori (1990-2000), 85 ans, a été libéré mercredi de prison où il purgeait depuis 2009 une peine de 25 ans pour crimes contre l'humanité, ont constaté des jo
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Pérou: libération de l'ex-président Alberto Fujimori emprisonné pour crimes contre l'humanité

Description: <p>San José (AFP) - L'ancien président péruvien Alberto Fujimori (1990-2000), 85 ans, a été libéré mercredi de prison où il purgeait depuis 2009 une peine de 25 ans pour crimes contre l'humanité, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p><p>M. Fujimori, vêtu d'une veste noire et portant un masque sur le visage, a quitté à 18H29 locales (23H29 GMT) la prison de Barbadillo, à l'est de Lima, à bord d'une camionnette grise qui a fendu lentement la foule de ses soutiens venus l'accueillir.</p><p>Sa fille Keiko, trois fois candidate malheureuse au second tour de la présidentielle, et son fils Kenji, homme d'affaires, qui avaient maintes fois réclamé la libération de leur père, se trouvaient à ses côtés.</p><p>"Nos cœurs débordent de joie.Parce que cet homme a été injustement emprisonné", a déclaré à l'AFP Nikita, venu devant la prison.</p><p>La Cour constitutionnelle avait ordonné mardi la libération "immédiate" de l'ancien président controversé qui souffre de manière récurrente de problèmes respiratoires et neurologiques, dont des paralysies faciales.</p><p>L'ancien homme fort du Pérou avait été jugé coupable de la mort de 25 personnes dans deux massacres perpétrés par un commando de l'armée dans le cadre de ce qui avait été appelé la guerre contre le terrorisme (1980-2000) des guérillas d'extrême gauche.</p><p>La Cour interaméricaine des droits de l'Homme a réclamé mercredi en vain au Pérou de "s'abstenir d'exécuter" la décision de la Cour constitutionnelle "jusqu'à ce que la Cour interaméricaine des droits de l'Homme dispose de tous les éléments nécessaires pour analyser si cette décision respecte les conditions" de ses précédents arrêts, selon une résolution de l'instance publiée sur son site internet. </p><p>Mais le gouvernement de Dina Boluarte a autorisé sa libération.</p><p>L'Association péruvienne pour les droits humains (APRODEH) a condamné cette décision, estimant qu'il s'agit d'un pied de nez à la Cour interaméricaine.</p><p></p><p>- Grâce rétablie - </p><p></p><p>L'ordonnance de la Cour constitutionnelle, qui ne peut pas faire l'objet d'un appel, rétablit la grâce accordée à M. Fujimori en 2017 et qui avait été révoquée deux ans plus tard par la Cour suprême.</p><p>La juridiction avait déjà ordonné en mars 2022 la libération de M. Fujimori mais la Cour interaméricaine des droits de l'Homme avait demandé à l'Etat de "s'abstenir d'exécuter" cette décision et le pays, alors dirigé par le président de gauche Pedro Castillo, s'était cette fois-ci conformé à la décision.</p><p>Alberto Fujimori a gouverné le Pérou d'une main de fer mais, face à une opposition croissante, il s'était enfui en novembre 2000 au Japon, d'où sa famille est originaire. </p><p>C'est par fax qu'il avait annoncé alors renoncer à son mandat.Extradé ensuite du Chili en 2007, il avait été condamné et emprisonné deux ans plus tard.</p><p>Malgré la demande de "pardon" formulée en 2017 pour les actes commis par son gouvernement, Alberto Fujimori a divisé les Péruviens comme peu d'hommes politiques l'ont fait dans l'histoire du pays andin de 32 millions d'habitants. </p><p>Pour certains, celui que l'on surnomme "El Chino" (le Chinois) est l'homme qui a dopé l'essor économique du pays par ses politiques ultra-libérales, et combattu avec succès les guérillas du Sentier lumineux (maoïste) et du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (guévariste).</p><p>D'autres se souviennent surtout des scandales de corruption et de ses méthodes autoritaires, qui l'ont conduit derrière les barreaux pour avoir commandité deux massacres perpétrés par un escadron de la mort en 1991-1992, dans le cadre de la lutte contre le Sentier lumineux.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un tireur fait au moins trois morts sur un campus de Las Vegas

Description: <p>Las Vegas (États-Unis) (AFP) - Un tireur a ouvert le feu et fait au moins trois morts mercredi sur le campus de l'université de Las Vegas avant d'être tué par la police, une tragédie qui suscite l'émotion dans c
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Un tireur fait au moins trois morts sur un campus de Las Vegas

Description: <p>Las Vegas (États-Unis) (AFP) - Un tireur a ouvert le feu et fait au moins trois morts mercredi sur le campus de l'université de Las Vegas avant d'être tué par la police, une tragédie qui suscite l'émotion dans cette ville déjà victime d'un des pires massacres par armes à feu des Etats-Unis en 2017.</p><p>"Le décès de trois des victimes a été confirmé", a expliqué le shérif de Las Vegas, Kevin McMahill, face à la presse.Une autre personne a été blessée et se trouve dans un "état stable", a-t-il ajouté.</p><p>Les coups de feu ont été rapportés en fin de matinée sur le campus de l'Université du Nevada à Las Vegas, situé à environ deux kilomètres du fameux "strip", artère mondialement connue pour ses casinos.</p><p>Le suspect, un homme dont les autorités n'ont pas encore révélé l'identité, a été très rapidement abattu lors d'une confrontation avec la police.</p><p>Des étudiants étaient rassemblés en extérieur et partageaient un repas lorsque l'attaque est survenue, et "d'innombrables vies supplémentaires auraient pu être fauchées" sans l'action rapide des forces de l'ordre, a affirmé le shérif.</p><p>Plusieurs agents, dont certains étaient hors service, sont intervenus "sans hésitation en quelques minutes", selon lui.</p><p>L'université a annulé ses cours et a demandé à tous les membres du campus de se confiner, le temps que la police évacue les bâtiments un à un pour écarter toute autre menace.</p><p></p><p>- "Moment très difficile" -</p><p></p><p>Les tirs ont provoqué la panique sur place.Plusieurs étudiants ont raconté aux médias locaux comment ils s'étaient abrités à l'intérieur des bâtiments pendant de longues minutes.</p><p>"Cela jette une ombre sur le campus", a déclaré un étudiant à la télévision locale KSNV."Maintenant, nous devons essayer de nous remettre de ça et c'est triste."</p><p>"C'est un moment très difficile", a regretté la maire de Las Vegas, Carolyn Goodman. </p><p>Si les autorités ne communiquent pas encore de détails sur les victimes ou le tireur, l'édile a estimé que "nous devons apprendre à nos enfants à gérer le stress et à surmonter la colère et la haine par d'autres moyens" que le recours aux armes à feu.</p><p>Ce drame rouvre également les plaies du massacre subi par Las Vegas en 2017, l'un des pires de l'histoire des Etats-Unis.</p><p>A l'époque, un homme avait tué 58 personnes et fait des centaines de blessés en ouvrant le feu sur la foule d'un concert de musique country, depuis le 32e étage d'un hôtel surplombant l'événement.Le tireur s'était suicidé.</p><p>Cette énième tragédie américaine ajoute encore au très lourd tribut payé par les Etats-Unis à cause de la prolifération des armes à feu sur leur territoire et leur facilité d'accès.</p><p>Le pays compte davantage d'armes individuelles que d'habitants: un adulte sur trois possède au moins une arme et près d'un adulte sur deux vit dans un foyer où se trouve une arme.</p><p></p><p>- "Toujours" la même histoire -</p><p></p><p>La récurrence de la violence par armes à feu "n'est pas normale, et nous ne pouvons pas laisser cela devenir normal", s'est indigné le président Joe Biden, en rappelant le triste bilan tenu par le site Gun Violence Archive.</p><p>"Rien que cette année", cette organisation qui fait référence aux Etats-Unis a recensé plus de 600 attaques ayant fait au moins quatre blessés ou morts, et 40.000 décès causés par des armes à feu - en majorité des suicides.</p><p>Le président démocrate a une fois de plus réitéré son appel à bannir les fusils d'assaut et mettre en place des contrôles réellement systématiques des antécédents des personnes souhaitant acheter une arme à feu.</p><p>Mais sans majorité au Congrès, où la Chambre des représentants est dominée par les républicains, cela reste un vœu pieux. </p><p>Malgré l'émotion provoquée par chaque tuerie, le droit à porter des armes à feu, garanti par la Constitution américaine, est un sujet brûlant qui divise profondément les progressistes et les conservateurs, qui en défendent une vision maximaliste.</p><p>De passage à Las Vegas pour un match de NBA, la superstar du basket LeBron James a exprimé sa lassitude face à la paralysie du pays.</p><p>"Nous sommes toujours confrontés à la même histoire, à la même conversation chaque fois que cela se produit", a soupiré le joueur des Los Angeles Lakers."Il n'y a eu aucun changement, c'est ridicule.Continuer de perdre des vies innocentes n'a aucun sens, sur des campus, dans des écoles, des magasins, des cinémas, c'est ridicule.C'est même devenu plus facile de posséder une arme, c'est stupide."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Combats acharnés entre le Hamas et l'armée israélienne dans le sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats se sont intensifiés mercredi dans le sud de la bande de Gaza entre le Hamas et l'armée israélienne, parvenue au coeur de la grande ville de Khan Younès, les habit
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Combats acharnés entre le Hamas et l'armée israélienne dans le sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats se sont intensifiés mercredi dans le sud de la bande de Gaza entre le Hamas et l'armée israélienne, parvenue au coeur de la grande ville de Khan Younès, les habitants et les déplacés palestiniens tentant de s'abriter des bombardements meurtriers.</p><p>Des appels internationaux pressants se sont élevés pour exhorter à mieux protéger les civils, notamment de l'ONU et du G7, ce dernier rappelant son soutien à une solution "à deux Etats", palestinien et israélien dans le cadre d'un règlement du conflit israélo-palestinien, vieux de plusieurs décennies.</p><p>A la nuit tombante, d'épais nuages de fumée noire et des flammes ont continué de s'élever de Gaza.Dans la journée, des trainées dessinées par des roquettes tirées du petit territoire palestinien vers Israël ont aussi émaillé le ciel.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le Hamas dans le nord de Gaza, en parallèle à sa campagne de frappes aériennes dévastatrices, l'armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du petit territoire palestinien surpeuplé.</p><p>Ces dernières 24 heures, les corps de plus de 200 Palestiniens tués dans les bombardements ont été transportés dans les hôpitaux, selon le ministère de la Santé du Hamas et des sources hospitalières. </p><p>"Toute la ville subit des destructions et des bombardements incessants.Beaucoup de gens arrivent du nord dans des conditions désastreuses, sans abri, à la recherche de leurs enfants", a raconté à l'AFP Hassan Al-Qadi, un habitant de Khan Younès déplacé plus au sud à Rafah, ville frontalière avec l'Egypte.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes, à plus 70% des femmes, enfants et adolescents, ont été tuées depuis le 27 octobre dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens.</p><p>Ceux-ci ont été lancés en représailles à une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, en Israël, selon les autorités.</p><p>Israël a promis de détruire le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p></p><p>- "Lignes défensives percées" -</p><p></p><p>A Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza, l’armée israélienne a affirmé en soirée avoir "percé les lignes défensives" du Hamas et atteint le centre-ville, "éliminé un certain nombre de terroristes" et détruit environ "30 entrées de tunnels".</p><p>Des sources du Hamas et du Jihad islamique, autre groupe armé à Gaza, ont indiqué à l'AFP que leurs combattants tentaient d'entraver l'avancée des troupes israéliennes.</p><p>L'armée israélienne a en outre annoncé la découverte dans le nord du territoire, "au coeur de la population civile", près d'une clinique et d'une école, "d'un dépôt d'armes très important" y voyant une "preuve supplémentaire" de l'utilisation par le Hamas de "boucliers humains".</p><p>Elle a affirmé par ailleurs avoir tué à ce jour "la moitié des commandants" du Hamas.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans une vidéo diffusée par son bureau, a déclaré que les forces israéliennes "encerclaient la maison de (Yahya) Sinouar", chef du Hamas à Gaza, à Khan Younès.</p><p>"Sinouar se cache sous terre", a indiqué ensuite  Daniel Hagari, un porte-parole de l'armée, en allusion aux tunnels construits par le Hamas sous Gaza.</p><p>Le gouvernement israélien a fait état de 11.500 roquettes tirées de Gaza vers Israël depuis le début du conflit, la plupart interceptées par le système de défense israélien.</p><p></p><p>- "Effondrement total" -</p><p></p><p>Face au bilan qui grimpe, au manque de vivres et aux milliers de déplacés se retrouvant totalement démunis, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a mis en garde contre un "effondrement total de l'ordre public bientôt" à Gaza.</p><p>Parallèlement, la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, aux côtés de représentants d'une cinquantaine de pays et d'organisations internationales, a appelé à une "trêve humanitaire immédiate et durable".</p><p>Le G7 a, lui, exhorté à une action urgente pour soulager "la crise humanitaire qui s'aggrave" à Gaza, tout en appelant à la libération "immédiate et sans conditions préalables de tous les otages".</p><p>Les pays riches du groupe des 7, réunis en visioconférence, se sont aussi dits en faveur d'une solution à deux Etats qui permette aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre dans une paix juste".</p><p>- "Où voulez-vous qu'on aille?" -</p><p></p><p>L'ONU, qui a calculé que 28% du territoire de Gaza tombe désormais sous le coup des ordres d'évacuation quotidiens israéliens, juge "impossible" de mettre en place des zones sécurisées pour les civils.</p><p>A Rafah, alors même que des déplacés du nord continuent d’affluer, une frappe sur un quartier résidentiel a fait 17 morts et des dizaines de blessés, d'après le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>Des Palestiniens ayant fui Khan Younès, à moins de 10 kilomètres, ont monté à Rafah un camp de fortune -tentes avec des toiles, des bâches en plastique, des lattes de bois.Pour leur survie: des branches ramassées ici et là pour faire du feu, de la semoule dans des gamelles pour unique nourriture.</p><p>La ville de Rafah est le seul endroit du territoire palestinien, placé depuis le 9 octobre par Israël en état de siège total, où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée, selon l'ONU. </p><p>"Où est-ce que vous voulez qu'on aille, bon sang?!", s'emporte Khamis Al-Dalou."On a quitté Khan Younès et maintenant nous sommes dans des tentes à Rafah, sans toit, sans mur".</p><p>Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées par les bombardements israéliens.</p><p>D'après le gouvernement israélien, 138 otages parmi les quelque 240 personnes enlevées en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération fin novembre dans le cadre d'une trêve de sept jours de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>Israël a réclamé que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) puisse avoir accès à ces otages.</p><p>"Chaque minute en captivité met en jeu" leur vie, a dit l'armée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

COP28: la présidence émiratie reprend la main et veut des compromis sur les énergies fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Les contours d'un accord sur la fin des énergies fossiles restent flous à six jours de la fin de la COP28, où son contesté président émirati Sultan Al Jaber a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi repr
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

COP28: la présidence émiratie reprend la main et veut des compromis sur les énergies fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Les contours d'un accord sur la fin des énergies fossiles restent flous à six jours de la fin de la COP28, où son contesté président émirati Sultan Al Jaber a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi reprendre la main sur les négociations, plaidant pour trouver des compromis.</p><p>Après un début tonitruant, grâce à l'accord historique sur le fonds sur les dommages climatiques des pays vulnérables, la première semaine des négociations à Dubaï s'est conclue mercredi soir sur un vague statu quo.</p><p>A la veille de la traditionnelle journée de repos, jeudi, entre les deux semaines de la conférence, la sortie progressive du pétrole, du gaz et du charbon est bel et bien sur la table dans le projet d'accord, à la satisfaction des pays insulaires, d'Afrique, de l'Union européenne ou des Etats-Unis. </p><p>Mais elle est en balance avec une option radicale: effacer toute mention des énergies fossiles, reflet du blocage à ce stade de la Chine ou des pays arabes, Arabie saoudite en tête.</p><p>Tard mercredi soir, les négociateurs des 195 signataires de l'accord de Paris ont pris acte de deux jours d'impasse, après de laborieux débats...mais sans porte qui claquent ni alarmisme dans les allées du gigantesque parc des Expositions de Dubaï.</p><p>Le président désigné par les Emirats, Sultan Al Jaber, est alors intervenu en séance plénière pour appelé les pays à sortir de leur "zone de confort et à trouver un terrain d'entente" afin d'obtenir un accord final "très ambitieux" d'ici mardi.</p><p>Alors que les COP finissent habituellement en retard, le méthodique et clivant patron de la compagnie pétrolière Adnoc a même indiqué qu'il comptait sur une "clôture ordonnée de la conférence le mardi 12 décembre à 11 heures au plus tard" (07H00 GMT). </p><p>La COP27 n'a été conclue qu'après deux nuits de prolongation.</p><p>Il a réclamé aux négociateurs "des propositions qui créent des ponts sur les énergies fossiles, les renouvelables et l'efficacité énergétique, alignées sur la science".</p><p>"Nous devons obtenir des résultats qui guident notre action dès cette décennie", a-t-il insisté, reprenant un langage cher aux Européens, très attaché à des objectifs de court terme.D'ici 2030, les émissions doivent baisser de 43% par rapport à 2019 pour espérer tenir la limite de 1,5°C de réchauffement, selon le Giec.</p><p></p><p>- "Plein de postures"-</p><p></p><p>Pour y parvenir, Sultan Al Jaber a promis de présenter vendredi son plan de bataille, très attendu par ceux qui l'ont accusé d'avoir été en retrait sur le coeur des négociations et plus occupé à préparer les engagements non-contraignants des gouvernements, de l'industrie et de la finance, dont les annonces s'échelonnent depuis l'ouverture du sommet le 30 novembre.</p><p>Les discussions vont prendre un tour plus politique, avec l'arrivée ce week-end des ministres, censés prendre le relais des négociateurs techniques.</p><p>Le succès est encore incertain."Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a admonesté mercredi matin Simon Stiell, le chef de l'ONU Climat.</p><p>La sortie des énergies fossiles est, avec quelques nuances, soutenue par une majorité des pays.Plusieurs options sont néanmoins sur la table, notamment l'objectif d'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". </p><p>Dans le grand art de la diplomatie climatique, l'apparition de cette nouvelle formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel...tout en donnant plus de marge à certains pays, selon leur degré de développement ou leur dépendance aux hydrocarbures.</p><p>L'Afrique du Sud, par exemple, est en grande difficulté pour fermer ses centrales à charbon, qui produisent 90% de l'électricité mais ne suffisent pas, les habitants subissant de constantes coupures de courant.</p><p>Face au défi de réduire les émissions de gaz à effet, les pays du monde ont une responsabilité "commune, mais nous avons des circonstances nationales différentes", a déclaré à l'AFP la ministre sud-africaine Barbara Creecy, désignée avec son homologue danois pour jouer un rôle d'intermédiaire crucial entre les ministres dans la dernière ligne droite.</p><p>Les fossiles ne sont pas le seul sujet de bras de fer.Les débats seront âpres aussi sur l'aide financière aux pays pauvres, l'adaptation au changement climatique et la révision des règles pour établir les plans nationaux de réduction des gaz à effet de serre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Congrès américain bute sur une grande enveloppe pour l’Ukraine et Israël

