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Le rêve d’aller loin dans le dernier tour de la plus prestigieuse compétition africaine des clubs cuvée 2018 vient de s’effondrer. I il est vrai que, mathématiquement, tout reste possible mais la défaite de mardi fait sauter en éclats les dernièES Sétif : Les raisons d’une amère déconfiture
Le rêve d’aller loin dans le dernier tour de la plus prestigieuse compétition africaine des clubs cuvée 2018 vient de s’effondrer. I il est vrai que, mathématiquement, tout reste possible mais la défaite de mardi fait sauter en éclats les dernières illusions du club phare de Aïn Fouara, qui traverse un interminable passage à vide, qui perdure depuis le début d’une saison marquée par une préparation d’intersaison quelconque et un mercato raté. L’aventure des Ententistes en Ligue des champions d’Afrique s’est arrêtée, mardi, à l’issue du derby remporté par un Doyen réaliste, préparé et bien coaché par un technicien qui a su lire et gérer les péripéties d’une confrontation n’ayant pas atteint les sommets. Les puristes n’ont pas été emballés par les ratages des uns et les innombrables déchets techniques des autres. Laissant dans les vestiaires la «grinta», le propre des grands compétiteurs, les Ententistes n’ont pas fait le match attendu par le public venu nombreux. Cette sortie prématurée de la course aura de fâcheuses conséquences pour le club sétifien tablant sur la compétition pour booster son budget. Contrairement aux hommes de Casoni, qui ont trouvé les ressources mentales pour effacer les derniers revers, rebondir et prendre la deuxième place du groupe, l’Aigle noir ne s’est pas hissé à la hauteur de l’événement. Au grand désarroi de ses fans désappointés par ce qui arrive à leur club se trouvant plus que jamais en danger. Malik Zorgane, dont l’intérim prendra fin, nous dit-on, après le prochain ESS-USMBA, n’a pas pu relever le défi ; les circonstances et la crise secouant le club depuis un certain temps ont compliqué la mission du pigiste surclassé par son vis-à-vis. Soulignons que le crash de l’Aigle noir n’est pas une fatalité, il s’explique par différents facteurs et pas des moindres. Une équipe de surcroît professionnelle faisant semblant de travailler ne peut rivaliser avec les compétiteurs dirigés par un coach attitré. La faillite technique et tactique de l’ESS est perceptible depuis le début d’une saison calamiteuse. L’Entente qui n’a pas marqué suffisamment de buts, en a encaissé beaucoup, ces derniers temps. Traînant depuis un bail, l’énigmatique problème des 12 joueurs blessés y met son grain de sel. La prise en charge médicale de certains joueurs, tel Nadji qui a préféré se soigner loin du contrôle du médecin de l’équipe, n’a pas arrangé les affaires d’une formation mal gérée. Le «potentiel» de certains joueurs n’ayant pas le niveau requis a handicapé l’Entente broyant du noir. L’hygiène de vie de certains «pros» tournant le dos à une nutrition saine et à la récupération (le sommeil s’entend) a non seulement fait le reste, mais donné le coup de grâce à l’Entente qui aura du mal à s’en relever. Dénoncé par de nombreux supporters, le retour de Madoui, partie prenante dans cet échec, n’arrange pas les choses. Read more