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Corée du Nord: Kim veut construire une relation «tournée vers l'avenir» avec la Russie

Description: <p>Pyongyang (AFP) - Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a déclaré jeudi qu'il souhaitait construire une relation "tournée vers l'avenir" avec la Russie, lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étra
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Corée du Nord: Kim veut construire une relation «tournée vers l'avenir» avec la Russie

Description: <p>Pyongyang (AFP) - Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a déclaré jeudi qu'il souhaitait construire une relation "tournée vers l'avenir" avec la Russie, lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a rapporté l'agence officielle KCNA.</p><p>M. Lavrov a effectué une visite de deux jours dans la capitale nord-coréenne, avant un possible voyage du président Vladimir Poutine dans ce pays qui soutient la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine.</p><p>M. Kim a affirmé que l'objectif du Parti des travailleurs au pouvoir et du gouvernement est "d'élaborer un plan stable, tourné vers l'avenir et de grande envergure pour les relations entre la RPDC (République populaire démocratique de Corée, ndlr) et la Russie", selon KCNA.</p><p>Le chef de la diplomatie russe a dénoncé jeudi la politique militaire "dangereuse" des Etats-Unis et de ses alliés face à la Corée du Nord, tout en saluant un resserrement des relations entre Moscou et Pyongyang. </p><p>"Comme nos amis nord-coréens, nous sommes terriblement préoccupés par l'intensification des activités militaires des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud dans la région, et par la politique de Washington", a déclaré le ministre russe lors d'une conférence de presse, cité par les agences russes.</p><p>Selon lui, les Américains y mettent en place "des infrastructures stratégiques, y compris des éléments nucléaires".</p><p>"Nous nous opposons à cette ligne non-constructive et dangereuse", a ajouté M. Lavrov.</p><p>Face à une série record d'essais d'armes par Pyongyang cette année, Séoul a entrepris de renforcer son alliance avec les Etats-Unis et adhéré à un accord de défense trilatéral incluant également le Japon.</p><p>Séoul et Washington ont organisé des exercices militaires conjoints et un sous-marin nucléaire américain a fait escale en juillet dans un port sud-coréen pour la première fois depuis des décennies.</p><p>Un bombardier américain B-52 capable de transporter une charge nucléaire est actuellement stationné à une centaine de kilomètres au sud de Séoul en vue d'exercices trilatéraux prévus ce week-end, selon les médias sud-coréens.</p><p></p><p>- Livraisons en cours ? -</p><p></p><p>Une rencontre mi-septembre dans l'Extrême-Orient russe entre MM.Kim et Poutine a permis de renforcer les relations entre Moscou et Pyongyang, a noté M. Lavrov.</p><p>"Après ce sommet historique (...) nous pouvons affirmer avec confiance que les relations" entre les deux pays "ont atteint un niveau qualitativement nouveau et stratégique", s'est félicité le ministre russe auprès de son homologue nord-coréenne Choe Son Hui, cité par les agences russes.</p><p>Moscou souhaite également aider la Corée du Nord à répondre à ses besoins énergétiques, a-t-il déclaré aux médias russes. </p><p>Le responsable a évoqué des efforts "d'exploration géologique" et des projets "pour la fourniture de ressources énergétiques et d'autres biens" dont la Corée du Nord a besoin.</p><p>Ces deux questions énergétiques seront discutées lors d'une réunion conjointe prévue en novembre, a-t-il ajouté. </p><p>M. Lavrov, qui a déposé des gerbes sur les monuments dédiés aux anciens dirigeants nord-coréens Kim Il Sung et Kim Jong Il jeudi matin, était arrivé la veille à Pyongyang après avoir été au côté du président russe pour un voyage à Pékin.</p><p>Lors d'un dîner de bienvenue, il a salué le soutien de Pyongyang à l'offensive militaire menée par la Russie en Ukraine.</p><p>La sommet de septembre et le réchauffement apparent des relations entre la Russie et la Corée du Nord ont attisé les craintes occidentales que Pyongyang puisse fournir à Moscou des armes pour ses opérations militaires en Ukraine.</p><p>La semaine dernière, les Etats-Unis ont affirmé que des livraisons étaient déjà en cours, avec plus de 1.000 conteneurs d'équipements militaires et de munitions livrés à la Russie par la Corée du Nord ces dernières semaines. </p><p>En échange, Pyongyang cherche à se procurer des équipements militaires russes et des "technologies sophistiquées", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby. </p><p>Moscou a dénoncé cette semaine ces propos, insistant sur le fait que Washington n'avait aucune preuve.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden cherche l'union nationale face au Hamas et à Poutine

Description: <p>Washington (AFP) - En désignant le Hamas et Vladimir Poutine comme ennemis de la "démocratie", Joe Biden a joué à la fois sur l'orgueil de l'Amérique, "phare" dans le monde, ainsi que sur ses inté
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Biden cherche l'union nationale face au Hamas et à Poutine

Description: <p>Washington (AFP) - En désignant le Hamas et Vladimir Poutine comme ennemis de la "démocratie", Joe Biden a joué à la fois sur l'orgueil de l'Amérique, "phare" dans le monde, ainsi que sur ses intérêts de sécurité, dans l'espoir de forger un consensus politique.</p><p>"Le (groupe islamiste palestinien) Hamas et (le président russe Vladimir) Poutine représentent des menaces différentes, mais ils ont ceci en commun: ils veulent tous deux complètement anéantir une démocratie voisine", a dit le président américain, au lendemain d'un voyage à Tel-Aviv.</p><p>C'est pourquoi il va demander dès vendredi au Congrès de financer "en urgence" une aide à Israël et à l'Ukraine, "nos partenaires essentiels".</p><p>Pour sa seconde adresse à la nation depuis le Bureau ovale, ce cadre présidentiel entre tous, le démocrate de 80 ans n'a pas lésiné sur l'emphase.</p><p></p><p>- Un "phare" -</p><p></p><p>Le président - une manière aussi de vanter sa détermination face à un électorat que son âge rebute - a rappelé sa visite en février en Ukraine, la première du genre d'un chef d'Etat américain dans une zone de guerre n'étant pas sous le contrôle de sa propre armée.</p><p>"Quand je marchais dans Kiev avec le président (ukrainien Volodymyr) Zelensky, avec les sirènes d'alerte aérienne sonnant au loin, j'ai ressenti plus fortement que jamais ce que j'ai toujours cru: l'Amérique est un phare pour le monde.Encore aujourd'hui.Encore aujourd'hui."</p><p>"Nous sommes la nation essentielle", a-t-il affirmé, reprenant une expression de l'ancienne cheffe de la diplomatie Madeleine Albright.</p><p>Mais Joe Biden, candidat à sa réélection, a aussi affirmé que les Etats-Unis seraient davantage en sécurité "pour des générations" s'ils soutenaient sans hésiter à la fois Israël et l'Ukraine.</p><p>"C'est un investissement intelligent", a-t-il assuré."La direction que donne l'Amérique maintient la cohésion du monde.Les alliances de l'Amérique sont ce qui nous maintient, nous Américains, en sécurité."</p><p>"Nous ne pouvons pas laisser les mesquineries politiciennes et la colère se mettre en travers de nos responsabilités en tant que grande nation", a dit Joe Biden vers la fin de son discours.</p><p>Les appels généraux à l'unité sont une constante dans les discours du démocrate, mais le président américain faisait en l'occurrence référence à une urgence politique.</p><p>Il doit composer avec un Congrès paralysé, à cause des querelles entre les trumpistes et les républicains modérés, incapables de former une majorité cohérente à la Chambre des représentants.</p><p></p><p>- Congrès -</p><p></p><p>Selon le New York Times, Joe Biden va demander au Congrès 10 milliards pour l'assistance à la sécurité d'Israël, et 60 milliards pour continuer de soutenir l'effort de guerre ukrainien. </p><p>En joignant les deux, il met sous pression le Parti républicain, dont une frange rechigne à dépenser encore pour l'Ukraine, alors que la droite est unanime pour demander une aide musclée à Israël.</p><p>Le président américain sait que le temps est compté: si le Congrès n'arrive pas à voter un budget annuel, les Etats-Unis vont droit à la paralysie budgétaire, le "shutdown", le 17 novembre.</p><p>Au-delà des divisions politiques, béantes, Joe Biden a aussi évoqué les risques de violence contre les juifs et les musulmans aux Etats-Unis, découlant de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>"Les familles juives s'inquiètent d'être prises pour cible", a-t-il déclaré, en dénonçant à nouveau l'"horreur" de l'attaque du groupe palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Il a aussi évoqué les musulmans américains, et le meurtre raciste samedi dernier d'un petit garçon palestino-américain, poignardé près de Chicago."Vous êtes des nôtres (...) Vous êtes Américains", a dit Joe Biden à cette communauté qui craint de se voir stigmatisée comme après le 11 septembre 2001.</p><p>Après son discours, le président et sa femme Jill Biden ont appelé le père de l'enfant tué, pour transmettre leurs "condoléances" et ainsi que leurs "prières" pour sa mère, blessée lors de l'attaque.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Congrès américain cherche désespérément une issue à son impasse

Description: <p>Washington (AFP) - Faut-il renforcer les pouvoirs du "speaker" par intérim?Accepter une alliance avec les démocrates?Soutenir la candidature d'un lieutenant de Trump?Toutes les options étaient sur la table jeudi a
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Le Congrès américain cherche désespérément une issue à son impasse

Description: <p>Washington (AFP) - Faut-il renforcer les pouvoirs du "speaker" par intérim?Accepter une alliance avec les démocrates?Soutenir la candidature d'un lieutenant de Trump?Toutes les options étaient sur la table jeudi au 16e jour d'une paralysie chaotique à la Chambre américaine des représentants, provoquée par des querelles entre républicains.</p><p>C'est une situation complètement inédite: l'une des deux chambres du Congrès, censé être l'un des parlements les plus puissants au monde, n'a pas été capable de voter sur le moindre projet de loi depuis plus de deux semaines.</p><p>Qu'importe que le président Joe Biden s'apprête à demander lors d'un discours à 20H00 (00H00 GMT vendredi) des ressources considérables pour l'Ukraine, envahie par la Russie, et pour Israël, en guerre avec le Hamas. La Chambre est actuellement incapable d'accéder à cette requête. </p><p>L'immense majorité des pouvoirs de cette institution ont été suspendus par la destitution historique de son chef Kevin McCarthy le 3 octobre, victime de divisions entre républicains modérés et trumpistes.</p><p></p><p>- Lieutenant de Trump -</p><p></p><p>Les conservateurs sont majoritaires à la chambre basse et donc responsables d'en élire le "speaker".Mais ces 221 parlementaires ne parviennent pas à s'entendre sur un nouveau président.</p><p>L'élu de l'Ohio Jim Jordan, membre de la frange la plus conservatrice du parti et très proche de Donald Trump, est actuellement le seul candidat républicain en lice pour le perchoir.</p><p>Mais après deux semaines de tractations très poussives et deux votes dans l'hémicycle de la Chambre, le quinquagénaire ne dispose toujours pas du soutien d'assez de ses pairs pour être élu.</p><p>Une vingtaine de républicains modérés reprochent à cet élu pugnace des positions trop extrêmes et refusent pour cette raison de l'élire au poste de "speaker". </p><p>Maintiendra-t-il malgré tout sa candidature?Les républicains se sont réunis jeudi pour débattre de la marche à suivre.</p><p>Illustration des tensions très vives qui règnent dans un groupe parlementaire complètement fracturé entre trumpistes et modérés: des journalistes américains ont fait état de cris et d'invectives dans la salle où les élus se sont réunis.</p><p>Plusieurs modérés ont aussi affirmé avoir reçu des menaces de mort depuis leur vote contre Jim Jordan.</p><p></p><p>- Sortie de crise -</p><p></p><p>De multiples scénarios sont étudiés par le groupe parlementaire pour sortir de cette crise à commencer par la possibilité de renforcer temporairement les pouvoirs du "speaker" par intérim, Patrick McHenry.</p><p>L'unique responsabilité de cet élu de Caroline du Nord -- reconnaissable au noeud papillon qu'il porte toujours avec ses costumes -- est actuellement d'organiser l'élection du successeur de Kevin McCarthy.</p><p>Mais le quadragénaire pourrait, grâce à un vote de la Chambre, être autorisé à présider cette institution pour quelques mois.</p><p>Le temps d'adopter un nouveau budget pour l'Etat fédéral, celui-ci expirant dans moins d'un mois.Et pour les républicains de se mettre en ordre de marche.</p><p>Autre issue possible: une alliance surprise entre républicains modérés et le parti de Joe Biden, les démocrates, qui a jusqu'ici principalement été spectateur de ces tractations.</p><p>Exhortant les républicains à mettre fin "à leur guerre civile", le leader démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a appelé à former "une coalition qui transcende les partis".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Sans «speaker», le Congrès américain s'embourbe dans la crise

Description: <p>Washington (AFP) - Le Congrès américain est plongé jeudi dans son 16e jour de paralysie chaotique, les solutions envisagées par les républicains en début de matinée pour élire un président et sortir de la crise semblant l&#
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Sans «speaker», le Congrès américain s'embourbe dans la crise

Description: <p>Washington (AFP) - Le Congrès américain est plongé jeudi dans son 16e jour de paralysie chaotique, les solutions envisagées par les républicains en début de matinée pour élire un président et sortir de la crise semblant l'une après l'autre vouées à l'échec au fil de la journée.</p><p>C'est une situation complètement inédite: l'une des deux chambres du Congrès, censé être l'un des parlements les plus puissants au monde, n'a pas été capable de voter sur le moindre projet de loi depuis plus de deux semaines.</p><p>Qu'importe que le président Joe Biden s'apprête à demander lors d'un discours à 20H00 (00H00 GMT vendredi) des ressources considérables pour l'Ukraine, envahie par la Russie, et pour Israël, en guerre avec le Hamas. La Chambre est actuellement incapable d'accéder à cette requête. </p><p>L'immense majorité des pouvoirs de cette institution ont été suspendus par la destitution historique de son chef Kevin McCarthy le 3 octobre, victime de divisions entre républicains modérés et trumpistes.</p><p></p><p>- Renforcement temporaire -</p><p></p><p>Les conservateurs sont majoritaires à la chambre basse et donc responsables d'en élire le "speaker".Mais ces 221 parlementaires ne parviennent pas à s'entendre sur un nouveau président.</p><p>L'élu de l'Ohio Jim Jordan, membre de la frange la plus conservatrice du parti et très proche de Donald Trump, candidat désigné, a déjà échoué deux fois cette semaine à obtenir la majorité pour accéder au perchoir.</p><p>Face à cette difficulté, un scénario était envisagé de plus en plus sérieusement: renforcer temporairement les pouvoirs du "speaker" par intérim, Patrick McHenry.</p><p>L'unique responsabilité de cet élu de Caroline du Nord -- reconnaissable au noeud papillon qu'il porte toujours avec ses costumes -- est actuellement d'organiser l'élection du successeur de Kevin McCarthy.</p><p>Mais le quadragénaire pourrait, grâce à un vote de la Chambre, être autorisé à présider cette institution pour quelques mois, le temps par exemple d'adopter un nouveau budget pour l'Etat fédéral, celui-ci expirant dans moins d'un mois.</p><p>Cette hypothèse a finalement pris du plomb dans l'aile jeudi.</p><p></p><p>- "Rupture des normes" -</p><p></p><p>Après une réunion survoltée entre les parlementaires de cette majorité fracturée, Jim Jordan a dit à la presse qu'il n'en avait pas terminé."Je suis toujours candidat à la présidence, et je prévois d'aller dans l'hémicycle, réunir les voix nécessaires et l'emporter", a-t-il déclaré.</p><p>C'est pourtant loin d'être une chose faite.</p><p>Une vingtaine de républicains modérés reprochent toujours à cet élu pugnace des positions trop extrêmes et refusent pour cette raison de l'élire au poste de "speaker". Certains ont aussi affirmé avoir reçu des menaces de mort depuis leur vote contre Jim Jordan.</p><p>De l'autre côté, des élus de l'aile droite du parti, proches de l'ancien président Donald Trump, ne souhaitent pas donner les clés de la Chambre à Patrick McHenry, l'un d'entre eux affirmant qu'une telle élection serait "une rupture des normes et des traditions".</p><p>Illustration des tensions très vives entre les deux factions républicaines: des journalistes américains ont fait état de cris et d'invectives dans la salle où les élus se sont réunis jeudi.</p><p>Face à ces fractures internes béantes, une autre issue possible se dessine: une alliance surprise entre républicains modérés et le parti de Joe Biden, les démocrates, qui a jusqu'ici principalement été spectateur de ces tractations.</p><p>Exhortant les républicains à mettre fin "à leur guerre civile", le leader démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a appelé à former "une coalition qui transcende les partis".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'aide humanitaire devrait commencer à arriver vendredi à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'aide humanitaire tant attendue par les Palestiniens bloqués dans la bande de Gaza devrait commencer à y entrer vendredi, a rapporté jeudi un média égyptien au 13e jour d&#
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L'aide humanitaire devrait commencer à arriver vendredi à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'aide humanitaire tant attendue par les Palestiniens bloqués dans la bande de Gaza devrait commencer à y entrer vendredi, a rapporté jeudi un média égyptien au 13e jour d'une guerre meurtrière entre Israël et le Hamas qui se poursuit en dépit d'une intense activité diplomatique.</p><p>L'armée israélienne a continué jeudi de pilonner la bande de Gaza, en riposte à l'attaque sans précédent menée le 7 octobre sur le sol israélien par le mouvement palestinien Hamas qui règne sur ce territoire d'où des roquettes ont été tirées également sur Israël, selon des journalistes de l'AFP.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont depuis été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes.Selon l'armée israélienne, environ 1.500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées.Le nombre d'otages du Hamas a été revu à la hausse à 203 personnes jeudi.</p><p>Côté palestinien, plus de 3.700 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements incessants menés en représailles par l’armée israélienne, selon un dernier bilan des autorités locales.</p><p>La chaîne égyptienne AlQahera News affirme que le point de passage de "Rafah (entre l'Egypte et la bande de Gaza, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël, ndlr), ouvrira demain" vendredi, sans donner plus de détails sur l'aide qui passera.</p><p>Au Caire, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé jeudi pour "un accès humanitaire rapide et sans obstacle" de l'aide humanitaire à Gaza, appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".</p><p>Le président américain, Joe Biden, qui était en visite mercredi en Israël, avait affirmé avoir obtenu du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de "laisser jusqu'à 20 camions traverser", un nombre totalement insuffisant selon l'OMS.</p><p>Les convois d'aide humanitaire, qui doivent se rendre sur cette langue de terre exiguë où vivent 2,4 millions de Palestiniens, sont bloqués depuis des jours au point de passage de Rafah, le seul à ne pas être contrôlé par Israël.</p><p>"C'est dur depuis trois nuits, mais la nuit dernière a été la plus dure", a déclaré jeudi à l'AFP une habitante de la ville de Gaza, Umm Mohamed Abu Ziada.</p><p>- "Jusqu'à 20 camions -</p><p></p><p></p><p>Des quartiers entiers ont été rasés et se retrouvent sans eau, sans nourriture ni électricité, et plus d'un million de personnes ont été déplacées après le siège imposé par Israël le 9 octobre à Gaza, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Au terminal de Rafah entre l'Egypte et Gaza, des Egyptiens ont réparé jeudi les dégâts des bombardements israéliens en vue du passage des camions d'aide, selon des témoins.Et des dizaines de personnes se sont rassemblées dans l'espoir d'une réouverture du point de passage.</p><p>"On est prêts avec nos sacs", assure Mohammed, 40 ans, qui travaille pour une institution italienne et attend depuis trois jours avec sa famille de pouvoir partir.</p><p>"Nous voulons faire passer autant de camions que possible.Il y en a, je crois 150 environ", a déclaré mercredi soir le président américain.Mais "si le Hamas ne les laisse pas passer (..) alors ce sera fini", a-t-il averti.</p><p>Mercredi, M. Biden avait mis Israël hors de cause pour la frappe meurtrière contre l'hôpital Ahli Arab de Gaza, dont l'armée israélienne et le Hamas se renvoient la responsabilité.</p><p>Cette frappe a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'hôpital, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.Probablement beaucoup moins, a toutefois affirmé un haut responsable européen du renseignement, interrogé par l'AFP, qui évalue à "quelques dizaines" le nombre de morts de cette frappe mardi soir.</p><p>Un porte-parole de l'armée israélienne a également contesté le nombre avancé par le Hamas: "Où sont tous les corps?", a-t-il dit.</p><p>Les photos et vidéos de l'AFP montrent des dizaines de corps dans des draps, des sacs mortuaires noirs ou sous des couvertures.</p><p>Joe Biden, qui assure avoir des éléments probants venant du Pentagone, a parlé d'une "roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", se faisant écho de la version israélienne.</p><p></p><p>- "Preuves" -</p><p></p><p>Israël a affirmé avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique, un autre mouvement palestinien, dans la frappe sur l'hôpital.</p><p>Un porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, a répété que ce n’était "pas une bombe israélienne car il n’y a pas de cratère sur les photos" lors d’un point de presse dans la nuit de mercredi à jeudi.</p><p>Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé comme lui organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.</p><p>Sur le plan diplomatique, plusieurs pays s'activent pour éviter un embrasement régional.En visite en Israël, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a exprimé jeudi son soutien ce pays mais a appelé à accélérer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.</p><p>Le président égyptien et le roi Abdallah II de Jordanie ont réclamé l'"arrêt immédiat" du conflit dans la bande de Gaza tout en accusant Israël d'infliger à ce territoire une "punition collective" visant à "affamer" les Palestiniens et à les "forcer au déplacement", selon Amman.</p><p>Ces deux pays, qui ont souvent joué les médiateurs entre Israéliens et Palestiniens, mettent en garde depuis plusieurs jours contre un "déplacement forcé" de Palestiniens sur leur sol.</p><p>La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a entamé de son côté jeudi une nouvelle tournée au Proche-Orient. </p><p>La tension reste forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas.Washington et Londres ont appelé jeudi leurs ressortissants à quitter le Liban.</p><p>Jeudi soir, le président Biden doit s'adresser aux Américains depuis la Maison Blanche pour tenter de les souder derrière Israël et l'Ukraine, pays en guerre contre la Russie qui a envahi son territoire début 2022.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le premier convoi militaire français parti du Niger arrivé au Tchad «sans encombre»