Description: <p>Washington (AFP) - Le Congrès américain a échoué mercredi à avancer sur une grande enveloppe de plus de 106 milliards de dollars réclamée avec insistance par le président Biden, comprenant des fonds pour l'Ukraine et Is
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Le Congrès américain bute sur une grande enveloppe pour l’Ukraine et Israël

Description: <p>Washington (AFP) - Le Congrès américain a échoué mercredi à avancer sur une grande enveloppe de plus de 106 milliards de dollars réclamée avec insistance par le président Biden, comprenant des fonds pour l'Ukraine et Israël.</p><p>L'opposition républicaine a refusé de soutenir ce texte au coeur de tractations très acrimonieuses, réclamant des concessions significatives sur la politique migratoire des Etats-Unis en échange de leurs voix.</p><p>Cet échec est une déconvenue pour Joe Biden qui avait exhorté quelques heures plus tôt à l'approbation de ces fonds lors d'un discours très solennel.</p><p>Leur blocage serait "le plus beau cadeau" offert au président russe Vladimir Poutine, avait-il prévenu, en affirmant que le maître du Kremlin, s'il parvenait à s'emparer de l'Ukraine, "ne s'arrêtera(it) pas là".</p><p>Le démocrate a clairement évoqué l'hypothèse d'une attaque russe contre un pays membre de l'Otan, ce qui déclencherait l'entrée en guerre des Etats-Unis et donc des "soldats américains combattant les soldats russes".Une situation qui n'existe pas actuellement et que Washington ne souhaite pas, a-t-il insisté.</p><p></p><p>- "Compromis importants" -</p><p></p><p>Les Etats-Unis sont actuellement le pays fournissant le plus important soutien militaire à Kiev.Le Congrès a engagé plus de 110 milliards de dollars depuis l'invasion russe en février 2022.</p><p>Mais la promesse du président démocrate Joe Biden de continuer à appuyer financièrement l'Ukraine est sérieusement mise en péril, un scénario catastrophe pour Kiev, dont la contre-offensive à l'été n'a pas apporté les gains territoriaux espérés.</p><p>Les responsables ukrainiens martèlent qu'il leur faut davantage d'armement pour éviter que les frappes russes ne plongent des millions de personnes dans le noir cet hiver, comme l'an dernier.</p><p>Mais les élus conservateurs, pourtant encore nombreux à soutenir l'Ukraine en public, conditionnent cette aide à un net durcissement de la politique migratoire face aux arrivées de migrants à la frontière avec le Mexique.</p><p>Le président démocrate s'est d'ailleurs dit prêt mercredi à des "compromis importants" sur ce point, afin d'obtenir un soutien des deux chambres au Capitole.</p><p>Les négociations continuent.</p><p></p><p>- Aide limitée en attendant -</p><p></p><p>En attendant qu'elles n'aboutissent, Washington a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire à Kiev, d'un montant limité de 175 millions de dollars ponctionné sur les réserves de l'exécutif.Le détail inclut des équipements de défense anti-aérienne, des missiles et des munitions d'artillerie.</p><p>Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui devait s'adresser aux membres du Congrès en visioconférence mardi mais a annulé son intervention à la dernière minute, est finalement intervenu lors d'une téléconférence entre les dirigeants des pays du G7.</p><p>Vladimir Poutine compte sur l'"effondrement" du soutien occidental à l'Ukraine a-t-il affirmé, admettant que l'armée russe avait "augmenté la pression de manière significative" sur le front.</p><p>"La Russie n'espère qu'une chose: que l'unité du monde libre s'effondre l'année prochaine.La Russie pense que l'Amérique et l'Europe feront preuve de faiblesse et ne maintiendront pas leur soutien à l'Ukraine au niveau approprié", a déclaré le président ukrainien.</p><p>Anticipant le risque de lassitude du grand allié américain, le président Zelensky s'était rendu à Washington en personne en septembre, rencontrant Joe Biden mais aussi des élus du Congrès avec lesquels il a eu de longs échanges.</p><p>Sa visite n'avait toutefois pas eu l'effet escompté: embourbé dans une série de crises internes qui ont mené à la destitution du précédent chef de la chambre basse, le Congrès n'avait finalement pas validé de nouveaux fonds pour son offensive.</p><p>Contrairement à la plupart de ses pairs démocrates, le sénateur Bernie Sanders, socialiste revendiqué, a voté contre l'enveloppe soumise au vote mercredi, exprimant de "vives inquiétudes" sur le fait d'envoyer des fonds au "gouvernement d'extrême droite" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.</p><p>dk-lb-seb-cjc/rle</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'aide à l'Ukraine ne «peut plus attendre», exhorte Biden

Description: <p>Washington (AFP) - Le déblocage de financements pour soutenir l'Ukraine ne "peut plus attendre" face au danger représenté par Vladimir Poutine, a averti mercredi le président Joe Biden en s'adressant aux élu
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

L'aide à l'Ukraine ne «peut plus attendre», exhorte Biden

Description: <p>Washington (AFP) - Le déblocage de financements pour soutenir l'Ukraine ne "peut plus attendre" face au danger représenté par Vladimir Poutine, a averti mercredi le président Joe Biden en s'adressant aux élus du Congrès américain, où démocrates et républicains n'arrivent pas à s'accorder sur une nouvelle enveloppe pour Kiev.</p><p>L'échec d'un vote sur des fonds supplémentaires serait "le plus beau cadeau" offert au président russe, a ajouté M. Biden, en affirmant que le maître du Kremlin, s'il parvenait à s'emparer de l'Ukraine, "ne s'arrêtera(it) pas là".</p><p>S'exprimant sur un ton solennel à la Maison Blanche, le démocrate a clairement évoqué l'hypothèse d'une attaque russe contre un pays membre de l'Otan, ce qui déclencherait l'entrée en guerre des Etats-Unis et donc des "soldats américains combattant les soldats russes".Une situation qui n'existe pas actuellement et que Washington ne souhaite pas, a-t-il insisté.</p><p>Il a prononcé son discours dans la foulée d'une téléconférence entre les dirigeants des pays du G7, lors de laquelle est intervenu le président ukrainien Volodymyr Zelensky.</p><p>Joe Biden a exprimé sa frustration grandissante face aux élus conservateurs qui conditionnent l'aide à l'Ukraine à un net durcissement de sa politique migratoire face aux arrivées de migrants à la frontière avec le Mexique.</p><p>Le président démocrate s'est d'ailleurs dit prêt à des "compromis importants" sur ce point, afin d'obtenir un soutien des deux chambres au Capitole.Un tel soutien permettrait de prolonger l'aide militaire à l'Ukraine, dont Washington est le fournisseur le plus important depuis l'invasion russe en février 2022.</p><p>A contrario, un tarissement du soutien financier américain représenterait un scénario catastrophe pour Kiev, dont la contre-offensive à l'été n'a pas apporté les gains territoriaux espérés.</p><p></p><p>- Aide limitée en attendant -</p><p></p><p>En attendant que se dessine une opinion majoritaire au Congrès, Washington a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire à Kiev, d'un montant limité de 175 millions de dollars ponctionné sur les réserves de l'exécutif.Le détail inclut des équipements de défense anti-aérienne, des missiles et des munitions d'artillerie.</p><p>Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devait s'adresser de son côté mardi aux membres du Congrès, en vidéo-conférence, mais il a annulé son intervention à la dernière minute, sans donner de raison.</p><p>Mais M. Zelensky a parlé mercredi, affirmant que Vladimir Poutine comptait sur l'"effondrement" du soutien occidental à l'Ukraine et admettant que l'armée russe avait "augmenté la pression de manière significative" sur le front.</p><p>"La Russie n'espère qu'une chose: que l'unité du monde libre s'effondre l'année prochaine.La Russie pense que l'Amérique et l'Europe feront preuve de faiblesse et ne maintiendront pas leur soutien à l'Ukraine au niveau approprié", a déclaré le président ukrainien en s'adressant aux dirigeants du G7.</p><p>Anticipant le risque de lassitude du grand allié américain, le président Zelensky s'était rendu à Washington en personne en septembre, rencontrant Joe Biden mais aussi des élus du Congrès avec lesquels il a eu de longs échanges.</p><p>Sa visite n'avait toutefois pas eu l'effet escompté: embourbé dans une série de crises internes qui ont mené à la destitution du précédent chef de la chambre basse, le Congrès n'avait finalement pas validé de nouveaux fonds pour son offensive.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pérou : la Cour interaméricaine des droits de l'Homme s'oppose à la libération de l'ex-président Fujimori

Description: <p>San José (AFP) - La Cour interaméricaine des droits de l'Homme a demandé au Pérou de ne pas procéder à la libération de l'ancien président Alberto Fujimori, 85 ans, qui purge une peine de 25 ans de prison pour crim
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Pérou : la Cour interaméricaine des droits de l'Homme s'oppose à la libération de l'ex-président Fujimori

Description: <p>San José (AFP) - La Cour interaméricaine des droits de l'Homme a demandé au Pérou de ne pas procéder à la libération de l'ancien président Alberto Fujimori, 85 ans, qui purge une peine de 25 ans de prison pour crimes contre l'humanité, comme la Cour constitutionnelle l'a ordonné mardi.</p><p>Il est demandé au Pérou de "s'abstenir d'exécuter" la décision de la Cour constitutionnelle "jusqu'à ce que la Cour interaméricaine des droits de l'Homme dispose de tous les éléments nécessaires pour analyser si cette décision respecte les conditions" de ses précédents arrêts, indique une résolution de l'instance publiée sur son site internet. </p><p>L'arrêt de la Cour interaméricaine, basée au Costa Rica, a été signé mardi par son président Ricardo Pérez Manrique.</p><p>La Cour constitutionnelle a ordonné mardi la libération "immédiate" de l'ancien président (1990-2000) emprisonné depuis 2009 et qui souffre de manière récurrente de problèmes respiratoires et neurologiques, dont des paralysies faciales.</p><p>L'ancien homme fort du Pérou a été jugé coupable de la mort de 25 personnes dans deux massacres perpétrés par un commando de l'armée dans le cadre de ce qui avait été appelé la guerre contre le terrorisme (1980-2000).</p><p>La Cour constitutionnelle, dont l'ordonnance ne peut pas faire l'objet d'un appel, a rétabli avec son ordonnance la grâce accordée à M. Fujimori en 2017 et qui avait été révoquée deux ans plus tard par la Cour suprême. </p><p>La juridiction avait déjà ordonné en mars 2022 la libération de M. Fujimori.Mais quelques semaines plus tard la Cour interaméricaine des droits de l'Homme avait demandé à l'Etat de "s'abstenir d'exécuter" cette décision. </p><p>Le pays, alors dirigé par le président de gauche Pedro Castillo, s'était conformé à la décision.</p><p></p><p>- Pays divisé -</p><p></p><p>L'avocat de l'ancien président, Elio Riera, s'est rendu mardi à la prison de Barnadillo pour y accomplir les démarches administratives nécessaires à la libération de M. Fujimori. </p><p>Un groupe de sympathisants vêtus de t-shirts blancs arborant le message "Fujimori liberté" était aussi présent.</p><p>"Le président s'est montré très content, il a reçu l'ordonnance avec beaucoup de joie", a déclaré l'avocat à la radio RPP. </p><p>L'Association pour les droits humains (APRODEH) a, elle, condamné la décision, estimant qu'il s'agit d'un pied de nez à la Cour interaméricaine. </p><p>Alberto Fujimori a gouverné le Pérou d'une main de fer mais, face à une opposition croissante, il s'était enfui en novembre 2000 au Japon, d'où sa famille est originaire. </p><p>C'est par fax qu'il avait annoncé alors renoncer à son mandat.Extradé ensuite du Chili en 2007, il avait été condamné et emprisonné deux ans plus tard.</p><p>Malgré la demande de "pardon" formulée en 2017 pour les actes commis par son gouvernement, Alberto Fujimori a divisé les Péruviens comme peu d'hommes politiques l'ont fait dans l'histoire du pays andin de 32 millions d'habitants. </p><p>Pour certains, celui que l'on surnomme "El Chino" (le Chinois) est l'homme qui a dopé l'essor économique du pays par ses politiques ultra-libérales, et combattu avec succès les guérillas du Sentier lumineux (maoïste) et du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (guévariste).</p><p>D'autres se souviennent surtout des scandales de corruption et de ses méthodes autoritaires, qui l'ont conduit derrière les barreaux pour avoir commandité deux massacres perpétrés par un escadron de la mort en 1991-1992, dans le cadre de la lutte contre le Sentier lumineux.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Violents combats dans la plus grande ville du sud de Gaza, fuite vers Rafah

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi sur la ville assiégée de Khan Younès, dans le sud de Gaza, où habitants et déplacés tentent de s�
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Violents combats dans la plus grande ville du sud de Gaza, fuite vers Rafah

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi sur la ville assiégée de Khan Younès, dans le sud de Gaza, où habitants et déplacés tentent de s'abriter des bombardements et des combats parmi les plus violents en deux mois de guerre contre le Hamas.</p><p>Les Palestiniens de la bande de Gaza vivent "dans l'horreur la plus totale", a dénoncé le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.</p><p>A la nuit tombante, d'épais nuages de fumée noire et des flammes continuaient de s'élever de Gaza.Mercredi, des trainées dessinées par des roquettes tirées du petit territoire palestinien vers Israël ont aussi émaillé le ciel.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le Hamas dans le nord de Gaza, en parallèle à sa campagne de frappes, l'armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du territoire et annoncé mardi avoir encerclé Khan Younès, la plus grande ville du sud.</p><p>Sur l'ensemble du petit territoire surpeuplé, les corps de plus de 200 Palestiniens tués dans les bombardements ont été transportés dans les hôpitaux ces dernières 24 heures, et plus d'une centaine de blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas et d'après des sources hospitalières. </p><p>Des milliers d'habitants continuent à fuir désespérément vers le sud et la ville voisine de Rafah, frontalière de l'Egypte, répondant aux injonctions de l'armée israélienne.</p><p>"Toute la ville subit des destructions et des bombardements incessants.Beaucoup de gens arrivent du nord dans des conditions désastreuses, sans abri, à la recherche de leurs enfants", a raconté à l'AFP Hassan Al-Qadi, un habitant de Khan Younès déplacé à Rafah.</p><p>"Nous voulons comprendre.S'ils veulent nous tuer, qu'ils nous encerclent dans un seul endroit et nous éliminent tous ensemble.Mais nous pousser à nous déplacer d'un endroit à l'autre, ce n'est pas juste", a-t-il ajouté.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes, à plus 70% des femmes, enfants et adolescents, ont été tuées en deux mois dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens.</p><p>Les hostilités ont été déclenchées le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles à l'attaque sanglante du Hamas, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p></p><p>- Dépôt d'armes "très important" -</p><p></p><p>Mercredi, l'armée israélienne a annoncé la découverte dans le nord, "au coeur de la population civile", près d'une clinique et d'une école, "d'un dépôt d'armes très important" de toute la bande de Gaza.</p><p>Il renfermait des centaines de lance-roquettes, des dizaines de missiles antichars et d'engins explosifs, des missiles de longue portée pouvant atteindre le centre d'Israël, des dizaines de grenades et de drones, selon l'armée.</p><p>Celle-ci y voit une "preuve supplémentaire de l'utilisation cynique par le Hamas des habitants de la bande de Gaza comme boucliers humains".</p><p>Elle a affirmé par ailleurs avoir tué à ce jour "la moitié des commandants des brigades" du Hamas.</p><p>Au total, 83 soldats israéliens ont été tués à Gaza depuis le début de l'offensive, selon l'armée.</p><p>Des sources du Hamas et du Jihad islamique palestinien, autre groupe armé à Gaza, ont indiqué mercredi à l'AFP que leurs combattants tentaient d'entraver l'avancée des troupes israéliennes dans Khan Younès et les secteurs situés à l'est de la ville, ainsi que dans les camps de réfugiés à proximité.</p><p></p><p>- Aide coupée -</p><p></p><p>Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), Rafah est désormais le seul endroit du territoire palestinien, placé depuis le 9 octobre par Israël en état de siège total, où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée.</p><p>L'armée israélienne largue chaque jour sur Khan Younès des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier.</p><p>Mais l'ONU, qui a calculé que 28% du territoire de Gaza tombe désormais sous le coup de ces ordres d'évacuation, a jugé "impossible" de mettre en place des zones sécurisées pour les civils.</p><p>"Aucun endroit n'est sûr à Gaza.Ni les hôpitaux ni les abris ni les camps de réfugiés.Personne n'est en sécurité.Ni les enfants.Ni les travailleurs de la santé.Ni les humanitaires.Ce mépris flagrant des bases de l'humanité doit cesser", a affirmé le coordinateur de l'aide d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths.</p><p>Dans une rue de Khan Younès, des hommes, des femmes et des enfants hébétés fouillaient mercredi les ruines."Un missile a frappé et détruit toute la zone.Plus rien n'est intact", a raconté à l'AFP un survivant, Abou Ahmad Abou Ouda. </p><p></p><p>- "Où vous voulez qu'on aille"?-</p><p></p><p>A Rafah, des Palestiniens ayant fui  Khan Younès, à moins de 10 kilomètres, établissaient mercredi un camp de fortune, montant des tentes avec des toiles ou des bâches en plastique, des lattes de bois.</p><p>Ils organisaient leur survie: des branches ramassées ici et là pour faire du feu, de la semoule dans des gamelles pour unique nourriture.</p><p>"Nous sommes arrivés ici, sans abri, il a plu sur nous cette nuit, il n'y a pas à manger, pas de pain, pas de farine", raconte à l'AFP Ghassan Bakr.</p><p>"Où est-ce que vous voulez qu'on aille, bon sang?!", s'emporte Khamis Al-Dalou."On a quitté Khan Younès et maintenant nous sommes dans des tentes à Rafah, sans toit, sans mur".</p><p>Sur un trottoir, des enfants se jettent sur une grande casserole de semoule cuisinée par une association caritative, raclant le fond avec leurs boîtes en plastique et écuelles.</p><p>Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées.</p><p>D'après le gouvernement israélien, 138 otages parmi les quelque 240 personnes enlevées en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération fin novembre dans le cadre d'une trêve de sept jours de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p></p><p>- Viols collectifs, nécrophilie -</p><p></p><p>Des manifestations ont de nouveau eu lieu à Tel-Aviv mardi soir comme presque chaque jour pour demander un cessez-le-feu permanent et la libération des captifs retenus à Gaza.</p><p>L'armée a réclamé mercredi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) puisse avoir accès à ces otages.</p><p>"Chaque minute en captivité met en jeu" leur vie, a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.</p><p>La directrice de l'Unicef a par ailleurs condamné mercredi les "violences sexuelles" commises contre des Israéliennes le 7 octobre, ce qu'un porte-parole du gouvernement israélien a jugé tardif et insuffisant car ne mentionnant pas, selon lui, leurs auteurs, les hommes armés du Hamas.</p><p>"Il y a des récits de témoins et des preuves médicolégales de viols avec violences, de viols collectifs, de pédophilie et même de nécrophilie (...) Il est impardonnable que certains choisissent encore de nier ou minimiser" ces crimes, a déclaré Eylon Levy, porte-parole du gouvernement israélien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Covid: Boris Johnson s'excuse et admet avoir réalisé trop tard la gravité de la crise

