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Gaza: des milliers de Palestiniens coincés dans un hôpital au cœur des tensions

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des tanks israéliens sont massés mardi aux portes du principal hôpital de Gaza, considéré comme un repaire stratégique du Hamas, Joe Biden appelant toutefois Israël à la reten
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Gaza: des milliers de Palestiniens coincés dans un hôpital au cœur des tensions

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des tanks israéliens sont massés mardi aux portes du principal hôpital de Gaza, considéré comme un repaire stratégique du Hamas, Joe Biden appelant toutefois Israël à la retenue pour protéger les milliers de personnes coincées sur place. </p><p>En parallèle de ces tensions autour de l'hôpital al-Chifa de Gaza, l'armée israélienne a confirmé mardi l'identité d'une soldate otage du Hamas, après la publication par le mouvement armé palestinien d'une vidéo montrant la jeune femme en captivité.</p><p>"Nous sommes de tout cœur avec la famille Marciano, dont la fille, Noa, a été brutalement enlevée par l'organisation terroriste du Hamas", a indiqué l'armée qui confirme ainsi pour la première fois l'identité d'une des quelque 240 personnes prises en otages et emmenées dans la bande de Gaza lors de l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>La diffusion de cette vidéo intervient à l'heure où le Hamas accuse Israël de "tergiverser" dans les discussions, via une médiation du Qatar, portant sur la possible libération de dizaines d'otages contre une trêve.</p><p>Israël "a réclamé la libération de 100 (otages), nous avons informé la médiation que nous pouvions libérer les otages si nous obtenions cinq jours de trêve –-c'est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l'aide vers tous les gens de notre peuple partout dans la bande de Gaza—- mais l'ennemi tergiverse", a déclaré le porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida.</p><p>Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait évoqué l'éventualité d'un accord pour libérer des otages, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.Des membres de familles d'otages ont prévu une marche mardi de Tel-Aviv au bureau du Premier ministre à Jérusalem afin de faire pression sur M. Netanyahu pour favoriser leur libération. </p><p>- "Protéger" al-Chifa -</p><p></p><p>Selon l'ONU, environ 10.000 Palestiniens (patients, personnel, personnes déplacées par les combats) s'entasseraient sur le site de l'hôpital, voire davantage selon des responsables locaux."La situation est très grave, c'est inhumain", a alerté Médecins sans frontières (MSF) sur X (ex-Twitter).</p><p>Dans ce contexte, "j'espère et je m'attends à des actions moins intrusives à propos de l'hôpital" Al-Chifa, a déclaré, à la Maison Blanche, le président américain dont le pays est un allié clé d'Israël dans son offensive contre le Hamas.Et d'ajouter: "l'hôpital doit être protégé".</p><p>Depuis des jours, les affrontements entre combattants du Hamas et soldats israéliens se concentrent autour d'al-Chifa, l'armée israélienne accusant le mouvement islamiste palestinien d'avoir installé ses infrastructures dans un réseau de tunnels sous l'hôpital et d'utiliser les malades et les déplacés comme "boucliers humains".</p><p>"L'idée est d'essayer d'évacuer des gens, d'en évacuer le plus possible" hors du site de l'hôpital, a indiqué dans la nuit de lundi à mardi un porte-parole de l'armée israélienne, Peter Lerner. </p><p>"Nous n'avons ni électricité, ni nourriture, ni eau dans l'hôpital", a raconté un médecin membre de MSF."Des gens vont mourir dans quelques heures sans respirateurs artificiels qui fonctionnent", a-t-il ajouté, l'armée faisant état de son côté "d'efforts" pour transférer des incubateurs d'un hôpital israélien à al-Chifa. </p><p>Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas, Youssef Abou Rich, a déclaré lundi à l'AFP que "sept bébés prématurés" et "27 patients en soins intensifs" étaient morts depuis samedi en raison du manque d'électricité dans cet hôpital.</p><p>- "Le contrôle de Gaza" -</p><p></p><p>Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque lancée sur son sol par des commandos du Hamas le 7 octobre, et mène depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir sur place.</p><p>Du côté israélien, environ 1.200 personnes ont été tuées, selon les autorités, en grande majorité des civils tués le jour de l'attaque, d'une ampleur et d'une violence sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Au début du 39e jour de la guerre, les bombardements israéliens sur Gaza ont tué au total 11.240 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.630 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>L'armée a annoncé qu'elle "continuait à mener des raids, visant des infrastructures terroristes installées dans des bâtiments gouvernementaux, au cœur de la population civile, y compris dans des écoles, des universités, des mosquées". </p><p>De la fumée s'est dégagé lundi de la mosquée des Martyrs, dans le centre de la ville de Gaza, tandis que des alarmes ont retenti dans les rues désertes, selon des images tournées par l'AFP. </p><p>Le Hamas a "perdu le contrôle à Gaza" et ses combattants "fuient vers le sud" du territoire, a affirmé lundi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.Selon l'ONU, en environ 1,6 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre.</p><p>A Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, des familles venues du nord continuaient à fuir à pied ou massés sur des charrettes."Les destructions sont partout", "même les oiseaux ont perdu la vie", a témoigné lundi un Palestinien, Adel Shamallakh.</p><p>- Liban, Cisjordanie, Egypte - </p><p></p><p>Dans la nuit de lundi à mardi, de nouveaux échanges de tirs ont opposé l'armée israélienne et des groupes armés au Liban, dont le puissant Hezbollah pro-iranien, qui soutient le Hamas.</p><p>"A la suite de tirs depuis le Liban vers Israël lundi soir, des jets de combats de l'armée israélienne ont frappé des infrastructures" du Hezbollah au Liban, incluant des "centres de commande", a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué. </p><p>Un journaliste d'Al-Jazeera a été légèrement blessé par des tirs israéliens, selon la chaîne qatarie et un responsable local, alors qu'il couvrait avec d'autres correspondants de presse les bombardements dans le sud du Liban.</p><p>Selon une source hospitalière, cinq Palestiniens âgés dans la vingtaine ont été tués lors d'affrontements nocturnes avec les forces israéliennes dans le secteur de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, territoire palestinien qui a vu une recrudescence des violences en marge de la guerre entre Israël et le Hamas dans et autour de Gaza. </p><p>A Gaza, l'aide internationale arrive lentement depuis l'Egypte, en quantité très insuffisante selon l'ONU tandis que plus de 550 ressortissants étrangers et binationaux ont pu quitter Gaza lundi, selon les services palestiniens.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: Biden appelle Israël à protéger l'hôpital où les déplacés sont pris au piège

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de déplacés vivent dans des conditions "inhumaines" dans le principal hôpital de la ville de Gaza, selon un médecin, au milieu des combats entre le Hamas e
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Gaza: Biden appelle Israël à protéger l'hôpital où les déplacés sont pris au piège

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de déplacés vivent dans des conditions "inhumaines" dans le principal hôpital de la ville de Gaza, selon un médecin, au milieu des combats entre le Hamas et l'armée israélienne, appelée lundi à la retenue par Joe Biden. </p><p>"J'espère et je m'attends à des actions moins intrusives à propos de l'hôpital" Al-Chifa, a déclaré le président américain à la Maison Blanche, ajoutant: "l'hôpital doit être protégé".</p><p>Dans l'immense hôpital al-Chifa de Gaza-ville, le plus grand du territoire, "la situation est très grave, c'est inhumain", a alerté sur X (ex-Twitter) Médecins sans frontières, citant un de ses chirurgiens présent dans le complexe. </p><p>Depuis des jours, les affrontements entre combattants du Hamas et soldats israéliens se concentrent autour du complexe et les ambulanciers ne peuvent pas récupérer les morts et les blessés dans les rues alentours, a ajouté ce médecin.</p><p>"Nous n'avons ni électricité, ni nourriture, ni eau dans l'hôpital", a raconté ce membre de MSF."Des gens vont mourir dans quelques heures sans respirateurs artificiels qui fonctionnent".</p><p>Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas, Youssef Abou Rich, a déclaré lundi à l'AFP que "sept bébés prématurés" et "27 patients en soins intensifs" étaient morts depuis samedi en raison du manque d'électricité dans cet hôpital qui abrite selon l'OMS au moins 600 patients et 1.500 déplacés.</p><p></p><p>- Indices de la présence d'otages -</p><p></p><p>La situation est également dramatique à l'hôpital al-Qods, une autre zone où les combats font rage, selon le Croissant-Rouge palestinien."Nos équipes sont bloquées avec des patients et des blessés, sans électricité, eau ou nourriture", a dit l'organisation sur X.</p><p>Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque lancée sur son sol par des commandos du Hamas le 7 octobre, et mène depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste.</p><p>Du côté israélien, environ 1.200 personnes ont été tuées, selon les autorités, en grande majorité des civils tués le jour de l'attaque, d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>L'armée israélienne, qui a fait état lundi de 44 soldats tués depuis le début de la guerre, estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza le 7 octobre. </p><p>Dans un autre établissement hospitalier, l'hôpital pédiatrique Rantisi évacué samedi, l'armée a annoncé avoir rassemblé "des indices qui font penser que le Hamas détenait des otages", montrant des images de biberon ou un bout de corde près d'une chaise.</p><p>A Washington, M. Biden a rappelé qu'un accord pour "la libération de prisonniers" était toujours négocié avec l'aide du Qatar.</p><p>La branche armée du Hamas a accusé le gouvernement israélien de "tergiverser" dans les discussions portant sur la possible libération de dizaines d'otages en échange de celle de "200 enfants et 75 femmes" incarcérés par Israël. </p><p>Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait évoqué l'éventualité d'un accord pour libérer des otages, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.</p><p></p><p>- "Boucliers humains" -</p><p></p><p>Au 38e jour de la guerre, les  bombardements israéliens sur Gaza ont tué 11.240 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.630 enfants, selon le ministère de la santé du Hamas.</p><p>L'armée israélienne accuse le mouvement islamiste palestinien d'avoir installé ses infrastructures dans un réseau de tunnels sous l'hôpital al-Chifa, transformé en zone de guerre au coeur de la ville de Gaza, et d'utiliser les malades et les réfugiés comme "boucliers humains".</p><p>L'armée a annoncé qu'elle "continuait à mener des raids, visant des infrastructures terroristes installées dans des bâtiments gouvernementaux, au cœur de la population civile, y compris dans des écoles, des universités, des mosquées".Mais, a précisé sur X un porte-parole militaire, Richard Hecht: "Soyons clairs, notre guerre est contre le Hamas, pas contre la population de Gaza".</p><p>De la fumée se dégageait de la mosquée des Martyrs, dans le centre de la ville de Gaza, tandis que des alarmes retentissaient dans les rues désertes, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>Des images diffusées par l'armée israélienne montrent des colonnes de soldats progressant dans des champs de ruines poussiéreuses, appuyés par des chars et des bulldozers, ou ouvrant le feu, embusqués dans un immeuble détruit. </p><p>Le ministre de la défense, Yoav Gallant, a affirmé dans un message vidéo que le Hamas avait "perdu le contrôle à Gaza" et que ses combattants "fuient vers le sud" du territoire.</p><p>Le mouvement palestinien, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, n'a pas réagi dans l'immédiat à ces affirmations.</p><p></p><p>- "Légitimité" des opérations -</p><p></p><p>Le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, a pour sa part admis que son pays devait s'efforcer de prolonger "la légitimité" des opérations militaires face à la pression internationale qui s'accentue pour un arrêt des hostilités et la protection des civils.</p><p>Depuis plusieurs semaines, l'ONU demande que du carburant soit acheminé dans le territoire palestinien assiégé et privé d'électricité, notamment pour faire fonctionner les générateurs dans les hôpitaux.</p><p>Faute d'essence, les camions de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) ne pourront pas recevoir mardi l'aide internationale venant d'Egypte via le terminal de Rafah, a annoncé lundi sur X son patron, Thomas White.</p><p>Israël refuse de laisser le carburant entrer à Gaza, affirmant que cela pourrait profiter aux opérations militaires du Hamas, au pouvoir depuis 2007.</p><p></p><p></p><p>- "Les destructions sont partout" -</p><p></p><p>L'armée a mis en place des "couloirs" sécurisés vers le sud de Gaza, moins touché par la guerre.</p><p>Près de 200.000 Palestiniens, selon l'armée israélienne, avaient fui en trois jours, à la date de samedi, pour se réfugier dans le sud où des centaines de milliers de déplacés s'entassent dans des conditions humanitaires désastreuses.</p><p>Selon l'ONU, environ 1,6 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre.</p><p>A Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, des familles venues du nord continuaient à fuir à pied ou entassés sur des charrettes, des enfants installés sur un lit d'hôpital.</p><p>"Les destructions sont partout", "même les oiseaux ont perdu la vie", a témoigné un Palestinien, Adel Shamallakh.</p><p>L'aide internationale arrive lentement depuis l'Egypte, en quantité très insuffisante selon l'ONU.Un navire turc transportant des hôpitaux de campagne est arrivé au port égyptien d'Al-Arish, près du poste-frontière de Rafah. </p><p>Environ 980 camions chargés d'aide sont arrivés dans la bande de Gaza depuis le 21 octobre, dont 76 dimanche, selon l'Ocha.</p><p>Dans l'autre sens, plus de 550 ressortissants étrangers et binationaux on pu quitter Gaza lundi, ainsi que neuf Palestiniens blessés, selon les services palestiniens.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël affirme que le Hamas «fuit» Gaza où il a «perdu le contrôle»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a affirmé lundi que le Hamas avait "perdu le contrôle à Gaza", au 38e jour de la guerre avec le mouvement islamiste, un conflit qui a pris au piège des milliers
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Israël affirme que le Hamas «fuit» Gaza où il a «perdu le contrôle»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a affirmé lundi que le Hamas avait "perdu le contrôle à Gaza", au 38e jour de la guerre avec le mouvement islamiste, un conflit qui a pris au piège des milliers de déplacés vivant dans des conditions "inhumaines" dans plusieurs hôpitaux du petit territoire palestinien.   </p><p>Le Hamas "a perdu le contrôle à Gaza" et ses combattants "fuient vers le sud" de ce territoire où il est au pouvoir depuis 2007, a affirmé lundi le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant, dans un message vidéo diffusé par plusieurs chaînes de télévision. </p><p>Le mouvement palestinien, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, n'a pas réagi dans l'immédiat à ces affirmations. </p><p>Dans l'immense hôpital al-Chifa de Gaza-ville, le plus grand du territoire, "la situation est très grave, c'est inhumain", a pour sa part alerté sur X (ex-Twitter) Médecins sans frontières, citant un de ses chirurgiens présent dans le complexe. </p><p>Depuis des jours, les affrontements entre combattants du Hamas et soldats israéliens se concentrent à Gaza-ville et les ambulanciers ne peuvent pas récupérer les morts et les blessés dans les rues alentours, a ajouté ce médecin.</p><p>"Nous n'avons ni électricité, ni nourriture, ni eau dans l'hôpital", a-t-il raconté."Des gens vont mourir dans quelques heures sans respirateurs artificiels qui fonctionnent".</p><p></p><p>- Dormir dans la rue -</p><p></p><p>Mariam Jadallah, 63 ans, a affirmé à un journaliste collaborant avec l'AFP dans l'hôpital avoir été évacuée de force vers al-Chifa après la destruction samedi par l'armée israélienne de la clinique suédoise, à l'ouest de Gaza-ville.</p><p>"On a dormi dans la rue, puis je suis partie avec six autres femmes et plusieurs enfants" vers al-Chifa, a-t-elle raconté."Maintenant j'y suis et je ne sais pas où sont mes enfants et mes proches".</p><p>Des malades et des bébés sont déjà morts, a affirmé le Hamas, à cause du manque d'électricité dans cet hôpital qui abrite environ 600 patients et des milliers de civils cherchant un abri.</p><p>Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque lancée sur son sol par des commandos du Hamas le 7 octobre, et mène depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste.</p><p>Du côté israélien, environ 1.200 personnes ont été tuées, selon les autorités, en grande majorité des civils tués le jour de l'attaque, d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>L'armée israélienne, qui a fait état lundi de 44 soldats tués depuis le début de la guerre, estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza le 7 octobre. </p><p>Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué l'éventualité d'un accord pour libérer certains des otages, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.</p><p></p><p>- "Boucliers humains" -</p><p></p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont tué depuis le 7 octobre 11.240 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.630 enfants, selon le ministère de la santé du Hamas.</p><p>L'armée israélienne accuse le mouvement islamiste palestinien d'avoir installé ses infrastructures dans un réseau de tunnels sous l'hôpital al-Chifa, transformé en zone de guerre au coeur de la ville de Gaza, et d'utiliser les malades et les réfugiés comme "boucliers humains".</p><p>Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas, Youssef Abou Rich, a déclaré lundi à l'AFP que "sept bébés prématurés" et "27 patients en soins intensifs" étaient morts depuis samedi en raison du manque d'électricité dans cet hôpital. </p><p>La situation est également dramatique à l'hôpital al-Qods, une autre zone où les combats font rage, selon le Croissant-Rouge palestinien."Nos équipes sont bloquées avec des patients et des blessés, sans électricité, eau ou nourriture", a dit l'organisation sur X.</p><p>Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) avait précisé que 20 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnaient plus ces derniers jours.</p><p>"Le monde ne peut rester silencieux quand les hôpitaux, qui devraient être des havres de paix, sont transformés en scènes de mort, de dévastation, de désespoir.Cessez-le-feu maintenant", a plaidé le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p></p><p>- "Légitimité" des opérations -</p><p></p><p>Depuis plusieurs semaines, l'ONU demande que du carburant soit acheminé dans le territoire palestinien assiégé et privé d'électricité, notamment pour faire fonctionner les générateurs dans les hôpitaux. </p><p>Faute d'essence, les camions de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) ne pourront pas recevoir mardi l'aide internationale venant d'Egypte via le terminal de Rafah, a annoncé lundi sur X son patron, Thomas White.</p><p>Israël refuse de laisser le carburant entrer à Gaza, affirmant que cela pourrait profiter aux opérations militaires du Hamas, au pouvoir depuis 2007.</p><p>Mais le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, a admis lundi que son pays devait s'efforcer de prolonger "la légitimité" des opérations militaires face à la pression internationale qui s'accentue.</p><p>Israël, qui ordonne à la population de quitter les zones de guerre, a annoncé qu'un "couloir" d'évacuation resterait en place lundi pour permettre aux civils de quitter l'hôpital al-Chifa, tout en admettant que ce secteur était en proie à "d'intenses combats".</p><p>Lundi, l'armée a annoncé qu'elle "continuait à mener des raids, visant des infrastructures terroristes installées dans des bâtiments gouvernementaux, au cœur de la population civile, y compris dans des écoles, des universités, des mosquées".Mais, a précisé sur X un porte-parole militaire, Richard Hecht: "Soyons clairs, notre guerre est contre le Hamas, pas contre la population de Gaza".</p><p></p><p>- "Les destructions sont partout" -</p><p></p><p>De la fumée se dégageait de la mosquée des Martyrs, dans le centre de la ville de Gaza, tandis que des alarmes retentissaient dans les rues désertes, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>Des images diffusées lundi par l'armée israélienne montrent des colonnes de soldats progressant dans des champs de ruines poussiéreuses, appuyés par des chars et des bulldozers, ou ouvrant le feu, embusqués dans un immeuble détruit. </p><p>L'armée a aussi mis en place des "couloirs" sécurisés vers le sud de Gaza, moins touché par la guerre.</p><p>Près de 200.000 Palestiniens, selon l'armée israélienne, avaient fui en trois jours, à la date de samedi, pour se réfugier dans le sud où des centaines de milliers de déplacés s'entassent dans des conditions humanitaires désastreuses.</p><p>Selon l'ONU, environ 1,6 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre.</p><p>A Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, des familles venues du nord continuaient à fuir à pied ou entassés sur des charrettes, des enfants installés sur un lit d'hôpital.</p><p>"Les destructions sont partout", "même les oiseaux ont perdu la vie", a témoigné un Palestinien, Adel Shamallakh.</p><p>L'aide internationale arrive lentement depuis l'Egypte, en quantité très insuffisante selon l'ONU.Un navire turc transportant des hôpitaux de campagne est arrivé au port égyptien d'Al-Arish, près du poste-frontière de Rafah. </p><p>Environ 980 camions chargés d'aide sont arrivés dans la bande de Gaza depuis le 21 octobre, dont 76 dimanche, selon l'Ocha.</p><p>Dans l'autre sens, plus de 550 ressortissants étrangers et binationaux on pu quitter Gaza lundi, ainsi que neuf Palestiniens blessés, selon les services palestiniens.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Royaume-Uni: en difficultés, Rishi Sunak rappelle David Cameron au gouvernement

Description: <p>Londres (AFP) - A la peine dans les sondages à quelques mois des élections, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a créé la surprise lundi en rappelant au gouvernement son prédécesseur David Cameron, l'homme du réf
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Royaume-Uni: en difficultés, Rishi Sunak rappelle David Cameron au gouvernement

