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L'Ukraine dit qu'une coupure de courant nocturne a créé un risque d«'accident» à la centrale nucléaire de Zaporijjia

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - La centrale ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a été temporairement coupée du réseau électrique dans la nuit de vendredi à samedi, créant un risque d'"accident nucléai
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L'Ukraine dit qu'une coupure de courant nocturne a créé un risque d«'accident» à la centrale nucléaire de Zaporijjia

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - La centrale ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a été temporairement coupée du réseau électrique dans la nuit de vendredi à samedi, créant un risque d'"accident nucléaire" selon l'opérateur ukrainien du nucléaire Energoatom, même si les Russes ont affirmé que la sécurité avait été assurée.</p><p>"La nuit dernière, une panne totale s'est produite à la centrale de Zaporijjia", et des générateurs ont dû être utilisés, a écrit Energoatom sur Telegram, précisant que le courant avait été rétabli quelques heures plus tard, vers 07H00 samedi.</p><p>L'administration russe de la centrale de Zaporijjia a reconnu que l'alimentation électrique externe avait été coupée, assurant toutefois qu'"aucune violation" de ses "conditions d'exploitation sûres" n'avait été constatée.</p><p>Le niveau de rayonnement sur le site de la centrale est "normal", a-t-elle assuré sur Telegram.</p><p>L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré samedi que la plus grande centrale d'Europe avait été privée d'électricité pour la "huitième fois" depuis le début du conflit, ce qui "renforce les inquiétudes quant à la sûreté et sécurité nucléaires".</p><p>Deux lignes électriques qui alimentaient la centrale "ont été coupées", dont l'une a été "mise hors tension lors d'un raid aérien", a expliqué Energoatom.</p><p>Mais cette panne de courant est dangereuse pour le bon fonctionnement de la centrale, qui "était au bord de l'accident nucléaire et de rayonnement", a-t-il indiqué.</p><p>Des "spécialistes ukrainiens" ont finalement pu rétablir l'alimentation électrique venant du réseau extérieur, a poursuivi l'opérateur.</p><p>La centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, reste aux mains des Russes depuis l'invasion du pays au début de 2022.</p><p>Elle a, par le passé, été visée par des tirs et coupée du réseau électrique à plusieurs reprises, une situation précaire qui fait craindre un accident nucléaire majeur.</p><p>La défaillance d'une des deux lignes semble due à un incident qui s'est produit "loin de la centrale", a déclaré l'AIEA, sans apporter davantage de précisions.</p><p>"La dernière coupure de courant externe en date est un nouveau rappel de la précarité de la sûreté nucléaire et de la sécurité de la centrale, qui peut être affectée par des événements très éloignés du site lui-même", a affirmé Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, cité dans le communiqué.</p><p>Le président d'Energoatom, Petro Kotine, a lui accusé les forces russes de ne "pas se soucier de la sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijjia".</p><p>"Ils continueront de créer des situations dangereuses, en faisant chanter le monde entier avec un accident nucléaire et de rayonnement", a-t-il conclu.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël pilonne Gaza et dénonce une «impasse» dans les négociations avec le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza, le gouvernement israélien dénonçant une "impasse" dans les négociations avec le Hamas au lendemain de l'
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Israël pilonne Gaza et dénonce une «impasse» dans les négociations avec le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza, le gouvernement israélien dénonçant une "impasse" dans les négociations avec le Hamas au lendemain de l'expiration d'une trêve avec le mouvement islamiste palestinien qui a permis la libération d'otages et l'acheminement d'une aide d'urgence.</p><p>Estimant que le dialogue était "dans l'impasse", les négociateurs israéliens qui poursuivaient au Qatar des discussions sur une trêve avec le Hamas à Gaza sont rentrés en Israël, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien.</p><p>L'armée israélienne avait indiqué plus tôt avoir frappé "plus de 400 cibles" dans le petit territoire palestinien depuis la reprise des hostilités vendredi matin, dont 50 dans la région de Khan Younès (sud), où la morgue du principal hôpital était engorgée, selon un correspondant de l'AFP.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien assiégé, a fait état de plus de 240 morts et 650 blessés.</p><p>Samedi matin, l'armée israélienne a envoyé des SMS aux habitants de plusieurs zones, notamment les quartiers nord de Khan Younès, ainsi que de villages bordant la frontière avec Israël dans le centre de la bande de Gaza, leur ordonnant de "partir immédiatement".</p><p>En Israël, la Défense passive, chargé de protéger la population, a fait état de plus de quarante alertes à la roquette samedi dans le centre et le sud du pays, sans recenser de victimes.</p><p>Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve, qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l'accélération de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.</p><p>Le Hamas a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël des corps de captifs "morts dans les bombardements israéliens".</p><p>Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" et "tiré des roquettes" vers Israël, son gouvernement promettant au Hamas "la pire des raclées".</p><p></p><p>- Combattants pro-Iran tués -</p><p></p><p>Outre Gaza, les échanges de tirs ont repris à la frontière nord d'Israël entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, un allié du Hamas soutenu par l'Iran. </p><p>Le Hezbollah, qui a revendiqué des attaques contre Israël, a déploré la mort de deux de ses membres dans des bombardements israéliens dans le sud du Liban, où un civil a également été tué. </p><p>Israël a mené des frappes aériennes samedi près de la capitale syrienne Damas, a indiqué le ministère syrien de la Défense. </p><p>Quatre combattants pro-Iran ont été tués dans ces frappes israéliennes contre des sites appartenant au Hezbollah libanais, près de Damas, a indiqué à l'AFP l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).</p><p>Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont affirmé qu'Israël avait tué deux de leurs membres qui menaient une "mission de conseil" en Syrie, sans fournir plus de détails.</p><p>Interrogée samedi matin par l'AFP, l'armée israélienne n'avait pas commenté ces frappes. </p><p>La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a mené des bombardements dévastateurs contre le territoire palestinien, où il a lancé le 27 octobre une offensive terrestre. </p><p>D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont plus de 6.150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre.</p><p>"Si les violences reprennent à cette ampleur et cette intensité, nous pouvons supposer que des centaines d'enfants de plus seront tués et blessés chaque jour", a alerté la directrice exécutive de l'Unicef, Catherine Russell.</p><p></p><p>- "Des êtres humains" -</p><p></p><p>La trêve avait offert un répit aux habitants de Gaza et permis une accélération de l'aide humanitaire, mais ce flot, qualifié de très insuffisant par l'ONU, a été interrompu par la reprise des hostilités.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a toutefois indiqué samedi avoir "réceptionné des camions d'aide" via le terminal égyptien de Rafah, poste-frontière avec Gaza, les premiers depuis l'expiration de la trêve.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien, où plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, et où 1,7 million de personnes --sur 2,4 millions-- ont été déplacées par la guerre d'après l'ONU.</p><p>Samedi, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé que l'hôpital al-Awda, l'un des rares à être encore opérationnels dans le nord de la bande de Gaza, avait été en partie touché par une frappe vendredi.</p><p>Fadel Naïm, médecin-chef à l'hôpital Ahli Arab de Gaza, a lui rapporté à l'AFP avoir reçu 30 cadavres samedi à la morgue, dont ceux de sept enfants.</p><p>"Les avions ont bombardé nos maisons: trois bombes, trois maisons détruites", a affirmé à l'AFP Nemr al-Bel, 43 ans, disant compter 10 morts dans sa famille et "13 autres encore sous les décombres".</p><p>Sur fond de frappes, la situation sanitaire continue de se détériorer dans la bande de Gaza, où l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recensé 111.000 cas d'infection respiratoire aiguë et 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans parmi les déplacés.</p><p>"Quand est-ce que le monde va nous voir comme des êtres humains?Ma famille et moi, on est des civils, on n'a rien à voir avec cette guerre", se désespère Marwa Saleh, 47 ans, arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Gaza (nord).</p><p></p><p>- "Entrevoir une chance" -</p><p></p><p>Inquiets de la reprise des hostilités, les familles et proches d'otages continuent de se mobiliser en Israël pour demander la libération des leurs après la confirmation vendredi soir par l'armée israélienne de la mort de cinq otages retenus dans la bande de Gaza.</p><p>Après la libération de 110 otages depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, en majorité des femmes et des mineurs, 136 otages restent aux mains du Hamas et d'autres groupes affiliés à Gaza, selon les autorités israéliennes.</p><p>Vendredi, des parents et des soutiens des otages se sont rassemblés sur une place de Tel-Aviv, désormais connue comme la Place des Otages, avec de rouleaux de la Torah représentant le nombre d'otages restant à Gaza.</p><p>"On nous a fait entrevoir une chance que les gens sortent, nous rejoignent et reprennent leur vie d'avant", a témoigné, ému, Ilan Zecharya, oncle de l'otage Eden Yerushalmi, âgée d'une vingtaine d'années. </p><p>"A tous, à notre pays, nous demandons un nouveau dispositif" pour la "libération de tout le monde", a-t-il imploré.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

COP28: les engagements volontaires pleuvent, avant le dur des négociations sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables.Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuse
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COP28: les engagements volontaires pleuvent, avant le dur des négociations sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables.Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuses négociations sur les moyens de parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.</p><p>- Tripler les renouvelables -</p><p>C'est l'objectif qui a le vent en poupe: plus de la majorité des nations, au moins 118, veulent tripler les capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) et doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030. </p><p>L'annonce, préparée depuis des mois et déjà soutenue par les pays du G20, est un "message très fort" aux marchés, a dit à l'AFP sur place la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.</p><p>Cet engagement, non-contraignant à ce stade, finira-t-il dans une décision de la COP, qui s'imposerait à tous les signataires de l'accord de Paris ? Pour l'instant, la Chine, l'Arabie Saoudite, l'Iran et la Russie manquent à l'appel.</p><p></p><p>- Sortir des fossiles ? -</p><p>En parallèle, les milliers de négociateurs de près de 200 pays enchaînent les réunions dans des dizaines de salles ou dans les cafés en plein air de l'Expo City 2020, l'immense site qui accueille l'événement depuis le 30 novembre à quelques kilomètres des gratte-ciel rutilants de Dubaï. </p><p>Les plus en vue de ces délégués sont ceux qui tentent d'avancer sur l'enjeu primordial: le projet d'accord final qui doit être adopté par consensus d'ici le 12 décembre.</p><p>Une première version a été débattue jusque tard vendredi soir, immédiatement marquée, selon un participant, par un bras de fer sur la sortie ou la réduction des énergies fossiles: pétrole, gaz et charbon.</p><p>"Chacun est resté sur ses positions traditionnelles", a déclaré cette source, l'Arabie saoudite plaidant pour le déploiement massif des techniques de captage de carbone tandis que l'Union européenne défendait la sortie des fossiles.</p><p>Samedi, 50 entreprises pétrogazières, représentant 40% de la production mondiale, se sont engagées à décarboner leurs opérations de production d'ici 2050, a annoncé samedi comme une victoire la présidence émiratie de la COP28, dirigée par le patron de la compagnie nationale Adnoc. </p><p>Mais l'engagement n'englobe pas les émissions issues de la combustion du pétrole et du gaz par leurs clients, soit la majeure part.Et n'a suscité aucun commentaire positif des ONG.</p><p>Pour Andreas Sieber, de l'ONG 350.org, cette initiative "détourne l'attention de la nécessité de réduire fortement dès cette décennie la production aussi bien que la consommation des énergies fossiles".</p><p>Les petits pays insulaires, à la pointe du combat contres les hydrocarbures, ont été rejoints samedi par la Colombie, premier pays continental à réclamer avec eux un traité de non-prolifération des énergies fossiles.</p><p></p><p>- N'oubliez pas le méthane -</p><p></p><p>Après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane est le deuxième gaz à effet de serre ayant le plus contribué au réchauffement, à hauteur de 30%.C'est le gaz naturel qui s'échappe des gazoducs, des mines de charbon et de nos gazinières...mais aussi des estomacs des vaches ou de la décomposition de la paille dans les rizières.</p><p>Après des années d'inaction, les Etats et les entreprises commencent à adopter des plans de réduction, souvent à l'horizon 2030.</p><p>"Pour baisser la température, il faut simplement baisser le méthane", a lancé samedi à la tribune la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, influente dans les COP malgré la petitesse de son pays.</p><p>La nouveauté est que la Chine et les Etats-Unis collaborent enfin sur le sujet.</p><p>Réduire le méthane est régulièrement décrit comme relativement facile et tout de suite très efficace contre le réchauffement.Pour les compagnies, il suffirait de mettre fin au torchage du gaz.Un engagement qui fait partie de la charte signée samedi par les 50 compagnies pétrogazières.</p><p></p><p>- Tripler le nucléaire -</p><p></p><p>La journée de samedi a été lancée par l'appel d'une vingtaine de pays à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d'ici 2050 par rapport à 2020.</p><p>L'annonce illustre le spectaculaire regain d'intérêt pour l'atome, source d'électricité quasiment sans carbone, mais qui a souffert après l'accident de Fukushima en 2011.</p><p>"Aucune stratégie crédible, ni nationalement ni mondialement, ne permet de sortir du charbon et des fossiles en reposant uniquement sur le renouvelable", a martelé le président français Emmanuel Macron sur place.</p><p>Outre les États-Unis et le Canada, la vingtaine de signataires inclut les pays européens pro-nucléaires, selon une liste publiée par les Etats-Unis, ainsi que la Corée du Sud, le Ghana, les Émirats qui ont construit leurs premiers réacteurs, et le Japon, qui relance ses centrales.</p><p>Mais la Chine et la Russie, premiers constructeurs dans le monde mais rivaux des Occidentaux, n'ont pas signé.</p><p>Là encore, l'appel n'est en aucun cas contraignant dans le cadre de l'ONU, mais sert à donner des signaux de coopération et à établir des rapports de force dans les négociations.</p><p>np-fff-ico-bl/ico/cls</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Indonésie: nouvelle arrivée d'une centaine de Rohingyas, dans un climat hostile

Description: <p>Sabang (Indonésie) (AFP) - Plus d'une centaine de réfugiés rohingyas ont débarqué samedi sur une île à l'extrémité occidentale de l'Indonésie, ont indiqué des responsables, mais des habitants devenus hostil
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Indonésie: nouvelle arrivée d'une centaine de Rohingyas, dans un climat hostile

Description: <p>Sabang (Indonésie) (AFP) - Plus d'une centaine de réfugiés rohingyas ont débarqué samedi sur une île à l'extrémité occidentale de l'Indonésie, ont indiqué des responsables, mais des habitants devenus hostiles après des vagues d'arrivées successives ont menacé de les rejeter à la mer.</p><p>Depuis la mi-novembre, ce sont plus de 1.000 membres de cette minorité musulmane persécutée en Birmanie qui ont fui leurs camps au Bangladesh pour gagner la province d'Aceh par la mer, soit le plus important mouvement de migration de Rohingyas vers l'Indonésie depuis 2015, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).</p><p>Le HCR a félicité l'Indonésie pour "cet exemple de solidarité et d'humanité" et appelé d'autres pays de la région à en faire autant.</p><p>Mais sur place, l'accueil est rarement bienveillant.</p><p>"Quand je suis arrivé, les réfugiés rohingyas étaient déjà sur la plage", a expliqué à l'AFP Dofa Fadhli, chef du village de Ie Meulee, sur l'île de Sabang, dans la région d'Aceh.</p><p>"Les Rohingyas, 139 au total, dont des enfants et des femmes", ont débarqué dans la nuit, à 2h30 locales (19h30 GMT vendredi), a-t-il précisé.</p><p>Un jeune Rohingya de 19 ans, Deluarsah, a expliqué que le groupe avait quitté le Bangladesh début novembre, et avait passé plus de 20 jours en mer dans des conditions "très dangereuses", ajoutant qu'il était "heureux" d'être arrivé en Indonésie.</p><p>Mais M. Fadhli a expliqué que les habitants de Ie Meulee étaient "fortement opposés à l'arrivée des réfugiés rohingyas"."Si d'ici cet après-midi aucune action n'est entreprise, alors nous ramènerons les réfugiés sur leur bateau", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- "Il y en aura d'autres" -</p><p></p><p>Un représentant du HCR a assuré que l'organisation allait "gérer la situation avec les autorités locales" mais que les réfugiés devraient probablement passer la nuit sur l'île."Nous faisons tout notre possible pour leur trouver un endroit" où aller, a-t-il ajouté.</p><p>Selon des images prises par l'AFP, les réfugiés ont été regroupés sur la plage et sont surveillés par des policiers.</p><p>Des milliers de Rohingyas risquent chaque année leur vie dans des voyages en mer périlleux et coûteux, sur des bateaux souvent en mauvais état, pour tenter de gagner l'Indonésie ou la Malaisie.</p><p>Le Bangladesh accueille, le plus souvent dans des camps aux conditions de vie misérables, environ un million de ces Rohingyas ayant fui la Birmanie, pays en majorité bouddhiste.</p><p>Selon les observateurs, d'autres bateaux ont quitté les côtes du Bangladesh en direction de l'Indonésie malgré la mise en place de patrouilles par la police indonésienne pour les dissuader de rejoindre les côtes, où des habitants ont tenté à plusieurs reprises de repousser les réfugiés à la mer.</p><p>Deux bateaux, avec quelque 400 personnes à bord, sont en panne et dérivent en mer d'Andaman.Le HCR a lancé un appel urgent aux pays voisins pour qu'ils "déploient rapidement toutes leurs capacités de recherche et de sauvetage" pour les récupérer.</p><p>L'ONG Médecins sans Frontières a également appelé l'Indonésie et la Malaisie à accueillir les réfugiés.</p><p>"C'est la saison des bateaux, donc il va en arriver d'autres", a déclaré à l'AFP Paul Brockmann, directeur régional de MSF, à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie.</p><p>"Ces gens ne se lancent pas par goût de l'aventure.Ils se lancent dans ces voyages par désespoir, et avec espoir pour l'avenir", a-t-il ajouté.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la COP28, le nucléaire et les renouvelables en vedettes, avant le combat sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Après les dollars vendredi, place à l'énergie: le nucléaire et le solaire seront promus comme jamais à une COP samedi à Dubaï, avant de pénibles négociations entre près de 200 pays sur les énergies fos
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A la COP28, le nucléaire et les renouvelables en vedettes, avant le combat sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Après les dollars vendredi, place à l'énergie: le nucléaire et le solaire seront promus comme jamais à une COP samedi à Dubaï, avant de pénibles négociations entre près de 200 pays sur les énergies fossiles dans les dix prochains jours.</p><p>La journée de samedi a été lancée par l'appel d'une vingtaine de pays à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d'ici 2050, par rapport à 2020, illustrant le spectaculaire regain général d'intérêt pour l'atome, qui permet de générer de l'électricité quasiment sans carbone, mais a souffert après l'accident de Fukushima en 2011.</p><p>"Nous savons par la science, la réalité des faits et des preuves qu'on ne peut pas atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 sans nucléaire", a affirmé l'émissaire américain pour le climat, John Kerry, lors d'un événement à Dubaï en compagnie de plusieurs dirigeants, principalement européens, qui ont aussi encouragé le développement de petits réacteurs appelés "SMR".</p><p>"Je veux réitérer que l'énergie nucléaire est une énergie propre, il faut le répéter", a dit d'emblée Emmanuel Macron.</p><p>"L'énergie nucléaire, c'est l'avenir", a insisté son homologue polonais, Andrzej Duda.</p><p>Outre les États-Unis et le Canada, la vingtaine de signataires inclut, selon une liste publiée par les Américains, les pays européens pro-nucléaires ainsi que la Corée du Sud, le Ghana, les Émirats arabes unis qui viennent de construire leur première centrale, et le Japon, qui relance ses centrales.</p><p>Mais la Chine et la Russie, les premiers constructeurs de réacteurs nucléaires dans le monde aujourd'hui, n'ont pas signé.</p><p>Il s'agit d'un appel volontaire des pays, en aucun cas contraignant dans le cadre des négociations officielles de la COP28 sous l'égide de l'ONU.</p><p>Leur objectif est de promouvoir proactivement les énergies alternatives aux fossiles, leur donnant des arguments pour espérer négocier la fin du pétrole, du charbon et du gaz dans un accord final à la COP.</p><p>Les écologistes préfèreraient une transition sans nucléaire, soulignant le problème des déchets et de la sûreté.Masayoshi Iyoda, de l’organisation environnementale 350.org, a immédiatement dénoncé le recours à une énergie "dangereuse". </p><p>"Nous avons déjà des solutions moins chères, plus sûres, démocratiques et rapides pour répondre à la crise climatique: ce sont les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique", a estimé le militant.</p><p></p><p>- Renouvelables -</p><p></p><p>Un autre appel de pays, plus consensuel, sera justement lancé samedi à Dubaï: le triplement des capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) d'ici 2030, un appel qui devrait être signé cette fois par plus de 110 pays.</p><p>L'Union européenne avait lancé un appel au printemps en ce sens, soutenu par la présidence émiratie de la COP28 puis successivement repris par les pays du G7 et ceux du G20 (80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre).</p><p>"Aujourd'hui, notre appel s'est transformé en un puissant mouvement.Plus de 110 pays l'ont déjà rejoint", a déclaré vendredi Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne."Je vous invite tous à inclure ces objectifs dans la décision finale de la COP".</p><p>Alors que les dirigeants s'activent publiquement, les milliers de négociateurs de près de 200 pays enchaînent les réunions dans des salles à l'abri des caméras pour avancer sur le véritable enjeu de cette COP28: le ou les textes qui devront être adoptés par consensus d'ici le 12 décembre.</p><p>Les paragraphes les plus ardus à négocier concernent la réduction voire la fin des énergies fossiles: pétrole, gaz et charbon.</p><p>Illustration de cette tension: quand le G20 s'est engagé en septembre à "encourager les efforts" pour tripler les énergies renouvelables, sa déclaration finale était restée silencieuse sur le sort des fossiles.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des insurgés pro-démocratie en Birmanie déterminés à s'emparer d'une capitale d'Etat