Description: <p>Paris (AFP) - Les premiers soldats français qui ont quitté leurs bases au Niger par la route en direction du Tchad sont arrivés "sans encombre" à N'Djamena, prélude d'un processus complexe qui doit s'ac
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Le premier convoi militaire français parti du Niger arrivé au Tchad «sans encombre»

Description: <p>Paris (AFP) - Les premiers soldats français qui ont quitté leurs bases au Niger par la route en direction du Tchad sont arrivés "sans encombre" à N'Djamena, prélude d'un processus complexe qui doit s'achever d'ici fin décembre, a annoncé Paris jeudi.</p><p>Parti de Niamey, le convoi est sorti du Niger "en sécurité et en coordination avec les forces nigériennes", a indiqué à l'AFP le colonel Pierre Gaudillière, porte-parole de l'état-major français.</p><p>Il est "bien arrivé sans encombre particulière" à N'Djamena, capitale du Tchad voisin, après dix jours de trajet.</p><p>Les rotations aériennes du Tchad vers la France seront organisées "dans les prochains jours", a ajouté le porte-parole.</p><p>Chassée du Niger, l'armée française doit évacuer hommes et matériels en majeure partie par voie terrestre vers le Tchad puis probablement le Cameroun, avant leur rapatriement en France.Un parcours de plus de 3.000 km dont une partie qui traverse des zones hostiles où des groupes jihadistes sont actifs par endroits.</p><p>N'Djamena abrite le commandement des opérations françaises au Sahel avec environ un millier de militaires français.</p><p>Selon le colonel Gaudillière, la moitié des sites des bases avancées à Ouallam et Ayorou (nord-ouest du Niger), dans la zone dite des "trois frontières" avec le Burkina Faso et le Mali, ont été vidés.</p><p>Après avoir rejoint Niamey, le convoi est parti en direction de la frontière tchadienne.</p><p>N'Djamena a indiqué dans un communiqué "accepter d'offrir un corridor de son territoire pour le retour des troupes françaises en France".</p><p>"Les forces tchadiennes assureront l'escorte de ces convois depuis la frontière nigérienne jusqu'à N'Djamena pour l'aéroport (...) et à la frontière camerounaise pour le port de Douala", a précisé dans ce texte le chef d'état-major général de l'armée tchadienne, le général Abakar Abdelkerim Daoud.</p><p>Les groupes jihadistes sont très présents dans la zone des trois frontières, mais "le niveau de menace sécuritaire est faible sur la route" de Niamey à N'Djamena, a indiqué à l'AFP une source militaire française.</p><p></p><p>- Entretien Macron-Déby -</p><p></p><p>La présence française au Sahel ne cesse de fondre depuis 2020.Des coups d'Etat successifs au Mali, au Burkina Faso et enfin au Niger ont mis fin à la force antijihadiste Barkhane déployée depuis 2014 au Mali, qui a compté jusqu'à 5.500 militaires déployés dans la zone.</p><p>Barkhane a cristallisé le sentiment anti-français d'une partie des opinions publiques africaines, faisant peser le risque de manifestations le long des convois.Mais les relations entre la France et le Tchad restent détendues.</p><p>Mercredi, le chef de l'Etat français Emmanuel Macron s'est entretenu à l'Elysée avec le président de la transition au Tchad, Mahamat Idriss Déby.Ils ont échangé "sur l'ensemble des dossiers régionaux (...) ainsi que sur le retour en France de nos moyens militaires", a précisé la présidence française.</p><p>Interrogé par l'AFP sur l'arrivée des troupes françaises depuis le Niger, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de transition tchadien n'avait pas répondu en fin de matinée.</p><p>Des journalistes l'AFP n'ont pas pu s'approcher de la base française de N'Djamena, tenus à distance par des barrages de l'armée tchadienne installés de longue date.</p><p>Les semaines à venir seront consacrées à la clôture de ce retrait de l'ensemble des forces françaises du Niger, avec nécessairement l'acheminement par voie terrestre puis maritime d'un certain nombre de matériels lourds via un pays tiers.</p><p>Chaque option entraîne son lot de discussions avec les autorités concernées."Quand on parle d'un retrait en bon ordre, en sécurité et en coopération, tous ces mots sont importants", a souligné le porte-parole des armées françaises.</p><p>Le port de Cotonou aurait été idéal, mais la frontière entre le Niger et le Bénin, opposé aux putschistes nigériens, est toujours fermée.Douala, au Cameroun, "fait partie des options qui peuvent être envisagées" mais n'est pas la seule, a-t-il précisé.</p><p>"Il y a très probablement du matériel lourd qui partira par bateaux.L'itinéraire pour rejoindre les ports n’a pas été arrêté".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le prix Sakharov récompense Mahsa Amini et le mouvement des femmes en Iran

Description: <p>Strasbourg (AFP) - Le prix Sakharov, plus haute distinction de l'UE pour les droits humains, a été décerné jeudi par le Parlement européen à Mahsa Amini, jeune kurde iranienne décédée l'an dernier, et au mouvemen
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Le prix Sakharov récompense Mahsa Amini et le mouvement des femmes en Iran

Description: <p>Strasbourg (AFP) - Le prix Sakharov, plus haute distinction de l'UE pour les droits humains, a été décerné jeudi par le Parlement européen à Mahsa Amini, jeune kurde iranienne décédée l'an dernier, et au mouvement "Femme Vie Liberté" réprimé dans le sang par le pouvoir en Iran.</p><p>"Le meurtre brutal de Jina Mahsa Amini", le 16 septembre 2022, trois jours après son interpellation par la police pour un voile mal ajusté, "a marqué un tournant", a déclaré à Strasbourg la présidente du Parlement, Roberta Metsola. </p><p>"Cela a déclenché un mouvement mené par des femmes qui est entré dans l'histoire.Le slogan +Femme Vie Liberté+ est devenu un cri de ralliement pour tous ceux qui défendent l'égalité, la dignité et la liberté en Iran", a-t-elle ajouté.</p><p>La mort de Mahsa Amini, à l'âge de 22 ans, avait entraîné des mois de manifestations de grande ampleur contre les dirigeants politiques et religieux iraniens, dont la répression a provoqué des centaines de morts et des milliers d'arrestations. </p><p>Le soulèvement "Femme Vie Liberté" s'est poursuivi sous différentes formes et apparaît comme l'un des plus grands défis lancés aux autorités iraniennes depuis la révolution de 1979.</p><p>Mardi, l'avocat de la famille de Mahsa Amini, Saleh Nikbakht, a été condamné par la justice iranienne à un an de prison pour "propagande" contre l'Etat, après s'être entretenu avec des médias étrangers sur l'affaire.</p><p></p><p>-"Situation "désespérée"-</p><p></p><p>Le 6 octobre, une autre militante iranienne des droits humains, Narges Mohammadi, âgée de 51 ans, s'est vu décerner le prix Nobel de la paix pour son combat obstiné contre le port du voile obligatoire en Iran, et en faveur des droits humains.Elle est actuellement détenue à la prison d'Evin à Téhéran.</p><p>Selon elle, le mouvement ""Femme vie Liberté" a "accéléré le processus de démocratie, de liberté et d'égalité" dans le pays, en même temps qu'il a "affaibli les fondements d'un gouvernement religieux despotique".</p><p>Le Parlement européen a condamné à plusieurs reprises la répression des contestations par les autorités iraniennes, et qualifié la situation des droits de l'homme dans le pays de "désespérée".</p><p>En octobre 2022, les eurodéputés avaient appelé à des sanctions à l'encontre du régime, puis réclamé en janvier 2023 l'inscription sur la liste des organisations terroristes du Corps des gardiens de la révolution.</p><p>Pour marquer l'anniversaire de la mort de Mahsa Amini, les Etats-Unis, l'UE ou encore le Royaume-Uni ont annoncé mi-septembre de nouvelle sanctions contre des responsables politiques iraniens et des membres des force de sécurité, et contre certaines entreprises du pays.</p><p></p><p>-Elon Musk évincé-</p><p></p><p>Deux autres finalistes étaient en lice pour le prix Sakharov: deux militants nicaraguayens pour les droits humains, Vilma Nunez de Escorcia et l'évêque Rolando José Alvarez Lagos, ainsi que trois militantes du droit à l'avortement, Justyna Wydrzynska (Pologne), Morena Herrera (Salvador) et Colleen McNicholas (Etats-Unis).</p><p>La candidature du controversé patron de X (anciennement Twitter), Elon Musk, proposée par le groupe d'extrême droite Identité et Démocratie (ID), n'avait pas été retenue parmi les finalistes.</p><p>Le réseau social X fait l'objet depuis le 12 octobre d'une enquête ouverte par la Commission européenne pour diffusion présumée de "fausses informations" et de "contenus violents" après les attaques du Hamas en Israël.</p><p>Créé en 1988, le prix Sakharov "pour la liberté de l'esprit" récompense chaque année des personnes ou organisations défendant les droits de l'Homme et les libertés fondamentales.Le prix 2023 sera formellement remis au cours d'une cérémonie dans l'hémicycle de Strasbourg le 13 décembre.</p><p>Doté de 50.000 euros, il porte le nom du dissident soviétique et physicien nucléaire Andreï Sakharov, prix Nobel de la paix en 1975. </p><p>Le peuple ukrainien, l'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, l'opposition au Bélarus, et l'intellectuel ouïghour emprisonné Ilham Tohti font partie des derniers lauréats du prix.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les Palestiniens attendent désespérément l'aide humanitaire promise à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les Palestiniens bloqués à Gaza attendent désespérément jeudi les camions d'aide humanitaire promis par le président américain, Joe Biden, et l'Egypte, au 13e jour d&
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Les Palestiniens attendent désespérément l'aide humanitaire promise à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les Palestiniens bloqués à Gaza attendent désespérément jeudi les camions d'aide humanitaire promis par le président américain, Joe Biden, et l'Egypte, au 13e jour d'une guerre meurtrière qui se poursuit, en dépit d'une intense activité diplomatique.</p><p>Israël a continué jeudi de pilonner la bande de Gaza, tandis que les convois d'aide humanitaire qui doivent se rendre sur cette langue de terre exiguë où vivent 2,4 millions de Palestiniens sont bloqués depuis des jours à la frontière avec l'Egypte, au point de passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël.</p><p>"C'est dur depuis trois nuits, mais la nuit dernière a été la plus dure", a déclaré jeudi à l'AFP un habitant de la ville de Gaza, Umm Mohamed Abu Ziada.</p><p>Venu en personne mercredi soutenir Israël, meurtri par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur son sol le 7 octobre, M. Biden a assuré que le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, avec lequel il venait de s'entretenir, avait "accepté" de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" la frontière pour acheminer cette aide humanitaire.</p><p>Près de 3.500 personnes ont été tuées à Gaza, selon le ministère palestinien de la Santé contrôlé par le Hamas. </p><p>Des quartiers entiers ont été rasés et se retrouvent sans eau, sans nourriture ni électricité, et plus d'un million de personnes ont été déplacées après le siège imposé par Israël le 9 octobre à Gaza, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>En Israël, plus de 1.400 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, pour la plupart des civils le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes, et le nombre d'otages du Hamas a été revu à la hausse à 203 personnes jeudi.</p><p></p><p>- "On est prêts -</p><p></p><p>Au terminal de Rafah entre l'Egypte et Gaza, des Egyptiens réparaient jeudi les dégâts des bombardements israéliens en vue du passage des camions d'aide, rapportent des témoins à l'AFP.Et des dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi matin dans l'espoir d'une réouverture du point de passage.</p><p>"On est prêts avec nos sacs", assure Mohammed, 40 ans, qui travaille pour une institution italienne et attend depuis depuis trois jours avec sa famille de pouvoir passer la frontière.</p><p>"Nous voulons faire passer autant de camions que possible.Il y en a, je crois 150 environ", a déclaré mercredi soir le président américain.Mais "si le Hamas (s'en) saisit ou ne les laisse pas passer (..) alors ce sera fini", a-t-il averti.</p><p>Jeudi soir, le président américain doit s'adresser aux Américains depuis la Maison Blanche pour tenter de les souder derrière Israël et l'Ukraine, pays en guerre contre la Russie qui a envahi son territoire début 2022.</p><p>La veille, il avait mis Israël hors de cause pour la frappe meurtrière contre l'hôpital Ahli Arab de Gaza, dont l'armée israélienne et le Hamas se renvoient la responsabilité.</p><p>Cette frappe a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'hôpital, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.Probablement beaucoup moins, a toutefois affirmé un haut responsable européen du renseignement, interrogé par l'AFP.</p><p>"Il n'y a pas 200, voire 500 morts, mais plutôt quelques dizaines, probablement entre 10 et 50", a affirmé cette source sous couvert d'anonymat.Un porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus, a également contesté le nombre de 471 morts avancé par le Hamas: "Où sont tous les corps?", a-t-il dit.</p><p>Les photos et vidéos de l'AFP montrent des dizaines de corps dans des draps, des sacs mortuaires noirs ou sous des couvertures.</p><p>"Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe contre l'hôpital Ahli Arab) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden, qui assure avoir des éléments probants venant du Pentagone.</p><p></p><p>- "Preuves" -</p><p></p><p>Israël a affirmé avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique, un autre mouvement palestinien, dans la frappe sur l'hôpital.</p><p>Photos à l’appui, un porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, a répété que "ce n’est pas une bombe israélienne car il n’y a pas de cratère sur les photos" lors d’un point de presse dans la nuit de mercredi à jeudi.</p><p>Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé comme lui organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.</p><p>Des milliers de personnes ont manifesté mercredi à travers le monde arabe exprimant leur indignation après ce drame, qu'ils imputent à Israël, malgré son démenti.</p><p>D'importants rassemblements ont eu lieu notamment à Amman, Tunis, Beyrouth et Damas après cette frappe qui a suscité des appels à une "journée de colère" dans le monde arabe.</p><p>Plusieurs pays s'activent pour éviter un embrasement régional.Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, est arrivé jeudi en Israël, première étape d'une tournée régionale, pour appeler à éviter une escalade de la guerre.</p><p>Le président égyptien et le roi Abdallah II de Jordanie évoqueront jeudi au Caire "l'agression israélienne sur Gaza", ont annoncé les deux pays après l'annulation d'une rencontre à Amman avec M. Biden. Ces deux pays, qui ont souvent joué les médiateurs entre Israéliens et Palestiniens, mettent en garde depuis plusieurs jours contre un "déplacement forcé" de Palestiniens sur leurs sols. </p><p>A Pékin, le président chinois, Xi Jinping, a déclaré au Premier ministre égyptien que son pays souhaitait "travailler avec l'Egypte, afin d'apporter plus de stabilité à la région et au monde".</p><p>La tension reste forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, ainsi qu'en Cisjordanie où 64 Palestiniens, dont 18 enfants, ont été tués depuis le 7 octobre, selon le dernier bilan de l'ONU.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les bâtisseurs turcs de Kinshasa, «encore plus rapides que les Chinois»

Description: <p>Kinshasa (AFP) - Les Kinois n'en reviennent pas, de la vitesse à laquelle une entreprise turque a construit un imposant complexe financier au cœur de la capitale de la République démocratique du Congo, plus habituée aux gr
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Les bâtisseurs turcs de Kinshasa, «encore plus rapides que les Chinois»

Description: <p>Kinshasa (AFP) - Les Kinois n'en reviennent pas, de la vitesse à laquelle une entreprise turque a construit un imposant complexe financier au cœur de la capitale de la République démocratique du Congo, plus habituée aux grands travaux chinois qu'à ces nouveaux bâtisseurs du continent africain.</p><p>"Ça a changé brutalement", constate en riant un vendeur de rue, contraint depuis un peu plus d'un an de déplacer sa marchandise au rythme des changements de périmètre du chantier."Ils travaillent jour et nuit, encore plus vite que les Chinois", ajoute, un brin admiratif, un agent de sécurité.</p><p>En février 2022, le président turc Recep Tayyip Erdogan venait en visite officielle en RDC, son énième déplacement en Afrique. </p><p>Sous sa direction, Ankara s'est beaucoup investi sur le continent ces deux dernières décennies, pour développer des liens diplomatiques mais aussi économiques.Des entreprises turques ont par exemple construit une mosquée au Ghana, des stades au Rwanda ou au Sénégal, des aéroports dans plusieurs pays. </p><p>A Kinshasa, il avait conclu des accords de coopération concernant notamment la sécurité, la défense et la construction d'infrastructures, parmi lesquelles le "Centre des Finances" dont les travaux étaient rapidement lancés, dans une concession située près de l'école turque, dans la commune des affaires de la Gombe.</p><p>Il y avait à cet endroit, entre le palais de justice et le ministère des Affaires étrangères, un rond-point pompeusement appelé Place de l'Indépendance, orné d'une sorte de plateforme en ciment défraîchi portée par des escaliers ne menant vers aucun monument.</p><p>Des visiteurs s'y promenaient parfois, entre les alignements de plantes en petits sacs qu'achètent les occupants des villas avec jardin construites dans le quartier du temps des colons belges.</p><p>Puis les palissades et bungalows de chantier sont apparus, vite dominés par une demi-douzaine de tours de béton peu à peu recouvertes de panneaux de verre.</p><p>Deux d'entre elles, d'une vingtaine d'étages, vont accueillir les ministères des Finances et du Budget.Le complexe, qui comprend neuf bâtiments au total, abritera aussi un centre de congrès, des bureaux, un grand hôtel...</p><p></p><p>- Téléphérique -</p><p></p><p>Le maître d'œuvre est l'entreprise Milvest, filiale de la holding turque Miller. </p><p>Selon son PDG Turhan Mildon, qui donnait mi-septembre un point de presse sur le site, ce chantier aura employé quelque 3.000 personnes - 1.800 Congolais et 1.200 Turcs. </p><p>Le coût des travaux est chiffré à 290 millions de dollars, pré-financés par la compagnie, qui investit aussi 60 millions de dollars dans l'hôtel dont elle assurera la gestion pendant 49 ans.</p><p>Le centre des finances doit être inauguré le 2 décembre.Avant les élections prévues le 20 du même mois, auxquelles l'actuel président Félix Tshisekedi est candidat à un second mandat.</p><p>Avec ses échafaudages poussiéreux, le chantier tout proche de la nouvelle ambassade de Chine semblerait presque piétiner, et les ouvriers chinois n'ont plus auprès des Congolais l'attrait de la nouveauté.</p><p>Très présents dans le pays depuis l'époque de Mobutu Sese Seko (1965-97), ils ont construit le "palais du peuple", siège du Parlement, ou encore le stade des Martyrs, immense enceinte de 80.000 places. </p><p>Sous Joseph Kabila (2001-2019), aux termes d'un méga-contrat "mines contre infrastructures", ils ont refait et agrandi de grandes avenues, dont le boulevard du 30 Juin aux allures d'autoroute en pleine ville.Sous Félix Tshisekedi, ils continuent à construire, entre autres un gigantesque complexe culturel en cours d'achèvement.</p><p>Mais face à eux, la Turquie avance ses pions.En plus du centre financier, la société Milvest est sur les rangs pour la rénovation et l'extension de l'aéroport de Kinshasa, un projet initialement attribué à une entreprise chinoise mais non abouti.</p><p>Il est aussi prévu la construction d'un téléphérique urbain dans un secteur excentré, vallonné et embouteillé de Kinshasa, pour lequel Milvest est en contrat avec la société française Poma, spécialiste du transport par câbles.</p><p>Ce projet, encore dans sa phase administrative, intrigue particulièrement les habitants de Kinshasa, une ville chaotique de 15 millions d'âmes où l'électricité et l'eau courante sont des denrées rares dans certains quartiers.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Birmanie: le retour d'une grande fête bouddhique, entre joie et tristesse

