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L'aide de l'ONU à Gaza menacée de paralysie, nouvelles frappes israéliennes

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens pourrait cesser ses activités dès mercredi faute de carburant dans la bande de Gaza, assiégée et de nouveau pilonnée pendant la nuit par l'arm
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L'aide de l'ONU à Gaza menacée de paralysie, nouvelles frappes israéliennes

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens pourrait cesser ses activités dès mercredi faute de carburant dans la bande de Gaza, assiégée et de nouveau pilonnée pendant la nuit par l'armée israélienne en riposte à l'attaque sanglante du Hamas.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" et condamné les "violations claires du droit humanitaire" dans le territoire palestinien, bombardé sans discontinuer depuis l'attaque lancée le 7 octobre contre Israël par le mouvement islamiste.</p><p>Cet appel a suscité la colère d'Israël."Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous ?", a lancé le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen."Sans aucun doute, ce n'est pas le nôtre".</p><p>L'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes dans le petit territoire où vivent 2,4 millions de Palestiniens dans des conditions humanitaires catastrophiques.</p><p>Mais elle ne représente qu'"une goutte dans un océan de besoins", a jugé M. Guterres.</p><p></p><p>- Six hôpitaux fermés -</p><p></p><p>Six hôpitaux de la bande de Gaza ont déjà dû fermer en raison du manque de carburant, selon l'Organisation mondiale de la santé.</p><p>L'ONU réclame d'urgence la livraison de carburant, notamment pour faire fonctionner les générateurs dans les hôpitaux, purifier l'eau et permettre aux camions de circuler pour livrer les cargaisons.</p><p>Selon les Etats-Unis, un cessez-le-feu pour permettre l'arrivée de cette aide ne "bénéficierait qu'au Hamas", au pouvoir dans la bande de Gaza.</p><p>Toutefois, "des pauses humanitaires" dans les combats doivent être envisagées, a nuancé le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken devant le Conseil de sécurité de l'ONU, tandis que le président Joe Biden a estimé que l'acheminement de l'aide n'était "pas assez rapide".</p><p>La bande de Gaza, un territoire pauvre de 362 kilomètrs carrés, soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, a été placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p></p><p>- "Ecraser le Hamas" -</p><p></p><p>Ce siège s'accompagne de bombardements sans relâche du territoire par Israël, qui a intensifié ses frappes en prélude à une probable offensive terrestre.</p><p>Le gouvernement du Hamas a annoncé mercredi matin que les bombardements avaient fait au moins 80 morts dans différents secteurs de la bande de Gaza dans la nuit. </p><p>"Nous sommes avant la prochaine étape, elle est en route (...) nous avons une seule mission, écraser le Hamas", a réaffirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant ses troupes mardi.</p><p>Le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du Hamas avaient infiltré Israël depuis la bande de Gaza, semant la terreur lors de cette attaque d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948. </p><p>Plus de 1.400 personnes ont mortes en Israël depuis le début de la guerre, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, selon les autorités.</p><p>Environ 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par Israël, emmenés à Gaza par le Hamas.Quatre d'entre eux ont été relâchés jusqu'à présent, deux Américaines puis deux Israéliennes lundi.</p><p>Mardi, le Hamas a affirmé que 5.791 personnes, en majorité des civils dont 2.360 enfants, avaient été tuées par les bombardements de représailles israéliens qui ont détruit des quartiers entiers et entraîné un déplacement massif de population. </p><p>Le président français, Emmanuel Macron, a jugé mardi que "rien ne saurait justifier" les "souffrances" des civils à Gaza, aux côtés du président palestinien Mahmoud Abbas en Cisjordanie occupée, après une visite de solidarité en Israël.</p><p>M. Macron doit rencontrer mercredi à Amman le roi Adballah II de Jordanie.</p><p></p><p>- "Le temps presse" -</p><p></p><p>Plusieurs dizaines de camions chargés d'aide internationale sont arrivés à Gaza depuis samedi en provenance d'Egypte via le poste-frontière de Rafah, le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas sous contrôle israélien.Mais pour l'ONU, au moins cent camions par jour seraient nécessaires.</p><p>"Sans carburant, l'aide ne peut être acheminée, les hôpitaux n'ont pas d'électricité et l'eau potable ne peut être purifiée ou même pompée", a affirmé mardi Antonio Guterres.</p><p>"Le temps presse.Nous avons un besoin urgent de carburant", a déclaré à l'AFP Juliette Touma, directrice de la communication de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, qui craint de devoir arrêter ses opérations dès mercredi soir.</p><p>Mais Israël exclut de laisser entrer du carburant dans la bande de Gaza, affirmant que cela profiterait au Hamas.</p><p>"Non, pour l'instant, nous n'avons aucun intérêt à ce que la machine militaire du Hamas reçoive davantage de carburant, et nous n'avons pas autorisé de carburant", a déclaré le conseiller de M. Netanyahu, Mark Regev, sur la chaîne CNN.</p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle les civils du nord de la bande de Gaza à évacuer vers le sud.Mais les frappes continuent aussi de toucher cette partie du terrioire, proche de la frontière égyptienne, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils.</p><p>Au total, au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre selon l'ONU.  </p><p>"Nous demandons au monde entier qu'il intervienne et arrête la guerre.La plupart de ceux qui meurent sont des enfants", a lancé Ibrahim Abou Jazar, qui s'est réfugié dans une école de Rafah.</p><p></p><p>- Frappes contre la Syrie -</p><p></p><p>Face à un risque d'embrasement du conflit, le président français a appelé l'Iran, puissant soutien du Hamas, et ses alliés régionaux, le Hezbollah libanais et les Houthis au Yémen, à "ne pas prendre le risque d'ouvrir de nouveaux fronts".</p><p>Antony Blinken a adressé mardi une mise en garde à l'Iran, déclarant que les Etats-Unis agiraient de manière "décisive" à toute attaque.</p><p>L'armée israélienne a elle annoncé mercredi qu'elle avait frappé des infrastructures militaires en Syrie en réponse à des tirs mardi en direction d'Israël.</p><p>Huit soldats syriens ont été tués et sept blessés, selon les médias officiels syriens.</p><p>En Cisjordanie occupée, trois personnes ont été tuées lors d'une attaque israélienne près du camp de réfugiés de Jénine, ont rapporté des médias palestiniens mercredi.</p><p>L'armée israélienne a confirmé avoir mené des "activités antiterroristes" dans la région où, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), au moins 95 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Japon: décision de justice très attendue sur le changement d'état civil des personnes transgenres

Description: <p>Tokyo (AFP) - La Cour suprême japonaise doit prononcer mercredi un jugement très attendu sur la légalité de l'obligation faite aux personnes transgenres de subir une opération chirurgicale pour officialiser leur changemen
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Japon: décision de justice très attendue sur le changement d'état civil des personnes transgenres

Description: <p>Tokyo (AFP) - La Cour suprême japonaise doit prononcer mercredi un jugement très attendu sur la légalité de l'obligation faite aux personnes transgenres de subir une opération chirurgicale pour officialiser leur changement d'état civil.</p><p>Au Japon, une personne transgenre souhaitant que les registres d'état civil reflètent sa transition de genre doit saisir un tribunal pour les affaires familiales après avoir subi une chirurgie de réassignation sexuelle, en vertu d'une loi adoptée en 2003.</p><p>Elle doit aussi prouver l'absence de capacité reproductive, ce qui nécessite généralement une stérilisation.</p><p>Toute personne souhaitant ce changement d'état civil doit également être célibataire, ne pas avoir d'enfants mineurs et être officiellement diagnostiquée comme souffrant de dysphorie de genre, c'est-à-dire d'une détresse causée par une inadéquation entre le sexe assigné à la naissance et le genre auquel s'identifie une personne.</p><p>La Cour suprême japonaise a été saisie à la suite d'une action en justice lancée par une femme transgenre demandant à être légalement inscrite comme femme sans subir d'opération chirurgicale, au motif que la stérilisation obligatoire constitue une "grave violation des droits de l'homme et est inconstitutionnelle".</p><p>Sa demande a été rejetée par un tribunal pour les affaires familiales, puis par une juridiction supérieure.</p><p></p><p>- "Anachronique, nuisible et discriminatoire" -</p><p></p><p>C'est la deuxième fois que la plus haute cour du pays est appelée à se prononcer sur la constitutionnalité de l'obligation d'opération chirurgicale.</p><p>En 2019, elle l'avait confirmée, jugeant que la mesure avait pour but de prévenir des "problèmes" dans les relations parents-enfants pouvant conduire à de la "confusion" et des "changements brusques" au sein de la société.</p><p>La Cour suprême avait cependant reconnu le caractère invasif de cette loi, ajoutant que la législation devrait être revue régulièrement au fur et à mesure que les valeurs sociales et familiales évoluent.</p><p>Seule une poignée de pays, comme l'Espagne cette année, ont récemment facilité le changement d'état civil des personnes trans.</p><p>Mais les défenseurs des droits LGBT+ s'indignent des procédures médicales longues, invasives et potentiellement risquées auxquelles contraint le Japon - par ailleurs seul pays du G7 à ne pas reconnaître le mariage entre personnes de même sexe ou les unions civiles au niveau national.</p><p>Dans un rapport publié en 2019, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a ainsi jugé que cette obligation était fondée sur une notion "péjorative" selon laquelle la transidentité relève d'une "maladie mentale".</p><p>"La procédure de changement légal de genre, qui nécessite une chirurgie de stérilisation et un diagnostic psychiatrique obsolète, est anachronique, nuisible et discriminatoire", a condamné HRW.</p><p></p><p>- "Trop risqué" -</p><p></p><p>Le débat évolue cependant dans l'archipel, où un tribunal local pour les affaires familiales a rendu au début du mois un jugement sans précédent dans le pays, jugeant inconstitutionnelle et invalide la loi de 2003.</p><p>Le Japon, traditionnellement conservateur, a aussi fait ces dernières années de petits pas vers l'acceptation de la diversité.</p><p>Au début de l'année, le pays a ainsi adopté sa première loi visant ostensiblement à protéger la communauté LGBT+ contre les discriminations.Toutefois, les militants ont dénoncé la formulation édulcorée du projet de loi, qui ne s'oppose qu'aux "discriminations injustes".</p><p>Et de la désinformation "associant des femmes transgenres à des violences sexuelles dans des lieux publics" se répand "très largement", a averti cette année une organisation japonaise pro-LGBT+.</p><p>La décision de mercredi est particulièrement attendue dans la communauté transgenre de l'archipel, comme par Tomoya Asanuma, un homme trans de 34 ans.</p><p>A l'âge de 23 ans, M. Asanuma a subi une ablation de l'utérus et des ovaires pour changer sa mention de sexe à l'état civil et pouvoir épouser sa fiancée.</p><p>Mais "faire de la chirurgie une condition pour changer légalement de genre est trop risqué pour les personnes transgenres à tous points de vue, physiquement, émotionnellement et financièrement", a déclaré M. Asanuma.</p><p>"Je souffre toujours.C'est vraiment frustrant de penser que je ne souffrirais pas autant si j'avais été autorisé à changer de genre sans opération, a-t-il ajouté.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Face à Israël, un Joe Biden funambule

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden se prête depuis plusieurs jours un numéro de funambule face à Israël, Washington affichant son soutien à son allié tout en l'exhortant à la prudence et à une "pause humanitaire" au
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Face à Israël, un Joe Biden funambule

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden se prête depuis plusieurs jours un numéro de funambule face à Israël, Washington affichant son soutien à son allié tout en l'exhortant à la prudence et à une "pause humanitaire" aux combats pour permettre l'acheminement d'aide à Gaza.</p><p>Le président américain se retrouve à devoir contrebalancer le soutien indéfectible des Etats-Unis au droit d'Israël à se défendre depuis les attaques du 7 octobre, avec l'inquiétude sur le sort des civils à Gaza, et les risques d'une propagation du conflit.</p><p>L'exercice devient de plus en plus difficile chaque jour.Les inquiétudes de Washington sur le projet israélien d'invasion de Gaza ne font que s'accroître, de même que les appels à travers le monde à un cessez-le-feu face aux bombardements israéliens du territoire palestinien.</p><p>Mardi, le Hamas a affirmé que 5.791 Palestiniens, en majorité des civils dont 2.360 enfants, avaient été tués par les bombardements de représailles israéliens depuis le début du conflit.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes, qui ont identifié quelque 220 otages enlevés par le Hamas.</p><p></p><p>- Fermeté -</p><p></p><p>La Maison Blanche assure publiquement que les Etats-Unis "ne dictent pas les termes" du conflit à Israël, malgré la présence sur place de plusieurs de ses conseillers militaires.</p><p>Interrogé par des journalistes pour savoir s'il avait appelé les dirigeants israéliens à retarder une invasion terrestre de Gaza, Joe Biden a répondu: "les Israéliens prennent leurs propres décisions".</p><p>L'exécutif américain a en outre adopté une ligne ferme sur la question d'une trêve, alors même que le secrétaire général de l'ONU a appelé mardi à un cessez-le-feu "immédiat" et dénoncé les "violations claires" du droit humanitaire à Gaza.</p><p>Un cessez-le-feu dans la bande de Gaza "ne bénéficierait qu'au Hamas", a répété mardi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby. </p><p>Mais la posture réelle des Etats-Unis semble dans les faits plus nuancée.</p><p>Joe Biden lui-même avait semblé entrouvrir la porte à la mise en place d'une trêve. </p><p>"Les otages doivent être libérés, ensuite on pourra discuter", avait-il déclaré à un journaliste lundi qui l'interrogeait sur son potentiel soutien à un accord de cessez-le-feu.</p><p>Sa déclaration a été suivie par celle du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui a demandé mardi au Conseil de sécurité de l'ONU de soutenir une résolution menée par les Etats-Unis appelant à des "pauses humanitaires" pour l'acheminement de l'aide, mais sans un cessez-le-feu complet.</p><p>Joe Biden a également insisté sur le besoin des Palestiniens d'obtenir davantage d'aide humanitaire, affirmant que l'acheminement n'était "pas assez rapide".</p><p></p><p>- "Sous le choc" -</p><p></p><p>La position américaine reflète en outre une préoccupation plus large pour ce que signifierait une invasion israélienne de Gaza.</p><p>Selon le New York Times, Washington s'inquiète du manque par Israël d'"objectifs militaires atteignables" à Gaza, tandis que le Washington Post affirme que l'administration Biden a tenté de freiner une invasion dans les jours qui ont suivi les attaques du Hamas.</p><p>Le ministre de la Défense américain Lloyd Austin a déclaré à ABC News au cours du week-end qu'envahir Gaza pourrait s'avérer plus difficile que l'éprouvante bataille pour reprendre la ville irakienne de Mossoul à l'organisation Etat islamique en 2017.</p><p>"Les responsables américains disent +écoutez, on combat des contre-insurrections au Moyen-Orient depuis plusieurs décennies, vous vous devez de réfléchir de manière plus approfondie+", a avancé lundi Jon Alterman, expert sur la région au cercle de réflexion Center for Strategic and International Studies à Washington.</p><p>"Je n'ai pas l'impression que les Israéliens y soient très réceptifs en ce moment.Ils sont encore tellement sous le choc", a-t-il ajouté.</p><p>En visite à Israël la semaine dernière, Joe Biden a exprimé sa solidarité envers l'allié des Etats-Unis. </p><p>Mais il l'a aussi appelé à ne pas se laisser "consumer par la rage", comme les Etats-Unis le furent après les attentats du 11 septembre 2001, ce qui a, selon le président américain, mené à des "erreurs".</p><p>La Maison Blanche a toutefois averti que des morts de civils étaient encore attendus à Gaza.</p><p>"C'est la guerre.C'est un combat.C'est sanglant, c'est moche, et cela sera chaotique, et des civils innocents vont être touchés", a estimé le porte-parole John Kirby.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'aide de l'ONU à Gaza menacée de paralysie, discussions autour d'une «pause» humanitaire

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Les pourparlers s'intensifient mercredi pour un "cessez-le-feu" ou une "pause" humanitaire dans la bande de Gaza où l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) po
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L'aide de l'ONU à Gaza menacée de paralysie, discussions autour d'une «pause» humanitaire

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Les pourparlers s'intensifient mercredi pour un "cessez-le-feu" ou une "pause" humanitaire dans la bande de Gaza où l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) pourrait devoir cesser ses opérations dans la soirée faute de carburant.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" et condamné les "violations claires du droit humanitaire" dans le territoire palestinien, bombardé sans discontinuer et où l'aide n'arrive que parcimonieusement.</p><p>Ces déclarations se sont attiré une violente réaction du ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, qui a décidé d'annuler une rencontre prévue avec M. Guterres."Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous ?", lui a-t-il lancé.</p><p>Les Etats-Unis estiment qu'un cessez-le-feu ne "bénéficierait qu'au Hamas".</p><p>Toutefois, des pauses dans les combats pour faciliter l'acheminement de l'aide doivent être "considérés", a nuancé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, tandis que le président Joe Biden a estimé que l'acheminement de l'aide n'était "pas assez rapide".</p><p></p><p>- "Une seule mission" -</p><p></p><p>Soumise à un blocus israélien depuis que le mouvement islamiste Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet", sans eau, électricité ni nourriture.</p><p>Ce siège s'accompagne de bombardements sans relâche du territoire de 362 km2 où s'entassent 2,4 millions de personnes par Israël, en représailles à l'attaque du Hamas lancée le 7 octobre sur son sol.</p><p>En prélude à une probable offensive terrestre, ces bombardements se sont intensifiés au cours des derniers jours.</p><p>"Nous sommes avant la prochaine étape, elle est en route (...) nous avons une seule mission, écraser le Hamas", a réaffirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant ses troupes mardi.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés ou mutilés le jour de l'attaque du Hamas, selon les autorités.Des centaines de combattants du Hamas avaient infiltré Israël depuis Gaza, semant la terreur lors de cette attaque, d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948. </p><p>Environ 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont en outre été recensés par Israël, emmenés à Gaza.</p><p>Mardi, le Hamas a affirmé que 5.791 personnes avaient été tuées par les bombardements de représailles israéliens depuis le début du conflit, dont plus de 700 au cours des dernières 24 heures.Les victimes sont en majorité des civils dont 2.360 enfants. </p><p>Le président français, Emmanuel Macron, a jugé mardi que "rien ne saurait justifier" les "souffrances" des civils à Gaza, aux côtés du président palestinien Mahmoud Abbas en Cisjordanie occupée, après une visite de solidarité en Israël où il a insisté sur la libération des otages et plaidé pour une coalition internationale contre le Hamas.</p><p>M. Macron est le premier dirigeant occidental à se rendre au siège de l'Autorité palestinienne depuis le début de la guerre.Il est arrivé mardi soir à Amman en Jordanie, deuxième étape de sa tournée régionale.</p><p></p><p>- "Le temps presse" -</p><p></p><p>Lundi soir, deux Israéliennes ont été relâchées par le Hamas, après deux otages américaines trois jours plus tôt.L'une d'elles, Yocheved Lifshitz, âgée de 85 ans, a raconté avoir "traversé l'enfer" lors de son enlèvement par des hommes à moto dans le kibboutz Nir Oz.</p><p>Elle a ajouté qu'elle avait été "battue" puis emmenée dans "un réseau de tunnels souterrains", mais qu'elle avait ensuite été "bien traitée" pendant sa captivité de plus de deux semaines.</p><p>Le Qatar, impliqué dans les efforts visant à libérer les otages, a dit avoir "bon espoir" de parvenir à d'autres libérations.</p><p>Une cinquantaine de camions d'aide internationale sont arrivés à Gaza depuis samedi en provenance d'Egypte via le poste-frontière de Rafah, le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas sous contrôle israélien."Une goutte dans un océan de besoins", a jugé M. Guterres.</p><p>"Sans carburant, l'aide ne peut être acheminée, les hôpitaux n'ont pas d'électricité et l'eau potable ne peut être purifiée ou même pompée", a-t-il aussi déclaré au Conseil de sécurité.</p><p>"Le temps presse.Nous avons un besoin urgent de carburant", a déclaré à l'AFP Juliette Touma, directrice de la communication de l'UNRWA, qui craint de devoir arrêter sinon ses opérations mercredi soir.</p><p>Six hôpitaux ont déjà dû fermer leurs portes en raison du manque de carburant, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) mardi.</p><p>La livraison de carburant continue cependant d'être exclue par Israël."Non, pour l'instant, nous n'avons aucun intérêt à ce que la machine militaire du Hamas reçoive davantage de carburant, et nous n'avons pas autorisé de carburant", a déclaré le conseiller de M. Netanyahu, Mark Regev, sur la chaîne CNN.</p><p>Au total, au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre selon l'ONU et des centaines de milliers de déplacés sont massés dans des conditions humanitaires catastrophiques dans le sud, proche de la frontière égyptienne.  </p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle les civils du nord de la bande de Gaza, où les bombardements sont les plus intenses, à fuir vers le sud.Toutefois, les frappes continuent aussi de toucher le sud.</p><p>"Nous demandons au monde entier qu'il intervienne et arrête la guerre.La plupart de ceux qui meurent sont des enfants", a appelé Ibrahim Abou Jazar, qui s'est réfugié dans une école de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.</p><p></p><p>- Frappes contre la Syrie -</p><p></p><p>Face à un risque d'embrasement du conflit, le président français a appelé l'Iran, puissant soutien du Hamas, et ses alliés régionaux, le Hezbollah libanais et les Houthis au Yémen, à "ne pas prendre le risque d'ouvrir de nouveaux fronts".</p><p>Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a adressé mardi une mise en garde à l'Iran, déclarant que les Etats-Unis agiraient de manière "décisive" à toute attaque.</p><p>L'armée israélienne a elle annoncé mercredi qu'elle avait frappé des infrastructures militaires en Syrie en réponse à des tirs mardi en direction d'Israël, où les sirènes d'alerte aux roquettes avaient de nouveau retenti dans le sud et le centre du pays.</p><p>Un porte-parole a indiqué à l'AFP que les frappes avaient eu lieu à l'intérieur de la Syrie.</p><p>Dimanche, des frappes israéliennes avaient mis hors service les deux principaux aéroports de Syrie, ceux d'Alep et Damas, tuant deux employés selon des médias officiels syriens.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une journée à rebondissements au Congrès américain, sans issue visible à la crise

