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Afrique du Sud: liberté conditionnelle accordée à Oscar Pistorius

Description: <p>Pretoria (AFP) - L'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius a obtenu vendredi une libération conditionnelle effective à compter du 5 janvier, dix ans après le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, dans une
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Afrique du Sud: liberté conditionnelle accordée à Oscar Pistorius

Description: <p>Pretoria (AFP) - L'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius a obtenu vendredi une libération conditionnelle effective à compter du 5 janvier, dix ans après le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, dans une affaire qui avait captivé la planète.</p><p>"Le département des services correctionnels confirme le placement en liberté conditionnelle de M. Oscar Leonard Carl Pistorius, à compter du 5 janvier 2024", a annoncé l'administration pénitentiaire dans un communiqué.Les conditions de cette libération doivent encore être précisées. </p><p>Une commission ad hoc, composée de membres des services pénitentiaires et de simples civils, s'était rassemblée dans la matinée dans la prison proche de Pretoria où Pistorius, 37 ans, est encore détenu.Cette commission était chargée de déterminer si le condamné pour meurtre est "apte ou non à une réinsertion sociale".</p><p>Pistorius "ne s'est pas réhabilité" en prison, a estimé June Steenkamp, la mère de la victime, dans une déclaration soumise à la commission.La famille ne s'est toutefois pas formellement opposée à la demande de libération anticipée.</p><p>En mars, une première demande avait été rejetée.Les services pénitentiaires avaient estimé à la surprise générale que Pistorius, condamné à 13 ans et 5 mois de prison en appel, n'avait pas purgé la période de détention minimale requise. </p><p>En Afrique du Sud, les prisonniers peuvent bénéficier d'une libération anticipée après la moitié de leur peine écoulée.Pistorius ayant été condamné en première instance, puis plusieurs fois en appel, il avait été calculé que, selon un décompte commençant à la date de sa dernière condamnation, il n'avait pas purgé le temps minimum.</p><p>Mais la Cour constitutionnelle a contredit ce calcul, estimant le mois dernier que le décompte devait commencer à la date de son premier placement en détention.</p><p></p><p>- Procédure "éprouvante" -</p><p></p><p>Dans la nuit du 13 au 14 février 2013, Oscar Pistorius a abattu sa compagne, la mannequin Reeva Steenkamp, 29 ans, tirant quatre fois à travers la porte de la salle de bain de sa chambre, dans sa maison ultra-sécurisée de Pretoria.</p><p>Riche, célèbre, le sextuple champion paralympique est à l'époque auréolé de gloire.Il était entré dans la légende sportive un an plus tôt en s'alignant avec les valides aux 400 mètres des Jeux olympiques de Londres, une première pour un double amputé des jambes.</p><p>"Blade Runner", comme il est surnommé en référence à ses prothèses de carbone, affirme avoir cru à la présence d'un intrus.Il écope de cinq ans de prison pour homicide involontaire à l'issue de son premier procès en 2014.</p><p>Le parquet estime la justice trop clémente et réclame une requalification en meurtre.En 2017, la Cour suprême d'appel condamne finalement Pistorius à plus de 13 ans de réclusion.Lâché par ses sponsors, ruiné, l'idole déchue vend sa maison pour payer ses avocats.</p><p>Dans le cadre de sa demande de liberté conditionnelle, Oscar Pistorius a rencontré l'an dernier les parents de Reeva Steenkamp.Une étape obligatoire visant, selon les autorités, à s'assurer que les détenus "reconnaissent le mal causé".</p><p>"Je ne crois pas à son histoire", avait lâché June Steenkamp, alors présente.Le père de Reeva Steenkamp est décédé en septembre.</p><p>Toute la procédure a été "très éprouvante sur un plan émotionnel", a souligné auprès de l'AFP l'avocate de la famille, Tania Koen. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Ca n'arrête pas»: en attendant Milei, l'effrénée hausse des prix dans les commerces argentins

Description: <p>Morón (Argentine) (AFP) - "Ca n'arrête pas", souffle Paola Basso en collant à la hâte une étiquette sur une autre dans sa supérette de la banlieue de Buenos Aires, où la victoire de l'ultralibéral Javier
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«Ca n'arrête pas»: en attendant Milei, l'effrénée hausse des prix dans les commerces argentins

Description: <p>Morón (Argentine) (AFP) - "Ca n'arrête pas", souffle Paola Basso en collant à la hâte une étiquette sur une autre dans sa supérette de la banlieue de Buenos Aires, où la victoire de l'ultralibéral Javier Milei à la présidentielle a déclenché de nouvelles hausses de prix qui continuent à alimenter une inflation déjà à 143% sur un an.Et d'autres semblent imminentes.</p><p>"Les clients nous demandent de diviser les paquets d'un kilo de sucre ou d'acheter des œufs à l'unité.Ca fait mal, les gens sont dans le besoin et c'est comme si on enlevait leur dignité, mais les prix sont fous", se désole l'épicière de Moron, quartier ouvrier de la banlieue ouest.</p><p>Sur les étagères, certains produits ont jusqu'à quatre étiquettes superposées, témoignant de l'inflation vertigineuse.</p><p>"C'est des jours de dingue !", souffle Fernando Savore, l'époux de Paola et vice-président de la fédération des épiciers de Buenos Aires."Bien qu'on ait déjà changé les prix la semaine dernière, on a vu chez les grossistes des augmentations de l'ordre de 25 à 30%" par rapport au vendredi précédant l'élection.</p><p>"Le prix des pâtes est déconcertant.Elles ont augmenté de plus de 50%, il n'y a pas d'huile d'olive en stock et les produits d'entretien ont augmenté de 30%", énumère-t-il.</p><p></p><p>- Fin des accords sur les prix ? -</p><p></p><p>Le gouvernement sortant de centre-gauche de l'ex-président Alberto Fernandez, avait cette semaine renouvelé un accord sur l'encadrement d'une liste de produits de première nécessité en supermarchés.</p><p>Mais c'était sans doute la dernière fois avec la prise de fonctions le 10 décembre de Milei, partisan d'une libération des prix, et opposé à toute réglementation par l'Etat.</p><p>L’imminence de la fin de l'accord sur l'encadrement des prix les "encourage à la hausse", explique à l'AFP l'économiste Hernan Letcher, directeur du Centre d'économie politique en Argentine.</p><p>"La hausse sera plus marquée le mois prochain, parce que le marché s'attend à une dévaluation importante (du peso) lorsque Milei prendra ses fonctions, et donc possibilité de résurgence inflationniste", prédit-il.</p><p>"En Argentine, le 15 c'est la fin du mois", résume Fernando Savore."Les premiers jours, le client paie en liquide, après le 15 avec une carte de crédit qui servait autrefois à se payer télévision ou chaussures".</p><p>Mario Amor, un client de 70 ans, parcourt les allées et scrute attentivement les étiquettes."Ca a encore beaucoup augmenté, je cherche à savoir qui a les meilleurs prix, je ne sais plus où acheter", se lamente-t-il avant de repartir son cabas vide.</p><p>Devant un autre rayon, Clara Tedesco, couturière de 60 ans, se dit "horrifiée" de voir que le prix du fromage "a encore augmenté cette semaine".</p><p>"C'est épuisant, tu étudies les prix, tu vas à un endroit, à un autre, tu compares, tu fais les calculs, tu reviens...Faire les courses est plus difficile que de trouver un mari", arrive-t-elle à plaisanter.</p><p>- "Plus de tristesse que de colère" -</p><p></p><p>Dans les boucheries du quartier de Mataderos, les tableaux de prix sont vierges."On ne perd plus de temps à les écrire, ça change tous les deux jours", résume la gérante Evelyn Garcia."Les clients le savent", assure-t-elle, affirmant voir dans leurs yeux "plus de tristesse que de colère" car "il faut bien manger".</p><p>Les ventes des pièces de boucherie les plus onéreuses ont diminué au profit de côtelettes de porc ou de bas morceaux meilleur marché.</p><p>"Les gens changeaient leurs habitudes pour qu'il y ait toujours un peu de viande dans leur assiette.Maintenant, je ne sais pas ce qu'ils vont faire, tout a augmenté de plus de 10% cette semaine", dit Evelyn dans son magasin vide de clients.</p><p>Sur un marché de rue à Villa Madero, près de Moron, Clarisa Gomez époussette une caisse de kiwis sur son stand de fruits et légumes."J'en prends soin comme d'un bijou, ils sont à 1.000 pesos l'unité", soit un peu plus de 2 dollars au taux de change officiel.</p><p>Elle indique que tous les prix ont bondi depuis lundi : "le raisin à 6.000 pesos le kilo (16 dollars), les ananas à 3.000 (8 dollars), les bananes à 1.700 (4,5 dollars) et les pommes à 1.000".</p><p>"Les gens achètent deux pommes, une banane.Si ça continue je vais devoir vendre à la tranche", ironise-t-elle.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ukraine: à Kherson, des fillettes jouent au foot pour oublier la guerre

Description: <p>Kherson (Ukraine) (AFP) - "Tout le monde dans le bus !" crie Viatcheslav Rol, couvrant de sa voix les détonations qui résonnent au loin.Des footballeuses âgées de neuf à onze ans s'exécutent, serrées les unes c
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Ukraine: à Kherson, des fillettes jouent au foot pour oublier la guerre

Description: <p>Kherson (Ukraine) (AFP) - "Tout le monde dans le bus !" crie Viatcheslav Rol, couvrant de sa voix les détonations qui résonnent au loin.Des footballeuses âgées de neuf à onze ans s'exécutent, serrées les unes contre les autres en ce matin glacé de novembre.</p><p>Le club Krystal Kherson quitte ce jour là cette ville du sud ukrainien, qui, jour après jour, est pilonnée par l'armée russe.La destination des joueuses: Mykolaïv, à 70 kilomètres, pour participer à un gala.</p><p>"L'entraînement leur fait du bien", explique Viatcheslav, le coach de 67 ans."Elles oublient les bombes", poursuit cet homme qui entraîne les vingt benjamines.</p><p>Kherson a été occupée huit mois par l'armée russe.Libérée le 11 novembre 2022 par les forces ukrainiennes, la cité n'a connu qu'un bref répit, car depuis elle subit chaque jour des frappes, faisant morts et blessés.</p><p>"Kherson !Je rêve de toi toutes les nuits !": à bord du bus, l'équipe entonne un de leurs chants, tandis que défile un paysage de rues dévastées.</p><p>Dans le brouhaha, Igor Psourtev, le second entraîneur du club, se remémore l'occupation.</p><p>"Je faisais du porte-à-porte pour trouver des jeunes, la ville était vide, j’étais désespéré", explique cet homme affable de 60 ans.Mais "quand celle-ci m'a vu, ses yeux se sont éclairés", poursuit l'entraîneur, désignant une joueuse qu'il surnomme "Messi en jupe".</p><p>Entre deux mi-temps, à Mykolaïv, une autre joueuse essuie sa sueur avec son maillot bleu et vert fluo.Dana a onze ans et est haute comme trois pommes.Elle raconte qu’au départ, elle n'aimait pas le foot et que c'est la guerre qui l'a changée. </p><p>"J’ai suivi une amie qui en faisait.C’était pour ne pas rester enfermée", dit-elle.Aujourd’hui la gamine "rêve" de devenir professionnelle. </p><p>Dana et sa famille vivent désormais à Odessa depuis qu'un "missile (s’est abattu) à côté de chez nous". </p><p>"J’ai eu très peur, mon père m’a couvert de son corps", poursuit Dana qui continue de jouer pour Kherson "car c’est ma ville".D'ailleurs, elle ne manque pas les entraînements, malgré les 220 kilomètres qui séparent les deux villes et les bombes qui continuent de tomber. </p><p>Sur le terrain de foot à Mykolaïv, une fois les joueuses changées, l'hymne national chanté main sur le cœur, Viatcheslav prend la parole pour motiver son équipe avant le match: "Je vois devant moi des filles qui sont restées fortes durant l'occupation et les bombardements et que rien n’a empêché de jouer au foot".</p><p>S’en suit une minute de silence pour les victimes de la guerre, alors qu'au loin on distingue le dernier étage d'un immeuble ravagé.L'ambiance est lourde, la capitaine de l'équipe a perdu son père au front.</p><p>Au coup de sifflet, Lioudmyla Kramarenko, la maman de Dana, exulte comme pour une finale de coupe du monde."Allez Kherson !" </p><p>Cette mère de 45 ans ne se laisse pas gagner par la déception quand sa fille marque contre son camp. </p><p></p><p>- Rentrer heureuse -</p><p></p><p>"Dana faisait des cauchemars, je devais dormir avec elle durant les attaques", explique-t-elle.Lorsque la famille vivait encore sous les bombes à Kherson, la petite fille "revenait heureuse des entraînements, je voyais que c'était important pour elle".</p><p>Sur la pelouse synthétique du terrain de Mykolaïv, Viatcheslav, le coach, hurle à Dana: "Arrête de faire la princesse !T’es pas à la plage, c’est du foot !"</p><p>A la fin du match, Viatcheslav décroche les drapeaux ukrainiens des grilles entourant le terrain et se souvient: "je les cachais chez moi durant l’occupation". </p><p>Il raconte avoir été approché par les services secrets russes, le FSB, pour entraîner pour eux une équipe."J’ai refusé.Les enfants ont cru qu’ils allaient m’abattre.Mais ils ne m’ont rien fait, j’ai joué le vieux sénile", explique-t-il.</p><p>A la fin du gala, les fillettes de Kherson sont troisièmes sur six équipes."Kherson reste debout!", conclut l’entraîneur.Et c'est souriantes et des étoiles dans les yeux que les joueuses repartant en bus vers leur ville bombardée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Gaza, la trêve et l'espoir de «rentrer à la maison»

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Aux premières lueurs du jour, alors même que la trêve avec Israël n'était pas encore entrée en vigueur dans la bande de Gaza, les déplacés étaient déjà des milliers à
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A Gaza, la trêve et l'espoir de «rentrer à la maison»

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Aux premières lueurs du jour, alors même que la trêve avec Israël n'était pas encore entrée en vigueur dans la bande de Gaza, les déplacés étaient déjà des milliers à se presser vendredi sur les routes du sud du territoire pour "rentrer à la maison".</p><p>Depuis 48 jours, les frappes étaient incessantes sur le territoire palestinien.Bombardements aériens, tirs d'artillerie, salves des chars postés à la frontière à l'Est, frappes depuis les navires de guerre à l'Ouest. </p><p>Avec la trêve de quatre jours, qui prévoit la libération d'otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens, plus aucun tir ne résonnait vendredi matin à Khan Younès, dans le sud du petit territoire assiégé.</p><p>Pourtant, le calme ne règne pas.Le fracas de la guerre a été remplacé par les klaxons des embouteillages et les sirènes des ambulances qui tentent de se frayer un chemin au milieu des déplacés qui sortent en masse des hôpitaux où ils avaient trouvé refuge.</p><p>Hayat al-Mouammar, 50 ans, est pressée.Elle s'arrête à peine pour lancer à l'AFP: "je rentre à la maison" dans le sud-est de Gaza.</p><p>"On était dans une école, près de l'hôpital Nasser, on fuyait la mort, la destruction et tout ce qui se passe", lâche-t-elle, la voix étranglée."Je ne comprends toujours pas ce qui nous est arrivé, pourquoi nous ont-ils fait ça?".</p><p>Le 7 octobre, le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a lancé une attaque d'une ampleur inédite en Israël.Il a tué 1.200 personnes, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes et capturé avec d'autres groupes armés palestiniens environ 240 otages.</p><p></p><p>- "Confiance" -</p><p></p><p>Depuis, la vie des 2,4 millions de Gazaouis a basculé: Israël les bombarde sans répit.Près de 15.000 personnes, aux deux tiers des femmes et des enfants, ont été tués, selon le gouvernement du Hamas, et plus de 70% des habitants ont été forcés de quitter leur maison.</p><p>Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits selon l'ONU.Et aujourd'hui, tous n'ont qu'une hâte: retourner voir s'ils ont encore un toit.</p><p>Ahmed Fayad, 30 ans, repart dans son village à quelques kilomètres de la ville avec 70 membres de sa famille qui survivaient "dans une école", dit-il en fouettant l'âne qui tire sa carriole.</p><p>Un homme âgé passe, un sac sur l'épaule.La voix enrouée, il explique qu'il a "confiance car c'est la trêve".Aujourd'hui, il rentre enfin "au village", à Khouzaa, à l'est de Khan Younès le long de la frontière avec Israël. </p><p>Autour d'eux, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants marchent ou se laissent porter sur des carrioles.D'autres sont montés dans des tuk-tuks avec des cartons, des petits sacs plastique ou des sacs de voyage.</p><p></p><p>- Pain et carburant -</p><p></p><p>Mais des tracts lancés depuis les airs par l'armée israélienne préviennent: "la guerre n'est pas encore finie".</p><p>L'armée considère que le tiers nord du territoire, où se trouve la ville de Gaza, est une zone de combat et ordonne à tous les civils d'en sortir."Revenir dans le nord est interdit et très dangereux!!!", prévient le tract.</p><p>Khaled al-Halabi, lui, aurait "voulu qu'il y ait une trêve dans le Nord aussi".Au début de la guerre, il est parti de la ville de Gaza vers Rafah, dans l'extrême sud du territoire.Aujourd'hui, "j'aimerais pouvoir aller voir ma maison".</p><p>Il ne prendra pas la route du Nord, mais, affirme-t-il à l'AFP, avec cette trêve, "on va enfin respirer après 48 jours".</p><p>"Des biens vont entrer parce qu'on ne trouve plus de pain, de carburant ou de nourriture", se réjouit-il déjà, alors qu'au terminal de Rafah, point de passage avec l'Egypte, les premiers camions passent. </p><p>Du carburant est arrivé et les belligérants ont promis aux médiateurs qataris, américains et égyptiens que "200 camions d'aide passeront chaque jour".</p><p>Raëd Saqer, déplacé à Rafah, veut y croire."Il nous fallait ces jours de trêve pour pouvoir soigner les blessés, pour que les gens puissent se remettre un peu, parce que les déplacés du Nord vivent une tragédie innommable", dit-il.</p><p>"On espère que c'est la première étape vers un cessez-le-feu définitif".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Scènes de chaos à Dublin après une attaque au couteau

Description: <p>Dublin (AFP) - De violents heurts imputés à l'extrême droite ont éclaté jeudi soir à Dublin après une attaque au couteau qui a fait en milieu de journée plusieurs blessés dont trois enfants, dans laquelle la police éc
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Scènes de chaos à Dublin après une attaque au couteau

