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Sous le format sitcom (comédie de situation humoristique) Bougrones : Legend of Kingdoms (Légende des royaumes), diffusée sur MBC4 (Middle East Broadcasting Center, un groupe de médias saoudien fondé le 18 septembre 1991 par Walid Ben Ibrahim Al BarahimAscendant et «descendant» Bélier
Sous le format sitcom (comédie de situation humoristique) Bougrones : Legend of Kingdoms (Légende des royaumes), diffusée sur MBC4 (Middle East Broadcasting Center, un groupe de médias saoudien fondé le 18 septembre 1991 par Walid Ben Ibrahim Al Barahim et dont le siège se trouve à Dubaï Media City), est conçue par une Rym Ghazali — présentatrice TV et comédienne — arborant trois casquettes. Elle a coécrit le scénario avec Zahra Adjaïmi, campé le rôle principal et réalisé cette série. La série a été tournée à Tunis (Tunisie), aux studios Cathargo du tycoon du cinéma, Tarek Ben Ammar. Bougrones se veut une série loufoque décoinçant et déridant les zygomatiques lors de ce Ramadhan. Et ce, dans la même veine que la nostalgique tradition cathodique du petit écran. Avec le «sketch-chorba» en guise d’entrée… en matière. Bougrones : Legend of Kingdoms (La légende des royaumes), reprend les mêmes «gimmicks», réflexes et autres conception de la série à succès Achour El Acher de Djaâfar Gacem. Dans le même schéma des Vladimir Propp. La structure du conte. Une situation initiale, un déséquilibre…Des adjuvants et des opposants. Et puis l’équilibre, le «happy ending». Donc, un ersatz de Achour El Acher. Copié, imité mais jamais égalé. Mais le «reboot» et l’adaptation du phénomène bêlant : les moutons, leurs combats… tient la route. «Des moutons enragés» L’idée ? C’est une contraction entre Le retour vers le futur — la trilogie écrite par Bob Gale et Robert Zemeckis avec Micheal J. Fox —, et Les visiteurs, film français réalisé par Jean-Marie Poiré. La trame est basée et conçue sur l’anachronisme. C’est ce qui confère à la série ce côté décalé et dépaysé. Et qui déclenche l’effet gag. Messaoud, interprété par Hamid Achouri, un génie un peu farfelu, veut se projeter dans le futur. En l’an 30 000. Mais il se trompe. Il actionne la machine à remonter le temps. Il sera transporté à contre-courant vers le passé. Il y a… 30 000 ans. Dans le royaume de Bougrones, qui rime curieusement avec Games of Thrones (série télévisée américaine médiévale-fantastique créée par David Benioff et D. B. Weiss). Un royaume régi et régenté par la reine Haidoura (peau de mouton) — incarnée par Rym Ghazali — alors qu’elle assiste dans une arène romaine à un combat. Pas de gladiateurs, mais des… moutons. Ainsi, Messaoud est emprisonné. Car il ne ressemble pas à ses sujets. Et puis, il détonne dans les secrets d’alcôves. Justement, dans ce royaume, il y a quelque chose de pourri. Et c’est le maelström bestiaire et comestible. Le «roi lion», le «roi chameau», «Douara» (Les tripes), «Bouzelouf», «Berak Aïnou»… Des intrigues, coups fomentés, des couteaux tirés… qui s’aiguisent, cupidité, soif du pouvoir… Les répliques en arabe algérien dialectal font mouche et font dilater la rate dans cet aller-retour incessant entre le passé et le présent. En guise de rire, la reine Haidoura bêle. La série est portée par les chevronnés comédiens Fawzi Saïchi, Nawel Zaâtal, en piplette algéroise hilarante, Kamel Bouaâkaz, ainsi que Khamissa Mebarkia, ou encore Zakaria Benmohamed et Mohsen Djalel. Tout ce beau monde s’encorne. Des moutons enragés. Et ça déménage à tous les «étages» dans les dix royaumes de Bougrones. Read more