Description: <p>Londres (AFP) - A la peine dans les sondages à quelques mois des élections, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a créé la surprise lundi en rappelant au gouvernement son prédécesseur David Cameron, l'homme du référendum du Brexit, comme chef de la diplomatie.</p><p>Attendu depuis des mois, un changement du gouvernement conservateur semblait inéluctable pour renvoyer la très à droite ministre de l'Intérieur Suella Braverman, dont les critiques formulées à l'encontre de la police la semaine dernière ont constitué la provocation de trop.</p><p>Mais personne n'avait vu venir le retour au premier plan, à 57 ans, de David Cameron, qui avait convoqué le référendum du Brexit et milité pour le maintien dans l'Union européenne, son échec plongeant son parti et le Royaume-Uni dans plusieurs années de déchirements.</p><p>Celui qui a été Premier ministre de 2010 à 2016 a dit vouloir mettre son expérience au service des "défis vitaux" du moment, citant "la guerre en Ukraine et la crise au Moyen-Orient".</p><p>"J'ai été en désaccord avec certaines décisions particulières mais la politique est un travail d'équipe (...) et je pense que Rishi Sunak est un bon Premier ministre qui fait un travail difficile dans une période difficile", a-t-il justifié sur les télévisions.</p><p></p><p>- Recentrage ? -</p><p></p><p>Arrivé à Downing Street depuis un peu plus d'un an, après les scandales de l'ère Boris Johnson puis l'éphémère Liz Truss, Rishi Sunak, un ex-banquier d'affaires de 43 ans, avait besoin de marquer les esprits pour  tenter de se relancer. </p><p>A l'approche des législatives prévues au plus tard en janvier 2025, son parti, au pouvoir depuis près de 14 ans, est très largement distancé dans les sondages par les travaillistes, dans un contexte économique morose.</p><p>Le renvoi de Suella Braverman, figure de l'aile droite de la majorité aux ambitions politiques affichées, risque cependant de renforcer les divisions internes au sein de la majorité.Et ce d'autant plus que le retour de David Cameron semble marquer un rencentrage, tranchant avec certaines prises de position récentes de Rishi Sunak en direction des ultraconservateurs et sa tentative d'incarner le changement.</p><p>David Cameron "a de l'expérience (...) mais je ne pense pas que ce soit le meilleur choix pour l'opinion publique", estime Alice Kristiansen, 24 ans, interrogée par l'AFP dans les rues de Londres."Il représente trop le passé et il n'a pas laissé une bonne situation pour les Tories".</p><p>"C'est une personnalité sûre pour un travail temporaire", tranche Matt Evans, 50 ans."Je ne pense pas que quiconque estime réaliste que (les conservateurs) restent au pouvoir après les prochaines élections."</p><p>Avec David Cameron, Rishi Sunak "veut quelqu'un avec une certaine influence sur la scène internationale", relève Tim Bale, politologue à la Queen Mary University de Londres.Cet expert, interrogé par l'AFP, y voit une tentative de "distraction" de la crise entourant Mme Braverman et de séduire l'électorat centriste mais se dit "très sceptique" quant au succès de la manoeuvre: "Cela semble désespéré."</p><p></p><p>- Politique controversée -</p><p></p><p>Les événements se sont précipités la semaine dernière lorsque Suella Braverman, connue pour ses déclarations outrancières, a critiqué la police de Londres dans une tribune au Times, lui reprochant d'autoriser la marche pro-palestinienne qui s'est tenue samedi et l'accusant de partialité.</p><p>L'article n'avait pas reçu le feu vert de Downing Street, contrairement aux règles habituelles.</p><p>Ces déclarations controversées s'ajoutaient à une série de polémiques ces derniers mois: elle a qualifié les arrivées de réfugiés d'"invasion" et avait plus récemment estimé que certains sans-abri dormaient dans des tentes conformément à un "mode de vie choisi".</p><p>Son départ a lancé un grand jeu de chaises musicales supplémentaire, après des années d'instabilité constante au pouvoir.Ont changé les ministres de l'Environnement ou encore de la Santé.</p><p>Au Home Office, Suella Braverman est remplacée par l'ex-chef de la diplomatie James Cleverly, qui lui-même a cédé sa place à David Cameron. </p><p>Il s'agit d'un poste crucial alors que le gouvernement de Rishi Sunak a érigé en priorité la lutte contre les arrivées de migrants par la Manche sur des embarcations de fortune.</p><p>James Cleverly devra assumer une politique très restrictive sur le droit d'asile ainsi que le projet britannique critiqué par l'ONU de renvoyer les migrants illégaux, peu importe d'où ils viennent, vers le Rwanda. Cette mesure va connaître un test clé mercredi lorsque la Cour suprême se prononcera sur sa validité.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pologne: le Parlement réuni pour trancher le rapport de force

Description: <p>Varsovie (AFP) - Le Parlement polonais a entamé lundi sa première session depuis les élections législatives d'octobre, dans une situation inédite où deux camps opposés, populiste nationaliste au pouvoir et pro-européen
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Pologne: le Parlement réuni pour trancher le rapport de force

Description: <p>Varsovie (AFP) - Le Parlement polonais a entamé lundi sa première session depuis les élections législatives d'octobre, dans une situation inédite où deux camps opposés, populiste nationaliste au pouvoir et pro-européen, revendiquent la victoire et aspirent à former le gouvernement.</p><p>Le parti nationaliste PiS au pouvoir a en effet remporté le plus grand nombre de sièges mais sans possibilité de former une majorité, laquelle se dégage en revanche pour l'opposition pro-européenne.</p><p>Lors d'un discours inaugural, le président Andrzej Duda s'est dit "prêt" à coopérer avec les nouveaux députés.Issu lui-même du mouvement nationaliste, le chef de l'Etat a remercié le PiS pour "les huit bonnes années" au pouvoir.</p><p>Mais en dépit de l'arithmétique électorale, M. Duda a choisi de confier la mission de former un gouvernement au Premier ministre sortant Mateusz Morawiecki.</p><p>Celui-ci a formellement donné sa démission lundi, mais a invité les députés d'autres partis à créer "une coalition des affaires polonaises", pour défendre, selon lui, la souveraineté du pays. </p><p>Il a tenu un discours anti-européen, marqué par des attaques contre nombre de propositions de modification, notamment de modalités de vote, dans les traités UE qui font l'objet de discussions au parlement européen.</p><p>"C'est une situation inédite en plus de trente ans d'histoire de la Pologne démocratique", dit à l'AFP Stanislaw Mocek, sociologue et président de l'université Collegium Civitas à Varsovie."Les premiers votes prévus lundi témoigneront du rapport réel des forces dans le nouvel hémicycle", estime-t-il.</p><p>Le parti Droit et Justice (PiS, au pouvoir) y dispose de 194 sièges sur 460, face à une majorité déclarée de 248 députés, membres de trois groupements pro-européens alliés: la Coalition électorale de l'ex-président du Conseil européen Donald Tusk (centriste), la Troisième voie (démocrate-chrétien) et la Gauche. </p><p>L'extrême droite ultra-nationaliste, qui prend ses distances par rapport aux deux grands camps, compte 18 députés.</p><p></p><p>- "Vouée à l'échec" -</p><p></p><p>Le PiS assure qu'il "fera tout" pour pouvoir présenter au président son nouveau gouvernement, dans le délai constitutionnel de 14 jours, puis se soumettre au vote de confiance durant les 14 jours qui suivront. </p><p>"Cette mission est considérée comme vouée à l'échec, grotesque", souligne M. Mocek.</p><p>Selon lui, il s'agit de "jouer la montre" pour achever divers projets en cours, bénéficier de financements supplémentaires, nommer des représentants à des postes importants aux titulaires parfois irrévocables, et "s'assurer d'un atterrissage en douceur" ainsi que de "moyens de subsistance durant les temps difficiles" qui attendent le parti s'il passe dans l'opposition.</p><p>"Le PiS pourrait choisir la solution à la Benjamin Netanyahu ou Donald Trump: attendre" qu'un nouveau gouvernement tombe ou perde dans un scrutin à venir pour tenter un retour au pouvoir, estime l'analyste politique Jaroslaw Kuisz. </p><p>"Et en attendant, il pourra mettre du sable dans les rouages à chaque occasion qui se présente" et "semer des pommes de discorde entre les alliés", ajoute-t-il.</p><p>De leur côté, les dirigeants des trois partis pro-européens ont signé vendredi un accord formel de coalition qui doit servir de "feuille de route" pour l'alliance si elle arrive au pouvoir, avec Donald Tusk comme Premier ministre.</p><p>"Nous voulons vraiment que les Polonaises et les Polonais (...) puissent voir que, désormais, nous sommes prêts à prendre la responsabilité de notre pays", a expliqué M. Tusk.</p><p>Selon le co-dirigeant de la Gauche, Wlodzimierz Czarzasty, "le plus important maintenant c'est (...) de construire une Pologne tolérante, ouverte, bâtie sur l'Etat de droit, responsable.Une Pologne avec une place importante au sein de l'Union européenne".</p><p>Le document présente la position de la coalition sur des questions brûlantes telles que la gestion économique et environnementale du pays, le retour à de bonnes relations avec l'UE, la reconstruction des médias publics, la séparation de l'Eglise et de l'Etat ou l'avortement.</p><p>En cas d'échec de M. Morawiecki pour former un gouvernement, l'opposition prendra les rênes du pouvoir probablement seulement à la mi-décembre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'ONU menace de cesser ses opérations humanitaires à Gaza, faute de carburant

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'ONU a prévenu lundi que ses opérations humanitaires "cesseraient sous 48 heures", faute de carburant, dans la bande de Gaza, où les hôpitaux du nord du territoire
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L'ONU menace de cesser ses opérations humanitaires à Gaza, faute de carburant

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'ONU a prévenu lundi que ses opérations humanitaires "cesseraient sous 48 heures", faute de carburant, dans la bande de Gaza, où les hôpitaux du nord du territoire, pris au piège des combats entre Israël et le Hamas, sont désormais "hors service" selon le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Des malades et des bébés sont déjà morts, a affirmé le Hamas, à cause du manque d'électricité à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, qui abrite aussi des milliers de civils cherchant à fuir la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante lancée par le mouvement islamiste sur le sol israélien.</p><p>La situation dans cet hôpital est "grave et dangereuse", selon le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).</p><p>Depuis plusieurs semaines, l'ONU demande que du carburant soit acheminé dans le territoire palestinien assiégé et bombardé par Israël, privé d'électricité, notamment pour faire fonctionner les générateurs dans les hôpitaux.</p><p>Mais Israël refuse de laisser le carburant entrer à Gaza, affirmant que cela pourrait profiter aux opérations militaires du Hamas, au pouvoir dans le territoire.</p><p>Les "opérations humanitaires cesseront sous 48 heures, aucun carburant n'étant autorisé à entrer à Gaza", a déclaré lundi le directeur pour Gaza de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Thomas White, sur X.</p><p></p><p>- Mort de "sept bébés prématurés" -</p><p></p><p>Israël affirme que le Hamas a installé ses infrastructures dans un réseau de tunnels sous l'hôpital al-Chifa, transformé en zone de guerre tandis que médecins et organisations humanitaires s'alarment du sort de milliers de civils et de malades.</p><p>Selon un journaliste collaborant avec l'AFP, "des chars, des blindés et des véhicules de transport de troupes israéliens encerclent les abords" de l'hôpital al-Chifa, un immense complexe situé au cœur de la ville de Gaza, tandis que des drones survolent le site à basse altitude.</p><p>Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas, Youssef Abou Rich, a déclaré lundi à l'AFP que "sept bébés prématurés" et "27 patients en soins intensifs" étaient morts depuis samedi en raison du manque d'électricité dans cet hôpital. </p><p>"Tous les hôpitaux" du nord de la bande de Gaza, là où se déroulent les plus violents combats, sont désormais "hors service", a ajouté M. Abou Rich. </p><p>Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) avait indiqué que 20 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnaient plus ces derniers jours.</p><p>Alors que l'aide internationale arrive lentement depuis l'Egypte, en quantité très insuffisante selon l'ONU, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a demandé lundi à l'ONU et à l'Union européenne de "larguer de l'aide" sur Gaza.</p><p>Un navire humanitaire turc transportant pour la première fois des hôpitaux de campagne pour la bande de Gaza est arrivé au port égyptien d'Al-Arish, près du poste-frontière de Rafah. </p><p></p><p>- "Intenses combats" -</p><p></p><p>Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque lancée sur son sol contre des civils par des commandos du Hamas le 7 octobre, et mène en parallèle depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Du côté israélien, environ 1.200 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, selon les autorités, en grande majorité des civils tués le jour de l'attaque, d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>L'armée israélienne a annoncé lundi que 44 soldats avaient été tués à Gaza depuis le début de la guerre.Elle estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza au cours de l'attaque du 7 octobre. </p><p>Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué sur la chaîne américaine NBC l'éventualité d'un accord pour libérer certains des otages, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont tué depuis le 7 octobre 11.180 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.609 enfants, selon le ministère de la santé du Hamas.</p><p>Lundi, les drapeaux étaient en berne sur les bâtiments des Nations unies à travers le monde, en mémoire du personnel de l'ONU tué depuis le début de la guerre.</p><p>Les combats se concentrent au cœur de la ville de Gaza, dans le nord du territoire, notamment autour de plusieurs hôpitaux soupçonnés par l'armée israélienne d'abriter des infrastructures stratégiques du Hamas, qui se sert selon elle de la population comme de "boucliers humains".</p><p>Israël a annoncé qu'un "couloir" d'évacuation resterait en place lundi pour permettre aux civils de quitter l'hôpital al-Chifa, tout en admettant que ce secteur était en proie à "d'intenses combats".</p><p>Lundi, l'armée a annoncé qu'elle "continuait à mener des raids, visant des infrastructures terroristes installées dans des bâtiments gouvernementaux, au cœur de la population civile, y compris dans des écoles, des universités, des mosquées".</p><p>De la fumée se dégageait de la mosquée des Martyrs, dans le centre de la ville de Gaza, tandis que des alarmes retentissaient dans les rues désertes, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>Des images diffusées lundi par l'armée israélienne montrent des colonnes de soldats progressant dans des champs de ruines poussiéreuses, appuyés par des chars et des bulldozers, ou ouvrant le feu, embusqués dans un immeuble détruit. </p><p>A Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, des familles venues du nord continuaient à fuir, moins nombreuses que les jours précédents: des hommes et des femmes à pied ou entassés sur des charrettes, des enfants installés sur un lit d'hôpital poussé par un homme.</p><p>"Les bombardements sont partout.Cela fait peut-être deux semaines que nous n'avons ni nourriture ni eau", a confié à l'AFP Mohammed Shamanna, un Palestinien portant son enfant dans les bras.</p><p>"Les destructions sont partout", "même les oiseaux ont perdu la vie", a témoigné un autre homme, Adel Shamallakh.</p><p></p><p>- "Scènes de mort" -</p><p></p><p>"Le monde ne peut rester silencieux quand les hôpitaux, qui devraient être des havres de paix, sont transformés en scènes de mort, de dévastation, de désespoir.Cessez-le-feu maintenant", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p>Des médecins ont mis en ligne des images les montrant en train d'opérer à la bougie ou s'éclairant avec des téléphones portables, faute d'électricité dans les hôpitaux.</p><p>Lundi, le commissaire européen à l'Aide humanitaire, Janez Lenarcic, a appelé Israël à mettre en œuvre de "véritables" pauses humanitaires."Le carburant doit entrer", a-t-il insisté.</p><p>Le territoire palestinien, dont environ 1,6 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre selon l'ONU, est soumis à un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre, qui prive la population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.</p><p>Près de 200.000 Palestiniens, selon l'armée israélienne, avaient fui en trois jours, à la date de samedi, le nord du territoire via des "couloirs" ouverts quotidiennement, pour se réfugier dans le sud où des centaines de milliers de déplacés s'entassent dans des conditions humanitaires désastreuses.</p><p>Environ 980 camions chargés d'aide internationale sont arrivés dans la bande de Gaza depuis le 21 octobre, dont 76 dimanche, selon l'Ocha.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pologne: les forces pro-européennes marquent leur première victoire au Parlement

Description: <p>Varsovie (AFP) - Les forces pro-européennes en Pologne ont marqué leur première victoire lundi en faisant élire leur candidat au poste du président de la chambre basse du Parlement, lors de la première session depuis les élec
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Pologne: les forces pro-européennes marquent leur première victoire au Parlement

Description: <p>Varsovie (AFP) - Les forces pro-européennes en Pologne ont marqué leur première victoire lundi en faisant élire leur candidat au poste du président de la chambre basse du Parlement, lors de la première session depuis les élections législatives d'octobre.</p><p>Deux camps opposés - les populistes nationalistes du PiS jusqu'à présent au pouvoir, et le camp pro-européen mené par l'ex-président du Conseil européen Donald Tusk - revendiquent la victoire à l'issue de ces élections et aspirent à former le gouvernement.</p><p>Le parti Droit et Justice (PiS) a en effet remporté le plus grand nombre de sièges au Parlement mais sans possibilité de former une majorité, laquelle se dégage en revanche pour les forces pro-européennes.</p><p>Lundi, celles-ci ont fait élire un de leurs chefs de file, Szymon Holownia, au poste du président de la Diète (chambre basse).</p><p>Chef du parti chrétien-démocrate Pologne 2050, il a battu la candidate du PiS, Elzbieta Witek, par 265 voix contre 193, sur 460 députés.</p><p>"Après ce vote, personne ne peut plus douter qu'il y a une majorité dans cette Diète (chambre basse, ndlr) prête à prendre le pouvoir", a déclaré M. Holownia devant les parlementaires.</p><p>"La Diète ne sera plus un bureau au service du gouvernement, il ne sera plus une machine à voter", a ajouté cet ancien journaliste catholique et vedette de télévision de 47 ans.</p><p>Selon la constitution, le président du Parlement est considéré comme la deuxième personnalité du pays après le chef de l'Etat et le remplace en cas de décès.</p><p>Plus tôt, lors d'un discours inaugural, le président polonais Andrzej Duda, issu lui-même du mouvement nationaliste, s'était dit "prêt" à coopérer avec les nouveaux députés. </p><p>Mais en dépit de l'arithmétique électorale, il a choisi de confier la mission de former un gouvernement au Premier ministre sortant Mateusz Morawiecki.</p><p>Celui-ci a formellement donné sa démission lundi, mais a invité les députés d'autres partis à créer "une coalition des affaires polonaises", pour défendre, selon lui, la souveraineté du pays. </p><p>Il a tenu un discours anti-européen, marqué par des attaques contre nombre de propositions de modification, notamment de modalités de vote, dans les traités UE qui font l'objet de discussions au parlement européen.</p><p>Le PiS dispose de 194 sièges sur 460 dans le nouveau Parlement, face à une majorité déclarée de 248 députés, membres de trois groupements pro-européens alliés: la Coalition électorale de Donald Tusk (centriste), la formation démocrate-chrétienne la Troisième voie qui comprend la Pologne 2050 et le parti paysan PSL, ainsi que la Gauche. </p><p>L'extrême droite ultra-nationaliste, qui prend ses distances par rapport aux deux grands camps, compte 18 députés.</p><p></p><p>- "Vouée à l'échec" -</p><p></p><p>Le PiS assure qu'il "fera tout" pour pouvoir présenter au président son nouveau gouvernement, dans le délai constitutionnel de 14 jours, puis se soumettre au vote de confiance durant les 14 jours qui suivront. </p><p>"Cette mission est considérée comme vouée à l'échec, grotesque", souligne Stanislaw Mocek, sociologue et président de l'université Collegium Civitas à Varsovie.</p><p>Selon lui, il s'agit de "jouer la montre" pour achever divers projets en cours, bénéficier de financements supplémentaires, nommer des représentants à des postes importants aux titulaires parfois irrévocables, et "s'assurer d'un atterrissage en douceur" ainsi que de "moyens de subsistance durant les temps difficiles" qui attendent le parti s'il passe dans l'opposition.</p><p>"Le PiS pourrait choisir la solution à la Benjamin Netanyahu ou Donald Trump: attendre" qu'un nouveau gouvernement tombe ou perde dans un scrutin à venir pour tenter un retour au pouvoir, estime l'analyste politique Jaroslaw Kuisz. </p><p>"Et en attendant, il pourra mettre du sable dans les rouages à chaque occasion qui se présente" et "semer des pommes de discorde entre les alliés", ajoute-t-il.</p><p>De leur côté, les dirigeants des trois partis pro-européens ont signé vendredi un accord formel de coalition qui doit servir de "feuille de route" pour l'alliance si elle arrive au pouvoir, avec Donald Tusk comme Premier ministre.</p><p>"Nous voulons vraiment que les Polonaises et les Polonais (...) puissent voir que, désormais, nous sommes prêts à prendre la responsabilité de notre pays", a expliqué M. Tusk.</p><p>Selon le co-dirigeant de la Gauche, Wlodzimierz Czarzasty, "le plus important maintenant c'est (...) de construire une Pologne tolérante, ouverte, bâtie sur l'Etat de droit, responsable.Une Pologne avec une place importante au sein de l'Union européenne".</p><p>Le document présente la position de la coalition sur des questions brûlantes telles que la gestion économique et environnementale du pays, le retour à de bonnes relations avec l'UE, la reconstruction des médias publics, la séparation de l'Eglise et de l'Etat ou l'avortement.</p><p>En cas d'échec de M. Morawiecki pour former un gouvernement, l'opposition prendra les rênes du pouvoir probablement seulement à la mi-décembre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Présidentielle en Argentine: dure joute entre Massa et Milei à une semaine du scrutin

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Accusations de "menteur", de "voleur", questions sur "l'équilibre mental": Sergio Massa et Javier Milei, les deux candidats à la présidence argentine, ont échangé des coup
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Présidentielle en Argentine: dure joute entre Massa et Milei à une semaine du scrutin

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Accusations de "menteur", de "voleur", questions sur "l'équilibre mental": Sergio Massa et Javier Milei, les deux candidats à la présidence argentine, ont échangé des coups sans retenue dimanche lors du débat à une semaine d'un second tour extrêmement indécis.</p><p>Milei, l'économiste ultralibéral arrivé deuxième au premier tour avec 29,98% des voix, a insisté sur "l'échec", la "décadence", "l'appauvrissement" sous le gouvernement du centriste Massa (36,68% au premier tour), ministre d'une économie à 138% d'inflation et 40% de pauvreté.Et il a fustigé une "campagne de peur" menée à son encontre. </p><p>"Votez sans peur, car la peur paralyse, et si vous vous paralysez cela bénéficie au statu quo, celui qui nous appauvrit", a lancé Milei, en appelant les nombreux électeurs indécis à bouter "cette caste politique voleuse, corrompue, parasite", celui selon lui du camp Massa, qui "vient de passer 16 ans au pouvoir" sur les 20 dernières années. </p><p>Massa, pour sa part, a tenté de mettre en difficulté Milei sur certaines de ses propositions radicales de réduction de la dépense publique dont les subventions aux transports, à l'université, de privatisations, de dollarisation de l'économie, le sommant de répondre par "oui" ou "non" à une batterie de questions.Mode de réponse rejeté par son rival, qu'il a du coup accusé de mentir par rapport à son programme.</p><p>"Pinocchio !", a lancé le challenger ultralibéral, à quoi le ministre l'a traité de "comédien", en référence à la notoriété de panéliste TV de Milei avant de se lancer en politique.</p><p>Il a aussi attaqué la personnalité de Milei, lui reprochant d'être "agressif", et d'avoir refusé un test psychotechnique qu'il suggérait pour les deux candidats."Les Argentins doivent élire quelqu'un qui a les capacités, le calme, le lien avec la réalité et l'équilibre mental", a lancé Massa."Ah parce que toi tu l'as ?", a répliqué Milei.</p><p>Les affaires étrangères ont aussi été un vif terrain de joute.Massa a accusé son rival de "menacer l'emploi de deux millions d'Argentins" en s'éloignant du Brésil et de la Chine, les deux premiers partenaires du pays, pour lesquels Milei a eu ces derniers mois des mots très durs, évoquant une rupture de relations.</p><p>"Nous n'aurons pas de relations avec ceux qui ne respectent pas la liberté individuelle et la paix.Je ne veux rien savoir d'eux", a insisté Milei, tout en affirmant que cela n'empêchait le négoce privé avec ces pays, ou d'autres à leur place.</p><p>Les sondages depuis le premier tour prédisent un scrutin serré le 19 novembre: léger avantage à Milei pour certains, à Massa pour d'autres, mais un écart si faible (entre 1,5% et 4%) qu'il interdit pour l'heure un pronostic.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Inde: localisés «vivants», 40 ouvriers piégés dans un tunnel commencent à être secourus