Description: <p>Washington (AFP) - Les républicains à la Chambre américaine des représentants tentaient mardi soir de désigner un nouveau candidat au poste de "speaker", à la fin d'une journée rocambolesque qui n'a fait q
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Une journée à rebondissements au Congrès américain, sans issue visible à la crise

Description: <p>Washington (AFP) - Les républicains à la Chambre américaine des représentants tentaient mardi soir de désigner un nouveau candidat au poste de "speaker", à la fin d'une journée rocambolesque qui n'a fait qu'enfoncer le Congrès des Etats-Unis davantage dans la crise.</p><p>Après avoir tenté pendant des semaines de trouver un nouveau président pour la chambre basse, les républicains s'étaient entendus initialement mardi sur le nom de Tom Emmer, numéro trois du parti à la Chambre.</p><p>Mais la candidature de cet élu du Minnesota, voix de l'establishment du parti, a très vite paru vouée à l'échec.</p><p>Plus d'une vingtaine d'élus de son propre camp avaient en effet rapidement indiqué qu'ils ne le soutiendraient jamais lors du vote en séance plénière, alors même que les républicains ne disposent que d'une très mince majorité à la Chambre des représentants.</p><p>Les alliés de Donald Trump lui étaient opposés, car il faisait partie des élus ayant voté en faveur de la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection de 2020.Ils considèrent donc Tom Emmer comme manquant de loyauté envers l'ex-président.</p><p>Les élus républicains se sont donc de nouveau réunis en conclave dans la soirée, pour tenter de désigner un nouveau candidat au perchoir.</p><p>L'élu de Louisiane Mike Johnson est ressorti en tête d'un premier scrutin, face à quatre autres postulants, mais semblait demeurer loin du consensus nécessaire pour être élu "speaker" devant l'ensemble de la Chambre.</p><p></p><p>- Paralysie -</p><p></p><p>Près de trois semaines après la destitution de l'ancien président de la chambre basse Kevin McCarthy, les luttes intestines des républicains continuent de s'afficher au grand jour.</p><p>Les enjeux pour trouver un nouveau "speaker" sont pourtant grands.Sans lui, impossible de tenir un vote sur un projet de loi; et faute de vote sur le budget, la menace d'une paralysie de l'administration fédérale à la mi-novembre ne fait que gagner en crédibilité. </p><p>Sans "speaker", la Chambre est également dans l'incapacité d'accéder à la demande du président Joe Biden d'envoyer une aide d'urgence à Israël et à l'Ukraine.</p><p>"C'est probablement l'une des choses les plus embarrassantes que j'ai vues", a dit le chef républicain de la commission des affaires étrangères, Michael McCaul, à ABC News dimanche.</p><p>"Parce que si nous n'avons pas de président de la Chambre, nous ne pouvons pas gouverner.Et chaque jour qui passe, nous sommes en gros fermés en tant que gouvernement", a-t-il ajouté.</p><p>La semaine dernière, le chef de la commission des Affaires judiciaires Jim Jordan, un allié de l'ex-président Donald Trump, avait semblé être sur le point de mettre fin à cette quête de plus en plus gênante pour le parti.</p><p>Il a fini par essuyer trois échecs en autant de votes.Puis les républicains lui ont retiré leur soutien, faisant savoir qu'ils se réuniraient lundi pour désigner un nouveau candidat au poste de "speaker".</p><p></p><p>- Leadership -</p><p></p><p>Ces dysfonctionnements au sein du Parti républicain empêchent le Congrès de répondre à la demande de Joe Biden de débloquer plus de 100 milliards de dollars en fonds d'urgence, principalement de l'aide militaire pour l'Ukraine et Israël dans leurs guerres contre, respectivement, la Russie et le Hamas.</p><p>"A un moment critique où nos alliés comptent sur nous pour que nous montrions du leadership (...), les républicains de la Chambre tournent notre gouvernement en dérision et embarrassent le pays sur la scène mondiale", a dénoncé la porte-parole du Comité national démocrate, Sarafina Chitika.</p><p>Et à moins que les élus n'approuvent le budget fédéral pour 2024 d'ici le 17 novembre, l'administration fédérale sera paralysée, avec des centaines de milliers de travailleurs renvoyés temporairement chez eux sans salaire.</p><p>Comme depuis trois semaines, la confusion règne au Congrès sur la marche à suivre et le feuilleton parlementaire promet de nouveaux rebondissements dans les jours et semaines à venir.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les coups de théâtre s'enchaînent au Congrès américain, qui s'enfonce dans la crise

Description: <p>Washington (AFP) - Il n'aura tenu que quelques heures.Désigné plus tôt mardi par ses pairs comme candidat pour devenir "speaker" à la Chambre américaine des représentants, le républicain Tom Emmer a jeté l
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Les coups de théâtre s'enchaînent au Congrès américain, qui s'enfonce dans la crise

Description: <p>Washington (AFP) - Il n'aura tenu que quelques heures.Désigné plus tôt mardi par ses pairs comme candidat pour devenir "speaker" à la Chambre américaine des représentants, le républicain Tom Emmer a jeté l'éponge quasi immédiatement, le Congrès des Etats-Unis s'enfonçant encore davantage dans la crise.</p><p>Après avoir tenté pendant des semaines de trouver un nouveau président pour la chambre basse, les républicains se sont entendus sur le nom de Tom Emmer, numéro trois du parti à la Chambre, après une série de scrutins internes.</p><p>Mais la candidature de cet élu du Minnesota, voix de l'establishment du parti, a très vite paru vouée à l'échec.</p><p>Plus d'une vingtaine d'élus de son propre camp avaient très vite indiqué qu'ils ne le soutiendraient jamais lors du vote en séance plénière, alors même que les républicains ne disposent que d'une très mince majorité à la Chambre des représentants.</p><p>Les alliés de Donald Trump lui sont en effet opposés, car il faisait partie des élus ayant voté en faveur de la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection de 2020.Ils considèrent donc Tom Emmer comme manquant de loyauté envers l'ex-président.</p><p></p><p>- Enjeux -</p><p></p><p>Près de trois semaines après la destitution de l'ancien président de la chambre basse Kevin McCarthy, les luttes intestines des républicains continuent de s'afficher au grand jour.</p><p>Les enjeux pour trouver un nouveau "speaker" sont pourtant grands.Sans lui, impossible de tenir un vote sur un projet de loi; et faute de vote sur le budget, la menace d'une paralysie de l'administration fédérale à la mi-novembre est réelle. </p><p>Sans "speaker", la Chambre est également dans l'incapacité d'accéder à la demande du président Joe Biden d'envoyer une aide d'urgence à Israël et à l'Ukraine.</p><p>"C'est probablement l'une des choses les plus embarrassantes que j'ai vues", a dit le chef républicain de la commission des affaires étrangères, Michael McCaul, à ABC News dimanche.</p><p>"Parce que si nous n'avons pas de président de la Chambre, nous ne pouvons pas gouverner.Et chaque jour qui passe, nous sommes en gros fermés en tant que gouvernement", a-t-il ajouté.</p><p>La semaine dernière, le chef de la commission des Affaires judiciaires Jim Jordan, un allié de l'ex-président Donald Trump, avait semblé être sur le point de mettre fin à cette quête de plus en plus gênante pour le parti.</p><p>Il a fini par essuyer trois échecs en autant de votes.Puis les républicains lui ont retiré leur soutien, faisant savoir qu'ils se réuniraient lundi pour désigner un nouveau candidat au poste de "speaker".</p><p></p><p>- Leadership -</p><p></p><p>Donald Trump, qui avait appuyé Jim Jordan, a dit à la presse avant un événement de campagne dans le New Hampshire qu'il avait parlé à Tom Emmer ce week-end, mais qu'il n'envisageait pas de lui apporter son soutien, disant préférer se "retenir pendant un moment".</p><p>Ces dysfonctionnements au sein du Parti républicain empêchent le Congrès de répondre à la demande de Joe Biden de débloquer plus de 100 milliards de dollars en fonds d'urgence, principalement de l'aide militaire pour l'Ukraine et Israël dans leurs guerres contre, respectivement, la Russie et le Hamas.</p><p>"A un moment critique où nos alliés comptent sur nous pour que nous montrions du leadership (...), les républicains de la Chambre tournent notre gouvernement en dérision et embarrassent le pays sur la scène mondiale", a dénoncé la porte-parole du Comité national démocrate, Sarafina Chitika.</p><p>Et à moins que les élus n'approuvent le budget fédéral pour 2024 d'ici le 17 novembre, l'administration fédérale sera paralysée, avec des centaines de milliers de travailleurs renvoyés temporairement chez eux sans salaire.</p><p>Comme depuis trois semaines, la confusion règne désormais au Congrès sur la marche à suivre. </p><p>Les républicains sortiront-ils un nom de leur chapeau sur lequel ils arriveront à trouver un consensus?Hypothèse improbable, les démocrates parviendront-ils à un accord avec quelques républicains modérés?</p><p>Rien n'est moins sûr, et le feuilleton parlementaire promet de nouveaux rebondissements dans les jours et semaines à venir.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le chef de l'ONU condamne des «violations» à Gaza, colère d'Israël

Description: <p>Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé mardi les "violations claires" du droit humanitaire à Gaza et réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat", devant un C
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Le chef de l'ONU condamne des «violations» à Gaza, colère d'Israël

Description: <p>Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé mardi les "violations claires" du droit humanitaire à Gaza et réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat", devant un Conseil de sécurité toujours divisé au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>Antonio Guterres a provoqué la colère d'Israël, l'accusant à demi-mot de justifier l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre, tandis que le représentant palestinien dénonçait l'inaction "inexcusable" du Conseil de sécurité, qui a exposé ces dernières semaines ses divisions sur le dossier israélo-palestinien.</p><p>"Je suis profondément inquiet concernant les claires violations du droit international humanitaire que nous voyons à Gaza.Soyons clairs: aucune partie à un conflit armé n'est au-dessus du droit humanitaire international", a déclaré le secrétaire général de l'ONU dans la salle du Conseil rarement aussi bondée.</p><p>"Je répète mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a-t-il lancé.</p><p>L'aide humanitaire qui a commencé à arriver à Gaza depuis samedi via l'Egypte n'est qu'une "goutte d'aide dans un océan de besoins" dans ce territoire bombardé par Israël à la suite de l'attaque du Hamas le 7 octobre, a-t-il ajouté.</p><p>Condamnant une nouvelle fois les "actes terroristes horribles et sans précédent du Hamas", il a également noté que ces attaques ne s'étaient "pas produites en dehors de tout contexte", plaidant toujours pour une solution à deux Etats. </p><p>"Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous?", a répondu le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen. "Sans aucun doute, ce n'est pas le nôtre". </p><p>"Comment pouvez-vous conclure un accord de cessez-le-feu avec quelqu'un qui a juré de tuer et de détruire votre propre existence", s'est-il demandé, annulant sa rencontre avec Antonio Guterres.</p><p>L'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan a lui réclamé la démission immédiate d'Antonio Guterres, l'accusant d'être "compréhensif face au terrorisme et aux meurtres" du Hamas.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis l'attaque du 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, et quelque 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par les autorités locales.</p><p>- "Echec" du Conseil de sécurité -</p><p></p><p>Le Hamas qui contrôle Gaza a annoncé mardi un nouveau bilan global de plus de 5.791 morts incluant 2.360 enfants tués depuis le début de la guerre.</p><p>En prélude à une possible incursion terrestre de l'armée israélienne, les frappes se sont intensifiées ces derniers jours sur le territoire de 362 kilomètres carrés où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.</p><p>Le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a lui dénoncé l'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU face aux "massacres (...) perpétrés par Israël".</p><p>"L'échec du Conseil de sécurité est inexcusable", a-t-il lancé, rejoint par plusieurs pays arabes.</p><p>"Le Conseil de sécurité doit prendre une position claire pour rassurer les 2 milliards d'Arabes et de musulmans sur le fait que le droit international sera appliqué", a plaidé le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, au nom des 22 pays du groupe arabe.</p><p>La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'ONU a d'abord rejeté une proposition de résolution russe réclamant un "cessez-le-feu humanitaire".Seuls cinq des 15 Etats membres du Conseil avaient soutenu ce texte qui condamnait "toutes les violences contre les civils et tous les actes terroristes", mais sans nommer le Hamas.</p><p>Un deuxième projet de résolution du Brésil, qui préside le Conseil en octobre, a récolté 12 voix en faveur mais a été bloqué par un veto américain.Washington avait fustigé l'absence de mention du "droit d'Israël à se défendre".</p><p>Les Etats-Unis ont depuis fait circuler un autre projet de résolution."Nous reconnaissons tous le droit et l'impératif des Etats à se défendre contre le terrorisme", a insisté mardi le secrétaire d'Etat Antony Blinken, qui comme ses homologues a profité de cette visite à l'ONU pour multiplier les réunions bilatérales.</p><p>Le dernier projet de texte américain consulté par l'AFP affirme "le droit de tous les Etats à l'autodéfense", pas seulement Israël.</p><p>Un nouveau document que "nous ne pouvons pas soutenir", a déclaré l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia, indiquant travailler sur un texte alternatif. </p><p>Le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri s'est lui aussi "étonné" d'un texte sans référence à un cessez-le-feu "pour empêcher la détérioration de la situation qui pourrait mener la région vers un carrefour dangereux".</p><p>Face à un Conseil de sécurité divisé, l'Assemblée générale de l'ONU, dont les résolutions sont non contraignantes, discutera jeudi de ce dossier. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au tribunal, Trump retrouve Michael Cohen, son ancien «pitbull» devenu témoin à charge

Description: <p>New York (AFP) - Il fut l'avocat personnel de Donald Trump, surnommé son "pitbull", avant de devenir son ennemi juré: Michael Cohen a chargé mardi l'ancien président américain à son procès civil à New Yor
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Au tribunal, Trump retrouve Michael Cohen, son ancien «pitbull» devenu témoin à charge

Description: <p>New York (AFP) - Il fut l'avocat personnel de Donald Trump, surnommé son "pitbull", avant de devenir son ennemi juré: Michael Cohen a chargé mardi l'ancien président américain à son procès civil à New York, l'accusant d'être le donneur d'ordre de la fraude pour gonfler la valeur de son patrimoine immobilier.</p><p>Les deux hommes, qui se vouent désormais une haine tenace, dans les tribunaux ou sur les réseaux sociaux, se sont retrouvés dans la salle d'audience bondée de la Cour suprême de l'Etat de New York: l'un, Michael Cohen, déjà condamné par la justice américaine, mais assis cette fois à la place des témoins ; l'autre, Donald Trump, poursuivi dans cette affaire civile, lui faisait face, assis entre ses avocats.</p><p>Dans cette affaire, la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, accuse Donald Trump, 77 ans, deux de ses enfants, Eric et Donald Jr, et deux dirigeants de la Trump Organization, d'avoir surévalué de plusieurs milliards de dollars ses golfs, résidences et gratte-ciel new-yorkais dans les années 2010 pour obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques.Des accusations fermement démenties par Donald Trump.</p><p>Cheveux grisonnants, chemise blanche et veste sombre à petits carreaux, Michael Cohen a rapidement accablé son ancien patron, dont il évitait le regard.</p><p></p><p>- "Menteur en série" -</p><p></p><p>"J'étais chargé par M. Trump d'augmenter la valeur du patrimoine, sur la base d'un chiffre qu'il fixait arbitrairement", a-t-il répondu à la représentante du parquet général.</p><p>"Il pouvait nous dire : +je ne vaux pas 4,5 milliards (de dollars).Je suis plus autour de 6 milliards+", a-t-il raconté.</p><p>"Ma responsabilité, avec Allen Weisselberg (le directeur financier de la Trump Organization), c'était de faire de la rétro-ingénierie sur les actifs et de les augmenter afin d'atteindre le chiffre (...), quel que soit le chiffre demandé", a ajouté Michael Cohen, non poursuivi dans cette affaire.</p><p>"C'est un menteur.Il essaie d'arranger ses affaires, mais ça ne va pas marcher", a attaqué Donald Trump, à son arrivée au tribunal de Manhattan, donnant le ton du contre-interrogatoire mené par son avocate Alina Habba, qui doit se poursuivre mercredi.</p><p>En préambule, elle a rappelé un à un, les délits pour lesquels Michael Cohen avait plaidé coupable en août 2018, et qui lui ont valu une condamnation à trois ans de prison: évasion fiscale, fausses déclarations au Congrès américain, et violation des lois de financement de campagne électorale.</p><p>La défense compte appuyer sur ce CV sulfureux pour attaquer sa crédibilité: "vous savez ce que c'est que de témoigner sous serment", a ironisé Alina Habba, lui demandant même s'il avait menti à son épouse quand il fraudait les impôts."Menteur en série", a lâché un autre avocat de Donald Trump, Chris Kise.Dans la salle d'audience, Donald Trump est resté silencieux.</p><p></p><p>- Liste Forbes -</p><p></p><p>Michael Cohen est à l'origine du procès civil en cours.Lors d'une audition spectaculaire au Congrès américain en février 2019, il avait affirmé que Donald Trump "gonflait son patrimoine quand cela servait ses intérêts", notamment pour grimper dans la liste des plus grandes fortunes du magazine Forbes.</p><p>Donald Trump ne risque pas la prison dans cette affaire, mais il joue gros.</p><p>Avant même le début du procès, le 2 octobre, le juge Arthur Engoron a décidé que les fraudes étaient établies et a pris des mesures de confiscation et de liquidation de sociétés qui pourraient aboutir au démantèlement de l'empire immobilier du milliardaire républicain.L'application de ces mesures a été suspendue en appel et le procès porte désormais sur les autres condamnations, comme des fraudes aux assurances, et les pénalités financières -- 250 millions de dollars -- réclamées par la procureure générale.</p><p>Michael Cohen est aussi l'un des principaux témoins à charge dans l'un des quatre futurs procès pénaux de Donald Trump, à New York en mars 2024, sur des paiements pour étouffer des affaires embarrassantes lors de la présidentielle de 2016.</p><p>Il avait lui-même réglé le versement de 130.000 dollars à une star du X, l'actrice Stormy Daniels, pour qu'elle taise une présumée relation avec Donald Trump, d'où sa condamnation pour violation des lois de financement de campagne électorale.</p><p>Favori des sondages pour les primaires républicaines de la présidentielle 2024, l'ancien président américain voit sa campagne perturbée par les affaires judiciaires.Mardi, une quatrième prévenue, l'avocate Jenna Ellis, a plaidé coupable dans l'affaire de la tentative de renverser le résultat des élections en 2020 dans l'Etat de Géorgie, un dossier où Donald Trump est également poursuivi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le chef de l'ONU condamne des «violations» à Gaza, provoquant la colère d'Israël

Description: <p>Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé mardi les "violations claires" du droit humanitaire à Gaza et réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat", devant un C
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Le chef de l'ONU condamne des «violations» à Gaza, provoquant la colère d'Israël

