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Virage à droite du parlement suisse dans un contexte de «peur»

Description: <p>Berne (AFP) - La droite populiste suisse a remporté haut la main dimanche les élections législatives dans un contexte marqué par la résurgence de la question migratoire, des risques d'attentats en Europe et des tensions a
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Virage à droite du parlement suisse dans un contexte de «peur»

Description: <p>Berne (AFP) - La droite populiste suisse a remporté haut la main dimanche les élections législatives dans un contexte marqué par la résurgence de la question migratoire, des risques d'attentats en Europe et des tensions au Proche-Orient, selon les dernières projections.</p><p>Selon une nouvelle projection de l'institut gfs.bern, la formation de droite dure Union démocratique du centre (UDC), qui a fait campagne contre "l'immigration de masse", "les diktats du genre" et "la folie woke", renforce sa place de première formation politique du pays, avec environ 29% des voix au Conseil national (chambre basse du parlement).</p><p>"La situation de la sécurité n'est plus la même qu'avant", a commenté auprès de l'AFP Thomas Aeschi, président du groupe parlementaire UDC, après la publication des projections, ajoutant: "il y a beaucoup de personnes en Suisse qui ont peur que la situation ne devienne pire". </p><p>Les Suisses - qui votent en grande majorité par correspondance - étaient appelés à élire leurs 200 députés du Conseil national au scrutin proportionnel.</p><p>Les 46 sénateurs du Conseil des Etats (chambre haute), élus au scrutin majoritaire, doivent également être renouvelés mais des seconds tours doivent avoir lieu ces prochaines semaines dans plusieurs cantons.</p><p>Les résultats finaux sont attendus tard dans la nuit ou lundi matin, mais les chiffres ne devraient guère bouger.</p><p></p><p>- "repli identitaire" -</p><p></p><p>L'UDC - premier parti depuis 1999 - est arrivé dimanche loin devant les socialistes (PS), deuxième parti à la chambre basse, qui obtiendraient environ 17,5% des voix, en très légère hausse.</p><p>Le Centre et les Libéraux-Radicaux (PLR) bataillent pour la troisième place, à 14,6% des voix.Loin de leur poussée électorale de 2019, les Verts reculent à un peu plus de 9% et les Vert'libéraux à environ 7%.</p><p>"On a une progression très claire de l'UDC à l'extrême droite.Cela va être plus difficile de se battre pour le pouvoir d'achat, pour l'égalité et pour la politique climatique", a commenté à l'AFP Cédric Wermuth, co-président du parti socialiste.</p><p>Chez les Verts, le constat est amer. </p><p>"On a une percée très forte de l'extrême droite de l'UDC", a observe Lisa Mazzone, sénatrice sortante des Verts, soulignant que les élections se sont tenues dans "un contexte dur, de violence, de peur".</p><p>"Il y a beaucoup de guerres en cours et il y a un repli identitaire", a renchéri le vice-président des Verts, Nicolas Walder, à la télévision suisse publique RTS.</p><p></p><p>- "neutralité stricte" -</p><p></p><p>L'UDC a fait campagne autour de la défense de la "neutralité stricte" de la Suisse, critiquant vivement l'alignement de Berne sur les sanctions prises par l'UE après l'invasion russe en Ukraine.</p><p>Mais le parti a surtout axé sa campagne autour de son thème de prédilection, la lutte contre "l'immigration de masse", qu'il accuse d'être à l'origine de la criminalité, de l'explosion des coûts sociaux ou encore de la hausse de la consommation d'électricité.</p><p>Avec le résultat du jour, "nous avons reçu un mandat très clair de la population suisse, c'est de mettre sur la table des thèmes qui sont importants pour eux comme l'immigration illégale (...) et un approvisionnement énergétique sûr", a réagi le président de l'UDC, Marco Chiesa, à la RTS.</p><p>Pendant la campagne, le parti a été accusé de flirter avec l'extrême-droite, mais le discours de l'UDC continue de séduire les Suisses, dont le pays, un des plus riches au monde, ne connaît pas d'arrivées massives de migrants.</p><p>L'UDC s'était fixé pour objectif de récupérer les quelque 100.000 électeurs perdus il y a quatre ans, lorsque la vague verte - portée par les manifestations des jeunes - avait dopé le bloc écologiste. </p><p>Le pari semble être réussi, puisque le résultat est proche de leur score historique de 29,4% atteint en 2015, en pleine crise migratoire européenne. </p><p>Ce nouveau succès semble être lié, explique Sean Müller, de l'Institut d'études politiques de l'Université de Lausanne, à une plus grande participation dans les campagnes, dans un pays où la participation avoisine les 45%.</p><p>Les parlementaires désigneront le 13 décembre les sept membres du Conseil fédéral (gouvernement), au sein duquel les quatre premiers partis se partagent les sept portefeuilles ministériels.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'auteur de l'attentat de Bruxelles évadé en 2011 d'une prison tunisienne, selon le parquet belge

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Le Tunisien radicalisé qui a tué deux Suédois lundi à Bruxelles était visé par une demande d'extradition des autorités de son pays après s'être évadé en 2011 d'une prison où il purgeait u
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L'auteur de l'attentat de Bruxelles évadé en 2011 d'une prison tunisienne, selon le parquet belge

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Le Tunisien radicalisé qui a tué deux Suédois lundi à Bruxelles était visé par une demande d'extradition des autorités de son pays après s'être évadé en 2011 d'une prison où il purgeait une condamnation à 26 ans de réclusion, a indiqué dimanche le parquet de la capitale belge.</p><p>Cette demande d'extradition reçue par les autorités belges en août 2022 n'a pas été traitée par le magistrat compétent du parquet de Bruxelles auquel elle a été transmise deux semaines plus tard, "une erreur monumentale" qui a conduit vendredi soir à la démission du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne.</p><p>Dimanche le chef du parquet de Bruxelles Tim De Wolf s'est expliqué devant la presse.</p><p>"Le grave sous-effectif du parquet de Bruxelles a joué un rôle, mais (...) ce n'est pas une justification", a déclaré le magistrat.</p><p>Il a admis qu'après réception du dossier, en septembre 2022, ce dernier avait sans doute été oublié dans une armoire.</p><p>"Aucun des collègues concernés ne se souvient de ce qu'il est advenu de ce dossier spécifique il y a un an.Il n'y a aucune trace d'un traitement ultérieur", a poursuivi M. De Wolf. </p><p>L'auteur de l'attentat de lundi soir, Abdesalem Lassoued,a été condamné à "plus de 26 ans de prison en Tunisie en 2005, mais s'est évadé de prison en janvier 2011".</p><p>Selon les explications du procureur, il a été "signalé" par les autorités tunisiennes "le 1er juillet 2022, via Interpol".</p><p>Mais à l'époque le document ne mentionnait qu'une demande d'extradition "pour une évasion de prison", ce qui n'est pas une infraction en droit belge.</p><p>La requête de Tunis a dû être précisée par l'envoi un mois et demi plus tard d'"une série d'annexes".Mais le dossier s'est ensuite égaré au parquet, sans que le ministère ne relance le sujet.</p><p>Samedi soir la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, avait déjà expliqué qu'en raison du manque de précisions dans la première "notice rouge" d'Interpol ciblant Lassoued, le dossier n'avait pas pu recevoir immédiatement un traitement judiciaire.</p><p>Le motif de la condamnation tunisienne n'a pas été précisé dimanche par le parquet.Selon plusieurs journaux belges, Lassoued avait été reconnu coupable de plusieurs tentatives de meurtre.</p><p>L'attaque qui a visé lundi soir des supporters de football suédois a relancé le débat sur les moyens des forces de sécurité belges, et le suivi des profils radicalisés, notamment par les services de l'immigration.</p><p>Après trois autres vaines tentatives depuis 2011 en Norvège, Suède et Italie, l'auteur avait été débouté d'une demande d'asile en Belgique.Il était visé depuis mars 2021 par un ordre d’expulsion jamais exécuté.Il a été abattu mardi matin par la police belge. </p><p>Ce week-end le gouvernement a annoncé des renforts à la fois au parquet de Bruxelles et dans les effectifs de la police fédérale dans la capitale.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Macédoine du Nord, la quête climatique d'un Robinson moderne

Description: <p>Vélès (République de Macédoine du Nord) (AFP) - Il y a bientôt 10 ans, Dimche Ackov a claqué la porte de son bureau pour prendre la route de la campagne.Depuis, il s'est donné comme mission d'apprendre aux autres
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En Macédoine du Nord, la quête climatique d'un Robinson moderne

Description: <p>Vélès (République de Macédoine du Nord) (AFP) - Il y a bientôt 10 ans, Dimche Ackov a claqué la porte de son bureau pour prendre la route de la campagne.Depuis, il s'est donné comme mission d'apprendre aux autres à vivre au plus près de la nature, une nécessité en Macédoine du Nord, l'un des pays les plus pollués d'Europe.</p><p>A 43 ans, il habite une maison qu'il a construite de ses mains, et que des centaines de personnes visitent chaque année pour se former à l'autosuffisance.</p><p>"Quand je suis venu ici, vivre cette vie, je ne savais rien", explique-t-il à l'AFP, pieds nus, barbe poivre et sel, et dreadlocks sur la tête."Alors j'ai commencé à chercher des informations, des ateliers, et je me suis rendu compte qu'ils coûtaient très cher."</p><p>"Je me suis dit que si un jour j'arrivais à apprendre, je transmettrais ce savoir gratuitement."</p><p>Le chemin n'a pas toujours été simple.Au début, "je ne savais même pas ce qu'était une binette", raconte Dimche, évoquant cet instrument de jardinage. </p><p>Depuis, internet et quelques guides lui ont appris tout ce qu'il devait savoir pour survivre ici, au beau milieu de rien, à plusieurs kilomètres de la ville la plus proche, Vélès.</p><p>Ses murs sont faits de sacs de terre, il peut passer du temps devant sa cheminée dans son salon, se fournir en eau à son propre puits, se chauffer grâce à ses panneaux solaires, manger ses légumes et même les conserver dans une sorte de réfrigérateur fait d'argile.</p><p>Pour partager tout ce qu'il a appris, l'autodidacte a organisé des dizaines d'ateliers ces dernières années. </p><p>Son but?Que les participants repartent "avec un autre regard sur l'environnement.Après, tu ne peux plus le détruire, tu sens que tu en fais partie." </p><p>Il s'agit aussi pour lui de leur apprendre l'inconfort de la vie au grand air, et de les pousser aux petits gestes."Si un million de personnes se mettent à refuser les sacs en plastique, cela fera une grande différence", croit-il.</p><p>Même en Macédoine du Nord, ce petit pays d'1,8 million d'habitants, les défis climatiques semblent immenses: pollution de l'air, mauvaise gestion des déchets, déforestation sauvage... </p><p>Selon une étude parue dans le Guardian le mois dernier, la Macédoine du Nord est l'un des pays les plus touchés par la pollution de l'air en Europe: près des deux tiers de ses habitants vivent dans des zones où la concentration de l'air en particules néfastes est quatre fois supérieure aux recommandations de l'Organisation mondiale pour la santé (OMS). </p><p>Alors, "c'est l'heure de réparer les dégâts", veut croire Dimche."Nous sommes de petits ruisseaux, mais ensemble nous pouvons devenir un fleuve et changer les choses.Je suis un grand optimiste.Sinon je ne serais pas ici."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Argentine vote pour un président qui la sortira de la crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Éreintés par le surendettement et l'inflation, les Argentins votent dimanche au premier tour de l'élection présidentielle, ballottés entre la tentation d'opter pour un candidat "antisyst
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L'Argentine vote pour un président qui la sortira de la crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Éreintés par le surendettement et l'inflation, les Argentins votent dimanche au premier tour de l'élection présidentielle, ballottés entre la tentation d'opter pour un candidat "antisystème" et la certitude de lendemains difficiles.</p><p>Rarement depuis le retour de la démocratie il y a 40 ans, un scrutin aura été aussi incertain et stressant pour l'Argentine, où l'inflation atteint des niveaux parmi les plus élevés au monde (138%).</p><p>Javier Milei, économiste ultralibéral de 53 ans, qui se dit "anarcho-capitaliste" et promet de "tronçonner" l'Etat, admire Donald Trump et nie toute responsabilité de l'homme dans le changement climatique, a renversé la table en deux ans à peine en politique, au point de se trouver en tête des intentions de vote au premier tour.</p><p>"Qu'ils s'en aillent tous, qu'il n'en reste plus un !", a encore crié M. Milei, le  visage de la "bronca" (colère), en meeting de clôture cette semaine, fidèle au fil rouge "dégagiste" de sa campagne contre la "caste politique parasite" dont les représentants, tantôt péronistes (centre-gauche) tantôt libéraux, alternent au pouvoir depuis vingt ans, dit-il.</p><p>Dans ce "scénario à trois", comme l'ont baptisé les sondeurs, M. Milei recueille environ 35% des intentions de vote, devant Sergio Massa (autour de 30%), ministre de l’Économie actuel et candidat du bloc gouvernemental de centre-gauche, et Patricia Bullrich (26%) de l'alliance d'opposition (centre-droit), une ex-ministre de la Sécurité sous le président libéral Maurico Macri (2015-2019).</p><p>Derrière eux, deux candidats mineurs, Myriam Bregman (gauche radicale) et Juan Schiaretti (coalition centriste), ne dépassent pas 4%.</p><p></p><p>- Austérité, ou ajustements ? -</p><p></p><p>Les Argentins ont appris à vivre avec l'incertitude du lendemain : 12,4% d'inflation en août, 12,7% en septembre - plus fort indice mensuel en 32 ans - et des étiquettes qui valsent d'une semaine sur l'autre. </p><p>Et une guérilla quotidienne pour déjouer les prix: achats en début de mois, jonglage entre divers crédits...</p><p>"On a besoin d'un changement.Ce pays est un désastre, vraiment, entre la pauvreté, l'inflation, les gens ne vont pas bien", se désolait Gabriela Paperini, 57, ans, dimanche à l'ouverture d'un bureau de vote dans le quartier Palermo.Elle s'apprêtait a voter en faveur de Bullrich - mais sa fille, elle, a choisi Milei - et disait ressentir "tellement" d'incertitude sur l'issue du vote.</p><p>Là se joue sans doute le scrutin, quelque part entre colère, inquiétude et scepticisme.</p><p>Envers Mme Bullrich, qui promet "le gouvernement le plus austère de l'histoire de l'Argentine", et un audit sévère du millefeuilles social, dans un pays à 40% de pauvres, 10% de plus qu'il y a huit ans.</p><p>Envers M. Massa aussi, qui assure que "le pire de la crise" est passé grâce à un prochain boom exportateur, mais ne pourra éviter un tour de vis à une économie pathologiquement sur-subventionnée, sous l'oeil du FMI auquel l'Argentine peine à rembourser un prêt colossal de 44 milliards de dollars. </p><p>Ou encore envers M. Milei, au projet de "dollarisation", soit le remplacement de la monnaie nationale par la devise américaine, décrié dans un manifeste par 170 économistes de divers bords comme un "mirage" au périlleux coût social et inflationniste.</p><p></p><p>- Le "baromètre d'angoisse" -</p><p></p><p>"L'arrivée de Milei a engendré un terrible sens d'inconnu (...) Il y a une volonté de changement, mais même s'il est populaire, la perspective d'un virage drastique met les gens sur les nerfs", analyse Benjamin Gedan, économiste spécialiste de l'Argentine au think tank Wilson Center.</p><p>"Milei pour moi, ce serait comme confier un revolver à un singe !", s'inquiète Irene Landa, retraitée de 70 ans.Pour qui dans l'incertitude actuelle, "le plus sûr, pour se couvrir, c'est d'acheter des dollars.C'est ce que j'ai fait toute ma vie".</p><p>La devise nationale, le peso, a dégringolé en deux ans de 99 à 365 pesos pour un dollar au taux officiel - et près de 1.000 pesos au taux parallèle de la rue, véritable "baromètre de l'angoisse" des Argentins, selon M. Gedan.</p><p>Au lendemain de la primaire d'août, sorte de "répétition" de la présidentielle qui avait vu la percée de M. Milei (30%), le peso, sous pression, avait été dévalué de 20%. </p><p>Pour être élu au premier tour, un candidat doit obtenir au moins 45% des voix, ou 40% des suffrages mais avec 10% d'avance sur le deuxième. Dans le cas contraire, un deuxième tour aura lieu le 19 novembre.</p><p>Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 (11H00 GMT) pour quelque 35,8 millions d'électeurs lors d'un scrutin qui doit renouveler aussi dimanche la moitié des députés, et un tiers du Sénat.</p><p>Les premiers résultats sont attendus vers 22H00 locales (01H00 GMT). </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La droite populiste anti-UE devrait sortir renforcée des législatives suisses

Description: <p>Berne (AFP) - La droite populiste suisse, anti-immigration et anti-UE, devrait sortir renforcée des élections législatives ce dimanche dans un contexte de crise migratoire européenne et de résurgence des risques d'attentat
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La droite populiste anti-UE devrait sortir renforcée des législatives suisses

Description: <p>Berne (AFP) - La droite populiste suisse, anti-immigration et anti-UE, devrait sortir renforcée des élections législatives ce dimanche dans un contexte de crise migratoire européenne et de résurgence des risques d'attentats en Europe, selon les sondages.</p><p>Les derniers bureaux de vote ont fermé à 12H00 (10H00GMT) mais l'immense majorité des Suisses votent par correspondance, même si certains électeurs sont venus déposer leurs bulletins dans les urnes.</p><p>"C'était trop tard pour envoyer par la Poste mais vu que c'était important, je me suis dit j'allais encore venir aujourd'hui je pense", a déclaré à l'AFP Mélanie Salamin, qui a voté à Berne.</p><p>"Je me disais que c'était un bon exemple pour les enfants (de venir au bureau de vote) et que c'était plus tangible que l'enveloppe que l'on envoie par la Poste", a souligné Muriel Meister, qui habite également dans la capitale suisse.</p><p>Une première projection nationale des résultats en pourcentages est attendue à 16h00 (14H00 GMT).</p><p>Le pays alpin, qui compte quelque 8,8 millions d'habitants, renouvelle ses 200 députés du Conseil national (chambre basse) au scrutin proportionnel, et ses 46 sénateurs du Conseil des Etats (chambre haute) au scrutin majoritaire.</p><p>La composition de la chambre haute - sous contrôle de la droite libérale et du centre - ne varie guère au fil des élections.A la chambre basse, le parti de droite dure UDC (Union démocratique du centre) devrait, selon les sondages, consolider sa place de première force politique au détriment des libéraux-radicaux (PLR), tandis que les Verts devraient céder du terrain au profit des socialistes (PS).</p><p>Ces élections interviennent après deux récents attentats islamistes en Europe, à Arras (nord de la France) et à Bruxelles. </p><p>Selon Sean Müller, professeur à l'Institut d'études politiques de l'Université de Lausanne, ces événements ne devraient pas avoir un impact majeur sur les élections car beaucoup de Suisses ont déjà voté ou savent très bien pour qui voter. </p><p>"Je ne pense pas non plus que beaucoup des indécis ou de ceux qui n'avaient pas l'intention de voter voteront UDC ou PLR à cause de ces attaques, car comme pays neutre, on se considère quand-même à l'abri du terrorisme", dit-il à l'AFP.</p><p></p><p>- Se rapprocher des 30% -</p><p></p><p>L'UDC a fait campagne autour de la défense de la "neutralité stricte" de la Suisse, qui ne fait pas partie de l'Union européenne, critiquant vivement l'alignement de Berne sur les sanctions prises par l'UE après l'invasion russe en Ukraine.</p><p>Mais le parti a axé sa campagne autour de son thème de prédilection, la lutte contre "l'immigration de masse", qu'il accuse d'être à l'origine de la criminalité, l'explosion des coûts sociaux ou encore la hausse de la consommation d'électricité.</p><p>Le discours de l'UDC - premier parti depuis 1999 - continue de séduire, même si les Suisses restent parmi les plus riches au monde, avec un taux de chômage d'environ 2% et un PIB par habitant très élevé, et alors que les milieux économiques font état d'une pénurie de main d'oeuvre. </p><p>"Il est vrai qu'il y a quatre ans, nous avons enregistré un recul", mais "nous voulons récupérer 100.000 électeurs, pour nous rapprocher des 30%", un seuil jamais franchi, a confié à l'AFP le président de l'UDC Marco Chiesa dans un récent entretien.</p><p>Mais les slogans du parti, contre les migrants mais aussi contre notamment "la folie +woke+", sont de plus en plus critiqués : il lui est reproché de flirter avec l'extrême-droite et la Commission fédérale contre le racisme a taxé sa campagne électorale sur les réseaux sociaux de "xénophobe".</p><p>De l'autre côté de l'échiquier, les Verts et Vert'libéraux ne devraient pas réitérer leur poussée électorale de 2019, mais reculer. Le climat reste une des principales préoccupations des Suisses mais la pandémie de Covid-19 a mis un coup d'arrêt à la vague verte.</p><p>Le pouvoir d'achat, impacté par l'inflation mais surtout par l'envolée des cotisations d'assurance maladie, a également primé sur le climat, ce qui devrait profiter aux socialistes. </p><p>Une fois de plus, le grand vainqueur des élections devrait toutefois être le parti des abstentionnistes, avec un taux de participation qui avoisine les 45%.</p><p>Les parlementaires désigneront ensuite le 13 décembre les sept membres du Conseil fédéral (gouvernement), au sein duquel les quatre premiers partis se partagent les sept portefeuilles ministériels.Les Verts ont peu de chances d'y obtenir leur premier siège au vu des sondages.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Aux Philippines, il n'est jamais trop tôt pour un karaoké