Description: <p>Loikaw (Birmanie) (AFP) - Des insurgés pro-démocratie birmans, à bord d'une camionnette toute cabossée, traversent une ville désertée après des bombardements et font route vers les lignes de front, déterminés à s
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Des insurgés pro-démocratie en Birmanie déterminés à s'emparer d'une capitale d'Etat

Description: <p>Loikaw (Birmanie) (AFP) - Des insurgés pro-démocratie birmans, à bord d'une camionnette toute cabossée, traversent une ville désertée après des bombardements et font route vers les lignes de front, déterminés à s'emparer de Loikaw, capitale de l'État, aux mains de la junte.</p><p>Les combats font rage depuis des semaines autour de Loikaw, située dans l'est de l'État de Kayah, où des milliers d'habitants ont fui les bombardements aériens et d'artillerie et les combats urbains.</p><p>La junte, au pouvoir depuis le coup d'Etat de février 2021, est encore sonnée depuis l'offensive d'insurgés de minorités ethniques le long de la frontière nord avec la Chine, qui ont pris plusieurs villes et contrôlent des routes commerciales cruciales.</p><p>Les "Forces de défense du peuple" (FDP) pro-démocratie dans l'État de Kayah tentent d'en tirer profit et ont lancé le mois dernier une offensive pour s'emparer de sa capitale de 50.000 habitants.</p><p>Dans Loikaw, des maisons, des commerces et des positions fortifiées avec des sacs de sable ont été abandonnés.Les rues ont été dévastées par des bombardements.Certaines habitations ont été endommagées par des tirs d'artillerie, selon des images obtenues par l'AFP.</p><p></p><p>- "L'armée sur la défensive" -</p><p></p><p>Le silence régnait dans la ville au début de la semaine, seulement brisé par l'éclat de tirs d'artillerie sporadiques.</p><p>Une route conduisant à Loikaw est contrôlée par les groupes FDP qui ont mené l'assaut. </p><p>"Pour le moment, l'armée est sur la défensive", souligne Lin Lin, dirigant local du FDP."Nos soldats sont originaires de Loikaw et c'est le principal facteur de notre motivation.Nous faisons tous de notre mieux dans l'espoir de rentrer chez nous".</p><p>Son contingent, composé d'une dizaine de jeunes hommes, fumant des cigarettes et des cigares birmans, vérifient leurs téléphones et leurs fusils avant un discours d'encouragement de leur chef pour leur mission. </p><p>Enfin, ils grimpent dans une camionnette cabossée qui les conduit à travers les rues désertes en direction de positions où ils vont affronter des troupes de la junte. </p><p>L'armée est recluse dans le poste de police et d'autres bâtiments de Loikaw, a déclaré vendredi Khun Bedu, président de la Force de défense des nationalités karenni (KNDF), un autre groupe d'insurgés. </p><p>Ses troupes terrestres étant immobilisées, l'armée comptait sur ses frappes aériennes et d'artillerie, poursuit-il.L'armée "a appelé à des frappes aériennes contre nous dans de nombreux endroits de la ville la nuit dernière", ajoute-t-il, mais "nous continuerons à nous battre". </p><p>La KNDF a publié il y a deux semaines des images de ses combattants acceptant la reddition des troupes de la junte réfugiées dans l'université de la ville.</p><p></p><p>- "Force excessive" -</p><p></p><p>Le groupe karenni et ses alliés ont vainement tenté, à plusieurs reprises, de s'emparer de la prison principale de Loikaw, selon la KNDF et l'armée. </p><p>Le chef de la junte Min Aung Hlaing a admis mercredi que l'assaut contre Loikaw, qui a duré plusieurs semaines, témoignait d'une "force excessive" tout en maintenant que la région de Loikaw était "sous contrôle". </p><p>L'assaut contre Loikaw a été galvanisé par l'offensive lancée fin octobre par une alliance d'insurgés de minorités ethniques dans le nord de l'État de Shan, près de la frontière chinoise. </p><p>L'Armée d'Arakan (AA), l'Armée de l'Alliance démocratique nationale de Birmanie (MNDAA) et l'Armée de libération nationale de Ta'ang (TNLA) se sont depuis emparées de dizaines d'avant-postes militaires.</p><p>Les Nations unies affirment que plus de 280.000 personnes ont été déplacées à travers la Birmanie, en raison des récents affrontements. </p><p>Environ 70% de la population de Loikaw a fui ces dernières semaines, selon les FDP, qui accuse l'armée d'avoir bloqué les routes et tenté d'empêcher les civils de fuir. </p><p>Les Nations Unies ont évacué la plupart de leur personnel de Loikaw le mois dernier invoquant le "bombardement aérien de la ville et des combats actifs" dans ses rues.</p><p>Les insurgés pro-démocratie restent déterminés à s’emparer d’une capitale d'État, ce qui constituerait un revers de taille pour la junte assiégée. </p><p>"L'armée a perdu de nombreux soldats, elle est actuellement affaiblie", affirme Lin Lin, "nous n'avons peur que de leurs frappes aériennes."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Après Pyongyang, la Corée du Sud lance son premier satellite espion

Description: <p>Séoul (AFP) - La Corée du Sud a confirmé samedi que son premier satellite d'observation militaire avait bien été mis en orbite après son transport par une fusée de SpaceX depuis la Californie la veille. </p><p&
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Après Pyongyang, la Corée du Sud lance son premier satellite espion

Description: <p>Séoul (AFP) - La Corée du Sud a confirmé samedi que son premier satellite d'observation militaire avait bien été mis en orbite après son transport par une fusée de SpaceX depuis la Californie la veille. </p><p>Cette réussite intervient moins de deux semaines après le lancement par Pyongyang de son propre satellite de reconnaissance militaire.</p><p>Le satellite de Séoul a été lancé par une fusée Falcon 9 qui a décollé depuis la base californienne de Vandenberg, à 18H19 GMT vendredi (10H19 heure locale, 03H19 samedi heure de Séoul).</p><p>Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé dans un communiqué que la séparation entre la fusée et l'appareil est intervenue 11 minutes après le tir et que le satellite a atteint son orbite.</p><p>"Nous avons confirmé les communications avec le contrôle au sol".</p><p>La mission transportait également d'autres satellites de différents clients.SpaceX a interrompu son direct vidéo peu après le lancement, sans montrer d'images de la cargaison déployée dans l'espace. </p><p>Le satellite sud-coréen doit surveiller les activités de la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire. </p><p>L'appareil doit être capable de détecter un objet aussi petit que 30 centimètres, selon Yonhap.</p><p>"En considérant sa résolution et sa capacité d'observation de la Terre (...) notre technologie satellitaire se place parmi les cinq premières du monde", a déclaré un responsable du ministère de la Défense sud-coréen, cité par l'agence de presse Yonhap.</p><p>La Corée du Sud prévoit de lancer quatre satellites supplémentaires d'ici fin 2025 pour renforcer ses capacités.</p><p></p><p>- "Surveiller Pyongyang" -</p><p></p><p>Pour surveiller les activités de Pyongyang, "jusqu'ici, la Corée du Sud s'est beaucoup reposée sur les satellites de reconnaissance des Etats-Unis", a expliqué à l'AFP Choi Gi-il, professeur à l'Université Sangji.</p><p>Bien que le pays "a déjà réussi à lancer un satellite militaire de communications, il a pris bien plus longtemps pour un satellite de reconnaissance, à cause de défis technologiques plus élevés", a-t-il ajouté.Mais après le lancement réussi par la Corée du Nord d'un satellite espion, "le gouvernement de Corée du Sud (devait) lui aussi démontrer qu'il (pouvait) le faire". </p><p>Depuis le lancement du satellite nord-coréen "Malligyong-1" la semaine dernière, Pyongyang a affirmé avoir pu observer des sites militaires américains et sud-coréens, notamment des bases militaires américaines à Guam dans le Pacifique.Aucune image n'a toutefois été rendue publique.</p><p>Samedi, le régime a mis en garde Washington, promettant de mettre hors d'usage les satellites espions américains en cas d'"attaque" contre son propre appareil, qui serait reçue comme une "déclaration de guerre". </p><p>"Si les Etats-Unis essaient de violer le territoire légitime d'un Etat souverain", alors Pyongyang "envisagera de prendre des mesures d'autodéfense pour affaiblir ou détruire la viabilité des satellites espions américains", a avertit un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.</p><p>Toute opération militaire considérée comme "imminente" amènera le pays reclus à "user de sa dissuasion de guerre".</p><p>Cette déclaration intervient après qu'un responsable américain a expliqué que Washington disposait de divers "moyens réversibles et irréversibles" pour "priver un adversaire de ses capacités spatiales et les contrer".</p><p>La Corée du Nord avait connu deux échecs en mai et en août avant de réussir à mettre en orbite son premier satellite militaire espion.</p><p>Séoul a affirmé que la Russie avait aidé techniquement la Corée du Nord pour cette opération.</p><p>Les Occidentaux, le Japon et la Corée du Sud avaient dénoncé ce lancement, tout comme le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

COP28: une vingtaine de pays appellent à tripler le nucléaire dans le monde d'ici 2050

Description: <p>Dubaï (AFP) - Une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France et les Émirats arabes unis ont appelé samedi, dans une déclaration commune à la COP28, à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d&
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COP28: une vingtaine de pays appellent à tripler le nucléaire dans le monde d'ici 2050

Description: <p>Dubaï (AFP) - Une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France et les Émirats arabes unis ont appelé samedi, dans une déclaration commune à la COP28, à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d'ici 2050, par rapport à 2020, pour réduire la dépendance au charbon et au gaz, grand enjeu de cette COP.</p><p>L'annonce a été faite par John Kerry, l'émissaire américain pour le climat, à Dubaï, en compagnie de plusieurs dirigeants dont le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre belge Alexander de Croo.</p><p>Mais la Chine et la Russie, importants constructeurs de centrales nucléaires dans le monde aujourd'hui, ne comptent pas parmi les signataires.</p><p>Parmi ceux-ci figurent encore la Bulgarie, le Canada, la Finlande, le Ghana, la Hongrie, le Japon, la Corée du sud, la Moldavie, la Mongolie, le Maroc, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, l'Ukraine, la République Tchèque et le Royaume-Uni.</p><p>"La déclaration reconnaît le rôle clef de l'énergie nucléaire dans l'atteinte de la neutralité carbone d'ici 2050 et pour conserver l'objectif de (limiter le réchauffement à) 1,5°C à portée de main", indique le texte.</p><p>"Nous savons par la science, la réalité des faits et des preuves qu'on ne peut pas atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 sans nucléaire", a affirmé John Kerry lors de l'événement à Dubaï.</p><p>Le président roumain Klaus Iohannis a expliqué que le nucléaire représentait pour son pays "une source stable d'énergie contribuant à la sécurité énergétique et la décarbonisation".</p><p>Les pays signataires appellent également les actionnaires des institutions financières internationales - comme la Banque mondiale -  à inclure le nucléaire dans leurs financements.</p><p>"Il existe des dispositions statutaires, parfois dans certaines institutions de crédit internationales, qui excluent le nucléaire.Je pense que ça, c'est complètement obsolète", avait déclaré un peu plus tôt à l'AFP le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.</p><p>Ses promoteurs voient dans l'énergie nucléaire, modulable et qui n'émet quasiment pas de gaz à effet de serre, un moyen incomparable de produire une électricité vertueuse et abondante.</p><p>Certains défenseurs de l'environnement soulignent en revanche les risques d'accident, la question des déchets sur le très long terme ou encore les coûts élevés de l'atome.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Etats-Unis: un détenu inculpé pour avoir poignardé 22 fois le meurtrier de George Floyd

Description: <p>Los Angeles (AFP) - Un détenu a été inculpé de tentative d'homicide pour avoir la semaine passée poignardé 22 fois Derek Chauvin, le policier meurtrier de l'Afro-Américain George Floyd, dans une prison fédérale, o
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Etats-Unis: un détenu inculpé pour avoir poignardé 22 fois le meurtrier de George Floyd

Description: <p>Los Angeles (AFP) - Un détenu a été inculpé de tentative d'homicide pour avoir la semaine passée poignardé 22 fois Derek Chauvin, le policier meurtrier de l'Afro-Américain George Floyd, dans une prison fédérale, ont annoncé vendredi les procureurs.</p><p>La mort de George Floyd, en mai 2020 lors de son interpellation, avait provoqué un grand mouvement antiraciste aux Etats-Unis et au-delà des frontières américaines.Derek Chauvin, un policier blanc alors agent chevronné des forces de l'ordre de Minneapolis (nord), était resté agenouillé pendant près de dix minutes sur le cou de George Floyd, âgé de 46 ans, et était resté indifférent aux interventions de passants choqués et aux râles du quadragénaire.</p><p>Purgeant une peine de 22 ans et demi de réclusion, M. Chauvin, 47 ans, a été agressé le 24 novembre 2023 dans une bibliothèque d'une prison fédérale à Tucson, en Arizona.Il a survécu à ses blessures.</p><p>L'un de ses codétenus, John Turscak, 52 ans, est accusé de l'avoir poignardé à plus de 20 reprises à l'aide d'un couteau artisanal, selon un document judiciaire.</p><p>L'homme a indiqué aux enquêteurs avoir sciemment choisi la date de l'attaque, jour de "Black Friday" célèbre pour ses rabais commerciaux, en référence au mouvement antiraciste "Black Lives Matter", toujours selon la même source.</p><p>"M.Turscak a dit aux agents pénitentiaires qu'il aurait tué (M.Chauvin) s'ils n'avaient pas réagi aussi rapidement", poursuit le document.</p><p>Le bureau des procureurs fédéraux à Tucson a indiqué avoir inculpé M. Turscack de plusieurs chefs d'accusation parmi lesquels tentative d'homicide, passible de 20 ans de réclusion, et d'agression ayant causé des blessures graves.L'homme est également accusé d'avoir poignardé à plus de 20 reprises un autre détenu, toujours à l'arme blanche.</p><p>Bien qu'aucun communiqué ou plainte ne donne le nom complet de M. Chauvin, une source officielle a confirmé à l'AFP que la victime était bien l'ancien policier de Minneapolis.</p><p>Aucune information n'a été diffusée sur son actuel état de santé.</p><p>La mort de George Floyd avait déclenché d'immenses manifestations contre le racisme et les violences policières.</p><p>Selon la scène de l'homicide filmée et mise en ligne, Derek Chauvin avait maintenu son genou sur le cou de George Floyd, même une fois le quadragénaire noir évanoui et son pouls devenu indétectable.Deux autres policiers avaient aidé à le maintenir au sol.</p><p>Il a été reconnu coupable de meurtre par la justice de l'Etat du Minnesota à l'issue d'un procès très suivi en 2021.</p><p>La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté en novembre l'appel de Derek Chauvin contre cette condamnation.</p><p>L'ancien policier demandait l'annulation de la sentence, au motif que l'extrême médiatisation du dossier et le risque d'émeutes l'avaient privé d'un procès "équitable".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Intenses bombardements dans la bande de Gaza après la fin de la trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l'expiration d'une trêve avec le mouvement islamiste palestinie
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Intenses bombardements dans la bande de Gaza après la fin de la trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l'expiration d'une trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d'otages et l'acheminement d'une aide d'urgence.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir dans ce territoire palestinien assiégé, a fait état de près de 200 morts dans ces frappes israéliennes vendredi.</p><p>"Nous frappons actuellement des cibles militaires du Hamas à travers l'ensemble de la bande de Gaza", a déclaré tôt samedi, Jonathan Conricus, un porte-parole de l'armée.</p><p>Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve, qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de la libération de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l'entrée de plus d'aides dans la bande de Gaza.</p><p>Le Hamas a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël des corps d'otages israéliens "morts dans les bombardements israéliens".</p><p>L'armée israélienne a d'ailleurs confirmé tard vendredi la mort de cinq otages captifs dans la bande de Gaza, en donnant leurs noms, ajoutant avoir "informé les familles de leur décès".</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a, lui, accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" et "tiré des roquettes" vers Israël.Et son gouvernement a promis au Hamas "la pire des raclées".</p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dit "regretter profondément" la reprise des affrontements à Gaza qui ne "fait que montrer combien il est important d'avoir un véritable cessez-le-feu humanitaire".</p><p></p><p>- Hamas et Hezbollah -</p><p></p><p>A la frontière nord d'Israël, les échanges de tirs ont repris entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, un allié du Hamas.Le Hezbollah a déploré la mort de deux de ses membres du fait de bombardements israéliens dans le sud du Liban, où un civil a également été tué.Le Hezbollah a revendiqué des attaques contre Israël.</p><p>Israël a mené des frappes aériennes samedi près de la capitale syrienne Damas, a indiqué le ministère syrien de la Défense sans faire état dans l'immédiat de victimes.Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations. </p><p>Selon Rami Abdel Rahman, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, l'aviation israélienne a frappé dans le sud de Damas, des "cibles du Hezbollah".</p><p>La guerre Israël/Hamas a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a mené des bombardements dévastateurs contre le territoire palestinien et lancé le 27 octobre une offensive terrestre.D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont plus de 6.150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre.</p><p>"Si les violences reprennent à cette ampleur et cette intensité, nous pouvons supposer que des centaines d'enfants de plus seront tués et blessés chaque jour", a déclaré à New York la directrice générale de l'Unicef, Catherine Russell.</p><p></p><p>- "A tous, à notre pays" -</p><p></p><p>Après la libération au total de 110 otages depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, en majorité des femmes et des mineurs, il reste 136 otages à Gaza aux mains du Hamas et d'autres groupes affiliés, ont indiqué les autorités israéliennes.</p><p>Vendredi, des parents et des soutiens des otages se sont rassemblés sur une place de Tel-Aviv, désormais connue comme la Place des Otages, avec des rouleaux de la Torah, représentant le nombre d'otages restant à Gaza aux mains du Hamas ou de groupes affiliés.</p><p>"On nous a fait entrevoir une chance que les gens sortent, nous rejoignent et reprennent leur vie d'avant", a témoigné, ému, Ilan Zecharya, l'oncle de l'otage Eden Yerushalmi, âgée d'une vingtaine d'années."A tous, à notre pays, nous demandons un nouveau dispositif" pour la "libération de tout le monde", a-t-il imploré.</p><p>Au lendemain d'une visite en Israël, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a dit que les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, restaient "focalisés" sur la libération des otages. </p><p>"Nous continuons de travailler avec Israël, l'Egypte et le Qatar afin de remettre la trêve sur les rails", a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.Le Qatar, émirat qui avait annoncé la trêve, a appelé la communauté internationale à agir car la reprise des bombardements "exacerbe la catastrophe humanitaire" à Gaza.</p><p></p><p>- "Des êtres humains" -</p><p></p><p>La trêve avait offert un répit aux habitants de Gaza et permis une accélération de l'aide humanitaire, mais ce flot, pourtant qualifié de très insuffisant par l'ONU, s'est désormais tari.</p><p>"Aucun camion d'aide n'est entré depuis la reprise des bombardements israéliens mais des préparatifs sont en cours pour l'évacuation de plusieurs blessés" a affirmé à l'AFP Waël Abou Omar, chef de la communication du terminal de Rafah (sud), point de passage entre Gaza et l'Egypte.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien, où plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits et 1,7 million de personnes ont été déplacées par la guerre d'après l'ONU. </p><p>La situation sanitaire se détériore, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) décrivant 111.000 cas d'infection respiratoire aiguë et de 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans parmi les déplacés à Gaza.</p><p>"Il y a des bombardements partout, nous n'avons ni nourriture, ni eau, ni vêtements.Les magasins sont vides, il fait froid, le poste-frontière est fermé" avec l'Egypte, se désespère Marwa Saleh, 47 ans, arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Gaza (nord).</p><p>"Quand est-ce que le monde va nous voir comme des êtres humains?Ma famille et moi, on est des civils, on n'a rien à voir avec cette guerre", se désole-t-elle auprès de l'AFP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée russe dit avancer «dans toutes les directions», l'Ukraine dit repousser ses attaques

Description: <p>Moscou (AFP) - L'armée russe a affirmé vendredi avancer "dans toutes les directions" en Ukraine, où elle est à l'offensive dans l'est du pays, mais sur un front en grande partie bloqué à l'entré
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L'armée russe dit avancer «dans toutes les directions», l'Ukraine dit repousser ses attaques