Description: <p>Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé mardi les "violations claires" du droit humanitaire à Gaza et réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat", devant un Conseil de sécurité toujours divisé au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>Les propos d'Antonio Guterres ont provoqué la colère d'Israël, l'accusant à demi mot de comprendre l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre, tandis que le représentant palestinien dénonçait l'inaction "inexcusable" du Conseil de sécurité, qui a exposé ces dernières semaines au grand jour ses divisions de longue date sur le dossier israélo-palestinien.</p><p>"Je suis profondément inquiet concernant les claires violations du droit international humanitaire que nous voyons à Gaza.Soyons clairs: aucune partie à un conflit armé n'est au dessus du droit humanitaire international", a déclaré le secrétaire général de l'ONU.</p><p>"Pour apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l'aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages, je répète mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a lancé Antonio Guterres devant les ministres et diplomates de dizaines de pays réunis dans une salle du Conseil rarement aussi bondée.</p><p>L'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l'Egypte mais en quantité très insuffisante, selon l'ONU, dans ce petit territoire pauvre bombardé par Israël à la suite de l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.</p><p>"C'est une goutte d'aide dans un océan de besoins", a mis en garde Antonio Guterres.</p><p>"Même en ce moment de danger grave et immédiat, nous ne devons pas perdre de vue le seul fondement réaliste pour une paix et une stabilité durable: une solution à deux Etats", a-t-il insisté.</p><p>"Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous?", a répondu le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen. </p><p>"Sans aucun doute, ce n'est pas le nôtre", a-t-il ajouté en décrivant le "massacre brutal" du 7 octobre."Comment pouvez-vous conclure un accord de cessez-le-feu avec quelqu'un qui a juré de tuer et de détruire votre propre existence", s'est-il demandé.</p><p></p><p>- "Echec" du Conseil de sécurité -</p><p></p><p>L'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan est allé plus loin sur X, appelant Antonio Guterres à "démissionner immédiatement", l'accusant d'être "compréhensif face à la campagne de meurtres de masse d'enfants, de femmes et de personnes âgées".</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis l'attaque du 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, et quelque 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par les autorités locales.</p><p>Le Hamas qui contrôle Gaza a annoncé mardi un nouveau bilan global de plus de 5.791 morts incluant 2.360 enfants depuis le début de la guerre.</p><p>En prélude à une possible incursion terrestre de l'armée israélienne, les frappes se sont intensifiées ces derniers jours sur le territoire de 362 kilomètres carrés où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.</p><p>"L'ampleur des destructions soulève des questions sur la possibilité pour la population de retourner chez eux un jour", a commenté Lynn Hastings, représentante du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).</p><p>Le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a lui dénoncé l'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU face aux "massacres (...) perpétrés par Israël".</p><p>"Le Conseil de sécurité a le devoir de les stopper": "l'échec du Conseil de sécurité est inexcusable", a-t-il lancé.</p><p>La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'ONU a d'abord rejeté une proposition de résolution russe réclamant un "cessez-le-feu humanitaire".Seuls cinq des 15 Etats membres du Conseil avaient soutenu ce texte qui condamnait "toutes les violences contre les civils et tous les actes terroristes", mais ne nommait pas le Hamas, ce qui était inacceptable pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.</p><p>Un deuxième projet de résolution élaborée par le Brésil, qui assure la présidence du Conseil en octobre, a été bloqué par un veto américain.Washington avait fustigé ce texte qui ne mentionnait pas le "droit d'Israël à se défendre", tandis que 12 pays avaient voté pour.</p><p>Les Etats-Unis travaillent sur un troisième projet de résolution."Nous reconnaissons tous le droit et l'impératif des Etats à se défendre contre le terrorisme", a insisté le secrétaire d'Etat Antony Blinken.Le dernier projet de texte américain vu par l'AFP, après des modifications, affirme "le droit de tous les Etats à l'autodéfense", pas seulement Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les républicains américains désignent un nouveau candidat pour être «speaker» de la Chambre des représentants

Description: <p>Washington (AFP) - Les républicains américains se sont accordés mardi pour désigner un inconnu du grand public, Tom Emmer, comme nouveau candidat au poste de président de la Chambre des représentants, vacant depuis la destitut
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Les républicains américains désignent un nouveau candidat pour être «speaker» de la Chambre des représentants

Description: <p>Washington (AFP) - Les républicains américains se sont accordés mardi pour désigner un inconnu du grand public, Tom Emmer, comme nouveau candidat au poste de président de la Chambre des représentants, vacant depuis la destitution le 3 octobre de Kevin McCarthy.</p><p>M. Emmer, 62 ans, voix de l'establishment, est sorti vainqueur d'une série de consultations à huis clos, mais le plus dur reste à faire pour cet élu qui devra désormais rassembler suffisamment de voix dans le parti divisé lors d'un vote en séance publique.</p><p>Depuis que M. McCarthy a été déchu de son poste par une rébellion de l'aile très à droite du parti, tout le Congrès est bloqué.Faute de vote sur le budget, la menace d'une paralysie budgétaire de l'administration fédérale à la mi-novembre est réelle.Et la Chambre est dans l'incapacité d'accéder à la demande du président Joe Biden d'envoyer une aide d'urgence à Israël et à l'Ukraine en guerre.</p><p>S'il parvient à se faire élire "speaker", ce sera le baptême du feu pour M. Emmer, car il devrait aussitôt gérer les discussions pour éviter un "shutdown" de l'administration, non seulement avec des négociateurs chevronnés comme le sénateur démocrate Chuck Schumer, mais aussi les membres de son propre parti.</p><p>Or il serait le "speaker" le moins expérimenté en plus d'un siècle, n'ayant jamais présidé de commission ou eu un rôle de dirigeant pour plus de quelques mois, même s'il est le numéro trois républicain à la Chambre.</p><p>Et il devrait naviguer entre les positions de ses collègues républicains, qui affichent au grand jour depuis des semaines de profonds désaccords, notamment au sujet des fonds demandés par le président Biden pour l'Ukraine et Israël.</p><p>M. Emmer a dit dans une lettre aux républicains avant les votes qu'il se présentait pour provoquer "un changement historique".</p><p>Notre parti "reste à la croisée des chemins et les choses jouent contre nous.Nous n'avons pas d'autre choix que de nous battre comme des diables pour conserver notre majorité à la Chambre et mettre en œuvre notre programme conservateur", a-t-il dit.</p><p></p><p>- Barrer la route -</p><p></p><p>Seuls 117 de ses collègues ont voté pour lui lors du dernier tour, selon les médias américains.97 lui ont préféré son rival, l'élu de Louisiane Mike Johnson.</p><p>Ses alliés craignent qu'il ait du mal à s'assurer les voies des plus conservateurs et des plus trumpistes, dont beaucoup lui reprochent d'avoir voté en faveur de la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection de 2020.</p><p>M. Trump ne s'est pas positionné contre lui mais son proche allié Steve Bannon a lancé une campagne pour lui barrer la route.</p><p>Neuf candidats, tous des hommes, s'étaient présentés à leurs collègues lundi soir, promettant notamment de durcir les contrôles migratoires et de réduire les dépenses.Ils se sont réunis mardi matin à huit clos pour voter.</p><p>M. Emmer est loin d'être le premier choix des républicains.La semaine dernière, le chef de la commission des affaires judiciaires Jim Jordan, un allié de l'ex-président Donald Trump, avait semblé être sur le point de mettre fin à cette quête de plus en plus gênante pour le parti.</p><p>Il a fini par essuyer trois échecs lors de trois votes.Puis les républicains lui ont retiré leur soutien.</p><p>Il n'est pas encore sûr que Tom Emmer puisse rassembler les 217 voix nécessaires lors du vote général dans l'hémicycle et accéder au perchoir, même s'il est considéré comme le choix plus acceptable pour les démocrates, dont certains ont dit en privé qu'ils étaient prêts à s'abstenir pendant le scrutin pour l'aider à passer la ligne d'arrivée.</p><p>En retour, ils demanderaient que M. Emmer s'engage à respecter les niveaux de dépense sur lesquels les républicains se sont mis d'accord cet été avec le président Joe Biden, et qu'il fasse passer un texte sur l'aide à l'Ukraine et Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Macron propose une «coalition» internationale contre le Hamas mais déplore les «souffrances» des civils à Gaza

Description: <p>Ramallah (Territoires palestiniens) (AFP) - Emmanuel Macron a exprimé mardi en Israël sa solidarité après l'attaque sanglante du Hamas, et proposé une "coalition" internationale pour "lutter" contre l
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Macron propose une «coalition» internationale contre le Hamas mais déplore les «souffrances» des civils à Gaza

Description: <p>Ramallah (Territoires palestiniens) (AFP) - Emmanuel Macron a exprimé mardi en Israël sa solidarité après l'attaque sanglante du Hamas, et proposé une "coalition" internationale pour "lutter" contre le mouvement islamiste palestinien, tout en affirmant plus tard en Cisjordanie que "rien ne saurait justifier" les "souffrances" des civils à Gaza.</p><p>A Jérusalem, le président français a présenté les "condoléances" d'un "pays ami, éploré devant l'acte terroriste le plus terrible de votre Histoire".</p><p>"C'est une page noire de notre propre histoire", "nos deux pays sont liés par le même deuil", a-t-il ajouté, le ton grave, au côté du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a évoqué "une guerre entre la barbarie et la civilisation", promettant une fois de plus de "détruire" le Hamas.</p><p>Cette visite intervient après l'émotion suscitée en France par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.Elle a fait plus de 1.400 morts, en très grande majorité des civils, parmi lesquels trente Français ou Franco-Israéliens.</p><p>Au 18e jour de la guerre, les frappes de représailles menées par l'armée israélienne sur la bande de Gaza ont fait près de 5.800 morts, également civils pour la plupart, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p></p><p>- "Conflagration régionale" -</p><p></p><p>Alors que la France affirme le droit d'Israël à se défendre dans le respect du droit international, Emmanuel Macron a formulé une proposition: "bâtir une coalition régionale et internationale" pour "lutter" contre le Hamas.Selon son entourage, il s'agirait de créer une nouvelle coalition, ou d'étendre au combat contre le Hamas celle qui existe depuis 2014 pour lutter le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak, à laquelle participent Paris mais aussi des pays arabes.</p><p>Cela dépendra "de ce qu'Israël demandera", plaide-t-on côté français, tout en estimant qu'une offensive terrestre à Gaza, envisagée par l'armée israélienne, "serait très difficile à mener dans le respect" du "droit international".</p><p>A Paris, l'opposant de gauche radicale Jean-Luc Mélenchon a critiqué un possible "retour à la théorie de la +guerre contre le terrorisme+" de l'ex-président américain George W. Bush.</p><p>Dès son arrivée à l'aéroport de Tel-Aviv mardi matin, M. Macron avait rencontré, lors d'un échange empreint d'émotion, des familles de Français ou Franco-Israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza, dont celle de Mia Shem, otage franco-israélienne dont une vidéo a été diffusée la semaine dernière par le Hamas.</p><p>Il a revu à la hausse le bilan en affirmant que neuf Français ou Franco-Israéliens étaient otages ou portés disparus.</p><p>"Le premier objectif que nous devrions avoir aujourd'hui est la libération de tous les otages, sans aucune distinction", a déclaré le président français lors d'un tête-à-tête avec son homologue israélien, Isaac Herzog.</p><p>Après la libération de quatre femmes par le Hamas, environ 220 otages sont encore retenus dans la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes.</p><p>Le président français a également prévenu toutes les parties qu'il ne fallait pas "élargir le conflit".</p><p>Mettant en garde contre "une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant", il a appelé nommément "le régime iranien" et ses alliés régionaux, "le Hezbollah" libanais et "les Houthis au Yémen", à "ne pas prendre le risque inconsidéré d'ouvrir de nouveaux fronts".</p><p></p><p>- "Processus politique" -</p><p></p><p>A Jérusalem puis à Ramallah, en Cisjordanie occupée, où il a rencontré le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a aussi insisté sur la nécessité d'une "relance décisive du processus politique avec les Palestiniens", avec la solution à deux Etats se reconnaissant mutuellement en ligne de mire. </p><p>"Nous vous exhortons, président Macron, à faire cesser cette agression", lui a lancé Mahmoud Abbas, faisant porter à Israël "et les pays qui le soutiennent la responsabilité du conflit".Sans citer le Hamas, il a condamné les bombardements israéliens "qui tuent des civils innocents d'une manière barbare".</p><p>"Je vois, j'entends les souffrances des populations civiles à Gaza", "rien ne saurait les justifier", a répondu le président français.Mais s'il a appelé à une "protection humanitaire", il n'est pas allé jusqu'à évoquer publiquement la "trêve humanitaire" pouvant ouvrir la voie à un futur "cessez-le-feu", comme l'avait fait son gouvernement.</p><p>La mine fermée, il a en revanche insisté sur le fait que le président palestinien avait eu à huis clos "des propos très clairs pour condamner cette attaque terroriste et pour condamner le Hamas".</p><p>"L'avenir" des Palestiniens "passe par une lutte sans merci et sans ambiguïté contre le terrorisme", a-t-il prévenu.</p><p>Emmanuel Macron devait ensuite s'envoler pour Amman où, selon l'Elysée, il rencontrera mercredi "probablement" le roi Abdallah II et "peut-être d'autres dirigeants de la région".</p><p>La visite du président français intervient après celles du président américain, Joe Biden, ou du Premier ministre britannique, Rishi Sunak.Il avait dit ces derniers jours vouloir se rendre en Israël lorsque sa venue serait "utile".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La soif d'énergies fossiles menace encore les objectifs climatiques, met en garde l'AIE

Description: <p>Paris (AFP) - Le monde change sur fond de bond "phénoménal" des énergies propres, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), selon laquelle la demande de combustibles fossiles reste toutefois
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La soif d'énergies fossiles menace encore les objectifs climatiques, met en garde l'AIE

Description: <p>Paris (AFP) - Le monde change sur fond de bond "phénoménal" des énergies propres, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), selon laquelle la demande de combustibles fossiles reste toutefois encore "trop élevée" pour respecter les objectifs climatiques mondiaux.</p><p>"Dans l’état actuel des choses, la demande de combustibles fossiles devrait rester bien trop élevée" pour contenir la hausse des températures à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, met en garde l'AIE dans son rapport annuel publié à un mois de la conférence climatique de l'ONU (COP28).</p><p>"Malgré la croissance impressionnante des énergies propres" portée par les politiques actuelles, les émissions de gaz à effet de serre resteraient "suffisamment importantes" pour faire grimper les températures moyennes d'environ 2,4°au cours de ce siècle.</p><p>Pour autant, "infléchir la courbe des émissions" pour limiter le réchauffement à 1,5°C reste "possible", même si le chemin s'annonce "très difficile", insiste l'Agence, à l'approche de la COP28 prévue du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, où d'âpres débats sont attendus sur l'avenir des énergies fossiles.</p><p></p><p>- "Politiques plus fortes" -</p><p></p><p>"La transition vers une énergie propre est en cours dans le monde entier et elle est inévitable.Ce n’est pas une question de +si+, c’est juste une question de +quand+ — et le plus tôt sera le mieux pour tout le monde", a déclaré le directeur de l'AIE Fatih Birol, en commentant ce rapport, une projection du monde de l'énergie en 2030.</p><p>A cet horizon, l'AIE estime qu'il devrait y avoir dix fois plus de véhicules électriques sur la route qu'aujourd'hui et que la part des renouvelables dans le bouquet électrique mondial approchera 50% (contre 30% actuellement).</p><p>Depuis 2020, les investissements dans les énergies propres ont crû de 40%.Mais des "politiques plus fortes sont nécessaires", prévient l'AIE, qui préconise de tripler d'ici à 2030 la capacité d'énergies renouvelables, de réduire de 75% les émissions de méthane des activités pétro-gazières ou encore de mettre un terme aux projets de centrales électriques à base de charbon.</p><p>"Compte tenu des tensions et de la volatilité qui caractérisent aujourd'hui les marchés énergétiques traditionnels, les affirmations selon lesquelles le pétrole et le gaz représentent des choix sûrs pour le monde entier ne sont pas fondées", avertit Fatih Birol.</p><p>L'Opep, le cartel des exportateurs de pétrole, a déclaré récemment que le monde aurait encore besoin d'énergies fossiles pendant de nombreuses années.</p><p>"Ce n'est seulement le secrétariat de l'Opep mais des compagnies pétrolières, notamment nord-américaines, qui ont les mêmes attentes", a souligné mardi le patron de l'AIE lors d'une conférence de presse.</p><p>"Je suggère humblement que les patrons du pétrole ne parlent pas seulement entre eux, mais à d'autres secteurs liés à l'énergie, aux constructeurs automobiles, aux fabricants de panneaux solaires, aux consommateurs, aux investisseurs...Cela pourrait conduire à une meilleure vision, plus équilibrée, du marché", a-t-il estimé.</p><p>Pour l'AIE, les besoins imposeront d'investir encore dans les infrastructures pétrolières en activité; le monde n'a en revanche pas besoin de nouveaux projets.</p><p></p><p>- "Redoubler de coopération" -</p><p></p><p>De fait, l'Agence, émanation de l'OCDE, s'attend à ce que la demande de gaz, pétrole et charbon connaisse un pic dans la décennie.En l'état des politiques actuelles, leur part dans l’approvisionnement énergétique mondial, depuis des décennies à environ 80%, diminuerait à 73% d’ici 2030, et les émissions de CO2 liées à l’énergie culmineront d’ici 2025.</p><p>L'évolution de l'économie chinoise, son ralentissement, mais aussi ses changements structurels, ses moindres besoins d'équipement, devraient aussi aller dans ce sens, a souligné Laura Cozzi, une des auteurs du rapport.</p><p>Mais ce mouvement de moindre demande fossile ne s'annonce pas égal d'un pays à l'autre.</p><p>"Le défi urgent est d'accélérer le rythme des nouveaux projets d'énergie propre en particulier dans de nombreux pays émergents et en développement", selon l'AIE qui préconise d'y multiplier par cinq d'ici à 2030 les investissements dans la transition énergétique (hors Chine).Et pour cela, il faudra, souligne-t-elle, "redoubler de coopération" internationale.</p><p>"La vitesse à laquelle les émissions diminueront dépendra en grande partie de notre capacité à financer des solutions durables pour répondre à la demande énergétique en augmentation des économies à croissance rapide", a souligné M. Birol. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une ex-otage du Hamas dit avoir vécu «l'enfer» avant d'être «bien traitée»

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Libérée par le Hamas palestinien, une otage israélienne a raconté mardi avoir "traversé l'enfer" lors de son enlèvement, amenée dans "un réseau de tunnels" par ses ravisseurs, avant
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Une ex-otage du Hamas dit avoir vécu «l'enfer» avant d'être «bien traitée»

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Libérée par le Hamas palestinien, une otage israélienne a raconté mardi avoir "traversé l'enfer" lors de son enlèvement, amenée dans "un réseau de tunnels" par ses ravisseurs, avant d'être "bien traitée" lors de sa captivité dans la bande de Gaza.</p><p>Yocheved Lifshitz, 85 ans, a été libérée lundi soir, en compagnie de Nourit Kuper, 79 ans, également originaire du kibboutz Nir Oz, adjacent à la bande de Gaza. </p><p>Leurs époux restent détenus dans le territoire palestinien, depuis leur enlèvement le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés en Israël qui venaient d'y mener une attaque d'une violence et d'une ampleur inédites dans l'histoire de l'Etat hébreu.</p><p>"J'ai traversé l'enfer, je ne pensais ou ne savais pas que je me retrouverais dans cette situation", a dit Mme Lifshitz, 85 ans, à la presse à Tel-Aviv, installée sur une chaise roulante à côté de sa fille.</p><p>"Ils m'ont kidnappée, j'ai été emmenée sur une moto (...) J'étais allongée sur la moto, mon corps d'un côté et mes jambes de l'autre et les +shabab+ (jeunes Palestiniens) m'ont battue en chemin, ils ne m'ont pas cassé les côtes mais m'ont fait très mal et j'ai eu du mal à respirer", a-t-elle dit.</p><p>La frêle octogénaire cite les "tirs intenses", l'"entrée en masse" de membres armés du Hamas dans son kibboutz, les "assauts" dans les maisons et les violences.</p><p>"Ils n'ont pas fait de distinction entre vieux et jeunes", a-t-elle dit."Je ne cesse de me refaire le film de ce qu'il s'est passé."</p><p>Après son enlèvement, elle se rappelle avoir été dans "un réseau de tunnels" souterrains "pendant deux ou trois heures, puis avoir été transférée dans un hall avec 25 autres otages.De là, elle a été conduite dans une pièce séparée avec quatre otages, où elle était installée sur un matelas.</p><p>Sa situation était meilleure pendant la captivité: "Un médecin venait tous les deux ou trois jours pour voir comment nous allions et pour s'assurer que nous avions des médicaments", a-t-elle ajouté.</p><p></p><p>- "Préparés" -</p><p></p><p>"Ils se sont assurés que nous n'avions besoin de rien.Ils nous ont bien traités", a-t-elle déclaré."Ils ont pris en compte tous nos besoins, je les salue pour ça, ils étaient très courtois". </p><p>"Ils s'assuraient que nous étions propres, que nous mangions.Nous mangions la même chose qu'eux: des pitas (pains) avec du fromage blanc, du fromage fondu, des concombres.C'était le repas de la journée".</p><p>D'après elle, l'attaque avait été préparée de longue date."Ils semblaient prêts, ils avaient tout ce dont des hommes et des femmes ont besoin, même du shampooing."</p><p>Quelque 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été enlevés par des commandos du Hamas lors d'une attaque sanglante qui a fait plus de 1.400 morts, en majorité des civils, menée sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Outre Mmes Lifshitz et Kuper, deux Américaines, ont été libérées depuis le 7 octobre.Le Hamas assure que certains captifs ont été tués dans les frappes qu'Israël mène sans relâche sur Gaza.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a indiqué dans son dernier bilan mardi que 5.791 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la campagne de bombardements israélienne, dont 2.360 enfants.</p><p>D'après Mme Lifshitz, les ravisseurs ont tenté de discuter de politique avec les otages mais ceux-ci ont refusé.</p><p></p><p>- "Le gouvernement nous a abandonnés" -</p><p></p><p>"Nous ne voulions pas parler politique avec eux, nous étions leurs otages, nous n'avons pas répondu.Mais ils ont parlé de toute sorte de chose.Ils étaient très aimables avec nous", a-t-elle dit.</p><p>A sa libération lundi, "elle avait toujours le sourire et c'était bouleversant", raconte son petit-fils, Dekel Lifshitz, à l'AFP.</p><p>"On a juste eu de la chance d'avoir retrouvé notre grand-mère", a-t-il déclaré, souhaitant la libération de tous les otages.</p><p>"Je me fais beaucoup de souci pour notre nation.Nous essayons toujours de tout digérer et nous sommes toujours en train de nous battre", a-t-il ajouté.</p><p>Au cours des semaines ayant précédé l'attaque, des habitants de Gaza s'étaient rapprochés de la barrière frontalière, "envoyé des ballons incendiaires pour mettre le feu à nos champs" et "l'armée, d'une façon ou d'une autre, n'a pas pris ça au sérieux", a déploré Mme Lifshitz.</p><p>Cela "nous a fait beaucoup de mal", a-t-elle estimé."Le gouvernement nous a abandonnés".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pakistan: la justice confirme la liberté sous caution de l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif

Description: <p>Islamabad (AFP) - La justice pakistanaise a confirmé mardi la liberté sous caution de l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif, condamné pour corruption, quelques jours après son retour d'exil en vue de participer aux é
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Pakistan: la justice confirme la liberté sous caution de l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif

Description: <p>Islamabad (AFP) - La justice pakistanaise a confirmé mardi la liberté sous caution de l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif, condamné pour corruption, quelques jours après son retour d'exil en vue de participer aux élections prévues en janvier prochain.</p><p>Personnage central de la vie politique pakistanaise depuis trois décennies, M. Sharif, 73 ans, avait quitté son pays en 2019 après n'avoir effectué qu'une partie de la peine de sept ans de prison pour corruption infligée l’année précédente par la justice.</p><p>Il y est revenu samedi dernier, sous les vivats de dizaines de milliers de supporteurs rassemblés dans son fief de Lahore, la grande ville de l'est, au moment où son principal adversaire, le populaire Imran Khan, est en prison après avoir perdu du soutien auprès de l'armée, et dans un pays en proie à une crise à la fois sécuritaire, économique et politique. </p><p>La Haute cour d'Islamabad, devant laquelle il a fait appel dans deux dossiers, a prolongé sa liberté sous caution jusqu'au 26 octobre, a indiqué Ahsan Iqbal, un haut responsable de son parti, la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), en semblant confiant dans le fait que la justice va étendre cette mesure par la suite.</p><p>"Nous espérons que l'injustice qui lui a été faite (...) sera rectifiée", a-t-il déclaré."Nawaz Sharif a le droit de mener son parti, le peuple et le Pakistan pour remettre le pays sur la bonne voie."</p><p>Auparavant, M. Sharif avait fait une brève apparition devant un tribunal anticorruption de la capitale, où il a été accueilli par des jets de pétales de rose de ses supporteurs et où sa caution a été confirmée.</p><p>L'un de ses avocats, Naseer Ahmed Bhutta, a affirmé que son client participerait "à toutes les procédures où sa présence sera requise".</p><p>Un tribunal d'Islamabad avait accordé jeudi dernier à M. Sharif la liberté sous caution par anticipation jusqu'à ce mardi, ouvrant la voie à son retour en écartant la menace d'une arrestation.</p><p>Certains analystes politiques estiment qu'il a passé pour revenir un accord avec les puissants chefs de l'armée, et qu'il pourrait bien ramener la PML-N au pouvoir lors des élections législatives prévues en janvier.</p><p>En 2013, ce magnat de l'acier, surnommé "le lion du Pendjab" et déjà Premier ministre par deux fois dans les années 90, avait été largement réélu pour un troisième mandat historique, réussissant la première transition démocratique au Pakistan d'un gouvernement civil à un autre.</p><p>Il a été destitué en 2017 pour corruption par la Cour suprême après des révélations sur sa famille par l'enquête des Panama Papers.Niant toute malversation, il a dénoncé un complot de l'armée visant à favoriser la victoire électorale d'Imran Khan.</p><p>Après sa condamnation en décembre 2018, il a été emprisonné pendant dix mois avant d'être libéré pour raison médicale et autorisé à aller se soigner quelques semaines à Londres.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Jérusalem, Macron propose une «coalition» internationale contre le Hamas

Description: <p>Jérusalem (AFP) - "C'est une page noire de notre propre histoire": Emmanuel Macron, en visite au Proche-Orient mardi, a exprimé avec émotion sa solidarité après l'attaque sanglante du Hamas, et proposé un
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A Jérusalem, Macron propose une «coalition» internationale contre le Hamas

Description: <p>Jérusalem (AFP) - "C'est une page noire de notre propre histoire": Emmanuel Macron, en visite au Proche-Orient mardi, a exprimé avec émotion sa solidarité après l'attaque sanglante du Hamas, et proposé une "coalition" internationale pour "lutter" contre le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.</p><p>Après un entretien avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à Jérusalem, le président français a présenté les "condoléances" d'un "pays ami, éploré devant l'acte terroriste le plus terrible de votre Histoire et saisi par votre chagrin et votre douleur".</p><p>"Je vous apporte aujourd'hui l'émotion et la solidarité des Français.Nos deux pays sont liés par le même deuil", a-t-il ajouté, le ton grave, au côté M. Netanyahu.</p><p>Cette visite intervient au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.Cette attaque sans précédent a fait plus de 1.400 morts, en très grande majorité des civils, parmi lesquels trente Français ou Franco-Israéliens.</p><p>Les représailles israéliennes à Gaza ont fait plus de 5.000 morts, également civils pour la plupart, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>- "Conflagration régionale" -</p><p></p><p>Alors que la France affirme le droit d'Israël à se défendre dans le respect du droit international, Emmanuel Macron a proposé que la coalition internationale créée en 2014 sous la houlette des Etats-Unis pour combattre le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak, à laquelle participe Paris, "puisse lutter aussi contre le Hamas"."Je propose à nos partenaires internationaux" que "nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous", a-t-il expliqué.</p><p>Dès son arrivée à l'aéroport de Tel-Aviv mardi matin, le chef de l'Etat avait rencontré, lors d'un échange empreint d'émotion, des familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza.</p><p>Il a d'ailleurs revu à la hausse le bilan en affirmant que neuf Français ou Franco-Israéliens étaient "retenus" -- l'Elysée a précisé qu'ils étaient otages ou portés disparus.Parmi les familles, celle de Mia Shem, une otage franco-israélienne dont une vidéo a été diffusée la semaine dernière par le Hamas.</p><p>"Le premier objectif que nous devrions avoir aujourd'hui est la libération de tous les otages, sans aucune distinction", a aussi déclaré le président français lors d'un tête-à-tête avec son homologue israélien, Isaac Herzog.Ils sont environ 220 retenus dans la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes.</p><p>Lundi, le Hamas a libéré deux octogénaires israéliennes, invoquant des raisons "humanitaires", trois jours après la libération d'un Américaine et de sa fille.</p><p>Le président français a également affirmé qu'il fallait "combattre ces groupes terroristes, sans confusion, et je dirais, sans élargir le conflit".</p><p>Mettant en garde contre "une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant", il a appelé solennellement et nommément "le régime iranien" et ses alliés régionaux, "le Hezbollah" libanais et "les Houthis au Yémen", à "ne pas prendre le risque inconsidéré d'ouvrir de nouveaux fronts", alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban.</p><p></p><p>- "Processus politique" -</p><p></p><p>Emmanuel Macron a par ailleurs insisté sur la nécessité d'une "relance décisive du processus politique avec les Palestiniens", dont il doit discuter dans l'après-midi à Ramallah, en Cisjordanie, avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et mercredi avec plusieurs dirigeants de la région.</p><p>L'Elysée n'a toutefois pas encore précisé son programme pour mercredi.Mardi, la présidence française avait dit qu'il aurait "vraisemblablement des échanges" avec le roi de Jordanie Abdallah II, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et des dirigeants du Golfe.</p><p>"La cause palestinienne, elle doit être entendue avec raison.La stabilité de la région" ne sera garantie que si la riposte israélienne "est évidemment sécuritaire et implacable face aux groupes terroristes mais aussi politique", a plaidé le président français, estimant qu'il fallait "accepter le droit légitime des Palestiniens à disposer d'un territoire et d'un Etat en paix et en sécurité aux côtés d'Israël".</p><p>La visite d'Emmanuel Macron intervient après celles du président américain, Joe Biden, et du Premier ministre, Rishi Sunak.Il avait dit ces derniers jours vouloir se rendre en Israël lorsque sa venue serait "utile".</p><p>L'Autorité palestinienne n'exerce plus aucun pouvoir dans la bande de Gaza depuis que le Hamas l'en a chassé en 2007, après quelques jours d'affrontements armés.Mais le Hamas, a martelé le chef de l'Etat, "est un groupe terroriste", "c'est pourquoi il ne porte pas la cause palestinienne" et "doit être combattu avec force".</p><p>Son entourage avait dit qu'il plaiderait en faveur d'"une trêve humanitaire" qui "pourra mener à un cessez-le feu".Mais ces mots n'ont pas été prononcés sur place par Emmanuel Macron.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelle-Zélande: nouvelle enquête sur la fusillade des mosquées de Christchurch

Description: <p>Wellington (AFP) - Une nouvelle enquête a été ouverte mardi en Nouvelle-Zélande sur la fusillade qui a fait 51 morts en 2019 dans deux mosquées de Christchurch (sud), à la demande de proches des victimes pour savoir si des vie
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Nouvelle-Zélande: nouvelle enquête sur la fusillade des mosquées de Christchurch

Description: <p>Wellington (AFP) - Une nouvelle enquête a été ouverte mardi en Nouvelle-Zélande sur la fusillade qui a fait 51 morts en 2019 dans deux mosquées de Christchurch (sud), à la demande de proches des victimes pour savoir si des vies auraient pu être sauvées.</p><p>Le 15 mars 2019, un suprémaciste blanc australien, Brenton Tarrant, 28 ans à l'époque, avait utilisé tout un arsenal d'armes semi-automatiques pour abattre de sang-froid des fidèles assistant à la prière du vendredi dans deux mosquées de la ville, diffusant des images de son attaque en direct sur les réseaux sociaux. </p><p>Ses 51 victimes étaient toutes musulmanes, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées.Il a été condamné à la prison à perpétuité en 2020 sans possibilité de libération.</p><p>L'enquête a été ouverte par la procureure Brigitte Windley, cheffe adjointe du parquet de Christchurch, et étudiera "ce que l'on peut apprendre de cette atrocité pour mieux protéger la vie" au nom de ceux qui ont perdu la leur dans l'attaque, a-t-elle précisé.</p><p>Maha Galal, porte-parole de proches des victimes, a insisté sur le "besoin urgent de réponses"."Notre préoccupation première est de connaître la vérité", a-t-elle déclaré dans un communiqué avant l'ouverture de l'enquête.</p><p>Les proches veulent notamment savoir si la police est entrée dans la mosquée aussi vite qu'elle aurait pu, et pourquoi elle n'a pas laissé d'autres gens intervenir pour tenter de sauver des victimes, a-t-elle expliqué.</p><p>Les familles des victimes veulent "savoir si leurs bien-aimés auraient pu survivre", et cette "recherche de vérité est cruciale pour guérir et faire son deuil", a ajouté Mme Galal.</p><p>"Nous faisons confiance à la procédure du procureur et à notre représentation juridique pour répondre à ces questions pressantes et apporter les éclaircissements nécessaires", a-t-elle conclu.</p><p></p><p>- "Beaucoup à apprendre" -</p><p></p><p>Des familles et amis des victimes se sont massés dans une salle du tribunal lors de l'audience d'ouverture de l'enquête, marquée par la diffusion d'une vidéo rendant un émouvant hommage à chacun des 51 morts de la fusillade.</p><p>L'un des enquêteurs, le sergent-chef Craig Farrant, a ensuite décrit l'attaque, précisant que 49 personnes ont été tuées en l'espace de 19 minutes, deux blessés ayant ensuite succombé à l'hôpital.</p><p>Il a décrit l'enquête pour homicide lancée à la suite de l'attaque comme "la plus grande" jamais menée par la police néo-zélandaise, après un assaut d'une ampleur "sans précédent dans notre histoire".</p><p>Une éprouvante vidéo montrant les déplacements du tueur dans Christchurch le jour de l'attaque, dont des extraits qu'il a lui-même filmés avec une caméra GoPro, a également été diffusée.</p><p>Brenton Tarrant a attaqué une première fois la mosquée Al Noor, où 44 personnes périront.</p><p>Puis il s'est rendu à 10 minutes en voiture de là, dans le centre islamique Linwood, où il a tué sept autres personnes. </p><p>L'enquête judiciaire examinera notamment les délais de réponses de la police et des services de secours d'urgence.</p><p>D'autres questions se posent: Quelqu'un a-t-il aidé Tarrant?Une intervention médicale différente aurait-elle pu sauver des vies?Est-ce qu'une sortie de secours de l'une des mosquées est restée fermée au moment de la fusillade?</p><p>"Nous croyons qu'il y a beaucoup à apprendre de ce qu'il s'est passé le 15 mars 2019, afin de tous se préparer, en tant que communauté, si une telle tragédie se reproduisait", a souligné Mme Galal.</p><p>L'assaut meurtrier de Brenton Tarrant, un ancien instructeur sportif originaire d'une région rurale de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, avait horrifié la Nouvelle-Zélande et été condamné par de nombreux pays.</p><p>Après la fusillade, la Première ministre d'alors Jacinda Ardern avait immédiatement durci la loi sur la détention d'armes à feu et fait pression sur les réseaux sociaux sur la diffusion de messages extrémistes en ligne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Macron en Israël: libérer les otages est «le premier objectif»

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le président français, Emmanuel Macron, en visite mardi en Israël pour y exprimer sa solidarité, a appelé à ne pas "élargir le conflit" entre l'armée israélienne et le Hamas, estimant que la
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Macron en Israël: libérer les otages est «le premier objectif»

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le président français, Emmanuel Macron, en visite mardi en Israël pour y exprimer sa solidarité, a appelé à ne pas "élargir le conflit" entre l'armée israélienne et le Hamas, estimant que la libération des otages était une priorité.</p><p>La visite de M. Macron intervient au 18e jour de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Elle a fait des milliers de morts, en très grande majorité des civils, et a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Dès son arrivée, à l'aéroport de Tel-Aviv, il a rencontré des familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza.</p><p>Selon un décompte revu à la hausse par Emmanuel Macron, neuf Français ou Franco-israéliens sont retenus otages ou portés disparus.Au moins trente Français ont été tués dans l'attaque du Hamas, inédite par sa violence et son ampleur depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.C'est aussi pour la France le plus lourd bilan dans un attentat depuis celui du 14 juillet 2016 à Nice (86 morts).</p><p>Parmi les familles, celle de Mia Shem, une otage franco-israélienne dont une vidéo a été diffusée la semaine dernière par le Hamas, a rencontré le président Macron, a constaté une journaliste de l'AFP.</p><p>"Le premier objectif que nous devrions avoir aujourd'hui est la libération de tous les otages, sans aucune distinction", a déclaré M. Macron à Jérusalem au côté du président israélien, Isaac Herzog.Ils sont environ 220 retenus dans la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes.</p><p>Lundi, le Hamas a libéré deux octogénaires israéliennes, invoquant des raisons "humanitaires", trois jours après la libération d'un Américaine et de sa fille.</p><p>Le président français a également affirmé qu'il était de "notre devoir de combattre ces groupes terroristes, sans confusion, et je dirais, sans élargir le conflit".</p><p>L'Elysée avait indiqué avant la visite que le président entendait "poursuivre la mobilisation pour éviter une escalade dangereuse dans la région", notamment entre Israël et le puissant mouvement chiite libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que les affrontements se font quotidiens à la frontière israélo-libanaise.</p><p>Le chef de l'Etat va également proposer de relancer un "véritable processus de paix" pour la création d'un Etat palestinien, avec en contrepartie l'engagement des pays de la région pour "la sécurité d'Israël".</p><p>Le président, dont la visite intervient notamment après celles du président américain, Joe Biden, et du Premier ministre, Rishi Sunak, doit rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah dans l'après-midi.Il sera ainsi le premier dirigeant occidental à se rendre en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre.</p><p>L'Autorité palestinienne n'exerce plus aucun pouvoir dans la bande de Gaza depuis que le Hamas l'en a chassé en 2007, après quelques jours d'affrontements armés.</p><p>M. Macron aura en outre "vraisemblablement des échanges" avec le roi de Jordanie Abdallah II, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et les dirigeants du Golfe, a précisé la présidence française.</p><p></p><p>- "Liés par la guerre" -</p><p></p><p>Au cours de sa visite d'une journée, le président Macron, qui doit aussi rencontrer le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, les chefs de l'opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid, doit plaider en faveur d'"une trêve humanitaire" qui "pourra mener à un cessez-le feu", selon l'Elysée.</p><p>Il doit aussi appeler à "préserver les populations civiles" dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, selon l'Elysée, tandis qu'Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l'attaque du 7 octobre, avec l'objectif affiché d'"anéantir" le groupe armé.</p><p>Le Hamas affirme qu'au moins 5.087 Palestiniens incluant 2.055 enfants ont été tués à Gaza dans des raids israéliens depuis le début de la guerre.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils, au premier jour de l'attaque du Hamas, selon les autorités israéliennes. </p><p>"Nous sommes liés à Israël par le deuil", a écrit le président français sur X (ex-Twitter): "A Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j'ai exprimé la solidarité de la Nation".</p><p>"Je veux que vous soyez certains que vous n'êtes pas seuls dans cette guerre contre le terrorisme", a-t-il déclaré au président Herzog.</p><p>Emmanuel Macron avait martelé qu'il effectuerait un tel voyage s'il pouvait être "utile" à la région.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Macron en Israël et en Cisjordanie, nouveaux bombardements israéliens sur Gaza

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Le président français, Emmanuel Macron, en visite mardi en Israël, a exprimé son soutien à ce pays après l'attaque sanglante menée par le Hamas et doit aussi rencontrer le président palestinien Mahmou
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Macron en Israël et en Cisjordanie, nouveaux bombardements israéliens sur Gaza

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Le président français, Emmanuel Macron, en visite mardi en Israël, a exprimé son soutien à ce pays après l'attaque sanglante menée par le Hamas et doit aussi rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas, après des frappes israéliennes sur la bande de Gaza qui ont fait 140 morts selon le mouvement islamiste.</p><p>Israël, qui pilonne sans relâche le territoire palestinien en riposte à l'attaque sans précédent du Hamas lancée le 7 octobre sur son sol, a intensifié ses bombardements en prélude à une probable offensive terrestre.</p><p>Après une visite en Israël où il affirmé que le premier objectif devait être la libération des otages détenus par le Hamas et appelé à "ne pas élargir" le conflit, Emmanuel Macron se rendra à Ramallah, en Cisjordanie occupée, où il sera le premier dirigeant occidental à rencontrer Mahmoud Abbas au siège de l'Autorité palestinienne depuis le début de la guerre.</p><p>En Israël, le président français devait rencontrer le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, ainsi que son homologue Isaac Herzog. </p><p>Lundi soir, le Hamas a relâché deux des otages enlevés le 7 octobre en Israël, alors que les Etats-Unis somment le mouvement palestinien de libérer ses otages avant toute discussion sur une trêve.</p><p>Les deux femmes libérées, Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans, sont de nationalité israélienne et originaires du kibboutz Nir Oz. </p><p>Cette libération intervient trois jours après celle d'une Américaine et de sa fille.</p><p>Environ 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par Israël, emmenés par le Hamas dans la bande de Gaza après leur attaque commise en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot.</p><p>Des centaines de combattants du Hamas avaient infiltré Israël depuis Gaza, semant la terreur lors de cette attaque sans précédent depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés ou mutilés le jour de l'attaque, selon les autorités. </p><p>Lundi, le Hamas a affirmé que 5.087 Palestiniens, en majorité des civils incluant 2.055 enfants avaient été tués par les bombardements de représailles israéliens depuis le début du conflit, qui ont détruit des quartiers entiers et entraîné un déplacement massif de population.Ce bilan n'a pas pu être vérifiés de manière indépendante par l'AFP.</p><p></p><p>- "Démantèlement complet" -</p><p></p><p>Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007 dans la bande de Gaza, un territoire pauvre soumis depuis lors depuis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime. </p><p>"Nous voulons démanteler complètement le Hamas, ses dirigeants, sa branche militaire et ses mécanismes de fonctionnement", a déclaré le chef d'état-major israélien, Herzi Halevi, entouré de plusieurs hommes en armes, dans une vidéo postée sur X par l'armée israélienne dans la nuit de lundi à mardi.</p><p>Les frappes se sont intensifiées ces derniers jours sur le territoire de 362 kilomètres carrés où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens, soumis en outre à un siège qui les prive de nourriture, d'eau et d'électricité, imposé depuis le 9 octobre par Israël.</p><p>Le Hamas a annoncé mardi matin qu'au moins 140 personnes avaient été tuées durant une nouvelle nuit de frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza, qui ont fait aussi "des centaines de blessés" et détruit "des dizaines d'habitations."</p><p>L'armée israélienne avait annoncé avoir frappé dans la nuit de dimanche à lundi "plus de 320 cibles militaires", des infrastructures du Hamas et de son allié du Jihad islamique.Ces deux groupes sont classés "terroristes" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>L'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l'Egypte.Lundi, un troisième convoi a franchi la frontière à Rafah, le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas sous contrôle israélien.</p><p>Au total, une cinquantaine de camions ont pu entrer en trois jours, alors qu'il en faudrait selon l'ONU au moins 100 par jour. </p><p></p><p>- 35 humanitaires tués -</p><p></p><p>Les Etats-Unis, qui ont obtenu l'accord d'Israël et de l'Egypte pour laisser passer l'aide, ont annoncé dimanche "qu'il y aurait dorénavant un flux continu".Mais pour le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, il faut "plus d'aide, plus rapidement" ainsi qu'une "pause humanitaire" pour permettre sa distribution. </p><p>Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a lui aussi appelé lundi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, où 35 employés d'organisations humanitaires sont morts depuis le début du conflit, dont six au cours des dernières 24 heures, selon l'ONU.</p><p>Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, dont le pays n'a pas condamné explicitement l'attaque du Hamas, a dit lundi à son homologue israélien, Eli Cohen, dans un entretien téléphonique que "tous les pays (avaient) le droit de se défendre"."La tâche la plus urgente désormais est d'empêcher la situation de s'aggraver", a-t-il ajouté.</p><p>L'armée israélienne continue ses préparatifs en vue d'une offensive terrestre, massant des soldats aux abords de la bande de Gaza et y menant des incursions limitées pour viser l'infrastructure du Hamas et chercher à localiser les personnes disparues ou enlevées. </p><p>Cette perspective inquiète la communauté internationale qui redoute un embrasement du conflit.</p><p>L'Iran, allié du Hamas, a averti que la situation risquait de devenir "incontrôlable" au Proche-Orient tandis que les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région.</p><p></p><p>- Frappes sur le sud -</p><p></p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle les civils du nord de la bande de Gaza, où les bombardements sont les plus intenses, à fuir vers le sud.</p><p>Toutefois, les frappes continuent aussi de toucher le sud, proche de la frontière égyptienne, où les déplacés sont massés par centaines de milliers.</p><p>La situation humanitaire est "catastrophique", a averti l'ONU, dans le territoire où au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer.  </p><p>"Ils ont mis le corps déchiqueté de mon fils dans un sac bleu, Cham était calcinée", a témoigné Ayman Abou Chamalah, un Palestinien de 34 ans rescapé d'un bombardement à Rafah qui a tué deux de ses enfants et son épouse.</p><p>Au Liban, plus de 19.000 personnes ont été déplacées après une multiplication des affrontements entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, soutenu par l'Iran et allié du Hamas, à la frontière entre les deux pays, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).</p><p>La zone frontalière du côté israélien a elle aussi été évacuée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelle-Zélande: ouverture d'une enquête sur la fusillade des mosquées de Christchurch