Description: <p>Nyaungshwe (Birmanie) (AFP) - Des milliers de personnes ont participé jeudi à une procession bouddhique sur le lac Inle, dans l'une des plus grandes cérémonies religieuses de Birmanie, partagées entre la joie de se retrouv
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Birmanie: le retour d'une grande fête bouddhique, entre joie et tristesse

Description: <p>Nyaungshwe (Birmanie) (AFP) - Des milliers de personnes ont participé jeudi à une procession bouddhique sur le lac Inle, dans l'une des plus grandes cérémonies religieuses de Birmanie, partagées entre la joie de se retrouver après trois éditions annulées, et la tristesse du conflit civil.</p><p>Durant les 17 jours de la fête de la pagode Hpaung Daw U, une barge dorée en forme d'oie transporte quatre images sacrées du Bouddha d'un village à l'autre autour du lac Inle, dans l'Etat Shan (Est).</p><p>Le lac, de 22 kilomètres de long, est considéré comme l'un des principaux sites touristiques de Birmanie, mais pandémie de coronavirus et coup d'Etat ont fait fuir les visiteurs.</p><p>Les événements ont aussi conduit à l'annulation des trois dernières éditions du festival religieux, privant la population locale d'une occasion de vénérer les images supposées apporter félicité.</p><p>Pour son retour cette année, la procession a été suivie dès l'aube par des dizaines de bateaux avec des dévots à leur bord, au son des tymbales et des tambours accompagnant la flottille.</p><p>"Nous prenons du plaisir ici, mais sur l'autre rive la situation n'est bonne", rappelle Phuu Pyae Thwe, une étudiante de 18 ans.</p><p>"La situation nous attriste.Nous sommes aussi inquiets d'éventuels affrontements qui peuvent éclater sur le chemin", poursuit-elle auprès de l'AFP.</p><p>La dernière des cinq images sacrées du Bouddha conservées dans la pagode Hpaung Daw U, située sur le lac Inle, est la seule à ne pas faire le voyage.Elle était tombée à l'eau il y a plusieurs dizaines d'années.</p><p>La procession aquatique, qui convoque de vieilles traditions birmanes dans un cadre naturel spectaculaire, a attiré de nombreux touristes étrangers durant la décennie de transition démocratique initiée en 2011.</p><p></p><p>- "Nous prions pour elles" -</p><p></p><p>Mais le coup d'Etat en 2021 contre Aung San Suu Kyi a inversé la dynamique.Les combats entre la junte et ses opposants ethniques et politiques ont étranglé l'économie et isolé le pays.</p><p>Dans la ville voisine de Nyaungshwe, un employé d'hôtel a déclaré de manière anonyme à l'AFP que 80% du personnel avait été licencié.</p><p>"Beaucoup d'hôtels sont fermés parce qu'il n'y a ni touristes locaux, ni touristes étrangers", selon cette source.</p><p>L'Etat Shan se trouve hors des points chauds du conflit civil, qui s'étend sur une majorité du territoire.</p><p>Mais en mars dernier, à quelques heures du lac Inle, une trentaine de personnes qui s'étaient réfugiés dans un monastère pour échapper aux combats ont été tuées.La junte et ses opposants ont accusé le camp adverse d'être à l'origine du massacre.</p><p>"Nous faisons de bonnes actions pour les personnes en Birmanie qui souffrent.Nous prions pour elles", déclare Than Nyunt, une résidente de 75 ans.</p><p>Sur le lac, Htway Yi libère sa joie de revoir les images sacrées."Nous sommes heureux maintenant.Je veux que le lac soit aussi fréquenté qu'avant", lâche-t-elle.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les Palestiniens désespérés attendent l'aide humanitaire promise à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les Palestiniens bloqués à Gaza attendent désespérément jeudi les camions d'aide humanitaire promis par le président américain, Joe Biden, et l'Egypte, au 13e jour d&
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Les Palestiniens désespérés attendent l'aide humanitaire promise à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les Palestiniens bloqués à Gaza attendent désespérément jeudi les camions d'aide humanitaire promis par le président américain, Joe Biden, et l'Egypte, au 13e jour d'une guerre meurtrière qui se poursuit, en dépit d'une intense activité diplomatique.</p><p>Israël a continué jeudi de pilonner la bande de Gaza, tandis que les convois d'aide humanitaire qui doivent se rendre sur cette langue de terre exiguë où vivent 2,4 millions de Palestiniens sont bloqués depuis des jours à la frontière avec l'Egypte, au point de passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël.</p><p>Venu en personne mercredi soutenir Israël, meurtri par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur son sol le 7 octobre, M. Biden a assuré que le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, avec lequel il venait de s'entretenir, avait "accepté" de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" la frontière pour acheminer cette aide humanitaire.</p><p>Près de 3.500 personnes ont été tuées à Gaza, selon le ministère palestinien de la Santé contrôlé par le Hamas.Des quartiers entiers ont été rasés et se retrouvent sans eau, sans nourriture ni électricité, et plus d'un million de personnes ont été déplacées après le siège imposé par Israël le 9 octobre à Gaza, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>En Israël, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le début de la guerre, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes, et le nombre d'otages du Hamas a été revu à la hausse à 203 personnes jeudi. </p><p>Au terminal de Rafah entre l'Egypte et Gaza, des Egyptiens réparaient jeudi les dégâts des bombardements israéliens en vue du passage des camions d'aide, rapportent des témoins à l'AFP.Et des dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi matin dans l'espoir d'une réouverture du point de passage.</p><p></p><p>- "On est prêts" -</p><p></p><p>"On est prêts avec nos sacs", assure Mohammed, 40 ans, qui travaille pour une institution italienne et attend depuis depuis trois jours avec sa famille de pouvoir passer la frontière.</p><p>"Nous voulons faire passer autant de camions que possible.Il y en a, je crois 150 environ", avait déclaré mercredi soir le président américain.</p><p>Il a cependant indiqué que l'entrée d'un second convoi dépendrait aussi de "comment se passe" la distribution du premier.En clair, "si le Hamas (s'en) saisit ou ne les laisse pas passer (..) alors ce sera fini", a prévenu M. Biden, lors d'une escale en Allemagne pendant son voyage de retour à Washington.</p><p>L'aide devra être "conséquente", de l'ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, a déclaré mercredi Martin Griffiths, le chef des situations humanitaires d'urgence aux Nations unies. </p><p></p><p>Jeudi soir, le président américain doit s'adresser aux Américains depuis la Maison Blanche pour tenter de les souder derrière Israël et l'Ukraine, pays en guerre contre la Russie qui a envahi son territoire début 2022.</p><p>La veille, il avait mis Israël hors de cause pour la frappe meurtrière contre l'hôpital Ahli Arab de Gaza, dont l'armée israélienne et le Hamas se renvoient la responsabilité.</p><p>Cette frappe a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'hôpital, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.Probablement beaucoup moins, a toutefois affirmé un haut responsable européen du renseignement, interrogé par l'AFP.</p><p>"Il n'y a pas 200 voire 500 morts, mais plutôt quelques dizaines, probablement entre 10 et 50", a affirmé cette source sous couvert d'anonymat.Un porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus, a également contesté le nombre de 471 morts avancé par le Hamas: "Où sont tous les corps?", a-t-il dit.</p><p>Les photos et vidéos de l'AFP montrent des dizaines de corps dans des draps, des sacs mortuaires noirs ou sous des couvertures.</p><p>"Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe contre l'hôpital Ahli Arab) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden, qui assure avoir des éléments probants venant du Pentagone.</p><p></p><p>- "Preuves" -</p><p></p><p>Israël a affirmé avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique, un autre mouvement palestinien, dans la frappe sur l'hôpital.</p><p>Photos à l’appui, un porte-parole de l’armée israélienne Jonathan Conricus a répété que "ce n’est pas une bombe israélienne car il n’y a pas de cratère sur les photos" lors d’un point de presse dans la nuit de mercredi à jeudi.</p><p>Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé comme lui organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.</p><p>Des milliers de personnes ont manifesté mercredi à travers le monde arabe exprimant leur indignation après ce drame, qu'ils imputent à Israël, malgré son démenti.</p><p>D'importants rassemblements ont eu lieu à Amman, Tunis, Beyrouth, Damas et d'autres capitales, comme Manama, après cette frappe qui a suscité des appels à une "journée de colère" dans le monde arabe.</p><p>Plusieurs pays s'activent pour éviter un embrasement régional.Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, est arrivé jeudi en Israël, première étape d'une tournée régionale, pour appeler à éviter une escalade de la guerre.</p><p>A Pékin, le président chinois, Xi Jinping, a déclaré au Premier ministre égyptien que son pays souhaitait "travailler avec l'Egypte, afin d'apporter plus de certitude et de stabilité à la région et au monde".</p><p>Les autorités égyptiennes ont également annoncé la venue au Caire du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterrez, dont l'organisation alerte depuis plusieurs jours sur le danger d'une "catastrophe humanitaire" à Gaza.</p><p>La tension reste forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, ainsi qu'en Cisjordanie où 64 Palestiniens, dont 18 enfants, ont été tués depuis le 7 octobre, selon le dernier bilan de l'ONU.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden et Sissi annoncent l'ouverture du passage de Rafah pour laisser passer l'aide aux Palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'aide humanitaire attendue par les Palestiniens de la bande de Gaza va pouvoir commencer à transiter par le passage de Rafah, à partir de l'Egypte voisine de l'encla
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Biden et Sissi annoncent l'ouverture du passage de Rafah pour laisser passer l'aide aux Palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'aide humanitaire attendue par les Palestiniens de la bande de Gaza va pouvoir commencer à transiter par le passage de Rafah, à partir de l'Egypte voisine de l'enclave en état de siège depuis l'attaque du Hamas contre Israël, ont annoncé les présidents américain et égyptien.</p><p>Cette déclaration intervient après une visite de Joe Biden mercredi en Israël, qui a renouvelé son soutien à son allié et l'a mis hors de cause concernant la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza qui a soulevé un vent de colère au Proche-Orient.</p><p>"Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden, qui assure avoir des éléments probants venant du Pentagone</p><p>Le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, a accusé Israël d'être l'auteur de cette frappe, tout comme l'Iran et de nombreux pays musulmans, où des milliers de manifestants sont descendus dans la rue mardi et mercredi pour dénoncer les "crimes sionistes".</p><p></p><p>- "Jusqu'à 20 camions" -</p><p></p><p>M. Biden, venu aussi dans la région pour obtenir que l'aide internationale puisse accéder à Gaza, où une catastrophe humanitaire se profile selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a affirmé avoir obtenu du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" au passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël.</p><p>Toutefois, cette aide ne pourra vraisemblablement pas arriver avant vendredi en raison de travaux à faire sur la route, détruite par les bombardements israéliens.</p><p>Dans la foulée, le porte-parole de la présidence égyptienne a confirmé que MM.Sissi et Biden, qui se sont entretenus au téléphone mercredi soir, s'étaient mis d'accord "sur l'acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza via le terminal de Rafah, de manière durable".</p><p>Auparavant, M. Biden avait assuré qu'Israël avait donné son feu vert.</p><p>"Israël n'empêchera pas l'aide humanitaire depuis l'Egypte tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza", avait confirmé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.</p><p>Israël a cependant mis une condition.Cette aide ne transitera pas par son territoire, tant que les otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés.Le mouvement palestinien affirme détenir entre 200 et 250 otages, au moins 199, selon Israël.</p><p>Leur libération est d'une "absolue priorité", a dit M. Biden.</p><p></p><p>- Veto -</p><p></p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils, le jour de l'attaque du Hamas le 7 octobre, la plus meurtrière ayant visé Israël depuis sa création en 1948. </p><p>En représailles, Israël bombarde sans relâche le petit territoire surpeuplé de Gaza, où au moins 3.478 personnes ont été tuées, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales, qui ne précisent pas si ce bilan prend aussi en compte celui des victimes de l'hôpital Ahli Arab de Gaza. Plus d'un million d'habitants ont par ailleurs fui vers le sud de l'enclave, sous la menace d'une offensive terrestre israélienne dans le nord.</p><p>Les Etats-Unis ont mis leur veto mercredi à une résolution du Conseil de sécurité qui appelait à une "pause humanitaire", Washington reprochant au texte de ne pas mentionner le "droit d'Israël à se défendre".</p><p>Des dizaines de camions remplis d'aide internationale attendent en Egypte depuis des jours de rentrer à Gaza.</p><p>L'aide devra être "conséquente", de l'ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, a déclaré mercredi Martin Griffiths, le chef des situations humanitaires d'urgence aux Nations unies. </p><p>L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre à l'enclave, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>La frappe mardi soir sur l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'établissement, assure le ministère de la Santé du territoire palestinien.Probablement beaucoup moins, a toutefois affirmé un haut responsable européen du renseignement, évoquant sous couvert de l'anonymat d'un maximum de 50 morts. </p><p>Les photos et vidéos de l'AFP montrent des dizaines de corps dans des draps, des sacs mortuaires noirs ou sous des couvertures.</p><p></p><p>- "Pas de cratère" -</p><p></p><p>Israël a affirmé avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique dans la frappe sur l'hôpital.</p><p>Photos à l’appui, un porte-parole de l’armée israélienne Jonathan Conricus a répété que "ce n’est pas une bombe israélienne car il n’y a pas de cratère sur les photos" lors d’un point de presse dans la nuit de mercredi à jeudi.</p><p>Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé comme lui organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.</p><p>Dans une vidéo authentifiée par l'AFP, on voit des flammes s'élever dans la nuit de ce qui semble être la cour d'un bâtiment.</p><p>"J'ai vu une énorme boule de feu, l'endroit entier était en feu, des cadavres étaient projetés partout, des enfants, des femmes et des personnes âgées", raconte Adnan al-Nagah, 37 ans, qui s'était abrité avec sa famille dans l'hôpital et a échappé de peu à la mort.</p><p>Des milliers de personnes ont manifesté mercredi en soutien aux Palestiniens au Caire, près de l'ambassade d'Israël à Amman, et à Tunis devant l'ambassade de France, l'un des pays accusés d'être des "alliés des sionistes" dans cette guerre.</p><p>Des Palestiniens ont aussi manifesté en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, aux cris de "Libérez, libérez la Palestine".</p><p>La tension est forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, ainsi qu'en Cisjordanie où 64 Palestiniens, dont 18 enfants, ont été tués depuis le 7 octobre, selon le dernier bilan de l'ONU.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Tibu, le «no man's land» colombien qui accueille les pourparlers de paix

Description: <p>Tibú (Colombie) (AFP) - Cela faisait presque six mois qu'il n'avait pas mis les pieds dans sa ville.Maire d'une petite municipalité du nord-est de la Colombie, menacé de mort par les dissidents des FARC, Nelson Lea
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Tibu, le «no man's land» colombien qui accueille les pourparlers de paix

Description: <p>Tibú (Colombie) (AFP) - Cela faisait presque six mois qu'il n'avait pas mis les pieds dans sa ville.Maire d'une petite municipalité du nord-est de la Colombie, menacé de mort par les dissidents des FARC, Nelson Leal a pu récemment revenir sur ses terres.</p><p>Ce retour s'est fait début octobre à la faveur des négociations de paix qui ont débuté entre le groupe armé et le gouvernement.</p><p>M. Leal était maire de Tibu depuis un an et demi quand, le 10 mars dernier, des membres de la dissidence, qui rejette l'accord de paix signé en 2016 avec la guérilla marxiste, ont arrêté son véhicule sur une route, raconte-t-il à l'AFP.</p><p>Les combattants l'ont pris à partie devant sa femme, son fils de 13 ans et sa nièce, avant de voler sa voiture.L'édile prend alors conscience du danger qui pèse sur lui et sa famille.Un autre de ses fils adolescent avait déjà été mis en joue par des individus à moto en guise d'avertissement.</p><p>Depuis lors, il travaille à distance, depuis Cucuta, à une centaine de km de là pour administrer sa ville de quelque 60.000 habitants.</p><p></p><p>- Royaume de la coca -</p><p></p><p>Entouré de gardes du corps, il est revenu dans sa ville pour le premier round de négociations entre le groupe armé connu sous le nom d'Etat-major central (EMC) et les délégués du gouvernement de gauche du président Gustavo Petro.</p><p>Ces discussions, qui ont débuté lundi, se déroulent dans un bastion de la dissidence, où l'Etat est très peu présent et d'autres groupes armés sont également actifs.</p><p>Tibu abrite plus de 22.000 hectares de cultures de feuilles de coca, composant de base de la cocaïne, ce qui en fait la ville avec la plus grande surface de cette culture au monde, selon l'ONU.</p><p>La guérilla guévariste de l'ELN (Armée nationale de libération), le Clan del golfo, plus puissante organisation criminelle du pays, et même le cartel mexicain de Sinaloa sont présents sur le territoire, assure M. Leal.</p><p>"Tibu est devenu un no man's land où celui qui a les armes est celui qui gouverne", constate-t-il.</p><p>Les négociations ont commencé par une image paradoxale devant les médias du monde entier: le commandant Andrey Avendaño, négociateur en chef de l'EMC, a été applaudi, tandis que M. Leal et les délégués du gouvernement ont été conspués, signe du soutien populaire dont bénéficient les dissidents dans la zone.</p><p>Les points essentiels de ces négociations, qui ont débuté parallèlement à un cessez-le-feu de trois mois, ne sont toujours pas clairs.Il est seulement acquis que la table des négociations ne sera pas installée en dehors du pays.</p><p>Pour l'accord de 2016 avec les FARC, le document qui a scellé leur désarmement un an plus tard avait été rédigé à La Havane.</p><p></p><p>- "Obéir pour vivre" -</p><p></p><p>La dernière fois que des guérillas et un gouvernement ont négocié en Colombie, ce fut sous l'administration du conservateur Andrés Pastrana (1998-2002), qui avait démilitarisé quelque 42.000 km2 dans le département de Caqueta (sud).Une concession qui lui fut amèrement reprochée, car ayant surtout servi aux FARC pour se renforcer.</p><p>Selon le bureau du procureur, 13 régions de Colombie, dont celle de Tibu, sont sous le contrôle de groupes armés qui imposent leurs "règles"."Quiconque s'en écarte est soit banni, soit tué".</p><p>"Vivre dans cette ville est une chose complexe (...) il faut écouter, obéir pour vivre", témoigne Benigno Neira, un paysan de 51 ans. </p><p>Kevin Karlen, coordinateur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Cucuta, reconnaît qu'il s'agit d'une des régions du pays "les plus touchées par le conflit armé".</p><p>Le poste de police a des airs de forteresse retranchée.En mai, deux policiers ont été tués dans un attentat à l'explosif.Depuis, leurs collègues ne sortent qu'en véhicule blindé, confie anonymement à l'AFP un policier.</p><p>A Tibu, il n'y a ni police de la route, ni bureau du médiateur, ni tribunaux, ni parquet.Le chef du parquet local a été assassiné en 2021 alors qu'il traitait plus de 400 affaires, dont certaines concernaient le trafic de drogue et la dissidence.Les autres procureurs ont depuis fui à Cucuta.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Paralysé depuis 15 jours, le Congrès américain échoue encore à élire un «speaker»

Description: <p>Washington (AFP) - L'élu Jim Jordan, lieutenant de Donald Trump, a de nouveau échoué mercredi à être élu "speaker" au Congrès américain, enfonçant un peu plus l'institution dans la crise.</p><p&
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Paralysé depuis 15 jours, le Congrès américain échoue encore à élire un «speaker»

