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Gaza: négociations en cours sur la libération d'otages au milieu de l'exode des Palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils palestiniens ont fui mercredi le nord de la bande de Gaza pilonnée par les bombardements d'Israël, qui affirme resserrer son "emprise" sur la v
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Gaza: négociations en cours sur la libération d'otages au milieu de l'exode des Palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils palestiniens ont fui mercredi le nord de la bande de Gaza pilonnée par les bombardements d'Israël, qui affirme resserrer son "emprise" sur la ville de Gaza pour écraser les combattants du Hamas, rejetant de nouveau tout cessez-le-feu avant la libération des otages. </p><p>Une source proche du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que des négociations menées par le Qatar portaient sur la libération de douze otages sur les 239 encore aux mains du Hamas, dont six Américains, en échange d'une trêve humanitaire de trois jours dans le territoire soumis à un blocus total d'Israël depuis l'attaque sanglante du 7 octobre sur son sol.</p><p>Cette trêve devait aussi permettre "d'acheminer davantage d'aide humanitaire" depuis l'Egypte, via le terminal de Rafah, selon la même source.</p><p>Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté de nouveau tout cessez-le-feu, malgré les appels de l'ONU, d'ONG et de capitales étrangères à un arrêt des combats."Il n'y aura pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages.Tout le reste est futile", a-t-il dit.</p><p>L'armée israélienne a indiqué que 50.000 civils ont fui mercredi par le "couloir d'évacuation" ouvert pendant quelques heures sur la route entre le nord et le sud de Gaza, contre 15.000 dénombré mardi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).</p><p></p><p>- "Nous sommes épuisés" -</p><p></p><p>Fuyant les bombardements et les combats acharnés au sol, des milliers de Palestiniens désespérés ont quitté leurs foyers les mains vides ou n'emportant que le strict nécessaire.Ils ont pris à pied ou en charrette la direction du sud du territoire où s'entassent déjà des centaines de milliers de déplacés.Selon l'ONU, 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre.</p><p>"C'est une situation difficile", a dit à l'AFP Ehsan Abu Sleem, montrant son fils âgé d'à peine deux mois."Nous sommes épuisés, nous venons de loin et nous ne savons pas combien de temps il nous reste à marcher."</p><p>"Hier (mardi) nous avons pris la décision de partir parce que les bombardements étaient très intenses", a-t-il ajouté."Les enfants et les femmes étaient terrifiés et nous ne pouvions plus le supporter."</p><p>Israël a juré de "détruire le Hamas" en représailles à l'attaque d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948, menée par les commandos du  mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire palestinien.</p><p>Au moins 1.400 personnes sont mortes en Israël depuis le début de la guerre déclenchée par cette attaque, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon les autorités israéliennes. </p><p>Les représailles d'Israël dans la bande de Gaza ont fait 10.569 morts, dont 4.324 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. </p><p></p><p>- Tunnels neutralisés -</p><p></p><p>L'armée israélienne affirme resserrer son "emprise" sur la ville de Gaza où les combats au sol font rage et dans lesquels 33 militaires sont morts depuis le lancement de l'offensive terrestre le 27 octobre.</p><p>Les soldats israéliens se trouvent désormais "au coeur" de Gaza-Ville, a déclaré mardi soir le ministre de la Défense Yoav Gallant. </p><p>"Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite", avait-il affirmé, alors que la ville est la partie la plus densément peuplée du territoire où se trouve, selon Israël, le "centre" du Hamas retranché dans un réseau de tunnels. </p><p>L'armée israélienne a diffusé mercredi des images montrant ses troupes au sol localisant puis faisant exploser ces souterrains qui s'entrecroisent sur plusieurs centaines de kilomètres selon les experts.Quelque 130 entrées de tunnels ont été découvertes depuis le début de l'opération terrestre, selon l'armée.</p><p>Selon le Croissant rouge palestinien, de nouvelles frappes touchent depuis mardi soir les environs de l'hôpital Al-Quds dans le nord de Gaza, bloquant toutes les routes vers l'hôpital et empêchant les équipes médicales de se rendre auprès des blessés.</p><p>- Une "goutte" d'aide -</p><p></p><p>De multiples appels ont été lancés en faveur d'un arrêt des combats pour acheminer de l'aide à la population du territoire de 362 km2 privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Gaza, miné par la pauvreté, était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Treize ONG, dont Médecins sans frontières (MSF) et Amnesty International, ont appelé mercredi à un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza, à la veille de la conférence internationale humanitaire organisée par le président français Emmanuel Macron à Paris.</p><p>Les chefs de diplomatie des pays du G7, réunis à Tokyo, ont eux plaidé pour des "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza. </p><p>La situation humanitaire s'aggrave de jour en jour dans la bande de Gaza, selon les ONG, alors que l'aide internationale arrive au compte-gouttes par Rafah. </p><p>Dans le nord, "de nombreuses personnes cherchant désespérément de la nourriture se sont introduites dans les trois dernières boulangeries où il restait des stocks de farine de blé", selon l'OCHA.Dans le sud, il faut "quatre à six heures d'attente en moyenne pour recevoir la moitié d'une portion de pain normale", a précisé l'organisation onusienne.</p><p>"L'aide qui arrive n'est qu'une goutte et a une portée géographique très limitée", a constaté le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, en visite mercredi à Rafah.</p><p></p><p>- Pas d'"occupation" -</p><p></p><p>Certains réfugiés ont également réussi à quitter Gaza pour l'Egypte.Mercredi, 43 ressortissants ukrainiens ont été évacués, ainsi que 36 citoyens moldaves.</p><p></p><p>Le gouvernement israélien a jugé mercredi "très prématuré" d'évoquer des "scénarios" pour l'avenir de la bande de Gaza qui doit être "démilitarisée" pour empêcher un retour du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>"Une fois que le Hamas ne sera plus au pouvoir et après le démantèlement de son infrastructure, Israël devra avoir une responsabilité générale de sécurité pour une période indéfinie", a déclaré sur la chaîne américaine MSNBC Ron Dermer, ministre israélien des Affaires stratégiques. </p><p>Il n'a pas précisé ce que couvrirait cette responsabilité, soulignant qu'il "ne s’agira pas d’une occupation" du territoire, d'où Israël s'est retiré en 2005.</p><p>Pour aboutir à "une paix et une sécurité durables" dans la région, les Etats-Unis pensent qu'il faut bannir "les déplacements forcés de Palestiniens de Gaza", empêcher ce territoire "d'être utilisé comme une plateforme pour le terrorisme" tout en évitant de le "réoccuper" à la fin du conflit, a indiqué de son côté le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, à Tokyo.</p><p>La communauté internationale craint une extension du conflit, notamment à la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran.Selon un décompte de l'AFP, les violences ont fait 83 morts côté libanais (61 combattants du Hezbollah, 11 combattants d'autres groupes et 11 civils).</p><p>Les violences se multiplient également en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: Israël resserre l'étau, poussant à l'exode des milliers de Palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils palestiniens ont fui mercredi le nord de la bande de Gaza pilonnée par les bombardements d'Israël, qui affirme resserrer son étau sur la ville de Gaza e
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Gaza: Israël resserre l'étau, poussant à l'exode des milliers de Palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils palestiniens ont fui mercredi le nord de la bande de Gaza pilonnée par les bombardements d'Israël, qui affirme resserrer son étau sur la ville de Gaza et sur les combattants du Hamas, rejetant de nouveau tout cessez-le-feu avant la libération des otages détenus par le mouvement islamiste. </p><p>Une source proche du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que des négociations menées par le Qatar portaient sur la libération de douze otages sur les 239 encore aux mains du Hamas, dont six Américains, en échange d'une trêve humanitaire de trois jours dans le territoire soumis à un blocus total d'Israël depuis l'attaque sanglante du 7 octobre sur son sol.</p><p>Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté de nouveau tout cessez-le-feu, malgré les appels de l'ONU, d'ONG et de capitales étrangères à un arrêt des combats."Il n'y aura pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages.Tout le reste est futile", a-t-il dit.</p><p>L'armée israélienne a indiqué que 50.000 civils ont fui mercredi par le "couloir d'évacuation" ouvert pendant quelques heures sur la route reliant le nord au sud de Gaza, contre 15.000 dénombrés mardi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).</p><p>"Ils partent parce qu'ils comprennent que le Hamas a perdu le contrôle du nord et la situation est plus sécurisée dans le sud", a affirmé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, ajoutant que le couloir serait de nouveau ouvert jeudi.</p><p>- "Nous sommes épuisés" -</p><p></p><p>Fuyant les bombardements et les combats acharnés au sol, des milliers de Palestiniens désespérés ont quitté leurs foyers les mains vides ou n'emportant que le strict nécessaire.Ils ont pris à pied ou en charrette la direction du sud du territoire où s'entassent déjà des centaines de milliers de déplacés.Selon l'ONU, 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre.</p><p>"C'est une situation difficile", a dit à l'AFP Ehsan Abu Sleem, montrant son fils âgé d'à peine deux mois."Nous sommes épuisés, nous venons de loin et nous ne savons pas combien de temps il nous reste à marcher."</p><p>"Hier (mardi) nous avons pris la décision de partir parce que les bombardements étaient très intenses", a-t-il ajouté."Les enfants et les femmes étaient terrifiés et nous ne pouvions plus le supporter."</p><p>Israël a juré de "détruire le Hamas" en représailles à l'attaque d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948, menée par les commandos du  mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire palestinien.</p><p>Au moins 1.400 personnes sont mortes en Israël depuis le début de la guerre déclenchée par cette attaque, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon les autorités israéliennes. </p><p>Les représailles d'Israël dans la bande de Gaza ont fait 10.569 morts, dont 4.324 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. </p><p></p><p>- Tunnels neutralisés -</p><p></p><p>L'armée israélienne a assuré mercredi qu'elle était entrée "profondément" à l'intérieur de la ville de Gaza où les combats au sol font rage et dans lesquels 33 militaires sont morts depuis le lancement de l'offensive terrestre le 27 octobre.</p><p>"Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite", avait affirmé mardi soir le ministre de la Défense Yoav Gallant, alors que la ville est la partie la plus densément peuplée du territoire où se trouve, selon Israël, le "centre" du Hamas retranché dans un réseau de tunnels. </p><p>L'armée israélienne a diffusé mercredi des images montrant ses troupes au sol localisant puis faisant exploser ces souterrains qui s'entrecroisent sur plusieurs centaines de kilomètres selon les experts.Quelque 130 entrées de tunnels ont été découvertes depuis le début de l'opération terrestre, selon l'armée.</p><p>L'AFP a pu s'approcher mercredi de l'épicentre des combats dans le nord de Gaza lors d'une incursion organisée par l'armée israélienne et dont les images ont été soumises à la censure militaire.Palmiers brûlés, lampadaires tordus, panneaux de signalisation déformés témoignaient de l'intensité de l'offensive le long de la route côtière en ruine. </p><p>Un bâtiment éventré de plusieurs étages, fenêtres et portes ouvertes abritait selon l'armée une "usine d'armes du Hamas", où a été trouvé du matériel de plongée sous-marine, ainsi que du matériel pour fabriquer des drones et des bombes.</p><p></p><p>- Une "goutte" d'aide -</p><p></p><p>De multiples appels ont été lancés en faveur d'un arrêt des combats pour acheminer de l'aide à la population du territoire de 362 km2 privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Gaza, miné par la pauvreté, était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Treize ONG, dont Médecins sans frontières (MSF) et Amnesty International, ont appelé mercredi à un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza, à la veille de la conférence internationale humanitaire organisée par le président français Emmanuel Macron à Paris.</p><p>Les chefs de diplomatie des pays du G7, réunis à Tokyo, ont eux plaidé pour des "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza. </p><p>La situation humanitaire s'aggrave de jour en jour, selon les ONG, alors que l'aide internationale arrive au compte-gouttes par Rafah. </p><p>Dans le nord, "de nombreuses personnes cherchant désespérément de la nourriture se sont introduites dans les trois dernières boulangeries où il restait des stocks de farine de blé", selon l'OCHA.Dans le sud, il faut "quatre à six heures d'attente en moyenne pour recevoir la moitié d'une portion de pain normale", a précisé l'organisation onusienne.</p><p>"L'aide qui arrive n'est qu'une goutte et a une portée géographique très limitée", a constaté le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, en visite mercredi à Rafah.</p><p></p><p>- Pas d'"occupation" -</p><p></p><p>Par ailleurs, l'évacuation vers l'Egypte des blessés palestiniens et des binationaux a été interrompue mercredi, selon un responsable palestinien, malgré une importante affluence au terminal de réfugiés se pressant pour quitter le territoire.</p><p>Alors que des questions se posent déjà sur l'avenir de Gaza, le gouvernement israélien a jugé mercredi "très prématuré" d'évoquer des "scénarios" futurs.La bande de Gaza doit être "démilitarisée" pour empêcher un retour du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Israël devra alors "avoir une responsabilité générale de sécurité pour une période indéfinie", a déclaré mardi soir Ron Dermer, ministre israélien des Affaires stratégiques. Mais "il ne s’agira pas d’une occupation" du territoire d'où Israël s'est retiré en 2005, a-t-il souligné.</p><p>La communauté internationale craint une extension du conflit, notamment à la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran.Selon un décompte de l'AFP, les violences ont fait 83 morts côté libanais (61 combattants du Hezbollah, 11 combattants d'autres groupes et 11 civils).</p><p>L'aviation israélienne a également visé mercredi soir des positions en Syrie du Hezbollah, tuant trois combattants pro-iraniens, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).</p><p>Les violences se multiplient aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Rattachez moi mes jambes»: l'effroi des enfants amputés dans Gaza en guerre

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - "Rattachez moi mes jambes", hurle Layan al-Baz, 13 ans, à chaque fois que la douleur la réveille sur son lit d'hôpital, saisie par l'effroi après avoir été am
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«Rattachez moi mes jambes»: l'effroi des enfants amputés dans Gaza en guerre

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - "Rattachez moi mes jambes", hurle Layan al-Baz, 13 ans, à chaque fois que la douleur la réveille sur son lit d'hôpital, saisie par l'effroi après avoir été amputée.</p><p>L'enfant, rencontrée par une équipe de l'AFP à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, refuse de s'imaginer avec des prothèses, si tant est qu'elle puisse s'en faire poser dans un territoire où les moyens de survie les plus élémentaires manquent.</p><p>"Je ne veux pas de prothèses, je veux qu'ils me rattachent mes jambes, ils peuvent le faire", proteste Layan sur son lit dans l'aile pédiatrique.A chaque fois qu'elle ouvre les yeux, lorsque l'effet des sédatifs faiblit, elle voit ses moignons recouverts de bandages. </p><p>Sa mère, Lamia al-Baz, explique que Layan a été blessée, la semaine dernière, dans un bombardement sur le quartier al-Qarara de Khan Younès. </p><p>Israël, déterminé à "anéantir" le Hamas, bombarde sans relâche la bande de Gaza en représailles aux attaques meurtrières menées par le mouvement islamiste palestinien sur son territoire, le 7 octobre, qui ont fait plus de 1.400 morts, en majorité des civils.</p><p>Ces bombardements israéliens ont fait plus de 10.000 morts, essentiellement des civils, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>"Comment je vais retourner à l'école alors que mes copines marchent et moi pas?", se désole Layan, le visage et les bras lardés de blessures.</p><p>"Je serai à tes côtés.Tout ira bien, l'avenir est encore devant toi", tente de la rassurer sa mère.</p><p>Selon cette femme de 47 ans, le bombardement a tué deux de ses filles, Ikhlas et Khitam, et deux de ses petits-enfants, dont un bébé de quelques jours.Ils se trouvaient tous dans la maison d'Ikhlas, qui venait d'accoucher. </p><p>Elle a dû identifier ses filles à la morgue."Leurs corps étaient déchiquetés.J'ai reconnu Khitam par ses boucles d'oreille et Ikhlas par ses orteils", raconte-t-elle.</p><p></p><p>- "Je serai forte" -</p><p></p><p></p><p>Dans le département de traitement des brûlés, Lama al-Agha, 14 ans et sa soeur Sara, 15 ans, hospitalisées après une frappe le 12 octobre, occupent deux lits côte à côte.Leur mère, qui peine à retenir ses larmes, est assise au milieu.</p><p>Le bombardement a tué la soeur jumelle de Sara, Sama, et leur frère cadet, Yehya, 12 ans, explique la mère. </p><p>Des points de suture et des cicatrices de brûlures sont visibles sur le crane en partie rasé et sur le front de Lama.</p><p>"Quand ils m'ont transférée ici, j'ai demandé aux infirmiers de m'aider à m'asseoir et j'ai découvert que ma jambe avait été amputée", affirme-t-elle.</p><p>"J'ai ressenti beaucoup de peine mais je remercie Dieu d'être encore en vie.Je me ferai poser une prothèse et vais continuer mes études pour réaliser mon rêve de devenir médecin.Je serai forte pour moi et pour ma famille", ajoute Lama al-Agha avec un étonnant courage.</p><p>Le docteur Nahed Abou Taaema, directeur de l'hôpital Nasser, explique que face au grand nombre de blessés et faute de moyens, les médecins n'ont souvent d'autre choix que de pratiquer une amputation pour prévenir toute complication.</p><p>"Nous devons choisir entre sauver la vie du patient ou la mettre en danger en essayant de sauver sa jambe blessée", explique-t-il.</p><p></p><p>- "Où est ma jambe?" -</p><p></p><p>Portant un maillot vert de football et un short assorti, Ahmad Abou Shahmah, 14 ans, entouré de cousins, marche en s'appuyant sur des béquilles dans la cour de sa maison, aujourd'hui en ruines, dans l'est de Khan Younès, où il était habitué à taper dans un ballon.</p><p>Il a été amputé de la jambe droite après un bombardement qui a détruit l'immeuble abritant sa famille, tuant selon lui six de ses cousins et une tante. </p><p>"Quand je me suis réveillé (après l'opération) j'ai demandé à mon frère +où est ma jambe+.Il m'a menti en me disant qu'elle était bien là et que je ne la sentais pas à cause de l'anesthésie avant que mon cousin me dise la vérité le lendemain", se souvient-il.</p><p>"J'ai beaucoup pleuré.La première chose à laquelle j'ai pensé est que je ne pourrai plus marcher ou jouer au football comme je le faisais tous les jours.Je m'étais même inscrit dans une académie une semaine avant la guerre", ajoute le garçon.</p><p>Ahmad est supporteur du géant espagnol FC Barcelone alors que ses cousins sont des inconditionnels du Real Madrid.</p><p>"Si cela pouvait faire revenir le temps en arrière et redonner à Ahmad sa jambe, je serais prêt à laisser tomber le Real pour devenir fan de Barcelone comme lui", dit l'un d'eux, Farid Abou Shahmah.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden se sent requinqué pour 2024 après des scrutins locaux favorables

Description: <p>Washington (AFP) - "Ce sont les électeurs qui votent.Pas les sondages." Joe Biden se sentait requinqué d'une série de scrutins locaux mardi aux Etats-Unis, qui ne lèvent toutefois pas les doutes, nourris par de m
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Biden se sent requinqué pour 2024 après des scrutins locaux favorables

Description: <p>Washington (AFP) - "Ce sont les électeurs qui votent.Pas les sondages." Joe Biden se sentait requinqué d'une série de scrutins locaux mardi aux Etats-Unis, qui ne lèvent toutefois pas les doutes, nourris par de mauvaises enquêtes d'opinion, sur ses chances de réélection.</p><p>Le regain d'optimisme du président américain s'appuie sur un constat sans appel: la défense du droit à l'avortement mobilise les électeurs en faveur des démocrates, et plombe l'opposition républicaine, y compris dans des Etats traditionnellement conservateurs.</p><p>En Ohio, un Etat industriel du nord du pays que son prédécesseur Donald Trump a remporté facilement à deux reprises, les électeurs ont approuvé mardi l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution de l'Etat. </p><p>Andy Beshear, gouverneur démocrate du Kentucky, a été réélu en faisant campagne sur la défense du droit à l'IVG, contre un candidat républicain soutenu par Donald Trump - lequel avait pourtant largement devancé Joe Biden dans cet Etat du centre-est en 2016 comme en 2020. </p><p>En Virginie, sur la côte est, les démocrates ont assuré le contrôle du parlement local, un camouflet pour le gouverneur républicain Glenn Youngkin, parfois considéré comme un futur présidentiable, et qui avait tenté de rallier les électeurs autour d'un projet restreignant le droit à l'avortement.</p><p>Joe Biden, que l'on a rarement connu aussi réactif, a rapidement appelé divers candidats victorieux mardi soir.Le démocrate, qui fête dans quelques jours ses 81 ans, a aussi salué dans un communiqué le référendum en Ohio.</p><p>"A travers le pays ce soir, la démocratie a gagné et les trumpistes ont perdu.Ce sont les électeurs qui votent.Pas les sondages.Maintenant, tous ensemble pour gagner l'an prochain", a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter) de candidat, distinct de son compte présidentiel.</p><p>Ses partisans ont savouré leur revanche, après la publication dimanche de sondages sévères pour Joe Biden, donné défait par Donald Trump dans les Etats clés, et toujours aussi impopulaire auprès d'Américains profondément pessimistes, en particulier sur l'économie.</p><p>Plusieurs communicants de la Maison Blanche ont fait chauffer leurs comptes personnels sur un ton souvent revanchard.</p><p></p><p>- Droit à l'avortement -</p><p></p><p>"Voter, c'est mieux que de se ronger les sangs", a écrit le directeur de communication de la Maison Blanche, Ben LaBolt.De nombreux représentants du camp Biden ont souligné que l'élection du gouverneur du Kentucky avait prédit, à cinq reprises, le résultat de la présidentielle.</p><p>C'est la seconde fois que les démocrates défient les prévisions les plus pessimistes. </p><p>Lors des élections parlementaires fédérales de l'automne dernier, le parti de Joe Biden avait fait mieux que les sondages, qui présidaient une marée républicaine.</p><p>Là encore, il était ressorti que le droit à l'avortement restait une préoccupation centrale de nombreux électeurs, après que la Cour suprême, très conservatrice, eut dynamité la garantie constitutionnelle qui le protégeait depuis 1973 sur tout le territoire américain.</p><p>L'un des comptes de campagne de Joe Biden se faisait donc un plaisir, mercredi, de publier une vidéo dans laquelle Donald Trump se vante d'être à l'origine de ce revirement de jurisprudence impopulaire.</p><p>Si les scrutins de mardi incitaient le camp Biden à un certain triomphalisme, ils ne font pas disparaître tous les problèmes du démocrate.</p><p>Il est jusqu'ici incapable - comme Donald Trump d'ailleurs - de susciter un réel enthousiasme dans l'électorat, à cause avant tout de son âge. </p><p>Ses politiques économiques et sociales sont populaires, et les scrutins de mardi semblent indiquer que le programme des démocrates, par bien des aspects, séduit.Mais une présidentielle est d'abord un pari sur un homme ou une femme, et sur l'avenir.</p><p>La chaîne CNN a demandé mardi aux électeurs de l'Ohio de donner aussi leur avis sur les deux probables rivaux du 15 novembre 2024, dans le cadre de son sondage de sortie des urnes.</p><p>Seulement un quart des personnes interrogées pensent que Joe Biden devrait se représenter, et un tiers seulement sont de cet avis pour Donald Trump.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine et la Moldavie franchissent une nouvelle étape sur le chemin de l'adhésion à l'UE