Description: <p>Wellington (AFP) - Le parquet a ouvert mardi une enquête sur la fusillade dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, qui a fait 51 morts en 2019, pour savoir si des vies auraient pu être sauvées.</p><p>
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Nouvelle-Zélande: ouverture d'une enquête sur la fusillade des mosquées de Christchurch

Description: <p>Wellington (AFP) - Le parquet a ouvert mardi une enquête sur la fusillade dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, qui a fait 51 morts en 2019, pour savoir si des vies auraient pu être sauvées.</p><p>Le 15 mars 2019, le suprémaciste blanc australien Brenton Tarrant, condamné à perpétuité en 2020 sans possibilité de libération, avait utilisé tout un arsenal d'armes semi-automatiques pour abattre de sang-froid des fidèles assistant à la prière du vendredi dans deux mosquées de Christchurch (sud de la Nouvelle-Zélande), diffusant des images de son attaque en direct sur les réseaux sociaux. </p><p>Ses 51 victimes étaient toutes musulmanes, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées.</p><p>La procureure Brigitte Windley, cheffe adjointe du parquet de Christchurch, a déclaré mardi que l'enquête regarderait "ce que l'on peut apprendre de cette atrocité dans le but de protéger la vie" au nom de ceux qui ont perdu la leur dans l'attaque.</p><p>Maha Galal, porte-parole de proches des victimes, a insisté sur le "besoin urgent de réponses"."Notre préoccupation première est de connaître la vérité", a-t-elle déclaré dans un communiqué avant l'ouverture de l'enquête.</p><p>Les familles des victimes "sont unies dans leur quête de clarté pour savoir si leurs bien-aimés auraient pu survivre", a ajouté Maha Galal."La recherche de vérité est cruciale pour guérir et faire son deuil".</p><p></p><p>- "Aucune action immédiate" -</p><p></p><p>L'enquête judiciaire examinera tous les événements depuis le début de la fusillade jusqu'à l'interrogatoire de Tarrant par la police, y compris les horaires d'arrivée sur les lieux de la police et des secours.</p><p>"L'un des principaux questionnements porte sur les raisons pour lesquelles nos proches ont été laissés à la mosquée sans aucune action immédiate pendant un certain temps et la police ne nous a pas permis, ni à personne d'autre, de les faire sortir", a souligné Mme Galal. </p><p>"Nous faisons confiance à la procédure du procureur et à notre représentation juridique pour répondre à ces questions pressantes et apporter les éclaircissements nécessaires", a-t-elle dit. </p><p>D'autres questions se posent: Quelqu'un a-t-il aidé Tarrant?Une intervention médicale différente aurait-elle pu sauver des vies?Est-ce qu'une sortie de secours de l'une des mosquées est restée fermée au moment de la fusillade?</p><p>"Nous croyons qu'il y a beaucoup à apprendre de ce qu'il s'est passé le 15 mars 2019, afin de tous se préparer, en tant que communauté, si une telle tragédie se reproduisait", a souligné Mme Galal.</p><p>Après la fusillade, la Première ministre d'alors Jacinda Ardern avait immédiatement durci la loi sur la détention d'armes à feu et fait pression sur les réseaux sociaux sur la diffusion de messages extrémistes en ligne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bataille dans l'UE pour verdir les emballages, face à un intense lobbying

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Restriction des contenants à usage unique, consigne, plastique recyclé...les eurodéputés examinent mardi un texte visant à verdir les emballages dans l'UE, sur fond d'un intense lobbying hostile des
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Bataille dans l'UE pour verdir les emballages, face à un intense lobbying

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Restriction des contenants à usage unique, consigne, plastique recyclé...les eurodéputés examinent mardi un texte visant à verdir les emballages dans l'UE, sur fond d'un intense lobbying hostile des entreprises et d'une opposition farouche de l'Italie.</p><p>Des colis aux gobelets de café, les Européens n'ont jamais généré autant de déchets d'emballages: 188,7 kg par habitant en 2021 --un bond de 11 kg en un an et de 32 kg en une décennie-- pour un taux de recyclage de seulement 64% (moins de 40% pour les seuls emballages plastiques), selon les chiffres d’Eurostat. </p><p>Face au problème, la Commission européenne a proposé l'an dernier une législation fixant un objectif de réduction de 10% par habitant d'ici 2035, par rapport à 2018, du volume de déchets d'emballages (-15% d'ici 2040).</p><p>Pour y parvenir, Bruxelles souhaite notamment imposer des niveaux contraignants de réemploi des emballages pour chaque secteur (e-commerce, restauration, bières au détail...), fixer un taux minimum de contenu recyclé dans les emballages plastiques, ou encore restreindre les espaces vides des colis.</p><p>En amont d'un vote mardi en commission Environnement au Parlement européen, les élus de quatre groupes --PPE (droite), S&amp;amp;D (socialistes), Renew (libéraux) et Verts-- se sont accordés sur des compromis reprenant les grandes lignes de la proposition.</p><p>Ils conservent notamment l'obligation pour les Etats de recourir à un système de consigne pour les bouteilles en plastique et canettes métalliques --si le taux de collecte de ces déchets n'atteint pas 85%. </p><p>En revanche, l'objectif d'emballages réutilisables pour la restauration à emporter serait supprimé, au profit d'une obligation pour les restaurants et cafés à accepter les contenants apportés par les clients, selon une source parlementaire. </p><p></p><p>-"Rapports mensongers"-</p><p></p><p>Des divergences persistent sur d'autres dispositions, critiquées par le PPE, qui interdisent après 2030 certains emballages plastiques jugés inutiles --notamment à usage unique pour la restauration ou les fruits et légumes.Bruxelles visait également les emballages miniatures des hôtels.</p><p>Le vote intervient sur fond d'intense campagne des entreprises, principalement autour des obligations de réemploi.</p><p>L'enjeu est de taille: la fabrication d'emballages génère dans l'UE un chiffre d'affaires annuel vertigineux de 355 milliards d'euros, rappelle Pascal Canfin, l'eurodéputé de Renew qui préside la commission Environnement.Cet élu français dénonce "un lobbying de grande ampleur" à coup de "rapports mensongers".</p><p>Il fustige l'étude commanditée par le géant du fast-food McDonald's, aux "données trompeuses" car non indépendantes, pour défendre le "tout-jetable", ainsi qu'une enquête de l'organisation des fabricants d'emballages papier (EPPA) basée sur des chiffres "confidentiels".</p><p>"C'est normal que des entreprises défendent leurs points de vue.Encore faut-il se baser sur des informations publiques" et avérées, déplore-t-il.</p><p>Restauration rapide et industriels du papier vantent les mérites "écologiques" des emballages à usage unique, potentiellement recyclables ou issus de forêts durables, par rapport au plastique ou au réemploi --qui exigerait au final d'utiliser plus d'eau et d'énergie.</p><p>Des arguments démontés par les ONG."La crainte de saper les investissements dans le recyclage est infondée", estime Marco Musso, de l'European Environmental Bureau."Les infrastructures existantes seront insuffisantes pour recycler des déchets en volume toujours croissant".</p><p>- En plénière en novembre -</p><p></p><p>Pascal Canfin prédit un vote parlementaire "très serré", en raison de dissidences probables d'élus italiens du PPE et de S&amp;amp;D partageant l'hostilité tous azimuts de leur pays au texte.</p><p>Ayant misé sur le bioplastique, l'Italie pourfend "un risque de charges administratives et coûts élevés", vantant plutôt les emballages "biosourcés et compostables" et son modèle de tri sélectif.</p><p>"Le réemploi consomme davantage de ressources(...).Et interdire les emballages à usage unique pourrait plomber l'agroalimentaire, l'hôtellerie, la vente au détail (...) entraînant des coûts non soutenables, particulièrement pour les PME", s'alarmait en mars le ministre italien de l'Ecologie Gilberto Pichetto Fratin.</p><p>"Nous nous opposerons fermement à toute tentative d'imposer des solutions unilatérales ne respectant pas les spécificités industrielles de chaque Etat", renchérissait alors l'eurodéputé (PPE) Massimiliano Salini.</p><p>Le résultat du vote de mardi sera débattu en novembre en plénière par les eurodéputés, avant de futures négociations avec les Etats membres qui doivent eux-mêmes adopter leur position mi-décembre.</p><p>Or, les 27 sont divisés sur plusieurs points-clés (base juridique du texte, flexibilité accordée aux Etats, consigne obligatoire ou non...) et se déchirent eux aussi sur les objectifs de réemploi des emballages.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La soif d'énergies fossiles menace les objectifs climatiques, met en garde l'AIE

Description: <p>Paris (AFP) - Malgré le bond "phénoménal" des énergies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux destinés à contenir le ré
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La soif d'énergies fossiles menace les objectifs climatiques, met en garde l'AIE

Description: <p>Paris (AFP) - Malgré le bond "phénoménal" des énergies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux destinés à contenir le réchauffement planétaire, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à un mois de la conférence climatique de la COP28.</p><p>Dans son nouveau rapport annuel publié mardi, l'AIE estime que "dans l’état actuel des choses, la demande de combustibles fossiles devrait rester bien trop élevée" pour maintenir l'objectif climatique le plus ambitieux de l’Accord de Paris de 2015.Il vise à limiter la hausse des températures moyennes mondiales à 1,5 °C par rapport à l'ère pré-industrielle.</p><p>"Infléchir la courbe des émissions" pour pouvoir contenir le réchauffement planétaire à 1,5°C est toujours "possible", mais le chemin s'annonce "très difficile", prévient l'AIE, dans son rapport de 354 pages. </p><p>"Malgré la croissance impressionnante des énergies propres" telle qu'observée dans les politiques actuelles, les émissions de gaz à effet de serre resteraient "suffisamment importantes" pour faire grimper les températures moyennes mondiales d'environ 2,4°au cours de ce siècle. </p><p></p><p>- "Politiques plus fortes" -</p><p></p><p>Ce document est publié à quelques semaines de négociations cruciales à la 28e Conférence sur le climat des Nations unies à Dubaï (30 novembre au 12 décembre) où l'avenir des énergies fossiles devrait donner lieu à d'âpres débats.</p><p>"La transition vers une énergie propre est en cours dans le monde entier et elle est inévitable.Ce n’est pas une question de "si", c’est juste une question de "quand" – et le plus tôt sera le mieux pour tout le monde", a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, en commentant dans un communiqué la sortie de ce rapport, une projection du monde de l'énergie en 2030. </p><p>A cet horizon, l'AIE estime qu'il devrait y avoir dans le monde 10 fois plus de véhicules électriques sur la route qu'aujourd'hui tandis que la part des renouvelables dans le mix électrique mondial devrait approcher de 50% (contre 30% actuellement).</p><p>Les progrès sont déjà là, avec des investissements dans les énergies propres en hausse de 40% depuis 2020, mais des "politiques plus fortes sont nécessaires" pour atteindre l'objectif de réchauffement maximal de 1,5°c, prévient l'AIE, en réitérant son appel à tripler la capacité d'énergies renouvelables d'ici 2030.</p><p>"Compte tenu des tensions et de la volatilité qui caractérisent aujourd'hui les marchés énergétiques traditionnels, les affirmations selon lesquelles le pétrole et le gaz représentent des choix sûrs ou sécurisants pour le monde entier ne sont pas fondées", a notamment averti Fatih Birol, alors que l'Opep, le cartel des exportateurs de pétrole, a déclaré récemment que le monde aurait encore besoin d'énergies fossiles pendant de nombreuses années.</p><p></p><p>- "Redoubler de coopération" -</p><p></p><p>L'AIE s'attend à ce que la demande de gaz, pétrole et charbon connaisse un pic dans la décennie.Dans son scenario basé sur des politiques actuelles, la part des combustibles fossiles dans l’approvisionnement énergétique mondial, restée depuis des décennies à environ 80%, diminuera à 73% d’ici 2030, les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) liées à l’énergie culminant d’ici 2025.</p><p>"Les gouvernements, les entreprises et les investisseurs doivent soutenir les transitions énergétiques propres plutôt que de les gêner", a ajouté Fatih Birol en citant les "avantages" en termes de sécurité d'approvisionnement, d'emplois et de qualité de l'air à développer les technologie d'énergies décarbonnées. </p><p>Dans cette course pour lutter contre le changement climatique, les pays devront surtout "redoubler de collaboration et coopération". "Le défi urgent est d'accélérer le rythme des nouveaux projets d'énergie propre, en particulier dans de nombreux pays émergents et en développement", selon l'AIE qui préconise de multiplier par cinq d'ici à 2030 les investissements dans la transition énergétique dans ces pays-là (hors Chine).</p><p>"La vitesse à laquelle les émissions diminueront dépendra en grande partie de notre capacité à financer des solutions durables pour répondre à la demande énergétique en augmentation des économies à croissance rapide", a souligné M. Birol. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Hamas libère deux nouvelles otages, les bombardements israéliens sur Gaza continuent

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Deux nouvelles otages ont été libérées lundi soir par le Hamas, sommé par les Etats-Unis de relâcher toutes les personnes enlevées lors de son attaque meurtrière contre Israël le 7 octobre, avant toute di
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Le Hamas libère deux nouvelles otages, les bombardements israéliens sur Gaza continuent

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Deux nouvelles otages ont été libérées lundi soir par le Hamas, sommé par les Etats-Unis de relâcher toutes les personnes enlevées lors de son attaque meurtrière contre Israël le 7 octobre, avant toute discussion sur une trêve.</p><p>"Les otages doivent être libérés, ensuite on pourra discuter", a déclaré lundi le président américain Joe Biden.</p><p>Le président français Emmanuel Macron, attendu mardi en Israël, doit défendre une approche différente, et plaider pour une "trêve humanitaire" afin d'apporter de l'aide aux habitants de Gaza et "faciliter la libération des otages", selon ses servives. </p><p>Les deux otages libérés lundi sont deux femmes, de nationalité israélienne et originaires du kibboutz Nir Oz, selon le bureau du Premier ministre israélien qui a donné leur identité : Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans.Leurs époux sont toujours détenus. </p><p>Cette libération intervient trois jours après celle d'une Américaine et de sa fille.</p><p>Environ 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par Israël, emmenés par les hommes du mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza après leur attaque meurtrière commise en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire.Des centaines de combattants du Hamas avaient infiltré Israël depuis Gaza, semant la terreur lors de cette attaque sans précédent depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés ou mutilés le jour de l'attaque, selon les autorités. </p><p>Lundi, le Hamas a affirmé que 5.087 Palestiniens, en majorité des civils dont 2.055 enfants, avaient été tués par les bombardements israéliens en représailles depuis le début du conflit.</p><p></p><p>- "Démantèlement complet" -</p><p></p><p>Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007 dans la bande de Gaza. </p><p>"Nous voulons démanteler complètement le Hamas - ses dirigeants, sa branche militaire et ses mécanismes de fonctionnement", a déclaré le chef d'état-major israélien Herzi Halevi, entouré de plusieurs hommes en armes, dans une vidéo postée sur X par l'armée israélienne dans la nuit de lundi à mardi.</p><p>Les frappes se sont intensifiées ces derniers jours sur l'enclave de 362 km2 où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens, soumis en outre à un siège qui les prive de nourriture, d'eau et d'électricité, imposé depuis le 9 octobre par Israël.</p><p>L'armée israélienne a annoncé avoir frappé dans la nuit de dimanche à lundi "plus de 320 cibles militaires", des infrastructures du Hamas et de son allié du Jihad islamique.Ces deux groupes sont classés "terroristes" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p></p><p>- 35 humanitaires tués -</p><p></p><p>L'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l'Egypte.Lundi, un troisième convoi a franchi la frontière à Rafah, le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas sous contrôle israélien.</p><p>Au total, une cinquantaine de camions ont pu entrer en trois jours, alors qu'il en faudrait selon l'ONU au moins 100 par jour. </p><p>Les Etats-Unis, qui ont obtenu l'accord d'Israël et de l'Egypte pour laisser passer l'aide, ont annoncé dimanche "qu'il y aurait dorénavant un flux continu".Mais pour le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, il faut "plus d'aide, plus rapidement" ainsi qu'une "pause humanitaire" pour permettre sa distribution. </p><p>Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a lui aussi appelé lundi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, alors que 35 travailleurs humanitaires y sont morts depuis le début du conflit, dont six au cours des dernières 24 heures, selon l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens (UNRWA).</p><p>Le président russe Vladimir Poutine a également réclamé un accès "sans entrave" de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, et un "cessez-le-feu rapide".</p><p>Le ministre chinois des Affaires étrangères, dont le pays n'a pas condamné explicitement l'attaque du Hamas, a dit lundi à son homologue israélien que "tous les pays (avaient) le droit de se défendre", lors du premier appel entre les hauts diplomates des deux nations depuis le début du conflit.</p><p>"La tâche la plus urgente désormais est d'empêcher la situation de s'aggraver et de conduire à une catastrophe humanitaire plus grave", a aussi déclaré Wang Yi à Eli Cohen, selon un communiqué de son ministère.</p><p>L'armée israélienne continue ses préparatifs en vue d'une offensive terrestre, massant des soldats aux abords de la bande de Gaza et y menant des incursions limitées pour viser l'infrastructure du Hamas et chercher à localiser les personnes disparues ou enlevées. </p><p>Cette perspective inquiète la communauté internationale qui redoute un embrasement du conflit.</p><p>L'Iran, allié du Hamas, a averti que la situation risquait de devenir "incontrôlable" au Proche-Orient.</p><p>Les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région.Une initiative qui fait courir le risque d'une "escalade" du conflit, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à Téhéran lundi.</p><p></p><p>- Frappes sur le sud -</p><p></p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle les civils du nord de la bande de Gaza, où les bombardements sont les plus intenses, à fuir vers le sud.</p><p>Toutefois, les frappes continuent aussi de toucher le sud, proche de la frontière égyptienne, où les déplacés sont massés par centaines de milliers.</p><p>La situation humanitaire est "catastrophique", a averti l'ONU, avec au moins 1,4 million de Palestiniens qui ont fui leur foyer.  </p><p>A Rafah, des hommes remplissaient d'eau des bidons en plastique depuis des citernes, pendant que d'autres fouillaient les ruines d'un bâtiment détruit par une frappe, à la recherche de survivants.</p><p>"Ils ont mis le corps déchiqueté de mon fils dans un sac bleu, Cham était calcinée", s'étrangle Ayman Abou Chamalah, un Palestinien de 34 ans, qui a perdu deux enfants et son épouse dans un bombardement.</p><p>A Khan Younès, toujours dans le sud, une famille s'apprêtait aussi à enterrer des enfants tués dans un bombardement, leurs corps drapés de blanc portés jusqu'au cimetière par des proches.</p><p>Au Liban, plus de 19.000 personnes ont été déplacées après une multiplication des affrontements entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, soutenu par l'Iran et allié du Hamas, à la frontière entre les deux pays, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).</p><p>La zone frontalière du côté israélien a elle aussi été évacuée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Argentine/présidentielle: derrière la surprise Massa, l'incertitude et toujours la crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - La première place de Sergio Massa, ministre argentin d'une économie en souffrance (138% d'inflation), au premier tour de la présidentielle a surpris et freiné l'ascension de l'ultralibér
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Argentine/présidentielle: derrière la surprise Massa, l'incertitude et toujours la crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - La première place de Sergio Massa, ministre argentin d'une économie en souffrance (138% d'inflation), au premier tour de la présidentielle a surpris et freiné l'ascension de l'ultralibéral "antisystème" Javier Milei.</p><p>La peur de l'inconnu a pu jouer, mais des reports incertains, et l'état de économie maintiennent l'incertitude pour le second tour, estiment les analystes.</p><p>Voici quelques clefs d'un panorama politique inattendu et les perspectives en vue du duel du 19 novembre.</p><p>Milei, la peur a-t-elle gagné ?</p><p>"Dégagiste" assumé contre la "caste politique" au pouvoir incapable de dompter l'inflation, "ennemi de l'Etat" omniprésent, Javier Milei s'est "surtout rendu populaire par sa rhétorique anti-establishment", rappelle Benjamin Gedan, spécialiste de l'Argentine au think tank Wilson Center.</p><p>Mais la "tronçonneuse" contre la dépense publique qu'il brandissait en meetings a fini par inquiéter."C'est qu'au bout de la tronçonneuse, il y a des emplois, des services publics, des factures de fin de mois, des budgets de familles: beaucoup ont trop à perdre", estime-t-il.</p><p>En outre, Milei a peut-être méjugé "le décalage" de ses postures "avec la société" (sur la dérèglementation des  armes à feu, sur une solution de marché à la pénurie d'organes).Sans compter ses propos sur le pape --"jésuite qui promeut le communisme", "personnage néfaste", "imbécile"-- saillies risquées s'agissant d'un pontife argentin, dans un pays à plus de 75% catholique.</p><p>Au final "le vote de la peur a fonctionné, la crainte du saut dans le vide", diagnostique le politologue Juan Negri, de l'Université Torcuato di Tella.</p><p></p><p>Massa: comment a-t-il fait ?</p><p>En multipliant d'une part les mesures sociales pour amortir l'inflation (subventions, exemptions d'impôts, bonus) "qui ont bénéficié à une part importante de l'électorat mais qui pourront avoir un grave coût budgétaire à court terme", constate Sergio Morresi, politologue de l'Université de Buenos Aires. </p><p>D'autre part en se dissociant de l’exécutif sortant - ni le président Alberto Fernandez, ni Cristina Kirchner, figure péroniste (centre-gauche) de la dernière décennie, ne sont apparus ni se sont exprimés en campagne. </p><p>"La prochaine étape sera MON gouvernement, pas CE gouvernement", a insisté Massa, à l'ADN centriste, bien plus pragmatique qu'idéologique, et sans doute "le moins péroniste des péronistes", selon M. Gedan.</p><p>D'autant qu'il a joué la carte "d'un gouvernement d'union nationale s'il est élu, proposition inédite dans l'Argentine démocratique" et au fort potentiel d'adhésion dans une société lasse de la polarisation, assure Raul Timerman analyste politique indépendant.</p><p></p><p>Quels reports, quel second tour ?</p><p>La spectaculaire "remontada" de Massa par rapport à la primaire d'août (+15%) a montré la capacité de mobilisation intacte de la base péroniste, notamment dans la populeuse et cruciale province de Buenos Aires."Le péronisme est sorti de sa sieste", a résumé Hector Daer, leader de la CGT, plus grand syndicat du pays.</p><p>Javier Milei tend déjà la main à la coalition de centre-droit de Patricia Bullrich, arrivée troisième dimanche (23,8%), et pourtant membre de la "caste politique" qu'il a combattue.Lundi, il a dit qu'il incorporerait dans son gouvernement Mme Bullrich qu'il traitait "d'assassine" il y a deux semaines à peine.</p><p>La coalition d'opposition "va éclater", assure Raul Timerman.L'appui de Mauricio Macri, ex-président libéral (2015-2019), qui a déjà exprimé des affinités avec l'ultralibéral Milei, "sera total".En revanche, l'aile radicale (social-démocrate) de cette coalition, héritière de l'emblématique président post-dictature Raul Afonsin (1983-89) "n'appuiera pas Milei".</p><p></p><p>L'économie, encore décisive ?</p><p>L'Argentine honorera cette semaine une nouvelle échéance de remboursement au FMI de sa dette de 44 milliards de dollars. Mais, souligne l'agence de notation Moody's Investors Service, "notre scénario de base prévoit un risque de défaillance élevé et persistant en 2024-25". </p><p>Le cours parallèle, baromètre de l'anxiété des Argentins, s'est encore dégradé lundi (1.100 pesos pour un dollar contre 1.060 vendredi, 950 jeudi) démontrant le scepticisme envers une stabilisation de la devise argentine que Milei entend laisser mourir.</p><p>"La situation économique reste très fragile et peut encore se détériorer d'ici au second tour, auquel cas l'opposition, même avec une posture radicale, aura des chances de l'emporter", considère Sergio Morresi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Tel-Aviv, des habitants soudain «vulnérables»