Description: <p>Dehradun (Inde) (AFP) - Les quarante ouvriers piégés depuis dimanche dans l'effondrement d'un tunnel routier en construction dans le nord de l'Inde sont vivants et ont pu être ravitaillés, mais les opérations de
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Inde: localisés «vivants», 40 ouvriers piégés dans un tunnel commencent à être secourus

Description: <p>Dehradun (Inde) (AFP) - Les quarante ouvriers piégés depuis dimanche dans l'effondrement d'un tunnel routier en construction dans le nord de l'Inde sont vivants et ont pu être ravitaillés, mais les opérations de sauvetage pour les faire sortir s'annoncent complexes, selon un responsable des équipes de secours.</p><p>"Les 40 ouvriers bloqués à l'intérieur du tunnel sont vivants", a déclaré Karamveer Singh Bhandari, un haut commandant de la Force nationale d'intervention en cas de catastrophe dans un communiqué. "Nous leur avons envoyé de l'eau et de la nourriture", a-t-il ajouté.</p><p>L'effondrement s'est produit tôt dimanche matin dans l'Himalaya indien au moment où un groupe d'ouvriers quittait le site de construction et qu'une équipe de remplacement arrivait.</p><p>Le premier contact avec les rescapés a été établi par le biais d'un message transmis sur un morceau de papier, mais les sauveteurs ont ensuite réussi à entrer en communication au moyen d'appareils radio.</p><p>Les sauveteurs ont précisé avoir injecté de l'oxygène dans la zone effondrée du tunnel et être parvenus à faire pénétrer aussi de la nourriture par le même conduit. </p><p>"Quelques petits paquets de nourriture ont été envoyés par un pipeline qui achemine aussi de l'oxygène à l'intérieur", a déclaré à l'AFP Durgesh Rathodi, responsable des secours de l'Etat d'Uttarakhand, dans l'Himalaya indien, depuis les lieux de la catastrophe.</p><p>Selon M. Rathodi, les excavatrices ont dégagé environ 20 mètres de décombres mais les ouvriers se trouvent 40 mètres plus loin.</p><p></p><p>- En attente d'un engin -</p><p></p><p>"En raison de l'abondance des décombres dans le tunnel, nous sommes confrontés à certaines difficultés pour l'opération de sauvetage", a affirmé M. Bhandari.</p><p>Un engin capable d'introduire à travers les décombres un tube en acier de 90 centimètres de large, dans l'espoir que les ouvriers puissent s'y faufiler et s'extraire du tunnel, est attendu sur le site d'ici lundi soir, a indiqué la société gouvernementale d'autoroutes et d'infrastructures dans un communiqué. </p><p>"Eau, nourriture, oxygène, électricité sont à la disposition de la main d'œuvre coincée à l'intérieur du tunnel (...) Tous les ouvriers bloqués sont saufs comme ils l'ont fait savoir", a ajouté la société.</p><p>Le ministre en chef de l'Uttarakhand, Pushkar Singh Dhami, qui s'est rendu lundi sur les lieux de l'accident, a déclaré sur X (ex-Twitter) que le déblaiement des décombres se poursuivait "en continu pour les faire sortir en toute sécurité".</p><p>"Le côté positif est que les ouvriers ne sont pas les uns sur les autres et disposent d'un espace tampon d'environ 400 mètres pour marcher et respirer", a assuré Devendra Patwal, un responsable des interventions de secours au journal Indian Express.</p><p>Ce tunnel fait partie du projet autoroutier Char Dham, cher au Premier ministre Narendra Modi, conçu pour améliorer les liaisons avec quatre sites hindous, parmi les plus importants du pays, et aussi avec les régions frontalières de la Chine.</p><p>Les accidents sur les chantiers de grandes infrastructures sont fréquents en Inde. </p><p>En janvier, au moins 200 personnes ont été tuées dans des crues soudaines dans l'Uttarakhand, une catastrophe que les experts ont en partie imputée à un développement excessif.</p><p>str-pzb-pjm-lth/</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au cœur des combats, les hôpitaux du nord de Gaza «hors service» selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les hôpitaux du nord de Gaza, pris au piège des combats entre Israël et le Hamas, sont désormais tous "hors service", a annoncé lundi le mouvement islamiste palestinien
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Au cœur des combats, les hôpitaux du nord de Gaza «hors service» selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les hôpitaux du nord de Gaza, pris au piège des combats entre Israël et le Hamas, sont désormais tous "hors service", a annoncé lundi le mouvement islamiste palestinien, affirmant que des bébés et des malades étaient déjà morts à cause du manque d'électricité.</p><p>Plusieurs centaines de malades se trouvent toujours dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, qui abrite aussi des milliers de civils venus y chercher refuge.La situation y est "grave et dangereuse" après "trois jours sans électricité, sans eau", selon le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).</p><p>Israël affirme que le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a installé ses infrastructures dans un réseau de tunnels sous l'hôpital, transformé en zone de guerre tandis que les médecins et les organisations humanitaires ne cessent de sonner l'alarme sur le sort de milliers de civils et de malades.</p><p>Selon des témoins, de nouvelles frappes aériennes ont visé ce secteur pendant la nuit de dimanche à lundi, tandis que des chars et des blindés étaient déployés à quelques mètres de l'hôpital al-Chifa.</p><p>Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas, Youssef Abou Rich, a déclaré lundi à l'AFP que "sept bébés prématurés" et "27 patients en soins intensifs" étaient morts depuis samedi en raison du manque d'électricité dans cet hôpital, un immense complexe situé au cœur de la ville de Gaza. </p><p>"Les chars (israéliens) assiègent complètement" cet hôpital où se trouvent "650 patients, une quarantaine d'enfants en couveuse, tous menacés de mort", avait-il affirmé la veille.</p><p>Le vice-ministre a ajouté lundi que "tous les hôpitaux" du nord de la bande de Gaza étaient désormais "hors service".Pris dans les combats, ces hôpitaux manquent aussi du carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs, dans le territoire assiégé par Israël et privé notamment d'électricité. </p><p>Le Bureau de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha) avait indiqué que 20 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnaient plus ces derniers jours.</p><p>Alors que l'aide internationale arrive lentement depuis l'Egypte, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a demandé lundi à l'ONU et à l'Union européenne de "larguer de l'aide" sur Gaza.</p><p>Un navire humanitaire turc transportant pour la première fois des hôpitaux de campagne pour la bande de Gaza est arrivé au port égyptien d'Al-Arish, près du poste-frontière de Rafah, selon un responsable du port. </p><p></p><p>- "Intenses combats" -</p><p></p><p>Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque meurtrière lancée sur son sol contre des civils par des commandos du Hamas le 7 octobre, et mène en parallèle depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Du côté israélien, au moins 1.200 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, selon les autorités, en grande majorité des civils tués le jour de l'attaque, d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>L'armée israélienne a annoncé lundi que 44 soldats avaient été tués à Gaza depuis le début de la guerre.Elle estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza au cours de l'attaque du 7 octobre. </p><p>Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué sur la chaîne américaine NBC l'éventualité d'un accord pour libérer certains des otages, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont tué depuis le 7 octobre 11.180 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.609 enfants, selon le ministère de la santé du Hamas.</p><p>Lundi, les drapeaux étaient en berne sur les bâtiments des Nations unies à travers le monde, en mémoire du personnel de l'ONU tué depuis le début de la guerre.</p><p>Les combats se concentrent au cœur de la ville de Gaza, dans le nord du territoire, notamment autour de plusieurs hôpitaux soupçonnés par l'armée israélienne d'abriter des infrastructures stratégiques du Hamas, qui se sert selon elle de la population comme de "boucliers humains".</p><p>Israël a annoncé qu'un "couloir" d'évacuation resterait en place lundi pour permettre aux civils de quitter l'hôpital al-Chifa, tout en admettant que ce secteur était en proie à "d'intenses combats".</p><p>Lundi, l'armée israélienne a annoncé que ses soldats "continuaient à mener des raids, visant des infrastructures terroristes installées dans des bâtiments gouvernementaux, au cœur de la population civile, y compris dans des écoles, des universités, des mosquées".</p><p></p><p>- "Scènes de mort" -</p><p></p><p>"Le monde ne peut rester silencieux quand les hôpitaux, qui devraient être des havres de paix, sont transformés en scènes de mort, de dévastation, de désespoir.Cessez-le-feu maintenant", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p>Des médecins ont mis en ligne des images les montrant en train d'opérer à la bougie, à la lampe torche, ou seulement avec les lumières des téléphones portable, faute d'électricité dans les hôpitaux.</p><p>L'armée israélienne a assuré dimanche avoir "proposé de fournir du carburant pour les besoins urgents de l'hôpital" al-Chifa, mais a ajouté que "la direction du Hamas empêchait l'hôpital de récupérer le carburant".</p><p>Le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya, a indiqué à l'AFP que l'armée israélienne l'avait informé qu'elle allait livrer du carburant, mais que les 300 litres proposés étaient très insuffisants.</p><p>"Je leur ai répondu +si vous voulez aider, j'ai besoin de 8.000 litres au moins pour faire tourner les principaux générateurs et sauver des centaines de patients et de blessés+, ils ont refusé et nous ne savons pas où en est la situation", a ajouté M. Abou Salmiya.</p><p>Lundi, le commissaire européen à l'Aide humanitaire, Janez Lenarcic, a appelé Israël à mettre en œuvre de "véritables" pauses humanitaires."Le carburant doit entrer", a-t-il insisté.</p><p>Israël refuse de laisser le carburant entrer à Gaza, affirmant que cela pourrait profiter aux opérations militaires du Hamas.</p><p>Outre al-Chifa, la situation reste compliquée dans d'autres hôpitaux, selon Mohammed Zaqout, le directeur des hôpitaux de Gaza. </p><p>Des malades "sont dans les rues sans soins", a-t-il dit, après les "évacuations forcées" de deux hôpitaux pédiatriques, al-Nasr et al-Rantissi.</p><p>Un autre hôpital de la ville de Gaza, al-Quds, a cessé de fonctionner dimanche en raison du manque de carburant, selon le Croissant-Rouge palestinien.</p><p>Le territoire palestinien, où environ 1,6 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre selon l'ONU, est soumis à un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre, qui prive la population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.</p><p>Près de 200.000 Palestiniens, selon l'armée israélienne, avaient fui en trois jours, à la date de samedi, le nord du territoire via des "couloirs" ouverts quotidiennement, pour se réfugier dans le sud où des centaines de milliers de déplacés s'entassent dans des conditions humanitaires désastreuses.</p><p>Environ 980 camions chargés d'aide internationale sont arrivés dans la bande de Gaza depuis le 21 octobre, selon l'Ocha.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Kenya, coup d'envoi des négociations pour réduire la pollution plastique

Description: <p>Nairobi (AFP) - Des représentants de 175 pays se réunissent à partir de lundi au Kenya pour négocier pour la première fois des mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, malgré les nombreuses divergences ent
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Au Kenya, coup d'envoi des négociations pour réduire la pollution plastique

Description: <p>Nairobi (AFP) - Des représentants de 175 pays se réunissent à partir de lundi au Kenya pour négocier pour la première fois des mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, malgré les nombreuses divergences entre les parties prenantes.</p><p>Les pays se sont mis d'accord l'année dernière pour finaliser d'ici fin 2024 un premier traité mondial pour lutter contre le fléau des plastiques.</p><p>L'enjeu est de taille car le plastique, issu de la pétrochimie, est partout: des déchets de toutes tailles se retrouvent déjà au fond des océans et au sommet des montagnes.Des microplastiques ont été détectés dans le sang ou le lait maternel.</p><p>Un large consensus existe sur la nécessité d'un traité. </p><p>Mais entre les politiques défendues par les différents pays, les défenseurs de l'environnement et les industriels du plastique, les positions divergent. </p><p>Les négociateurs se sont déjà réunis à deux reprises, mais le rendez-vous du 13 au 19 novembre à Nairobi, siège du programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), constitue la première occasion de débattre d'un projet de traité publié en septembre qui dessine les nombreuses voies permettant de résoudre le problème du plastique.</p><p>Préalablement aux discussions à Nairobi, une soixantaine de pays - emmenés par le Rwanda, la Norvège et l'UE - ont exprimé leurs inquiétudes face à cette tendance et ont appelé à "des dispositions contraignantes dans le traité pour restreindre et réduire la consommation et la production" de plastique.</p><p>Mais cette position n'est pas partagée par les pays membres de l'Opep et les Etats-Unis qui sont réticents à envisager une réduction de la production et militent en faveur du recyclage et d'une meilleure gestion des déchets.</p><p>- Aggraver -</p><p>La pollution plastique devrait s'aggraver: la production annuelle a plus que doublé en 20 ans pour atteindre 460 millions de tonnes.Elle pourrait tripler d'ici à 2060 si rien n'est fait.Or, seulement 9% des plastiques sont recyclés. </p><p>Le plastique joue aussi un rôle dans le réchauffement climatique: il représentait 3,4% des émissions mondiales en 2019, chiffre qui pourrait plus que doubler d'ici à 2060, selon l'OCDE.</p><p>Les négociations de Nairobi interviennent à quelques semaines du coup d'envoi de la COP 28 sur le climat aux Emirats arabes unis dont le dessein est de parvenir à une réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'aider les pays en développement à faire face aux conséquences du changement climatique, après une année marquée par des événements météorologiques dévastateurs.</p><p>Les pays riches ont historiquement pollué davantage et ont exporté pendant des années leurs déchets vers les pays les moins développés.</p><p>La réunion de Nairobi est la troisième des cinq sessions d'un processus accéléré visant à conclure les négociations l'année prochaine.Après la capitale kényane, les négociations doivent se poursuivre en avril 2024 au Canada pour se conclure en Corée du Sud en fin d'année 2024.</p><p>Lors des dernières négociations à Paris en juin, des défenseurs de l'environnement ont accusé les grands pays producteurs de plastique de faire traîner en longueur les discussions. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Texas, un lycée accueille les adolescentes avec leur bébé

Description: <p>Brownsville (Etats-Unis) (AFP) - Avant d'aller au lycée, Yarezi Alvarado, 17 ans, prépare non seulement son sac de cours, mais aussi les biberons pour Kamila, sa fille d'un an.</p><p>"Je dois penser à s
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Au Texas, un lycée accueille les adolescentes avec leur bébé

Description: <p>Brownsville (Etats-Unis) (AFP) - Avant d'aller au lycée, Yarezi Alvarado, 17 ans, prépare non seulement son sac de cours, mais aussi les biberons pour Kamila, sa fille d'un an.</p><p>"Je dois penser à ses couches, ses lingettes, son lait, et la préparer", explique à l'AFP la jeune femme."Et des vêtements propres au cas où il faudrait la changer."</p><p>Elles prennent ensuite ensemble le bus scolaire, équipé de sièges pour bébés, vers le lycée Lincoln Park à Brownsville, au Texas, proche de la frontière mexicaine.</p><p>Situé dans un quartier hispanique, l'établissement accueille des filles âgées de 14 à 22 ans, enceintes ou déjà mères.Pendant qu'elles sont à l'école, leurs bébés restent dans une garderie au sein de l'école. Celles qui allaitent peuvent toutefois aller les retrouver. </p><p>"Avoir ma fille dans l'école est une bonne chose parce que je sais qu'elle est ici et qu'on s'occupe bien d'elle", confie Yarezi Alvarado."Et je peux aller la voir, donc je me sens mieux." </p><p>Le Texas est l'un des Etats conservateurs ayant déclaré l'avortement illégal après une décision historique de la Cour suprême américaine à l'été 2022, ayant annulé la protection fédérale de ce droit.</p><p>Au Texas, l'accès des mineures à la pilule contraceptive est en outre généralement soumis à l'autorisation des adultes, et l'éducation sexuelle n'est pas obligatoire dans les écoles.</p><p></p><p>- 16 bébés -</p><p></p><p>Yarezi Alvarado est aidée par sa mère, mais certaines de ses camarades n'ont pas le soutien de leurs parents.Elles vivent avec le père de l'enfant ou un membre de leur famille. </p><p>Selon les autorités sanitaires, le nombre des naissances chez les adolescentes (15 à 19 ans) aux Etats-Unis a chuté de 3% en 2022 par rapport à l'année précédente, et de 78% depuis 1991. </p><p>Mais l'organisation Healthy Futures of Texas, a estimé en 2021 que le taux de naissances chez les adolescentes était 2,4 fois plus élevé chez les jeunes femmes hispaniques que chez les jeunes femmes blanches. </p><p>L'accès aux soins de santé, ou le faible niveau d'éducation et de revenu, peuvent contribuer à des taux de natalité élevés chez les adolescentes. </p><p>"C'est une réalité, et nous devons savoir y faire face", affirme Cynthia Cardenas, la directrice du lycée. </p><p>"Nous leur rappelons qu'être enceinte n'est pas un handicap, cela dure neuf mois.Il faut aller de l'avant parce qu'elles ont la possibilité de réussir", ajoute-t-elle. </p><p>Cette année, l'établissement a atteint sa capacité maximale : 16 bébés.Plusieurs autres restent sur liste d'attente. </p><p></p><p>- "Un avenir" -</p><p></p><p>Créé dans les années 1990, l'établissement est l'un des rares du genre aux Etats-Unis.</p><p>"Si cette école n'existait pas, mes 53 étudiantes auraient probablement arrêté leurs études", estime la directrice. </p><p>Selon des données de l'organisation Child Trends, seules 53% des jeunes filles devenues mères à l'adolescence terminent leurs études, contre 90% pour les autres. </p><p>L'établissement, financé par l'Etat, dispose d'une infirmière spécialisée.Et les élèves qui doivent rester chez elles après l'accouchement reçoivent des visites de leurs professeurs.</p><p>Les enseignants comprennent qu'il peut être difficile pour elles d'être assidues en classe à cause, par exemple, d'examens médicaux ou de nuits difficiles.</p><p>GeorgeAna Wilson est professeure de sciences.Si l'une de ses étudiantes a passé toute la nuit sans dormir à cause d'un bébé malade, elle recommande une "sieste réparatrice de dix minutes". </p><p>"Ce n'est pas quelque chose que je ferais dans une école normale, mais ici, cela peut faire toute la différence", explique-t-elle.</p><p>Les élèves n'emportent, par ailleurs, pas de devoirs à la maison. </p><p>"Dans les écoles ordinaires, ils ne comprendraient pas notre situation", dit Milla Luevano, 17 ans, mère de Roman, deux ans."Ici, ils ne nous jugent pas, ils nous aident, ils communiquent avec nous.Ils comprennent notre situation de mère."</p><p>Elle qui rêve de devenir enseignante conseille aux autres adolescentes mères de poursuivre leurs études: "N'abandonnez pas, parce que c'est quelque chose que vous regretterez plus tard.Parce que vous voulez un avenir", dit-elle."Pour vous et pour votre bébé."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pénurie d'eau: les enfants d'Asie du Sud sont les plus touchés, selon l'Unicef

Description: <p>New Delhi (AFP) - En Asie du Sud, plus d'enfants que partout ailleurs dans le monde sont confrontés à une importante pénurie d'eau, aggravée par les effets du changement climatique, a déclaré lundi le Fonds des Natio
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Pénurie d'eau: les enfants d'Asie du Sud sont les plus touchés, selon l'Unicef

Description: <p>New Delhi (AFP) - En Asie du Sud, plus d'enfants que partout ailleurs dans le monde sont confrontés à une importante pénurie d'eau, aggravée par les effets du changement climatique, a déclaré lundi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).</p><p>"En Asie du Sud, 347 millions d'enfants de moins de 18 ans sont exposés à une pénurie d'eau importante ou extrêmement importante, soit le nombre le plus élevé parmi toutes les régions du monde", a indiqué l'agence onusienne dans une étude.</p><p>Cette région comprenant huit pays - l'Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, l'Inde, le Népal, les Maldives, le Pakistan et le Sri Lanka - abrite plus d'un quart des enfants du monde.</p><p>"Le changement climatique perturbe les schémas météorologiques et les précipitations, ce qui entraîne une disponibilité imprévisible de l'eau", a expliqué l'Unicef.</p><p>Le document cite la mauvaise qualité de l'eau, le manque d'eau et sa mauvaise gestion, comme le pompage excessif des aquifères, alors que le changement climatique diminue la quantité d'eau qui les alimente.</p><p>"Lorsque les puits des villages s'assèchent, les maisons, les centres de santé et les écoles sont tous affectés", a pointé l'Unicef.</p><p>"Avec un climat de plus en plus imprévisible, la pénurie d'eau devrait s'aggraver pour les enfants d'Asie du Sud", selon l'agence.</p><p>Lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP28 qui se tiendra en décembre à Dubaï, l'Unicef a déclaré qu'il demanderait aux dirigeants de "garantir une planète vivable".</p><p>"L'eau potable est un droit humain fondamental", a mis en avant Sanjay Wijesekera, responsable de l'Unicef pour l'Asie du Sud.</p><p>"Pourtant, des millions d'enfants en Asie du Sud n'ont pas assez à boire dans une région en proie aux inondations, aux sécheresses et à d'autres phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus déclenchés, en raison du changement climatique", a-t-il alerté.</p><p>L'année dernière, 45 millions d'enfants n'avaient pas accès à des services d'eau potable de base en Asie du Sud, soit davantage que dans toute autre région, mais l'Unicef a estimé que les services se développaient rapidement et que ce nombre devrait être réduit de moitié d'ici à 2030.</p><p>L'Asie du Sud est suivie par l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe, où 130 millions d'enfants sont menacés par une grave pénurie d'eau, ajoute l'étude.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Caché dans un arbre, le massacre du festival Nova sous ses pieds

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Ouriel Balas voulait fêter ses 26 ans avec ses amis et a cassé sa tirelire d'étudiant pour une place au festival Nova, une rave party de deux jours dans les sous-bois du kibboutz Reim, face à Gaza.</p>
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Caché dans un arbre, le massacre du festival Nova sous ses pieds