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'Ukraine en guerre et la Moldavie ont franchi mercredi une nouvelle étape avant leur éventuelle entrée dans l'Union européenne, que les deux pays et une partie des 27 jugent indispensable face aux am
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L'Ukraine et la Moldavie franchissent une nouvelle étape sur le chemin de l'adhésion à l'UE

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'Ukraine en guerre et la Moldavie ont franchi mercredi une nouvelle étape avant leur éventuelle entrée dans l'Union européenne, que les deux pays et une partie des 27 jugent indispensable face aux ambitions de Moscou sur le continent.</p><p>La Commission européenne a donné à la mi-journée son feu vert à l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE avec ces deux pays, un geste très attendu par l'Ukraine, qui se bat depuis près de deux ans contre l'armée russe.</p><p>"Aujourd'hui est un jour historique", a déclaré Mme von der Leyen, en annonçant devant la presse cet avis favorable, qui sera soumis à la décision des 27 pays de l'UE lors d'un sommet de dirigeants à la mi-décembre à Bruxelles.</p><p>Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la "bonne" décision prise par la Commission."Notre Etat doit être dans l'UE.Les Ukrainiens le méritent", a-t-il souligné. </p><p>En juin 2022, l'UE avait accordé à l'Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique quelques mois après le début de l'invasion russe, ainsi qu'à la Moldavie voisine. </p><p>Pour passer à l'étape suivante, donc à l'ouverture de négociations d'adhésion, la Commission européenne avait défini sept critères de référence pour Kiev.Il s'agit de conditions à remplir notamment en matière de lutte contre la corruption généralisée et de réformes judiciaires.</p><p>"L'Ukraine continue à faire face à des difficultés énormes et à la tragédie provoquée par la guerre d'agression de la Russie", a souligné Mme von der Leyen, ajoutant qu'en dépit de ces difficultés, l'Ukraine avait continué à se réformer "en profondeur" en vue de son adhésion à l'UE.</p><p>L'Ukraine attendait avec impatience ce feu vert de Bruxelles au moment où sa contre-offensive marque le pas et où la guerre entre Israël et le Hamas détourne l'attention de ses alliés.</p><p></p><p>- Bout du chemin -</p><p></p><p>Mais cette recommandation positive est encore loin d'être le bout du chemin pour l'Ukraine, et pour les autres pays candidats concernés par ce rapport sur l'élargissement de la Commission européenne rendu public mercredi. </p><p>Si les 27 entérinent en décembre l'avis de la Commission, l'Ukraine rejoindra alors une liste d'autres pays européens entrés en négociations avec l'UE, dont certains, comme la Turquie, patientent depuis de longues années.Les négociations entre l'UE et Ankara ont été ouvertes en 2005, mais elles sont gelées depuis juin 2018.</p><p>L'agrandissement de la famille européenne vers l'Est est néanmoins considéré par plusieurs pays comme un élément fondamental de la sécurité en Europe face aux appétits russes.</p><p>"Une Union européenne plus forte, plus grande et unie est la réponse géopolitique à la guerre d'agression de la Russie" en Ukraine, a déclaré mercredi la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock.</p><p>La Moldavie, petit pays roumanophone parmi les plus pauvres d'Europe qui dénonce régulièrement des tentatives de déstabilisation de la Russie, a également obtenu de Bruxelles un avis favorable à l'ouverture de négociations d'adhésion.</p><p></p><p>- Géorgie et Balkans -</p><p></p><p>Ce pays "a entrepris des réformes significatives en dépit d'efforts constants visant à déstabiliser sa démocratie", a souligné Mme von der Leyen.</p><p>La Géorgie, en partie occupée par l'armée russe depuis 2008, n'a pas été oubliée et obtient, sous conditions, le statut de pays candidat à l'adhésion, qui lui avait été refusé en 2022.</p><p>"Je me réjouis avec le peuple géorgien et je salue la recommandation positive de la Commission européenne", a immédiatement réagi la présidente géorgienne, pro-occidentale, Salomé Zourabichvili.</p><p>Tbilissi devra toutefois entreprendre d'"importantes réformes", correspondant aux "aspirations de l'écrasante majorité de ses citoyens à rejoindre l'UE", a averti la présidente de la Commission.</p><p>Enfin, l'exécutif européen a également fait un geste à l'égard de la Bosnie, pays candidat à l'adhésion, en se montrant favorable à l'ouverture de négociations d'adhésion avec ce pays des Balkans, toujours profondément divisé, une fois que certains progrès auront été réalisés.</p><p>"Nous avons ouvert grand la porte", mais des résultats sont désormais attendus, a souligné la présidente de la Commission européenne.</p><p>Quelle que soit la décision des 27, le processus pour tous sera ardu.</p><p>Une éventuelle entrée dans l'UE de l'Ukraine, un pays de plus de 40 millions d'habitants, et une puissance agricole, posera de nombreuses difficultés, à commencer par le financement. </p><p>L'UE devra aussi se réformer pour pouvoir fonctionner avec davantage de pays, estiment plusieurs Etats membres, dont la France et l'Allemagne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des milliers de Palestiniens fuient les combats dans le nord de la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de Palestiniens désespérés ont fui mercredi à pied le nord de la bande de Gaza, pendant qu'Israël resserre son "emprise" sur la ville de Gaza, afin d&
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Des milliers de Palestiniens fuient les combats dans le nord de la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de Palestiniens désespérés ont fui mercredi à pied le nord de la bande de Gaza, pendant qu'Israël resserre son "emprise" sur la ville de Gaza, afin d'écraser les combattants du Hamas, sans espoir de répit pour la population prise au piège.</p><p>Les mains vides ou portant de maigres affaires, des milliers de civils ont pris la direction du sud, fuyant les bombardements et les combats qui font rage dans les ruines de la ville de Gaza et aux alentours entre l'armée israélienne et le Hamas.</p><p>Israël a juré de "détruire le Hamas" en représailles à l'attaque sanglante menée sur son sol le 7 octobre par le mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire palestinien, qu'il pilonne depuis sans relâche malgré de multiples appels à une trêve.</p><p>Les soldats israéliens, engagés depuis le 27 octobre dans des combats au sol acharnés contre le Hamas, se trouvent désormais "au coeur" de la ville de Gaza, a déclaré mardi soir le ministre de la Défense Yoav Gallant.</p><p>Selon un journaliste de l'AFP dans la bande de Gaza, le rythme des civils fuyant le nord s'est encore accéléré mercredi.</p><p>"Des milliers d'habitants du nord de la bande de Gaza ont répondu aux appels de l'armée israélienne et se dirigent actuellement vers le sud", a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne.</p><p>"Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite", avait affirmé mardi M. Gallant, ajoutant que les soldats "resserraient leur emprise" autour de la ville de Gaza, la partie la plus densément peuplée du territoire où se trouve, selon Israël, le "centre" du Hamas retranché dans un réseau de tunnels. </p><p></p><p>- "Des drapeaux blancs" -</p><p></p><p>Des images diffusées mercredi par l'armée israélienne montrent des chars et des bulldozers progressant dans les ruines fumantes de la bande de Gaza. </p><p>Des soldats s'infiltrent dans les immeubles déchiquetés pendant que des explosions jaillissent du sol.</p><p>Les corps de Palestiniens tués par les frappes étaient transportés vers les hôpitaux, certains dans des charrettes tirées par des ânes, selon des témoins, d'autres chargés dans des bulldozers.</p><p>"C'était terrifiant", a raconté à l'AFP Ola al-Ghul, une femme qui a fui les combats mardi."Nous levions les mains et nous marchions.Nous étions si nombreux, nous portions des drapeaux blancs".</p><p>Israël refuse toute trêve humanitaire tant que les plus de 240 otages aux mains du Hamas n'auront pas été libérés, malgré les appels pressants de l'ONU, d'ONG et de capitales étrangères à un cessez-le-feu ou à une pause qui permettrait d'acheminer de l'aide à la population privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.</p><p>Le Qatar négocie actuellement la libération de dix à 15 otages détenus par le Hamas en échange d'un cessez-le-feu, selon une source proche des discussions. </p><p>Du côté israélien, au moins 1.400 personnes sont mortes depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque menée par des commandos du Hamas, d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Dans la bande de Gaza, 10.569 personnes, en majorité des civils incluant 4.324 enfants, ont été tuées par les bombardements israéliens, selon un bilan publié mercredi par le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>La guerre a provoqué d'immenses destructions dans le petit territoire où 1,5 million de personnes, selon l'ONU, ont quitté leur foyer.</p><p></p><p>- "Sauvez-nous" -</p><p></p><p>"Nos demandes incessantes pour la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat sont restées sans réponse", a déploré Médecins sans frontières, qui a annoncé la mort d'un de ses employés dans un bombardement contre le camp de réfugiés de Chati, dans la périphérie de la ville de Gaza.</p><p>Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé mardi qu'un de ses convois d'aide humanitaire vers l'hôpital al-Qods du Croissant-Rouge palestinien avait été ciblé par des tirs, dont il n'a pas précisé la provenance.</p><p>L'idée d'un cessez-le-feu est rejetée par les Etats-Unis, proches alliés d'Israël, qui préconisent plutôt des "pauses humanitaires".</p><p>Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7, réunis mercredi à Tokyo, ont exprimé leur soutien à des "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza.</p><p>Piégés dans leur territoire de 362 kilomètres carrés, sous les bombardements incessants, les 2,4 millions d'habitants de Gaza subissent depuis le 9 octobre un siège total imposé par Israël, qui a coupé les livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture. </p><p>"Arrêtez cette machine à détruire.Sauvez-nous", a imploré mardi Hicham Koulab, un déplacé palestinien, rattrapé par les bombardements à Rafah, dans le sud du territoire.</p><p>Le territoire, miné par la pauvreté, était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Dans le nord, "de nombreuses personnes cherchant désespérément de la nourriture se sont introduites dans les trois dernières boulangeries où il restait des stocks de farine de blé", selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), qui a dénombré mardi 650 camions d'aide humanitaire entrés dans la bande de Gaza depuis le 21 octobre via l'Egypte.</p><p>Dans le sud, il faut "quatre à six heures d'attente en moyenne pour recevoir la moitié d'une portion de pain normale", a précisé l'Ocha, selon lequel quelque 600 personnes, détentrices de passeports étrangers, et 17 blessés ont été évacués mardi vers l'Egypte par le poste-frontière de Rafah.</p><p>Mercredi, l'Ukraine a annoncé que 43 de ses ressortissants avaient été évacués, ainsi que 36 citoyens moldaves, tandis que de nouvelles évacuations sont attendues.</p><p>Dans la bande de Gaza, de fait coupée en deux, l'armée israélienne multiplie les appels aux civils à quitter le nord, où les combats sont les plus intenses, pour se réfugier dans le sud où s'entassent des centaines de milliers de déplacés.</p><p></p><p>- Pas d'"occupation" -</p><p></p><p>Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé que son pays prendrait après la guerre, "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire, d'où il s'est retiré en 2005, pour empêcher un retour du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>"Il ne s'agira pas d'une occupation", a souligné mardi le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer.</p><p>Pour aboutir à "une paix et une sécurité durables" dans la région, les Etats-Unis pensent qu'il faut bannir "les déplacements forcés de Palestiniens de Gaza", empêcher ce territoire "d'être utilisé comme une plateforme pour le terrorisme" tout en évitant de le "réoccuper" à la fin du conflit, a indiqué de son côté le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, à Tokyo.</p><p>La communauté internationale craint une extension du conflit, notamment à la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran.</p><p>Le G7 a exhorté mercredi l'Iran à ne pas soutenir le Hamas et le Hezbollah, et à ne rien faire qui puisse "déstabiliser le Moyen-Orient".</p><p>Les violences se multiplient également en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Parade militaire de l'Azerbaïdjan dans la capitale du Haut-Karabakh

Description: <p>Bakou (AFP) - Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a assisté mercredi à un défilé militaire dans la principale ville du Haut-Karabakh, mettant en garde l'Arménie contre tout esprit de "revanche", quelques se
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Parade militaire de l'Azerbaïdjan dans la capitale du Haut-Karabakh

Description: <p>Bakou (AFP) - Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a assisté mercredi à un défilé militaire dans la principale ville du Haut-Karabakh, mettant en garde l'Arménie contre tout esprit de "revanche", quelques semaines après la reprise par Bakou de ce territoire aux séparatistes arméniens.</p><p>Des troupes azerbaïdjanaises et un orchestre militaire ont paradé sur la place centrale de Khankendi, ville que les Arméniens nomment Stepanakert, selon des images diffusées par la présidence de l'Azerbaïdjan.</p><p>On peut également y voir le drapeau azerbaïdjanais flotter sur le bâtiment qui abritait le siège de la direction politique des séparatistes.</p><p>"En versant notre sang et en subissant des pertes sur le champ de bataille, nous avons montré que le Karabakh fait partie de l'Azerbaïdjan.Aujourd'hui, tout le monde devrait savoir qu'il est désormais déconseillé de plaisanter avec nous", a déclaré le président Aliev dans un discours.</p><p>"Si les dirigeants arméniens nourrissent encore des idées de revanche, si les pays habitués à manipuler et à soutenir l'Arménie conçoivent encore des plans astucieux contre l'Azerbaïdjan, qu'ils regardent le défilé d'aujourd'hui!Nous sommes prêts à nous battre sur tous les fronts", a-t-il encore lancé.</p><p>La vice-présidente Mehriban Alieva, épouse du chef de l'Etat, et leur fils Heydar ont également participé à la cérémonie, a précisé un communiqué de la présidence.</p><p>Ilham Aliev s'était rendu pour la première fois dans cette capitale régionale le 15 octobre et y avait hissé son drapeau national.</p><p>Ce mercredi marque le troisième anniversaire de la victoire de Bakou sur Erevan en 2020 à l'issue d'une guerre de six semaines. </p><p>L'Arménie avait alors été contrainte de céder à l'Azerbaïdjan d'importants territoires dans et autour du Haut-Karabakh, qu'elle contrôlait depuis une trentaine d'années.</p><p>Une première guerre dans les années 1990, à la dislocation de l'URSS, avait fait 30.000 morts et poussé des centaines de milliers de réfugiés à fuir l'un ou l'autre pays.</p><p>En septembre, Bakou a lancé une offensive éclair contraignant les séparatistes à capituler, et pris le contrôle de l'ensemble du territoire, dont la quasi-totalité de la population - plus de 100.000 personnes sur les 120.000 officiellement recensées - a fui en Arménie.</p><p>Les négociations menées sous les auspices d'une médiation internationale en vue de parvenir à un accord de paix global entre les voisins du Caucase, qui se vouent une haine tenace, n'ont jusqu'à présent débouché sur aucune percée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bruxelles favorable à l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie

Description: <p>Bruxelles (AFP) - La Commission européenne a donné mercredi son feu vert à l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE avec la Moldavie et l'Ukraine, un geste très attendu par ce pays en guerre depuis pr
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Bruxelles favorable à l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie

Description: <p>Bruxelles (AFP) - La Commission européenne a donné mercredi son feu vert à l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE avec la Moldavie et l'Ukraine, un geste très attendu par ce pays en guerre depuis près de deux ans avec la Russie.</p><p>"Aujourd'hui est un jour historique", a déclaré Mme von der Leyen, en annonçant devant la presse cet avis favorable, qui sera soumis à la décision des Vingt-Sept lors d'un sommet à la mi-décembre à Bruxelles.</p><p>Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la "bonne" décision prise par la Commission."Notre Etat doit être dans l'UE.Les Ukrainiens le méritent", a-t-il souligné.Son Premier ministre Denys Chmygal s'est pour sa part engagé à faire de l'Ukraine un membre "égal" et "fort" de l'UE. </p><p>En juin 2022, l'UE avait accordé à l'Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique quelques mois après le début de l'invasion russe, ainsi qu'à la Moldavie voisine. </p><p>Pour passer à l'étape suivante, donc à l'ouverture de négociations d'adhésion, la Commission européenne avait défini sept critères de référence pour Kiev.Il s'agit de conditions à remplir notamment en matière de lutte contre la corruption généralisée et de réformes judiciaires.</p><p>"L'Ukraine continue à faire face à des difficultés énormes et à la tragédie provoquée par la guerre d'agression de la Russie", a souligné Ursula von der Leyen, ajoutant qu'en dépit de ces difficultés, l'Ukraine avait continué à se réformer "en profondeur" en vue de son adhésion à l'UE.</p><p>L'Ukraine attendait avec impatience ce feu vert de Bruxelles au moment où sa contre-offensive marque le pas et où la guerre entre Israël et le Hamas détourne l'attention de ses alliés.</p><p></p><p>- Bout du chemin -</p><p></p><p>Mais cet avis favorable de Bruxelles est encore loin d'être le bout du chemin pour l'Ukraine, et pour les autres pays candidats concernés par ce rapport sur l'élargissement de la Commission européenne rendu public mercredi. </p><p>Si les 27 entérinent en décembre l'avis de la Commision, l'Ukraine rejoindra alors une liste d'autres pays européens entrés en négociations avec l'UE, dont certains, comme la Turquie, patientent depuis de longues années.Les négociations entre l'UE et Ankara ont été ouvertes en 2005 --mais gelées depuis 2018.</p><p>L'agrandissement de la famille européenne vers l'Est est néanmoins considéré par plusieurs pays comme un élément fondamental de la sécurité en Europe face aux appétits russes.</p><p>La Moldavie, petit pays roumanophone parmi les plus pauvres d'Europe qui dénonce régulièrement des tentatives de déstabilisation de la Russie, a également obtenu un avis favorable à l'ouverture de négociations d'adhésion de la part de la Commission.</p><p>Ce pays "a entrepris des réformes significatives en dépit d'efforts constants visant à déstabiliser sa démocratie", a souligné Mme von der Leyen.</p><p>La Géorgie, en partie occupée par l'armée russe depuis 2008, n'a pas été oubliée et obtient, sous conditions, le statut de pays candidat à l'adhésion, qui lui avait été refusé en 2022.</p><p>"Je me réjouis avec le peuple géorgien et je salue la recommandation positive de la Commission européenne", a immédiatement réagi la présidente géorgienne, pro-occidentale, Salomé Zourabichvili.</p><p>Tbilissi devra toutefois entreprendre d'"importantes réformes", correspondant aux "aspirations de l'écrasante majorité de ses citoyens à rejoindre l'UE", a averti Mme von der Leyen.</p><p>Enfin, la Commission européenne a également fait un geste à l'égard de la Bosnie, pays candidat à l'adhésion, en se montrant favorable à l'ouverture de négociations d'adhésion avec ce pays des Balkans, toujours profondément divisé, une fois que certains progrès auront été réalisés.</p><p>"Nous avons ouvert grand la porte", mais des résultats sont désormais attendus, a souligné la présidente de la Commission européenne.</p><p>Quelle que soit la décision des 27, le processus pour tous sera ardu.</p><p>Une éventuelle entrée dans l'UE de l'Ukraine, un pays de plus de 40 millions d'habitants, posera de nombreuses difficultés, à commencer par le financement. </p><p>L'UE devra aussi se réformer pour pouvoir fonctionner avec davantage de pays, estiment plusieurs Etats membres, dont la France et l'Allemagne.</p><p>Et il faudra impérativement le faire en même temps que ce nouvel élargissement, a averti en septembre la présidente de la Commission européenne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Jihadiste ou espion? La justice refuse de se prononcer sur un cas qui captive le Danemark

Description: <p>Copenhague (AFP) - La justice danoise a refusé mercredi de se prononcer à l'issue d'un procès sans précédent sur le cas d'Ahmed Samsam qui affirme avoir été en Syrie un indicateur des renseignements danois mai
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Jihadiste ou espion? La justice refuse de se prononcer sur un cas qui captive le Danemark