Description: <p>Londres (AFP) - L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a admis mercredi qu'il aurait dû saisir la gravité de la crise du Covid-19 "beaucoup plus tôt", au cours de son audition dans le cadre de l'
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Covid: Boris Johnson s'excuse et admet avoir réalisé trop tard la gravité de la crise

Description: <p>Londres (AFP) - L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a admis mercredi qu'il aurait dû saisir la gravité de la crise du Covid-19 "beaucoup plus tôt", au cours de son audition dans le cadre de l'enquête publique sur la pandémie, pendant laquelle il a présenté ses excuses aux familles des victimes.</p><p>"Je suis profondément désolé pour la douleur, les pertes et la souffrance" de ces victimes et de leurs familles, a dit Boris Johnson au début de cette audience très attendue.</p><p>Ces paroles ont cependant été interrompues par quatre manifestants qui ont proclamé "Nous ne voulons pas de ses excuses !", avant d'être expulsés de la salle.</p><p>Ces excuses "ne signifient rien pour nous", a déclaré l'une des manifestantes, Mme Kathryn Butcher, 59 ans, dénonçant les fêtes illégales à Downing Street, de "mauvaises décisions" et des "mensonges constants".</p><p>Le Covid a provoqué la mort de plus de 232.000 personnes au Royaume-Uni.</p><p>"Inévitablement, nous nous sommes trompés sur certains points", a admis l'ex-chef du gouvernement conservateur, disant assumer "personnellement la responsabilité" des décisions prises à l'époque. </p><p>"Je pense que nous avons fait de notre mieux (...) dans des circonstances très difficiles.(...) Y a-t-il des choses que nous aurions dû faire différemment?Incontestablement".</p><p>M. Johnson est apparu concentré et sérieux face au flot de questions ardues au cours de cette audition prévue pour durer deux jours. </p><p>Depuis le début des audiences en juin, plusieurs conseillers et scientifiques ont décrit un Premier ministre dépassé, indécis, peu soucieux des victimes lorsque la pandémie a éclaté début 2020 et un gouvernement divisé et chaotique.</p><p>Boris Johnson a-t-il attendu trop longtemps pour imposer un premier confinement?Avait-il pris la mesure de la pandémie?</p><p>Le gouvernement, ses conseillers et aussi la communauté scientifique ont "sous-estimé" la menace constituée par le Covid-19, a-t-il admis.L'erreur était "collective", a-t-il cependant insisté.</p><p>La commission l'a interrogé sur son action semaine après semaine, en janvier, février, mars 2020."Je me souviens aujourd'hui que les scènes en provenance d'Italie m'ont vraiment bouleversé", a-t-il dit, ce pays ayant été le premier en Europe à avoir été frappé par la pandémie.</p><p>Pourtant, le confinement au Royaume-Uni est intervenu bien plus tard, le 23 mars.</p><p>"Nous aurions dû collectivement nous rendre compte beaucoup plus tôt" de la gravité de la crise."J'aurais dû m'en rendre compte", a dit Boris Johnson.</p><p></p><p>- "Complètement faux" -</p><p></p><p>Le gouvernement estimait alors, selon lui, que le premier pic de la maladie serait en mai ou juin."C'était complètement faux", reconnaît-il.</p><p>M. Johnson a lui-même failli mourir du Covid en avril 2020.</p><p>Quelques semaines plus tôt, en visitant un hôpital, il se vantait de serrer la main à tout le monde."Je n'aurais pas du faire ça, rétrospectivement, j'aurais dû prendre plus de précautions", a-t-il déclaré.</p><p>Brillant orateur, M. Johnson, 59 ans, plus prompt à botter en touche avec humour qu'à répondre avec précision, a fort à faire pour convaincre qu'il était début 2020 l'homme de la situation.</p><p>Mais ses excuses ont déjà été rejetées par Aamer Anwar, l'avocat d'une association écossaise de victimes du Covid, Scottish Covid Bereaved."Au lieu de régler la crise", Boris Johnson a "présidé à une orgie de narcissisme totalement dégoûtante", a-t-il déclaré à des journalistes."Il a laissé les corps s'empiler et les personnes âgées être traitées comme des déchets toxiques", a-t-il ajouté. </p><p>Des fêtes illégales à Downing Street pendant les confinements ont fait scandale et contribué à la chute de Boris Johnson, contraint à la démission en juillet 2022.</p><p>"Il est incapable de diriger", se lamentait à l'automne 2020 dans des messages sur WhatsApp le secrétaire général de Downing Street Simon Case, le plus haut fonctionnaire du Royaume-Uni."Il change de direction stratégique tous les jours", se désespérait-il.</p><p>Martin Reynolds, qui fut le secrétaire particulier de M. Johnson, a aussi décrit un gouvernement à la culture dysfonctionnelle et machiste.D'autres ont dénoncé une culture "toxique".</p><p>Boris Johnson, quant à lui, a raconté que son équipe comptait "un grand nombre de personnes très talentueuses et très motivées".Mais face à "l'anxiété", à "l'immense stress" provoqué par la pandémie, certains ont été "enclins à critiquer les autres".</p><p>"Je pense que parfois, pendant la pandémie, trop de réunions étaient dominées par les hommes, pour être tout à fait honnête avec vous", a-t-il tenté.</p><p>Bonnet à pompon sur la tête, Boris Johnson a quitté le bâtiment sous des huées et des propos hostiles.Son audition se poursuit jeudi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'ancien «speaker» de la Chambre Kevin McCarthy annonce quitter le Congrès américain

Description: <p>Washington (AFP) - L'ancien président républicain de la Chambre américaine des représentants Kevin McCarthy, qui restera dans l'Histoire comme le seul "speaker" jamais destitué, a annoncé mercredi qu'i
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

L'ancien «speaker» de la Chambre Kevin McCarthy annonce quitter le Congrès américain

Description: <p>Washington (AFP) - L'ancien président républicain de la Chambre américaine des représentants Kevin McCarthy, qui restera dans l'Histoire comme le seul "speaker" jamais destitué, a annoncé mercredi qu'il quitterait le Congrès dans les semaines à venir.</p><p>"J'ai décidé de quitter la Chambre à la fin de cette année pour servir l'Amérique d'une autre manière.Je sais que mon travail ne fait que commencer", a-t-il écrit dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, dans laquelle il défend son bilan dans les allées du pouvoir.</p><p>Son départ réduira encore davantage l'étroite majorité républicaine à la Chambre, après l'expulsion du membre de son parti George Santos la semaine dernière.</p><p>"Je vais continuer à recruter les (éléments) les meilleurs et les plus brillants de notre pays pour qu'ils se présentent aux élections.Le Parti républicain s'agrandit chaque jour et je m'engage à mettre mon expérience au service de la prochaine génération de dirigeants", a ajouté M. McCarthy, qui a été élu au Congrès il y a 17 ans.</p><p>"A tous ceux qui m'ont soutenu au fil des ans (...), merci du fond du coeur.Nous avons fait notre part du travail.Et lorsque les enjeux ont été les plus élevés, nous avons relevé le défi.Nous étions prêts à tout risquer (...), quel que soit le coût personnel.Pour le dire simplement, nous avons fait ce qu'il fallait", a-t-il assuré dans une vidéo sur X (anciennement Twitter).</p><p>En octobre, la chute du perchoir de M. McCarthy, 58 ans, fut orchestrée par la frange trumpiste de son propre camp.</p><p>Les membres de ce clan avaient déjà tout fait pour l'empêcher de devenir "speaker" neuf mois auparavant. L'élu de Californie avait bataillé durant 15 tours, et avalé plus d'une couleuvre, pour enfin être élu au poste.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Féroces combats dans la plus grande ville du sud de Gaza, encerclée par Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi sur la grande ville assiégée de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où les habitants tenten
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Féroces combats dans la plus grande ville du sud de Gaza, encerclée par Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi sur la grande ville assiégée de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où les habitants tentent de s'abriter des bombardements et des combats parmi les plus intenses en deux mois de guerre contre le Hamas.</p><p>Les Palestiniens de Gaza vivent "dans l'horreur la plus totale", a déclaré le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, deux mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le Hamas dans le nord de Gaza, en parallèle à sa campagne de frappes, l'armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du territoire et annoncé mardi avoir encerclé Khan Younès, la plus grande ville du sud.</p><p>Les rues de la ville, où sont aussi engagées des troupes au sol, étaient quasiment vides mercredi tandis que des morts et des blessés affluaient dans les hôpitaux, selon des journalistes de l'AFP sur place. </p><p>Des centaines de milliers de civils s'entassent à Khan Younès et dans ses environs, pour beaucoup déjà déplacés par la guerre, confrontés à une situation humanitaire catastrophique et acculés dans un périmètre de plus en plus exigu près de la frontière fermée avec l'Egypte.</p><p>Des milliers d'entre eux continuent à fuir vers le sud et la ville voisine de Rafah, répondant aux injonctions de l'armée israélienne.</p><p>"Toute la ville subit des destructions et des bombardements incessants.Beaucoup de gens arrivent du nord dans des conditions désastreuses, sans abri, à la recherche de leurs enfants", a raconté à l'AFP Hassan Al-Qadi, un habitant de Khan Younès déplacé à Rafah.</p><p>"Nous voulons comprendre.S'ils veulent nous tuer, qu'ils nous encerclent dans un seul endroit et nous éliminent tous ensemble.Mais nous pousser à nous déplacer d'un endroit à l'autre, ce n'est pas juste.Nous ne sommes pas de simples chiffres.Nous sommes des êtres humains", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- Un "considérable" dépôt d'armes -</p><p></p><p>Mercredi, l'armée a continué à pilonner l'ensemble du territoire palestinien et annoncé la découverte dans le nord, "au coeur de la population civile", près d'une clinique et d'une école, "d'un des plus considérables dépôts d'armes" de toute la bande de Gaza.</p><p>Ce dépôt renfermait des centaines de lance-roquettes, des dizaines de missiles antichars et d'engins explosifs, des missiles de longue portée pouvant atteindre le centre d'Israël, des dizaines de grenades et de drones, selon l'armée. </p><p>"C'est une preuve supplémentaire de l'utilisation cynique par le Hamas des habitants de la bande de Gaza comme boucliers humains", a assuré l'armée.</p><p>Elle a affirmé par ailleurs avoir tué à ce jour "la moitié des commandants des brigades" du Hamas.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes, à plus 70% des femmes, enfants et adolescents, ont été tuées dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>En Israël, l'attaque menée ce jour-là par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>Au total, 83 soldats israéliens ont été tués à Gaza depuis le début de l'offensive terrestre, selon l'armée.</p><p>Des sources du Hamas et du Jihad islamique ont indiqué mercredi à l'AFP que leurs combattants affrontaient les troupes israéliennes dans le but de les empêcher d'entrer dans Khan Younès et les secteurs situés à l'est de la ville, ainsi que dans les camps de réfugiés à proximité.</p><p>Selon le gouvernement du Hamas, des tirs d'artillerie ont fait "des dizaines de morts et de blessés" dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs villages à l'est de Khan Younès.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que d'autres frappes meurtrières avaient visé notamment le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, et celui de Jabalia, dans le nord, tandis que 73 corps ont été transportés en 24 heures à l'hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah, dans le centre.</p><p>Des sirènes d'alerte ont retenti à Eilat, à la pointe sud d'Israël, signalant un tir de missile sol-sol vers Israël, qui a été intercepté par la défense anti-aérienne, selon l'armée.</p><p>Le porte-parole du gouvernement, Eylon Levy, a affirmé que plus de 11.500 roquettes avaient été tirées en direction d'Israël depuis le début de la guerre, dont 2.000 ont fait l'objet d'une erreur de tir.</p><p></p><p>- Aide coupée -</p><p></p><p>Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), Rafah est désormais le seul endroit du territoire palestinien, placé depuis le 9 octobre par Israël en état de siège total, où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée.</p><p>L'aide n'arrive pratiquement plus à Khan Younès, et l'accès aux zones situées plus au nord est coupé.</p><p>L'armée largue chaque jour sur Khan Younès des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier.</p><p>Mais l'ONU, qui a calculé que 28% du territoire de Gaza tombait désormais sous le coup de ces ordres d'évacuation, a jugé "impossible" de mettre en place des zones sécurisées pour accueillir les civils.</p><p>"Aucun endroit n'est sûr à Gaza.Ni les hôpitaux ni les abris ni les camps de réfugiés.Personne n'est en sécurité.Ni les enfants.Ni les travailleurs de la santé.Ni les humanitaires.Ce mépris flagrant des bases de l'humanité doit cesser", a affirmé le coordinateur de l'aide d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths.</p><p>Dans une rue de Khan Younès, des hommes, des femmes et des enfants hébétés fouillaient mercredi les ruines."Un missile a frappé et détruit toute la zone.Plus rien n'est intact, ni portes, ni fenêtres", a raconté à l'AFP un survivant, Abou Ahmad Abou Ouda. </p><p></p><p>- "Dévastés" -</p><p></p><p>"Nous avons besoin de quelqu'un à nos côtés.Nous avons besoin que quelqu'un nous trouve une solution pour sortir de cette situation.Nous sommes dévastés, mentalement dépassés", ajoutait Amal Mahdi, une femme rescapée elle aussi.</p><p>Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées.</p><p>En représailles à l'attaque du Hamas, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>D'après le gouvernement israélien, 138 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>L'armée a réclamé mercredi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) puisse avoir accès à ces otages.</p><p>La directrice de l'Unicef a par ailleurs condamné mercredi les "violences sexuelles" commises contre des Israéliennes le 7 octobre, une condamnation qu'Israël a jugée tardive et insuffisante car ne mentionnant pas, selon lui, leurs auteurs, les hommes armés du Hamas.</p><p>"Il y a des récits de témoins et des preuves médicolégales de viols avec violences, de viols collectifs, de pédophilie et même de nécrophilie (...) Il est impardonnable que certains choisissent encore de nier ou de minimiser les crimes" du Hamas, a déclaré Eylon Levy.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bosnie: Milorad Dodik fait une brève apparition au tribunal, son procès ajourné

Description: <p>Sarajevo (AFP) - Le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, a fait une brève apparition mercredi à Sarajevo au premier jour de son procès, qui s'est ouvert quelques minutes avant d'être ajourné, ses avocat
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Bosnie: Milorad Dodik fait une brève apparition au tribunal, son procès ajourné

Description: <p>Sarajevo (AFP) - Le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, a fait une brève apparition mercredi à Sarajevo au premier jour de son procès, qui s'est ouvert quelques minutes avant d'être ajourné, ses avocats ayant demandé la délocalisation des débats dans sa ville de Banja Luka.</p><p>M. Dodik, 64 ans, doit être jugé pour non-respect de l'autorité du Haut représentant international chargé de veiller à l'application des accords de paix ayant mis un terme à la guerre interethnique (1992-1995) dans cette ex-république yougoslave.</p><p>L'incontournable chef de la Republika Srpska (RS), l'entité serbe de Bosnie, est le premier dirigeant politique à comparaître pour ces charges.Il risque jusqu'à cinq ans de prison et une interdiction d'activité politique.</p><p>Longuement applaudi à son arrivée dans la salle d'audience par un public composé de dirigeants politiques des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik a refusé de se lever pour écouter les premiers mots du juge.</p><p>"Si vous refusez de vous lever, je pourrais prendre la décision de vous éloigner de la salle d'audience mais je ne le ferai pas cette fois-ci", a dit à l'accusé le juge Mirsad Strika."Comme ça vous arrange", lui a répondu M. Dodik.</p><p>Au moment où le juge a demandé au Parquet de commencer la lecture de l'acte d'inculpation, l'avocat de M. Dodik, Me Goran Bubic, a réclamé le report du procès en attendant la décision concernant sa demande de délocaliser les débats devant un tribunal de Banja Luka, chef-lieu de la RS.</p><p>La cour doit rendre sa décision dans les prochains jours.S'il est maintenu à Sarajevo, le procès reprendra le 20 janvier.</p><p>En sortant du tribunal, M. Dodik a de nouveau dénoncé un "procès politique" rendu possible, selon lui, par l'intervention d'un "étranger qui modifie des décisions et impose des lois", en référence aux mesures prises dernièrement par le Haut représentant international, Christian Schmidt.</p><p>Il a au passage insulté le diplomate allemand et l'ambassadeur des Etats-Unis en Bosnie, Michael Murphy, deux hommes dont il a dénoncé "le comportement colonial" et qu'il accuse régulièrement d'être les instigateurs de son procès.</p><p></p><p>- "Séparation dans la paix" -</p><p></p><p>S'il se tient jusqu'au bout un jour, ce procès sera sans précédent en Bosnie, pays des Balkans qui continue à être rongé par ses divisions internes près de trois décennies après la fin de la guerre.</p><p>Milorad Dodik, admirateur du président russe Vladimir Poutine, est accusé d'avoir promulgué en juillet, en sa qualité de président de la RS, deux lois adoptées en juin par le Parlement de l'entité serbe et aussitôt annulées par Christian Schmidt.</p><p>Les textes disposaient que les arrêts de la Cour constitutionnelle bosnienne et les décisions du Haut représentant ne seraient plus respectés dans l'entité serbe.</p><p>En annulant ces lois, M. Schmidt a en même temps modifié le Code pénal du pays en y introduisant le délit de non-respect de ses propres décisions, ce qui a permis au Parquet d'inculper M. Dodik.</p><p>L'administrateur international, dont le poste a été créé par l'accord de paix de Dayton en 1995, est doté de pouvoirs discrétionnaires qui lui permettent d'imposer de lois ou de limoger des élus.</p><p>M. Dodik affirme que l'objectif du procès est de l'empêcher de faire de la politique parce qu'il s'oppose au renforcement de l'Etat central bosnien.</p><p>Aligné sur la position de Moscou, qui considère que M. Schmidt est "illégitime" car sa nomination n'a pas été validée par le Conseil de sécurité de l'ONU, comme celles de ses prédécesseurs, Milorad Dodik rejette l'autorité de l'homme politique allemand depuis son arrivée en Bosnie en 2021.</p><p>Christian Schmidt a été nommé par le Conseil de mise en œuvre de la paix (PIC), dominé par les puissances occidentales.</p><p>Sanctionné par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour ses projets séparatistes, M. Dodik ne cesse ces derniers temps d'évoquer l'indépendance de son entité.</p><p>A l'occasion du 28e anniversaire de l'accord de paix, fin novembre, il a déclaré que le sort de la Bosnie serait scellé par une "séparation dans la paix".</p><p>"Le processus est lancé.Le train a quitté la gare et ne peut plus faire marche arrière, c'est définitif", a-t-il dit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La présidence de la COP28 sous pression pour faire sortir les négociations de l'ornière

