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Comment produire un court métrage en 48 heures ? Possible ? Apparemment oui. C’est le sujet de la master-class qui se tiendra samedi 28 avril à Alger, dans le cadre du 9e Festival culturel européen qui se tient en Algérie sous le thème «Les couleurUne master-class spécial court-métrage
Comment produire un court métrage en 48 heures ? Possible ? Apparemment oui. C’est le sujet de la master-class qui se tiendra samedi 28 avril à Alger, dans le cadre du 9e Festival culturel européen qui se tient en Algérie sous le thème «Les couleurs de l’Europe». Zoom sur l’événement. Elle aura lieu samedi 27 avril à partir de 10h à l’Office Riadh El Feth (Oref). La master-class «Comment produire un court métrage en 48 heures» donnera leur chance aux gens qui veulent intégrer le milieu cinématographique avec peu de moyens. L’événement à pour but de démystifier la production cinématographique en donnant aux cinéastes indépendants la possibilité de produire des courts métrages plus nombreux et de qualité respectable avec peu de ressources, explique-t-on à l’Union européenne. De l’introduction d’une histoire à l’édition finale, cette initiation se concentrera sur la façon de traduire une vision dans la réalité. Cet événement d’une demi-journée (4 heures), proposera des projections de courts métrages ainsi que des études de cas. A la fin de chaque séance, un temps sera accordé aux questions des participants. Cette master-class est destinée aux futurs réalisateurs et scénaristes. Tous ceux qui s’intéressent aux courts métrages devraient y assister. Des acteurs, des producteurs, membres d’équipe de production pour en apprendre davantage et se connecter aux autres dans la communauté. Il est recommandé que chaque participant ait déjà un projet de film en développement ou au moins une idée définie d’un court récit. «Faire bien avec rien» La master-class «Comment produire un court métrage en 48 heures» sera animé par un enfant du milieu. Ilies Terki, cinéaste et directeur créatif basé à Hambourg, qui a à son actif plus de 14 ans d’expérience dans l’industrie créative. Son travail a été distingué dans l’industrie cinématographique et récompensé dans les festivals de publicité les plus renommés. Terki réalise régulièrement des films et produit des vidéos musicales et des publicités. Actuellement, il développe son premier long métrage ainsi qu’une courte série intitulée Lost Pleasures. L’animateur de cet événement avoue que cette idée à germé grâce à son expérience de réalisation et d’organisation de plusieurs «kino kabarets» ces trois dernières années a Hambourg. «Le kino est un mouvement cinématographique international né à Montréal, dont la devise est : faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant. Les kino-kabarets sont des rencontres de création de films en un temps limité généralement par sessions de 24h ou 48h», explique Ilies Terki. Notre interlocuteur explique aussi qu’il est réellement possible de maitriser la fabrication d’un court métrage en 48 heurs et il s’appuie sur les kino-kabarets comme preuve : « absolument, les kino-kabarets en sont la preuve. Mais avant, il faut bien définir le court métrage dans son contexte actuel. Durant la master-class on abordera les différents aspects du court métrage en présentant les outils nécessaires à sa fabrication.» Sur un troisième point, Terki espère voir ses attentes par rapport aux candidats qui auront la chance d’être retenus : «Avoir le désir fort de raconter une histoire, exprimer une idée ou un sentiment à travers l’image en mouvement. Cela se traduit concrètement par la présentation d’une ‘log-line’ d’une phrase ou deux, qui définit le contenu d’un scénario. Il est plus facile d’appréhender la master-class si les candidats on une idée ou un projet de film en tête.» Dire des choses en images L’animateur de la master-class «Produire un court métrage en 48 heures» confirme qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe a propos de la production cinématographique, par contre il sait que des Algériens ont le désir de produire des courts ou longs métrages : «J’ai malheureusement une connaissance limitée des courts métrages algériens, mais je sais qu’il a énormément de désir de dire des choses. Je pense que le court métrage pourrait être davantage démocratisé, car les moyens de production deviennent de plus en plus accessibles. Je peux imaginer que les prochaines années vont être très intéressantes pour le court-métrage algérien.» Si vous êtes intéressé par la master-class «Produire un court métrage en 48 heures» envoyez un CV, une log-line ou un bref synopsis de l’idée de film, son récit dramatique essentiel et succinct, sur la page facebook du Festival culturel européen en Algérie. Read more