Description: <p>Copenhague (AFP) - La justice danoise a refusé mercredi de se prononcer à l'issue d'un procès sans précédent sur le cas d'Ahmed Samsam qui affirme avoir été en Syrie un indicateur des renseignements danois mais purge une peine de prison pour appartenance au groupe Etat islamique.</p><p>"Nous sommes déçus, mais nous savions que de toute façon nous nous adresserions à un tribunal supérieur", a déclaré à l'AFP Me Erbil Kaya, l'avocat de Samsam, ajoutant qu'il ferait appel de la décision.</p><p>Agé de 34 ans, Ahmed Samsam, Danois d'origine syrienne à l'épais casier judiciaire poursuivait les services secrets (PET) et le renseignement militaire (FE) dans une affaire qui captive le pays scandinave. </p><p>Samsam affirme avoir été employé par les services danois et envoyé en Syrie en 2013 et 2014 afin de les informer sur les combattants jihadistes étrangers.</p><p>En 2018 en Espagne, où il s'était établi l'année précédente, afin, dit-il, d'échapper à des délinquants de Copenhague, il a été condamné par la justice à huit ans de prison pour appartenance au groupe Etat islamique (EI).</p><p>Une peine qu'il purge actuellement au Danemark et qui a été ramenée à six ans.</p><p>Tout au long du procès visant les services secrets danois, il n'a cessé de répéter, s'appuyant sur des témoins et des enquêtes journalistiques qui soutiennent ses dires, qu'il n'avait pas été un combattant jihadiste en Syrie, mais un indicateur. </p><p>Ses avocats espéraient qu'une victoire judiciaire au Danemark permette de demander un réexamen de la condamnation espagnole.</p><p>Mais le tribunal de Copenhague en charge de l'affaire a refusé mercredi de se prononcer sur le rôle que Samsam aurait effectivement eu en Syrie.</p><p>Le plaignant n'a pas fourni assez de preuves pour démontrer qu'un jugement au Danemark l'aurait aidé à rouvrir l'affaire en Espagne, écrit le tribunal dans son verdict.</p><p>Même si une coopération entre lui et les services secrets danois était avérée, cela "n'aurait pas conduit à une issue différente de la procédure pénale" en Espagne, argue la cour.</p><p>La véracité des affirmations de Samsam n'a donc pas été examinée.</p><p>Lors du procès qui s'est tenu en septembre, les renseignements avaient souligné de leur côté ne pouvoir ni confirmer ni infirmer l'identité de leurs informateurs.</p><p>"Cela nuit à (leur) capacité à recourir à des sources, à les protéger et à prévenir le terrorisme", avait insisté leur conseil, Peter Biering, à l'ouverture de l'audience. "C'est une question de sécurité nationale".</p><p></p><p>- "Accord des services" -</p><p></p><p>Samsam n'a jamais nié s'être rendu dans son pays d'origine pendant la guerre civile.En 2012, il part effectivement de son propre chef en Syrie, pour combattre le régime de Bachar al-Assad.A son retour, la justice danoise s'intéresse à son séjour mais l'affaire est classée.</p><p>Le Danois assure avoir ensuite été à plusieurs reprises envoyé dans la zone de guerre avec de l'argent et de l'équipement fournis par le PET puis le FE, d'après des informations relayées par les médias DR et Berlingske, qui s'appuient sur des témoignages anonymes et des virements bancaires. </p><p>Entre-temps, il est arrêté en 2017 par la police espagnole à Malaga où, selon les autorités du pays, il tentait d'acquérir des armes avec son frère.Après son arrestation, la police découvre des photos de lui sur Facebook avec le drapeau de l'EI.L'année suivante, il est condamné pour appartenance au groupe jihadiste. </p><p>Au Danemark, Samsam semble avoir obtenu le soutien de l'opinion publique, après plusieurs révélations de presse.</p><p>"La plupart de ceux qui ont suivi l'affaire pensent désormais que Samsam a été envoyé en Syrie avec l'accord des services de renseignement", note Lasse Lund Madsen, professeur de droit à l'Université d'Aarhus qui suit lui aussi attentivement l'histoire. </p><p>"Cela m'a été confirmé par des sources au sein des renseignements", dit-il.</p><p>L'affaire embarrasse la classe politique: au Parlement, une commission d'enquête préliminaire lancée en février pour faire la lumière sur ce cas inédit a été enterrée discrètement en juin.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les Portugais se préparent à tourner la page Antonio Costa après sa démission

Description: <p>Lisbonne (AFP) - Les partis politiques portugais se préparent à tourner la page Antonio Costa, le premier ministre socialiste au pouvoir depuis 2015, qui a subitement démissionné mardi après avoir vu son nom impliqué dans un s
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Les Portugais se préparent à tourner la page Antonio Costa après sa démission

Description: <p>Lisbonne (AFP) - Les partis politiques portugais se préparent à tourner la page Antonio Costa, le premier ministre socialiste au pouvoir depuis 2015, qui a subitement démissionné mardi après avoir vu son nom impliqué dans un scandale de corruption.</p><p>Le président de la République, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, reçoit mercredi les représentants des principales formations politiques à partir de 11H00 GMT, comme le lui impose la Constitution, avant de décider ou pas de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections anticipées.</p><p>Les principaux partis de l’opposition de gauche et de droite se sont déjà prononcés pour des élections anticipées.</p><p>"Les circonstances justifient de donner la parole au peuple portugais, en organisant des élections anticipées", a dit Luis Montenegro, président du Parti social démocrate (PSD), principal parti de l'opposition de droite.</p><p>De son côté, le Parti socialiste s'est dit préparé à tous les scénarios, "soit des élections anticipées, soit un changement de leader dans le gouvernement", a indiqué le président du PS, Carlos Cesar.</p><p>Après avoir entendu les partis, le président va réunir jeudi après-midi le Conseil d'Etat, une instance consultative où siègent notamment d'anciens présidents, avant de s'adresser à la nation dans la soirée pour faire part de sa décision.</p><p>La journée de mardi avait commencé par une série de perquisitions dans des ministères, des cabinets d’avocats et dans la résidence du Premier ministre, avant d’aboutir quelques heures plus tard à la démission surprise de M. Costa.</p><p>Une décision qu’il explique avoir pris après avoir découvert que son nom était cité dans une affaire de corruption liée à la production d’hydrogène dans le sud de Lisbonne et à l’exploitation de lithium dans le nord du pays.</p><p>L'affaire éclaboussant M. Costa, l'un des rares socialistes à la tête d'un gouvernement européen, porte sur des soupçons de "malversation, corruption active et passive de titulaires de fonctions politiques et trafic d'influence", selon le parquet.</p><p></p><p>- "bombe" politique - </p><p></p><p>La démission du Premier ministre a provoqué une onde de choc."Fin de cycle", "séisme du 7 novembre", "bombe" politique, écrivaient les journaux mercredi matin pour décrire la journée de mardi qui marquera l'histoire de la vie politique portugaise.</p><p>"Antonio Costa est entré dans l’histoire politique portugaise comme le premier chef de gouvernement en exercice impliqué dans une affaire criminelle", a souligné le quotidien Publico.</p><p>Soupçonné d'être lui-même intervenu "pour débloquer des procédures" dans le cadre de l'affaire de corruption où son nom apparaît, Antonio Costa fera "l'objet d'une enquête" autonome par la Cour suprême de justice, a précisé le ministère public.</p><p>"Dans ces circonstances je présente bien évidemment ma démission", a déclaré devant la presse le chef de gouvernement, qui s’est défendu d’avoir commis un quelconque acte répréhensible par la loi.</p><p>Après avoir remporté une majorité absolu en janvier 2022, M. Costa avait vu depuis sa popularité s'éroder en raison de scandales à répétition.</p><p>Le départ de M. Costa, 62 ans, qui ne briguera pas de nouveau mandat, ouvre ainsi la course à sa succession au sein de son parti.</p><p>M. Costa, également secrétaire général du Parti socialiste, a convoqué une réunion au siège de son parti jeudi soir pour analyser la situation politique.</p><p>L’enquête de la justice autour de cette affaire de corruption a déjà conduit à plusieurs mises en examen dont celle du ministre des Infrastructures Joao Galamba et à l’arrestation du chef de cabinet de M. Costa, Vitor Escaria, ainsi que son conseiller Diogo Lacerda Machado.</p><p>Ils devraient connaître les mesures de contrôle judiciaire qui leur seront appliquées mercredi après-midi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne au coeur de la ville de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats font rage mercredi entre l'armée israélienne et le Hamas dans le centre de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien assiégé où la guerre est entr
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L'armée israélienne au coeur de la ville de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats font rage mercredi entre l'armée israélienne et le Hamas dans le centre de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien assiégé où la guerre est entrée dans son deuxième mois, sans espoir de répit pour des centaines de milliers de Palestiniens pris au piège.</p><p>Israël a juré de "détruire le Hamas" en représailles à l'attaque sanglante menée sur son sol le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir dans la bande de Gaza, et pilonne depuis sans relâche le territoire, malgré de multiples appels à une trêve.</p><p>Les soldats se trouvent désormais "au coeur" de la ville de Gaza, a déclaré mardi soir le ministre de la Défense Yoav Gallant, où se trouve, selon Israël, le "centre" du Hamas.</p><p>"Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite", a affirmé le ministre.</p><p>Des images diffusées mercredi par l'armée israélienne montrent des chars et des bulldozers progressant dans les ruines fumantes de la bande de Gaza.Des soldats s'infiltrent dans les immeubles déchiquetés pendant que des explosions jaillissent du sol.</p><p>Dans la ville de Gaza, la partie la plus densément peuplée du territoire où des quartiers entiers sont transformés en champs de ruines, des habitants restés malgré tout attendent devant des citernes de pouvoir se ravitailler en eau, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>"Il n'y aura pas de trêve humanitaire sans le retour des otages", a répété le ministre israélien, malgré les appels pressants de l'ONU, d'ONG et de capitales étrangères à un cessez-le-feu ou à une pause dans les combats qui permettrait d'acheminer de l'aide d'urgence à la population privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes sont mortes depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque menée par des commandos du Hamas, d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, détient en outre plus de 240 otages, selon l'armée, enlevés le 7 octobre et emmenés à Gaza. </p><p>Du côté palestinien, plus de 10.300 personnes, en majorité des civils, dont 4.237 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens, selon le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>La guerre a provoqué d'immenses destructions dans le petit territoire et entraîné le déplacement d'1,5 million de personnes, selon l'ONU.</p><p></p><p>- "Cimetières pleins" -</p><p></p><p>Le service de communication du Hamas à Gaza a affirmé mardi soir sur Telegram que plusieurs cimetières "sont pleins et il n'y a plus d'espace pour les enterrements".</p><p>"Nos demandes incessantes pour la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat sont restées sans réponse", a déploré Médecins sans frontières, qui a annoncé la mort d'un de ses employés dans un bombardement contre le camp de réfugiés de Chati, dans la périphérie de la ville de Gaza.</p><p>Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé les belligérants à mettre fin aux souffrances des civils, déplorant une "faillite morale". </p><p>Cette organisation a annoncé mardi qu'un de ses convois d'aide humanitaire vers l'hôpital al-Qods du Croissant-Rouge palestinien avait été ciblé par des tirs, dont il n'a pas précisé la provenance.</p><p>Selon le bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (Ocha), citant les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, 192 personnels de santé ont été tués depuis le début de la guerre.</p><p>L'idée d'un cessez-le-feu est aussi rejetée par les Etats-Unis, proches alliés d'Israël, qui préconisent plutôt des "pauses humanitaires".</p><p>Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7, réunis mercredi à Tokyo, ont exprimé leur soutien à des "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza.Ils ont affirmé qu'Israël avait "le droit de se défendre dans le respect du droit international", tout en soulignant "l'importance de protéger les civils".</p><p></p><p>- "Sauvez-nous" -</p><p></p><p>Pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza, le désespoir est intense après un mois de bombardements ininterrompus. </p><p>"Arrêtez cette machine à détruire.Sauvez-nous", a imploré mardi Hicham Koulab, un déplacé palestinien, rattrapé par les bombardements à Rafah, dans le sud du territoire.</p><p>Piégés dans leur territoire de 362 kilomètres carrés, les habitants de Gaza subissent depuis le 9 octobre un siège total imposé par Israël, qui a coupé les livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture.</p><p>Le territoire, miné par la pauvreté, était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Dans le nord, "de nombreuses personnes cherchant désespérément de la nourriture se sont introduites dans les trois dernières boulangeries où il restait des stocks de farine de blé" mardi, selon l'Ocha, qui a dénombré 650 camions d'aide humanitaire entrés dans la bande de Gaza depuis le 21 octobre via l'Egypte.</p><p>Dans le sud, il faut "quatre à six heures d'attente en moyenne pour recevoir la moitié d'une portion de pain normale", a précisé l'Ocha, selon lequel quelque 600 personnes, détentrices de passeports étrangers, et 17 blessés ont été évacués mardi vers l'Egypte par le poste-frontière de Rafah.</p><p>Dans la bande de Gaza, de fait coupée en deux, l'armée israélienne a multiplié les appels aux civils à quitter le nord, où les combats sont les plus intenses, pour se réfugier dans le sud où s'entassent des centaines de milliers de déplacés.</p><p></p><p>- "Cicatrice terrible" -</p><p></p><p>En Israël, la population s'est recueillie mardi dans le silence, la prière et les larmes en hommage aux victimes de l'attaque du 7 octobre qui a traumatisé le pays.</p><p>"Les atrocités ont laissé une cicatrice terrible, des traumatismes au niveau personnel mais aussi au niveau national", a dit Asher Cohen, le président de l'université hébraïque de Jérusalem, dont plusieurs diplômés ont été tués.</p><p>Alors qu'Israël s'est retiré unilatéralement de Gaza en 2005 après 38 ans d'occupation, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays prendrait, après la guerre, "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire pour empêcher un retour du Hamas."Il ne s'agira pas d'une occupation", a toutefois précisé mardi le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé mercredi qu'Israël ne devait pas "réoccuper" Gaza.</p><p>Le porte-parole de la Maison blanche John Kirby avait affirmé la veille qu'"il y a une chose sur laquelle il n'y a absolument pas de doute : le Hamas ne peut pas faire partie de l'équation".</p><p>Le porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanou, a déclaré sur Telegram que "ce que Kirby a dit sur l'avenir de Gaza après le Hamas est un fantasme.Notre peuple est en symbiose avec la résistance et lui seul décidera de son avenir".</p><p>Alors que la communauté internationale craint une extension du conflit, M. Netanyahu a prévenu mardi que le Hezbollah libanais, allié du Hamas, ferait "l'erreur de sa vie" s'il entrait de plain-pied à la guerre.</p><p>Les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise, entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran.</p><p>Le G7 a exhorté mercredi l'Iran à ne pas soutenir le Hamas et le Hezbollah, et à ne rien faire qui puisse "déstabiliser le Moyen-Orient".</p><p>Les violences se multiplient également en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le G7 plaide pour des «pauses et couloirs humanitaires» à Gaza

Description: <p>Tokyo (AFP) - Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont plaidé mercredi à Tokyo pour la mise en place de "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza pour protéger les civils, tout en affirmant le droit d'Isra
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Le G7 plaide pour des «pauses et couloirs humanitaires» à Gaza

Description: <p>Tokyo (AFP) - Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont plaidé mercredi à Tokyo pour la mise en place de "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza pour protéger les civils, tout en affirmant le droit d'Israël de "se défendre" contre le Hamas.</p><p>Ces "pauses et couloirs" humanitaires, une terminologie moins forte qu'un cessez-le-feu ou une trêve, doivent permettre l'acheminement "urgent" de l'aide humanitaire sur le territoire palestinien, l'évacuation des civils menacés par les combats et la libération des otages détenus par le Hamas, selon la déclaration commune des ministres du G7.</p><p>"Nous avons réussi à trouver notre unité sur les principaux éléments qu'il faut pousser pour éviter un engrenage hors de contrôle et apaiser un des éléments de tension qui est l'accès humanitaire, actuellement très loin des besoins", a déclaré dans la soirée la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.</p><p>Les chefs de la diplomatie du G7 ont par ailleurs exhorté l'Iran à ne pas soutenir le Hamas et le Hezbollah libanais, et à ne rien faire qui puisse "déstabiliser le Moyen-Orient".</p><p>Ils ont reconnu le droit d'Israël de "se défendre dans le respect du droit international" après l'incursion sanglante et sans précédent du Hamas sur son territoire le 7 octobre, une attaque qu'ils ont condamnée "sans équivoque".</p><p>Mais ils ont aussi jugé "inacceptables" les violences commises par des colons israéliens extrémistes à l'encontre de Palestiniens en Cisjordanie.</p><p></p><p>- Eviter une réoccupation de Gaza -</p><p></p><p>Après l'attaque du mouvement islamiste palestinien en Israël qui a fait plus de 1.400 victimes le 7 octobre, les représailles massives de l'armée israélienne à Gaza y ont fait plus de 10.000 morts, dont de nombreux civils parmi lesquels plus de 4.000 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>En dépit des appels de l'ONU et de nombreuses ONG, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu tout "cessez-le-feu général" à Gaza tant que les quelque 240 otages détenus par le Hamas depuis le 7 octobre n'auront pas été libérés.</p><p>Interrogé sur de possibles "pauses tactiques" dans les combats, option que lui avait suggérée le président américain Joe Biden, M. Netanyahu avait affirmé lundi dans un entretien à la chaîne américaine ABC News que "nous les avons déjà eues".</p><p>M. Netanyahu avait aussi déclaré que son pays aurait la "responsabilité globale de la sécurité" de la bande de Gaza pour une durée indéterminée une fois que la guerre avec le Hamas aura pris fin.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a toutefois déclaré mercredi qu'Israël ne devait pas "réoccuper" Gaza.Washington avait déjà exprimé mardi son opposition à un tel scénario.</p><p></p><p>- Soutien réaffirmé à l'Ukraine -</p><p></p><p>Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont souligné mercredi qu'une solution à deux Etats, avec un Etat palestinien "viable" au côté d'Israël et leur reconnaissance mutuelle, restait "la seule voie pour une paix juste, durable et sûre".</p><p>L'autre sujet prioritaire de la réunion ministérielle du G7 à Tokyo était l'Ukraine, dont le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a d'ailleurs assisté en visioconférence à une session mercredi. </p><p>Le groupe des sept pays industrialisés (Etats-Unis, Japon, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Canada) a ainsi promis que son soutien à l'Ukraine ne faiblirait "jamais", alors que Kiev redoute que la lassitude ne gagne ses alliés devant la lenteur des résultats de sa contre-offensive lancée en juin et la perspective d'une longue guerre d'usure.</p><p>Le G7 compte "renforcer (sa) coordination sur les sanctions contre la Russie pour limiter son accès à des biens et technologies critiques" et "prendre de nouvelles mesures pour éviter que Moscou ne contourne ces restrictions", selon la déclaration finale des ministres des Affaires étrangères, qui ont par ailleurs appelé la Chine à "ne pas aider" la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine.</p><p>Mais pour le reste, le G7 a relativement ménagé Pékin dans sa déclaration finale, en préférant insister sur son souhait de bâtir des relations "constructives et stables" avec la Chine.</p><p>Joe Biden doit notamment rencontrer son homologue chinois Xi Jinping dans quelques jours à San Francisco, et une meilleure coopération avec la Chine est aussi perçue comme nécessaire pour tenter de faire de la prochaine conférence des Nations unies sur le climat (COP28) un succès.</p><p>etb-stu-bfi-lb-mac/ybl</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Trump tente d'éclipser le troisième débat républicain de la présidentielle américaine

Description: <p>Miami (AFP) - Troisième débat, troisième occasion pour Donald Trump de jouer les trouble-fête: des candidats républicains à l'élection présidentielle américaine de 2024 s'affrontent mercredi lors d'une nouvel
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Trump tente d'éclipser le troisième débat républicain de la présidentielle américaine

Description: <p>Miami (AFP) - Troisième débat, troisième occasion pour Donald Trump de jouer les trouble-fête: des candidats républicains à l'élection présidentielle américaine de 2024 s'affrontent mercredi lors d'une nouvelle émission, sans l'ancien président, favori des sondages et bien décidé à voler la vedette.</p><p>Comme il l'avait fait lors des deux précédents débats, le milliardaire a choisi de snober ce rendez-vous organisé à Miami, en raison selon lui de sa très large avance dans les enquêtes d'opinion républicaines.</p><p>Cette émission est pourtant une étape importante de la longue route vers la Maison Blanche: les candidats républicains à l'élection de 2024 s'affronteront lors d'une série de primaires à partir du 15 janvier prochain. </p><p>Le vainqueur de ces scrutins sera opposé au candidat démocrate, très probablement le président Joe Biden, à la présidentielle de novembre prochain.</p><p>Malgré ses quatre inculpations, Donald Trump écrase actuellement la course chez les républicains, caracolant autour de 58% dans les intentions de vote. </p><p>Il s'appuie sur une base qui lui reste très largement fidèle et qui le soutient jusqu'ici dans ses démêlés avec la justice.</p><p></p><p>- 18 kilomètres -</p><p></p><p>Volontiers provocateur, le septuagénaire a décidé d'organiser lui-même la contre-programmation au débat républicain qu'il boycotte en Floride. </p><p>Il tiendra au même moment un grand meeting de campagne dans une ville voisine de Miami -- à 18 kilomètres seulement du plateau de NBC où est organisée l'émission.</p><p>Le pied de nez aux cinq républicains, quatre hommes et une femme, participant au débat est complètement délibéré.</p><p>Sur scène, les prétendants républicains seront une nouvelle fois confrontés à cette question qui les hante: comment exister face à l'ancien président, qui aspire toute l'attention politico-médiatique avec ses déclarations, ses invectives et ses démêlés judiciaires?</p><p>A commencer par le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, un temps vu comme la relève du Parti républicain mais dont la cote a complètement dégringolé dans les enquêtes d'opinion.</p><p>Le quadragénaire, qui s'est fait remarquer avec ses prises de positions choc sur l'avortement, les questions LGBT+ ou l'immigration, accuse désormais un retard de près de 45 points face à Donald Trump, selon l'agrégateur de sondages RealClearPolitics.</p><p></p><p>- "Soutien indéfectible à Israël" -</p><p></p><p>L'ex-ambassadrice à l'ONU Nikki Haley, actuellement troisième, gravite elle autour de 9%.Le discours de la quinquagénaire sur l'avortement et la diplomatie a été remarqué lors des précédents débats.</p><p>Les échanges lors de ces émissions, avec parfois jusqu'à huit personnes sur scène, viraient toutefois souvent à la cacophonie.</p><p>Avec ce format plus restreint, "j'espère que le débat sera plus constructif", a déclaré mardi l'entrepreneur Vivek Ramaswamy, nouvelle coqueluche de la droite américaine, lors d'un entretien à l'AFP.</p><p>Le sénateur Tim Scott et l'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, un des seuls à critiquer Donald Trump ouvertement, viendront compléter l'affiche mercredi soir.</p><p>Le Parti républicain a choisi d'organiser cette émission en partenariat avec la très influente association conservatrice juive, la Republican Jewish Coalition.</p><p>Une façon de réaffirmer son "soutien indéfectible à Israël et à la communauté juive", a affirmé la cheffe du parti, Ronna McDaniel, alors que le pays a été secoué ce week-end par des manifestations en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Deux semaines après l'ouragan Otis, Acapulco sort à peine la tête de l'eau