Description: <p>Washington (AFP) - L'élu Jim Jordan, lieutenant de Donald Trump, a de nouveau échoué mercredi à être élu "speaker" au Congrès américain, enfonçant un peu plus l'institution dans la crise.</p><p>Qu'importe que le président Biden, en déplacement en Israël, ait promis à son allié historique son soutien indéfectible dans sa guerre avec le Hamas: la Chambre des représentants, sans président depuis 15 jours, est actuellement paralysée, incapable de voter une quelconque enveloppe pour concrétiser ces engagements.</p><p>Le Congrès américain a deux chambres: l'une, le Sénat, est acquise aux démocrates de Joe Biden, mais c'est sa chambre basse, aux mains des républicains, qui connaît une pagaille inédite.</p><p>Cette institution n'a plus de président depuis la destitution historique de Kevin McCarthy le 3 octobre, la privant de ses principaux pouvoirs, y compris l'adoption de lois.</p><p>Les républicains, responsables d'élire le "speaker" de cette chambre, ne parviennent pas à s'entendre, étalant leurs divisions au grand jour, à un an de la présidentielle américaine.</p><p></p><p>- Jordan retente sa chance -</p><p></p><p>L'élu de l'Ohio Jim Jordan, membre de la frange la plus conservatrice du parti et très proche de Donald Trump, est actuellement le seul candidat républicain en lice pour le perchoir. </p><p>Mais le quinquagénaire n'est pas parvenu, d'abord mardi, puis lors d'un deuxième vote mercredi, à obtenir le soutien d'assez de ses pairs pour être élu à la tête de l'hémicycle.</p><p>Une vingtaine d'élus modérés reprochent à cet élu pugnace des positions trop extrêmes et refusent pour cette raison de l'élire au poste de "speaker". </p><p>Dans une institution encore marquée par l'assaut du Capitole, les démocrates dénoncent quant à eux le positionnement pour le moins ambigu de Jim Jordan sur la présidentielle de 2020, élection que Donald Trump qualifie encore, sans preuve, de "volée".Ils ne l'aideront pas non plus à accéder au perchoir.</p><p>Cette élection pourrait toutefois s'étaler sur plusieurs jours: le "speaker" destitué Kevin McCarthy avait dû batailler durant 15 tours et avaler plus d'une couleuvre pour accéder au perchoir en janvier.</p><p>Les républicains veulent à tout prix éviter de revivre cette séquence humiliante, diffusée en début d'année par les télévisions à travers le pays.Pour l'instant, en vain.</p><p></p><p>- Noeud papillon -</p><p></p><p>Comment les conservateurs vont-ils se sortir de cette crise?Plusieurs scénarios sont étudiés par le groupe parlementaire.</p><p>A commencer par la possibilité de renforcer temporairement les pouvoirs du "speaker" par intérim, Patrick McHenry.</p><p>L'unique responsabilité de cet élu de Caroline du Nord -- reconnaissable au noeud papillon qu'il porte toujours avec ses costumes -- est actuellement d'organiser l'élection du successeur de Kevin McCarthy.</p><p>A moins d'une alliance surprise entre républicains modérés et le Parti démocrate, qui a jusqu'ici principalement été spectateur de ces tractations.</p><p>Exhortant les républicains à mettre fin "à leur guerre civile", le chef démocrate Hakeem Jeffries a appelé à former "une coalition qui transcende les partis".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Hôpital à Gaza: Joe Biden met Israël hors de cause et obtient le passage de l'aide humanitaire

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le président américain Joe Biden a mis mercredi Israël hors de cause, après la frappe meurtrière contre un hôpital à Gaza qui a soulevé un vent de révolte au Moyen-Orient, et obtenu de son allié meurtri pa
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Hôpital à Gaza: Joe Biden met Israël hors de cause et obtient le passage de l'aide humanitaire

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le président américain Joe Biden a mis mercredi Israël hors de cause, après la frappe meurtrière contre un hôpital à Gaza qui a soulevé un vent de révolte au Moyen-Orient, et obtenu de son allié meurtri par une attaque sans précédent un feu vert pour l'aide humanitaire à Gaza.</p><p>Venu en personne soutenir son allié frappé par l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas palestinien, M. Biden a repris à son compte la version donnée par l'armée israélienne sur cette frappe, qui accuse le Jihad islamique, une autre organisation palestinienne.</p><p>"Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden, qui assure avoir des éléments probants venant du Pentagone.</p><p>"Israël n'a probablement pas fait ça", a assuré de son côté un haut-responsable européen du renseignement, interrogé par l'AFP, soulignant que ses services disposent de "pistes sérieuses".</p><p>Le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, a accusé Israël d'être l'auteur de cette frappe, tout comme l'Iran et de nombreux pays arabes, où des milliers de manifestants sont descendus mardi dans la rue pour dénoncer les "crimes sionistes".</p><p>S'exprimant devant la presse, le président américain a également indiqué qu'Israël avait donné son feu vert à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, répondant ainsi à la demande des autorités américaines et de la communauté internationale.</p><p>- "Nourriture, eau et médicaments" -</p><p></p><p>"Israël n'empêchera pas l'aide humanitaire depuis l'Egypte tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza", a confirmé ensuite un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.</p><p>Israël a toutefois mis une condition.Cette aide ne transitera pas par son territoire, tant que les otages détenus par le Hamas palestinien ne seront pas libérés.Le mouvement palestinien affirme détenir entre 200 et 250 otages, au moins 199 otages, selon Israël.</p><p>Leur libération est d'une "absolue priorité", a affirmé le président américain, à l'issue de sa rencontre avec M. Netanyahu.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils, le jour de l'attaque, qui est la plus meurtrière ayant visé Israël depuis sa création, en 1948. </p><p>En représailles, Israël bombarde sans relâche le petit territoire surpeuplé de Gaza, où au moins 3.478 personnes ont été tuées, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales, qui ne précisent pas si ce bilan prend aussi en compte celui des victimes de l'hôpital Ahli Arab de Gaza.</p><p>- "Davantage de tragédie" -</p><p></p><p>Joe Biden a assuré qu'il travaillerait avec Israël pour éviter "davantage de tragédie" aux civils, au douzième jour de la guerre, et alors que la situation dans la bande de gaza, un petit territoire de 362 km2 est "incontrôlable", selon l'Organisation mondiale de la santé.</p><p>Des dizaines de camions remplis d'aide internationale attendent en Egypte depuis des jours de rentrer à Gaza au point de passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël.Ce point de passage était toujours fermé mercredi soir, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p><p>L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre au petit territoire, pauvre et exigu, de 362 km2, déjà soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>La frappe mardi soir sur l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'établissement, a indiqué de son côté le ministère de la Santé du territoire palestinien.</p><p></p><p>- "Preuves" -</p><p></p><p>Israël a affirmé mercredi avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique dans la frappe sur l'hôpital.</p><p>"Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l'explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d'une roquette du Jihad islamique ayant échoué", a déclaré le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.</p><p>Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé comme lui organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.</p><p>"Nous étions en train d'opérer dans l'hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d'opération.C'est un massacre", a témoigné le Dr Ghassan Abu Sittah, de l'ONG Médecins sans frontières.</p><p>Dans une video authentifiée par l'AFP, on voit des flammes s'élever dans la nuit de ce qui semble être la cour d'un bâtiment.Dans l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab, un photographe de l'AFP a vu mercredi des véhicules carbonisés, des débris jonchant le sol et une ambulance détruite avec le nom de l'hôpital.</p><p>"J'ai vu une énorme boule de feu, l'endroit entier était en feu, des cadavres étaient projetés partout, des enfants, des femmes et des personnes âgées", raconte Adnan al-Nagah, 37 ans, qui s'était abrité avec sa famille dans l'hôpital et a échappé de peu à la mort.</p><p>- "Journée de colère" -</p><p></p><p>Des milliers de personnes ont manifesté mercredi en soutien aux Palestiniens au Caire, près de l'ambassade d'Israël à Amman, et à Tunis devant l'ambassade de France, l'un des pays accusés d'être des "alliés des sionistes" dans cette guerre.</p><p>Des Palestiniens ont aussi manifesté en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, aux cris de "Libérez, libérez la Palestine".</p><p>Tant qu'il n'y aura pas de solution au conflit, "on aura plus en plus de cette violence tous les deux ou trois ans", a assuré Ferial, une habitant de Naplouse en Cisjordanie, n'ayant donné que son prénom. </p><p>Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien et le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.</p><p>Des habitants de villes proches de la bande de Gaza s'organisent pour faire face à la guerre, alors que des roquettes sont encore quotidiennement tirées sur Israël. </p><p>La tension est forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, ainsi qu'en Cisjordanie où au moins 61 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'aide humanitaire va entrer dans Gaza, assure Israël après la visite de Biden

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - L'aide humanitaire va entrer dans la bande de Gaza, privée de tout depuis près de dix jours, a assuré mercredi Israël, à l'issue d'une visite à haut risque du président américain Joe Biden, a
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L'aide humanitaire va entrer dans Gaza, assure Israël après la visite de Biden

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - L'aide humanitaire va entrer dans la bande de Gaza, privée de tout depuis près de dix jours, a assuré mercredi Israël, à l'issue d'une visite à haut risque du président américain Joe Biden, au lendemain d'une frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza qui a soulevé un vent de colère au Moyen-Orient.</p><p>Venu en personne soutenir son allié meurtri par l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas palestinien, M. Biden a aussi repris à son compte la version donnée par l'armée israélienne sur cette frappe, qui accuse le Jihad islamique, une autre organisation palestinienne.</p><p>"Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden.</p><p>Le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, a accusé Israël d'être l'auteur de cette frappe, tout comme l'Iran et de nombreux pays arabes, où des milliers de manifestants sont descendus mardi dans la rue pour dénoncer les "crimes sionistes".</p><p>S'exprimant devant la presse, le président américain a indiqué qu'Israël avait donné son feu vert à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, répondant ainsi à la demande des autorités américaines et de la communauté internationale.</p><p>- "Nourriture, eau et médicaments" -</p><p></p><p>"Israël n'empêchera pas l'aide humanitaire depuis l'Egypte tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza", a confirmé ensuite un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.</p><p>Israël a toutefois mis une condition.Cette aide ne transitera pas par son territoire, tant que les otages détenus par le Hamas palestinien ne seront pas libérés.Le mouvement palestinien affirme détenir entre 200 et 250 otages, au moins 199 otages, selon Israël.</p><p>Leur libération est d'une "absolue priorité", a affirmé le président américain, à l'issue de sa rencontre avec M. Netanyahu.</p><p>Le président américain a également assuré que la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas, et qui a déjà fait des milliers de morts de part et d'autre, renforçait sa "détermination" pour une solution "à deux Etats", un palestinien et un israélien. </p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils, le jour de l'attaque, qui est la plus meurtrière ayant visé Israël depuis sa création, en 1948. </p><p>En représailles, Israël bombarde sans relâche le petit territoire surpeuplé de Gaza, où au moins 3.478 personnes ont été tuées, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales, qui ne précisent pas si ce bilan prend aussi en compte celui des victimes de l'hôpital Ahli Arab de Gaza.</p><p>- "Davantage de tragédie" -</p><p></p><p>Joe Biden a assuré qu'il travaillerait avec Israël pour éviter "davantage de tragédie" aux civils, au douzième jour de la guerre, et alors que la situation dans la bande de gaza, un petit territoire de 362 km2 est "incontrôlable", selon l'Organisation mondiale de la santé.</p><p>Des dizaines de camions remplis d'aide internationale attendent en Egypte depuis des jours de rentrer à Gaza au point de passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël.Ce point de passage était toujours fermé mercredi soir, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p><p>L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre au petit territoire, pauvre et exigu, de 362 km2, déjà soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>La frappe mardi soir sur l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'établissement, a indiqué de son côté le ministère de la Santé du territoire palestinien.</p><p>Le tir a suscité de multiples condamnations et des manifestations de colère notamment au Caire, à Téhéran, Amman, Istanbul, Tunis ou à Beyrouth.</p><p>- "Preuves" -</p><p></p><p>Israël a affirmé mercredi avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique dans la frappe sur l'hôpital.</p><p>"Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l'explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d'une roquette du Jihad islamique ayant échoué", a déclaré le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.</p><p>Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé comme lui organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.</p><p>"Nous étions en train d'opérer dans l'hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d'opération.C'est un massacre", a témoigné le Dr Ghassan Abu Sittah, de l'ONG Médecins sans frontières.</p><p>Dans une video authentifiée par l'AFP, on voit des flammes s'élever dans la nuit de ce qui semble être la cour d'un bâtiment.Dans l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab, un photographe de l'AFP a vu mercredi des véhicules carbonisés, des débris jonchant le sol et une ambulance détruite avec le nom de l'hôpital.</p><p>"J'ai vu une énorme boule de feu, l'endroit entier était en feu, des cadavres étaient projetés partout, des enfants, des femmes et des personnes âgées", raconte Adnan al-Nagah, 37 ans, qui s'était abrité avec sa famille dans l'hôpital et a échappé de peu à la mort.</p><p>- "Journée de colère" -</p><p></p><p>Des milliers de personnes ont manifesté mercredi en soutien aux Palestiniens au Caire, près de l'ambassade d'Israël à Amman, et à Tunis devant l'ambassade de France, l'un des pays accusés d'être des "alliés des sionistes" dans cette guerre.</p><p>Des Palestiniens ont aussi manifesté en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, aux cris de "Libérez, libérez la Palestine".</p><p>Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien et le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.</p><p>Des habitants de villes proches de la bande de Gaza s'organisent pour faire face à la guerre, alors que des roquettes sont encore quotidiennement tirées sur Israël. </p><p>La tension est forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, ainsi qu'en Cisjordanie où au moins 61 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Autriche, l'ex-chancelier Sebastian Kurz jugé pour faux témoignage

Description: <p>Vienne (AFP) - L'ex-chancelier autrichien Sebastian Kurz a clamé mercredi son innocence au premier jour de sa comparution à Vienne pour un faux témoignage devant le Parlement, dans un pays secoué par les affaires de corrupt
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En Autriche, l'ex-chancelier Sebastian Kurz jugé pour faux témoignage

Description: <p>Vienne (AFP) - L'ex-chancelier autrichien Sebastian Kurz a clamé mercredi son innocence au premier jour de sa comparution à Vienne pour un faux témoignage devant le Parlement, dans un pays secoué par les affaires de corruption.</p><p>"J'espère que le procès sera équitable et qu'à la fin, les accusations seront démenties", a-t-il déclaré à son arrivée au tribunal devant une nuée de journalistes, dénonçant une "politisation" du parquet.</p><p>Vêtu d'un costume sombre, l'ex-dirigeant conservateur de 37 ans est apparu souriant et s'est dit "confiant" avant de prendre place dans une grande salle de type néoclassique réservée aux procès importants. </p><p>L'intérêt du public est à la hauteur du personnage: devenu à 31 ans en 2017 le plus jeune dirigeant élu de la planète, il a quitté la politique avec fracas il y a tout juste deux ans.</p><p>C'est la première fois en plus de 30 ans qu'un ancien chef de gouvernement doit rendre compte de ses actes devant la justice autrichienne.</p><p>Ce procès, qui doit durer plusieurs jours, ne concerne qu'une partie des faits reprochés à Sebastian Kurz.Et ce sont les moins graves comparé au volet corruption, pour lequel l'enquête est toujours en cours.</p><p>Il est accusé avec deux autres personnes d'avoir menti devant une commission parlementaire alors qu'il était sous serment, des faits passibles de trois ans d'emprisonnement.</p><p></p><p>- "Cacher la vérité" -</p><p></p><p>Pour le procureur Gregor Adamovic, il ne s'agit pas d'une bagatelle car au final, "c'est le grand public qui a été trompé".</p><p>En Autriche, intervenir dans un processus de nomination ne constitue pas un délit en soi.Mais "vous vouliez cacher la vérité (...) car vous aviez promis un style politique différent", a asséné le magistrat dans un réquisitoire sévère. </p><p>"Je veux dire ici qu'à mon avis, rien ne se décidait sans l'aval de Sebastian Kurz", a-t-il ajouté.</p><p>Le faits qui lui sont reprochés remontent à 2020.Le chancelier conservateur avait alors nié sous serment être intervenu dans la nomination d'un proche, Thomas Schmid, à la tête d'une holding publique brassant des milliards d'euros.</p><p>Problème: un an plus tard, les enquêteurs ont mis la main sur des SMS qu'il avait échangés en amont avec l'intéressé.Selon l'acte d'accusation de 108 pages, le dialogue ne laisse guère place au doute. </p><p>Dans un message accompagné d'emojis affectueux, M. Kurz avait ainsi écrit: "Tu as tout ce que tu veux".Auquel son protégé avait répondu: "Je suis si heureux, j'adore mon chancelier".</p><p>Hélas pour l'ex-dirigeant, son ancien ami a retourné sa veste.Dans l'espoir d'une remise de peine, Thomas Schmid coopère désormais avec la justice et entend témoigner à charge. </p><p></p><p>- Lucratives collaborations -</p><p></p><p>Pour y voir clair, le tribunal a prévu de convoquer une vingtaine de témoins, dont plusieurs personnalités politiques.</p><p>Parmi eux, l'ancien vice-chancelier d'extrême droite Heinz-Christian Strache, celui-là même qui est au coeur du retentissant scandale dit de l'Ibizagate d'où découlent les multiples affaires secouant l'Autriche.</p><p>En 2019, une vidéo tournée en caméra cachée sur l'île espagnole d'Ibiza à l'occasion de ses vacances a révélé des pratiques potentiellement frauduleuses dans la classe politique. </p><p>M. Strache, contraint à la démission dans la foulée, a depuis été relaxé dans plusieurs dossiers.</p><p>Outre ce procès, Sebastian Kurz est soupçonné d'avoir détourné des fonds publics pour commander des enquêtes d'opinion truquées et s'assurer d'une couverture élogieuse dans des tabloïds.</p><p>Toutes ces allégations ne cessent de déstabiliser le pays de 9 millions d'habitants, où règne un sentiment du "tous pourris".De quoi nourrir le vote protestataire pour l'extrême droite, redevenue la première force politique dans les sondages, en vue des législatives de l'automne 2024.</p><p>Sebastian Kurz jure qu'il n'a aucune envie de rempiler, même si son capital politique ne semble pas épuisé: pas moins de trois films sur lui ont été tournés. </p><p>Tout en s'affichant sur les réseaux sociaux avec des dirigeants conservateurs, il multiplie les lucratives collaborations internationales dans le secteur privé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden soutient Israël après la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le président américain Joe Biden a assuré Israël de son soutien mercredi, lors d'une visite dans ce pays après une frappe sur un hôpital de Gaza dont Israël et les Palestiniens s'accusent mutuelleme
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Biden soutient Israël après la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le président américain Joe Biden a assuré Israël de son soutien mercredi, lors d'une visite dans ce pays après une frappe sur un hôpital de Gaza dont Israël et les Palestiniens s'accusent mutuellement, qui a fait des centaines de morts et provoqué un vent de colère au Moyen-Orient.</p><p>Les pays arabes ont accusé Israël, qui pilonne sans répit la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur son sol.</p><p>Mais Joe Biden a appuyé la version israélienne désignant un tir de roquette du Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien.</p><p>Le Jihad islamique a démenti.Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a lui aussi désigné Israël et accusé Washington d'être "complice des massacres" israéliens à Gaza.</p><p>La frappe mardi soir sur l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'établissement, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.</p><p>"Sur la base de ce que j'ai vu, il apparait que cela a été mené par la partie adverse", a déclaré Joe Biden au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, se disant "profondément attristé et choqué".</p><p>Joe Biden a assuré qu'il travaillerait avec Israël pour éviter "davantage de tragédie" aux civils.Israël fera "tout ce qu'il peut" pour épargner les civils, a promis Benjamin Netanyahu, au douzième jour de la guerre qui a déjà fait des milliers de morts.</p><p>Le tir a suscité de multiples condamnations et des manifestations de colère au Caire, à Téhéran, Amman, Istanbul, Tunis ou encore à Beyrouth.</p><p>Le président américain devait aussi tenter de débloquer l'entrée de l'aide d'urgence à Gaza, alors que le point de passage de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, reste fermé.</p><p>Des centaines de camions d'aide humanitaire attendent, du côté égyptien, de pouvoir entrer dans le sud de la bande de Gaza où sont massés des centaines de milliers de civils palestiniens désespérés.</p><p>La situation dans le territoire "devient incontrôlable", a lancé le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p>      </p><p>- "Une énorme boule de feu"  -</p><p></p><p>Israël a affirmé mercredi avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique dans la frappe sur l'hôpital.</p><p>"Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l'explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d'une roquette du Jihad islamique ayant échoué", a déclaré le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.</p><p>"Cette analyse professionnelle est basée sur des renseignements, des systèmes opérationnels et des images aériennes, qui ont tous été recoupés", a-t-il ajouté.</p><p>Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé comme lui organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, l'hôpital avait été sommé par Israël d'évacuer sous la menace d'un bombardement, et c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.</p><p>"Nous étions en train d'opérer dans l'hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d'opération.C'est un massacre", a témoigné le Dr Ghassan Abu Sittah, de l'ONG Médecins sans frontières.</p><p>Dans une video authentifiée par l'AFP, on voit des flammes s'élever dans la nuit de ce qui semble être la cour d'un bâtiment.Dans l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab, un photographe de l'AFP a vu mercredi des véhicules carbonisés, des débris jonchant le sol et une ambulance détruite avec le nom de l'hôpital.</p><p>"J'ai vu une énorme boule de feu, l'endroit entier était en feu, des cadavres étaient projetés partout, des enfants, des femmes et des personnes âgées", raconte Adnan al-Nagah, 37 ans, qui s'était abrité avec sa famille dans l'hôpital et a échappé de peu à la mort.</p><p>L'Eglise épiscopale à Jérusalem, qui gère l'hôpital, a dénoncé un "crime contre l'humanité".</p><p></p><p>- "Journée de colère" -</p><p></p><p>Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a appelé à observer une "journée de colère" mercredi pour condamner le "massacre", dont il accuse Israël.</p><p>Des milliers de personnes ont manifesté mercredi en soutien aux Palestiniens au Caire, près de l'ambassade d'Israël à Amman, et à Tunis devant l'ambassade de France, l'un des pays accusés d'être des "alliés des sionistes" dans cette guerre.</p><p>Des Palestiniens ont aussi manifesté en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, aux cris de "Libérez, libérez la Palestine".</p><p>Le Croissant rouge palestinien a dénoncé un "crime de guerre", qui a fait "des centaines" de victimes civiles, "dont des femmes, des enfants, des personnels de santé".</p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".</p><p>Le président iranien Ebrahim Raïssi a décrété une journée de "deuil public" mercredi et prédit que cette attaque allait se retourner contre Israël et son allié américain.Mardi, Téhéran avait menacé d'une possible "action préventive" contre Israël, qui prépare une offensive terrestre à Gaza.</p><p>La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas contre Israël, sans précédent depuis la création du pays en 1948.Des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis la bande de Gaza, par la terre et les airs, semant la terreur.</p><p>Israël a riposté par une intense campagne de frappes sur la bande de Gaza et promis "d'anéantir" le mouvement islamiste. </p><p>Au moins 3.478 Palestiniens ont été tués dans le territoire depuis le début de la guerre, en majorité des civils, selon les autorités locales.</p><p>Plus de 1.400 personnes sont mortes en Israël, pour la plupart des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.</p><p>Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion.</p><p></p><p>- Rafah toujours fermé -</p><p></p><p>L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre au petit territoire, pauvre et exigu, de 362 kilomètres carrés, déjà soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Un million de Palestiniens, selon l'ONU, ont fui les bombardements et suivi un appel à l'évacuation du nord lancé par l'armée israélienne, pour se masser dans le sud près de Rafah, seule porte de la bande de Gaza vers l'extérieur, contrôlée par l'Egypte.</p><p>L'Egypte "n'a pas fermé Rafah", ce sont "les bombardements israéliens" qui bloquent l'aide, a affirmé mercredi le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi.</p><p>Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien et le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.</p><p>Des habitants de villes proches de la bande de Gaza s'organisent pour faire face à la guerre, alors que des roquettes sont encore quotidiennement tirées sur Israël. </p><p>La ville de Sdérot, dans le sud d'Israël, a ainsi réclamé des moyens pour mettre en place une unité d'intervention de citoyens, supplétive de la police.Et celle-ci a annoncé lundi qu'elle commencerait à armer des civils.</p><p>D'autres habitants préfèrent quitter la ville."J'ai trop peur, je veux juste partir d'ici", déclare Miriam Shmailov, une mère au foyer de 29 ans.</p><p>La tension est forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, ainsi qu'en Cisjordanie où au moins 61 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Paralysé depuis 15 jours, le Congrès vote à nouveau sur un «speaker»