Description: <p>Moscou (AFP) - L'armée russe a affirmé vendredi avancer "dans toutes les directions" en Ukraine, où elle est à l'offensive dans l'est du pays, mais sur un front en grande partie bloqué à l'entrée de l'hiver les forces ukrainiennes assurent repousser ces attaques et maintenir les quelques positions acquises dans la contre-offensive de ces derniers mois. </p><p>Alors que selon une source sécuritaire ukrainienne à Kiev les services de sécurité SBU ont porté le conflit jusqu'au plus profond du territoire russe en faisant sauter des convois de produits pétroliers sur la voie ferroviaire stratégique Baïkal-Amour (BAM), desservant l'Extrême-Orient du pays, le président russe Vladimir Poutine a ordonné par décret dans la soirée d'augmenter d'encore 15% le nombre de soldats russes, déjà porté à 1,15 million en 2022.</p><p>"L'augmentation des effectifs des forces armées est due à une augmentation des menaces visant notre pays", a explicité le ministère russe de la Défense, citant l'offensive contre l'Ukraine et la "poursuite de l'élargissement de l'Otan".</p><p>En Ukraine même, les forces russes "étendent leurs zones de contrôle dans toutes les directions", avait précédemment affirmé le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, assurant que les capacités de combat des Ukrainiens avaient été "considérablement réduites" après leur contre-offensive.</p><p>La contre-offensive ukrainienne, déclenchée cet été après des mois de préparatifs, s'est figée dans le Sud et l'Est face à l'ampleur des défenses - notamment de redoutables champs de mines - déployées par les Russes, sans progressions d'ampleur ni espoir de percée à l'entrée de l'hiver.</p><p>Depuis de début de l'automne, les forces russes attaquent de leur côté sans relâche Avdiïvka, une ville industrielle de la banlieue de Donetsk (est) qu'ils cherchent à encercler et à prendre.</p><p>Oleksandre Tarnavsky, le commandant ukrainien responsable de la zone d'Avdiïvka, a cependant assuré vendredi que ses hommes "tiennent fermement les lignes", infligeant encore et toujours des pertes importantes aux Russes, qui lancent selon lui des attaques à l'aide de blindés mais aussi par vagues humaines successives.</p><p>Dans leur compte-rendu quotidien, les forces armées ukrainiennes ont du reste démenti en substance les déclarations du ministre russe, affirmant avoir repoussé d'innombrables attaques russes sur toute la ligne de front.</p><p>Selon ce compte rendu publié vendredi soir, 67 confrontations armées ont eu lieu.L'armée ukrainienne affirme avoir repoussé 9 attaques russes dans la zone de Koupiansk (nord-est), 7 dans celle de Lyman (est), 18 dans celle de Bakhmout, 16 dans celle d'Avdiïvka.</p><p>"Dans la région de Zaporijjia (sud), l'ennemi a tenté en vain, à 10 reprises, de reprendre le terrain perdu" lors de la contre-offensive ukrainienne, selon le compte rendu ukrainien.</p><p>Quant à la région méridionale de Kherson, où les forces ukrainiennes ont réussi à implanter des têtes de pont sur la rive gauche du fleuve Dniepr où ils avaient réussi à repousser les Russes l'année dernière, "les forces armées vont continuer d'y tenir leurs positions", a assuré l'armée ukrainienne.</p><p>L'AFP n'était pas en mesure de vérifier l'ensemble de ces affirmations de manière indépendante.</p><p>Les forces russes continuent en tout cas de bombarder chaque nuit des villes d'Ukraine. </p><p></p><p>- Sabotages en Russie -</p><p></p><p>Dans la nuit de jeudi à vendredi, "l'ennemi a utilisé deux missiles Kh-59 et 25 drones d'attaque Shahed 136/131", a indiqué l'armée de l'air ukrainienne, affirmant avoir abattu 18 drones et un missile au-dessus des régions méridionales.</p><p>Elle n'a pas indiqué si la Russie était parvenue à toucher ses cibles.</p><p>L'Ukraine de son côté lance régulièrement des drones en direction du territoire russe, certains atteignant même Moscou.Ils sont généralement abattus par la défense anti-aérienne russe, faisant des dégâts limités. </p><p>Mais cette fois, c'est à des milliers de kilomètres à l'est que les services ukrainiens de sécurité (SBU) ont mené une double opérations de sabotage sur la magistrale Baïkal-Amour, une voie ferrée d'importance stratégique desservant l'Extrême-Orient russe, a affirmé vendredi à l'AFP une source au sein des forces de l'ordre ukrainiennes. </p><p>La première attaque a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans le tunnel Bessolov de Severomouïsk, le plus long en Russie, a affirmé cette source, selon laquelle quatre engins explosifs ont été déclenchés lors du passage d'un convoi de produits pétroliers. </p><p>La deuxième a ensuite visé une section alternative de la voie ferrée vers laquelle le trafic avait été détourné, au moment où un convoi "passait sur un pont haut de 35 mètres de haut", a affirmé cette source. </p><p>Le SBU a refusé de commenter officiellement ces affirmations. </p><p>Les chemins de fer russes se sont bornés à faire état jeudi sur Telegram d'un feu sur un train transportant du combustible dans le tunnel de Severomouïsk.Le trafic ferroviaire a été détourné vers une autre section, ont-ils ajouté, sans citer le deuxième incident. </p><p>Cependant, la chaine Telegram Baza proche des services de sécurité russes et suivie par plus d'un million de personnes a fait état vendredi de "sabotage" ayant causé des explosions sur deux trains "dans la même zone" de Bouriatie. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Venezuela confirme le référendum sur l'Essequibo malgré la décision de la CIJ

Description: <p>Caracas (AFP) - Le Venezuela a confirmé vendredi qu'il oprganisera bien un référendum dimanche sur l'Essequibo, une région riche en pétrole sous administration du Guyana, malgré les injonctions de la plus haute jurid
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Le Venezuela confirme le référendum sur l'Essequibo malgré la décision de la CIJ

Description: <p>Caracas (AFP) - Le Venezuela a confirmé vendredi qu'il oprganisera bien un référendum dimanche sur l'Essequibo, une région riche en pétrole sous administration du Guyana, malgré les injonctions de la plus haute juridiction de l'ONU de s’abstenir de toute modification du statut quo sur cette zone en dispute.</p><p>La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, a enjoint à Caracas de "s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation prévalant dans le territoire en litige", sans mentionner toutefois dans sa mesure urgente le référendum. </p><p>Peu après, Caracas a confirmé sa tenue dimanche: "Rien dans le droit international ne permet à la Cour de s'immiscer dans les affaires intérieures du Venezuela, ni de prétendre interdire ou modifier un acte souverain", a déclaré la vice-présidente Delcy Rodriguez, assurant que le Venezuela "poursuivra tous les préparatifs en vue de la tenue du référendum consultatif". </p><p>Le président Nicolas Maduro a lui évoqué "une raclée historique" pour le Guyana lors de la clôture de la campagne référendaire à Caracas, devant des milliers de personnes réunies au centre de Caracas.</p><p>Le Venezuela revendique depuis des décennies cette zone de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du territoire du Guyana et où vit environ un cinquième de sa population, soit quelque 125.000 personnes.</p><p>Le référendum en 5 questions et dont le résultat ne fait pas de doute, demande notamment aux Vénézueliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ justement, de refuser un accord de 1899 qui leur aurait été "imposé de manière frauduleuse" et pour intégrer le territoire au Venezuela. </p><p>"Il faut répondre cinq fois oui", a martelé le président Maduro.</p><p>Lors d'audiences plus tôt ce mois-ci devant la cour, le Guyana a estimé que le scrutin constituait une "menace existentielle". </p><p>Le pays a ainsi demandé à la juridiction de contraindre le Venezuela à arrêter "de toute urgence" le référendum "sous sa forme actuelle" et à s'abstenir de toute action visant à prendre le contrôle du territoire.</p><p>Le président guyanien Irfaan Ali a fait remarquer que pour la CIJ "le Venezuela n'a pas le droit d'annexer ou d'envahir le territoire guyanien ni de prendre d'autres mesures, quelle que soit l'issue du référendum du 3 décembre".</p><p>La revendication du Venezuela est devenue encore plus brûlante depuis la découverte de pétrole dans l'Essequibo par ExxonMobil en 2015.</p><p>Une nouvelle et importante découverte d'or noir a eu lieu le mois dernier dans la région, ajoutant aux réserves du Guyana au moins dix milliards de barils, soit plus que celles du Koweït ou des Emirats arabes unis. </p><p>Le Guyana dispose des plus importantes réserves de pétrole par habitant au monde.Le Venezuela possède pour sa part les plus importantes réserves prouvées de la planète.</p><p></p><p>- "Pays de paix" -</p><p></p><p>La CIJ statue sur les différends entre Etats, mais si ses décisions sont juridiquement contraignantes, elle n'a pas le pouvoir de les faire appliquer.</p><p>Le Guyana estime que ce référendum peut inciter le Venezuela à s'emparer de l'Essequibo et à l'annexer de manière "unilatérale et illégale".Il l'accuse d'avoir lancé des préparatifs militaires dans ce sens, ce que Caracas dément. </p><p>Interrogée sur ce que les habitants de la région pourraient attendre après le vote de dimanche, Mme Rodriguez a assuré à l'AFP: "Ils savent que le Venezuela est un pays de paix". </p><p>Le Brésil s'est déclaré "préoccupé" par le "climat de tension entre deux pays voisins et amis" et a annoncé "une présence militaire accrue" à sa frontière nord.</p><p>Aux États-Unis, le porte-parole du Conseil national de sécurité John Kirby a lancé un appel en faveur d'une résolution pacifique du différend, appelant au "respect" de la décision de 1899 "à moins que les parties ne parviennent à un nouvel accord ou que la Cour internationale de justice n'en décide autrement".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Il y a 85 ans, le premier convoi mettait des enfants juifs à l'abri en Angleterre

Description: <p>Londres (AFP) - Le 2 décembre 1938, 196 enfants juifs de Berlin arrivaient à Londres: c'était le premier convoi d'une vaste opération qui a permis de sauver 10.000 enfants des Nazis.Parmi eux, Alexandra Greensted, qui
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Il y a 85 ans, le premier convoi mettait des enfants juifs à l'abri en Angleterre

Description: <p>Londres (AFP) - Le 2 décembre 1938, 196 enfants juifs de Berlin arrivaient à Londres: c'était le premier convoi d'une vaste opération qui a permis de sauver 10.000 enfants des Nazis.Parmi eux, Alexandra Greensted, qui, à 91 ans, s'inquiète désormais de la montée de l'antisémitisme au Royaume-Uni.</p><p>Alexandra vivait en Tchécoslovaquie avec son père et ses frères.Elle avait déjà perdu sa mère, décédée quand elle avait trois semaines.A sept ans, lors de l'été 1939, elle a été séparée du reste de sa famille pour être mise à l'abri en Angleterre.</p><p>Face à la montée du nazisme en Europe, des "Kindertransport" ont été mis en place pour sauver des enfants juifs en les conduisant en Angleterre. </p><p>"J'ai eu tellement peur quand j'ai quitté mon père et mes frères", se souvient-elle, interrogée par l'AFP.Tous sont morts à Auschwitz.Elle, a grandi dans une famille d'accueil dans le Kent (sud).</p><p>Un film "Une vie", qui sortira en salle en janvier au Royaume-Uni et en février en France, raconte l'histoire du Britannique Nicholas Winton, incarné par Anthony Hopkins, qui a aidé à sauver des centaines d'enfants d'Europe centrale à la veille de la Seconde guerre mondiale. </p><p>Alexandra Greensted l'a vu en avant-première."C'était très émouvant.(...) De nombreux amis attendent impatiemment de le voir pour en savoir plus sur mon histoire", dit-elle. </p><p>Le premier "Kindertransport" est arrivé le 2 décembre 1938 au Royaume-Uni, avec à bord 196 enfants sauvés d'un orphelinat juif de Berlin incendié pendant la Nuit de Cristal le 9 novembre précédent. Leur train s'est arrêté à la gare de Liverpool Street à Londres, où une statue "The arrival" (l'arrivée), leur rend hommage. </p><p>En 18 mois, 10.000 enfants venus d'Allemagne, d'Autriche puis de Tchécoslovaquie et de Pologne furent exfiltrés.</p><p></p><p>- Retirer sa kippa -</p><p></p><p>L'organisation World Jewish Relief a financé leur voyage. </p><p>Les plus petits étaient placés dans des familles d'accueil.Les adolescents de plus de 16 ans recevaient une aide pour trouver une formation ou un travail.</p><p>Le dernier convoi quitta le port néerlandais de Ymuiden, à bord du bateau "Bodegraven", un jour avant la reddition des Pays-Bas.</p><p>Les parents ont laissé partir leurs enfants avec des étrangers, sans savoir s'ils les reverraient un jour. </p><p>"Il faut imaginer, un enfant, à 5 ans, 8 ans ou 12 ans, être séparé de ses parents.Et ces parents qui ont envoyé leurs enfants vers l'inconnu", souligne Henry Grunwald, le président de l'organisation World Jewish Relief."La plupart ne se sont jamais revus." </p><p>Il est difficile de savoir précisément combien de ces réfugiés des "kindertransport" sont encore en vie, car certains ont quitté le Royaume-Uni.Mais l'Association des Réfugiés Juifs compte 140 membres actifs dans le pays, dont Alexandra Greensted.</p><p>Une cérémonie va être organisée pour l'anniversaire du premier "kindertransport".Mais les organisateurs ne souhaitent pas diffuser, "par précaution", pour des raisons de sécurité, le jour et le lieu de cet événement. </p><p>Depuis l'attaque meurtrière le 7 octobre du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui en riposte a bombardé massivement la bande de Gaza, le Royaume-Uni connaît, comme plusieurs autres pays, une augmentation des actes antisémites.</p><p>"C'est tellement inquiétant", dit Alexandra Greensted."Je n'aurais jamais pensé voir cela de mon vivant". </p><p>Entre le 7 octobre et le 29 novembre, le Community Security Trust, dont le rôle est de protéger la sécurité de la communauté juive, a enregistré "au moins 1.747 incidents antisémites", au Royaume-Uni.Il s'agit principalement de violence verbale, de graffitis, mais l'organisation a aussi relevé 74 agressions.</p><p>Il s'agit du bilan "le plus élevé" jamais enregistré en 54 jours selon cette organisation qui relève les actes antisémites depuis 1984.Sur la même période en 2022, elle avait enregistré 263 "incidents antisémites". </p><p>Henry Grunwald dit connaitre des juifs qui retirent désormais leur kippa quand ils sont dans l'espace public.Lui, évite le centre de Londres, le samedi, au moment de la manifestation en soutien aux Palestiniens."Mais je ne vais pas permettre que ma vie soit définie par l'antisémitisme, je continuerai à faire ce que je veux faire autant que je le peux", dit-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Russie: le maestro pro-Kremlin Valeri Guerguiev nommé directeur du Bolchoï

Description: <p>Moscou (AFP) - Le gouvernement russe a nommé vendredi un soutien du président Vladimir Poutine, le chef d'orchestre Valeri Guerguiev, au poste de directeur du Bolchoï, en pleine mise au pas accéléré du secteur culturel e
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Russie: le maestro pro-Kremlin Valeri Guerguiev nommé directeur du Bolchoï

Description: <p>Moscou (AFP) - Le gouvernement russe a nommé vendredi un soutien du président Vladimir Poutine, le chef d'orchestre Valeri Guerguiev, au poste de directeur du Bolchoï, en pleine mise au pas accéléré du secteur culturel en Russie depuis l'attaque contre l'Ukraine.</p><p>Le Premier ministre russe "Mikhaïl Michoustine a signé la décision sur la nomination de Valeri Guerguiev au poste de directeur général du théâtre du Bolchoï pour une durée de cinq ans", a indiqué le gouvernement sur Telegram.</p><p>Le maestro âgé de 70 ans et partisan de longue date du président russe avait été boycotté l'année dernière par des orchestres occidentaux pour n'avoir pas dénoncé l'offensive contre Kiev.</p><p>Déjà directeur du théâtre Mariïnski de Saint-Pétersbourg depuis 1996, ville où M. Poutine a fait ses débuts en politique dans les années 1990, Valeri Guerguiev dirigera maintenant les deux principales scènes du pays, une première depuis 1917.</p><p>Le président russe avait suggéré en mars 2022 de fusionner la direction des deux prestigieux théâtres, comme c'était le cas avant la révolution russe.</p><p>La proximité de M. Guerguiev avec le chef du Kremlin, notamment lors de l'annexion de la Crimée, ainsi que sa participation à des concerts dans la région séparatiste d'Ossétie du Sud et à Palmyre avec l'armée syrienne, lui ont déjà valu des polémiques.</p><p></p><p>- Epuration culturelle -</p><p></p><p>En mars 2022, l'orchestre philharmonique de Munich avait décidé de le congédier car il n'avait pas dénoncé l'attaque de l'Ukraine.Plusieurs orchestres et festivals en Europe et aux Etats-Unis avaient, eux, annulé leurs engagements avec le musicien.</p><p>Jusqu'à présent, il n'a toujours fait aucune déclaration politique sur le conflit.Il se produit maintenant essentiellement en Russie, même s'il a fait une tournée en Chine au début de l'année.</p><p>En s'adressant à la troupe du Bolchoï, vendredi, le musicien a minimisé son statut de persona non grata en Europe.</p><p>"Je réfléchis aujourd'hui à quoi faire en Russie, pas parce que nous ne sommes invités nulle part, c'est l'opposé, nous avons passé récemment beaucoup de temps en Chine", a-t-il déclaré.</p><p>"Mais il me faut, et il nous faut, maintenant travailler ensemble à la maison", a-t-il poursuivi, en proposant que les troupes des deux théâtres jouent des spectacles sur la scène de l'autre.</p><p>Sa nomination intervient alors que des ONG et médias dénoncent une épuration culturelle en Russie avec la rétrogradation, le licenciement ou la fuite à l'étranger d'artistes ayant critiqué le pouvoir et ne l'ayant pas soutenu publiquement.</p><p>D'autres, comme la metteuse en scène Evguénia Berkovitch, la dramaturge Svetlana Petriïtchouk ou encore d'Alexandra Skotchilenko, condamnée mi-novembre à sept ans d'emprisonnement pour une action antiguerre, ont été jetés en prison.</p><p>A l'inverse, le pouvoir encourage, finance et met en valeur les artistes et productions culturelles soutenant son offensive contre l'Ukraine voisine et son discours de plus en plus conservateur.</p><p></p><p>- Fuite d'artistes -</p><p></p><p>Valeri Guerguiev remplace au Bolchoï Vladimir Ourine, qui avait signé au début de l'offensive de février 2022 une lettre ouverte d'artistes et acteurs culturels appelant "toutes les parties" à cesser les combats en Ukraine.</p><p>M. Ourine dirigeait le théâtre moscovite depuis 2013 et a pris position publiquement en faveur du Kremlin à plusieurs reprises. </p><p>En septembre, dans une interview au journal pro-gouvernemental Rossiïskaïa Gazeta, Vladimir Ourine avait admis que le Bolchoï avait "retiré de l'affiche" les noms de "créateurs de spectacles" ayant critiqué le conflit.</p><p>Au printemps, le théâtre a retiré de son répertoire le ballet Noureev de l'artiste Kirill Serebrennikov, au prétexte qu'il était tombé sous le coup d'un durcissement de la loi interdisant en Russie la "propagande" LGBT+.</p><p>Le ballet était basé sur la vie du génie de la danse classique, Rudolf Noureev (1938-1993), qui n'avait jamais fait mystère de son homosexualité.Le spectacle avait eu un grand succès lors de sa première à Moscou en 2017.</p><p>Kirill Serebrennikov, lui-même défenseur des LGBT+ et opposé au conflit en Ukraine, a quitté la Russie peu après le lancement de l'offensive du 24 février 2022, comme de nombreux autres artistes et intellectuels. </p><p>Une danseuse étoile du Bolchoï, Olga Smirnova, a elle-aussi fui le pays en 2022 pour dénoncer l'offensive en Ukraine.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël reprend ses frappes meurtrières à Gaza, confirme la mort de cinq otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a repris vendredi ses bombardements intenses dans la bande de Gaza qui ont fait près de 200 morts selon le Hamas, à l'expiration d'une semaine d
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Israël reprend ses frappes meurtrières à Gaza, confirme la mort de cinq otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a repris vendredi ses bombardements intenses dans la bande de Gaza qui ont fait près de 200 morts selon le Hamas, à l'expiration d'une semaine de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Par ailleurs, l'armée israélienne a confirmé la mort de cinq otages captifs à Gaza, en donnant leurs noms."Ces derniers jours, l'armée et la police israéliennes ont informé les familles de leur décès".</p><p>Dès les premières explosions dans la bande de Gaza, survenues peu après la fin de la trêve à 05H00 GMT, des milliers de Palestiniens, certains surpris dans leur sommeil, ont repris la route des hôpitaux et des écoles transformés en camps de fortune pour les déplacés, ont constaté des journalistes de l'AFP dans le territoire palestinien.</p><p>L'armée israélienne a affirmé avoir frappé "plus de 200 cibles terroristes", dont des zones "piégées par des explosifs, des tunnels utilisés à des fins terroristes, des rampes de lancement (de roquettes) et des centres de commandement" du Hamas, accusé d'avoir tiré des roquettes en direction d'Israël.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir à Gaza a fait état de plus de 178 morts dans les bombardements israéliens par air, mer et terre sur le petit territoire d'où s'élevaient d'épais nuages de fumées grisâtre.</p><p>Les belligérants se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de la libération de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l'entrée de plus d'aides humanitaires dans Gaza où la situation humanitaire est jugée "catastrophique" par l'ONU. </p><p>Le Hamas a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël de corps d'otages israéliens "morts dans les bombardements israéliens" sur Gaza.</p><p>Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" et "tiré des roquettes" vers Israël.</p><p>Son gouvernement a promis au Hamas "la pire des raclées" et s'est dit déterminé à "libérer tous les otages, éliminer le mouvement islamiste et garantir que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour les habitants d'Israël".</p><p></p><p>- "Attaques dures" -</p><p></p><p>Tôt vendredi, l'armée israélienne a envoyé des messages sur les téléphones des habitants dans des quartiers de la ville de Gaza (nord), ainsi que des villages bordant la frontière avec Israël dans le sud, les appelant à "partir immédiatement" avant des "attaques militaires dures". </p><p>Signe d'une trêve qui devenait de plus en plus précaire, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a revendiqué une attaque jeudi à Jérusalem qui tué quatre Israéliens.</p><p>La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a mené des bombardements dévastateurs contre le territoire palestinien et lancé le 27 octobre une offensive terrestre.D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont plus de 6.150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre.</p><p>Après la libération au total de 110 otages depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, en majorité des femmes et des mineurs, il reste 137 otages à Gaza aux mains du Hamas et d'autres groupes affiliés, avaient indiqué les autorités israéliennes vendredi avant l'annonce de la confirmation des cinq otages morts.</p><p></p><p>- "A tous, à notre pays" -</p><p></p><p>Vendredi, des parents et des soutiens des otages se sont rassemblés sur une place de Tel-Aviv, désormais connue comme la Place des Otages, avec des rouleaux de la Torah, représentant le nombre d'otages restant aux mains du Hamas ou de groupes affiliés à Gaza.</p><p>L'expiration de ce cessez-le-feu éphémère est un coup dur pour eux."On nous a fait entrevoir une chance que les gens sortent, nous rejoignent et reprennent leur vie d'avant", a témoigné, ému, Ilan Zecharya, l'oncle de l'otage Eden Yerushalmi, âgée d'une vingtaine d'années.</p><p>"A tous, à notre pays, nous demandons un nouveau dispositif" pour la "libération de tout le monde", a-t-il imploré.</p><p>Au lendemain d'une visite en Israël, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a assuré que les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, restaient "focalisés" sur la libération des otages.Et la Maison Blanche a assuré que Washington "continue à travailler" en vue d'une trêve humanitaire.</p><p>Selon une source informée des tractations, les négociations se poursuivent par ailleurs avec les médiateurs qatari et égyptien.</p><p>Le Qatar a exhorté la communauté internationale à agir, affirmant que la reprise des bombardements "exacerbe la catastrophe humanitaire" à Gaza.</p><p>Et pour le chef du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, la reprise de la guerre replonge Gaza dans un "cauchemar".</p><p></p><p>- "Des êtres humains!" -</p><p></p><p>La trêve avait offert un répit aux habitants de Gaza et permis une accélération de l'aide humanitaire, mais ce flot, pourtant qualifié de très insuffisant par l'ONU, s'est désormais tari.</p><p>"Aucun camion d'aide n'est entré depuis la reprise des bombardements israéliens mais des préparatifs sont en cours pour l'évacuation de plusieurs blessés" a affirmé à l'AFP Waël Abou Omar, chef de la communication du terminal de Rafah (sud), point de passage entre Gaza et l'Egypte.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans et placé depuis le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Vendredi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait état de 111.000 cas d'infection respiratoire aiguë et de 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans recensés parmi les déplacés à Gaza.</p><p>Ils sont 1,7 million d'après l'ONU et plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits. </p><p>"Il y a des bombardements partout, nous n'avons ni nourriture, ni eau, ni vêtements.Les magasins sont vides, il fait froid, le poste-frontière est fermé" avec l'Egypte, énumère Marwa Saleh, 47 ans, arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Gaza (nord).</p><p>"Quand est-ce que le monde va nous voir comme des êtres humains?!Ma famille et moi, on est des civils, on n'a rien à voir avec cette guerre", se désole-t-elle auprès de l'AFP.</p><p></p><p>- "Continuer à nous battre" -</p><p></p><p>Dans le chaos, tous les corps ne sont pas identifiés.Sur un sac mortuaire blanc, quelqu'un a écrit "un enfant déplacé dans une école de Cheikh Radwane", un quartier de la ville de Gaza, d'après un journaliste de l'AFP.</p><p>"Nous demandons un cessez-le-feu.Nous avons peur pour nos enfants", a imploré Abdel Karim Hamdane, un habitant de Gaza.</p><p>En Israël, face à la menace de roquettes, les autorités ont réinstauré l'interdiction aux écoles d'ouvrir si elles ne disposent pas d'un abri aux normes.</p><p>A Tel-Aviv, des habitants ont jugé nécessaire de reprendre l'offensive.</p><p>"Tant que le Hamas est là, nous devons continuer à nous battre", a déclaré Ofir Dardary, 39 ans.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Depuis Skopje, Lavrov partage son «indifférence» quant au sort de l'OSCE.