Description: <p>Acapulco (Mexique) (AFP) - Des familles qui cherchent un disparu, des écoles fermées, des commerces ouverts au compte-goutte,l'électricité qui manque: quinze jours après l'ouragan Otis, Acapulco, la perle touristique
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Deux semaines après l'ouragan Otis, Acapulco sort à peine la tête de l'eau

Description: <p>Acapulco (Mexique) (AFP) - Des familles qui cherchent un disparu, des écoles fermées, des commerces ouverts au compte-goutte,l'électricité qui manque: quinze jours après l'ouragan Otis, Acapulco, la perle touristique dans le sud-ouest du Mexique, peine à retrouver une vie normale.</p><p>Sur les plages, quelques baigneurs prennent le soleil, au pied d'immeubles défoncés par des vents qui ont tourbillonné à 270 km/h pendant trois heures la nuit du 25 octobre, dévastant la légendaire station balnéaire du Pacifique.</p><p>Les tours d'habitations, les hôtels et les bureaux sont déchiqueté tout au long de l'avenue côtière qui longe la baie (12,2 km). </p><p>Dans la zone exclusive de Punta Diamante, des matelas gisent sur la plage, arrachés aux  appartements grand luxe à plus d'1,5 million de dollars des 27 étages de la résidence Marena construite en 2009, entièrement détruite.</p><p>Dans la baie, une dizaine de plongeurs de la Marine cherchent des disparus parmi les yachts détruits ou engloutis (32 disparus et 48 morts selon les derniers chiffres de la protection civile).</p><p>Face à la mer, les familles des quatre membres d'équipage du Litos se réunissent pour la première fois.</p><p>"Douze jours après la disparition du bateau, nous ne savons rien.Je crois que le gouvernement nous cache la vérité", accuse Saül Parra, montrant un avis de recherche avec la photo de son frère Fernando.</p><p>"C'est le moment de hausser le ton.Si nous avons une possibilité de les retrouver en vie, elle est en train de nous filer entre les mains".</p><p>A côté du bilan humain, les dégâts matériels sont incalculables. </p><p>Les écoles restent fermées jusqu'à nouvel ordre.Détruits et dévalisés, la plupart des commerces sont hors-service, comme les supérettes Oxxo, dont le logo est quasi-aussi omniprésent au Mexique que le drapeau national. </p><p>- Les tacos reprennent du service -</p><p></p><p>Sur la "costera" qui longe les plages, des dizaines d'habitants en file indienne attendent la distribution d'un plat de riz avec de la viande.</p><p>"Chaque jour on prépare environ 4.000 repas", explique Brian Chavez, 22 ans, bénévole pour la fondation World central Kitchen.Ailleurs, la Marine répartit du papier hygiénique.</p><p>A quelques mètres, une "taqueria" (restaurant populaire) accueille des clients.Façon kebab, l'immense morceau de porc ou de veau tourne autour de sa broche, les fines lamelles finissent en tacos dans les tortillas, sur fond de musique tropicale.</p><p>Lundi, Chedraoui -une chaîne de supermarchés- a rouvert ses portes, autorisant les clients à entrer dix par dix, sous le contrôle de l'armée.</p><p>"Je suis très content de pouvoir obtenir des produits de première nécessité", raconte en sortant Yameli, venue avec ses deux filles."On a acheté des tomates, des légumes, du jambon, un peu de jus de fruits.Il manquait quelques produits, comme du thon, du pain".</p><p></p><p>- "Acapulco sera toujours Acapulco" -</p><p></p><p>A l'écart du front de mer, dans la "colonia" Progreso, les poubelles s'entassent, sous la chaleur humide."Ca commence à empester.Il est urgent de les ramasser et que les autorités se bougent", déclare une habitante, Laura Salvide, qui redoute épidémies ou diarrhées, et se plaint également du manque d'eau potable. </p><p>Quelques rues plus loin, des éboueurs jettent les ordures dans un camion-benne.</p><p>Accrochés aux pylônes, des écheveaux de câbles et des transformateurs pendent dans le vide. </p><p>Des équipes de l'entreprise publique d'électricité sont à pied d'oeuvre.</p><p>Malgré la présence de la "CFE" dès le premier jour, une partie d'Acapulco est toujours sans lumière, comme la rue Campeche, où des habitants bloquent à la nuit tombée le passage avec des palettes de bois et des tôles ondulées."Pour notre propre sécurité", explique un voisin, Alfredo Villalobos.</p><p>Lundi matin, près de la rue, un corps décapité a été retrouvé, a constaté un photographe de l'AFP.Sans doute un règlement de comptes entre cartels qui se disputent Acapulco.</p><p>Retour sur l'avenue côtière.Même sans éclairage public, le bar-boîte de nuit la Norteña a remis la musique à fond. </p><p>Les projecteurs qui déchirent l'obscurité éclairent les décombres amassés devant l'établissement.</p><p>Inséparable d'Acapulco, la vie nocturne reprend peu à peu, avec les moyens du bord. </p><p>"Nous avons un menu super réduit", assure Andres, d'un snack voisin, qui affirme aller se ravitailler à des centaines de kilomètres a la ronde."Acapulco sera toujours Acapulco", promet-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Cap, un incontournable musée d'art contemporain africain

Description: <p>Le Cap (AFP) - Sur le port du Cap, à la pointe sud de l'Afrique, un musée d'art contemporain fait des envieux: le Zeitz-MOCAA, repris en main par l'ambitieuse conservatrice camerounaise Koyo Kouoh, fait briller l�
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Au Cap, un incontournable musée d'art contemporain africain

Description: <p>Le Cap (AFP) - Sur le port du Cap, à la pointe sud de l'Afrique, un musée d'art contemporain fait des envieux: le Zeitz-MOCAA, repris en main par l'ambitieuse conservatrice camerounaise Koyo Kouoh, fait briller l'art du continent et de ses multiples diasporas.</p><p>"Pour moi, l'Afrique est une idée, une histoire qui dépasse les frontières", explique cette femme élégante de 56 ans, longues tresses vertes et regard vif.</p><p>"Je dis souvent à nos visiteurs américains que les Etats-Unis aussi sont un pays africain.Ils n'aiment pas entendre ça", s'amuse-t-elle, un brin provocatrice mais pourtant très sérieuse.Tout comme le Brésil, Cuba ou Haïti. </p><p>"Ce qui fait un pays, c'est l'agrégation et la combinaison d'expressions et d'influences culturelles.Or l'influence africaine aux États-Unis comme dans ces autres pays est indéniable", dit-elle. </p><p>"C'est pourquoi j'aime parler de géographies noires, plus que de diasporas africaines.Là où la culture noire, les corps noirs, les personnes noires ont influencé la société", dit-elle.</p><p>Arrivée à la tête de ce musée il y a quatre ans, Koyo Kouoh, élevée entre Douala et Zurich et qui a notamment monté un centre d'art pointu à Dakar, a repensé entièrement ses contenus.</p><p>Elle a remodelé ce premier musée d'art africain d'envergure, avec lequel les grandes institutions new-yorkaises ou européennes veulent aujourd'hui collaborer. </p><p>Dans cet ancien silo à blé, graphique et épuré, qui évoque une ruche aux multiples alvéoles, elle a hérité d'une institution "en panne".où l'urgence était selon elle "d'apporter une structure programmatique" pour forger une identité, une particularité. </p><p>Elle a cherché à "examiner les besoins, le type de valeur ajoutée que le musée peut apporter à la compréhension, la contemplation, l'appréciation" de l'art contemporain d'Afrique et de ses diasporas.</p><p></p><p>- Afrique stigmatisée -</p><p></p><p>Le panafricanisme, "pour moi est une évidence, il est nécessaire": "Le récit du continent a été largement défini par d'autres et c'est encore le cas aujourd'hui", estime-t-elle.</p><p>Des décennies après la fin du colonialisme, au cours desquelles "de nombreuses voix ont pourtant émergé et gagné en autorité" en Afrique, "les stigmates sont toujours extrêmement actifs, que vous les adoptiez, que vous les intériorisiez ou non".</p><p>La saisissante exposition "chercheurs, voyants et devins", actuellement présentée aux visiteurs, explore, via des projections de photos ou vidéos sur les murs ou différentes installations textiles, une sphère spirituelle voire surnaturelle.</p><p>"Il est absolument nécessaire d'apporter d'autres histoires sur la table.Et non comme un moyen de correction, je n'ai aucun intérêt à corriger, je ne possède pas et n'intériorise pas l'histoire erronée.Mais il faut s'approprier l'espace", juge-t-elle.</p><p>Dans l'urgence à faire émerger des récits du continent, les conservateurs africains ont eu tendance à monter des expositions groupées."Nous voulions raconter des histoires à plusieurs voix". </p><p>Aujourd'hui, elle préfère favoriser des espaces dédiés à un ou une seule artiste."C'est un format d'une grande richesse.Lorsqu'on conçoit une exposition de groupe, on espère créer une symphonie, mais la plupart du temps, on engendre une cacophonie".</p><p>Avec l'expo solo, "vous avez une véritable symphonie d'expériences et d'univers", relève-t-elle.Même si elle ne s'interdit rien.</p><p>Ainsi la récente exposition "When we see us" ("Quand nous nous voyons") du MOCAA, qui présente un siècle de peinture figurative africaine, doit quitter Le Cap pour être montrée bientôt à Bâle (Suisse).</p><p>Le musée est désormais reconnu mondialement pour son travail panafricain et pandiasporique."C'est le seul qui a cette ambition", insiste Koyo Kouoh, dans l’ascenseur panoramique qui offre une vue plongeante sur le hall d'entrée de l'imposant bâtiment industriel.</p><p>Elle veut désormais se concentrer sur trois priorités: exposer des talents émergents, aux côtés d'artistes confirmés, mais aussi offrir une plateforme d'envergure aux femmes artistes, et célébrer "des pratiques qui n'ont pas reçu la reconnaissance qu'elles méritent".</p><p>"Nous sommes le seul musée à avoir exposé autant de femmes artistes africaines", souligne-t-elle, se défendant de tout militantisme mais se disant déterminée à les "promouvoir avec force".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine s'attend à un avis favorable de Bruxelles pour des négociations d'adhésion à l'UE

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'Ukraine s'attend à obtenir mercredi le feu vert de Bruxelles pour entamer des négociations d'adhésion à l'Union européenne, que Kiev, en guerre depuis près de deux ans contre la Russie,
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L'Ukraine s'attend à un avis favorable de Bruxelles pour des négociations d'adhésion à l'UE

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'Ukraine s'attend à obtenir mercredi le feu vert de Bruxelles pour entamer des négociations d'adhésion à l'Union européenne, que Kiev, en guerre depuis près de deux ans contre la Russie, espère rejoindre au plus vite.</p><p>"L'Ukraine fera partie de l'Union européenne", a assuré mardi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à la veille de la publication de l'avis de la Commission européenne sur l'ouverture ou non de ces négociations formelles, étape cruciale avant que l'Ukraine n'entre éventuellement dans l'UE.</p><p>En juin 2022, l'UE a accordé à l'Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique quelques mois après le début de la guerre, ainsi qu'à la Moldavie voisine.</p><p>Pour passer à l'étape suivante, donc à l'ouverture de négociations d'adhésion, la Commission européenne a défini sept critères de référence pour Kiev.Il s'agit de conditions à remplir notamment en matière de lutte contre la corruption généralisée et de réformes judiciaires.</p><p>Et l'Ukraine semble bien partie pour obtenir ce feu vert, jugé crucial à Kiev au moment où sa contre-offensive marque le pas et où la guerre entre Israël et le Hamas détourne l'attention de ses alliés.</p><p>"J'ai reçu un signal clair de la part de tous mes interlocuteurs" à Bruxelles, a déclaré mardi le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.</p><p>La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait salué ce week-end, depuis Kiev, les "énormes progrès" réalisés par l'Ukraine, jugeant que" "plus de 90%" du travail avait été fait.</p><p></p><p>- Bout du chemin -</p><p></p><p>Mais un feu vert de Bruxelles est encore loin d'être le bout du chemin pour l'Ukraine.Les 27 devront approuver ou non cette décision lors d'un sommet en décembre.S'ils y sont favorables, l'Ukraine rejoindra alors une liste d'autres pays européens entrés en négociations avec l'UE, dont certains, comme la Turquie, patientent depuis de longues années.Les négociations entre l'UE et Ankara ont été ouvertes en 2005.</p><p>L'Ukraine n'est pas seule concernée par ce rapport très attendu à Bruxelles sur l'élargissement de l'UE.L'agrandissement de la famille européenne vers l'Est est considéré par plusieurs pays comme un élément fondamental de la sécurité en Europe face aux appétits russes.</p><p>La Moldavie, petit pays parmi les plus pauvres d'Europe qui dénonce régulièrement des tentatives de déstabilisation de la Russie, a obtenu le statut de candidat à l'adhésion en même temps que l'Ukraine.Et, tout comme Kiev, elle attend la prochaine étape: l'ouverture formelle de négociations d'adhésion.</p><p></p><p>- Géorgie et Balkans -</p><p></p><p>La Géorgie, en partie occupée par l'armée russe depuis 2008, espère de son côté obtenir le statut de pays candidat à l'adhésion, qui lui avait été refusé en 2022.</p><p>"La Russie sera ravie si nous échouons" à intégrer la Géorgie à l'UE, avait déclaré il y a deux mois à Tbilissi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.Mais il avait aussi souligné que cette ex-république soviétique du Caucase n'avait alors rempli que trois des douze critères avancés par l'UE comme condition préalable à l'octroi du statut de candidat.</p><p>Plusieurs pays des Balkans, la Serbie, la Bosnie, le Monténégro et la Macédoine du Nord, espèrent de leur côté des avancées dans leur long chemin vers l'UE.La Bosnie, notamment, espère obtenir l’ouverture formelle de négociations d'adhésion.</p><p>"Nous avons beaucoup procrastiné" à l'égard de ces pays des Balkans, a déploré lundi Charles Michel, le président du Conseil européen, instance représentant les Vingt-Sept qui aura le dernier mot sur ce nouvel élargissement.</p><p>Quelle que soit la recommandation de la Commission, le processus sera ardu.</p><p>Une éventuelle entrée dans l'UE de l'Ukraine, un pays de plus de 40 millions d'habitants, posera de nombreuses difficultés, à commencer par le financement.En cas d'adhésion de Kiev, certains pays deviendraient contributeurs nets au budget de l'UE après avoir été pendant des années bénéficiaires des fonds européens.</p><p>L'UE devra aussi se réformer pour pouvoir fonctionner avec davantage de pays, estiment plusieurs Etats membres, dont la France et l'Allemagne.</p><p>Et il faudra impérativement le faire en même temps que ce nouvel élargissement, a averti en septembre la présidente de la Commission européenne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A New York, l'un des condamnés à tort de l'affaire Central Park élu au conseil municipal

Description: <p>New York (AFP) - Yusef Salaam, l'un des cinq adolescents afro-américains et hispanique condamnés à tort pour le viol d'une joggeuse à Central Park en 1989, l'une des plus célèbres erreurs judiciaires aux Etats-U
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A New York, l'un des condamnés à tort de l'affaire Central Park élu au conseil municipal

Description: <p>New York (AFP) - Yusef Salaam, l'un des cinq adolescents afro-américains et hispanique condamnés à tort pour le viol d'une joggeuse à Central Park en 1989, l'une des plus célèbres erreurs judiciaires aux Etats-Unis, a été élu mardi soir au conseil municipal de New York. </p><p>La victoire, très symbolique, a été fêtée dans son quartier d'Harlem.</p><p>Signe de l'empreinte que "l'affaire de Central Park" a laissée sur leur vie, l'élection a été proclamée avec émotion par l'une des quatre autres victimes de ce scandale judiciaire, Raymond Santana, dans un bar bondé aux murs décorés de portraits de Barack Obama et du jazzman Thelonious Monk.</p><p>"Je ne peux m'empêcher de penser au cauchemar auquel Yusef et moi avons été confrontés lorsque nous étions adolescents, à la façon dont ils nous ont dépouillés de notre humanité et convaincu le monde que nous ne valions pas la peine d'être sauvés.", a-t-il lancé.</p><p>Yusef Salaam, désormais proche de la cinquantaine, a lui aussi rappelé qu'il avait été "un adolescent assis dans une cellule, oublié de tous".</p><p>"Ce soir, c'est moi qui ai l'opportunité de nous libérer de l'oubli et des discriminations", a-t-il assuré, son épouse, ses enfants et sa mère à ses côtés.</p><p>"Ce soir, nous tournons la page et commençons notre nouvelle renaissance d'Harlem", a aussi lancé celui qui a fait campagne sur la lutte contre la pauvreté et l'accès au logement, dans ce quartier majoritairement afro-américain et hispanique.</p><p></p><p>- "Un porte-parole" -</p><p></p><p>L'affaire de Central Park, au centre de la série "When they see us" d'Ava DuVernay sur Netflix en 2019, est restée une affaire emblématique du racisme dans la société américaine.</p><p>Yusef Salaam avait quinze ans quand il avait été arrêté avec trois autres adolescents noirs et un hispanique, après une nuit de troubles à Central Park, le 19 avril 1989, marquée par la violente agression et le viol d'une jeune joggeuse blanche, laissée pour morte dans les bois du célèbre parc de Manhattan.</p><p>Longuement interrogés séparément en garde à vue, sans avocats, les cinq garçons, âgés de 14 à 16 ans, avaient été inculpés sur la seule foi d'aveux où ils s'accusaient les uns et autres.Ils s'étaient ensuite rétractés, assurant avoir été piégés et contraints par la police de New York, mais tous avaient été condamnés et envoyés en prison.</p><p>La brutalité de l'attaque avait choqué l'opinion et Donald Trump, alors magnat de l'immobilier, s'était offert plusieurs pages de publicité dans les journaux pour réclamer le retour de la peine de mort.</p><p>Yusef Salaam a effectué près de sept ans en détention.Après sa libération, les aveux d'un autre homme, dont l'ADN avait été retrouvé sur la victime, avaient relancé l'affaire et "les cinq de Central Park", dont les prénoms étaient imprimés sur certains tee-shirts mardi soir, ont été innocentés.</p><p>Depuis, Yusef Salaam a milité pour des réformes du système judiciaire, mais c'est la première fois qu'il obtient un mandat politique.Après sa victoire lors d'une primaire démocrate cet été, il était assuré de l'emporter mardi.</p><p>"Cela signifie que nous pouvons changer les choses ici à Harlem", se réjouit Tania Mullins, 54 ans, qui le soutient depuis la première heure."Savoir que nos jeunes noirs peuvent être condamnés à tort et qu'ils peuvent être innocentés...C'est un porte-parole, pour tout le monde", ajoute-t-elle.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Octobre 2023 le plus chaud dans le monde, cinquième record mensuel d'affilée

Description: <p>Paris (AFP) - 2023 continue sa course aux sommets du thermomètre: le mois d'octobre a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde, poursuivant une succession de records mensuels entamée en juin, a annoncé mercredi l
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Octobre 2023 le plus chaud dans le monde, cinquième record mensuel d'affilée