Description: <p>Manille (AFP) - Au niveau d'un terminus de tuk-tuks très fréquenté de Manille, le chauffeur Edgar Soriano glisse une pièce de monnaie dans une machine et entonne sa chanson préférée en plein milieu de la journée.Il n&#
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Aux Philippines, il n'est jamais trop tôt pour un karaoké

Description: <p>Manille (AFP) - Au niveau d'un terminus de tuk-tuks très fréquenté de Manille, le chauffeur Edgar Soriano glisse une pièce de monnaie dans une machine et entonne sa chanson préférée en plein milieu de la journée.Il n'est jamais trop tôt – ni trop tard – pour un karaoké aux Philippines.</p><p>Des villes aux campagnes, on trouve des machines partout, dans les bars bon marché des villages reculés comme dans les boîtes à karaoké modernes. </p><p>De nombreuses familles possèdent la leur ou en louent une pour les fêtes. </p><p>Pour seulement cinq pesos (8 centimes d'euros) par chanson, de nombreux habitants de ce pays pauvre s'offrent quelques minutes de bonheur.</p><p>Edgar Soriano, 53 ans, sourit en chantant par une chaude après-midi "When I'm Gone" du Britannique Albert Hammond, qu'il semble connaître par cœur.</p><p>La machine à karaoké, située dans un petit restaurant, est l'une des six du terminus, mais les conducteurs et les passagers ne semblent pas gênés par la cacophonie des chansons qui sortent des haut-parleurs."Je chante toujours cette chanson, c'est ma préférée", dit le conducteur de tuk-tuk, vêtu d'un T-shirt à manches longues et d'un pantalon de survêtement.</p><p>A son tour, le balayeur de rue Bernardo Aguire, 67 ans, consulte un dossier rempli de chansons et choisit "My Way" de Frank Sinatra au moment d'insérer une pièce de monnaie dans la fente. </p><p>Un choix audacieux dans un pays où l'on raconte que cette chanson a provoqué des meurtres, supposément parce que certains la chantaient mal.Mais le sexagénaire, insensible à ces histoires devenues légendes urbaines, achève son morceau.</p><p>La machine à karaoké démarre à 8h00 et ne s'arrête qu'à 22h00, voire plus tard, sept jours sur sept. </p><p>Felomina Hernane, la propriétaire du restaurant âgée de 52 ans, l'a achetée pour attirer les clients.</p><p>Et cela fonctionne: elle lui rapporte jusqu'à 18.000 pesos (300 euros) par mois.</p><p>"C'est d'une grande aide pour mon affaire", déclare la commerçante à l'AFP.Chanter rend les conducteurs heureux, affirme-t-elle."Cela les divertit (...) C'est une façon de se détendre après avoir conduit."</p><p></p><p>- Anti-stress - </p><p></p><p>Dans un quartier populaire, des tuk-tuks livrent des boîtiers de machines à karaoké aux magasins où ils sont équipés d'enceintes, d'amplificateurs et d'écrans de télévision.</p><p>Les prix varient selon la qualité de leurs composants électroniques, et vont de 19.000 pesos à 46.000 pesos (316 à 765 euros).</p><p>Dans le magasin d'Alfred Condez, on trouve quantité de machines à différents stades d'assemblage.Il faut plusieurs heures aux employés pour terminer le câblage, et les clients ne se font pas prier pour attendre.</p><p>"Nous aimons chanter", explique M. Condez, 40 ans.Et comme pour le prouver, il prend un micro et se tient sur le trottoir pour tester la qualité sonore d'une machine assemblée, faisant résonner sa voix grave à travers la rue bruyante.</p><p>La période la plus chargée pour les vendeurs d'équipements de karaoké s'étale entre novembre et décembre, lorsque les Philippins préparent les fêtes de Noël et du Nouvel An, indique-t-il.</p><p>Son magasin vend jusqu'à 10 machines par jour à la fin de l'année.</p><p>Le karaoké a pris son essor aux Philippines dans les années 1980, selon Krina Cayabyab, professeur du département de musique de l'Université des Philippines.</p><p>Mais l'amour du pays pour la chanson est profondément enraciné dans son passé colonial, la musique des Espagnols puis des Américains ayant été intégrée à la culture locale.</p><p>Le karaoké est "lié à l'imitation et à l'emprunt de choses que les Philippins entendaient", note Krina Cayabyab.</p><p>Ce loisir est l'un des rares divertissements abordables pour de nombreux Philippins, à l'instar d'enfants et des jeunes rassemblés devant un petit magasin d'un quartier difficile de Manille, dont la machine à karaoké est très prisée.</p><p>"Je ne suis pas vraiment une chanteuse, c'est juste que quand on n'a rien de mieux à faire à la maison, on vient ici et on chante", dit Honey Servito, 24 ans, aux côtés de ses amis."Cela me libère du stress et de l'ennui."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Amazonie, la sécheresse révèle d'anciennes gravures

Description: <p>Manaus (Brésil) (AFP) - En Amazonie, où sévit un épisode d'extrême sécheresse, le niveau de plusieurs cours d'eau a drastiquement baissé et laissé apparaître des roches habituellement immergées, ornées de gravur
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En Amazonie, la sécheresse révèle d'anciennes gravures

Description: <p>Manaus (Brésil) (AFP) - En Amazonie, où sévit un épisode d'extrême sécheresse, le niveau de plusieurs cours d'eau a drastiquement baissé et laissé apparaître des roches habituellement immergées, ornées de gravures qui pourraient dater de plus de 2.000 ans.</p><p>"Je pensais que c'était un mensonge", dit Livia Ribeiro, qui réside depuis 27 ans à Manaus, la capitale de l'Etat de l'Amazonas dans le nord du Brésil, située sur les rives du Rio Negro."Je n'ai jamais vu ça", a-t-elle déclaré après avoir observé les gravures le long de la rivière, sur le site de Praia das Lajes.</p><p>La plupart d'entre elles représentent des visages humains, rectangulaires ou ovales, aux expressions souriantes ou plus sombres.</p><p>Les eaux du Rio Negro, un des principaux affluents de l'Amazonie, dont le débit a atteint la semaine dernière son plus bas niveau depuis 121 ans, recouvraient jusqu'à présent les formations rocheuses et leurs œuvres d'art.</p><p>Si l'apparition des inscriptions du fait de la sécheresse a ravi scientifiques et visiteurs curieux, le phénomène soulève toutefois des interrogations.</p><p>"Nous venons, nous regardons (les gravures) et nous les trouvons splendides.Mais en même temps, c'est inquiétant", souligne Livia Ribeiro."Je me demande si cette rivière existera dans 50 ou 100 ans."</p><p>La sécheresse extrême en Amazonie a provoqué une diminution à des niveaux critiques des cours d'eau, ce qui pose d'importants problèmes pour la navigation fluviale, cruciale pour ravitailler les localités reculées.</p><p>Selon des experts, la situation est également aggravée par El Niño, un phénomène météorologique cyclique au-dessus du Pacifique, qui réduit la formation des nuages et donc les précipitations.</p><p>Lors d'un précédent épisode de sécheresse en 2010, les gravures avaient été observées pour la première fois.</p><p>Elles constituent un site archéologique d'une "grande importance", souligne l'archéologue Jaime Oliveira, de l'Institut du patrimoine historique et artistique national (Iphan) du Brésil.</p><p>"Le site exprime des émotions, des sentiments, il s'agit d'un témoignage par des roches gravées, mais il a quelque chose en commun avec les œuvres d'art actuelles", affirme M. Oliveira.</p><p>Pour Beatriz Carneiro, historienne et membre de l'Iphan, Praia das Lajes a une valeur "inestimable" pour permettre de mieux connaître les premiers habitants de la région, un pan de l'histoire encore peu étudié.</p><p>"Malheureusement, cela réapparaît aujourd'hui avec l'aggravation de la sécheresse", poursuit-t-elle."Le fait de retrouver nos rivières (en crue) et de maintenir les gravures immergées contribuera à leur préservation, plus encore que notre travail."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël intensifie ses frappes contre Gaza avant une invasion terrestre

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a annoncé l'intensification de ses frappes sur la bande de Gaza en préparation d'une invasion terrestre de l'enclave palestinienne, où la situation humanitaire est &
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Israël intensifie ses frappes contre Gaza avant une invasion terrestre

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a annoncé l'intensification de ses frappes sur la bande de Gaza en préparation d'une invasion terrestre de l'enclave palestinienne, où la situation humanitaire est "catastrophique" et les hôpitaux débordent de blessés, selon l'ONU.</p><p>"Dès aujourd'hui nous allons augmenter les frappes" sur la bande de Gaza, a prévenu samedi le général Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, le but étant selon lui de "réduire les risques pour nos forces dans les prochaines étapes" du conflit.</p><p>Israël s'est juré d'anéantir le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, depuis l'attaque du mouvement islamiste le 7 octobre sur son territoire. </p><p>"Nous allons entrer dans Gaza, nous allons le faire pour un but opérationnel, détruire les infrastructures et les terroristes du Hamas, et nous allons le faire de manière professionnelle", a affirmé samedi lors d'une revue des troupes le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l’attaque des combattants du mouvement islamiste palestinien menée à partir de Gaza, selon les autorités israéliennes.</p><p>Dans la bande de Gaza, au moins 4.385 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>L'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de ce territoire exigu où vivent 2,4 millions de Palestiniens.Une opération terrestre s'annonce périlleuse dans cette ville surpeuplée, truffée de pièges mortels et de tunnels, et face à des combattants du Hamas aguerris qui détiennent toujours plus de 200 otages israéliens ou étrangers.</p><p>"Gaza est complexe, Gaza est densément peuplé, l'ennemi y prépare beaucoup de choses, mais nous nous préparons aussi pour lui", a prévenu le général Halevi."Et nous garderons en tête les photographies et les images, ainsi que les morts d'il y a deux semaines".</p><p></p><p>- Famille décimée -</p><p></p><p>A six kilomètres de la frontière avec Gaza, le kibboutz de Beeri, où les commandos du Hamas ont massacré au moins 100 personnes le 7 octobre, se prépare à de nouveaux enterrements dimanche.</p><p>"Je ne suis pas certain qu'un seul d'entre nous soit en mesure d'assimiler et de comprendre ce qui s'est passé", raconte Romy Gold, un ancien parachutiste de 70 ans, qui s'apprête à assister aux funérailles de cinq membres d'une même famille.</p><p>"Il nous faut l'assurance que cela n'arrivera plus", dit-il, "et ce n'est pas le sentiment que nous avons".</p><p>Selon l'armée israélienne, environ 1.500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées.</p><p>Israël a ordonné le 15 octobre aux civils du nord de la bande de Gaza de fuir vers le sud du territoire pour se mettre à l'abri de ses bombardements contre le Hamas.</p><p>Mais les frappes se poursuivent aussi dans les parties méridionales du territoire.Les autorités du Hamas ont ainsi fait état de neuf morts lors d'une frappe aérienne à Khan Younès dans la nuit de samedi à dimanche.</p><p>Selon l'ONU, au moins 1,4 millions de Palestiniens ont été déplacés depuis le début du conflit, et la situation humanitaire dans l'enclave est "catastrophique".</p><p>"Le temps est compté avant que les taux de mortalité ne montent en flèche en raison de l'apparition de maladies et du manque de capacités en matière de soins de santé", ont averti samedi cinq agences de l'ONU dans un communiqué conjoint.</p><p>Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>Samedi, un convoi de vingt camions transportant de l'aide humanitaire est entré dans l'enclave depuis l'Egypte par le poste-frontière de Rafah, la seule issue de la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, et qui a été à nouveau fermée ensuite.</p><p>Mais selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), ces vingt camions n'équivalent qu'à 4% des importations quotidiennes de Gaza avant le début des hostilités, et au moins 100 camions par jour sont nécessaires pour améliorer la situation.</p><p>Au moins 42% des logements de la bande de Gaza ont été détruits ou endommagés depuis le début du conflit, selon l'OCHA.</p><p></p><p>- Raid en Cisjordanie -</p><p></p><p>Depuis le 7 octobre, des dizaines de personnes ont aussi été tuées en Cisjordanie occupée, par l'armée israélienne ou des habitants des colonies.</p><p>L'armée israélienne a affirmé dimanche avoir tué, lors d'une frappe aérienne, des "terroristes" qui s'abritaient dans un souterrain de la mosquée Al-Ansar de Jénine, en Cisjordanie.</p><p>Le directeur du Croissant-Rouge de Jénine, Mahmoud Al-Saadi, cité par l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, a déclaré qu'une personne avait été tuée et trois autres blessées lors de la frappe.</p><p>Selon l'armée israélienne, qui a mené l'opération cojointement avec le service de renseignement intérieur israélien, la mosquée servait de "centre de commandement pour planifier des attaques" à venir et de "base pour leur réalisation".</p><p>Autre foyer de tension, le nord d'Israël, où les échanges de tirs se multiplient entre l'armée israélienne et le Hezbollah pro-iranien, allié du Hamas et basé dans le sud du Liban.</p><p>Le Hezbollah a annoncé samedi que quatre de ses combattants avaient été tués.Israël a de son côté indiqué que trois soldats avaient été blessés par un tir de missile antichar, dont l'un grièvement.</p><p>Tant du côté israélien que du côté libanais, les villes proches de la frontière se vident de leurs habitants, qui craignent un embrasement.Selon les autorités libanaises, près de 4.000 personnes ont afflué depuis le sud du pays vers la ville côtière de Tyr et on trouvé refuge dans des écoles publiques ou chez leurs proches.</p><p>"Ce qu'on voit à la télévision, les massacres qui ont lieu à Gaza, les enfants, ça nous brise le cœur", déclare Moustafa el-Sayyed, 53 ans, parti avec ses deux femmes et ses onze enfants de Beit Lif, un petit village situé à moins de six kilomètres de la frontière avec Israël. </p><p>"Si je n'avais pas eu peur que cela nous arrive, je n'aurais pas quitté ma maison", lâche-t-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Face aux frappes d'Israël, des Libanais du sud se réfugient dans des écoles

Description: <p>Tyr (Liban) (AFP) - Après les frappes israéliennes sur les abords de son village du sud du Liban, Moustafa el-Sayyed, hanté par les images d'enfants morts à Gaza, a décidé de fuir avec sa famille.</p><p>"
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Face aux frappes d'Israël, des Libanais du sud se réfugient dans des écoles

Description: <p>Tyr (Liban) (AFP) - Après les frappes israéliennes sur les abords de son village du sud du Liban, Moustafa el-Sayyed, hanté par les images d'enfants morts à Gaza, a décidé de fuir avec sa famille.</p><p>"Ce qu'on voit à la télévision, les massacres qui ont lieu à Gaza, les enfants, ça nous brise le cœur", déclare cet homme de 53 ans, qui est parti avec ses deux femmes et ses 11 enfants de Beit Lif, un petit village situé à moins de six kilomètres de la frontière avec Israël.</p><p>"Si je n'avais pas eu peur que cela nous arrive, je n'aurais pas quitté ma maison", lâche-t-il.</p><p>La famille de M. Sayyed, dont près de la moitié de ses enfants ont moins de 10 ans, fait partie des près de 4.000 personnes qui ont afflué vers la ville de Tyr depuis les zones frontalières, selon les autorités locales.</p><p>Environ la moitié ont trouvé refuge dans trois écoles publiques.Les autres se sont installées chez des proches ou amis.</p><p>Dans la cour de l'une des écoles transformées en abris de fortune, les voitures transportant matelas, couvertures et nourriture se succèdent.Une partie des aides est stockée, l'autre distribuée par des volontaires aux déplacés, au milieu de leurs affaires emballées à la hâte.</p><p>Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas déclenchée le 7 octobre par une attaque meurtrière et sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien, les violences ont débordé à la frontière israélo-libanaise.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils, depuis l’attaque selon les autorités.Dans la bande de Gaza, plus de 4.380 personnes, majoritairement des civils, ont péri dans les bombardements de représailles israéliens, selon le ministère de la Santé du Hamas.  </p><p>Les échanges de roquettes et de tirs quasi-quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, un allié du Hamas, ont vidé des villages du sud du Liban.</p><p>Au moins 23 personnes, dont quatre civils, ont été tuées côté libanais, selon un décompte de l'AFP.Au moins trois personnes ont péri en Israël.</p><p>Ayant déjà perdu un frère dans la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, M. Sayyed ne veut pas prendre de risques.</p><p>"Tous mes enfants sont petits, en cas d'apocalypse, comment vais-je les faire sortir d'un seul coup?", déclare-t-il depuis une salle de classe parsemée de matelas."J'ai donc pensé qu'il valait mieux partir maintenant."</p><p></p><p>- "Je préfère mourir" -</p><p></p><p>Les craintes d'un embrasement sont fortes dans les villages frontaliers, occupés par l'armée israélienne durant 22 ans avant son retrait en 2000.</p><p>Un flot constant de familles, provenant pour la plupart du village d'Aita al-Chaab touché par les tirs, ont fait la queue cette semaine à la municipalité de Tyr pour obtenir une place dans l'une des écoles.</p><p>"Tous nos abris sont pleins", déclare le maire de Tyr, Hassan Dbouk."Nous cherchons un endroit pour ouvrir un quatrième centre d'accueil."</p><p>Dans la localité frontalière de Dhayra, fermes et oliveraies ont été abandonnées en pleine saison des récoltes.</p><p>Les agriculteurs libanais, déjà frappés par une crise économique inédite, se préparent à un avenir incertain, même si les combats venaient à cesser.</p><p>"Nous n'avons que Dieu et l'agriculture" à Dhayra, dit Moussa Souwaid, 47 ans, réfugié dans la même école que Moustafa el-Sayyed."J'ai cinq moutons, chacun valant environ 500 dollars, je les ai laissés sans nourriture et je me suis enfui."</p><p>Mais M. Souwaid a surtout dû laisser son père âgé de 88 ans derrière lui."Il m'a dit: +je préfère mourir plutôt que d'abandonner ma maison et ma vache+".</p><p></p><p>- Moto, autostop -</p><p></p><p>A moto, en voiture ou en faisant du stop, les villageois ont essayé de rejoindre un endroit sûr.</p><p>Yolla Souwaid, sans lien de parenté avec Moussa Souwaid, a attendu pendant deux heures, en sang, que son frère vienne la chercher après avoir été blessée dans un bombardement israélien qui a détruit leur maison à Dhayra la semaine dernière.</p><p>L'institutrice de 43 ans descendait les escaliers en courant lorsque des pans d'un mur sont tombés sur ses jambes.</p><p>"Si j'avais complètement perdu mes jambes, qu'aurais-je fait, qui aurait pris soin de moi", dit-elle à l'AFP dans l'une des écoles à Tyr, les deux jambes bandées après son opération.</p><p>Dans une école voisine, Ahmad, de Beit Lif, avait lui prévu de se marier ce mois-ci.</p><p>Mais le jeune homme de 26 ans qui n'a pas voulu donner son nom, a enterré son père, emporté par le cancer, sous les bombardements israéliens avant de s'enfuir avec la famille de sa fiancée à Tyr.</p><p>Retenant ses larmes, Ahmad raconte que son père, juste avant son décès, s'était rendu dans la famille de sa fiancée "pour la demander en mariage"."Je souris mais au fond je suis très triste".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pakistan: retour en fanfare pour l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif

Description: <p>Lahore (Pakistan) (AFP) - Feux d'artifice, lâchers de colombes et acclamations de ses partisans ont façonné samedi l'accueil dans son pays de l'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, pour son retour apr
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Pakistan: retour en fanfare pour l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif

Description: <p>Lahore (Pakistan) (AFP) - Feux d'artifice, lâchers de colombes et acclamations de ses partisans ont façonné samedi l'accueil dans son pays de l'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, pour son retour après presque quatre années d'exil.</p><p>Des dizaines de milliers de ses supporteurs ont envahi en fin d'après-midi le parc Iqbal de Lahore, au milieu d'une marée de drapeaux verts décorés d'un tigre orangé, pour voir Nawaz Sharif, 73 ans, revenir en scène.</p><p>Sajida Gillani, âgée d'une quarantaine d'années, a un cancer au stade terminal, mais elle n'aurait pour rien au monde raté le retour de celui qui a été trois fois¨Premier ministre.</p><p>"J'aime Nawaz Sharif depuis que je suis enfant", assure Sajida, qui souffre d'un cancer de l'appendice diagnostiqué il y a deux ans.Elle raconte être récemment tombée dans le coma et avoir été placée sous respirateur artificiel après une opération.</p><p>"Ma fille dit que même dans cet état, je posais des questions concernant le parti", raconte-t-elle à l'AFP.Ces deux dernières années, "je n'ai pas raté un rassemblement, même pendant mon traitement".</p><p>"Je dois sans arrêt prendre des antidouleurs à cause du cancer.Mais aujourd'hui, je n'ai pas mal tellement je suis heureuse que Nawaz Sharif revienne", ajoute-t-elle.</p><p>Figure majeure de la politique pakistanaise depuis plus de trois décennies, Nawaz Sharif était exilé depuis fin 2019 à Londres, après avoir été destitué en 2017 de son poste de Premier ministre.</p><p>M. Sharif est rentré au Pakistan pour tenter de ramener la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) au pouvoir lors des élections prévues en janvier.Son grand rival, Imran Khan, Premier ministre de 2018 jusqu'à sa chute sur une motion de censure en avril 2022, est emprisonné depuis août.</p><p>Lahore est la capitale de la province du Pendjab, autour de laquelle Nawaz Sharif, qui n'a jamais pu achever aucun des ces mandats, a construit sa carrière.</p><p>Muhammad Hassan, 19 ans, originaire de Muzaffarabad au Pendjab, appartient à la branche étudiante de la PML-N."Je suis venu ici voir Nawaz Sharif parce que je l'aime", confie-t-il.</p><p>"Il a beaucoup fait pour les étudiants.Il nous a donné des bourses et fait distribuer des ordinateurs portables.Donc je m'attends à ce qu'il nous aide à nouveau".</p><p></p><p>- "Grave manque de leadership"-</p><p></p><p>Imran Khan, populaire ancienne star du cricket, est le champion de la jeunesse pakistanaise, lassée de voir les mêmes dynasties familiales se partager le pouvoir depuis un demi-siècle.</p><p>Mais Muhammad n'est pas de ceux-là."J'aime Nawaz Sharif et là d'où je viens son parti est très fort", assure-t-il.</p><p>Magnat de l'acier figurant parmi les personnes les plus riches du Pakistan, Nawaz Sharif reste apprécié d'une partie de la population pour avoir connu au pouvoir un certain succès économique.</p><p>Sous son dernier mandat, le pays avait connu une reprise liée à un mini-boum de la construction, et une amélioration de la situation énergétique.</p><p>"En ce moment, il y a un grave manque de leadership politique et Nawaz Sharif est le seul dirigeant à pouvoir apporter du mieux au Pakistan.Il a fait beaucoup de travail pour le pays dans le passé", pense Naveed Saddiq, 39 ans. </p><p>L'image de la PML-N a pourtant été grandement dégradée par le passage au pouvoir de Shehbaz, le frère de Nawaz, après l'éviction d'Imran Khan.</p><p>La situation économique déjà difficile dont il avait hérité s'est encore aggravée sous son mandat, avec une hausse vertigineuse de l'inflation.</p><p>Le retour de Nawaz Sharif ne signifie pas pour autant qu'il deviendra Premier ministre si la PML-N gagne les élections.</p><p>Son frère Shehbaz conserve aussi ses chances, car il est considéré comme plus conciliant avec l'armée, qui fait et défait souvent les gouvernements au Pakistan, selon les analystes.</p><p>Mais pour Muhammad l'étudiant, il n'y a aucun doute.Shehbaz peut retourner diriger le Pendjab, comme il l'a longtemps fait."Nawaz est meilleur comme Premier ministre, parce qu'il raisonne comme un homme d'affaires."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël va intensifier ses frappes, un premier convoi d'aide à Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé samedi vouloir intensifier ses frappes sur la bande de Gaza, menées depuis deux semaines en riposte à l'attaque sanglante du Hamas contre Israël
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Israël va intensifier ses frappes, un premier convoi d'aide à Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé samedi vouloir intensifier ses frappes sur la bande de Gaza, menées depuis deux semaines en riposte à l'attaque sanglante du Hamas contre Israël, quelques heures après l'entrée d'un premier convoi d'aide humanitaire, venant d'Egypte, dans le territoire palestinien.</p><p>Le poste-frontière de Rafah, seule issue de la bande de Gaza à ne pas être contrôlée par Israël, s'est refermé, selon des témoins, après le passage de ce convoi de 20 camions, très insuffisant selon l'ONU pour qui il faudrait au moins 100 camions par jour pour répondre aux besoins des 2,4 millions d'habitants du territoire.</p><p>Pour le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, "un acheminement massif d'aide est nécessaire".Lors d'un sommet international tenu au Caire, il a réclamé un "cessez-le-feu humanitaire" pour "mettre fin au cauchemar" de la population.</p><p>L'armée israélienne continue pendant ce temps à se préparer à une offensive terrestre à Gaza contre le Hamas et veut "augmenter les frappes" sur le territoire dès ce samedi, a déclaré un porte-parole.</p><p>Samedi, les bombardements israéliens se sont poursuivis sur Gaza tandis que des tirs de roquettes de groupes palestiniens ont continué à viser Israël.</p><p></p><p>- Une aide "indispensable" -</p><p></p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a lui appelé "toutes les parties" à laisser ouvert le point de passage de Rafah, "pour que soit acheminée de manière continue une aide indispensable" aux Gazaouis.</p><p>Plus d'un million de Palestiniens, selon l'ONU, ont fui les bombardements dans le nord de la bande de Gaza pour se réfugier dans le sud dans des conditions humanitaires désastreuses.</p><p>Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza, un territoire pauvre et exigu de 362 kilomètres carrés, est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations le jour de l'attaque menée depuis la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes.</p><p>L'armée israélienne a annoncé avoir retrouvé les corps de 1.500 combattants du Hamas dans les localités dont elle a repris le contrôle après cette attaque, la plus meurtrière depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Dans la bande de Gaza, 4.385 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, détient en outre 210 otages, selon l'armée, israéliens, étrangers et binationaux.</p><p>Vendredi, le mouvement islamiste a libéré deux premiers otages, une mère et sa fille américaines, Judith et Natalie Raanan, via une médiation du Qatar, où est installé le bureau politique du Hamas.</p><p>Le Qatar estime possible une libération "très bientôt" des otages grâce aux discussion en cours, a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, dans une interview samedi au journal allemand Welt am Sonntag.</p><p>L'ONU a réitéré de son côté son appel à la "libération immédiate et inconditionnelle" de toutes les personnes enlevées par le Hamas.</p><p></p><p>- Accord sous condition -</p><p></p><p>Samedi, selon des journalistes de l'AFP sur place, un premier convoi de 20 camions du Croissant rouge égyptien, responsable de l'acheminement de l'aide envoyée par plusieurs agences de l'ONU, a pu entrer dans la bande de Gaza.</p><p>En visite mercredi en Israël, le président américain Joe Biden avait indiqué que ce pays avait donné son feu vert à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, répondant ainsi à la demande de la communauté internationale.</p><p>"Israël n'empêchera pas l'aide humanitaire depuis l'Egypte tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza", a confirmé ensuite le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.</p><p>Israël a toutefois affirmé qu'il n'autoriserait pas l'entrée de produits de première nécessité ou d'aide humanitaire dans la bande de Gaza via son territoire tant que le Hamas n'aurait pas libéré les otages.</p><p></p><p>- "44.000 bouteilles d'eau" -</p><p></p><p>Le convoi entré samedi, transportant de l'eau, des conserves et de fournitures médicales, "est très en-deçà des besoins de la bande de Gaza", a assuré un porte-parole du gouvernement du Hamas, Salameh Maarouf, précisant qu'en temps normal quelque 500 camions passaient chaque jour dans le territoire palestinien.</p><p>Plus de 44.000 bouteilles d'eau potable, "juste assez pour 22.000 personnes pendant une journée", ont été acheminées à Gaza, a précisé l'ONU.</p><p>L'arrivée d'une aide massive est "une urgence", face à des conditions "vraiment catastrophiques" à Gaza, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). </p><p>L'ONU a notamment insisté sur la nécessité de livrer du carburant, vital pour le territoire palestinien.</p><p></p><p>- "Message très dangereux" -</p><p></p><p>Samedi, les dirigeants palestinien, jordanien et égyptien réunis en Egypte, aux côtés notamment des dirigeants européens Charles Michel et Josep Borrell, ont plaidé pour un "cessez-le-feu" et une "solution" à 75 ans de conflit israélo-palestinien. </p><p>"Le monde est silencieux" s'est insurgé le roi Abdallah II de Jordanie, y voyant un "message très dangereux" que "le monde arabe entend clairement", sur la valeur des vies palestiniennes par rapport à celle des vies israéliennes.</p><p>Vendredi, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les pays arabes et musulmans en solidarité avec les Palestiniens. </p><p>"Nous ne partirons pas" des terres palestiniennes, a affirmé le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, alors que Le Caire et Amman sont vent debout contre l'évacuation des Gazaouis vers le sud de Gaza réclamée par Israël. </p><p>Ils y voient un premier pas vers "un déplacement forcé" vers le Sinaï égyptien qui équivaudrait, selon M. Abbas, à "une deuxième Nakba (catastrophe, en arabe)", en référence aux 760.000 Palestiniens poussés à l'exil après la création d'Israël en 1948.</p><p>Autre foyer de tension, la région du nord d'Israël frontalière avec le Liban se vide de ses habitants, alors que les accrochages et échanges de tirs se multiplient entre l'armée israélienne et le Hezbollah pro-iranien, allié du Hamas. </p><p>Les Etats-Unis ont déployé deux porte-avions en Méditerranée orientale pour dissuader l'Iran ou le Hezbollah de s'impliquer dans le conflit.</p><p>En Cisjordanie, des heurts ont fait un mort dans la nuit, portant à 84 le nombre de morts palestiniens depuis le 7 octobre dans ce territoire palestinien occupé par Israël, selon le ministère palestinien de la Santé. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pakistan : l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif de retour d'exil en vue des élections

Description: <p>Lahore (Pakistan) (AFP) - L'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif est rentré dans son pays samedi, après quatre ans d'exil, et a fait son retour sur la scène politique devant des milliers de partisans enthous
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Pakistan : l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif de retour d'exil en vue des élections

Description: <p>Lahore (Pakistan) (AFP) - L'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif est rentré dans son pays samedi, après quatre ans d'exil, et a fait son retour sur la scène politique devant des milliers de partisans enthousiastes rassemblés à Lahore, en vue des élections prévues au début de l'année prochaine.</p><p>Son entrée dans un grand parc de la ville, pavoisé aux couleurs de son parti, a été salué par des feux d'artifice et des ovations. </p><p>Le Pakistan fait face à des crises sécuritaires, économiques et politiques qui se conjuguent à l'approche d'élections repoussées à janvier 2024, alors que le principal adversaire de M. Sharif, le populaire Imran Khan, est en prison.</p><p>"Je vous retrouve après une longue période, mais mon amour pour vous est resté intact.Vous ne m'avez jamais trahi et je ne vous ai jamais trahi", a-t-il lancé à la foule, vêtu de son habituelle écharpe rouge.</p><p>Pour revenir au Pakistan, Nawaz Sharif a dû tempérer ses critiques envers l'armée dont il aurait obtenu, selon des analystes, la garantie de ne pas être incarcéré.</p><p></p><p>- Réduire l'inflation -</p><p></p><p>"Dieu lui a donné une chance de revenir et de redresser la situation.Il l'a déjà fait par le passé", a déclaré un jeune sympathisant, Razi Ullah."Les pauvres sont désespérés".</p><p>Un autre de ses partisans, Umar Sabir, assure avoir fait 250 kilomètres pour venir l'accueillir."Je suis un pauvre homme", dit-il."Je n'attend qu'une chose de lui : qu'il mette fin à l'inflation". </p><p>La Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) compte sur son expérience pour gagner les élections, qui ont été reportées à fin janvier.</p><p>Mais Nawaz Sharif reste sous le coup d'une condamnation à sept ans de prison pour corruption datant de 2018, une peine qu'il n'a que partiellement effectuée.</p><p>Un tribunal d'Islamabad lui a accordé jeudi la liberté sous caution par anticipation jusqu'au 24 octobre, écartant la menace d'une arrestation à son retour.</p><p>M. Sharif a été destitué pour corruption en 2017 par la Cour suprême, après des révélations sur de luxueux biens immobiliers détenus par sa famille via des holdings offshore.</p><p>Il a été banni à vie de tout mandat politique par cette même juridiction en avril 2018.Niant toute malversation, il a dénoncé un complot de l'armée visant à favoriser la victoire électorale d'Imran Khan.</p><p>Après sa condamnation en décembre 2018, il a été emprisonné pendant dix mois avant d'être libéré pour raison médicale et autorisé à aller se soigner quelques semaines à Londres.</p><p></p><p>- "Le lion du Punjab" -</p><p></p><p>Selon l'analyste Zahid Hussain, les obstacles juridiques empêchant M. Sharif d'accéder au pouvoir ont probablement été levés suite à un accord conclu en coulisses entre son parti et l'armée. </p><p>"Il y a eu une sorte d'arrangement avec l'establishment militaire; sans cela, il n'aurait pas décidé de revenir", a-t-il dit à l'AFP.</p><p>Sharif a vu sa fortune politique croître et décroître en fonction de ses relations avec la puissante armée pakistanaise, faiseuse de rois dans le pays. </p><p>Au Pakistan, les hommes politiques sont souvent empêtrés dans des procédures judiciaires qui, selon des observateurs des droits de l'Homme, sont orchestrées par l'armée, qui a dirigé directement le pays pendant plus de la moitié de son histoire.</p><p>Les partisans de Sharif le surnomment "le lion du Punjab", la province la plus peuplée où son soutien est le plus fort.L'ancien dirigeant est également connu pour faire défiler des félins lors d'événements politiques extravagants afin d'obtenir des soutiens. </p><p>Il a cependant la lourde tâche de conquérir un électorat lassé par les politiques dynastiques et une population jeune séduite par le parti de Khan. </p><p>"Le principal défi de M. Sharif est d'abord de s'imposer, lui et son parti, comme des options viables pour remplacer Imran Khan, qui est déjà populaire, et ensuite de redresser l'économie", a relevé l'analyste politique Ayesha Siddiqa.</p><p>Le Pakistan est actuellement dirigé par un gouvernement intérimaire à l'approche des élections.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Londres, des dizaines de milliers de manifestants réclament «la fin de la guerre à Gaza»

Description: <p>Londres (AFP) - Près de 100.000 personnes ont marché samedi après-midi à Londres pour réclamer "la fin de la guerre à Gaza" et soutenir les Palestiniens, deux semaines après l'attaque sanglante du Hamas en Isra
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A Londres, des dizaines de milliers de manifestants réclament «la fin de la guerre à Gaza»

Description: <p>Londres (AFP) - Près de 100.000 personnes ont marché samedi après-midi à Londres pour réclamer "la fin de la guerre à Gaza" et soutenir les Palestiniens, deux semaines après l'attaque sanglante du Hamas en Israël qui a entraîné une violente riposte dans la bande de Gaza.</p><p>A la mi-journée, les manifestants venus en petits groupes ou en famille ont afflué par milliers dans le quartier de Marble Arch, dans le centre de la capitale britannique, paralysant la circulation des voitures et des bus dans toutes les artères à proximité, a constaté une journaliste de l'AFP.</p><p>La cortège qui s'est élancé en direction de Whitehall, la rue qui mène à Downing Street, a scandé sans relâche "Libérez la Palestine", avec des dizaines de drapeaux palestiniens et de pancartes, sur lesquelles on pouvait lire "Gaza: cessez le massacre" ou "Stop à l'occupation".</p><p>Autour de 14H, il comptait près de 100.000 personnes, a indiqué la police de Londres sur X (ex-Twitter).</p><p>"On est venus apporter notre soutien car on ne peut pas rester silencieux, regarder les informations et ne rien faire", a affirmé à l'AFP Mariam Abdul-Ghani, étudiante de 18 ans dont la famille est originaire de Palestine mais qui n'a jamais pu s'y rendre.</p><p>Une attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël a été suivie d'incessants bombardements israéliens à Gaza en représailles.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations, selon les autorités israéliennes.</p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 4.300 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements par l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.</p><p>Comme la semaine dernière, le cortège était placé sous haute surveillance, avec un millier de policiers dans les rues et un hélicoptère survolant la marche.</p><p>"J'ai des cousins, de la famille et des amis là-bas", a raconté Nivert Tamraz, consultante en marketing de 38 ans, venue avec ses enfants pour leur montrer "qu'il faut parfois se battre pour notre humanité et ne pas détourner les yeux".</p><p>"J'ai aussi un ami dont la famille est à Gaza, il n'arrive même pas à avoir de leurs nouvelles, c'est horrible, il ne sait pas s'ils sont morts ou vivants", a-t-elle ajouté.</p><p>D'autres mobilisations avait également lieu samedi à la même heure à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre, ou encore à Cardiff au Pays de Galles, ainsi que dans d'autres villes européennes.</p><p>Samedi dernier, des milliers de personnes avaient déjà manifesté à Londres en soutien aux Palestiniens.15 personnes avaient été arrêtés pour "diverses infractions", a indiqué Scotland Yard.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A «GuayaKill», un quotidien d'exécutions et de cadavres

Description: <p>Guayaquil (Equateur) (AFP) - Deux corps sans vie gisent à terre, l'un au milieu de la chaussée, l'autre sur le parvis grillagé d'un petit immeuble.Les tueurs ce soir-là ont frappé un quartier habituellement tranq
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A «GuayaKill», un quotidien d'exécutions et de cadavres