Description: <p>Dublin (AFP) - De violents heurts imputés à l'extrême droite ont éclaté jeudi soir à Dublin après une attaque au couteau qui a fait en milieu de journée plusieurs blessés dont trois enfants, dans laquelle la police écarte tout motif terroriste.</p><p>Plusieurs véhicules, dont une voiture de police et un bus ont été incendiés et des magasins ont été pillés, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>Des pancartes "Irish Lives Matter" ("les vies irlandaises comptent") et des drapeaux irlandais ont été brandis lors de ces incidents inédits depuis plusieurs années, auquel des centaines voire des milliers de personnes ont pris part, selon la même source.</p><p>Ils ont éclaté dans un quartier où vit notamment une population immigrée, et sur fond de rumeurs sur l'origine de l'agresseur présumé, dont la police a simplement indiqué qu'il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années, qui a été hospitalisé.</p><p>Les forces de l'ordre ont été visés par des projectiles de la part d'une foule qui s'est aussi montrée hostile envers "les médias mainstream".</p><p>Vers 22H00 (locales et GMT), la police a indiqué que les rues du centre-ville de Dublin étaient à présent "essentiellement clames".</p><p>"Nous ne tolérerons pas qu'un petit nombre utilise des faits épouvantables pour semer la division", a déclaré dans un communiqué la ministre de la Justice Helen McEntee, appelant au "calme".</p><p>Elle a en outre prévenu que les attaques contre la police doivent être "condamnées" et seront traitées "avec sévérité".</p><p></p><p>- "Rumeurs" et "insinuations" -</p><p></p><p>Un responsable de la police, le commissaire Drew Harris, a évoqué une "faction de hooligans dingues mus par une idéologie d'extrême droite".</p><p>"Les faits" survenus en tout début d'après-midi, où une femme et une petite fille ont été grièvement blessés "ne sont pas encore clairs", a-t-il souligné, déplorant des "rumeurs" et "insinuations" répandues "à des fins malveillantes".</p><p>"Des Irlandais sont attaqués par ces ordures", a lancé un individu dans les heurts, d'autres dans la foule évoquant le meurtre d'une jeune enseignante par un ressortissant slovaque qui a été condamné récemment à la prison à vie.</p><p>Confrontée à une crise du logement, le pays a vu se développer sous l'influence de figures d'extrême droite un discours anti-immigration selon lequel "l'Irlande est pleine".</p><p>Selon les premiers éléments de l'enquête, un homme a agressé plusieurs personnes vers 13H30 (locales et GMT), a indiqué Liam Geraghty, responsable de la police locale. </p><p>Un suspect a été arrêté, a annoncé le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.Selon la police, il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années, qui a été hospitalisé. </p><p>Le police ne cherche "personne d'autre", a déclaré Liam Geraghty, soulignant que les enquêteurs écartaient au vu des premiers éléments de l'enquête tout motif "terroriste".</p><p>"Il semble s'agir d'une attaque isolée dont nous devons déterminer les raisons", a-t-il déclaré, évoquant l'utilisation d'un couteau."Mais nous ne sommes pas en mesure d'apporter des informations supplémentaires sur la nature des blessures", a-t-il ajouté.</p><p>Les faits se sont produits à proximité d'une école, selon les médias irlandais.</p><p>Les cinq blessés ont été transportées dans plusieurs hôpitaux de la région de Dublin, a indiqué la police.</p><p></p><p>- "Attaque isolée" -</p><p></p><p>"Nous sommes tous choqués par les faits qui se sont produits à Parnell Square", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre irlandais, adressant "pensées et prières" aux victimes et à leurs familles.</p><p>Les blessés une femme, trois jeunes enfants et un homme, qui selon certains médias est le suspect.Une petite fille de cinq ans et la femme, âgée d'une trentaine d'années, sont "sérieusement" blessées, selon la police.</p><p>Un garçon de cinq ans a pu quitter l'hôpital, selon la police.</p><p>"Sans réfléchir, j'ai traversé la rue pour aider", a déclaré au média irlandais RTE Siobhan Kearney, témoin de la scène.</p><p>Selon son récit, l'assaillant a été désarmé notamment avec l'aide d'un jeune homme."Un autre homme a pris le couteau et l'a mis de côté" pour qu'il soit remis à la police, a-t-elle raconté.</p><p>Mary Lou McDonald, la cheffe du Sinn Fein, troisième force politique au Parlement irlandais, s'est dite "horrifiée" par les faits, et a indiqué s'être entretenue avec le chef de l'établissement nommé Gaelscoil Choláiste Mhuire, à qui elle a fait part de son soutien à la communauté éducative.</p><p>Elle a en outre exprimé sa "solidarité" aux familles des victimes et salué la réponse rapide de la police.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Scènes de chaos à Dublin après une attaque au couteau qui a fait cinq blessés

Description: <p>Dublin (AFP) - De violents heurts imputés à l'extrême droite ont éclaté jeudi soir à Dublin après une attaque au couteau qui a fait cinq blessés dont trois enfants, dans laquelle la police écarte tout motif terroriste.
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Scènes de chaos à Dublin après une attaque au couteau qui a fait cinq blessés

Description: <p>Dublin (AFP) - De violents heurts imputés à l'extrême droite ont éclaté jeudi soir à Dublin après une attaque au couteau qui a fait cinq blessés dont trois enfants, dans laquelle la police écarte tout motif terroriste.</p><p>Des pancartes "Irish Lives Matter" ("les vies irlandaises comptent") et des drapeaux irlandais ont été brandis lors de ces incidents inédits depuis plusieurs années, auquel des centaines voire des milliers de personnes ont pris part, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>Ils ont éclaté dans un quartier où vit notamment une population immigrée, et sur fond de rumeurs sur l'origine de l'agresseur présumé, dont la police a simplement indiqué qu'il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années.</p><p>Une voiture de police et au moins un bus ont notamment été incendiés et les forces de l'ordre ont été visés par des projectiles de la part d'une foule qui s'est aussi montrée hostile envers "les médias mainstream".</p><p>"Nous ne tolérerons pas qu'un petit nombre utilise des faits épouvantables pour semer la division", a déclaré dans un communiqué la ministre de la Justice Helen McEntee, appelant au "calme".</p><p>Elle a en outre prévenu que les attaques contre la police doivent être "condamnées" et seront traitées "avec sévérité".</p><p></p><p>- "Rumeurs" et "insinuations" -</p><p></p><p>Un responsable de la police, le commissaire Drew Harris, a évoqué devant des journalistes une "faction de hooligans dingues mus par une idéologie d'extrême droite".</p><p>"Les faits" survenus en tout début d'après-midi, où une femme et une petite fille ont été grièvement blessés "ne sont pas encore clairs", a-t-il souligné, déplorant des "rumeurs" et "insinuations" répandues "à des fins malveillantes".</p><p>"Des Irlandais sont attaqués par ces ordures", a lancé un individu dans les heurts, d'autres dans la foule évoquant le meurtre d'une jeune enseignante par un ressortissant slovaque qui a été condamné récemment à la prison à vie.</p><p>Des scènes de pillage ont en outre eu lieu dans une artère commerçante après que des jeunes ont profité de l'absence de la police.</p><p>Selon les premiers éléments de l'enquête, un homme a agressé plusieurs personnes vers 13H30 (locales et GMT), a indiqué lors d'une conférence de presse Liam Geraghty, responsable de la police locale.</p><p>Un suspect a été arrêté, a annoncé le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.Selon la police, il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années, qui a été hospitalisé.</p><p>Le police ne cherche "personne d'autre", a déclaré Liam Geraghty, soulignant que les enquêteurs écartaient au vu des premiers éléments de l'enquête tout motif "terroriste".</p><p>"Il semble s'agir d'une attaque isolée dont nous devons déterminer les raisons", a-t-il déclaré, évoquant l'utilisation d'un couteau."Mais nous ne sommes pas en mesure d'apporter des informations supplémentaires sur la nature des blessures", a-t-il ajouté.</p><p>Les faits se sont produits à proximité d'une école, selon les médias irlandais.</p><p>Les cinq victimes ont été transportées dans plusieurs hôpitaux de la région de la capitale irlandaise, a indiqué la police.</p><p></p><p>- "Attaque isolée" -</p><p></p><p>"Nous sommes tous choqués par les faits qui se sont produits à Parnell Square", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre irlandais, adressant "pensées et prières" aux victimes et à leurs familles.</p><p>Les victimes sont un homme, une femme et trois jeunes enfants.Une petite fille de cinq ans et la femme, âgée d'une trentaine d'années, sont "sérieusement" blessées, selon la police.</p><p>Un garçon de cinq ans a pu quitter l'hôpital, selon la police.</p><p>"Sans réfléchir, j'ai traversé la rue pour aider", a déclaré au média irlandais RTE Siobhan Kearney, témoin de la scène.</p><p>Selon son récit, l'assaillant a été désarmé notamment avec l'aide d'un jeune homme."Un autre homme a pris le couteau et l'a mis de côté" pour qu'il soit remis à la police, a-t-elle raconté.</p><p>Deux enfants et la femme ont été ramenés à l'intérieur de l'école d'où ils venaient, a-t-elle ajouté, décrivant une scène de confusion.</p><p>Selon elle, l'agresseur était à terre, en présence de nombreuses personnes pour le maintenir.</p><p>Mary Lou McDonald, la cheffe du Sinn Fein, troisième force politique au Parlement irlandais, s'est dite "horrifiée" par les faits, et a indiqué s'être entretenue avec le chef de l'établissement nommé Gaelscoil Choláiste Mhuire, à qui elle a fait part de son soutien à la communauté éducative.</p><p>Elle a en outre exprimé sa "solidarité" aux familles des victimes et salué la réponse rapide de la police.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Incidents à Dublin après une attaque au couteau qui a fait cinq blessés

Description: <p>Dublin (AFP) - Des heurts imputés à l'extrême droite ont éclaté jeudi soir à Dublin après une attaque qui a fait cinq blessés dont trois enfants, dans laquelle la police écarte tout motif terroriste.</p><p>
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Incidents à Dublin après une attaque au couteau qui a fait cinq blessés

Description: <p>Dublin (AFP) - Des heurts imputés à l'extrême droite ont éclaté jeudi soir à Dublin après une attaque qui a fait cinq blessés dont trois enfants, dans laquelle la police écarte tout motif terroriste.</p><p>Des pancartes "Irish Lives Matter" et drapeaux irlandais ont été brandis lors de ces heurts, auquel des centaines de personnes ont pris part, qui ont éclaté dans un quartier où vit notamment une population immigrée, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>Une voiture de police a été incendiée et les forces de l'ordre ont été visés par des projectiles de la part d'une foule qui s'est aussi montrée hostile envers "les médias mainstream".</p><p>Un responsable de la police, le commissaire Drew Harris, a évoqué une "faction de hooligans dingues mus par une idéologie d'extrême droite".</p><p>"Les faits ne sont pas encore clairs", a-t-il souligné, déplorant des "rumeurs" et "insinuations" répandues "à des fins malveillantes".</p><p>"Des Irlandais sont attaqués par ces ordures", a lancé un individu impliqué dans les heurts, d'autres dans la foule évoquant le meurtre d'une jeune enseignante par un ressortissant slovaque qui a été condamné récemment à la prison à vie.</p><p></p><p>- "Attaque isolée" -</p><p></p><p>Selon les premiers éléments de l'enquête, un homme a agressé plusieurs personnes en tout début d'après-midi, a indiqué lors d'une conférence de presse Liam Geraghty, responsable de la police locale.</p><p>Un suspect a été arrêté, a annoncé le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.Selon la police, il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années, qui a été hospitalisé.</p><p>Le police ne cherche "personne d'autre", a déclaré Liam Geraghty, soulignant que les enquêteurs écartaient au vu des premiers éléments de l'enquête tout motif "terroriste".</p><p>"Il semble s'agir d'une attaque isolée dont nous devons déterminer les raisons", a-t-il déclaré, évoquant l'utilisation d'un couteau."Mais nous ne sommes pas en mesure d'apporter des informations supplémentaires sur la nature des blessures", a-t-il ajouté.</p><p>Les faits se sont produits à proximité d'une école, selon les médias irlandais.</p><p>Les cinq victimes ont été transportées dans plusieurs hôpitaux de la région de la capitale irlandaise, a indiqué la police.</p><p>"Nous sommes tous choqués par les faits qui se sont produits à Parnell Square", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre irlandais, adressant "pensées et prières" aux victimes et à leurs familles.</p><p></p><p>- Vive émotion -</p><p></p><p>"Les faits dans cette affaire sont en train d'être élucidés.Les services d'urgence ont réagi très rapidement et étaient sur place dans les minutes qui ont suivi", a poursuivi Leo Varadkar<b>.</b></p><p>Les victimes sont un homme, une femme et trois jeunes enfants.Une petite fille de cinq ans et la femme, âgée d'une trentaine d'années, sont "sérieusement" blessées, selon la police.</p><p>Un garçon de cinq ans a pu quitter l'hôpital.</p><p>Un cordon de sécurité a été établi autour des lieux, dans le centre de la capitale.</p><p>"Sans réfléchir, j'ai traversé la rue pour aider", a déclaré au média irlandais RTE Siobhan Kearney, témoin de la scène.</p><p>Selon son récit, l'assaillant a été désarmé notamment avec l'aide d'un jeune homme."Un autre homme a pris le couteau et l'a mis de côté" pour qu'il soit remis à la police, a-t-elle raconté.</p><p>Deux enfants et la femme ont été ramenés à l'intérieur de l'école d'où ils venaient, a-t-elle ajouté, décrivant une scène de confusion.</p><p>Selon elle, l'agresseur était à terre, en présence de nombreuses personnes pour le maintenir.</p><p>Mary Lou McDonald, la cheffe du Sinn Fein, troisième force politique au Parlement irlandais, s'est dite "horrifiée" par les faits, et a indiqué s'être entretenue avec le chef de l'établissement nommé Gaelscoil Choláiste Mhuire, à qui elle a fait part de son soutien à la communauté éducative.</p><p>Elle a en outre exprimé sa "solidarité" aux familles des victimes et salué la réponse rapide de la police.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guterres en Antarctique pour constater «l'impact mortel de la crise climatique»

Description: <p>Santiago du Chili (AFP) - Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le président chilien, Gabriel Boric, se rendront de jeudi à samedi en Antarctique pour constater "l'impact mortel de la crise cli
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Guterres en Antarctique pour constater «l'impact mortel de la crise climatique»

Description: <p>Santiago du Chili (AFP) - Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le président chilien, Gabriel Boric, se rendront de jeudi à samedi en Antarctique pour constater "l'impact mortel de la crise climatique", a déclaré mercredi le chef de l'ONU à Santiago.</p><p>Le chef de l'Etat chilien et celui de l'ONU arriveront jeudi à la base aérienne antarctique Président Eduardo Frei et reviendront samedi à Punta Arenas, la porte d'entrée du Chili sur le continent blanc, a indiqué la présidence chilienne.</p><p>En Antarctique, où M. Guterres dit vouloir se rendre pour "voir de mes propres yeux l'impact mortel de la crise climatique", les deux hommes visiteront notamment le glacier Collins et l'île Kopaitic.</p><p>Ils se rendront également sur trois des dix bases scientifiques que le Chili possède sur le continent et participeront au lancement d'un ballon radiosonde destiné à mesurer des variables météorologiques.</p><p>Selon la présidence chilienne, cette visite a pour but de "mettre en évidence les effets du réchauffement de la planète et d'appeler à des efforts conjoints à l'échelle mondiale pour atténuer les effets du changement climatique".</p><p>Avant la COP28, du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, alors que la planète se dirige vers un réchauffement de 2,5°C à 2,9°C d'ici 2100 selon l'ONU, M. Guterres a exhorté les dirigeants du monde à "redoubler d'efforts de façon spectaculaire, avec des ambitions record, des actions record, et des réductions des émissions record".</p><p>Le "canyon" entre les engagements des Etats et ce qui serait nécessaire pour respecter les objectifs de l'accord de Paris de maintenir le réchauffement en deçà de 1,5 degré Celsius, constitue "un échec de leadership, une trahison de ceux qui sont vulnérables, et une immense occasion ratée", avait fustigé lundi Antonio Guterres lors d'une conférence de presse.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Equateur: cérémonie d'investiture de Daniel Noboa, plus jeune président du pays

Description: <p>Quito (AFP) - Le nouveau président d'Equateur, l'homme d'affaires millionnaire Daniel Noboa, 35 ans, vainqueur d'élections anticipées mi-octobre, a prêté serment jeudi pour un court mandat de 18 mois menant
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Equateur: cérémonie d'investiture de Daniel Noboa, plus jeune président du pays

Description: <p>Quito (AFP) - Le nouveau président d'Equateur, l'homme d'affaires millionnaire Daniel Noboa, 35 ans, vainqueur d'élections anticipées mi-octobre, a prêté serment jeudi pour un court mandat de 18 mois menant jusqu'à la fin théorique de celui de son prédécesseur Guillermo Lasso.</p><p>M. Lasso avait dissous l'Assemblée nationale pour éviter une mise en accusation dans le cadre d'un procès pour corruption, entraînant ces élections anticipées.M. Noboa les a remportées face à la socialiste Luisa Gonzalez (52% à 48%), protégée de l'ex-président Rafael Correa (2007-2017) qui représente une force politique majeure dans le pays depuis une quinzaines années. </p><p>La cérémonie d'investiture à Quito s'est déroulée en présence d'un seul président étranger, le Colombien Gustavo Petro, et de représentants de nombreux pays d'Amérique du sud.</p><p>"Je vous invite tous à travailler ensemble pour mettre fin à l'ennemi commun: la violence et la misère", a déclaré le nouveau président ceint de l'écharpe tricolore et du Grand Collier, dans un discours devant députés, ministres et membres de sa famille.</p><p>"Pour combattre la violence, nous devons nous attaquer au chômage, le pays a besoin d'emploi et pour cela nous mènerons des réformes urgentes", a annoncé M. Noboa, qui s'est ensuite rendu au siège du gouvernement où l'attendaient plusieurs centaines de sympathisants.</p><p></p><p>- Allié au corréisme -</p><p></p><p>Le désormais plus jeune président de l'histoire de l'Equateur, fils du magnat de la banane Alvaro Noboa (cinq fois candidat malheureux à la présidentielle), devra avec peu de soutien au parlement tenir les rênes d'un pays secoué par la violence liée au narcotrafic (3.600 victimes depuis le début de l'année, selon l'Observatoire équatorien du crime organisé) et l'instabilité politique.</p><p>Son parti, Action démocratique nationale (ADN), n'a remporté que 17 des 137 sièges du parlement monocaméral.Vendredi, M. Noboa s'est allié au corréisme, principale force avec 51 sièges (et que son père avait ardemment combattu), et au Parti social-chrétien de droite (18 sièges) pour former une majorité.</p><p>"Les forces sont fragmentées et il y a de la volatilité", a déclaré à l'AFP le politologue Santiago Cahuasqui de l'Université internationale SEK.</p><p>"Il doit partir du principe qu'il s'agit d'un gouvernement de transition (...) et doit donc être très pragmatique et réaliste quant à ses capacités et ses objectifs afin de ne pas générer à nouveau de la frustration chez les Equatoriens", a-t-il ajouté.</p><p>Les experts considèrent que ce mandat sera une sorte de précampagne en vue des élections de février 2025 auxquelles M. Noboa aspire à participer.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve à Gaza débutera vendredi, première libération d'otages et de prisonniers attendue

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve dans les combats entre Israël et le Hamas va débuter vendredi matin et un premier groupe de 13 otages sera libéré dans l'après-midi, a annoncé jeudi le Qatar, le
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La trêve à Gaza débutera vendredi, première libération d'otages et de prisonniers attendue

