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Le Prix de la littérature arabe 2018, créé par la fondation Jean-Luc Lagardère, sous l’égide de la Fondation de France, et l’Institut du monde arabe (l’IMA) est destiné à récompenser un écrivain par l’attribution d’un prix d’un montant dDeux auteurs algériens en sélection officielle
Le Prix de la littérature arabe 2018, créé par la fondation Jean-Luc Lagardère, sous l’égide de la Fondation de France, et l’Institut du monde arabe (l’IMA) est destiné à récompenser un écrivain par l’attribution d’un prix d’un montant de dix mille euros. Pour cette nouvelle édition 2018, sept titres ont été retenus et seront proposés aux membres du jury. Il s’agit de Nos richesses, de la romancière algérienne Kaouther Adimi (Seuil), L’Ombre du soleil, de Taleb Alrefai (Actes Sud), Un jeune homme en colère, de l’écrivain algérien Salim Bachi (Gallimard), La Minette de Sikirida, du Libanais Rachid El-Daïf (Actes Sud), Les femmes de Karantina, de Nael Eltoukhy (Actes Sud), La Ville gagne toujours, de l’Egyptien Omar Robert Hamilton (Gallimard) et Des ailes au loin, de Jadd Hilal (Elyzad). Le Prix de la littérature arabe a été créé en 2013. Il est considéré comme la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe. Le prix en question vise à promouvoir le roman ou le recueil de nouvelles d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français et publié entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018, c’est du moins ce que stipule le communiqué de presse. Le jury se réunira à l’automne sous la présidence de Pierre Leroy, co-gérant de Lagardère SCA, pour délibérer et désigner le (ou la) lauréat(e) de la nouvelle édition du Prix de la littérature arabe. Celui-ci sera dévoilé et remis à l’Institut du monde arabe (IMA) lors d’une cérémonie qui prévue le 24 octobre prochain, et ce, en présence de Jack Lang, président de l’IMA. Selon le règlement intérieur, le Prix de la littérature arabe récompense une œuvre littéraire écrite sur la thématique du monde arabe. «Ce prix est décerné à un écrivain désigné nominativement et non à un groupe. Les ouvrages susceptibles d’être proposés pour le prix de l’année N devront avoir été publiés entre le 31 mai de l’année précédant la remise du prix (N-1) et le 31 mai de l’année au cours de laquelle est remis le prix (N)». Pour rappel, depuis sa création, par la fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe a été remis au Libanais Jabbour Douaihy (2013), à l’Égyptien Mohamed al-Fakharany (2014), au Saoudien Mohammed Hasan Alwan (2015), à l’Irakienne InaamKachachi (2016) et à l’Irakien Sinan Antoon (2017) pour son roman Seul le grenadier (Sindbad /Actes Sud). L’année dernière, deux mentions spéciales ont également été attribuées à la Marocaine Yasmine Chami pour son roman Mourir est un enchantement (Actes Sud) et au Syrien Khaled Khalifa pour Pas de couteaux dans les cuisines de cette ville (Sindbad/Actes Sud). Read more