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - A première vue, tout semble normal: sous le soleil, quelques sportifs courent ou chevauchent leurs vélos.Mais lorsqu'ils s'arrêtent, des habitants de Tel-Aviv se disent choqués de se sentir soudain &qu
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A Tel-Aviv, des habitants soudain «vulnérables»

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - A première vue, tout semble normal: sous le soleil, quelques sportifs courent ou chevauchent leurs vélos.Mais lorsqu'ils s'arrêtent, des habitants de Tel-Aviv se disent choqués de se sentir soudain "vulnérables", deux semaines après l'attaque sanglante du Hamas en Israël.</p><p>"Jamais je ne me suis sentie aussi vulnérable", avoue Ravit Stein, une quinquagénaire, agente d'assurances, qui promène son chien dans le centre de Tel-Aviv.Plusieurs fois par jour sonnent dans la ville les sirènes d'alarme aux roquettes tirées par les groupes islamistes palestiniens depuis la bande de Gaza, une soixantaine de kilomètres au sud.</p><p>"Depuis cette terrible attaque, l'idée qu'ils peuvent recommencer ici ne me quitte pas.Alors j'essaie d'avoir des activités normales, comme promener mon chien", ajoute cette mère de famille.</p><p>"C'est aussi ce qu'ils ont réussi à nous faire: nous donner le sentiment que nous étions vulnérables", insiste-t-elle sans prononcer le nom du Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui a perpétré l'attaque du 7 octobre, journée la plus meurtrière de l'histoire de l'Etat d'Israël depuis sa création en 1948.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées côté israélien depuis lors, en majorité des civils massacrés par le Hamas au premier jour de la guerre, selon les autorités israéliennes. </p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 4.400 Palestiniens ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne, selon les dernières données des autorités locales.</p><p></p><p>- "Je vais acheter une arme" -</p><p></p><p>"Nous avons perdu confiance dans notre dispositif de sécurité.Comment pourrait-il en être autrement?", s'interroge Ofer Kaddosh, un informaticien de 46 ans, le visage ruisselant après son jogging sur la plage étrangement vide pour un samedi, le jour du repos hebdomadaire en Israël.</p><p>Selon lui, "cela va prendre du temps pour restaurer cette confiance.En attendant, je vais acheter une arme".</p><p>Les députés ont approuvé de nouvelles directives pour armer des civils, et une session parlementaire a révélé que depuis le 7 octobre, quelque 41.000 Israéliens avaient demandé un permis pour posséder une arme à feu, contre 38.000 en moyenne chaque année.</p><p>Michel Haddad, 63 ans, Franco-israélien venu de Marseille s'installer ici au début des années 1980, partage ce sentiment de vulnérabilité et de confiance érodée.</p><p>"J'ai toujours été de gauche.Je n'ai pas manqué une manifestation contre la réforme judiciaire du gouvernement" de Benjamin Netanyahu."Je ne pensais pas qu'un jour, quelqu'un dans ma famille envisagerait de s'acheter une arme par nécessité de se protéger."</p><p>Il confie que depuis le 7 octobre, sa fille dort avec deux couteaux sur sa table de nuit et une batte de baseball, qu'elle ne cesse de vérifier que sa porte est bien fermée et qu'elle scrute la rue du haut de son appartement au 9e étage.</p><p>Des rumeurs de projets d'attaque, que rien ne permet d'étayer, fleurissent à un tel niveau que la police et le porte-parole de l'armée, le général Daniel Hagari, ont adressé un appel au calme à la population priée de ne pas tenir compte de tout ce qui circule sur les réseaux sociaux.</p><p>"Nous demandons cependant aux citoyens israéliens de nous informer de la présence de toute personne au comportement suspect", a déclaré le général Hagari lors de l'un de ses derniers points presse à Tel-Aviv.</p><p></p><p>- Intrusion -</p><p></p><p>Des habitants se sont procurés des tasseaux de bois permettant d'empêcher l'ouverture de leur logement par l'extérieur.</p><p>Menachem Har Tzion, un solide sexagénaire sur son vélo tout-terrain, estime en pointant son doigt vers Jaffa, quartier de Tel-Aviv ou cohabitent juifs et musulmans, que "le massacre dont nous avons été victimes a décuplé la confiance que nos voisins arabes ont en eux-mêmes".</p><p>"Ce trop-plein de confiance tranche avec le sentiment d'insécurité que nous éprouvons en ce moment", ajoute-t-il.Au même moment, deux jeunes hommes, qu'un policier identifie comme appartenant à la minorité arabe, passent à scooter et lèvent le poing vers le ciel. </p><p>"C'est vrai que certains d'entre eux sont de plus en plus insolents", dit un policier sous couvert d'anonymat."Mais, ajoute-t-il, je ne crois pas que ça ira au point de rentrer dans nos maisons à Tel-Aviv pour nous massacrer." Aucun incident grave mettant en cause des membres de la minorité arabe (environ 20% de la population du pays) n'a été signalé depuis le début de la guerre. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Gaza, la détresse d'un père endeuillé

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Adam, 3 ans, et sa soeur aînée Cham sont nés le même jour à six ans d'intervalle, le 21 octobre.Ils ont été tués samedi, le jour de leur anniversaire, avec leur mère, dans une f
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A Gaza, la détresse d'un père endeuillé

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Adam, 3 ans, et sa soeur aînée Cham sont nés le même jour à six ans d'intervalle, le 21 octobre.Ils ont été tués samedi, le jour de leur anniversaire, avec leur mère, dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, raconte leur père à l'AFP.</p><p>Ayman Abou Chamalah, un Palestinien de 34 ans, et sa famille ont fui les bombardements israéliens sur Gaza-ville pour se réfugier chez des proches à Rafah, dans le sud du territoire contrôlé par le Hamas.</p><p>Mais une frappe israélienne sur l'immeuble de plusieurs étages a tué sa femme, ses deux enfants de 3 et 9 ans, deux de ses belles-soeurs et deux de leurs enfants ainsi qu'un cousin et une cousine.</p><p>Selon les autorités locales, il y a plus de 2.000 enfants parmi les 5.000 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début des bombardements israéliens menés en représailles aux attaques menées depuis le territoire palestinien par le Hamas.Selon Israël, celles-ci ont fait plus de 1.400 morts, en majorité des civils tués le 7 octobre sur son territoire.</p><p>Samedi soir, M. Abou Chamalah était monté sur le toit de l'immeuble pour s'assurer que les réservoirs d'eau se remplissaient, ayant réussi à se faire livrer de l'eau par citerne après onze jours de coupure.</p><p>"Je commençais à descendre dans la cage d'escaliers quand la frappe a eu lieu.Si j'étais descendu 30 secondes plus tôt, j'aurais été tué avec eux", raconte-il à l'AFP lundi.</p><p></p><p>- "Défigurée" -</p><p></p><p>"Le 21 octobre, c'était l'anniversaire de Cham et Adam et c'est devenu le jour de leur martyre.Cela sera un jour très difficile pour moi chaque année", ajoute le père en sanglots, essuyant ses larmes avec ses deux mains.</p><p>"Ils ont mis le corps déchiqueté de mon fils dans un sac bleu, Cham était calcinée", s'étrangle-t-il. </p><p>Sa femme, Dareen Abou Chamalah, 28 ans, était enceinte, au début du neuvième mois de grossesse.Le couple avait déjà choisi un prénom pour la bébé, Mecca.</p><p>"Ma femme étendait le linge sur le balcon quand la frappe a eu lieu, la déflagration l'a projetée depuis le troisième étage chez les voisins en bas.Je m'attendais à ce qu'elle et le bébé dans son ventre soient morts après une telle chute", poursuit-il.</p><p>"Je l'ai trouvée gisant par terre, elle était encore vivante.Je vous jure que ses derniers mots étaient: +Ayman, sortez Mecca de mon ventre, et prends soin d'elle+", ajoute-il.</p><p>Il affirme que sa femme avait était tellement défigurée par l'explosion qu'il a reconnue seulement "par le pantalon qu'elle portait".</p><p>Dans l'hôpital Abou Youssef al-Najjar où son corps a été transporté, il a "supplié le médecin de la faire accoucher"."Je lui ai dit que c'était sa dernière volonté".</p><p></p><p>- Bébé Mecca -</p><p></p><p>Les médecins ont réussi à l'accoucher post-mortem par césarienne.La nouveau-née, Mecca, a été ensuite transportée en urgence vers le service pédiatrique de l'hôpital du Croissant-rouge émirati à Rafah où l'AFP a rencontré M. Abou Chamalah.</p><p>"La bébé était dans un état très grave en arrivant ici et elle a été immédiatement placée sous respiration.Mais le premier diagnostic n'est pas bon car le cerveau a été privé d'oxygène entre le moment de la mort de la mère et la naissance", explique à l'AFP le chef des urgences de l'hôpital, Mohammad Salameh.</p><p>"Il est très probable qu'elle va souffrir de séquelles permanentes", ajoute-t-il.</p><p>Dans l'hôpital, le père endeuillé se tient debout devant la couveuse dans laquelle sa fille a été placée.Il éclate en sanglots avant d'être réconforté par un médecin qui le prend dans ses bras.</p><p>Sur l'étiquette d'identification collée sur la couveuse, on peut lire: "Bébé de la martyre Dareen Abou Chamalah", avec sa date de naissance, le 21 octobre.Celle aussi de la mort de sa soeur, de son frère et de sa mère.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Azerbaïdjan-Arménie : l'Iran et la Russie dénoncent l'interventionnisme de l'UE et des Etats-Unis

Description: <p>Téhéran (AFP) - L'Iran et la Russie ont dénoncé lundi l'interventionnisme européen et américain dans les tensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, au plus haut depuis la reconquête par Bakou de la régi
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Azerbaïdjan-Arménie : l'Iran et la Russie dénoncent l'interventionnisme de l'UE et des Etats-Unis

Description: <p>Téhéran (AFP) - L'Iran et la Russie ont dénoncé lundi l'interventionnisme européen et américain dans les tensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, au plus haut depuis la reconquête par Bakou de la région du Haut-Karabakh, au cours d'une réunion à Téhéran destinée à trouver une issue sans les Occidentaux.</p><p>En parallèle, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a annoncé lundi le début de manoeuvres militaires avec la Turquie près de l'Arménie, qui craint justement que l'Azerbaïdjan voisin ne veuille empiéter sur son territoire.</p><p>Réunis avec les chefs des diplomaties arménienne, azerbaïdjanaise et turque, les ministres iranien et russe des Affaires étrangères ont affiché à Téhéran leur entente pour montrer qu'ils n'ont pas besoin, selon eux, des Occidentaux pour régler les tensions régionales.</p><p>"Les problèmes de la région ne peuvent être réglés par l'intervention de forces étrangères", a déclaré le président iranien Ebrahim Raïssi, ont dit ses services.</p><p>"La présence d'étrangers dans la région non seulement ne résout pas les problèmes mais complique la situation", a renchéri son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.</p><p>A l'issue des discussions, son homologue russe, Sergueï Lavrov, a lui aussi dénoncé "les tentatives de la part, en premier lieu, de l'UE et, dans une certaine mesure, des Etats-Unis, de s'immiscer dans le processus de délimitation" de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.</p><p>Dans une déclaration commune finale, les participants à la rencontre ont ainsi rappelé "l'importance du règlement pacifique des différends, du respect de la souveraineté, de l'indépendance politique, de l'intégrité territoriale (...), de la non-ingérence dans les affaires intérieures".</p><p>Sergueï Lavrov, qui s'est également entretenu en tête-à-tête avec le président Raïssi, a par ailleurs assuré que la porte restait "ouverte" à un autre pays de la région, la Géorgie, absente lundi, et qu'une prochaine réunion était prévue en Turquie "à peu près au premier semestre de l'année prochaine".</p><p></p><p>- Manoeuvres militaires -</p><p></p><p>L'Azerbaïdjan et l'Arménie se vouent une haine tenace et les tensions ont connu un vif regain avec la reconquête militaire éclair du Haut-Karabakh par l'Azerbaïdjan fin septembre, alors que la région était depuis une trentaine d'années aux mains de séparatistes arméniens.</p><p>La quasi-totalité de la population - plus de 100.000 personnes sur les 120.000 officiellement recensées - a fui en Arménie.</p><p>Avant cela, l'Azerbaïdjan et l'Arménie s'étaient opposés pendant deux guerres pour le contrôle de cette enclave montagneuse, l'une dans les années 1990 à la dislocation de l'URSS, l'autre à l'automne 2020, remportée par Bakou.</p><p>L'Arménie craint désormais que son voisin, plus riche, mieux armé et soutenu par la Turquie, ne cherche à pousser son avantage.Elle a notamment peur que l'Azerbaïdjan ne soit tenté de relier par la force l'enclave du Nakhitchevan au reste de son territoire en attaquant des régions méridionales arméniennes.</p><p>Au cours d'une conférence de presse lundi, le chef de la diplomatie iranienne a de son côté dit que Téhéran espérait "l'instauration d'une paix durable dans la région du Caucase du Sud" avec "un accord de paix entre Bakou et Erevan le plus rapidement possible".</p><p>Plus tôt dans la journée, le ministère azerbaïdjanais de la Défense avait toutefois annoncé des manoeuvres militaires dans l'enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan, frontalière de l'Arménie et de l'Iran, ainsi que dans des "territoires libérés", dont la localisation n'a pas été précisée et qui pourraient désigner le Haut-Karabakh ou des districts azerbaïdjanais mitoyens.</p><p></p><p>- La France "vigilante" -</p><p></p><p>La France, qui s'est dite "extrêmement vigilante" quant aux potentielles menaces à l'intégrité territoriale de l'Arménie, a annoncé de son côté la vente à Erevan d'équipements pour la défense sol-air.</p><p>Le contrat porte sur l'acquisition de trois radars Ground Master (GM200) de Thalès, a expliqué le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu.</p><p>Il a également évoqué la signature d'une lettre d'intention avec le fabricant européen de missiles MBDA "sur des dispositifs de type Mistral", un missile sol-air de courte portée.</p><p>La Turquie, un soutien de l'Azerbaïdjan, et la Russie, considérée comme l'alliée de l'Arménie, jouent un rôle majeur dans la région. </p><p>Mais la récente offensive au Haut-Karabakh a rebattu les cartes.Erevan a accusé Moscou de l'avoir abandonné en n'arrêtant pas les forces de Bakou, des critiques rejetées par la Russie. </p><p>A la recherche de protection, l'Arménie semble donc prête à davantage se tourner vers les Occidentaux.</p><p>Ce pays a par exemple ratifié mi-octobre son adhésion à la Cour pénale internationale (CPI), ce qu'elle espère être un bouclier supplémentaire contre les potentielles ambitions de l'Azerbaïdjan.</p><p>Un geste vu d'un très mauvais oeil par Moscou, la CPI ayant émis au printemps un mandat d'arrêt contre le président Vladimir Poutine pour la "déportation" d'enfants ukrainiens vers la Russie, une décision que Moscou juge "nulle et non avenue".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La justice russe ordonne la détention jusqu'au 5 décembre d'une journaliste russo-américaine

Description: <p>Moscou (AFP) - Un tribunal russe a ordonné lundi le placement en détention provisoire "jusqu'au 5 décembre" de la journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva, arrêtée la semaine dernière, devenant le second re
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La justice russe ordonne la détention jusqu'au 5 décembre d'une journaliste russo-américaine

Description: <p>Moscou (AFP) - Un tribunal russe a ordonné lundi le placement en détention provisoire "jusqu'au 5 décembre" de la journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva, arrêtée la semaine dernière, devenant le second reporter américain détenu dans le pays, ont indiqué les agences de presse russes.</p><p>Le tribunal Sovetski de Kazan, dans la région du Tatarstan, a indiqué avoir validé ainsi la demande des enquêteurs qui ont arrêté mercredi la journaliste, l'accusant de manquements liés à son inscription au registre des "agents de l'étranger" alors qu'elle était engagée dans "la collecte intentionnelle d'informations concernant des activités militaires" pouvant être dommageables pour "la sécurité de la Russie".</p><p>Mme Kurmasheva, qui travaille pour le média américain Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), risque jusqu'à cinq ans de prison.</p><p>Le président par intérim de RFE/RL Jeffrey Gedmin s'est dit la semaine dernière "inquiet"."Le journalisme n'est pas un crime.Elle doit être immédiatement remise à sa famille", a-t-il ajouté.</p><p>Le statut d'"agent de l'étranger", qui rappelle le qualificatif soviétique d'"ennemi du peuple", impose aux personnes ou entités visées des contraintes administratives et un contrôle financier très lourd. </p><p>Il oblige également à accompagner toute publication, y compris sur les réseaux sociaux, de ce label. </p><p>Certains des critiques les plus respectés du président russe Vladimir Poutine figurent parmi ces "agents de l'étranger", comme le prix Nobel de la Paix et rédacteur en chef du journal indépendant Novaïa Gazeta, Dmitri Mouratov.</p><p>Mme Kurmasheva, qui réside d'ordinaire à Prague avec son mari et ses enfants, s'était rendue en Russie pour une "urgence familiale" le 20 mai mais n'avait pas pu repartir car ses passeports américain et russe lui ont été confisqués.</p><p>Selon le site internet Tatar Inform, elle avait été condamnée à une amende le 11 octobre dernier pour ne pas avoir déclaré sa citoyenneté américaine aux autorités russes. </p><p>D'après ce média, qui cite des sources policières anonymes, elle a notamment travaillé sur la mobilisation par l'armée d'enseignants. </p><p></p><p>- Evan Gershkovich -</p><p></p><p>Alsu Kurmasheva, qui a rejoint RFE/RL en 1998, travaille pour son service en langues tatare et bachkire, couvrant ces minorités ethniques de Russie peuplant en particulier le Tatarstan et le Bachkortostan, des régions de la Volga et de l'Oural.</p><p>Ayant son siège à Prague, le média RFE/RL est financé par le Congrès américain et avait été fondé pendant la Guerre Froide pour contrer la propagande soviétique dans le bloc de l'Est.Il diffuse toujours des contenus en une multitude de langues, souvent sensibles dans des pays dirigés par des régimes autoritaires.</p><p>"Je suis venue travailler pour (RFE/RL) car ce média compte pour moi, sa mission d'apporter une information objective à mon peuple, le peuple qui parle ma langue, le tatar, en particulier", expliquait en 2014 Mme Kurmasheva.</p><p>Elle est le second journaliste américain à être arrêté en Russie en 2023, après Evan Gershkovich.</p><p>Ce reporter du Wall Street Journal, interpellé le 29 mars en plein reportage, est détenu à Moscou.</p><p>M. Gershkovich, qui a aussi travaillé pour l'AFP en Russie par le passé, est accusé d'espionnage, un crime passible de 20 ans de prison, une accusation que lui, Washington, son journal, ses proches et sa famille rejettent.</p><p>La Russie n'a jamais étayé ces accusations et l'ensemble de la procédure est classée secrète. </p><p>Ces dernières années, plusieurs citoyens américains arrêtés en Russie ont été libérés après des échanges de prisonniers avec Washington.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Manille accuse des navires chinois d'avoir «intentionnellement» percuté des bateaux philippins