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve dans les combats entre Israël et le Hamas va débuter vendredi matin et un premier groupe de 13 otages sera libéré dans l'après-midi, a annoncé jeudi le Qatar, le Hamas confirmant l'échange avec des prisonniers palestiniens.</p><p>"La pause humanitaire débutera à 07H00 (05H00 GMT) vendredi", a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, indiquant que 13 otages femmes et enfants retenus dans la bande de Gaza seraient libérés "aux alentours de 16H00 (14H00 GMT) le même jour", alors que les bombardements israéliens dans le petit territoire assiégé se poursuivent jeudi.</p><p>Le Qatar, médiateur-clé avec l'Egypte et les Etats-Unis, avait obtenu mercredi un accord portant sur une trêve de quatre jours renouvelable, doublée d'un échange de 50 otages retenus à Gaza contre 150 Palestiniens détenus dans trois prisons israéliennes.</p><p>La branche armée du mouvement islamiste Hamas a confirmé le début de la trêve à 07H00 vendredi, avec "un arrêt complet des activités militaires" pendant quatre jours, période au cours de laquelle 50 otages, des "femmes et des enfants de moins de 19 ans", seront libérés, en contrepartie, pour chacun d'entre eux, de la libération de "trois prisonniers palestiniens, femmes et enfants".  </p><p>Israël a confirmé jeudi avoir "reçu une première liste de noms" d'otages.Des messages ont été envoyés à toutes les familles "dont les proches figurent sur la liste, ainsi qu'à toutes les familles de personnes enlevées", a dit l'ancien général israélien Gal Hirsch, référent pour ces proches.</p><p>Par ailleurs, un responsable israélien a précisé à l'AFP qu'Israël recevrait la veille au soir une liste avec les noms des otages devant être relâchés le lendemain.</p><p></p><p>- Cinq prisonniers originaires de Gaza -</p><p></p><p>Selon le Qatar, 13 otages seront relâchés vendredi contre la libération d'un nombre encore inconnu de prisonniers palestiniens détenus par Israël.</p><p>Israël a diffusé une liste de 300 Palestiniens susceptibles d'être relâchés, comptant 33 femmes et 267 jeunes de moins de 19 ans. Parmi ces détenus, 49 sont membres du Hamas. </p><p>"Nous avons posé comme condition que (...) les prisonniers femmes et enfants palestiniens" soient libérés "par ordre d'ancienneté" en détention dans les prisons israéliennes, a déclaré Bassem Naïm, un haut cadre du Hamas.</p><p>La plupart des prisonniers sont originaires de Cisjordanie occupée mais cinq sont de Gaza, a précisé le même responsable israélien, sous condition d'anonymat.Les Gazaouis "vont être renvoyés chez eux", entrant "probablement" dans Gaza par un point de passage israélien dans le sud du territoire, a-t-il poursuivi, sans préciser s'ils seraient libérés vendredi ou dans les prochains jours.</p><p>Mercredi, la communauté internationale avait salué l'accord, y voyant un premier pas vers un cessez-le-feu durable.Cette trêve "ne peut pas seulement être une pause", avait toutefois averti l'ambassadeur palestinien à l'ONU, appelant à l'utiliser pour empêcher la "reprise de l'agression" israélienne.</p><p>La guerre a été déclenchée par une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire d'Israël menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.Selon les autorités, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées.</p><p>Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque. </p><p>En représailles, Israël, qui a promis "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien, bombarde sans relâche la bande de Gaza, où 14.854 personnes ont été tuées, dont plus de 6.150 enfants, selon le gouvernement du Hamas. </p><p></p><p>- Directeur d'al-Chifa arrêté -</p><p></p><p>Les frappes se sont poursuivies jeudi sur ce territoire de quelque 360 km2, où Israël mène une offensive terrestre depuis le 27 octobre.</p><p>L'agence de presse palestinienne Wafa a évoqué des "dizaines" de morts dans différents secteurs de Gaza.</p><p>Le Jihad islamique palestinien, qui participe aux combats, a fait état d'affrontements au coeur de la ville de Gaza, dans le nord.Dans le sud, les frappes ont visé la région de Khan Younès, d'où s'élevaient d'immenses colonnes de fumée noire, éclairées par les explosions des bombes. </p><p>"Je pense qu'il y a encore une vingtaine de personnes sous les décombres", a déclaré à l'AFP un Palestinien à la recherche de survivants dans un bâtiment détruit à Bani Souheila, à l'est de la ville.</p><p>Dans la ville de Gaza (nord), le directeur de l'hôpital al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a été arrêté avec plusieurs autres cadres, selon un médecin du plus grand établissement de Gaza. </p><p>Le docteur Mohammed Abou Salmiya a été "transféré pour être interrogé", a confirmé jeudi l'armée israélienne qui contrôle l'hôpital, où elle fouille des infrastructures militaires souterraines utilisées, selon elles, par le Hamas.</p><p></p><p>- "Choix difficile" -</p><p></p><p>Le gouvernement israélien avait approuvé l'accord de trêve malgré des dissensions internes. </p><p>La principale association de familles d'otages s'était déclarée "heureuse" d'un accord pour une "libération partielle" d'otages, sans savoir pour l'instant "qui sera libéré et quand".Maayan Zin, elle, a appris que ses deux filles ne faisaient pas partie des otages devant être libérées vendredi.</p><p>"C'est incroyablement difficile pour moi", a-t-elle écrit sur X (ex-Twitter), bien que "soulagée pour les autres familles".</p><p>A Jérusalem-Est occupée, la Palestinienne Samira Douayyat a évoqué mercredi la possible libération de sa fille Shourouk, 26 ans, qui aura purgé la moitié de sa peine de 16 ans de prison."Je pleure, je ris, je tremble", dit-elle à l'AFP.</p><p></p><p>- Trêve insuffisante -</p><p></p><p>Les bombardements ont dévasté le territoire palestinien et provoqué une grave crise humanitaire selon l'ONU, avec notamment le déplacement d'environ 1,7 million des 2,4 millions d'habitants de Gaza, où l'aide entre au compte-gouttes. </p><p>La trêve permettra l'entrée d'un "plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide, y compris du carburant" qu'actuellement, a indiqué le Qatar.</p><p>Mais elle est "insuffisante" pour faire entrer l'aide nécessaire à Gaza, ont souligné plusieurs ONG internationales, réclamant un véritable cessez-le-feu alors que de nombreux camions attendent le feu vert israélien pour passer le terminal de Rafah.</p><p>Malgré l'accord, Israël a affirmé que la guerre se poursuivrait."Nous n'arrêtons pas la guerre.Nous continuerons jusqu'à la victoire", a affirmé jeudi le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi lors d'une revue des troupes à Gaza, selon l'armée israélienne.</p><p>"Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette", a averti de son côté le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>"Une trêve pour faire entrer de l'aide, nous n'en voulons pas.Nous voulons rentrer chez nous", a lancé Maysara Assabagh, 42 ans, qui est réfugié à Khan Younès.</p><p>La guerre fait craindre une escalade régionale alors que les alliés pro-Iraniens du Hamas, le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites, visent le territoire israélien.</p><p>Le Hezbollah a revendiqué jeudi au moins une vingtaine d'attaques contre différentes positions israéliennes frontalières, assurant avoir fait des victimes.L'armée israélienne a dit avoir répliqué, visant notamment des sites de lancement de roquettes au Liban.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pays-Bas: extrême droite recherche partenaires après victoire tonitruante

Description: <p>La Haye (AFP) - Après la victoire de l'extrême droite aux législatives néerlandaises, dont l'ampleur a surpris par-delà les frontières, une tâche ardue attend à partir de jeudi son dirigeant islamophobe Geert Wilde
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Pays-Bas: extrême droite recherche partenaires après victoire tonitruante

Description: <p>La Haye (AFP) - Après la victoire de l'extrême droite aux législatives néerlandaises, dont l'ampleur a surpris par-delà les frontières, une tâche ardue attend à partir de jeudi son dirigeant islamophobe Geert Wilders: convaincre ses rivaux de former une coalition.</p><p>Son Parti de la Liberté (PVV) a remporté 37 des 150 sièges au Parlement, plus du double que lors du scrutin de 2021, selon des résultats presque complets.</p><p>"Les électeurs ont parlé.Les sièges sont attribués.Il est maintenant important de voir sur quels points on peut se mettre d'accord", a dit M. Wilders, fêtant son succès au champagne.</p><p>S'adressant à ses partisans en liesse à La Haye après la sortie des urnes, M. Wilders a réitéré sa rhétorique anti-immigrés, affirmant que les Néerlandais avaient voté pour endiguer le "tsunami" des demandeurs d'asile.</p><p>Par la suite, il a toutefois déclaré aux journalistes qu'il souhaitait être le "Premier ministre de tous les Néerlandais" et qu'il "travaillerait dur avec d'autres partis" pour former une coalition.</p><p>Mais la victoire inattendue de l'homme politique de 60 ans à la célèbre chevelure peroxydée ne lui assure pas ce poste.</p><p>L'alliance gauche-écologistes de Francs Timmermans,deuxième avec 25 sièges, a rejeté d'emblée toute coalition avec M. Wilders. "Le moment est venu pour nous de défendre la démocratie", a déclaré l'ex-dirigeant européen.</p><p>Dilan Yeşilgöz, cheffe de file du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, centre droit, 24 sièges) du Premier ministre sortant Mark Rutte, a lâché, après un résultat décevant, qu'il faudra voir si M. Wilders parviendra à forger une coalition.</p><p>Avant les élections, les dirigeants des trois principales forces politiques avaient assuré qu'ils ne participeraient pas à un gouvernement dirigé par le PVV.Mais ce dernier "ne peut plus être ignoré", a martelé M. Wilders. </p><p>Novice sur la scène politique, Pieter Omtzigt, du nouveau parti anti-corruption Nouveau Contrat social (NSC, 20 sièges), s'est dit "disponible" pour des négociations, tout en concédant que le processus ne serait "pas facile".</p><p>"Ça dépendra entièrement du VVD", a déclaré à l'AFP Sarah de Lange, professeure de pluralisme politique à l'Université d'Amsterdam."Une grande question sera de savoir qui sera Premier ministre, car avec Wilders comme Premier ministre, les Pays-Bas se trouvent dans une situation impossible au niveau international".</p><p></p><p>- "Nexit" -</p><p></p><p>La victoire de M. Wilders devrait être accueillie avec appréhension à Bruxelles: M. Wilders, anti-UE et favorable à un "Nexit", a promis un référendum sur le maintien ou non des Pays-Bas dans l'Union européenne.</p><p>Certains ont réagi avec inquiétude aux Pays-Bas."Les gens sont inquiets, certains ont peur" a déclaré à l'AFP Habib el Kaddouri, de la fondation pour les Néerlando-marocains SMN."D'autres sont incertains quant à leur avenir" ou "leur place dans la société néerlandaise". </p><p>L'extrême droite européenne a, elle, salué cette victoire.</p><p>"Les Européens demandent de plus en plus que l'on défende leurs nations, leurs frontières, leurs droits", a déclaré le chef de la formation espagnole d'extrême droite Vox, Santiago Abascal, sur X.</p><p>Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a salué sur le même réseau social "les vents du changement".Pour la cheffe de file du Rassemblement national français Marine Le Pen, ce résultat "confirme l'attachement croissant à la défense des identités nationales".</p><p>M. Wilders est parfois qualifié de "Trump néerlandais", mais il est en fait entré en politique bien avant l'ancien président américain.</p><p>N'hésitant pas à traiter les Marocains de "racailles" ou à proposer des concours de caricatures du prophète Mahomet, M. Wilders a bâti sa carrière en livrant bataille contre ce qu'il nomme une "invasion islamique" de l'Occident.  </p><p>Ni ses démêlés avec la justice --qui l'a reconnu coupable d'insultes envers des Marocains-- ni les menaces de mort à son encontre --qui le font vivre sous protection policière depuis 2004-- ne l'ont découragé.</p><p>Plus récemment, il a tenté de calmer sa rhétorique populiste et de se concentrer sur d'autres préoccupations des électeurs que l'immigration, comme la crise du coût de la vie.Il s'était également dit prêt à mettre de côté ses opinions sur l'islam pour gouverner.</p><p>Mais le manifeste du PVV a conservé son ton xénophobe. Il propose le rétablissement du contrôle aux frontières néerlandaises, la détention et l'expulsion des immigrants illégaux, le renvoi des demandeurs d'asile syriens et la réintroduction des permis de travail pour les travailleurs intra-UE.</p><p>Son manifeste dit également que "les Pays-Bas ne sont pas un pays islamique.Pas d'écoles, de Corans et de mosquées".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Inde: les secours sur le pied de guerre pour les ouvriers bloqués dans un tunnel

Description: <p>Tunnel de Silkyara (Inde) (AFP) - Les secours sont sur le pied de guerre jeudi près du tunnel routier de Silkyara qui s'est effondré dans le nord de l'Inde, où 41 ouvriers sont pris au piège depuis près de deux semain
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Inde: les secours sur le pied de guerre pour les ouvriers bloqués dans un tunnel

Description: <p>Tunnel de Silkyara (Inde) (AFP) - Les secours sont sur le pied de guerre jeudi près du tunnel routier de Silkyara qui s'est effondré dans le nord de l'Inde, où 41 ouvriers sont pris au piège depuis près de deux semaines.</p><p>Une grande effervescence règne près du site, où les proches et les familles des ouvriers sont rassemblées dans l'attente d'un dénouement heureux. </p><p>Le ministre en chef de l'Etat himalayen d'Uttarakhand, Pushkar Singh Dhami, a affirmé que les secours étaient "sur le pied de guerre", avec "des médecins, des ambulances, des hélicoptères et un hôpital de campagne".</p><p>Les sauveteurs sont équipés de brancards avec des roues pour extraire ces hommes épuisés à travers un large tube d'acier d'une longueur de 57 mètres à travers les décombres. </p><p>Des bulldozers et des excavatrices s'activent depuis le 12 novembre, date de l'effondrement de ce tunnel en construction dans l'Etat de l'Uttarakhand, pour percer les débris de terre, roches et béton afin de le faire passer. </p><p>"Nous nous sommes exercés sur la manière de les faire sortir en toute sécurité", a expliqué jeudi à la presse Atul Karwal, responsable de la Force nationale d'intervention chargée de la gestion des catastrophes. </p><p>Après des jours de lents progrès, une percée soudaine et rapide s'est produite mercredi avant d'être ralentie à seulement 12 mètres de l'objectif.</p><p>"Les 10 à 12 mètres restants...nous ne savons pas ce qui peut se produire mais nous sommes prêts à y faire face", a déclaré M. Karwal. "Si tout va bien, l'opération sera terminée ce soir", a-t-il ajouté, précisant que les ouvriers pris au piège "gardent le moral".</p><p></p><p>- Contact visuel -</p><p></p><p>Le contact visuel avec les ouvriers piégés a été établi pour la première fois mardi, grâce à une caméra endoscopique envoyée par les sauveteurs à travers le tuyau par lequel de l'air, de la nourriture et de l'eau sont régulièrement acheminés aux ouvriers piégés.</p><p>Les ouvriers disposent d'un espace suffisant, mesurant 8,5 mètres de haut et s'étendant sur environ deux kilomètres de long.</p><p>Depuis le début, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives de machines de forage cruciales pour secourir les ouvriers.</p><p>Dans le cas où l'itinéraire passant par l'entrée principale du tunnel serait impossible, les secours ont commencé à dynamiter et à forer à l'autre bout du tunnel inachevé, d'une longueur de près de 500 mètres.</p><p>Des préparatifs ont également été effectués afin de creuser un puits vertical situé juste au-dessus, ce qui semble cependant risqué.</p><p>Bien que pris au piège, les ouvriers disposent d'un espace suffisant, mesurant 8,5 mètres de haut et s'étendant sur environ deux kilomètres de long. </p><p>Le tunnel de Silkyara s'inscrit dans le cadre du projet autoroutier Char Dham, cher au Premier ministre Narendra Modi, conçu pour améliorer les liaisons avec quatre sites hindous, parmi les plus importants du pays, et aussi avec les régions frontalières de la Chine.</p><p>Les accidents sur les chantiers de grandes infrastructures sont fréquents en Inde. </p><p>En janvier, au moins 200 personnes ont été tuées dans des crues soudaines dans l'Uttarakhand, une catastrophe que les experts ont en partie imputée à un développement excessif.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Argentine: Milei, un «mini-Trump» ou juste un air de famille ?

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Offensif, agressif, voire insultant, surgi d'un espace de droite radicale avec un discours "anti-establishment", des thèmes libéraux...Le président élu argentin Javier Milei est parfois compar
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Argentine: Milei, un «mini-Trump» ou juste un air de famille ?

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Offensif, agressif, voire insultant, surgi d'un espace de droite radicale avec un discours "anti-establishment", des thèmes libéraux...Le président élu argentin Javier Milei est parfois comparé à un "mini-Trump", "Trump de la pampa", en référence à l'ancien président américain.</p><p>Mais à y regarder de près, les dissemblances l'emportent sur les similitudes entre les deux hommes, aux parcours, origines et conditions d'émergence distinctes.Même si les chaleureuses félicitations à Milei de Trump, comme de l'ancien président d'extrême-droite brésilien Jair Bolsonaro, trahissent un "air de famille", en tout cas des affinités.</p><p>Trump a appelé Milei mercredi soir, disant "que sa victoire par un large écart a eu un grand impact au niveau mondial", et annoncé se rendre prochainement à Buenos Aires pour le rencontrer.</p><p></p><p>- "Argentina great again" ? -</p><p></p><p>Milei, comme Trump, évoque fréquemment le thème de la "grandeur retrouvée", en référence à "l'âge d'or" (environ 1870-1930) où l'Argentine, riche "grenier du monde", était "une puissance mondiale", "terre promise" d'immigration massive.</p><p>"Très fier de toi (...) tu vas faire de l'Argentine à nouveau un grand pays", a lancé dimanche Trump dans son message de félicitations.</p><p>Mais s'il rêve, grâce aux réformes libérales, de ramener l'Argentine "au niveau des Etats-Unis en 35 ans", le summum de la réussite pour lui c'est plutôt l'Irlande "d'ici 40 ans".</p><p></p><p>- Quel libéral ? -</p><p></p><p>Dans les faits, les références de Milei sont très argentines: il cite souvent un des pères de la Constitution, le théoricien libéral (1810-1884) Juan Bautista Alberdi, ou alors des purs économistes: néo-libéraux de l'"Ecole de Chicago" ou le libertarien Murray Rothbard (en référence duquel il a baptisé ses quatre chiens).</p><p>En politique, Milei cite comme références Ronald Reagan et Margaret Thatcher, s'ancrant dans la "révolution conservatrice" des années 80.</p><p>De fait, économiquement, Milei, partisan d'une ouverture des marchés tous azimuts "est un libertarien, tandis que Trump en est aussi éloigné que possible", avec sa fibre protectionniste et de défense d'une industrie nationale américaine, estime Michael Shifter, économiste du think tank Inter-American Dialogue à Washington.</p><p>Trump est dans la "transaction", Milei davantage "un idéologue", image-t-il.</p><p>Milei en réalité fait rarement mention à l'ex-président américain (2017-2021).La dernière fois en septembre à la TV américaine, il avait salué en termes généraux chez Trump "la défense des idées de liberté" et "la lutte contre le socialisme".</p><p></p><p>- Pas du même monde -</p><p></p><p>Milei s'est bâti une notoriété sur les plateaux TV, où il était depuis 6-7 ans un panéliste prisé, provocateur, buzz et audience assurés.Trump était aussi un visage familier avec ses émissions de téléréalité, avant de se lancer en politique.</p><p>Le parallèle s'arrête là.Trump est avant tout un homme d'affaires, milliardaire, qui a fait fortune dans l'immobilier comme son magnat de père.Milei est issu de la classe moyenne, son père était un chauffeur de bus qui créa sa PME de transports.</p><p>Et il s'est façonné dans le monde universitaire, professeur d'économie sans notoriété particulière mais très fier de son titre d'"économiste", il vivait surtout de son travail de consultant dans le privé (un groupe gérant des aéroports à travers le monde appartenant à un milliardaire argentin d'origine arménienne, Eduardo Eurnekian).</p><p>Des deux, c'est Milei l'outsider, "émergeant de l'anti-establishment", surgi en politique il y a deux ans, et créant son petit parti, La Libertad Avanza.Quand Trump a bâti sa conquête de la présidence sur l'appareil du Grand Old Party républicain, estime Gabriel Vommaro, politologue spécialiste des droites à l'Université de San Martin.</p><p></p><p>- Milei, "produit argentin" -</p><p></p><p>"Il y un air de famille, sans aucun doute, mais c'est une erreur de les inclure sans nuance dans le même mouvement, sans tenir compte des particularités locales", estime M. Vommaro.</p><p>La victoire éclatante de Milei (55,6% des voix) doit beaucoup à des circonstances argentines locales: un phénoménal ras-le-bol de vingt ans de gouvernements péronistes surtout (centre-gauche), et aussi libéraux "classiques" qui n'ont en rien su enrayer un marasme chronique et une inflation parvenue à 143%.</p><p>Comparer les deux "est un peu forcé" car Milei "est le produit de la profondeur de la crise argentine, et du désespoir généralisé que ressentent les gens", résume Michael Shifter.</p><p></p><p>- "Bataille" ou "opportunisme" culturel ? -</p><p></p><p>La "bataille culturelle", ou "réaction", dans de nombreux pays, contre un élan généralisé en faveur des droits des femmes, des minorités LGBT+, pour l'avortement, est une forte composante, présente notamment sur les réseaux sociaux, qui a alimenté l'ascension de Milei comme elle avait porté celle de Trump.</p><p>Mais si Milei "en est bien un allié, et s'il y a dans sa coalition des acteurs clefs de cette bataille culturelle globale, ce thème n'est pas central dans son discours", estime Vommaro.Pour lui la "bataille" est plus globalement celle du libéralisme contre le "marxisme culturel" dominant depuis des décennies, économistes keynésiens et vigies du changement climatique dans le même sac.</p><p>Pour autant, "il s'est rendu compte qu'il y là une opportunité de représenter des secteurs qui n'avaient pas de voix politique", ajoute l'analyste.Et il compte parmi ses conseillers un influenceur ultra-conservateur argentin Agustin Laje, partisan d'un référendum sur l'avortement (légalisé en 2021).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve à Gaza débutera vendredi, première libération d'otages et de prisonniers attendus

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve dans les combats entre Israël et le Hamas va débuter tôt vendredi matin et un premier groupe de 13 otages sera libéré dans l'après-midi, a annoncé jeudi le Qatar
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La trêve à Gaza débutera vendredi, première libération d'otages et de prisonniers attendus