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, est sous pression mercredi pour faire progresser des discussions difficiles sur les énergies fossiles, au dernier jour de la première partie des négociations o
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

La présidence de la COP28 sous pression pour faire sortir les négociations de l'ornière

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, est sous pression mercredi pour faire progresser des discussions difficiles sur les énergies fossiles, au dernier jour de la première partie des négociations où chaque pays cherche à ne rien lâcher.</p><p>"Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a admonesté mercredi Simon Stiell, le chef de l'ONU Climat, dans une courte conférence de presse. </p><p>Alors que l'observatoire européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait la plus chaude de l'histoire, les pourparlers entre négociateurs épuisés se compliquent à Dubaï, où une certaine confusion règne à la veille de la trêve traditionnelle des négociations, jeudi, au milieu des deux semaines de la conférence.</p><p>Une nouvelle version du texte en discussion en vue d'un futur accord, théoriquement d'ici le 12 décembre, était fébrilement attendue dans la journée de mercredi.Mais en milieu de journée, il n'était plus du tout certain qu'il soit publié.</p><p>"Nous attendons du président de la COP qu'il se comporte en médiateur honnête et qu'il fasse preuve de leadership", a réclamé la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne. </p><p>Manière d'appeler Sultan Al Jaber à ses responsabilités et à ce qu'il cesse de dire que c'est aux pays de se mettre d'accord.</p><p>L'alliance des petits Etats insulaires (Aosis) a de son côté appelé à une "accélération urgente" des discussions."Si nous échouons, les conséquences seront catastrophiques", a souligné le ministre samoan Cedric Schuster, qui préside ce groupe.</p><p></p><p>- "Le bon grain de l'ivraie"-</p><p></p><p>La situation est "très dynamique", résumait une négociatrice mardi soir, alors que les représentants de près de 200 pays ont débattu jusque très tard du noeud gordien du projet d'accord final: le sort du pétrole, du gaz et du charbon, responsables des deux tiers du réchauffement.</p><p>L'Arabie saoudite s'est encore opposée à toute mention des fossiles, son représentant lançant qu'il ne repasserait pas par le  "traumatisme d'expliquer sa position sur l'énergie", selon des participants à la réunion.</p><p>La Chine, l'Inde et le groupe arabe ont demandé purement et simplement de supprimer tout le paragraphe sur l'énergie...Et la Russie a demandé que le gaz naturel soit reconnu comme "énergie de transition".</p><p>Plusieurs options sont néanmoins sur la table, notamment l'objectif d'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". </p><p>Dans le grand art de la diplomatie climatique, l'apparition de cette nouvelle formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel...tout en donnant plus de marge à certains pays, selon leur degré de développement ou leur dépendance aux hydrocarbures. </p><p>L'Union européenne souhaite "que cette COP marque le début de la fin pour les énergies fossiles", a répété mercredi le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra.</p><p>Mais cette option est en balance avec une possibilité radicale: ne rien décider sur les énergies fossiles, reflet de l'opposition à ce stade de l'Arabie saoudite et de la Chine, selon plusieurs observateurs qui assistent aux réunions à huis clos.</p><p>Simon Stiell a appelé à "séparer le bon grain de l'ivraie" dans le texte, mettant ainsi la pression sur les pays pour avancer sur un texte significatif.</p><p>"Il faut que les adultes se comportent comme des adultes", a tonné John Kerry, l'émissaire américain, arrivé la semaine dernière et qui, comme de nombreux négociateurs, montre des signes de fatigue.</p><p></p><p>- "De quoi se faire plaisir" -</p><p></p><p>La soirée s'annonce longue mercredi, l'ensemble des participants attendant une grande réunion plénière en fin de journée, pour faire le bilan formel de la première semaine de travaux. </p><p>Avant une journée de repos jeudi et l'arrivée ce week-end des ministres, censés reprendre la main au niveau politique pour la dernière ligne droite."On aura de quoi s'amuser et se faire plaisir la semaine prochaine", a plaisanté l'émissaire américain John Kerry.</p><p>Pendant ce temps, le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire après un mois de novembre "extraordinaire".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Boris Johnson admet avoir réalisé trop tard la gravité de la crise du Covid

Description: <p>Londres (AFP) - L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a admis mercredi qu'il aurait dû se rendre compte de la gravité de la crise du Covid-19 "beaucoup plus tôt", lors de son audition par l'enqu
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Boris Johnson admet avoir réalisé trop tard la gravité de la crise du Covid

Description: <p>Londres (AFP) - L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a admis mercredi qu'il aurait dû se rendre compte de la gravité de la crise du Covid-19 "beaucoup plus tôt", lors de son audition par l'enquête publique sur la pandémie, devant laquelle il a présenté ses excuses aux familles des victimes.</p><p>"Je suis profondément désolé pour la douleur, les pertes et la souffrance" de ces victimes et leur famille, a dit Boris Johnson, au début de cette audience très attendue.</p><p>Ces paroles ont cependant été interrompues par quatre manifestants, proclamant "Nous ne voulons pas de ses excuses!", avant d'être expulsés de la salle.</p><p>Le Covid a tué plus de 232.000 personnes au Royaume-Uni.</p><p>"Inévitablement, nous nous sommes trompés sur certains points", a admis l'ex-chef du gouvernement conservateur, disant assumer "personnellement la responsabilité" des décisions prises à l'époque."Je pense que nous avons fait de notre mieux (...) dans des circonstances très difficiles.(...) Y a-t-il des choses que nous aurions dû faire différemment ? Incontestablement".</p><p>M. Johnson est apparu sérieux et concentré face au flot de questions ardues lors de cette audition prévue pour durer deux jours. </p><p>Depuis le début des audiences en juin, plusieurs conseillers et scientifiques ont décrit un Premier ministre dépassé, indécis, peu soucieux des victimes lorsque la pandémie a éclaté début 2020, et un gouvernement divisé et chaotique.</p><p>Boris Johnson a-t-il pris trop de temps pour imposer un premier confinement ? Avait-il pris la mesure de la pandémie ?</p><p>Le gouvernement, ses conseillers, et aussi la communauté scientifique ont "sous-estimé" la menace posée par le Covid-19, a-t-il admis.L'erreur était "collective", insiste-t-il cependant.</p><p>La commission l'a interrogé sur son action semaine après semaine, en janvier, février, mars 2020."Je me souviens aujourd'hui que les scènes en provenance d'Italie m'ont vraiment bouleversé", a-t-il dit, en référence au premier pays européen frappé par la pandémie.</p><p>Pourtant, le confinement au Royaume-Uni est intervenu plusieurs semaines plus tard, fin mars.</p><p>"Nous aurions dû collectivement nous rendre compte beaucoup plus tôt" de la gravité de la crise."J'aurais dû m'en rendre compte", a dit Boris Johnson.</p><p></p><p>- "Complètement faux" -</p><p></p><p>Le gouvernement estimait alors, selon lui, que le premier pic de la maladie serait en mai ou juin."C'était complètement faux", reconnaît-il.</p><p>M. Johnson a lui-même failli mourir du Covid en avril 2020.</p><p>Brillant orateur, M. Johnson, 59 ans, plus prompt à botter en touche avec humour qu'à répondre avec précision, a fort à faire pour convaincre qu'il était début 2020 l'homme de la situation.</p><p>L'ex-Premier ministre a soigneusement préparé sa défense, lu 6.000 pages de documents, et s'est enfermé pendant des heures avec ses avocats, selon plusieurs médias. </p><p>Mais ses excuses ont déjà été rejetées par Aamer Anwar, l'avocat d'une association écossaise de victimes du Covid, Scottish Covid Bereaved."Au lieu de résoudre la crise", Boris Johnson a "présidé à une orgie de narcissisme totalement dégoûtante", a-t-il déclaré à des journalistes devant le bâtiment où a lieu l'audience."Il a laissé les corps s'empiler et les personnes âgées être traitées comme des déchets toxiques", a-t-il ajouté. </p><p>Le 23 mars 2020, un premier confinement avait été imposé aux Britanniques, suivi de deux autres.Des fêtes illégales à Downing Street durant cette période ont fait scandale, et contribué à la chute de Boris Johnson, contraint à la démission en juillet 2022.</p><p>"Il est incapable de diriger", se lamentait à l'automne 2020 dans des messages WhatsApp le secrétaire général de Downing Street Simon Case, le plus haut fonctionnaire du pays."Il change de direction stratégique tous les jours", se désespérait-il.</p><p>Martin Reynolds, ancien secrétaire particulier de M. Johnson, a aussi décrit un gouvernement à la culture dysfonctionnelle et machiste.D'autres ont dénoncé une culture "toxique".</p><p>Boris Johnson, lui, a dit que son équipe comptait "un grand nombre de personnes très talentueuses et très motivées".Mais face à "l'anxiété", à "l'immense stress" provoqué par la pandémie, certains ont été "enclins à critiquer les autres".</p><p>"Je pense que parfois, pendant la pandémie, trop de réunions étaient dominées par les hommes, pour être tout à fait honnête avec vous", a-t-il tenté.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Thaïlande: fleurs et prières pour le retour d'otages du Hamas

Description: <p>Udon Thani (Thaïlande) (AFP) - "Je récupère lentement": un couple de Thaïlandais, pris en otage par le Hamas, a pris part mercredi à une cérémonie traditionnelle pour leur retour au village avec fleurs et prières,
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Thaïlande: fleurs et prières pour le retour d'otages du Hamas

Description: <p>Udon Thani (Thaïlande) (AFP) - "Je récupère lentement": un couple de Thaïlandais, pris en otage par le Hamas, a pris part mercredi à une cérémonie traditionnelle pour leur retour au village avec fleurs et prières, après des semaines de captivité dans la bande de Gaza.</p><p>"Ce n'était pas OK", indique à l'AFP Natthawaree Mulkan, une femme de 35 ans, sans vouloir donner de détails sur les conditions de son enlèvement."Je récupère lentement mes moyens".</p><p>Le 7 octobre, lors de l'attaque sanglante et sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, Natthawaree Mulkan et son compagnon, Boonthom Pankhong, ont été enlevés.</p><p>Ils se sont retrouvés au nombre des 32 Thaïlandais faisant partie des 240 otages saisis par le Hamas et transférés à Gaza. </p><p>Le couple a pu rentrer au royaume le 30 novembre, quelques jours après sa libération dans le cadre de la trêve entre le Hamas et Israël.</p><p>Les autorités de Bangkok ont réussi à négocier la libération de 23 Thaïlandais, mais neuf ressortissants restent toujours retenus dans la bande de Gaza où les combats ont repris avec intensité.</p><p>"J'ai des crises de panique quand j'entend des bruits forts", admet Boonthom Pankhong, qui confie avoir encore des difficultés à s'endormir après avoir subi constamment des bombardements.</p><p>L'homme de 45 ans, qui revient pour la première fois en Thaïlande après six années passées en Israël comme ouvrier agricole, a aussi refusé de s'étendre sur sa captivité.</p><p>Avec des colliers de fleur et des prières, le couple, habillé de rouge, a participé à une cérémonie rituelle pour attirer chance et bonne santé, devant une cinquantaine de personnes à son retour dans son village de la province rurale d'Udon Thani (Nord-Est).</p><p>Les deux Thaïlandais, qui travaillaient dans la même ferme au moment de leur enlèvement, ont été retenus captifs dans deux endroits séparés.</p><p></p><p>- "Nous n'avons rien" -</p><p></p><p>Il y avait au total plus de 30.000 Thaïlandais en Israël, employés la plupart comme ouvriers agricoles, lorsque le Hamas a lancé son raid meurtrier.</p><p>Ils viennent majoritairement des régions les plus reculées du pays d'Asie du Sud-Est, où l'agriculture est synonyme de pauvreté et d'endettement, et étaient partis avec l'espoir d'obtenir une vie meilleure pour leurs familles restées au pays.</p><p>Mais leur situation les rendait vulnérables en Israël.</p><p>Bas salaires, heures de travail excessives, logements insalubres: les travailleurs agricoles thaïlandais étaient confrontés à de graves violations des droits du travail, alertait en 2015 l'ONG Human Rights Watch.</p><p>Selon Israël, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors du raid du 7 octobre au cours duquel environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées dans le petit territoire palestinien contrôlé par le Hamas depuis 2007.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de son côté de plus de 16.200 morts, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents, dans les bombardements par l'armée israélienne qui s'est jurée d'"anéantir" le Hamas.</p><p>Trente-neuf citoyens thaïlandais ont été tués et 19 blessés dans ce conflit.Le royaume a déclaré avoir évacué plus de 8.500 de ses citoyens.</p><p>Le ministère thaïlandais du Travail a promis aux anciens otages une aide d'environ 50.000 bahts (1.300 euros), mais Natthawaree Mulkan a assuré ne pas en avoir perçu la moitié.</p><p>Le gouvernement a également promis qu'ils seraient éligibles à un emprunt de 150.000 bahts (3.900 euros) avec un taux d'intérêt bas.</p><p>Malgré ces aides, Natthawaree Mulkanen, endettée, ne voit pas son avenir en Thaïlande et se dit prête à repartir.</p><p>"Je cherche une manière de travailler de nouveau à l'étranger", a-t-elle assuré, peut-être en Australie, avec l'espoir de rembourser sa dette de 500.000 bahts (13.000 EUR).</p><p>"Maintenant, nous n'avons rien", lâche-t-elle.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine face au défi d'un soutien occidental qui se fissure

Description: <p>Paris (AFP) - "Peur d'être lâchée": l'Ukraine, dont la contre-offensive face aux Russes n'a pas donné les résultats escomptés, est prise dans des vents contraires avec une aide américaine en question
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

L'Ukraine face au défi d'un soutien occidental qui se fissure

Description: <p>Paris (AFP) - "Peur d'être lâchée": l'Ukraine, dont la contre-offensive face aux Russes n'a pas donné les résultats escomptés, est prise dans des vents contraires avec une aide américaine en question et une unité européenne chancelante à l'approche d'un Conseil européen décisif la semaine prochaine.</p><p>Illustration de la fébrilité ambiante, le président ukrainien Volodymyr Zelensky devait s'exprimer virtuellement mardi devant le Congrès américain pour tenter de débloquer une nouvelle enveloppe financière autant débattue que cruciale pour son pays en guerre.Une intervention finalement annulée à la dernière minute, sans donner de raison.</p><p>Le président français Emmanuel Macron recevra, lui, jeudi à l'Elysée le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui semble vouloir faire obstruction sur le soutien à Kiev.</p><p>M. Orban a réclamé l'ajournement de deux décisions clés pour l'Ukraine qui doivent être soumises au vote des pays membres de l'Union européenne: l'une relative au soutien budgétaire de 50 milliards d'euros, l'autre sur l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE.</p><p>La grande contre-offensive ukrainienne lancée en juin a largement échoué à libérer les territoires occupés dans l'Est et le Sud, questionnant sur la poursuite d'une aide occidentale massive.</p><p>Et si des gains ont été enregistrés en mer Noire, permettant à Kiev d'exporter plusieurs tonnes de produits agricoles, la situation militaire sur le front terrestre semble désormais figée, sans véritable solution tactique en vue à court terme.Kiev assure cependant pouvoir gagner si l'aide militaire occidentale se poursuit.</p><p></p><p>- "Gérer Zelensky" -</p><p></p><p>Or "même sous perfusion continue de l'Occident, l'Ukraine manque d'hommes, là où la Russie n'a pas ce problème", souligne auprès de l'AFP un haut responsable militaire européen en poste à l'Otan, constatant que "dans les cycles de formation (dispensée par l'Otan aux soldats ukrainiens, ndlr), ce sont des personnes plus âgées, moins expérimentées qui se présentent désormais".</p><p>"Il faut maintenant gérer Zelensky, le faire revenir de sa posture un peu jusqu'au-boutiste.Personne ne dit ça officiellement, mais je pense que c'est quand même un peu ce qui se prépare", commente cette source otanienne.</p><p>De source diplomatique française, on s'efforce d'atténuer ces propos en soulignant que l'Ukraine a pour l'heure "un taux de mobilisation très faible" et que du côté de la Russie, "les statistiques sont trafiquées".</p><p>Le moral des Ukrainiens s'est certes érodé, las de cette guerre.Mais sur le terrain, le discours des soldats ne change pas.</p><p>Bien que la guerre soit très coûteuse, "les Européens ne laisseront jamais tomber l'Ukraine car ils sont conscients que si (Vladimir) Poutine s'empare de l'Ukraine, ce serait un précédent extrêmement dangereux" avec des risques pour les pays baltes et la Pologne, estime en outre Tatiana Kastouéva-Jean, experte à l'Institut français des relations internationales (Ifri).</p><p>La source diplomatique française souligne à cet égard que toutes les raisons ayant conduit à soutenir l'Ukraine, dès le 24 février 2022, restent d'actualité.</p><p>"Soutenir l'Ukraine, c'est un enjeu de sécurité pour l'Europe et pour la France", a déclaré cette source à quelques journalistes, ajoutant qu'il fallait aussi "battre en brèche l'idée qu'une crise en chassait une autre", en référence aux craintes des Ukrainiens que la guerre entre Israël et le Hamas ne détourne les Européens du conflit en Ukraine.</p><p></p><p>- "Période à risques" -</p><p></p><p>Il est naturel qu'il y ait des interrogations près de deux ans après le début de cette guerre, observe cette source diplomatique."Tout le monde comprend qu'on est dans une période à risques mais je ne vois pas de défaitisme à Bruxelles ou à l'Otan".</p><p>Pour Tatiana Kastouéva-Jean, il y a néanmoins urgence pour les Européens à faire taire les voix dissonantes telles que celles de la Hongrie au moment où "tout joue en faveur d'un statu quo" sur le plan militaire, et ce, probablement jusqu'aux élections américaines de novembre 2024.</p><p>Un signal est d'autant plus souhaitable que sur le plan domestique ukrainien, "des querelles au sein des élites sont apparues", souligne l'experte, en référence notamment à la détérioration des relations entre le président Zelensky et le commandant en chef des forces armées Valery Zaloujny. </p><p>"Est-ce la fin de l'union sacrée derrière Zelensky ou est-ce juste une parenthèse liée au défi sur le front?", s'interroge-t-elle.</p><p>Dans ce contexte, les diplomates français s'efforcent de convaincre leurs partenaires européens et de l'Alliance Atlantique qu'il est également fondamental de poursuivre le soutien à l'Ukraine afin d'envoyer le signal à Vladimir Poutine de "ne pas compter sur l'épuisement du soutien" à Kiev.</p><p>Mais pour cela, les Européens doivent aussi accélérer sur la montée en puissance des cadences de leur industrie de la défense et sur l'interopérabilité des équipements.</p><p>L'ambassadrice ukrainienne auprès de l'Otan, Nataliia Galibarenko, déplorait récemment que les forces armées en Ukraine utilisaient plus de 200 systèmes différents d'armement.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Enquête publique sur le Covid: Boris Johnson présente ses excuses aux familles des victimes