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Ouriel Balas voulait fêter ses 26 ans avec ses amis et a cassé sa tirelire d'étudiant pour une place au festival Nova, une rave party de deux jours dans les sous-bois du kibboutz Reim, face à Gaza.</p><p>Plus de 3.000 personnes ont participé le 6 et 7 octobre au festival Tribe of Nova, un must de la vibrante communauté techno israélienne.Près d'une personne sur dix n'en est jamais revenue.</p><p>Ouriel fait défiler ses dernières photos montrant les copains, pouce levé.Le camping.Le festival qui bat son plein, au milieu des lumières psychédéliques.Un ravitaillement en alcool à l'arrière de la voiture.</p><p>Il est 6h00 et le jeune Israélien et ses amis, dans les vapeurs de la fête, sont en extase. </p><p>"Le lever de soleil, c'est LE moment que tout le monde attend.Tout le monde se lâche, la fête commence", témoigne-t-il lors d'un entretien à l'AFP dans son appartement de Tel-Aviv.</p><p>"Soudain, on passe de la fête, de la vulnérabilité totale aux missiles", dit-il, le regard qui s'obscurcit en décrivant les dizaines de roquettes qui volent au-dessus de la piste de danse.</p><p>Lancé depuis Gaza sur tout Israël, ce barrage de missiles marque le début de l'opération "Déluge d'Al-aqsa", minutieusement préparée par le mouvement islamiste palestinien Hamas.</p><p></p><p>- "Tout va bien" -</p><p></p><p>La sécurité du festival demande à tout le monde d'évacuer dans le calme.La bande titube jusqu'à la voiture dans l'idée de trouver un "after" à Tel-Aviv. </p><p>Les premiers tirs d'armes automatiques des hommes du Hamas les ramènent brutalement à la réalité.</p><p>"Dans la voiture, moi et mon ami, on se tient la main et on répète +tout va bien+" entre deux gorgées de gin.Mais les tirs se rapprochent.</p><p>Les véhicules tentent de faire demi-tour, puis demi-tour dans l'autre sens."On comprend qu'on est encerclés", lâche-t-il.</p><p>Le groupe abandonne le véhicule sous le déluge des kalachnikovs palestiniennes.</p><p>"On a commencé à courir à travers un champ et j'entends des rafales derrière moi et à côté de mon oreille", dit-il en décrivant le sifflement caractéristique.</p><p>"Tu vois les gens tomber devant toi, on était des centaines dans ce champ", dit-il.</p><p>"Je me dis, c'est bon, c'est aujourd'hui que je pars, c'est aujourd'hui que je meurs", dit-il en demandant une pause pour rouler une cigarette.</p><p>"Je n'en peux plus, je n'y arrive plus, je ne peux plus courir."</p><p></p><p>- Devenir invisible - </p><p></p><p>Atteignant un verger d'orangers, il monte dans un arbre touffu pour s'y cacher, avec une obsession: devenir invisible dans le feuillage.</p><p>"Je rentre mes chaussettes blanches dans mes chaussures, j'enlève mes bagues." Il essaye de "se faire le plus petit possible".</p><p>Il restera deux heures dans cette cachette, témoin impuissant des "tirs non-stop" sous ses pieds.</p><p>Recroquevillé entre deux branches, il s'adonne à des exercices de respiration pour calmer ses tremblements, qui font bouger les feuilles et le trahissent.</p><p>"Un terroriste va venir, crier et me tirer dessus comme sur un jouet", croit-il alors, priant "pour recevoir une balle dans la tête afin de ne pas souffrir".</p><p>Quand les tirs s'éloignent, il reprend sa course seul au milieu des corps, dos au festival, et retrouve d'autres survivants cachés dans les sous-bois.</p><p>Ils s'abritent derrière une voiture.Dans le coffre ouvert gisent deux cadavres et un homme convulsant en train de se vider de son sang.</p><p>"Je ne veux pas m'approcher, pas regarder, pour ne pas que cela m'anéantisse".</p><p>La police prend leur appel d'urgence et raccroche, impuissante et dépassée, en leur souhaitant "bonne chance".</p><p>Il est 9h00, l'attente des secours "prend plusieurs heures".L'extraction se fera entassés à onze dans une voiture, le fusil du policier braqué par la fenêtre ouverte.</p><p></p><p>- "Rires et pleurs" -</p><p></p><p>Selon les services de secours et l'armée israélienne, outre les otages enlevés, plus de 260 personnes ont été tuées au festival Nova, sur les 1.400 Israéliens massacrés par le Hamas, en majorité des civils le jour même de l'attaque.</p><p>En riposte, les bombardements israéliens incessants sur Gaza ont fait en un mois plus de 11.000 morts, dont plus de 4.500 enfants, selon le Hamas.</p><p>Depuis le début de cette guerre, le jeune homme aux yeux verts et doux, crâne rasé et tatouages, s'accroche a son petit boulot de livreur de repas, fume beaucoup, s'assomme le soir aux anxiolytiques.</p><p>Après son sauvetage, alors qu'il retourne chez sa mère le 7 octobre, une voisine filme son arrivée, regard perdu, chemise déchirée, oscillant "entre rires et pleurs".</p><p>Deux heures plus tard, il dit avoir ressenti "une colère et une anxiété indescriptible".</p><p>Ouriel décrit un phénomène propre aux survivants en état de choc post-traumatique: l'impossibilité de "savourer chaque instant" de la vie après être passé si près de la mort.</p><p>"Une partie de mon optimisme est restée là-bas.En plus de mon sentiment de sécurité (...) Même quand je suis chez moi, comment savoir que les terroristes ne viendront pas ici ? J'ai aussi perdu un peu ma foi en l'être humain, en l'humanité", reconnait-il.</p><p>"Eux aussi sont venus faire leur festival, leur festival de la mort", conclut-il en promettant de répondre à sa manière à ses agresseurs: "retourner +teufer+ le plus vite possible".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pologne: le parlement réuni pour trancher le rapport de forces

Description: <p>Varsovie (AFP) - Le parlement polonais tient lundi sa première réunion depuis les législatives d'octobre dans une situation inédite où deux camps opposés, populiste nationaliste au pouvoir et pro-européen, revendiquent l
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Pologne: le parlement réuni pour trancher le rapport de forces

Description: <p>Varsovie (AFP) - Le parlement polonais tient lundi sa première réunion depuis les législatives d'octobre dans une situation inédite où deux camps opposés, populiste nationaliste au pouvoir et pro-européen, revendiquent la victoire et aspirent à former le gouvernement.</p><p>Le parti au pouvoir a en effet remporté le plus grand nombre de sièges mais sans possibilité de former une majorité, qui en revanche se dégage pour l'opposition pro-européenne.</p><p>"C'est une situation inédite en plus de trente ans d'histoire de la Pologne démocratique", indique à l'AFP Stanislaw Mocek, sociologue et président de l'université Collegium Civitas à Varsovie."Les premiers votes prévus lundi témoigneront du rapport réel des forces dans le nouvel hémicycle", estime-t-il.</p><p>Le parti Droit et Justice (PiS, au pouvoir) y dispose de 194 sièges sur 460, face à une majorité déclarée de 248 députés, membres de trois groupements pro-européens alliés: la Coalition électorale de Donald Tusk (centriste), la Troisième voie (démocrate-chrétien) et la Gauche. </p><p>L'extrême droite ultra-nationaliste, qui prend ses distances par rapport aux deux grands camps, compte 18 députés.</p><p>En dépit de l'arithmétique électorale, le président Andrzej Duda a choisi de confier la mission de former un gouvernement à ses alliés du PiS, et de charger de cette tâche le Premier ministre sortant Mateusz Morawiecki.</p><p>Lors de la première réunion du parlement, qui commence à midi (11H00 GMT), M. Morawiecki et son gouvernement doivent donner leur démission et lancer la formation du nouveau cabinet.</p><p>Les nouveaux élus eux devront procéder à leur premiers votes afin d'élire la présidence de l'hémicycle, une première épreuve de forces.</p><p></p><p>- "Vouée à l'échec" -</p><p></p><p>Le PiS assure qu'il "fera tout" pour pouvoir présenter au président son nouveau gouvernement, dans le délai constitutionnel de 14 jours, puis se soumettre au vote de confiance durant les 14 jours qui suivront. </p><p>"Cette mission est considérée comme vouée à l'échec, grotesque", souligne M. Mocek.</p><p>Selon lui, il s'agit de "jouer la montre" pour achever divers projets en cours, bénéficier de financements supplémentaires, nommer ses représentants à des postes importants dont certains irrévocables, de "s'assurer un atterrissage en douceur" et des "moyens de subsistance durant les temps difficiles" qui l'attendent s'il passe dans l'opposition.</p><p>"Le PiS pourrait choisir la solution à la Benjamin Netanyahu ou Donald Trump: attendre" que le nouveau gouvernement tombe ou perde dans un scrutin à venir pour tenter un retour au pouvoir, estime l'analyste politique Jaroslaw Kuisz. </p><p>"Et en attendant, il pourra mettre du sable dans le rouages à chaque occasion qui se présente" et "semer des pommes de discorde entre les alliés", ajoute-t-il.</p><p></p><p>- Accord de coalition -</p><p></p><p>Les leaders des trois partis pro-européens ont signé vendredi un accord formel de coalition, qui doit servir de "feuille de route" pour l'alliance si elle arrive au pouvoir, avec Donald Tusk comme Premier ministre.</p><p>"Nous voulons vraiment que les Polonaises et les Polonais (...) puissent voir que, désormais, nous sommes prêts à prendre la responsabilité de notre pays", a expliqué M. Tusk.</p><p>Selon le co-leader de la Gauche, Wlodzimierz Czarzasty, "le plus important maintenant c'est (...) de construire une Pologne tolérante, ouverte, bâtie sur l'Etat de droit, responsable.Une Pologne avec une place importante au sein de l'Union européenne".</p><p>Le document présente la position des alliés sur des questions brûlantes telles que la gestion économique et environnementale du pays, la reconstitution des bonnes relations avec l'UE, la reconstruction des médias publics, la séparation de l'Eglise et de l'Etat ou l'avortement.</p><p>En cas d'échec de la mission de M. Morawiecki de former un gouvernement, l'opposition prendra les rênes du pouvoir seulement à la mi-décembre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pénurie d'eau: les enfants d'Asie du Sud sont les plus touchés (Unicef)

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Pénurie d'eau: les enfants d'Asie du Sud sont les plus touchés (Unicef)

Description: <p>New Delhi (AFP) - En Asie du Sud, plus d'enfants que partout ailleurs dans le monde sont confrontés à une importante pénurie d'eau, aggravée par les effets du changement climatique, a déclaré lundi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).</p><p>"En Asie du Sud, 347 millions d'enfants de moins de 18 ans sont exposés à une pénurie d'eau importante ou extrêmement importante, soit le nombre le plus élevé parmi toutes les régions du monde", a indiqué l'agence onusienne dans une étude.</p><p>Cette région comprenant huit pays - l'Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, l'Inde, le Népal, les Maldives, le Pakistan et le Sri Lanka - abrite plus d'un quart des enfants du monde.</p><p>"Le changement climatique perturbe les schémas météorologiques et les précipitations, ce qui entraîne une disponibilité imprévisible de l'eau", a expliqué l'Unicef.</p><p>Le document cite la mauvaise qualité de l'eau, le manque d'eau et sa mauvaise gestion, comme le pompage excessif des aquifères, alors que le changement climatique diminue la quantité d'eau qui les alimente.</p><p>"Lorsque les puits des villages s'assèchent, les maisons, les centres de santé et les écoles sont tous affectés", a pointé l'Unicef.</p><p>"Avec un climat de plus en plus imprévisible, la pénurie d'eau devrait s'aggraver pour les enfants d'Asie du Sud", selon l'agence.</p><p>Lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP28 qui se tiendra en décembre à Dubaï, l'Unicef a déclaré qu'il demanderait aux dirigeants de "garantir une planète vivable".</p><p>"L'eau potable est un droit humain fondamental", a mis en avant Sanjay Wijesekera, responsable de l'Unicef pour l'Asie du Sud.</p><p>"Pourtant, des millions d'enfants en Asie du Sud n'ont pas assez à boire dans une région en proie aux inondations, aux sécheresses et à d'autres phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus déclenchés, en raison du changement climatique", a-t-il alerté.</p><p>L'année dernière, 45 millions d'enfants n'avaient pas accès à des services d'eau potable de base en Asie du Sud, soit davantage que dans toute autre région, mais l'Unicef a estimé que les services se développaient rapidement et que ce nombre devrait être réduit de moitié d'ici à 2030.</p><p>L'Asie du Sud est suivie par l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe, où 130 millions d'enfants sont menacés par une grave pénurie d'eau, ajoute l'étude.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les hôpitaux de Gaza pris au piège des combats

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de personnes sont bloquées dimanche dans l'hôpital al-Chifa de Gaza où deux autres hôpitaux ont été forcés d'évacuer, avec des patients "dans les r
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Les hôpitaux de Gaza pris au piège des combats

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de personnes sont bloquées dimanche dans l'hôpital al-Chifa de Gaza où deux autres hôpitaux ont été forcés d'évacuer, avec des patients "dans les rues sans soins", affirment des responsables locaux, les combats faisant rage entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien.</p><p>Au 37e jour de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du mouvement islamiste, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué l'éventualité d'un accord potentiel pour libérer certains des quelque 240 otages enlevés par le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.    </p><p>Israël a promis d'"anéantir" le mouvement palestinien, classé "organisation terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.Quelque 1.200 personnes, surtout des civils, avaient été massacrées dans l'attaque du 7 octobre, inédite dans l'histoire d'Israël. </p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens incessants ont tué depuis le 7 octobre 11.180 personnes, majoritairement des civils, incluant 4.609 enfants, selon le mouvement palestinien.</p><p>"Les chars (israéliens) assiègent complètement l'hôpital al-Chifa", a dit dimanche à l'AFP le vice-ministre de la Santé du gouvernement Hamas, Youssef Abou Rich. </p><p>Selon M. Abou Rich, Israël a "entièrement détruit le département des maladies cardiaques de l'hôpital al-Chifa.Il y a eu une nouvelle frappe sur le département de chirurgie et sur celui de chirurgie ambulatoire". </p><p>L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat et l'AFP n'est pas en mesure de confirmer le bombardement mais au moins un témoin présent dans l'hôpital a confirmé des raids et des dégâts.</p><p></p><p>- "Une morgue" - </p><p></p><p>L'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, accueille "650 patients, une quarantaine d'enfants en couveuse, tous menacés de mort et 15.000 déplacés", selon M. Abou Rich.</p><p>"Il faut sauver les bébés prématurés", plaide dimanche le directeur des hôpitaux de la bande de Gaza, Mohammed Zaqout, alors que deux bébés à al-Chifa sont déjà morts, selon médecins et ONG. </p><p>L'armée israélienne avait démenti samedi avoir ciblé l'hôpital et indiqué qu'elle allait aider dimanche à l'évacuation de ces bébés prématurés en danger "vers un hôpital plus sûr".</p><p>M. Zaqout décrit "une situation catastrophique" à l'hôpital al-Chifa, où "personne ne peut y entrer ou en sortir". </p><p>Ce responsable affirme aussi que des patients "sont dans les rues sans soins" après les "évacuations forcées" de deux hôpitaux pédiatriques, al-Nasr et al-Rantissi, dans la ville de Gaza. </p><p>Plus tôt, l'armée israélienne avait indiqué avoir "sécurisé" des passages pour évacuer les civils de ces deux établissements ainsi que celui d'al-Chifa. </p><p>Un autre hôpital de Gaza-ville, al-Quds, a cessé de fonctionner dimanche en raison d'un manque de carburant et d'électricité, selon le Croissant-Rouge palestinien.</p><p>"L'armée israélienne nous a ordonné de sortir de l'hôpital al-Quds ce matin", raconte à l'AFP Islam Chamallah, qui vient de marcher une douzaine de kilomètres avec sa fille dans les bras, tandis que son mari porte un petit sac dont dépasse un biberon en surveillant leurs trois autres enfants qui avancent avec peine.</p><p>Médecins sans frontières (MSF) a de nouveau réclamé dimanche "un cessez-le-feu ou au minimum une évacuation médicale des patients" des hôpitaux de Gaza-ville, qui pourraient devenir "une morgue".</p><p>Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des civils comme "boucliers humains", notamment dans des écoles et établissements de santé et a prévenu qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza.</p><p></p><p>- "Un accord potentiel?" -</p><p>  </p><p>Les combats se concentrent au cœur de la ville de Gaza, où se trouve selon Israël le "centre" de l'infrastructure du Hamas, retranché dans un réseau de tunnels.Des images fournies par l'armée montrent les militaires avancer dans les rues de terre labourées par les chars au milieu d'immeubles en ruines. </p><p>Depuis le lancement de l'offensive terrestre israélienne à Gaza, le 27 octobre, 42 soldats sont morts selon l'armée.  </p><p>Dimanche, dans un entretien à la chaîne américaine NBC, le Premier ministre israélien a évoqué la possibilité d'un accord sur une libération d'otages. </p><p>"Y a-t-il un accord potentiel?", a demandé à Benjamin Netanyahu la journaliste concernant une éventuelle libération de femmes, d'enfants et de personnes âgées. </p><p>"Cela se pourrait", a-t-il répondu, "le moins je m'exprime sur le sujet, plus j'augmente les chances que cela se matérialise". </p><p>Depuis des semaines, beaucoup de pays, d'organisations internationales comme l'ONU et d'ONG, demandent un "cessez-le-feu" dans la bande de Gaza, des appels rejetés par le Premier ministre israélien qui le conditionne à une libération des otages. </p><p>Principal allié d'Israël, les Etats-Unis sont également contre un cessez-le-feu.    </p><p></p><p>- Bombardement dans le Sud -</p><p></p><p>Pilonné sans relâche, le territoire palestinien où plus de 1,5 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU, est plongé dans une situation humanitaire catastrophique.Un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre prive la population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.</p><p>Un nouveau bombardement a fait "un nombre important de morts et de blessés" au siège du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à Gaza-ville, dans le nord du territoire, évacué par ses employés et désormais occupé par des centaines de déplacés, a indiqué l'agence onusienne.</p><p>Dimanche, des enfants jouaient dans un cratère dans le jardin d'une école de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beit Lahia, dans le nord du territoire, frappée la nuit précédente. </p><p>"Nous étions venues dans cette école car nous pensions que nous serions en sécurité (...) Nous appelons tous les pays à se tenir à nos côtés et à protéger la population", a dit une habitante à l'AFP, sans donner son nom.   </p><p>Près de 200.000 Palestiniens ont fui en trois jours le nord du territoire via des "corridors" ouverts quotidiennement pendant des "pauses", pour se réfugier dans le sud de la bande de Gaza, selon un communiqué de l'armée israélienne samedi soir.</p><p>Mais le Sud est également ciblé par les frappes israéliennes. </p><p>A Bani Souheila, près de Khan Younès, un bombardement sur une dizaine de maisons a fait "10 morts, dont des femmes et des enfants", selon les services médicaux.</p><p>"Je n'ai même pas une galette de pain pour nourrir mes enfants", explique à l'AFP une femme de 42 ans, Oum Yaaqoub, arrivée à Khan Younès il y a trois jours avec son mari et ses sept enfants.</p><p></p><p>- Dix blessés en Israël  -</p><p></p><p>Par ailleurs, 20 blessés et accompagnateurs et plus de 800 détenteurs de passeports étrangers ont pu quitter Gaza via Rafah en direction de l'Egypte, selon les responsables palestiniens de ce poste-frontière, fermé depuis plusieurs jours.Parmi eux, 70 ressortissants russes selon Moscou. </p><p>La communauté internationale craint une extension du conflit à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs quotidiens se sont intensifiés dimanche.</p><p>Dimanche, dix personnes ont été blessées en Israël par un missile antichar tombé dans le nord du pays, ont indiqué les services de secours, alors que l'armée israélienne dit avoir répliqué en visant l'origine du tir, dans le sud du Liban.</p><p>Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé samedi que ses combattants avaient musclé au cours de la semaine écoulée leurs opérations contre Israël en soutien au Hamas. </p><p>Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a prévenu que Beyrouth pourrait subir le même sort que Gaza si le Hezbollah entraînait le Liban dans une guerre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pays-Bas: Greta Thunberg rejoint des dizaines de milliers de personnes à une manifestation d'ampleur sur le climat

Description: <p>Amsterdam (AFP) - La militante écologiste Greta Thunberg s'est jointe dimanche aux quelque 70.000 participants à une marche pour l'environnement à Amsterdam, "la plus grosse jamais organisée" aux Pays-Bas sel
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Pays-Bas: Greta Thunberg rejoint des dizaines de milliers de personnes à une manifestation d'ampleur sur le climat

Description: <p>Amsterdam (AFP) - La militante écologiste Greta Thunberg s'est jointe dimanche aux quelque 70.000 participants à une marche pour l'environnement à Amsterdam, "la plus grosse jamais organisée" aux Pays-Bas selon ses initiateurs, pour réclamer davantage d'attention des autorités au changement climatique, à 10 jours de la tenue d'élections anticipées au Pays-Bas.</p><p>Portant des pancartes clamant "Notre maison est en feu" et "Justice climatique maintenant", les manifestants se sont rassemblés sur la place centrale d'Amsterdam avant de marcher dans la ville.</p><p>Elle était organisée par une coalition réunissant notamment Extinction Rebellion, Fridays for Future, Oxfam et Greenpeace.Selon eux, il s'agit de la manifestation pour l'environnement "la plus grosse jamais organisée" dans le pays, revendiquant 70.000 participants. </p><p>"Alors que les crises continuent de s'accumuler et qu'il reste six ans pour atteindre les objectifs climatiques des Pays-Bas d'ici 2030, les élections à venir sont les plus cruciales jamais organisées", ont souligné les organisations dans un communiqué.</p><p>"L'atmosphère est incroyable.Je peux sentir l'énergie de beaucoup de jeunes qui veulent changer le monde", a déclaré à l'AFP Tijn Veenhoven, un étudiant en sciences politiques de 19 ans. Ieke Snel, 18 ans, étudiant en physique, a lui exprimé sa colère "parce que personne ne fait rien", a déclaré Ieke Snel. </p><p>"Nous ne sommes pas au bord d'une catastrophe, nous la vivons", a lancé Greta Thunberg à la foule."Les personnes qui se trouvent en première ligne de la crise climatique en subissent les conséquences depuis des décennies et tirent la sonnette d'alarme, mais nous ne les écoutons pas", a-t-elle déploré. </p><p>Son discours a été brièvement interrompu par un manifestant, selon lequel la manifestation faisait la part trop belle à la politique néerlandaise au détriment de la thématique climatique. </p><p>Selon les sondages, le VVD de centre droit du Premier ministre sortant Mark Rutte et un nouveau parti, le NSC, dirigé par le champion anticorruption Pieter Omtzigt, partent à égalité pour le scrutin. </p><p>Une coalition des Verts et du PvdA de gauche est créditée de la troisième place par les sondages.Cette formation est dirigée par Frans Timmermans, ancien poids lourd de la Commission européenne, et architecte du Pacte vert de l'UE.</p><p>A l'approche de la COP28, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, le changement climatique arrive en cinquième position parmi les questions qui préoccupent les électeurs, derrière le logement, les soins de santé, l'immigration et la pauvreté, selon un dernier sondage réalisé par I&amp;amp;O Research. </p><p>Le changement climatique est actuellement considéré comme un sujet moins important que lors des dernières élections de 2021, selon ce sondage.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Cisjordanie occupée, les colons menacent la récolte des olives