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve dans les combats entre Israël et le Hamas va débuter tôt vendredi matin et un premier groupe de 13 otages sera libéré dans l'après-midi, a annoncé jeudi le Qatar, le Hamas confirmant l'échange avec des prisonniers palestiniens. </p><p>"La pause humanitaire débutera à 7H00 (05H00 GMT) vendredi", a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, indiquant que 13 otages femmes et enfants seront libérés "aux alentours de 16H00 le même jour", alors que les bombardements israéliens sur la bande de Gaza se poursuivent jeudi.  </p><p>La branche armée du mouvement islamiste Hamas a confirmé le début de la trêve à 7H00 du matin vendredi, avec "un arrêt complet des activités militaires" pendant quatre jours, période au cours de laquelle 50 otages, des femmes et des enfants de moins de 19 ans, seront libérés en contrepartie, pour chacun d'entre eux, de la libération de "trois prisonniers palestiniens, femmes et enfants".  </p><p>Israël a confirmé jeudi avoir "reçu une première liste de noms" d'otages, et dit être "en contact avec toutes les familles".Le Bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a pas précisé s'il parlait de tous les otages, de toutes les personnes libérables ou du premier groupe concerné.   </p><p>Le Qatar, médiateur clé, avait annoncé mercredi, au 47e jour de la guerre, une trêve de quatre jours dans les combats, prévoyant un échange d'otages retenus à Gaza et de Palestiniens détenus dans trois prisons israéliennes.</p><p>L'accord prévoit un échange "de 10 otages contre 30 prisonniers" au premier jour de la trêve, pour un total de 50 otages civils libérés en quatre jours contre 150 Palestiniens.Israël a diffusé une liste de 300 prisonniers susceptibles d'être relâchés, comptant 33 femmes et 267 jeunes de moins de 19 ans. </p><p>Mercredi, la communauté internationale avait salué l'accord, y voyant un premier pas vers un cessez-le-feu durable.Cette trêve "ne peut pas seulement être une pause", avait toutefois averti l'ambassadeur palestinien à l'ONU, appelant à l'utiliser pour empêcher la "reprise de l'agression" israélienne.</p><p></p><p>- Frappes sur Khan Younès -</p><p></p><p>La guerre a été déclenchée par une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire d'Israël menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.Selon les autorités, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées.</p><p>Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque. </p><p>En représailles, Israël, qui a promis "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien, bombarde sans relâche la bande de Gaza, où plus de 14.100 personnes ont été tuées dont plus de 5.800 enfants, selon le gouvernement du Hamas, qui y a pris le pouvoir en 2007. </p><p>Les combats se sont poursuivis toute la nuit sur le territoire de quelque 360 km2, assiégé depuis le 9 octobre par Israël, qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et carburant et y mène une offensive terrestre depuis le 27 octobre.</p><p>L'agence de presse palestinienne Wafa a évoqué des "dizaines" de morts dans différents secteurs de Gaza.</p><p>Le Jihad islamique palestinien, qui participe aux combats, a fait état d'affrontements au coeur de la ville de Gaza, dans le nord.Dans le sud, les frappes ont visé la région de Khan Younès, d'où s'élevaient d'immenses colonnes de fumée noire, éclairées par les explosions des bombes. </p><p>"Je pense qu'il y a encore une vingtaine de personnes sous les décombres", a déclaré à l'AFP un Palestinien à la recherche de survivants dans un bâtiment détruit à Bani Souheila, à l'est de la ville.</p><p>Des dizaines de personnes non identifiées, mortes dans des hôpitaux du nord du territoire, ont été enterrées mercredi dans une fosse commune d'un cimetière de Khan Younès.</p><p>Dans la ville de Gaza (nord), le directeur de l'hôpital al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya a été arrêté, selon un médecin du plus grand établissement de Gaza. </p><p>Le docteur Mohammed Abou Salmiya a été "transféré pour être interrogé" a confirmé jeudi l'armée israélienne qui contrôle l'hôpital où elle fouille des infrastructures militaires souterraines utilisées selon elles par le Hamas.</p><p></p><p>- "Choix difficile" -</p><p></p><p>Le gouvernement israélien avait approuvé l'accord de trêve malgré des dissensions internes. </p><p>"Je dois souvent trancher entre un choix difficile et un choix encore plus difficile, et c'est particulièrement le cas avec les otages", a souligné mercredi soir Benjamin Netanyahu.</p><p>Le président iranien Ebrahim Raïssi, soutien du Hamas et dont le pays ne reconnaît pas Israël, a estimé que "le cessez-le-feu temporaire" était "une grande victoire" du mouvement islamiste.</p><p>La principale association de familles d'otages s'était déclarée "heureuse" d'un accord pour une "libération partielle" d'otages, sans savoir pour l'instant "qui sera libéré et quand".</p><p>"Cela me donne l'espoir de voir mes filles revenir", a dit Maayan Zin, mère de deux enfants retenues à Gaza.</p><p>A Jérusalem-Est occupée, la Palestinienne Samira Douayyat a évoqué la possible libération de sa fille Shourouk, 26 ans, qui aura purgé la moitié de sa peine de 16 ans de prison."Je pleure, je ris, je tremble", dit-elle à l'AFP.</p><p></p><p>- Trêve insuffisante -</p><p></p><p>Les bombardements ont dévasté le territoire palestinien et provoqué une grave crise humanitaire selon l'ONU, avec notamment le déplacement d'environ 1,7 million des 2,4 millions d'habitants de Gaza, où l'aide entre au compte-gouttes. </p><p>La trêve permettra l'entrée d'un "plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide, y compris du carburant" qu'actuellement, a indiqué le Qatar.</p><p>Quelque 200 à 300 camions d'aide entreront dans Gaza, dont huit avec du carburant et du gaz, a précisé un cadre du Hamas, Taher al-Nounou.</p><p>Mais cette trêve est "insuffisante" pour faire entrer l'aide nécessaire à Gaza, ont souligné plusieurs ONG internationales, réclamant un véritable cessez-le-feu alors que de nombreux camions attendent le feu vert israélien pour passer le terminal de Rafah.</p><p>"Avant la guerre, on travaillait deux, trois jours avant une pause.Aujourd'hui, ça fait sept jours qu'on est au même endroit sans bouger", raconte à l'AFP un chauffeur égyptien, Alaa Moustafa.Avant ces hostilités, la bande de Gaza était soumise à un strict blocus israélien depuis 16 ans.</p><p>Malgré l'accord, Israël a affirmé que la guerre se poursuivrait."Nous n'arrêtons pas la guerre.Nous continuerons jusqu'à la victoire, nous poursuivons (les opérations militaires) dans d'autres secteurs" contrôlés par le Hamas, a affirmé jeudi le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi lors d'une revue des troupes à Gaza, selon l'armée israélienne.</p><p>"Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette", a averti de son côté le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>""Une trêve pour faire entrer de l'aide, nous n'en voulons pas.Nous voulons rentrer chez nous", lance Maysara Assabagh, 42 ans, qui s'est réfugiée à Khan Younès.</p><p></p><p>- Hezbollah et Houthis -</p><p></p><p>La guerre fait craindre une escalade régionale alors que les alliés pro-Iraniens du Hamas, le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites, visent le territoire israélien.</p><p>Le Hezbollah a revendiqué jeudi au moins une dizaine d'attaques contre différentes positions israéliennes frontalières, assurant avoir fait des victimes.L'armée israélienne a répliqué avec des tirs d'artillerie sur le sud-Liban, selon l'agence officielle libanaise.</p><p>En mer Rouge, un navire de guerre américain a intercepté jeudi des drones explosifs lancés du Yémen par les rebelles Houthis, selon les Etats-Unis.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Gaza, des familles entières «disparues» et des mères dévastées

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Sur un lit, son neveu Abboud, 12 ans, sur l'autre, le neveu de son mari, Mossaab, 14 ans.Sahar Awad veille sur les rares membres encore en vie de sa famille qui compte, après 47 jours d
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A Gaza, des familles entières «disparues» et des mères dévastées

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Sur un lit, son neveu Abboud, 12 ans, sur l'autre, le neveu de son mari, Mossaab, 14 ans.Sahar Awad veille sur les rares membres encore en vie de sa famille qui compte, après 47 jours de guerre, pas moins de 80 morts.</p><p>Tous se sont retrouvés dans une école, devenue d'abord camp de déplacés puis dispensaire, à Rafah, point de passage avec l'Egypte, à l'extrême sud de la bande de Gaza.</p><p>Il n'y a que 40 kilomètres de distance avec leur domicile situé dans la ville de Gaza, au nord du territoire palestinien.Mais le trajet, homérique, a pris une semaine.</p><p>Vendredi dernier, un bombardement a frappé leur maison du quartier Cheikh Radwan."Les survivants ont accouru pour sortir les morts et les blessés des décombres et Israël a frappé une deuxième fois", raconte-t-elle à l'AFP. </p><p>"On n'a pas pu enterrer ceux qui étaient déjà sous les décombres, seulement ceux qui ont été projetés jusque chez les voisins".</p><p>Mossaab a le visage couvert de blessures et la jambe amputée.Abboud a un tuyau de plastique qui lui sort du ventre.Il "ne sait pas que sa mère, sa grand-mère et plusieurs de ses frères sont morts", dit-elle entre deux sanglots.</p><p>Il ne reste à Abboud que son père, avec qui il était soigné à l'hôpital au moment de la frappe."C'est uniquement pour cela qu'ils n'ont pas été touchés", raconte Sahar.</p><p></p><p>- "Entièrement disparu" –</p><p></p><p>"Mon grand frère et toute sa famille sont morts.Ma soeur a fui le nord et est morte avec son mari et ses enfants plus au sud", poursuit-elle. </p><p>La famille élargie de Mossaab, elle, a "entièrement disparu".Si une partie de celle de Sahar a survécu, c'est parce que ses membres étaient déjà partis.</p><p>Sur la route, son fils Mohammed, qui poussait le fauteuil roulant de sa grand-mère, a été arrêté par l'armée israélienne.Ce qui s'est passé en captivité?"Il ne nous raconte pas tout car il n'arrive pas à en parler".</p><p>Abboud et Mossaab, eux, sont arrivés dans le sud après tout le monde: ils ont été amenés par les convois qui sortaient les blessés de l'hôpital indonésien, le dernier établissement en date du nord de Gaza visé par les chars israéliens.</p><p>Fidaa Zayed, elle, a eu son premier fils, Oudaï, à 13 ans.Aujourd'hui, il en a 20, dit-elle, et ils ont "grandi ensemble", avec Qoussaï, son cadet de 19 ans, et Chahad, sa benjamine de 17 ans.</p><p>Tous préparaient le départ d'Oudaï, qui avait obtenu un rare laissez-passer pour la Cisjordanie, l'autre territoire palestinien occupé, afin d'intégrer l'académie militaire de Jéricho (sud).</p><p>Son permis permettait un "passage, le 12 octobre, par le terminal d'Erez", entre Israël et la bande de Gaza.Mais le 7 octobre, les commandos du Hamas ont fait exploser le poste-frontière et tué 1.200 personnes en Israël, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes, lors d'une attaque sans précédent.</p><p></p><p>- "Riz au poulet" -</p><p></p><p>Depuis, la bande de Gaza est bombardée jour et nuit par l'armée israélienne, qui a promis d'"anéantir" le Hamas.Plus de 14.100 personnes, aux deux tiers des femmes et des enfants, sont mortes, selon le gouvernement du mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007.</p><p>Il y a quelques jours, Oudaï et sa mère discutaient devant leur maison de Jabaliya, le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza.</p><p>"Il me disait: +j'ai tellement hâte que tout se calme, tu nous feras ton riz au poulet+", raconte-t-elle.Et "un bombardement a commencé".</p><p>"Des dizaines de personnes sont mortes, j'ai enjambé au moins 50 corps, des blessés et des morts, avant de trouver Oudaï", raconte-t-elle."Je ne l'ai reconnu que grâce à la ceinture qu'il portait".</p><p>"On était à côté et c'est lui que Dieu a choisi pour devenir martyr", répète-t-elle, hébétée."Avec ma fille et mon mari, nous sommes allés à l'hôpital indonésien.Des médecins l'ont mis dans un sac mortuaire et ont écrit son nom dessus.Moi, j'ai rajouté +Que Dieu t'accepte auprès de lui, mon fils+".</p><p>Aujourd'hui seulement, Fidaa Zayed réalise qu'elle a été blessée au dos mais "ne sent pas la douleur" à cet endroit."Celle au coeur l'emporte sur tout". </p><p>Arrivée à l'hôpital de Rafah, les médecins ont découvert une immense plaie infectée qu'ils ont dû recoudre avec 17 points de suture. Elle a dû changer ses habits, collés par le sang séché de ses proches.</p><p>"Nous sommes morts.Je préfèrerais encore partir maintenant avec mon mari et mes enfants".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve à Gaza et la libération des otages repoussées, poursuite des bombardements

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'accord de trêve entre Israël et le Hamas sur la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens n'entrera pas en vigueur avant vendredi, ont annonc
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La trêve à Gaza et la libération des otages repoussées, poursuite des bombardements

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'accord de trêve entre Israël et le Hamas sur la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens n'entrera pas en vigueur avant vendredi, ont annoncé jeudi des responsables israéliens et palestiniens sur fond de poursuite des combats dans la bande de Gaza.</p><p>Le Qatar, médiateur clé, avait annoncé mercredi une trêve renouvelable de quatre jours dans les combats, doublée d'un échange d'otages retenus à Gaza et de Palestiniens détenus dans trois prisons israéliennes. </p><p>L'accord prévoit un échange "de 10 otages contre 30 prisonniers" au premier jour de la trêve, pour un total de 50 otages civils libérés en quatre jours contre 150 Palestiniens.Israël a diffusé une liste de 300 prisonniers, 33 femmes et 267 jeunes de moins de 19 ans dont 49 membres du Hamas, susceptibles d'être relâchés.</p><p>Mais le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, a déclaré dans la nuit que la libération des otages n'interviendrait "pas avant vendredi", les deux camps se rejetant mutuellement la responsabilité du report. </p><p>Un responsable israélien a indiqué à l'AFP sous condition d'anonymat que le Hamas avait fait "de nouvelles requêtes", tandis que selon un cadre du mouvement palestinien ayant requis l'anonymat, les discussions achoppent sur les "noms des otages israéliens et les modalités de leur remise" à une tierce partie.</p><p>La communauté internationale avait salué cet accord, y voyant un premier pas vers un cessez-le-feu durable.Cette trêve "ne peut pas seulement être une pause", a plaidé mercredi l'ambassadeur palestinien à l'ONU, appelant à l'utiliser pour empêcher la "reprise de l'agression" israélienne.</p><p>- Frappes sur Khan Younès -</p><p></p><p>L'accord a été annoncé au 47e jour de la guerre, déclenchée par une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire d'Israël menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.Selon les autorités, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées.</p><p>Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque. </p><p>En représailles, Israël, qui a promis "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien, bombarde sans relâche la bande de Gaza, où plus de 14.000 personnes ont été tuées dont plus de 5.800 enfants, selon le gouvernement du Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007. </p><p>Les combats se sont poursuivis toute la nuit sur le territoire de quelque 360 km2, assiégé depuis le 9 octobre par Israël, qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et carburant et y mène une offensive terrestre depuis le 27 octobre.</p><p>L'agence de presse palestinienne Wafa a évoqué des "dizaines" de morts dans différents secteurs de Gaza.</p><p>Le Jihad islamique palestinien, qui participe aux combats, a fait état d'affrontements au coeur de la ville de Gaza, dans le nord.Dans le sud, les frappes ont visé la région de Khan Younès, d'où s'élevaient d'immenses colonnes de fumée noire, éclairées par les explosions des bombes. </p><p>"Je pense qu'il y a encore une vingtaine de personnes sous les décombres", a déclaré à l'AFP un Palestinien à la recherche de survivants dans un bâtiment détruit à Bani Souheila, à l'est de la ville.</p><p>Des dizaines de personnes non identifiées, mortes dans des hôpitaux du nord du territoire, ont été enterrées mercredi dans une fosse commune d'un cimetière de Khan Younès.</p><p>Dans la ville de Gaza (nord), le directeur de l'hôptal al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya a été arrêté avec plusieurs autres cadres, selon un médecin du plus grand établissement de Gaza.L'armée israélienne contrôle l'hôpital où elle fouille des infrastructures militaires souterraines utilisées selon elles par le Hamas.</p><p>- "Choix difficile" -</p><p></p><p>Le gouvernement israélien a approuvé l'accord de trêve malgré des dissensions internes. </p><p>"Je dois souvent trancher entre un choix difficile et un choix encore plus difficile, et c'est particulièrement le cas avec les otages", a souligné mercredi soir Benjamin Netanyahu.</p><p>Le président iranien Ebrahim Raïssi, soutien du Hamas et dont le pays ne reconnaît pas Israël, a pour sa part estimé que "le cessez-le-feu temporaire" était "une grande victoire" du mouvement islamiste.</p><p>La principale association de familles d'otages s'est déclarée "heureuse" d'un accord pour une "libération partielle" d'otages, sans savoir pour l'instant "qui sera libéré et quand".</p><p>"Cela me donne l'espoir de voir mes filles revenir", a déclaré Maayan Zin, mère de deux enfants retenues à Gaza.</p><p>A Jérusalem-Est occupée, la Palestinienne Samira Douayyat a évoqué la possible libération de sa fille Shourouk, 26 ans, qui aura purgé la moitié de sa peine de 16 ans de prison."Je pleure, je ris, je tremble", dit-elle à l'AFP.</p><p></p><p>- Trêve insuffisante -</p><p></p><p>Les bombardements ont dévasté le territoire palestinien et provoqué une grave crise humanitaire selon l'ONU, avec notamment le déplacement de plus de 1,7 million des 2,4 millions d'habitants de Gaza, où l'aide entre au compte-gouttes. </p><p>La pause humanitaire associée à la trêve permettra l'entrée d'un "plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide, y compris du carburant", a indiqué le Qatar.</p><p>Quelque 200 à 300 camions d'aide entreront dans Gaza, dont huit avec du carburant et du gaz, a précisé un cadre du Hamas, Taher al-Nounou.</p><p>Mais cette trêve est "insuffisante" pour faire entrer l'aide nécessaire à Gaza, ont souligné plusieurs ONG internationales, réclamant un véritable cessez-le-feu alors que de nombreux camions attendent le feu vert israélien pour passer le terminal de Rafah.</p><p>"Avant la guerre, on travaillait deux, trois jours avant une pause.Aujourd'hui, ça fait sept jours qu'on est au même endroit sans bouger", raconte à l'AFP un chauffeur égyptien, Alaa Moustafa.Avant ces hostilités, la bande de Gaza était soumise à un strict blocus israélien depuis 16 ans.</p><p>Malgré l'accord, Israël a affirmé que la guerre se poursuivrait."Nous n'arrêtons pas la guerre.Nous continuerons jusqu'à la victoire, nous poursuivons (les opérations militaires) dans d'autres secteurs" contrôlés par le Hamas, a affirmé jeudi le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi lors d'une revue des troupes à Gaza, selon l'armée israélienne.</p><p>"Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette", a averti de son côté le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>"Ils parlent de trêve ? Une trêve avec des blessés, des morts et des maisons détruites ? Nous ne voulons pas de trêve si nous ne pouvons pas retourner dans nos maisons, nous ne voulons pas de trêve pour un peu de nourriture", a lancé Maysara al-Sabbagh, 42 ans, qui s'est réfugié à Khan Younès.</p><p></p><p>- Hezbollah et Houthis -</p><p></p><p>La guerre fait craindre une escalade régionale alors que les alliés pro-Iraniens du Hamas, le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites, visent le territoire israélien.</p><p>Le Hezbollah a revendiqué jeudi au moins une dizaine d'attaques contre différentes positions israéliennes frontalières, assurant avoir fait des victimes.L'armée israélienne a répliqué avec des tirs d'artillerie sur le sud-Liban, selon l'agence officielle libanaise.</p><p>En mer Rouge, un navire de guerre américain a intercepté jeudi des drones explosifs lancés du Yémen par les rebelles Houthis, selon les Etats-Unis.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les chauffeurs de camions d'aide comptent sur la trêve pour enfin accéder à Gaza

Description: <p>Rafah (Egypte) (AFP) - Dans le désert égyptien du Sinaï, une file de camions blancs semble sans fin, leurs conducteurs, eux, trépignent de frustration en attendant le feu vert qui leur permettra de livrer leurs précieuses carga
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Les chauffeurs de camions d'aide comptent sur la trêve pour enfin accéder à Gaza