Description: <p>Paris (AFP) - 2023 continue sa course aux sommets du thermomètre: le mois d'octobre a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde, poursuivant une succession de records mensuels entamée en juin, a annoncé mercredi l'observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 dépassera avec une ""quasi-certitude" le record annuel de 2016.</p><p>Ces nouvelles mesures, qui se traduisent par des sécheresses synonymes de famines, des incendies dévastateurs ou des ouragans renforcés, alimentent les avertissements des scientifiques, qui seront l'arrière-plan de la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï (30 novembre-12 décembre).</p><p>"Nous pouvons affirmer avec une quasi-certitude que 2023 sera l'année la plus chaude dans les annales" et "le sentiment de devoir prendre d'urgence des mesures climatiques ambitieuses à l'approche de la COP28 n'a jamais été aussi fort", a déclaré Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus, dans un communiqué.</p><p>Le mois écoulé, avec une moyenne de 15,38°C à la surface du globe, dépasse le record précédent d'octobre 2019 de 0,4°C, selon Copernicus.L'anomalie est "exceptionnelle" pour les températures mondiales.</p><p>Octobre 2023 est "1,7°C plus chaud que la moyenne d'un mois d'octobre sur la période 1850-1900", avant l'effet des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l'humanité, ajoute l'observatoire.</p><p>Depuis janvier, la température moyenne est la plus chaude jamais mesurée sur les dix premiers mois de l'année: 1,43°C au-dessus du climat des années 1850-1900, selon l'observatoire européen.</p><p></p><p>- "Etat de siège" -</p><p></p><p>Plus que jamais, 2023 s'approche sur une année entière de la limite emblématique (+1,5°C) de l'accord de Paris, dont la COP28 doit établir le premier bilan officiel et, si possible, le premier correctif.</p><p>L'Organisation météorologique mondiale a estimé au printemps que cette barre serait franchie pour la première fois sur 12 mois au cours des cinq prochaines années.</p><p>Il faudra toutefois mesurer le 1,5°C en moyenne sur plusieurs années pour considérer le seuil atteint du point de vue climatique.Le Giec, qui rassemble les experts climat mandatés par les Nations unies, prévoit qu'il le sera avec 50% de chances dès les années 2030-2035, compte tenu du rythme des émissions de GES, essentiellement issus des énergies fossiles.</p><p>Le climat actuel est considéré comme réchauffé d'environ 1,2°C par rapport à 1850-1900.</p><p>Les mesures de Copernicus remontent jusqu'en 1940, mais peuvent être comparées aux climats des millénaires passés, établis grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces.Ces données suggèrent que les températures actuelles sont probablement les plus chaudes depuis plus de 100.000 ans.</p><p>"La vie sur la planète Terre est en état de siège", ont averti fin octobre un groupe d'éminents scientifiques dans un rapport alarmant, constatant les "progrès minimes" des humains pour réduire leurs rejets de CO2. </p><p></p><p>- El Nino inférieur -</p><p></p><p>Comme en 2016, actuel record annuel de chaleur, El Nino s'ajoute en 2023 aux effets du changement climatique pour faire grimper le thermomètre.Ce phénomène cyclique au-dessus du Pacifique culmine en général autour de la période de Noël.</p><p>Il continue de se développer "bien que les anomalies restent inférieures à celles atteintes à cette période de l'année" en 1997 et 2015, quand El Nino avait été historiquement fort, estime Copernicus.</p><p>Sur les différents continents, en octobre, la sécheresse a frappé des régions des États-Unis et du Mexique.Tandis que de vastes étendues de la planète ont connu des conditions plus humides que la normale, souvent liées à des tempêtes et à des cyclones.</p><p>La surchauffe des océans joue un rôle majeur dans ces records.</p><p>Les températures de surface des mers ont battu des records chaque mois depuis avril, dont octobre avec 20,79°C en moyenne.</p><p>Cette hausse a pour effet d'augmenter l'intensité des tempêtes, chargées de plus d'eau évaporée.Et d'accélérer la fonte des plateformes de glaces flottantes du Groenland et d'Antarctique, cruciales pour retenir l'eau douce des glaciers et empêcher l'élévation massive du niveau de la mer.</p><p>La banquise de l'Antarctique se maintient pour le sixième mois d'affilée à un niveau bas record pour la saison, 11% en dessous de la moyenne, selon le C3S.Dans l'Arctique, au nord, octobre est le 7e minimum mensuel, 12% en dessous des moyennes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne opère au coeur de Gaza-ville, situation humanitaire désastreuse

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne opère mercredi dans le centre de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien où la situation de centaines de milliers de civils toujours pré
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L'armée israélienne opère au coeur de Gaza-ville, situation humanitaire désastreuse

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne opère mercredi dans le centre de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien où la situation de centaines de milliers de civils toujours présents est de plus en plus désastreuse après un mois de guerre meurtrière.</p><p>Les troupes se trouvent désormais "au coeur" de la ville de Gaza, dans le nord, où les combats au sol et la campagne de bombardement se sont intensifiés ces derniers jours pour "détruire le Hamas", a déclaré mardi soir le ministre de la Défense Yoav Gallant.</p><p>"Il n'y aura pas de trêve humanitaire sans le retour des otages", a ajouté le ministre israélien.Plus de 240 personnes ont été enlevées, selon Israël, le jour de l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre qui a déclenché la guerre. </p><p>Au moins 1.400 personnes sont mortes, en majorité des civils tués le jour même de l’attaque du Hamas, la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Côté palestinien, plus de 10.300 personnes, en majorité des civils, dont 4.237 enfants, ont péri à Gaza depuis le 7 octobre, selon le bilan mardi du ministère de la Santé du Hamas. </p><p></p><p>- "Cimetières pleins" -</p><p></p><p>Le service de communication du Hamas à Gaza a affirmé mardi soir sur Telegram que plusieurs cimetières du territoire "sont pleins et il n'y a plus d'espace pour les enterrements".</p><p>Face à une situation humanitaire catastrophique dans le petit territoire assiégé, les appels au cessez-le-feu se sont multipliés de la part de l'ONU, d'ONGs, de dirigeants du monde arabe et d'autres pays.</p><p>"Nos demandes incessantes pour la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat sont restées sans réponse", a déploré mardi soir l'organisation Médecins sans frontières (MSF) qui a annoncé la mort d'un de ses employés dans un bombardement contre le camp de réfugiés de Chati, dans la périphérie de Gaza-ville.</p><p>Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé les parties à mettre fin aux souffrances des civils, déplorant une "faillite morale".Cette organisation a annoncé mardi qu'un de ses convois d'aide humanitaire vers l'hôpital al-Quds du Croissant-Rouge palestinien avait été ciblé par des tirs, dont il n'a pas précisé la provenance.</p><p>"Ce ne sont pas des conditions dans lesquelles le personnel humanitaire peut travailler", a déclaré William Schomburg, responsable local du CICR.</p><p>Selon le bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (OCHA), citant les chiffres du ministère de la santé du Hamas, 192 personnels de santé ont été tués depuis le début de la guerre.</p><p>L'idée d'un cessez-le-feu a aussi été rejetée par les Etats-Unis, proches alliés d'Israël, qui préconisent plutôt des "pauses humanitaires", et insistent sur "le droit d'Israël à se défendre".</p><p>Selon plusieurs sources diplomatiques, les ministres des Affaires étrangères du G7, réunis à Tokyo, cherchent mercredi à s'unir pour appeler à des "pauses humanitaires".</p><p></p><p>- "Sauvez-nous"</p><p></p><p>Pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza, le désespoir est intense après un mois de bombardements ininterrompus. </p><p>"Arrêtez cette machine à détruire.Sauvez-nous", a imploré mardi Hicham Koulab, un déplacé palestinien, rattrapé par les bombardements à Rafah, dans le sud du territoire.</p><p>Piégés dans leur territoire de 362 km2, les Gazaouis sont aussi soumis depuis le 9 octobre à un siège total qui les prive de livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture.</p><p>Dans le nord, "de nombreuses personnes cherchant désespérément de la nourriture se sont introduites dans les trois dernières boulangeries où il restait des stocks de farine de blé" mardi, selon l'OCHA, qui a dénombré 650 camions d'aide humanitaire entrés sur le territoire depuis le 21 octobre par Rafah, seul point de passage de la bande de Gaza non contrôlé par Israël avec l'Egypte.</p><p>Dans le sud, il faut "quatre à six heures d'attente en moyenne pour recevoir la moitié d'une portion de pain normale", a précisé l'OCHA, selon lequel quelque 600 personnes, détentrices de passeports étrangers, et 17 blessés, ont pu être évacuées mardi par Rafah.</p><p>L'armée israélienne a multiplié les appels aux civils à quitter le nord pour se réfugier au sud, plus sûr selon elle.Mais les bombardements continuent de toucher aussi cette partie du territoire, où s'entassent des centaines de milliers de déplacés.</p><p>Le territoire compte plus d'1,5 million de déplacés internes.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a dit avoir reçu l'ordre d'évacuer immédiatement de l'hôpital al-Rantissi, ajoutant qu'une telle évacuation "mettrait en danger la vie des enfants et des malades".</p><p></p><p>- "Cicatrice terrible" -</p><p></p><p>En Israël, la population s'est recueilli mardi dans le silence, la prière et les larmes en hommage aux victimes de l'attaque du 7 octobre qui a traumatisé le pays.</p><p>"Les atrocités ont laissé une cicatrice terrible, des traumatismes au niveau personnel mais aussi au niveau national", a dit Asher Cohen, le président de l'université hébraïque de Jérusalem, dont plusieurs diplômés ont été tués.</p><p>Alors qu'Israël s'est retiré unilatéralement de Gaza en 2005 après 38 ans d'occupation, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé lundi soir que son pays prendrait, "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire palestinien pour empêcher un retour du Hamas, organisation qualifiée de "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>Ces propos ont fait réagir les Etats-Unis, qui ont affirmé que "de façon générale, nous ne soutenons pas une réoccupation de Gaza", selon le porte-parole du département d'Etat américain, Vedant Patel.</p><p>Le porte-parole de la Maison blanche John Kirby a affirmé qu'"il y a une chose sur laquelle il n'y a absolument pas de doute : le Hamas ne peut pas faire partie de l'équation".</p><p>Réagissant à la déclaration de M. Kirby, le porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanou, a déclaré sur Telegram que "ce que Kirby a dit sur l'avenir de Gaza après le Hamas est un fantasme.Notre peuple est en symbiose avec la résistance et lui seul décidera de son avenir".</p><p>Alors que la communauté internationale craint une extension du conflit, M. Netanyahu a prévenu mardi soir que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" s'il entrait de plain-pied à la guerre.</p><p>Les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise, entre l'armée israélienne et le Hezbollah allié du Hamas et pro-iranien.</p><p>Les violences se sont également multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le G7 promet de rester «uni» dans son soutien «ferme» à l'Ukraine

Description: <p>Tokyo (AFP) - Les ministres des Affaires étrangères du G7, réunis à Tokyo, ont assuré mercredi que le groupe allait rester "uni" dans son "soutien ferme" à l'Ukraine face à l'invasion russe, &quo
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Le G7 promet de rester «uni» dans son soutien «ferme» à l'Ukraine

Description: <p>Tokyo (AFP) - Les ministres des Affaires étrangères du G7, réunis à Tokyo, ont assuré mercredi que le groupe allait rester "uni" dans son "soutien ferme" à l'Ukraine face à l'invasion russe, "même dans la situation internationale actuelle", une référence au conflit Israël-Hamas.</p><p>Ils ont aussi affirmé leur volonté de continuer d'imposer ensemble des "sanctions sévères" à Moscou, d'accélérer les efforts de reconstruction de l'Ukraine sur "les moyen et long termes" et d’"œuvrer à un processus de paix" avec d'autres partenaires internationaux, selon un communiqué du ministère japonais des Affaires étrangères.</p><p>L'Ukraine redoute de plus en plus une lassitude de ses soutiens, alors que sa contre-offensive lancée en juin n'a donné que des résultats très limités jusqu'à présent et que la probabilité d'une longue guerre d'attrition augmente.</p><p>Il est important pour le G7 de dire clairement à la communauté internationale que son engagement à soutenir l'Ukraine "ne s'essoufflera jamais", même si un nouveau conflit au Proche-Orient a éclaté, selon des propos de la ministre japonaise des Affaires étrangères Yoko Kamikawa rapportés dans le communiqué.</p><p>Les chefs de la diplomatie des principales démocraties de la planète ont aussi "condamné fermement" les transferts d'armes nord-coréennes vers la Russie, rappelant qu'ils étaient "en directe violation" des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.</p><p>Il ont en outre condamné les tirs répétés de missiles balistiques par la Corée du Nord, selon l'hôte japonais.</p><p>La rencontre mi-septembre du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et du président russe Vladimir Poutine, en plein rapprochement, avait attisé les craintes occidentales que Pyongyang puisse fournir à Moscou des armes pour ses opérations militaires en Ukraine. </p><p>Washington, Tokyo et Séoul avaient déjà condamné le mois dernier de telles livraisons, la Corée du Sud estimant la semaine dernière que plus d'un million d'obus d'artillerie avaient déjà été fournis par Pyongyang à son allié russe.</p><p></p><p>- "Pauses humanitaires" à Gaza -</p><p></p><p>Les membres du G7 (Etats-Unis, Japon, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Canada) cherchent aussi mercredi à trouver un consensus pour appeler à des pauses humanitaires à Gaza, ravagé depuis un mois par le conflit entre Israël et le Hamas.</p><p>Selon une source diplomatique interrogée mercredi par l'AFP, il y a eu des "échanges constructifs" sur le sujet mardi, au premier jour de la réunion."Une grande unité" semble également se dégager sur la nécessité d'augmenter "urgemment" l'aide humanitaire pour la bande de Gaza, a ajouté cette source.</p><p>Lors d'un dîner mardi avec ses homologues, Mme Kamikawa a estimé que le G7 devait "appeler tous les pays concernés à effectuer des pauses humanitaires et à garantir l'accès de l'aide humanitaire" à Gaza, selon un précédent communiqué de son ministère.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré mardi que le G7 devait parler "d'une seule voix claire" sur le conflit déclenché par la sanglante incursion du mouvement islamiste palestinien sur le territoire israélien le 7 octobre.</p><p>M. Blinken a aussi eu une rencontre bilatérale mardi soir à Tokyo avec son homologue française Catherine Colonna.La France a réclamé jusqu'à présent une "trêve humanitaire" à Gaza.</p><p>Les représailles massives de l'armée israélienne à Gaza depuis l'attaque il y a un mois y ont fait plus de 10.000 morts, dont de nombreux civils parmi lesquels plus de 4.000 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>En dépit des appels de l'ONU et de nombreuses ONG, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu tout "cessez-le-feu général" à Gaza tant que les quelque 240 otages détenus par le Hamas depuis le 7 octobre n'auront pas été libérés. </p><p>Interrogé sur de possibles "pauses tactiques" dans les combats, option que lui a suggérée le président américain Joe Biden, M. Netanyahu a estimé que "nous les avons déjà eues", dans un entretien à la chaîne américaine ABC News.</p><p>M. Netanyahu a aussi déclaré que son pays aurait la "responsabilité globale de la sécurité" de la bande de Gaza pour une durée indéterminée une fois que la guerre avec le Hamas aura pris fin.</p><p>Les Etats-Unis ont cependant fait savoir mardi qu'ils s'opposeraient à une nouvelle occupation à long terme de Gaza par Israël.</p><p>etb-stu-bfi-lb-mac/ep/phs</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Protéger l'avortement dans la Constitution? L'Ohio a voté et attend les résultats avec anxiété

Description: <p>Columbus (Etats-Unis) (AFP) - L'Etat américain de l'Ohio, contrôlé par les républicains, a voté mardi pour décider d'inscrire ou non la protection du droit à l'avortement dans sa Constitution, un scrutin t
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Protéger l'avortement dans la Constitution? L'Ohio a voté et attend les résultats avec anxiété

Description: <p>Columbus (Etats-Unis) (AFP) - L'Etat américain de l'Ohio, contrôlé par les républicains, a voté mardi pour décider d'inscrire ou non la protection du droit à l'avortement dans sa Constitution, un scrutin test suivi de près à travers le pays.</p><p>Les bureaux de vote, où des électeurs ont continué d'arriver jusqu'à la dernière minute, ont fermé à 19H30 locales.Maintenant commence l'attente anxieuse des résultats sur cette question qui pèsera sur la présidentielle de 2024.</p><p>Pour les défenseurs de l'IVG, il fallait cocher "oui" pour empêcher l'Etat d'interférer dans une "décision personnelle"; pour ses opposants, il était impératif de dire "non" à un texte qui "va trop loin".</p><p>Parmi les électeurs dans la capitale Columbus figurait le candidat républicain à la présidentielle Vivek Ramaswamy, 38 ans.</p><p>"Je vote non parce que je suis pro-vie", a-t-il dit à l'AFP.Si l'amendement était adopté, "ce ne serait pas une bonne chose pour le pays", a-t-il ajouté.</p><p>Au contraire, Jill, 43 ans, qui a préféré ne pas donner son nom de famille, a voté "oui" "en tant que femme, pour protéger (ses) droits".</p><p></p><p>- Forte mobilisation -</p><p></p><p>Les deux camps ont mené une campagne acharnée à coups de millions de dollars et de spots télévisés omniprésents.</p><p>Depuis que la Cour suprême a cassé à l'été 2022 l'arrêt qui garantissait le droit fédéral des Américaines à interrompre leur grossesse, la question du droit à l'avortement est revenue aux Etats. </p><p>Plusieurs l'ont restreint ou interdit, d'autres l'ont renforcé. </p><p>L'an dernier, plusieurs votes ont systématiquement été remportés par les partisans du droit à l'IVG, même dans des Etats conservateurs et à la grande surprise des républicains.</p><p>Car le sujet mobilise fortement les électeurs. Et même chez des Américains ne s'identifiant pas comme progressistes, certains ont jugé trop radicales les interdictions décidées par plusieurs Etats. </p><p></p><p>- Scrutin test -</p><p></p><p>Dans l'Ohio, une tentative de la droite de compliquer l'organisation et l'adoption de référendums (avec l'avortement en ligne de mire) a échoué en août.</p><p>Les défenseurs de l'avortement ont eux réussi à rassembler des centaines de milliers de signatures afin de soumettre à la population un amendement constitutionnel consacrant le droit à l'IVG.</p><p>Il s'agissait aussi de contrer une loi, entrée en vigueur après la décision de la Cour suprême, qui bannit la plupart des avortements - même en cas de viol ou d'inceste - dès qu'un battement de cœur peut être détecté.C'est-à-dire vers six semaines, souvent avant même qu'une femme ait connaissance de sa grossesse.</p><p>Cette législation est actuellement en suspens en raison d'une bataille juridique.Pour le moment, l'avortement est légal dans l'Ohio jusqu'à environ 22 semaines de grossesse.</p><p>Mais pendant le court temps durant lequel la loi ultra restrictive a été en vigueur, une fillette de 10 ans enceinte après un viol a dû se rendre dans l'Indiana voisin pour avorter, une affaire qui avait choqué dans tout le pays.</p><p>Les électeurs de l'Ohio ont voté par anticipation pendant des semaines avant mardi.</p><p>L'amendement prévoit que tout individu ait "le droit de prendre et d'appliquer ses propres décisions" en matière notamment d'avortement, de contraception et de traitement lié à la fertilité ou aux fausses couches.</p><p></p><p>- Indécis -</p><p></p><p>Pour ses opposants, comme le gouverneur républicain Mike DeWine, cela ouvrirait la porte à des avortements "à n'importe quel moment pendant la grossesse" et à la possibilité que des mineures y aient recours sans l'accord de leurs parents.</p><p>Le camp adverse le dément catégoriquement.</p><p>Certains habitants se disaient encore indécis à la veille du vote.</p><p>Matthew Hartman, 20 ans, étudiant à l'université d'Etat de l'Ohio, a expliqué à l'AFP qu'en tant que chrétien, il "priait" et "faisait des recherches" pour parvenir à la bonne décision.</p><p>Il a dit pencher pour le "oui" parce qu'il pense en particulier que des femmes enceintes après un viol ne devraient pas être contraintes d'avoir l'enfant."Mais je crois aux décisions de Dieu.C'est donc quelque chose qu'en tant que chrétien je dois résoudre moi-même", a-t-il expliqué. </p><p>La question de l'avortement sera dans tous les esprits lors de deux autres scrutins mardi.</p><p>Dans le très conservateur Kentucky, le gouverneur démocrate Andy Beshear, candidat à sa réélection, a fait du droit à l'IVG un cheval de bataille face au républicain Daniel Cameron.</p><p>Et en Virginie, où se tiennent des élections législatives, si les républicains l'emportent, cela pourrait permettre au gouverneur Glenn Youngkin de tenter d'imposer des restrictions à l'avortement.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Prières et larmes en Israël, un mois après l'attaque du 7 octobre

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Israël s'est recueilli mardi, dans le silence, la prière et les larmes en hommage aux victimes de l'attaque d'une ampleur sans précédent du Hamas il y a un mois, qui a traumatisé le pays. <
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Prières et larmes en Israël, un mois après l'attaque du 7 octobre

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Israël s'est recueilli mardi, dans le silence, la prière et les larmes en hommage aux victimes de l'attaque d'une ampleur sans précédent du Hamas il y a un mois, qui a traumatisé le pays. </p><p>Mardi soir, des centaines de personnes se sont rassemblées devant le mur des Lamentations à Jérusalem pour les otages et les personnes portées disparues depuis l'attaque du 7 octobre menée par le mouvement palestinien dans le sud d'Israël, près de la bande de Gaza.</p><p>Selon les autorités israéliennes, plus de 240 personnes sont toujours dans les mains du Hamas.Au moins 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, en majorité des civils tués le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes.</p><p>Une flamme a été allumée et devrait voyager dans différentes capitales du monde tant que les otages n'ont pas été libérés."Ramenez les à la maison maintenant!", ont scandé les participants à ce rassemblement au mur des Lamentations, site le plus sacré où les juifs sont autorisés à prier, situé dans Jérusalem-Est occupée et annexée par Israël.</p><p>Ils ont brandi des portraits de leurs proches, des jeunes adultes, mais aussi des enfants et même un bébé de 9 mois.</p><p>La cérémonie a commencé avec prières et chants religieux.Elle s'est poursuivie avec des appels à libérer ces otages.</p><p>"Ils sont à Gaza depuis 32 jours!", s'est emportée Rachel Goldberg, dont le fils Hersh a été enlevé lors du festival de musique dans le désert."Ils ont besoin de vous les dirigeants du monde, les dirigeants d'Israël pour sauver leur vie", a-t-elle dit, la voix étranglée par l'émotion.</p><p>Lundi soir déjà, 1.400 bougies, portant le nom des victimes de l'attaque du 7 octobre, ont été allumées devant le mur des Lamentations.</p><p>Un peu plus tôt mardi, un rassemblement peu habituel a eu lieu devant les remparts de la Vieille ville de Jérusalem: une quarantaine d’Israéliens et de Palestiniens, juifs, musulmans et chrétiens, ont observé 15 minutes de silence à la mémoire "de tous ceux qui sont morts depuis le début de la guerre". </p><p>Un homme a entonné une prière pour les morts en hébreu avant qu’un autre, chrétien, ne dise une prière: "beaucoup de gens sur cette terre que Tu appelles sainte, sont en deuil".</p><p></p><p>- "Chaise vide" -</p><p></p><p>Cette journée de commémoration a démarré dans la matinée, avec une minute de silence, à 11H00 (09H00 GMT), à Jérusalem, Tel-Aviv et ailleurs dans le pays. </p><p>Sur l'esplanade arborée de l'université hébraïque de Jérusalem, plus d'un millier de personnes ont prié ensemble et chanté l'hymne national.</p><p>"Les atrocités ont laissé une cicatrice terrible, des traumatismes au niveau personnel mais aussi au niveau national", a dit Asher Cohen, le président de l'université. </p><p>Au micro, se sont succédé les témoignages, coupés par les larmes. </p><p>Shay Dickmann, une étudiante en médecine de 28 ans est venue parler de sa cousine, Carmel Gat, prise en otage au kibboutz Beeri, qui se situe à moins de 5 kilomètres du territoire palestinien.Celle-ci aurait dû revenir sur les bancs de l'université dans un mois.</p><p>"Dans chaque classe où vous entrez, chaque fois que vous voyez une chaise vide, rappelez-vous que Carmel aurait pu être assise là.Mais au lieu de cela, elle est à Gaza", a-t-elle dit à l'assemblée. </p><p>"Ne laissez pas cette réalité devenir normale", a imploré cette étudiante, vêtue d'un tee-shirt noir sur lequel a été imprimée la photo de sa cousine.</p><p>Plusieurs dizaines de personnes ont également assisté à une cérémonie à la Bezalel Academy of Art and Design, où des bougies ont été allumées. </p><p>"Je ne pense pas qu'il y ait une seule personne qui ne soit pas touchée par ces horribles attaques", a dit Sharon Balaban, une artiste professeure dans cette école."Tout le monde connait quelqu'un qui a été blessé, tué ou impacté".</p><p>Plusieurs autres rassemblements ont eu lieu à travers le pays, et à l'étranger.</p><p>En réponse à l'attaque du 7 octobre, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.L'armée pilonne le territoire palestinien, où plus de 10.000 personnes, dont plus de 4.000 enfants, ont été tuées en un mois de guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ohio vote pour dire «oui» ou «non» à la protection du droit à l'avortement