Description: <p>Taybeh (Territoires palestiniens) (AFP) - Sanglé dans sa coque de protection, le rabbin Arik Ascherman monte la garde dans une oliveraie de Cisjordanie occupée.A son échelle, ce militant protège les agriculteurs palestiniens de
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En Cisjordanie occupée, les colons menacent la récolte des olives

Description: <p>Taybeh (Territoires palestiniens) (AFP) - Sanglé dans sa coque de protection, le rabbin Arik Ascherman monte la garde dans une oliveraie de Cisjordanie occupée.A son échelle, ce militant protège les agriculteurs palestiniens de la vague de violence les visant depuis la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.</p><p>"Il n'y a aucune excuse, aucune explication, aucune justification à ce que le Hamas a fait" le 7 octobre, affirme ce rabbin de 64 ans alors que derrière lui des agriculteurs font tomber des olives dans une bâche au pied des arbres multiséculaires.</p><p>Ce jour-là, le mouvement islamiste palestinien a tué 1.200 personnes en Israël, enlevé plus de 240 autres et déclenché une guerre qui a déjà fait plus de 11.000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Après ça, "l'Israélien moyen n'est ni prêt ni désireux de faire la distinction entre les Palestiniens terroristes et les Palestiniens terrorisés", dit à l'AFP M. Ascherman, co-fondateur de l'ONG Rabbins pour les droits de l'Homme.</p><p></p><p>- Colons et soldats -</p><p></p><p>Et de citer l'Ancien testament: "Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable  ?".</p><p>"Cela fait 28 ans que je fais ça, je n'ai jamais été aussi marginalisé", raconte-t-il, le torse bombé par la coque de protection qu'il porte sous sa chemise.</p><p>Chaque année, à l'automne, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 56 ans par Israël, des colons incendient ou déracinent des arbres, des soldats israéliens bloquent l'accès aux oliveraies ou une colonie vient s'installer sur des terres.</p><p>Mais cette saison est particulière.Elle coïncide avec la guerre à Gaza et une intensification des affrontements en Cisjordanie, déjà plus de 180 Palestiniens tués dans le petit territoire depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.Les soldats israéliens multiplient les incursions jusqu'au coeur des villes; les attaques de colons sont passées de trois à sept par jour, selon l'ONU. </p><p>Fin octobre, ils ont tué un agriculteur qui s'occupait de ses oliviers, rapporte l'ONG israélienne des droits humains B'Tselem.</p><p>Depuis le 7 octobre, ajoute B'Tselem, "il y a eu une hausse des incidents impliquant des colons violents qui s'en prenaient à des Palestiniens vêtus d'uniformes militaires et en possession d'armes délivrées par l'Etat".</p><p>Pour l'ONU, dans près de la moitié des cas de violences menées par des colons, "les forces de sécurité israéliennes les accompagnaient ou les soutenaient activement".</p><p>L'armée israélienne, elle, assure que dans le cas de l'agriculteur tué dans son oliveraie, "il semble qu'un soldat qui n'était pas en service a participé".Elle a affirmé avoir ouvert une enquête.</p><p></p><p>- "Deux fois plus peur" -</p><p></p><p>"Depuis le 7 octobre, on a deux fois plus peur des colons", témoigne Samir Abdelkarim, 63 ans, qui possède lui aussi des oliviers quelques kilomètres plus loin.</p><p>Dans son village de Doura al-Qarea, "nous n'avons pas pu accéder à nos arbres", dit-il, "parce que les colons et l'armée israélienne nous tirent dessus".</p><p>"De notre point de vue, on dirait que les colons essayent d'ouvrir un nouveau front", affirme à l'AFP Dani Brodsky, directeur de Rabbins pour les droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés, gants rembourrés aux mains au cas où des colons viendraient faire le coup de poing.</p><p>"C'est dur de perdre cette saison de récolte, mais nous prions pour la paix et nous sommes prêts à travailler pour", ajoute-t-il.</p><p>Ce jour-là, durant plusieurs heures, l'AFP n'a vu aucun colon.Les agriculteurs palestiniens ont tous refusé d'être cités ou filmés par crainte de représailles venant des colonies environnantes.</p><p>Avant, dans le petit territoire qui compte environ 10 millions d'oliviers, "la saison de la récolte des olives était un vrai festival, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui", déplore Souad Mahmoud, de Doura al-Qarea. </p><p>"Les olives, c'est très important pour nous, nous ne pourrions pas vivre selon elles". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Madagascar: Rajoelina parie sur une victoire «au premier tour»

Description: <p>Toamasina (Madagascar) (AFP) - Pas l'ombre d'un doute ne plane sur son expression lorsqu'il lâche: "Je vais gagner, c'est sûr, et au premier tour".Andry Rajoelina, président sortant et candidat à s
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Madagascar: Rajoelina parie sur une victoire «au premier tour»

Description: <p>Toamasina (Madagascar) (AFP) - Pas l'ombre d'un doute ne plane sur son expression lorsqu'il lâche: "Je vais gagner, c'est sûr, et au premier tour".Andry Rajoelina, président sortant et candidat à sa réélection à Madagascar, compte sur un fort soutien populaire et Dieu pour remporter un second mandat jeudi.</p><p>Visiblement éreinté après une dernière tournée de campagne au cours du weekend, le candidat de 49 ans, devenu le plus jeune plus chef d'Etat africain il y a une quinzaine d'années, a la voix cassée lors de cet entretien au milieu de la nuit avec l'AFP. </p><p>"Mon soutien, c'est le peuple.Ensuite, ma femme.Et en premier lieu, le Seigneur, qui me guide et me protège", dit-il, puisant encore un peu d'énergie après avoir harangué les foules pendant plusieurs heures au cours de la journée.</p><p>Élu en 2018, il ne fait pas de pronostic sur les scores et les sondages sont par ailleurs interdits sur la grande île de l'océan Indien. </p><p>Mais samedi, des milliers sont venus l'acclamer à Toamasina (Est), poumon économique et plus grand port du pays, lors de son dernier déplacement avant le premier tour de la présidentielle.</p><p>La deuxième ville de l'île est accessible en voiture depuis Antananarivo.Mais avec des routes délabrées "qui font danser", dit-on dans le pays, il faudrait une douzaine d'heures pour parcourir les 360 kilomètres de distance. Pays parmi les plus pauvres de la planète, Madagascar manque cruellement d'infrastructures. </p><p>Rajoelina débarque en 30 minutes à bord d'un avion privé. Pas même le temps de regarder si l'opposition, qui dénonce depuis plus d'un mois dans la rue une machination du pouvoir pour assurer un second mandat au président sortant, manifeste. </p><p>"L'opposition veut le chaos et emmener la population dans la rue mais elle n'y arrive pas parce que la population me soutient", balaie-t-il d'une main.Avant d'ajouter: "Madagascar n'a pas besoin d'une nouvelle crise".</p><p></p><p>- "C'est l'Amérique" -</p><p></p><p>A Toamasina, les rues sont bordées de sable et les gens préfèrent souvent marcher pieds nus, leurs sandales à la main. Les odeurs de poisson et de brochettes de viande grillée flottent devant les "épiceries", baraques en bois des vendeurs de rue.</p><p>Une grosse sono posée à l'arrière d'un pick-up crache pendant près d'une heure un hymne de campagne aux accents de zouk local.Une foule venue à pied, à moto ou en tuk-tuk attend le président depuis plusieurs heures.Certaines femmes se sont apprêtées.Des enfants du quartier grimpent sur les poteaux électriques pour tenter d'y voir quelque chose. </p><p>"Il y a des gens qui marchent pendant plusieurs heures" pour participer aux meetings, se flatte Andry Rajoelina."C'est l'amour, la conviction et l'espoir que les gens mettent en moi" qui les font venir, assure-t-il, démentant offrir quoique ce soit en échange de leur participation sinon un t-shirt à son effigie.</p><p>Il est néanmoins venu récolter ici les fruits d'un investissement.A quelques dizaines de mètres de la scène montée sur la plage, s'étale un vaste projet d'aménagement du littoral baptisé "Miami", pesant 9,5 millions de dollars et en phase d'achèvement.</p><p>"Il y a un endroit qui s'appelle Miami aux Etats-Unis.Un endroit qui s'appelle la Côte d'Azur en France.Nous avons Toamasina", avait-il fait miroiter à l'annonce du projet pendant sa campagne 2018. </p><p>Depuis la semaine dernière, les Malgaches peuvent se promener entre restaurants proprets, terrain de basket, skatepark ou encore jardin planté de palmiers graciles. </p><p>Du jamais vu dans le pays où les trois-quarts de la population vivant sous le seuil de pauvreté sont plus préoccupés par ce qu'ils vont mettre dans leur assiette que par une balade le long de la plage. </p><p>"C'est Miami ici, c'est l'Amérique", lance à l'AFP un passant rigolard.  </p><p>Pendant cinq ans, "j'ai tout fait pour rattraper le retard de développement de Madagascar", assure Andry Rajoelina. Considérant les cinq prochaines années acquises, il promet désormais l'électricité à un pays où 30% des foyers sont raccordés.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Avec les soldats israéliens du front nord, dans la guerre de «dissuasion» contre le Hezbollah

Description: <p>Frontière Israël-Liban (Israël) (AFP) - Un drone libanais vient de faire son apparition de l'autre côté de la colline.La radio crache l'information en code militaire mais un bourdonnement suspect a déjà alerté les
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Avec les soldats israéliens du front nord, dans la guerre de «dissuasion» contre le Hezbollah

Description: <p>Frontière Israël-Liban (Israël) (AFP) - Un drone libanais vient de faire son apparition de l'autre côté de la colline.La radio crache l'information en code militaire mais un bourdonnement suspect a déjà alerté les soldats israéliens.Deux d'entre eux en camouflage complet se tapissent au sol, M-16 pointé vers le ciel. </p><p>Les canons des chars israéliens ainsi que des systèmes d'interception, dont l'armée refuse de donner le détail, entrent en action.Les tirs durent une heure, pendant laquelle tout le bataillon a ordre de rester strictement à couvert. </p><p>"C'est comme ça ici, on passe de zéro à cent en quelques secondes", décrit Kamal Saad, 33 ans, commandant du bataillon 299 de l'armée israélienne.</p><p>Cette position, où l'AFP a été autorisée, sert de base arrière au bataillon, célèbre dans tout le pays pour être à 70% composé de combattants d'infanterie druze, une minorité arabophone d'Israël réputée pour son patriotisme et son sens du combat.</p><p>"Nous avons grandi ici, c'est chez nous, on connaît chaque pierre", ajoute-t-il. </p><p>"Notre mission est de protéger les forces de sécurité qui opèrent ici et les civils restants", dit à l'AFP le commandant, dont le frère Alim Saad a été tué dans le secteur, le 9 octobre, par un commando du Hezbollah.</p><p>Samedi, une partie des hommes du commandant Saad regardent en direct et dans leur langue maternelle, l'arabe, le discours du chef du mouvement chiite, Hassan Nasrallah.</p><p>L'unité a été mise en état d'alerte maximale."La menace peut venir de partout, de la mer, du ciel et des unités terrestres", explique le commandant israélien.</p><p></p><p>- "Dernière ligne" – </p><p> </p><p>Loin des déluges de roquettes de 2006 lors de la guerre du Liban, l'affrontement est ici fait d'échanges sporadiques mais quotidiens.</p><p>Et, pour la première fois de son histoire, tous les civils des localités de la ligne frontalière ont été évacués par l'armée. </p><p>Dans un autre secteur de la frontière, vendredi, trois soldats ont été blessés dans une attaque sur la position de Margaliot, près de Kiryat Shmona.</p><p>Samedi, la position, clé dans la bataille, était de nouveau visée à la même heure, 10H00, a constaté l'AFP, menée par le panache de fumée blanche, montant à côté de l'antenne israélienne.</p><p>A ses pieds, le kibboutz de Kfar Giladi et ses gardiens "de la dernière ligne avant le Hezbollah".Tom Cohen, 28 ans, est revenu d'Australie pour remettre l'uniforme et rejoindre le groupe d'autodéfense de ce village collectiviste agricole où il a grandi. </p><p>"Les gens pensaient que le Hezbollah allait tenter de s'infiltrer ici, comme au sud (lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre, ndlr) et ils vont peut-être essayer", avance-t-il.</p><p>"Mais la menace principale, ce sont les roquettes et les drones d'attaque, comme ce qu'il y a sûrement eu ici ce matin".Il espère qu'"à la seconde" où le Hezbollah ne sera "plus là", la frontière s'ouvrira et qu'il pourra enfin découvrir le pays face auquel il a grandi.</p><p></p><p>- "Déclaration de guerre" –</p><p> </p><p>De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, répète qu'il ne rentrera dans une guerre que si le Hezbollah le lui impose.Vendredi, lors d'une revue aux troupes près de Gaza, il a déclaré que la mission des troupes déployées en masse au nord se résumait à un mot: "la dissuasion". </p><p>Tous les combattants israéliens rencontrés redoutent un affrontement massif. </p><p>"Le Hezbollah essaye depuis le deuxième jour de rentrer dans cette guerre et de nous attaquer.Pour moi ces roquettes qu'ils envoient sur les civils, c'est déjà un acte de déclaration de guerre", estime le volontaire Tom Cohen, montrant la stèle qui commémore la mort de 12 soldats en 2006, tués par une roquette au portail du kibboutz.</p><p>La guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, fait craindre un embrasement régional.</p><p>Du côté israélien, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'attaque du Hamas, selon les autorités israéliennes.</p><p>En représailles, Israël pilonne la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamiste.Plus de 11.000 personnes, dont au moins 4.500 enfants, ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Dans les affrontements frontaliers entre l'armée israélienne et le Hezbollah, plus de 90 personnes ont péri côté libanais, pour la plupart des combattants de la formation chiite, et au moins huit côté israélien, soit six soldats et deux civils, selon un décompte de l'AFP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les déplacés de Gaza dans la poussière, le froid et la faim

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - D'abord, il a cru que la guerre finirait vite.Blessé, sa maison détruite et obligé de survivre "25 jours sans rien", Youssef Mehna est finalement parti, comme des mil
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Les déplacés de Gaza dans la poussière, le froid et la faim