Description: <p>Guayaquil (Equateur) (AFP) - Deux corps sans vie gisent à terre, l'un au milieu de la chaussée, l'autre sur le parvis grillagé d'un petit immeuble.Les tueurs ce soir-là ont frappé un quartier habituellement tranquille de Guayaquil, la grande ville portuaire du sud-ouest de l'Equateur et épicentre de la violence criminelle dans le pays.</p><p>L'agglomération de 3,2 millions d'habitants, à l'embouchure du fleuve Guayas, sur le Pacifique, a été surnommée "GuayaKill", un néologisme popularisé sur les réseaux sociaux face à cette macabre litanie d'exécutions sommaires et autres assassinats qui y ont lieu presque quotidiennement.</p><p>Selon un premier rapport de police, des inconnus ont débarqué à la nuit tombée d'une "fourgonnette blanche", ouvrant le feu à la mitraillette sur les occupants de la terrasse d'un appartement en rez-de-chaussée.</p><p>Quelques minutes après le règlement de compte, la terrasse est inondée d'hémoglobine, des cartouches sont éparpillées un peu partout dans la rue. </p><p>"Ca a été une pluie de balles", confesse à voix basse un voisin, avant de se murer dans le silence. </p><p>"C'était mon mari!": dans des cris de désespoir, l'épouse éplorée de l'une des victimes s'accroche au corps inanimé de son défunt époux, recouvert d'un linceul de drap bleu. "C'est une victime collatérale", lâche un officier de police.</p><p></p><p>- Dernière salsa -</p><p></p><p>Peu de temps avant, les victimes insouciantes et tout sourire étaient occupées à chanter et jouer de la salsa au tambour, selon une vidéo diffusée le lendemain du drame sur les réseaux sociaux. </p><p>D'autres images d'une caméra de vidéosurveillance du carrefour voisin montrent les trois assaillants ouvrir le feu de façon indiscriminée et sans faire de quartier.</p><p>Bilan de l'attaque: trois morts, dont l'un est décédé à l'hôpital, et trois blessés.Les assassins ont pu prendre la fuite.</p><p>En réaction aux violences, une poignée de militaires, armes au poing, accompagnés de policiers à moto, filtrent l'une des entrées de Duran, ville jumelle de Guayaquil sur l'autre rive du Guayas.Ils fouillent les véhicules à la recherche de drogues, d'armes ou d'explosifs.</p><p>"C'est le jeu du chat et de la souris", explique un sous-officier.La situation est "compliquée", voire "un peu chaotique", confesse-t-il, casque lourd sur la tête et visage dissimulé.</p><p>Fin juin 2023, Guayaquil et sa périphérie, point majeur d'exportation de la cocaïne produite en Colombie et au Pérou voisin, affichait un taux d'homicide de 40,8 pour 100.000 habitants, avec 1.425 assassinats recensés entre janvier et juillet 2023, quasiment le double par rapport à la même période en 2022.</p><p>Depuis cet été, le rythme des assassinats s'est encore accéléré, selon les médias locaux.Le 20 septembre, douze personnes ont été tuées en 24 heures dans la cité portuaire.</p><p>Le golfe de Guayaquil offre un paysage contrasté d'immeubles rutilants à façade de verre, de villas luxueuses protégées par des fils barbelés et de quartiers populaires minés par l'insécurité.</p><p>Duran en particulier, avec sa pauvreté et son accès direct à la rivière à proximité du port en eaux profondes, est le territoire des bandes criminelles. </p><p>A la nuit tombée, la cité devient une ville fantôme, où seules errent des silhouettes décharnées fouillant les ordures au milieu des rues poussiéreuses.</p><p></p><p>- Bandes rivales -</p><p></p><p>C'est sur le pont piétonnier enjambant une route à dix voies à l'entrée de la ville, que deux corps décapités ont été suspendus en février, un crime portant la marque des cartels mexicains et qui a fortement frappé les esprits.</p><p>"Il y a beaucoup de morts à Duran.Et cela va de mal en pis (...) tellement de mafias sont entrées par ici", s'alarme un habitant, qui décrit pêle-mêle "la peur, les extorsions, les bombes".</p><p>"Le crime ici, c'est désormais un mélange de petite délinquance, de narcotrafic et de mafias", décrypte sous condition d'anonymat un journaliste local, sonné de toute cette violence "inexistante il y a encore deux ans".</p><p>"Les tueurs frappent un peu n'importe où et à n'importe quel moment.Il n'y a pas vraiment de règle", dit-il.</p><p>Les victimes sont presque toujours des hommes, généralement récemment sortis de prison, et les tueurs souvent des "adolescents", précise le sous-officier.</p><p>L'enjeu est le contrôle du territoire et du trafic de drogue par l'embouchure du fleuve, confirment toutes les sources interrogées.</p><p>A Duran, les protagonistes de cette guerre sont deux bandes rivales, "Latin Kings" contre "Chone killers", dont témoignent des graffitis sur les portails des maisons. </p><p>Les "Chone killers" se disent les "sicarios" (tueurs à gages) des "Choneros", plus grand gang criminel du pays.</p><p>A l'échelle de tout Guayaquil, ce sont les "Aguilas" (aigles), "Lagartos" (caïmans) et "Tiguerones" (tigres) qui s'affrontent...toute une ménagerie sur laquelle les "Choneros" sont en train d'imposer leur hégémonie.</p><p>Ce sont ces mêmes groupes qui se massacrent à intervalles réguliers dans des rixes barbares au sein de l'immense pénitencier en périphérie de la ville.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Tempête Babet: inondations et coupures d'électricité en Europe du nord

Description: <p>Stockholm (AFP) - La tempête Babet a provoqué d'importantes inondations et dégâts matériels dans des villes côtières du Danemark dans la nuit de vendredi à samedi, et privé d'électricité jusqu'à 20.000 foy
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Tempête Babet: inondations et coupures d'électricité en Europe du nord

Description: <p>Stockholm (AFP) - La tempête Babet a provoqué d'importantes inondations et dégâts matériels dans des villes côtières du Danemark dans la nuit de vendredi à samedi, et privé d'électricité jusqu'à 20.000 foyers en Norvège. </p><p>Elle avait frappé le Royaume-Uni dès vendredi, causant la mort de trois personnes dont deux dans le nord-est de l'Ecosse particulièrement touchée.</p><p>Au Danemark, la tempête a déclenché une forte montée des eaux dans de villes du sud du pays, inondant le rez-de-chaussée de logements privés d'électricité pendant plusieurs heures. </p><p>Le niveau de l'eau a dépassé de plus de deux mètres son niveau normal dans des villes comme Aabenraa, Haderslev, Sønderborg, Hesnæs, Fynshav, Fåborg et Assensson, des niveaux qui ne sont normalement atteints qu'une fois tous les cent ans, selon le service météorologique DMI.</p><p>"Nous devons évacuer de grandes quantités d'eau des villes, en particulier dans le sud du Jutland", a déclaré Martin Vendelbo, de l'agence danoise de gestion des situations d'urgence à l'agence Ritzau.</p><p>Dans le port de pêche de Rødvig (province de Zealand), plusieurs embarcations de pêche se sont échouées ou en passe de couler, selon les photos des médias danois.</p><p>En Norvège, en début de matinée, jusqu’à 20.000 habitants ont été privées de courant dans le sud mais la situation s'améliore, selon l'agence de presse norvégienne NTB.Des toits ont été arrachés des bâtiments, des arbres et des mâts sont tombés sous l'effet des vents violents.</p><p>L'Ecosse continuait elle de panser ses plaies après les dégâts causés par Babet vendredi.</p><p>Sur X (ex-Twitter), le Premier ministre écossais Humza Yousaf a appelé la population à la prudence compte tenu de l'alerte rouge en vigueur dans la région côtière d’Angus et certaines parties de l'Aberdeenshire.</p><p>"La nuit a été assez calme et le nombre d'incidents à traiter a été faible", a toutefois indiqué le directeur général du conseil de l'Aberdeenshire (nord-ouest de l'Ecosse) Jim Savege dans l'émission BBC Breakfast.</p><p>Dans la matinée, la quasi-totalité des 33.000 foyers privés d'électricité en Ecosse avaient été reconnectés au réseau, selon la compagnie Scottish and Southern Electricity Networks (SSEN).</p><p>L'aéroport de Leeds Bradford dans le nord de l'Angleterre, fermé vendredi après la sortie de piste d'un avion de la compagnie TUI provoquée par des vents violents, devait rouvrir ses portes samedi après-midi.</p><p>Interrogé samedi matin sur la BBC One, le député travailliste Toby Perkins a déclaré qu'environ 400 maisons de sa circonscription de Chesterfield, dans le centre de l'Angleterre, avaient été inondées et que de nombreuses personnes n'ont désormais "aucune idée de l'endroit où elles vont pouvoir vivre".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Près d'Avdiïvka, les Ukrainiens attendent le nouvel assaut russe

Description: <p>Près d'Avdiivka (Ukraine) (AFP) - Si le récent assaut russe sur la ville d'Avdiïvka a été "écrasé", les forces ukrainiennes qui la défendent se préparent à une nouvelle "attaque massive" de Mo
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Près d'Avdiïvka, les Ukrainiens attendent le nouvel assaut russe

Description: <p>Près d'Avdiivka (Ukraine) (AFP) - Si le récent assaut russe sur la ville d'Avdiïvka a été "écrasé", les forces ukrainiennes qui la défendent se préparent à une nouvelle "attaque massive" de Moscou sur cette cité industrielle, dans l'est de l'Ukraine.</p><p>"Nous devons nous y attendre.Nous savons que les Russes ont rassemblé d’énormes réserves, tant en personnel qu’en matériel militaire", affirme à l'AFP le major Maxim Morozov, commandant d'une unité spéciale de police de la ville.</p><p>Le 10 octobre au matin, des vagues de plusieurs dizaines de chars et de véhicules blindés russes ont avancé en colonnes au sud, au nord et au nord-ouest de la localité, appuyés par des salves d'artillerie, des bombardements d'hélicoptères et d'avions.Leur but: encercler Avdiïvka.</p><p>"Cela a été un choc pour tout le monde.Il y avait jusqu'à 50 frappes aériennes" sur la ville, poursuit le major Morozov, interrogé à Pokrovsk, à une quarantaine de kilomètres d'Avdiïvka.</p><p>Iouriï Chtepa, 55 ans, était lui dans une tranchée au nord-ouest de la cité industrielle.</p><p>Longue barbe grise, coiffé d'un pakol pakistanais, portant des lunettes anti-éclats jaune, il raconte avec faconde et force gestes l'assaut ennemi.</p><p>"On a vite su que du matériel militaire (russe) arrivait.On pouvait l'entendre à 5-7 kilomètres", dit ce chef d'un groupe d'appui-feu d'une brigade de la défense territoriale ukrainienne.</p><p></p><p>- Toutes les 15 minutes -</p><p></p><p>"Les nôtres ont commencé à les cibler.L'artillerie fonctionne bien dans notre direction, ils (les Russes) n'y sont pas arrivés.Mais quand il y a 30 à 40 véhicules, c'est un peu difficile", poursuit le soldat, interrogé dans un village de la région éloigné du front, où son unité se repose.</p><p>Dans les airs, c'était "un avion toutes les 15 minutes environ et des hélicoptères toutes les 3 à 5 minutes", relate-il.</p><p>Si les Russes ont pu prendre quelques kilomètres carrés, des photos et des images vidéo diffusées sur les réseaux sociaux ont témoigné deux jours plus tard d'un échec cuisant de leur offensive.</p><p>On y voyait la destruction d'un "minimum de 36 véhicules blindés russes", note l'Institut américain d'études de la guerre (ISW).</p><p>"Les forces blindées russes n'ont pas appliqué les leçons tirées" de précédents échecs comme à Vougledar --à 50 km d'Avdiïvka-- en février dernier, ou autour de Kiev en mars 2022, quand les Ukrainiens avaient là aussi détruit des colonnes de chars "qui avançaient en désordre", ajoute l'ISW.</p><p>Située sur le front depuis 2014, Avdiïvka se trouve à 13 km au nord de Donetsk, la capitale, sous contrôle de Moscou, de la région éponyme dont le président russe Vladimir Poutine a revendiqué l'annexion il y a un an.</p><p>Érigée autour d'une immense cokerie, qui employait jusqu'à 4.000 personnes, la ville compte encore quelque 1.600 habitants, contre 30.000 avant la guerre.</p><p>Dans le centre, les grandes barres d'immeubles ont été partiellement ou entièrement détruites par des tirs quotidiens d'artillerie russe et, depuis mars, par les bombes puissantes de l'aviation.</p><p>Les derniers habitants "vivent uniquement dans des sous-sols", et "l'acheminement de l'aide humanitaire a été interrompue" provisoirement depuis le 10 octobre, précise le major Morozov.</p><p>"Les stocks de nourriture, d'eau, de médicaments et d'articles d'hygiène accumulés dans les sous-sols (...) suffiront certainement pour un mois" s'il le faut, ajoute-t-il.</p><p></p><p>- Ressource russe "inépuisable" -</p><p></p><p>L'unique route d'accès à la ville par le nord reste "sous notre contrôle.Les Russes n'ont pas réussi à conquérir les hauteurs", dit le policier.</p><p>Sur leur position située dans un champ, Iouriï Chtepa dit avoir "creusé des tranchées de 2 mètres de haut".</p><p>"On met des filets anti-drones.Parce que les Russes choisissent une position et lancent tout (pour attaquer): mortiers, lance-grenades, drones kamikaze", détaille l'homme au pakol.</p><p>Les soldats russes "rampent généralement en petits groupes, sans gilet pare-balles, sans casque, rien.L'un avec des grenades, l'autre avec un fusil.Et un troisième, un peu plus en arrière, les couvre", poursuit-il.</p><p>Sur le point de retourner à Avdiïvka, le policer Morozov décrit une situation "plus calme" ces derniers jours.</p><p>"Il n'y a que quelques bombardements aériens, environ quatre à six" par jour, "les frappes de chars et d'artillerie se poursuivent", mais "il n’y a plus d’assauts massifs, l’ennemi a fait une pause", dit-il.</p><p>Pour Anatoliï Mogyla, 53 ans, commandant adjoint de l'unité de Iouriï Chtepa, "jusqu'à présent, (les Russes) ont été écrasés.Mais ils disposent d’une ressource humaine inépuisable.Je pense qu'ils vont certainement essayer" un nouvel assaut.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le «Sommet pour la paix» du Caire veut un «cessez-le-feu» et de l'aide pour Gaza

Description: <p>Le Caire (AFP) - Réunis "pour la paix" au Caire, des dirigeants du monde ont réclamé samedi un "cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas, plaidant pour une aide "massive" à Gaza et une "solutio
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Le «Sommet pour la paix» du Caire veut un «cessez-le-feu» et de l'aide pour Gaza

Description: <p>Le Caire (AFP) - Réunis "pour la paix" au Caire, des dirigeants du monde ont réclamé samedi un "cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas, plaidant pour une aide "massive" à Gaza et une "solution" définitive à 75 ans de conflit israélo-palestinien. </p><p>"Il faut agir maintenant pour mettre fin au cauchemar", a lancé le patron de l'ONU Antonio Guterres, alors que plus de 1.400 personnes ont été tuées et 200 prises en otage en Israël par le Hamas depuis son attaque meurtrière le 7 octobre.Près de 4.400 Palestiniens ont été tués par les représailles israéliennes à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, le mouvement palestinien au pouvoir dans le petit territoire.</p><p>La bande de Gaza, désormais sous "siège complet" d'Israël, a "besoin d'un acheminement massif d'aide", a ajouté le secrétaire général des Nations Unies, alors que seuls 20 camions sont passés samedi matin de l'Egypte vers la bande de Gaza.</p><p>Pour l'ONU, il faudrait au moins 100 camions par jour pour les 2,4 millions de Gazaouis privés de tout.</p><p>M. Guterres a lancé ce plaidoyer devant les chefs d'Etat d'Egypte, de Jordanie, de l'Autorité palestinien, notamment, ainsi qu'un parterre de chefs de diplomatie arabes et européens, les patrons de la Ligue arabe, de l'Union africaine et de l'Union européenne.La Russie, la Chine, le Japon, le Canada et les Etats-Unis étaient également représentés.</p><p>- "Nous ne partirons pas" -</p><p></p><p>Abdallah II de Jordanie a réclamé "un cessez-le-feu immédiat", tandis que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a affirmé que "l'unique solution à la question palestinienne est la justice", soulignant le "droit" des Palestiniens "à établir leur Etat".</p><p>Pedro Sanchez, le chef de gouvernement espagnol, a de son côté exhorté la communauté internationale à "ne pas laisser le conflit devenir une crise régionale"."On ne peut pas repousser une solution", a-t-il martelé.</p><p>M. Guterres est revenu sur "le contexte plus large", évoquant "56 ans d'occupation sans fin en vue"."Mais rien ne peut justifier l'attaque condamnable du Hamas" qui doit, a-t-il poursuivi, "libérer immédiatement et sans condition" les quelque 200 otages qu'il a enlevés en Israël.</p><p>Il faut, a ajouté le président de l'Autorité palestienne Mahmoud Abbas, "la fin de l'occupation des Territoires palestiniens par Israël et la solution à deux Etats" israélien et palestinien --avec, pour les Palestiniens, Jérusalem-Est actuellement occupée et annexée par Israël comme "capitale".</p><p>Le président américain Joe Biden, qui ne participe pas à ce sommet, tout comme Israël, avait indiqué lors d'une visite-éclair mercredi à Tel Aviv, que la guerre entre Israël et le Hamas renforçait sa "détermination" pour une solution à deux Etats.</p><p>"Nous ne partirons pas", a répété trois fois M. Abbas alors que depuis des jours Le Caire et Amman sont vent debout contre l'ordre israélien d'évacuer les Palestiniens du nord de la bande de Gaza vers le sud frontalier de l'Egypte. </p><p>Ils y voient un premier pas vers "un déplacement forcé" des Palestiniens vers le Sinaï égyptien qui équivaudrait selon M. Abbas à "une deuxième Nakba" (la catastrophe en arabe), en référence à l'expulsion d'environ 760.000 Palestiniens à la création d'Israël en 1948.</p><p>- Vies palestiniennes, vies israéliennes -</p><p></p><p>"Le monde est silencieux", s'est insurgé Abdallah II et "c'est un message très dangereux": "le monde arabe l'entend clairement: les vies palestiniennes valent moins que les vies israéliennes.Nos vies valent moins que d'autres vies (...) les droits humains ont des limites: ils s'arrêtent aux frontières, aux races et aux religions".</p><p>Le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a, de son côté, dénoncé "une aide militaire inconditionnelle à Israël qui ne sert qu'à maintenir l'occupation" des Territoires palestiniens. </p><p>Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan a, lui, dénoncé le rejet par le Conseil de sécurité de l'ONU de deux résolutions appelant à l'arrêt des hostilités.</p><p>L'Egypte, à l'initiative de ce sommet, se veut en première ligne diplomatique sur le dossier israélo-palestinien.</p><p>Premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979, Le Caire est un médiateur traditionnel entre Israël et les Palestiniens --notamment le Hamas-- et contrôle le point de passage de Rafah, unique ouverture sur le monde de Gaza qui ne soit pas aux mains d'Israël.</p><p>Evoquant ce terminal, la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a plaidé pour "les personnes qui souhaitent sortir de Gaza", évoquant notamment les agents du centre culturel français de Gaza, l'une des très rares institutions étrangères du petit territoire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la veille de la présidentielle, les «vies de carton» d'une Argentine en crise

Description: <p>La Matanza (Argentine) (AFP) - Dans une Argentine en crise qui élit dimanche son prochain président, les petits boulots informels, les salaires avalés par une inflation galopante ne suffisent plus.Alors, enfle l'armée des &
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A la veille de la présidentielle, les «vies de carton» d'une Argentine en crise

