newsare.net
Le club Constantine Reads, qui est en passe de devenir une association, a obtenu un soutien de taille à son initiative pédagogique. Il s’agit de celui du romancier Waciny Laredj. L’auteur à succès, invité par les éditions Numidia et le Café littLe Club parrainé par Waciny Laredj
Le club Constantine Reads, qui est en passe de devenir une association, a obtenu un soutien de taille à son initiative pédagogique. Il s’agit de celui du romancier Waciny Laredj. L’auteur à succès, invité par les éditions Numidia et le Café littéraire «Madjaz» initié par la direction de la culture, a été l’hôte de Constantine, mardi dernier, où il a animé une conférence littéraire et dédicacé ses ouvrages. Le club Constantine Reads s’est saisi de cette occasion pour approcher l’écrivain et solliciter son parrainage. Ce qu’il a accepté de faire, tant cette mission est noble et d’utilité publique. «Très content de voir une telle initiative prendre forme, car elle est très signifiante pour la ville et pour le lectorat. Elle sera d’un impact social non négligeable et d’un encouragement aux écrivains pour produire», a déclaré Waciny Laredj aux membres dudit club qui sont aussi de fervents lecteurs. «Un peuple qui ne lit pas est un peuple mort», a-t-il clamé, tout en insistant sur l’importance de la préservation de cette action: «Il faut consolider ce genre d’initiative qui porte le livre dans la rue, c’est comme si elle avait donné des pieds au livre. Désormais c’est lui qui va à la rencontre du lecteur là où il se trouve, dans tous les coins de la ville.» Pour Mossaab Gharbi, du collectif Constantine Reads, c’est une énorme fierté de solliciter un écrivain de l’envergure de Waciny Laredj qui «…a été très sensible à notre demande, mais surtout qui a consenti à nous soutenir». En effet, l’auteur de best-sellers a applaudi l’investissement de ces jeunes avides de culture et d’universalité dans «le combat» de la lecture, un levier qui permettrait à cette dernière de reconquérir du terrain. Il les a toutefois avertis que leur mission ne serait pas facile, car elle buterait indéniablement sur quelques embûches semées par ceux qui voudraient voir cette entreprise échouer. «Je me réjouis que cette démarche commence à prendre de l’ampleur dans plusieurs villes. C’est une mission facile en apparence, mais en réalité elle nécessite de l’endurance et de l’engagement. C’est un travail de longue haleine qui, à moyen et long termes, portera ses fruits». L’auteur de la Maison andalouse, le Livre de l’Émir ou encore les Fantômes de Jérusalem a fait savoir sa disponibilité à soutenir le club Constantine Reads via l’organisation de rencontres, mais aussi par la fourniture de livres ou leur mise en contact direct avec des maisons d’édition. Read more