ANALYSE Forces burundaises en RDC : Une épine dans le pied du Président Ndayishimiye
Des éléments de la Force de Défense Nationale du Burundi (FDNB) sont engagés aux côtés des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de contingents de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) provenant de Tanzanie, d’Afrique du Sud et du Malawi, des milices patriotiques congolaises Wazalendo et, semble-t-il, des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR). Leur mission : combattre le Mouvement du 23 mars, connu sous le sigle M23. Cependant, des militaires burundais ont refusé de se battre. Ils ont été rapatriés et emprisonnés. À l’issue d’un procès qui s’est déroulé à Rutana du 18 au 22 juin 2024, plus de 270 d’entre eux ont été condamnés à des peines lourdes, allant de 22 à 30 ans de prison. Ils devront chacun payer une amende de 500 dollars américains. Pour de nombreux observateurs, cette situation représente une véritable épine dans le pied du Commandant en Chef des Corps de Défense et de Sécurité et Président de la République du Burundi.