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Dissolution du Nagorny Karabakh, après 30 ans de rêve d'indépendance

Description: <p>Erevan (AFP) - La république séparatiste autoproclamée du Nagorny Karabakh a spectaculairement annoncé jeudi sa dissolution au 1er janvier 2024, plus de 30 ans après sa création et une semaine après une offensive victorieuse

Philippines: l'EI revendique un attentat contre une messe catholique qui a fait au moins quatre morts

Description: <p>Marawi (Philippines) (AFP) - Au moins quatre personnes ont été tuées et un cinquantaine d'autres blessées dans un attentat à la bombe perpétré dimanche lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, rapid
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Philippines: l'EI revendique un attentat contre une messe catholique qui a fait au moins quatre morts

Description: <p>Marawi (Philippines) (AFP) - Au moins quatre personnes ont été tuées et un cinquantaine d'autres blessées dans un attentat à la bombe perpétré dimanche lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, rapidement revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).</p><p>"Les soldats du califat ont fait détoner un engin explosif sur un grand rassemblement de chrétiens (...) dans la ville de Marawi", a affirmé le groupe jihadiste dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram.</p><p>L'explosion s'est produite pendant une messe dans le gymnase de l'université d'Etat de Mindanao, à Marawi, la plus grande ville musulmane du pays, a déclaré le chef de la police régionale, Allan Nobleza.</p><p>Le lieutenant général de la police Emmanuel Peralta a déclaré que quatre personnes avaient été tuées et une cinquantaine d'autres blessées dans l'explosion provoquée par un engin explosif artisanal. </p><p>Dans un communiqué, le président philippin Ferdinand Marcos a fermement condamné ces "actes insensés et particulièrement odieux perpétrés par des terroristes étrangers".</p><p>Pour sa part, le pape François, dans ses propos prononcés sur la place Saint-Pierre, a assuré être "proche des familles, des habitants de Mindanao, qui ont déjà tant souffert".</p><p>L'université d'Etat de Mindanao a également condamné, dans un communiqué, cet "acte de violence", se déclarant "solidaire" de sa communauté chrétienne et des victimes de "cette tragédie". </p><p></p><p>- "Mes amis pleuraient" -</p><p></p><p>Depuis son lit d'hôpital, Chris Honculado, étudiant de 21 ans, a raconté à l'AFP que l'explosion s'était produite dès la première lecture de la Bible à la messe de 07H00 (23H00 GMT samedi). </p><p>"L'explosion a été très soudaine et tout le monde s'est mis à courir", a-t-il raconté. "Quand j'ai regardé derrière moi, des gens gisaient au sol.Nous ne savions pas ce qui s'était passé, tout est allé très vite."</p><p>Egalement depuis l'hôpital, Rowena Mae Fernandez, 19 ans, a expliqué qu'elle n'avait pas immédiatement compris la nature de l'explosion mais que les gens fuyaient les lieux.</p><p>"Mon compagnon et moi avons également couru, même si nous nous sommes écroulés à un moment.C'est la seule chose dont je me souvienne jusqu'à ce que je sorte du gymnase et que je tombe à nouveau", a-t-elle raconté à l'AFP.</p><p>Le maire de Marawi, Majul Gandamra, a exhorté les membres des communautés musulmane et chrétienne à rester unis.</p><p>"Notre ville est depuis longtemps un symbole de coexistence pacifique et d'harmonie, et nous ne permettrons pas que de tels actes de violence éclipsent notre engagement collectif en faveur de la paix et de l'unité", a déclaré M. Gandamra.</p><p>L'attentat est survenu après une frappe aérienne de l'armée philippine, vendredi, qui a tué onze militants islamistes de l'organisation Dawlah Islamiya-Philippine à Mindanao.</p><p>Un chef d'état-major des forces armées philippines, le général Romeo Brawner, a déclaré qu'il s'agissait peut-être d'une attaque menée en représailles à cette opération militaire contre les organisations islamistes Dawlah Islamiyah-Philippines, Abou Sayyaf et Maute, dans l'ouest de Mindanao.</p><p>"C'est une perspective que nous étudions", a déclaré M. Brawner lors d'une conférence de presse.</p><p></p><p>- "Une composante étrangère" -</p><p></p><p>En mai 2017, des centaines d'hommes armés étrangers et militants pro-EI Maute et Abou Sayyaf locaux pro-EI s'étaient emparés de Marawi. </p><p>L'armée philippine a repris la ville en ruines après une bataille de cinq mois qui a coûté la vie à plus d'un millier de personnes. </p><p>"Il y a de fortes indications d'une composante étrangère" dans l'attaque de dimanche, a déclaré le secrétaire à la Défense Gilbert Teodoro aux journalistes.</p><p>Lanao del Sur et Maguindanao del Sur font partie de la région autonome Bangsamoro en Mindanao musulmane. </p><p>Le ministre en chef du gouvernement de Bangsamoro, Ahod Ebrahim, a dit "condamner ces actes atroces et lâches", appelant à une "enquête approfondie".</p><p>Les attaques de militants contre des bus, des églises catholiques et des marchés publics sont caractéristiques des troubles qui secouent la région depuis des décennies. </p><p>En 2014, Manille a signé un pacte de paix avec le plus grand groupe rebelle du pays, le Front moro de libération nationale, mettant ainsi fin à leur sanglante insurrection armée.</p><p>Mais il reste de petites bandes d'insurgés musulmans opposés à l'accord de paix, y compris des militants ayant fait allégeance au groupe Etat islamique. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Référendum au Venezuela pour renforcer les prétentions du pays sur l'Essequibo, une région du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - "L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: les Vénézuéliens votent dimanche pour un référendum sur ce territoire riche en pétrole, que Caracas réclam
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Référendum au Venezuela pour renforcer les prétentions du pays sur l'Essequibo, une région du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - "L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: les Vénézuéliens votent dimanche pour un référendum sur ce territoire riche en pétrole, que Caracas réclame au Guyana.</p><p>Quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes lors de ce scrutin qui suscite des inquiétudes à Georgetown, la capitale du Guyana, et sur la scène internationale.De nombreux bureaux de vote n'ont pas attiré les foules, ont constaté des journalistes de l'AFP à Caracas, Ciudad Guayana, capitale de la region vénézulienne limitrophe de l'Essequibo, ou San Cristobal (sud-ouest). </p><p>"Les gens arrivent petit à petit.Nous avons environ 30% de participation" a affirmé sous couvert de l'anonymat le président d'un bureau de vote d'un bastion chaviste de la périphérie de Caracas.Il n'y avait pas de chiffres officiels dans l'immédiat.</p><p>Les bureaux doivent fermer à 18H00 (22H00 GMT) et les résultats sont attendus dans la soirée. </p><p>"Aujourd'hui, nous votons en tant que Venezuela pour une seule couleur, un seul sentiment.Nous votons pour que le Venezuela soit respecté", a déclaré le président Nicolas Maduro après avoir voté dans un fort militaire. </p><p>Le référendum --qui n'est pas un scrutin d'autodétermination, l'Essequibo étant sous administration du Guyana-- n'aura pas de conséquences concrètes à court terme.Caracas cherche, avec le plébiscite attendu, à renforcer ses prétentions. </p><p>- "Rien à craindre" -</p><p>"Depuis mon enfance, j'ai toujours vu sur la carte du Venezuela la zone de revendication de l'Essequibo.Les Vénézuéliens s'expriment et le gouvernement aura donc le soutien du peuple pour réclamer" le territoire, estime Carmen Palacios, fonctionnaire, qui vient de voter dans un quartier populaire de Caracas. </p><p>Les autorités ont souligné qu'elles ne cherchaient pas un motif pour envahir la zone, comme le craignent les Guyaniens.</p><p>Au Guyana, des milliers de personnes, beaucoup portant des t-shirts "L'Essequibo appartient au Guyana" ont formé des chaînes humaines pour montrer leur attachement au territoire. </p><p>"Il n'y a rien à craindre dans les heures, les jours et les mois à venir", a affirmé le président guyanien dimanche."Nous travaillons 24H sur 24 pour veiller à ce que nos frontières restent intactes". </p><p>"Notre première ligne de défense est la diplomatie et nous sommes dans une position très, très forte", a-t-il ajouté assurant que le pays avait un vaste soutien international.</p><p>"Le référendum est probablement important pour eux, pour le Venezuela.Pas pour nous", estime dans l'Essequibo, dans le nord-ouest de Guyana, l'entrepreneur Dilip Singh. </p><p>"J'ai grandi dans l'Essequibo.Les Espagnols ne l'ont jamais occupé.A aucun moment de notre histoire.Les Hollandais oui, les Anglais oui.Maintenant, c'est un Etat indépendant.Il en sera toujours ainsi", dit-il.</p><p>Après des appels d'offres pétroliers guyaniens et une nouvelle découverte d'or noir en octobre, la tension est montée ces derniers mois avec des déclarations musclées, des exercices militaires et l'évocation de l'installation de bases américaines. </p><p>- "Pas besoin de troubles" -</p><p></p><p>Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.</p><p>Caracas soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol. </p><p>Le Guyana, qui dispose de réserves de pétrole per capita parmi les plus grandes du monde, estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et que celle-ci a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage.Le pays a saisi la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, pour la faire valider.</p><p>Georgetown a saisi en vain la CIJ pour tenter de faire stopper le référendum.</p><p>Depuis la COP28 à Dubaï, Luiz Inacio Lula da Silva, le président du Brésil, voisin de deux pays, a "espéré que le bon sens va prévaloir".</p><p>Le référendum "aboutira probablement au résultat souhaité par Maduro", "mais s'il y a une chose dont le monde n'a pas besoin, dont l'Amérique du Sud n'a pas besoin, c'est de troubles", a-t-il ajouté. </p><p>Le référendum, en cinq questions, demande notamment aux Vénézuéliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ et pour intégrer le territoire au Venezuela.</p><p>"Cinq fois oui", ont martelé les autorités vénézuéliennes lors d'une campagne qui a mobilisé d'importants moyens avec manifestations, publicités, conférences et parades militaires.</p><p>jt-pgf-mbj-str/cab</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la COP28, une manifestation strictement encadrée en soutien aux Gazaouis

Description: <p>Dubaï (AFP) - Keffiehs et poings levés: plus d'une centaine de personnes ont protesté dimanche contre le pilonnage de la bande de Gaza par Israël lors de la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï, une manifestat
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A la COP28, une manifestation strictement encadrée en soutien aux Gazaouis