Description: <p>Washington (AFP) - Le Congrès américain vote à nouveau mercredi sur la candidature d'un lieutenant de Donald Trump au poste de "speaker", cherchant à tout prix à mettre un terme à la vacance historique du percho
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Paralysé depuis 15 jours, le Congrès vote à nouveau sur un «speaker»

Description: <p>Washington (AFP) - Le Congrès américain vote à nouveau mercredi sur la candidature d'un lieutenant de Donald Trump au poste de "speaker", cherchant à tout prix à mettre un terme à la vacance historique du perchoir, qui paralyse toute l'institution.</p><p>Qu'importe que le président Biden, en déplacement en Israël, ait promis à son allié historique son soutien indéfectible dans sa guerre avec le Hamas: la Chambre des représentants, sans président depuis 15 jours, est actuellement incapable de voter une quelconque enveloppe pour concrétiser ses engagements.</p><p>Le Congrès américain a deux chambres: l'une, le Sénat, est acquise aux démocrates de Joe Biden, mais c'est sa chambre basse, aux mains des républicains, qui connaît une pagaille inédite.</p><p>Cette institution n'a plus de président depuis la destitution historique de Kevin McCarthy le 3 octobre, la privant de ses principaux pouvoirs, y compris l'adoption de lois.</p><p>Les républicains, responsables d'élire le "speaker" de cette chambre, ne parviennent pas à s'entendre, étalant leurs divisions au grand jour, à un an de la présidentielle américaine.</p><p></p><p>- Jordan retente sa chance -</p><p></p><p>L'élu de l'Ohio Jim Jordan, membre de la frange la plus conservatrice du parti et très proche de Donald Trump, est actuellement le seul candidat républicain en lice pour le perchoir.</p><p>Mais il n'est pas parvenu mardi à obtenir le soutien d'assez de ses pairs pour être élu lors d'un vote en séance plénière dans l'hémicycle.</p><p>Le quinquagénaire retente sa chance mercredi en milieu de journée, mais ces chances de réussite sont limitées.</p><p>Une vingtaine d'élus modérés reprochent à Jim Jordan des positions trop extrêmes et refusent pour cette raison de l'élire au poste de "speaker". </p><p>Dans une institution encore marquée par l'assaut du Capitole, les démocrates dénoncent quant à eux le positionnement pour le moins ambigu de Jim Jordan sur la présidentielle de 2020, élection que Donald Trump qualifie encore, sans preuve, de "volée".Ils ne l'aideront pas non plus à accéder au perchoir.</p><p>Cette élection pourrait toutefois s'étaler sur plusieurs jours: le "speaker" destitué Kevin McCarthy avait dû batailler durant 15 tours et avaler plus d'une couleuvre pour accéder au perchoir en janvier.</p><p>Les républicains veulent à tout prix éviter de revivre cette séquence humiliante, diffusée en début d'année par les télévisions à travers le pays.Pour l'instant, en vain.</p><p></p><p>- Noeud papillon -</p><p></p><p>Comment les républicains vont-ils se sortir de cette crise?Plusieurs scénarios sont étudiés par le groupe parlementaire.</p><p>A commencer par la possibilité de renforcer temporairement les pouvoirs du "speaker" par intérim, Patrick McHenry.</p><p>L'unique responsabilité de cet élu de Caroline du Nord -- reconnaissable au noeud papillon qu'il porte toujours avec ses costumes -- est actuellement d'organiser l'élection du successeur de Kevin McCarthy.</p><p>A moins d'une alliance surprise entre républicains modérés et le Parti démocrate, qui a jusqu'ici principalement été spectateur de ces tractations.</p><p>Exhortant les républicains à mettre fin "à leur guerre civile", le chef démocrate Hakeem Jeffries a appelé à former "une coalition qui transcende les partis".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Cambodge: une figure de l'opposition condamnée à trois ans de prison

Description: <p>Phnom Penh (AFP) - Un tribunal cambodgien a condamné mercredi une figure de l'opposition à 3 ans de prison pour des publications sur les réseaux sociaux critiquant la version officielle de la chute des Khmers rouges.</p&g
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Cambodge: une figure de l'opposition condamnée à trois ans de prison

Description: <p>Phnom Penh (AFP) - Un tribunal cambodgien a condamné mercredi une figure de l'opposition à 3 ans de prison pour des publications sur les réseaux sociaux critiquant la version officielle de la chute des Khmers rouges.</p><p>Le parti au pouvoir au Cambodge commémore tous les ans, le 7 janvier, le "jour de la victoire", marquant la libération du pays du joug des khmers rouges, un régime génocidaire qui a fait 2 millions de morts entre 1975 et 1979.</p><p>L'opposition cambodgienne considère de son côté cette journée comme le début de l'occupation vietnamienne, qui durera 10 ans.</p><p>En janvier, Thach Setha, vice-président du Parti de la Bougie, principale formation de l'opposition, a publié sur Facebook une vidéo sur l'histoire politiquement sensible du 7 janvier, mais ses commentaires critiques ont suscité l'ire des autorités, qui l'ont alors accusé de provocation à l'approche des élections de juillet. </p><p>Mercredi, le tribunal municipal de Phnom Penh a reconnu Thach Setha coupable de deux accusations de provocation.Il a été condamné à trois ans de prison et au paiement d'une amende de 1.000 dollars, a déclaré à l'AFP son avocat Sam Sokong.</p><p>"Ses défenseurs sont déçus par cette décision car il s'agit d'une condamnation injuste", a-t-il ajouté, précisant qu'il consulterait son client sur un éventuel appel.</p><p>Thach Setha avait été arrêté en janvier puis condamné à 18 mois de prison dans une affaire de chèques sans provisions.</p><p>Pour les détracteurs du régime, cette condamnation est motivée politiquement et vise à écarter Thach Setha de la vie publique, à quelques mois des élections législatives.</p><p>Le parti au pouvoir, le Parti du peuple cambodgien de Hun Sen, a raflé 120 des 125 sièges de la chambre basse lors d'un scrutin largement considéré comme un simulacre, le Parti de la Bougie ayant été empêché de participer.</p><p>Thach Setha est la première figure de l'opposition à faire l'objet de condamnations pénales depuis l'arrivée au pouvoir de Hun Manet, devenu en août Premier ministre, un poste occupé auparavant par son père Hun Sen, pendant près de quarante ans.</p><p>De nombreux politiciens et militants de l'opposition ont été condamnés et emprisonnés pendant les décennies où Hun Sen a été au pouvoir.</p><p>"Cette condamnation est une nouvelle preuve que le gouvernement cambodgien ne se reposera pas tant qu'il n'aura pas brisé et enterré le Parti de la Bougie et ses dirigeants", a déclaré Phil Robertson, directeur adjoint de l'ONG Human Rights Watch pour l'Asie. </p><p>Il a qualifié de "ridicule et scandaleuse" la condamnation de Thach Setha pour des commentaires critiques.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des Népalais pleurent leurs jeunes tués en Israël et leurs rêves détruits

Description: <p>Kailali (Népal) (AFP) - Dans une petite ferme du Népal, un père pleure la mort et les "rêves" détruits de son fils de 25 ans, au nombre des dix étudiants en agriculture népalais massacrés lors de l'attaque du
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Des Népalais pleurent leurs jeunes tués en Israël et leurs rêves détruits

Description: <p>Kailali (Népal) (AFP) - Dans une petite ferme du Népal, un père pleure la mort et les "rêves" détruits de son fils de 25 ans, au nombre des dix étudiants en agriculture népalais massacrés lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Le mois dernier encore, la famille d'Ashish Chaudhary s'imaginait un avenir meilleur, grâce au programme d'études et de travail israélien (Learn and Earn) de onze mois que le jeune homme avait rejoint.</p><p>"Je pensais que ce serait bon pour lui et lui offrirait un avenir brillant", dit à l'AFP son père Bejhulal Dangaura, les larmes aux yeux, dans son village du district de Kailali dans l'Ouest du pays.</p><p>"Si j'avais eu connaissance du danger, je l'aurais empêché d'y aller".</p><p>Ashish Chaudhary avait été affecté au kibboutz d'Aloumim, près de la frontière avec Gaza, en première ligne lors de l'attaque du mouvement islamiste.</p><p>Au total, plus de 1.400 personnes en Israël ont été tuées par balle, à l'arme blanche ou brûlées vives lors de cette attaque, la pire de l'histoire du pays.Au moins 2.750 personnes ont perdu la vie lors de frappes sur Gaza menées pas Israël en représailles.</p><p>Comme Ashish Chaudhary, neuf autres étudiants népalais ont été massacrés, quatre ont été blessés et un est porté disparu. </p><p>A plus de 4.500 kilomètres des lieux du drame, dans le pays himalayen à majorité hindoue, les proches désemparés sont sous le choc.</p><p>Ashish Chaudhary participait à un programme qui, comme à 3.000 compatriotes avant lui depuis 2013, lui aurait permis de gagner en un an ce qu'il pouvait espérer en une décennie dans son pays.</p><p>Il avait prévu de rentrer chez lui l'année prochaine.Son rêve était d'investir ses économies et les nouvelles compétences acquises dans l'agriculture de pointe israélienne pour lancer une entreprise dans son village natal.</p><p></p><p>- "Rivière de sang" -</p><p></p><p>Outre la douleur d'avoir perdu un proche, les familles qui avaient consenti de lourds sacrifices pour l'éducation de leurs enfants voient leur avenir même menacé. </p><p>Bejhulal Dangaura avait contracté des emprunts pour envoyer son fils à l'université, mettant sa maison et son petit magasin en gage.</p><p>"Il n'avait manqué de rien depuis son enfance", relève-t-il."Sa mort est survenue au moment où il voulait gagner de l'argent et prendre soin de nous" à son tour.</p><p>"Il était heureux.Il avait beaucoup de rêves (...) Il me disait : 'Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout", raconte sa sœur, Amrita Devi Dangaura, qui fond en larmes tout en tentant de consoler ses parents.</p><p>Durga Neupane, tante d'un autre étudiant tué en Israël, Narayan Prasad Neupane, se désespère: "Nous n'avons plus ni entreprise, ni terres agricoles, ni le fils de notre famille".</p><p>"J'ai l'impression que ce n'est pas réel", dit-elle, ajoutant qu'elle aura du mal à croire à la mort de son neveu avant de voir sa dépouille."Il disait qu'il rentrerait chez lui et construirait une maison en béton.Aujourd'hui, même son corps n'est plus là."</p><p>Avant l’attaque, on estimait à 4.500 environ le nombre de Népalais travaillant en Israël, dont beaucoup comme soignants.Quelque 200 étudiants participaient au programme "Earn and Learn", qui leur permet d'acquérir de nouvelles compétences tout en travaillant dans des fermes en Israël.</p><p>Le Népal est très dépendant de ses travailleurs migrants, dont les transferts de fonds ont représenté près d'un quart du PIB l'année dernière, selon la Banque mondiale.</p><p>Katmandou a organisé un vol la semaine dernière pour rapatrier 254 citoyens, tandis que 200 autres attendent de rentrer.</p><p>Dhan Bahadur Chaudhary, 26 ans, blessé par l'explosion d'une grenade, fait partie de ceux qui sont revenus.Mais il ne peut oublier ce qu'il a vu: des amis abattus et d'autres se vider de leur sang.</p><p>"Je n'arrive pas à bien dormir la nuit", a-t-il dit à des journalistes à son arrivée à l'aéroport de la capitale népalaise."Je rêve de mes amis.Je ne vois que du sang, je vois une rivière de sang."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden soutient Israël, des centaines de morts dans un hôpital de Gaza

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le président américain Joe Biden a assuré Israël de son soutien mercredi lors d'une visite dans ce pays après une frappe sur un hôpital de Gaza dont Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabil
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Biden soutient Israël, des centaines de morts dans un hôpital de Gaza

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le président américain Joe Biden a assuré Israël de son soutien mercredi lors d'une visite dans ce pays après une frappe sur un hôpital de Gaza dont Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabilité, qui a fait des centaines de morts et provoqué un vent de colère dans le monde musulman.</p><p>Les pays arabes ont accusé Israël, qui pilonne sans répit la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur son sol.</p><p>Mais Joe Biden a appuyé la version israélienne désignant un tir de roquette du Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien.</p><p>Le Jihad islamique a démenti et accusé Israël de "mensonges".Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a lui aussi désigné Israël.</p><p>"De 200 à 300" personnes sont mortes mardi à l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien, tandis que le Hamas parle de plus de 500 morts.</p><p>"J'ai été profondément attristé et choqué par l'explosion dans l'hôpital à Gaza.Et sur la base de ce que j'ai vu, il apparait que cela a été mené par la partie adverse", a déclaré Joe Biden au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.</p><p>"Les Américains pleurent avec vous", a-t-il dit, affirmant que le Hamas n'a apporté que "souffrance" aux Palestiniens.</p><p>Le tir a suscité de nombreuses condamnations et des manifestations de colère à Téhéran, Amman, Istanbul, Tunis ou encore à Beyrouth.</p><p>Le "monde civilisé" doit s'unir contre le Hamas, a déclaré Benjamin Netanyahu à Joe Biden.</p><p>Le président américain devait aussi tenter de débloquer l'entrée de l'aide d'urgence à Gaza, alors que le point de passage de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, reste fermé.</p><p>Des centaines de camions d'aide humanitaire attendent toujours à Rafah, du côté égyptien, de pouvoir entrer dans la bande de Gaza où sont massés des centaines de milliers de civils palestiniens désespérés.</p><p>La situation dans le territoire "devient incontrôlable", a lancé le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p>      </p><p>- "Un massacre"  -</p><p></p><p>Israël a affirmé mercredi avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique dans la frappe sur l'hôpital de Gaza.</p><p>"Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l'explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d'une roquette du Jihad islamique ayant échoué", a déclaré le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.</p><p>"Cette analyse professionnelle est basée sur des renseignements, des systèmes opérationnels et des images aériennes, qui ont tous été recoupés", a-t-il ajouté.</p><p>Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé comme lui organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, l'hôpital avait été sommé par Israël d'évacuer sous la menace d'un bombardement, et c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.</p><p>"Nous étions en train d'opérer dans l'hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d'opération.C'est un massacre", a déclaré le Dr Ghassan Abu Sittah, de l'ONG Médecins sans frontières.</p><p>Des images circulant sur les réseaux sociaux et vérifiées par l'AFP montrent des décombres en feu sur le site de l'hôpital.Des sirènes d'ambulances sont entendues en arrière-plan.</p><p>L'Eglise épiscopale à Jérusalem, qui gère l'hôpital, a dénoncé un "crime contre l'humanité".</p><p></p><p>- "Journée de colère" -</p><p></p><p>Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a appelé à observer une "journée de colère" mercredi pour condamner le "massacre", dont il accuse Israël.</p><p>A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des affrontements ont éclaté mardi soir entre des manifestants appelant au départ du président palestinien Mahmoud Abbas et ses forces de sécurité.</p><p>Le Croissant rouge palestinien a dénoncé un "crime de guerre", qui a fait "des centaines" de victimes civiles, "dont des femmes, des enfants, des personnels de santé".</p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, attendu jeudi en Egypte, frontalière de la bande de Gaza, pour évoquer l'aide humanitaire, a appelé à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".</p><p>Le président iranien Ebrahim Raïssi a décrété une journée de "deuil public" mercredi et prédit que cette attaque allait se retourner contre Israël et son allié américain.Mardi, Téhéran avait menacé d'une possible "action préventive" contre Israël, qui prépare une offensive terrestre à Gaza.</p><p>La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas contre Israël, sans précédent depuis la création du pays en 1948.Des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis la bande de Gaza, par la terre et les airs, semant la terreur.</p><p>Israël a riposté par une intense campagne de frappes sur la bande de Gaza et promis "d'anéantir" le mouvement islamiste. </p><p>Ces frappes ont déjà fait plus de 3.000 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales.</p><p>Plus de 1.400 personnes sont mortes en Israël depuis le début de la guerre, pour la plupart des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.</p><p>Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion.</p><p>D'intenses négociations impliquant plusieurs pays sont en cours pour tenter de faire libérer les otages.Selon le Hamas, plus d'une vingtaine d'entre eux ont été tués dans les frappes israéliennes.</p><p></p><p>- Rafah toujours fermé -</p><p></p><p>L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre au petit territoire de 362 kilomètres carrés, déjà soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Un million de Palestiniens, selon l'ONU, ont fui les bombardements et répondu à un appel à l'évacuation du nord lancé par l'armée israélienne, pour se masser dans le sud à proximité de Rafah, seule issue de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël.</p><p>Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien et le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.</p><p>La tension est forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, ainsi qu'en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël.</p><p>Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir mercredi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des centaines de morts dans un hôpital de Gaza, Israël et Palestiniens se rejettent la responsabilité

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Une explosion dont Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabilité a tué au moins 200 personnes dans un hôpital de Gaza et provoqué des condamnations internationales e
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Des centaines de morts dans un hôpital de Gaza, Israël et Palestiniens se rejettent la responsabilité