Description: <p>Londres (AFP) - L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a présenté ses excuses mercredi aux familles des victimes du Covid, et a reconnu s'être "trompé sur certains points", lors de son audition dans
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Enquête publique sur le Covid: Boris Johnson présente ses excuses aux familles des victimes

Description: <p>Londres (AFP) - L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a présenté ses excuses mercredi aux familles des victimes du Covid, et a reconnu s'être "trompé sur certains points", lors de son audition dans le cadre de l'enquête publique sur la pandémie.</p><p>"Je suis profondément désolé pour la douleur, les pertes et la souffrance" de ces victimes et leur famille, a dit Boris Johnson, en introduction de cette audience très attendue.</p><p>Ces excuses ont cependant été interrompues par quatre manifestants affirmant "nous ne voulons pas de ses excuses!", avant d'être expulsés de la salle.</p><p>Le Covid a tué plus de 232.000 personnes au Royaume-Uni.</p><p>"Inévitablement, nous nous sommes trompés sur certains points", a poursuivi l'ex-chef du gouvernement conservateur, disant assumer "personnellement la responsabilité" des décisions prises à l'époque."Je pense que nous avons fait de notre mieux (...) dans des circonstances très difficiles.(...) Y a-t-il des choses que nous aurions dû faire différemment ? Incontestablement".</p><p>M. Johnson va devoir répondre à des questions difficiles lors de cette audition prévue pour durer deux jours, après de vives critiques d'anciens collaborateurs.</p><p>Depuis le début des audiences en juin, plusieurs conseillers et scientifiques ont décrit un Premier ministre dépassé, indécis, peu soucieux des victimes lorsque la pandémie a éclaté début 2020, et un gouvernement divisé et chaotique.</p><p>Boris Johnson a-t-il pris trop de temps pour imposer un premier confinement fin mars 2020 ? Avait-il pris la mesure de la pandémie ? Comprenait-il les données scientifiques ?Etait-il indifférent aux victimes et notamment aux personnes âgées?</p><p>"C'était la mauvaise crise pour les compétences du Premier ministre", a estimé fin octobre devant la commission Lee Cain, ancien directeur de la communication à Downing Street, racontant un Boris Johnson repoussant les décisions et changeant sans cesse d'avis, en fonction de la dernière personne lui ayant parlé.</p><p>Brillant orateur, M. Johnson, 59 ans, plus prompt à botter en touche avec humour qu'à répondre avec précision, a fort à faire pour convaincre qu'il était début 2020 l'homme de la situation.</p><p>Ses excuses ont déjà été rejetées par Aamer Anwar, l'avocat d'une association écossaise de victimes du Covid, Scottish Covid Bereaved."Au lieu de résoudre la crise", Boris Johnson a "présidé à une orgie de narcissisme totalement dégoûtante", a-t-il déclaré à des journalistes devant le bâtiment où a lieu l'audience."Il a laissé les corps s'empiler et les personnes âgées être traitées comme des déchets toxiques", a-t-il ajouté. </p><p></p><p>- Une culture "toxique" -</p><p></p><p>L'ex-Premier ministre a soigneusement préparé sa défense, lu 6.000 pages de documents, et s'est enfermé pendant des heures avec ses avocats, selon plusieurs médias. </p><p>Il est arrivé dès 07H00 (locales et GMT) mercredi matin dans le bâtiment, soit trois heures avant le début de l'audience."C'est la première fois que Boris est en avance pour quelque chose", a plaisanté sur Sky News le ministre de la Police Chris Philp.</p><p>Après ses excuses, il devrait affirmer que le gouvernement a contribué à sauver des dizaines, voire des centaines de milliers de vies, et insister une fois encore sur le programme de vaccination mis en place début 2021, plus rapidement que de nombreux pays.</p><p>M. Johnson avait lui-même failli mourir du Covid en avril 2020.</p><p>Le 23 mars 2020, un premier confinement avait été imposé aux Britanniques, suivi de deux autres.Des fêtes illégales à Downing Street durant cette période ont fait scandale, et contribué à la chute de Boris Johnson, contraint à la démission en juillet 2022.</p><p>"Il est incapable de diriger", se lamentait à l'automne 2020 dans des messages WhatsApp le secrétaire général de Downing Street Simon Case, le plus haut fonctionnaire du pays."Il change de direction stratégique tous les jours", se désespérait-il.</p><p>Martin Reynolds, ancien secrétaire particulier de M. Johnson, a aussi décrit un gouvernement à la culture dysfonctionnelle et machiste.D'autres ont dénoncé une culture "toxique".</p><p>M. Johnson devrait aussi catégoriquement rejeter des accusations de son ancien chef de cabinet, devenu pire ennemi, Dominic Cummings, qui l'a décrit comme aux abonnés absents durant les premiers jours de la pandémie, car il travaillait à un livre sur Shakespeare.</p><p>Les principaux points de son témoignage avaient fuité dans la presse britannique avant l'audience, ce qu'a regretté l'ancienne juge Heather Hallett en charge de l'enquête publique.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La température monte à la COP28, l'ONU appelle à sortir des «postures»

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le chef de l'ONU Climat a pressé mercredi les négociateurs à la COP28 à sortir des "postures", pour avancer vers un compromis malgré les divergences sur les énergies fossiles, au dernier jour de l
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

La température monte à la COP28, l'ONU appelle à sortir des «postures»

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le chef de l'ONU Climat a pressé mercredi les négociateurs à la COP28 à sortir des "postures", pour avancer vers un compromis malgré les divergences sur les énergies fossiles, au dernier jour de la première semaine de négociations.</p><p>"Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a dénoncé mercredi Stimon Stiell d'un ton sévère dans une courte conférence de presse. </p><p>"Si nous voulons sauver des vies et maintenir l'objectif de 1,5°C à portée de main, les objectifs les plus ambitieux de la COP doivent rester au coeur".</p><p>Alors que l'observatoire européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait la plus chaude de l'histoire, les pourparlers entre négociateurs épuisés se compliquent à Dubaï, où une certaine confusion règne à la veille de la trêve traditionnelle des négociations, jeudi.</p><p>Une nouvelle version du texte en discussion en vue d'un futur accord, théoriquement d'ici le 12 décembre, était fébrilement attendue dans la journée de mercredi.Mais en milieu de journée, il n'était plus du tout certain qu'il soit publié.</p><p>"Il faut que chaque partie s'éloigne de ses lignes rouges pour trouver des solutions", a plaidé l'émissaire pour le climat de l'Allemagne, Jennifer Morgan."On doit se retrousser les manches et s'y mettre", a-t-elle lancé.</p><p>Tout reste ainsi plus que jamais incertain dans cette COP28 hors norme, sur le fond comme sur la forme.</p><p></p><p>- "le bon grain de l'ivraie"-</p><p></p><p>La situation est "très dynamique", résumait une négociatrice mardi soir, alors que les représentants de près de 200 pays ont débattu jusque très tard du noeud gordien du projet d'accord final: le sort du pétrole, du gaz et du charbon, principales causes du réchauffement climatique.</p><p>Plusieurs options sont sur la table, notamment l'objectif d'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". </p><p>L'apparition de cette nouvelle formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel...tout en donnant plus de marge à certains pays, selon leur degré de développement ou leur dépendance aux hydrocarbures. </p><p>Mais cette option est en balance avec une possibilité plus radicale: ne rien décider sur les énergies fossiles, reflet de l'opposition à ce stade de l'Arabie saoudite et de la Chine, selon plusieurs observateurs qui assistent aux réunions à huis clos.</p><p>Simon Stiell a appelé à "séparer le bon grain de l'ivraie" dans le texte, mettant ainsi la pression sur les pays pour avancer sur un texte significatif.</p><p></p><p>- "extraordinaire" -</p><p></p><p>L'accord de Paris de 2015 "a été un grand succès pour nous tous", a jugé mardi le négociateur saoudien Khaled Almehaid. </p><p>"Désormais le défi est de savoir comment garder tous les passagers à bord du train", a-t-il ajouté, plaidant par cet euphémisme diplomatique pour la ferme opposition saoudienne à tout message anti-pétrole à la COP.</p><p>La soirée s'annonce longue mercredi, le texte de négociation devant être portée dans une grande réunion plénière en fin de journée, faisant le bilan de la première semaine de travaux.</p><p>Avant une journée de repos jeudi et l'arrivée ce week-end des ministres, censés reprendre la main au niveau politique pour la dernière ligne droite.</p><p>Pendant ce temps, le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire après un mois de novembre "extraordinaire".</p><p>"Ce mois de novembre extraordinaire, comprenant notamment deux jours avec des températures supérieures de 2 degrés à l'ère préindustrielle, signifie que 2023 est l'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire", a déclaré Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bosnie: Milorad Dodik jugé pour rejet de l'autorité du Haut représentant

Description: <p>Sarajevo (AFP) - Frappé par des sanctions occidentales à cause de ses menaces séparatistes, le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, sera jugé à partir de mercredi devant un tribunal de Sarajevo pour le rejet de l
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Bosnie: Milorad Dodik jugé pour rejet de l'autorité du Haut représentant

Description: <p>Sarajevo (AFP) - Frappé par des sanctions occidentales à cause de ses menaces séparatistes, le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, sera jugé à partir de mercredi devant un tribunal de Sarajevo pour le rejet de l'autorité du Haut représentant international, chargé de veiller au respect de l'accord de paix.</p><p>Ce procès est sans précédent en Bosnie, pays des Balkans qui continue à être rongé par ses divisions internes près de trois décennies après la fin d'un conflit intercommunautaire qui y a fait environ 100.000 morts.</p><p>L'incontournable chef de la Republika Srpska (RS), l'entité serbe de Bosnie, est le premier dirigeant politique jugé pour le non-respect des décisions du Haut représentant.Il risque jusqu'à cinq ans de prison et une interdiction d'activité politique.</p><p>Milorad Dodik, 64 ans, admirateur du président russe Vladimir Poutine, est accusé d'avoir promulgué en juillet, en sa qualité de président de la RS, deux lois adoptées en juin par le Parlement de l'entité serbe et aussitôt annulées par le Haut représentant, Christian Schmidt.</p><p>Les textes disposaient que les arrêts de la Cour constitutionnelle bosnienne et les décisions du Haut représentant ne seraient plus respectés dans l'entité serbe.</p><p>En annulant ces lois, M. Schmidt, un homme politique allemand qui a pris ses fonctions en août 2021, a en même temps modifié le Code pénal du pays en y introduisant le délit de non-respect de ses propres décisions, ce qui a permis au Parquet d'inculper M. Dodik.</p><p>L'administrateur international, dont le poste a été créé par l'accord de paix de Dayton en 1995, est doté de pouvoirs discrétionnaires qui lui permettent d'imposer ou d'annuler des lois, ou encore de limoger des élus.</p><p>Les dirigeants serbes bosniens réclament depuis des années la fermeture du bureau du Haut représentant et le départ des juges internationaux (trois juges sur neuf au total) de la Cour constitutionnelle.</p><p>Et Milorad Dodik a fustigé un "procès illégal et politique" visant, selon lui, à l'empêcher de faire de la politique parce qu'il s'oppose au renforcement de l'Etat central bosnien et à ce que le gouvernement central devienne propriétaire des biens de l'Etat, au détriment des entités.</p><p></p><p>- "Séparation dans la paix" -</p><p></p><p>"Je ne comprends pas pourquoi je suis ici", a déclaré M. Dodik lors d'une brève audition en octobre.</p><p>Aligné sur la position de Moscou, qui considère que M. Schmidt est "illégitime" car sa nomination n'a pas été validée par le Conseil de sécurité de l'ONU, comme celles de ses prédécesseurs, Milorad Dodik rejette l'autorité de l'homme politique allemand depuis son arrivée en Bosnie.Il le traite de "simple touriste" et n'hésite pas à l'insulter dans les médias.</p><p>La Russie, suivie par la Chine, avait été prête en juillet 2021 à approuver le mandat de M. Schmidt par une résolution au Conseil de sécurité, à condition que son bureau soit fermé un an plus tard.</p><p>Une condition refusée par les puissances occidentales, dominantes au sein du Conseil de mise en œuvre de la paix (PIC), qui a nommé Christian Schmidt.</p><p>En Republika Srpska, le procès contre M. Dodik est présenté comme le procès de l'entité.Depuis septembre, les autorités organisent des rassemblements galvanisants avec le mot d'ordre "Défendons la Republika Srpska", ainsi que de brefs blocages de routes sur la ligne administrative entre les deux entités pour dire que "la frontière existe".</p><p>Et Milorad Dodik, sanctionné par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour ses projets séparatistes, ne cesse d'évoquer l'indépendance.</p><p>A l'occasion du 28e anniversaire de l'accord de paix, fin novembre, il a déclaré que le sort de la Bosnie serait scellé par une "séparation dans la paix".</p><p>"Le processus est lancé.Le train a quitté la gare et ne peut plus faire marche arrière, c'est définitif", a-t-il dit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Fuite à haut risque de Corée du Nord pour un monde où «tout est possible»

Description: <p>Séoul (AFP) - Par une nuit de tempête, M. Kim a embarqué sa famille dans son navire en bois qu'il a construit lui-même et fui la Corée du Nord, dans l'espoir d'offrir à ses enfants "un monde meilleur"
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Fuite à haut risque de Corée du Nord pour un monde où «tout est possible»

Description: <p>Séoul (AFP) - Par une nuit de tempête, M. Kim a embarqué sa famille dans son navire en bois qu'il a construit lui-même et fui la Corée du Nord, dans l'espoir d'offrir à ses enfants "un monde meilleur" où "tout est possible".</p><p>"J'ai étudié le terrain et les conditions météorologiques et je suis parti pendant la pire nuit d'alerte de météo marine", raconte le transfuge dans un entretien à l'AFP, des mois après son arrivée à Séoul.</p><p>Des dizaines de milliers de Nord-Coréens ont fui vers la Corée du Sud depuis que la péninsule a été divisée en deux par la guerre dans les années 1950, mais la plupart choisissent de se rendre par voie terrestre vers la Chine voisine.</p><p>Les désertions par la mer sont extrêmement rares et bien plus dangereuses, peu osent traverser la Northern Limit, la frontière maritime de facto.</p><p>Mais M. Kim, un pêcheur de 31 ans qui a requis l'anonymat pour des raisons de sécurité, était certain d'y parvenir et, malgré deux tentatives infructueuses, il a finalement réussi à fuir avec sa famille de neuf personnes.</p><p>Pendant des mois, il a attendu le moment opportun, étudiant les circuits des patrouilles aux frontières, et s'est décidé en mai quand Pyongyang a commencé à lever ses blocus côtiers instaurés lors du confinement de la pandémie de Covid. </p><p>Tous les membres de la famille du transfuge, y compris son enfant de trois ans, ont oeuvré au succès de leur évasion, assure M. Kim, qui a accepté l'usage de son nom de famille, très commun en Corée.</p><p></p><p>- "Aucune liberté" -</p><p></p><p>En Corée du Nord, le père de famille menait une vie paisible, travaillant pour devenir un jour propriétaire de son propre bateau. </p><p>Il a commencé comme membre d'équipage sur un bateau de pêche, puis il a appris à faire de la plongée pour mieux gagner sa vie.</p><p>"On peut désormais mener une vie stable en Corée du Nord si on planifie bien et travaille dur, mais il n'y a aucune liberté", confie-t-il.</p><p>Le pêcheur-plongeur a fini par avoir les moyens de construire son propre bateau en bois, qu'il a exploité pendant environ cinq ans avant de décider de sa défection et de fuir par la mer pour la Corée du Sud. </p><p>Il a pris sa décision le jour où ses enfants sont rentrés de l'école après "une absurde séance de lavage de cerveau", dit-il. </p><p>"Je voulais qu'ils puissent faire, dire et voir ce qu'ils veulent", explique-t-il.Or, "cela n'existe pas en Corée du Nord", déplore le jeune père qui "voulait leur montrer qu'il y a un monde meilleur, un monde plus vaste là-dehors". </p><p></p><p>- "Une deuxième naissance" -</p><p></p><p>En Corée du Sud, le transfuge a passé des mois de débriefing sur le Nord, et peut désormais se consacrer à sa nouvelle vie.</p><p>"C'est comme une deuxième naissance", se félicite M. Kim.</p><p>"Au Nord, je ne voyais des avions voler que dans mes rêves, dans les films et les séries télévisées, mais à présent je peux réellement voler", poursuit-il. </p><p>Début décembre, au COEX Convention Centre de Séoul, il a participé au salon de l'emploi pour les Nord-Coréens, premier événement de ce type en neuf ans. </p><p>Certains transfuges peinent à s’intégrer.Ils se trouvent confrontés à une multitude de défis d'ordre linguistique, culturel et pratique à surmonter dans la société sud-coréenne, au développement économique bien plus avancé qu'au Nord après des décennies de division. </p><p>Le salon de l'emploi est l'une des nombreuses initiatives organisées par le gouvernement sud-coréen pour les aider. </p><p>M. Kim raconte avoir été stupéfait par les dizaines d'opportunités d'emploi présentées au salon, auquel participaient environ 100 entreprises et institutions publiques.</p><p>"Comme j'arrive directement du Nord, je suis assez surpris qu'une telle culture existe", dit-il en tenant une pile de brochures.</p><p>Au Nord, il avait passé des années à travailler dans l'industrie de la pêche en Corée du Nord, rêvant en vain de devenir pilote de navire. </p><p>Là-bas, c'était impossible.L'industrie maritime nord-coréenne est étroitement contrôlée, avec un accès aux emplois très restreint, qui dépend de l'expérience et des relations.</p><p>"Pour les gens ordinaires, (devenir navigateur) n'est qu'un rêve grandiose", déplore encore M. Kim. </p><p>"Mais ici, j'ai entendu dire que tout est possible si on fait un petit effort, alors je vais essayer".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La température monte à la COP28 et dans le monde

Description: <p>Dubaï (AFP) - L'année 2023 sera bien la "plus chaude" de l'histoire et la température monte mercredi chez les négociateurs à la COP28 pour tenter de terminer la première semaine avec des progrès sur la que
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