Description: <p>Dubaï (AFP) - Keffiehs et poings levés: plus d'une centaine de personnes ont protesté dimanche contre le pilonnage de la bande de Gaza par Israël lors de la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï, une manifestation soumise à de strictes restrictions imposées par les Nations unies.</p><p>Interdits de brandir des drapeaux palestiniens ou de scander certains slogans, les manifestants ont réclamé un cessez-le-feu à Gaza dans la "zone bleue" de la COP28, un espace géré par l'organisation mondiale et non par les autorités locales.</p><p>"Nous disons au peuple palestinien que la communauté internationale l'a peut-être oublié, mais qu'il n'est pas seul", a déclaré lors du rassemblement Asad Rehman, porte-parole de la Coalition pour la justice climatique.</p><p>Les Emirats arabes unis interdisent les manifestations et discours jugés susceptibles de créer ou d'encourager des troubles sociaux. </p><p>Mais cette fois-ci, ce sont les règles strictes de l'ONU qui ont prévalu, interdisant de nommer des Etats, des dirigeants ou des entreprises dans le cadre d'actions militantes sur le site de la COP.</p><p>"Libérez la Palestine", a pourtant lancé M. Rehman aux manifestants, qui ont repris en scandant ses paroles avant d'être priés de se taire.</p><p></p><p>- Une pastèque en guise de drapeau - </p><p></p><p>Depuis le début des négociations sur le climat il y a quatre jours, la COP est devenue pour certains un rendez-vous climatico-diplomatique d'envergure, autour de la guerre meurtrière entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza sur le sol israélien.</p><p>Les organisateurs du rassemblement de dimanche ont dû demander des autorisations pour manifester, faire approuver les banderoles, slogans et chants, dont certains ont été interdits par les Nations unies.</p><p>"Nous n'avons pas été autorisés à nommer des Etats ou brandir des drapeaux (palestiniens)", confirme Abderraouf Ben Mohamed, de l'organisation Debt for Climate. </p><p>Certains manifestants ont donc choisi à la place d'afficher le symbole de la pastèque, utilisé pour évoquer les couleurs du drapeau palestinien et l'engagement pro-palestinien. </p><p>Damian Godzisz, membre de l'équipe des Emirats arabes unis pour la COP28, assure qu'on lui a demandé d'enlever un drapeau palestinien et un keffieh attachés à son sac lors du contrôle de sécurité dans la "zone bleue".</p><p>Il déplore que "tandis que d'autres nations peuvent arborer leur tenue nationale" à la COP, "le drapeau palestinien et le keffieh soient soumis à des restrictions". </p><p></p><p>- "Tués de sang-froid" -</p><p></p><p>Selon Israël, 1.200 personnes ont été tuées lors de l'attaque du Hamas.En représailles, l'armée israélienne mène des opérations aériennes et terrestres dans la bande de Gaza, qui ont fait plus de 15.500 morts, d'après le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.</p><p>La guerre a affecté la venue de la délégation de l'Autorité palestinienne, qui a ouvert son tout premier pavillon à la COP.</p><p>Seuls dix représentants ont réussi à rallier l'événement, déclare à l'AFP Hadeel Ikhmais, experte en climatologie auprès de l'Autorité palestinienne, qui siège en Cisjordanie occupée.</p><p>"Il était très difficile pour nous de venir ici et jusqu'à la dernière minute, nous avons reconsidéré notre participation", affirme Mme Ikhmais, qui a dû entreprendre un voyage de près de onze heures, ralenti par son passage à des check-points, depuis son domicile à Bethléem jusqu'à la Jordanie pour prendre un vol vers Dubaï.</p><p>"Que signifie la justice climatique, que signifie le droit international, lorsque des Palestiniens sont tués de sang-froid et que le monde se contente de regarder?", interpelle-t-elle. </p><p>- "Souffrance des Israéliens" -</p><p>Côté pavillon israélien, les visages des otages du Hamas sont affichés à côté d'une grande banderole proclamant: "Ramenez-les à la maison maintenant". </p><p>Selon Israël, sur les 240 personnes enlevées le 7 octobre par le Hamas, 137 restent détenues après les libérations, en échange de celles de détenus palestiniens, intervenues lors d'une trêve de sept jours qui a pris fin le 1er décembre.</p><p>Maya Kadosh, coordinatrice nationale d'Israël pour la COP28, dit ressentir des partis pris parmi les militants participant à la conférence. </p><p>"J'aimerais qu'ils comprennent la souffrance des Israéliens", confie-t-elle à l'AFP, estimant que "si les gens veulent vraiment aider à libérer (...) le peuple de Palestine, ils devraient l'aider à se libérer du Hamas".</p><p>Israël avait prévu une représentation de 1.000 personnes à la COP28, mais la guerre a réduit ce chiffre à une centaine, dont une trentaine de membres de la délégation gouvernementale.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Espagne: nouvelle manifestation contre l'amnistie des indépendantistes catalans

Description: <p>Madrid (AFP) - Des milliers de manifestants ont une nouvelle fois dénoncé dimanche à Madrid le projet d'amnistie des indépendantistes catalans poursuivis pour la tentative avortée de sécession de 2017, grâce auquel le so
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Espagne: nouvelle manifestation contre l'amnistie des indépendantistes catalans

Description: <p>Madrid (AFP) - Des milliers de manifestants ont une nouvelle fois dénoncé dimanche à Madrid le projet d'amnistie des indépendantistes catalans poursuivis pour la tentative avortée de sécession de 2017, grâce auquel le socialiste Pedro Sánchez a obtenu leur soutien pour gouverner l'Espagne pendant quatre années supplémentaires.</p><p>"J'exige au nom de ce pays que ces absurdités cessent", a déclaré le leader du Parti populaire (PP, conservateur), Alberto Núñez Feijóo, organisateur de la manifestation, à la foule rassemblée dans un parc de Madrid.</p><p>Núñez Feijóo a ainsi exigé la fin des contacts étrangers entre les socialistes et les indépendantistes catalans du parti Carles Puigdemont, Ensemble pour la Catalogne (Junts per Catalunya), qui s'est enfui en Belgique en 2017 et échappé ainsi échappé à la justice espagnole.</p><p>Quelque 8.000 personnes ont participé à la manifestation, selon les chiffres de préfecture, alors que les organisateurs ont fait état de 15.000.</p><p>Le leader conservateur a fait allusion à Puigdemont en critiquant le fait que Sánchez "rend des comptes à ceux qui sont recherchés et capturés".</p><p>La manifestation a eu lieu au lendemain de la première réunion en Suisse entre des représentants du parti de Puigdemont et des socialistes portant sur l'accord par lequel ce parti soutenait l'investiture de Sánchez en échange de la promesse de promouvoir une loi d'amnistie.</p><p>Dès que cette éventuelle amnistie, en cours de traitement au Parlement, a été annoncée, la droite et l'extrême droite sont descendues dans les rues et, lors de la plus grande des manifestations, 170.000 personnes se sont rassemblées à Madrid le 12 novembre, selon la préfecture.</p><p>La réunion de samedi en Suisse s'est terminée par l'annonce que le Salvadorien Francisco Galindo Vélez, un diplomate expérimenté dans les négociations de paix, veillera au respect des accords en tant que médiateur.</p><p>Núñez Feijóo a attaqué Sánchez pour avoir accepté cette médiation réclamée par les indépendantistes.</p><p>Les conservateurs ont également critiqué le secret qu'ils considèrent comme entourant les contacts entre indépendantistes et socialistes.</p><p>"Est-ce qu'un référendum sur l'indépendance est en cours de négociation ?", s'est interrogé devant la presse Juanma Moreno, président de la région d'Andalousie (sud) et figure émergente du PP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Maroc, une école de jardinage fait rimer inclusion et sensibilisation à l'écologie

Description: <p>Salé (Maroc) (AFP) - En intégrant la première école de jardinage du Maroc, qui place les questions environnementales au coeur de sa pédagogie, la jeune Hind Bensbitia a aiguisé son regard sur les changements climatiques mais a
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Au Maroc, une école de jardinage fait rimer inclusion et sensibilisation à l'écologie

Description: <p>Salé (Maroc) (AFP) - En intégrant la première école de jardinage du Maroc, qui place les questions environnementales au coeur de sa pédagogie, la jeune Hind Bensbitia a aiguisé son regard sur les changements climatiques mais aussi trouvé une perspective d'avenir.</p><p>Installée dans la périphérie de Salé, ville voisine de la capitale Rabat, l'école de jardinage Bouregreg Med-O-Med offre depuis 2018 une formation gratuite en trois ans, principalement ouverte à des jeunes menacés d'exclusion sociale ou en décrochage scolaire.</p><p>Le pari du projet, récemment distingué par le prix européen des "compétences vertes", est triple: sensibiliser au changement climatique, favoriser l'inclusion des jeunes, particulièrement frappés par le chômage, et promouvoir l'égalité des genres.</p><p>"Après avoir arrêté l'école, j'ai passé deux ans à la maison.Je n'étais pas satisfaite, j'avais envie d'être active", raconte à l'AFP Hind Bensbitia, 20 ans, qui a arrêté sa scolarité au lycée.</p><p>Il y a trois ans, elle découvre par hasard ce projet de coopération maroco-espagnole, initié par l'ONG espagnole Fondation de la culture islamique (FUNCI).</p><p>"Avant, je n'imaginais pas faire du jardinage mon métier.Cette formation m'a beaucoup apporté, je perçois l'environnement et la nécessité de le protéger de manière différente", confie l'étudiante vêtue d'une blouse verte, frappée du logo de son école, où elle se sent "plus dans (son) élément qu'ailleurs". </p><p></p><p>- Sécheresse et chômage, double peine -</p><p></p><p>L'établissement, implanté sur huit hectares près d'une décharge réhabilitée, promeut un système éco-responsable: "le modèle de jardinage est entièrement écologique, le bâtiment est bioclimatique, conçu en terre crue, et l'électricité est d'origine solaire", explique l'Espagnole Inés Eléxpuru, coordinatrice.</p><p>L'école dispose d'une pépinière de plantes locales, mieux adaptées au stress hydrique, un enjeu crucial pour le Maroc qui subit sa pire sécheresse depuis près de 40 ans.</p><p>Celle-ci devrait en outre s'intensifier d'ici 2050 sous l'effet d'une baisse de la pluviométrie (-11%) et d'une augmentation des températures (+1,3°C), selon des données officielles.</p><p>"A travers cette formation, je me suis rendu compte que la vie d'une plante est tributaire de notre volonté d'en prendre soin.Les gestes simples peuvent faire la différence", souligne Mohssine Errahimi, 18 ans, croisé dans les couloirs de l'école qui forme jusqu'à 90 personnes par an.</p><p>Cet étudiant a travaillé dès ses 16 ans comme apprenti jardinier dans des hôtels et chez des particuliers, dont l'un d'eux l'a poussé à s'inscrire à l'école de Bouregreg.</p><p>"Après ma formation, j'espère lancer mon entreprise de jardinage pour contribuer à construire mon pays", confie-t-il.</p><p>L'insertion professionnelle des jeunes est un objectif clé car ce sont les plus touchés par les difficultés économiques au Maroc.</p><p>Le taux de chômage des 15-24 ans a atteint 38,2% au troisième trimestre 2023, contre 13,5% au niveau national, selon le Haut commissariat au plan (HCP).</p><p></p><p>- Jardinières -</p><p></p><p>Plus d'un jeune sur quatre de cette catégorie d'âge "ne travaille pas, n'est pas à l'école et ne suit aucune formation", selon une autre étude du HCP publiée en 2022.</p><p>L'école forme "des jeunes qui viennent de situations familiales compliquées (...) et de quartiers environnants vraiment précaires et difficiles", souligne Inés Eléxpuru. </p><p>Ils sont "motivés, veulent avoir une vie digne et gagner de l'argent pour se soutenir eux-mêmes et leurs familles", ajoute-t-elle, estimant qu'ils sont 70% à trouver un travail formel une fois diplômés et que la formation contribue aussi à "freiner la migration irrégulière".</p><p>L'établissement compte en outre 20 à 25% de jeunes femmes, également davantage touchées par le chômage (le taux est de 19,8% contre 11,7% pour les hommes).</p><p>"Le métier (de jardinier) est toujours associé aux hommes.Au début c'était compliqué, même avec des clients qui cherchaient à recruter uniquement des hommes mais les choses commencent à changer", rapporte Mme Eléxpuru.</p><p>"A l'extérieur, les gens te méprisent pour le choix de cette formation, car pour eux ce n'est pas adapté aux filles", raconte Hind Bensbitia."Je m'en fiche (...) j'ai le soutien de ma famille et je continuerai".</p><p>"Il y a beaucoup de stéréotypes autour des métiers que les femmes ne doivent pas faire", renchérit Loubna Nassif, jeune fille de 17 ans."Moi je dis qu'il faut qu'on leur prouve le contraire".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Eruption volcanique en Indonésie: des cendres à 3 km de haut, randonneurs recherchés

