À quelques mois des élections de 2025, le parti UPRONA fait face à une crise interne, à quelques revirements de situation sur fond de frustrations. Dans un communiqué publié jeudi 6 mars, l’aile dirigée par Tatien Sibomana dénonce certains agissements de la partie dite institutionnelle ’’Kumugumya’’. Le camp mis en cause réfute tout.
Le premier procès en appel de Sandra Muhoza initialement programmé pour le 4 mars puis remis pour ce mardi 11 mars a été reporté au 19 mars. Ce report est dû à « l’indisponibilité du véhicule chargé de déplacer les (...)
Au Lycée communal de Rugombo, les activités scolaires ont timidement repris le mercredi 5 mars après deux semaines de suspension. Quant aux Ecofo Rugombo II et IV, la reprise a eu lieu le jeudi 6 mars. Néanmoins, vu la situation hygiénique consécutive à la présence des réfugiés congolais dans ces écoles, la tâche ne s’annonce pas facile. Les responsables crient à l’aide.
Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement. Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. Une occasion pour les anciens d’enseigner, avec l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais, au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient et contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Carine Kanderi.
Dans un contexte de crise politique, économique et ethnique ou pendant la période post-conflit, il y a la propagation des messages de haine. Certains membres des groupes sociaux peuvent être qualifiés d’animaux. Des habitants de la commune Giheta trouvent que ce genre de messages constituent un danger pour la société.
Un compte dans une banque de la place pour le soutien des réfugiés congolais accueillis dans la province de Rumonge a été ouvert dernièrement. Certaines personnes saluent cette initiative mais elles doutent de la transparence dans sa gestion. Le gouverneur tranquillise et indique que la majorité des gestionnaires sont des hommes d’églises intègres et que la transparence sera de mise.
Autrefois confinées à la maison sans moyen d’accéder à un emploi rémunéré, certaines femmes étaient de véritables vulnérables sur leurs collines à Gitega. Beaucoup faisaient la manche pour vivre. En balayant des rues de la ville de Gitega, le petit salaire qu’elles obtiennent leur permet d’avoir une plus-value.
La route Mugina-Mabayi est une voie d’une grande utilité dans la circulation des biens et des personnes de ces deux localités. Aujourd’hui, elle est devenue impraticable. Les habitants demandent sa réhabilitation. L’administration évoque la pénurie des carburants qui retarde les travaux.
Environ 600 maisons ont été inondées et une avenue communément appelée ’’Ku Nzoka’’ située à Kinyinya II de la zone Rukaramu est impraticable suite à la montée des eaux du lac Tanganyika. Le caniveau évacuant les eaux en provenance des habitations est débordé. Désemparée, les habitants de cette localité appellent le gouvernement au secours.
À l’occasion de la journée internationale des femmes, l’équipe Europe, composée de l’ambassade de l’Union européenne, de l’ambassade de Belgique, de l’Agence belge de développement (Enabel) et de l’ambassade des Pays-Bas, a organisé ce vendredi 7 mars un ciné-débat sur le thème :« Accès à la terre pour les femmes au Burundi et réflexion sur le droit coutumier. »
Par Antoine Kaburahe Iwacu a sollicité l’éclairage du Président de la CNIDH, alors en voyage en Europe. Le journal lui a envoyé des questions, qu’il a bien reçues. Dans un premier temps, il a accepté d’y répondre avant de se (...)
La Commission Vérité et Réconciliation (CVR) a organisé le vendredi 7 mars, une conférence-débat sur les conditions de la réconciliation au Burundi, mettant en lumière les défis persistants et les divergences de vues.
Chaque année, le monde entier célèbre la Journée internationale des droits de la femme. Au Burundi, cette célébration tombe à la veille des élections dans lesquelles certaines femmes se disent mises à l’écart. Elles trouvent que c’est une bonne opportunité pour élever la voix. Pour d’autres burundaises, la célébration ne leur amènera rien de spécial dans la mise en place du respect de leurs droits.
Le 27 février 2025, une foire aux semences agricoles s’est tenue en zone Murenda de la commune Makebuko et province de Gitega. Des habitants issus de cinq collines ont bénéficié de semences de haricots certifiées, un appui crucial pour ces agriculteurs vulnérables. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Separef, financé par la Banque africaine de développement (BAD) et mis en œuvre par l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Puanteur, crainte des maladies dites des mains sales, …. Telle est la situation qui règne dans plusieurs ménages de la commune urbaine de Mukaza. Ils accusent Bujumbura Cleaning Company (BCCO) chargé de la collecte des déchets ménagers de ne plus respecter le contrat. Une situation que confirme l’administration.
Le Journal Iwacu a reçu un « démenti » du Président de la CNIDH, la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, suite au billet d’Antoine Kaburahe publié sur le site. Dans tout son travail, le Journal Iwacu et la CNIDH exercent (...)
Dans une correspondance envoyée au président de l’Assemblée nationale, le 2 mars 2025, des commissaires de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) sollicitent son intervention personnelle « en vue de sauver la CNIDH qui connaît actuellement une crise de gouvernance sans nom, et cela, depuis 2 ans. » Ils demandent également la démission du président de cette institution, Sixte Vigny Nimuraba, ainsi qu’un audit spécifique rigoureux sur l'utilisation des fonds de la commission.
Le 8 mars est la Journée internationale des femmes. Il s’agit non seulement de l’occasion de féliciter les femmes et de leur adresser des compliments sincères, mais aussi de rappeler des choses plus fondamentales, comme la lutte pour les droits (...)
La plupart des Burundais la connaissent sous le nom de « journée internationale de la femme » ou « fête de la femme », plutôt que sous son appellation exacte : Journée internationale des droits des femmes. Un moment souvent (...)