Description: <p>La Matanza (Argentine) (AFP) - Dans une Argentine en crise qui élit dimanche son prochain président, les petits boulots informels, les salaires avalés par une inflation galopante ne suffisent plus.Alors, enfle l'armée des "cartoneros", ces ramasseurs de cartons et déchets divers.</p><p>D'un pas preste mais assuré, Sabrina Sosa arpente à contresens les artères de La Matanza, faubourg tentaculaire à l'ouest de Buenos Aires.Bus et voitures la frôlent, tandis qu'elle tire un chariot chargé de 70 kilos de cartons et autres déchets.</p><p>"Mon record c'est 160!" rigole la jeune femme de 29 ans, enceinte de trois mois, sans cesser de plier et empiler.</p><p>"Si je pouvais, je viendrais même le week-end!" assure celle qui collecte des cartons, comme son père, depuis deux ans pour arrondir un maigre revenu, occasionnel: garde d'enfant, vendeuse, serveuse..."toujours au noir". </p><p>En Argentine, près de 47% de l'emploi est informel, ou seulement partiellement règlementé.</p><p>Aujourd'hui, le ramassage des cartons constitue le premier emploi déclaré de Sabrina, comme pour sa binôme Ayelen Torres, 25 ans, grâce à la coopérative dont elles sont membres, réponse solidaire à une détresse sociale pérenne.</p><p>Le mouvement des "cartoneros" sur Buenos Aires s'est organisé dans la foulée de la "Grande crise" de 2001, d'abord dans la lutte pour les droits des milliers d'Argentins qui venaient des faubourgs pauvres récupérer -"voler", accusait-on alors-, les déchets de la capitale.</p><p>- Pour un repas: cartonner -</p><p></p><p>Vingt ans plus tard, c'est un réseau structuré comptant 20.000 "cartoneros" en 145 coopératives, comme "Construyendo desde abajo" (Construisant depuis en bas), celle où Ayelen et Sabrina déposent à la mi-journée leurs sacs avant de passer à la pesée, tandis que d'autres bras affinent le tri.</p><p>Avec des prix de 10 à 90 pesos le kilo selon le matériau -verre, carton, papier, plastique...- la coopérative revend en gros à l'industrie. </p><p>Les bénéfices sont répartis au prorata du poids ramassé et complètent une subvention de l'Etat.Au total, cela peut presque revenir "les bons jours" à un salaire minimum, soit 132.000 pesos (360 dollars).</p><p>Aussi, Sabrina prie pour avoir "un bon jour", du lundi au vendredi, lors duquel elle peut ramasser jusqu'à 130 kilos de déchets."Le carton, c'est notre pain quotidien", assure-t-elle.</p><p>Le pays compte plus de 150.000 cartoneros, dont seule une minorité est déclarée, selon la Faccyr, la fédération du secteur.Comme en 2001, quand une économie ruinée les avait poussés à la rue, leur nombre "continue de croître", assure Santiago Britez, 42 ans, ex-cartonero, à présent responsable des 120 travailleurs de la coopérative.</p><p>"Ça a augmenté, énormément, avec la pandémie", quand des dizaines de milliers d'emplois informels se sont évanouis."Ça va continuer", prédit-il."Car si tu te retrouves sans emploi, pour assurer un repas à ta famille, c'est quoi le plus rapide, le plus facile, dans l'urgence?Aller +cartonner+".</p><p></p><p>- "S'asseoir avec un cartonero" -</p><p>Plus inquiétants sont les témoignages croissants d'adolescents et enfants, désertant l'école pour aller eux aussi collecter des déchets, pour quelques pesos. </p><p>"Des familles entières sont apparues avec des enfants, dans les décharges.C'est un défi énorme", assure Jackie Flores, ex-cartonera de 53 ans, aujourd'hui en charge de l'Environnement à la province de Buenos Aires.</p><p>Les enfants de la coopérative "Construyendo" ne collectent pas eux.Les plus jeunes, qui ne sont pas scolarisés, sont accueillis dans une garderie animée par des "cartoneras" formées pour cela.Le carton mène à tout...</p><p>Ayelen et Sabrina voient aussi avec "fierté" changer le regard sur leur métier, la collecte et le recyclage des déchets étant devenus des priorités.</p><p>"Pour la première fois j'ai un travail reconnu.Un travail digne", médite Ayelen."Pour la Fête du travail, ma fille à l'école a fait un dessin de moi avec mon chariot de cartons.Et elle a écrit: ma maman travaille pour l'environnement !"</p><p>Mais de l'élection à venir, elles n'attendent rien."Quel que soit le gagnant, je sais que je devrai me lever lundi à 06H00 et aller tirer mon chariot", soupire Ayelen. </p><p>Recyclage, informalité, "la réponse est politique, mais ils ne font pas de la politique pour nous.Ils ne s’assoient pas pour réfléchir avec un cartonero", tranche Santiago Britez. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Baïkonour, les derniers Russes s'en vont petit à petit

Description: <p>Baïkonour (Kazakhstan) (AFP) - Ilot habité dans un désert et vestige d'un âge d'or révolu, la ville de Baïkonour, administrée par la Russie et attenante au cosmodrome loué par Moscou au Kazakhstan, se vide doucemen
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A Baïkonour, les derniers Russes s'en vont petit à petit

Description: <p>Baïkonour (Kazakhstan) (AFP) - Ilot habité dans un désert et vestige d'un âge d'or révolu, la ville de Baïkonour, administrée par la Russie et attenante au cosmodrome loué par Moscou au Kazakhstan, se vide doucement de ses habitants russes.</p><p>Depuis la fin de l'URSS en 1991, la Russie loue à l'Etat kazakh cette aire de lancement mythique et historique d'où était parti le premier homme à atteindre l'espace, Iouri Gagarine.</p><p>Le bail actuel court jusqu'en 2050, et c'est toujours d'ici que l'agence spatiale russe Roscosmos continue d'effectuer ses vols habités, envoyant équipages russes et étrangers vers la Station spatiale internationale (ISS).</p><p>Mais dans la ville, les Russes et leurs familles sont de moins en moins nombreux. </p><p>"Des Kazakhs s'installent de plus en plus et les Russes partent", observe Artour Faleïev, 22 ans, né à Baïkonour.</p><p>Il est informaticien de formation mais, dans cette ville tournée uniquement vers l'industrie spatiale, le jeune homme n'a pas trouvé d'emploi correspondant et travaille comme agent de sécurité sur l'un des sites de Roscosmos.</p><p>"Généralement, les jeunes qui naissent et vont à l'école ici partent ensuite ailleurs en Russie, à Moscou, à Saint-Pét', il n'y a pas de perspectives ici", constate ce fan de rock qui rêve aussi d'être musicien professionnel.</p><p>Il possède un passeport russe et prévoit de s'installer avec sa mère dans la région russe de Tcheliabinsk, frontalière du Kazakhstan.</p><p>Son meilleur ami, Alexandre Ognev, 22 ans, né à Baïkonour, est également ethniquement russe, mais a seulement un passeport kazakh. </p><p>Il a lancé une procédure longue et coûteuse, vu ses faibles moyens, pour devenir citoyen de la Fédération de Russie.</p><p>"Mes grands-parents sont arrivés ici pendant la +Campagne des terres vierges+", raconte-t-il, en référence au programme agricole de mise en culture de grands espaces lancé dans les années 1950 par Nikita Khrouchtchev.</p><p>Alexandre travaille actuellement dans un refuge pour animaux contre un salaire mensuel dérisoire de 20.000 roubles (environ 200 euros).</p><p></p><p>- Programme de rapatriement -</p><p></p><p>Selon la mairie, Baïkonour compte encore 15.783 citoyens russes, pour une population officielle de 57.000 personnes.</p><p>"Celui qui a un travail, c'est celui qui reste", commente Sarsenbek Abechev, 65 ans, Kazakh ethnique et vendeur de fruits.</p><p>La ville elle-même est l'une de ces cités soviétiques de béton avec ses immeubles en partie abandonnés et des monuments vétustes à la gloire d'une URSS disparue. </p><p>Sa mauvaise santé a plusieurs raisons. </p><p>D'abord, il y a la concurrence du cosmodrome russe de Vostochny.Inauguré en 2016 dans l'Extrême-Orient russe pour remplacer à terme Baïkonour, ce site accueille déjà de plus en plus de lancements de satellites. </p><p>A cela s'ajoute le défi Space X. L'entreprise américaine peut depuis 2020 aussi envoyer des vols habités vers l'ISS, mettant fin aux années de monopole de Roscosmos et de Baïkonour.</p><p>L'offensive de la Russie contre l'Ukraine a encore aggravé les choses, le conflit ayant considérablement freiné la collaboration russo-occidentale dans le domaine spatial.</p><p>Les sanctions internationales visant l'industrie russe pourraient aussi, selon la presse indépendante, compromettre des projets spatiaux russo-kazakhs sur le cosmodrome.</p><p>Dans ce contexte, Moscou propose un programme de rapatriement des citoyens russes vivant à Baïkonour.</p><p>Fin 2021, le président Vladimir Poutine a signé un décret pour faciliter l'obtention de logements en Russie pour ceux souhaitant partir.</p><p>Depuis, selon la mairie, au moins 1.141 ménages, dont des familles nombreuses, ont demandé à être rapatriés en Russie, un nombre conséquent à l'échelle municipale.</p><p>"Le but (du programme) est que les citoyens russes ne se retrouvent pas sans rien", affirme à l'AFP le maire de Baïkonour, Konstantin Boussyguine, 57 ans, un homme robuste à l'épaisse moustache.</p><p>L'édile assiste ce jour-là, sous un ciel bleu, à une cérémonie sur la place centrale.Des membres des diverses ethnies locales défilent en costumes traditionnels pour célébrer, comme sous l'URSS, l'idéal de "l'Amitié des peuples".</p><p>Contrastant avec cette ambiance festive, le maire estime que la ville ne pourrait "sans doute" pas survivre longtemps en cas de fermeture du cosmodrome."On a aucune usine ici.Quand Roscosmos partira, ça fera 7.500 emplois en moins." </p><p>video-rco/alf/mm </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un troisième coprévenu de Trump en Géorgie, avocat de sa campagne en 2020, passe aux aveux

Description: <p>Washington (AFP) - Un avocat de la campagne de Donald Trump en 2020, Kenneth Chesebro, a plaidé coupable vendredi de manoeuvres illicites pour inverser les résultats de l'élection, le deuxième en 24 heures, sapant la ligne
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Un troisième coprévenu de Trump en Géorgie, avocat de sa campagne en 2020, passe aux aveux

Description: <p>Washington (AFP) - Un avocat de la campagne de Donald Trump en 2020, Kenneth Chesebro, a plaidé coupable vendredi de manoeuvres illicites pour inverser les résultats de l'élection, le deuxième en 24 heures, sapant la ligne de défense de l'ex-président américain.</p><p>La semaine judiciaire chargée se termine particulièrement mal pour Donald Trump : enjoint lundi au silence médiatique sur son futur procès fédéral à Washington pour ses agissements lors de l'élection de 2020, il a été condamné vendredi à une amende par un juge à New York pour violation de ses injonctions.</p><p>Kenneth Chesebro, 62 ans, visé par sept chefs d'accusation, a plaidé coupable du seul chef de faux en écriture, lors d'une audience à Atlanta, capitale de l'Etat de Géorgie (sud-est).</p><p>Il a été condamné à cinq ans de prison avec sursis, 5.000 dollars d'indemnisation pour la Géorgie, 100 heures de travaux d'intérêt général et a remis une lettre d'excuses aux électeurs de cet Etat.</p><p>Il lui est essentiellement reproché d'avoir rédigé et envoyé des notes en vue de substituer aux grands électeurs obtenus en 2020 en Géorgie par le démocrate Joe Biden ceux du président sortant républicain, une manoeuvre au coeur du complot présumé.</p><p>Au total, 19 prévenus, dont Donald Trump et son ancien avocat personnel, Rudy Giuliani, sont cités dans l'acte d'accusation délivré le 14 août au tribunal du comté de Fulton, en vertu notamment d'une loi de Géorgie sur la criminalité en bande organisée utilisée par la procureure Fani Willis. </p><p>M. Chesebro devra, en échange de l'abandon des six autres chefs d'accusation, témoigner aux futurs procès des autres prévenus, à une date encore indéterminée.</p><p></p><p>- "Dominos" -</p><p></p><p>L'avocate conservatrice Sidney Powell, 68 ans, qui devait être jugée avec lui lors d'un procès débutant lundi et désormais annulé, a plaidé jeudi coupable de six délits de complot en vue d'ingérence dans l'accomplissement de tâches électorales.</p><p>Condamnée à six ans de prison avec sursis, 6.000 dollars d'amende et 2.700 dollars d'indemnisation, cette ancienne procureure fédérale a été principalement impliquée dans une intrusion dans un centre électoral en Géorgie pour copier illégalement des données informatiques.</p><p>L'acte d'accusation mentionne également sa participation à une réunion à la Maison Blanche le 18 décembre 2020 en présence de MM.Trump et Giuliani portant sur des stratégies visant à influer sur le résultat du scrutin présidentiel "y compris la saisie de matériel électoral".</p><p>"Les dominos commencent à tomber", a commenté sur les réseaux sociaux l'ancien procureur fédéral Renato Mariotti après l'accord conclu par Kenneth Chesebro, intervenu alors que l'enregistrement des 450 jurés potentiels pour son procès venait de commencer. </p><p>"Trump prévoit de se dédouaner sur les avocats, mais ce seront maintenant des témoins de l'accusation qui le pointeront du doigt", a-t-il ajouté.</p><p>Outre Kenneth Chesebro et Sidney Powell qui avaient réclamé un jugement rapide, un premier prévenu, Scott Hall, a déjà plaidé coupable le 29 septembre.</p><p>"L'accord avec Chesebro est un grand coup pour Fani Willis, mais peut-être encore plus pour Jack Smith", écrit sur les réseaux sociaux l'ancienne procureure fédérale Joyce Vance en référence au procureur spécial qui instruit une procédure fédérale pour tentatives présumées illicites d'obtenir l'inversion des résultats du vote de 2020 dans sept Etats clé.</p><p>La campagne Trump a "tenté l'arnaque aux faux grands électeurs dans plusieurs Etats et Chesebro en était l'architecte", souligne-t-elle. </p><p>A contrario de la procédure tentaculaire en Géorgie, le dossier instruit au niveau fédéral par le procureur spécial Jack Smith, vise un unique inculpé: Donald Trump. </p><p>Il sera également jugé dans ce dossier par un tribunal fédéral à Washington à partir du 4 mars.La juge dans ce procès, Tanya Chutkan, lui a interdit le 16 octobre, ainsi qu'à toutes les parties, tout commentaire public visant les procureurs, le personnel du tribunal, et les témoins.</p><p>L'ancien président, favori des primaires républicaines, dénonce ses tracas judiciaires comme autant d'"ingérences électorales" à l'instigation de l'administration Biden pour l'écarter de la course à la Maison Blanche en 2024.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Hamas libère deux Américaines, «première lueur d'espoir» pour les otages

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Deux Américaines enlevées le 7 octobre ont été libérées vendredi par le Hamas après une médiation du Qatar, une première "lueur d'espoir" pour les quelque 200 otages t
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Le Hamas libère deux Américaines, «première lueur d'espoir» pour les otages

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Deux Américaines enlevées le 7 octobre ont été libérées vendredi par le Hamas après une médiation du Qatar, une première "lueur d'espoir" pour les quelque 200 otages toujours retenus à Gaza, au 14e jour de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. </p><p>Les deux femmes, une mère et sa fille, se dirigeaient dans la soirée vers une base militaire "où les attendent les membres de leur famille", a indiqué dans un communiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.</p><p>Le Hamas avait plus tôt annoncé leur libération pour des "raisons humanitaires", après "une médiation du Qatar", pays dont il est réputé proche. Il a affirmé dans un communiqué "travailler avec tous les médiateurs impliqués pour mettre en oeuvre la décision du mouvement de clore le dossier des (otages) civils quand les circonstances sécuritaires le permettent".</p><p>Le président américain Joe Biden s'est dit "au comble de la joie", remerciant le Qatar et Israël pour leur "partenariat" dans l'opération, son secrétaire d'Etat, Antony Blinken, soulignant que tous les otages "doivent être libérés immédiatement et sans conditions" lors d'une conférence de presse. </p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées le 7 octobre en Israël par les commandos du Hamas, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations le jour de leur attaque, selon les autorités israéliennes. </p><p>Environ 1.500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées, selon l'armée israélienne.</p><p>Le Hamas a enlevé 203 otages dont des ressortissants de plus d'une vingtaine de pays, selon l'armée israélienne, qui a estimé vendredi que "la majorité" d'entre eux étaient "vivants".</p><p>Côté palestinien, 4.137 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle le territoire depuis 2007.Au milieu des décombres, les 2,4 millions d'habitants y manquent d'eau, nourriture, médicaments et électricité, et plus d'un million d'entre eux ont été déplacées. </p><p>"Nous poursuivrons notre dialogue avec les Israéliens et le Hamas", pour "la libération de tous les otages civils (...) dans le but ultime de désamorcer la crise actuelle et rétablir la paix", a commenté de Doha le porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari, Majid Al-Ansari. </p><p>Le Comité international de la Croix-Rouge, qui a convoyé les Américaines de Gaza vers Israël a salué une "lueur d'espoir". </p><p>- Aide internationale -</p><p></p><p>Pas de déblocage par contre vendredi pour l'entrée des premiers convois d'aide internationale attendue par les Gazaouis assiégés et bombardés, une question pour eux "de vie ou de mort", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui s'est rendu vendredi du côté égyptien du terminal de Rafah. </p><p>La première cargaison est censée arriver samedi "au plus tôt", a estimé Martin Griffiths, chargé des situations humanitaires d'urgence à l'ONU. </p><p>A Washington, Joe Biden a lui estimé vendredi que "les 20 premiers camions" d'aide entreraient "dans les prochaines 24 à 48 heures".</p><p>Israël, qui a imposé un strict siège au territoire palestinien, a autorisé, à la demande des Etats-Unis, l'entrée d'aide via le poste frontière de Rafah, seule issue de Gaza sur le monde qu'il ne contrôle pas. A condition qu'elle n'arrive qu'aux "civils". </p><p>Mais la première livraison attendue n'est qu'une "goutte d'eau dans l'océan des besoins", a dit à Genève le directeur des urgences de l'Organisation mondiale de la Santé. </p><p>Des dizaines de Palestiniens binationaux attendent aussi en vain à Rafah de pouvoir fuir Gaza. </p><p>Israël, qui a juré d'anéantir le Hamas, se prépare toujours à une offensive terrestre à Gaza après l'attaque la plus meurtrière de son histoire. </p><p>Après la "campagne militaire" de frappes aériennes et "plus tard des manoeuvres ayant pour objectif de neutraliser les terroristes et infrastructures du Hamas", il y aura des "opérations à basse intensité pour éliminer les dernières poches de résistance", a déroulé vendredi le ministre de la Défense, Yoav Gallant, lors d'une réunion au ministère. </p><p>L'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a appelé vendredi à évacuer plusieurs de ses écoles où des Palestiniens se sont réfugiés à Gaza ville, jugeant que les lieux "ne sont plus sûrs" après avoir reçu un avertissement israélien. </p><p>- "Sommet pour la paix" -</p><p></p><p>A terme, Israël envisage parmi les scénarios possibles de "remettre les clés" de la bande de Gaza à une partie tierce qui pourrait être l'Egypte, sans aucune garantie que le Caire accepte ce scénario repoussé depuis des décennies, a affirmé une source au ministère des Affaires étrangères israélien à l'AFP. </p><p>"J'ai peur que les destructions actuelles suivent un plan clair, que les gens ne trouvent pas d'endroit où vivre et que cela provoque une deuxième Nakba", s'inquiète à Gaza Omar Ashour, général à la retraite, en référence à l'expulsion d'environ 760.000 Palestiniens à la création d'Israël.</p><p>Pour tenter de trouver une issue, Le Caire accueillera samedi d'un "sommet pour la paix", auquel participeront plusieurs chefs d'Etat, ainsi que le président du Conseil européen, Charles Michel.</p><p>Les Etats-Unis ont de leur côté déployé deux porte-avions en Méditerranée orientale, pour dissuader l'Iran ou le Hezbollah libanais, deux alliés du Hamas, de s'impliquer dans le conflit.</p><p>- "On est prêts" -</p><p></p><p>Dans le nord d'Israël, qui se vide de ses habitants, les soldats israéliens sont déployés en masse près de la frontière avec le Liban, dans l'éventualité d'un second front contre le Hezbollah. </p><p>Si le mouvement pro-iranien "décide de bouger ou faire quoi que ce soit, on est prêts", lance à l'AFP un réserviste, alors que les échanges de tirs se sont multipliés vendredi dans la zone frontalière entre Israël et le Liban.</p><p>La colère gronde toujours aussi dans les pays arabes et musulmans.Vendredi, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté du Caire à Bagdad en passant par Tunis, Beyrouth ou Téhéran pour soutenir les Palestiniens et dénoncer un soutien occidental à Israël. </p><p>Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le roi Abdallah II de Jordanie, ont condamné une "punition collective" infligée aux Gazaouis. </p><p>L'ONG Human Rights Watch a appelé les pays occidentaux à condamner "le brutal mépris d'Israël pour la vie des civils à Gaza", au même titre que leurs condamnations "des atrocités russes en Ukraine et des atrocités du Hamas en Israël".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un 3e coprévenu de Trump en Géorgie, avocat de sa campagne en 2020, passe aux aveux