Description: <p>Padang (Indonésie) (AFP) - Un volcan de l'Ouest de l'Indonésie est entré en éruption dimanche, projetant une colonne de cendres d'environ trois kilomètres dans le ciel et forçant les autorités à aller porter s
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Eruption volcanique en Indonésie: des cendres à 3 km de haut, randonneurs recherchés

Description: <p>Padang (Indonésie) (AFP) - Un volcan de l'Ouest de l'Indonésie est entré en éruption dimanche, projetant une colonne de cendres d'environ trois kilomètres dans le ciel et forçant les autorités à aller porter secours à des dizaines de randonneurs.</p><p>Les cendres éjectées par le mont Marapi, dont l'éruption est toujours en cours, ont été observées jusqu'à 3.000 mètres au-dessus de son sommet, a déclaré Hendra Gunawan, chef du Centre indonésien de Vulcanologie et des Dangers géologiques.</p><p>L'éruption, sur l'île de Sumatra, a commencé à 14H54 (07H54 GMT), et n'a pour l'instant fait ni victimes, ni dégâts.</p><p>"On peut observer cette colonne de cendres très intense, d'un gris foncé, s'inclinant vers l'est", a précisé M. Gunawan dans un communiqué, ajoutant que "ni les gens qui vivent autour du volcan ni les touristes n'ont le droit d'entrer dans un rayon de trois kilomètres autour du cratère".</p><p>Mais un total de 70 personnes avaient été enregistrées comme étant entrées dans cette zone samedi et dimanche matin, et 42 d'entre elles n'avaient toujours pas été localisées en fin de journée.</p><p>"Nos équipes sont en train d'évacuer tout le monde.Nous avons trouvé et évacué 28 personnes et continuons à chercher les autres.Nous espérons qu'ils sont tous indemnes", a déclaré le chef de l'Agence de protection des ressources naturelles de l'ouest de Sumatra, Dian Indriati.</p><p>Certains randonneurs, toutefois, ne signalent pas leur entrée ou leur sortie de la zone, et le nombre de personnes s'y trouvant encore est donc incertain. </p><p>Zhafirah Zahrim Febrina, une étudiante de 19 ans, fait partie des randonneurs qui descendaient encore de la montagne dimanche.Sa mère, Rani Radelani, a posté sur internet une vidéo de sa fille que l'on voit couverte de cendres et appelant à l'aide.</p><p>"Elle a dit qu'elle n'a plus de force.Elle faisait de la randonnée depuis vendredi", a déclaré sa mère à l'AFP."Elle est en train de redescendre avec ses amis".</p><p>Des équipes de secours ont été déployées pour aider les randonneurs à se mettre en sécurité, a indiqué l'agence de gestion des ressources naturelles de Sumatra-Ouest.</p><p>"Les équipes de l'agence procèdent à des évacuations.Nous espérons qu'il n'y a pas de morts et que tout le monde est en sécurité", a déclaré Dian Indriati, directeur de l'agence.</p><p>Ade Setiawan, responsable de l'agence locale des catastrophes, a déclaré dans un communiqué que les habitants des villages alentours avaient reçu des masques et qu'il leur avait été rappelé de rester à l'intérieur de leurs maisons.</p><p>Le Marapi, haut de 2.891 mètres et dont le nom signifie "la montagne de feu", est le volcan le plus actif de Sumatra.Il est actuellement, selon les autorités, au troisième niveau d'alerte, sur une échelle qui en compte quatre.</p><p>"La pluie de cendres a maintenant atteint la ville de Bukittinggi", troisième ville de Sumatra avec plus de 100.000 habitants, a annoncé de son côté Ahmad Rifandi, un responsable de la station de surveillance du Mont Marapi, ajoutant qu'il était conseillé aux habitants de la ville devant sortir de porter "des chapeaux, des lunettes et des masques".</p><p>L'Indonésie est située sur la Ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique.Le pays compte près de 130 volcans actifs. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins deux morts et quatre blessés

Description: <p>Manille (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,6 suivi de quatre grosses répliques, qui a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a fait au moins deux morts et quatre blessés.</p><p>Un
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Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins deux morts et quatre blessés

Description: <p>Manille (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,6 suivi de quatre grosses répliques, qui a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a fait au moins deux morts et quatre blessés.</p><p>Un précédent bilan faisait état d'un mort et deux blessés.</p><p>Le séisme s'est produit à une profondeur de 32 km à 22H37 (14H37 GMT) à une distance d'environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).</p><p>Quelques heures plus tard, quatre répliques puissantes, de magnitude 6,4, 6,2, 6,1 et 6,0 ont encore secoué la région, selon l'USGS.</p><p>Un homme de 30 ans de la ville de Bislig, dans la province de Surigao del Sur, est mort écrasé par un mur de sa maison qui s'est effondré, a déclaré Pacifica Pedraverde, responsable locale de la gestion des catastrophes.</p><p>Une femme enceinte a été tuée dans la ville de Tagum, dans la province de Davao del Norte, a indiqué l'agence nationale des catastrophes, sans fournir de détails.</p><p>Deux personnes ont été légèrement blessées par la chute de débris, dans la ville de Tandag, à environ 100 km au nord de Bislig, a indiqué un responsable.</p><p>L'agence nationale des catastrophes a fait état de quatre personnes blessées, sans qu'il soit possible de savoir si ce bilan incluait celles de Tandag.</p><p>Un séisme de magnitude 6,7 avait déjà frappé la région de l'île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.</p><p>Il n'y a pas à ce stade de signalement de bâtiment ou d'infrastructure ayant subi des dommages majeurs, ont indiqué dimanche à l'AFP les autorités de gestion des catastrophes. </p><p>Dans la municipalité de Hinatuan, située à environ 21 km de l'épicentre, les autorités ont déclaré qu'elles continuaient d'inspecter des villages pour recenser d'éventuels dégâts et victimes.</p><p></p><p>- Brèves alertes au tsunami -</p><p></p><p>Le premier séisme a été suivi d'une alerte au tsunami et les habitants des zones côtières des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental ont été appelés à "évacuer immédiatement" les lieux et à se rendre dans des zones plus élevées ou à l'intérieur des terres.</p><p>"Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies", avait déclaré dans un premier temps l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X.</p><p>Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (OTWC), situé à Hawaï, avait également émis une alerte, mais a ensuite annoncé qu'elle avait été levée."Il n'y a plus de menace d'un tsunami en raison de ce séisme", indique l'OTWC dans un message diffusé à 16H45 GMT.</p><p>L'institut philippin de sismologie a de son côté également levé l'alerte dimanche matin (samedi à 19H23 GMT), tout en indiquant que les vagues les plus hautes générées par le séisme avaient atteint 0,64 mètre sur l'île de Mawes.Une houle a été signalée jusqu'à la côte orientale du Japon, où une alerte au tsunami a également été brièvement activée.</p><p>Quelque 45.000 habitants ont reçu l'ordre de quitter leurs habitations et nombre d'entre eux tentaient de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture, selon l'officier de police Joseph Lambo à Hinatuan, qui précise que le séisme a été "très fort".</p><p>Dans la ville de Butuan, des aides-soignants ont évacué d'un hôpital des patients sur des brancards et des fauteuils roulants, leurs poches de transfusion intraveineuse suspendues à des pieds à perfusion.</p><p></p><p>- "il a duré quatre minutes" -</p><p></p><p>Dyl Constantino, 25 ans, se trouvait sur l'île de Siargo, au nord-est de Mindanao, quand le séisme s'est produit.</p><p>"C'est le tremblement de terre le plus long et le plus fort que j'aie jamais vécu, il a probablement duré près de quatre minutes", a-t-il assuré à l'AFP.</p><p>"Nous sommes tous habitués aux tremblements de terre mais celui-ci était différent parce que les portes tremblaient vraiment et nous avons tous paniqué", a-t-il ajouté.</p><p>Bethanie Valledor, 24 ans, dormait dans un complexe hôtelier de Bislig, lorsque le séisme l'a réveillée en sursaut.</p><p>"J'ai eu l'impression que la chambre dans laquelle nous nous trouvions allait être détruite", a déclaré la jeune femme à l'AFP.</p><p>Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l'archipel se situant sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est.</p><p>La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les êtres humains.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine accuse la Russie d'avoir exécuté des soldats qui voulaient se rendre

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a ouvert une enquête dimanche sur l'"exécution" par les forces russes de soldats ukrainiens qui avaient signalé leur intention de se rendre, après la diffusion sur les réseau
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L'Ukraine accuse la Russie d'avoir exécuté des soldats qui voulaient se rendre

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a ouvert une enquête dimanche sur l'"exécution" par les forces russes de soldats ukrainiens qui avaient signalé leur intention de se rendre, après la diffusion sur les réseaux sociaux d'images qui ont provoqué l'indignation dans le pays mais dont l'authenticité n'a pas pu être vérifiée par l'AFP.</p><p>Une courte vidéo, parue sur Telegram, montre deux hommes sortant d'un abri, dont l'un avec les mains au-dessus de la tête, avant de s'allonger sur le sol sous les yeux d'un autre groupe de militaires.</p><p>S'ensuit ce qui semble être des tirs et de la fumée apparaît, avant que la vidéo, non datée, ne s'interrompe brutalement.</p><p>Ces images auraient été tournées près du village de Stepové, à proximité d'Avdiïvka, une ville de l'est de l'Ukraine où les combats font rage, a précisé dimanche le bureau du procureur de Donetsk, citant des "informations préliminaires".</p><p>Ni leur localisation ni leur authenticité n'ont cependant pu être confirmées par l'AFP.</p><p>La vidéo montre "un groupe de personnes portant l'uniforme russe" tirer sur deux militaires ukrainiens "non armés" qui se rendaient, a-t-il assuré sur Telegram.</p><p>Une "enquête" a été ouverte sur ces faits, a-t-il ajouté, rappelant que l'"exécution de prisonniers de guerre" constituait "un grave crime international".</p><p>"La Russie a encore une fois violé les lois et les coutumes de la guerre, ainsi que les normes du droit international", s'est insurgé samedi le centre des communications stratégiques de l'armée ukrainienne, évoquant une "vidéo d'exécution".</p><p>L'armée a assuré s'appuyer sur des "informations confirmées" pour affirmer que l'armée russe avait "encore une fois tiré lâchement sur des soldats non armés".</p><p>Le commissaire ukrainien chargé des droits de l'Homme, Dmytro Loubinets, a lui parlé de "crime de guerre".</p><p>"Une vidéo de l'exécution par des militaires russes de soldats ukrainiens qui s'étaient livrés a été publiée sur internet", a-t-il écrit sur Telegram.</p><p>Dmytro Loubinets a estimé que les soldats ukrainiens "avaient fait le nécessaire en montrant qu'ils se rendaient" et que la Russie aurait dû les "faire prisonniers", demandant à ce qu'elle soit "punie" en conséquence.</p><p>Les deux hommes "ne représentaient aucune menace", a-t-il ajouté.</p><p>Le président du Parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk, a également dénoncé dimanche un "nouveau crime" commis par l'armée russe.</p><p>Les forces armées ukrainiennes ont appelé la communauté internationale à "condamner les actions de la Russie".</p><p>En mars, une autre vidéo semblant montrer un soldat ukrainien, prisonnier, exécuté par balles après avoir lancé "gloire à l'Ukraine", était devenue virale.</p><p>Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme avait à l'époque rappelé avoir "documenté de nombreuses violations du droit international humanitaire à l'encontre des prisonniers de guerre, y compris des cas d'exécutions sommaires de prisonniers de guerre russes et ukrainiens". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Neige dans le sud de l'Allemagne: les vols reprennent à Munich, le ferroviaire reste «massivement» perturbé