Description: <p>Skopje (République de Macédoine du Nord) (AFP) - Le chef de la diplomatie russe a de nouveau vertement critiqué, vendredi, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et fait part de son "indif
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Depuis Skopje, Lavrov partage son «indifférence» quant au sort de l'OSCE.

Description: <p>Skopje (République de Macédoine du Nord) (AFP) - Le chef de la diplomatie russe a de nouveau vertement critiqué, vendredi, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et fait part de son "indifférence" sur son sort, depuis le conseil annuel de l'organisation auquel il a toutefois tenu à participer.</p><p>La Russie fait partie des 57 membres de cette organisation, née en 1975 pour faciliter le dialogue entre Est et Ouest et qui traverse depuis l'invasion russe de l'Ukraine la plus grave crise de son existence.</p><p>"Nous nous sommes assurés que nos collègues occidentaux n'avaient tiré aucune leçon de leur politique catastrophique visant à détruire l'OSCE", a déclaré Sergueï Lavrov à Skopje, où se tient depuis jeudi le 30e conseil ministériel de l'Organisation."En Europe, on continue --avec une persévérance qui pourrait être mieux utilisée-- d'achever l'organisation".</p><p>Dans une salle bondée de journalistes, M. Lavrov a estimé que "l'organisation s'est transformée en quelque chose qui ne provoque que de l'indifférence envers son avenir". </p><p>Sa présence à Skopje a poussé plusieurs pays à boycotter la réunion --l'Ukraine, les pays baltes et la Pologne.Les autres participants ont, dans leur immense majorité, profité de leurs discours pour fustiger l'invasion russe de l'Ukraine. </p><p>"La guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine est une insulte" aux valeurs de l'OSCE, a dit en ouverture des débats le président en exercice de l'OSCE, le ministre des Affaires étrangères de Macédoine du Nord, Bujar Osmani.</p><p>S'en sont suivi des dizaines de condamnations, que M. Lavrov n'a pas toutes entendues, ayant quitté la salle à plusieurs reprises.</p><p>"Je me fiche des résultats de cette réunion de l'OSCE", a balayé le ministre russe des Affaires étrangères lors de sa conférence de presse.</p><p>Sergueï Lavrov --visé par des sanctions occidentales pour le conflit en Ukraine-- est arrivé en Macédoine du Nord via l'espace aérien grec. </p><p>La Bulgarie, qui avait ouvert dans un premier temps son ciel, l'a refermé en raison de la présence dans l'avion de la pote-parole de la diplomatie russe de Mme Zakharova, sanctionnée elle aussi et interdite d'entrée dans l'Union européenne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mladic, punks et Kosovo : les murs de Belgrade, livre d'histoire à ciel ouvert

Description: <p>Belgrade (AFP) - Portraits de disparus aimés, drapeaux russes, criminels de guerre, déclarations nationalistes… Sur les murs de Belgrade se dessine l'histoire de la Serbie, peinte et repeinte au rythme des soubresauts polit
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Mladic, punks et Kosovo : les murs de Belgrade, livre d'histoire à ciel ouvert

Description: <p>Belgrade (AFP) - Portraits de disparus aimés, drapeaux russes, criminels de guerre, déclarations nationalistes… Sur les murs de Belgrade se dessine l'histoire de la Serbie, peinte et repeinte au rythme des soubresauts politiques.</p><p>Fin septembre, un policier kosovar et des membres serbes d'un commando paramilitaire sont morts dans l'une des dernières montées en tension entre la Serbie et le Kosovo.Une poignée de jours plus tard, sur les murs de la capitale s'étalait en rouge, bleu et blanc "Le Kosovo est le cœur de la Serbie", slogan cher aux nationalistes.</p><p>Dans le centre-ville, les quartiers chics, sur le bord de l'autoroute… comme des tracts sur le béton, les slogans se réécrivent sans cesse.</p><p>"Les murs deviennent politiques – il y a toujours eu, à des degrés différents, de la politique dans les graffitis.Mais ces dernières années après chaque évènement d'envergure, cela a augmenté.On peut voir des peintures de Poutine, même Trump a son portrait en ville, il y aussi eu une fresque représentant des combattants du groupe Wagner, beaucoup de soldats russes morts en Ukraine...", explique Hana Šuica, chercheuse, qui travaille sur un livre consacré à ce sujet.</p><p>"C'est un champ de bataille (…) une guerre permanente dans laquelle les uns viennent profaner les œuvres, les autres viennent repeindre..."</p><p>La plus vieille fresque de Belgrade s'étale sur plusieurs mètres de haut en plein cœur de la ville.On y voit un étudiant de dos, tout de jean vêtu, cahier rouge sous le bras.</p><p></p><p>- "Contribuer à la culture" -</p><p></p><p>C'est un professeur de l'Académie des Arts, Čedomir Vasić, et ses étudiants qui l'ont réalisée en 1984, en hommage au 25 mai – anniversaire de Tito, l'homme qui a régné d'une main de fer sur la Yougoslavie pendant 35 ans.</p><p>Le professeur Vasić a été arrêté et a passé une nuit en prison, raconte Ljiljana Radosevic, chercheuse en histoire de l'art spécialiste du graffiti."J'imagine que les policiers ne savaient pas vraiment ce qu'étaient les fresques – c'était vu comme quelque chose de nouveau, de potentiellement dangereux". </p><p>Cinq ans plus tard, pour célébrer la tenue du IXe congrès des non-alignés, les autorités ont compris l'intérêt, et des artistes de toute la Yougoslavie sont invités à venir peindre des fresques - dont certaines signent encore l'identité de la ville.</p><p>Après une décennie 90 marquée par l'effondrement de la Yougoslavie, les bombardements de l'Otan, la chute de Milosevic, les murs de Belgrade deviennent le support d'une nouvelle mode.</p><p>En 2014, un groupe punk, le Grupa JNA, donne naissance au Grobarski Trash Romanism – des portraits géants en noir et blanc de personnalités – écrivains, poètes, acteurs … souvent vêtus d'un maillot du club de basket Partizan Belgrade."Il s'agissait pour eux de montrer qu'on peut être un supporter et ne pas être une horrible personne, qu'on peut contribuer à la culture de Belgrade, de la Serbie", raconte Ljiljana Radosevic.</p><p>Les portraits deviennent tellement populaires que d'autres supporters – à l'opposé du spectre politique – en reprennent les codes pour peindre "des personnages troubles de notre histoire, comme Ratko Mladic".</p><p></p><p>- Tout est politique -</p><p></p><p>En mars 2023, selon l'initiative des Jeunes pour les Droits de l'homme en Serbie (YIHR), il y avait dans Belgrade plus de 250 mentions - portrait ou graffiti - de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, condamné à la perpétuité par la justice internationale pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre pendant le conflit en Bosnie (1992-1995).</p><p>Début octobre, une femme a même été condamnée à 850 euros d'amende pour avoir lancé des œufs sur une fresque murale à son effigie.</p><p>Pour embrasser en un coup d'oeil les murs de Belgrade, il faut aller se planter devant l'université de philosophie et lever les yeux.</p><p>Sous l'une des fresques non-alignées de 1989 apparait le visage en noir et blanc de Zoran Đinđić, Premier ministre serbe assassiné en 2003. Aimé des plus progressistes pour la vision libérale qu'il avait de la Serbie, il est haï d'une partie du pays pour avoir livré Slobodan Milosevic à la justice.</p><p>La fresque a été plusieurs fois profanée, barbouillée, au point qu'elle a été repeinte un peu plus haut - pour limiter les risques, laissant la place à des graffitis plus classique en dessous - noms, slogans ...aucune figure controversée à l'horizon. </p><p>On n'y voit peut-être que des lettres, admet Ljiljana Radosevic, mais ici "tout graffiti est politique".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guyana/Essequibo: la CIJ ordonne au Venezuela de «s'abstenir» d'agir

Description: <p>La Haye (AFP) - La plus haute juridiction de l'ONU a ordonné vendredi au Venezuela de s'abstenir de toute action qui modifierait le statu quo dans l'Essequibo, à la veille de la tenue d'un référendum sur la r
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Guyana/Essequibo: la CIJ ordonne au Venezuela de «s'abstenir» d'agir

Description: <p>La Haye (AFP) - La plus haute juridiction de l'ONU a ordonné vendredi au Venezuela de s'abstenir de toute action qui modifierait le statu quo dans l'Essequibo, à la veille de la tenue d'un référendum sur la région du Guyana très riche en pétrole que Georgetown craint de voir annexée par son voisin.</p><p>La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, a enjoint à Caracas de "s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation prévalant dans le territoire en litige", sans mentionner dans la mesure urgente prononcée la consultation vénézuélienne imminente. </p><p>Caracas revendique depuis des décennies cette zone de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du territoire du Guyana et où vit environ un cinquième de sa population, soit quelque 125.000 personnes.</p><p>Le référendum du 3 décembre est censé porter sur le rejet d'une décision de justice remontant à 1899 qui fixe la frontière du pays avec le Guyana, ancienne colonie de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas.</p><p>Lors d'audiences plus tôt ce mois-ci devant la cour, le Guyana a estimé que celui-ci constituait une "menace existentielle". </p><p>Le pays a ainsi demandé à la juridiction de contraindre le Venezuela à arrêter "de toute urgence" le référendum "sous sa forme actuelle" et à s'abstenir de toute action visant à prendre le contrôle du territoire.</p><p>La revendication du Venezuela est devenue encore plus brûlante depuis la découverte de pétrole dans l'Essequibo par ExxonMobil en 2015.</p><p>Une nouvelle et importante découverte d'or noir a eu lieu le mois dernier dans la région, ajoutant aux réserves du Guyana au moins dix milliards de barils, soit plus que celles du Koweït ou des Emirats arabes unis. </p><p>Le Guyana dispose des plus importantes réserves de pétrole par habitant au monde.Le Venezuela possède pour sa part les plus importantes réserves prouvées de la planète.</p><p></p><p>- "Pays de paix" -</p><p></p><p>La CIJ statue sur les différends entre Etats, mais si ses décisions sont juridiquement contraignantes, elle n'a pas le pouvoir de les faire appliquer.</p><p>Caracas a salué le verdict vendredi."La CIJ rejette les mesures demandées par la Guyane concernant la suspension du référendum consultatif", a déclaré sur X Alfred Nazareth, ministre des Communications. </p><p>Les Vénézuéliens doivent se voir demander dimanche s'ils rejettent l'accord de 1899 qui leur aurait été "imposé de manière frauduleuse".</p><p>La consultation est censée porter aussi sur la question de savoir si le Venezuela doit continuer à rejeter toute compétence de la CIJ sur le différend et si le pays doit donner aux habitants du territoire la citoyenneté vénézuélienne.</p><p>Le Guyana estime que ce référendum permettrait au Venezuela de s'emparer de la région de l'Essequibo et de l'annexer de manière "unilatérale et illégale", lui causant un "préjudice irréparable".</p><p>Georgetown a également accusé le Venezuela d'avoir lancé des préparatifs militaires en vue de l'annexion, ce que Caracas dément. </p><p>"Le Venezuela réaffirme son rejet catégorique de l'action audacieuse du Guyana pour interférer dans ses affaires intérieures", avait déclaré mi-novembre la vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez devant la CIJ. </p><p>Elle a souligné que sa présence ne signifiait pas que son pays reconnaît la compétence de la juridiction dans cette affaire.</p><p>Interrogée sur ce que les habitants de la région pourraient attendre après le vote du 3 décembre, elle a déclaré à l'AFP: "Ils connaissent le Venezuela.Ils savent que le Venezuela est un pays de paix".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve de Israël-Hamas vole en éclats, reprise des combats à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a repris vendredi ses frappes dans la bande de Gaza après d'intenses tractations dans la nuit pour une nouvelle reconduction de la trêve, accusant l
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La trêve de Israël-Hamas vole en éclats, reprise des combats à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a repris vendredi ses frappes dans la bande de Gaza après d'intenses tractations dans la nuit pour une nouvelle reconduction de la trêve, accusant le Hamas d'avoir violé la pause en vigueur depuis une semaine.</p><p>L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté un tir de roquette, non revendiqué dans l'immédiat, depuis la bande de Gaza à une heure environ de l'échéance de la trêve qui était fixée à 07H00 locales (05H00 GMT).</p><p>Dans la foulée, des témoins ont fait part à l'AFP de vols intenses d'avions militaires et de drones dans les zones nord-ouest de la ville de Gaza. Quelques minutes après l'expiration, un journaliste de l'AFP a témoigné de frappes aériennes et de tirs d'artillerie israéliens sur cette ville. </p><p>L'armée israélienne a confirmé avoir "repris" ses frappes sur une partie de ce territoire, accusant le Hamas d'avoir "violé" la trêve en tirant vers le territoire israélien. </p><p>Plus tôt dans la nuit, six Israéliens ont été libérés par le Hamas, après deux autres en journée, et sont rentrés en Israël, dans le cadre d'échanges avec des prisonniers palestiniens détenus en Israël.</p><p>Dans le cadre de la reprise des combats, les autorités israéliennes ont réinstauré des restrictions qui étaient en vigueur avant la trêve.Dans plusieurs zones, du pays les écoles ne peuvent ainsi ouvrir que si elles sont dotées d'un abri aux normes.</p><p>Signe aussi d'une situation toujours fragile, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment, avait revendiqué une attaque meurtrière jeudi à Jérusalem fatale à quatre Israéliens, selon un nouveau bilan.</p><p>Le Hamas s'était néanmoins dit prêt à prolonger la trêve dans la bande de Gaza, après un appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à poursuivre la pause des combats, à quelques heures de son expiration vendredi.</p><p>La trêve, prolongée à deux reprises après son entrée en vigueur le 24 novembre, avait mis fin à sept semaines de bombardements israéliens dévastateurs sur le territoire palestinien assiégé, en représailles à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.</p><p>Cette pause, négociée par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, a permis la libération de dizaines d'otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre et de trois fois plus de Palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien.</p><p>"Clairement, nous voulons voir ce processus continuer à avancer", avait déclaré jeudi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui avait appelé à prolonger la trêve, lors d'un déplacement en Israël et en Cisjordanie occupée où il s'est respectivement entretenu avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Mahmoud Abbas.</p><p>En cas de reprise des combats, "des plans de protection humanitaire des civils doivent être mis en place afin de minimiser les morts de Palestiniens innocents", avait ajouté le secrétaire d'Etat.</p><p>- Otages et prisonniers -</p><p></p><p>A Ofakim, dans le sud israélien, des habitants se sont réunis dans la nuit de jeudi à vendredi pour accueillir l'une des leurs, Shani Goren, 29 ans. </p><p>"Je l'aime, elle est comme ma soeur (...) Personne n'est aussi gentille qu'elle.Même en captivité elle donnait sa nourriture aux autres, c'est ce que nous avons appris des témoignages d'autres otages", a dit sur place une proche, Efik Cohen. </p><p>Dans la foulée, Israël a libéré trente Palestiniens, tous des femmes et des mineurs détenus dans des prisons israéliennes, en application de l'accord avec le Hamas.</p><p>La trêve a permis la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 240 prisonniers palestiniens.Une vingtaine d'étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l'accord. </p><p>L'armée israélienne a estimé qu'environ 240 personnes avaient été prises en otage et emmenées dans la bande de Gaza lors de l'attaque du 7 octobre.Cette attaque a fait environ 1.200 morts en Israël, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>Sur la base de documents internes, le New York Times soutient d'ailleurs vendredi que des responsables israéliens avaient obtenu plus d'un an à l'avance le plan du Hamas visant à mener une attaque sans précédent contre Israël, mais avaient jugé ce scénario irréaliste.</p><p>En représailles de cette attaque, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre qui a duré jusqu'au début de la trêve. </p><p>D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont au moins 6.150 enfants et jeunes âgés de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes.</p><p></p><p>- Se laver à l'eau salée -</p><p></p><p>L'accord de trêve avait permis d'accélérer l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, où de longs convois de camions sont encore entrés jeudi depuis l'Egypte.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007 et placé depuis le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, et plus de la moitié des logements endommagés ou détruits. Plusieurs centaines de milliers de civils ont fui le nord du petit territoire, dévasté par les combats, pour chercher refuge dans le sud.</p><p>Des milliers d'entre eux ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>Pour les habitants de la bande de Gaza, une étroite langue de terre qui longe la Méditerranée, la trêve est aussi l'occasion de retrouver le bord de mer, pour se baigner, se laver, faire la lessive ou pêcher.</p><p>"On trouve à peine de l'eau pour boire donc j'ai déjà lavé mes enfants dans la mer et maintenant je fais la lessive", s'inquiète sur place Samia, une jeune femme réfugiée avec son mari et ses cinq enfants à Deir al-Balah, dans le centre du territoire, qui venait de remplir son seau d'eau salée</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mode: les créateurs saoudiens connus à l'étranger commencent à percer chez eux