Description: <p>Columbus (Etats-Unis) (AFP) - L'Etat américain de l'Ohio, contrôlé par les républicains, vote mardi pour décider s'il inscrit la protection du droit à l'avortement dans sa Constitution, un scrutin test qui
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L'Ohio vote pour dire «oui» ou «non» à la protection du droit à l'avortement

Description: <p>Columbus (Etats-Unis) (AFP) - L'Etat américain de l'Ohio, contrôlé par les républicains, vote mardi pour décider s'il inscrit la protection du droit à l'avortement dans sa Constitution, un scrutin test qui sera suivi de près à travers le pays.</p><p>Pour les défenseurs de l'IVG, il faut cocher "oui" pour empêcher l'Etat d'interférer dans une "décision personnelle"; pour ses opposants, il est impératif de dire "non" à un texte qui "va trop loin".</p><p>Dans plusieurs bureaux de vote de Columbus, la capitale de cet Etat du Midwest, l'afflux d'électeurs était constant.</p><p>Parmi eux figurait le candidat républicain à la présidentielle Vivek Ramaswamy, 38 ans, novice en politique et nouvelle coqueluche des conservateurs.</p><p>"Je vote non parce que je suis pro-vie", a-t-il dit à l'AFP.Si l'amendement était adopté, "ce ne serait pas une bonne chose pour le pays", a-t-il ajouté.</p><p>Au contraire, Julianna Farr, 74 ans, a voté "oui"."En tant que femme" avant tout, explique-t-elle, pour protéger un droit qu'elle juge inaliénable.</p><p>Les deux camps ont mené une campagne acharnée à coups de millions de dollars et de spots télévisés omniprésents.</p><p>Depuis que la Cour suprême a cassé à l'été 2022 l'arrêt qui garantissait le droit fédéral des Américaines à interrompre leur grossesse, la question du droit à l'avortement est revenue aux Etats. </p><p>Plusieurs l'ont restreint ou interdit, d'autres l'ont renforcé. </p><p>L'an dernier, plusieurs votes ont systématiquement été remportés par les partisans du droit à l'IVG, même dans des Etats conservateurs et à la grande surprise des républicains.</p><p>Car le sujet, qui devrait peser sur la présidentielle de 2024, mobilise fortement les électeurs. </p><p>Et même chez des Américains ne s'identifiant pas comme progressistes, certains ont jugé trop radicales les interdictions décidées par plusieurs Etats. </p><p></p><p>- Scrutin test -</p><p></p><p>Dans l'Ohio, une tentative de la droite de compliquer l'organisation et l'adoption de référendums (avec l'avortement en ligne de mire) a échoué en août.</p><p>Les défenseurs de l'avortement ont eux réussi à rassembler des centaines de milliers de signatures afin de soumettre à la population un amendement constitutionnel consacrant le droit à l'IVG.</p><p>Il s'agissait aussi de contrer une loi entrée en vigueur après la décision de la Cour suprême, qui bannit la plupart des avortements - même en cas de viol ou d'inceste - dès qu'un battement de cœur peut être détecté.C'est-à-dire vers six semaines, souvent avant même qu'une femme ait connaissance de sa grossesse.</p><p>Cette législation est actuellement en suspens en raison d'une bataille juridique.Pour le moment, l'avortement est légal dans l'Ohio jusqu'à environ 22 semaines de grossesse.</p><p>Mais pendant le court temps durant lequel la loi ultra restrictive a été en vigueur, une fillette de 10 ans enceinte après un viol a dû se rendre dans l'Indiana voisin pour avorter, une affaire qui avait choqué dans tout le pays.</p><p>Les électeurs de l'Ohio votent par anticipation depuis des semaines.</p><p>L'amendement prévoit que tout individu ait "le droit de prendre et d'appliquer ses propres décisions" en matière notamment d'avortement, de contraception et de traitement lié à la fertilité ou aux fausses couches.</p><p></p><p>- Indécis -</p><p></p><p>Pour ses opposants, comme le gouverneur républicain Mike DeWine, cela ouvrirait la porte à des avortements "à n'importe quel moment pendant la grossesse" et à la possibilité que des mineures y aient recours sans l'accord de leurs parents.</p><p>Le camp adverse le dément catégoriquement.</p><p>Certains habitants se disaient encore indécis à la veille du vote.</p><p>Matthew Hartman, 20 ans, étudiant à l'université d'Etat de l'Ohio, a expliqué à l'AFP qu'en tant que chrétien, il "priait" et "faisait des recherches" pour parvenir à la bonne décision.</p><p>Il a dit pencher pour le "oui" parce qu'il pense en particulier que des femmes enceintes après un viol ne devraient pas être contraintes d'avoir l'enfant."Mais je crois aux décisions de Dieu.C'est donc quelque chose qu'en tant que chrétien je dois résoudre moi-même", a-t-il expliqué. </p><p>La question de l'avortement sera dans tous les esprits lors de deux autres scrutins mardi.</p><p>Dans le très conservateur Kentucky, le gouverneur démocrate Andy Beshear, candidat à sa réélection, a fait du droit à l'IVG un cheval de bataille face au républicain Daniel Cameron.</p><p>Et en Virginie, où se tiennent des élections législatives, si les républicains l'emportent, cela pourrait permettre au gouverneur Glenn Youngkin de tenter d'imposer des restrictions à l'avortement.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Entre gel, mildiou ou sécheresses, la production mondiale de vin au plus bas depuis 1961

Description: <p>Paris (AFP) - Entre gels précoces, pluies diluviennes, mildiou ou sécheresses, la production mondiale de vin a chuté cette année de 7%, à son plus bas niveau depuis 1961, selon une estimation de l'Organisation internationa
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Entre gel, mildiou ou sécheresses, la production mondiale de vin au plus bas depuis 1961

Description: <p>Paris (AFP) - Entre gels précoces, pluies diluviennes, mildiou ou sécheresses, la production mondiale de vin a chuté cette année de 7%, à son plus bas niveau depuis 1961, selon une estimation de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) publiée mardi.</p><p>La France, avec une production stable, redevient au passage le premier fournisseur de vin au monde devant l'Italie, où la production a chuté de 12%, relève l'OIV dans sa première évaluation des vendanges 2023.</p><p>Viticultrice depuis plus de vingt ans à Loreto Aprutino dans le centre de l'Italie, Antonella di Tonno, 43 ans, n'a ainsi jamais vécu des vendanges aussi calamiteuses, avec des tempêtes de grêle et de longues périodes de pluies torrentielles suivies d'une grande sécheresse.</p><p>Fin juin, "un violent orage de grêle s'est abattu sur un de nos vignobles de Montepulciano d'Abruzzo, de six hectares, détruisant en quelques minutes 60% de sa production", raconte à l'AFP la propriétaire du domaine viticole Talamonti.</p><p>Feuilles jaunies et desséchées, grappes de raisin couvertes de moisissure blanche: un autre fléau dû à des pluies associées à la chaleur, le mildiou, s'est attaqué à la vigne cultivée sur 44 hectares sur les pentes du massif du Gran Sasso, dans les Apennins.</p><p>"Nous avons subi une baisse de 25% de notre production, raisins rouges et blancs confondus, contre une moyenne de 40% dans notre région, les Abruzzes.On s'en sort plutôt bien grâce à des instruments de précision comme des capteurs d'humidité",  assure-t-elle.</p><p>"Il y a certainement des entreprises dans les Abruzzes et le sud de l'Italie qui risquent de ne pas survivre, les vignobles dans le nord ont mieux résisté aux ravages du changement climatique", relève Antonella di Tonno.</p><p>L'Italie, avec 504 variétés de vigne exigeant chacune un temps de maturation différent, est particulièrement "exposée aux effets d'une météo capricieuse, étant donné que les opérations de récolte y durent plus de 100 jours, soit la durée la plus longue d'Europe", soulignait récemment le principal syndicat agricole Coldiretti.</p><p></p><p>- Demande en baisse -</p><p></p><p>Les phénomènes qui ont affecté la vigne cette année sont très disparates et il n'a pas encore été démontré qu'ils étaient directement liés au changement climatique, assure Inaki Garcia de Cortazar-Atauri, de l'institut de recherche agronomique Inrae.</p><p>Les conséquences des fortes pluies en Italie par exemple sont aussi liées à l'artificialisation des sols, explique à l'AFP ce spécialiste de l'impact du changement climatique sur l'agriculture.</p><p>En revanche contre, "on peut faire le constat qu'on a de plus en plus d'événements extrêmes récurrents" comme les canicules ou les pluies importantes dans certaines zones, qui se rajoutent à des fléaux connus depuis longtemps comme le mildiou.</p><p>La production de vin devrait au total atteindre entre 241,7 et 246 millions d'hectolitres, selon des informations collectées par l'OIV dans 29 pays représentant 94% de la production mondiale.</p><p>Dans l'hémisphère nord, à l'instar de l'Italie, la production viticole a particulièrement pâti de divers aléas en Espagne (-14%) et en Grèce (-45%).</p><p>En France, même si la production se stabilise dans son ensemble, il existe de fortes disparités, relève l'OIV. </p><p>Le Bordelais et la région du sud-ouest ont fait face à la propagation du mildiou tandis que le Languedoc-Roussillon a été affecté par des vagues de chaleur et la sécheresse. </p><p>Des volumes "particulièrement importants" sont en revanche attendus dans le Cognac, en Corse et en Champagne, souligne l'OIV. </p><p>Dans l'hémisphère sud, l'Australie (-24%), l'Argentine (-23%), le Chili (-20%) et l'Afrique du Sud (-10%) ont été particulièrement touchés. </p><p>Quelques pays ont tiré leur épingle du jeu, à commencer par les Etats-Unis (+12%), qui conservent leur place de 4e fournisseur mondial, à la faveur de températures fraîches et de fortes pluies hivernales dans les régions viticoles de Napa et de Sonoma.</p><p>La baisse de la production n'est toutefois pas forcément une mauvaise nouvelle, relève l'OIV. </p><p>"Avec une consommation mondiale en déclin et des stocks élevés dans de nombreuses régions du monde, cette faible production attendue pourrait rééquilibrer le marché mondial", souligne l'organisation. </p><p>Le fait que la France redevienne premier producteur mondial laisse ainsi indifférent le président des Vignerons coopérateurs de France, Joël Boueilh."J'ai plutôt envie d'avoir des vignerons qui produisent des vins qui se vendent bien", disait-il lors d'un point presse mi-octobre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Otages du Hamas: la douleur qui broie les mères

Description: <p>Athènes (AFP) - "Cela fait 30 jours maintenant et nous n'avons aucune nouvelle de lui".Le sourire éclatant du jeune homme illumine la photo posée devant Galia David, une Israélienne qui témoigne à Athènes de l&
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Otages du Hamas: la douleur qui broie les mères

Description: <p>Athènes (AFP) - "Cela fait 30 jours maintenant et nous n'avons aucune nouvelle de lui".Le sourire éclatant du jeune homme illumine la photo posée devant Galia David, une Israélienne qui témoigne à Athènes de l'enlèvement de son fils cadet Evyatar lors de l'attaque sanglante du Hamas il y a un mois.</p><p>"Je suis sûre que vous tous ici avez des familles et que vous pouvez comprendre ce que cela fait quand un frère, une mère, une grand-mère, une personne que vous chérissez vous est arrachée", ajoute cette femme qui balaie ses larmes derrière ses fines lunettes ovales.</p><p>A l'initiative du Forum des familles des otages et disparus, cette Israélienne originaire de Kfar Saba (centre) est venue lundi en Grèce, accompagnée de son fils aîné Ilay, 26 ans, sensibiliser l'opinion sur le sort des plus de 240 otages aux mains du mouvement islamiste, selon Israël.</p><p>Dans cette salle de conférence d'un grand hôtel d'Athènes, une autre mère a disposé elle aussi une photo d'un jeune homme tout sourire.Almog Meir, 21 ans, originaire d'Or Yehuda, à l'est de Tel Aviv, enlevé par le mouvement islamiste palestinien.</p><p></p><p>- Cauchemar -  </p><p></p><p>"Mon fils est allé à une fête et il a été kidnappé (...) Notre vie est devenue un cauchemar mais ce cauchemar est notre réalité", souffle Orit Meir, la voix brisée par la douleur.</p><p>Des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés le 7 octobre sur le sol israélien où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont péri, d'après les autorités israéliennes, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque.Le mouvement islamiste palestinien a également fait plus de 240 otages, emmenés à Gaza. </p><p>Les bombardements israéliens en représailles sur la bande de Gaza, où le Hamas est au pouvoir depuis 2007, ont fait 10.022 morts, en majorité des civils dont plus de 4.000 enfants, selon le bilan du ministère de la Santé du Hamas lundi.</p><p>"La dernière fois que j'ai vu (Almog), c'était le vendredi à 23 heures (le 6 octobre, NDLR) quand il a quitté la maison avec ses amis pour se rendre dans un grand festival dans le sud d'Israël", raconte Orit Meir.</p><p>C'était "une fête de la paix et de l'amour", insiste-t-elle.Une rave party où des centaines de jeunes, comme son fils et Evyatar David, ont dansé et se sont amusés avant que 270 d'entre eux, selon les autorités israéliennes, ne tombent sous les tirs des commandos du Hamas.</p><p>Le 7 octobre, à 7h45 du matin, la sonnerie du portable de Mme Meir retentit.Almog.</p><p>"Maman, les roquettes tombent de partout.Je ne sais pas ce qui se passe.Maman, je t'aime".</p><p></p><p>- Terrifié -</p><p></p><p>Dans la salle de conférences, la voix d'Orit Meir se brise encore.Mais elle se reprend et raconte les heures noires qui ont suivi.Une courte vidéo postée par le Hamas dans laquelle elle reconnaît "immédiatement" Almog."Il était allongé sur le sol.Il était terrifié, terrifié".</p><p>Depuis, plus rien.</p><p>"Nous ne savons pas s'il est vivant", lâche cette femme blonde venue à Athènes avec l'oncle de son fils, Aviram.</p><p>La mère d'Evyatar David et son frère décrivent eux aussi l'angoisse qui les broie, jour et nuit, les prive de sommeil, les empêche de se nourrir.</p><p>"J'ai perdu la notion de temps", assure Galia David.Et c'est son fils aîné Ilay qui raconte les deux vidéos postées le 7 octobre dans lesquelles apparaît Evyatar, 22 ans.</p><p>Dans l'une, ses geôliers brutalisent le jeune homme qui a les mains attachées dans le dos.Dans la seconde, "il est allongé sur le sol dans une pièce sombre (...) Ils sont cinq gars, ils sont tous terrifiés", explique son frère. </p><p>"Nous ne nous consacrons qu'à un seul objectif: ramener notre fils, notre bien-aimé, à la maison", ajoute Galia David, dont les propos en hébreu sont traduits en anglais.</p><p>L'oncle d'Almog Meir, Aviram, estime qu'avec l'attaque du 7 octobre et les prises d'otages, le Hamas "a bafoué les lois de l'humanité".</p><p>Mais de sa voix forte et déterminée, cet homme qui vit dans le kibboutz de Bahan, veut délivrer un message avant de rentrer en Israël.</p><p>"Nous voulons vivre en paix avec les Palestiniens (...) Nous devons trouver un chemin pour une vie en paix, une longue vie ensemble".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Charles III prononce son premier discours du trône, tourné vers les élections

Description: <p>Londres (AFP) - Pour la première fois en tant que roi, Charles III a prononcé mardi le discours du trône au Parlement britannique, dans lequel le gouvernement conservateur de Rishi Sunak a cherché à présenter une vision "
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Charles III prononce son premier discours du trône, tourné vers les élections

Description: <p>Londres (AFP) - Pour la première fois en tant que roi, Charles III a prononcé mardi le discours du trône au Parlement britannique, dans lequel le gouvernement conservateur de Rishi Sunak a cherché à présenter une vision "à long terme" à l'approche des élections.</p><p>"Soucieux" de perpétuer l'héritage de sa "mère bien-aimée" Elizabeth II, Charles s'est prêté à ce rituel de la vie politique britannique qui ouvre formellement la session parlementaire.Il l'avait déjà fait en tant qu'héritier en mai 2022, prononçant le précédent discours du trône au nom de sa mère, dont la santé déclinait.</p><p>Arrivé en carrosse au palais de Westminster, le souverain, qui fête en novembre ses 75 ans, a été cette fois accueilli par des dizaines des manifestants scandant "pas mon roi" et "quel gâchis", inimaginables sous Elizabeth II.</p><p>Coiffé de la couronne impériale d'apparat et installé sur le trône en or de la Chambre des Lords à côté de la reine Camilla, le roi a pris la parole à l'issue d'une cérémonie aux traditions multiséculaires, qui commence par l'inspection des caves de Westminster à la recherche d'explosif et la prise d'otage symbolique d'un député au palais de Buckingham, pour assurer "le retour sain et sauf du roi" dans sa résidence.</p><p>Après l'épidémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, qui ont contribué à la grave crise du coût de la vie frappant le Royaume-Uni, "la priorité de mon gouvernement est de prendre les décisions difficiles mais nécessaires à long terme pour changer ce pays", a souligné le monarque dans ce discours préparé par le Premier ministre Rishi Sunak.</p><p>Ce premier discours sera peut-être le dernier de Rishi Sunak qui a tenté de ramener un peu stabilité après les scandales de l'ère Boris Johnson et les 49 jours mouvementés de Liz Truss à Downing Street, mais peine à insuffler un nouvel élan alors que des législatives sont prévues l'année prochaine.Les conservateurs, au pouvoir depuis près de 14 ans, sont largement distancés dans les sondages par l'opposition travailliste, menée par son rival Keir Starmer.</p><p>Cette allocution de 10 minutes, moment clé de la vie politique mais dont le contenu politique reste habituellement vague et général, constituait donc l'une des dernières chances pour Rishi Sunak de donner une idée du cap suivi pour renverser la tendance et de se démarquer du Labour.</p><p></p><p>- Projets pétroliers controversés -</p><p></p><p>Par la voix du roi, l'ancien ministre des Finances et banquier d'affaires de 43 ans a répété sa volonté de lutter contre l'inflation, de faire baisser les factures des citoyens britanniques, mais aussi de former plus de médecins et infirmières et d'interdire progressivement la vente de cigarettes au Royaume-Uni. </p><p>Brossant le portrait d'un Premier ministre tourné vers l'avenir, Rishi Sunak, entré il y a Downing Street il y a un peu plus d'un an, veut également créer "de nouveaux cadres juridiques" pour soutenir le développement des véhicules autonomes et encourager l'innovation dans des secteurs comme celui de l'intelligence artificielle (IA).</p><p>Rishi Sunak a donné des gages à l'aile droite du parti conservateur, en proposant de durcir les sanctions contre les meurtriers et les délinquants sexuels et en renforçant les pouvoirs de la police et des tribunaux  pour lutter contre la "cybercriminalité ou l'exploitation des enfants".</p><p>Comme esquissé lundi, un projet de loi "soutiendra l'octroi de licences pour de nouveaux gisements de pétrole et de gaz afin d'aider le pays à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 sans ajouter de charges excessives aux ménages", a déclaré le roi sans sourciller, lui qui est connu pour son engagement de longue date en faveur de la défense de l'environnement.</p><p>Cette décision prise au nom de la sécurité énergétique est vivement critiquée par les militants écologistes, qui se mobilisent depuis le début du mois de novembre contre les nouveaux projets d'exploitation des hydrocarbures du gouvernement à l'appel de l'organisation Just Stop Oil.</p><p>"Le problème de Sunak c'est qu'il manque de temps" a souligné Richard Carr, professeur de politique publique associé à l'université Anglia Ruskin, interrogé par l'AFP."Les électeurs sont lassés et en colère contre les gouvernements conservateurs". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Blinken appelle le G7 à parler d'«une seule voix» sur Gaza

Description: <p>Tokyo (AFP) - Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé mardi soir ses pairs du G7, qui se réunissent à Tokyo, à "parler d'une seule voix claire" sur le conflit entre Israël et le Hamas.</p&g
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Blinken appelle le G7 à parler d'«une seule voix» sur Gaza