Description: <p>Washington (AFP) - Un avocat de la campagne de Donald Trump en 2020, Kenneth Chesebro, a plaidé coupable vendredi de manoeuvres illégales pour inverser les résultats de l'élection, fragilisant la ligne de défense de l'
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Un 3e coprévenu de Trump en Géorgie, avocat de sa campagne en 2020, passe aux aveux

Description: <p>Washington (AFP) - Un avocat de la campagne de Donald Trump en 2020, Kenneth Chesebro, a plaidé coupable vendredi de manoeuvres illégales pour inverser les résultats de l'élection, fragilisant la ligne de défense de l'ex-président américain.</p><p>La semaine judiciaire chargée se termine particulièrement mal pour Donald Trump, condamné vendredi à une amende par un juge à New York pour violation de son interdiction de tout commentaire désobligeant envers son équipe, dans un procès au civil pour fraudes financières.</p><p>Kenneth Chesebro, 62 ans, visé par sept chefs d'accusation, a plaidé coupable du seul chef de faux en écriture, lors d'une audience à Atlanta, capitale de l'Etat de Géorgie (sud-est).</p><p>Il a été condamné à cinq ans de prison avec sursis, 5.000 dollars d'indemnisation pour la Géorgie, 100 heures de travaux d'intérêt général et a remis une lettre d'excuses aux électeurs de cet Etat.</p><p>Il lui est essentiellement reproché d'avoir rédigé et envoyé des notes en vue de substituer aux grands électeurs obtenus en 2020 en Géorgie par le démocrate Joe Biden ceux du président sortant républicain, une manoeuvre au coeur du complot présumé.</p><p>Au total, 19 prévenus, dont Donald Trump et son ancien avocat personnel, Rudy Giuliani, sont cités dans l'acte d'accusation délivré le 14 août en vertu notamment d'une loi de Géorgie sur la criminalité en bande organisée utilisée par la procureure Fani Willis. </p><p>M. Chesebro devra, en échange de l'abandon des six autres chefs d'accusation, témoigner aux futurs procès des autres prévenus, à une date encore indéterminée.</p><p></p><p>- "Dominos" -</p><p></p><p>L'avocate conservatrice Sidney Powell, 68 ans, qui devait être jugée avec lui lors d'un procès débutant lundi et désormais annulé, a plaidé jeudi coupable de six délits de complot en vue d'ingérence dans l'accomplissement de tâches électorales.</p><p>Condamnée à six ans de prison avec sursis, 6.000 dollars d'amende et 2.700 dollars d'indemnisation, cette ancienne procureure fédérale a été principalement impliquée dans une intrusion dans un centre électoral en Géorgie pour copier illégalement des données informatiques.</p><p>L'acte d'accusation mentionne également sa participation à une réunion à la Maison Blanche le 18 décembre 2020 en présence de MM.Trump et Giuliani portant sur des stratégies visant à influer sur le résultat du scrutin présidentiel "y compris la saisie de matériel électoral".</p><p>"Les dominos commencent à tomber", a commenté sur les réseaux sociaux l'ancien procureur fédéral Renato Mariotti après l'accord conclu par Kenneth Chesebro. "Trump prévoit de se dédouaner sur les avocats, mais ce seront maintenant des témoins de l'accusation qui le pointeront du doigt", a-t-il ajouté.</p><p>Outre Kenneth Chesebro et Sidney Powell qui avaient réclamé un jugement rapide, un premier prévenu, Scott Hall, a déjà plaidé coupable le 29 septembre, portant ainsi à trois jusqu'à présent le nombre de coprévenus ayant passé aux aveux dans cette affaire.</p><p>"L'accord avec Chesebro est un grand coup pour Fani Willis, mais peut-être encore plus pour Jack Smith", estime l'ancienne procureure fédérale Joyce Vance en référence au procureur spécial qui instruit une procédure fédérale pour tentatives présumées illicites d'obtenir l'inversion des résultats du vote de 2020 dans sept Etats clé.</p><p>La campagne Trump a "tenté l'arnaque aux faux grands électeurs dans plusieurs Etats et Chesebro en était l'architecte", souligne-t-elle.</p><p>A contrario de la procédure tentaculaire en Géorgie, le dossier instruit au niveau fédéral par Jack Smith, vise un unique inculpé: Donald Trump, qui sera jugé dans ce dossier à Washington à partir du 4 mars 2024.</p><p>La juge dans ce procès, Tanya Chutkan, lui a interdit le 16 octobre, ainsi qu'à toutes les parties, tout commentaire public visant les procureurs, le personnel du tribunal, et les témoins.Elle a néanmoins suspendu vendredi cette décision à la suite de l'appel des avocats de Donald Trump, donnant à la défense et à l'accusation jusqu'au 28 octobre pour lui soumettre leurs arguments. </p><p>L'ancien président, favori des primaires républicaines, dénonce ses tracas judiciaires comme autant d'"ingérences électorales" à l'instigation de l'administration Biden pour l'écarter de la course à la Maison Blanche en 2024.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Kiev, réouverture de la «Mère-Patrie» monumentale débarrassée des symboles soviétiques

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Une célèbre et imposante statue en acier inoxydable de la "Mère-Patrie" qui surplombe de ses 62 mètres la capitale ukrainienne a rouvert au public vendredi, après avoir été débarrassée de se
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A Kiev, réouverture de la «Mère-Patrie» monumentale débarrassée des symboles soviétiques

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Une célèbre et imposante statue en acier inoxydable de la "Mère-Patrie" qui surplombe de ses 62 mètres la capitale ukrainienne a rouvert au public vendredi, après avoir été débarrassée de ses symboles soviétiques - faucille et marteau - au profit d'un trident, l'emblème national.</p><p>Dépassant les 100 mètres grâce à un piédestal de 40 mètres de haut, le monument construit en 1981 pour célébrer la victoire soviétique sur l'Allemagne nazie représente une femme brandissant d'une main une épée et de l'autre un bouclier sur lequel figuraient dans la version initiale une faucille et un marteau.</p><p>Ces deux éléments ont été enlevés pour donner à la statue un nouveau bouclier marqué du trident ukrainien, une façon d'effacer l'héritage de l'Union soviétique dont la capitale était Moscou, et dont l'Ukraine était une des républiques.</p><p>Connue en ukrainien sous le nom de Batkivchtchyna Maty, littéralement la "Mère-Patrie", la statue comporte un musée dans son piédestal.</p><p>Depuis l'invasion russe lancée en février 2022, l'Ukraine a amplifié le démantèlement de monuments de l'époque soviétique et le changement de noms de lieux et de rues, entamés après l'annexion en 2014 par Moscou de la Crimée et le début d'un conflit avec des séparatistes prorusses dans le Donbass.</p><p>Iouri Savtchouk, directeur du Musée de l'histoire de l'Ukraine dont la statue dépend, considère "qu'il ne s'agit pas que d'une question de forme, cela a un sens".</p><p>"Je suis absolument convaincu que nous devions nous débarrasser de ces symboles totalitaires", a-t-il dit vendredi à l'AFP.</p><p>Le directeur a aussi demandé à ce que le monument soit renommé "Mère-Ukraine".</p><p>Pour Alla Sovivska, professeure venue visiter le musée avec ses élèves, il était "très important" d'installer le nouveau trident, "surtout en cette période difficile".</p><p>"Cela aide à éveiller le patriotisme", a-t-elle expliqué à l'AFP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La tempête Babet fait trois morts au Royaume-Uni avant de se diriger vers la Scandinavie

Description: <p>Brechin (Royaume-Uni) (AFP) - Le Royaume-Uni a été frappé par la tempête Babet, qui a fait trois morts en Ecosse et en Angleterre et a provoqué d'importantes inondations, avant de se diriger vendredi vers la Scandinavie.&l
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La tempête Babet fait trois morts au Royaume-Uni avant de se diriger vers la Scandinavie

Description: <p>Brechin (Royaume-Uni) (AFP) - Le Royaume-Uni a été frappé par la tempête Babet, qui a fait trois morts en Ecosse et en Angleterre et a provoqué d'importantes inondations, avant de se diriger vendredi vers la Scandinavie.</p><p>De fortes précipitations et des vents violents secouent une vaste zone allant de l'Irlande au Nord du Royaume-Uni depuis mercredi et une alerte rouge reste en vigueur jusqu'à samedi dans le nord-est de l'Ecosse où des "pluies exceptionnelles" sont encore prévues.</p><p>Dans cette région particulièrement touchée, le corps d'une femme de 57 ans a été retrouvé dans une rivière de la région côtière d'Angus, entre Edimbourg et Aberdeen, et un homme de 56 ans a été tué par la chute d'une arbre sur son véhicule, a expliqué la police.</p><p>Un homme d'une soixantaine d'années a également été retrouvé mort vendredi matin après avoir été pris dans les eaux d'un ruisseau qui a débordé sur une route à Cleobury Mortimer dans le Shropshire, dans le centre de l'Angleterre, a déclaré la police de la zone de West Mercia.</p><p>L'aéroport de Leeds Bradford, situé dans le nord de l'Angleterre, a annoncé fermer ses portes dans un message posté sur X (ex-Twitter).Plus tôt dans l'après-midi, un avion de ligne en provenance de Corfou, en Grèce, est sorti de piste tandis qu'il tentait d’atterrir.Il n'y a pas eu de blessés, selon un porte-parole.</p><p>- Evacuations -</p><p></p><p>Des centaines de personnes ont dû évacuer leur logement depuis jeudi à cause des inondations, comme dans la localité de Brechin en Ecosse, où les gardes-côtes ont fait du porte-à-porte jeudi soir pour demander à ses habitants de quitter leur maison, a constaté un photographe de l'AFP.</p><p>"Le niveau de la rivière est 4,4 mètres au-dessus de son niveau normal.C'est sans précédent", a commenté le conseil local d'Angus sur X.</p><p>"C'est absolument horrible", a témoigné Jill Scott, une élue locale, auprès de l'agence de presse PA, évoquant des gens "piégés" dans certains quartiers de cette ville."Les bateaux (des secouristes) essayent de les atteindre,mais ne le peuvent pas car le courant est trop fort".</p><p>De nombreuses écoles sont restées fermées vendredi dans la région, des routes et plusieurs voies ferrées sont coupées et plus de 20.000 logements ont subi des coupures de courant, désormais rétabli pour la grande majorité d'entre eux.</p><p>Six rencontres professionnelles de football prévues pour samedi ont en outre été annulées en Ecosse.</p><p>En Irlande, le premier pays à avoir été frappé, dès mercredi, par Babet, des centaines de bâtiments ont été inondés à Cork (sud), où les responsables de la municipalité ont décrit des inondations inédites depuis au moins trente ans. </p><p></p><p>- "Exceptionnel" -</p><p></p><p>Les services météorologiques britanniques (Met Office) ont émis une alerte à la vigilance orange et jaune pour plusieurs régions du nord et du centre de l'Angleterre et pour le nord du Pays de Galles, où des inondations sont déjà signalées par les autorités locales. </p><p>Ils ont prévenu que certaines localités pourraient se retrouver isolées pendant plusieurs jours à cause des fortes inondations.</p><p>"Ce n'est pas un temps d'automne habituel.Il s'agit d'un évènement exceptionnel et nous devrions continuer de constater des répercussions importantes, avec de possibles inondations supplémentaires et des dégâts matériels", a averti Andy Page du Met office.</p><p>La tempête se dirige maintenant vers le Danemark et la Suède où les services météorologiques s'attendant à de fortes inondations.</p><p>"Le vent a déjà commencé à prendre de la force et (cela) devrait culminer (...) surtout pendant la nuit", a déclaré à l'AFP Ida Dahlström, de l'Institut suédois de météorologie et d'hydrologie (SMHI).</p><p>Le SMHI et l'agence météorologique danoise DMI ont tous deux émis des alertes aux fortes pluies, crues, vents violents et rafales.</p><p>Soixante-dix-sept vols, à destination et en provenance de l'aéroport de Copenhague au Danemark, ont été annulés, a-t-il écrit sur X.</p><p>Plusieurs opérateurs de ferries ont par précaution suspendu leurs services entre le Danemark et l'Allemagne et n'assureront pas la navigation sur les itinéraires habituels entre la Suède et l'Allemagne et entre la Suède et la Pologne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Venezuela: trois des 127 migrants expulsés des Etats-Unis étaient recherchés

Description: <p>Caracas (AFP) - Trois des 127 migrants vénézuéliens expulsés par les États-Unis mercredi vers Caracas, dans un premier vol de ce type fruit d'un accord récent entre les deux pays, étaient recherchés et ont été placé
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Venezuela: trois des 127 migrants expulsés des Etats-Unis étaient recherchés

Description: <p>Caracas (AFP) - Trois des 127 migrants vénézuéliens expulsés par les États-Unis mercredi vers Caracas, dans un premier vol de ce type fruit d'un accord récent entre les deux pays, étaient recherchés et ont été placés en détention, a annoncé vendredi le gouvernement vénézuélien.</p><p>Les Etats-Unis avaient cessé il y a plusieurs années les vols directs destinés à expulser des migrants vers le Venezuela, pays avec lequel ils n'ont plus de relations diplomatiques et auquel ils ont imposé des sanctions depuis la réélection contestée du président Nicolas Maduro en 2018.</p><p>"Trois des personnes qui sont arrivées ont été détenues à la demande du Siipol (Système d'information et d'enquête policière, ndlr)", a dit le ministre de l'Intérieur Remigio Ceballos.</p><p>Les migrants expulsés "ont bénéficié d'une attention complète et d'une prise en charge (...) en termes de santé, psychologique, de relogement, et nous avons également enregistré leurs plaintes pour mauvais traitements reçus pendant leur détention aux États-Unis", a ajouté M. Ceballos sur X, anciennement Twitter.</p><p>Mercredi, il avait annoncé que 131 Vénézuéliens étaient arrivés à bord de ce premier avion, mais ce chiffre a ensuite été corrigé à 127. </p><p>Le président vénézuélien Nicolas Maduro a indiqué que ces vols seraient hebdomadaires.</p><p>Avant la rupture des relations entre le deux pays, les migrants vénézuéliens faisant l'objet d'une expulsion étaient renvoyés dans leur pays sur des vols commerciaux, puis, pendant un certain temps, au Mexique. </p><p>Le nouvel accord autorise, selon les autorités vénézuéliennes, les vols charters vers le Venezuela pour le "rapatriement ordonné, sûr et légal" des migrants "qui n'ont aucune base légale pour rester aux États-Unis".</p><p>Le président américain Joe Biden, qui cherche à se faire réélire en 2024, fait face à une forte pression des républicains, qui l'accusent d'avoir provoqué une crise migratoire et permis un afflux de migrants.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Tension persistante à la frontière Liban-Israël, une ville israélienne évacuée

Description: <p>Kiryat Shmona (Israël) (AFP) - Les échanges de tirs se sont multipliés vendredi dans la zone frontalière entre Israël et le Liban sous très haute tension depuis l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, a annoncé vend
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Tension persistante à la frontière Liban-Israël, une ville israélienne évacuée

Description: <p>Kiryat Shmona (Israël) (AFP) - Les échanges de tirs se sont multipliés vendredi dans la zone frontalière entre Israël et le Liban sous très haute tension depuis l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, a annoncé vendredi l'armée israélienne.</p><p>Dans la matinée, le ministère israélien de la Défense avait annoncé l'évacuation de la ville de Kyriat Shmona, ordinairement peuplée de 25.000 habitants dont la plupart sont déjà partis.</p><p>La communauté internationale redoute un débordement du conflit entre le Hezbollah libanais pro-iranien, un allié du Hamas, et l'armée israélienne.Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne est en alerte à sa frontière nord pour parer une éventuelle offensive du Hezbollah.</p><p>La journée de vendredi a encore été émaillée d'échanges de tirs, d'armes légères et d'artillerie, le long de la ligne bleue qui sépare Israël et le Liban sur environ 80 kilomètres, selon plusieurs communiqués successifs de l'armée israélienne.</p><p>L'armée a ainsi fait état de "vingt tirs (de roquettes) depuis le Liban vers le territoire israélien", d'un tir de missile visant ses positions à la frontière, et "de tirs d'armes légères" en direction de ses points d'observation.L'armée a riposté par "des tirs d'artillerie", selon un des communiqués. </p><p>Dans un communiqué, le Hezbollah a revendiqué l'attaque de cinq positions israéliennes "avec des missiles téléguidés et des armes appropriées".</p><p>Un journaliste de l'AFP a vu une roquette s'abattre sur une colline dans le secteur de Kyriat Shmona. </p><p>Plusieurs autres échanges de tirs ont été relevés par l'armée israélienne. </p><p>Des coups de feu ont visé le village agricole de Margaliot, près de Kyriat Shmona, avant une réplique israélienne, selon l'armée.Trois hommes identifiés comme des "terroristes du Hezbollah" ont aussi été ciblés par l'aviation israélienne dans la zone frontalière avec le Liban. </p><p>Des tireurs d'élite israéliens ont également "ouvert le feu sur des hommes armés qui opéraient dans la zone frontalière avec le Liban", selon un communiqué. </p><p>Jeudi, l'armée israélienne avait fait état d'une attaque au lance-roquette antichar à partir du territoire libanais et avait riposté en attaquant "des infrastructures du Hezbollah".Des raids aériens israéliens ont également été lancés contre le secteur des tirs.</p><p>Au moins 22 personnes ont été tuées dans le sud du Liban depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, la plupart étant des combattants, mais aussi au moins quatre civils, dont un journaliste de Reuters.Au moins trois personnes ont été tuées près de la frontière côté israélien.</p><p>"Nous sommes en état d'alerte et de vigilance dans le nord, si le Hezbollah fait une erreur grave, nous répondrons avec beaucoup de force", a mis en garde mardi le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari.</p><p>- "Evacuer les habitants" -</p><p></p><p>L'opération d'évacuation de Kyriat Shmona n'avait pas commencé vendredi en fin d'après-midi, mais une grande partie des habitants en sont déjà partis, comme en témoignaient les rues désertes et les magasins fermés, ont constaté des journalistes de l'AFP. </p><p>L'armée israélienne avait annoncé dans la matinée "la mise en oeuvre d'un plan pour évacuer les habitants dans des maisons d'accueil financées par l'Etat".</p><p>Selon les autorités palestiniennes, plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l'attaque des combattants du mouvement islamiste palestinien menée à partir de Gaza.Il s'agit d'une attaque inédite dans l'histoire d'Israël. </p><p>L'armée israélienne a comptabilisé environ 1.500 combattants du Hamas tués dans la contre-offensive lui ayant permis de reprendre le contrôle des zones attaquées. </p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 4.100 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés depuis en représailles, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La tempête Babet fait deux morts en Ecosse et se dirige vers la Scandinavie