La température monte à la COP28 et dans le monde

Description: <p>Dubaï (AFP) - L'année 2023 sera bien la "plus chaude" de l'histoire et la température monte mercredi chez les négociateurs à la COP28 pour tenter de terminer la première semaine avec des progrès sur la question toujours plus disputée des énergies fossiles.</p><p>A Dubaï, une nouvelle version du texte en discussion en vue d'un futur accord, théoriquement d'ici le 12 décembre, est attendue "probablement" mercredi dans la journée, selon un observateur.</p><p>Mais rien n'est jamais certain à la COP, ni sur la forme, ni sur le fond. </p><p>La situation est "très dynamique", résumait une négociatrice mardi soir, alors que les représentants de près de 200 pays ont débattu jusque très tard du noeud gordien du projet d'accord final: le sort du pétrole, du gaz et du charbon, principales causes du réchauffement climatique.</p><p>Plusieurs options sont sur la table, notamment l'objectif d'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". </p><p>L'apparition de cette formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel tout en permettant un échéancier différent pour les pays selon leur degré de développement ou de dépendance aux hydrocarbures. </p><p>Mais cette option est en balance avec une possibilité plus radicale: ne rien décider sur les énergies fossiles, reflet de l'opposition à ce stade de l'Arabie saoudite et de la Chine, selon plusieurs observateurs qui assistent aux réunions à huis clos.</p><p>L'Inde s'est aussi opposée mardi soir à des objectifs sectoriels ou sur des énergies spécifiques, a confirmé un témoin à l'AFP.</p><p></p><p>- "A bord du train" -</p><p></p><p>L'accord de Paris de 2015 "a été un grand succès pour nous tous", a jugé mardi le négociateur saoudien Khaled Almehaid. </p><p>"Désormais le défi est de savoir comment garder tous les passagers à bord du train", a-t-il ajouté, plaidant par cet euphémisme diplomatique pour la ferme opposition saoudienne à tout message anti-pétrole à la COP.</p><p>En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles alors que les experts du climat estiment qu'il faut réduire les émissions de 43% d'ici à 2030 par rapport à 2019 pour espérer tenir la limite de 1,5°C. </p><p>La nouvelle version attendue mercredi doit être portée dans une grande réunion plénière faisant le bilan de la première semaine de travaux. </p><p>Avant une journée de repos jeudi et l'arrivée ce week-end des ministres, censés reprendre la main au niveau politique pour la dernière ligne droite.</p><p>Pendant ce temps, le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.Le service européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire après un mois de novembre "extraordinaire".</p><p></p><p>- "Le plus tôt possible" -</p><p></p><p>Le mois de novembre 2023 a par ailleurs été 1,75°C plus chaud que la moyenne d'un mois de novembre pour la période 1850-1900, qui correspond à l'ère pré-industrielle.</p><p>L'automne boréal (dans l'hémisphère Nord) est ainsi le plus chaud de l'histoire "avec une marge large", puisqu'il est 0,88°C au-dessus de la moyenne, selon Copernicus.</p><p>"Ce mois de novembre extraordinaire, comprenant notamment deux jours avec des températures supérieures de 2 degrés à l'ère préindustrielle, signifie que 2023 est l'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire", a déclaré Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.</p><p>"Tant que les concentrations de gaz à effet de serre continueront d'augmenter, il ne faut pas s'attendre à des résultats différents de ceux observés cette année.La température continuera d'augmenter, de même que les effets des vagues de chaleur et des sécheresses", a souligné Carlo Buontempo, directeur du C3S.</p><p>"Atteindre le net zéro (en termes d'émissions) le plus tôt possible est un moyen efficace de gérer les risques liés au climat", a-t-il ajouté, dans une allusion aux négociations à la COP28.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Féroces combats à Khan Younès encerclée par Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne encercle mercredi la grande ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où font rage les combats parmi les plus intenses en deux mois de guerr
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Féroces combats à Khan Younès encerclée par Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne encercle mercredi la grande ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où font rage les combats parmi les plus intenses en deux mois de guerre contre le Hamas.</p><p>A pied, à moto, entassés dans des charrettes ou leurs bagages empilés sur les toits de leurs voitures, des milliers de civils continuent de fuir vers le sud, acculés dans un périmètre de plus en plus exigu près de la frontière fermée avec l'Egypte et confrontés à une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, l'armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du territoire, près de deux mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>"Nos forces encerclent Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza", a déclaré le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, dans un communiqué."Nous avons sécurisé de nombreux bastions du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, et nous menons maintenant des opérations contre ses bastions dans le sud", a-t-il poursuivi.</p><p>"Nos forces trouvent des armes dans presque tous les bâtiments et maisons, des terroristes dans de nombreuses maisons et les affrontent", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- Commandants "éliminés" -</p><p></p><p>Sur sa chaîne Telegram, l'armée israélienne a affirmé avoir tué "la plupart des hauts commandants" des brigades du Hamas opérant depuis un réseau de tunnels dans le nord de la bande de Gaza, et a diffusé une photo montrant cinq hauts responsables du mouvement palestinien qu'elle dit avoir "éliminés".</p><p>Depuis la reprise des combats le 1er décembre à l'expiration d'une trêve de sept jours, l'armée a étendu son offensive vers le sud de Gaza, où des centaines de milliers de civils venus se réfugier lors de la première phase de la guerre sont désormais contraints de fuir sur quelques kilomètres pour tenter d'échapper une nouvelle fois aux bombes et aux combats.</p><p>"Nous voici, errant dans les vastes étendues de la terre de Dieu, à la recherche d'un lieu où nous réfugier.Il semble qu'il n'y ait aucun endroit pour nous abriter", se lamente auprès de l'AFP Oumm Mahmud Tanasi, une habitante de Khan Younès en route vers Rafah, à la frontière avec l'Egypte.</p><p>"Aucun endroit n'est sûr à Gaza.Ni les hôpitaux, ni les abris, ni les camps de réfugiés.Personne n'est en sécurité.Ni les enfants.Ni les travailleurs de la santé.Ni les humanitaires.Ce mépris flagrant des bases de l'humanité doit cesser", a affirmé le coordinateur de l'aide d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, cité dans un communiqué.</p><p>Le Programme alimentaire mondial (PAM) a souligné que la distribution de l'aide humanitaire était désormais "presque impossible" dans la bande de Gaza et que la reprise des hostilités "ne fera qu'intensifier la crise alimentaire catastrophique qui menace déjà de submerger la population civile".</p><p></p><p>- Aide coupée -</p><p></p><p>Selon le Bureau des nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), Rafah est désormais le seul endroit du territoire où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée.L'aide n'arrive pratiquement plus à Khan Younès, et l'accès aux zones situées plus au nord est coupé depuis la reprise des combats.</p><p>L'armée israélienne largue chaque jour sur Khan Younès des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier.Mais l'ONU, qui a calculé que 28% du territoire la bande de Gaza tombe désormais sous le coup de ces ordres d'évacuation, a jugé "impossible" de mettre en place des zones sécurisées pour accueillir les civils telles que désignées par Israël.</p><p>Mardi, de nouvelles scènes de chaos se sont répétées à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de la bande de Gaza, où des patients sont soignés à même le sol. Sous les sirènes des ambulances, des blessés étaient transportés, parfois allongés dans de simples remorques ou portés par leurs proches, selon des images de l'AFP.</p><p>Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes, à plus 70% des femmes et enfants et adolescents, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début des bombardements le 7 octobre.</p><p>En Israël, l'attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>D'après le gouvernement israélien, 138 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p></p><p>- Deux morts au Liban -</p><p></p><p>Des familles d'otages ont de nouveau réclamé mardi une mobilisation internationale pour obtenir leur libération au 60e jour de leur captivité, marqué par une nouvelle rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a répété œuvrer "pour le retour de tout le monde".</p><p>Au total, 82 soldats israéliens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre, selon l'armée.</p><p>La guerre à Gaza a aussi ravivé la tension à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah chiite libanais, allié du Hamas.</p><p>Mardi, deux personnes, dont un soldat, ont été tuées dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, selon l'armée et l'agence de presse officielle.</p><p>L'armée israélienne a affirmé avoir visé une installation du Hezbollah."Les forces armées libanaises n'étaient pas la cible de la frappe", a-t-elle écrit sur X (ex-Twitter) en exprimant ses "regrets pour l'incident".</p><p>En Cisjordanie occupée, en proie également à une intensification des violences, un Palestinien a été tué mardi lors d'une opération de l'armée israélienne, selon les autorités palestiniennes et une ONG.</p><p>Depuis le 7 octobre, au moins 255 Palestiniens y ont été tués par l'armée ou des colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Tractations très tendues au Congrès américain sur l'aide à l'Ukraine

Description: <p>Washington (AFP) - Démocrates et républicains se sont vivement écharpés mardi lors d'une réunion du Congrès américain consacrée à l'aide à l'Ukraine, la nouvelle enveloppe capitale pour l'offensive d
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Tractations très tendues au Congrès américain sur l'aide à l'Ukraine

Description: <p>Washington (AFP) - Démocrates et républicains se sont vivement écharpés mardi lors d'une réunion du Congrès américain consacrée à l'aide à l'Ukraine, la nouvelle enveloppe capitale pour l'offensive de Kiev étant au cœur de tractations très acrimonieuses.</p><p>Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui devait participer à ce briefing à huis clos par visioconférence, a annulé son intervention à la dernière minute, sans donner de raison.</p><p>Washington est le fournisseur le plus important d'aide militaire à Kiev, ayant engagé des dizaines de milliards de dollars depuis l'invasion russe en février 2022.</p><p>Mais la promesse du président démocrate Joe Biden de continuer à appuyer financièrement l'Ukraine est sérieusement mise en péril, un scénario catastrophe pour Kiev, dont la contre-offensive à l'été n'a pas apporté les gains territoriaux espérés.</p><p>Un premier vote de procédure, prévu mercredi au Congrès sur un nouveau gigantesque volet militaire, humanitaire et macroéconomique pour Kiev, devrait sauf grande surprise échouer.</p><p>Mardi en fin de journée, Joe Biden a fait part de sa frustration grandissante: "L'incapacité à soutenir l'Ukraine est tout simplement absolument insensée.C'est contraire aux intérêts des Etats-Unis", a déclaré le président américain."C'est tout simplement une erreur."</p><p></p><p>- Cris et hurlements -</p><p></p><p>Conscient que le sentiment d'urgence s'est bien émoussé à Washington depuis le début de la guerre, M. Biden avait demandé le 20 octobre de coupler sa demande d'aide pour l'Ukraine - plus de 61 milliards de dollars - à une autre d'environ 14 milliards pour Israël, allié historique des Etats-Unis en guerre contre le Hamas.</p><p>Mais les élus conservateurs conditionnent l'aide à un net durcissement de la politique migratoire face aux arrivées de migrants à la frontière avec le Mexique.Ce que les démocrates, pour l'instant, refusent.</p><p>Les négociations autour de cette enveloppe sont si tendues que plusieurs membres du Congrès ont fait état de cris et hurlements lors de la réunion mardi après-midi.Les républicains ont ensuite quitté la salle en bloc.</p><p>"Ils ont choisi de mettre en péril le financement de l'Ukraine et ils devront tous vivre avec ce choix lorsque Vladimir Poutine marchera sur Kiev et sur l'Europe", a fustigé le sénateur démocrate Chris Murphy.</p><p>"Nous pourrons nous considérer responsables de la défaite de l'Ukraine si nous n'arrivons pas à lui fournir ce financement", a abondé mardi la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, en visite au Mexique.</p><p>"L'Ukraine est tout simplement à court d'argent" a-t-elle alerté, indiquant s'être entretenue avec les membres du Congrès à propos de cette "situation désastreuse".</p><p></p><p>- "A court de ressources" -</p><p></p><p>Les responsables ukrainiens martèlent qu'il leur faut davantage d'armement pour éviter que les frappes russes ne plongent des millions de personnes dans le noir cet hiver, comme l'an dernier.</p><p>La Maison Blanche a elle-même tiré la sonnette d'alarme lundi, assurant que l'aide militaire américaine à l'Ukraine pourrait être coupée net dans les prochaines semaines, faute d'accord budgétaire avec l'opposition républicaine.</p><p>"Si le Congrès n'agit pas, d'ici la fin de l'année nous serons à court de ressources pour livrer plus d'armes et d'équipements à l'Ukraine et pour fournir du matériel venant des stocks militaires américains", a écrit la directrice du Budget de la Maison Blanche Shalanda Young.</p><p></p><p>- Zelensky à Washington en septembre -</p><p></p><p>Anticipant le risque de lassitude du grand allié américain, le président Zelensky s'était rendu à Washington en personne en septembre, rencontrant Joe Biden mais aussi des élus du Congrès avec lesquels il a eu de longs échanges.</p><p>Sa visite n'avait toutefois pas eu l'effet escompté: embourbé dans une série de crises internes qui ont mené à la destitution du précédent speaker, le Congrès n'avait finalement pas validé de nouveaux fonds pour son offensive.</p><p>Les tractations actuelles auront-elles une issue plus favorable?</p><p>"Je reste plutôt confiant sur le fait que, malgré la dramatisation du moment, on est plutôt bons sur 2024", a indiqué une source européenne lundi, n'excluant toutefois pas un "blocage" compte tenu des dissensions très fortes au sein du parlement de la première puissance économique mondiale.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Vive tension entre le Guyana et le Venezuela après des déclarations du président Maduro

Description: <p>Caracas (AFP) - La tension monte entre le Guyana et le Venezuela: le président guyanien Irfaan Ali a estimé mardi soir que des déclarations du président vénézuélien Nicolas Maduro étaient "une menace directe" alor
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Vive tension entre le Guyana et le Venezuela après des déclarations du président Maduro

Description: <p>Caracas (AFP) - La tension monte entre le Guyana et le Venezuela: le président guyanien Irfaan Ali a estimé mardi soir que des déclarations du président vénézuélien Nicolas Maduro étaient "une menace directe" alors que celui-ci a ordonné l'octroi de licences pétrolières dans  l'Essequibo, région sous administration guyanienne et riche en pétrole.</p><p>Cet échange survient alors que le Venezuela a organisé dimanche un référendum sur l'Essequibo.Selon les chiffres officiels - contestés par de nombreux observateurs - quelque 10,4 millions d'électeurs vénézuéliens y ont participé et 95% se sont dits favorables à l'intégration de la zone à leur pays. </p><p>Surfant sur cette "victoire", M. Maduro a ordonné mardi au géant public pétrolier PDVSA d'accorder des licences d'exploitation de pétrole et gaz dans la région de l'Essequibo.</p><p>Il a également proposé que le pays se dote d'une loi spéciale interdisant la signature de contrats avec des entreprises travaillant dans le secteur en vertu de concessions accordées par le Guyana. </p><p>M. Maduro a évoqué un délai de trois mois donné à ces sociétés pour se retirer de la zone "à délimiter", tout en se disant toutefois "ouvert à la discussion". </p><p>Il aussi demandé de faire en sorte que soit promulguée une loi pour créer la province du Guayana Esequiba, qu'un recensement y soit conduit et que des cartes d'identité soient délivrées aux habitants.</p><p>Le président vénézuélien a néanmoins appelé à "un accord diplomatique, juste, satisfaisant pour les parties et amical" tout en affirmant que son pays allait "récupérer" l'Essequibo où de vastes gisements de brut ont été découverts en 2015.</p><p>Le président guyanien n'a pas attendu longtemps pour réagir, prononçant une allocution exceptionnelle à la nation mardi en fin de soirée.</p><p></p><p>- "Nation hors-la-loi"</p><p></p><p>"Il s'agit d'une menace directe pour l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance politique du Guyana (...) Le Guyana considère cela comme une menace imminente (...) intensifiera les mesures de précaution pour sauvegarder son territoire", a-t-il déclaré.</p><p>"J'ai parlé ce soir au secrétaire général des Nations unies et à plusieurs dirigeants pour les alerter de cette évolution dangereuse et des actions désespérées du président Maduro qui mettent en péril le droit international et constituent un risque important pour la paix et la sécurité internationales", a-t-il ajouté. </p><p>"Nous demandons instamment au président Maduro de revenir sur ses erreurs et d'agir et de se comporter en conformité avec le droit international", a-t-il lancé soulignant que les forces guyaniennes étaient en "alerte totale".</p><p>"Le Venezuela a rejeté le droit international, l'Etat de droit, la justice (...) ainsi que la préservation de la paix et de la sécurité internationales et s'est littéralement déclaré une nation hors-la-loi", a-t-il insisté.</p><p>Caracas revendique depuis des décennies l'Essequibo (parfois appelé Guayana Esequiba), territoire de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.</p><p>Le Venezuela soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol. Le Guyana estime, de son côté, que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et a été entérinée en 1899. </p><p>La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU dont le Venezuela ne reconnaît pas la compétence dans cette affaire, avait ordonné vendredi au gouvernement vénézuélien de "s'abstenir de toute action susceptible de modifier la situation" dans l'Essequibo et aux deux parties de "s'abstenir de toute action susceptible d'aggraver ou d'étendre le différend".</p><p>La revendication du Venezuela est devenue encore plus brûlante depuis la découverte de pétrole dans l'Essequibo par ExxonMobil en 2015.</p><p>Une nouvelle et importante découverte d'or noir a eu lieu le mois dernier dans la région, ajoutant aux réserves du Guyana au moins dix milliards de barils, soit plus que celles du Koweït et Le Guyana dispose des plus importantes réserves de pétrole par habitant au monde.Le Venezuela possède pour sa part les plus importantes réserves prouvées de la planète.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pérou: la Cour constitutionnelle ordonne la libération de l'ex-président Fujimori

Description: <p>Lima (AFP) - La Cour constitutionnelle du Pérou a ordonné mardi la libération "immédiate" de l'ancien président péruvien Alberto Fujimori, 85 ans, qui purge depuis 2009 une peine de 25 ans de prison pour crimes
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Pérou: la Cour constitutionnelle ordonne la libération de l'ex-président Fujimori