Description: <p>Munich (Allemagne) (AFP) - Les vols ont repris dimanche matin à l'aéroport de Munich, après leur suspension samedi en raison des fortes chutes de neiges ayant provoqué le chaos en Bavière, où le trafic ferroviaire devrai
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Neige dans le sud de l'Allemagne: les vols reprennent à Munich, le ferroviaire reste «massivement» perturbé

Description: <p>Munich (Allemagne) (AFP) - Les vols ont repris dimanche matin à l'aéroport de Munich, après leur suspension samedi en raison des fortes chutes de neiges ayant provoqué le chaos en Bavière, où le trafic ferroviaire devrait rester "massivement" perturbé au moins jusqu'à lundi.</p><p>Les "vols ont repris depuis 6h00 (5h00 GMT)", même s'il faut s'attendre à "des perturbations sur le trafic aérien", a indiqué sur son site internet l'aéroport de Munich, le deuxième plus important en Allemagne après celui de Francfort.</p><p>"Nous recommandons donc aux voyageurs qui prennent l'avion aujourd'hui de s'informer suffisamment tôt auprès de leur compagnie aérienne sur le statut de leur vol avant de se rendre à l'aéroport", a-t-il ajouté.</p><p>Le trafic aérien avait été suspendu samedi en raison des fortes chutes de neige dans la nuit de vendredi à samedi qui ont paralysé les transports dans le sud de l'Allemagne, particulièrement dans la région de Bavière et sa capitale, Munich. </p><p>La gare centrale de la ville a été fermée toute la journée, et le trafic grandes lignes complétement mis à l'arrêt, tout comme les transports en commun.Dans toute la région, les usagers ont fait face à des annulations ou retards de trains.</p><p>Le trafic ferroviaire devrait lui aussi lentement reprendre au cours de la journée de dimanche, alors que les chutes de neige ont cessé à Munich, a déclaré la Deutsche Bahn. </p><p>Il faudra toutefois compter sur des "perturbations massives jusqu'à au moins lundi" en raison des "grands dommages causés par les intempéries" dans toute la région, tandis que certaines lignes, notamment celles depuis et vers l'Autriche et la Suisse, ne devraient pas reprendre ce dimanche.</p><p>"Nous recommandons toujours de reporter les voyages depuis et vers Munich", a  affirmé l'opérateur public.</p><p>Le service de bus a repris dimanche matin, et certaines lignes de trams et de métros devraient suivre, a indiqué la société des transports publics munichois (MVG). </p><p>Autre conséquence de cette météo peu clémente: le match entre le Bayern et l'Union Berlin comptant pour la 13e journée du championnat d'Allemagne, programmé samedi (15h30/14h30 GMT) a dû être reporté.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins un mort et deux blessés

Description: <p>Manille (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,6 suivi de quatre grosses répliques, qui a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a fait au moins un mort et deux blessés.</p><p>Il s
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Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins un mort et deux blessés

Description: <p>Manille (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,6 suivi de quatre grosses répliques, qui a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a fait au moins un mort et deux blessés.</p><p>Il s'est produit à une profondeur de 32 km à 22H37 (14H37 GMT) à une distance d'environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).</p><p>Quelques heures plus tard, quatre répliques puissantes, de magnitude 6,4, 6,2, 6,1 et 6,0 ont encore secoué la région, selon l'USGS.</p><p>Un homme de 30 ans de la ville de Bislig, dans la province de Surigao del Sur, est mort écrasé par un mur de sa maison qui s'est effondré, a déclaré Pacifica Pedraverde, responsable locale de la gestion des catastrophes. </p><p>Deux personnes ont été légèrement blessées par la chute de débris, dans la ville de Tandag, à environ 100 km au nord de Bislig, a indiqué un responsable.</p><p>Un séisme de magnitude 6,7 avait déjà frappé la région de l'île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.</p><p>Il n'y a aucun signalement de bâtiment ou d'infrastructure ayant subi de dommages majeurs dans l'immédiat, ont indiqué dimanche à l'AFP les autorités de gestion des catastrophes. </p><p>Dans la municipalité de Hinatuan, située à environ 21 km de l'épicentre, les autorités ont déclaré qu'elles continuaient d'inspecter des villages pour détecter d'éventuelles dégâts et victimes.</p><p></p><p>- Brèves alertes au tsunami -</p><p></p><p>Le premier séisme a été suivi d'une alerte au tsunami et les habitants des zones côtières des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental ont été appelés à "évacuer immédiatement" et à se rendre dans des zones plus élevées ou à l'intérieur des terres.</p><p>"Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies", avait déclaré dans un premier temps l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X.</p><p>Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (OTWC), situé à Hawaï, avait également émis une alerte mais a ensuite annoncé qu'elle avait été levée."Il n'y a plus de menace d'un tsunami en raison de ce séisme", indique l'OTWC dans un message diffusé à 16H45 GMT.</p><p>L'institut philippin de sismologie a de son côté également levé l'alerte dimanche matin (samedi à 19H23 GMT), tout en indiquant que les vagues les plus hautes générées par le séisme avaient atteint 0,64 mètre sur l'île de Mawes.Une houle a été signalée jusqu'à la côte orientale du Japon, où une alerte au tsunami a également été brièvement activée.</p><p>Quelque 45.000 habitants ont reçu l'ordre de quitter leurs habitations et nombre d'entre eux tentaient de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture, selon l'officier de police Joseph Lambo à Hinatuan, qui précise que le séisme a été "très fort".</p><p>Dans la ville de Butuan, des aides-soignants ont évacué d'un hôpital des patients sur des brancards et des fauteuils roulants, leurs poches de perfusion et d'intraveineuse suspendues à des supports.</p><p></p><p>- "il a duré quatre minutes" -</p><p></p><p>Dyl Constantino, 25 ans, se trouvait sur l'île de Siargo, au nord-est de Mindanao, quand le séisme s'est produit.</p><p>"C'est le tremblement de terre le plus long et le plus fort que j'aie jamais vécu, il a probablement duré près de quatre minutes", a-t-il assuré à l'AFP.</p><p>"Nous sommes tous habitués aux tremblements de terre mais celui-ci était différent parce que les portes tremblaient vraiment et nous avons tous paniqué", a-t-il ajouté.</p><p>Bethanie Valledor, 24 ans, dormait dans un complexe hôtelier de Bislig, lorsque le séisme l'a réveillée en sursaut.</p><p>"J'ai eu l'impression que la chambre dans laquelle nous nous trouvions allait être détruite", a déclaré la jeune femme à l'AFP.</p><p>Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l'archipel se situant sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est.</p><p>La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les humains.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Référendum au Venezuela pour renforcer ses prétentions sur l'Essequibo, une région du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - "L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes dimanche pour un référendum sur ce territ
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Référendum au Venezuela pour renforcer ses prétentions sur l'Essequibo, une région du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - "L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes dimanche pour un référendum sur ce territoire riche en pétrole que Caracas réclame au Guyana.</p><p>"C'est à nous de hisser le drapeau de l'Essequibo et d'entamer une nouvelle étape pour la récupération historique de cette terre léguée par les libérateurs" (à l'époque de Simon Bolivar), a déclaré le président Nicolas Maduro lors de la clôture de la campagne devant des milliers de personnes vendredi à Caracas.</p><p>Le référendum --qui n'est pas un scrutin d'autodétermination, l'Essequibo étant sous administration du Guyana-- n'aura pas de conséquences concrètes à court terme.Caracas cherche avec le plébiscite attendu à renforcer sa crédibilité et ses prétentions. </p><p>Les autorités ont souligné qu'elles ne cherchaient pas un motif pour envahir la zone, comme le craignent les Guyaniens.</p><p>Après des appels d'offres pétroliers guyaniens et une nouvelle découverte d'or noir en octobre, la tension est montée ces derniers mois avec des déclarations musclées, des exercices militaires, l'évocation d'installation de bases américaines...Le Brésil, qui a renforcé ses troupes à la frontière, s'est dit "préoccupé" par le "climat de tension".</p><p>Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.</p><p>Caracas soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol, et estime que le Royaume-Uni s'est octroyé des terres vénézuéliennes au XIXe siècle. </p><p>Le Guyana, qui dispose désormais de réserves de pétrole similaires à celle du Koweït et se place en haut de la liste de réserves per capita dans le monde, estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et que celle-ci a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage.Le pays a saisi la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, pour la faire valider.</p><p>Georgetown a aussi saisi la CIJ pour tenter de faire stopper le référendum en estimant qu'il s'agissait d'une incitation à "la violation des droits internationaux".</p><p></p><p>- "5 fois oui" -</p><p></p><p>En vain.Dans une décision vendredi, la CIJ a enjoint à Caracas de "s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation dans le territoire en litige", sans mentionner le référendum.</p><p>Caracas avait de toute façon déjà annoncé qu'il ne renoncerait pas à son organisation quelle que soit la décision.</p><p>"Nous pensons que la justice, et non la force, devrait être l'arbitre des différends internationaux", a déclaré vendredi le président guyanien Irfaan Ali, actuellement à la COP28 aux Emirats arabes unis, où il a rencontré le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron.</p><p>Le référendum en cinq questions demande notamment aux Vénézuéliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ, de refuser l'accord de 1899 qui leur aurait été "imposé de manière frauduleuse" et pour intégrer le territoire au Venezuela.</p><p>"5 fois oui", ont martelé les autorités vénézuéliennes lors d'une campagne omniprésente dans les médias et qui a mobilisé d'importants moyens avec des manifestations, des publicités, des conférences, des parades militaires...</p><p>L'opposition à M. Maduro, qui dans son ensemble revendique l'Essequibo, s'est montrée réservée sur le sujet, tiraillée entre ses convictions et l'obligation de soutenir le pouvoir à moins d'un an de la présidentielle de 2024.</p><p>La principale opposante Maria Corina Machado a estimé que le référendum était une "distraction" dans le contexte de crise politique et économique mais aussi une "erreur qui ne défend pas notre territoire".</p><p>Dans la rue, de nombreux Vénézuéliens se disent motivés: "Nous avons un engagement envers le pays", lance Marlis Palmes, femme au foyer à Caracas."Ceux qui sont d'accord, je les félicite; ceux qui ne le sont pas, l'histoire les jugera".</p><p>Les résultats sont attendus en soirée</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Est de la RDC: début du retrait de la force régionale est-africaine

Description: <p>Goma (RD Congo) (AFP) - La force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC-RF), dont Kinshasa, qui la juge inefficace, a décidé de ne pas renouveler le mandat, a commencé dimanche matin à quitter la Républi
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Est de la RDC: début du retrait de la force régionale est-africaine