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - D'abord, il a cru que la guerre finirait vite.Blessé, sa maison détruite et obligé de survivre "25 jours sans rien", Youssef Mehna est finalement parti, comme des milliers d'autres, vers le sud de la bande de Gaza.</p><p>Juchés sur des camions, entassés dans des voitures, sur des carrioles tirées par des ânes ou à pied, des milliers de Palestiniens fuient les frappes incessantes de l'armée israélienne sur le nord de la petite langue de terre coincée entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée.</p><p>Parti de Jabaliya, dans le nord de la bande Gaza, Youssef Mehna espérait rejoindre Rafah, la dernière ville avant l'Egypte.Mais son voyage s'est arrêté après 25 kilomètres et huit heures d'un éreintant trajet. </p><p></p><p>- "Pas une galette de pain" -</p><p></p><p>"J'ai déjà payé 500 shekels", soit 120 euros, "pour arriver de Jabaliya et là, je n'ai plus rien pour continuer", raconte à l'AFP l'homme aux traits tirés, entouré de ses six enfants.</p><p>Parce que son épouse, malade, est en fauteuil roulant, il a dû louer "des carrioles tirées par des ânes, des camions, des voitures" à chaque fois pour de petites distances car rares sont les chauffeurs qui acceptent les longs trajets, faute de carburant.</p><p>Parfois, il a fallu marcher, en poussant le fauteuil de sa femme.</p><p>Autour de lui, à Bani Souheila, à l'est de Khan Younès, des centaines de familles attendent, leurs enfants assis à même le sol ou endormis sur l'épaule d'un parent.</p><p>L'armée israélienne assure que cette zone est relativement plus épargnée mais dimanche matin encore, quatre bombes larguées par un avion ont détruit une dizaine de maisons à Bani Souheila.Le patron des hôpitaux de Gaza, Mohammed Zaqout, affirme à l'AFP qu'il y a eu "10 morts, dont des femmes et des enfants".</p><p>Près d'une maison sur deux a été détruite ou endommagée dans la bande de Gaza qui compte désormais plus d'un million et demi de déplacés, selon l'ONU.</p><p>En trois jours, près de 200.000 personnes ont quitté le nord de la bande de Gaza pour le sud.</p><p>Avec cet afflux, les loyers qui étaient aux alentours de 150 dollars par mois se proposent aujourd'hui entre 500 et 1.000 dollars.</p><p></p><p>- "La poussière et le froid" -</p><p></p><p>"Je n'ai même pas une galette de pain pour nourrir mes enfants", s'insurge Oum Yaaqoub, 42 ans, arrivée à Khan Younès il y a trois jours avec son mari et ses sept enfants.</p><p>"Depuis six heures du matin, je cherche partout, mais je ne pourrai pas leur donner à manger", hurle-t-elle.</p><p>Si l'accès au pain est problématique dans le sud, c'est parce que "l'unique minoterie de la bande de Gaza ne fonctionne plus faute d'électricité et de carburant", explique l'ONU.</p><p>Le 7 octobre, le Hamas, au pouvoir à Gaza, a lancé une attaque sans précédent en Israël, tuant 1.200 personnes, en majorité des civils, et enlevant plus de 240 otages, selon les autorités israéliennes.Depuis, Israël bombarde sans discontinuer la bande de Gaza, faisant plus de 11.000 morts, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Déjà avant ce conflit, un peu plus de 80% des Gazaouis vivaient dans la pauvreté et près des deux tiers dépendaient de l'aide internationale, selon l'ONU. </p><p>La faim n'est pas le seul souci d'Oum Yaaqoub.</p><p>"Mon mari a des problèmes cardiaques", dit-elle, et sa fille Rim, 20 ans, "est normalement en lit médicalisé"."Mais nous dormons tous par terre, dans la poussière et nous n'avons pas une seule couverture alors que la nuit, il fait très froid".</p><p></p><p>- "Portion de riz pour sept" -</p><p></p><p>Son mari Atef Abou Jarad, âgé de 47 ans, reste lui dans une salle de classe au premier étage de l'école où la famille campe, aux côtés de dizaines d'autres déplacés.</p><p>"Je n'ai pas un shekel pour acheter à manger à mes enfants", se lamente-t-il.</p><p>De toute façon, les magasins manquent de tout: l'eau minérale, le lait infantile, les couches pour enfants, les pâtes.</p><p>Un peu d'aide alimentaire parvient malgré tout aux déplacés, raconte M. Abou Jarad: "une portion de riz à partager à sept"."Donc je prends une petite cuillère et je leur dis que je n'ai plus faim pour qu'ils mangent", dit-il.</p><p>Quant à l'eau, il faut aller la chercher à un robinet où se presse une longue file de déplacés.</p><p>Sa fille Rim a dû faire une croix sur les antidouleurs qu'elle prend depuis sa naissance, car elle souffre de malformations de la colonne vertébrale et de l'épaule.</p><p>"La douleur m'empêche de dormir mais nous ne pouvons pas acheter de médicaments", lâche-t-elle, résignée, l'estomac tenaillé elle aussi par la faim. Car, dit-elle, ses petits frères et soeurs anémiés "ont plus besoin de se nourrir".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au milieu des combats, la population piégée dans les hôpitaux de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de personnes, malades et réfugiés, sont bloquées dimanche dans l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, le plus grand du territoire palestinien soumis à des pén
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Au milieu des combats, la population piégée dans les hôpitaux de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de personnes, malades et réfugiés, sont bloquées dimanche dans l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, le plus grand du territoire palestinien soumis à des pénuries et des coupures d'électricité, au milieu des combats féroces qui font rage entre l'armée israélienne et le Hamas.</p><p>Un bombardement a également fait "un nombre important de morts et de blessés" au siège du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Gaza-ville, évacué par ses employés et désormais occupé par des centaines de déplacés, a indiqué l'agence onusienne.</p><p>Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a affirmé à l'AFP qu'une frappe aérienne israélienne avait "entièrement détruit" dimanche le bâtiment du service des maladies cardiaques de l'hôpital al-Chifa, qui accueille selon lui 650 patients, dont une quarantaine de bébés en couveuse, et 15.000 déplacés.</p><p>"Les chars (israéliens) assiègent complètement l'hôpital al-Chifa", a dit Youssef Abou Rich alors que l'armée israélienne qualifie de "fausses" les informations selon lesquelles ses troupes "encerclent et frappent" al-Chifa.Le responsable palestinien n'a pas donné de bilan, et l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat. </p><p>L'AFP n'était pas en mesure de confirmer sur place cette frappe mais au moins un témoin présent dans l'hôpital a confirmé des raids et des dégâts.</p><p></p><p>- "Attaques répétées " -</p><p></p><p>Une fumée épaisse enveloppait la ville de Gaza et de nombreux coups de feu d'armes automatiques ainsi que des bruits d'explosions pouvaient être entendus, selon des images de l'AFP, au 37e jour de la guerre déclenchée le 7 octobre par le Hamas. </p><p>Israël veut "anéantir" le Hamas après l'attaque sans précédent menée depuis Gaza par le mouvement islamiste, classé "organisation terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.Quelque 1.200 personnes, surtout des civils, avaient été massacrées. </p><p>Environ 240 otages ont en outre été emmenés à Gaza, selon l'armée israélienne qui a perdu 42 soldats depuis le lancement le 27 octobre de son offensive terrestre.</p><p>Les combats se concentrent au cœur de la ville de Gaza, où se trouve selon Israël le "centre" de l'infrastructure du Hamas, retranché dans un réseau de tunnels.</p><p>Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des civils comme "boucliers humains", notamment dans des écoles et établissements de santé et a prévenu qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza. </p><p>Dans ce petit territoire de 360 km2, les bombardements israéliens ont fait 11.078 morts, majoritairement des civils, incluant 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont le dernier bilan remonte à vendredi.</p><p>Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est alarmé tôt dimanche d'avoir "perdu le contact" avec ses interlocuteurs au sein de l'hôpital al-Chifa, selon lui objet d'"attaques répétées" depuis quelques jours.</p><p>Le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya, a indiqué dans un communiqué que les équipes médicales ne pouvaient s'occuper des blessés et des morts à l'extérieur du complexe en raison des combats autour de l'établissement.</p><p>L'armée israélienne a démenti samedi avoir ciblé l'hôpital, accusant "des organisations terroristes de la bande de Gaza" de l'avoir touché avec une "roquette mal tirée".</p><p>Médecins sans frontières (MSF) a de nouveau réclamé dimanche "un cessez-le-feu ou au minimum une évacuation médicale des patients" des hôpitaux de Gaza-ville, qui pourraient devenir "une morgue".</p><p></p><p>- Evacuation de nouveau-nés -</p><p></p><p>Samedi, MSF a annoncé que deux bébés prématurés étaient morts dans cet hôpital après l'arrêt des soins faute d'électricité.</p><p>Les bébés "sont morts parce que leur incubateur ne fonctionnait plus", a témoigné le Dr Mohammed Obeid, chirurgien de MSF au service néonatal, dans un message de l'ONG sur X.</p><p>Selon ce médecin, 17 nouveau-nés sont hospitalisés en soins intensifs.</p><p>L'armée israélienne a indiqué qu'elle allait aider dimanche à l'évacuation de ces bébés prématurés en danger "vers un hôpital plus sûr".</p><p>"Un passage sécurisé sera ouvert de l'hôpital al-Chifa (...) pour rejoindre la route Salaheddine vers le Sud", la principale voie utilisée par les réfugiés pour fuir le Nord, a-t-elle affirmé sur X.  </p><p>Mais "comment pouvez-vous faire pour que des blessés marchent pendant des kilomètres pour atteindre un lieu de relative sécurité", a commenté à l'AFP Shaina Low, de l'ONG NRC-Palestine.</p><p>Et si ces blessé arrivent au Sud, "tous les hôpitaux (de la zone) souffrent de pénuries", a-t-elle ajouté.</p><p></p><p>- Pénuries au Sud -</p><p></p><p>Près de 200.000 Palestiniens ont fui en trois jours le nord du territoire via des "corridors" ouverts quotidiennement pendant des "pauses", pour se réfugier au sud, selon un communiqué de l'armée israélienne samedi soir.</p><p>Mais dans le Sud, également ciblé par les frappes israéliennes, les déplacés manquent aussi de tout: des couvertures pour dormir, du pain pour se nourrir.</p><p>"Je n'ai même pas une galette de pain pour nourrir mes enfants", explique à l'AFP une femme de 42 ans, Oum Yaaqoub, arrivée à Khan Younès il y a trois jours avec son mari et ses sept enfants.</p><p>Elle a trouvé refuge dans une école, avec des dizaines d'autres déplacés."Nous dormons tous par terre, dans la poussière et nous n'avons pas une seule couverture alors que la nuit, il fait très froid", souligne-t-elle.</p><p>Pilonné sans relâche depuis plus d'un mois, le petit territoire palestinien, où plus de 1,5 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU, est plongé dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre prive la population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments. </p><p></p><p>- Inquiétudes internationales -</p><p></p><p>Alors que les actes anti-juifs se sont multipliés dans le monde depuis le 7 octobre, une grande marche contre l'antisémitisme est prévue dimanche à Paris.</p><p>Les multiples appels à un arrêt des combats depuis le début des opérations au sol sont rejetés par Israël et son principal allié, les Etats-Unis, qui estiment qu'une telle décision bénéficierait au Hamas.</p><p>La communauté internationale craint une extension du conflit à la frontière entre le Liban et Israël, où les échanges de tirs sont quotidiens depuis le 8 octobre entre l'armée et le Hezbollah et visent des cibles chaque jour plus en profondeur dans les deux pays. </p><p>Le chef du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, a évoqué un renforcement des opérations contre Israël.Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant l'a mis en garde, affirmant que Beyrouth pourrait subir le même sort que Gaza si le Hezbollah entraînait le Liban dans une guerre.</p><p>L'armée israélienne a par ailleurs annoncé tôt dimanche avoir frappé des "infrastructures terroristes" dans un raid aérien en Syrie, après des tirs depuis ce territoire vers la partie du Golan annexée par Israël. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au milieu des combats, les hôpitaux de Gaza menacés de se transformer en «morgues»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'inquiétude est à son comble dimanche concernant plusieurs hôpitaux de Gaza qui fonctionnent dans des conditions très difficiles, soumis à des pénuries et des coupures d&#
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Au milieu des combats, les hôpitaux de Gaza menacés de se transformer en «morgues»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'inquiétude est à son comble dimanche concernant plusieurs hôpitaux de Gaza qui fonctionnent dans des conditions très difficiles, soumis à des pénuries et des coupures d'électricité au milieu des combats féroces entre l'armée israélienne et le Hamas dans la ville de Gaza.</p><p>Médecins sans frontières (MSF) a dit redouter que ces établissements ne se transforment en "morgues" en l'absence de cessez-le-feu.</p><p>Une fumée épaisse enveloppait la ville de Gaza et de nombreux coups de feu d'armes automatiques ainsi que des bruits d'explosions pouvaient être entendus, selon des images de l'AFP, au 37e jour de la guerre déclenchée le 7 octobre par le Hamas. </p><p>Israël veut "anéantir" le Hamas après l'attaque sans précédent menée depuis Gaza par le mouvement islamiste, classé "organisation terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.Quelque 1.200 personnes, surtout des civils, avaient été massacrées. </p><p>Environ 240 otages ont en outre été emmenés à Gaza, selon l'armée israélienne qui a perdu 42 soldats depuis le lancement le 27 octobre de son offensive terrestre.</p><p>Des "combats violents" autour de l'hôpital al-Chifa,  le plus grand du territoire, ont eu lieu toute la nuit, ont indiqué dimanche à l'AFP par téléphone des témoins réfugiés dans l'établissement situé dans l'ouest de Gaza-ville.</p><p></p><p>- "Attaques répétées " -</p><p></p><p>Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est alarmé tôt dimanche d'avoir "perdu le contact" avec ses interlocuteurs au sein de l'hôpital, selon lui objet d'"attaques répétées".</p><p>"L'OMS est gravement préoccupée par la sécurité du personnel de santé, des centaines de patients malades et blessés, y compris des bébés sous assistance respiratoire, et des personnes déplacées qui restent à l'intérieur de l'hôpital", a-t-il dit sur X.</p><p>Dans un communiqué diffusé dimanche dans la nuit, le directeur de l'hôpital al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya a indiqué que celui-ci était "totalement encerclé" par les forces israéliennes et que des bombardements "se poursuivent dans ses environs".</p><p>"L'équipe médicale ne peut travailler et les corps, par dizaines, ne peuvent être transportés ou enterrés", a-t-il ajouté.</p><p>L'armée israélienne a démenti samedi avoir ciblé l'hôpital al-Chifa et a accusé "des organisations terroristes de la bande de Gaza" de l'avoir touché avec une "roquette mal tirée".</p><p>La branche armée du Jihad islamique, allié du Hamas, avait indiqué samedi que ses "combattants étaient engagés dans des affrontements violents, notamment dans les alentours du complexe d'al-Chifa".</p><p></p><p>- Evacuation de nouveau-nés -</p><p></p><p>Samedi, MSF a annoncé que deux bébés prématurés étaient morts dans cet hôpital après l'arrêt des soins faute d'électricité.</p><p>Les bébés "sont morts parce que leur incubateur ne fonctionnait plus", a témoigné le Dr Mohammed Obeid, chirurgien de MSF au service néonatal, dans un message de l'ONG sur X.</p><p>Selon ce médecin, une quarantaine de nouveau-nés sont hospitalisés, dont 17 en soins intensifs. </p><p>L'armée israélienne a indiqué qu'elle allait aider dimanche à l'évacuation de ces bébés prématurés en danger "vers un hôpital plus sûr".</p><p>Mais les secours palestiniens ont rapporté que d'autres établissements de Gaza-ville, qui manquent également de matériel, avaient aussi été touchés par les combats à proximité.</p><p>D'après le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), 20 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza sont "hors service".</p><p>La Jordanie a annoncé dimanche avoir largué de l'aide médicale sur l'hôpital jordanien de Gaza, en coordination avec l'armée israélienne.</p><p>"Si nous n'agissons pas maintenant, si nous n'arrêtons pas immédiatement ce bain de sang avec un cessez-le-feu ou au minimum une évacuation médicale des patients, ces hôpitaux deviendront bel et bien une morgue", a jugé MSF tôt dimanche.</p><p></p><p>- Pénuries au Sud -</p><p></p><p>Les combats se concentrent au cœur de la ville de Gaza, où se trouve selon Israël le "centre" de l'infrastructure du Hamas, retranché dans un réseau de tunnels.</p><p>Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des civils comme "boucliers humains", notamment dans des écoles et des établissements de santé et a prévenu qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza. </p><p>Dans ce petit territoire de quelque 360 km2, les bombardements israéliens ont fait 11.078 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont le dernier bilan remonte à vendredi.</p><p>Près de 200.000 Palestiniens ont fui en trois jours le nord du territoire via des "corridors" ouverts quotidiennement pendant des "pauses", pour se réfugier au sud, selon un communiqué de l'armée israélienne samedi soir.</p><p>Mais dans le Sud, moins ciblé par les frappes israéliennes, les nouveaux arrivants manquent également de tout: des couvertures pour dormir, du pain pour se nourrir.</p><p>"Je n'ai même pas une galette de pain pour nourrir mes enfants", explique à l'AFP une femme de 42 ans, Oum Yaaqoub, arrivée à Khan Younès il y a trois jours avec son mari et ses sept enfants.</p><p>la famille a trouvé refuge dans une école, avec des dizaines d'autres déplacés."Nous dormons tous par terre, dans la poussière et nous n'avons pas une seule couverture alors que la nuit, il fait très froid", souligne-t-elle.</p><p>Tout au sud de Gaza, le poste-frontière de Rafah contrôlé par l'Egypte doit rouvrir dimanche pour laisser passer des blessés, des étrangers et des binationaux, selon les autorités locales.</p><p>Pilonné sans relâche depuis plus d'un mois, le petit territoire palestinien, où plus de 1,5 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU, est plongé dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre prive la population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments. </p><p></p><p>- Inquiétudes internationales -</p><p></p><p>Les multiples appels à un arrêt des combats depuis le début des opérations au sol sont rejetés par Israël et son principal allié, les Etats-Unis, qui estiment qu'une telle décision bénéficierait au Hamas.</p><p>Réunis en sommet extraordinaire à Ryad, les dirigeants arabes et musulmans ont condamné samedi un "deux poids-deux mesures" dans les réactions internationales à la guerre, rejetant l'argument israélien de "légitime défense" après l'attaque du Hamas.</p><p>Dans la soirée, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv pour demander le retour des otages, en installant une longue table à manger avec plus de 200 chaises vides.</p><p>Une grande marche contre l'antisémitisme est par ailleurs prévue dimanche après-midi à Paris.</p><p>La communauté internationale craint une extension du conflit à la frontière entre le Liban et Israël, où les échanges de tirs sont quotidiens depuis le 8 octobre entre l'armée et le Hezbollah et visent des cibles chaque jour plus en profondeur dans les deux pays. </p><p>Le chef du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, a évoqué un renforcement des opérations contre Israël.Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant l'a mis en garde, affirmant que Beyrouth pourrait subir le même sort que Gaza si le Hezbollah entraînait le Liban dans une guerre.</p><p>L'armée israélienne a par ailleurs annoncé tôt dimanche avoir frappé des "infrastructures terroristes" en Syrie à l'aide d'avions de combat, après des tirs depuis ce territoire vers la partie du Golan annexée par Israël. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Espagne: la droite dans la rue contre Sánchez et l'amnistie des indépendantistes catalans

Description: <p>Madrid (AFP) - La droite espagnole va descendre dans la rue dimanche pour protester contre la future loi d'amnistie des indépendantistes catalans, concédée par le Premier ministre Pedro Sánchez en vue de s'assurer de l
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Espagne: la droite dans la rue contre Sánchez et l'amnistie des indépendantistes catalans

Description: <p>Madrid (AFP) - La droite espagnole va descendre dans la rue dimanche pour protester contre la future loi d'amnistie des indépendantistes catalans, concédée par le Premier ministre Pedro Sánchez en vue de s'assurer de leur soutien pour être reconduit au pouvoir.</p><p>Perçue par une partie de la société espagnole comme une atteinte à l'Etat de droit, cette amnistie très controversée intervient six ans après la tentative de sécession de la Catalogne (nord-est), qui a constitué en 2017 l'une des pires crises politiques de l'Espagne contemporaine.</p><p>Le Parti Populaire (PP), principale formation de l'opposition de droite, a convoqué des rassemblements à midi (11H00 GMT) à Madrid et dans toutes les grandes villes du pays pour dire "non à l'amnistie".</p><p>"La démocratie est en danger", affirme la formation conservatrice dans un manifeste, en appelant "tous les démocrates, sans distinction" à la rejoindre dans la rue.</p><p>"Ils ne vont pas nous faire taire", a ajouté le PP, dont le chef, Alberto Núñez Feijóo, est arrivé en tête des élections législatives du mois de juillet mais a échoué à être investi Premier ministre, faute de soutiens suffisants au Parlement.</p><p>Deuxième du scrutin, Pedro Sánchez, est lui désormais assuré d'être reconduit au pouvoir par le Parlement la semaine prochaine, grâce à l'appui des sept députés de la formation de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont, principale figure de la tentative de sécession de 2017 qui a fui en Belgique pour échapper aux poursuites judiciaires.</p><p>En échange de son soutien, le parti de Puigdemont, Ensemble pour la Catalogne (Junts per Catalunya), a obtenu une loi d'amnistie des indépendantistes poursuivis par la justice, principalement pour les événements de 2017, ainsi que l'ouverture de négociations portant, entre autres, sur la question de la "reconnaissance de la Catalogne comme nation".</p><p>La droite espagnole, une partie de la magistrature, mais aussi certains dirigeants modérés du Parti socialiste de M. Sánchez, considèrent que cette mesure d'amnistie va à l'encontre des principes d'égalité et d'unité territoriales et de la séparation des pouvoirs.</p><p></p><p>- "Accepter le résultat des urnes" -</p><p></p><p>Intervenant lors du congrès des socialistes européens à Malaga, dans le sud de l'Espagne, Pedro Sánchez, au pouvoir depuis 2018, a appelé samedi le Parti Populaire à "accepter le résultat des urnes et la légitimité du gouvernement que nous allons bientôt former".</p><p>Le parti d'extrême droite Vox a annoncé qu'il se joindrait dimanche aux rassemblements du PP avant de participer à des manifestations devant les sièges du Parti socialiste espagnol (PSOE) à travers le pays.</p><p>Le siège national du PSOE à Madrid est la cible depuis plus d'une semaine de manifestations quotidiennes à l'appel d'organisations proches de Vox.Ces rassemblements ont dégénéré à plusieurs reprises cette semaine en échauffourées entre militants radicaux et forces de l'ordre.</p><p>"Nous avons le devoir de résister à un gouvernement et à un tyran qui va obtenir son investiture grâce à tous les ennemis de l'Espagne", a déclaré jeudi soir le chef de Vox, Santiago Abascal, durant l'une de ces manifestations.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Islande: une ville menacée de destruction par une éruption volcanique

Description: <p>Reykjavik (AFP) - Une ville islandaise abritant quelque 4.000 habitants, près de la capitale Reykjavik, risque d'être gravement endommagée par un volcan dont l'éruption est prévue d'ici quelques heures ou quelque
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Islande: une ville menacée de destruction par une éruption volcanique

Description: <p>Reykjavik (AFP) - Une ville islandaise abritant quelque 4.000 habitants, près de la capitale Reykjavik, risque d'être gravement endommagée par un volcan dont l'éruption est prévue d'ici quelques heures ou quelques jours, ont indiqué samedi des experts.</p><p>La localité portuaire de Grindavik (sud-ouest) a été évacuée tôt samedi après que le déplacement du magma sous la croûte terrestre a provoqué des centaines de séismes, ce qui pourrait être le signe précurseur d'une éruption volcanique.</p><p>"Nous sommes très inquiets pour toutes les maisons et les infrastructures de la région", a déclaré samedi à l'AFP Vidir Reynisson, responsable de la protection civile et de la gestion des situations d'urgence en Islande.</p><p>Grindavik, située à environ 40 kilomètres au sud-ouest de Reykjavik, est proche de la centrale géothermique de Svartsengi, principal fournisseur d'électricité et d'eau pour 30.000 habitants de la péninsule de Reykjanes.</p><p>Elle se trouve également à proximité de la station thermale géothermique Blue Lagoon, une destination touristique populaire qui a fermé temporairement en début de semaine par mesure de précaution. </p><p>"Le magma se trouve maintenant à une très faible profondeur, nous nous attendons donc à une éruption d'ici quelques heures au plus tôt, mais au moins d'ici quelques jours", a fait savoir M. Reynisson.</p><p>Le scénario le plus probable serait l'ouverture d'une fissure dans le sol près de Grindavik.</p><p>"Il y a une fissure d'environ 15 kilomètres de long, et n'importe où sur cette fissure nous pouvons voir qu'une éruption pourrait se produire", a-t-il précisé sans exclure la possibilité d'une éruption au fond de l'océan, qui provoquerait probablement un important nuage de cendres.</p><p>Les séismes et les soulèvements de terrain provoqués par l'intrusion de magma ont déjà endommagé des routes et des bâtiments à Grindavik et dans ses environs.</p><p>Une grande fissure a également déchiré les greens du terrain de golf de la ville, une image largement partagée sur les réseaux sociaux.</p><p>L'Islande, qui compte 33 systèmes volcaniques actifs, a déclaré l'état d'urgence et ordonné l'évacuation obligatoire de Grindavik tôt samedi.Des abris d'urgence et des centres d'aide ont été ouverts dans plusieurs villes voisines.</p><p></p><p>- Une coulée de magma "sans précédent" -</p><p></p><p>Après avoir observé pendant plusieurs jours une accumulation de magma sous la surface de la terre à une profondeur d'environ cinq kilomètres, l'Office météorologique islandais (IMO) a constaté vendredi en fin de journée que le magma avait commencé à remonter verticalement vers la croûte terrestre.</p><p>"Cette intrusion magmatique s'est affaissée et la profondeur maximale a été évaluée à 800 mètres sous la surface", a indiqué samedi en fin de journée à l'AFP Sara Barsotti, coordinatrice des risques volcaniques de l'OMI.</p><p>"Ce que nous voyons aujourd'hui est un événement sans précédent.Nous parlons de vitesses pour ce processus et de volumes ou de taux d'afflux (ndlr, de magma) qui sont beaucoup plus élevés que ce que nous avons vu sur la péninsule jusqu'à présent", a-t-elle souligné.</p><p>Trois éruptions ont eu lieu près de Fagradalsfjall sur la péninsule de Reykjanes, en mars 2021, août 2022 et juillet 2023. </p><p>La croûte terrestre a été tellement fracturée au cours des trois dernières années par ces éruptions que les fluides magmatiques ont pu trouver leur chemin plus rapidement, a expliqué Mme Barsotti.</p><p>Les volcanologues estiment que ce nouveau cycle d'activité accrue pourrait durer plusieurs décennies, voire plusieurs siècles.</p><p>Située dans l'Atlantique Nord, l'Islande chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure dans le plancher océanique qui sépare les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine.</p><p>En avril 2010, une éruption massive d'un autre volcan islandais, l'Eyjafjallajökull, dans le sud de l'île, a entraîné l'annulation de quelque 100.000 vols, laissant plus de 10 millions de voyageurs bloqués.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au milieu des combats, les hôpitaux de Gaza en passe de se transformer en «morgues», alerte MSF

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'inquiétude est à son comble dimanche concernant plusieurs hôpitaux de Gaza soumis à des coupures d'électricité et à des "attaques" au moment où les comba
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Au milieu des combats, les hôpitaux de Gaza en passe de se transformer en «morgues», alerte MSF