Description: <p>Ryad (AFP) - Le couturier Adnan Akbar a eu comme clientes la princesse Diana et deux premières dames françaises, mais jusqu'à récemment, il n'a jamais connu de défilé dans son pays natal, l'Arabie saoudite.</
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Mode: les créateurs saoudiens connus à l'étranger commencent à percer chez eux

Description: <p>Ryad (AFP) - Le couturier Adnan Akbar a eu comme clientes la princesse Diana et deux premières dames françaises, mais jusqu'à récemment, il n'a jamais connu de défilé dans son pays natal, l'Arabie saoudite.</p><p>Cet homme de 74 ans, surnommé le "Saint Laurent du Moyen-Orient", a été la vedette de la semaine de la mode organisée récemment à Ryad, un événement inédit par son ampleur.</p><p>Sur le podium, ont défilé des mannequins montrant plus de deux douzaines de ses robes longues, dont certaines sans bretelles et une robe de mariée confectionnée en dentelle française.</p><p>Cet événement, où se mêlaient critiques et diplomates, contraste avec les défilés tenus jusqu'ici dans le royaume conservateur du Golfe.</p><p>Il s'agissait de rassemblement confidentiels réservés aux femmes et tenus en privé, voire des défilés sans mannequins présentant des robes suspendues à des drones volants.</p><p>"C'est un énorme changement", s'extasie Abdallah Akbar, fils du couturier et directeur général de la marque familiale.Il ajoute: "Je pense que le monde peut voir actuellement à quel point nous sommes créatifs".</p><p>La semaine de la mode a mis en avant le soutien public tant aux vétérans comme Adnan Akbar qu'aux jeunes créateurs, mais il reste à savoir si les autorités ont l'intention de bâtir une véritable industrie de la mode.</p><p></p><p>- Réduire les importations -</p><p></p><p>L'année dernière, cette industrie a représenté en volume 12,5 milliards de dollars, soit 1,4% du PIB national, et employait 230.000 personnes, selon un rapport de la Commission officielle de la mode.</p><p>Le rapport affirme que ce secteur pourrait devenir "un moteur majeur" du programme de réforme "Vision 2030" du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui vise à réduire la dépendance du royaume au pétrole et à le transformer en un centre d'affaires, de sport et de tourisme.</p><p>L'un des défis sera de réduire les importations des produits de mode, qui ont atteint 7,3 milliards de dollars en 2021, selon le rapport.</p><p>C'est dans cette optique que la semaine de la mode de Ryad a été centrée sur les talents locaux plutôt que sur les créateurs étrangers.</p><p>Outre Adnan Akbar et Mohammed Ashi, qui a habillé des stars telles que Beyoncé et Zendaya, l'évènement a mis en lumière des créateurs locaux moins connus à l'échelle internationale.</p><p>"Nous suscitons la curiosité autour d'un groupe de créateurs qui n'ont jamais été explorés ni vus de l'extérieur", explique Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode.</p><p>Des projets tels qu'un centre de fabrication, le premier de la commission, qui doit ouvrir l'année prochaine à Ryad, pourraient développer ce secteur, estime M. Cakmak.</p><p></p><p>- Combler un besoin -</p><p></p><p>Les changements sociétaux plus larges impulsés par le prince héritier ont également créé de nouvelles opportunités pour les créateurs saoudiens.</p><p>La levée de l'obligation de porter l'abaya, longue robe noire, ainsi que le hijab, combinée à la volonté de faire travailler davantage de Saoudiennes, a révélé "un besoin" que Mona Alshebil veut combler.Lors de la semaine de la mode, cette créatrice a présenté une collection de prêt-à-porter.</p><p>"Il y a beaucoup de femmes qui ont de hautes fonctions (...) et qui veulent avoir l'air professionnel", explique-t-elle, ajoutant avoir commencé à créer pour ces femmes "des tailleurs et des blazers longs".</p><p>La mise à l'écart de la police religieuse et l'introduction d'attractions naguère interdites, comme les cinémas et les festivals de musique, ont généré de nouveaux besoins vestimentaires.</p><p>Dans une ville comme Ryad, les gens sortent de plus en plus et ont besoin de s'habiller différemment, résume M. Cakmak.</p><p>Ravi Thakran, président de Turmeric Capital, qui a conclu un accord d'investissement avec une marque de mode saoudienne, compare ce qui se passe dans ce secteur en Arabie saoudite à ce qu'il a observé en Chine il y a vingt ans.</p><p>"Dans une dizaine d'années", estime M. Thakra, "je pense que l'on écrira des livres sur les changements colossaux qui se produiront à mesure que l'Arabie saoudite accroîtra sa présence économique dans toute l'Asie".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des Alpes au Mexique, les sommets de l'espoir face au cancer

Description: <p>El Pico de Orizaba (Mexique) (AFP) - "La montagne, c'est une thérapie", lance Ximena au pied du pic d'Orizaba (5.610 m), le plus haut sommet du Mexique, que la jeune femme s'apprête à grimper en béquille
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Des Alpes au Mexique, les sommets de l'espoir face au cancer

Description: <p>El Pico de Orizaba (Mexique) (AFP) - "La montagne, c'est une thérapie", lance Ximena au pied du pic d'Orizaba (5.610 m), le plus haut sommet du Mexique, que la jeune femme s'apprête à grimper en béquilles avec une quinzaine d'autres survivants du cancer mexicains et français.</p><p>Ximena, Erika, Fernando, David (tous quatre amputés), Victor, Gabrielle, Carla, Jean-Marc...relèvent le défi du "Sommet de l'espoir", une initiative née en France pour célébrer la "vie après le cancer".</p><p>Pour la première fois, des Français sont venus au Mexique, après le voyage de quatre Mexicains dont Ximena dans les Alpes en juillet.</p><p>L'aventure commence par une nuit d'adaptation en refuge à 4.200 m d'altitude, puis une marche de six heures sur des pistes escarpées qui traversent des goulets de pierres volcaniques, avec de la neige par endroits.</p><p>Les reliefs représentent un premier défi pour Ximena, 22 ans, Erika, 23 ans, Fernando, 18 ans, tous trois en béquilles, et David, 30 ans, équipé d'une prothèse sous le genou gauche.</p><p>"Je me surprends moi-même de ce que je suis capable de faire", souffle Ximena Gutierrez, amputée juste avant ses 15 ans après un ostéosarcome (cancer de l'os chez les jeunes).</p><p>La montagne permet de "dépasser les limites et les attentes que j'avais envers moi-même", assure la maquilleuse, qui a déjà grimpé l'ancien volcan l'année dernière.</p><p>Le groupe arrive au camp de base à 4.900 m au pied du glacier, dont l'ombre apparaît dans le ciel à la tombée du jour.Les "sherpas" montent les tentes sur un plateau rocheux, qui surplombe une couche de nuages.</p><p>Dans la paix du soir, Carla Bohème, 19 ans, se remet de ses efforts, réconfortée par sa sœur Marie, 22 ans, venue par surprise du Canada.</p><p>"C'est un peu comme quand on combat la maladie, on va jusqu'au bout, on se bat.Il y a des hauts et des bas", raconte l'étudiante venue de Franche-Comté dans l'est de la France.</p><p>Quatre jours avant son départ pour le Mexique, les médecins lui ont annoncé une troisième récidive du cancer du nasopharynx diagnostiqué quand elle avait neuf ans.</p><p></p><p>- "J'ai de la chance de vivre" -</p><p></p><p>"J'ai dit: je m'en fous, je viens quand même.Je vais profiter à fond.Pendant que je suis ici, les médecins cherchent ce qu'ils pourront me donner comme thérapie ciblée en rentrant", lance la jeune femme - qui s'arrête avec quelques autres à 4.900 m.</p><p>Pour les candidats à l'assaut final du sommet, la courte nuit glaciale dans les sacs de couchage se termine à une heure du matin, l'heure de s'équiper pour la haute montagne.</p><p>Sans difficulté technique particulière, l'ascension finale est un défi pour les alpinistes amateurs: cordée de quatre personnes avec guide, harnais, crampons et bâtons, respiration difficile à 5.300 m, avec une pente à 35 degrés.</p><p>Le sommet se rapproche quand le jour se lève dans un dégradé de noir, d'orange et d'azur. </p><p>Les bords du cratère, et puis le sommet, enfin: après cinq à sept heures d'effort selon le rythme des cordées, une dizaine de survivants touchent au but, dont Ximena, Erika et Fernando, accompagnés par leur guide.</p><p>"Je me sens puissante", sourit Ximena en contemplant le paysage à perte de vue, avec trois autres volcans à l'horizon, la Malinche (4.105 m), l'Iztaccihuatl (5.201 m) et le Popocatepetl (5.419 m), le seul en activité comme l'indique son panache de fumée.</p><p>Erika laisse couler des larmes de joie.</p><p>"J'ai de la chance de vivre des choses que beaucoup n'ont pas pu vivre", lance l'étudiante en tourisme, en pensant "aux personnes qui sont parties en chemin".</p><p>L'organisateur Mathieu Dornier tient la photo de deux de ses trois sœurs, Emilie et Valérie, décédées de leucémie dans les années 80 et 90.</p><p>"Les sommets de l'espoir ont commencé il y a 30 ans en France", explique le Français installé au Mexique où il a lancé une marque de produits bio.</p><p>"Quand l'une de mes sœurs rechutait pour la deuxième fois, mon père lui avait dit: +quand tu seras en rémission tu feras le Mont-Blanc+", raconte le quadra accompagné de sa troisième sœur, Pauline, venue de France.</p><p>Depuis 1994, l'association "Semons l'espoir" accompagnent ainsi vers les sommets des jeunes confrontés au cancer.</p><p>Après le décès de leur père en 2022, Mathieu et Pauline perpétuent l'aventure des "Sommets" des deux côtés de l'Atlantique "pour donner la même opportunité à des survivants du cancer de se surpasser".</p><p>Le groupe des survivants franco-mexicain s'est séparé dimanche dernier, avec des valises de souvenirs et d'émotions en partage."Nous avons gagné des batailles et perdu d'autres", leur a écrit Mathieu dans un message de remerciement."La lutte continue".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Japon: recherches sous-marines pour tenter de retrouver l'épave d'un Osprey américain

Description: <p>Tokyo (AFP) - L'agence des garde-côtes japonais explore vendredi les fonds marins à la recherche de l'épave d'un avion Osprey de l'armée américaine, dont sept membres d'équipage sont toujours portés d
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Japon: recherches sous-marines pour tenter de retrouver l'épave d'un Osprey américain

Description: <p>Tokyo (AFP) - L'agence des garde-côtes japonais explore vendredi les fonds marins à la recherche de l'épave d'un avion Osprey de l'armée américaine, dont sept membres d'équipage sont toujours portés disparus après son crash au large du sud-ouest de l'archipel.</p><p>L'appareil s'est abîmé mercredi à proximité de l'île nippone de Yakushima lors d'une mission d'entraînement.Il transportait huit membres d'équipage, dont un a été retrouvé mort le même jour. </p><p>"A l'heure actuelle, il n'y a pas de nouveaux indices sur les personnes disparues", ont indiqué les garde-côtes vendredi dans un communiqué, disant prévoir d'organiser des plongées en plus des recherches sur mer et depuis les airs.</p><p>Ils doivent notamment explorer des zones où les recherches par sonar ont renvoyé "des échos différents de ceux du fond marin", selon le communiqué.</p><p>Des plongeurs avaient déjà examiné jeudi des objets repérés par sonar à une trentaine de mètres de profondeur, mais ceux-ci se sont avérés être des rochers.</p><p>Des photos de la zone prises après l'accident montrent ce qui semble être un canot de sauvetage jaune retourné et d'autres débris, dont un élément qui pourrait être une partie d'une hélice.</p><p>Mercredi, un responsable de la gestion des urgences avait précisé à l'AFP que peu avant la disparition de l'appareil la police locale avait reçu "un signalement selon lequel un Osprey crachait des flammes depuis son moteur gauche".</p><p>Une pêcheuse avait déclaré à la chaîne de télévision publique NHK avoir vu l'appareil s'écraser en mer, faisant jaillir une colonne d'eau d'une centaine de mètres.</p><p>La fiabilité de l'Osprey, doté de rotors basculants lui permettant de décoller et atterrir verticalement comme un hélicoptère et de voler comme un avion, fait débat depuis longtemps en raison de nombreux accidents mortels.</p><p>Fin août, trois Marines américains avaient été tués dans l'accident d'un Osprey dans le nord de l'Australie.En 2022, quatre autres avaient péri en Norvège lorsque leur Osprey s'était écrasé lors d'exercices de l'Otan.</p><p>Un engin américain du même type s'était également abîmé en mer en 2017, faisant trois morts.Et en avril 2000, 19 Marines avaient été tués lorsqu'un Osprey s'était écrasé en Arizona (Sud-Ouest des Etats-Unis).</p><p>L'armée américaine compte quelque 54.000 soldats au Japon, en majorité basés dans l'archipel méridional d'Okinawa.</p><p>Divers incidents et accidents impliquant des aéronefs de l'armée américaine au Japon se sont déjà produits par le passé, y compris concernant des Osprey, vus d'un mauvais œil par la population japonaise.</p><p>Jeudi, le Japon a déclaré avoir demandé à l'armée américaine de suspendre les vols de ses Osprey sur le territoire nippon en attendant des contrôles de sécurité.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la COP28, les dirigeants du monde viennent donner un élan aux négociations

Description: <p>Dubaï (AFP) - Plus de 140 chefs d'Etats doivent se succéder vendredi et samedi à Dubaï à la tribune de la COP28, sommés d'annoncer comment ils entendent rehausser leurs engagements pour résoudre une crise climatiqu
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A la COP28, les dirigeants du monde viennent donner un élan aux négociations

Description: <p>Dubaï (AFP) - Plus de 140 chefs d'Etats doivent se succéder vendredi et samedi à Dubaï à la tribune de la COP28, sommés d'annoncer comment ils entendent rehausser leurs engagements pour résoudre une crise climatique toujours plus menaçante, sans pouvoir éviter l'ombre du conflit Israël-Hamas.</p><p>La 28e conférence des Nations Unies a réussi jeudi son coup d'envoi, avec la concrétisation historique d'un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables.Même si les premières promesses de financement -- autour de 400 millions de dollars -- restent symboliques face aux besoins, chiffrés en centaines de milliards.</p><p>Derrière ce signal positif, indispensable pour apaiser les tensions entre le Nord et le Sud, tout reste à faire d'ici la fin de la COP28, le 12 décembre, pour corriger la trajectoire qui emmène l'humanité vers un climat entre 2,5 et 2,9°C plus chaud à la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle.</p><p>En premier lieu, il s'agit de revoir "le rôle des combustibles fossiles", comme l'a reconnu jeudi Sultan Al Jaber, président émirati de la COP28, très scruté vu son autre casquette de capitaine de l'industrie pétrogazière.</p><p>Les résultats du premier jour ont visiblement renforcé la confiance de l'Emirati, persuadé qu'il peut réussir ce qu'aucune COP n'avait fait auparavant.Après trois jours de tempête médiatique sur des accusations de conflits d'intérêt, il a retrouvé jeudi soir le sourire et enjoint aux délégations de pays d'"adopter un état d'esprit différent, pour considérer que le compromis est essentiel".</p><p>Quelque 140 dirigeants, dont le roi Charles III, le président français Emmanuel Macron, ses homologues turc Recep Tayyip Erdogan ou brésilien Lula, ou encore la vice-présidente américaine Kamala Harris sont attendus sur deux jours.</p><p>Joe Biden et Xi Jinping, à la tête des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, les Etats-Unis et la Chine, seront les grands absents.Le pape, grippé, a annulé sa visite qui aurait été inédite.</p><p></p><p>- Pic des émissions ? -</p><p></p><p>La guerre à Gaza s'est invitée à la COP.Le président israélien, Isaac Herzog, est à Dubaï et sera à la COP vendredi dans le cadre d'une vaste campagne diplomatique visant à obtenir la libération des otages détenus dans la bande de Gaza.Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, initialement annoncé par l'ONU, sera finalement représenté par son ministre des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki.</p><p>Dans ce contexte, la COP28 doit accoucher d'un premier bilan officiel de l'accord de Paris et d'un premier correctif, urgent pour espérer maintenir l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C.Pour y parvenir, le déclin des émissions doit atteindre -43% d'ici 2030 par rapport à 2019, selon les experts climat du Giec.</p><p>Or le pic des émissions de gaz à effet de serre, certes proche, n'est pas encore atteint, au terme d'une année 2023 sans plus aucun doute la plus chaude jamais enregistrée. </p><p>"Les pays doivent parvenir à un accord pour mettre fin immédiatement à l'expansion des énergies fossiles et organiser leur élimination progressive, juste et équitable", a souligné jeudi Romain Ioualalen, de l'ONG Oil Change International. Ce qui passe par une action des "pays riches pour rediriger les milliards donnés à l'industrie fossile vers le triplement des énergies renouvelables et le doublement de l'efficacité énergétique", deux objectifs affichés de la présidence de la COP28.</p><p>Il sera également question vendredi des forêts, qui stockent du carbone mais sont menacées.</p><p>Le président brésilien Lula plaidera pour la création d'un fonds permanent pour les trois grands bassins forestiers mondiaux (Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong), disant vouloir "voir si les pays riches sont réellement prêts à investir pour que les pays dotés de forêts (tropicales) puissent les maintenir debout."</p><p>"La planète ne plaisante pas, elle nous prévient: occupez-vous de moi, sinon ça n'ira pas...", a-t-il déclaré jeudi à Doha devant des journalistes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël-Hamas: tractations pour reconduire à nouveau la trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Prolongée ou pas?Les tractations se poursuivent tôt vendredi pour la reconduction de la trêve dans les combats dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, qui ont libéré dan
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Israël-Hamas: tractations pour reconduire à nouveau la trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Prolongée ou pas?Les tractations se poursuivent tôt vendredi pour la reconduction de la trêve dans les combats dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, qui ont libéré dans la nuit des prisonniers et des otages à quelques heures de cette échéance clé.</p><p>Six Israéliens ont été libérés dans la nuit par le Hamas, après deux autres en journée, et sont rentrés en Israël, ont annoncé les services du Premier ministre Benjamin Netanyahu.</p><p>A Ofakim, dans le sud israélien, des habitants se sont réunis pour accueillir l'une des leurs, Shani Goren, 29 ans."Je l'aime, elle est comme ma soeur (...) Personne n'est aussi gentille qu'elle.Même en captivité elle donnait sa nourriture aux autres, c'est ce que nous avons appris des témoignages d'autres otages", a dit sur place Efik Cohen </p><p>Dans la foulée, Israël a libéré trente Palestiniens, tous des femmes et des mineurs détenus dans des prisons israéliennes, en application de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas dont l'expiration est prévue vendredi à 07H00 locales (05H00 GMT).</p><p>Le Hamas s'est dit prêt jeudi à prolonger la trêve dans la bande de Gaza, après un appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à poursuivre la pause des combats, à quelques heures de son expiration vendredi.</p><p>"Les médiateurs mènent des efforts intenses, qui se poursuivent actuellement, pour (obtenir) un jour de trêve supplémentaire et travailler ensuite à une extension de plusieurs autres jours", a indiqué une source proche du Hamas à l'AFP.</p><p>La trêve, déjà prolongée deux fois depuis son entrée en vigueur le 24 novembre, a mis fin à sept semaines de bombardements israéliens dévastateurs sur le territoire palestinien assiégé, en représailles à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.</p><p>Cette pause, négociée par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, a permis la libération de dizaines d'otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre et de trois fois plus de Palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien.</p><p>"Clairement, nous voulons voir ce processus continuer à avancer", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, appelant à prolonger la trêve, lors d'un déplacement en Israël et en Cisjordanie occupée où il s'est respectivement entretenu avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Mahmoud Abbas.</p><p></p><p>- Pause fragile -</p><p></p><p>Si les combats devaient reprendre, "des plans de protection humanitaire des civils doivent être mis en place afin de minimiser les morts de Palestiniens innocents", a ajouté le secrétaire d'Etat.</p><p>Signe d'une situation toujours fragile, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment, a revendiqué une attaque meurtrière jeudi à Jérusalem fatale à trois Israéliens, dont deux femmes.</p><p>La trêve a permis jusqu'à présent la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 240 prisonniers palestiniens.Une vingtaine d'étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l'accord. </p><p>L'armée israélienne a estimé qu'environ 240 personnes avaient été prises en otage et emmenées dans la bande de Gaza lors de l'attaque du 7 octobre.Cette attaque a fait environ 1.200 morts en Israël, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>Sur la base de documents internes, le New York Times soutient d'ailleurs vendredi que des responsables israéliens avaient obtenu plus d'un an à l'avance le plan du Hamas visant à mener une attaque sans précédent contre Israël, mais avaient jugé ce scénario irréaliste.</p><p></p><p>- "Ne pas s'arrêter" -</p><p></p><p>En représailles de cette attaque, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre qui a duré jusqu'au début de la trêve. </p><p>D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont au moins 6.150 enfants et jeunes âgés de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes.</p><p>Adam Adar, la petite-fille de Yaffa Adar, une otage de 85 ans libérée le 24 novembre après 49 jours de captivité, a appelé "les autorités israéliennes et la communauté internationale à ne pas s'arrêter tant que tout le monde ne sera pas rentré chez lui".</p><p>Adam reste sans nouvelles de son cousin Tamir."Nous ne savons pas s'il a été blessé, s'il reçoit des soins médicaux", a-t-elle ajouté dans un entretien avec l'AFP, regrettant que "personne ne parle d'un accord pour ramener les hommes" otages à Gaza.</p><p></p><p>- Se laver à Gaza -</p><p></p><p>L'accord de trêve a permis d'accélérer l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, où de longs convois de camions sont encore entrés jeudi depuis l'Egypte.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007 et placé depuis le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, et plus de la moitié des logements endommagés ou détruits. Plusieurs centaines de milliers de civils ont fui le nord du petit territoire, dévasté par les combats, pour chercher refuge dans le sud.</p><p>Des milliers d'entre eux ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>Pour les habitants de la bande de Gaza, une étroite langue de terre qui longe la Méditerranée, la trêve est aussi l'occasion de retrouver le bord de mer, pour se baigner, se laver, faire la lessive ou pêcher.</p><p>"Peut-être que la trêve ne sera pas prolongée", s'inquiète Samia, une jeune femme réfugiée avec son mari et ses cinq enfants à Deir al-Balah, dans le centre du territoire.</p><p>Là, sur la plage, elle a rempli son seau d'eau salée."On trouve à peine de l'eau pour boire, donc j'ai déjà lavé mes enfants dans la mer et maintenant je fais la lessive", raconte-t-elle à l'AFP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La COP28 à Dubaï s'ouvre en fanfare en créant le fonds pour les dommages climatiques