Description: <p>Goma (RD Congo) (AFP) - La force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC-RF), dont Kinshasa, qui la juge inefficace, a décidé de ne pas renouveler le mandat, a commencé dimanche matin à quitter la République démocratique du Congo.</p><p>Un premier groupe d'une centaine de militaires kényans de la force, qui comprend également des soldats ougandais, burundais et sud-soudanais, a quitté la région depuis l'aéroport de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, à destination de Nairobi.</p><p>Leur avion a décollé peu après 05H00 locales (03H00 GMT).</p><p>Un porte-parole de l'EAC-RF sur place a confirmé que l'appareil se rendait à Nairobi et n'emmenait que des militaires kényans, mais n'a pas donné dans l'immédiat d'autres précisions sur la suite du retrait de la force.</p><p>Les soldats kényans avaient commencé à arriver à Goma en novembre 2022, environ un an après la résurgence dans le Nord-Kivu de la rébellion du M23 ("Mouvement du 23 mars") qui, avec le soutien du Rwanda selon de nombreuses sources, s'est emparé de vastes pans de la province.</p><p>Les autorités congolaises avaient alors invité l'EAC à déployer sa force pour libérer des espaces conquis par les rebelles.</p><p>Mais la population de la région et le gouvernement congolais se sont vite montrés très critiques vis-à-vis des troupes de l'EAC, leur reprochant - à l'exception des Burundais - de cohabiter avec les rebelles plutôt que de les contraindre à déposer les armes.</p><p>A l'issue d'un sommet de l'EAC tenu le 25 novembre, l'organisation régionale a annoncé dans un communiqué que la RDC "ne renouvellerait pas le mandat de la force régionale au-delà du 8 décembre 2023".</p><p>Ce départ des soldats kényans intervient alors que des combats continuent d'opposer le M23 à l'armée congolaise appuyée par des miliciens se présentant comme "patriotes".</p><p>Un soldat kényan de la force régionale avait été tué le 24 octobre par des éclats d'obus.</p><p></p><p>- Elections le 20 décembre -</p><p></p><p>De nombreux groupes armés et autres milices sévissent depuis trois décennies dans l'est de la RDC, un héritage des guerres régionales qui ont éclaté dans les années 1990 et 2000.</p><p>Outre la force de l'EAC, une mission de l'ONU, la Monusco, anciennement Monuc, est présente en RDC depuis 1999. </p><p>Mais elle se trouve elle aussi accusée d'inefficacité et Kinshasa demande son départ, "ordonné" mais "accéléré", à partir de janvier 2024.</p><p>La Monusco comprend environ 14.000 Casques bleus, déployés presque exclusivement dans l'est du pays.</p><p>Des élections générales sont prévues le 20 décembre en RDC, vaste pays de quelque 100 millions d'habitants.Le président sortant, Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat de cinq ans.</p><p>A cause de la rébellion du M23, les élections ne pourront toutefois pas avoir lieu dans deux territoires du Nord-Kivu.</p><p>Pour remplacer la force de l'EAC, Félix Tshisekedi compte notamment sur le déploiement de contingents de la communauté d'Afrique australe (SADC) à laquelle appartient également la RDC.Mais la mise sur pied de cette force, évoquée depuis le mois de mai, ne s'est jusqu'à présent pas concrétisée. </p><p>Depuis fin 2022, environ un millier d'anciens militaires européens, présentés par Kinshasa comme des "instructeurs" et répartis dans deux sociétés privées, sont également présents dans le Nord-Kivu.</p><p>Les autorités congolaises affirment aussi que l'armée nationale est en train de monter en puissance, avec l'objectif d'assurer elle-même la défense du territoire et de protéger le pays des "agressions" de ses voisins, le Rwanda en particulier.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: au moins trois morts dans un attentat à la bombe lors d'une messe catholique

Description: <p>Marawi (Philippines) (AFP) - Au moins trois personnes ont été tuées et sept autres blessées dans un attentat à la bombe perpétré dimanche lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, région troublée par un
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Philippines: au moins trois morts dans un attentat à la bombe lors d'une messe catholique

Description: <p>Marawi (Philippines) (AFP) - Au moins trois personnes ont été tuées et sept autres blessées dans un attentat à la bombe perpétré dimanche lors d'une messe catholique dans le sud des Philippines, région troublée par une insurrection, ont indiqué les autorités. </p><p>L'explosion s'est produite pendant une messe dans le gymnase de l'université d'Etat de Mindanao, à Marawi, la plus grande ville musulmane du pays, a déclaré le chef de la police régionale, Allan Nobleza.</p><p>"Nous enquêtons pour déterminer s'il s'agit d'un engin explosif artisanal ou d'une grenade", a déclaré M. Nobleza. </p><p>L'université d'État de Mindanao a publié une déclaration condamnant "l'acte de violence", tout en suspendant les cours et en déployant davantage de personnel de sécurité sur le campus. </p><p>"Nous sommes solidaires de notre communauté chrétienne et de toutes les personnes touchées par cette tragédie", a déclaré l'université dans un communiqué. </p><p>Le maire de la ville de Marawi, Majul Gandamra, a exhorté les membres des communautés musulmane et chrétienne à rester unis.</p><p></p><p>- "coexistence pacifique"-</p><p></p><p>"Notre ville est depuis longtemps un symbole de coexistence pacifique et d'harmonie, et nous ne permettrons pas que de tels actes de violence éclipsent notre engagement collectif en faveur de la paix et de l'unité", a déclaré M. Gandamra.</p><p>Des photos publiées sur la page Facebook du gouvernement provincial de Lanao del Sur montrent le gouverneur Mamintal Adiong rendant visite aux "victimes blessées dans l'attaque à la bombe" dans un établissement médical. </p><p>L'attentat est survenu après une frappe aérienne de l'armée philippine, vendredi, qui a tué 11 militants islamistes de l'organisation Dawlah Islamiya-Philippine à Mindanao. </p><p>M. Nobleza a précisé que la police enquêtait afin de déterminer si l'attaque de dimanche était liée à cette opération militaire.</p><p>L'armée a déclaré samedi que l'organisation islamiste avait prévu d'organiser des attaques dans la province de Maguindanao del Sur.</p><p>Lanao del Sur et Maguindanao del Sur font partie de la région autonome Bangsamoro en Mindanao musulmane. </p><p>Les attaques de militants contre des bus, des églises catholiques et des marchés publics sont une caractéristique des troubles qui secouent la région depuis des décennies. </p><p>En 2014, Manille a signé un pacte de paix avec le plus grand groupe rebelle du pays, le Front moro de libération nationale, mettant ainsi fin à leur sanglante insurrection armée.</p><p>Mais il reste de petites bandes d'insurgés musulmans opposés à l'accord de paix, y compris des militants ayant fait allégeance au groupe État islamique (EI).Des rebelles communistes opèrent également dans la région.</p><p>En mai 2017, des centaines d'hommes armés étrangers et locaux pro-EI s'étaient emparés de Marawi. </p><p>L'armée philippine a repris la ville en ruines après une bataille de cinq mois qui a coûté la vie à plus d'un millier de personnes. </p><p>Une autre piste de l'enquête cherche à savoir si des reliquats de groupes islamistes Maute et Abou Sayyaf, ayant participé au siège de Marawi, sont impliqués, a déclaré M. Nobleza.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël bombarde Gaza, pressions pour protéger la population civile

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde la bande de Gaza dimanche malgré les appels internationaux à la retenue afin de protéger les civils et sur fond "d'impasse" pour
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Israël bombarde Gaza, pressions pour protéger la population civile

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde la bande de Gaza dimanche malgré les appels internationaux à la retenue afin de protéger les civils et sur fond "d'impasse" pour renouveler la trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas. </p><p>Au cours de la nuit, l'armée israélienne a dit avoir frappé "plus de 400 cibles" dans la bande de Gaza depuis la reprise des combats vendredi qui a fait au moins 240 morts selon le ministre de la Santé de l'administration du Hamas. </p><p>La branche armée du Hamas et celle du Jihad islamique affilié ont par ailleurs annoncé avoir tiré samedi "des barrages de roquettes" visant plusieurs villes d'Israël, dont Tel-Aviv, l'armée israélienne faisant état de "plus de 250 roquettes" tirées. </p><p>Déployée sur le terrain dans le nord de la bande de Gaza, l'armée israélienne a multiplié les frappes aériennes dans le sud de ce territoire où des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés par le conflit. </p><p>"En étendant nos opérations militaires, nous remplissons deux objectifs.Premièrement, nous frappons le Hamas, nous éliminons plus de terroristes, plus de commandants, plus d'infrastructures terroristes, plus de tunnels (...) et nous créons les conditions pour forcer (le Hamas) à payer un lourd tribut: la libération des otages", a déclaré le ministre de la Défense Yoav Gallant. </p><p>"Il n'y a pas d'autres moyens de gagner qu'en continuant notre campagne terrestre", a renchéri le Premier ministre Benjamin Netanyahu, disant que cet objectif allait être atteint en "respectant le droit international". </p><p></p><p>- "Trop" de victimes -</p><p></p><p>Sans remettre en cause le droit de son allié "de se défendre" contre le Hamas, les Etats-Unis ont mis en garde Israël contre un bilan s'alourdissant dans la bande de Gaza. </p><p>"Trop de Palestiniens innocents ont été tués.Franchement, l'étendue de la souffrance ainsi que les images et les vidéos qui nous viennent de Gaza sont dévastatrices", a déclaré la vice-présidente américaine Kamala Harris depuis la COP28 à Dubaï.Et d'ajouter: "Israël doit en faire plus pour protéger les civils innocents".</p><p>"Je pense qu'on est à un moment où les autorités israéliennes vont devoir définir plus précisément leur objectif et l'état final recherché", a aussi dit sur place le président français Emmanuel Macron, estimant que la "sécurité" d'Israël ne pourra être garantie si elle "se fait au prix des vies palestiniennes".</p><p>"La destruction totale du Hamas, qu'est-ce que c'est et est-ce que quelqu'un pense que c'est possible ? Si c'est ça, la guerre durera 10 ans.Et je crois que personne ne sait définir sérieusement cet objectif, donc il faut que cet objectif soit précisé", a prévenu M. Macron avant de dîner samedi soir au Qatar avec cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, l'émir de ce pays au coeur des négociations pour la trêve. </p><p>Cette escale au Qatar a suivi de peu le départ des négociateurs israéliens sur place, Israël invoquant "l'impasse" dans les discussions pour reconduire une trêve de sept jours ayant permis la libération d'une centaine d'otages entre les mains du Hamas et de 240 prisonniers palestiniens détenus en Israël. </p><p>Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve.</p><p>Le Hamas -- considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment -- a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël des corps de captifs "morts dans les bombardements israéliens".</p><p>Mais Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" en "tirant des roquettes" vers Israël pendant la trêve.Et le Hamas avait revendiqué une attaque à Jérusalem fatale à quatre Israéliens.</p><p></p><p>- "Ramener" les otages -</p><p></p><p>En Israël, des centaines de personnes ont manifesté samedi à Tel-Aviv pour demander la libération des 137 personnes encore détenues dans la bande de Gaza.Beaucoup portaient des posters avec les photos des captifs.</p><p>Quatre ex-otages se sont adressées par retransmission vidéo à la foule pour raconter la peur, la faim, le manque de sommeil pendant leur captivité. "Nos filles ont vu des choses que des enfants de cet âge, ou de tout âge, ne doivent pas voir", a notamment déclaré Danielle Aloni, 45 ans, relâchée le 24 novembre avec sa fille de cinq ans.</p><p>Elena Trupanov, relâchée mercredi et qui se trouvait au rassemblement de Tel-Aviv, a plaidé: "nous devons ramener mon Sasha et le reste" des détenus, a-t-elle dit en évoquant son fils, toujours prisonnier.</p><p>En soirée, le coordinateur israélien pour les otages Gal Hirsch a rencontré l'envoyé spécial américain sur ce dossier, Roger Carstens, des "efforts pour libérer les otages" sont faits, ont indiqué les autorités israéliennes sans épiloguer.</p><p>La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sanguinaire sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>Selon le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont plus de 6.150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le début des hostilités.</p><p>- "Où aller" -</p><p></p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué samedi avoir reçu des premiers "camions d'aide" depuis la fin de la trêve, via le terminal égyptien de Rafah, poste-frontière avec Gaza.</p><p>Les besoins sont immenses dans ce territoire soumis à un "siège complet" par Israël où plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits, et comptant 1,7 million de personnes --sur 2,4 millions d'habitants -- déplacées par la guerre, d'après l'ONU.</p><p>La ville de Khan Younès, dans le sud de Gaza, où une partie de ces déplacés ont trouvé refuge, a été massivement visée par les bombardements israéliens samedi. </p><p>Sur place, Nader Abou Warda, 26 ans, se demande comment il est encore en vie, après cinq raids aériens israéliens en moins de deux minutes: "Les Israéliens "nous disaient +la ville de Gaza est une zone de guerre+; maintenant, c'est Khan Younès, la zone de guerre, on va où maintenant?dans la mer?"</p><p></p> Pays: MondeURL: 

