newsare.net
Le sélectionneur national, Rabah Madjer, s’est montré intransigeant, avant-hier soir, quant à l’éventualité de son départ de la sélection nationale. «Je ne démissionnerai pas», a-t-il affirmé lors de la conférence de presse qui a suivi la r«Je ne démissionnerai pas»
Le sélectionneur national, Rabah Madjer, s’est montré intransigeant, avant-hier soir, quant à l’éventualité de son départ de la sélection nationale. «Je ne démissionnerai pas», a-t-il affirmé lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre amicale face au Cap-Vert. «Ma démission provoquerait une crise au sein de la sélection nationale. Je ne lui ferai pas subir ça», a-t-il déclaré. Pour lui, la défaite face aux Capverdiens, sur le score de 3 buts à 2, «n’est pas grave». D’après lui, «le plus important reste la qualification pour la CAN 2019». Revenant sur la prestation des Verts, l’entraîneur a exprimé quelques satisfactions. «Il existe du jeu. Quand les joueurs posent le ballon, on voit de belles phases», a-t-il affirmé. Madjer a même tenu à signaler à maintes reprises que «les Verts ont eu cinq poteaux». Pour ce qui est de la faute commise par le portier de la sélection, qui a amené le troisième but du Cap-Vert, le sélectionneur a indiqué qu’ «il n’y avait pas que Chaouchi à avoir commis des fautes». Selon lui, «beaucoup de joueurs ont été hors du coup». Mais Madjer a demandé aux Algériens de «ne pas s’inquiéter». «Ne vous inquiétez pas. On se qualifiera à la CAN et on ira loin», a-t-il affirmé. «Les supporters sont endoctrinés» Le sélectionneur national s’est longuement attardé lors de son intervention sur le «comportement» des supporters présents au stade du 5 Juillet. «Il est interdit que les supporters soutiennent l’adversaire», dira-t-il, avant d’affirmer que ceux-là sont «endoctrinés». Madjer n’arrive pas à «comprendre» pourquoi ils le critiquent, alors même que l’équipe mène au score, fait-il remarquer, lui, qui a «tant donné pour le football national». «Je suis triste», a-t-il encore ajouté, tout en relevant que même les joueurs, à l’image de Yacine Brahimi, étaient «touchés» par le comportement des supporters. «Pourquoi cette haine ?», a lancé Madjer. Il faut rappeler, en dernier lieu, que les quelques centaines de fans qui se sont déplacés au stade n’ont pas été tendres envers l’entraîneur national et quelquefois même avec les joueurs tout au long de la partie. A un certain moment, ils se sont même mis à scander le nom de Halilhodzic. Read more