Description: <p>Dubaï (AFP) - La COP28 s'est ouverte en fanfare jeudi à Dubaï avec la concrétisation très attendue d'un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables.</p><p>La grande
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La COP28 à Dubaï s'ouvre en fanfare en créant le fonds pour les dommages climatiques

Description: <p>Dubaï (AFP) - La COP28 s'est ouverte en fanfare jeudi à Dubaï avec la concrétisation très attendue d'un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables.</p><p>La grande conférence internationale sur le climat a été inaugurée officiellement dans l'émirat pétrogazier, au moment où l'Organisation météorologique mondiale confirmait que l'année 2023 devrait être la plus chaude jamais enregistrée. </p><p>Première avancée majeure de la COP28, la concrétisation du fonds destiné à financer les "pertes et dommages" climatiques des pays vulnérables a été adoptée, un pas positif pour espérer dégripper les tensions financières entre le Nord et le Sud, en parallèle des négociations sur les énergies fossiles.</p><p>Cette décision historique, saluée par une ovation debout des délégués des près de 200 pays participants, concrétise le principal résultat de la COP27 en Egypte l'an dernier, où ce fonds avait été approuvé sur le principe mais dont les contours, très débattus, n'avaient pas encore été définis.</p><p>"C'est un signal positif pour le monde et pour notre travail", a déclaré Sultan Al Jaber, le président émirati de cette COP28."Nous avons écrit une page d'histoire aujourd'hui...La rapidité avec laquelle nous l'avons fait est inédite, phénoménale et historique".</p><p></p><p>- Milliards ou millions?-</p><p></p><p>Reste à savoir de combien sera doté ce fonds, provisoirement accueilli par la Banque mondiale, contre l'avis initial des pays en développement.Les premières promesses ont commencé à pleuvoir: 225 millions d'euros pour l'Union européenne (dont 100 millions de dollars annoncés par l'Allemagne), 100 millions de dollars pour les Emirats, 10 millions de dollars pour le Japon, 17,5 millions pour les Etats-Unis, jusqu'à 40 millions de livres (environ 50 millions de dollars) pour le Royaume-Uni... </p><p>Les pays développés font aussi pression pour élargir la base des donateurs aux riches émergents, comme la Chine et l'Arabie saoudite.</p><p>Madeleine Diouf Sarr, présidente du groupe des pays les moins avancés, qui représente 46 des nations les plus pauvres, a salué une décision d'une "signification énorme pour la justice climatique"."Mais un fonds vide ne peut pas aider nos citoyens", a-t-elle souligné, alors que les pertes se chiffrent en centaines de milliards.</p><p>"On attend des promesses en milliards, pas en millions", a pressé Rachel Cleetus, du groupe américain Union of Concerned Scientists (UCS).</p><p>"Le travail est loin d'être achevé", a aussi réagi l'alliance des petits Etats insulaires (Aosis)."On ne sera pas tranquilles tant que ce fonds ne sera pas financé convenablement et commencera à alléger le fardeau des communautés vulnérables".</p><p></p><p>- "Bien commun" -</p><p></p><p>Malgré cette avancée rapide sur ce sujet crucial, les négociateurs auront d'autres sujets probables de division, en discutant l'avenir des énergies fossiles, sur fond de conflit entre Israël et le Hamas. </p><p>Signe que la guerre occupe les esprits, le président de la précédente conférence, Sameh Choukri, chef de la diplomatie égyptienne, a appelé au début de la cérémonie d'ouverture à un court moment de silence pour "tous les civils ayant trouvé la mort dans le conflit actuel à Gaza".</p><p>Le président israélien Isaac Herzog profitera aussi de sa venue à la COP pour mener une série de réunions diplomatiques destinées à faire libérer d'autres otages détenus par le Hamas, ont indiqué ses services.</p><p>Le bureau de Mahmoud Abbas a indiqué jeudi à l’AFP à Ramallah que le président de l'Autorité palestinienne ne se rendrait pas à Dubaï contrairement à ce qui était annoncé, et serait représenté par le ministre des Affaires étrangères Riyad al-Maliki.</p><p>Plus de 97.000 personnes (délégations, médias, ONG, lobbys, organisateurs, techniciens...) sont accréditées, deux fois plus que l'an dernier, et environ 180 chefs d'Etats et de gouvernements sont attendus selon les organisateurs d'ici le 12 décembre, fin théorique de la conférence.</p><p>Le pape François a annulé sa venue en raison d'une bronchite mais a appelé jeudi à "penser au bien commun (...) plutôt qu'aux intérêts de circonstance de quelques pays ou entreprises", dans un message sur le réseau social X.</p><p>Plus de 140 dirigeants défileront à la tribune vendredi et samedi pour des discours de quelques minutes censés donner une impulsion politique aux négociations byzantines qui occuperont les délégations pendant deux semaines.Le roi Charles III doit notamment s'exprimer vendredi.</p><p></p><p>- "Résultats" -</p><p></p><p>En haut de l'agenda figurera le sort des énergies fossiles - charbon, gaz, pétrole - dont l'utilisation est la principale cause du réchauffement climatique et des catastrophes qui l'accompagnent.</p><p>Également directeur général de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, Sultan Al Jaber a mis les pieds dans le plat en appelant à mentionner "le rôle des combustibles fossiles" dans tout accord final.</p><p>Cela alors qu'il est sous le feu des critiques après la publication par la BBC et le Centre for Climate Reporting de notes internes de préparation de réunions officielles qui énumèrent des arguments pour la promotion des projets d'Adnoc à l'étranger.Il a rejeté ces accusations mercredi.</p><p>"C'est à ses résultats qu'on évaluera le président de la COP", a jugé Jennifer Morgan, l'émissaire pour le climat de l'Allemagne. </p><p>Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, s'est montré encore plus direct: "si nous ne donnons pas le signal de la phase terminale de l'ère fossile telle que nous la connaissons, nous préparons notre propre déclin terminal". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Hamas se dit prêt à prolonger la trêve à Gaza, après un appel de Blinken

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas s'est dit prêt jeudi à prolonger la trêve dans la bande de Gaza, après un appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à poursuivre la pause des comba
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Le Hamas se dit prêt à prolonger la trêve à Gaza, après un appel de Blinken

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas s'est dit prêt jeudi à prolonger la trêve dans la bande de Gaza, après un appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à poursuivre la pause des combats entre l'armée israélienne et le mouvement palestinien, à quelques heures de son expiration vendredi.</p><p>La trêve, déjà prolongée deux fois depuis le 24 novembre et qui doit s'achever vendredi à 07H00 (05H00 GMT), a mis fin à sept semaines de bombardements israéliens dévastateurs sur le territoire palestinien assiégé, en représailles à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.</p><p>Cette pause, négociée par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, a permis la libération de dizaines d'otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre et de trois fois plus de Palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien.</p><p>Le Hamas "est prêt à prolonger la trêve", a affirmé jeudi soir à l'AFP une source proche du mouvement islamiste. </p><p>"Les médiateurs mènent des efforts intenses, qui se poursuivent actuellement, pour (obtenir) un jour de trêve supplémentaire et travailler ensuite à une extension de plusieurs autres jours", a déclaré cette source.</p><p></p><p>- Des zones "sûres" -</p><p></p><p>M. Blinken, après une visite en Israël et en Cisjordanie occupée, avait peu avant appelé à prolonger la trêve "pour une huitième journée et au-delà". </p><p>"Clairement, nous voulons voir ce processus continuer à avancer", a-t-il déclaré, réclamant aussi la création de zones "sûres" pour les civils dans le sud et le centre de la bande de Gaza en cas de reprise des combats. </p><p>"Des plans de protection humanitaire des civils doivent être mis en place afin de minimiser les morts de Palestiniens innocents", a ajouté le secrétaire d'Etat.</p><p>Jeudi, au septième jour de la trêve, huit otages au total ont été libérés.</p><p>Deux Israéliennes ont regagné Israël dans l'après-midi, suivies dans la soirée par six autres otages israéliens libérés.</p><p>Parmi eux se trouvent des bi-nationaux d'Uruguay, du Mexique et de Russie, a annoncé le Qatar.</p><p>"Le septième groupe est désormais entièrement relâché", a déclaré la branche armée du Hamas.</p><p>Trois fois plus de prisonniers palestiniens doivent être libérés de prisons israéliennes dans les heures qui viennent, aux termes de l'accord de trêve.</p><p>Signe d'une situation toujours fragile, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment, a revendiqué une attaque meurtrière jeudi à Jérusalem. </p><p>Trois Israéliens, dont deux femmes, ont été tués dans cette attaque contre un arrêt de bus à Jérusalem-Ouest menée par deux Palestiniens, deux frères qui ont été abattus, selon la police israélienne. </p><p>La Maison Blanche a condamné jeudi soir cette "attaque terroriste".</p><p>Deux soldats israéliens ont parallèlement été légèrement blessés lors d'une attaque à la voiture-bélier contre un checkpoint en Cisjordanie occupée, selon l'armée.</p><p></p><p>- Mia Shem libérée -</p><p></p><p>La trêve avait été prolongée jeudi pour 24 heures in extremis, après des négociations "très dures" qui se sont poursuivies "toute la nuit, jusque quelques minutes avant sept heures du matin", selon une source au sein du Hamas et une source de sécurité égyptienne.</p><p>Parmi les deux premières otages israéliennes libérées jeudi se trouve la Franco-israélienne Mia Shem, enlevée au festival de musique Tribe of Nova, dans le désert du Néguev, où 364 personnes ont été tuées le 7 octobre.</p><p>Cette jeune femme de 21 ans était apparue le 16 octobre dans une vidéo diffusée par le Hamas, allongée et recevant des soins au bras.</p><p>A l'annonce de sa libération, son père David Shem a fait part de sa vive émotion."Je ne vais pas la quitter pendant un bon bout de temps", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision israélienne Channel 12, affirmant que c'était "le plus beau jour" de sa vie.</p><p>La trêve a permis jusqu'à présent la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 210 prisonniers palestiniens. </p><p>Une vingtaine d'étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l'accord. </p><p>L'armée israélienne a estimé qu'environ 240 personnes avaient été prises en otage et emmenées dans la bande de Gaza lors de l'attaque du 7 octobre.</p><p>Cette attaque a fait environ 1.200 morts en Israël, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre qui a duré jusqu'au début de la trêve. </p><p>D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont au moins 6.150 enfants et jeunes âgés de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes.</p><p></p><p>- "Ne pas s'arrêter" -</p><p></p><p>Adam Adar, la petite-fille de Yaffa Adar, une otage de 85 ans libérée le 24 novembre après 49 jours de captivité, a appelé "les autorités israéliennes et la communauté internationale à ne pas s'arrêter tant que tout le monde ne sera pas rentré chez lui".</p><p>Adam reste sans nouvelles de son cousin Tamir."Nous ne savons pas s'il a été blessé, s'il reçoit des soins médicaux", a-t-elle ajouté dans un entretien avec l'AFP, regrettant que "personne ne parle d'un accord pour ramener les hommes" otages à Gaza.</p><p>Parmi les Palestiniens libérés dans la nuit de mercredi à jeudi figure Ahed Tamimi, 22 ans, icône de la lutte contre l'occupation israélienne.</p><p>Elle avait été arrêtée le 6 novembre pour une publication sur Instagram qui, selon des sources israéliennes, appelait au massacre des Israéliens et faisait référence à Hitler.</p><p>Sa mère Narimane, dont le mari a également été arrêté, nie qu'Ahed soit l'auteur de cette publication, ses comptes sur les réseaux sociaux étant bloqués par Israël.</p><p></p><p>- La mer pour se laver  -</p><p></p><p>L'accord de trêve a permis d'accélérer l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, où de longs convois de camions sont encore entrés jeudi depuis l'Egypte.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007 et placé depuis le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, et plus de la moitié des logements endommagés ou détruits. Plusieurs centaines de milliers de civils ont fui le nord du petit territoire, dévasté par les combats, pour chercher refuge dans le sud.</p><p>Des milliers d'entre eux ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs. </p><p>Pour les habitants de la bande de Gaza, une étroite langue de terre qui longe la Méditerranée, la trêve est aussi l'occasion de retrouver le bord de mer, pour se baigner, se laver, faire la lessive ou pêcher.</p><p>"Peut-être que la trêve ne sera pas prolongée", s'inquiète Samia, une jeune femme réfugiée avec son mari et ses cinq enfants à Deir al-Balah, dans le centre du territoire.</p><p>Là, sur la plage, elle a rempli son seau d'eau salée."On trouve à peine de l'eau pour boire, donc j'ai déjà lavé mes enfants dans la mer et maintenant je fais la lessive", raconte-t-elle à l'AFP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Deux otages israéliennes libérées, le Hamas revendique une attaque à Jérusalem

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a libéré jeudi deux otages israéliennes détenues dans la bande de Gaza, sur un total prévu d'une dizaine, au septième jour d'une fragile trêve avec Israël,
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Deux otages israéliennes libérées, le Hamas revendique une attaque à Jérusalem

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a libéré jeudi deux otages israéliennes détenues dans la bande de Gaza, sur un total prévu d'une dizaine, au septième jour d'une fragile trêve avec Israël, marqué par une attaque meurtrière à Jérusalem revendiquée par le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, en visite en Israël, exerçait pendant ce temps une pression maximale sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour tenter de préserver la trêve entre Israël et le Hamas, qui expire vendredi à 07H00 (05H00 GMT).</p><p>M. Blinken a demandé à Benjamin Netanyahu de protéger "impérativement" les civils massés dans le sud de la bande de Gaza si la trêve volait en éclats. </p><p>Cette pause dans les combats, déjà prolongée deux fois, est entrée en vigueur le 24 novembre après plus de sept semaines de bombardements israéliens dévastateurs sur le territoire palestinien assiégé, en représailles à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.</p><p>Ajoutant à la volatilité de la situation, trois Israéliens, dont deux femmes, ont été tués jeudi dans une attaque contre un arrêt de bus à Jérusalem-Ouest menée par deux Palestiniens affiliés au Hamas, selon la police israélienne. </p><p>Le mouvement islamiste, considéré comme terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment, s'est dit à l'origine de l'attaque.</p><p>Le Hamas a indiqué que les deux assaillants étaient membres de sa branche armée et originaires de Sour Baher, un quartier de Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël. </p><p>La police israélienne a confirmé que les assaillants, deux frères, avaient été abattus.</p><p>Deux soldats israéliens ont parallèlement été légèrement blessés lors d'une attaque à la voiture-bélier contre un point checkpoint en Cisjordanie occupée, selon l'armée.</p><p>A quelques minutes de l'expiration de la trêve jeudi, l'armée israélienne avait fait savoir que "la pause opérationnelle" allait continuer, disant avoir reçu une nouvelle "liste" de femmes et d'enfants devant être libérés plus tard.</p><p></p><p>- Mia Shem libérée -</p><p></p><p>Le Hamas avait confirmé un "septième jour" de trêve jeudi, tout comme le Qatar, principal médiateur avec le soutien des Etats-Unis et de l'Egypte.</p><p>Une source du Hamas a de son côté indiqué à l'AFP que le mouvement islamiste libèrerait jeudi "10 Israéliens dont deux ont également la nationalité russe".</p><p>Deux premières otages, des Israéliennes, ont été libérées dans l'après-midi et sont arrivées en Israël, dont l'une, selon le cabinet du Premier ministre, est la Franco-israélienne Mia Shem.</p><p>Enlevée le 7 octobre dans le sud d'Israël, cette jeune femme de 21 ans était apparue le 16 octobre dans une vidéo diffusée par le Hamas, allongée et recevant des soins au bras.</p><p>Chaque jour depuis le 24 novembre, le Hamas relâche une dizaine d'otages en échange de la libération par Israël de trois fois plus de détenus palestiniens. La trêve a permis durant les six premiers jours la libération de 70 otages israéliens et de 210 prisonniers palestiniens. </p><p>Vingt-sept étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l'accord. </p><p></p><p>- Négociations très dures -</p><p></p><p>Une source au sein du Hamas et une source de sécurité égyptienne ont affirmé jeudi à l'AFP que les négociations pour prolonger la trêve de 24 heures "ont été très dures et se sont poursuivies toute la nuit, jusque quelques minutes avant sept heures du matin".</p><p>L'armée israélienne a estimé qu'environ 240 personnes avaient été prises en otages et emmenées dans la bande de Gaza lors de l'attaque menée par des commandos du Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Cette attaque a fait environ 1.200 morts en Israël, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre qui a duré jusqu'au début de la trêve. </p><p>D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont au moins 6.150 enfants et jeunes âgés de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes.</p><p>Lors de son troisième voyage au Proche-Orient depuis le début du conflit, le secrétaire d'Etat américain s'est rendu en convoi blindé à Ramallah, en Cisjordanie, jeudi après-midi pour rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.Il s'était entretenu plus tôt avec M. Netanyahu et avec le président israélien Isaac Herzog.</p><p>Louant auprès de ce dernier l'accord de trêve qui a "donné des résultats", M. Blinken, dont le pays est le principal allié d'Israël dans ce conflit, a estimé que "les évènements de Jérusalem aujourd'hui nous rappellent comment Israël et les Israéliens font face au terrorisme tous les jours".</p><p></p><p>- "Ne pas s'arrêter" -</p><p></p><p>Adam Adar, la petite-fille de Yaffa Adar, une otage de 85 ans libérée le 24 novembre après 49 jours de captivité, a appelé "les autorités israéliennes et la communauté internationale à ne pas s'arrêter tant que tout le monde ne sera pas rentré chez lui".</p><p>Sa grand-mère est la plus âgée des otages enlevés le 7 octobre."Elle a vécu cet enfer, mais elle a gardé la tête haute", a raconté la jeune femme dans un entretien avec l'AFP.</p><p>Mais Adam reste sans nouvelles de son cousin Tamir, toujours otage à Gaza."Nous ne savons pas s'il a été blessé, s'il reçoit des soins médicaux", a-t-elle ajouté, regrettant que "personne ne parle d'un accord pour ramener les hommes".</p><p>Parmi les Palestiniens libérés dans la nuit de mercredi à jeudi figure Ahed Tamimi, 22 ans, icône de la lutte contre l'occupation israélienne.</p><p>Elle avait été arrêtée le 6 novembre pour une publication sur Instagram qui, selon des sources israéliennes, appelait au massacre des Israéliens et faisait référence à Hitler.</p><p>Sa mère Narimane, dont le mari a également été arrêté, nie qu'Ahed soit l'auteur de cette publication, ses comptes sur les réseaux sociaux étant bloqués par Israël.</p><p></p><p>- "J'aurais préféré mourir" -</p><p></p><p>Si les prisonniers libérés ont été accueillis dans la joie, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et forces israéliennes à l'extérieur de la prison d'Ofer, près de Ramallah, en Cisjordanie occupée.</p><p>Un Palestinien a été tué, selon le ministère palestinien de la Santé, qui recense près de 250 Palestiniens tués par des soldats ou des colons israéliens en Cisjordanie depuis le 7 octobre.</p><p>L'accord de trêve a accéléré l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, mais elle "est toujours totalement insuffisante", a affirmé mercredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, décriant "une catastrophe humanitaire monumentale".</p><p>Déjà soumise à un blocus israélien depuis 2007, la bande de Gaza a été placée le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, et plus de la moitié des logements endommagés ou détruits, surtout dans le nord dévasté par les combats. </p><p>Des milliers de déplacés ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs. </p><p>"Si j'avais su que la vie dans le sud serait ainsi, je ne serais pas partie, j'aurais préféré mourir", a confié à l'AFP Waed Taha, qui a quitté au bout de deux semaines de guerre le nord de Gaza.</p><p>"La vie ici est très dure".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Gaza, professeur déplacé, école délocalisée mais élèves appliqués