Philippes: un puissant séisme frappe Mindanao, alerte au tsunami

Description: <p>Manille (AFP) - Un  séisme de magnitude 7,6 a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), les autorités appelant la population à s'éloi
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Philippes: un puissant séisme frappe Mindanao, alerte au tsunami

Description: <p>Manille (AFP) - Un  séisme de magnitude 7,6 a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), les autorités appelant la population à s'éloigner des régions côtières face un risque de "tsumani destructeur".</p><p>Le séisme s'est produit à une profondeur de 32 km à 22H37 (14H37 GMT) à une distance d'environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a précisé l'USGS.</p><p>"Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies", a déclaré l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X. </p><p>Il a conseillé aux habitants des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental d'"évacuer immédiatement" plus à l'intérieur des terres ou vers des terrains plus en altitude.</p><p>Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l'archipel se situant sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est.</p><p>La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les humains.</p><p>Un séisme de magnitude 6,7 a déjà frappé la région de l'île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Khan Younès sous les bombes, partir en courant sans savoir vers où

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - C'était le dernier quartier flambant neuf de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Samedi, une partie de "la ville Hamad" est partie en fumée et les déplacé
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A Khan Younès sous les bombes, partir en courant sans savoir vers où

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - C'était le dernier quartier flambant neuf de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Samedi, une partie de "la ville Hamad" est partie en fumée et les déplacés qui s'y étaient réfugiés n'ont eu que quelques minutes pour partir en courant.</p><p>"Au moins, on s'en est sortis", raconte à l'AFP Nader Abou Warda, 26 ans, qui se demande comment il est encore en vie, après cinq raids aériens israéliens en moins de deux minutes sur cet ensemble de 3.000 logements financés par le Qatar et inaugurés en 2016.</p><p>Six immeubles beiges et jaunes, des jardins ainsi qu'une mosquée se dressaient ici.Ne restent désormais qu'un immense nuage de fumée noire, le vrombissement entêtant des avions et les cris de gens à peine visibles tant la fumée et la poussière emplissent tout, qui hurlent "Au secours!" ou "Ambulance!".</p><p>Des dizaines de personnes courent le plus vite possible pour échapper aux éclats des bombes et aux débris de verre ou des panneaux solaires soufflés par les bombes tombées du ciel.</p><p>Selon la Défense civile de la bande de Gaza, "des centaines de familles déplacées" avaient trouvé refuge dans la "ville Hamad" --nommée en l'honneur de l'ancien émir du Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani, porteur du projet-- qui faisait la fierté de ses habitants avec ses échoppes, ses écoles et ses allées tracées au cordeau.</p><p></p><p>- De "bloc" en "bloc" -</p><p></p><p>Samedi vers midi, soit une heure avant les frappes, l'armée israélienne a envoyé aux propriétaires d'appartements des SMS leur ordonnant d'évacuer "immédiatement".</p><p>Depuis la reprise vendredi, après une semaine de trêve, de la guerre entre le Hamas et Israël, déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien en Israël, l'armée israélienne assure avoir mis en place un nouveau système pour limiter les pertes civiles.</p><p>Elle a découpé le petit territoire surpeuplé de la bande de Gaza en 2.300 "blocs" --qui ne correspondent pas exactement aux frontières des quartiers et des villes-- et somme désormais par SMS les habitants des blocs visés d'évacuer avant ses frappes.</p><p>Celles-ci doivent selon elle "éliminer" le Hamas, qui a selon les autorités israéliennes tué quelque 1.200 personnes, en majorité des civils, le 7 octobre.</p><p>Mais, note Ocha, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, "l'endroit vers lequel évacuer n'est pas indiqué", alors que les frappes venues des airs, du sol et de la mer ont déjà fait plus de 15.000 morts dans la bande de Gaza, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Surtout, raconte à l'AFP Ibrahim al-Jamal, fonctionnaire quadragénaire, "je n'ai pas internet, pas d'électricité et même pas la radio pour connaître les informations, donc je n'ai jamais vu cette carte" identifiant les blocs.</p><p>"Beaucoup de Gazaouis n'en ont jamais entendu parler et peu leur importe, puisque les bombardements ont lieu partout", martèle-t-il.</p><p>Selon les ONG, les plus vulnérables sont les 1,8 million de déplacés --soit près de 80% des Gazaouis-- partis sans téléphones, chargeurs ou batteries.Qui, en plus, changent régulièrement de "bloc" et doivent se contenter des tracts largués par avion, impossibles à voir depuis l'intérieur d'un appartement.</p><p></p><p>- "Aller où?" -</p><p></p><p>Egalement déplacés, Nader Abou Warda, sa femme et ses trois enfants, étaient samedi dans l'appartement d'un ami à Hamad, où ils sont installés depuis qu'ils ont quitté Jabaliya, près de la ville de Gaza, au début de la guerre.</p><p>Les Israéliens "nous disaient +la ville de Gaza est une zone de guerre+; maintenant, c'est Khan Younès, la zone de guerre, on va où maintenant?dans la mer?Nos enfants, on va les faire dormir où?" s'emporte-t-il.</p><p>"Hier, ils disaient +évacuez l'est de Khan Younès+.Aujourd'hui, ils disent +évacuez l'ouest+", affirme-t-il.</p><p>Comme lui, Mohammed Foura a été prévenu par les habitants des autres tours de la ville Hamad."Ils nous ont dit par la fenêtre +sortez, sortez+", racontait-il à l'AFPTV une demi-heure avant les frappes, au milieu de familles entassant quelques affaires dans des voitures ou d'énormes baluchons.</p><p>"Ils nous jettent dans les rues en plein décembre, dans le froid", s'insurge ce Palestinien de 21 ans, également déplacé de la ville de Gaza."Ils nous disent d'aller à Rafah mais là-bas, il n'y a plus aucune place dans les abris".</p><p>Surtout, une fois à Rafah, impossible de pousser plus au sud.Après, c'est l'Egypte, dont les portes sont fermées aux Gazaouis, bloqués dans les autres directions par le "siège complet" d'Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Aux Philippes, un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, alerte au tsunami

Description: <p>Manille (AFP) - Un  séisme de magnitude 7,6 a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), les autorités appelant la population à s'éloi
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Aux Philippes, un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, alerte au tsunami

Description: <p>Manille (AFP) - Un  séisme de magnitude 7,6 a frappé samedi l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), les autorités appelant la population à s'éloigner des régions côtières face un risque de "tsumani destructeur".</p><p>Le séisme s'est produit à une profondeur de 32 km à 22H37 (14H37 GMT) à une distance d'environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a précisé l'USGS.</p><p>"Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies", a déclaré l'Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X. </p><p>Il a conseillé aux habitants des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental d'"évacuer immédiatement" plus à l'intérieur des terres ou vers des terrains plus en altitude.Les propriétaires de bateaux ont été appelé à mettre leurs embarcations en sécurité.</p><p>Des répliques, dont une a atteint la magnitude de 6.4, ont ensuite continué à secouer la région, selon l'USGS.</p><p>Ni victimes, ni dégâts n'ont été signalé dans l'immédiat, mais selon l'officier de police Joseph Lambo à Hinatuan, le séisme a été "très fort".</p><p>"Les gens évacuent en raison de l'alerte au tsunami", a-t-il indiqué, précisant que 45.000 habitants avaient reçu l'ordre de quitter leurs habitations et que nombre d'entre eux tentaient de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture.</p><p></p><p>- "Nous avons paniqué" -</p><p></p><p>"Des appareils électroménagers sont tombés des étagères dans le bureau de la police et deux téléviseurs ont été cassés.Les motos garées à l'extérieur sont aussi tombées", a poursuivi M. Lambo.</p><p>Dyl Constantino, 25 ans, se trouvait sur l'île de Siargo, au nord-est de Mindanao, quand le séisme s'est produit.</p><p>"C'est le tremblement de terre le plus long et le plus fort que j'ai jamais vécu, il a probablement duré près de quatre minutes", a-t-il assuré à l'AFP.</p><p>"Nous sommes tous habitués aux tremblements de terre mais celui-ci était différent parce que les portes tremblaient vraiment et nous avons tous paniqué", a-t-il ajouté.</p><p>Bethanie Valledor, 24 ans, dormait dans un complexe hôtelier de la ville de Bislig, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Hinatuan, lorsque le séisme l'a réveillée en sursaut.</p><p>"J'ai eu l'impression que la chambre dans laquelle nous nous trouvions allait être détruite", a déclaré la jeune femme à l'AFP.</p><p>"Notre maison est très proche de la mer.Le propriétaire du complexe nous a demandé d'évacuer immédiatement.Honnêtement, je criais.J'ai paniqué".</p><p>Dans la ville de Davao, la côte est surveillée de près.</p><p>"La marée est encore haute et nous ne remarquons rien d'inhabituel", a déclaré Anna Quinones, responsable en charge des catastrophes naturelles et qui surveille le risque de tsunami.</p><p>Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l'archipel se situant sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est.</p><p>La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les humains.</p><p>Un séisme de magnitude 6,7 a déjà frappé la région de l'île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le sud de l'Allemagne en partie paralysé par fortes chutes de neige

Description: <p>Munich (Allemagne) (AFP) - De fortes chutes de neige ont provoqué le chaos en Bavière, dans le sud de l'Allemagne, en particulier dans sa capitale Munich où le trafic aérien et ferroviaire est interrompu samedi.</p>&l
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Le sud de l'Allemagne en partie paralysé par fortes chutes de neige