En 2024, le Musée vivant de Bujumbura a bénéficié d'une rénovation d'envergure. Les améliorations comprennent l'aménagement du jardin, le rétablissement de l'éclairage, la réhabilitation de la clôture avec une nouvelle couche de peinture ainsi que la modernisation des cages abritant les animaux. Néanmoins, plusieurs cages sont vides. Un animal qui meurt n’est pas immédiatement remplacé. Des experts dénoncent les conditions dans lesquelles ces animaux vivent.
Au Burundi, les personnes malvoyantes et aveugles rencontrent de nombreux obstacles tant dans leur parcours scolaire que dans l’exercice de leur droit de voter. L'absence de matériel didactique adapté et de bulletins en braille les empêche de garantir leur autonomie et d'accéder aux mêmes opportunités que les autres citoyens.
Lorsque j’ai appris l’existence de ce budget ahurissant de la CNIDH pour l’année 2024-2025, j’ai immédiatement pensé aux nombreux cris d’alarme du président Ndayishimiye qui, dans plusieurs de ses discours, dénonce la mauvaise gouvernance et la gabegie de certaines institutions (...)
Cinquante-deux jours après l’expiration de l’ultimatum du chef de l’État au ministère du Commerce pour stabiliser les prix, la situation reste inchangée. La commission chargée de proposer une politique de stabilisation des prix n’a toujours pas rendu son rapport.
Le procès en appel de la journaliste burundaise Sandra Muhoza initialement prévu ce mardi 4 mars a été reporté. Son nom n’apparaissant pas sur la liste des détenus appelés à comparaître en raison d’une erreur administrative. Reporters sans frontières (RSF) condamne cette situation et exige sa libération immédiate.
La saison culturale B est en cours sur toute l’étendue du territoire national. Les agriculteurs de la province de Mwaro s’y préparent activement. Ils disent que les engrais minéraux et les semences sélectionnées, éléments incontournables dans la culture des champs, ne sont pas en quantité suffisante. L’administration locale tranquillise.
Alors que la Communauté Est-africaine (CEA) cherche à renforcer son intégration économique, l’instabilité chronique à l’est de la République démocratique du Congo (RDC) constitue un obstacle majeur. Pays aux nombreuses opportunités d’affaires pour la Communauté, comment cette crise affecte-t-elle les échanges commerciaux, les investissements et la coopération régionale ? Face à ce conflit et à la montée du discours va-t-en-guerre, la CEA survivra-t-elle ? Analyse
Inondations, sécheresse, glissement de terrain, vents violents,… les Etats Membres de la Conférence Internationale sur la région des Grands-lacs (CIRGL) ne sont pas à l’abri des effets des changements climatiques. Pour y faire face, les gouvernements en collaboration avec leurs partenaires techniques et financiers initient des activités d’adaptations actions pour rendre leurs communautés plus résilientes.
Il y’a quelque temps, les feuilles de manioc et de haricot étaient perçues comme des produits alimentaires de moindre valeur à Gitega. Dans la campagne, elles étaient souvent données gratuitement et en ville, elles étaient vendues à bas prix. Aujourd'hui, les choses ont changé. Elles sont vendues à la pesée. Ce qui provoque une montée considérable de leurs prix.
Je tiens tout d’abord à vous remercier d’avoir pris le temps de réagir à mes réflexions. Que nos opinions convergent ou divergent, je salue votre engagement et votre attachement au Burundi. Comme vous, je porte en moi l’espoir d’un pays (...)
Dans le contexte de la guerre qui sévit à l’Est de la RDC, des communications de certains officiels ainsi que des messages sur les réseaux sociaux et au sein de la communauté qualifient cette guerre d’ethnique. Pour les habitants de la zone Rugazi, commune Kabarore, en province de Kayanza, ces messages sèment la panique et la confusion dans une région déjà mouvementée.
Au moment où la journaliste Sandra Muhoza, condamnée à une peine d’une année et demie de prison pour « atteinte à l’intégrité du territoire national » et à une peine de 3 mois de prison pour « aversion raciale », (...)
Le Conseil National de la Communication (CNC) du Burundi a ordonné au journal Iwacu de retirer une interview réalisée avec M. Gratien Rukindikiza, ancien officier de l’armée et analyste reconnu des questions sécuritaires dans les médias internationaux. L’entretien portait sur (...)
Alors que des milliers de Burundais peinent à se nourrir surtout à Kirundo avec une sécheresse persistante à Bugabira, plus de 45 000 tonnes de maïs stockées par l’ANAGESSA restent invendues. Pire, une partie de ces stocks fait face aux rats et autres parasites. Une gestion critiquée qui relance le débat sur l’intervention de l’État dans le commerce des denrées alimentaires.
L’armée burundaise dément catégoriquement les informations faisant qu’elle se prépare à retirer ses troupes de Somalie après des discussions infructueuses entre Gitega et Mogadiscio pour trouver un accord sur le nombre de soldats à fournir à l’AUSSOM, la nouvelle Mission de soutien et de stabilisation de l'Union africaine en Somalie.
Selon le Haut-Commissariat des Nations-unies pour les réfugiés (HCR) au Burundi, c'est la première fois qu'on voit une crise humanitaire de cette ampleur depuis plus de 20 ans. Le 26 février 2025, le bilan était de 47 632 réfugiés congolais qui sont arrivés sur le sol burundais. A Cibitoke, on enregistre déjà des morts. Le HCR estime qu’une réponse immédiate s’impose, car la situation humanitaire se détériore rapidement au Burundi avec une augmentation des arrivées quotidiennes.