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Il a installé des chaises, trouvé des ardoises et prévu la leçon du jour: comment dit-on en anglais "j'aime la Palestine"?Dans la cour d'une école devenue camp de dé
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A Gaza, professeur déplacé, école délocalisée mais élèves appliqués

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Il a installé des chaises, trouvé des ardoises et prévu la leçon du jour: comment dit-on en anglais "j'aime la Palestine"?Dans la cour d'une école devenue camp de déplacés dans la bande de Gaza, Tareq al-Ennabi veut redonner à ses élèves un goût de normalité.</p><p>Le 7 octobre, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a lancé une attaque sans précédent en Israël qui a fait environ 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>Le lendemain, un dimanche, premier jour de la semaine dans la bande de Gaza, les petits Palestiniens ont cessé de prendre le chemin de l'école.</p><p>Leurs établissements étaient sous les bombes israéliennes, lancées en représailles à l'attaque du Hamas.Ils ont été transformés en abri de fortune pour les milliers de déplacés qui commençaient à fuir ou désertés par enseignants et élèves eux-mêmes forcés de partir.</p><p>Le professeur Ennabi, diplômé de littérature anglaise et âgé de 25 ans, a lui-même abandonné son école --al-Hourriya, la liberté en arabe, tenue par l'ONU-- dans la ville de Gaza, assiégée par les chars israéliens au pic des combats.</p><p>Après 48 jours de bombardements, plus de 15.000 morts selon le gouvernement du Hamas et plus de 1,7 million de déplacés, il a décidé, au premier jour le 24 novembre d'une trêve dont la prolongation est chaque soir incertaine, de ramener sur les bancs de l'école les petits déplacés à Rafah.</p><p></p><p>- Dormir à l'école -</p><p></p><p>Dans les salles de classe, des familles dorment sur des matelas jetés sous des bureaux d'écoliers.Dans les couloirs, d'autres s'entassent, pour tenter de s'abriter du froid mordant.</p><p>Alors, il fait classe dans la cour devant une quarantaine de garçons et de filles de tous les niveaux du primaire.Les fournitures --des craies, des éponges et des ardoises-- ont été achetées grâce à de petits dons glanés ici et là parmi les déplacés.</p><p>Barbe noire bien taillée, jeans et pull beige, le professeur surveille les pleins et les déliés de ses petits élèves qui s'appliquent à écrire en arabe et en anglais "I love Palestine".</p><p>Layan, dix ans, s'attelle à reproduire toutes les lettres avec soin.Elle accepte de s'interrompre un moment pour raconter son histoire: "on est partis de la ville de Gaza parce que l'occupant (israélien) avait bombardé notre maison, donc maintenant on dort dans cette école", affirme la fillette, engoncée dans un manteau gris décoré de papillons roses.</p><p>"Tonton Tareq nous apprend l'anglais.Moi, plus tard, je voudrais être professeure d'anglais aussi", poursuit-elle gaiement.</p><p>Safa, elle, s'essaye à une autre phrase: "My name is Safa", mon nom est Safa en anglais, sous le regard de Tareq al-Ennabi.</p><p></p><p>- Parler "au monde" -</p><p></p><p>Pour lui, enseigner l'anglais en pleine guerre est un acte militant.</p><p>D'abord, dit-il à l'AFP, "on redonne le sourire aux enfants et on leur permet de retrouver leurs cahiers".Et, ajoute-t-il, "on les aide à parler anglais, comme ça, ils pourront se faire entendre dans le monde".</p><p>Pour le moment, il donne cours seul, à 40 élèves le matin et 40 autres l'après-midi, mais dit espérer rallier d'autres collègues volontaires à sa cause.</p><p>Dans la bande de Gaza, petit territoire surpeuplé, ravagé par la pauvreté --81,5% des habitants sont pauvres et 46,6% sont au chômage--, près de la moitié de la population a moins de 15 ans, selon l'ONU.</p><p>Mais après 17 années de blocus israélien, notamment sur les matériaux de construction, et des guerres à répétition qui ont détruit nombre d'écoles, ces enfants et ces adolescents manquent de classes.</p><p>Déjà, en temps de paix, l'ONU, qui y gère plus de 180 écoles, organise des plannings compliqués: dans certains établissements, le temps de cours est divisé en trois plages horaires, accueillant chacun des enfants différents pour que tous puissent bénéficier de quelques heures d'enseignement par jour.</p><p>Dans la guerre actuelle, assure le gouvernement du Hamas, 266 écoles ont été en partie détruites et 67 rendues entièrement hors d'usage.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Coup d'envoi d'une COP hors norme à Dubaï

Description: <p>Dubaï (AFP) - La COP28 s'est ouverte officiellement à Dubaï, coup d'envoi de deux semaines de négociations ardues sur le climat et la transition énergétique, avec une première décision cruciale attendue dès jeudi
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Coup d'envoi d'une COP hors norme à Dubaï

Description: <p>Dubaï (AFP) - La COP28 s'est ouverte officiellement à Dubaï, coup d'envoi de deux semaines de négociations ardues sur le climat et la transition énergétique, avec une première décision cruciale attendue dès jeudi pour mettre en oeuvre un fonds pour compenser les pertes et dommages dans les pays vulnérables.</p><p>La 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique a été lancée lors d'une cérémonie dans l'émirat pétrogazier par le président de la précédente conférence, Sameh Choukri, chef de la diplomatie égyptienne, qui a appelé à un court moment de silence pour "tous les civils ayant trouvé la mort dans le conflit actuel à Gaza", en même temps que pour deux diplomates vétérans des COP et récemment décédés.</p><p>Aux portes du désert, à Dubaï, le site de l'Exposition universelle de 2020 devient ainsi pour deux semaines le coeur battant de la diplomatie climatique, les Emirats et l'ONU espérant une COP aussi historique que celle de Paris en 2015.</p><p>La première grande décision de cette conférence à l'affluence record devrait intervenir dès jeudi, avec l'adoption en séance plénière de la mise en oeuvre du nouveau fonds pour compenser les pertes et dommages liés au climat dans les pays vulnérables, après un an de négociations très tendues entre pays du Nord et du Sud.</p><p>"Le travail est loin d'être achevé", a toutefois réagi par avance l'alliance des petits Etats insulaires (Aosis)."On ne sera pas tranquilles tant que ce fonds ne sera pas financé convenablement et commencera à alléger le fardeau des communautés vulnérables".</p><p>Reste en effet à savoir de combien sera doté ce fonds, qui sera initialement abrité par la Banque mondiale.L'adoption attendue jeudi ouvrira la voie à l'annonce de promesses financières des pays développés. </p><p>L'Union européenne, l'Allemagne, la France, le Danemark ainsi que les Emirats arabes unis sont censés s'engager d'ici samedi à quelques centaines de millions de dollars de mise de départ, selon des négociateurs interrogés par l'AFP. </p><p>Mais "on attend des promesses en milliards, pas en millions", a pressé Rachel Cleetus, du groupe américain Union of Concerned Scientists (UCS).</p><p></p><p>- fossiles en vue -</p><p></p><p>Cette adoption dès le premier jour libèrerait les délégués pour qu'ils se concentrent sur les autres batailles à l'ordre du jour, à commencer par les énergies fossiles, qui seront au coeur des débats de cette COP.</p><p>"Evidemment, je suis fortement en faveur d'un texte qui inclue la sortie (des énergies fossiles)", même avec un calendrier progressif, a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres mercredi dans un entretien à l'AFP, avant de s'envoler pour Dubaï.</p><p>Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, également directeur général de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, est sous le feu des critiques après la publication par la BBC et le Centre for Climate Reporting de notes internes de préparation de réunions officielles énumérant des arguments pour la promotion des projets d'Adnoc à l'étranger.Il a rejeté ces accusations mercredi.</p><p></p><p>- Charles, Israël et Palestiniens -</p><p></p><p>Si des personnalités et ONG crient au scandale, un boycott de la COP28 n'est pas à l'ordre du jour, tant les enjeux sont vertigineux et évidents à la fin d'une année de surchauffe météo.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lui-même défendu l'intérêt d'avoir l'Emirati aux commandes de la COP pour parler de la sortie des énergies fossiles: "Je pense qu'il est dans une meilleure position pour dire ça à ses collègues de l'industrie des énergies fossiles que s'il était membre d'une ONG avec un bilan pro-climat solide".</p><p>Plus de 97.000 personnes (délégations, médias, ONG, lobbys, organisateurs, techniciens...) sont accréditées, deux fois plus que l'an dernier, et environ 180 chefs d'Etats et de gouvernements sont attendus selon les organisateurs d'ici le 12 décembre, fin théorique de la conférence.</p><p>Le pape François, grippé, a annulé sa venue, mais plus de 140 dirigeants défileront à la tribune vendredi et samedi, après la journée cérémonielle d'ouverture jeudi, pour des discours de quelques minutes censés donner une impulsion politique aux négociations byzantines qui occuperont les délégations pendant deux semaines.</p><p>Le roi Charles III s'exprimera vendredi en ouverture de ce sommet de dirigeants, sans le président américain Joe Biden, remplacé par sa vice-présidente Kamala Harris, ni son homologue chinois, Xi Jinping.</p><p>Le président israélien Isaac Herzog profitera de l'occasion pour mener une série de réunions diplomatiques destinées à faire libérer d'autres otages détenus par le Hamas, ont indiqué ses services. </p><p>Il pourrait même croiser le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, car ils sont inscrits pour s'exprimer à quelques minutes d'intervalle vendredi.</p><p>Sur le front climatique, les Emiratis préparent un déluge inaugural d'engagements volontaires d'Etats pour, par exemple, tripler les renouvelables d'ici 2030 ou doper les aides financières des pays riches vers les plus vulnérables. </p><p>Mais seuls les textes officiels adoptés pendant la COP, dans le méticuleux processus onusien où le consensus est obligatoire, auront une force comparable à ce que fut l'accord de Paris. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Allemagne: perpétuité pour un Gambien membre d'un escadron de la mort

Description: <p>Celle (Allemagne) (AFP) - La justice allemande a condamné jeudi à la prison à perpétuité un Gambien membre d'un escadron de la mort, reconnu coupable notamment de crime contre l'humanité, à l'issue du premier p
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Allemagne: perpétuité pour un Gambien membre d'un escadron de la mort

Description: <p>Celle (Allemagne) (AFP) - La justice allemande a condamné jeudi à la prison à perpétuité un Gambien membre d'un escadron de la mort, reconnu coupable notamment de crime contre l'humanité, à l'issue du premier procès dans le pays pour des exactions commises sous le régime du président Yahya Jammeh.</p><p>Présenté par les médias comme Bai Lowe mais seulement identifié comme Bai L. par la justice allemande, l'homme de 48 ans a été condamné pour crime contre l'humanité, meurtre et tentative de meurtre dans trois cas au total par le tribunal de Celle (nord), qui a ainsi suivi la réquisition du parquet.</p><p>Concrètement, il a été reconnu coupable d'avoir participé à des assassinats dans son pays entre 2003 et 2006, dont celui du correspondant de l'AFP Deyda Hydara, abattu par balles le 16 décembre 2004.</p><p>L'homme était un chauffeur des "Junglers", escadron de la mort gambien créé par le pouvoir en place au milieu des années 1990 afin d'intimider ou d'éliminer toute forme d'opposition.</p><p>S'exprimant via son avocat lors d'une audience en octobre 2022, il avait  nié toute participation à ces actes.La défense avait plaidé son acquittement.</p><p>- Compétence universelle -</p><p></p><p>Réfugié en Allemagne depuis 2012, Bai Lowe a été interpellé à Hanovre en mars 2021.</p><p>Son procès a été possible car l'Allemagne se reconnaît une compétence universelle pour certains crimes graves en vertu du droit international.Cela lui permet de juger sur son sol des suspects indépendamment de leur nationalité ou du lieu où les crimes présumés ont été commis.</p><p>Le pays a déjà condamné notamment des Syriens pour des atrocités commises pendant la guerre civile dans le pays.</p><p>Concrètement, le Gambien était accusé d'être impliqué dans une tentative de meurtre d'Ousman Sillah, un avocat, le meurtre de Deyda Hydara, une tentative de meurtre d'Ida Jagne et de Nian Sarang Jobe, qui travaillaient pour le journal co-fondé par Hydara, et le meurtre d'un ancien soldat gambien, Dawda Nyassi.</p><p>L'intéressé a lui affirmé s'être accusé d'actes qu'il n'aurait pas commis, notamment lors d'interviews, dans l'intention de montrer à ses concitoyens la cruauté du régime de Yahya Jammeh (1994-2017).</p><p>Une ligne de défense jugée peu crédible par les parties civiles.Baba Hydara, fils de Deyda Hydara, s'est dit "déçu, insulté et trahi par la déclaration de Bai Lowe qui trahit le bon sens".</p><p>- "Le long bras de la justice" - </p><p></p><p>L'accusé n'est certes "pas l'auteur principal, mais les crimes n'auraient pas pu être commis sans lui", souligne Patrick Kroker, l'avocat de Baba Hydara. </p><p>Pour les proches des victimes et les ONG, le jugement de Celle doit avoir valeur de mise en garde pour les auteurs de crimes sous la dictature.</p><p>"Le long bras de la justice a rattrapé Bai Lowe en Allemagne, comme il rattrape déjà des hommes de main de Yahya Jammeh partout dans le monde et rattrapera aussi je l'espère Jammeh lui-même", a déclaré dans un courriel à l'AFP Reed Brody, un avocat de la Commission internationale de juristes qui travaille avec les victimes.</p><p>Parmi les autres procédures en cours hors Gambie figure celle de Ousman Sonko, ex-ministre de l'Intérieur, qui est poursuivi en Suisse depuis 2017 pour crimes contre l'humanité. </p><p>Un autre collaborateur de M. Jammeh, Michael Sang Correa, devrait être jugé aux Etats-Unis.</p><p>Alors que l'ancien président vit en exil en Guinée équatoriale, pays avec qui la Gambie n'a aucun accord d'extradition, le gouvernement gambien a lui aussi commencé à faire son travail sur les quelque 22 ans de dictature.</p><p>Il a annoncé en février œuvrer avec l'organisation des Etats ouest-africains à la mise sur pied d'un tribunal chargé de juger les crimes commis sous l'ancien dictateur.</p><p>Il s'agit d'un des gros dossiers sur le bureau d'Adama Barrow, qui a succédé à M. Jammeh à la tête du plus petit pays d'Afrique continentale à la faveur d'une victoire surprise à la présidentielle de 2016.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mort d'Henry Kissinger, le monde rend hommage à une grande figure de la diplomatie

Description: <p>Washington (AFP) - L'annonce de la mort d'Henry Kissinger, grande figure controversée de la diplomatie américaine à l'époque de la Guerre froide, disparu mercredi à l'âge de 100 ans, a suscité jeudi une pl
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Mort d'Henry Kissinger, le monde rend hommage à une grande figure de la diplomatie

Description: <p>Washington (AFP) - L'annonce de la mort d'Henry Kissinger, grande figure controversée de la diplomatie américaine à l'époque de la Guerre froide, disparu mercredi à l'âge de 100 ans, a suscité jeudi une pluie d'hommages à travers le monde.</p><p>M. Kissinger, qui a été Secrétaire d'Etat sous Richard Nixon et Gerald Ford, "est mort dans sa maison du Connecticut", a indiqué son cabinet de conseil Kissinger Associates dans un communiqué, sans préciser la cause du décès. </p><p>La famille du diplomate organisera des funérailles privées, précise le communiqué, évoquant une cérémonie d'hommage publique ultérieure à New York.</p><p>Avec son décès, "l'Amérique a perdu l'une de ses voix les plus sûres et les plus écoutées en politique étrangère", a salué dans un communiqué l'ancien président américain George W. Bush, républicain comme lui.</p><p>Initiant le rapprochement avec Moscou et Pékin dans les années 1970, Henry Kissinger a vu son image ternie par des pages sombres de l'histoire des Etats-Unis, comme le soutien au coup d'Etat de 1973 au Chili ou l'invasion du Timor oriental en 1975 et, bien sûr, la guerre du Vietnam.</p><p></p><p>- "Plus d'une centaine de fois" en Chine -</p><p></p><p>C'est son sens de la "realpolitik", du froid calcul des intérêts nationaux défendu par la puissance, qui a fait de lui une figure très critiquée de par le monde.</p><p>Diplomate aussi écouté que controversé, l'homme à la voix rocailleuse aimait distiller ses pensées aux journalistes et dans les colloques internationaux.Fascinant ses publics par sa longévité et sa vaste expérience, il était admiré par les uns comme un grand sage, détesté par les autres qui voyaient en lui un criminel de guerre.</p><p>L'homme, qui avait fêté ses 100 ans en mai, avait conservé l'oreille des grands de ce monde, bien des décennies après avoir quitté ses responsabilités dans les affaires internationales.</p><p>Pour le président russe Vladimir Poutine, "le nom d'Henry Kissinger est étroitement lié à une politique pragmatique qui a permis à aboutir à une détente des tensions internationales et à des accords très importants américano-soviétiques ayant contribué au renforcement de la sécurité mondiale".</p><p>De son côté, l'Ukraine a salué "l'héritage intellectuel" de Kissinger qui continuera de peser sur la diplomatie mondiale.</p><p>Le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé pour sa part que le monde perdait "un grand diplomate", saluant l'engagement significatif de Kissinger en faveur de l'amitié entre l'Allemagne et les Etats-Unis. </p><p>Le président français Emmanuel Macron a décrit Kissinger comme "un géant de l'Histoire", qui a eu "une influence durable sur son époque", tandis que le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron a salué un "grand homme d'Etat" qui sera "très regretté".</p><p>En juillet, Kissinger s'était rendu à Pékin pour s'entretenir avec le président chinois Xi Jinping, qui avait salué à cette occasion un "diplomate de légende".</p><p>Le ministère chinois des Affaires étrangères a salué jeudi les "contributions historiques" de Kissinger aux relations sino-américaines, soulignant qu'il s'était rendu "en Chine plus d'une centaine de fois" pour "promouvoir la normalisation" des liens.</p><p>Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a pour sa part souligné les "contributions significatives à la paix et la stabilité" en Asie du diplomate américain.</p><p></p><p>- Dégel des relations -</p><p></p><p>La Chine occupe une place à part dans la carrière de M. Kissinger.Il a joué un rôle clé dans le dégel des relations américaines avec la Chine de Mao en effectuant des voyages secrets pour organiser la visite historique de Richard Nixon à Pékin en 1972.</p><p>Cette main tendue à la Chine a mis fin à l'isolement du géant asiatique et contribué à la montée en puissance de Pékin, d'abord économique, sur la scène mondiale.</p><p>Autre contribution importante: il a mené, toujours dans le plus grand secret et parallèlement aux bombardements de Hanoï, des négociations pour mettre fin à la guerre du Vietnam.</p><p>Henry Kissinger est également reconnu aux Etats-Unis pour son rôle de médiateur entre Israël et les pays arabes.En 1973, après l'attaque surprise de pays arabes lors de la fête juive de Yom Kippour en Israël, il organisa notamment un pont aérien massif pour ravitailler l'allié israélien en armes.</p><p></p><p>- Prix Nobel -</p><p></p><p>Juif allemand né en 1923 en Bavière, Heinz Alfred Kissinger, il fuit l'Allemagne nazie et est naturalisé américain à l'âge de 20 ans.Fils d'instituteur, il avait intégré le contre-espionnage militaire et l'armée américaine avant de poursuivre de brillantes études à Harvard, où il a également enseigné.</p><p>Reconnaissable à sa grosse monture de lunettes, il s'est imposé comme le visage de la diplomatie mondiale lorsque le républicain Richard Nixon l'a appelé à la Maison Blanche en 1969 comme conseiller à la sécurité nationale, puis comme secrétaire d’État, cumulant les deux postes de 1973 à 1975.</p><p>Il survivra au départ de M. Nixon - qui démissionna en 1974 en raison du scandale du Watergate - et resta maître de la diplomatie sous son successeur Gerald Ford jusqu'en 1977.</p><p>La signature d'un cessez-le-feu lui a valu le prix Nobel de la paix avec le dirigeant Nord-Vietnamien en 1973, l'un des plus controversés dans l'histoire du Nobel.</p><p>Le Duc Tho refusa le prix, arguant que la trêve négociée n'était pas respectée, et M. Kissinger n'osa pas se rendre à Oslo, de peur des manifestations.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Trêve prolongée entre Israël et le Hamas, attaque meurtrière à Jérusalem