Description: <p>Brechin (Royaume-Uni) (AFP) - Le Royaume-Uni a été frappé par une violente tempête, Babet, qui a fait deux morts en Ecosse et provoqué d'importantes inondations, et se dirige vendredi vers la Scandinavie.</p><p>
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La tempête Babet fait deux morts en Ecosse et se dirige vers la Scandinavie

Description: <p>Brechin (Royaume-Uni) (AFP) - Le Royaume-Uni a été frappé par une violente tempête, Babet, qui a fait deux morts en Ecosse et provoqué d'importantes inondations, et se dirige vendredi vers la Scandinavie.</p><p>De fortes pluies et des vents violents secouent une vaste zone allant de l'Irlande au nord du Royaume-Uni depuis mercredi, et une alerte rouge reste en vigueur jusqu'à samedi dans le nord-est de l'Ecosse où des "pluies exceptionnelles" sont encore prévues.</p><p>Dans cette région particulièrement touchée, le corps d'une femme de 57 ans a été retrouvé dans une rivière dans la région côtière d'Angus, entre Edimbourg et Aberdeen, et un homme de 56 ans a été tué par la chute d'une arbre sur son véhicule, a indiqué la police.</p><p>Des centaines de personnes ont dû évacuer leurs logements depuis jeudi à cause des inondations, comme dans la localité de Brechin, où les gardes-côtes ont fait du porte à porte jeudi soir pour demander aux habitants de quitter leurs maisons, a constaté un photographe de l'AFP.</p><p>"Les protections de Brechin ont cédé aux alentours de 04H00 (03H00 GMT) du matin et le niveau de la rivière est 4,4 mètres au dessus de son niveau normal.C'est sans précédent", a indiqué le conseil local d'Angus sur X (ex-Twitter).</p><p>"C'est absolument horrible", a témoigné Jill Scott, élue locale, auprès de l'agence PA, évoquant des gens "piégés" dans certains quartiers de la ville."Les bateaux (des secouristes) essayent de les atteindre, mais ne peuvent pas car le courant est trop fort".</p><p>De nombreuses écoles sont fermées vendredi dans la région, des routes et plusieurs liaisons ferroviaires sont coupées, et plus de 20.000 logements ont subi des coupures de courant, désormais rétabli pour la grande majorité d'entre eux.</p><p>En Irlande, premier pays frappé par la tempête Babet dès mercredi, des centaines de bâtiments ont été inondés à Cork (sud), où les responsables de la ville ont décrit des inondations inédites depuis au moins trente ans. </p><p>Non loin de là, l'armée a été déployée pour évacuer les habitants et un hôpital dans la ville de Midleton.</p><p></p><p>- "Exceptionnel" -</p><p></p><p>Les services météorologiques britanniques (Met Office) ont émis une alerte à la vigilance orange et jaune pour plusieurs régions du nord et du centre de l'Angleterre, et pour le nord du Pays de Galles jusqu'à samedi, où des inondations sont déjà signalées par les autorités locales. </p><p>Ils ont prévenu que certaines localités pourraient se trouver isolées pendant plusieurs jours à cause des fortes inondations provoquées par la tempête, tandis que le British Geological Survey, agence gouvernementale, a prévenu d'un risque de glissements de terrain en Ecosse.</p><p>"Ce n'est pas un temps d'automne habituel.Il s'agit d'un évènement exceptionnel et nous devrions continuer de constater des répercussions importantes, avec de possibles inondations supplémentaires et des dégâts matériels", a indiqué Andy Page du Met office.</p><p>La tempête se dirige maintenant vers le Danemark et la Suède où les météorologistes s'attendant à de fortes inondations.</p><p>"Le vent a déjà commencé à prendre de la force et (cela) devrait culminer (...) surtout pendant la nuit", a déclaré à l'AFP Ida Dahlström, météorologue à l'Institut suédois de météorologie et d'hydrologie (SMHI).</p><p>Le SMHI et l'agence météorologique danoise DMI ont tous deux émis des alertes aux fortes pluies, crues, vents violents et rafales.</p><p>Soixante-dix-sept vols, à destination et en provenance de l'aéroport de Copenhague au Danemark, ont été annulés, a-t-il écrit sur X.</p><p>Plusieurs opérateurs de ferries ont par précaution suspendu leurs services entre le Danemark et l'Allemagne, et n'assureront pas les routes habituelles entre la Suède et l'Allemagne et entre la Suède et la Pologne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pour des déplacés de Gaza, l'éprouvante fuite vers le sud

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Fadwa Al-Najjar se tient devant l'une des dizaines de tentes dressées par l'ONU pour accueillir des déplacés dans le sud de la bande de Gaza, où elle est arrivée avec s
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Pour des déplacés de Gaza, l'éprouvante fuite vers le sud

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Fadwa Al-Najjar se tient devant l'une des dizaines de tentes dressées par l'ONU pour accueillir des déplacés dans le sud de la bande de Gaza, où elle est arrivée avec sa famille après un éprouvant voyage.</p><p>Les tentes, qui peuvent accueillir des centaines de personnes, ont été installées par l'Office de l'ONU pour les réfugiés (Unrwa) dans l'ouest de Khan Younès. En face des camelots vendent conserves, ustensiles et boissons étalés sur des charrettes.</p><p>Mme Najjar, 38 ans, raconte avoir marché 30 kilomètres à pieds avec sa famille après un ordre israélien d'évacuer la ville de Gaza et le nord du petit territoire particulièrement ciblé par les bombardements israéliens.</p><p>L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé jeudi que "le nombre total de personnes déplacées à l'intérieur de Gaza pourrait avoir atteint le million", dont "600.000 dans la partie sud" du petit territoire où vivent quelque 2,4 millions de personnes. </p><p>Alors que l'enclave palestinienne est soumise à un blocus israélien, l'OMS met en garde contre une "grave pénurie de nourriture et d'eau propre". </p><p>Après le feu vert donné par Israël, les Palestiniens de l'enclave attendent toujours l'entrée d'aide humanitaire depuis le point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, à la frontière égyptienne.</p><p></p><p>- "Bombardements" -</p><p></p><p>"Nous avons quitté la maison à 10 heures du matin et nous sommes arrivés à 8 heures du soir", raconte Mme Najjar, mère de sept enfants."Nous avons essayé de nous reposer en chemin mais les bombardements étaient intenses, alors nous avons commencé à courir."</p><p>Elle dit avoir quitté sa maison, avec près de 90 membres de sa famille élargie vivant dans un immeuble résidentiel.N'ayant pas les moyens de payer les mille shekels (environ 250 dollars) exigés par un chauffeur de bus, ils se sont résignés à marcher.</p><p>"Israël a bombardé des voitures devant nous qui transportaient des déplacés, nous avons vu des corps et des membres déchiquetés et nous avons prié en croyant que nous allions mourir", affirme-t-elle. </p><p>Israël dément cibler les civils qui fuient vers le sud et accuse le Hamas d'utiliser la population comme "boucliers humains", ce que le mouvement islamiste palestinien réfute. </p><p>"Les bombardements étaient au-dessus de nos têtes tout au long du chemin.J'aurais préféré ne pas partir et rester chez nous et mourir là-bas", renchérit la fille de Mme Najjar, Malak. </p><p>Sa mère explique ne pas avoir "pris de douche depuis le premier jour de la guerre."</p><p>Plus de 3.780 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués, selon les autorités locales, dans les bombardements israéliens incessants dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque sanglante du Hamas en territoire israélien le 7 octobre. </p><p>Depuis cette date, plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël par le Hamas, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l’attaque, selon les autorités israéliennes.</p><p></p><p>- "Ni couvertures ni matelas" -</p><p></p><p>Assise dans la tente, Oum Bahaa Abou Jarad, 37 ans, vivait à Beit Lahia, dans le nord de l'enclave, dans un immeuble avec "environ 150 personnes qui sont maintenant dispersées entre Rafah et Khan Younès".</p><p>"Nous avons pris un chariot tiré par un âne pour arriver à la ville de Gaza pour 30 shekels (environ huit dollars) et ensuite 400 shekels (100 dollars) pour une voiture afin de nous emmener à Khan Younès", affirme-t-elle."C'est une somme conséquente, ce sont des profiteurs."</p><p>Avant d'obtenir une tente, Mme Abou Jarad et 27 autres personnes ont passé cinq jours à la belle étoile dans la cour d'un bureau de l'Unrwa."Il faisait très chaud le jour et très froid la nuit."</p><p>Elle montre un sirop acheté "pour la toux de (son) fils après qu'il a attrapé froid"."Il n'y ni couvertures ni matelas."</p><p>Elle signale des éruptions cutanées et des démangeaisons causées par le manque d'hygiène."Nous attendons en file devant la salle de bain avec des dizaines de personnes, et cela peut prendre plus d'une heure avant que notre tour arrive".</p><p></p><p>- "Camion à bétail" -</p><p></p><p>L'une de ses cousines, Faten Abou Jarad, la quarantaine, mère de sept enfants marchait sur une route de la ville de Gaza lorsque des frappes israéliennes ont eu lieu.</p><p>"Nous avons commencé à courir, nous avons parcouru une longue distance jusqu'à ce que nous rencontrions un camion transportant du bétail.Nous avons supplié le conducteur de nous emmener vers le sud et avons payé 400 shekels", raconte Mme Abou Jarad. </p><p>"Nous étions tous entassés, jeunes et vieux, sur le fumier des vaches et sommes arrivés ici dans un état pitoyable."</p><p>Hanaa Abou Sharkh lave ses vêtements et ceux de sa famille dans un seau à linge après avoir réussi à se procurer quelques litres d'eau."Nous n'avons pas d'habits propres, j'utilise l'eau avec parcimonie pour ne pas la gaspiller."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Giorgia Meloni annonce qu'elle se sépare de son compagnon journaliste

Description: <p>Rome (AFP) - La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a annoncé vendredi qu'elle se séparait de son compagnon, le journaliste de télévision Andrea Giambruno, qui dans des propos scabreux enregistrés à son insu ava
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Giorgia Meloni annonce qu'elle se sépare de son compagnon journaliste

Description: <p>Rome (AFP) - La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a annoncé vendredi qu'elle se séparait de son compagnon, le journaliste de télévision Andrea Giambruno, qui dans des propos scabreux enregistrés à son insu avait reconnu avoir une autre relation.</p><p>"Ma relation avec Andrea Giambruno, qui a duré presque dix ans, est terminée (...) Nos chemins se sont éloignés depuis un certain temps, et le moment est arrivé d'en prendre acte", a-t-elle écrit dans un message posté sur les réseaux sociaux accompagné d'un selfie remontant à plusieurs années où on la voit souriante avec son désormais ex-compagnon et leur fille unique encore toute petite, Ginevra, aujourd'hui âgée de 7 ans.</p><p>"Je le remercie pour les années merveilleuses que nous avons passées ensemble, pour les difficultés que nous avons affrontées, et pour m'avoir offert la chose la plus importante de ma vie, notre fille Ginevra", a ajouté la Première ministre, âgée de 46 ans.</p><p>Cette annonce intervient après la diffusion de déclarations d'Andrea Giambruno, 42 ans, enregistrées à son insu en marge de l'émission qu'il anime sur la chaîne privée Rete4.</p><p>Ces propos ont été diffusés cette semaine dans une émission satirique de la chaîne Canale 5, une autre chaîne du groupe Mediaset, qui appartient à la famille Berlusconi.</p><p>Dans l'enregistrement diffusé jeudi soir, le journaliste lance à une collègue: "Comment tu t'appelles?On se connaît déjà?Où est ce que je t'ai déjà vue?J'étais saoul?" Avant d'ajouter: "Comment ma chérie?Tu sais que moi et XXX (nom censuré) avons une relation?Tout Mediaset le sait, et maintenant toi aussi.Mais nous cherchons une troisième participante.Tu veux faire partie de notre groupe de travail, ça te plairait?"</p><p></p><p>- "Reste chez toi!" -</p><p></p><p>Ces déclarations ont bien évidemment fait les choux gras des médias italiens et des réseaux sociaux, créant une situation embarrassante pour la dirigeante ultraconservatrice, au pouvoir depuis un an et qui s'était présentée durant sa campagne électorale comme "une mère chrétienne".</p><p>Andrea Giambruno, un séduisant brun aux yeux bleus à la belle prestance, avait déjà été au centre de plusieurs polémiques.En septembre, il avait parlé de "transhumance" en parlant des migrants, avant de s'excuser. </p><p>A propos du sujet douloureux des viols, il avait fait cette sortie : "Si tu évites de te saouler ou de perdre connaissance, tu évites aussi de te retrouver face à certains problèmes".</p><p>Enfin, alors que le ministre allemand de la Santé Karl Lauterbach en vacances en Italie se lamentait sur X  de la chaleur ("Si les choses continuent ainsi, ces destinations de vacances n’auront aucun avenir à long terme"), il avait répliqué sur un ton polémique: "Si ça ne te convient pas, reste chez toi".</p><p>Giorgia Meloni, conclut son message de vendredi avec cette phrase: "Que tous ceux qui ont cherché à m'affaiblir en s'attaquant à ma famille sachent que même si la goutte espère creuser la pierre, la pierre reste pierre et la goutte est seulement de l'eau".</p><p>Ses deux vice-Premiers ministres lui ont exprimé leur solidarité.</p><p>Matteo Salvini, chef de la Ligue antimigrants faisant partie de la coalition gouvernementale, s'est empressé de publier sur les réseaux sociaux un message de solidarité avec son alliée mais aussi rivale politique : "Un salut très chaleureux à Giorgia, avec mon amitié et mon soutien.En avant la tête haute!"</p><p>"Giorgia, je te salue chaleureusement", a écrit sobrement de son côté l'autre vice-Premier ministre, Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères et chef de Forza Italia, le parti conservateur fondé par Silvio Berlusconi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'aide internationale pour Gaza désespérément attendue par les Palestiniens

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - L'aide internationale attendue désespérément par les Palestiniens à Gaza  s'accumule vendredi près de la frontière avec l'Egypte qui a commencé à dégager le passage s
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L'aide internationale pour Gaza désespérément attendue par les Palestiniens

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - L'aide internationale attendue désespérément par les Palestiniens à Gaza  s'accumule vendredi près de la frontière avec l'Egypte qui a commencé à dégager le passage semblant indiquer une ouverture prochaine, au 14e jour de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées le 7 octobre sur le territoire israélien par les hommes du Hamas, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations le jour de l'attaque meurtrière du Hamas, selon les autorités israéliennes.Environ 1.500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées, selon l'armée israélienne.Le Hamas a enlevé 203 otages parmi lesquels des étrangers de plus de vingt pays.</p><p>Côté palestinien, 3.785 personnes incluant au moins 1.524 enfants ont été tuées dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.Des quartiers entiers y ont été rasés et se retrouvent sans eau, sans nourriture ni électricité, et plus d'un million de personnes ont été déplacées après le siège imposé par Israël le 9 octobre à la bande de Gaza, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p></p><p>- "Plus que catastrophique" -</p><p></p><p>Les convois d'aide humanitaire qui attendent depuis des jours à la frontière égyptienne pour se rendre dans la bande de Gaza, petit territoire où vivent 2,4 millions de Palestiniens, sont bloqués à Rafah.Vendredi, des blocs de béton installés par les Egyptiens après les bombardements d'Israël sur cette frontière avec Gaza ont été enlevés, a indiqué vendredi à l'AFP une source de sécurité égyptienne, semblant indiquer une ouverture prochaine.</p><p>La situation à l'intérieur de Gaza est "plus que catastrophique", a déclaré Sara Alzawqari, porte-parole de l'UNICEF pour le Golfe."Le temps presse et le nombre de victimes parmi les enfants augmente", a-t-elle ajouté.</p><p>La chaîne égyptienne AlQahera News, proche du renseignement égyptien, a avait affirmé jeudi soir que le point de passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël, ouvrirait vendredi.</p><p>A Genève, le directeur des urgences de l'Organisation mondiale de la Sante (OMS) a qualifié de "goutte d'eau dans l'océan des besoins" l'accord conclu par le président américain, Joe Biden, et l'Egypte pour autoriser l'entrée de 20 camions."Il faudrait 2.000 camions", a déclaré Michael Ryan.</p><p>Au Caire, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé jeudi pour "un accès humanitaire rapide et sans obstacle", appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".</p><p>Israël se prépare toujours à une offensive terrestre à Gaza après l'attaque la plus meurtrière de ses 75 ans d'histoire.Vêtu d'un gilet pare-balles, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rendu visite aux troupes en première ligne près de Gaza, les exhortant à "se battre comme des lions" et à "gagner avec toute la force nécessaire".</p><p></p><p>- "Gaza de l'intérieur" -</p><p></p><p>"Vous voyez maintenant Gaza de loin, bientôt vous verrez Gaza de l'intérieur", a renchéri jeudi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, lors d'une inspection des troupes stationnées près de Gaza, selon une vidéo postée sur X par la radio de l'armée.</p><p>Les horreurs de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et les jours suivants sont encore en train d'émerger, alors que des habitants traumatisés racontent leur histoire.</p><p>Shachar Butler, chef de la sécurité du kibboutz Nir Oz, où des hommes du Hamas ont tué ou enlevé un quart des 400 habitants, se souvient de plus d'une dizaine d'hommes armés tirant des balles à l'aveuglette et lançant des grenades sur les maisons."C'est inimaginable", a confié ce quadragénaire à l'AFP, dans le cadre d'un voyage organisé par l'armée israélienne.</p><p>"Chaque fois que quelqu'un essayait de toucher à ma fenêtre, je lui tirais dessus", a-t-il déclaré."Les personnes qui sont sorties ont été enlevées, tuées, exécutées, massacrées", a-t-il ajouté.</p><p>A Washington, Joe Biden a exhorté les Etats-Unis à prendre l'initiative de soutenir Israël et l'Ukraine (en guerre contre la Russie qui a envahi son territoire), en indiquant qu'il présenterait une demande d'aide "urgente" au Congrès vendredi, lors d'une adresse solennelle à la nation jeudi depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche.</p><p>Tout en soutenant fermement Israël, il a également souligné la situation critique des personnes piégées dans la bande de Gaza, après dix jours de siège, déclarant qu'elles avaient "un besoin urgent de nourriture, d'eau et de médicaments".</p><p>Après un voyage éclair en Israël mercredi, M. Biden espère écarter la possibilité d'une extension du conflit au Moyen-Orient.Les Etats-Unis ont déjà déployé deux porte-avions en Méditerranée orientale, afin de dissuader l'Iran ou le Hezbollah libanais, tous deux alliés du Hamas, de s'impliquer dans le conflit.</p><p>Un destroyer américain "opérant dans le nord de la mer Rouge" a abattu jeudi trois missiles sol-sol et plusieurs drones "se dirigeant potentiellement vers des cibles en Israël" et lancés par les rebelles houthis au Yémen, a annoncé le Pentagone.</p><p></p><p>- Craintes de conflit régional -</p><p></p><p>Israël a annoncé vendredi l'évacuation de Kyriat Shmona, ville de 25.000 habitants à sa frontière nord avec le Liban sous haute tension après des jours d'affrontements avec des combattants du Hezbollah le long de la frontière.</p><p>De leur côté, le président égyption, Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie, deux acteurs clés du Moyen-Orient, ont averti que le conflit pourrait s'étendre et condamné ce qu'ils ont qualifié de "punition collective" pour les habitants de Gaza.</p><p>Israël et le Hamas ont continué à se renvoyer la responsabilité des frappes meurtrières, la dernière en date ayant touché une église de Gaza jeudi en fin de journée.Le ministère palestinien de l'Intérieur contrôlé par le Hamas a déclaré que des personnes réfugiées dans l'église avaient été tuées et d'autres blessées, accusant une frappe israélienne.</p><p>Des témoins ont affirmé que la frappe semble avoir visé une cible proche du lieu de culte dans lequel de nombreux habitants de Gaza s'abritent au moment où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. </p><p>L'armée israélienne a reconnu vendredi avoir mené la veille un raid aérien dans le secteur, ajoutant avoir "attaqué le centre de commandement et de contrôle d'un terroriste du Hamas impliqué dans des tirs de roquettes et de mortiers vers Israël", a indiqué un porte-parole à l'AFP. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Royaume-Uni: large défaite des conservateurs au pouvoir dans deux élections partielles