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Une explosion dont Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabilité a tué au moins 200 personnes dans un hôpital de Gaza et provoqué des condamnations internationales et des manifestations à travers le monde musulman, à quelques heures de l'arrivée du président américain Jo Biden dans la région.</p><p>Le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza a accusé Israël d'être à l'origine de cette frappe, que l'armée israélienne a elle imputé à un tir de roquette du Jihad islamique, autre groupe armé palestinien, onze jours après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël. Le Jihad islamique a démenti et accusé lui aussi Israël.</p><p>Le tir a suscité de nombreuses condamnations, et des manifestants sont descendus dans les rues à Téhéran, Amman, Istanbul, Tunis ou encore Beyrouth, où des heurts ont eu lieu avec la police.</p><p>A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des affrontements ont éclaté mardi soir entre des manifestants appelant au départ du président palestinien Mahmoud Abbas et ses forces de sécurité.</p><p>Attendu mercredi en Israël, le président américain Jo Biden va "reporter" son étape prévue ensuite en Jordanie, a indiqué la Maison-Blanche. M.Biden s'est dit "indigné et profondément attristé par l'explosion", dans un communiqué.</p><p>La Jordanie avait auparavant annoncé l'annulation d'un sommet auquel M. Biden devait participer avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le président Abbas. </p><p>"Des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres" de l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, où "de 200 à 300" personnes sont mortes", a déclaré le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, qui a accusé Israël du tir.</p><p>De son côté, l'armée israélienne a affirmé que "d'après des informations des services de renseignements (...) le Jihad islamique est responsable du tir de roquette raté qui a touché l'hôpital". </p><p>"Nous allons dans les prochaines heures fournir les preuves de nos affirmations", a dit dans la nuit de mardi à mercredi Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.</p><p>"Mensonges", a rétorqué le Jihad islamique, qui a accusé Israël de vouloir "se dérober à la responsabilité de son crime".</p><p>A la demande de la Russie et des Emirats arabes unis, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra mercredi une réunion d'urgence, et se prononcera juste avant sur une résolution portée par le Brésil pour tenter de trouver une position commune sur le conflit.</p><p></p><p>- "C'est un massacre" -</p><p></p><p>"Nous étions en train d'opérer dans l'hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d'opération.C'est un massacre", a déclaré le Dr Ghassan Abu Sittah, médecin de Médecins sans frontières, dans un communiqué de l'ONG. </p><p>L'Eglise épiscopale à Jérusalem, qui gère l'hôpital frappé, a condamné une attaque "brutale" survenue "durant des frappes israéliennes", dénonçant un "crime contre l'humanité".</p><p>Le chef de l'ONU Antonio Guterres, qui doit se rendre jeudi en Egypte frontalière de la bande de Gaza pour évoquer l'aide humanitaire, s'est dit mardi soir "horrifié".Evoquant des "centaines de civils palestiniens tués", il a rappelé "que les hôpitaux et le personnel médical sont sous la protection du droit humanitaire international".</p><p>Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a appelé à observer une "journée de colère" mercredi pour condamner le "massacre", dont il accuse Israël.</p><p>Le président iranien Ebrahim Raïssi a décrété une journée de "deuil public" mercredi et prédit que l'attaque contre l'hôpital allait se retourner contre Israël et son allié américain.Mardi, le Premier ministre iranien avait menacé d'une possible "action préventive" contre Israël, qui prépare une offensive terrestre contre Gaza.</p><p>Depuis le début de la guerre le 7 octobre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, l'armée israélienne bombarde quotidiennement cette enclave de 362 km2, jurant d'éliminer le mouvement islamiste. </p><p>Ces frappes, qui ont entraîné le déplacement d'un million de personnes selon l'ONU, dont de nombreuses ont trouvé refuge dans des hôpitaux, ont déjà fait plus de 3.000 morts, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales. </p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, la plupart des civils le jour de l'attaque du Hamas qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.</p><p>Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion.</p><p>"Je demande aux dirigeants du monde que ma fille nous soit rendue dans l'état où elle se trouve aujourd'hui ainsi que les autres otages", a exhorté mardi Keren Shem, la mère de Mia, une otage franco-israélienne dont une vidéo a été diffusée lundi par le Hamas.</p><p>D'intenses négociations impliquant plusieurs pays sont en cours pour tenter de faire libérer les otages.Selon le Hamas, plus d'une vingtaine d'entre eux ont été tués dans les frappes israéliennes.    </p><p>L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions de Gazaouis, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre au petit territoire, déja soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007.</p><p></p><p>- Rafah toujours fermé -</p><p></p><p>Dans le sud de Gaza, où les habitants ont fui par centaines de milliers, suivant un appel à l'évacuation du nord lancé par l'armée israélienne, le point de passage de Rafah, contrôlé par l'Egypte, la seule issue de Gaza vers l'extérieur qui ne soit pas régie par Israël, reste fermé.</p><p>Le Caire a appelé mardi Israël à "cesser de viser les environs" du terminal pour laisser entrer l'aide humanitaire "au plus vite". </p><p>Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien, et le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.</p><p>La tension est vive aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah qui a annoncé que cinq de ses combattants avaient été tués dans le sud.</p><p>En Cisjordanie, un territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, au moins 61 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.</p><p>A Gaza, l'armée israélienne "commencera ses activités militaires renforcées lorsque le moment sera propice", a déclaré mardi un porte-parole. </p><p>Une telle opération s'annonce périlleuse sur ce terrain très densément peuplé, alors que le nord du territoire est truffé de tunnels où le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, cache combattants et armes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Xi Jinping fustige la «coercition économique» et la «confrontation de blocs»

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping a dénoncé mercredi la "coercition économique" et "la confrontation de blocs", à l'ouverture à Pékin du troisième forum des Nouvelles routes de la soie,
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Xi Jinping fustige la «coercition économique» et la «confrontation de blocs»

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping a dénoncé mercredi la "coercition économique" et "la confrontation de blocs", à l'ouverture à Pékin du troisième forum des Nouvelles routes de la soie, auquel participe son allié russe Vladimir Poutine.</p><p>"Nous nous opposons aux sanctions unilatérales, à la coercition économique, au découplage et à la réduction des liens" économiques, a déclaré le dirigeant dans un discours.</p><p>Dans un contexte de tensions avec Pékin, certains responsables politiques en Europe et aux Etats-Unis prônent depuis plusieurs mois un "découplage" avec la Chine, c'est-à-dire de couper tout lien économique avec le géant asiatique, ou du moins de limiter leur dépendance.</p><p>La Chine accueille jusqu'à mercredi les représentants de quelque 130 pays pour le forum des Nouvelles routes de la soie (appelé officiellement "La ceinture et la route").</p><p>Un événement diplomatique majeur dont l'invité de marque est le président russe, qui effectue son premier déplacement dans une grande puissance mondiale depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, qui a isolé la Russie sur la scène internationale. </p><p>Pékin ne va pas s'engager dans "une confrontation idéologique, des jeux géopolitiques ou une confrontation de blocs", a assuré Xi Jinping mercredi.</p><p>"Voir le développement des autres comme une menace et l'interdépendance économique comme un risque ne va pas améliorer la vie de chacun, ni le faire se développer plus vite", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- "Coopération équitable" -</p><p></p><p>Moscou et Pékin "partagent le désir de coopération équitable dans le monde", a déclaré Vladimir Poutine dans un discours juste après celui de Xi Jinping.</p><p>Lourdement sanctionnée par les Occidentaux en raison de son offensive contre l'Ukraine, la Russie cherche à resserrer ses liens, déjà très étroits, avec la Chine, laquelle semble avoir pris l'ascendant dans leurs relations bilatérales - déséquilibrées depuis l'affaiblissement russe dû à la guerre.</p><p>L'ex-Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, présent au forum en tant que représentant spécial du gouvernement pour la Chine, a quitté la salle peu avant le début du discours de M. Poutine, selon des journalistes sur place.</p><p>Dans son discours, Xi Jinping a défendu les Nouvelles routes de la soie, vaste projet d'infrastructures porté par Pékin dans une centaine de pays, affirmant qu'elles vont "apporter un nouvel élan à l'économie mondiale".</p><p>"Les Nouvelles routes de la soie visent à renforcer la connectivité en termes de politiques, d'infrastructures, de commerce, de finance et entre les peuples, et à apporter un nouvel élan à l'économie mondiale", a-t-il déclaré.</p><p>"Nous pensons fortement que seule la coopération gagnant-gagnant peut permettre de faire des choses et de les faire bien", a ajouté Xi Jinping.</p><p>Et "la Chine est disposée à approfondir la coopération avec les partenaires des Nouvelles routes de la soie".</p><p></p><p>- Entretien Poutine-Xi -</p><p></p><p>MM.Poutine et Xi se sont rencontrés mardi soir à une cérémonie ouvrant le sommet, se serrant la main et échangeant quelques mots.Ils ont aussi pris part à une photo de groupe avec d'autres dirigeants.</p><p>Un entretien entre les deux chefs d'Etat est programmé mercredi, au moment où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.</p><p>Les deux hommes "discuteront de manière amicale et franche (...) des problèmes urgents de la coopération pratique bilatérale et de l'ordre du jour international", a expliqué le Kremlin.</p><p>Les pays occidentaux ont majoritairement soutenu Israël depuis le 7 octobre, date à laquelle des combattants du Hamas ont franchi la frontière entre la bande de Gaza et l'Etat hébreu pour massacrer plus de 1.400 personnes - pour la plupart des civils.</p><p>Washington a appelé Pékin à user de son "influence" pour apaiser la situation dans la région, où les bombardements de représailles israéliens sur Gaza ont tué au moins 2.750 personnes, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales.</p><p>La Chine avait parrainé en mars le spectaculaire accord de rétablissement des relations diplomatiques entre l'Iran - soutien du Hamas - et l'Arabie saoudite. </p><p>Pékin va également envoyer cette semaine dans la région son émissaire pour le Moyen-Orient, Zhai Jun.Selon la télévision d'Etat CCTV, il plaidera en faveur d'un cessez-le-feu et de pourparlers de paix.</p><p>La Russie, qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les autorités israéliennes et palestiniennes, a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" dans le conflit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Face à Poutine, Xi salue la confiance «croissante» entre Chine et Russie

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping a salué mercredi la confiance "croissante" entre Pékin et Moscou, lors d'un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine dans la capitale chinoise.</p><
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Face à Poutine, Xi salue la confiance «croissante» entre Chine et Russie

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping a salué mercredi la confiance "croissante" entre Pékin et Moscou, lors d'un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine dans la capitale chinoise.</p><p>"La confiance politique mutuelle entre les deux pays est en croissance constante", a-t-il déclaré à son allié selon l'agence officielle Chine nouvelle, au moment où les deux hommes affichent leur unité face à l'Occident.</p><p>Le dirigeant a appelé les deux pays à "sauvegarder l'équité internationale" et "la justice", selon la même source, soulignant "la coordination stratégique proche et efficace" entre la Chine et la Russie.</p><p>Les deux hommes se sont rencontrés en marge du forum des Nouvelles routes de la soie à Pékin.</p><p>Lourdement sanctionnée par les Occidentaux en raison de son offensive contre l'Ukraine, la Russie cherche à resserrer ses liens, déjà très étroits, avec la Chine, laquelle semble avoir pris l'ascendant dans leurs relations bilatérales.</p><p>Vladimir Poutine est l'invité de marque du forum qui se tient jusqu'à mercredi, avec la présence de représentants de quelque 130 pays, principalement du Sud.</p><p>Il s'agit de son premier déplacement dans une grande puissance mondiale depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, qui a isolé la Russie sur la scène internationale. </p><p></p><p>- "Confrontation idéologique" -</p><p></p><p>Mercredi dans un discours à l'ouverture du forum, Xi Jinping a dénoncé la "coercition économique" et "la confrontation de blocs".</p><p>"Nous nous opposons aux sanctions unilatérales, à la coercition économique, au découplage et à la réduction des liens" économiques, a-t-il déclaré.</p><p>Dans un contexte de tensions avec Pékin, certains responsables politiques en Europe et aux Etats-Unis prônent depuis plusieurs mois un "découplage" avec la Chine, c'est-à-dire de couper tout lien économique avec le géant asiatique, ou du moins de limiter leur dépendance.</p><p>Pékin ne va pas s'engager dans "une confrontation idéologique, des jeux géopolitiques ou une confrontation de blocs", a assuré Xi Jinping mercredi.</p><p>"Voir le développement des autres comme une menace et l'interdépendance économique comme un risque ne va pas améliorer la vie de chacun, ni le faire se développer plus vite", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- "Coopération équitable" -</p><p></p><p>Moscou et Pékin "partagent le désir de coopération équitable dans le monde", a déclaré Vladimir Poutine dans un discours juste après celui de Xi Jinping.</p><p>Il a salué le "succès" des Nouvelles routes de la soie.</p><p>L'ex-Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, présent au forum qu'envoyé spécial du président français, a quitté la salle peu avant le début du discours de M. Poutine, selon des journalistes sur place.</p><p>Dans son discours, Xi Jinping a défendu les Nouvelles routes de la soie, vaste projet d'infrastructures porté par Pékin dans une centaine de pays, affirmant qu'elles vont "apporter un nouvel élan à l'économie mondiale".</p><p>"Les Nouvelles routes de la soie visent à renforcer la connectivité en termes de politiques, d'infrastructures, de commerce, de finance et entre les peuples, et à apporter un nouvel élan à l'économie mondiale", a-t-il déclaré.</p><p>"Nous pensons fortement que seule la coopération gagnant-gagnant peut permettre de faire des choses et de les faire bien", a ajouté Xi Jinping.</p><p>- L'ombre de la guerre -</p><p></p><p>L'entretien entre MM.Poutine et Xi survient au moment où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.</p><p>Les pays occidentaux ont majoritairement soutenu Israël depuis le 7 octobre, date à laquelle des combattants du Hamas ont franchi la frontière entre la bande de Gaza et l’État hébreu pour massacrer plus de 1.400 personnes - pour la plupart des civils.</p><p>Également présent à Pékin, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a estimé mercredi que l'attaque du Hamas en Israël "ne (pouvait) justifier la punition collective des Palestiniens" de Gazas.</p><p>Il a prôné un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans le conflit.</p><p>Washington a appelé Pékin à user de son "influence" pour apaiser la situation dans la région, où les bombardements de représailles israéliens sur Gaza ont tué plus de 3.000 personnes, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales.</p><p>La Chine avait parrainé en mars le spectaculaire accord de rétablissement des relations diplomatiques entre l'Iran - soutien du Hamas - et l'Arabie saoudite. </p><p>Pékin va également envoyer cette semaine dans la région son émissaire pour le Moyen-Orient, Zhai Jun.Selon la télévision d'Etat CCTV, il plaidera en faveur d'un cessez-le-feu et de pourparlers de paix.</p><p>La Russie, qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les autorités israéliennes et palestiniennes, a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" dans le conflit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un allié de Trump échoue à être élu «speaker», le Congrès américain toujours paralysé

Description: <p>Washington (AFP) - Toujours pas de fumée blanche: l'élu de l'Ohio Jim Jordan, lieutenant de Donald Trump, a échoué mardi à être élu à la tête de la Chambre des représentants lors du premier tour d'une élect
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Un allié de Trump échoue à être élu «speaker», le Congrès américain toujours paralysé

Description: <p>Washington (AFP) - Toujours pas de fumée blanche: l'élu de l'Ohio Jim Jordan, lieutenant de Donald Trump, a échoué mardi à être élu à la tête de la Chambre des représentants lors du premier tour d'une élection cruciale, enfonçant l'institution dans la crise.</p><p>Le quinquagénaire va toutefois maintenir sa candidature au poste de "speaker" durant plusieurs tours, ce qui signifie qu'il est encore possible qu'il accède au perchoir.Un deuxième vote est attendu mercredi en fin de matinée.</p><p>Le Congrès américain a deux chambres: l'une, le Sénat, est acquise aux démocrates de Joe Biden, mais c'est l'autre, la Chambre des représentants, aux mains des républicains, qui connaît une pagaille inédite depuis deux semaines.</p><p>Cette institution n'a plus de "speaker" depuis la destitution historique de Kevin McCarthy le 3 octobre, la privant de ses principaux pouvoirs, y compris l'adoption de lois. </p><p>Ce alors même que le président Joe Biden va réclamer une enveloppe commune de 100 milliards de dollars pour l'Ukraine, Israël, Taïwan et la crise migratoire à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, selon une source proche du dossier à l'AFP.</p><p></p><p>- Ukraine, Israël -</p><p></p><p>Majoritaires à la Chambre et donc responsables d'en élire son président, les conservateurs étalent depuis deux semaines leurs divisions au grand jour autour de la nomination d'un successeur à Kevin McCarthy. </p><p>Après de nombreuses tractations très poussives, l'élu de l'Ohio Jim Jordan, très proche de Donald Trump et membre de la frange la plus conservatrice du parti, est actuellement le seul candidat républicain en lice.</p><p>Mais il n'est pas parvenu à décrocher le soutien d'assez de ses pairs pour accéder au perchoir lors d'un vote en séance plénière dans l'hémicycle.</p><p>Vingt élus républicains, principalement des modérés qui reprochent à Jim Jordan des positions trop extrêmes, ont voté contre sa candidature.</p><p>Un fait notable pointé par ses détracteurs: élu au Congrès en 2006, Jim Jordan n'a jamais réussi à faire adopter la moindre proposition de loi à son nom.Et il est, selon plusieurs classements, considéré comme l'un des élus les moins productifs de la Chambre.</p><p>Cette élection pourrait toutefois s'étaler sur plusieurs jours: le "speaker" destitué Kevin McCarthy avait dû batailler durant 15 tours et avaler plus d'une couleuvre pour accéder au perchoir en janvier.</p><p>Les républicains veulent à tout prix éviter de revivre cette séquence humiliante, captée en début d'année par les télévisions à travers le pays.Pour l'instant, en vain.</p><p></p><p>- Le Sénat se mobilise pour Israël -</p><p></p><p>Dans une institution encore marquée par l'assaut du Capitole, les démocrates dénoncent quant à eux le positionnement pour le moins ambigu de Jim Jordan sur la présidentielle de 2020, élection que Donald Trump qualifie encore, sans preuve, de "volée". </p><p>Les élus du parti de Joe Biden, minoritaires à la Chambre se sont tous rangés autour de la candidature de leur chef Hakeem Jeffries, mais ne disposaient pas non plus d'assez de voix pour en décrocher la présidence.</p><p>La pression pour la Chambre de se remettre en ordre de marche est d'autant plus forte que le Sénat, l'autre chambre du Congrès, prépare déjà une grande enveloppe pour Israël.</p><p>Celle-ci contiendra "une aide militaire, diplomatique, humanitaire et de renseignement -- autant de choses dont Israël a besoin", a déclaré mardi le chef démocrate Chuck Schumer, espérant la faire adopter "d'ici les prochaines semaines".</p><p>Le Sénat doit également se pencher sur une résolution condamnant le Hamas et débattre mercredi de la confirmation d'un nouvel ambassadeur en Israël.</p><p>"En tant qu'allié le plus proche d'Israël, les Etats-Unis doivent montrer l'exemple en soutenant ses actions pour se défendre aussi longtemps qu'il le faudra", a martelé son chef républicain, Mitch McConnell.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: plus de 200 morts dans un tir sur un hôpital, le Hamas accuse Israël qui dément

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Au moins 200 personnes ont été tuées mardi soir dans l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, dans un tir imputé par Hamas à Israël qui dément, au onzième jour
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Gaza: plus de 200 morts dans un tir sur un hôpital, le Hamas accuse Israël qui dément