Description: <p>Rafah (Egypte) (AFP) - Dans le désert égyptien du Sinaï, une file de camions blancs semble sans fin, leurs conducteurs, eux, trépignent de frustration en attendant le feu vert qui leur permettra de livrer leurs précieuses cargaisons d'aide dans la bande de Gaza assiégée depuis 48 jours.  </p><p>Ces chauffeurs routiers, tous Egyptiens, ont passé des journées fastidieuses en bord de route avec pour seul régime des fèves en boîte et du café instantané. </p><p>Ils ont toutefois trouvé un certain réconfort en apprenant que du carburant et d'autres produits de première nécessité pourraient bientôt être autorisés à entrer à Gaza dans le cadre d'une trêve de quatre jours qui pourrait débuter dès vendredi.</p><p>Pourtant, le moment exact où ils pourront réellement bouger reste un mystère et, confrontés à une attente toujours plus longue et abrutissante, séparés de leurs familles et sans lits ni douches, certains commencent à montrer des signes évidents d'irritation et de fatigue.</p><p>"Avant la guerre, on travaillait entre deux et trois jours avant de faire une pause.Aujourd'hui, ça fait sept jours qu'on est au même endroit sans bouger", raconte à l'AFP Alaa Moustafa, 48 ans tout en écrasant des fèves à la fourchette pour se faire cuire un énième ragoût. </p><p>"Vous voulez que je vous parle de mon quotidien?", demande un autre conducteur qui a requis l'anonymat, en raison de la forte présence des services de sécurité égyptiens à proximité de la frontière avec Gaza.  </p><p>"Dans la rue, c'est comme ça que l'on vit actuellement.On dort, on se lève et on mange au même endroit sans possibilité de prendre un douche", ajoute-t-il d'un ton las. </p><p>- "Plus de convois d'aide humanitaire" -</p><p>La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.</p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens coupés d'approvisionnements en eau, électricité et carburant.</p><p>Selon un dernier bilan mardi du gouvernement du Hamas, 14.128 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre, dont plus de 5.840 enfants et 3.920 femmes.</p><p>Côté israélien, l'attaque du Hamas a fait 1.200 morts, majoritairement des civils tués le 7 octobre, selon les autorités. </p><p>Un accord entre Israël et le Hamas, conclu sous l'égide du Qatar, pour une trêve humanitaire dans la bande de Gaza et la libération d'otages enlevés le 7 octobre en échange de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, a été annoncé mercredi mais il n'entrera pas en vigueur avant vendredi.</p><p>Alors que plus d'1,7 million de personnes sont déplacées dans la bande de Gaza, que la faim progresse et que la situation sanitaire se détériore, en un mois seuls 1.400 camions chargés d'aide humanitaire ont pu entrer à Gaza depuis l'Egypte, d'après l'ONU.   </p><p>Avant la guerre, une moyenne mensuelle de 10.000 camions chargés de produits commerciaux et d'aide humanitaire entraient dans Gaza, selon l'ONU. </p><p>La pause humanitaire permettra en outre l'entrée d'un "plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide, y compris du carburant", avait indiqué le Qatar mercredi.</p><p></p><p>- "Voir toutes les destructions" -</p><p></p><p>Quelque 200 à 300 camions d'aide entreront dans Gaza, dont huit avec du carburant et du gaz, avait précisé un cadre du Hamas, Taher al-Nounou.</p><p>Si les chauffeurs égyptiens ont déclaré à l'AFP qu'ils étaient fiers d'être en mesure d'aider les Palestiniens, ils redoutent ce qu'ils vont trouver à leur arrivée à Gaza.</p><p>"Je vais entrer et voir toutes les destruction.On va être confrontés à ce qu'on voit déjà à la télévision: il n'y a plus de bande de Gaza", affirme Youssef Aboulaziz, 43 ans.  Et ses collègues et lui ont de quoi avoir peur. </p><p>Alors que les chauffeurs attendaient à nouveau en vain mercredi l'autorisation de poursuivre leur route, Fatima Achour, une avocate palestinienne est arrivée à Rafah.Elle est l'une des rares Gazaouies autorisée à sortir parce qu'elle possède un passeport étranger.  </p><p>Ployant sous le poids de ses trois valises, elle s'est effondrée en larmes une fois arrivée en Egypte, "cette guerre doit s'arrêter" n'a-t-elle eu de cesse de répéter.  </p><p>"Il n'y a plus de ville dans laquelle je pourrai retourner...plus de maisons non plus.Nos vies ont pris fin", a-t-elle affirmé à l'AFP, précisant ne pas avoir confiance dans la trêve pour améliorer la situation.  </p><p>"Cette trêve a été conclue pour libérer leurs prisonniers (israéliens).Cette trêve n'est pas pour nous", conclut-elle amère. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pays-Bas: ce qui se passe après les législatives

Description: <p>La Haye (AFP) - Aux Pays-Bas, le parti d'extrême droite islamophobe de Geert Wilders a remporté les élections législatives, montrent jeudi des résultats presque complets.</p><p>Mais ceux-ci ne sont que le prél
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Pays-Bas: ce qui se passe après les législatives

Description: <p>La Haye (AFP) - Aux Pays-Bas, le parti d'extrême droite islamophobe de Geert Wilders a remporté les élections législatives, montrent jeudi des résultats presque complets.</p><p>Mais ceux-ci ne sont que le prélude à des mois de discussions, le système politique fragmenté contraignant les partis à négocier pour faire émerger une coalition de gouvernement.M. Wilders finira-t-il par gouverner les Pays-Bas?</p><p>  </p><p>- "Complexe et passionnant"  -</p><p></p><p>Former un cabinet est "un processus complexe et passionnant", assure le Parlement sur son site internet. Les partis politiques entament à l'issue du scrutin des discussions préliminaires pour explorer les coalitions possibles. </p><p>Une coalition a besoin de 76 sièges sur les 150 à la chambre basse du Parlement pour gouverner.M. Wilders a obtenu près de la moitié du chiffre magique, mais devra être soutenu pour former un gouvernement. </p><p>Au lendemain du scrutin, des partis politiques entament des discussions préliminaires pour explorer les coalitions possibles. </p><p>La chambre basse nomme ensuite un "informateur", chargé de définir les contours possibles d'un accord de coalition.Jusqu'en 2012, cette personne était nommée par le roi.</p><p>Lorsqu'il apparaît qu'un groupe de partis peut travailler ensemble intervient un "formateur" --presque toujours la personne qui a remporté le scrutin-- qui entame le travail délicat de constituer un cabinet potentiel.</p><p>Puis les partis signent un accord de coalition et le nouveau gouvernement propose ses plans à la chambre basse, qui devra ensuite se prononcer par un vote de confiance.</p><p></p><p>- Quelles sont les possibilités?-</p><p></p><p>Le Nouveau Contrat Social (NSC) pro-réformes de Pieter Omtzigt, un nouveau parti avec une ligne dure sur l'immigration qui a remporté 20 sièges, avait rejeté avant le scrutin une coalition avec M. Wilders.Mais la large victoire du PVV semble l'avoir radouci. </p><p>Tout en concédant que le processus allait être "difficile", M. Omtzigt s'est dit prêt à négocier. </p><p>M. Wilders devrait aussi pouvoir compter sur le soutien du parti des agriculteurs BBB (sept sièges) et du parti d'extrême droite FVD (trois). </p><p>L'alliance de la gauche et des écologistes de Frans Timmermans (25 sièges) a d'emblée exclu la perspective d'une coalition avec M. Wilders. </p><p>Tous les regards sont donc tournés vers le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, centre droit) du Premier ministre sortant Mark Rutte (24 sièges) et sa dirigeante d'origine turque, Dilan Yeşilgöz, sans laquelle former une coalition semble difficile.</p><p>Elle a déclaré avant le vote qu’elle gouvernerait avec M. Wilders si elle était Première ministre, mais pas l’inverse.</p><p></p><p>- Combien de temps cela prend-il?-</p><p></p><p>Beaucoup.Les partis s'affrontent généralement durant des mois pour insérer le plus grand nombre possible de points de leurs programmes dans l'accord de coalition.Et cela avant même la course aux maroquins.</p><p>Après les élections de 2021, il a fallu 271 jours pour créer la coalition qui devait être la dernière de M. Rutte, un record. </p><p>Cela pourrait prendre encore plus de temps cette fois-ci."Dans un contexte de forte fragmentation, la formation du gouvernement reste presque plus importante que le résultat exact des élections", a expliqué Herman Betten du groupe de conseil Teneo. </p><p>La plupart des analystes ne s'attendent pas à ce qu'un gouvernement soit formé avant l'été prochain.</p><p></p><p>- Stabilité ? -</p><p></p><p>Le problème du système néerlandais est qu'avec des majorités si fragiles au Parlement, une coalition est toujours à la merci du retrait du soutien d'un petit parti.</p><p>Les coalitions doivent déjà intégrer un large éventail de points de vue émanant de partis souvent relativement éloignés politiquement, et qui s'étaient attaqués les uns les autres au cours de la campagne. </p><p>La dernière coalition de M. Rutte, fragile, s'est finalement effondrée après sa proposition de mesures clivantes autour de l'accueil des demandeurs d'asile. </p><p></p><p>- Quel avenir pour Rutte?-</p><p></p><p>Jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement prête officiellement serment, le gouvernement et le Premier ministre sortants dirigent le pays.C'est Mark Rutte lui-même qui a provoqué des élections anticipées, lorsque son cabinet a chuté sur la politique d'immigration.Il a ensuite annoncé qu'il quittait la politique nationale.</p><p>Connu internationalement pour se rendre au travail à vélo, grignotant parfois une pomme en chemin, M. Rutte est une voix forte en Europe.</p><p>Des spéculations prêtent à M. Rutte, deuxième dirigeant le plus longtemps au pouvoir de l'Union européenne après le Hongrois Viktor Orban, le souhait de succéder à Jens Stoltenberg à la tête de l'Otan.  </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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LES ELECTIONS ARRIVENT C'EST LE MOMENT DE COMMANDER VOS SUPPORTS !!
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L'OMS s'inquiète d'une hausse de maladies respiratoires en Chine

Description: <p>Pékin (AFP) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est inquiétée mercredi d'une hausse de maladies respiratoires en Chine et a demandé à la population "de prendre des mesures" de protection.<
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L'OMS s'inquiète d'une hausse de maladies respiratoires en Chine

Description: <p>Pékin (AFP) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est inquiétée mercredi d'une hausse de maladies respiratoires en Chine et a demandé à la population "de prendre des mesures" de protection.</p><p>Ces préoccupations interviennent près de quatre ans après l'apparition en Chine d'une mystérieuse "pneumonie virale", qui allait être à l'origine de la pandémie de Covid-19, et pour laquelle l'OMS avait été critiquée pour son manque supposé de réactivité à donner l'alerte.</p><p>"L'OMS a adressé une demande officielle à la #Chine pour obtenir des informations détaillées sur une augmentation des maladies respiratoires et des foyers de pneumonie signalés chez les enfants", écrit l'organisation sur X (ex-Twitter) dans un communiqué dont l'authenticité a été confirmée à l'AFP par une porte-parole de l'OMS.</p><p>L'organisation recommande de suivre "des mesures visant à réduire le risque de maladie respiratoire."</p><p>Déjà préconisées durant la pandémie de Covid-19, celles-ci comprennent vaccination, distanciation avec les malades, isolement en cas de symptômes, tests et soins en cas de nécessité ainsi que le port du masque si approprié.</p><p>Le 13 novembre devant la presse, les autorités chinoises ont attribué cette augmentation des maladies respiratoires à la levée des restrictions liées au Covid-19 et à la circulation d'agents pathogènes connus.</p><p>Elles avaient alors souligné la nécessité d'améliorer la surveillance des maladies dans les établissements de santé et en milieu communautaire, ainsi que de renforcer la capacité du système de santé à prendre en charge les patients, rappelle l'OMS.</p><p></p><p>- Informations parcellaires -</p><p></p><p>Des médias officiels et le système de surveillance mondial des maladies ProMED ont pour leur part chacun rapporté mardi des cas de pneumonie non confirmée chez des enfants dans le nord de la Chine.</p><p>L'OMS a indiqué chercher à éclaircir d'où ProMED tient ces informations.</p><p>L'organisation basée à Genève a demandé mercredi à la Chine "des informations épidémiologiques et cliniques supplémentaires, ainsi que des résultats de laboratoire sur ces foyers signalés chez les enfants, par l'intermédiaire du mécanisme du Règlement sanitaire international". </p><p>L'OMS "a également demandé des informations complémentaires sur les tendances récentes de la circulation d'agents pathogènes connus, notamment la grippe, le SARS-CoV-2 (le virus qui donne le Covid-19), le VRS qui touche les nourrissons et Mycoplasma pneumoniae (une bactérie causant une infection pulmonaire, ndlr), ainsi que sur le degré d'engorgement du système de santé", précise encore le communiqué.</p><p>L'OMS est en contact avec des cliniciens et des scientifiques par le biais de ses partenariats et réseaux techniques existants en Chine.</p><p>L'Organisation n'a donné aucune indication sur l'accueil fait par la Chine à la demande d'informations. </p><p>L'OMS avait reproché à de nombreuses reprises aux autorités chinoises leur manque de transparence et de coopération lors de la pandémie de Covid-19, dont les premiers cas étaient apparus en Chine fin 2019. </p><p>Ce manque de coopération a aussi été dénoncé par l'OMS et de nombreux autres pays dans l'enquête menée pour déterminer les origines de la pandémie et qui n'a toujours pas abouti à une conclusion définitive.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'OMS inquiète d'une hausse de maladies respiratoires en Chine, demande à la population de se protéger

Description: <p>Genève (AFP) - L'Organisation mondiale de la santé s'est inquiétée mercredi d'une hausse de maladies respiratoires en Chine et a demandé à la population "de prendre des mesures" de protection.</p>
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L'OMS inquiète d'une hausse de maladies respiratoires en Chine, demande à la population de se protéger

Description: <p>Genève (AFP) - L'Organisation mondiale de la santé s'est inquiétée mercredi d'une hausse de maladies respiratoires en Chine et a demandé à la population "de prendre des mesures" de protection.</p><p>"L'OMS a adressé une demande officielle à la #Chine pour obtenir des informations détaillées sur une augmentation des maladies respiratoires et des foyers de pneumonie signalés chez les enfants", indique le communiqué publié sur X (ex-Twitter) dont l'authenticité a été confirmée à l'AFP par une porte-parole de l'organisation, qui recommande de suivre "des mesures visant à réduire le risque de maladie respiratoire."</p><p>Ces mesures - déjà martelées pendant la pandémie de Covid-19- comportent notamment la vaccination, la distanciation avec les malades, rester chez soi en cas de symptômes, des tests et soins si nécessaires ainsi que le port du masque si approprié, une bonne ventilation des locaux et le lavage des mains.</p><p>Après que les autorités chinoises et les médias chinois ont fait état d'une hausse des maladies respiratoires, y compris des foyers de pneumonie non diagnostiquée chez les enfants dans le nord de la Chine, l'OMS a demandé, le 22 novembre, "des informations épidémiologiques et cliniques supplémentaires, ainsi que des résultats de laboratoire sur ces foyers signalés chez les enfants, par l'intermédiaire du mécanisme du Règlement sanitaire international". </p><p>L'organisation "a également demandé des informations complémentaires sur les tendances récentes de la circulation d'agents pathogènes connus, notamment la grippe, le SARS-CoV-2 (le virus qui donne le Covid-19), le VRS qui touche les nourrissons et Mycoplasma pneumoniae, ainsi que sur le degré d'engorgement du systèmes de santé", précise encore le communiqué.</p><p>L'OMS est en contact avec des cliniciens et des scientifiques par le biais de nos partenariats et réseaux techniques existants en Chine.</p><p>L'organisation onusienne a indiqué que les autorités chinoises ont attribué cette augmentation des maladies respiratoires à la levée des restrictions liées au Covid-19 et à la circulation d'agents pathogènes connus.</p><p>Lors d'un point de presse le 13 novembre, elles avaient souligné la nécessité d'améliorer la surveillance des maladies dans les établissements de santé et en milieu communautaire, ainsi que de renforcer la capacité du système de santé à prendre en charge les patients, rappelle l'OMS.</p><p>L'Organisation n'a donné aucune indication sur l'accueil fait par la Chine à la demande d'informations. </p><p>L'OMS avait reproché à de nombreuses reprises aux autorités chinoises leur manque de transparence et de coopération lors de la pandémie de Covid-19, dont les premiers cas étaient apparus en Chine fin 2019. </p><p>Ce manque de coopération a aussi été dénoncé par l'OMS et de nombreux autres pays dans l'enquête menée pour déterminer les origines de la pandémie et qui n'a toujours pas abouti à une conclusion définitive.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël-Hamas: pas de trêve ni de libération d'otages avant vendredi

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'entrée en vigueur d'un accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyant la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 prisonniers palestiniens n'interviendra p
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Israël-Hamas: pas de trêve ni de libération d'otages avant vendredi

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'entrée en vigueur d'un accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyant la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 prisonniers palestiniens n'interviendra pas avant vendredi, ont annoncé jeudi des responsables israéliens.</p><p>Alors que la bande de Gaza restait le théâtre de combats mercredi, des médias ont affirmé que la trêve entrerait en vigueur jeudi à 08H00 GMT et un responsable du Hamas a dit s'attendre à "un premier échange de 10 otages contre 30 prisonniers dès jeudi".</p><p>Mais le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, a déclaré que la libération des otages n'interviendra "pas avant vendredi" et que les négociations "se poursuivent sans cesse".</p><p>Et il n'y aura "pas de pause" dans les combats jeudi, a indiqué dans la foulée à l'AFP un responsable israélien.</p><p>Le gouvernement israélien a dit avoir approuvé cet accord qui porte sur la libération d'au moins 50 otages, des femmes et des enfants, évoquant une "accalmie dans les combats" pendant quatre jours.Selon lui, 50 otages devraient être libérés en échange de 150 prisonniers palestiniens durant la trêve.</p><p>En Israël, la principale association de familles d'otages s'est déclarée "heureuse" de l'annonce d'une "libération partielle", mais a dit ne pas savoir pour l'instant "qui sera libéré et quand".</p><p>"Cela me donne l'espoir de voir mes filles revenir", a déclaré Maayan Zin, mère de deux enfants retenues à Gaza. </p><p>L'accord a été annoncé au 47e jour de la guerre, déclenchée par une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire d'Israël menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.Selon les autorités, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées.</p><p>Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien. </p><p>En représailles à l'attaque du 7 octobre, Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, bombarde sans relâche la bande de Gaza, où plus de 14.000 personnes ont été tuées dont plus de 5.800 enfants, selon le gouvernement du mouvement islamiste au pouvoir depuis 2007 dans ce territoire de quelque 360 km2.La bande de Gaza est par ailleurs assiégée depuis le 9 octobre par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et carburant.</p><p></p><p>- "Montagne de morts" -</p><p></p><p>Les bombardements ont dévasté le territoire et provoqué une grave crise humanitaire selon l'ONU, avec notamment le déplacement de plus de 1,7 million des 2,4 millions d'habitants de Gaza, où l'aide entre au compte-gouttes. </p><p>Détaillant les modalités de l'accord, le porte-parole des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a indiqué que "chaque jour, un certain nombre d'otages seront libérés, et ce nombre devrait atteindre 50 au 4e jour" de trêve.L'accord ne prévoit pas la libération de militaires enlevés. </p><p>Israël a diffusé une liste de 300 prisonniers palestiniens susceptibles d'être relâchés (33 femmes, 123 adolescents de moins de 18 ans, et 144 jeunes d'environ 18 ans).Parmi eux figurent 49 membres du Hamas. </p><p>Selon les autorités israéliennes, d'autres échanges pourraient intervenir dans le cadre d'une extension de la trêve, avec un total de 100 otages pour 300 prisonniers palestiniens. </p><p>Au Vatican, le pape François a reçu séparément des proches d'otages et des Palestiniens ayant de la famille à Gaza.Il a mis en garde contre "une montagne de morts" dans cette guerre.</p><p>A Jérusalem-Est, la partie de la ville occupée par Israël depuis 1967, la Palestinienne Samira Douayyat ne peut contenir ses émotions en évoquant la possible libération de sa fille Shourouk, 26 ans, qui aura purgé la moitié de sa peine de 16 ans de prison."Je pleure, je ris, je tremble", dit-elle à l'AFP.</p><p></p><p>- "Insuffisante" -</p><p></p><p>La pause humanitaire permettra en outre l'entrée d'un "plus grand nombre de convois humanitaires et d'aides, y compris du carburant", a indiqué le Qatar. </p><p>Quelque 200 à 300 camions d'aides entreront dans Gaza, dont huit avec du carburant et du gaz, a précisé un cadre du Hamas, Taher al-Nounou.</p><p>Le président palestinien Mamhmoud Abbas, comme ses homologues égyptien Abdel Fattah al-Sissi et américain Joe Biden ont salué l'accord conclu.Cette "trêve humanitaire doit permettre de négocier les conditions d'un cessez-le-feu" qui doit être "aussi durable que possible", a plaidé le président français Emmanuel Macron.</p><p>L'ONU l'a qualifié de "pas important" mais estimé que "beaucoup reste à faire".</p><p>Cette trêve limitée est "insuffisante" pour faire entrer l'aide nécessaire à Gaza, ont souligné plusieurs ONG internationales, réclamant un cessez-le-feu.</p><p>Le territoire est devenu "l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant", a également dénoncé la patronne de l'Unicef, Catherine Russell, s'alarmant des risques d'épidémie et d'augmentation massive des cas de malnutrition.</p><p></p><p>- "Quelle trêve?" -</p><p></p><p>Malgré l'accord, Israël a affirmé que la guerre se poursuivrait pour "éliminer le Hamas et garantir qu'il n'y ait plus aucune menace (...) depuis Gaza".</p><p>"Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette", a averti de son côté le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>Mercredi, l'armée israélienne a poursuivi ses bombardements sur Gaza, où elle mène en outre depuis le 27 octobre une offensive terrestre.</p><p>Selon la défense civile, plus de 30 personnes ont été tuées après des frappes sur des maisons dans le nord de Gaza.</p><p>"Ils parlent de trêve, mais quelle trêve ? Une trêve avec des blessés, des morts, des maisons détruites?Nous ne voulons pas de trêve si nous ne pouvons pas retourner dans nos maisons, nous ne voulons pas de trêve pour un peu de nourriture", a lancé Maysara al-Sabbagh, 42 ans, qui s'est réfugié à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.</p><p>"Que signifie la trêve si je ne peux pas rentrer chez moi", a renchéri Saddam al-Sawafiri."Nous dormons dans les rues depuis 40 ou 45 jours."</p><p>La guerre fait aussi craindre une escalade régionale impliquant notamment le Hezbollah libanais au nord d'Israël et les rebelles yéménites Houthis au sud. </p><p>Le fils de Mohamed Raad, un membre important du Hezbollah au parlement libanais, a été tué mercredi dans un bombardement israélien dans le sud du Liban, a affirmé à l'AFP une source proche de la famille.L'armée israélienne a confirmé des frappes aériennes contre le Hezbollah au Liban sans évoquer de bilan. </p><p>Israël a aussi intercepté un "missile de croisière" lancé vers le sud d'Israël, un tir revendiqué par les Houthis.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Vers une large victoire de l'extrême droite aux législatives aux Pays-Bas