Description: <p>Lima (AFP) - La Cour constitutionnelle du Pérou a ordonné mardi la libération "immédiate" de l'ancien président péruvien Alberto Fujimori, 85 ans, qui purge depuis 2009 une peine de 25 ans de prison pour crimes contre l'humanité. </p><p>Selon une ordonnance consultée par l'AFP, la Cour constitutionnelle "ordonne" la libération "immédiate" de l'ancien président (1990-2000) jugé coupable de la mort de 25 personnes dans deux massacres perpétrés par un commando de l'armée dans le cadre de ce qui avait été appelé la guerre contre le terrorisme (1980-2000).</p><p>La Cour, dont l'ordonnance ne peut pas faire l'objet d'un appel, rétablit ainsi la grâce accordée à M. Fujimori en 2017 et qui avait été révoquée deux ans plus tard par la Cour suprême. </p><p>La juridiction, qui veille au respect des droits fondamentaux consacrés par la Constitution, avait déjà ordonné en mars 2022 la libération de M. Fujimori, qui souffre de nombreux problèmes de santé.Mais quelques semaines plus tard la Cour interaméricaine des droits de l'homme, basée au Costa Rica, avait ordonné à l'Etat de "s'abstenir d'exécuter" cette décision. </p><p>Le pays, alors dirigé par le président de gauche Pedro Castillo, s'était conformé à la décision.</p><p>La famille de l'ancien chef d'Etat, détenu dans la petite prison de Barbadillo située dans une caserne de police de la capitale, a demandé à maintes reprises sa remise en liberté pour raisons de santé. </p><p>L'ancien président souffre de manière récurrente de problèmes respiratoires et neurologiques, dont des paralysies faciales, et d'hypertension.</p><p>M. Fujimori a été hospitalisé à plusieurs reprises au cours des dernières années, dont la dernière en février, en urgence, pour "irrégularité du rythme cardiaque".</p><p>- Main de fer-</p><p></p><p>L'avocat de l'ancien président, Elio Riera, s'est rendu à la prison de Barnadillo pour y  accomplir les démarches administratives nécessaires à la libération de M. Fujimori. </p><p>"Le président s'est montré très content, il a reçu l'ordonnance avec beaucoup de joie", a déclaré l'avocat à la radio RPP. </p><p>Alberto Fujimori a gouverné le Pérou d'une main de fer mais, face à une opposition croissante, il s'était enfui en novembre 2000 au Japon, d'où sa famille est originaire.C'est par fax qu'il avait annoncé alors renoncer à son mandat.Extradé ensuite du Chili en 2007, il avait été condamné et emprisonné deux ans plus tard.</p><p>Malgré la demande de "pardon" formulée en 2017 par l'ancien homme fort du pays pour les actes commis par son gouvernement, Alberto Fujimori a divisé les Péruviens comme peu d'hommes politiques l'ont fait dans l'histoire du pays andin de 32 millions d'habitants. </p><p>Pour certains, celui que l'on surnomme "El Chino" (le Chinois) est l'homme qui a dopé l'essor économique du pays par ses politiques ultra-libérales, et combattu avec succès les guérillas du Sentier lumineux (maoïste) et du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (guévariste).</p><p>D'autres se souviennent surtout des scandales de corruption et de ses méthodes autoritaires, qui l'ont conduit derrière les barreaux pour avoir commandité deux massacres perpétrés par un escadron de la mort en 1991-1992, dans le cadre de la lutte contre le Sentier lumineux.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne entre dans Khan Younès, l'ONU redoute un «scénario infernal»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a dit mardi être aux prises avec le Hamas dans Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza assiégée, où l'ONU redoute un "scénario
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

L'armée israélienne entre dans Khan Younès, l'ONU redoute un «scénario infernal»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a dit mardi être aux prises avec le Hamas dans Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza assiégée, où l'ONU redoute un "scénario infernal" pour les civils, confinés dans un périmètre de plus en plus réduit.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le mouvement islamiste palestinien dans le nord de la bande de Gaza, l'armée a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du territoire, près de deux mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël.</p><p>Depuis la reprise des combats le 1er décembre à l'expiration d'une trêve de sept jours, l'armée pilonne le sud de Gaza, où des centaines de milliers de civils venus se réfugier lors de la première phase de la guerre sont désormais contraints de fuir sur quelques kilomètres pour tenter d'échapper aux bombes et aux combats.</p><p>"Nous sommes au coeur de Jabaliya, au coeur de Choujaïya (deux localités du nord de Gaza) et désormais aussi au coeur de Khan Younès", a affirmé mardi le général israélien Yaron Finkelman, chef du Commandement Sud, estimant qu'il s'agit du "jour le plus intense depuis le début de l'offensive terrestre" israélienne.</p><p>"La situation empire d'heure en heure (...) Nous sommes proches de l'heure la plus sombre de l'humanité", a alerté au même moment le responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les territoires palestiniens occupés, le Dr Richard Peeperkorn. </p><p></p><p>- "Scénario infernal" -</p><p></p><p>À pied, à moto, entassés dans des charrettes ou leurs bagages empilés sur le toit de leur voiture, de nombreux civils ont continué de fuir mardi Khan Younès, nouvel épicentre de la guerre, vers la ville voisine de Rafah, encore plus au sud, près de la frontière fermée avec l'Egypte, selon des images de l'AFP.</p><p>La nuit précédente, des témoins avaient rapporté à l'AFP des frappes aériennes et des tirs d'artillerie dans le secteur de Khan Younès et de Rafah ainsi qu'à Deir al-Balah, plus au nord, après le déploiement lundi de dizaines de chars et de bulldozers israéliens dans le sud de Gaza.</p><p>Les frappes de la nuit ont fait des dizaines de morts dans la bande de Gaza, selon le Hamas.Un bombardement a fait notamment 25 morts dans une école de Khan Younès abritant des déplacés, selon le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>L'armée israélienne largue chaque jour sur la ville des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier.Mais l'ONU a jugé "impossible" de mettre en oeuvre des zones sécurisées telles que désignées par Israël.</p><p>Mardi, de nouvelles scènes de chaos se sont répétées à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de la bande de Gaza, où des patients sont soignés à même le sol. </p><p>Sous les sirènes des ambulances, des blessés étaient transportés, parfois allongés dans de simples remorques ou portés par leurs proches, selon des images de l'AFP.</p><p>Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), l'hôpital, à court de personnel et de fournitures, abrite plus de 1.000 patients et 17.000 déplacés.</p><p>"Un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre", a averti la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour les Territoires palestiniens, la Canadienne Lynn Hastings.</p><p>Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), a lui affirmé que "l'anéantissement de Gaza figure désormais parmi les pires attaques de notre époque à l'encontre de populations civiles".</p><p></p><p>- "Tellement mal" -</p><p></p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes, à plus 70% des femmes et enfants et adolescents, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza le 7 octobre.</p><p>En Israël, l'attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités. </p><p>En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>D'après le gouvernement israélien, 138 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël. </p><p>Des familles d'otages ont de nouveau réclamé mardi une mobilisation internationale pour obtenir leur libération au 60e jour de leur captivité, marquée par une nouvelle rencontre avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.</p><p>La cheffe de la médecine générale au ministère israélien de la Santé a de son côté affirmé que le Hamas avait administré des tranquillisants à des otages avant leur libération pour qu'ils aient l'air "heureux".</p><p>Les bombardements et les combats faisaient aussi rage dans le nord de Gaza, où l'armée a annoncé avoir "pris le contrôle de positions importantes" du Hamas, dont la branche armée continue de tirer des roquettes vers Israël, en grande majorité interceptées.</p><p>L'armée israélienne, qui y contrôle désormais plusieurs secteurs, a mené des opérations "dans la région de Jabaliya" (nord), le plus grand camp de réfugiés palestiniens du territoire, actuellement encerclé. </p><p>82 soldats israéliens ont été tués à Gaza depuis le début des opérations israéliennes, a annoncé l'armée mardi soir.</p><p>Selon des témoins, des dizaines de frappes ont visé plusieurs quartiers de la ville de Gaza, poussant des milliers de civils à fuir.</p><p>Maria Abou Assi, une habitante de Gaza-ville rescapée d'une frappe, a raconté à l'AFPTV avoir été réveillée par un bombardement.</p><p>"J'ai vu des décombres et des pierres m'entourer (...) J'avais tellement mal", a expliqué l'adolescente de 14 ans, qui a été extraite des décombres au bout de quatre jours.</p><p></p><p>- Nouvelle aide américaine -</p><p></p><p>Selon l'ONU, 1,8 million de personnes, soit les trois quarts environ de la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où les frappes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre, qui a provoqué de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments, d'électricité et de carburant. </p><p>L'aide humanitaire, à l'exception des sept jours de trêve, n'y entre qu'au compte-gouttes depuis l'Egypte, soumise au feu vert d'Israël.</p><p>La compagnie palestinienne des télécommunications Paltel avait également affirmé lundi soir que "tous les services de télécommunications de la bande de Gaza" étaient à l'arrêt.Mardi, Paltel a annoncé leur reprise "progressive".</p><p>La guerre à Gaza a aussi ravivé la tension à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah chiite libanais, allié du Hamas.Mardi, deux personnes, dont un soldat, ont été tuées dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, selon l'armée et l'agence de presse officielle.</p><p>En Cisjordanie occupée, en proie à une intensification des violences depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas<b>,</b> un Palestinien a été tué mardi lors d'une opération de l'armée israélienne, selon les autorités palestiniennes et une ONG.</p><p>Depuis le 7 octobre, au moins 255 Palestiniens y ont été tués par l'armée ou des colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une Italie sous le choc des féminicides rend un dernier hommage à Giulia Cecchettin

Description: <p>Padoue (Italie) (AFP) - Des milliers d'Italiens ont rendu mardi un dernier hommage émouvant à Giulia Cecchettin, une étudiante tuée par son ex-petit ami et dont le sort tragique a relancé le débat en Italie sur les viole
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Une Italie sous le choc des féminicides rend un dernier hommage à Giulia Cecchettin

Description: <p>Padoue (Italie) (AFP) - Des milliers d'Italiens ont rendu mardi un dernier hommage émouvant à Giulia Cecchettin, une étudiante tuée par son ex-petit ami et dont le sort tragique a relancé le débat en Italie sur les violences contre les femmes.</p><p>Camarades d'universités, représentants du monde politique et Italiens ordinaires se sont pressés aux funérailles de la jeune femme de 22 ans à la basilique Sainte-Justine de Padoue, près de Venise (nord-est), pour manifester leur solidarité aux proches de l'une des plus récentes et choquantes victimes de féminicide dans la péninsule.</p><p>Giulia Cecchettin, étudiante en ingénierie biomédicale, a été poignardée le mois dernier à de multiples reprises par son ex-fiancé Filippo Turetta, qui selon son avocat a reconnu sa culpabilité devant un juge.</p><p>La cérémonie, retransmise en direct sur les chaînes d'information, a débuté avec l'arrivée sous les applaudissements du cercueil blanc recouvert de roses devant la basilique, où figuraient de nombreux jeunes portant le ruban rouge symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes.</p><p>Lors d'un discours digne et poignant, le père de Giulia, Gino Cecchettin, a appelé à "transformer la tragédie en un moteur de changement"."La vie de Giulia a été cruellement fauchée, mais sa mort peut et doit être un tournant pour mettre fin au terrible fléau de la violence contre les femmes", a-t-il affirmé.</p><p>Le président de la région Vénétie Luca Zaia, présent à la cérémonie au côté du ministre de la Justice Carlo Nordio, avait déclaré un jour de deuil.</p><p></p><p>- "Nous n'en pouvons plus" -</p><p></p><p>Le meurtre de Giulia a fait la Une des journaux pendant des jours, engendrant un débat national sur les raisons de la persistance de violences faites aux femmes dans le pays.</p><p>Filippo Turetta a enlevé Giulia le 11 novembre après une dispute, s'enfuyant à bord de sa voiture et déclenchant une chasse à l'homme qui a duré plusieurs jours.</p><p>Il a finalement été retrouvé à bord de sa voiture près de Leipzig en Allemagne le mois dernier, au lendemain de la découverte du corps dans un ravin près du lac de Barcis, à 120 km au nord de Venise.Giulia a été poignardée une vingtaine de fois à la tête, au cou et sur le corps, selon le rapport d'autopsie.</p><p>"Chacune de nous aurait pu être à la place de Giulia: moi, ma soeur, une amie", a confié à l'AFPTV Angela Russo, une étudiante de 29 ans présente à la cérémonie."Nous n'en pouvons plus, ce n'est pas possible de mourir encore comme ça".</p><p>Dans la foulée de ce meurtre, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à l'appel d'associations de défense de droits des femmes et de partis de gauche le 25 novembre, notamment à Rome et Milan, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences contre les femmes, réclamant un changement culturel.</p><p></p><p>- Violence jugée "acceptable" -</p><p></p><p>Selon le ministère de l'Intérieur, au 26 novembre, l'Italie avait enregistré depuis janvier 107 meurtres de femmes, dont 88 tuées par des membres de leur famille ou leur ex ou actuel compagnon.</p><p>Après la mort de Giulia, le parlement a adopté une loi pour renforcer la législation contre les violences fondées sur le genre, notamment à travers un renforcement des mesures de prévention et une formation accrue des professionnels amenés à gérer ce genre de situation. </p><p>Ce phénomène inquiétant persiste en Italie, pays en grande majorité catholique où les stéréotypes de genre sont très ancrés.</p><p>Selon un rapport gouvernemental de juillet 2021, "dans certaines régions, jusqu'à 50% des hommes estiment que la violence est acceptable dans le cadre de relations".</p><p>Un rapport indépendant du Conseil de l'Europe sur les violences contre les femmes publié en 2020 avait recommandé l'adoption de "mesures proactives et sur la durée pour promouvoir des changements dans les conduites sociales et culturelles assimilables au sexisme, notamment chez les hommes et les adolescents, qui sont fondées sur l'idée que les femmes sont inférieures".</p><p>Ce rapport appelait aussi l'Italie à adopter des directives nationales pour que les écoles dispensent des cours sur "l'affectivité, la sexualité et la santé reproductive".Actuellement, l'éducation sexuelle n'y est pas obligatoire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne entre dans Khan Younès, grande ville du sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a dit mardi être aux prises avec le Hamas dans Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza assiégée, où l'ONU et l'OMS redoutent un
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

L'armée israélienne entre dans Khan Younès, grande ville du sud de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a dit mardi être aux prises avec le Hamas dans Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza assiégée, où l'ONU et l'OMS redoutent une catastrophe humanitaire pour les civils, confinés dans un périmètre de plus en plus réduit.</p><p>Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le mouvement islamiste palestinien dans le nord de la bande de Gaza, l'armée a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du territoire, soixante jours après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël.</p><p>Depuis la reprise des combats le 1er décembre à l'expiration d'une trêve de sept jours, l'armée pilonne le sud de Gaza, où des centaines de milliers de civils venus se réfugier lors de la première phase de la guerre sont désormais contraints de fuir sur quelques kilomètres pour tenter d'échapper aux bombes et aux combats.</p><p>"Nous sommes au coeur de Jabaliya, au coeur de Choujaïya (deux localités du nord de Gaza) et désormais aussi au coeur de Khan Younès", a affirmé mardi le général israélien Yaron Finkelman, chef du Commandement Sud, estimant qu'il s'agit du "jour le plus intense depuis le début de l'offensive terrestre" israélienne.</p><p>"La situation empire d'heure en heure (...) Nous sommes proches de l'heure la plus sombre de l'humanité", alertait au même moment le responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les territoires palestiniens occupés, le Dr Richard Peeperkorn. </p><p></p><p>- Chaos à l'hôpital Nasser -</p><p></p><p>À pied, à moto, entassés dans des charrettes ou leurs bagages empilés sur le toit de leur voiture, de nombreux civils ont fui à nouveau Khan Younès, nouvel épicentre de la guerre, vers la ville voisine de Rafah, encore plus au sud, près de la frontière fermée avec l'Egypte, selon des images de l'AFP.</p><p>La nuit précédente, des témoins avaient rapporté à l'AFP des frappes aériennes et des tirs d'artillerie dans le secteur de Khan Younès et de Rafah ainsi qu'à Deir al-Balah, plus au nord, après le déploiement lundi de dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens dans le sud du territoire.</p><p>Les frappes de la nuit ont fait des dizaines de morts dans la bande de Gaza, a annoncé le service de presse du Hamas.Un bombardement a fait notamment 24 morts dans une école de Khan Younès abritant des déplacés, selon le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>L'armée israélienne largue chaque jour sur la ville des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier.</p><p>Mardi dès le matin, de nouvelles scènes de chaos se sont répétées à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de la bande de Gaza, où des patients sont soignés à même le sol. </p><p>Sous les sirènes des ambulances, des blessés étaient transportés, parfois allongés dans de simples remorques ou portés par leurs proches, selon des images de l'AFP.</p><p>Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), l'hôpital, submergé par l'afflux de blessés et à court de personnel et de fournitures, abrite plus de 1.000 patients et 17.000 déplacés.</p><p></p><p>- Scénario "infernal" -</p><p></p><p>Lundi, le directeur de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, avait déploré qu'"au moins 60.000 personnes supplémentaires ont été contraintes de se déplacer vers des abris de l'Unrwa déjà surpeuplés (...) dont beaucoup ont été déplacées plusieurs fois" depuis le début de la guerre.</p><p>L'ordre d'évacuation israélien, a-t-il affirmé, pousse les gens "à se masser dans moins d'un tiers du territoire de la bande de Gaza", soit une centaine de kilomètres carrés.</p><p>Pour l'ONU, il est "impossible" de mettre en oeuvre des zones sécurisées telles que désignées par Israël.</p><p>"Ces zones ne peuvent être ni sûres ni humanitaires lorsqu'elles sont déclarées unilatéralement", a affirmé mardi James Elder, le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).</p><p>D'autres organisations internationales se sont elles aussi alarmées mardi des risques pour les civils.</p><p>"Un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre", a averti la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour les Territoires palestiniens, la Canadienne Lynn Hastings.</p><p>Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), a lui affirmé que "l'anéantissement de Gaza figure désormais parmi les pires attaques de notre époque à l'encontre de populations civiles".</p><p></p><p>- Combats dans le nord -</p><p></p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 15.899 personnes, à 70% des femmes et des enfants, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza le 7 octobre.</p><p>En Israël, l'attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités. </p><p>En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>D'après le gouvernement israélien, 138 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël. </p><p>L'armée a également annoncé mardi que 80 soldats avaient été tués à Gaza depuis le début de son offensive terrestre. </p><p>Les bombardements et les combats font rage aussi dans le nord, où l'armée a annoncé avoir "pris le contrôle de positions importantes" du Hamas.</p><p>L'armée israélienne, qui contrôle désormais plusieurs secteurs du nord de la bande de Gaza, y a mené des opérations "dans la région de Jabaliya", le plus grand camp de réfugiés palestiniens du territoire, actuellement encerclé. </p><p>Selon des témoins, des dizaines de frappes ont visé plusieurs quartiers de la ville de Gaza, poussant des milliers de civils à fuir.</p><p>La branche armée du Hamas a elle annoncé avoir tiré une salve de roquettes vers Beersheva, une ville du désert du Néguev, dans le sud d'Israël.</p><p></p><p>- Nouvelle aide américaine -</p><p></p><p>Selon l'ONU, 1,8 million de personnes, soit les trois quarts environ de la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où les frappes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre, qui a provoqué de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments, d'électricité et de carburant. </p><p>L'aide humanitaire, à l'exception des sept jours de trêve, n'y entre qu'au compte-gouttes depuis l'Egypte, soumise au feu vert d'Israël.</p><p>Depuis l'Egypte où elle se trouvait mardi, la patronne de l'Agence américaine pour le développement (USAID), Samantha Power, a annoncé que les Etats-Unis débloquaient 21 millions de dollars d'aide supplémentaire pour Gaza.Ils s'ajouteront aux 100 millions de dollars promis mi-octobre par le président américain Joe Biden.</p><p>La guerre à Gaza a aussi ravivé la tension à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah chiite libanais, allié du Hamas.Mardi, l'armée libanaise a annoncé pour la première fois la mort d'un soldat libanais tué selon elle par un bombardement israélien sur un poste de l'armée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza, au centre du 10e anniversaire de la mort de Mandela en Afrique du Sud