Description: <p>Munich (Allemagne) (AFP) - De fortes chutes de neige ont provoqué le chaos en Bavière, dans le sud de l'Allemagne, en particulier dans sa capitale Munich où le trafic aérien et ferroviaire est interrompu samedi.</p><p>Après avoir annoncé suspendre ses vols jusqu'à 12h00 (11h00 GMT), l'aéroport munichois a annoncé la prolongation de cette mesure jusqu'à 6H00 (5h00 GMT) dimanche "en raison des chutes de neige persistantes".</p><p>Au total, 760 vols sont concernés, a précisé un porte-parole à l'AFP.</p><p>Plus de 40 cm de nouvelle neige est tombée à Munich dans la nuit de vendredi à samedi, ont indiqué les services météorologiques.</p><p>Les autorités ont appelé les habitants à rester chez eux pour des raisons de sécurité. </p><p>La police de la ville a notamment conseillé "d'éviter les déplacements inutiles et de ne prendre la voiture que lorsque c'est indispensable", en raison de "chutes de neige exceptionnellement fortes".</p><p>L'arrivée en force de l'hiver a aussi considérablement perturbé le trafic ferroviaire."La gare centrale de Munich ne peut actuellement pas être desservie", a indiqué la société de chemins de fer Deutsche Bahn.</p><p>Le trafic grandes lignes est complètement à l'arrêt autour de la ville. </p><p>Ailleurs dans tout le sud de l'Allemagne, des annulations de trains ou des retards sont également à prévoir, a averti Deutsche Bahn, estimant que les perturbations devraient durer toute la journée.</p><p>Une grande partie des transports en commun -bus, trains de banlieue et trams- ne fonctionnait pas non plus dans la capitale bavaroise, a par ailleurs indiqué la société des transports publics munichois (MVG). </p><p>Le métro pourrait également subir des annulations et des perturbations dans la journée, a-t-elle ajouté.</p><p>Autre conséquence de cette météo peu clémente: le match entre le Bayern et l'Union Berlin comptant pour la 13e journée du championnat d'Allemagne, programmé samedi (15h30/14h30 GMT) a dû être reporté.</p><p>La neige accumulée sur le toit du stade de l'Allianz Arena "représente un risque incalculable pour les spectateurs.De plus, il est pratiquement impossible de se rendre à l'Allianz Arena", a indiqué le Bayern de Munich dans un communiqué.</p><p>La police de Basse-Bavière a de son côté annoncé environ 350 interventions liées aux intempéries entre vendredi soir et samedi matin.Elle a fait état de cinq accidents de la route, avec des blessés légers. </p><p>Une grande partie de l'Allemagne est sous l'emprise de la neige et des températures négatives depuis plusieurs jours. </p><p>Selon les services météorologiques allemands, les plus grandes quantités de neige sont attendues samedi dans l'Allgäu, dans le sud de la Bavière, avec 30 à 40 centimètres.</p><p>Le précipitations devraient progressivement diminuer en fin d'après-midi, ont-ils indiqué.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine dit qu'une coupure de courant nocturne a créé un risque d«'accident» à la centrale nucléaire de Zaporijjia

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - La centrale ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a été temporairement coupée du réseau électrique dans la nuit de vendredi à samedi, créant un risque d'"accident nucléai
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L'Ukraine dit qu'une coupure de courant nocturne a créé un risque d«'accident» à la centrale nucléaire de Zaporijjia

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - La centrale ukrainienne de Zaporijjia, aux mains des forces de Moscou, a été temporairement coupée du réseau électrique dans la nuit de vendredi à samedi, créant un risque d'"accident nucléaire" selon l'opérateur ukrainien du nucléaire Energoatom, même si les Russes ont affirmé que la sécurité avait été assurée.</p><p>"La nuit dernière, une panne totale s'est produite à la centrale de Zaporijjia", et des générateurs ont dû être utilisés, a écrit Energoatom sur Telegram, précisant que le courant avait été rétabli quelques heures plus tard, vers 07H00 samedi.</p><p>L'administration russe de la centrale de Zaporijjia a reconnu que l'alimentation électrique externe avait été coupée, assurant toutefois qu'"aucune violation" de ses "conditions d'exploitation sûres" n'avait été constatée.</p><p>Le niveau de rayonnement sur le site de la centrale est "normal", a-t-elle assuré sur Telegram.</p><p>L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré samedi que la plus grande centrale d'Europe avait été privée d'électricité pour la "huitième fois" depuis le début du conflit, ce qui "renforce les inquiétudes quant à la sûreté et sécurité nucléaires".</p><p>Deux lignes électriques qui alimentaient la centrale "ont été coupées", dont l'une a été "mise hors tension lors d'un raid aérien", a expliqué Energoatom.</p><p>Mais cette panne de courant est dangereuse pour le bon fonctionnement de la centrale, qui "était au bord de l'accident nucléaire et de rayonnement", a-t-il indiqué.</p><p>Des "spécialistes ukrainiens" ont finalement pu rétablir l'alimentation électrique venant du réseau extérieur, a poursuivi l'opérateur.</p><p>La centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, reste aux mains des Russes depuis l'invasion du pays au début de 2022.</p><p>Elle a, par le passé, été visée par des tirs et coupée du réseau électrique à plusieurs reprises, une situation précaire qui fait craindre un accident nucléaire majeur.</p><p>La défaillance d'une des deux lignes semble due à un incident qui s'est produit "loin de la centrale", a déclaré l'AIEA, sans apporter davantage de précisions.</p><p>"La dernière coupure de courant externe en date est un nouveau rappel de la précarité de la sûreté nucléaire et de la sécurité de la centrale, qui peut être affectée par des événements très éloignés du site lui-même", a affirmé Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, cité dans le communiqué.</p><p>Le président d'Energoatom, Petro Kotine, a lui accusé les forces russes de ne "pas se soucier de la sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijjia".</p><p>"Ils continueront de créer des situations dangereuses, en faisant chanter le monde entier avec un accident nucléaire et de rayonnement", a-t-il conclu.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël pilonne Gaza et dénonce une «impasse» dans les négociations avec le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza, le gouvernement israélien dénonçant une "impasse" dans les négociations avec le Hamas au lendemain de l'
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Israël pilonne Gaza et dénonce une «impasse» dans les négociations avec le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza, le gouvernement israélien dénonçant une "impasse" dans les négociations avec le Hamas au lendemain de l'expiration d'une trêve avec le mouvement islamiste palestinien qui a permis la libération d'otages et l'acheminement d'une aide d'urgence.</p><p>Estimant que le dialogue était "dans l'impasse", les négociateurs israéliens qui poursuivaient au Qatar des discussions sur une trêve avec le Hamas à Gaza sont rentrés en Israël, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien.</p><p>L'armée israélienne avait indiqué plus tôt avoir frappé "plus de 400 cibles" dans le petit territoire palestinien depuis la reprise des hostilités vendredi matin, dont 50 dans la région de Khan Younès (sud), où la morgue du principal hôpital était engorgée, selon un correspondant de l'AFP.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien assiégé, a fait état de plus de 240 morts et 650 blessés.</p><p>Samedi matin, l'armée israélienne a envoyé des SMS aux habitants de plusieurs zones, notamment les quartiers nord de Khan Younès, ainsi que de villages bordant la frontière avec Israël dans le centre de la bande de Gaza, leur ordonnant de "partir immédiatement".</p><p>En Israël, la Défense passive, chargé de protéger la population, a fait état de plus de quarante alertes à la roquette samedi dans le centre et le sud du pays, sans recenser de victimes.</p><p>Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve, qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l'accélération de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.</p><p>Le Hamas a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël des corps de captifs "morts dans les bombardements israéliens".</p><p>Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" et "tiré des roquettes" vers Israël, son gouvernement promettant au Hamas "la pire des raclées".</p><p></p><p>- Combattants pro-Iran tués -</p><p></p><p>Outre Gaza, les échanges de tirs ont repris à la frontière nord d'Israël entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, un allié du Hamas soutenu par l'Iran. </p><p>Le Hezbollah, qui a revendiqué des attaques contre Israël, a déploré la mort de deux de ses membres dans des bombardements israéliens dans le sud du Liban, où un civil a également été tué. </p><p>Israël a mené des frappes aériennes samedi près de la capitale syrienne Damas, a indiqué le ministère syrien de la Défense. </p><p>Quatre combattants pro-Iran ont été tués dans ces frappes israéliennes contre des sites appartenant au Hezbollah libanais, près de Damas, a indiqué à l'AFP l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).</p><p>Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont affirmé qu'Israël avait tué deux de leurs membres qui menaient une "mission de conseil" en Syrie, sans fournir plus de détails.</p><p>Interrogée samedi matin par l'AFP, l'armée israélienne n'avait pas commenté ces frappes. </p><p>La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a mené des bombardements dévastateurs contre le territoire palestinien, où il a lancé le 27 octobre une offensive terrestre. </p><p>D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont plus de 6.150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre.</p><p>"Si les violences reprennent à cette ampleur et cette intensité, nous pouvons supposer que des centaines d'enfants de plus seront tués et blessés chaque jour", a alerté la directrice exécutive de l'Unicef, Catherine Russell.</p><p></p><p>- "Des êtres humains" -</p><p></p><p>La trêve avait offert un répit aux habitants de Gaza et permis une accélération de l'aide humanitaire, mais ce flot, qualifié de très insuffisant par l'ONU, a été interrompu par la reprise des hostilités.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a toutefois indiqué samedi avoir "réceptionné des camions d'aide" via le terminal égyptien de Rafah, poste-frontière avec Gaza, les premiers depuis l'expiration de la trêve.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien, où plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, et où 1,7 million de personnes --sur 2,4 millions-- ont été déplacées par la guerre d'après l'ONU.</p><p>Samedi, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé que l'hôpital al-Awda, l'un des rares à être encore opérationnels dans le nord de la bande de Gaza, avait été en partie touché par une frappe vendredi.</p><p>Fadel Naïm, médecin-chef à l'hôpital Ahli Arab de Gaza, a lui rapporté à l'AFP avoir reçu 30 cadavres samedi à la morgue, dont ceux de sept enfants.</p><p>"Les avions ont bombardé nos maisons: trois bombes, trois maisons détruites", a affirmé à l'AFP Nemr al-Bel, 43 ans, disant compter 10 morts dans sa famille et "13 autres encore sous les décombres".</p><p>Sur fond de frappes, la situation sanitaire continue de se détériorer dans la bande de Gaza, où l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recensé 111.000 cas d'infection respiratoire aiguë et 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans parmi les déplacés.</p><p>"Quand est-ce que le monde va nous voir comme des êtres humains?Ma famille et moi, on est des civils, on n'a rien à voir avec cette guerre", se désespère Marwa Saleh, 47 ans, arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Gaza (nord).</p><p></p><p>- "Entrevoir une chance" -</p><p></p><p>Inquiets de la reprise des hostilités, les familles et proches d'otages continuent de se mobiliser en Israël pour demander la libération des leurs après la confirmation vendredi soir par l'armée israélienne de la mort de cinq otages retenus dans la bande de Gaza.</p><p>Après la libération de 110 otages depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, en majorité des femmes et des mineurs, 136 otages restent aux mains du Hamas et d'autres groupes affiliés à Gaza, selon les autorités israéliennes.</p><p>Vendredi, des parents et des soutiens des otages se sont rassemblés sur une place de Tel-Aviv, désormais connue comme la Place des Otages, avec de rouleaux de la Torah représentant le nombre d'otages restant à Gaza.</p><p>"On nous a fait entrevoir une chance que les gens sortent, nous rejoignent et reprennent leur vie d'avant", a témoigné, ému, Ilan Zecharya, oncle de l'otage Eden Yerushalmi, âgée d'une vingtaine d'années. </p><p>"A tous, à notre pays, nous demandons un nouveau dispositif" pour la "libération de tout le monde", a-t-il imploré.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