Description: <p>Manille (AFP) - Manille a accusé lundi des navires chinois d'être "intentionnellement" entrés en collision avec des bateaux philippins près d'un atoll en mer de Chine méridionale, accentuant ainsi le content
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Manille accuse des navires chinois d'avoir «intentionnellement» percuté des bateaux philippins

Description: <p>Manille (AFP) - Manille a accusé lundi des navires chinois d'être "intentionnellement" entrés en collision avec des bateaux philippins près d'un atoll en mer de Chine méridionale, accentuant ainsi le contentieux diplomatique après deux collisions dans ces eaux contestées.</p><p>"Les navires des garde-côtes et des milices maritimes chinoises, en violation flagrante du droit international, ont harcelé et heurté intentionnellement l'Unaiza May 2 et le navire des garde-côtes philippins BRP Cabra" pendant "des opérations légitimes de rotation et de réapprovisionnement dans la zone économique exclusive des Philippines", a déclaré à la presse le ministre philippin de la Défense, Gilbert Teodoro.</p><p>"Nous sommes ici pour dénoncer dans les termes les plus forts cette violation flagrante et cet acte illégal dans la zone économique exclusive de 200 miles nautiques et l'obscurcissement de la vérité par la Chine, qui déforme l'histoire pour parvenir à ses propres fins", a ajouté le ministre.</p><p>Ces propos sont tenus quelques heures après que le président philippin Ferdinand Marcos Jr.a rencontré des responsables chargés des questions de sécurité et ordonné à la garde côtière d'enquêter sur l'incident, "pris au sérieux au plus haut niveau du gouvernement", selon ses communicants.</p><p>Manille et Pékin se rejettent la responsabilité de deux collisions survenues dimanche près de l'atoll Second Thomas Shoal, dans les Spratleys, où la marine philippine est stationnée et où Pékin déploie des navires pour faire valoir ses revendications territoriales.</p><p>Lundi, Manille a convoqué l'ambassadeur de Chine tandis que Pékin a émis une protestation "solennelle" à l'adresse des Philippines.</p><p></p><p>- Protestations -</p><p></p><p>L'ambassadeur chinois Huang Xilian, indisponible, a été représenté par son chef de mission adjoint lors de la réunion organisée au ministère philippin des Affaires étrangères, selon la porte-parole du ministère, Teresita Daza.</p><p>M. Huang avait été convoqué pour la dernière fois par Manille en août après l'utilisation d'un canon à eau par la garde côtière chinoise sur des navires philippins à proximité du même atoll.</p><p>"Ayungin Shoal fait partie de notre zone économique exclusive et de notre plateau continental, et nous avons des droits souverains et avons juridiction sur lui", a ajouté Mme Daza en employant le nom philippin de l'atoll.</p><p>Pékin a de son côté adressé une protestation "solennelle" par la voie diplomatique aux Philippines, faisant part de son "fort mécontentement" et de sa "ferme opposition" après "l'intrusion" de navires philippins autour de l'atoll disputé, selon l'ambassade de Chine à Manille.</p><p>Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale malgré les prétentions rivales des Philippines, du Vietnam ou encore de la Malaisie, faisant fi d'un jugement international de 2016 qui lui a donné tort.</p><p></p><p>- Ravitaillement -</p><p></p><p>Les collisions sont survenues au moment où les Philippines conduisaient une mission de ravitaillement habituelle de leurs troupes situées dans cet avant-poste isolé à environ 200 km de l'île philippine de Palawan et à plus de 1.000 km de la grande île chinoise la plus proche, Hainan. </p><p>En 1999, les Philippines avaient délibérément fait s'échouer sur l'atoll un bateau militaire, le BRP Sierra Madre, dans le but d'y installer des troupes et d'affirmer leurs prétentions de souveraineté face à la Chine.</p><p>Le navire est depuis une source de tensions entre Pékin et Manille.Les membres de l'infanterie de marine philippine présents à bord dépendent de missions de ravitaillement pour survivre.</p><p>Selon le gouvernement philippin, un bateau de ravitaillement a heurté un navire des garde-côté chinois en raison de "manoeuvres de blocage dangereuses" de ce dernier à environ 25 km de l'île coralienne.</p><p>Pékin a évoqué une "légère collision" après que le bateau philippin a ignoré "de multiples avertissements et délibérément croisé les forces de l'ordre de manière non professionnelle et dangereuse", selon la télévision publique CCTV, citant le ministère des Affaires étrangères.</p><p>Lors d'un autre incident, un navire des garde-côtes philippins qui escortait la mission de ravitaillement a été "heurté" par ce que Manille a qualifié de "navire de la milice maritime chinoise".</p><p>Pékin a toutefois accusé le bateau philippin d'avoir "délibérément" causé une collision en faisant marche arrière de manière "préméditée" en direction d'un navire de pêche chinois.</p><p>Une vidéo diffusée par l'armée philippine montre que la proue du navire des garde-côtes chinois et la poupe du navire de ravitaillement de Manille se sont brièvement touchés. Ensuite, le navire philippin a poursuivi sa route sans que l'on puisse déterminer s'il y avait eu des dégâts.</p><p>Pour Pékin, "la responsabilité des incidents de dimanche incombe entièrement aux Philippines". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelles frappes sur Gaza assiégée, qui attend l'aide humanitaire promise

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des bombardements israéliens ont fait des dizaines de morts dans la nuit et lundi dans la bande de Gaza assiégée, qui attend un "flux continu" d'aide humanitaire, vital pou
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Nouvelles frappes sur Gaza assiégée, qui attend l'aide humanitaire promise

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des bombardements israéliens ont fait des dizaines de morts dans la nuit et lundi dans la bande de Gaza assiégée, qui attend un "flux continu" d'aide humanitaire, vital pour les civils pris au piège de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement palestinien Hamas contre Israël.</p><p>L'armée israélienne, qui bombarde sans répit la bande de Gaza depuis le 7 octobre en riposte à cette attaque sans précédent et promet "d'anéantir" le Hamas, a intensifié dimanche ses bombardements en prélude à une probable intervention terrestre.</p><p>Le risque d'un embrasement du conflit inquiète la communauté internationale, alors que l'Iran, allié du Hamas, a averti que la situation risquait de devenir incontrôlable au Moyen-Orient, devenu une "poudrière".</p><p>Dans la bande de Gaza, un petit territoire pauvre où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens, l'aide internationale a commencé à arriver au compte-goutte depuis samedi via l'Egypte, sa seule issue à ne pas être contrôlée par Israël, mais en quantité très insuffisante selon l'ONU. </p><p>Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a réclamé lundi "plus d'aide, plus rapidement" ainsi qu'une "pause humanitaire" pour permettre sa distribution.</p><p>Dimanche soir, le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avaient "affirmé qu'il y aurait dorénavant un flux continu dans Gaza de cette assistance cruciale", lors d'une conversation téléphonique.</p><p></p><p>- Frappe sur une maison -</p><p></p><p>Lundi, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé dans la nuit "plus de 320 cibles militaires", des infrastructures du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, et de son allié du Jihad islamique.Ces deux groupes sont classés organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Ces raids dans la nuit et lundi matin ont fait plus de 70 morts, selon le gouvernement du Hamas, dont 17 personnes tuées par une frappe sur une maison à Jabaliya, dans le nord, et 25 autres dans le centre du territoire.</p><p>L'armée a évoqué "des tunnels où étaient des terroristes du Hamas", des "dizaines de centres de commandement opérationnel ainsi que "des camps militaires et des postes d'observation". </p><p>Le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis la bande de Gaza, semant la terreur lors d'une attaque sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, selon les autorités.</p><p>Le Hamas a enlevé 212 otages, israéliens et étrangers, selon l'armée israélienne.</p><p>La présence des otages dans la bande de Gaza rendrait plus périlleuse encore une intervention terrestre israélienne, dans ce territoire surpeuplé, truffé de tunnels, où le Hamas cache ses combattants et ses armes.</p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 4.600 Palestiniens, en majorité des civils dont près de 1.900 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, ont été tués dans les bombardements de représailles israéliens qui ont détruit des quartiers entiers.</p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle les civils du nord de ce territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à fuir vers le sud.</p><p>Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, proche de la frontière égyptienne, où les déplacés se sont massés par centaines de milliers.</p><p></p><p>- "Situation catastrophique" -</p><p></p><p>Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>L'ONU a évoqué une "situation catastrophique" et fait état d'au moins 1,4 million de Palestiniens déplacés à l'intérieur de ce territoire de 362 kilomètres carrés.</p><p>Après un premier convoi samedi, une quinzaine de camions d'aide ont traversé dimanche le poste-frontière de Rafah, depuis l'Egypte vers la bande de Gaza, selon un journaliste de l'AFP et le responsable des situations d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths.</p><p>Mais selon l'ONU, au moins 100 camions par jour seraient nécessaires pour répondre aux besoins de la population.</p><p>L'ONU insiste sur la nécessité d'acheminer du carburant, indispensable notamment au fonctionnement des générateurs dans les hôpitaux.</p><p></p><p>- Pas d'aide pour "l'ennemi" -</p><p>  </p><p>Israël avait annoncé qu'il n'empêcherait pas l'entrée de l'aide humanitaire depuis l'Egypte "tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza".</p><p>Toutefois, "je ne pense pas que nous devrions être obligés de fournir de la nourriture à l'ennemi qui tire des roquettes sur nos civils", a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus dimanche soir sur ABC Australia.</p><p>Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux abords de la bande de Gaza et à sa frontière nord avec le Liban.</p><p>Dimanche, un soldat israélien a été tué et trois autres blessés par un tir de missile antichar lors d'une incursion au sol à Gaza, selon l'armée.</p><p>A la frontière libanaise, les échanges de tirs meurtriers se sont multipliés entre l'armée et le Hezbollah basé dans le sud du Liban, soutenu par l'Iran et allié du Hamas, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre.</p><p>Benjamin Netanyahu, qui a réuni son cabinet de guerre dimanche soir, a prévenu que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël.</p><p>Face au risque d'un embrasement régional, Joe Biden a discuté avec les dirigeants du Canada, d'Allemagne, d'Italie et du Royaume-Uni, ainsi qu'avec le président français Emmanuel Macron, attendu mardi en Israël. </p><p>"Les dirigeants ont réitéré leur soutien à Israël et son droit de se défendre contre le terrorisme et ont appelé au respect du droit humanitaire international, notamment la protection des civils", a indiqué la Maison Blanche.</p><p>Les violences se sont aussi multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où 93 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza assiégée attend un «flux continu» d'aide promise par les Etats-Unis et Israël

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - La bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne, va pouvoir bénéficier d'un "flux continu" d'aide, ont annoncé les Etats-Unis, qui ont aussi mis en garde l&
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Gaza assiégée attend un «flux continu» d'aide promise par les Etats-Unis et Israël

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - La bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne, va pouvoir bénéficier d'un "flux continu" d'aide, ont annoncé les Etats-Unis, qui ont aussi mis en garde l'Iran contre tout élargissement du conflit déclenché par l'attaque meurtrière du mouvement islamiste Hamas contre Israël. </p><p>Sur le terrain, l'armée israélienne, qui se prépare depuis le début du conflit à lancer une offensive terrestre pour "anéantir" le Hamas, a intensifié dimanche ses frappes contre l'enclave.Selon un porte-parole, "des dizaines" de combattants du Hamas ont été tués.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas, a déclaré que les raids les plus meurtriers ont eu lieu à Deir al-Balah, où 80 personnes dont des femmes et des enfants ont péri et plusieurs immeubles ont été détruits.Des raids ont également visé Khan Younès et Rafah (sud).</p><p>Alors qu'un second convoi de camions est entré dimanche dans le territoire dirigé par le Hamas depuis l'Egypte, le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien ont "affirmé qu'il y aurait dorénavant un flux continu dans Gaza de cette assistance cruciale", lors d'une conversation téléphonique, selon un communiqué de la présidence américaine.</p><p>Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a par ailleurs mis en garde dimanche toute "organisation" ou "pays" qui serait tenté d'"élargir" le conflit au Proche-Orient, affirmant que les Etats-Unis n'hésiteraient "pas à agir" si ses intérêts étaient visés. </p><p>Cette déclaration intervient après que l'Iran, allié du Hamas et du Hezbollah libanais, a averti Washington et Israël que la situation pourrait devenir "incontrôlable" si ces deux pays ne mettaient "pas immédiatement un terme aux crimes contre l’humanité et au génocide à Gaza".</p><p>Face au risque d'un embrasement régional, M. Biden a discuté avec les dirigeants du Canada, d'Allemagne, d'Italie et du Royaume-Uni, ainsi qu'avec le président français Emmanuel Macron, attendu mardi en Israël. </p><p>"Les dirigeants ont réitéré leur soutien à Israël et son droit de se défendre contre le terrorisme et ont appelé au respect du droit humanitaire international, notamment la protection des civils", a indiqué la Maison Blanche.</p><p></p><p>- "Il n'y aura plus de Hamas" -</p><p></p><p>Le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis Gaza, semant la terreur lors d'une attaque sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.Plus de 1.400 personnes ont été tuées, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, d'après les autorités.Le Hamas a en outre enlevé 212 Israéliens ou étrangers.</p><p>Dans la bande de Gaza, au moins 4.651 Palestiniens, en majorité des civils dont près de 1.900 enfants, ont été tués dans les bombardements de représailles israéliens qui ont détruit des quartiers entiers, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>A la morgue de Deir el-Balah dimanche, une femme éclate en sanglots en découvrant le corps de sa fille et de plusieurs enfants de sa famille, les Natil.Les noms de trois d'entre eux, Layan, Hani et Joane, sont écrits au feutre sur leurs jambes.</p><p>L'armée israélienne a appelé les civils du nord de la bande de Gaza à fuir vers le sud pour se mettre à l'abri.Mais ses frappes continuent de toucher le sud.</p><p>"Cela doit être la dernière guerre à Gaza.Pour la simple raison qu'il n'y aura plus de Hamas", classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.</p><p></p><p>- "Situation catastrophique" -</p><p></p><p>En Israël, les sirènes d'alerte aux roquettes ont de nouveau retenti dimanche, dans le sud limitrophe du territoire palestinien, mais aussi dans le centre, a indiqué l'armée sans faire état de victimes. </p><p>Un soldat israélien a été tué et trois autres blessés par un tir de missile antichar lors d'une incursion au sol à Gaza, a annoncé l'armée israélienne dimanche soir.</p><p>A Revivim (sud), des Israéliens ont assisté aux funérailles de plusieurs personnes tuées le 7 octobre dans le kibboutz de Beeri, où les commandos du Hamas ont massacré au moins 100 personnes, d'après les autorités.</p><p>Deux jours après l'attaque du Hamas, Israël a imposé un "siège complet" à Gaza -soumise déjà à un blocus israélien depuis plus de 16 ans-, en coupant l'approvisionnement en eau, électricité et nourriture.</p><p>L'ONU a évoqué une "situation catastrophique" et fait état d'au moins 1,4 million de Palestiniens déplacés dans le petit territoire de 362 km2 où s'entassent quelque 2,4 millions de personnes.</p><p>Dix-sept camions d'aide ont traversé dimanche le terminal égyptien de Rafah vers la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.Quatorze camions sont entrés dans le territoire palestinien, d'après un autre journaliste de l'AFP. Le responsable des situations d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, a aussi fait état de l'entrée de 14 camions dimanche, après un premier convoi de 20 camions samedi, sur X.</p><p>Du carburant a été également acheminé depuis Rafah.Le manque de carburant met en péril le fonctionnement des hôpitaux en particulier les couveuses de plus de 120 nouveau-nés prématurés, a averti l'Unicef.</p><p>Toutefois, "je ne pense pas que nous devrions être obligés de fournir de la nourriture à l'ennemi qui tire des roquettes sur nos civils et qui essaie de tuer nos civils", a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus dimanche soir sur ABC Australia.</p><p>L'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux abords de Gaza et à sa frontière nord avec le Liban.</p><p>A cette frontière, les échanges de tirs meurtriers se sont multipliés entre l'armée et le Hezbollah, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre.</p><p>Benjamin Netanyahu, qui a réuni son cabinet de guerre dimanche soir à Tel Aviv, a prévenu que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël.</p><p>Les violences se sont également multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où 93 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Argentine: le ministre de l'Economie Massa et l'ultralibéral Milei au second tour

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Un ministre de l'Economie centriste, Sergio Massa, et un ultralibéral "antisystème" qui veut "tronçonner" l'Etat, Javier Milei, s'affronteront en novembre au second tour de
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Argentine: le ministre de l'Economie Massa et l'ultralibéral Milei au second tour

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Un ministre de l'Economie centriste, Sergio Massa, et un ultralibéral "antisystème" qui veut "tronçonner" l'Etat, Javier Milei, s'affronteront en novembre au second tour de l'élection présidentielle en Argentine, dans un duel entre deux visions antagoniques du pays.</p><p>Sergio Massa, 51 ans, candidat du bloc gouvernemental (centre-gauche) a surmonté le handicap d'une économie en souffrance, d'une inflation record à 138%, pour arriver en tête du premier tour dimanche avec 36,6% des voix, selon l'Autorité électorale, avec plus de 97% des votes décomptés.</p><p>Il devance l'économiste "anarcho-capitaliste" -comme il se définit- Javier Milei, 53 ans, qui avec 30%, confirme sa percée depuis son irruption sur la scène politique il y a deux ans, mais en-deçà de ce que les sondages lui prédisaient.</p><p>Ils disputeront un second tour le 19 novembre, en vue d'une investiture le 10 décembre.</p><p>La candidate du bloc d'opposition (centre-droit) Patricia Bullrich, une ex-ministre de la Sécurité protégée de l'ancien président libéral Mauricio Macri (2015-2019), est éliminée, avec 23,8%.</p><p>Les Argentins ont voté dans un climat d'incertitude et d'inquiétude, comme rarement depuis le retour de la démocratie il y a 40 ans, sur fond d'endettement chronique, d'inflation parmi les plus élevées au monde, et d'une monnaie en dépréciation constante depuis deux ans.</p><p>- Changement ou saut dans le vide -</p><p></p><p>Les mots de "ras-le-bol", "anxiété", "pas de formule magique", revenaient chez les électeurs approchés par l'AFP, traduisant un tiraillement entre réel désir de changement et peur d'un "saut dans le vide".</p><p>"On a besoin d'un changement.Ce pays est un désastre, vraiment, entre la pauvreté, l'inflation, les gens ne vont pas bien", se désolait Gabriela Paperini, 57, ans, près d'un bureau de vote du quartier de Palermo. </p><p>Milei, un polémiste surgi en 2021 des plateaux TV sur la scène politique, a suivi depuis ce fil rouge "dégagiste" contre la "caste parasite", selon lui péronistes (centre-gauche) et libéraux qui alternent au pouvoir depuis vingt ans. </p><p>Dimanche soir, il a salué "la meilleure élection de l'histoire du libéralisme", un "jour historique car deux-tiers ont voté pour un changement", en référence à ses électeurs et ceux de Mme Bullrich.Et il a tendu la main à la candidate battue, pour que "tous ceux qui veulent ce changement travaillions ensemble pour récupérer notre pays".</p><p>Ses formules mordantes, son style électrique, ont parlé à un public souvent jeune, sans perspectives.Mais ses propositions, comme "tronçonner" l'Etat et "dollariser" l'économie -pour laisser le billet vert supplanter le peso- ont aussi semé le doute, voire l'inquiétude.</p><p>"Les gens ont commencé à percevoir un risque chez Milei", analyse le politologue Raul Timerman.Le thème de la +tronçonneuse+, qui au début était drôle, s'est mué en quelque chose d'effrayant (...) Ils se sont dit: +Celui-là vient pour tout détruire+".</p><p>A son QG de campagne dimanche soir, la déception était manifeste, après l'espoir suscité dans les sondages."Mais je suis sûr qu'on va retourner ça.Beaucoup de voix qui ne sont pas portées sur lui lui reviendront au second tour", a déclaré Nahuel Pasquale, 27 ans.</p><p>Sergio Massa, un centriste d'ADN qui s'était déjà présenté à la présidentielle en 2015 contre ses alliés péronistes d'aujourd'hui, a pris soin en campagne de se distancer de l’exécutif --ni le président Alberto Fernandez ni l'ex-cheffe de l'Etat Cristina Kirchner, ne sont apparus.</p><p>Il s'est évertué à marteler que "le pire de la crise" est passé, grâce à un prochain boom exportateur, et la fin d'une sécheresse historique en 2022-23 qui a privé l'Argentine, géant agricole, de 20 milliards de dollars de recettes.</p><p></p><p>- "Trop à perdre" -</p><p></p><p>Mais il a surtout ces derniers mois multiplié les largesses budgétaires: réduction du nombre de personnes imposables, subventions, exemptions de TVA, pour amortir le choc de l'inflation."Irresponsabilité électoraliste", ont hurlé ses adversaires, alors que l'Argentine en déficit budgétaire pathologique, peine à rembourser au FMI un prêt de 44 milliards.</p><p>Dimanche soir, M. Massa a promis s'il est élu de convoquer "un gouvernement d'unité nationale", qui serait une première dans l'Argentine démocratique, et a lancé un appel aux radicaux, l'aile modérée de l'alliance d'opposition "à tous ceux qui partagent nos valeurs démocratiques".</p><p>Son QG n'était qu'étreintes et chants, dont le vieil hymne péroniste joué par une fanfare.</p><p>"On savait qu'on allait créer la surprise.Les gens sont beaucoup plus intelligents qu'on le croit quand il s'agit de défendre la patrie", a déclaré à l'AFP Angelo Laredo, un comptable de 55 ans."Si ce n'est pas pour aujourd'hui, ce sera pour novembre.Massa sera président".</p><p>Rien n'est joué pour autant, pour l'économiste Benjamin Gedan, spécialiste de l'Argentine au think-tank Wilson Center.M. Massa "reste le ministre de l'Economie d'un gouvernement foncièrement impopulaire".Mais il y a en Argentine "une profonde angoisse à l'idée de changer drastiquement le rôle de l'Etat-providence, beaucoup ont trop à perdre".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pakistan: l'ex-Premier ministre Imran Khan inculpé pour divulgation de documents classifiés