Description: <p>Londres (AFP) - Le parti conservateur au pouvoir au Royaume-Uni a subi vendredi une sévère défaite lors de deux élections partielles face au parti travailliste, un résultat de mauvais augure pour le Premier ministre Rishi Sunak
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Royaume-Uni: large défaite des conservateurs au pouvoir dans deux élections partielles

Description: <p>Londres (AFP) - Le parti conservateur au pouvoir au Royaume-Uni a subi vendredi une sévère défaite lors de deux élections partielles face au parti travailliste, un résultat de mauvais augure pour le Premier ministre Rishi Sunak.</p><p>La candidate travailliste Sarah Edwards a remporté le siège de Tamworth, dans le centre de l'Angleterre, autrefois assuré aux conservateurs, avec 1.316 voix d'avance, balayant ainsi une avance de près de 20.000 voix.</p><p>Les conservateurs ont perdu de 1.192 voix le siège de Mid-Bedfordshire (centre de l'Angleterre) qu'ils avaient remporté de 24.664 suffrages en 2019.</p><p>Ces deux scrutins se tenaient au moment où la cote du Premier ministre est au plus bas depuis son arrivée au pouvoir il y a près d'un an.</p><p>L'opposition travailliste, qui dispose d'une large avance dans les sondages en vue des élections législatives attendues dans tout le Royaume-Uni l'année prochaine, avait elle-même qualifié ces sièges de "très sûrs" pour les conservateurs.</p><p>Ces derniers reconnaissent eux-mêmes que ces deux scrutins se tiennent dans un contexte "difficile" localement.</p><p>Le départ des deux députés porte la marque de l'ère Boris Johnson, qui n'a eu d'autre choix que de quitter le pouvoir à l'été 2022 après une succession de scandales, en premier lieu celui des fêtes organisées à Downing Street en violation des règles anticovid.</p><p>Dans le Mid-Bedfordshire, l'élection législative partielle était organisée en raison de la démission de la députée conservatrice Nadine Dorries, ardente défenseure de l'ex-Premier ministre.L'ancienne ministre de la Culture a quitté son poste de députée après s'être vu refuser un siège à la chambre des Lords, et a accusé l'actuel chef du gouvernement d'abandonner les "principes fondamentaux du conservatisme".</p><p>Dans la circonscription de Tamworth, les électeurs devaient désigner le successeur de Chris Pincher, au cœur de l'affaire qui a été fatale à Boris Johnson.Fin juin 2022, le député avait saisi les fesses d'un homme et pressé les parties intimes d'un autre un soir de fin juin 2022 au très select Carlton Club à Londres, qui a accueilli jadis le parti conservateur britannique.</p><p>Soumis l'an dernier à une intense pression pour dire ce qu'il savait du passif de Chris Pincher sur de précédents incidents, Boris Johnson avait reconnu une "erreur" en le nommant quelques mois plus tôt.</p><p>Après avoir affirmé l'inverse, Downing Street avait fini par reconnaître que Boris Johnson avait été informé dès 2019 d'anciennes accusations contre M. Pincher, assurant qu'il les avait "oubliées".</p><p>Chris Pincher, député de la circonscription depuis 2010, avait fini par démissionner après avoir été débouté de son appel contre sa suspension du Parlement, qui aurait de toute manière pu donner lieu à une élection partielle.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Dans un kibboutz attaqué par le Hamas, l'odeur de la mort plane encore

Description: <p>Nir Oz (Israël) (AFP) - "Ils sont venus pour assassiner".Ron Bahat, un habitant du kibboutz Nir Oz, attaqué par le Hamas le 7 octobre, contient mal son émotion.Ici, en bordure de la bande de Gaza, la mort plane encore.&
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Dans un kibboutz attaqué par le Hamas, l'odeur de la mort plane encore

Description: <p>Nir Oz (Israël) (AFP) - "Ils sont venus pour assassiner".Ron Bahat, un habitant du kibboutz Nir Oz, attaqué par le Hamas le 7 octobre, contient mal son émotion.Ici, en bordure de la bande de Gaza, la mort plane encore.</p><p>La dévastation est partout.Les maisons sont calcinées.La vie est partie en fumée.Jeudi, M. Bahat, 57 ans, est venu sur place pour mesurer l'étendue du désastre que les combattants du mouvement islamiste palestinien ont laissé derrière eux.</p><p></p><p>- "Prendre la vie" -</p><p></p><p>Il désigne une maison: dans les décombres, les carcasses de meubles et d'appareils électroménagers, les restes d'une femme et de son petit-fils y ont été retrouvés, dit-il.</p><p>"Ils s'étaient réfugiés à l'intérieur de l'abri.Il y avait du sang partout", raconte-t-il."Ils sont venus pour assassiner.Ils sont venus pour prendre la vie", répète-t-il.</p><p>Près de 200 membres du Hamas armés de fusils automatiques ont envahi le village agricole collectiviste en s'infiltrant par trois brèches ouvertes dans sa clôture.</p><p>D'après les estimations des responsables de cette communauté, environ un quart de ses 400 habitants ont été tués, kidnappés ou sont portés disparus.</p><p></p><p>- Pelouses autrefois verdoyantes -</p><p></p><p>Samedi 7 octobre, à l'aube, des hommes du mouvement islamiste palestinien ont pénétré par surprise à l'intérieur de ce lieu jusqu'alors paisible, où les maisonnettes étaient posées sur des pelouses autrefois verdoyantes, bordées de fleurs et d'eucalyptus.</p><p>Depuis le début de la guerre déclenchée il y a 13 jours entre Israël et le Hamas, à la suite de l'attaque du mouvement islamiste sur le sol israélien, plus de 1.400 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées et 203 autres prises en otages, selon les autorités israéliennes.</p><p>Ron Bahat reconnaît qu'il est compliqué d'obtenir des nombres précis sur le bilan des morts.Des corps ont encore été découverts ces jours-ci, tandis que d'autres attendent d'être identifiés, une opération rendue compliquée du fait de l'état des corps.</p><p>C'est en maintenant fermée pendant huit heures et demie la porte de l'abri où il se trouvait avec les siens que Ron Bahat a été sauvé, en dépit des tentatives répétées des combattants du Hamas d'enfoncer la porte. Ils n'ont toutefois pas eu recours à des grenades ou à des explosifs pour entrer comme ils ont pu le faire dans d'autres maisons, selon lui.</p><p>"Nir Oz était l'un des meilleurs endroits où vivre", confie M. Bahat.</p><p>L'AFP a pu visiter le kibboutz grâce à un accès organisé par l'armée israélienne, l'un des premiers déplacements autorisés à des médias sur les lieux du drame.</p><p>Près de deux semaines après cette journée sanglante, les signes de l'attaque sont encore frais.Du linge est encore suspendu à des cordes et des vélos d'enfants sont jetés au sol, dans les jardins, à côté des maisons incendiées.</p><p>Le chef de la sécurité de Nir Oz, Shachar Butler, 40 ans, a été l'un des rares jeudi à retourner dans le kibboutz, afin d'enterrer un ami proche.</p><p>"C'est inimaginable", soupire-t-il.Il raconte qu'après le déclenchement d'une alarme, il a vu plus d'une dizaine d'hommes armés entrer dans sa cour et lancer des grenades sur sa maison.</p><p></p><p>- "Je lui tirais dessus" -</p><p></p><p>"Chaque fois que quelqu'un essayait de toucher ma fenêtre, je lui tirais dessus", se souvient-il."Les gens qui sont sortis, ont été kidnappés, tués, exécutés, massacrés".</p><p>Tous les survivants du kibboutz ont été évacués après l'attaque.</p><p>L'armée israélienne a depuis pris position sur le village situé à quelques kilomètres seulement de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas et qui continue d'être pilonnée en représailles par Israël.</p><p>Les responsables du Hamas estiment que plus de 3.700 Palestiniens ont été tués lors des bombardements sur le petit territoire peuplé de 2,4 millions de Palestiniens et soumis à un siège complet depuis le début de la guerre.</p><p>Alors que l'armée se prépare à une éventuelle opération terrestre dans la bande de Gaza, des habitants admettent qu'il est difficile d'imaginer comment un terrain d'entente pourra être trouvé à l'avenir.</p><p>"Nous avons marché dans nos champs, nous les avons cultivés en espérant qu'un jour, peut-être, il y aurait une solution" pacifique.C'est désormais impossible, "un virage à 180 degrés" a été pris, dit-il.On entend au loin résonner les explosions des frappes aériennes, des tirs de mortier ainsi que les coups de feu.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël va évacuer la ville de Kyriat Shmona, à sa frontière avec le Liban (armée)

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Israël va évacuer la ville de Kyriat Shmona, à sa frontière avec le Liban sous haute tension depuis l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, a annoncé vendredi l'armée israélienne.</p>&l
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Israël va évacuer la ville de Kyriat Shmona, à sa frontière avec le Liban (armée)

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Israël va évacuer la ville de Kyriat Shmona, à sa frontière avec le Liban sous haute tension depuis l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, a annoncé vendredi l'armée israélienne.</p><p>Les autorités israéliennes "ont annoncé la mise en oeuvre d'un plan pour évacuer les habitants" de cette ville d'environ 25.000 habitants "dans des maisons d'accueil financées par l'Etat", a indiqué l'armée dans un communiqué.</p><p>L'attaque du mouvement islamiste palestinien  a entraîné la mort de 1.400 personnes sur le sol israélien, en majorité des civils.Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne est en alerte à sa frontière nord pour parer une éventuelle offensive du Herzbollah libanais pro-iranien.</p><p>Jeudi, l'armée israélienne avait fait état d'une attaque au lance-roquette antichar à partir du territoire libanais et avait riposté en attaquant "des infrastructures du Herzbollah".Des raids aériens israéliens ont également été lancés contre le secteur des tirs.</p><p>Depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, les affrontements à la frontière israélo-libanaise ont fait une vingtaine de morts côté libanais, en majorité des combattants, mais aussi un journaliste de l'agence Reuters et deux civils.Côté israélien, au moins trois personnes ont été tuées.</p><p>La communauté internationale redoute un débordement du conflit entre le Hezbollah libanais soutenu par l'Iran, et l'armée israélienne.</p><p>"Nous sommes en état d'alerte et de vigilance dans le nord, si le Hezbollah fait une erreur grave, nous répondrons avec beaucoup de force", a mis en garde mardi le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Sommet UE-USA: le temps de l'unité face aux multiples crises

Description: <p>Washington (AFP) - Le président Joe Biden accueille vendredi à la Maison Blanche les dirigeants de l'Union européenne, Charles Michel et Ursula von der Leyen, pour un sommet entre UE et Etats-Unis qui s'efforcera de liv
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Sommet UE-USA: le temps de l'unité face aux multiples crises

Description: <p>Washington (AFP) - Le président Joe Biden accueille vendredi à la Maison Blanche les dirigeants de l'Union européenne, Charles Michel et Ursula von der Leyen, pour un sommet entre UE et Etats-Unis qui s'efforcera de livrer un message d'unité sur Gaza comme sur l'Ukraine.</p><p>La rencontre au sommet intervient sur fond d'une multiplication des crises dans le monde, dont la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.Les dirigeants américain et européens ont à coeur d'afficher un front uni, plaidant le renforcement de leur "partenariat stratégique".</p><p>Liant la guerre menée par la Russie en Ukraine et celle du Hamas contre Israël, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a ainsi estimé dans un discours jeudi que "ces deux crises, aussi différentes soient-elles, appellent l'Europe et l'Amérique à prendre position et à prendre position ensemble" afin de "protéger nos démocraties".</p><p>Européens et Américains cherchent notamment à éviter l'ouverture d'un deuxième front avec le Hezbollah libanais et, au-delà, une escalade régionale aux ramifications imprévisibles.</p><p>"Il est particulièrement important que nous redoublions d'efforts des deux côtés de l'Atlantique pour veiller à ce que ce conflit ne s'étende pas au-delà de ses frontières", assurait à des journalistes avant le sommet un responsable européen sous couvert d'anonymat.</p><p>Selon lui, le sommet sera l'occasion "d'envoyer des messages clairs et unifiés à toutes les parties au conflit": à savoir soutien à Israël et à l'envoi d'aide humanitaire aux Palestiniens bloqués à Gaza.</p><p></p><p>- Rassurer -</p><p></p><p>Mais il leur faut mener plusieurs fronts et l'un des enjeux du sommet sera aussi d'afficher un soutien continu fort à l'Ukraine, au moment d'un certain flottement à Washington en raison de la crise qui paralyse le Congrès américain.</p><p>Le président américain, tout juste rentré d'une visite périlleuse en Israël mercredi, s'est justement adressé jeudi soir aux Américains pour tenter de les souder derrière la défense d'Israël et de l'Ukraine, et arracher le consensus politique dont il a besoin pour financer ces deux causes.</p><p>L'enjeu est de taille, car l'aide est prise en otage de cette paralysie et les Etats-Unis se dirigent tout droit vers une nouvelle crise budgétaire, le "shutdown" le 17 novembre, en raison d'un Congrès divisé et miné par des querelles au sein de l'opposition républicaine qui se cherchent un nouveau "speaker".</p><p>M. Biden devrait à nouveau chercher à rassurer les Européens à cet égard.</p><p>S'exprimant devant la presse jeudi, le président du Conseil européen Charles Michel s'est cependant dit "extrêmement confiant" que le président américain fera tout son possible pour confirmer l'aide.</p><p>A l'agenda aussi, la question sensible visant à impliquer davantage les pays tiers, via lesquels la Russie s'efforce de contourner les sanctions internationales.</p><p>"On s'efforce de fermer toutes les portes" permettant de court-circuiter ces sanctions, selon Charles Michel.</p><p>Le précédent rendez-vous entre dirigeants européens et américain avait eu lieu à Bruxelles en juin 2021.</p><p></p><p>- Le contentieux de l'acier -</p><p></p><p>Mais la géopolitique ne sera pas le seul enjeu du sommet alors que, selon le FMI, les principales économies mondiales montrent des signes de faiblesse.</p><p>Par ailleurs, l'Union européenne et les Etats-Unis doivent aussi régler des différends commerciaux, dont celui concernant les importations européennes d'acier, cibles de droits de douane imposées en 2018 par la présidence Trump.</p><p>Suspendus en 2021, ceux-ci pourraient être réactivés si aucun accord n'était trouvé d'ici à fin octobre.</p><p>L'UE espère aussi un accord concernant les minéraux essentiels, nécessaires à la transition énergétique.Il s'agit de supprimer des éléments discriminatoires présents dans le grand plan climat américain (IRA) voté à l'été 2022.</p><p>Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a estimé mardi, en marge d'une réunion des ministres européens des Finances à Luxembourg, qu'un accord entre l'UE et les Etats-Unis sur l'acier et l'aluminium ainsi que sur l'approvisionnement en minéraux essentiels pourrait être annoncé lors du sommet.</p><p>"Nous n'en sommes pas encore là.Il faut encore surmonter des divergences", a-t-il cependant ajouté.</p><p>Enfin, face à l'urgence climatique, l'UE entend faire pression sur Washington, incitant les Etats-Unis à en faire plus. </p><p>"Nous insisterons également sur le fait que l'un des principaux ordres du jour sera de pousser les Etats-Unis à agir sur le climat", a dit le responsable européen.</p><p>Les Vingt-Sept se sont accordés à ce que l'UE défende à la prochaine COP28 début décembre à Dubaï, l'élimination des combustibles fossiles brûlés sans captage du CO2, avec un pic de leur consommation mondiale dès "cette décennie".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden accuse le Hamas et la Russie de vouloir «anéantir» des démocraties

Description: <p>Washington (AFP) - Le Hamas palestinien et le président russe Vladimir Poutine veulent chacun "anéantir" des démocraties, a affirmé jeudi soir Joe Biden lors d'une très solennelle adresse à la nation, au cours d
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Biden accuse le Hamas et la Russie de vouloir «anéantir» des démocraties

Description: <p>Washington (AFP) - Le Hamas palestinien et le président russe Vladimir Poutine veulent chacun "anéantir" des démocraties, a affirmé jeudi soir Joe Biden lors d'une très solennelle adresse à la nation, au cours de laquelle il a annoncé qu'il allait demander au Congrès américain de financer "en urgence" l'aide à Israël et à l'Ukraine.</p><p>Les Etats-Unis seront davantage en sécurité "pour des générations" s'ils aident ces deux pays en guerre, a insisté le président américain dans un rare discours depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche.</p><p>"Le Hamas et Poutine représentent des menaces différentes, mais ils ont ceci en commun: ils veulent tous deux complètement anéantir une démocratie voisine", a ajouté le démocrate de 80 ans, qui vient de revenir de Tel-Aviv où il a assuré au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que les Etats-Unis se tenaient aux côtés de son pays.</p><p>C'est pourquoi il va demander dès vendredi au Congrès de financer "en urgence" une aide à Israël et à l'Ukraine, "nos partenaires essentiels".</p><p>Avec cette adresse à la nation, la deuxième seulement qu'il prononce depuis le célèbre "Resolute desk", Joe Biden, candidat à sa réélection, veut convaincre ses opposants de la droite dure mais aussi les électeurs lassés du conflit en Ukraine de la nécessité d'une énorme enveloppe à Kiev et Israël.</p><p>En liant la défense d'Israël à celle de l'Ukraine, il espère qu'il réussira à trouver le consensus qui lui fait jusqu'ici défaut au Congrès pour financer une assistance militaire supplémentaire à Kiev.</p><p></p><p>- Congrès paralysé -</p><p></p><p>C'est aussi l'occasion pour le démocrate de dresser un contraste avec un parti républicain mis sens dessus-dessous par certains élus dévoués à Donald Trump - que Joe Biden pourrait bien à nouveau affronter à la présidentielle de novembre 2024.</p><p>Les démocrates détiennent le Sénat, quand les conservateurs contrôlent depuis le début d'année la Chambre des représentants. </p><p>Or la frange la plus à droite du parti républicain a non seulement destitué le chef de la chambre basse, mais échoue jusqu'ici à imposer l'un des siens dans le fauteuil de "speaker".L'institution s'embourbe donc dans la crise, incapable pour l'instant d'adopter le moindre projet de loi.</p><p>Selon une source proche des discussions, la Maison Blanche veut réclamer au Congrès une colossale enveloppe de 100 milliards de dollars pour l'Ukraine, Israël, Taïwan et la crise migratoire à la frontière avec le Mexique.</p><p>Le président américain s'est entretenu quelques heures avant son allocution avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui l'a d'ores et déjà remercié au téléphone pour le "soutien vital" des Etats-Unis.</p><p>Si les adversaires républicains de Joe Biden sont pour certains hésitants sur l'aide militaire à l'Ukraine, ils sont les premiers à réclamer un appui massif à Israël, une posture musclée sur l'immigration et une attitude ferme face à la Chine.</p><p>Joe Biden, dont le pays a déboursé des dizaines de milliards pour l'Ukraine, doit non seulement vaincre la lassitude d'une partie des élus mais aussi de l'opinion publique américaine face à un conflit qui dure.</p><p>Le président américain sait que le temps est compté: si le Congrès n'arrive pas à voter un budget annuel, les Etats-Unis vont droit à la paralysie budgétaire, le "shutdown", le 17 novembre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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