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'inquiétude est à son comble dimanche concernant plusieurs hôpitaux de Gaza soumis à des coupures d'électricité et à des "attaques" au moment où les combats entre forces israéliennes et palestiniennes font rage, Médecins sans frontières (MSF) redoutant que ces établissements ne se transforment en "morgues" en l'absence de cessez-le-feu.</p><p>Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est alarmé tôt dimanche d'avoir "perdu le contact" avec ses interlocuteurs au sein de l'hôpital al-Chifa de Gaza-ville, le plus grand du territoire, objet d'"attaques répétées".</p><p>"L'OMS est gravement préoccupée par la sécurité du personnel de santé, des centaines de patients malades et blessés, y compris des bébés sous assistance respiratoire, et des personnes déplacées qui restent à l'intérieur de l'hôpital", a-t-il dit sur X.</p><p>L'armée israélienne a assuré qu'elle aiderait à l'évacuation dimanche de bébés de l'établissement, autour duquel d'intenses combats se déroulent au 37e jour de la guerre déclenchée le 7 octobre par le Hamas.</p><p>Samedi, l'ONG israélienne Physician for Human Rights-Israel avait rapporté que "deux bébés prématurés (étaient) morts" dans cet hôpital après l'arrêt des soins néonataux intensifs faute d'électricité.</p><p>Les bébés "sont morts parce que leur incubateur ne fonctionnait plus, il n'y avait plus d'électricité", a témoigné le Dr Mohammed Obeid, chirurgien de MSF au service néonatal, dans un message diffusé par l'ONG sur X.</p><p></p><p>- "Bain de sang" -</p><p></p><p>Dans un communiqué diffusé dans la nuit, le directeur de l'établissement, Mohammed Abou Salmiya a indiqué que celui-ci était "totalement encerclé" par les forces israéliennes et que des bombardements "se poursuivent dans ses environs".</p><p>"L'équipe médicale ne peut travailler et les corps, par dizaines, ne peuvent être gérés ou enterrés", a-t-il ajouté.</p><p>"Si nous n'agissons pas maintenant, si nous n'arrêtons pas immédiatement ce bain de sang avec un cessez-le-feu ou au minimum une évacuation médicale des patients, ces hôpitaux deviendront bel et bien une morgue", a jugé MSF tôt dimanche.</p><p>L'ONG a fait état ces derniers jours de "bombardements incessants" sur les hôpitaux de Gaza-ville. </p><p>L'armée israélienne a démenti samedi avoir ciblé l'hôpital al-Chifa et a accusé "des organisations terroristes de la bande de Gaza" de l'avoir touché avec une "roquette mal tirée".</p><p>Vendredi, elle avait annoncé qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza.Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des civils comme "boucliers humains", notamment dans des écoles et des établissements de santé.</p><p></p><p>- Frappes incessantes -</p><p></p><p>Le pays entend "éradiquer" le Hamas après l'attaque sans précédent menée depuis Gaza par le mouvement islamiste, classé "organisation terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'UE.Quelque 1.200 personnes, surtout des civils, avaient été massacrées. </p><p>Environ 240 otages ont en outre été emmenés à Gaza, selon l'armée israélienne qui a perdu 42 soldats depuis le lancement le 27 octobre de son offensive terrestre. </p><p>Dans ce petit territoire de quelque 360 km2, les bombardements israéliens ont fait 11.078 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont le dernier bilan remonte à vendredi.</p><p>D'après le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), 20 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza sont "hors service" du fait de la guerre.</p><p>Les combats se concentrent au cœur de la ville de Gaza, où se trouve selon Israël le "centre" de l'infrastructure du mouvement islamiste, retranché dans un réseau de tunnels.</p><p>"Les tirs ne s'arrêtent jamais, les frappes aériennes sont incessantes comme les obus d'artillerie", a raconté par téléphone à l'AFP un témoin qui se trouve l'hôpital al-Chifa.</p><p></p><p>- Chaises vides -</p><p></p><p>La branche armée du Jihad islamique, allié du Hamas, a confirmé que ses "combattants étaient engagés dans des affrontements violents, notamment dans les alentours du complexe d'al-Chifa".</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien avait affirmé vendredi que "des chars israéliens sont à 20 mètres de l'hôpital Al-Qods", autre établissement de Gaza-ville où sont réfugiées 14.000 personnes déplacées.</p><p>Les multiples appels à un arrêt des combats depuis le début des opérations au sol sont rejetés par Israël et son principal allié, les Etats-Unis, qui estiment qu'une telle décision bénéficierait au Hamas.</p><p>A Londres, environ 300.000 personnes ont manifesté samedi pour réclamer un "cessez-le-feu maintenant".</p><p>Réunis en sommet extraordinaire à Ryad, les dirigeants arabes et musulmans ont condamné samedi un "deux poids-deux mesures" dans les réactions internationales à la guerre, rejetant l'argument israélien de "légitime défense" après l'attaque du Hamas.</p><p>Dans la soirée, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv pour demander le retour des otages, en installant une longue table à manger avec plus de 200 chaises vides.</p><p>Une grande marche contre l'antisémitisme est par ailleurs prévue dimanche après-midi à Paris.</p><p></p><p>- Mise en garde -</p><p></p><p>La communauté internationale craint une extension du conflit à la frontière entre le Liban et Israël, où les échanges de tirs sont quotidiens depuis le 8 octobre entre l'armée et le Hezbollah et visent des cibles chaque jour plus en profondeur dans les deux pays. </p><p>Le chef du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, a évoqué un renforcement des opérations contre Israël.Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant l'a mis en garde, affirmant que Beyrouth pourrait subir le même sort que Gaza si le Hezbollah entraînait le Liban dans une guerre.</p><p>Plus de 90 personnes ont été tuées du côté libanais lors d'accrochages transfrontaliers, selon un décompte de l'AFP, la plupart des combattants du Hezbollah.Six soldats et deux civils ont été tués côté israélien, selon Israël. </p><p>L'armée israélienne a par ailleurs annoncé tôt dimanche avoir frappé des "infrastructures terroristes" en Syrie à l'aide d'avions de combat, après des tirs depuis ce territoire vers la partie du Golan annexée par Israël. </p><p>A Gaza, près de 200.000 Palestiniens ont fui en trois jours le nord du territoire via des "corridors" ouverts quotidiennement pendant des "pauses" humanitaires, pour se réfugier au sud, moins ciblé, selon un décompte de l'armée israélienne communiqué samedi soir.</p><p>Le poste-frontière de Rafah, contrôlé par l'Egypte, doit rouvrir dimanche pour laisser passer des blessés, des étrangers et des binationaux, selon les autorités locales.</p><p>Pilonné sans relâche depuis plus d'un mois, le petit territoire palestinien, où plus de 1,5 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU, est plongé dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre prive la population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des dizaines de milliers de personnes marchent à Londres sous haute surveillance «pour la Palestine»

Description: <p>Londres (AFP) - Des dizaines de milliers de personnes marchent samedi à Londres pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza, sous haute surveillance de la police pour tenter d'éviter des débordements alors que des contre-manifes
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Des dizaines de milliers de personnes marchent à Londres sous haute surveillance «pour la Palestine»

Description: <p>Londres (AFP) - Des dizaines de milliers de personnes marchent samedi à Londres pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza, sous haute surveillance de la police pour tenter d'éviter des débordements alors que des contre-manifestants nationalistes sont également présents en nombre dans la capitale.</p><p>Cette "Marche nationale pour la Palestine" s'est élancée vers 12H00 GMT, peu après les commémorations de l'armistice de la Première Guerre mondiale tenus également ce week-end dans tout le pays.</p><p>Arborant des drapeaux palestiniens et brandissant des pancartes demandant de "Stopper les bombardements de Gaza", les manifestants crient "Free Palestine" et "cessez-le-feu maintenant", cinq semaines après l'attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui en riposte bombarde massivement la bande de Gaza.</p><p>Un important dispositif de sécurité a été déployé dans la capitale britannique pour éviter d'éventuels débordements, la police ayant déjà arrêté près de 200 personnes lors de précédentes marches organisées depuis le 7 octobre.</p><p>Celle-ci se tient par ailleurs contre l'avis du gouvernement, qui l'a jugée "irrespectueuse" en ce week-end de commémorations.</p><p>Vendredi soir, le Premier ministre Rishi Sunak a appelé les manifestants à marcher "pacifiquement et dans le respect".</p><p></p><p>- Altercations -</p><p></p><p>Près de 2.000 policiers sont mobilisés et le responsable des opérations au sein de la police de Londres, Laurence Taylor, a souligné que ce week-end serait "particulièrement tendu et difficile".</p><p>Il s'attend notamment à ce que des contre-manifestants nationalistes, dont des hooligans, viennent sur place, augmentant les risques de confrontations.</p><p>Selon plusieurs médias britanniques, Tommy Robinson, fondateur du groupe d'extrême droite English Defense League, figure parmi ces contre-manifestants.</p><p>Des échauffourées ont eu lieu en fin de matinée entre la police et des militants nationalistes qui tentaient d'approcher le quartier de Whitehall où se trouve le mémorial en hommage aux soldats britanniques morts au combat.</p><p>Les agents "ont subi la violence et les agressions de contre-manifestants qui leur ont jeté des bouteilles et d'autres projectiles.Nous répondrons fermement à ce désordre et à cette agression inacceptable", a indiqué la Metropolitan Police sur X (ex-Twitter).</p><p>Elle a affirmé avoir arrêté deux personnes, soupçonnées de détention d'un couteau et d'un bâton, et détient actuellement "un large groupe" de ces contre-manifestants derrière un cordon de sécurité dans une rue de la capitale.</p><p></p><p>- Crise politique -</p><p>L'organisation de la marche a tourné à la crise politique, le gouvernement ayant mis la pression sur la police pour l'interdire, ce que celle-ci a refusé.</p><p>Rishi Sunak a prévenu qu'il tiendrait le chef de la police, Mark Rowley, "responsable" d'éventuels débordements.</p><p>La ministre de l'Intérieur Suella Braverman, qui a qualifié les manifestations pro-palestiniennes de "marches de la haine", a suscité un flot de critiques après avoir publiquement accusé la police d'avoir "deux poids, deux mesures" dans sa gestion des manifestations. </p><p>Vendredi soir, elle a affirmé qu'elle "soutenait totalement" la police, mais plusieurs responsables politiques l'ont accusée de mettre de l'huile sur le feu avant la tenue du cortège. </p><p>Plusieurs élus de l'opposition ont encore demandé samedi son départ du gouvernement, comme le Premier ministre écossais Humza Yousaf.</p><p>"L'extrême-droite a été encouragée par la ministre de l'Intérieur (...) Ils attaquent maintenant la police le jour de l'armistice.La position de la ministre de l'Intérieur est intenable.Elle doit démissionner", a-t-il écrit sur X.</p><p>La guerre a fait 1.200 morts en Israël, en majorité des civils tués dans l'attaque sans précédent le 7 octobre du Hamas, selon un bilan révisé à la baisse du gouvernement israélien, et 11.078 morts dans les bombardements menés en représailles par Israël dans la bande de Gaza, essentiellement des civils aussi, dont 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Depuis le début du conflit, le Royaume-Uni connait un essor d'actes antisémites et islamophobes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des garde-côtes philippins avec des journalistes à bord poursuivis par des navires chinois

Description: <p>mer de Chine méridionale (AFP) - Un canot pneumatique des garde-côtes philippins, avec des journalistes à son bord, se dirige vers un navire échoué où sont stationnés des soldats philippins.Soudain, trois vedettes rapides chi
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Des garde-côtes philippins avec des journalistes à bord poursuivis par des navires chinois

Description: <p>mer de Chine méridionale (AFP) - Un canot pneumatique des garde-côtes philippins, avec des journalistes à son bord, se dirige vers un navire échoué où sont stationnés des soldats philippins.Soudain, trois vedettes rapides chinoises le pourchassent, dans cette région de la mer de Chine méridionale que se disputent Pékin et Manille. </p><p>Cette poursuite en haute mer près de l'atoll Second Thomas dans les îles Spratleys s'est achevée vendredi après que des vedettes rapides gonflables de la marine philippine ont été déployées depuis l'épave du Sierra Madre, et ont bloqué les navires chinois. </p><p>Quelques instants plus tard, l'embarcation des garde-côtes philippins transportant des journalistes de l'AFP et d'un média local s'est faufilée dans les eaux peu profondes de l'atoll.</p><p>Elle s'est approchée à quelque 180 mètres du Sierra Madre, un chaland de débarquement datant de la Seconde Guerre mondiale, où sont stationnés une poignée de marins philippins, et qui constitue l'un des neuf avant-postes philippins dans la zone maritime revendiquée à la fois par Manille et Pékin.</p><p>La carcasse rouillée du bateau est un point de friction entre Manille et Pékin depuis que la marine philippine l'a volontairement échouée en 1999 pour freiner l'avancée de la Chine dans ces eaux. </p><p>Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale malgré les prétentions rivales des Philippines, du Vietnam ou encore de la Malaisie, faisant fi d'un jugement international de 2016 en sa défaveur. </p><p>La Chine déploie de façon croissante des bateaux et des embarcations rapides pour patrouiller les eaux et les récifs de la mer de Chine méridionale, et a construit des îles artificielles qu'elle a militarisées pour renforcer ses revendications.</p><p>Les tensions se sont intensifiées depuis l'arrivée au pouvoir du président philippin Ferdinand Marcos Jr, dont le gouvernement critique de plus en plus ouvertement les opérations chinoises en mer.Les missions de ravitaillement et de rotation du Sierra Madre sont devenues un déclencheur fréquent de conflits diplomatiques entre les pays. </p><p>Manille accuse les navires chinois de harceler et de bloquer les bateaux philippins livrant de la nourriture, de l'eau et du matériel. </p><p>Pékin, qui a exhorté Manille à retirer l'épave, estime de son côté que la présence des navires philippins dans la zone porte atteinte à la souveraineté de la Chine.</p><p>L'atoll Second Thomas se trouve à environ 200 kilomètres de l'île de Palawan, à l'ouest des Philippines, à plus de 1.000 kilomètres de la première masse terrestre chinoise notable, l'île de Hainan. </p><p>Vendredi, les Philippines ont accusé les garde-côtes chinois de "harcèlement dangereux" sur des bateaux philippins après qu'ils ont tiré avec un canon à eau et ont bloqué des navires. </p><p>Cet incident s'est produit près de trois semaines après deux collisions entre des navires chinois et philippins lors d'une autre mission de ravitaillement, dont les deux pays se rejettent la faute.</p><p></p><p>- Les Etats-Unis "aux côtés" des Philippins -</p><p></p><p>Les patrouilles chinoises suscitent l'inquiétude de la communauté internationale qui craint qu'un accident ou une erreur de calcul suffisamment grave ne déclenche un conflit.</p><p>Washington, allié de longue date de Manille, a réitéré vendredi que son accord de défense mutuelle avec les Philippines "s'étend aux attaques armées contre les forces armées philippines, les navires publics ou les avions - y compris ceux de ses garde-côtes - n'importe où dans la mer de Chine méridionale". </p><p>"Les Etats-Unis se tiennent aux côtés de leur allié philippin face au harcèlement répété de la République populaire de Chine en mer de Chine méridionale", a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Matthew Miller, dans un communiqué.</p><p>Vendredi, au moment où les journalistes observaient, depuis le canot pneumatique, l'épave délabrée du Sierra Madre, un avion de patrouille maritime américain les survolait. </p><p>Les garde-côtes philippins ont dénombré cinq embarcations des garde-côtes chinois, 28 autres navires chinois et cinq bateaux de la marine à proximité. </p><p>Manille ne disposait sur la zone que de trois navires des garde-côtes escortant deux petits bateaux de ravitaillement en bois affrétés par les forces armées philippines.</p><p>Les garde-côtes et la marine philippines ont également déployé trois bateaux pneumatiques à coque rigide chacun, en soutien de cette mission, qui s'est achevée vendredi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les dirigeants de pays arabes et musulmans à Ryad pour un sommet sur Gaza

Description: <p>Ryad (AFP) - Les dirigeants arabes et le président iranien sont réunis samedi en Arabie saoudite pour un sommet conjoint qui devrait souligner l'urgence de mettre fin à la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Ham
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Les dirigeants de pays arabes et musulmans à Ryad pour un sommet sur Gaza

Description: <p>Ryad (AFP) - Les dirigeants arabes et le président iranien sont réunis samedi en Arabie saoudite pour un sommet conjoint qui devrait souligner l'urgence de mettre fin à la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, un conflit qui risque d'embraser la région.</p><p>Les réunions d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) se tiennent à Ryad, cinq semaines après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre.</p><p>Environ 1.200 personnes ont été tuées côté israélien, en majorité des civils le jour de l'attaque du Hamas, selon les autorités israélienne.Et 239 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza, selon la même source.</p><p>Depuis, Israël bombarde sans relâche le territoire palestinien contrôlé par le Hamas.Plus de 11.000 personnes parmi lesquelles moins 4.500 enfants y ont été tuées, selon le ministère de la Santé du gouvernement Hamas.</p><p>La Ligue arabe et l'OCI devaient au départ tenir leurs réunions séparément, mais le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé tôt samedi que les deux sommets seraient tenus en commun.</p><p>Deux diplomates arabes ont expliqué à l'AFP que cette décision avait été prise après des désaccords sur une déclaration finale du sommet arabe.</p><p>Certains pays, notamment l'Algérie et le Liban, ont proposé de rompre les liens économiques et diplomatiques avec Israël et de cesser d'approvisionner en pétrole ce pays et ses alliés, selon ces diplomates.Toutefois, au moins trois pays parmi lesquels les Emirats arabes unis et Bahreïn, qui ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020, ont rejeté cette proposition.</p><p>Les organisations humanitaires internationales ont redoublé d'appels en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, où l'eau potable et les médicaments manquent cruellement.</p><p></p><p>- Pas d'espoirs - </p><p></p><p>Le Jihad islamique, allié du Hamas à Gaza, a dit toutefois ne "rien" attendre de ce sommet auquel assistent aussi les présidents turc, Recep Tayyip Erdogan, et indonésien, Joko Widodo."Nous ne plaçons pas nos espoirs dans de telles réunions" qui n'ont jamais donné de résultats, a déclaré vendredi Mohammad al-Hindi, secrétaire général adjoint du groupe, lors d'une conférence de presse à Beyrouth.</p><p>"Le fait que cette conférence se tienne après 35 jours (de guerre) est une indication claire", a-t-il ajouté.</p><p>L'Arabie saoudite "tient les autorités d'occupation pour responsables des crimes commis contre le peuple palestinien", a déclaré à l'ouverture des travaux le prince héritier Mohammed ben Salmane.</p><p>"Nous sommes certains que le seul moyen de garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région est de mettre fin à l'occupation, au siège et à la colonisation", a-t-il ajouté.</p><p>Israël et son principal allié, les Etats-Unis, ont jusqu'à présent rejeté les demandes de cessez-le-feu.</p><p>Selon l'analyste saoudien Aziz Alghashian, il faut pointer le doigt pas seulement sur Israël mais aussi sur ceux qui lui "facilitent la tâche (...) c'est-à-dire essentiellement les Etats-Unis et l'Occident".</p><p>Le président iranien, Ebrahim Raïssi, est arrivé samedi à Ryad pour sa première visite en Arabie saoudite depuis l'annonce surprise en mars du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux poids lourds du Moyen-Orient, après sept ans de rupture.</p><p>L'Iran soutient le Hamas palestinien mais aussi le Hezbollah libanais et les rebelles Houthis du Yémen, qui font craindre une extension du conflit. </p><p>Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise tandis que les Houthis ont revendiqué plusieurs attaques de drones et de missiles contre le sud d'Israël.</p><p>La monarchie saoudienne, qui entretient des liens étroits avec les Etats-Unis et qui envisageait avant la guerre de normaliser ses relations avec Israël, craint d'être prise pour cible, estiment des analystes. </p><p>Vendredi, le prince héritier saoudien a dénoncé les "violations continues du droit humanitaire international par les forces d'occupation israéliennes", dans sa première déclaration publique sur la guerre. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: combats intenses autour des hôpitaux en grandes difficultés

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël fait face samedi à des appels de plus en plus nombreux pour protéger les civils à Gaza, alors que les combats avec le Hamas se sont intensifiés autour des hôpitaux de ce
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Gaza: combats intenses autour des hôpitaux en grandes difficultés

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël fait face samedi à des appels de plus en plus nombreux pour protéger les civils à Gaza, alors que les combats avec le Hamas se sont intensifiés autour des hôpitaux de ce petit territoire palestinien où des habitants viennent se réfugier pour échapper aux intenses bombardements.</p><p>Au 36e jour de ce conflit déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, la moitié des 36 hôpitaux de Gaza bombardé sans cesse depuis le 7 octobre ne fonctionnent "plus du tout" selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).</p><p>Samedi matin, des nuages de fumée s'élevaient dans le ciel de la ville de Gaza et de nombreux coups de feu pouvaient être entendus, selon des images de l'AFP.   </p><p>L'hôpital al-Chifa, situé à Gaza-ville, a été la cible de tirs selon son directeur."Al-Chifa a été visé toute la nuit par d'intenses tirs d'artillerie, comme d'autres hôpitaux de la ville de Gaza", a déclaré samedi Mohammed Abou Salmiya.Le directeur a précisé que les ambulances n'avaient pas pu aller chercher des "dizaines de morts" et "des centaines de blessés" à cause "des tirs et des projectiles".</p><p>Selon le Hamas, qui contrôle depuis 2007 la bande de Gaza, "une personne a été tuée et de nombreuses autres ont été blessées dans des frappes sur le bâtiment des soins intensifs de l'hôpital al-Chifa" samedi matin, au lendemain d'un bombardement qui a fait 13 morts dans ce même complexe hospitalier, d'après le Hamas.  </p><p>L'armée israélienne n'a pas commenté ces affirmations.Vendredi, elle avait affirmé qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza et dit dans la soirée avoir éliminé "environ 150 terroristes".</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que des snipers israéliens avaient tiré vendredi sur l'hôpital al-Quds.</p><p>Côté israélien, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'attaque sans précédent le 7 octobre en Israël du Hamas qui a aussi enlevé 239 otages, selon les autorités.Les bombardements menés en représailles par Israël ont depuis fait 11.078 morts dans la bande de Gaza, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p></p><p>-"J'ai vu des cadavres"-</p><p></p><p>"Les attaques contre l'hôpital al-Chifa se sont intensifiées de façon dramatique au cours des dernières heures", a indiqué samedi l'ONG Médecins sans frontières (MSF) sur X (ex-Twitter).</p><p>Citée par MSF, une infirmière de l'établissement, Maher Sharif, a décrit une "scène d'horreur"."J'ai vu des cadavres, y compris de femmes et d'enfants", a-t-elle dit.</p><p>Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a renouvelé vendredi ses appels à un cessez-le-feu, soulignant que le système de santé de la bande de Gaza était "à genoux".</p><p>"La situation sur le terrain est impossible à décrire: des couloirs d'hôpitaux où s'entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie", a-t-il témoigné.</p><p>Dans un entretien à la BBC, le président français, Emmanuel Macron, a "exhort(é) Israël à cesser" les bombardements tuant des civils."Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués." Il n'y a "aucune justification" et "aucune légitimité à cela", a estimé le président français.</p><p>Les autorités israéliennes répètent régulièrement que le Hamas, "organisation terroriste" pour Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis, utilise les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels, ce que dément le mouvement.</p><p>L'armée israélienne mène des combats acharnés contre le Hamas au cœur de la ville de Gaza, où se trouve selon elle le "centre" de l'infrastructure du mouvement, retranché dans un réseau de tunnels.Sur des images non datées qu'elle a diffusées, des soldats marchent sur du sable, armes à la main, dans un paysage de désolation.</p><p>Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé que "la responsabilité de tout tort fait aux civils incomb(ait) au Hamas", qui selon lui les utilise comme "boucliers humains".</p><p>"Nous demandons à la communauté internationale de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu'il cesse de viser des hôpitaux et des ambulances", a exhorté samedi le directeur de l'hôpital al-Chifa à Gaza-ville, Mohammed Abou Salmiya. </p><p></p><p>- "Pauses" humanitaires -</p><p></p><p>Sur le front diplomatique, le président iranien, Ebrahim Raïssi, est arrivé samedi dans la capitale saoudienne Ryad pour un participer à un sommet des dirigeants arabes et musulmans pour demander notamment l'arrêt de la guerre à Gaza.Mais Israël et son principal allié, les Etats-Unis, ont jusqu'à présent rejeté les demandes de cessez-le-feu.</p><p>Face à l'intensification des combats dans le nord de la bande de Gaza, des dizaines de milliers de Palestiniens ont fui ces derniers jours, sur ordre de l'armée israélienne, pour aller se réfugier au sud. </p><p>Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir vers le sud du territoire, davantage épargné, via un "corridor".</p><p>Celui-ci a encore été emprunté vendredi par 30.000 personnes malgré des "explosions" qui y ont fait des morts, selon l'agence onusienne chargée de la coordination humanitaire (Ocha).</p><p>Pilonné sans relâche depuis plus d'un mois et soumis à un siège total, le petit territoire palestinien où 1,6 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU est plongé dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p></p><p>- "Pas d'eau" -</p><p></p><p>Gaza est privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l'arrêt du "carnage" dans la bande de Gaza et déploré la mort de plus de 100 travailleurs humanitaires de l'UNRWA depuis le 7 octobre. </p><p>Pendant ce temps, des roquettes continuent d'être tirées quotidiennement depuis la bande de Gaza vers Israël.Le pays est confronté "à plusieurs fronts", a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée, Richard Hecht.L'armée israélienne a indiqué "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs à la frontière sont quotidiens. </p><p>Un raid israélien a visé samedi un véhicule dans le sud du Liban, à quelque 45 km au nord de la frontière commune, dans la première frappe en profondeur sur le territoire libanais depuis le début des hostilités, a indiqué un média d'Etat libanais.</p><p>Une frappe qui intervient avant un discours attendu du chef du puissant mouvement chiite, Hassan Nasrallah, prévu à 13H00 GMT. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les hôpitaux de Gaza au coeur des combats, appels à la protection des civils