Description: <p>La Haye (AFP) - Le parti néerlandais d'extrême droite islamophobe de Geert Wilders est arrivé largement en tête des élections législatives mercredi aux Pays-Bas, selon les sondages à la sortie des urnes, un séisme élec
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Vers une large victoire de l'extrême droite aux législatives aux Pays-Bas

Description: <p>La Haye (AFP) - Le parti néerlandais d'extrême droite islamophobe de Geert Wilders est arrivé largement en tête des élections législatives mercredi aux Pays-Bas, selon les sondages à la sortie des urnes, un séisme électoral qui risque d'être ressenti dans toute l'Europe et au-delà.</p><p>Le PVV (Parti de la Liberté) a, selon l'institut Ipsos, reporté 35 sièges sur 150, une victoire considérée comme très confortable dans une chambre basse particulièrement morcelée.L'alliance gauche-écologistes de Frans Timmermans est deuxième avec 25 sièges, tandis que le VVD de centre-droit a remporté 24 sièges.</p><p>Le message anti-immigration de M. Wilders semble avoir trouvé un écho auprès des électeurs néerlandais, mais l'homme politique à la célèbre chevelure peroxydée est loin d'être assuré de devenir Premier ministre.</p><p>Le PVV "ne peut plus être ignoré", a-t-il martelé, appelant les autres partis à travailler ensemble pour former une coalition.</p><p>Avant les élections, les dirigeants des trois autres grands partis avaient assuré qu'il ne participeraient pas à un gouvernent dirigé par le PVV.</p><p>Mais à la sortie des urnes, le populaire Pieter Omtzigt, qui adopte également une ligne dure sur l'immigration, s'est dit "disponible" pour diriger les Pays-Bas tout en concédant que le processus ne serait "pas facile".Son parti Nouveau Contrat Social (NSC), créé l'été dernier, aurait remporté 20 sièges.</p><p>M. Timmermans a lui d'emblée rejeté l'idée de rejoindre une coalition de M. Wilders. "Le moment est venu pour nous de défendre la démocratie", a-t-il déclaré.</p><p>"C'est une victoire écrasante et cela instaure une toute nouvelle dynamique", a déclaré à l'AFP Diederick van Wijk, de l'Institut Clingendael. Les autres partis ont commis une erreur stratégique en se concentrant sur l'immigration, faisant ainsi le jeu du PVV, estime-t-il. </p><p>Le Premier ministre sortant Mark Rutte a annoncé en juillet la chute du gouvernement après des divergences "insurmontables" sur l'immigration.Quelques jours plus tard, il a annoncé sa volonté de quitter la politique.</p><p>Surnommé le Premier ministre "Teflon" pour sa capacité à surmonter les scandales, M. Rutte a passé plus de 13 ans à la tête des Pays-Bas, un record.</p><p>La candidate du VVD -- le parti de M. Rutte -- Dilan Yeşilgöz a elle aussi défendu une position ferme sur la limitation du nombre de demandeurs d'asile. </p><p>Cette ancienne réfugiée avait également provoqué une polémique lorsqu'elle s'était déclarée prête à gouverner avec le parti de M. Wilders, mais avait ensuite rejeté l'idée de former un gouvernement dans lequel il serait Premier ministre.</p><p></p><p>- "Trump néerlandais" -</p><p></p><p>Si elle est confirmée par les résultats définitifs, la victoire de M. Wilders marque un brusque virage à droite qui sera accueilli avec appréhension à Bruxelles: le PVV a promis notamment un référendum sur le maintien ou non des Pays-Bas dans l'Union européenne. </p><p>Le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a salué sur X (anciennement Twitter) "les vents du changement" après la victoire annoncée de M. Wilders.</p><p>Geert Wilders est parfois qualifié de "Trump néerlandais", son style de coiffure contribuant à la comparaison, mais il est en fait entré en politique bien avant l'ancien président américain.</p><p>N'hésitant pas à traiter les Marocains de "racailles" ou à proposer des concours de caricatures du prophète Mahomet, M. Wilders a bâti sa carrière en livrant bataille contre ce qu'il nomme une "invasion islamique" de l'Occident.  </p><p>Ni ses démêlés avec la justice néerlandaise - qui l'a reconnu coupable d'insultes envers des Marocains - ni les menaces de mort à son encontre - qui le font vivre sous protection policière depuis 2004 - ne l'ont découragé.</p><p>Plus récemment, M. Wilders a tenté de calmer sa rhétorique populiste et de se concentrant sur d'autres préoccupations des électeurs.</p><p></p><p>- "Très difficile" - </p><p></p><p>Si l'immigration est restée un sujet clé de la compagne, les Néerlandais s'inquiètent encore plus de "savoir s'il leur reste encore plus d'argent dans leur portefeuille", a-t-il martelé lors d'un débat électoral.Il s'était également dit prêt à mettre de côté ses opinions sur l'islam pour gouverner. </p><p>Il a également assuré devant des journalistes à La Haye après avoir voté qu'il serait Premier ministre pour "tout le monde aux Pays-Bas, quels que soient leur religion, leur origine, leur sexe ou autre". </p><p>Mais le manifeste du PVV a conservé le ton xénophobe qui est sa marque de fabrique.  </p><p>Les mesures anti-immigration proposées comprennent le rétablissement du contrôle aux frontières néerlandaises, la détention et l'expulsion des immigrants illégaux, le renvoi des demandeurs d'asile syriens et la réintroduction des permis de travail pour les travailleurs intra-UE. </p><p>En matière de politique étrangère, il défend une approche "les Pays-Bas d'abord".Quant à l'islam, le manifeste du PVV dit: "les Pays-Bas ne sont pas un pays islamique.Pas d'écoles, de Corans et de mosquées islamiques".  </p><p>"Une période très difficile commence pour les musulmans" a déclaré à l'agence de presse néerlandaise ANP Muhsin Köktas, de l'organisme de contact pour les musulmans et le gouvernement (CMO).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Londres dévoile un budget pour encourager l'investissement et «le travail dur»

Description: <p>Londres (AFP) - Le gouvernement conservateur de Rishi Sunak a dévoilé mercredi un budget d'automne qui veut stimuler l'investissement au Royaume-Uni et récompenser le "travail dur" avec des baisses de cotisati
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Londres dévoile un budget pour encourager l'investissement et «le travail dur»

Description: <p>Londres (AFP) - Le gouvernement conservateur de Rishi Sunak a dévoilé mercredi un budget d'automne qui veut stimuler l'investissement au Royaume-Uni et récompenser le "travail dur" avec des baisses de cotisations sociales destinées à redonner un peu de pouvoir d'achat aux Britanniques avant une année électorale clé.</p><p>Lors d'une présentation au Parlement, le ministre des Finances Jeremy Hunt a souligné que l'économie britannique s'était améliorée, notamment grâce à un net ralentissement de l'inflation, après avoir été durement éprouvée par la "pandémie et une crise énergétique".</p><p>"Notre plan pour l'économie britannique fonctionne, mais le travail n'est pas terminé", a-t-il ajouté.</p><p>Le ministre a mis en avant des projections officielles anticipant désormais une croissance de 0,6% cette année au Royaume-Uni contre une contraction de 0,2% encore attendue en mars.</p><p>M. Hunt a notamment annoncé "110 mesures" qui vont permettre de "doper l'investissement dans les entreprises de 20 milliards de livres par an", et "n'impliquent pas plus d'emprunt ou de dette", a-t-il promis.</p><p>L'inflation a nettement chuté, à 4,6% en octobre, contre plus de 11% il y a un an, et l'emprunt de l'Etat est ressorti inférieur aux prévisions officielles pour l'année fiscale en cours, mais la croissance stagne et les offres d'emploi se raréfient, tandis que les taux d'intérêt élevés freinent l'activité et minent le budget des ménages.</p><p>Conséquence: les prévisions officielles de croissance sont drastiquement abaissées pour l'an prochain, à 0,7% contre 1,8%, et l'OBR se montre aussi plus pessimiste sur l'inflation, qui ne retrouvera pas la cible de 2% fixée par la Banque d'Angleterre avant courant 2025.</p><p>- Bol d'air -</p><p></p><p>L'embellie économique comparé aux prévisions de mars a toutefois donné au ministre des Finances Jeremy Hunt un bol d'air fiscal de 27 milliards de livres, relève l'OBR mercredi, dont "la quasi totalité est dépensée" dans le budget d'automne.</p><p>Mesure phare: afin d'encourager les Britanniques à "travailler dur" - mantra de cette déclaration budgétaire - Jeremy Hunt a annoncé une baisse des cotisations sociales salariales de 12% à 10% pour quelque 27 millions de personnes "qui gagnent entre 12.570 et 50.270 livres (entre 14.450 et 57.750 euros)" annuels.</p><p>Le gouvernement a aussi confirmé que le salaire minimum augmentera l'an prochain, précisant que la hausse sera de près de 10%.</p><p>Actuellement fixé à 10,42 livres (douze euros) de l'heure, il sera relevé à compter d'avril 2024 pour atteindre 11,44 livres (13,15 euros), ce qui constitue "la plus forte augmentation" jamais enregistrée, assure l'exécutif.</p><p>A l'inverse, l'une des premières mesures annoncées en amont du budget concernait une restriction des aides sociales: le gouvernement prévoit "des sanctions plus sévères" contre les personnes bénéficiant d'allocations qui ne cherchent pas un emploi alors qu'elles le pourraient.</p><p>- Allègements fiscaux -</p><p></p><p>M. Hunt a aussi mis l'accent sur les aides aux entreprises: il a pérennisé des allègements fiscaux à hauteur de 50 milliards de livres sur 5 ans, comme l'avaient réclamé ces derniers jours de nombreux grands patrons.</p><p>Dès la semaine dernière, le Trésor avait aussi indiqué qu'il allait injecter 4,5 milliards de livres dans huit secteurs industriels dont l'automobile, l'aérospatiale, les énergies vertes ou les sciences de la vie notamment.</p><p>La principale organisation patronale, la CBI, s'est félicitée de décisions "qui changent la donne" pour l'économie et le lobby des industries manufacturières Make UK applaudit aussi des deux mains.</p><p>La responsable travailliste des Finances Rachel Reeves a quant à elle estimé que "rien de ce qui a été annoncé aujourd'hui ne compensera de quelque manière que ce soit" la crise du coût de la vie qui frappe les ménages britanniques.</p><p>Très critique également, l'ONG écologiste Greenpeace a fustigé un chancelier "déconnecté de la réalité à laquelle font face les gens à travers le pays.Aujourd'hui, ce dont nous avons besoin est d'une vision audacieuse pour la stratégie industrielle verte de ce pays".</p><p>Après être d'abord restée de marbre après les déclarations du Chancelier, la livre sterling a piqué du nez: vers 15H30 GMT (16H30 à Paris), elle se repliait de 0,65% à 1,2461 dollar.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: accord sur une trêve et une libération d'otages et de détenus palestiniens

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Après plus de six semaines de guerre, Israël et le Hamas ont annoncé mercredi un accord prévoyant la libération de 50 otages retenus à Gaza en échange de 150 prisonniers palestiniens et d'une trêve d
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Gaza: accord sur une trêve et une libération d'otages et de détenus palestiniens

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Après plus de six semaines de guerre, Israël et le Hamas ont annoncé mercredi un accord prévoyant la libération de 50 otages retenus à Gaza en échange de 150 prisonniers palestiniens et d'une trêve de quatre jours dans le territoire palestinien.</p><p>Alors que la bande de Gaza où le Hamas a pris le pouvoir en 2007 est toujours visée par des bombardements israéliens mercredi, plusieurs médias ont annoncé que la trêve devrait entrer en vigueur jeudi à 08H00 GMT.</p><p>Le Qatar, un des médiateurs de l'accord, a annoncé tôt le matin qu'une "pause humanitaire" serait annoncée "dans les prochaines 24 heures" et durerait "quatre jours, avec possibilité de prolongation".</p><p>Le gouvernement israélien a annoncé avoir approuvé "dans les grandes lignes" un accord portant sur la libération d'au moins 50 otages, des femmes et des enfants, "pendant quatre jours au cours desquels il y aura une accalmie dans les combats". </p><p>En Israël, la principale association de familles d'otages s'est déclarée "heureuse" de l'annonce d'une "libération partielle", précisant toutefois ne pas savoir pour l'instant "qui sera libéré et quand".</p><p>"Cela me donne l'espoir de voir mes filles revenir", a déclaré Maayan Zin, mère de deux enfants retenus à Gaza. </p><p>L'accord a été annoncé au 47e jour de la guerre, déclenchée par une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire d'Israël menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, dans laquelle 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités.</p><p>Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque du Hamas, qui a pris en 2007 le pouvoir à Gaza, territoire de quelque 360 km2 assiégé depuis le 9 octobre par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et carburant. </p><p>En représailles à l'attaque du 7 octobre, Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, bombarde sans relâche par terre, mer et air la bande de Gaza, où plus de 14.000 personnes ont été tuées dont plus de 5.800 enfants, selon le gouvernement du Hamas.</p><p></p><p>- 50 otages contre 150 détenus palestiniens -</p><p></p><p>Les bombardements israéliens ont dévasté le territoire palestinien et provoqué une grave crise humanitaire selon l'ONU avec notamment le déplacement de plus de 1,7 million des 2,4 millions d'habitants du territoire, où l'aide entre au compte-gouttes. </p><p>Détaillant les modalités de l'accord, le porte-parole des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a indiqué que "chaque jour, un certain nombre d'otages seront libérés, et ce nombre devrait atteindre 50 au 4e jour" de trêve.L'accord ne prévoit pas la libération de militaires enlevés. </p><p>Un haut responsable du Hamas a dit à l'AFP s'attendre à ce "qu'un premier échange de 10 otages contre 30 prisonniers soit réalisé dès jeudi" et que la trêve pourrait être prolongée au-delà des quatre jours.</p><p>Israël a diffusé une liste de 300 prisonniers palestiniens susceptibles d'être relâchés (33 femmes, 123 adolescents de moins de 18 ans, et 144 jeunes d'environ 18 ans).Parmi eux figurent 49 membres du Hamas. </p><p>Selon les autorités israéliennes, 50 otages devraient être libérés en échange de 150 prisonniers palestiniens, pendant la trêve de quatre jours.Ensuite, d'autres échanges pourraient intervenir dans le cadre d'une extension de la trêve, pour une libération d'un total de 100 otages pour 300 prisonniers palestiniens.   </p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, Mohammed Ziyadeh, dont la soeur de 29 ans est emprisonnée, s'est dit "très heureux" de sa libération attendue."C'est une joie incomparable, nous espérons la libération de tous les prisonniers".</p><p></p><p>- "Le plus dangereux au monde" -</p><p></p><p>La pause humanitaire permettra en outre l'entrée d'un "plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide d'urgence, y compris du carburant", a indiqué le Qatar. </p><p>Quelque 200 à 300 camions d'aides entreront dans la bande de Gaza, dont huit avec du carburant et du gaz, a précisé un cadre du Hamas, Taher al-Nounou.</p><p>Le président palestinien Mamhmoud Abbas, comme ses homologues égyptien Abdel Fattah al-Sissi et américain Joe Biden ont salué l'accord conclu, alors que l'ONU, tout en le qualifiant de "pas important dans la bonne direction", a estimé que "beaucoup reste à faire".</p><p>Le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a jugé qu'une pause de quatre jours dans les combats n'était "pas assez pour mettre fin à la souffrance des civils".</p><p>La bande de Gaza est aujourd'hui "l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant", a dénoncé devant le Conseil de sécurité de l'ONU la patronne de l'Unicef, jugeant que des pauses humanitaires ne sont "pas suffisantes" pour arrêter ce "carnage".</p><p>"Plus de 5.300 enfants palestiniens auraient été tués en seulement 46 jours, cela représente 115 enfants par jour, chaque jour, pendant des semaines et des semaines", a déclaré Catherine Russell, déplorant ce bilan "sans précédent", auquel s'ajoute les risques d'épidémie et l'augmentation massive de la malnutrition.</p><p></p><p>- "Mais quelle trêve?" -</p><p></p><p>Malgré cet accord pour une courte trêve, les parties au conflit disent rester sur leurs gardes, Israël affirmant que la guerre se poursuivrait pour "éliminer le Hamas et garantir qu'il n'y ait plus aucune menace pour l'Etat d'Israël depuis Gaza".</p><p>Mercredi, l'armée israélienne a poursuivi ses bombardements sur la bande de Gaza, où elle mène en outre depuis le 27 octobre une offensive terrestre contre le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>Selon la défense civile à Gaza, plus de 30 personnes ont été tuées et des dizaines blessées après des frappes à l'aube sur des maisons d'une zone résidentielle dans le nord de la bande de Gaza.        </p><p>"Ils parlent de trêve, mais quelle trêve ? Une trêve avec des blessés, des morts, des maisons détruites?Nous ne voulons pas de trêve si nous ne pouvons pas retourner dans nos maisons, nous ne voulons pas de trêve pour un peu d'aide et de nourriture", a lancé Maysara al-Sabbagh, 42 ans, qui a fui les combats pour se réfugier à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.</p><p>"Que signifie la trêve si je ne peux pas rentrer chez moi", a renchéri Saddam al-Sawafiri."Nous dormons dans les rues depuis 40 ou 45 jours."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une mère israélienne d'enfants otages à Gaza se permet de rêver

Description: <p>Kiryat Ono (Israël) (AFP) - "J'ai été tellement secouée par l'accord que je me suis bloqué le dos, mais ça va passer".Maayan Zin, dont les deux filles ont été kidnappées par le Hamas, se déplace diffici
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Une mère israélienne d'enfants otages à Gaza se permet de rêver