Description: <p>Rawalpindi (Pakistan) (AFP) - L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré depuis août, a été inculpé lundi de divulgation de documents classifiés, une affaire pour laquelle il risque une longue peine de p
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Pakistan: l'ex-Premier ministre Imran Khan inculpé pour divulgation de documents classifiés

Description: <p>Rawalpindi (Pakistan) (AFP) - L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré depuis août, a été inculpé lundi de divulgation de documents classifiés, une affaire pour laquelle il risque une longue peine de prison.</p><p>"Il a été inculpé aujourd'hui et l'acte a été lu à haute voix en sa présence", a déclaré le procureur Shah Khawar, de l'Agence fédérale d'investigations, devant la prison d'Adiala à Rawalpindi, au sud de la capitale Islamabad, où M. Khan, 71 ans, est détenu.</p><p>L'affaire concerne un câble diplomatique de l'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis, que M. Khan a présenté comme la preuve d'un complot américain contre lui soutenu par les militaires pakistanais.Les Etats-Unis et l'armée pakistanaise ont démenti cette affirmation.</p><p>Shah Mahmood Qureshi, ancien ministre des Affaires étrangères et numéro deux du parti fondé par M. Khan, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a également été inculpé dans cette affaire.</p><p>Selon les avocats de M. Khan, cette accusation est passible de 14 ans de prison, voire, dans les circonstances les plus extrêmes, de la peine de mort.</p><p></p><p>- Procédure à huis clos -</p><p></p><p>Les deux hommes ont été inculpés en vertu de la loi sur les secrets officiels, qui date de l'époque coloniale, lors d'une procédure "menée dans les locaux du tribunal, sans accès du public ou des médias", a déclaré un porte-parole du PTI.</p><p>"Nous allons contester cette décision", a déclaré à la presse l'avocat de M. Khan, Umar Khan Niazi."Le public est derrière Imran Khan."</p><p>Imran Khan, une ancienne star du cricket, arrivé au pouvoir en 2018 et destitué par une motion de censure en avril 2022, jouit d'un immense soutien populaire au Pakistan.</p><p>Mais sa campagne de défiance à l'égard du puissant establishment militaire a été suivie d'un sévère retour de bâton.</p><p>Des milliers de sympathisants du PTI ont été arrêtés, et la quasi-totalité des dirigeants ont été contraints à la clandestinité.Nombre d'entre eux ont ensuite abandonné le parti.</p><p>"Il fait l'objet de poursuites judiciaires, mais l'intention du régime est très claire: il ne veut lui laisser aucune possibilité de s'en sortir, que les accusations soient réelles ou inventées", a déclaré à l'AFP l'analyste politique Rasul Bakhsh Rais.</p><p></p><p>- Plus de 200 affaires -</p><p></p><p>M. Khan est poursuivi dans plus de 200 affaires depuis qu'il a été chassé du pouvoir par une motion de censure en avril 2022.Il considère que ces poursuites sont motivées par des considérations politiques.</p><p>Il accuse l'armée, qui l'avait aidé à accéder au pouvoir en 2018 mais dont il a depuis perdu le soutien selon les analystes, de chercher à l'empêcher de reprendre la tête du pays.</p><p>Il avait déjà été arrêté pour corruption en mai et détenu pendant trois jours avant d'être libéré.Son arrestation avait déclenché de violentes manifestations de ses supporteurs dans tout le pays contre l'armée.</p><p>Fin août, un tribunal d'Islamabad avait suspendu une condamnation à trois ans de prison pour corruption, qui avait mené à son incarcération et à son inéligibilité pour les prochaines élections.Mais M. Khan reste en détention provisoire pour l'affaire des documents divulgués.</p><p>Le Pakistan est actuellement dirigé par un gouvernement intérimaire.Des élections, repoussées de plusieurs mois, doivent en principe avoir lieu en janvier 2024.</p><p>A l'approche de ce scrutin, l'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, principal adversaire politique d'Imran Khan, a fait son retour samedi à Islamabad après quatre ans d'exil auto-imposé à Londres.</p><p>Il reste sous le coup d'une condamnation à sept ans de prison pour corruption datant de 2018, une peine qu'il n'a que partiellement effectuée.</p><p>Un tribunal d'Islamabad lui avait accordé deux jours plus tôt la liberté sous caution, ce qui lui a évité d'être arrêté à son retour.</p><p>Le sort des dirigeants pakistanais dépend de leurs relations avec l'armée, et les tribunaux pakistanais sont souvent utilisés pour engluer les dirigeants politiques dans d'interminables procédures, destinées selon les défenseurs des droits humains à étouffer toute contestation.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Migrants: les pays d'Amérique latine demandant la fin des politiques «inconsistantes et sélectives»

Description: <p>Mexico (AFP) - Des pays d'Amérique latine ont demandé aux Etats-Unis sans les nommer de revoir leur politique migratoire au terme d'un sommet au Mexique à Palenque (sud) sur l'immigration clandestine vers les Etats
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Migrants: les pays d'Amérique latine demandant la fin des politiques «inconsistantes et sélectives»

Description: <p>Mexico (AFP) - Des pays d'Amérique latine ont demandé aux Etats-Unis sans les nommer de revoir leur politique migratoire au terme d'un sommet au Mexique à Palenque (sud) sur l'immigration clandestine vers les Etats-Unis, une crise majeure pour Washington.</p><p>Le Mexique, la Colombie, Cuba et Venezuela -parmi une dizaine de pays- ont demandé "aux pays de destination" (principalement les Etats-Unis) d'abandonner les politiques "inconsistantes et sélectives" afin d'éviter "les effets d'appel comme les effets dissuasifs, telle la régularisation de certaines nationalités".</p><p>Il a également été demandé "aux pays de destination" d'élargir les "voies (de migration) régulières, ordonnées et sûres", avec l'accent mis sur la mobilité des travailleurs, dans cette déclaration commune lue par la ministre mexicaine des Affaires étrangères Alicia Barcena.</p><p>L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a qualifié la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique d'"itinéraire migratoire terrestre le plus meurtrier au monde".</p><p>L'OIM y a recensé "686 décès et disparitions de migrants en 2022".Les migrants paient des sommes énormes à des passeurs possiblement liés au trafic de drogue.</p><p>Réclamée à maintes reprises, la déclaration de Palenque a demandé la levée "des mesures coercitives unilatérales imposées à des pays de la région", référence au blocus américain à l'encontre de Cuba.</p><p>Les participants ont également demandé de soutenir Haïti dans ses efforts afin de rétablir la sécurité "pour la normalisation de la situation politique, économique et sociale".</p><p>Les pays de départ, de transit et de destination doivent mettre en place des politiques migratoires dans le respect du "droit humain à migrer", avec "des options pour la régularisation permanente".</p><p>Le sommet a notamment réuni Nicolas Maduro (Venezuela), Miguel Diaz-Canel (Cuba) et Gustavo Petro (Colombie) qui ont répondu à l'invitation de leur homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, ainsi que le Premier ministre haïtien Ariel Henry.</p><p>Rien qu'en septembre, 60.000 Vénézuéliens et 35.000 Guatémaltèques sont entrés au Mexique, de source officielle.</p><p>La migration est "une question humanitaire sur laquelle nous devons travailler unis", avait indiqué sur X (ex-Twitter) le président mexicain.</p><p>Le sommet de Palenque veut analyser "les causes de la mobilité humaine, comme la pauvreté, l'inégalité, le manque d'emplois", avait déclaré la ministre mexicaine des Affaires étrangères Alicia Barcena.</p><p>L'objectif du Mexique est de donner une dimension régionale au problème, estime la spécialiste Dolores Paris Pombo, qui s'attendait à un "sommet très déclaratif".</p><p></p><p>- "Sommet des oppresseurs" -</p><p></p><p>A Tapachula, à la frontière du Guatemala, des migrants ont protesté dimanche contre le sommet des "oppresseurs", en brûlant le portrait des présidents cubain et vénézuélien.</p><p>"Je suppose qu'ils vont décider de déporter chacun d'entre nous", a déclaré samedi Jorge Rodriguez, un Vénézuélien de 33 ans rencontré par l'AFP dans une auberge à Palenque.</p><p>Il a quitté son pays il y a deux mois, en affirmant avoir suivi la route du Darien entre la Colombie et Panama, une des jungles les plus dangereuses au monde.</p><p>M. Rodriguez sait que mercredi dernier, les Etats-Unis ont expulsé vers Caracas 127 migrants vénézuéliens, et que Washington a allégé ses sanctions envers le régime de Nicolas Maduro.</p><p>De retour d'une visite-éclair en Israël, le président américain Joe Biden a demandé vendredi au Congrès une enveloppe exceptionnelle de 105,85 milliards de dollars pour aider Israël et l'Ukraine, tenir tête à la Chine, sur le plan militaire et économique, mais aussi répondre aux arrivées de migrants à la frontière sud.</p><p>M. Biden est arrivé au pouvoir en 2021 quand la frontière était fermée pour cause de pandémie.</p><p>En mai, les Etats-Unis ont levé le "titre 42", une mesure activée par l'ex-président Donald Trump, qui verrouillait depuis trois ans l'accès à leur territoire.Le "42" permettait sous prétexte de pandémie de refouler immédiatement tous les migrants entrés dans le pays. </p><p>A la réouverture de la frontière, les Etats-Unis ont mis en place une application pour programmer les demandes d'asile.</p><p>"Peu importe le nombre d'agents (à la frontière) le long du Rio Bravo si la situation en Haïti ou au Venezuela ne change pas.Cela ne servira à rien si l'on ne s'attaque pas aux causes de fond de l'immigration", a commenté une source du gouvernement américain consultée par l'AFP.</p><p>Amnesty International a demandé le respect des demandeurs d'asile, et la fin de la discrimination des migrants.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des dizaines de morts dans les raids israéliens, nouvelles aides pour Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de Palestiniens dont des enfants ont été tués à Gaza dimanche après une décision de l'armée israélienne d'intensifier ses frappes dans ce territoire assiégé,
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Des dizaines de morts dans les raids israéliens, nouvelles aides pour Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de Palestiniens dont des enfants ont été tués à Gaza dimanche après une décision de l'armée israélienne d'intensifier ses frappes dans ce territoire assiégé, où de nouvelles aides ont été acheminées, au 16e jour d'une guerre déclenchée par une attaque sanglante du Hamas.</p><p>Alors qu'Israël semble se préparer à une offensive terrestre contre la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, l'Iran, allié du Hamas et du Hezbollah libanais, a averti les Etats-Unis et Israël que la situation pourrait devenir "incontrôlable".</p><p>En face, le Pentagone a annoncé un renforcement de son dispositif militaire dans la région après des "escalades par l'Iran et ses forces affiliées" et son chef Lloyd Austin a prévenu que son pays n'hésiterait "pas à agir" si ses intérêts étaient visés.</p><p>Dans ce contexte de craintes d'un embrasement régional, l'armée israélienne a annoncé avoir intensifié ses frappes dans la bande de Gaza, un porte-parole affirmant que "des dizaines" de combattants du Hamas y avaient été tués.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, les raids les plus meurtriers ont eu lieu à Deir al-Balah, où 80 personnes dont des femmes et des enfants ont péri et plusieurs immeubles ont été entièrement détruits.Des raids ont également visé d'autres secteurs du territoire, dont Khan Younès et Rafah.</p><p>A la morgue de Deir el-Balah, une femme éclate en sanglots quand elle soulève des couvertures sur les tables mortuaires, découvrant le corps de sa fille et de plusieurs enfants de sa famille, les Natil.</p><p>Les noms de trois d'entre eux, Layan, Hani et Joane, sont écrits au feutre sur leurs jambes.</p><p></p><p>- "Miraculeusement" -</p><p></p><p>"Nous dormions chez nous, nous avons été réveillés quand les vitres ont explosé et des briques sont tombées.Nous nous en sommes sortis miraculeusement", témoigne à Rafah (sud) une survivante, Oum Ahmad.</p><p>L'armée israélienne a appelé maintes fois les civils du nord de la bande de Gaza à fuir vers le sud pour se mettre à l'abri.Mais les frappes continuent de toucher le sud.</p><p>Depuis l'attaque du Hamas sur son territoire, Israël s'est juré "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien, classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis Gaza, semant la terreur lors d'une attaque sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.Plus de 1.400 personnes ont été tuées, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, selon les autorités.Le Hamas a en outre enlevé 212 Israéliens ou étrangers.</p><p>Dans la bande de Gaza, au moins 4.651 Palestiniens, en majorité des civils dont plus de 1.500 enfants, ont été tués dans les bombardements de représailles israéliens incessants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Et 29 employés de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre, selon l'organisation. </p><p>- "Arrêtez, arrêtez!" -</p><p></p><p>En Israël, des fidèles se sont rassemblés à Revivim, dans le sud d'Israël, pour les funérailles de neuf personnes tuées le 7 octobre dans le kibboutz de Beeri, où les commandos du Hamas ont massacré au moins 100 personnes, d'après les autorités.</p><p>"Je ne suis pas certain qu'un seul d'entre nous soit en mesure d'assimiler et de comprendre ce qui s'est passé", raconte Romy Gold, un ancien parachutiste de 70 ans, avant les funérailles."Il nous faut l'assurance que cela n'arrivera plus, et ce n'est pas le sentiment que nous avons."</p><p>En soirée, des Israéliens ont manifesté devant la résidence du président israélien Isaac Herzog à Jérusalem pour réclamer le retour des otages aux mains du Hamas.</p><p>Au Vatican, le pape François a appelé à la fin de la guerre et à une augmentation de l'aide humanitaire à la bande de Gaza."La guerre est toujours une défaite, c'est une destruction de la fraternité humaine.Frères, arrêtez, arrêtez !". </p><p>Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans, Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>Dimanche, un nouveau convoi d'aide humanitaire a été acheminé à Gaza depuis l'Egypte.Six citernes de carburant stocké au terminal de Rafah ont été en outre livrées à Gaza.Le manque de carburant met en péril le fonctionnement des couveuses de plus de 120 nouveau-nés prématurés, a averti l'Unicef.</p><p>Selon l'ONU, au moins 1,4 million de Palestiniens ont été déplacés depuis le début de la guerre.</p><p></p><p>- "Erreur de sa vie" -</p><p></p><p>L'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de Gaza, territoire pauvre et exigu où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens, ainsi qu'à sa frontière nord avec le Liban.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, un autre foyer de tension, les échanges de tirs se sont multipliés entre l'armée et le Hezbollah, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre.</p><p>Dimanche, l'armée israélienne a accusé le Hezbollah de chercher l'escalade militaire.Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti que le Hezbollah, mouvement armé et politique très influent au Liban, ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre son pays.</p><p>A sa frontière sud, l'armée israélienne a affirmé que l'un de ses chars avait frappé "par erreur" une position égyptienne à la frontière, disant "déplorer" cet incident.L'armée égyptienne a annoncé "des blessés légers".</p><p>Les violences se sont par ailleurs multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où au moins 90 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ukraine: une frappe russe fait six morts dans un dépôt postal de la région de Kharkiv

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Au moins six personnes ont été tuées et 17 blessées samedi par des tirs de missiles russes sur un dépôt postal de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont rapporté des responsable
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Ukraine: une frappe russe fait six morts dans un dépôt postal de la région de Kharkiv

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Au moins six personnes ont été tuées et 17 blessées samedi par des tirs de missiles russes sur un dépôt postal de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont rapporté des responsables locaux.</p><p>Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a partagé sur les réseaux sociaux une vidéo de ce qui semble être un entrepôt gravement endommagé à côté de débris et d'un conteneur portant le logo de l'opérateur postal ukrainien Nova Poshta.</p><p>Les six personnes tuées et les blessés étaient "des employés de l'entreprise qui se trouvaient à l'intérieur du terminal de Nova Poshta", a indiqué le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Sinegoubov.</p><p>"Les victimes, âgées de 19 à 42 ans, ont été blessées par des éclats d'obus et le souffle (des explosions)", a-t-il ajouté.</p><p>Au total, 17 personnes ont été blessées, a annoncé dimanche le bureau du procureur de la région de Kharkiv.</p><p>Plus tôt, M. Sinegoubov avait affirmé que certaines d'entre elles étaient hospitalisées dans un état grave.</p><p>"Les médecins se battent pour leur vie", a-t-il dit.</p><p>Serguiï Nojka, un employé de Nova Poshta, a affirmé que la frappe avait touché "le dépôt voisin, mais aussi le nôtre - les fenêtres et les volets se sont envolés"."Ce n'est pas la première fois", a-t-il dit.</p><p>Selon le bureau du procureur régional, les forces russes présentes dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, ont tiré des missiles S-300, et deux ont frappé l'entrepôt.</p><p>"L'analyse des débris se poursuit sur les lieux afin d'établir le nombre exact de blessés et de morts", a déclaré le porte-parole du bureau Dmytro Tchoubenko au média public Suspilne.</p><p>Dans l'Est de l'Ukraine, le procureur général a annoncé dimanche que deux frappes distinctes avaient aussi causé la mort de deux personnes dans le district de Bakhmout, ville qui avait été le théâtre de la bataille la plus longue et la plus sanglante de la guerre.</p><p></p><p>- Missiles vers la Crimée -</p><p></p><p>Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par ailleurs affirmé dimanche que les positions ukrainiennes étaient "protégées" autour de la ville disputée d'Avdiïvka, dans l'Est du pays.</p><p>Il a toutefois jugé la situation "difficile", évoquant de "nombreuses attaques" russes dans son message quotidien.</p><p>Avdiïvka, cité industrielle quasiment située sur la ligne de front depuis 2014, est visée ces dernières semaines par d'intenses attaques des troupes russes, qui cherchent à l'encercler.</p><p>L'armée ukrainienne a de son côté évoqué des "offensives repoussées", notamment aériennes, autour d'Avdiïvka et de plusieurs autres villes de la région de Donetsk.</p><p>Elle a également affirmé avoir détruit un missile guidé et trois drones lancés par les forces russes.</p><p>De son côté, la Russie a dit avoir abattu trois missiles ukrainiens visant la Crimée, péninsule annexée en 2014 par Moscou et régulièrement visée par des frappes des forces de Kiev.</p><p>"Trois missiles ennemis en direction de la Crimée ont été abattus" dans la région de Kherson en fin d'après-midi, a déclaré sur Telegram Vladimir Saldo, installé par Moscou à la tête des zones occupées de cette zone du sud de l'Ukraine.</p><p>Plus tôt, une alerte aérienne avait été lancée par les autorités de Crimée, et la circulation sur le pont de Crimée, qui relie cette péninsule au continent russe, avait été temporairement interrompue.</p><p>Kiev cherche depuis plusieurs semaines à porter le combat jusque dans cette zone stratégique pour la Russie.</p><p>La péninsule est au cœur du dispositif militaire russe pour son offensive en Ukraine, à la fois pour approvisionner les troupes dans le sud ukrainien et pour mener des frappes de missiles depuis la mer.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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