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les appels à la retenue se multiplient face à l'intensification des combats autour d'hôpitaux à Gaza, au moment où la guerre déclenchée par l'attaque meurtrièr
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Les hôpitaux de Gaza au coeur des combats, appels à la protection des civils

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les appels à la retenue se multiplient face à l'intensification des combats autour d'hôpitaux à Gaza, au moment où la guerre déclenchée par l'attaque meurtrière du Hamas en Israël le 7 octobre entre samedi dans sa sixième semaine.</p><p>De violents combats entre les troupes israéliennes et des combattants de l'organisation islamiste se sont poursuivis autour de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, le plus important du territoire, a rapporté un correspondant de l'AFP.</p><p>L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a également relevé samedi matin sur X qu'"au cours des dernières heures, les attaques contre l'hôpital al-Shifa se sont intensifiées de façon dramatique", et a évoqué une situation "catastrophique" à l'intérieur de l'établissement.</p><p>Vendredi, le Hamas a fait état de 13 morts dans une frappe sur ce complexe où ont tenté de se réfugier des civils, comme dans d'autres hôpitaux du territoire.</p><p>Citée par MSF, une infirmière de l'établissement, Maher Sharif, a décrit une "scène d'horreur"."J'ai vu des cadavres, y compris de femmes et d'enfants", a-t-elle dit.</p><p>Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a renouvelé vendredi ses appels à un cessez-le-feu, soulignant que le système de santé de la bande de Gaza est "à genoux".</p><p>"La situation sur le terrain est impossible à décrire: des couloirs d'hôpitaux où s'entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie", a-t-il témoigné.</p><p></p><p>- "Aucune justification" -</p><p></p><p>Le président français Emmanuel Macron a, lui, "exhort(é) Israël à cesser" les bombardements tuant des civils, dans un entretien à la BBC."Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués." Il n'y a "aucune justification" et "aucune légitimité à cela", a-t-il estimé.</p><p>Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réagi en soulignant que "la responsabilité de tout tort fait aux civils incombe au Hamas", qui selon lui les utilise comme "boucliers humains" et qui a déclenché la guerre le 7 octobre.</p><p>Environ 1.200 personnes, en majorité des civils, ont péri à la suite de l'attaque sans précédent sur le territoire israélien perpétrée par l'organisation islamiste, selon un bilan révisé à la baisse d'Israël.</p><p>Les bombardements menés en représailles par Israël ont depuis fait 11.078 morts dans la bande de Gaza, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Le ministère a appelé vendredi la communauté internationale à "intervenir immédiatement pour empêcher que les hôpitaux de Gaza continuent d'être ciblés" et a invité "toutes les institutions internationales" à se rendre à l'hôpital d'al-Shifa pour le "protéger".</p><p>"Tous les hôpitaux de la ville de Gaza ont été visés" vendredi par l'armée israélienne, a assuré à l'AFP le directeur de l'hôpital al-Shifa, Mohammed Abou Salmiya.</p><p></p><p>- Sommet à Ryad -</p><p></p><p>L'armée israélienne n'a pas commenté ces affirmations mais a affirmé vendredi qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza.Elle a dit dans la soirée avoir éliminé "environ 150 terroristes".</p><p>Au total, 20 des 36 hôpitaux du territoire ne sont plus opérationnels, selon l'agence onusienne chargée de la coordination humanitaire (Ocha), alors même que le nombre de blessés croît quotidiennement.</p><p>Vendredi, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, avait reconnu qu'il restait "encore beaucoup à faire" pour protéger les civils à Gaza.</p><p>L'Arabie saoudite organise, elle, samedi à Ryad un sommet d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), au cours desquels les dirigeants arabes et le président iranien devraient appeler Israël à mettre fin à son offensive à Gaza.</p><p>Pilonné sans relâche depuis plus d'un mois et soumis à un siège total, le petit territoire palestinien où 1,6 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU est plongé dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>De plus en plus d'habitants se résolvent à quitter la ville de Gaza en ruines, où les denrées de base manquent.</p><p>Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir vers le sud du territoire, davantage épargné, via un "corridor".</p><p>Celui-ci a encore été emprunté vendredi par 30.000 personnes malgré des "explosions" qui y ont fait des morts, selon l'Ocha.</p><p>Parmi ces réfugiés se trouvait Mounir al-Raï, venu de l'immense camp de réfugiés de Chati où, raconte-t-il, "des maisons s'écroulent sur leurs habitants" sous l'effet des tirs israéliens.</p><p></p><p>- Arrêter le "carnage" -</p><p></p><p>Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l'arrêt du "carnage" dans la bande de Gaza.</p><p>"Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas.Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence", a-t-il déclaré.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont mené sur le sol israélien une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, détient en outre 239 otages, selon l'armée israélienne.</p><p>Celle-ci mène des combats acharnés contre le Hamas au cœur de la ville de Gaza, où se trouve selon elle le "centre" de l'infrastructure du mouvement palestinien, retranché dans un réseau de tunnels.</p><p>Depuis des années, Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels, et les civils comme boucliers humains, ce que dément le mouvement.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que des snipers israéliens avaient tiré vendredi sur l'hôpital al-Quds, parlant d'au moins un mort.</p><p></p><p>- "Pas d'eau" -</p><p></p><p>Des centaines de milliers de réfugiés sont désormais entassés dans le sud du territoire, dans des conditions désastreuses.</p><p>"On n'a pas d'eau, pas de toilettes, pas de boulangerie", dit Oum Alaa al-Hajin, qui a trouvé refuge dans l'hôpital al-Nasser, dans la ville de Khan Younès, après des jours de marche.</p><p>Le territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Pendant ce temps, des roquettes continuent d'être tirées quotidiennement depuis la bande de Gaza vers Israël, où des sirènes ont retenti vendredi à Tel-Aviv.Deux femmes ont été blessées par des éclats d'obus, selon les secours.</p><p>Israël est confronté "à plusieurs fronts", a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée, Richard Hecht.</p><p>L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté jeudi trois drones qui se dirigeaient vers son territoire, et a frappé vendredi la Syrie après la chute d'un drone sur une école dans le sud d'Israël.</p><p>Elle a également indiqué "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs sont quotidiens.Le mouvement pro-iranien a fait état vendredi de la mort de sept de ses combattants tués par Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les dirigeants arabes et musulmans à Ryad pour réclamer l'arrêt des violences à Gaza

Description: <p>Ryad (AFP) - Les dirigeants arabes et le président iranien se retrouvent samedi en Arabie saoudite pour des sommets qui devraient souligner l'urgence de mettre fin aux attaques d'Israël contre Gaza avant que le conflit n
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Les dirigeants arabes et musulmans à Ryad pour réclamer l'arrêt des violences à Gaza

Description: <p>Ryad (AFP) - Les dirigeants arabes et le président iranien se retrouvent samedi en Arabie saoudite pour des sommets qui devraient souligner l'urgence de mettre fin aux attaques d'Israël contre Gaza avant que le conflit n'embrase la région.</p><p>Les réunions d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) se tiennent à Ryad un peu plus d'un mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre.</p><p>Environ 1.200 personnes ont été tuées côté israélien, en majorité des civils le jour de l'attaque du Hamas, selon un nouveau bilan officiel revu à la baisse vendredi par les autorités.Et 239 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes.</p><p>Depuis, Israël bombarde sans relâche le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, faisant plus de 11.000 morts dont au moins 4.500 enfants, selon le ministère de la Santé du gouvernement Hamas.</p><p>Le sommet arabe abordera "la marche à suivre sur la scène internationale pour mettre fin à l'agression, soutenir la Palestine et son peuple, condamner l'occupation israélienne et la tenir responsable de ses crimes", a déclaré jeudi le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki.</p><p></p><p>- Pas d'espoirs - </p><p></p><p>Le Jihad islamique, allié du Hamas à Gaza, a dit toutefois ne "rien" attendre de cette réunion."Nous ne plaçons pas nos espoirs dans de telles réunions" qui n'ont jamais donné de résultats, a déclaré vendredi Mohammad al-Hindi, secrétaire général adjoint du groupe, lors d'une conférence de presse à Beyrouth.</p><p>"Le fait que cette conférence se tienne après 35 jours (de guerre)" est une indication claire, a-t-il ajouté.</p><p>Israël et son principal allié, les Etats-Unis, ont jusqu'à présent rejeté les demandes de cessez-le-feu, une position qui devrait susciter de vives critiques lors des réunions de samedi. </p><p>La présentation d'un "front diplomatique" uni devrait "générer une pression diplomatique de la part des Etats arabes et musulmans", a estimé l'analyste saoudien Aziz Alghashian. </p><p>Selon lui, les doigts ne devraient pas seulement être pointés vers Israël, mais aussi ceux qui lui "facilitent la tâche (...) c'est-à-dire essentiellement les Etats-Unis et l'Occident". </p><p>Les divergences de position ont été clairement affichées lors de la dernière visite du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken dans la région, et de celle du ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, jeudi à Ryad, où il a rencontré certains de ses homologues arabes. </p><p>"Ce que nous avons dit, c'est qu'il est compréhensible de demander un cessez-le-feu, mais nous reconnaissons également qu'Israël prend des mesures pour assurer sa propre stabilité et sa propre sécurité", a déclaré M. Cleverly.  </p><p>"Le défi immédiat est de répondre aux besoins humanitaires de la population de Gaza.C'est pourquoi nous nous concentrons sur ce point", a-t-il insisté. </p><p></p><p>- Relation irano-saoudienne -</p><p></p><p>La participation attendue du président iranien Ebrahim Raïssi à la réunion de l'OCI marquera aussi sa première visite en Arabie saoudite depuis l'annonce surprise en mars du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux poids lourds du Moyen-Orient, après sept ans de rupture. </p><p>L'Iran soutient le Hamas palestinien mais aussi le Hezbollah libanais et les rebelles Houthis du Yémen, qui font craindre une extension du conflit. </p><p>Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise tandis que les rebelles yéménites ont revendiqué plusieurs attaques de drones et de missiles contre le sud d'Israël.</p><p>La monarchie saoudienne, qui entretient des liens étroits avec les Etats-Unis et qui envisageait avant la guerre de normaliser ses relations avec Israël, craint d'être prise pour cible, estiment les analystes. </p><p>Vendredi, le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane a dénoncé les "violations continues du droit humanitaire international par les forces d'occupation israéliennes", dans sa première déclaration publique sur la guerre. </p><p>"Les Saoudiens espèrent que le fait de ne pas avoir encore normalisé leurs relations et de disposer d'un canal (de communication) avec les Iraniens leur donne une certaine protection", a affirmé Kim Ghattas, auteure d'un livre sur la rivalité irano-saoudienne, lors d'une table ronde organisée par le Arab Gulf States Institute à Washington. </p><p>"Et je pense que les Iraniens espèrent que le fait qu'ils soient en contact avec les Saoudiens (...) leur offre aussi une certaine protection". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Frappes meurtrières sur des hôpitaux de Gaza, le bilan israélien revu à la baisse

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des frappes meurtrières dans le nord de la bande de Gaza ont touché vendredi, selon des responsables palestiniens, une école et des hôpitaux où les civils cherchent refuge pour
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Frappes meurtrières sur des hôpitaux de Gaza, le bilan israélien revu à la baisse

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des frappes meurtrières dans le nord de la bande de Gaza ont touché vendredi, selon des responsables palestiniens, une école et des hôpitaux où les civils cherchent refuge pour échapper aux bombardements israéliens.</p><p>Plus d'un mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante lancée sur son sol par le Hamas le 7 octobre, Israël a revu à la baisse, à 1.200 morts, en majorité des civils, le bilan de cette attaque.</p><p>En représailles, Israël a déclenché une guerre pour "éradiquer" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, et pilonne sans relâche le petit territoire palestinien assiégé, plongé dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Vendredi, le Hamas a fait état de 13 morts dans une frappe sur le complexe de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, le plus grand du territoire où la guerre a mis le système de santé "à genoux", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).</p><p>Le Hamas a attribué cette frappe à Israël, comme le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya.Celui-ci a aussi affirmé que l'hôpital avait reçu "une cinquantaine de corps après le bombardement vendredi matin d'une école" de la ville accueillant des déplacés.</p><p>"Tous les hôpitaux de la ville de Gaza ont été visés" vendredi par l'armée israélienne, a assuré à l'AFP le médecin.</p><p>L'armée, qui n'a pas commenté ces affirmations, avait indiqué jeudi soir qu'une de ses divisions menait d'importantes opérations dans une zone "très très proche" de l'hôpital.Elle a affirmé vendredi qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza.</p><p></p><p>- "Des morgues qui débordent" -</p><p></p><p>Le directeur général de l'OMS a lancé vendredi un nouveau cri d'alarme devant le Conseil de sécurité de l'ONU, affirmant que la moitié des 36 hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnent "plus du tout" et que "plus de 250 attaques" ont visé des établissements de santé à Gaza et en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre.</p><p>"La situation sur le terrain est impossible à décrire: des couloirs d'hôpitaux où s'entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie, des dizaines de milliers de personnes réfugiées dans les hôpitaux", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p>Dans la ville de Gaza en ruines, où les denrées de base manquent, les combats ne cessent de gagner en intensité alors que grossissent les colonnes de familles fuyant vers le sud.</p><p>Dans la cour de l'immense complexe hospitalier al-Shifa, Mohammed Rihane marche avec des béquilles, tandis que résonnent les explosions alentour."Les gens meurent, déchiquetés dans les rues et on ne peut pas aller les chercher", confie-t-il à l'AFP.</p><p></p><p>- Arrêter le "carnage" -</p><p></p><p>Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l'arrêt du "carnage" dans la bande de Gaza.</p><p>"Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas.Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence", a-t-il déclaré.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont mené sur le sol israélien une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Depuis, les bombardements israéliens ont fait 11.078 morts dans la bande de Gaza, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, détient en outre 239 otages, selon l'armée israélienne.</p><p>Ces derniers jours, l'armée a déclaré mener des combats acharnés contre le Hamas au coeur de la ville de Gaza, où se trouve selon elle le "centre" de l'infrastructure du mouvement palestinien, retranché dans un réseau de tunnels.</p><p>Le directeur de l'hôpital al-Shifa a parlé de tirs de chars israéliens sur la maternité, tandis qu'un journaliste de l'AFP a vu au moins sept corps près de l'hôpital. </p><p>Un père de famille de 32 ans, qui se fait appeler Abou Mohammed, a raconté à l'AFP s'être réfugié à al-Shifa, dans l'ouest de la ville de Gaza, avec 15 de ses proches après des bombardements sur son quartier dans l'est.</p><p>- "Aucun endroit sûr" -</p><p></p><p>"Il n'y a aucun endroit sûr, l'armée a frappé al-Shifa, je ne sais plus quoi faire", dit-il.</p><p>Depuis des années, Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels, et les civils comme boucliers humains, ce que dément le mouvement.</p><p>"Les chars israéliens assiègent quatre hôpitaux de l'ouest de la ville de Gaza", a affirmé vendredi le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Des témoins ont vu notamment l'hôpital pour enfants d'al-Rantissi encerclé par des chars.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que des snipers israéliens tiraient vendredi sur l'hôpital al-Quds, parlant d'au moins un mort.</p><p>Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir le nord de la bande de Gaza, où les combats sont les plus intenses, vers le sud, selon les Etats-Unis.</p><p>Cette route a été empruntée par 100.000 personnes depuis mercredi, selon les données de l'armée israélienne et du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).</p><p></p><p>- "Pas d'eau" -</p><p></p><p>Vendredi, plusieurs dizaines de milliers de civils, selon les autorités israéliennes, se sont à nouveau dirigés vers le sud.</p><p>Parmi eux se trouvait Mounir al-Raï, venu de l'immense camp de réfugiés de Chati où, raconte-t-il, l'armée israélienne tire depuis les airs, la mer, au sol avec ses chars, sans discrimination, où "des maisons s'écroulent sur leurs habitants".</p><p>Des centaines de milliers de réfugiés sont désormais entassés dans le sud du territoire, dans des conditions désastreuses.</p><p>"On n'a pas d'eau, pas de toilettes, pas de boulangerie", dit Oum Alaa al-Hajin, qui a trouvé refuge dans l'hôpital al-Nasser, dans la ville de Khan Younès, après des jours de marche. </p><p>Selon l'Ocha, le nombre de déplacés s'élève à 1,6 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza.</p><p>L'étroit territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Dans le nord, où demeurent encore des centaines de milliers de personnes, "le manque de nourriture est de plus en plus préoccupant", s'inquiète l'ONU.</p><p>Pendant ce temps, des roquettes continuent d'être tirées quotidiennement depuis la bande de Gaza vers Israël, où des sirènes ont retenti vendredi à Tel-Aviv.Deux femmes ont été blessées par des éclats d'obus, selon les secours.</p><p>Samedi, les pays de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) qui craignent une escalade du conflit, doivent se réunir en urgence à Ryad.</p><p>L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté jeudi trois drones qui se dirigeaient vers son territoire, et a frappé vendredi la Syrie après la chute d'un drone sur une école dans le sud d'Israël.</p><p>Israël est confronté "à plusieurs fronts", a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée, Richard Hecht."Nous nous concentrons sur le Hamas, mais nous avons affaire à des groupes terroristes dans tout le Moyen-Orient", a-t-il ajouté.</p><p>L'armée a également indiqué vendredi "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs sont quotidiens.Le mouvement pro-iranien a fait état vendredi de la mort de sept de ses combattants tués par Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Cisjordanie, le temps des funérailles après le raid israélien le plus meurtrier depuis 2005

Description: <p>Jénine (Territoires palestiniens) (AFP) - A Jénine, le temps des funérailles est revenu vendredi, au lendemain du raid israélien le plus meurtrier depuis au moins 2005, dans cette ville depuis longtemps un bastion de la "r
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En Cisjordanie, le temps des funérailles après le raid israélien le plus meurtrier depuis 2005

Description: <p>Jénine (Territoires palestiniens) (AFP) - A Jénine, le temps des funérailles est revenu vendredi, au lendemain du raid israélien le plus meurtrier depuis au moins 2005, dans cette ville depuis longtemps un bastion de la "résistance" à l'occupation israélienne en Cisjordanie.</p><p>Installés sur le toit d'un bâtiment abandonné du centre de Jénine, la grande ville du nord du territoire palestinien, des enfants ont compté jusqu'à dix corps de combattants palestiniens portés vers leurs tombes lors de ces funérailles.</p><p>Les corps de ces hommes ont été sortis des maisons et des morgues des hôpitaux sur des brancards, accompagnés par des dizaines d'autres militants masqués tirant en l'air.Des milliers d'hommes ont pris part à ce cortège funèbre.</p><p>"On arrive pour le combat", a scandé la foule, portant des drapeaux palestiniens, et d'autres du groupe Jihad islamique, grand allié du Hamas aux côtés desquels il combat à Gaza, et aussi des drapeaux du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas. </p><p>Les corps, qui n'ont pas été lavés, portent des traces de sang, comme il se doit pour les "martyrs".</p><p>Jeudi, le ministère palestinien de la Santé a annoncé 14 morts en une journée de combats à Jénine.C'est le raid israélien le plus meurtrier depuis longtemps, au moins depuis 2005 quand l'ONU a commencé à recenser les morts des incursions israéliennes en Cisjordanie.</p><p>Dans l'ensemble de ce territoire, occupé depuis 1967, 18 Palestiniens ont été tués lors de cette journée, selon cette source.</p><p></p><p>- "Jamais en sécurité" -</p><p></p><p>Après ces affrontements entre des tireurs masqués et les forces israéliennes à bord de véhicules blindés de transport de troupes, les rues de Jénine sont dévastées et parsemées de douilles de balles étincelantes. </p><p>L'armée israélienne a déclaré avoir "échangé des tirs avec des terroristes armés, plus de dix terroristes ont été tués et plus de 20 suspects recherchés ont été appréhendés".</p><p>"Tous les jours, ils attaquent.Ils entrent dans la ville, dans le camp, dans les villages.Nous ne sommes jamais en sécurité", assure à l'AFP Salam Hussein, 39 ans, accompagnée de trois enfants dans les décombres d'une rue rasée de Jénine.</p><p>Un jeune garçon pose pour une photo, affichant un signe de paix à côté d'un monument à la mémoire d'un militant tué précédemment, détruit lors des combats de jeudi.</p><p>Les funérailles se sont terminées vendredi sur le même terrain que celles où d'autres combattants ont été enterrés une semaine plus tôt. </p><p>Des hommes ont posé des parpaings pour délimiter les tombes, avant que la foule ne se disperse à nouveau dans une ville une fois de plus déchirée par les combats.</p><p>La Cisjordanie, territoire palestinien séparé de la bande de Gaza par le territoire israélien, est en proie à une intensification des violences depuis le début de la guerre à Gaza. </p><p>Cette guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre et a fait au moins 1.400 victimes, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes. </p><p>Pour "anéantir" le Hamas, l'armée israélienne bombarde jour et nuit les 2,4 millions de Gazaouis et au moins 11.000 d'entre eux ont été tués, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>En Cisjordanie, les incursions israéliennes, les attaques de colons sur des villages palestiniens, les bouclages et les arrestations ne cessent d'augmenter. </p><p>En un mois, environ 180 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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