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A la veille du Festival international de danse contemporaine d’Alger, dont c’est la 9e édition, Fatima-Zohra Senouci Namous, commissaire du festival, a animé une conférence de presse, hier matin, au forum d’El Moudjahid. Se déroulant du 27 au 30Alors, on danse !
A la veille du Festival international de danse contemporaine d’Alger, dont c’est la 9e édition, Fatima-Zohra Senouci Namous, commissaire du festival, a animé une conférence de presse, hier matin, au forum d’El Moudjahid. Se déroulant du 27 au 30 avril 2018 à l’Opéra d’Alger Boualem Bessaïeh et à la salle El Mougar, la 9e édition du Festival international de la danse contemporaine d’Alger est placée sous les auspices du ministère de la Culture et sous le signe de la «fusion». Ce rendez-vous annuel verra la participation d’une douzaine de pays, en plus du pays hôte, l’Algérie. Il s’agit de l’Italie, invitée d’honneur, avec la compagnie Nuovo Balletto Classico, la France, avec la compagnie Hallet Eghayan, la Hongrie, avec Feledi Project, la Croatie, avec Masa Dance Company, l’Egypte, avec la compagnie de danse moderne, le Canada, avec Sinha Danse et Roger Sinha, le Royaume-Uni, avec Chameleon Company, la Turquie, avec l’Opéra et le Ballet d’Izmir, les Etats-Unis, à travers Bodytraffic, l’Espagne, avec Hurycan, la Russie, avec le collectif dit «Ballet», le Mali, à travers Karomna Studio Company. L’Algérie participera avec les troupes C.C. Arabesque, le Ballet de l’Opéra d’Alger, Dada, Amendil Awragh, la compagnie de danse KBS et Face To Face. Soit 90 participants invités et 100 participants algériens. «Des référents poétiques et de l’effervescence esthétique» «Le Festival international de danse contemporaine d’Alger, c’est tout d’abord une scène de choix pour les jeunes talents algériens. Où réside le plaisir de créer. Nous avons tous les ingrédients pour réussir. Un ensemble de jeunes danseurs, est un corps. Ces jeunes danseurs nous feront une agréable surprise lors de l’ouverture du festival. Ce sont des référents poétiques, des rituels d’effervescence esthétique… Avec ce festival, on sera dans l’art et l’expression corporelle… Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a choisi lui-même le thème de cette 9e édition ‘‘Tamahi (fusion) en arabe’’. Une belle trouvaille, je trouve. Il nous a promis un soutien financier. Les troupes étrangères participantes se sont prises en charge elles-mêmes. Ce sont elles qui ont, par exemple, payé leurs billets d’avion… Il y a eu de belles collaborations. Comme celle avec la Hongrie. Un échange positif et bénéfique. La France et l’Espagne ont été toujours présentes au festival… Je remercie tous les participants, le ministère de la Culture et les sponsors, l’Opéra d’Alger, l’ONCI, l’ENAG, Air Algérie, ALD Automobile, Sonelgaz, la CAAT, la BDL, Nexus, l’ONDA, Holliday Inn, l’INSM, l’Ismas…», déclarera Fatima-Zohra Senouci Namous, Commissaire du 9e Festival international de la danse contemporaine d’Alger. Message d’amour, paix et fraternité Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, en guise d’introduction du catalogue du festival, exprimera son soutien : «L’édition d’aujourd’hui se veut celle de la cohésion et la fusion entre les enfants du même pays et cette jeunesse venue de différentes régions du monde. Pour un édifice expressif qui tire son origine de ces mouvements qui ne sont que le reflet de la spécificité de chaque nation invitée à cet événement culturel donnant son plein accord pour partager la jeunesse algérienne ses messages d’amour, paix, de synergie qui sont ses maîtres mots, durant toute cette édition…». La représentante de l’Espagne, à travers l’Institut Cervantès d’Alger, se réjouira de la participation, «qui est un échange et un partage», du groupe Harycan, dont les fondateurs sont Arthur Bernard Bazin et Candelaria Antelo. Une formation d’envergure internationale qui est la récipiendaire du prix de la Foire internationale de théâtre et danse de Huesca. Comme le dit si bien Stromae : «Alors, on danse». Read more