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En traduisant le document, une longue enquête journalistique de plus de 11 ans, l’auteur répond à la demande d’un lectorat avide de connaître un pan de notre histoire contemporaine, dont une grande partie demeure, 73 ans après, méconnue. Selon lUn ouvrage de référence traduit en arabe
En traduisant le document, une longue enquête journalistique de plus de 11 ans, l’auteur répond à la demande d’un lectorat avide de connaître un pan de notre histoire contemporaine, dont une grande partie demeure, 73 ans après, méconnue. Selon l’auteur, la traduction de cet important fait historique n’a pas connu un cheminement classique. La première étape (à savoir la traduction) a été réalisée par Faouzi Benkari, un ancien journaliste et rédacteur en chef de l’hebdomadaire Sadaa El Malaab, que dirigeait le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Auteur de nombreux ouvrages en arabe, l’écrivain Zoubir Douibi s’est chargé de la première lecture et correction. A l’issue d’une longue et difficile série de rencontres entre l’auteur et le traducteur, qui aura duré presque une année, le travail est par la suite lu et discuté par Mme Souad Aïchour, journaliste et critique littéraire à Radio Sétif, Azzedine Rebiga, journaliste d’El Khabar, et l’écrivain Mustapha Benmerabet. En dernier lieu, le document est placé entre les mains du professeur Abdelghani Bara, enseignant à la faculté des lettres et des langues à l’université Sétif I (Dr Lamine Debaghine). «Cette traduction est une œuvre collective. Les remarques et orientations des intervenants, dont la rigueur est connue et reconnue, ont valorisé le travail initial», révèle l’auteur, ne faisant pas dans la facilité et la redondance. Si le contenu du document n’a pas changé, la première conception a par contre cédé la place à une nouvelle couverture sous forme d’une carte géographique d’une région où le moindre centimètre n’a pas été épargné par le rouleau compresseur d’une répression impitoyable. Œuvre du caricaturiste Abdelghani Benhriza (Batna), le beau dessin montre à travers les crânes entassés, l’horreur commise par l’armée coloniale et que la France officielle ne veut toujours pas reconnaître. Préfaces de Gilles Manceron et du Dr Bachir Faïd Des plus expressives, la caricature prend un large espace de la couverture du livre préfacé par l’historien Gilles Manceron et le Dr Bachir Faïd, chercheur et enseignant de l’histoire contemporaine à l’université Sétif I (Dr Lamine Debaghine). La contribution de l’universitaire auteur de nombreuses publications se rapportant à la plaie du mardi noir conforte le travail titanesque de l’auteur, s’attaquant désormais à la deuxième édition, comportant, dit-il, des faits inédits et méconnus. Kamel Beniaïche, qui a décidé de publier la version arabe à compte d’auteur, a accepté (voir l’entretien) de nous livrer des bribes de la nouvelle édition en cours d’élaboration. Adepte du style simple et accessible, l’auteur, dont la touche est perceptible, offre à ses lecteurs une nouvelle mouture à lire absolument… Read more