Description: <p>Johannesburg (AFP) - La guerre à Gaza a été au centre du 10e anniversaire de la mort de Nelson Mandela mardi en Afrique du Sud, de hauts responsables du Hamas étant présents aux côtés de la famille du héros de la lutte contr
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Gaza, au centre du 10e anniversaire de la mort de Mandela en Afrique du Sud

Description: <p>Johannesburg (AFP) - La guerre à Gaza a été au centre du 10e anniversaire de la mort de Nelson Mandela mardi en Afrique du Sud, de hauts responsables du Hamas étant présents aux côtés de la famille du héros de la lutte contre l'apartheid lors des commémorations à Pretoria.</p><p>Premier président noir sud-africain, Madiba - son nom de clan - est mort le 5 décembre 2013 à 95 ans.Pas de cérémonie officielle mardi, ni de discours solennel du chef de l'Etat, Cyril Ramaphosa: la famille a simplement déposé dans l'après-midi une gerbe au pied d'une statut à l'effigie de Mandela devant le siège du gouvernement dans la capitale Pretoria. </p><p>De hauts responsables du Hamas étaient présents: Basem Naim, ancien ministre de la Santé du Hamas à Gaza, et Khaled Qaddoumi, représentant du mouvement islamiste palestinien en Iran.Dans les jours précédents, ils avaient participé à une conférence sur le conflit israélo-palestinien à Johannesburg, organisée notamment par le petit-fils de Nelson Mandela, Mandla Mandela.</p><p>La création d'un État palestinien était considérée par son grand-père comme "la grande question morale de notre époque", a-t-il rappelé à la chaîne nationale SABC, soulignant sa volonté de "reprendre le flambeau".</p><p>L'Afrique du Sud, fervent défenseur de la cause palestinienne, est l'un des pays les plus critiques des bombardements israéliens massifs et meurtriers sur la bande de Gaza, en représailles aux sanglantes attaques en Israël menées le 7 octobre par le Hamas.</p><p>La prix Nobel de la paix, la Pakistanaise Malala Yousafzai, invitée à Johannesburg par la fondation Mandela, a pour sa part dénoncé le "bombardement injuste de Gaza" lors d'une allocution.</p><p>La jeune femme, distinguée en 2014 pour son combat en faveur de l'éducation des filles, a également saisi l'occasion pour condamner le traitement des femmes en Afghanistan, accusant le régime taliban de rendre impossible d'"être une fille". </p><p>"Les Sud-Africains se sont battus pour que l'apartheid fondé sur la race soit appelé comme tel et criminalisé au niveau international", a-t-elle souligné, appelant à criminaliser maintenant "l'apartheid basé sur le genre". </p><p>Le mois dernier, d'éminentes militantes féministes et des personnalités ont appelé les Nations unies à réviser en ce sens le texte d'un traité en discussion sur les crimes contre l'humanité.</p><p>- "Sainte réputation" -</p><p></p><p>Si la simple évocation de Mandela semble être toujours capable de mobiliser l'opinion sur des causes à défendre, l'anniversaire de sa mort a eu un goût doux-amer pour les Sud-Africains. </p><p>Pour certains, "en dix ans, pas grand chose n'a changé ou ne s'est amélioré" dans le pays. </p><p>D'un côté, le souvenir de l'ex-bagnard de Robben Island qui a mis l'apartheid à genoux et apporté la démocratie.De l'autre, un pays toujours dirigé par son parti, le Congrès national africain (ANC), mais plombé par la corruption, les pannes d'électricité et devenu le plus inégalitaire au monde selon la Banque mondiale.</p><p>Et l'ANC pourrait tomber sous la barre des 50% lors des élections l'an prochain, selon les sondages. </p><p>Selon l'ancienne ambassadrice américaine à Pretoria jointe par l'AFP, Jendayi Frazer, "la sainte réputation" de Mandela reste toutefois "extrêmement forte" et la relève politique devrait regarder "l'exemple de Mandela et de sa haute moralité".</p><p>Nelson Mandela est mort entouré des siens après un long crépuscule et des mois d'agonie, et d'angoisse pour les Sud-Africains et ses admirateurs du monde entier, au cours desquels son entourage se contentait de répéter que le vieux sage était dans un état "critique mais stable".</p><p>Son image reste très présente dans le pays: sur les billets de banque, par des graffitis sur les murs des villes et la présence de dizaines de statues.</p><p>Verne Harris, président par intérim de la fondation Mandela et qui a longtemps été l'archiviste de Mandela, reconnaît qu'une "nostalgie profonde" reste palpable chez nombre de Sud-Africains. </p><p>Mais "il est peut-être temps de le laisser partir, et de nous trouver de nouveaux modèles", estime-t-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

COP28: confiants ou inquiets, les négociateurs se penchent sur les énergies fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Confiance dans la possibilité d'un compromis ou négociations "particulièrement difficiles" en vue sur les énergies fossiles: chacun fait ses paris au sixième jour de la COP28, alors que le jeu semb
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

COP28: confiants ou inquiets, les négociateurs se penchent sur les énergies fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Confiance dans la possibilité d'un compromis ou négociations "particulièrement difficiles" en vue sur les énergies fossiles: chacun fait ses paris au sixième jour de la COP28, alors que le jeu semble plus que jamais ouvert.</p><p></p><p>- "Compromis"</p><p>"Notre objectif est clair: les renouvelables sont l'avenir, la fin de l'âge des énergies fossiles doit devenir tangible ici à la COP", a jugé l'émissaire pour le climat de l'Allemagne, Jennifer Morgan.</p><p>"Nous allons trouver, je suis confiant, un compromis qui va nous faire avancer dans la bonne direction", a jugé son homologue américain, John Kerry, sur la chaîne CNA.</p><p>La veille, le ministre saoudien de l'Energie avait jeté un froid en se disant "absolument" opposé à un accord portant sur une réduction des énergies fossiles, montrant à quel point les camps campent sur leurs positions traditionnelles.</p><p>- Hypocrisie</p><p>Plusieurs pays en développement, eux, dénoncent l’hypocrisie des pays riches, Etats-Unis et Canada en tête, qui ne donnent pas assez l'exemple sur la sortie des énergies fossiles mais voudraient que les pays pauvres s’interdisent les hydrocarbures.Ils réclament des engagements d’aide financière bien plus conséquents pour aider les pays à investir dans les énergies renouvelables et la transition.</p><p>"Si un pays extrêmement pauvre découvre du pétrole, comment peut-on lui dire qu’ils ne peuvent pas y toucher, si personne ne les aide?", dit à l’AFP le Cubain Pedro Luis Pedroso, président du groupe de pays en développement et émergents appelés "G77 et Chine", incontournable dans le bras de fer entre Nord et Sud.</p><p></p><p>- Options ouvertes</p><p>La deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale.Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.</p><p>Leurs divergences de vue se reflètent dans les différentes options laissées ouvertes sur la question essentielle de l'avenir des énergies fossiles.</p><p>D'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles" à rien du tout sur le sujet, toutes les options sont sur le table, suggérant de féroces batailles d'ici la fin théorique de la COP28 le 12 décembre.</p><p>Autre débat soumis aux négociateurs: inscrire l'objectif de triplement des énergies renouvelables d'ici 2030 ou ne pas mentionner le sujet.</p><p></p><p>- "L'éléphant dans la pièce"</p><p>"On n'a pour l'instant pas de visibilité sur l'équilibre de l'accord dans les textes proposés, puisque toutes les options sont sur la table aujourd'hui", a dit à l'AFP Laurence Tubiana, architecte de l'accord historique de Paris en 2015 et l'une des meilleures connaisseuses des dessous des COP.</p><p>Les négociations "sont difficiles parce qu'on est au moment où tout est sur la table et on ne voit pas le point d'équilibre".</p><p>"C'est d'un côté normal à ce stade de la négociation mais elle s'annonce particulièrement difficile parce qu'on parle de l'éléphant dans la pièce que sont les énergies fossiles et de façon très directe", juge-t-elle.</p><p></p><p>- "Dégagez les pollueurs!"</p><p>Des dizaines de personnes ont manifesté à l'entrée de la COP28 sous un soleil déjà mordant mardi matin, devant une grande image d’une planète en flammes.</p><p>"Dégagez les pollueurs !", chantait la petite foule.</p><p>Près de 2.500 lobbyistes des énergies fossiles ont en effet obtenu une accréditation pour la conférence, selon une coalition d'ONG.</p><p>"J'ai zéro confiance dans le fait que la COP réussira" si "les Nations unies continuent de permettre à l'industrie des énergies fossiles" d'en mener les débats, dit à l'AFP Thomas Harmy Joseph, de l'ONG américaine Indigenous Environmental Network.</p><p></p><p>- "Inévitable"</p><p>Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète, objectif ambitieux de l'accord de Paris, soit dépassé "de manière constante" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project.</p><p>L'élévation de la température mondiale moyenne a atteint 2°C pour la première fois sur une journée le 20 novembre, et l'année 2023 devrait frôler 1,5°C en moyenne, mais l'accord de Paris se fonde sur des élévations stabilisées sur du plus long terme, pas sur une seule journée ou une année.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Indonésie: au moins 22 morts dans l'éruption du volcan Marapi

Description: <p>Agam (Indonésie) (AFP) - L'éruption du volcan Marapi, dans l'Ouest de l'Indonésie, a fait au moins 22 morts, après la découverte de neuf nouveaux corps de randonneurs décédés, ont annoncé mardi soir les secou
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Indonésie: au moins 22 morts dans l'éruption du volcan Marapi

Description: <p>Agam (Indonésie) (AFP) - L'éruption du volcan Marapi, dans l'Ouest de l'Indonésie, a fait au moins 22 morts, après la découverte de neuf nouveaux corps de randonneurs décédés, ont annoncé mardi soir les secours qui recherchent encore une personne portée disparue.</p><p>Le volcan le plus actif de l'île de Sumatra est entré en éruption dimanche et a craché dans le ciel une tour de cendres de 3.000 mètres, plus haute que le volcan lui-même.</p><p>"Neuf des dix victimes disparues ont été retrouvées mortes cet après-midi et sont actuellement en cours d'évacuation.On recherche toujours une victime", a déclaré à l'AFP Abdul Malik, directeur des secours de la ville de Padang.</p><p>Plusieurs centaines de sauveteurs indonésiens étaient mobilisées mardi pour les recherches qui se poursuivent dans des conditions difficiles en raison du mauvais temps et des cendres toujours rejetées par le volcan. </p><p>Les corps ont été transportés vers le bas de la montagne dans des sacs mortuaires, ont indiqué les secours. </p><p>D'autres randonneurs ont été retrouvés vivants et ramenés au cours d'opérations de sauvetage ardues.</p><p>Des images partagées par les services de secours montrent une équipe de six personnes vêtues de vestes orange et de casques de sécurité transportant un corps sur le flanc du volcan.</p><p>Lorsque cela est possible, les sauveteurs montent jusqu'au sommet du volcan et évacuent les victimes à l'aide de civières.Mais des éruptions en cours et la mauvaise visibilité rendent les opérations périlleuses, a expliqué Hendri.</p><p>L'un des survivants a évoqué la panique ressentie au début de l'éruption."Je zigzaguais, je suis descendu environ de 30 à 40 mètres" jusqu'à un poste de randonnée", a raconté à l'AFP Ridho, 22 ans, depuis un hôpital voisin. </p><p>"L'éruption a fait beaucoup de bruit, j'ai regardé derrière puis je me suis immédiatement enfui, comme tout le monde.Certains ont sauté et sont tombés.Je me suis abrité derrière les rochers, il n'y avait pas d'arbres là-bas".</p><p></p><p>- Opérations périlleuses -</p><p></p><p>Ahmad Rifandi, chef du poste de surveillance du Marapi, a observé cinq éruptions entre minuit et 08H00 locales (01h00 GMT)."Le Marapi est toujours très actif.Nous ne pouvons pas voir la hauteur de la colonne (de cendres) car elle est recouverte par les nuages", a-t-il expliqué.</p><p>Les autorités ont indiqué que les randonneurs s'étaient enregistrés via un système de réservation en ligne, mais que d'autres pourraient avoir emprunté des itinéraires de montagne alternatifs.</p><p>Le chef de l'agence indonésienne de volcanologie, Hendra Gunawan, a semblé reprocher lundi aux randonneurs de s'être rapprochés trop près du cratère, affirmant que l'agence recommandait de s'abstenir de toute activité humaine dans cette zone, et a averti de possibles "impacts graves" pour les victimes dans un rayon de un à 1,5 kilomètre du cratère.</p><p>Des proches attendaient toujours des nouvelles au centre d'information au pied du volcan, où une mère s'est évanouie mardi pendant l'attente.</p><p>Au total, 75 randonneurs ont été répertoriés par les autorités comme effectuant une randonnée sur les lieux depuis samedi, dont 49 initialement identifiés et certains souffrant de brûlures et de fractures.Les recherches doivent se poursuivre pendant sept jours au total ou jusqu'à ce que tous les randonneurs soient retrouvés, ont indiqué les secours. </p><p>Les morts ont été gravement brûlés et les médecins légistes se préparaient à les identifier à l'aide de leurs empreintes dentaires ou digitales, a déclaré Eka Purnamasari, un responsable de l'unité médicale de la police de Sumatra occidentale.</p><p>Le Marapi, dont le nom signifie "montage de feu" en langue locale, était au deuxième niveau d'alerte sur une échelle de quatre depuis 2011.Une zone d'exclusion de trois kilomètres avait été imposée autour de son cratère. </p><p>Les habitants des localités environnantes ont aussi été surpris par l'éruption."Les villageois ont été choqués par un bruit de tonnerre, puis il y a eu une secousse et aussi un boum", a déclaré Adrizal, chef du village local de Nagari Lasi décrivant la population "traumatisée".</p><p>L'Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique.Le pays compte près de 130 volcans actifs.</p><p>str-dsa-jfx-lgo/lch</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Education: «baisse inédite» des résultats de l'étude Pisa, y compris pour la France

Description: <p>Paris (AFP) - L'Asie, Singapour en tête, s'illustre une nouvelle fois dans l'enquête Pisa 2022 de l'OCDE sur l'éducation publiée mardi, marquée par une "baisse inédite" des performances des
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Education: «baisse inédite» des résultats de l'étude Pisa, y compris pour la France

Description: <p>Paris (AFP) - L'Asie, Singapour en tête, s'illustre une nouvelle fois dans l'enquête Pisa 2022 de l'OCDE sur l'éducation publiée mardi, marquée par une "baisse inédite" des performances des élèves après la crise du Covid, y compris pour la France.</p><p>L'étude Pisa, publiée tous les trois ans (mais repoussée cette fois d'un an en raison de l'épidémie de Covid-19), est devenue une référence mondiale, très scrutée par les gouvernements. </p><p>Elle sonde depuis 2000 les performances des systèmes éducatifs, à travers les compétences en sciences, mathématiques et compréhension de l'écrit des élèves de 15 ans.A chaque fois, un de ces trois domaines est plus amplement développé, les mathématiques cette fois-ci. Les exercices ont été soumis en 2022 à 690.000 jeunes de 81 pays et territoires.</p><p>Comme pour la précédente édition, où quatre métropoles et provinces chinoises (Pékin, Shanghaï, Jiangsu, Zhejiang, qui n'ont pas pu participer cette fois) étaient arrivées en tête, plusieurs pays asiatiques figurent parmi les meilleurs élèves. Singapour caracole largement en tête en mathématiques, sciences et lecture, comme en 2016. </p><p>Il est suivi par Macao, Taïwan, Hong Kong, le Japon et la Corée du Sud en maths. "On continue d'avoir des pays d'Asie, et notamment sur les mathématiques, qui trustent vraiment les premières performances", explique Eric Charbonnier, spécialiste de l'éducation à l'OCDE.</p><p>Principal fait marquant de cette édition 2022: les résultats "montrent une baisse inédite de la performance des élèves dans l’histoire de Pisa", souligne l'OCDE. </p><p>"En mathématiques, la moyenne des pays de l’OCDE a baissé de 15 points par rapport à 2018, alors que la différence entre chaque cycle n’avait jamais dépassé les quatre points auparavant.En compréhension de l’écrit, la baisse est de 10 points dans la moyenne de l’OCDE", et les résultats en sciences sont restés stables, détaille Irène Hu, analyste de l'OCDE.</p><p>En cause notamment pour expliquer la "chute dramatique" des performances: la crise du Covid, qui "bien sûr a un impact sur ce que l'on observe" et a été "un accélérateur de baisse de performances", indique Eric Charbonnier.</p><p></p><p>-  Fortes inégalités en France  -</p><p></p><p>Mais, tempère l'expert, "il ne faut pas tout faire porter au Covid non plus" car "il y avait déjà une tendance à la baisse depuis une dizaine d’années" globalement, et "on n'a pas vu de lien direct entre les fermetures d’écoles et la performance".</p><p>La France, elle, se situe comme en 2018 dans la moyenne des pays de l'OCDE, "à un niveau comparable à celui de l’Espagne, la Hongrie et la Lituanie dans les trois matières", relève Irène Hu.</p><p>Elle est classée 22e en maths, 24e en compréhension de l'écrit et 22e en sciences parmi les 38 pays de l'OCDE (statistiquement "entre la 15e et la 29e place en mathématiques et sciences" et "entre la 11e et la 29e" en lecture, selon l'OCDE).</p><p>Mais ses résultats sont "parmi les plus bas jamais mesurés", selon l'OCDE.En mathématiques, elle connaît entre 2018 et 2022 "une baisse historique du niveau des élèves", souligne Eric Charbonnier.</p><p>Marquée par un poids très fort de l'origine sociale dans la réussite des élèves, la France reste aussi "l'un des pays de l'OCDE où le lien entre le statut socio-économique des élèves et la performance qu'ils obtiennent au Pisa est le plus fort", mais "sans aggravation notable" entre 2012 et 2022, indique l'OCDE.</p><p>D'autres pays européens, comme l'Allemagne - qui avait opéré depuis 2000 un redressement spectaculaire, dit "choc Pisa" -, la Finlande, où les inégalités entre filles et garçons se creusent, ou la Norvège, connaissent des baisses plus importantes que la France en mathématiques. </p><p>Mais "cette chute de la performance n’est pas non plus une fatalité mondiale, puisque certains pays ont réussi à la limiter", voire à "maintenir" la performance" comme en Suisse ou en Corée ou à l'augmenter comme au Japon", analyse Irène Hu.</p><p>Outre le Covid, d'autres facteurs sont avancés par l'OCDE pour expliquer la baisse des résultats: la crise d’attractivité du métier d'enseignant, qui touche de plus en plus de pays, le manque de soutien aux enseignants et aux élèves, ou encore l'implication des parents, moins forte qu'en 2018.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Get more results via ClueGoal