Description: <p>Kiryat Ono (Israël) (AFP) - "J'ai été tellement secouée par l'accord que je me suis bloqué le dos, mais ça va passer".Maayan Zin, dont les deux filles ont été kidnappées par le Hamas, se déplace difficilement, visiblement épuisée.</p><p>Quelques heures après l'annonce d'un accord pour la libération d'otages retenus dans la bande de Gaza, la mère d'Ela et Dafna Elyakim, 8 ans et 15 ans, enlevées le 7 octobre, esquisse un sourire timide.</p><p>L'accord entre Israël et le Hamas prévoit la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes et d'une trêve de quatre jours dans le territoire palestinien.</p><p>Depuis son annonce, dans la nuit de mardi à mercredi, elle se permet "prudemment" de rêver à l'après.</p><p>Au programme, dans ses "rêves les plus optimistes", des siestes avec Ela et des virées shopping pour des "crop-tops, mini-jupes, chaussures à talons, et faux ongles jaunes clinquants" avec son adolescente Dafna, confie-t-elle à l'AFP dans son appartement de la périphérie de Tel-Aviv.</p><p>Elle a aussi prévu d'acheter un nouvel anneau nasal à sa grande fille.</p><p>Sur une unique preuve de vie de ses enfants remontant au 8 octobre, une photo diffusée par le Hamas sur Télégram, Dafna est assise sur un matelas, ses vêtements d'adolescente branchée remplacés par un ample pyjama avec en commentaire "En vêtements de prière, ce serait mieux".</p><p>Son anneau nasal a disparu.</p><p>"Avant-hier, hier, je n'avais rien.J'étais dans les ténèbres totales.Maintenant, il y a un petit rayon de lumière, qui me réchauffe.J'attends", explique Maayan Zin.</p><p>Ela et Dafna ont été enlevées le 7 octobre au kibboutz Nahal Oz, frontalier de la bande de Gaza, alors qu'elles passaient la fin des vacances de Souccot (fête religieuse juive) chez leur père, Noam, ex-mari de Maayan. </p><p>Ce dernier, ainsi que sa nouvelle compagne Dikla et le fils de cette dernière, Tomer, ont été abattus, leurs corps retrouvés criblés de balles sur un terrain vague.</p><p></p><p>- "Peur d'être déçue" -</p><p></p><p></p><p>Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque des commandos du Hamas et au moins 1.200 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>En représailles, l'Etat israélien a déclaré une guerre pour "anéantir" le Hamas, bombardant sans répit la bande de Gaza où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007. </p><p>Plus de 14.100 personnes ont été tuées dans le territoire palestinien, en majorité des civils, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Même si l'accord de libération de 50 otages lui a rendu espoir, la mère de famille veut rester prudente.Les noms des personnes libérées - des femmes et des enfants - ne sont pas connus, pas plus que leur date de libération qui s'effectuera en plusieurs groupes dans les jours qui viennent.</p><p>"J'ai peur d'être déçue (...) Je ne veux pas me préparer pour (leur libération) jeudi et découvrir finalement que ce sont d'autres qui rentreront", avoue-t-elle.</p><p>"Et je ne veux pas non plus être déçue que d'autres gens rentrent.Je veux être capable d'être contente pour eux".Alors, "optimiste oui, mais prudemment".</p><p>Elle dit ne prêter attention qu'aux informations qui lui sont directement fournies par les autorités israéliennes: "si je suis tous les détails dans les médias, je risque de m'écrouler".</p><p>Elle est aussi inquiète de l'état dans lequel elle retrouvera Ela et Dafna. </p><p>Peut-être qu'elles feront "plein de cauchemars, qu'elles seront en état traumatique, qu'elles ne réussiront pas à prononcer une seule parole", craint-elle.Ou au contraire qu'elles rentreront "plus matures".</p><p>Et elle se demande quoi leur dire à leur retour.</p><p>"Quelles questions poser, comment les poser, combien de fois poser ces questions, ou ne pas en poser du tout?", se demande-t-elle à voix haute.Avec, en filigrane, une angoisse: "je ne sais pas ce qui s'est passé pendant leur captivité".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pyongyang affirme observer des bases américaines grâce à un satellite

Description: <p>Séoul (AFP) - La Corée du Nord affirme  mercredi que son dirigeant Kim Jong Un a examiné des photographies des principales bases militaires américaines à Guam grâce à son premier satellite espion qu'elle assure avoir pl
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Pyongyang affirme observer des bases américaines grâce à un satellite

Description: <p>Séoul (AFP) - La Corée du Nord affirme  mercredi que son dirigeant Kim Jong Un a examiné des photographies des principales bases militaires américaines à Guam grâce à son premier satellite espion qu'elle assure avoir placé en orbite. </p><p>En réaction à ce lancement revendiqué par Pyongyang en violation des résolutions de l'ONU, la Corée du Sud a partiellement suspendu un accord militaire avec son voisin du Nord.</p><p>Kim Jong Un "a regardé les photos aérospatiales de la base aérienne d'Anderson, d'Apra Harbour et d'autres bases militaires majeures des forces américaines, prises du ciel au-dessus de Guam dans le Pacifique, reçues à 9H21 le 22 novembre", a annoncé KCNA, l'agence d'Etat nord-coréenne. </p><p>Une fusée qui a décollé mardi soir a suivi la trajectoire prévue "et est parvenue à mettre le satellite Malligyong-1 sur son orbite", avait annoncé auparavant l'agence.</p><p>La République populaire démocratique de Corée (RPDC), nom officiel de la Corée du Nord, prévoit de lancer d'autres satellites "dans un court laps de temps" afin de renforcer ses capacités de surveillance de la Corée du Sud, a-t-elle ajouté.</p><p>"Le lancement d'un satellite de reconnaissance est un droit légitime de la RPDC pour renforcer ses capacités d'autodéfense", a souligné KCNA alors que le pays s'estime menacé par la Corée du Sud et les Etats-Unis.</p><p>L'état-major de l'armée sud-coréenne a précisé de son côté qu'il analysait ce lancement, et ne pouvait pas pour l'instant confirmer que le satellite avait bien été placé en orbite.Le Japon a également affirmé qu'il ne pouvait pas non plus le confirmer "à ce stade".</p><p>Le ministère japonais de la Défense "est en train d'analyser" le lancement nord-coréen, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement nippon Hirokazu Matsuno, ajoutant que le développement rapide par Pyongyang de "ses technologies liées aux missiles et ses capacités opérationnelles" ne devait être ni "toléré" ni "négligé".</p><p>La Chine a appelé mercredi au "calme" et "à la retenue" toutes les parties concernées.</p><p>"Toutes les parties concernées doivent rester calmes et faire preuve de retenue (...) et faire davantage de choses propices à l'apaisement des tensions", a exhorté devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning.</p><p>La Corée du Nord avait déjà tenté à deux reprises, sans succès, de mettre en orbite un satellite, en mai et en août derniers.</p><p></p><p>- Accord partiellement suspendu -</p><p></p><p>La Corée du Sud a réagi en annonçant la suspension partielle d'un accord militaire signé avec la Corée du Nord le 19 septembre 2018 pour réduire les tensions le long de la frontière intercoréenne hautement sécurisée, en créant notamment des "zones tampon" maritimes.</p><p>Un porte-parole du gouvernement sud-coréen a indiqué à l'AFP que Séoul n'avait pas pu notifier directement à Pyongyang la suspension de cet accord, car "les lignes de communication avec la Corée du Nord sont coupées".</p><p>Le lancement du satellite a également été condamné par les Etats-Unis, le Japon et les Nations unies.</p><p>"N'importe quel lancement par la Corée du Nord qui se sert de la technologie de missiles balistiques est contraire aux résolutions du Conseil de sécurité", a rappelé le porte-parole adjoint du chef de l'ONU Antonio Guterres, Farhan Haq, dans un communiqué.</p><p>"Même s'ils appellent cela un satellite, le lancement d'un objet qui utilise la technologie des missiles balistiques est clairement une violation des résolutions des Nations unies", a mis en avant le Premier ministre japonais, Fumio Kishida. </p><p>Ce tir est "une violation flagrante de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, augmente les tensions et risque de déstabiliser la région et au-delà", a réagi la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.</p><p>Ce lancement intervient alors que le président russe Vladimir Poutine a suggéré en septembre, après une rencontre avec Kim Jong Un, que son pays pourrait aider Pyongyang à construire des satellites.</p><p>Séoul et Washington ont par la suite affirmé que Pyongyang expédiait des armes à la Russie, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avertissant que les liens militaires entre la Corée du Nord et la Russie étaient "de plus en plus nombreux et dangereux".</p><p>Selon les experts, la mise en orbite réussie d'un satellite espion améliorerait les capacités de collecte de renseignements de la Corée du Nord, en particulier au-dessus de la Corée du Sud, et fournirait des données cruciales en cas de conflit militaire.</p><p>La Corée du Sud prévoit pour sa part de lancer son premier satellite espion, via une fusée SpaceX, dans le courant du mois de novembre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La Corée du Nord lance ce qu'elle présente comme un «satellite militaire» espion, selon Séoul

Description: <p>Séoul (AFP) - La Corée du Nord a lancé ce qu'elle présente comme un satellite militaire espion vers le Sud, a affirmé mardi l'armée sud-coréenne, après que Pyongyang a prévenu le Japon d'un lancement imminent
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La Corée du Nord lance ce qu'elle présente comme un «satellite militaire» espion, selon Séoul

Description: <p>Séoul (AFP) - La Corée du Nord a lancé ce qu'elle présente comme un satellite militaire espion vers le Sud, a affirmé mardi l'armée sud-coréenne, après que Pyongyang a prévenu le Japon d'un lancement imminent, défiant les avertissements de Séoul et les résolutions de l'ONU lui interdisant d'utiliser des technologies de missiles balistiques.</p><p>"La Corée du Nord a lancé ce qu'elle prétend être un satellite militaire de surveillance dans la direction du Sud", ont déclaré les chefs d'état-major conjoints sud-coréens.</p><p>Le Japon a pour sa part fait état du lancement d'un missile par la Corée du Nord, que le Premier ministre, Fumio Kishida, a condamné avec "la plus grande fermeté possible"."Nous avons déjà fermement protesté contre la Corée du Nord", a ajouté M. Kishida depuis son bureau à Tokyo. </p><p>"Pour le moment, nous attendons de savoir s'il y a eu des dégâts.Et même s'ils appellent cela un satellite, le lancement d'un objet qui utilise la technologie des missiles balistiques est clairement une violation des résolutions des Nations Unies", a mis en avant le Premier Ministre.</p><p>"C'est une situation importante qui affecte la sécurité du peuple japonais.Nous allons continuer à rassembler des informations et rester vigilants", a-t-il poursuivi. </p><p>Le gouvernement japonais avait brièvement ordonné, à l'annonce du lancement, aux habitants de la région d'Okinawa, au sud-ouest de l'archipel, de se mettre à l'abri.</p><p>La Corée du Nord avait informé plus tôt le Japon de son intention de lancer un satellite potentiellement dès mercredi selon Tokyo, dans une troisième tentative après deux échecs de mise en orbite d'un satellite militaire en mai et en août derniers.</p><p></p><p>- Probables "contre-mesures" de Séoul -</p><p></p><p>La Corée du Nord avait désigné en août trois zones maritimes susceptibles d'être touchées par le lancement prévu à l'époque: deux en mer Jaune, à l'ouest de la péninsule coréenne, et une troisième dans les eaux situées à l'est des Philippines.</p><p>"Les zones de danger mentionnées par la Corée du Nord cette fois-ci correspondent à celles annoncées lors de leur projet de lancement de satellite en août", a commenté un responsable sud-coréen, cité par l'agence de presse Yonhap.</p><p>Séoul avertit depuis des semaines que Pyongyang en est aux "dernières étapes" de la préparation d'un nouveau lancement de satellite espion. </p><p>Lundi, l'armée sud-coréenne avait mis en garde la Corée du Nord pour qu'elle cesse "immédiatement" ses préparatifs pour une telle opération, prévenant Pyongyang qu'elle prendrait "les mesures nécessaires" le cas échéant.</p><p>Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol pourrait ainsi "suspendre l'accord militaire du 19-Septembre", a déclaré à l'AFP Yang Moo-jin, président de l'université des études nord-coréennes à Séoul. </p><p>Cet accord, conclu en 2018 à Pyongyang, vise à réduire les tensions militaires le long de la frontière hautement sécurisée intercoréenne en créant des "zones tampons" maritimes</p><p>Des essais de missiles balistiques à combustible solide de moyenne ou longue portée de la part de Séoul "ne sont pas à exclure" non plus, a ajouté M. Yang.</p><p></p><p>- Porte-avions américain -</p><p></p><p>Le récent rapprochement de la Corée du Nord avec la Russie inquiète les Etats-Unis et ses alliés sud-coréen et japonais.</p><p>Selon Séoul, Pyongyang fournit des armes à Moscou en échange de technologies spatiales russes. </p><p>Début novembre, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait dénoncé les liens militaires "croissants et dangereux" entre Pyongyang et Moscou, à l'issue d'une visite en Corée du Sud.</p><p>La Corée du Nord a procédé cette année à un nombre record d'essais de missiles, en dépit des sanctions internationales et des mises en garde des Etats-Unis, de la Corée du Sud et de leurs alliés. </p><p>Elle a également déclaré "irréversible" son statut de puissance nucléaire.</p><p>La semaine dernière, elle a annoncé avoir effectué avec succès des essais au sol d'un "nouveau type" de moteur à combustible solide pour ses missiles balistiques à portée intermédiaire (IRBM) interdits. </p><p>Séoul, Washington et Tokyo ont renforcé leur coopération en matière de défense face à cette situation.Mardi, un porte-avions américain à propulsion nucléaire, l'USS Carl Vinson, est arrivé à la base navale de Busan, en Corée du Sud.</p><p>Cette arrivée doit renforcer la "position des alliés en réponse aux menaces nucléaires et de missiles de la Corée du Nord", dans le cadre d'un récent accord visant à améliorer la "visibilité régulière des moyens stratégiques américains", a souligné la marine sud-coréenne. </p><p>burx-mac/etb/pz/cab/am</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des dirigeants européens à Kiev pour rassurer l'Ukraine sur leur soutien

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Des dirigeants européens étaient à Kiev mardi, 10e anniversaire de la révolution pro-occidentale du Maïdan, pour rassurer l'Ukraine sur le soutien face à la Russie, après bientôt deux ans de guerr
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Des dirigeants européens à Kiev pour rassurer l'Ukraine sur leur soutien

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Des dirigeants européens étaient à Kiev mardi, 10e anniversaire de la révolution pro-occidentale du Maïdan, pour rassurer l'Ukraine sur le soutien face à la Russie, après bientôt deux ans de guerre et une contre-offensive ukrainienne décevante.</p><p>Après la venue lundi du secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin et sa promesse de 100 millions de dollars d'assistance supplémentaire, c'est au tour du ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, et au président du Conseil européen Charles Michel de venir assurer Kiev de la pérennité de leur assistance.</p><p>"Je suis à nouveau ici, tout d'abord pour promettre un soutien supplémentaire, mais aussi pour exprimer notre solidarité et nos liens profonds, ainsi que notre admiration pour le combat courageux, brave et coûteux qui est mené ici", a déclaré M. Pistorius en déposant des fleurs sur la place Maïdan, dans le centre de Kiev.</p><p>Le président du Conseil européen, institution qui représente les 27 Etats membres, a dit peu avant son arrivée venir "exprimer le soutien fort de l'UE" et préparer avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky le prochain sommet européen de décembre, où il sera question de la volonté d'adhésion de l'Ukraine à l'UE.</p><p>Ces propos doivent rasséréner Kiev, qui redoute un moindre engagement de ses alliés dont profiterait la Russie, dont toute l'économie a été orientée vers l'effort de guerre.</p><p>- Pas de concessions -</p><p>Les inquiétudes ukrainiennes sont d'autant plus marquées que l'attention internationale est accaparée par la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, que le congrès américain est déchiré sur la poursuite de l'aide à l'Ukraine et que l'Union européenne est elle aussi divisée sur le sujet.</p><p>Ces craintes, près de deux ans après le début de l'invasion, interviennent en outre alors que la grande contre-offensive ukrainienne lancée en juin a largement échoué à libérer les territoires occupés dans l'Est et le Sud.Kiev assure cependant pouvoir gagner si l'aide militaire occidentale se poursuit.</p><p>De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a marqué lui le 10e anniversaire du début de la révolution pro-occidental du Maïdan mardi, soulignant que ce soulèvement populaire était la "première victoire" dans la guerre contre l'envahisseur russe.</p><p>Ce mouvement, dénonçant un régime prorusse corrompu, a chassé du pouvoir le président d'alors Viktor Ianoukovitch, après qu'il eut tenté de réprimer la protestation dans le sang.</p><p>Le Kremlin de Vladimir Poutine, qui considère la révolution comme un coup d'Etat orchestré en Occident pour affaiblir la Russie, avait dans la foulée annexé la Crimée et orchestré une guerre séparatiste dans l'Est ukrainien.Huit ans plus tard, il a lancé en février 2022 l'invasion à grande échelle du pays. </p><p>M. Zelensky a donc mis en garde ses alliés occidentaux contre tout tentation de faire des "compromis" avec la Russie: si "le monde civilisé commence (...) à faire des concessions aux tyrans, nous allons tous perdre".</p><p>- Bataille du Dniepr -</p><p>L'armée russe poursuit de son côté ses frappes sur l'Ukraine. </p><p>Deux civils ont été tués dans une attaque nocturne de drones et de missiles sur un hôpital et un immeuble minier dans l'est, ont annoncé mardi les autorités ukrainiennes.</p><p>De son côté, l'armée ukrainienne s'efforce de grignoter du terrain sur la rive gauche du fleuve Dniepr, zone occupée par les Russes dans la région méridionale de Kherson. </p><p>Elle y a conquis des positions et les élargit depuis octobre.Selon des observateurs indépendants et des blogueurs militaires russes pro-Kremlin, les forces russes ont dû mal à répliquer et les autorités russes ont longtemps gardé le silence sur la situation.</p><p>Finalement mardi, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou est intervenu pour démentir les difficultés de ses forces, affirmant que "toutes les opérations de débarquement ukrainiennes" avaient échoué.</p><p>Dimanche, l'Ukraine a affirmé avoir repoussé l'armée russe de plusieurs kilomètres dans cette zone, premier succès après des mois de contre-offensive infructueuse.</p><p>Et M. Choïgou est contredit aussi par des blogueurs russes spécialisés pro-Kremlin bien informés. </p><p>Le compte Telegram Rybar écrivait ainsi mardi à ses 1,2 millions d'abonnés que les forces ukrainiennes, sur la rive gauche du Dniepr, avaient pris un massif forestier supplémentaire près de Krynky, la principale tête de pont ukrainienne, et parvenaient toujours à se faire ravitailler. Il fait aussi état d'opérations plus à l'ouest, près de Gola Prystan.   </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Qatar, Israël et le Hamas annoncent des progrès vers la libération d'otages à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Qatar a affirmé mardi qu'un accord était proche pour la libération d'otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, en échange d'une trêve dans le territoi
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Le Qatar, Israël et le Hamas annoncent des progrès vers la libération d'otages à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Qatar a affirmé mardi qu'un accord était proche pour la libération d'otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, en échange d'une trêve dans le territoire palestinien où l'armée israélienne poursuit sans répit son offensive contre le mouvement islamiste.</p><p>Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et Israël ont eux aussi fait état de progrès en vue d'une libération des otages, négociée notamment par le Qatar. </p><p>L'armée israélienne estime qu'environ 240 otages ont été emmenés à Gaza par les commandos du Hamas lors de l'attaque sanglante qu'ils ont lancée contre Israël le 7 octobre.</p><p>"Nous faisons des progrès" sur le retour des otages, a déclaré mardi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a fait de leur libération un préalable à tout cessez-le-feu.</p><p>"J'espère qu'il va y avoir de bonnes nouvelles bientôt", a-t-il ajouté lors d'une visite sur une base militaire du nord du pays.</p><p>Les négociateurs n'ont "jamais été aussi proches d'un accord", selon le Qatar, qui oeuvre avec les Etats-Unis et l'Egypte pour tenter de faire libérer des otages en échange d'une trêve dans les combats.</p><p>Les négociations ont atteint la "phase finale", a déclaré mardi un représentant de l'émirat du Golfe.</p><p>"Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", avait déclaré plus tôt Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas qui vit en exil au Qatar.</p><p>Selon des sources au sein du Hamas et du Jihad islamique, un autre groupe islamiste armé palestinien, les deux mouvements ont bien accepté un accord dont les détails doivent être annoncés par le Qatar et les autres médiateurs.</p><p></p><p>- "Tragédie" sanitaire -</p><p></p><p>Les organisations internationales et de nombreuses capitales étrangères multiplient les appels à un cessez-le-feu ou à une trêve face à la situation humanitaire catastrophique dans le petit territoire assiégé, où la guerre a détruit des quartiers entiers, dévasté le système de santé et entraîné des déplacements massifs de population.</p><p>Une "tragédie" sanitaire se profile dans la bande de Gaza, où l'eau "manque cruellement" et où la pénurie de carburant risque de provoquer "l'effondrement des services d'assainissement", a encore averti mardi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).</p><p>L'armée, qui poursuit sa progression dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé avoir encerclé le camp de réfugiés palestiniens de Jabaliya, le plus grand du territoire situé aux portes de la ville de Gaza, là où se concentre l'essentiel de l'offensive israélienne. </p><p>En Israël, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités, dans l'attaque du Hamas, d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire du pays.</p><p>En représailles, Israël a promis "d'anéantir" le mouvement islamiste et pilonne sans relâche le territoire palestinien, où son armée mène depuis le 27 octobre une offensive terrestre contre le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 13.300 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5.600 enfants, selon le gouvernement du Hamas.</p><p></p><p>- Des derniers détails ? -</p><p></p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a rencontré lundi soir des dirigeants du Qatar ainsi que M. Haniyeh, afin d'"avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza".Le CICR insiste pour que ses équipes soient autorisées à rendre visite aux otages.</p><p>Deux sources proches du dossier ont indiqué mardi à l'AFP que les pourparlers portaient sur un accord prévoyant la libération de "50 à 100" otages en échange de la libération de 300 prisonniers palestiniens en Israël, parmi lesquels des enfants et des femmes.</p><p>Le transfert se ferait par étape à raison de "dix" otages contre "trente" prisonniers palestiniens par jour et comprendrait l'entrée de nourriture, d'aide médicale et de carburant et surtout une "trêve humanitaire de cinq jours renouvelable".</p><p>Mais Israël insiste sur le "regroupement familial" signifiant que si un civil était libéré, son partenaire le serait également, même s'il était soldat, ce que le Hamas refuse pour le moment, étant opposé à la libération de militaires, selon ces deux sources.</p><p>"Nous voulions entendre parler d'un accord et entendre que le retour des personnes enlevées est une priorité parmi les objectifs de la guerre.Nous n'avons pas entendu cela", a déclaré Udi Goren, dont le cousin Tal Haimi est parmi les otages, après une rencontre lundi avec M. Netanyahu.</p><p>"C'est incroyablement décevant", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- Un hôpital assiégé -</p><p></p><p>L'armée a annoncé mardi que ses soldats "continuaient de combattre" dans le nord de la bande de Gaza et que des frappes aériennes et de drones avaient détruit trois entrées de tunnels "où se cachaient des terroristes" aux abords du camp de Jabaliya.</p><p>Lundi, le Hamas avait accusé Israël d'avoir frappé l'hôpital indonésien, situé en bordure de ce camp, faisant 12 morts.</p><p>Selon le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh, cet hôpital était toujours assiégé mardi par les chars israéliens et "50 morts gisent sur le parvis de l'établissement".</p><p>Le mouvement islamiste affirme qu'Israël mène "une guerre contre les hôpitaux" de Gaza, dont la quasi-totalité dans le nord du territoire ne fonctionne plus. </p><p>Israël, qui occupe depuis le 15 novembre l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, accuse de son côté le Hamas de se servir des hôpitaux comme de bases militaires, enfouies notamment dans des tunnels, et d'utiliser les civils qui s'y trouvent comme des "boucliers humains", ce que le mouvement palestinien dément.</p><p>D'après l'ONU, près de 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre dans la bande de Gaza, soumise depuis le 9 octobre par Israël à un "siège complet" qui entraîne des pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.L'aide humanitaire, dont l'entrée est soumise au feu vert d'Israël, arrive au compte-gouttes via l'Egypte, en quantité insuffisante, selon l'ONU.</p><p>Des centaines de milliers de déplacés ont fui les combats dans le nord pour se masser dans le sud, près de la frontière égyptienne, dans des conditions très précaires. </p><p>Mardi, dans la ville de Rafah, de longues files d'hommes et de femmes attendaient une distribution de sacs de farine devant les locaux de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).</p><p>"Les missiles ne nous ont pas tués, mais à présent nous mourons de faim et de soif", a confié à l'AFP Halima Abu Amr, une habitante de la ville, mère de jeunes enfants arrivée dès 6 heures du matin."Ces derniers jours, nous n'avions plus rien, pas même du pain.Dans l'abri, ils ne distribuent qu'un repas tous les trois jours". </p><p>Lors d'un sommet virtuel des pays émergents des Brics consacré au conflit, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a accusé mardi Israël de "crimes de guerre" et de "génocide" à Gaza.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Avant des accords commerciaux et militaires, accueil royal pour le président sud-coréen à Londres