Description: <p>Tokyo (AFP) - Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé mardi soir ses pairs du G7, qui se réunissent à Tokyo, à "parler d'une seule voix claire" sur le conflit entre Israël et le Hamas.</p><p>"C'est un moment très important où le G7 doit se rassembler face à cette crise et parler d'une seule voix claire", a-t-il affirmé avant une réunion bilatérale avec son homologue japonaise Yoko Kamikawa et un diner dans la soirée réunissant les ministres des Affaires étrangères des pays du G7.</p><p>Les chefs de la diplomatie du G7 se réunissent mardi et mercredi à Tokyo où ils s'efforceront de trouver une ligne commune sur le conflit Israël-Hamas, tout en réaffirmant leur soutien à l'Ukraine et en évoquant d'autres enjeux, du Caucase à l'Asie-Pacifique.</p><p>Mais le groupe des Sept pourrait avoir du mal à parler d'une seule voix s'agissant des appels à un cessez-le-feu ou d'une trêve humanitaire dans la bande de Gaza.Le Conseil de sécurité des Nations unies n'y parvient pas lui-même pour l'instant et Israël y est opposé tant que ses ressortissants enlevés par le Hamas lors de l'attaque menée par ce mouvement islamiste le 7 octobre n'auront pas été libérés.</p><p>Les États-Unis ont discuté avec Israël de la possibilité de "pauses tactiques" pour permettre aux civils palestiniens d'évacuer en sécurité les zones de combat, mais la durée de ces trêves semble faire encore débat.</p><p>"Un appel à une trêve humanitaire ou à une déclaration de principe est possible entre les membres du G7 qui partagent les mêmes valeurs.Mais certainement sans discours contraignant et dans des termes généraux", prévient Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique interrogée par l'AFP.</p><p>Antony Blinken est arrivé mardi au Japon dans la foulée d'une nouvelle tournée diplomatique intense au Proche-Orient, où il n'est pas parvenu à convaincre Israël de marquer une "pause" dans son offensive militaire.</p><p>M. Blinken doit "informer ses homologues" du G7 de son voyage dans la région et "des progrès réalisés dans la fourniture d'aide humanitaire aux civils de Gaza et des efforts déployés pour contenir le conflit", a indiqué mardi un haut responsable du département d’État américain.</p><p>"Nous allons discuter de la manière dont nous pourrions obtenir ensemble des pauses humanitaires, afin d'alléger la souffrance de la population à Gaza" a déclaré la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock dans un communiqué lundi.</p><p>Le ministère français des Affaires étrangères a aussi rappelé la nécessité de "déployer tous les efforts possibles pour empêcher un embrasement régional" et "l'importance de dessiner un horizon politique fondé sur la perspective de deux États".</p><p></p><p>- Poursuivre le soutien à l'Ukraine -</p><p></p><p>"L'Ukraine est et restera au sommet de l'agenda du G7", a par ailleurs assuré Mme Baerbock, alors que Kiev s'inquiète de plus en plus d'une certaine lassitude de ses soutiens occidentaux face à l'invasion russe et au risque grandissant d'une guerre d'usure et de positions.</p><p>"Si notre soutien à l'Ukraine s'essoufflait aujourd'hui (la Russie, NDLR) l'exploiterait sans pitié, avec des conséquences terribles pour les Ukrainiens et les Européens.D'autres acteurs dans différentes parties du monde en tireraient également de mauvaises conclusions", a souligné la ministre allemande.</p><p>Un échange en visioconférence avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba est ainsi prévu lors de cette rencontre ministérielle du G7.</p><p>La réunion à Tokyo doit aussi évoquer la situation dans le Caucase, sur fond des grandes tensions persistantes entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. </p><p>Une visioconférence sera également organisée avec les ministres des Affaires étrangères de cinq pays d'Asie centrale, une initiative visiblement destinée à contrer l'influence de la Russie et de la Chine dans cette région.</p><p>Le G7 pourrait cependant adopter cette fois-ci un ton plus modéré face à Pékin, à quelques jours d'une rencontre prévue à San Francisco entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping et à l'approche de la COP28 sur le climat.</p><p>A Tokyo, les membres du G7 "tenteront probablement de maintenir un équilibre entre rester ouverts à la Chine, tout en étant vigilants à la menace" qu'elle représente, selon eux, pour la stabilité de la région Asie-Pacifique, estime ainsi Robert Ward de l'Institut international d'études stratégiques (IISS), un think tank britannique.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël refuse tout cessez-le-feu un mois après une guerre dévastatrice

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rejeté un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas entrée mardi dans son deuxième mois, malgré les appels répétés à une trêve humanitaire à Gaza
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Israël refuse tout cessez-le-feu un mois après une guerre dévastatrice

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rejeté un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas entrée mardi dans son deuxième mois, malgré les appels répétés à une trêve humanitaire à Gaza et un bilan de plus de 10.000 morts selon le mouvement islamiste.</p><p>Dans la nuit, les bombardements aériens israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste Hamas ont continué de plus belle, tuant plus de 100 personnes selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Sous une couverture aérienne, les troupes israéliennes au sol ont continué de progresser dans la bande de Gaza après avoir encerclé la ville de Gaza et coupé le territoire en deux, selon l'armée.   </p><p>"Il n'y aura pas de cessez-le-feu à Gaza sans la libération de nos otages", a dit M. Netanyahu dans un entretien avec la chaîne américaine ABC News lundi soir, un mois après que des centaines de combattants du Hamas ont mené le 7 octobre l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Plus de 1.400 personnes y ont péri d'après les autorités, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque.Le Hamas a également fait plus de 240 otages, emmenés à Gaza.</p><p>"Concernant les petites pauses tactiques, une heure par-ci, une heure par-là, nous les avons déjà eues", a ajouté M. Netanyahu, en référence à une déclaration de la Maison Blanche évoquant la "possibilité de pauses tactiques" pour permettre aux civils de fuir les combats et la circulation des aides humanitaires.</p><p>Alors qu'Israël a retiré unilatéralement de Gaza en 2005 ses soldats et les colons après 38 ans d'occupation, M. Netanyahu a affirmé que son pays prendrait "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire palestinien après la guerre.</p><p>Car "lorsque nous n'avons pas cette responsabilité, nous assistons à l'éruption de la terreur du Hamas", une organisation qualifiée de "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne, a ajouté M. Netanyahu qui a juré d'anéantir le Hamas.</p><p></p><p>- "Une crise de l'humanité" -</p><p></p><p>Les Nations unies, les ONG, les dirigeants du monde arabe, et d'autres pays à travers le monde, appellent sans cesse à un cessez-le-feu, une idée non soutenue par Washington qui pousse pour des "pauses humanitaires" et insiste sur le droit d'Israël à se défendre.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé d'urgence un "cessez-le-feu humanitaire" dans le petit territoire palestinien, transformé en "cimetière pour les enfants"."Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-il dit.</p><p>Les bombardements israéliens contre Gaza ont fait 10.022 morts, en majorité des civils incluant plus de 4.000 enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas fourni lundi.</p><p>"Des milliers et des milliers de civils sont tués (...) Nos hommes ont été tués.Nos volontaires ont été tués", a déclaré le chef du Croissant-Rouge palestinien, Younis Al-Khatib.</p><p>M. Guterres a également réitéré sa condamnation des "actes terroristes odieux" du Hamas le 7 octobre et fustigé ce mouvement  qui utilise "les civils comme boucliers humains et continue à tirer des roquettes vers Israël sans distinction".</p><p>Dimanche soir, l'armée israélienne a annoncé l'intensification de sa campagne de bombardement qui doit durer "plusieurs jours", parallèlement à une offensive terrestre lancée le 27 octobre.</p><p>Les affrontements au sol les plus intenses se déroulent dans le nord du territoire, où se trouve la ville de Gaza qui abrite selon Israël le "centre" du Hamas.</p><p>Ces dernières 24 heures, "les troupes ont sécurisé un bastion militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, saisissant missiles, lanceurs antichars, des armes et divers matériels de renseignement", selon un communiqué militaire. </p><p>En coordination avec les troupes au sol des avions de combat bombardent des "cellules terroristes".</p><p></p><p>- "Oui j'ai peur" -</p><p></p><p>Près de la frontière avec Gaza, de jeunes soldats israéliens affichent leur "fierté" de servir leur pays, sans cacher leurs craintes.</p><p>"Oui, j'ai un peu peur d'y aller.On ne sait pas si on va en revenir vivants", lâche un soldat de 20 ans, dont la censure militaire interdit de publier le nom. "Nous ferons ce que nous avons à faire, mais c'est un endroit terrible où aller".</p><p>Au moins 30 soldats israéliens, selon l'armée, ont été tués depuis le 27 octobre.</p><p>Les bombardements israéliens éprouvent durement les quelque 2,4 millions de Palestiniens, piégés dans le territoire de 362 km2 et privés de livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture par le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre, alors que Gaza était déjà soumise à un blocus israélien depuis plus de 16 ans.</p><p>Ils ont aussi poussé sur les routes 1,5 million de personnes, selon l'ONU.</p><p></p><p>- "Un million de tremblements de terre" -</p><p></p><p>"C'était comme un million de tremblements de terre combinés (...).Nous n'avons reçu aucun avertissement, rien, et soudain nous avons été surpris par des missiles qui nous tombaient sur la tête, sans arrêt", a raconté Saad Abou Sariya après des frappes israéliennes sur Rafah (sud).</p><p>M. Guterres a déploré lundi l'aide insuffisante arrivant par Rafah, point de passage avec l'Egypte.Avec 569 camions depuis le 21 octobre, "le goutte à goutte d'aide n'est rien face à l'océan de besoins".</p><p>Lundi, un nombre indéterminé de blessés et de binationaux ont pu passer en Egypte via Rafah, marquant une reprise des évacuations.</p><p>Alors que la communauté internationale craint une extension du conflit, le Pentagone a annoncé qu'un sous-marin avait été déployé au Proche-Orient, à titre de dissuasion.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne d'une part, et le Hezbollah et ses alliés incluant le Hamas, de l'autre.Le Hamas au Liban a affirmé avoir tiré lundi 16 roquettes sur le nord d'Israël.</p><p>Les violences se sont également multipliées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Blocage à la frontière: Kiev dit ne pas avoir reçu de «demandes» des routiers polonais

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le gouvernement ukrainien a affirmé mardi n'avoir toujours pas reçu de "demandes" officielles de la part des routiers polonais qui bloquent depuis lundi trois points de passage entre l'Uk
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Blocage à la frontière: Kiev dit ne pas avoir reçu de «demandes» des routiers polonais

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le gouvernement ukrainien a affirmé mardi n'avoir toujours pas reçu de "demandes" officielles de la part des routiers polonais qui bloquent depuis lundi trois points de passage entre l'Ukraine et la Pologne pour protester contre une concurrence jugée "déloyale".</p><p>"À ce jour, aucune demande officielle des transporteurs polonais n'a été transmise à aucun représentant de la partie ukrainienne", a assuré le ministère ukrainien des Infrastructures dans un communiqué.</p><p>"S'il existe une position officielle et raisonnée de la part de nos partenaires polonais, nous sommes ouverts à un dialogue constructif", a-t-il ajouté, disant être "en communication constante" avec les autorités polonaises et européennes "pour résoudre" cette crise et "débloquer les points de contrôle le plus rapidement possible".</p><p>Depuis lundi, plusieurs dizaines de compagnies de transport polonaises bloquent les points de frontière à Dorohusk, Hrebenne et Korczowa, dans le Sud-Est de la Pologne, dénonçant "une concurrence déloyale" de leurs rivaux ukrainiens.</p><p>Sur place, la quasi-totalité du trafic routier a été bloquée par des camions alignés par des manifestants qui imputent la chute de leurs revenus à la libéralisation des règles de transport frontalier pour l'Ukraine par l'Union européenne depuis le début de l'invasion russe de ce pays en février 2022.</p><p>"Le blocage de la frontière est préjudiciable aux intérêts des deux pays", a répété mardi le ministère ukrainien des Infrastructures, son homologue polonais ayant appelé les manifestants, la veille, à cesser leur action.</p><p>Cet incident marque un nouvel écueil dans les relations entre Kiev et Varsovie, qui se sont tendues ces derniers mois en raison notamment du désaccord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en Europe via la Pologne.</p><p>Le président polonais Andrzej Duda a, lui, comparé l'Ukraine à un "homme qui se noie", capable d'entraîner ses sauveteurs au fond de l'eau.Et l'actuel Premier ministre Mateusz Morawiecki a annoncé en septembre que son pays cesserait de transférer de nouveaux armements à Kiev.</p><p>Pourtant, la Pologne, qui a accueilli des centaines de milliers d'Ukrainiens fuyant la guerre, compte depuis plus d'un an et demi parmi les principaux donateurs d'aide militaire à l'Ukraine.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: les derniers feuilletons radio, un plaisir à l'ancienne

Description: <p>Manille (AFP) - Debout face au micro, le comédien Phil Cruz fait mine de brandir une amulette pour triompher du diable, en enregistrant le dernier épisode d'un des rares feuilletons radiophoniques qui subsistent aux Philippin
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Philippines: les derniers feuilletons radio, un plaisir à l'ancienne

Description: <p>Manille (AFP) - Debout face au micro, le comédien Phil Cruz fait mine de brandir une amulette pour triompher du diable, en enregistrant le dernier épisode d'un des rares feuilletons radiophoniques qui subsistent aux Philippines et font le bonheur des auditeurs.</p><p>Il fait partie d'une petite équipe d'artistes et de techniciens qui produisent des émissions diffusées en tagalog, langue nationale philippine, sur DZRH, l'une des plus anciennes stations de radio du pays.</p><p>Les feuilletons radiophoniques constituaient la principale source de divertissement des familles philippines après la Seconde Guerre mondiale, mais leur popularité s'est estompée avec l'essor de la télévision, des réseaux sociaux et des plateformes de streaming.</p><p>Mais de nombreux auditeurs de longue date, parmi lesquels des personnes âgées, des agriculteurs, des ouvriers et des chauffeurs de taxi, allument toujours leur poste pour suivre leur feuilleton préféré.</p><p>"Nous sommes les seuls à rester", déclare M. Cruz, 64 ans, entre deux sessions d'enregistrement dans un studio moderne situé dans un parc à thème de Manille.</p><p>Il marche dans les pas de son père.Il a débuté dans le métier en 1979, à l'époque où DZRH consacrait chaque jour plus de neuf heures de ses programmes à la diffusion de 18 feuilletons, dans un contexte de forte concurrence avec les autres diffuseurs. </p><p>Aujourd'hui, elle n'en produit plus que sept.</p><p>Sa plus ancienne série, "La nuit de l'horreur", terrifie le public depuis 66 ans avec des histoires de démons, de vampires et de squelettes meurtriers.</p><p>Gerry Mutia produit les effets sonores qui contribuent à l'immersion des auditeurs.Et même si nombre d'effets peuvent être créés par ordinateur, il préfère encore "l'ancienne méthode".</p><p>Dans son studio, une boîte d'objets hétéroclites lui permet de simuler des sons: des coquilles de noix de coco pour le galop des chevaux, un verrou de porte pour armer un fusil ou encore une caisse de feuilles grâce à laquelle, avec ses pieds, il recrée le bruit des pas en forêt.Avec sa propre voix, il imite même le miaulement d'un chat.</p><p>"L'ordinateur peut reproduire le son d'une gifle, mais le résultat est plus réaliste en le faisant à l'ancienne", explique M. Mutia, en faisant une démonstration à l'aide d'une paire de vieilles semelles.</p><p></p><p>- "Notre seul divertissement" - </p><p></p><p>La beauté de la radio, c'est qu'elle touche "tout le monde, même les pauvres", dit Rosanna Villegas, 63 ans, une autre voix de DZRH qui elle aussi a suivi les traces de son père.</p><p>"C'est un vecteur de divertissement qui vient s'ajouter à ce qu'ils regardent à la télévision ou au cinéma", relève-t-elle.Les fans "nous disent que leur stress disparaît".</p><p>Henry Amadure, qui vit seul dans une ferme à environ 60 km au sud de Manille, fait partie des fidèles auditeurs de DZRH.</p><p>Pendant qu'il arrache les mauvaises herbes dans les champs, sa petite radio lui permet de suivre "La promesse de demain", un feuilleton qui dépeint l'amitié entre un étudiant pauvre et un riche camarade de classe.</p><p>"Cela me tient compagnie parce que je travaille seul", explique M. Amadure, 58 ans, initié à ces feuilletons par son grand-père."Parfois, on en tire des leçons de vie."</p><p>Il dépense 74 pesos (1,23 euros) par semaine en piles pour que la radio reste allumée toute la journée pendant qu'il travaille dans sa ferme, en l'absence d'électricité.</p><p>Sa voisine Cristiteta Arpon, 35 ans, souligne que ces feuilletons sont leur "seul divertissement".</p><p>"Nous serons tristes s'ils disparaissent.C'est notre compagnon de tous les jours et la seule chose qui nous rend heureux", souffle cette mère de quatre enfants.</p><p></p><p>- "La radio est éternelle" -</p><p></p><p>Nerissa Julao, 52 ans, appartient à un club de passionnés de feuilletons radiophoniques qui compte 17.000 membres sur Facebook.</p><p>"Ecouter des feuilletons radiophoniques aiguise mon imagination.Les scènes prennent forme dans mon esprit parce que le jeu des acteurs est très convaincant", raconte la quinquagénaire qui travaille dans la restauration.</p><p>Les émissions de radio l'occupent lorsqu'elle prépare ses plats à Guagua, au nord-ouest de Manille.</p><p>Or "les fanatiques de feuilletons comme nous deviennent de plus en plus rares", note-t-elle.</p><p>Pour les radios, le défi est d'attirer une nouvelle génération d'auditeurs.</p><p>DZRH a étendu ses activités aux réseaux sociaux, en publiant des épisodes sur YouTube et en partageant les liens sur Facebook, X (ex-Twitter) et TikTok.</p><p>"Nous avons un public varié, mais il est vrai que beaucoup d'auditeurs vieillissent", reconnaît M. Cruz."Nous devons produire du contenu destiné aux jeunes".</p><p>"Pour moi, la radio est éternelle", lance Mme Villegas, optimiste.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ohio aux urnes pour se prononcer sur la protection du droit à l'avortement

Description: <p>Columbus (Etats-Unis) (AFP) - L'Etat américain de l'Ohio, contrôlé par les républicains, vote mardi pour décider s'il inscrit la protection du droit à l'avortement dans sa Constitution, un scrutin test qui
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L'Ohio aux urnes pour se prononcer sur la protection du droit à l'avortement

Description: <p>Columbus (Etats-Unis) (AFP) - L'Etat américain de l'Ohio, contrôlé par les républicains, vote mardi pour décider s'il inscrit la protection du droit à l'avortement dans sa Constitution, un scrutin test qui sera suivi de près à travers le pays.</p><p>Pour les défenseurs de l'IVG, il faut cocher "oui" pour empêcher l'Etat d'interférer dans une "décision personnelle"; pour ses opposants, il faut dire "non" à un texte qui "va trop loin". </p><p>Les deux camps ont mené une campagne acharnée à coups de millions de dollars dans cet Etat du nord du pays, et leurs volontaires ont frappé à des milliers de portes pour rallier les habitants à leur cause.</p><p>Depuis que la Cour suprême a cassé à l'été 2022 l'arrêt qui garantissait le droit fédéral des Américaines à interrompre leur grossesse, la question du droit à l'avortement est revenue aux Etats. </p><p>Plusieurs l'ont restreint ou interdit, d'autres l'ont renforcé. </p><p>L'an dernier, plusieurs votes ont systématiquement été remportés par les partisans du droit à l'IVG, même dans des Etats conservateurs et à la grande surprise des républicains.</p><p>Car il s'est avéré que le sujet mobilisait fortement les électeurs. </p><p>Et même chez des Américains ne s'identifiant pas comme progressistes, certains ont jugé trop radicales les interdictions décidées par plusieurs Etats. </p><p></p><p>- Scrutin test -</p><p></p><p>Dans l'Ohio, une tentative de la droite de compliquer l'organisation et l'adoption de référendums (avec l'avortement en ligne de mire) a échoué en août.</p><p>Les défenseurs de l'avortement ont eux réussi cet été à rassembler des centaines de milliers de signatures afin de soumettre à la population un amendement constitutionnel consacrant le droit à l'IVG.</p><p>Il s'agissait aussi de contrer une loi entrée en vigueur après la décision de la Cour suprême, qui bannit la plupart des avortements - même en cas de viol ou d'inceste - dès qu'un battement de cœur peut être détecté.C'est-à-dire vers six semaines, souvent avant même qu'une femme ait connaissance de sa grossesse.</p><p>Cette législation est actuellement en suspens en raison d'une bataille juridique.Pour le moment, l'avortement est légal dans l'Ohio jusqu'à environ 22 semaines de grossesse.</p><p>Mais pendant le court temps durant lequel la loi ultra restrictive a été en vigueur, une fillette de 10 ans enceinte après un viol a dû se rendre dans l'Indiana voisin pour avorter, une affaire qui avait choqué dans tout le pays.</p><p>Le scrutin se clôt mardi soir mais les électeurs de l'Ohio votent par anticipation depuis des semaines.</p><p>L'amendement prévoit que tout individu ait "le droit de prendre et d'appliquer ses propres décisions" en matière notamment d'avortement, de contraception et de traitement lié à la fertilité ou aux fausses couches.</p><p></p><p>- Indécis -</p><p></p><p>Pour ses opposants, comme le gouverneur républicain Mike DeWine, cela ouvrirait la porte à des avortements "à n'importe quel moment pendant la grossesse" et à la possibilité que des mineures puissent avorter sans que leurs parents ne soient au courant.</p><p>Le camp adverse le dément catégoriquement et dénonce de la "désinformation".</p><p>Certains habitants se disaient encore indécis à la veille du vote.</p><p>Matthew Hartman, 20 ans, étudiant à l'université d'Etat de l'Ohio, a expliqué à l'AFP qu'en tant que chrétien, il "priait" et "faisait des recherches" pour parvenir à la bonne décision.</p><p>Il dit pencher pour le "oui" parce qu'il pense en particulier que des femmes enceintes après un viol ne devraient pas être contraintes d'avoir l'enfant.</p><p>"Mais je crois aux décisions de Dieu.C'est donc quelque chose qu'en tant que chrétien je dois résoudre moi-même", a-t-il expliqué. </p><p>La question de l'avortement sera dans tous les esprits pendant deux autres scrutins mardi aux Etats-Unis.</p><p>Dans le très conservateur Kentucky, le gouverneur démocrate Andy Beshear, candidat à sa réélection, a fait du droit à l'IVG un cheval de bataille face au républicain Daniel Cameron.</p><p>Et en Virginie, où se tiennent des élections législatives, si les républicains l'emportent, cela pourrait permettre au gouverneur républicain Glenn Youngkin de tenter d'imposer des restrictions à l'avortement.</p><p>Par ailleurs, en même temps qu'il votera sur l'avortement, l'Ohio se prononcera sur la légalisation du cannabis.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