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Au moins 200 personnes ont été tuées mardi soir dans l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, dans un tir imputé par Hamas à Israël qui dément, au onzième jour de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien. </p><p>Le tir a suscité de nombreuses réactions condamnant Israël, notamment de la Jordanie, et de la Ligue Arabe, et des manifestants ont pris les rues en Cisjordanie occupée, à Amman et Tunis. </p><p>Il survient à la veille d'une visite en Israël du président américain Joe Biden. </p><p>"Des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres" de l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, qui a accusé Israël. </p><p>"D'après des informations des services de renseignements, basées sur plusieurs sources que nous avons obtenues, le Jihad islamique est responsable du tir de roquette raté qui a touché l'hôpital", a affirmé de son côté l'armée israélienne dans un communiqué.</p><p>"Que le monde entier le sache: les terroristes barbares à Gaza sont ceux qui ont attaqué l'hôpital à Gaza et pas l'armée israélienne", a martelé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. </p><p>Depuis le début de la guerre le 7 octobre, l'armée israélienne bombarde quotidiennement la bande de Gaza, jurant d'éliminer le Hamas.Ces frappes ont provoqué le déplacement d'un million de personnes selon l'ONU, dont de nombreuses ont trouvé refuge dans des hôpitaux. </p><p>Jo Biden, qui vient mercredi manifester sa "solidarité" avec Israël, espère "entendre de la part" de son hôte "comment il mènera ses opérations de manière à minimiser les pertes civiles et à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire (...) d'une manière qui ne profite pas au Hamas", a expliqué le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.</p><p>M. Biden doit aussi rencontrer le président égyptien, le roi de Jordanie et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Amman. </p><p>Dans la bande de Gaza, les frappes israéliennes ont déjà fait plus de 3.000 morts, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales. </p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, la plupart des civils le jour de l'attaque du Hamas qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.</p><p></p><p>- "Rendez-moi ma fille" -</p><p></p><p>"Je demande aux dirigeants du monde que ma fille nous soit rendue dans l'état où elle se trouve aujourd'hui ainsi que les autres otages", a exhorté mardi dans une conférence de presse à Tel-Aviv Keren Shem, la mère de Mia, une otage franco-israélienne.</p><p>D'intenses négociations impliquant plusieurs pays, tout particulièrement la Turquie, sont en cours pour tenter de faire libérer les otages.Selon le Hamas, 22 d'entre eux ont été tués dans les frappes israéliennes. </p><p>L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà recensé lundi à Gaza "111 infrastructures médicales" visées, "12 cadres soignants tués et 60 ambulances visées". </p><p>"Personne n'a pitié de nous", s'indigne Ibrahim Teyssir, réfugié comme des centaines de familles à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la ville de Gaza. </p><p>Au moins six personnes réfugiées dans une école de l'ONU ont aussi été tuées mardi dans un raid israélien, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>L'eau et la nourriture manquent également pour les 2,4 millions de Gazaouis, privés également d'électricité, après le siège imposé par Israël le 9 octobre au petit territoire palestinien, déja soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007.</p><p>- L'aide humanitaire "au plus vite" -</p><p></p><p>Dans le sud de Gaza, où les habitants ont fui par centaines de milliers, suivant un appel à l'évacuation du nord lancé par l'armée israélienne, le point de passage de Rafah, contrôlé par l'Egypte, la seule issue de Gaza vers l'extérieur qui ne soit pas régie par Israël, reste fermé.</p><p>Le Caire a appelé mardi Israël à "cesser de viser les environs" du terminal, après quatre bombardements cette semaine, pour laisser entrer l'aide humanitaire  "au plus vite". </p><p>L'acheminement de l'aide a aussi été évoqué par le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'entretiens avec M. Netanyahu, et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en discutera jeudi au Caire avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.</p><p>Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien, et au nord le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.</p><p>Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion. Le Hamas a annoncé mardi la mort d'un de ses commandants, Ayman Nofal, dans un raid, Israël ayant déja affirmé en avoir tué quatre dans des frappes.</p><p>L'Iran, ennemi d'Israël, a de son côté menacé d'une possible "action préventive" contre ce pays.</p><p>Si les Israéliens poursuivent leur guerre contre le Hamas, "personne ne pourra arrêter" les "forces de la résistance", a lancé le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, désignant ainsi les alliés régionaux de l'Iran (Syrie, Hamas, Hezbollah libanais entre autres). </p><p>Les Etats-Unis ont annoncé mardi que 2.000 soldats américains avaient été placés en alerte pour un éventuel déploiement dans la région.</p><p>La tension est vive aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah qui a annoncé que cinq de ses combattants avaient été tués dans le sud du Liban.</p><p>En Cisjordanie, un territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, au moins 61 Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.</p><p>A Gaza, l'armée israélienne "commencera ses activités militaires renforcées lorsque le moment sera propice", a déclaré mardi son porte-parole, Jonathan Conricus. </p><p>Une telle opération s'annonce périlleuse sur ce terrain très densément peuplé, alors que le nord du territoire est truffé de tunnels où le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, cache combattants et armes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Accord des 27 pour réformer le marché de l'électricité, compromis sur le nucléaire

Description: <p>Luxembourg (AFP) - Les Vingt-Sept ont arraché mardi un compromis sur une réforme du marché européen de l'électricité, s'accordant notamment sur l'encadrement du soutien public au nucléaire, objet d'âpres
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Accord des 27 pour réformer le marché de l'électricité, compromis sur le nucléaire

Description: <p>Luxembourg (AFP) - Les Vingt-Sept ont arraché mardi un compromis sur une réforme du marché européen de l'électricité, s'accordant notamment sur l'encadrement du soutien public au nucléaire, objet d'âpres tractations entre Paris et Berlin.</p><p>L'objectif de cette réforme, proposée par Bruxelles pour faire baisser les factures et encourager l'investissement, ne faisait guère débat, mais la querelle franco-allemande sur l'atome a longtemps bloqué les négociations et ravivé l'inquiétude sur la compétivité industrielle.</p><p>L'accord, conclu par les ministres de l’Énergie à Luxembourg, sera désormais négocié à partir de jeudi avec les eurodéputés.</p><p>Après l'envolée des prix de l'électricité l'an dernier, la réforme entend modérer les factures des ménages et entreprises grâce à des contrats de long terme qui permettent de lisser l'impact de la volatilité des cours du gaz.</p><p>Le texte approuvé doit aussi offrir davantage de prévisibilité aux investisseurs en rendant obligatoire le recours à des "contrats pour la différence" (CFD)  à prix garanti par l’État pour tout soutien public à des investissements dans de nouvelles installations de production d'électricité décarbonée (renouvelables, nucléaire).</p><p>Dans ce mécanisme, si le cours du marché de gros est supérieur au prix fixé, le producteur doit reverser les revenus supplémentaires engrangés à l’État, qui peut les redistribuer aux consommateurs.Si le cours est en deçà, l'État lui verse une compensation. </p><p>Paris et Berlin se sont longuement opposés sur les conditions requises pour appliquer également ces CFD aux investissements destinés à prolonger l'existence des centrales nucléaires existantes.</p><p>L’Allemagne, sortie de l'atome et sevrée du gaz russe dont elle a longtemps été dépendante, redoutait la concurrence, selon elle déloyale, d'une électricité française rendue plus compétitive grâce à un soutien public massif.Elle s'alarmait de la redistribution généreuse de recettes issues des CFD aux industriels hexagonaux.</p><p>A l'inverse, la France y voyait un cadre commode pour financer la réfection de son parc nucléaire vieillissant et maintenir des prix bas, atout majeur pour ses entreprises.</p><p>Un débat crucial à l'heure où les industriels européens s'inquiètent pour leur compétitivité, entre envolée des prix énergétiques et subventions massives des industries vertes aux États-Unis.</p><p>-"Juge de paix"-</p><p></p><p>Finalement, dans le cas des centrales existantes, les CFD ne seront pas obligatoires, mais restent une possibilité, selon l'accord.Ils pourraient donc s'appliquer à tout le parc nucléaire français.</p><p>Mais si des pays font ce choix, "ils devront se soumettre aux règles de l'UE sur les aides d’État, et la Commission veillera à ce que de tels instruments soient adéquatement conçus, sans générer de distorsions de concurrence indésirables et de rupture d'équité sur le marché intérieur", a résumé la commissaire à l’Énergie Kadri Simson.</p><p>"La Commission sera le juge de la sincérité du prix fixé (...), nos partenaires allemands avaient besoin de ré-assurances sur le fonctionnement du marché français, cela leur donne un certain nombre de garanties", a observé l’Élysée.</p><p>Berlin a longtemps réclamé un encadrement drastique des CFD appliqués au nucléaire existant, proposant par exemple un plafonnement des volumes d'électricité couverts.De telles contraintes ne figurent pas dans l'accord final.</p><p>L’Élysée a salué "une belle victoire française et européenne", satisfait que que le texte ne distingue pas atome et renouvelables.</p><p>"On ne peut pas discriminer le nucléaire", énergie décarbonée "qui équilibre le système (face à l'intermittence des renouvelables), sécurise l'approvisionnement des Européens et fait baisser leurs factures", avait insisté mardi la ministre française Agnès Pannier-Runacher.</p><p> "L'accord améliore l'accès pour les consommateurs et l'industrie des prix de l'électricité bon marché dans toute l'Europe", a commenté pour sa part le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck.</p><p>Le texte prévoit par ailleurs, en cas de nouvelle envolée durable des prix, le déclenchement d'une situation de crise au niveau européen permettant aux États d'adopter des mesures de type bouclier tarifaire pour protéger ménages vulnérables et entreprises.</p><p>Un autre sujet faisait débat: les "mécanismes de capacité" qui permettent aux États de rémunérer les capacités inutilisées des centrales pour garantir leur maintien en activité et éviter des pénuries futures d'électricité.</p><p>Plusieurs pays souhaitaient être exemptés des contraintes écologiques prévues (limites d'émissions de CO2), notamment la Pologne, désireuse d'appliquer cet outil à ses centrales à charbon.Finalement, l'accord prévoit de possibles dérogations, mais dans des conditions strictes et seulement jusqu'à fin 2028.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza : plus de 200 morts dans une frappe sur un hôpital, le Hamas accuse Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Au moins 200 personnes ont été tuées mardi dans une frappe israélienne sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza, selon le Hamas, suscitant des protestations internationales
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Gaza : plus de 200 morts dans une frappe sur un hôpital, le Hamas accuse Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Au moins 200 personnes ont été tuées mardi dans une frappe israélienne sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza, selon le Hamas, suscitant des protestations internationales, à la veille d'une visite en Israël du président américain Joe Biden après l'attaque sanglante du mouvement islamiste du 7 octobre. </p><p>Au onzième jour de la guerre déclenchée par cette attaque du Hamas, "entre 200 et 300" personnes sont mortes "dans un bombardement ayant touché l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab", situé dans le centre-ville, et "des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres", selon un communiqué du ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.</p><p>L'armée israélienne a déclaré "ne pas encore disposer de tous les détails"."Nous allons regarder.La frappe a eu lieu il y a peu de temps", a déclaré un porte-parole.</p><p>"Une attaque contre une infrastructure civile ne respecte pas le droit international", a réagi le président du Conseil européen Charles Michel, le président palestinien Mahmoud Abbas dénonçant lui un "massacre", et décrétant un deuil national de trois jours.</p><p>L'OMS a aussi "condamné fermement" le raid sur l'hôpital, qualifié de "crime de guerre" par la Ligue arabe.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui appelé à "l'arrêt de cette violence sans précédent à Gaza". </p><p>Depuis le début de la guerre le 7 octobre, l'armée israélienne bombarde quotidiennement, en riposte à l'attaque du 7 octobre, la bande de Gaza, jurant d'éliminer le mouvement palestinien.Ces frappes ont provoqué le déplacement d'un million de personnes selon l'ONU, dont de nombreuses ont trouvé refuge dans des hôpitaux. </p><p>L'établissement à Gaza a été touché à la veille de l'arrivée en Israël de Jo Biden, pour manifester sa "solidarité" avec Israël mais aussi négocier un dispositif humanitaire pour la bande de Gaza et tenter de prévenir une escalade régionale. </p><p>Joe Biden espère "entendre de la part d'Israël comment il mènera ses opérations de manière à minimiser les pertes civiles et à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire (...) d'une manière qui ne profite pas au Hamas", a expliqué mardi le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.</p><p>Dans la bande de Gaza, les frappes israéliennes ont déjà fait plus de 3.000 morts, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales. </p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, la plupart des civils le jour de l'attaque du Hamas qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.</p><p>"Je demande aux dirigeants du monde que ma fille nous soit rendue dans l'état où elle se trouve aujourd'hui ainsi que les autres otages", a exhorté mardi dans une conférence de presse à Tel-Aviv Keren Shem, la mère de Mia, une otage franco-israélienne.</p><p>D'intenses négociations impliquant plusieurs pays, tout particulièrement la Turquie, sont en cours pour tenter de faire libérer les otages.Selon le Hamas, 22 d'entre eux ont été tués dans les frappes israéliennes. </p><p>L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà recensé lundi "111 infrastructures médicales" visées, "12 cadres soignants tués et 60 ambulances visées". </p><p>"Personne n'a pitié de nous", s'indigne Ibrahim Teyssir, réfugié comme des centaines de familles à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la ville de Gaza. </p><p>Au moins six personnes réfugiées dans une école de l'ONU ont aussi été tuées mardi dans un raid israélien, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>L'eau et la nourriture manquent également pour les 2,4 millions de Gazaouis, privés également d'électricité, après le siège imposé par Israël le 9 octobre au petit territoire palestinien, déja soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007.</p><p>Dans le sud de Gaza, où les habitants ont fui par centaines de milliers, suivant un appel à l'évacuation du nord lancé par l'armée israélienne, le point de passage de Rafah, contrôlé par l'Egypte, la seule issue de Gaza vers l'extérieur qui ne soit pas régie par Israël, reste fermé.</p><p>Le Caire a appelé mardi Israël à "cesser de viser les environs" du terminal, après quatre bombardements cette semaine, pour laisser entrer l'aide humanitaire  "au plus vite" à Gaza.L'aide humanitaire qui afflue reste bloquée à cette seule porte de Gaza sur l'extérieur qui ne soit pas contrôlée par Israël. </p><p>L'entrée de l'aide a aussi été évoquée par le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'entretiens avec son homologue Benjamin Netanyahu. </p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres sera jeudi au Caire pour discuter notamment de l'acheminement de cette aide avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.</p><p>La poursuite de la guerre fait craindre une propagation des hostilités. </p><p>En Jordanie, des manifestants ont tenté de pénétrer dans l'ambassade d'Israël à Amman. </p><p>En Cisjordanie,  territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, des heurts ont éclaté mardi soir entre manifestants appelant au départ du président Abbas et ses forces de sécurité à Ramallah.Au moins 61 Palestiniens ont été tués dans des violences en Cisjordanie depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.</p><p>Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien, et au nord le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.</p><p>Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion. Le Hamas a annoncé mardi la mort d'un de ses commandants, Ayman Nofal, dans un raid, Israël ayant déja affirmé en avoir tué quatre dans des frappes.</p><p>Selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, Joe Biden doit "réaffirmer la solidarité des Etats-Unis" mercredi en Israël. </p><p>Joe Biden espère "entendre de la part d'Israël comment il mènera ses opérations de manière à minimiser les pertes civiles et à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire (...) d'une manière qui ne profite pas au Hamas", a ajouté Antony Blinken.</p><p></p><p>M. Biden doit aussi rencontrer le président égyptien, le roi de Jordanie et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Amman. </p><p>L'Iran, ennemi d'Israël, a de son côté menacé d'une possible "action préventive" contre ce pays.</p><p>Si les Israéliens poursuivent leur guerre contre le Hamas, "personne ne pourra arrêter" les "forces de la résistance", a lancé le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, désignant ainsi les alliés régionaux de l'Iran (Syrie, Hamas, Hezbollah libanais entre autres). </p><p>Les Etats-Unis ont annoncé mardi que 2.000 soldats américains avaient été placés en alerte pour un éventuel déploiement dans la région.</p><p>La tension est vive aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah qui a annoncé que cinq de ses combattants avaient été tués dans le sud du Liban.</p><p>En Cisjordanie, un territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, au moins 61 Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.</p><p>A Gaza, l'armée israélienne "commencera ses activités militaires renforcées lorsque le moment sera propice", a déclaré mardi son porte-parole, Jonathan Conricus. </p><p>Une telle opération s'annonce périlleuse sur ce terrain très densément peuplé, alors que le nord du territoire est truffé de tunnels où le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, cache combattants et armes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'auteur présumé de l'attentat à Bruxelles abattu, probablement un «loup solitaire»

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'homme radicalisé soupçonné d'avoir tué deux Suédois dans un attentat lundi soir et qui a été abattu par la police mardi matin à Bruxelles a probablement agi en "loup solitaire", selon
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L'auteur présumé de l'attentat à Bruxelles abattu, probablement un «loup solitaire»

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'homme radicalisé soupçonné d'avoir tué deux Suédois dans un attentat lundi soir et qui a été abattu par la police mardi matin à Bruxelles a probablement agi en "loup solitaire", selon les autorités belges.</p><p>"La thèse du loup solitaire semble la plus proche de la réalité", a affirmé le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw, au cours d'une conférence de presse après un conseil national de sécurité.</p><p>Il n'y a pour l'instant "pas d'indications sur un réseau" qui serait à l'origine de l'attentat, a renchéri le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne.</p><p>L'assaillant, un Tunisien de 45 ans présenté par les médias comme Abdesalem Lassoued, était en séjour irrégulier en Belgique après le rejet d'une demande d'asile en 2020 et visé par un ordre de quitter le territoire qui n'a jamais été exécuté.</p><p>Le Premier ministre Alexander De Croo a à cet égard plaidé en faveur d'une meilleure application de ces décisions pour ceux qui n'ont "pas droit à la protection".Un tel ordre "doit devenir plus contraignant", a dit le dirigeant libéral flamand.</p><p></p><p>- Peine de prison en Suède -</p><p></p><p>Le suspect a purgé une peine de prison en Suède dans les années 2012-2014, a quant à lui annoncé mardi l'office suédois des migrations.</p><p>Interrogé par l'AFP, le porte-parole de cette administration, Jesper Tengroth, n'a pas voulu préciser de quel crime ou délit il avait été reconnu coupable ni la durée de la peine qui lui avait été infligée.</p><p>Il a juste expliqué que l'homme avait été transféré de Suède "vers un autre pays européen en vertu du règlement de Dublin", qui prévoit que les migrants doivent demander l'asile dans l'Etat européen où ils arrivent pour la première fois.</p><p>Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a pour sa part déclaré que, selon "toutes les indications", cette "attaque terroriste" avait ciblé la Suède et des citoyens suédois "simplement parce qu'ils sont suédois".</p><p>"Jamais, dans l'histoire récente, la Suède et les intérêts suédois n'ont été aussi menacés qu'aujourd'hui", a-t-il par ailleurs averti.</p><p>Dans la vidéo de revendication du suspect, la nationalité suédoise des victimes a été évoquée en tant que "motivation probable de l'acte", un lien étant établi avec les profanations du Coran en Suède qui ont ému le monde musulman, ont relevé les autorités belges.</p><p>La Suède a dû rehausser le 17 août son niveau d'alerte au risque terroriste à quatre sur une échelle de cinq en raison des tensions suscitées par les autodafés d'exemplaires du texte sacré de l'islam survenus sur son sol depuis le début d'année.</p><p></p><p>- "Etat islamique" -</p><p></p><p>Le double homicide, qualifié de "lâche attentat" par M. De Croo, a eu lieu non loin du centre-ville de Bruxelles lundi peu après 19H00, quelques heures avant un match de football ayant opposé la Belgique et la Suède au stade Roi Baudouin.</p><p>L'assaillant a tué avec une arme automatique deux supporters suédois et en a blessé un troisième avant de s'enfuir en scooter.</p><p>La chasse à l'homme a duré une douzaine d'heures, jusqu'à ce que le Tunisien soit repéré mardi peu après 08H00 (06H00 GMT) par un témoin dans un café de la commune bruxelloise de Schaerbeek, où il résidait.</p><p>Au cours de l'intervention de la police, "des coups de feu ont été tirés et le suspect a été abattu", a précisé le parquet fédéral.Il a été transféré dans un hôpital où sa mort a été constatée à 09H38.</p><p>"Une arme de guerre de type AR-15" a été retrouvée dans le café où a eu lieu l'interpellation, a relevé M. Van Leeuw. </p><p>Il y a eu au total quatre perquisitions après l'attentat et deux personnes de l'entourage du tireur présumé ont été appréhendées pour être entendues.</p><p>Dès lundi soir, un message vidéo de revendication avait été posté sur les réseaux sociaux par un homme "se présentant comme l'assaillant et se disant inspiré par l'Etat islamique", toujours selon le parquet fédéral, chargé des dossiers de terrorisme.</p><p>La menace terroriste a alors été relevée au niveau 4 -le maximum- dans la région de Bruxelles.Elle a été ramenée mardi au niveau 3 après la mort du suspect.</p><p>Dans la matinée, une minute de silence a été observée par le Parlement européen réuni en séance plénière à Strasbourg.</p><p>Et de tels moments de recueillement à la mémoire des deux victimes étaient aussi prévus pour mardi soir avant tous les matches qualificatifs pour l'Euro-2024.</p><p>Mercredi, le Premier ministre suédois est attendu à Bruxelles pour un hommage commun avec Alexander De Croo prévu dans la matinée Place Sainctelette, près des lieux de l'attaque.</p><p>La Belgique a déjà été la cible de plusieurs attentats revendiqués par le groupe Etat islamique.</p><p>Le plus meurtrier (35 morts) a été perpétré le 22 mars 2016, quand Bruxelles avait été frappée par une double attaque-suicide à l'aéroport de Zaventem et dans le métro en plein quartier européen.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Xi Jinping accueille son «ami» Vladimir Poutine en Chine

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping a accueilli son "ami" et homologue russe Vladimir Poutine mardi à Pékin, lançant un sommet multilatéral au moment où le monde a les yeux tournés vers la guerre Israël-
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Xi Jinping accueille son «ami» Vladimir Poutine en Chine