Description: <p>Londres (AFP) - Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a reçu mardi un accueil fastueux de la part de la famille royale britannique au début d'une visite d'Etat visant à renforcer les liens commerciaux mais aussi milit
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Avant des accords commerciaux et militaires, accueil royal pour le président sud-coréen à Londres

Description: <p>Londres (AFP) - Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a reçu mardi un accueil fastueux de la part de la famille royale britannique au début d'une visite d'Etat visant à renforcer les liens commerciaux mais aussi militaires entre les deux pays.</p><p>Londres et Séoul veulent afficher leur bonne entente alors que le Royaume-Uni œuvre à renforcer ses alliances dans la région Asie-Pacifique sur fond de tension avec la Chine, tandis que la Corée du Sud s'inquiète du rapprochement militaire entre la Russie et la Corée du Nord.</p><p>La visite de trois jours du dirigeant sud-coréen, accompagné de son épouse Kim Keon Hee, doit être marquée mercredi par le lancement de négociations en vue d'un accord de libre-échange et de nouveaux partenariats militaires face à la Corée du Nord.</p><p>Avant le volet diplomatique et économique de sa visite, le prince William, l'héritier du trône, et son épouse Kate ont accueilli le couple présidentiel à son hôtel mardi matin, avant une cérémonie avec le roi Charles III et la reine Camilla, avec inspection des troupes et procession en carrosses jusqu'au palais de Buckingham.</p><p>Après une visite à l'abbaye de Westminster où a été couronné Charles III en mai, le président sud-coréen s'exprimera - a priori en anglais - devant les deux chambres du Parlement britannique.</p><p>La journée se terminera par un banquet au palais de Buckingham avec des toasts prononcés par les deux chefs d'Etat.</p><p></p><p>- Patrouilles communes -</p><p></p><p>Le président sud-coréen, cité par les médias locaux lors d'un conseil des ministres la semaine dernière, a présenté son déplacement à Londres comme "un tremplin pour approfondir la coopération économique entre les deux pays, en mettant l'accent sur la coopération scientifique et technologique".</p><p>Le Royaume-Uni, de son côté, cherche à signer des accords de libre-échange tous azimuts depuis le Brexit, le gouvernement conservateur vantant les nouvelles possibilités permises par la sortie de l'Union européenne. </p><p>Il cherche en particulier à renforcer ses liens avec les pays de l'Asie-Pacifique, sur le plan économique, signant récemment son adhésion au partenariat de libre-échange transpacifique, mais aussi sécuritaire.Londres a noué cette année un important accord militaire avec Tokyo, considéré comme un moyen de répondre aux ambitions croissantes de la Chine dans la région.</p><p>Le Premier ministre Rishi Sunak, qui recevra Yoon Suk Yeol mercredi, a qualifié Londres et Séoul de "partenaires naturels".</p><p>La visite doit permettre de lancer des négociations formelles en vue d'un accord de libre-échange, alors que les échanges commerciaux ont déjà doublé entre les deux pays depuis 2011.Ils ont permis d'engranger 21 milliards de livres (24 milliards d'euros) d'investissements coréens au Royaume-Uni, notamment dans les énergies vertes et les infrastructures.</p><p>Les deux dirigeants doivent signer un "accord de Downing Street" sur la technologie, la défense et la sécurité, portant notamment sur les domaines hautement stratégiques de l'intelligence artificielle et des semi-conducteurs.</p><p>Concernant la coopération militaire, Londres et Séoul veulent renforcer leurs exercices communs et prévoient la participation de navires britanniques à des patrouilles veillant au respect des sanctions visant la Corée du Nord.</p><p>"Le Royaume-Uni montre la voie en soutenant nos amis coréens dans leur lutte contre l'attitude agressive de la Corée du Nord et en garantissant la sûreté et la sécurité de la région indo-pacifique", a déclaré le ministre de la Défense Grant Shapps dans un communiqué.</p><p>Le dirigeant sud-coréen est le deuxième chef d'Etat reçu en visite d'Etat par Charles III depuis son accession au trône, après le président sud-africain Cyril Ramaphosa à l'automne 2022.Le roi a toutefois reçu plusieurs dirigeants comme Joe Biden ou Volodymyr Zelensky.</p><p>Il avait rencontré Charles lorsqu'il était venu à Londres pour les obsèques de la reine Elizabeth II l'an dernier.Il avait été critiqué par l'opposition dans son pays pour n'avoir pas rendu hommage à la souveraine à Westminster où son cercueil était exposé.Il avait invoqué les embouteillages dans la capitale londonienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En visite surprise en Ukraine, le chef de la Défense allemande réaffirme le soutien de Berlin

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En visite surprise en Ukraine, le chef de la Défense allemande réaffirme le soutien de Berlin

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, est arrivé mardi à Kiev pour une visite surprise afin de réaffirmer le soutien de Berlin à l'Ukraine dans sa lutte contre l'armée russe. </p><p>Deuxième fournisseur d'assistance militaire à l'Ukraine après les Etats-Unis, l'Allemagne cherche à rassurer après que Kiev s'est inquiété de l'avenir du soutien de ses alliés, mobilisés par l'éclatement de la guerre au Proche-Orient.</p><p>"Je suis à nouveau ici, tout d'abord pour promettre un soutien supplémentaire, mais aussi pour exprimer notre solidarité et nos liens profonds, ainsi que notre admiration pour le combat courageux, brave et coûteux qui est mené ici", a déclaré M. Pistorius en déposant des fleurs sur la place Maïdan, dans le centre de Kiev.</p><p>M. Pistorius est arrivé en train et devait s'entretenir avec son homologue ukrainien ainsi qu'avec le président Volodymyr Zelensky. </p><p>Cette visite intervient après une intensification des attaques aériennes russes sur l'Ukraine et alors que Kiev se prépare à une augmentation des frappes sur les installations énergétiques du pays au cours de l'hiver.</p><p>Il s'agit de la deuxième visite de M. Pistorius à Kiev depuis qu'il est devenu ministre de la Défense au début de l'année, et elle intervient au lendemain d'un déplacement en Ukraine, lui aussi à l'improviste, du secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin.</p><p>Outre la cérémonie de dépôt de gerbes sur la place Maïdan, où des milliers de personnes avaient manifesté pendant des semaines il y a dix ans pour réclamer des réformes démocratiques, M. Pistorius devait visiter un centre d'entraînement militaire.</p><p>Après quelques hésitations initiales, l'Allemagne a considérablement renforcé son soutien à l'Ukraine à la suite de l'invasion russe et a livré à Kiev une large gamme d'armements, allant des chars de combat lourds aux systèmes de défense aérienne et aux munitions. </p><p>Le conflit a également incité le gouvernement à financer le renforcement des forces armées allemandes, le chancelier Olaf Scholz ayant annoncé qu'un fonds de 100 milliards d'euros y sera consacré.</p><p>Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l'Allemagne a fermement soutenu Israël dans sa lutte contre le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Le mois dernier, M. Scholz a toutefois promis que l'Allemagne maintiendra son aide à Kiev, affirmant: "Nous soutiendrons l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La Corée du Nord prévient le Japon du lancement imminent d'un satellite

Description: <p>Tokyo (AFP) - La Corée du Nord a informé le Japon de son intention de lancer un satellite potentiellement dès mercredi selon Tokyo, défiant ainsi les avertissements de Séoul et les résolutions de l'ONU interdisant à Pyon
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La Corée du Nord prévient le Japon du lancement imminent d'un satellite

Description: <p>Tokyo (AFP) - La Corée du Nord a informé le Japon de son intention de lancer un satellite potentiellement dès mercredi selon Tokyo, défiant ainsi les avertissements de Séoul et les résolutions de l'ONU interdisant à Pyongyang d'utiliser des technologies de missiles balistiques.</p><p>Cette nouvelle tentative, qui pourrait intervenir entre le 22 novembre et le 1er décembre selon l'agence des garde-côtes japonais, serait la troisième de la Corée du Nord, après deux échecs de mise en orbite d'un satellite militaire en mai et en août derniers.</p><p>Toute utilisation de la technologie des missiles balistiques constituerait une violation des résolutions des Nations unies, a averti le Premier ministre nippon Fumio Kishida, ajoutant que le Japon coordonnait sa réponse avec la Corée du Sud et les Etats-Unis, ses partenaires dans le cadre d'un accord de défense trilatéral.</p><p>La Corée du Nord avait désigné en août trois zones maritimes susceptibles d'être touchées par le lancement prévu à l'époque: deux en mer Jaune, à l'ouest de la péninsule coréenne, et une troisième dans les eaux situées à l'est des Philippines.</p><p>"Les zones de danger mentionnées par la Corée du Nord cette fois-ci correspondent à celles annoncées lors de leur projet de lancement de satellite en août", a commenté un responsable sud-coréen, cité par l'agence de presse Yonhap.</p><p></p><p>- Probables "contre-mesures" de Séoul -</p><p></p><p>Séoul avertit depuis des semaines que Pyongyang en est aux "dernières étapes" de la préparation d'un nouveau lancement de satellite espion, et le ministre sud-coréen de la Défense Shin Won-sik avait déclaré dimanche qu'il pourrait avoir lieu dès cette semaine.</p><p>Lundi, l'armée sud-coréenne a mis en garde la Corée du Nord pour qu'elle cesse "immédiatement" ses préparatifs pour une telle opération, prévenant Pyongyang qu'elle prendrait "les mesures nécessaires" le cas échéant.</p><p>Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol pourrait ainsi "suspendre l'accord militaire du 19-Septembre", a déclaré à l'AFP Yang Moo-jin, président de l'université des études nord-coréennes à Séoul. </p><p>Cet accord, conclu en 2018 lors d'un sommet à Pyongyang, visait à réduire les tensions militaires le long de la frontière hautement sécurisée intercoréenne en créant des "zones tampons" maritimes.</p><p>Des essais de missiles balistiques à combustible solide de moyenne ou longue portée de la part de Séoul "ne sont pas à exclure" non plus, a ajouté M. Yang.</p><p>Le récent rapprochement de la Corée du Nord avec la Russie inquiète par ailleurs les Etats-Unis et ses alliés sud-coréen et japonais.</p><p>Selon Séoul, Pyongyang fournit des armes à Moscou en échange de technologies spatiales russes visant à mettre en orbite un satellite d'espionnage militaire.</p><p>Début novembre, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait également dénoncé les liens militaires "croissants et dangereux" entre Pyongyang et Moscou, à l'issue d'une visite en Corée du Sud.</p><p></p><p>- Porte-avions américain -</p><p></p><p>Les analystes estiment qu'il existe des similitudes technologiques importantes entre des capacités de lancement spatial et le développement de missiles balistiques, dont Pyongyang a été interdit en vertu de multiples sanctions de l'ONU.</p><p>La Corée du Nord a procédé cette année à un nombre record d'essais de missiles, en dépit des sanctions internationales et des mises en garde des Etats-Unis, de la Corée du Sud et de leurs alliés. </p><p>Elle a également déclaré "irréversible" son statut de puissance nucléaire.</p><p>La semaine dernière, elle a annoncé avoir effectué avec succès des essais au sol d'un "nouveau type" de moteur à combustible solide pour ses missiles balistiques à portée intermédiaire (IRBM) interdits, les qualifiant d'étape cruciale dans "le contexte grave et instable en matière de sécurité".</p><p>Séoul, Washington et Tokyo ont renforcé leur coopération en matière de défense face à cette situation.Mardi, un porte-avions américain à propulsion nucléaire, l'USS Carl Vinson, est ainsi arrivé à la base navale de Busan, en Corée du Sud.</p><p>Cette visite a pour objectif de renforcer la "position des alliés en réponse aux menaces nucléaires et de missiles de la Corée du Nord", dans le cadre d'un récent accord visant à améliorer la "visibilité régulière des moyens stratégiques américains", a souligné la marine sud-coréenne dans un communiqué.</p><p>burx-mac/etb/pz</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Inde: une caméra pour les 41 ouvriers bloqués dans un tunnel effondré

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Inde: une caméra pour les 41 ouvriers bloqués dans un tunnel effondré

Description: <p>Dehradun (Inde) (AFP) - Les secouristes ont annoncé mardi avoir pu acheminer une caméra jusqu'aux 41 ouvriers bloqués depuis dix jours en Inde dans un tunnel en construction qui s'est effondré, des hommes qui sont "en sécurité" mais dont le sauvetage dans l'Himalaya indien s'avère complexe.</p><p>Une vidéo diffusée par les autorités locales montre ces hommes, dont la barbe a poussé, dûment casqués et apparemment en bonne santé, se rassembler autour de la caméra, dans la vaste cavité où ils ont réussi à trouver refuge.</p><p>"Nous vous ferons sortir en toute sécurité, ne vous inquiétez pas", martèle une voix audible sur la bande son de cette vidéo.</p><p>La caméra a été acheminée le long d'un tuyau de secours élargi, d'un diamètre de 15 centimètres, par où il est désormais possible de leur faire parvenir des repas chauds.</p><p>Les ouvriers sont bloqués sous terre depuis le 12 novembre, jour où le tunnel à la construction duquel ils travaillaient s'est partiellement effondré, sans faire de victime, près de la ville de Dehradun au nord de l'Inde, dans l’État himalayen d'Uttarakhand.</p><p>Grâce à un premier tuyau étroit, mis en place en urgence, les secours avaient pu très rapidement leur fournir de l'oxygène, de l'eau, de la nourriture et des moyens de communication radio, levant les inquiétudes quant à leur survie immédiate.</p><p>Mais la construction d'un conduit de secours permettant d'extraire les ouvriers a dû être interrompue vendredi, par crainte de provoquer de nouveaux éboulements.</p><p>Samedi, un responsable a indiqué qu'il était désormais envisagé de creuser un puits de 89 mètres pour tenter de faire sortir ces ouvriers par le haut.</p><p>Mais cette alternative fait également peser des risques d'éboulement et une troisième option est à l'étude, selon des médias indiens: forer un conduit depuis l'autre bout du tunnel, à travers la roche encore intacte, sur 450 mètres.</p><p>"Nous mettons en œuvre tout ce qui est en notre pouvoir pour les faire bientôt sortir en toute sécurité", a souligné Pushkar Singh Dhami, dirigeant de l'État d'Uttarakhand, assurant dans un communiqué que "tous les ouvriers sont totalement en sécurité".</p><p>M. Dhami a précisé que le Premier ministre Narendra Modi, avec lequel il s'est entretenu, avait ordonné que le sauvetage soit une "priorité absolue".</p><p>La vue de la vidéo a apporté une nouvelle bouffée d'espoir aux familles des ouvriers, dont des membres se sont rassemblés près de l'entrée du tunnel.</p><p>"Au début, nous étions désespérés à cause du manque d'information", dit Monu Vishkarma, dont le frère Sushil fait partie des hommes bloqués dans l'ouvrage en construction."Mais maintenant, nous espérons un sauvetage bientôt". </p><p>A un millier de kilomètres au sud-est du lieu de l'accident, dans l'Etat pauvre du Bihar, Munnilal Kishku, dont le fils Virendra compte également parmi les ouvriers, rapporte que lui et sa famille connaissent des "nuits sans sommeil".</p><p>"Nous n'aurions jamais pu imaginer une telle situation", confie-t-il à l'AFP."Nous prions" et "espérons qu'il reviendra sans encombre".</p><p>Un psychiatre, Abhishek Sharma, a été mandaté pour veiller à la bonne santé mentale des ouvriers."Nous sommes en contact permanent et leur recommandons des activités comme le yoga ou la marche et les encourageons à se parler entre eux pour garder le meilleur moral possible", a-t-il indiqué au journal Indian Express.</p><p>Parmi les experts étrangers mobilisés, Arnold Dix, président de l'Association internationale des tunnels et espaces souterrains, se veut rassurant. </p><p>"Ces 41 hommes rentreront chez eux", a-t-il déclaré à l'agence Press Trust of India."Quand exactement ? Je n'en suis pas trop sûr", a-t-il toutefois reconnu.</p><p>La construction de ce tunnel fait partie des travaux d'infrastructure lancés par le Premier ministre indien notamment pour améliorer l'accès aux zones stratégiques situées à la frontière du grand rival chinois.</p><p>str-pzb-ash-phs/ref</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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