G7: les ministres des Affaires étrangères à Tokyo dans un contexte mondial brûlant

Description: <p>Tokyo (AFP) - Les chefs de la diplomatie des pays du G7 tenteront mardi et mercredi à Tokyo de trouver une ligne commune sur le conflit Israël-Hamas, tout en réaffirmant leur soutien à l'Ukraine et en évoquant d'autre
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G7: les ministres des Affaires étrangères à Tokyo dans un contexte mondial brûlant

Description: <p>Tokyo (AFP) - Les chefs de la diplomatie des pays du G7 tenteront mardi et mercredi à Tokyo de trouver une ligne commune sur le conflit Israël-Hamas, tout en réaffirmant leur soutien à l'Ukraine et en évoquant d'autres enjeux, du Caucase à l'Asie-Pacifique.</p><p>Le groupe des Sept devrait cependant avoir beaucoup de mal à appeler d'une seule voix à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Le Conseil de sécurité des Nations unies n'y parvient pas lui-même pour l'instant et Israël y est opposé tant que ses ressortissants enlevés par le mouvement islamiste Hamas lors de son attaque le 7 octobre n'auront pas été libérés.</p><p>Les Etats-Unis ont discuté avec Israël de la possibilité de "pauses tactiques" pour permettre aux civils palestiniens d'évacuer en sécurité les zones de combat, mais la durée de ces trêves semble faire encore débat.</p><p>"Un appel à une trêve humanitaire ou à une déclaration de principe est possible entre les membres du G7 qui partagent les mêmes valeurs.Mais certainement sans discours contraignant et dans des termes généraux", selon Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique interrogée par l'AFP.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est arrivé mardi en milieu de journée au Japon dans la foulée de sa nouvelle tournée diplomatique intense au Proche-Orient.Il n'a pas fait de commentaire à son arrivée.</p><p>"Nous allons discuter de la manière dont nous pourrions obtenir ensemble des pauses humanitaires, afin d'alléger la souffrance de la population à Gaza" a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock dans un communiqué lundi.</p><p>Le ministère français des Affaires étrangères a aussi rappelé la nécessité de "déployer tous les efforts possibles pour empêcher un embrasement régional" et "l'importance de dessiner un horizon politique fondé sur la perspective de deux Etats".</p><p></p><p>- Poursuivre le soutien à l'Ukraine -</p><p></p><p>"L'Ukraine est et restera au sommet de l'agenda du G7", a par ailleurs assuré Mme Baerbock, alors que Kiev s'inquiète de plus en plus d'une certaine lassitude de ses soutiens occidentaux face à l'invasion russe et au risque grandissant d'une guerre d'usure et de positions.</p><p>"Si notre soutien à l'Ukraine s'essoufflait aujourd'hui (la Russie, NDLR) l'exploiterait sans pitié, avec des conséquences terribles pour les Ukrainiens et les Européens.D'autres acteurs dans différentes parties du monde en tireraient également de mauvaises conclusions", a souligné Mme Baerbock. </p><p>"C'est pourquoi il est si important que le G7 poursuive son soutien à l'Ukraine de manière résolue et globale.Par exemple, nous continuerons à travailler ensemble sur un bouclier de défense aérienne pour l'Ukraine", a-t-elle ajouté.</p><p>Un échange en visioconférence avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba est ainsi prévu lors de cette rencontre ministérielle du G7.</p><p>La réunion à Tokyo doit aussi évoquer la situation dans le Caucase, sur fond des grandes tensions persistantes entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. </p><p>Une visioconférence sera également organisée avec les ministres des Affaires étrangères de cinq pays d'Asie centrale, une initiative visiblement destinée à contrer l'influence de la Russie et de la Chine dans cette région.</p><p>Selon des analystes géopolitiques interrogés par l'AFP, le G7 pourrait cependant adopter cette fois-ci un ton plus modéré face à Pékin, avant notamment la rencontre prévue plus tard ce mois-ci à San Francisco entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping et à l'approche de la COP28 sur le climat.</p><p>Les membres du G7 à Tokyo "tenteront probablement de maintenir un équilibre entre rester ouvert à la Chine, tout en étant vigilant à la menace" qu'elle représente selon eux pour la stabilité de l'Asie-Pacifique, estime ainsi Robert Ward de l'Institut international d'études stratégiques (IISS), un think tank britannique.</p><p>"Il y a plein de raisons d'essayer de promouvoir le dialogue avec la Chine à l'heure actuelle, qu'il s'agisse des préoccupations concernant ses intentions à l'égard de Taïwan, de la poursuite du développement d'armes de destruction massives par la Corée du Nord ou de la modernisation militaire rapide de la Chine elle-même", a ajouté M. Ward.</p><p>"Le climat a toujours servi de +prétexte+ pour renouer ou mettre en avant des éléments positifs de dialogue avec la Chine", a aussi rappelé Mme Niquet.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Charles III prononce son premier discours du trône

Description: <p>Londres (AFP) - Charles III prononce mardi son premier discours du trône, qui expose les priorités du gouvernement britannique devant le Parlement, en tant que roi, un rituel politique particulièrement scruté à l'approche
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Charles III prononce son premier discours du trône

Description: <p>Londres (AFP) - Charles III prononce mardi son premier discours du trône, qui expose les priorités du gouvernement britannique devant le Parlement, en tant que roi, un rituel politique particulièrement scruté à l'approche des élections.</p><p>L'exercice plein de pompe, aux traditions multiséculaires, n'est pas totalement nouveau pour le souverain.Alors qu'il était encore héritier, Charles avait déjà lu le dernier discours du trône en mai 2022 au nom de la reine Elizabeth II, dont la santé était déjà fragile.Il s'était assis sur le trône du consort et celui de sa mère était resté vide, sa couronne placée sur un coussin de velours.</p><p>L'ouverture de la session parlementaire avec le discours du souverain, préparé par le Premier ministre Rishi Sunak, est prévue à 11H30 (locales et GMT).</p><p>Avant l'arrivée du monarque au palais de Westminster, les "Yeomen of the Guard", plus ancien corps militaire de l'armée britannique, en fouillent les caves à la recherche d'explosifs, pour commémorer le "complot des poudres" de 1605.Des catholiques avaient alors voulu faire sauter le Parlement où le roi protestant Jacques Ier était venu prononcer ce discours.</p><p>A l'arrivée du cortège, le roi, coiffé de la couronne impériale d'apparat, prend place dans la Chambre des Lords.Pendant ce temps, un député est symboliquement "retenu en otage" au palais de Buckingham, pour assurer "le retour sain et sauf du roi".</p><p>Le gentilhomme huissier de la verge noire ("Black Rod") s'en va alors mander les députés de la Chambre des Communes, où on lui ferme symboliquement la porte au nez, un signe d'indépendance vis-à-vis de la monarchie.Elle lui est finalement ouverte pour permettre le passage des élus.</p><p></p><p>- "Dernière chance" -</p><p></p><p>Ce sera aussi le premier discours pour Rishi Sunak, entré au 10, Downing Street il y a un an après les scandales de l'ère Boris Johnson et les 49 jours mouvementés de Liz Truss.Et peut être son dernier - des élections sont prévues d'ici à janvier 2025 et les conservateurs au pouvoir depuis près de 14 ans sont largement distancés dans les sondages par les travaillistes, menés par Keir Starmer.</p><p>Ce sera "l'une des dernières chances" pour le Premier ministre d'imposer sa vision avant les législatives, souligne Richard Carr, professeur de politique publique associé à l'université Anglia Ruskin, interrogé par l'AFP.Mais "le problème de Sunak c'est qu'il manque de temps, les électeurs sont lassés et en colère contre les gouvernements conservateurs".</p><p>Ce discours, habituellement très général, sera donc suivi pour les signaux politiques envoyés.Sont ainsi attendus des gages à la droite de sa majorité, comme le durcissement des sanctions contre les meurtriers et délinquants sexuels, ou des projets incarnant une vision à long terme comme l'interdiction progressive de la vente de cigarettes - sans que l'on sache si le Parlement aura le temps de les examiner avant les élections.</p><p>Après avoir ramené un semblant de stabilité après une période politiquement mouvementée, Rishi Sunak, ancien banquier d'affaires et ministre des Finances de 43 ans, veut aussi se démarquer de l'opposition travailliste, notamment sur l'environnement.</p><p>Rishi Sunak a déjà annoncé vouloir attribuer de nouvelles licences d'exploitation et de forage d'hydrocarbures en mer du Nord et le discours du trône devrait prévoir d'inscrire dans la loi l'examen de potentielles licences tous les ans.</p><p>Ces mesures prises au nom de la sécurité énergétique sont vivement critiquées par les militants écologistes.Elles risquent également de déplaire au monarque, engagé depuis des années en faveur de l'environnement et qui s'exprimera à l'ouverture de la conférence de l'ONU sur le climat COP28 début décembre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ukraine: Zelensky ferme la porte à de potentielles élections

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - "Ce n'est pas le moment pour des élections": le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a fermé lundi la porte à un scrutin présidentiel dans le pays et tenté de clore un débat gr
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Ukraine: Zelensky ferme la porte à de potentielles élections

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - "Ce n'est pas le moment pour des élections": le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a fermé lundi la porte à un scrutin présidentiel dans le pays et tenté de clore un débat grandissant parmi les dirigeants après plus d'un an et demi d'invasion russe.</p><p>"L'heure est à la défense, à la bataille, dont dépend le sort de l'État et du peuple, et non à la farce, que seule la Russie attend de l'Ukraine.Je pense que ce n'est pas le moment pour des élections", a-t-il tranché dans son allocution quotidienne.</p><p>"Nous devons nous rassembler, ne pas nous diviser, ne pas nous disperser dans des querelles ou d'autres priorités", a-t-il encore exhorté.</p><p>Vendredi encore pourtant, son ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba avait indiqué que le président ukrainien "pes(ait) le pour et le contre" sur le sujet.</p><p>Car si la Russie n'avait pas lancé son invasion en février 2022, les législatives en Ukraine auraient dû avoir lieu en octobre de cette année et la présidentielle, en mars 2024. </p><p>La situation actuelle place toutefois Kiev devant un dilemme, ses alliés occidentaux, notamment les Etats-Unis, pressant l'Ukraine d'organiser des scrutins démocratiques alors même que près de 20% de son territoire est occupé par la Russie et que des millions d'Ukrainiens sont réfugiés à l'étranger.</p><p>Autre obstacle de taille: il faudrait modifier la loi pour permettre l'organisation de scrutins sous la loi martiale, actuellement en vigueur.</p><p>"Il n'y a pas de place pour les conflits", a justifié lundi soir Volodymyr Zelensky qui prône quotidiennement "l'unité" de son peuple.</p><p>"Nous comprenons tous qu'aujourd'hui, en temps de guerre, alors que les défis sont nombreux, il est absolument irresponsable de lancer le sujet des élections dans la société de manière légère et enjouée", a encore appuyé le président ukrainien.</p><p></p><p>- Navire "détruit" -</p><p></p><p>L'annonce de Volodymyr Zelensky intervient alors que la Russie continue de mener quotidiennement des frappes lourdes sur la quasi-totalité du territoire ukrainien, ce qui poserait un problème sécuritaire majeur en cas de scrutin.</p><p>Kiev a ainsi accusé lundi Moscou d'avoir tiré dans la nuit quatre missiles et lancé des drones d'attaque depuis les territoires ukrainiens occupés par la Russie dans le sud du pays.</p><p>L'Ukraine redoute particulièrement de voir Moscou lancer des attaques systématiques sur ses infrastructures énergétiques, comme l'hiver dernier, imposant des coupures de chauffage et de courant à des millions de personnes.</p><p>Pour se préparer, elle réclame depuis plusieurs mois à ses alliés occidentaux de renforcer ses défenses aériennes.</p><p>Sur le terrain, l'Ukraine a admis ces derniers jours l'échec de sa contre-offensive lancée en juin et qui n'a permis de reprendre que quelques villages, mais son armée cherche toujours à diminuer la force de frappe russe.</p><p>Volodymyr Zelensky s'est ainsi félicité lundi de "la destruction" de l'Askold, un important navire russe, sur le chantier naval de Kertch, en Crimée ukrainienne annexée, deux jours après que son armée eut dit avoir mené "avec succès" des frappes dans cette zone.</p><p>Dans une rare confirmation, les autorités russes avaient, de leur côté, indiqué que des tirs avaient endommagé un navire et entraîné la chute de débris sur un quai.</p><p></p><p>- Explosion -</p><p></p><p>Le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klymenko, a par ailleurs annoncé lundi soir la mort d'un des proches conseillers du commandant de l'armée ukrainienne, tué dans l'explosion d'une grenade qu'il avait reçu comme cadeau d'anniversaire de la part d'un de ses hommes.</p><p>Le major Guénnadiï Tchastiakov "est rentré chez lui après le travail avec des cadeaux offerts par ses collègues, qu'il a commencé à montrer à sa famille", a expliqué M. Kymenko sur Telegram.</p><p>"Il a pris un paquet cadeau avec des grenades à l'intérieur et a commencé à montrer l'une des munitions à son fils.Il s'agissait de grenades du nouveau modèle occidental", a-t-il poursuivi.</p><p>"Au début, son fils a pris la munition dans ses mains et a commencé à tourner la goupille.Le soldat a alors repris la grenade des mains de l'enfant et a tiré la goupille, provoquant une explosion tragique", a ajouté le ministre.</p><p>M. Klymenko a précisé que cinq autres grenades non explosées du même type ont été retrouvées dans l'appartement."La police a retrouvé le militaire qui avait offert le cadeau fatal.Son bureau a été fouillé et deux autres grenades similaires ont été saisies", a ajouté le ministre.</p><p>Il a annoncé qu'une enquête est en cours.</p><p>Le commandant en chef Valery Zaloujny a dit pour sa part ressentir "une douleur indescriptible" après le décès de son conseiller.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Netanyahu refuse un cessez-le-feu et revendique le contrôle de la sécurité à Gaza après la guerre

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois la possibilité d'un cessez-le-feu à Gaza, devenu selon l'ONU "un cimetière pour les enfants", et prom
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Netanyahu refuse un cessez-le-feu et revendique le contrôle de la sécurité à Gaza après la guerre

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois la possibilité d'un cessez-le-feu à Gaza, devenu selon l'ONU "un cimetière pour les enfants", et promis d'y prendre la "responsabilité générale de la sécurité" après la guerre qui entre mardi dans son deuxième mois.</p><p>"Il n'y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages", a déclaré Benjamin Netanyahu dans un entretien télévisé avec la chaîne américaine ABC News lundi soir, au cours duquel il a aussi affirmé qu'Israël prendra "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire palestinien après la guerre.</p><p>Car "lorsque nous n'avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l'éruption de la terreur du Hamas", a-t-il ajouté.</p><p>Auparavant, Oussama Hamdane, un haut responsable du mouvement islamiste palestinien au Liban, avait affirmé que le Hamas resterait à Gaza et n'accepterait pas "un gouvernement de Vichy" dans ce territoire qu'il contrôle depuis 2007, en référence au régime collaborationniste français sous l'occupation nazie lors de la Seconde Guerre mondiale.</p><p>Les propos de M. Netanyahu interviennent après que le patron de l'ONU Antonio Guterres a réclamé un "cessez-le-feu humanitaire", "plus urgent à chaque heure qui passe" dans le petit territoire palestinien, transformé en "cimetière pour les enfants".</p><p>"Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-il déploré.</p><p>Pour le chef du Croissant-Rouge palestinien Younis Al-Khatib, "nous assistons chaque jour à des crimes contre l'humanité.Des milliers et des milliers de civils sont tués (...) Nos hommes ont été tués.Nos volontaires ont été tués".</p><p></p><p>- 10.022 morts -</p><p></p><p>Les bombardements israéliens contre le territoire palestinien, lancés en représailles de l'attaque menée le 7 octobre sur son sol par le Hamas, ont fait 10.022 morts, en majorité des civils dont plus de 4.000 enfants, selon le bilan du ministère de la Santé du Hamas lundi.</p><p>M. Guterres a également réitéré sa condamnation des "actes terroristes odieux" du Hamas le 7 octobre et fustigé le mouvement palestinien qui utilise "les civils comme boucliers humains et continue à tirer des roquettes vers Israël sans distinction".</p><p>Plus de 1.400 personnes ont péri en Israël d'après les autorités, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, la plus meurtrière de l'histoire du pays.Le mouvement islamiste palestinien a également fait plus de 240 otages, emmenés à Gaza.</p><p>La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden avait évoqué avec M. Netanyahu la "possibilité de pauses tactiques (des combats) pour fournir aux civils des opportunités de quitter en sécurité les zones de combats, s'assurer que l'aide parvient aux civils dans le besoin et permettre la potentielle libération d'otages".</p><p>Dimanche soir, l'armée israélienne a annoncé l'intensification de sa campagne de bombardement qui doit durer "plusieurs jours" tandis que ses soldats opèrent parallèlement au sol depuis le 27 octobre.</p><p>"C'était comme un million de tremblements de terre combinés (...) Nous n'avons reçu aucun avertissement, rien, et soudain nous avons été surpris par des missiles qui nous tombaient sur la tête, sans arrêt", a raconté Saad Abou Sariya après des frappes sur Rafah (sud).</p><p></p><p>- "Oui, j'ai peur" -</p><p></p><p>Les affrontements au sol les plus intenses se déroulent dans le nord du territoire, où se trouve la ville de Gaza, désormais encerclée et qui abrite selon Israël le "centre" du Hamas.L'armée a également affirmé avoir coupé en deux le territoire, entre nord et sud.</p><p>Près de la frontière avec Gaza, de jeunes soldats israéliens affichent leur "fierté" de servir leur pays, sans cacher leurs craintes.</p><p>"Oui, j'ai un peu peur d'y aller.On ne sait pas si on va en revenir vivants", lâche un soldat de 20 ans, dont la censure militaire interdit de publier le nom. "Nous ferons ce que nous avons à faire, mais c'est un endroit terrible où aller".</p><p>Au moins 30 soldats israéliens, selon l'armée, ont été tués depuis le 27 octobre.</p><p>Devant le mur des Lamentations, lieu le plus saint du judaïsme à Jérusalem, 1.400 bougies ont été allumées lundi lors d'une cérémonie en présence de familles de victimes de l'attaque du Hamas.</p><p>"Nous n'avons pas d'autres moyens de leur rendre hommage qu'avec des prières, en allumant des bougies, en les portant dans notre cœur", dit Yossi Rivlin, 26 ans, qui a perdu deux frères tués lors de la rave party Tribe of Nova.</p><p>A New York, quelques centaines de militants juifs américains progressistes ont occupé dans le calme lundi la Statue de la Liberté à New York pour exiger d'Israël un cessez-le-feu et la fin du "bombardement génocidaire de civils palestiniens à Gaza".</p><p>"Tant que la population de Gaza crie, nous devons hurler plus fort, quelles que soient les tentatives pour nous réduire au silence", s'est exclamée la photographe américaine Nancy Goldin.</p><p>Les bombardements israéliens éprouvent durement les 2,4 millions de Palestiniens, piégés dans le territoire de 362 km2 et privés de livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture par le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre.Ils ont aussi poussé sur les routes 1,5 millions de personnes, selon l'ONU.</p><p>M. Guterres a déploré lundi l'aide humanitaire insuffisante arrivant par Rafah, point de passage avec l'Egypte.Avec 569 camions depuis le 21 octobre, "le goutte à goutte d'aide n'est rien face à l'océan de besoins".</p><p>La bande de Gaza, d'où Israël s'est retiré en 2005 après une occupation de 38 ans, était déjà soumise à un blocus israélien depuis l'arrivée au pouvoir en 2007 du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Lundi, un nombre indéterminé de blessés et de binationaux ont pu passer en Egypte via Rafah, a indiqué un responsable, marquant une reprise des évacuations entamée la semaine dernière après une suspension de deux jours.</p><p></p><p>- Sous-marin américain -</p><p></p><p>Alors que la communauté internationale craint toujours une extension du conflit, le ministère américain de la Défense a annoncé qu'un sous-marin avait été déployé au Proche-Orient, à titre de dissuasion.</p><p>La tension est forte, notamment en Cisjordanie, occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après cette même source.</p><p>A Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la Ville sainte annexée par Israël, une policière israélienne est morte après une attaque au couteau commise par un Palestinien de 16 ans qui a été tué.</p><p>Autre foyer de violences, la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne d'une part, et le Hezbollah et ses alliés dont le Hamas, des mouvements proches de l'Iran, de l'autre.</p><p>Depuis le 7 octobre, 83 personnes ont été tuées du côté libanais, dont au moins 11 civils selon un décompte de l'AFP.Le Hezbollah a fait état de la mort de 61 de ses combattants.Côté israélien, six soldats et deux civils ont été tués.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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