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping a accueilli son "ami" et homologue russe Vladimir Poutine mardi à Pékin, lançant un sommet multilatéral au moment où le monde a les yeux tournés vers la guerre Israël-Hamas.</p><p>"Le président Xi Jinping a salué le président Vladimir Poutine à son arrivée, les deux dirigeants ont eu une brève conversation", a indiqué la diplomatie russe dans un message publié sur X (ex-Twitter). </p><p>La Chine accueille jusqu'à mercredi les représentants de quelque 130 pays pour le forum des "Nouvelles routes de la soie" (appelé officiellement "La ceinture et la route").Un événement diplomatique majeur dont l'invité de marque est le président russe, qui effectue son premier déplacement dans une grande puissance mondiale depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, qui a isolé la Russie sur la scène internationale. </p><p>Le président russe ne s'est rendu qu'au Kirghizstan depuis le mandat d'arrêt lancé en mars contre lui par la Cour pénale internationale - dont la Chine n'est pas membre - pour la "déportation" d'enfants ukrainiens.</p><p>MM.Poutine et Xi se sont rencontrés mardi soir à une cérémonie ouvrant le sommet, selon une vidéo publiée par le ministère russe des Affaires étrangères, se serrant la main et échangeant des plaisanteries.Ils ont aussi pris part à une photo de groupe avec d'autres dirigeants.</p><p>La France est représentée par l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, au titre de représentant spécial du gouvernement pour la Chine. </p><p></p><p>- Rencontre avec Orban -</p><p></p><p>Après un entretien avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui maintient des liens avec Moscou malgré la guerre en Ukraine, M. Poutine a souligné qu'il était "très important de pouvoir échanger avec un pays de l'Union européenne". </p><p>Lors d'un banquet, le président chinois a prononcé un toast dans lequel il a fait allusion aux conflits géopolitiques, mais a affirmé que "les tendances historiques vers la paix, le développement, la coopération et les gains mutuels étaient irrépressibles", selon l'agence officielle Chine nouvelle.</p><p>Un entretien entre les deux chefs d'Etat est programmé mercredi, au moment où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. </p><p>Les deux hommes "discuteront de manière amicale et franche (...) des problèmes urgents de la coopération pratique bilatérale et de l'ordre du jour international", a expliqué le Kremlin.</p><p>Les pays occidentaux ont majoritairement soutenu Israël depuis le 7 octobre, date à laquelle des combattants du Hamas ont franchi la frontière entre la bande de Gaza et l'Etat hébreu pour massacrer plus de 1.400 personnes - pour la plupart des civils.</p><p>Washington a appelé Pékin à user de son "influence" pour apaiser la situation dans la région, où les bombardements de représailles israéliens sur Gaza ont tué au moins 2.750 personnes, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales.</p><p>La Chine avait parrainé en mars le spectaculaire accord de rétablissement des relations diplomatiques entre l'Iran - soutien du Hamas - et l'Arabie saoudite. </p><p>Pékin va également envoyer cette semaine dans la région son émissaire pour le Moyen-Orient, Zhai Jun.Aucun détail n'a été donné sur son voyage, mais la télévision d’État CCTV a indiqué qu'il plaiderait en faveur d'un cessez-le-feu et de pourparlers de paix.</p><p>La Russie, qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les autorités israéliennes et palestiniennes, a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" dans le conflit.</p><p></p><p>- Ascendant chinois -</p><p></p><p>Lourdement sanctionnée par les Occidentaux en raison de son offensive contre l'Ukraine, la Russie cherche à resserrer ses liens, déjà très étroits, avec la Chine, laquelle semble avoir pris l'ascendant dans leurs relations bilatérales - déséquilibrées depuis l'affaiblissement russe dû à la guerre.</p><p>Pékin a été critiqué par les Occidentaux sur le dossier ukrainien.Car s'il appelle au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays - sous-entendu Ukraine comprise - il n'a jamais condamné publiquement Moscou.</p><p>Le forum des Nouvelles routes de la soie offre donc une occasion à Vladimir Poutine et Xi Jinping de réaffirmer leur entente, mais peu d'experts s'attendent à des annonces majeures.</p><p>"La Russie est consciente que la Chine ne souhaite pas signer d'accords à grand renfort de publicité", déclare à l'AFP Alexander Gabuev, le directeur du centre de réflexion Carnegie Russia Eurasia Center.</p><p>"C'est la Chine qui a toutes les cartes en main", insiste-t-il. </p><p>Les ministres russe et chinois des Affaires étrangères s'étaient rencontrés lundi à Pékin.</p><p>Sergueï Lavrov a remercié la Chine d'avoir fait de Vladimir Poutine le "principal invité" du forum.</p><p>En mars dernier, le président russe avait reçu Xi Jinping à Moscou où un renforcement de la coopération économique et militaire avait été prôné pour contrer ce qu'ils présentent comme l'hégémonie américaine.</p><p>La relation personnelle entre les deux hommes, qui se sont mutuellement qualifiés de "chers amis", est au cœur de ce rapprochement. </p><p>"Le président Xi Jinping m'appelle son ami et je l'appelle aussi mon ami", a ainsi affirmé avant sa visite M. Poutine dans un entretien avec la télévision chinoise.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mexique : saveurs et souvenirs pour ne pas oublier les disparus

Description: <p>Irapuato (Mexique) (AFP) - Lorsque Yadira Martinez prépare le plat préféré de son fils, c'est comme s'il était encore là.Alors, elle a partagé la recette dans un livre de cuisine rédigé avec d'autres femmes
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Mexique : saveurs et souvenirs pour ne pas oublier les disparus

Description: <p>Irapuato (Mexique) (AFP) - Lorsque Yadira Martinez prépare le plat préféré de son fils, c'est comme s'il était encore là.Alors, elle a partagé la recette dans un livre de cuisine rédigé avec d'autres femmes à la mémoire de proches portés disparus dans l'un des Etats les plus violents du Mexique. </p><p>"Quand je prépare ses œufs, je sens qu'il est ici, qu'il va rentrer et s'asseoir pour manger avec nous", explique cette femme de 44 ans dans sa maison d'Irapuato, dans le Guanajuato, un Etat du centre de ce pays qui connaît un taux d'homicide de 28 pour 100.000 habitants, selon les chiffres officiels.</p><p>Quelque 3.700 personnes y sont portées disparues, sur les plus de 112.000 disparitions enregistrées au Mexique, la majeure partie depuis 2006 et le début d'une guerre déclenchée par le gouvernement contre le trafic de drogue qui a vu la violence exploser et notamment les extorsions et les recrutements forcés. </p><p>L'argent provenant de la vente du livre permet à une quarantaine de femmes de procéder aux inlassables recherches pour tenter de retrouver leurs proches.</p><p>Un oignon, des tomates, du piment… Yadira Martinez prépare les "œufs à la mexicaine aux haricots frits" que son fils Jaime aimait tant, jusqu’à sa disparition en 2018 à l’âge de 22 ans.</p><p>"Pozole pour Gregorio", "Piment farci pour Antonio", "Lasagnes pour Raymundo"...: l'ouvrage recense 71 recettes, accompagnées d'une note sur chaque disparu et le combat des familles pour le retrouver.</p><p>Karla Jiménez a partagé la recette d'enchiladas, ces tortillas fourrées de viande, légumes et épices typiques du Mexique, que son frère Juan Valentin disparu en 2020, aimait tant."Il était plombier et avait 37 ans", précise le livre.</p><p></p><p>- Parler de "ce qu'ils aiment" -</p><p></p><p>"Il s’agit de parler des disparus autrement, pas seulement des recherches ou de la mort mais aussi de ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas, quelles musiques ils écoutent", dit Zahara Gomez Lucini, la photographe à l'origine du projet.</p><p>La moitié du bénéfice des ventes est reversée aux collectifs de recherche de disparus.Depuis octobre 2022, quelque 2.000 exemplaires ont été imprimés.</p><p>Yadira Martinez se démène au sein du collectif "Hasta encontrarte" ("Jusqu'à te retrouver") qu'elle a créé en 2021 avec d'autres femmes pour tenter de retrouver la trace de proches disparus.</p><p>Avec une dizaine de femmes de ce groupe, qui dit avoir retrouvé jusqu'à présent 180 corps, elle a récemment ratissé un bout de terre à Penjamo, au sud de la ville de Guanajauto, après avoir reçu des indications anonymes. </p><p>"S'il y a une odeur de putréfaction, c'est peut-être qu'il y a une fosse clandestine", raconte Carla Vasquez, 20 ans, à la recherche depuis cinq ans de son frère.</p><p>Deux équipes motorisées de la police municipale, lourdement armées, assurent la sécurité des femmes.En mai 2023, une mère à la recherche de son fils a été assassinée dans le même Etat.</p><p>Au moins cinq groupes criminels se disputent le contrôle du Guanajuato, un territoire-clé pour le transit de la drogue vers les Etats-Unis.</p><p>Malgré la violence, la région reste une destination touristique majeure et un centre industriel abritant des usines étrangères. </p><p>Outre les nombreux disparus, plus de 420.000 personnes ont été assassinées au Mexique depuis 2006. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Vladimir Poutine rencontre son allié Xi Jinping en Chine

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a été accueilli mardi par son homologue et allié chinois Xi Jinping, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères, à l'occasion du sommet des "Nouvelles r
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Vladimir Poutine rencontre son allié Xi Jinping en Chine

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a été accueilli mardi par son homologue et allié chinois Xi Jinping, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères, à l'occasion du sommet des "Nouvelles routes de la soie" à Pékin, au moment où le monde a les yeux tournés vers la guerre Israël-Hamas.</p><p>"Le président Xi Jinping a salué le président Vladimir Poutine à son arrivée, les deux dirigeants ont eu une brève conversation", a indiqué la diplomatie russe dans un message publié sur X (ex-Twitter). </p><p>Invité de premier plan, M. Poutine effectue là son premier déplacement dans une grande puissance mondiale depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, qui a contribué à isoler la Russie de nombreux autres États.</p><p>Un entretien entre les deux chefs d’État est programmé mercredi, au moment où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.</p><p>La Chine accueille jusqu'à mercredi les représentants de quelque 130 pays pour le forum des "Nouvelles routes de la soie" (appelé officiellement "La ceinture et la route"), un événement diplomatique majeur qui doit contribuer à renforcer sa stature internationale.</p><p>La France est représentée par l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, au titre de représentant spécial du gouvernement pour la Chine. </p><p>Après le Kirghizstan, il s'agit de son deuxième voyage à l'étranger depuis le mandat d'arrêt lancé en mars contre lui par la Cour pénale internationale - dont la Chine n'est pas membre - pour la "déportation" d'enfants ukrainiens.</p><p>Mardi, le président russe a rencontré à Pékin le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui s'efforce de maintenir ses liens avec Moscou malgré la guerre en Ukraine.M. Poutine a exprimé sa satisfaction d'avoir la Hongrie comme interlocuteur en Europe.</p><p></p><p>- Discussions franches -</p><p></p><p>Les deux hommes "discuteront de manière amicale et franche (...) des problèmes urgents de la coopération pratique bilatérale et de l'ordre du jour international", a expliqué le Kremlin.</p><p>Les pays occidentaux se sont majoritairement ralliés à Israël depuis le 7 octobre, date à laquelle des combattants du Hamas ont franchi la frontière entre la bande de Gaza et l’État hébreu pour massacrer plus de 1.400 personnes - pour la plupart des civils.</p><p>Washington a appelé Pékin à user de son "influence" pour apaiser la situation dans la région, où les bombardements de représailles israéliens sur Gaza ont tué au moins 2.750 personnes, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales.</p><p>La Chine avait parrainé en mars le spectaculaire accord de rétablissement des relations diplomatiques entre l'Iran - soutien du Hamas - et l'Arabie saoudite. </p><p>Pékin va également envoyer cette semaine dans la région son émissaire pour le Moyen-Orient, Zhai Jun.Aucun détail n'a été donné sur son voyage, mais la télévision d’État CCTV a indiqué qu'il plaiderait en faveur d'un cessez-le-feu et de pourparlers de paix.</p><p>La Russie, qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les autorités israéliennes et palestiniennes, a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" dans le conflit.</p><p></p><p>- "Toutes les cartes en main" -</p><p></p><p>Lourdement sanctionnée par les Occidentaux en raison de son offensive contre l'Ukraine, la Russie cherche à resserrer ses liens, déjà très étroits, avec la Chine, laquelle semble avoir pris l'ascendant dans leurs relations bilatérales - déséquilibrées depuis l'affaiblissement russe dû à la guerre.</p><p>Pékin a été critiqué par les Occidentaux sur le dossier ukrainien.Car s'il appelle au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays - sous-entendu Ukraine comprise - il n'a jamais condamné publiquement Moscou.</p><p>Le forum des Nouvelles routes de la soie offre donc une occasion à Vladimir Poutine et Xi Jinping de réaffirmer leur entente, mais peu d'experts s'attendent à des annonces majeures.</p><p>"La Russie est consciente que la Chine ne souhaite pas signer d'accords à grand renfort de publicité", déclare à l'AFP Alexander Gabuev, le directeur du centre de réflexion Carnegie Russia Eurasia Center.</p><p>"C'est la Chine qui a toutes les cartes en main", insiste-t-il. </p><p></p><p>- Relation personnelle -</p><p></p><p>Les ministres russe et chinois des Affaires étrangères s'étaient rencontrés lundi à Pékin.</p><p>Sergueï Lavrov a remercié la Chine d'avoir fait de Vladimir Poutine le "principal invité" du forum.</p><p>En mars dernier, le président russe avait reçu Xi Jinping à Moscou où un renforcement de la coopération économique et militaire avait été prôné pour contrer ce qu'ils présentent comme l'hégémonie américaine.</p><p>La relation personnelle entre les deux hommes, qui se sont mutuellement qualifiés de "chers amis", est au cœur de ce rapprochement. </p><p>"Le président Xi Jinping m'appelle son ami et je l'appelle aussi mon ami", a ainsi affirmé avant sa visite M. Poutine dans un entretien avec la télévision chinoise.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Londres, Greta Thunberg arrêtée en marge d'une conférence énergétique

Description: <p>Londres (AFP) - La militante écologiste suédoise Greta Thunberg a été arrêtée mardi à Londres lors d'une manifestation en marge d'une conférence pétrolière et gazière, a constaté un photographe de l'AFP.&l
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A Londres, Greta Thunberg arrêtée en marge d'une conférence énergétique

Description: <p>Londres (AFP) - La militante écologiste suédoise Greta Thunberg a été arrêtée mardi à Londres lors d'une manifestation en marge d'une conférence pétrolière et gazière, a constaté un photographe de l'AFP.</p><p>Plusieurs centaines de manifestants écologistes perturbaient mardi le premier jour du Energy Intelligence Forum, un évènement rassemblant à Londres de hauts dirigeants de l'industrie pétro-gazière, bloquant les entrées de l'hôtel InterContinental où il se déroulait.</p><p>La militante a été arrêtée en milieu de journée par deux policiers et placée dans un fourgon des forces de l'ordre.</p><p>La police avait déjà annoncé sur le réseau social X (ex-Twitter) l'arrestation de cinq manifestants  "soupçonnés d'avoir obstrué" la voie publique.</p><p>En début de matinée, lors d'une conférence de presse, Greta Thunberg avait fustigé que "derrière ces portes closes (...) des politiciens sans carrure concluent des accords et des compromis avec les lobbyistes du secteur destructeur des combustibles fossiles".</p><p>Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné et le directeur général de Shell Wael Sawan doivent s'exprimer mardi au Energy Intelligence Forum, qui se tient sur trois jours.</p><p>Au son d'une cinquantaine de tambours, les manifestants avaient scandé pendant la matinée "arrêtez le pétrole, arrêtez le gaz" ou encore "rien ne peut nous arrêter, un autre monde est possible". Une banderole portant l'inscription "les poids lourds du pétrole doivent payer" avait été déployée par des militants de l'ONG pro-environnement Greenpeace, qui avaient escaladé la façade de l'hôtel où se tenait la conférence.</p><p>"J'ai six petits-enfants.Je fais des cauchemars en pensant au futur qu'ils auront", a dit à l'AFP Doro Marden, une Londonienne retraitée de 75 ans.</p><p>Pour l'ONG écologiste Fossil Free London, qui organise la manifestation, "l'écrasante majorité" des bénéfices records enregistrés l'an dernier par les entreprises du secteur "est directement réinvestie dans l'expansion des énergies fossiles, et non dans l'énergie verte qu'ils prétendent soutenir".</p><p>Le patron de l'entreprise saoudienne Aramco, Amin Nasser, a ainsi réaffirmé lors de la conférence que "de nouveaux investissements" dans les hydrocarbures étaient nécessaires pour contrer le déclin des champs pétroliers vieillissants. </p><p>Les manifestants dénoncent aussi le fait que le président de la COP28, conférence annuelle des Nations unies sur le climat prévue du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, ne soit autre que le patron de la compagnie pétrolière des Emirats arabes unis, Sultan al-Jaber.</p><p>"Nous savons que les lobbyistes des énergies fossiles corrompent les procédures des COP depuis des décennies", a ainsi fait valoir avant son arrestation Greta Thunberg, pour qui le choix de ce président "montre très, très clairement" le manque d'ambition de sommets qui ne peuvent pas selon elle "conduire à une réduction drastique des émissions de CO2".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'auteur présumé de l'attentat de Bruxelles est mort

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Un homme soupçonné d'avoir tué deux Suédois lors d'un attentat en pleine rue lundi soir à Bruxelles a été mortellement blessé au cours d'une opération de police mardi matin.</p><p&g
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L'auteur présumé de l'attentat de Bruxelles est mort

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Un homme soupçonné d'avoir tué deux Suédois lors d'un attentat en pleine rue lundi soir à Bruxelles a été mortellement blessé au cours d'une opération de police mardi matin.</p><p>"L'auteur de l'attentat terroriste à Bruxelles a été identifié et est décédé", a indiqué sur X (ex-Twitter) la ministre belge de l'Intérieur, Annelies Verlinden, qui a salué le travail des services de renseignement et de sécurité.</p><p>Le suspect, activement recherché depuis lundi soir, était un Tunisien radicalisé en séjour illégal en Belgique, selon le Premier ministre Alexander De Croo qui a dénoncé un attentat d'"une totale lâcheté".</p><p>L'intervention a eu lieu dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, où un immeuble avait été perquisitionné dans la nuit.</p><p>Un message vidéo de revendication avait été posté sur les réseaux sociaux par un homme "se présentant comme l'assaillant et se disant inspiré par l'Etat islamique", selon le parquet fédéral, chargé des dossiers de terrorisme.</p><p>"Le terrorisme ne vaincra jamais", a lancé Alexander De Croo lors d'un point de presse matinal, parlant d'une attaque "à l'arme de guerre".</p><p>L'attaque qui a coûté la vie à deux supporters suédois est survenue lundi peu après 19H00 (17H00 GMT) près de la Place Sainctelette, non loin du centre-ville, à quelques heures d'un match de qualifications de l'Euro-2024 de football opposant la Belgique à la Suède au stade Roi-Baudouin.</p><p>D'après les premiers éléments, l'assaillant a pris pour cible avec une arme automatique ces derniers ainsi qu'un chauffeur de taxi, qui a été "grièvement blessé mais serait hors de danger", selon le Premier ministre.</p><p>Dans la soirée, le centre national de crise a été activé et la menace terroriste relevée au niveau 4, considérée comme "très grave", --niveau maximal-- dans la région de Bruxelles, au stade 3 ("grave") sur le reste du pays.</p><p>Conséquence de ce relèvement, inédit à Bruxelles depuis la vague d'attentats jihadistes de 2015-2016, les écoles européennes et certains établissements flamands de la capitale ont gardé portes closes mardi matin.</p><p>Le suspect a été présenté par les médias comme Abdesalem L., âgé de 45 ans.</p><p></p><p>- Demande d'asile rejetée -</p><p></p><p>Selon le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, il avait été condamné en Tunisie "pour des délits de droit commun", mais n'était pas signalé pour un risque terroriste.Sa demande d'asile en Belgique avait été rejetée en 2020.</p><p>L'attaque a été condamnée par plusieurs dirigeants européens.Le président français Emmanuel Macron a déploré une "attaque terroriste islamiste".La France a annoncé un renforcement de ses contrôles aux frontières.</p><p>Le ministre suédois des Affaires étrangères Tobias Billström s'est dit "dévasté" par cette attaque ayant coûté la vie à deux supporters suédois.</p><p>Le match Belgique-Suède a été arrêté à la mi-temps sur le score de 1-1, et les quelque 30.000 spectateurs ont dû patienter plusieurs heures sur place par mesure de sécurité.</p><p>Le stade a été évacué progressivement à partir de 23H45 (21H45 GMT), et les supporters suédois conduits sous escorte à l'aéroport pour regagner leur pays.</p><p>Dans la vidéo de revendication, "la nationalité suédoise des victimes est évoquée comme motivation probable de l'acte", a précisé un porte-parole du parquet fédéral, Eric Van Duyse.</p><p>La Suède, dont l'image s'était fortement dégradée cet été dans le monde musulman après plusieurs profanations du Coran autorisées sur son sol, avait décidé le 17 août de relever son niveau d'alerte terroriste, estimant que la menace d'attentats "persistera pendant longtemps".</p><p>La Belgique a déjà été la cible de plusieurs attentats revendiqués par le groupe Etat islamique.</p><p>Le plus meurtrier a été perpétré le 22 mars 2016, quand Bruxelles avait été frappée par une double attaque-suicide à l'aéroport de Zaventem et dans le métro en plein quartier européen.Il y avait eu 35 morts.</p><p>Cet attentat avait été commis par une cellule jihadiste pilotée depuis la Syrie et déjà à l'origine des attaques du 13 novembre 2015 en France (130 morts). </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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