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a été prolongée in extremis pour un septième jour jeudi, dont la matinée a été marquée par une attaque de P
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Trêve prolongée entre Israël et le Hamas, attaque meurtrière à Jérusalem

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a été prolongée in extremis pour un septième jour jeudi, dont la matinée a été marquée par une attaque de Palestiniens à Jérusalem lors de laquelle trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées.</p><p>La pause est entrée en vigueur le 24 novembre après plus de sept semaines de bombardements israéliens sur la bande de Gaza menés en représailles à une attaque sanglante menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien lancée depuis le territoire palestinien.</p><p>Quelque 240 personnes avaient été prises en otage lors de cette attaque sans précédent et emmenées dans la bande de Gaza, selon Israël. </p><p>A quelques minutes de l'expiration de la trêve jeudi, l'armée israélienne a annoncé sur X (ex-Twitter) que "la pause opérationnelle va continuer à la lumière des efforts des médiateurs".</p><p>Le Hamas a annoncé aussi que la trêve allait continuer pour un "septième jour", ce qu'a confirmé le Qatar, principal médiateur avec le soutien des Etats-Unis et de l'Egypte.</p><p>La trêve, débutée vendredi pour quatre jours puis prolongée déjà une première fois pour deux jours, a déjà permis la libération de 70 otages israéliens et de 210 prisonniers palestiniens. </p><p>Vingt-sept étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l'accord. </p><p>Signe de la fragilité de ce cessez-le-feu temporaire, avant l'annonce de sa prolongation, les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, et l'armée israélienne s'étaient déclarées prêtes à reprendre le combat.</p><p>Ajoutant à la volatilité de la situation, trois personnes ont été tuées jeudi matin et plusieurs autres blessées dans une attaque menée par deux Palestinien affiliés au Hamas contre un arrêt de bus dans l'ouest de Jérusalem, selon la police israélienne.</p><p>"Deux terroristes venus en voiture et armés l'un d'un M-16 et l'autre d'un pistolet" ont ouvert le feu vers 07h40 (05h40 GMT), a déclaré le directeur de la police de Jérusalem, Doron Torgeman sur les lieux de l'attentat.</p><p>Le Magen David Adom (Mada), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a identifié l'un des morts comme étant "une jeune femme de 24 ans".Les deux assaillants "ont été tués", a précisé la police.</p><p>Des équipes de police ont formé un cordon sécuritaire, emmenant les corps des victimes et des attaquants présumés, et inspectant les lieux.</p><p></p><p>- Nouvelles libérations -</p><p></p><p>La trêve Israël-Hamas "a donné des résultats", dont la libération des otages, et devrait se poursuivre, a déclaré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, arrivé jeudi tôt en Israël, où il rencontre le Premier ministre Benjamin Netanyahu, avant de se rendre en Cisjordanie occupée.</p><p>Le sixième échange de prisonniers palestiniens contre des otages du Hamas a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi.</p><p>Dix otages israéliens, dont cinq binationaux (un Néerlandais, trois Allemands et un Américain), ainsi que deux Russes et quatre Thaïlandais ont été remis par le Hamas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avant d'être conduits en Israël.</p><p>En échange, trente Palestiniens (16 mineurs et 14 femmes) détenus dans plusieurs prisons israéliennes ont ensuite été libérés.</p><p>Dans la nuit, le Hamas avait affirmé avoir proposé de libérer sept femmes et enfants et de rendre les corps de trois otages tués, selon lui, dans des bombardements sur Gaza en échange d'une prolongation de la trêve, mais qu'Israël avait refusé.</p><p>L'armée israélienne avait déclaré mercredi vérifier l'annonce par le Hamas de la mort d'un bébé de dix mois, le plus jeune des otages, de sa mère et de son frère de 4 ans.</p><p>Parmi les palestiniens libérés dans la nuit figurent Ahed Tamimi, une militante de 22 ans, icône de la lutte contre l'occupation israélienne.</p><p>Elle avait été arrêtée le 6 novembre pour une publication sur Instagram qui, selon des sources israéliennes, appelait au massacre des Israéliens et faisait référence à Hitler.</p><p>Sa mère Narimane, dont le mari a également été arrêté, a nié qu'Ahed soit l'auteure de cette publication, ses comptes sur les réseaux sociaux étant systématiquement bloqués par Israël.</p><p>Parmi les autres prisonniers libérés, Souheir Al-Barghouti a déclaré à l'AFPTV: "nous avons été libérés grâce au sang versé" à Gaza.</p><p>Tout juste relâchée également, Lama Khater a assuré à l'AFPTV que l'officier israélien qui l'avait libérée lui avait dit "nous pouvons vous arrêter à nouveau et la peine sera plus sévère".</p><p></p><p>- Un Palestinien tué en Cisjordanie -</p><p></p><p>Si les prisonniers libérés ont été accueillis dans la joie, des affrontements ont éclaté dans la nuit entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes à l'extérieur de la prison d'Ofer, près de Ramallah, en Cisjordanie occupée.</p><p>Un Palestinien a été tué, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>Depuis le début de la guerre, selon le ministère palestinien de la Santé, près de 250 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons en Cisjordanie.</p><p>La guerre a commencé le 7 octobre quand des commandos du Hamas ont lancé une attaque en Israël, d'une ampleur inédite.Environ 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon Israël.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre jusqu'au début de la trêve.D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p>L'accord de cessez-le-feu temporaire a accéléré l'entrée de l'aide humanitaire, qui arrivait auparavant au compte-gouttes, mais le volume d'aide "est toujours totalement insuffisant", a dénoncé mercredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.</p><p>"Nous pensons que nous avons besoin d'un véritable cessez-le-feu humanitaire", a-t-il plaidé, décriant "une catastrophe humanitaire monumentale".</p><p>Déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007, la bande de Gaza a été placée le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, et plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits.</p><p></p><p>- "J'aurais souhaité mourir" -</p><p></p><p>Des milliers de déplacés ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord de la bande de Gaza, partie du territoire la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>"Si j'avais su que la vie dans le sud serait ainsi, je ne serais pas partie, j'aurais préféré mourir", confie à l'AFP Waed Taha, une Palestinienne qui a quitté au bout de deux semaines de guerre son logement dans "une zone considérée comme très dangereuse" dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>"Après mon arrivée à Khan Younès et au camp, je suis restée toute une journée en état de choc, sans parler, après avoir vu les tentes.Nous voyions les photos et les images de la Nakba de 1948 à la télévision, mais (maintenant) je les vois pour de vrai", poursuit-elle.</p><p>La "Nakba" ("Catastrophe") fait référence aux 760.000 Palestiniens poussés à l'exil après la création d'Israël en 1948.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve entre Israël et le Hamas sur le point de s'achever, course pour la prolonger

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le Hamas entre dans ses dernières heures jeudi à l'aube, les médiateurs accélérant les efforts pour obtenir une nouvelle prolongation après un si
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La trêve entre Israël et le Hamas sur le point de s'achever, course pour la prolonger

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le Hamas entre dans ses dernières heures jeudi à l'aube, les médiateurs accélérant les efforts pour obtenir une nouvelle prolongation après un sixième échange de prisonniers contre otages dans la nuit.</p><p>Entrée en vigueur le 24 novembre pour quatre jours et prolongée de deux, la trêve expire jeudi à 05H00 GMT après avoir permis la libération de 70 otages israéliens et de 210 prisonniers palestiniens.En outre, une trentaine d'étrangers, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.Et l'aide humanitaire a afflué davantage dans la bande de Gaza assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements.</p><p>Le Qatar, principal médiateur avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, "garde espoir que les progrès réalisés ces derniers jours se poursuivront, et qu'une nouvelle extension de l'accord de pause humanitaire pourra être accordée", a déclaré mercredi soir le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est arrivé jeudi en Israël, où il doit rencontrer notamment le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour faire pression pour une prolongation de la trêve, avant de se rendre en Cisjordanie occupée.</p><p>"Dans les prochains jours, nous serons focalisés sur la manière de faire ce que l'on peut pour prolonger la pause afin que nous puissions continuer à faire sortir plus d'otages et à faire entrer plus d'aide", avait-il déclaré mercredi en marge d'une réunion de l'Otan à Bruxelles.</p><p>Toute prolongation de la trêve "signifie plus d'otages qui rentrent chez eux et plus d'aide".C'est "ce que nous voulons, et je crois que c'est aussi ce qu'Israël veut", avait ajouté M. Blinken lors d'une conférence de presse.</p><p></p><p>- Propositions "insuffisantes" -</p><p></p><p>Une source proche du Hamas a indiqué mercredi que le mouvement islamiste était "d'accord" pour prolonger la pause "de quatre jours" supplémentaires et pour libérer de nouveaux otages israéliens.</p><p>Mais en soirée, une source au sein du Hamas a affirmé que le mouvement palestinien jugeait "insatisfaisantes" les propositions israéliennes.</p><p>"L'étape suivante des négociations doit porter sur les échanges de prisonniers de plus de 18 ans et la résistance est prête pour cette étape", a ajouté cette source, affirmant que le Hamas et les autres groupes armés palestiniens étaient "prêts pour toutes les options".</p><p>"Si la trêve continue, la résistance s'y tiendra tant que l'occupant (israélien) s'y tiendra également", a-t-elle ajouté.</p><p>Pendant que les négociations se poursuivaient en coulisses, le sixième échange de prisonniers palestiniens contre des otages du Hamas a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi.</p><p>Dix otages israéliens, dont cinq binationaux (un Néerlandais, trois Allemands et un Américain), ainsi que deux Russes et quatre Thaïlandais ont été remis par le Hamas à la Croix Rouge internationale, avant d'être conduits dans une base militaire en Israël.</p><p>En échange, trente Palestiniens (16 mineurs et 14 femmes) détenus dans plusieurs prisons israéliennes ont ensuite été libérés.</p><p>Parmi les personnes libérées se trouve Ahed Tamimi, une militante de 22 ans icône de la lutte contre l'occupation israélienne.</p><p>Elle avait été arrêtée le 6 novembre pour une publication sur Instagram qui, selon des sources israéliennes, appelait au massacre des Israéliens et faisait référence à Hitler.</p><p>Sa mère Narimane, dont le mari a également été arrêté, a affirmé qu'Ahed n'a jamais pu effectuer cette publication, ses comptes sur les réseaux sociaux étant systématiquement bloqués par Israël.</p><p></p><p>- Heurts devant la prison -</p><p></p><p>Les prisonniers libérés ont été accueillis par des célébrations en Cisjordanie.Mais des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes à l'extérieur de la prison d'Ofer, près de Ramallah.Selon le Croissant Rouge palestinien, cinq personnes ont été blessées, dont une grièvement, par des tirs à balles réelles.</p><p>La guerre a commencé le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine ont lancé une attaque en Israël, d'une ampleur inédite.Environ 1.200 personnes, en grande majorité des civils ont été tuées et environ 240 enlevées selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve le 24 novembre.D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p>L'accord de trêve a accéléré l'entrée de l'aide humanitaire, qui arrivait auparavant au compte-gouttes.Mais "le volume d'aide qui parvient aux Palestiniens à Gaza est toujours totalement insuffisant", a dénoncé mercredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.</p><p>"Des négociations intenses ont lieu pour prolonger la trêve -- ce dont nous nous félicitons sincèrement -- mais nous pensons que nous avons besoin d'un véritable cessez-le-feu humanitaire", a-t-il plaidé.</p><p>"La population de Gaza vit au milieu d'une catastrophe humanitaire monumentale, sous les yeux du monde.Nous ne devons pas détourner les yeux", a martelé le chef de l'ONU.</p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, la bande de Gaza a été placée le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, et plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits.</p><p></p><p>- "J'aurais souhaité mourir" -</p><p></p><p>Des milliers de déplacés ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord de la bande de Gaza, la partie du territoire la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>"Si j'avais su que la vie dans le sud serait ainsi, je ne serais pas partie, j'aurais souhaité mourir, cela aurait été mieux que la situation dans laquelle je vis maintenant", se plaint à l'AFP Waed Taha, une Palestinienne qui a quitté au bout de deux semaines de guerre son logement dans "une zone considérée comme très dangereuse" dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>"Après mon arrivée à Khan Younès et au camp, je suis restée toute une journée en état de choc, sans parler, après avoir vu les tentes.Nous voyons les photos et les images de la Nakba de 1948 à la télévision, mais (maintenant) je les vois pour de vrai", poursuit-elle.</p><p>La "Nakba" ("Catastrophe") fait référence à l'expulsion massive des Palestiniens d'Israël lors de la première guerre israélo-arabe.</p><p>"La vie ici est très dure, féroce et les gens sont devenus diaboliques", poursuit-elle, évoquant des "querelles quotidiennes" entre déplacés et les "maladies qui se répandent".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Henry Kissinger, le sulfureux secrétaire d'Etat américain de la guerre froide

Description: <p>Washington (AFP) - Acteur incontournable de la diplomatie mondiale pendant la guerre froide, l'ex-secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger a initié le rapprochement avec Moscou et Pékin mais son image reste aussi li
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Henry Kissinger, le sulfureux secrétaire d'Etat américain de la guerre froide

Description: <p>Washington (AFP) - Acteur incontournable de la diplomatie mondiale pendant la guerre froide, l'ex-secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger a initié le rapprochement avec Moscou et Pékin mais son image reste aussi liée à des épisodes sulfureux, comme le coup d'Etat de 1973 au Chili.</p><p>Il est mort mercredi à l’âge de 100 ans "dans sa maison du Connecticut", a annoncé son organisation dans un communiqué.</p><p>Signe de l'aura et de l'influence de celui qui dirigea la politique étrangère des présidents Nixon et Ford, ce petit homme à la voix rocailleuse et au fort accent allemand fut, malgré son grand âge, encore consulté récemment par toute la classe politique et reçu à travers le monde par des chefs d'Etat ou pour des conférences.</p><p>Dernier exemple en date, il s'était rendu en juillet à Pékin pour rencontrer le président chinois Xi Jinping, qui avait salué un "diplomate de légende" pour avoir permis le rapprochement dans les années 1970 entre la Chine et les Etats-Unis.</p><p>Personne n'a autant marqué la politique étrangère américaine de la seconde moitié du 20e siècle que ce négociateur redoutable, aussi susceptible qu'autoritaire.</p><p></p><p>- Pragmatique et faucon -</p><p></p><p>A la fois initiateur pragmatique d'une "Realpolitik américaine" et véritable "faucon", Henry Kissinger est un de ces personnages complexes qui attirent l'admiration ou la haine.</p><p>Le nazisme marque profondément le jeune Juif allemand Heinz Alfred Kissinger, né le 27 mai 1923 à Fürth en Bavière, qui doit se réfugier à 15 ans aux Etats-Unis avec sa famille.Naturalisé américain à 20 ans, ce fils d'instituteur intègre le contre-espionnage militaire et l'armée américaine qu'il suit en Europe comme interprète en allemand.</p><p>Après la Seconde Guerre mondiale, avide de reprendre ses études, il entre à Harvard d'où il sort diplômé en relations internationales avant d'y enseigner et d'en devenir un des directeurs.C'est à ce moment-là que les présidents démocrates John Kennedy et Lyndon Johnson commencent à prendre régulièrement l'avis de ce brillant et ambitieux professeur.</p><p>Mais l'homme à l'épaisse monture de lunettes s'impose comme le visage de la diplomatie mondiale lorsque le républicain Richard Nixon l'appelle à la Maison Blanche en 1969 comme conseiller à la sécurité nationale, puis comme secrétaire d'Etat -- il cumulera les deux postes de 1973 à 1975, et restera aux Affaires étrangères sous Gerald Ford jusqu'en 1977.</p><p>C'est alors qu'il initie une "Realpolitik" américaine, lançant la détente avec l'Union soviétique et le dégel des relations avec la Chine de Mao, lors de voyages secrets pour organiser la visite historique de Nixon à Pékin en 1972.</p><p>Il mène aussi, toujours dans le plus grand secret et parallèlement aux bombardements de Hanoï, des négociations avec Le Duc Tho pour mettre fin à la guerre du Vietnam.</p><p></p><p>- Nobel controversé -</p><p></p><p>La signature d'un cessez-le-feu lui vaut le prix Nobel de la paix avec le Nord-Vietnamien en 1973.Mais Le Duc Tho refuse la récompense, l'une des plus controversées dans l'histoire du Nobel.</p><p>Au contraire, les détracteurs de Kissinger ont longtemps réclamé son jugement pour crimes de guerre.</p><p>Ils dénoncent la facette plus sulfureuse et moins ouverte de sa politique étrangère, et notamment son implication dans les bombardements massifs au Cambodge ou son soutien au président indonésien Suharto dont l'invasion du Timor Oriental a entraîné 200.000 morts en 1975.</p><p>Mais c'est surtout le rôle de la CIA en Amérique Latine, souvent sous son impulsion directe, qui ternit son image, à commencer par le coup d'Etat de 1973 au Chili qui porta au pouvoir Augusto Pinochet après la mort de Salvador Allende.Au fil des années, les archives ont dévoilé les contours et l'étendue du "Plan Condor" pour l'élimination des opposants aux dictatures sud-américaines des années 1970-80.</p><p>Malgré ces épisodes, l'auteur de "L'Ordre du monde" en 2014, père de deux enfants et marié depuis 1974 en secondes noces avec la philanthrope Nancy Maginnes, est toujours resté influent.</p><p>En janvier 2023, il avait plaidé pour un soutien continu à l'Ukraine, qui devrait selon lui rejoindre l'Otan.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Henry Kissinger, géant de la diplomatie américaine, est mort

Description: <p>Washington (AFP) - Henry Kissinger, grande figure de la diplomatie américaine aux facettes controversées, qui fut secrétaire d'Etat sous Richard Nixon et Gerald Ford, est mort mercredi à l'âge de 100 ans, a annoncé s
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Henry Kissinger, géant de la diplomatie américaine, est mort

Description: <p>Washington (AFP) - Henry Kissinger, grande figure de la diplomatie américaine aux facettes controversées, qui fut secrétaire d'Etat sous Richard Nixon et Gerald Ford, est mort mercredi à l'âge de 100 ans, a annoncé son organisation.</p><p>Acteur incontournable de la diplomatie mondiale pendant la guerre froide, M. Kissinger "est mort aujourd'hui dans sa maison du Connecticut", a indiqué son cabinet de conseil Kissinger Associates dans un communiqué, sans préciser la raison du décès.</p><p>Initiant le rapprochement avec Moscou et Pékin dans les années 70, il a vu son image ternie par des pages sombres de l'histoire des Etats-Unis, comme le soutien au coup d'Etat de 1973 au Chili ou l'invasion du Timor oriental en 1975 et, bien sûr, la guerre du Vietnam.</p><p>Diplomate aussi écouté que controversé, l'homme à la voix rocailleuse et à la corpulence croissant avec les années aimait distiller ses pensées aux journalistes et dans les colloques internationaux.Fascinant ses publics par sa longévité et sa vaste expérience, il était admiré par les uns comme un grand sage, détesté par les autres qui voyaient en lui un criminel de guerre.</p><p>L'homme, qui avait fêté ses 100 ans en mai, avait conservé l'oreille des grands de ce monde, bien des décennies après après avoir quitté ses responsabilités dans les affaires internationales.Il s'était par exemple rendu à Pékin en juillet pour s'entretenir avec le président chinois Xi Jinping.</p><p>- Nobel de la paix -</p><p>Juif allemand né en 1923 en Bavière, Heinz Alfred Kissinger a été naturalisé américain à l'âge de 20 ans.Fils d'instituteur, il a intégré le contre-espionnage militaire et l'armée américaine avant de poursuivre de brillantes études à Harvard, où il a également enseigné.</p><p>Reconnaissable à sa grosse monture de lunettes, il s'est imposé comme le visage de la diplomatie mondiale lorsque le républicain Richard Nixon l'a appellé à la Maison Blanche en 1969 comme conseiller à la sécurité nationale, puis comme secrétaire d'Etat -- il cumula les deux postes de 1973 à 1975, et reste maîtra de la diplomatie sous Gerald Ford jusqu'en 1977.</p><p>C'est alors qu'il lança la détente avec l'Union soviétique et le dégel des relations avec la Chine de Mao, lors de voyages secrets pour organiser la visite historique de Nixon à Pékin en 1972.</p><p>Il mena aussi, toujours dans le plus grand secret et parallèlement aux bombardements de Hanoï, des négociations avec Le Duc Tho pour mettre fin à la guerre du Vietnam.La signature d'un cessez-le-feu lui a valu le prix Nobel de la paix avec le Nord-Vietnamien en 1973, l'un des plus controversés dans l'histoire du Nobel.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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