COP28: les engagements volontaires pleuvent, avant le dur des négociations sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables.Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuse
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COP28: les engagements volontaires pleuvent, avant le dur des négociations sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables.Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuses négociations sur les moyens de parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.</p><p>- Tripler les renouvelables -</p><p>C'est l'objectif qui a le vent en poupe: plus de la majorité des nations, au moins 118, veulent tripler les capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) et doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030. </p><p>L'annonce, préparée depuis des mois et déjà soutenue par les pays du G20, est un "message très fort" aux marchés, a dit à l'AFP sur place la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.</p><p>Cet engagement, non-contraignant à ce stade, finira-t-il dans une décision de la COP, qui s'imposerait à tous les signataires de l'accord de Paris ? Pour l'instant, la Chine, l'Arabie Saoudite, l'Iran et la Russie manquent à l'appel.</p><p></p><p>- Sortir des fossiles ? -</p><p>En parallèle, les milliers de négociateurs de près de 200 pays enchaînent les réunions dans des dizaines de salles ou dans les cafés en plein air de l'Expo City 2020, l'immense site qui accueille l'événement depuis le 30 novembre à quelques kilomètres des gratte-ciel rutilants de Dubaï. </p><p>Les plus en vue de ces délégués sont ceux qui tentent d'avancer sur l'enjeu primordial: le projet d'accord final qui doit être adopté par consensus d'ici le 12 décembre.</p><p>Une première version a été débattue jusque tard vendredi soir, immédiatement marquée, selon un participant, par un bras de fer sur la sortie ou la réduction des énergies fossiles: pétrole, gaz et charbon.</p><p>"Chacun est resté sur ses positions traditionnelles", a déclaré cette source, l'Arabie saoudite plaidant pour le déploiement massif des techniques de captage de carbone tandis que l'Union européenne défendait la sortie des fossiles.</p><p>Samedi, 50 entreprises pétrogazières, représentant 40% de la production mondiale, se sont engagées à décarboner leurs opérations de production d'ici 2050, a annoncé samedi comme une victoire la présidence émiratie de la COP28, dirigée par le patron de la compagnie nationale Adnoc. </p><p>Mais l'engagement n'englobe pas les émissions issues de la combustion du pétrole et du gaz par leurs clients, soit la majeure part.Et n'a suscité aucun commentaire positif des ONG.</p><p>Pour Andreas Sieber, de l'ONG 350.org, cette initiative "détourne l'attention de la nécessité de réduire fortement dès cette décennie la production aussi bien que la consommation des énergies fossiles".</p><p>Les petits pays insulaires, à la pointe du combat contres les hydrocarbures, ont été rejoints samedi par la Colombie, premier pays continental à réclamer avec eux un traité de non-prolifération des énergies fossiles.</p><p></p><p>- N'oubliez pas le méthane -</p><p></p><p>Après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane est le deuxième gaz à effet de serre ayant le plus contribué au réchauffement, à hauteur de 30%.C'est le gaz naturel qui s'échappe des gazoducs, des mines de charbon et de nos gazinières...mais aussi des estomacs des vaches ou de la décomposition de la paille dans les rizières.</p><p>Après des années d'inaction, les Etats et les entreprises commencent à adopter des plans de réduction, souvent à l'horizon 2030.</p><p>"Pour baisser la température, il faut simplement baisser le méthane", a lancé samedi à la tribune la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, influente dans les COP malgré la petitesse de son pays.</p><p>La nouveauté est que la Chine et les Etats-Unis collaborent enfin sur le sujet.</p><p>Réduire le méthane est régulièrement décrit comme relativement facile et tout de suite très efficace contre le réchauffement.Pour les compagnies, il suffirait de mettre fin au torchage du gaz.Un engagement qui fait partie de la charte signée samedi par les 50 compagnies pétrogazières.</p><p></p><p>- Tripler le nucléaire -</p><p></p><p>La journée de samedi a été lancée par l'appel d'une vingtaine de pays à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d'ici 2050 par rapport à 2020.</p><p>L'annonce illustre le spectaculaire regain d'intérêt pour l'atome, source d'électricité quasiment sans carbone, mais qui a souffert après l'accident de Fukushima en 2011.</p><p>"Aucune stratégie crédible, ni nationalement ni mondialement, ne permet de sortir du charbon et des fossiles en reposant uniquement sur le renouvelable", a martelé le président français Emmanuel Macron sur place.</p><p>Outre les États-Unis et le Canada, la vingtaine de signataires inclut les pays européens pro-nucléaires, selon une liste publiée par les Etats-Unis, ainsi que la Corée du Sud, le Ghana, les Émirats qui ont construit leurs premiers réacteurs, et le Japon, qui relance ses centrales.</p><p>Mais la Chine et la Russie, premiers constructeurs dans le monde mais rivaux des Occidentaux, n'ont pas signé.</p><p>Là encore, l'appel n'est en aucun cas contraignant dans le cadre de l'ONU, mais sert à donner des signaux de coopération et à établir des rapports de force dans les négociations.</p><p>np-fff-ico-bl/ico/cls</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Indonésie: nouvelle arrivée d'une centaine de Rohingyas, dans un climat hostile

Description: <p>Sabang (Indonésie) (AFP) - Plus d'une centaine de réfugiés rohingyas ont débarqué samedi sur une île à l'extrémité occidentale de l'Indonésie, ont indiqué des responsables, mais des habitants devenus hostil
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Indonésie: nouvelle arrivée d'une centaine de Rohingyas, dans un climat hostile

Description: <p>Sabang (Indonésie) (AFP) - Plus d'une centaine de réfugiés rohingyas ont débarqué samedi sur une île à l'extrémité occidentale de l'Indonésie, ont indiqué des responsables, mais des habitants devenus hostiles après des vagues d'arrivées successives ont menacé de les rejeter à la mer.</p><p>Depuis la mi-novembre, ce sont plus de 1.000 membres de cette minorité musulmane persécutée en Birmanie qui ont fui leurs camps au Bangladesh pour gagner la province d'Aceh par la mer, soit le plus important mouvement de migration de Rohingyas vers l'Indonésie depuis 2015, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).</p><p>Le HCR a félicité l'Indonésie pour "cet exemple de solidarité et d'humanité" et appelé d'autres pays de la région à en faire autant.</p><p>Mais sur place, l'accueil est rarement bienveillant.</p><p>"Quand je suis arrivé, les réfugiés rohingyas étaient déjà sur la plage", a expliqué à l'AFP Dofa Fadhli, chef du village de Ie Meulee, sur l'île de Sabang, dans la région d'Aceh.</p><p>"Les Rohingyas, 139 au total, dont des enfants et des femmes", ont débarqué dans la nuit, à 2h30 locales (19h30 GMT vendredi), a-t-il précisé.</p><p>Un jeune Rohingya de 19 ans, Deluarsah, a expliqué que le groupe avait quitté le Bangladesh début novembre, et avait passé plus de 20 jours en mer dans des conditions "très dangereuses", ajoutant qu'il était "heureux" d'être arrivé en Indonésie.</p><p>Mais M. Fadhli a expliqué que les habitants de Ie Meulee étaient "fortement opposés à l'arrivée des réfugiés rohingyas"."Si d'ici cet après-midi aucune action n'est entreprise, alors nous ramènerons les réfugiés sur leur bateau", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- "Il y en aura d'autres" -</p><p></p><p>Un représentant du HCR a assuré que l'organisation allait "gérer la situation avec les autorités locales" mais que les réfugiés devraient probablement passer la nuit sur l'île."Nous faisons tout notre possible pour leur trouver un endroit" où aller, a-t-il ajouté.</p><p>Selon des images prises par l'AFP, les réfugiés ont été regroupés sur la plage et sont surveillés par des policiers.</p><p>Des milliers de Rohingyas risquent chaque année leur vie dans des voyages en mer périlleux et coûteux, sur des bateaux souvent en mauvais état, pour tenter de gagner l'Indonésie ou la Malaisie.</p><p>Le Bangladesh accueille, le plus souvent dans des camps aux conditions de vie misérables, environ un million de ces Rohingyas ayant fui la Birmanie, pays en majorité bouddhiste.</p><p>Selon les observateurs, d'autres bateaux ont quitté les côtes du Bangladesh en direction de l'Indonésie malgré la mise en place de patrouilles par la police indonésienne pour les dissuader de rejoindre les côtes, où des habitants ont tenté à plusieurs reprises de repousser les réfugiés à la mer.</p><p>Deux bateaux, avec quelque 400 personnes à bord, sont en panne et dérivent en mer d'Andaman.Le HCR a lancé un appel urgent aux pays voisins pour qu'ils "déploient rapidement toutes leurs capacités de recherche et de sauvetage" pour les récupérer.</p><p>L'ONG Médecins sans Frontières a également appelé l'Indonésie et la Malaisie à accueillir les réfugiés.</p><p>"C'est la saison des bateaux, donc il va en arriver d'autres", a déclaré à l'AFP Paul Brockmann, directeur régional de MSF, à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie.</p><p>"Ces gens ne se lancent pas par goût de l'aventure.Ils se lancent dans ces voyages par désespoir, et avec espoir pour l'avenir", a-t-il ajouté.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la COP28, le nucléaire et les renouvelables en vedettes, avant le combat sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Après les dollars vendredi, place à l'énergie: le nucléaire et le solaire seront promus comme jamais à une COP samedi à Dubaï, avant de pénibles négociations entre près de 200 pays sur les énergies fos
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A la COP28, le nucléaire et les renouvelables en vedettes, avant le combat sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Après les dollars vendredi, place à l'énergie: le nucléaire et le solaire seront promus comme jamais à une COP samedi à Dubaï, avant de pénibles négociations entre près de 200 pays sur les énergies fossiles dans les dix prochains jours.</p><p>La journée de samedi a été lancée par l'appel d'une vingtaine de pays à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d'ici 2050, par rapport à 2020, illustrant le spectaculaire regain général d'intérêt pour l'atome, qui permet de générer de l'électricité quasiment sans carbone, mais a souffert après l'accident de Fukushima en 2011.</p><p>"Nous savons par la science, la réalité des faits et des preuves qu'on ne peut pas atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 sans nucléaire", a affirmé l'émissaire américain pour le climat, John Kerry, lors d'un événement à Dubaï en compagnie de plusieurs dirigeants, principalement européens, qui ont aussi encouragé le développement de petits réacteurs appelés "SMR".</p><p>"Je veux réitérer que l'énergie nucléaire est une énergie propre, il faut le répéter", a dit d'emblée Emmanuel Macron.</p><p>"L'énergie nucléaire, c'est l'avenir", a insisté son homologue polonais, Andrzej Duda.</p><p>Outre les États-Unis et le Canada, la vingtaine de signataires inclut, selon une liste publiée par les Américains, les pays européens pro-nucléaires ainsi que la Corée du Sud, le Ghana, les Émirats arabes unis qui viennent de construire leur première centrale, et le Japon, qui relance ses centrales.</p><p>Mais la Chine et la Russie, les premiers constructeurs de réacteurs nucléaires dans le monde aujourd'hui, n'ont pas signé.</p><p>Il s'agit d'un appel volontaire des pays, en aucun cas contraignant dans le cadre des négociations officielles de la COP28 sous l'égide de l'ONU.</p><p>Leur objectif est de promouvoir proactivement les énergies alternatives aux fossiles, leur donnant des arguments pour espérer négocier la fin du pétrole, du charbon et du gaz dans un accord final à la COP.</p><p>Les écologistes préfèreraient une transition sans nucléaire, soulignant le problème des déchets et de la sûreté.Masayoshi Iyoda, de l’organisation environnementale 350.org, a immédiatement dénoncé le recours à une énergie "dangereuse". </p><p>"Nous avons déjà des solutions moins chères, plus sûres, démocratiques et rapides pour répondre à la crise climatique: ce sont les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique", a estimé le militant.</p><p></p><p>- Renouvelables -</p><p></p><p>Un autre appel de pays, plus consensuel, sera justement lancé samedi à Dubaï: le triplement des capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) d'ici 2030, un appel qui devrait être signé cette fois par plus de 110 pays.</p><p>L'Union européenne avait lancé un appel au printemps en ce sens, soutenu par la présidence émiratie de la COP28 puis successivement repris par les pays du G7 et ceux du G20 (80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre).</p><p>"Aujourd'hui, notre appel s'est transformé en un puissant mouvement.Plus de 110 pays l'ont déjà rejoint", a déclaré vendredi Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne."Je vous invite tous à inclure ces objectifs dans la décision finale de la COP".</p><p>Alors que les dirigeants s'activent publiquement, les milliers de négociateurs de près de 200 pays enchaînent les réunions dans des salles à l'abri des caméras pour avancer sur le véritable enjeu de cette COP28: le ou les textes qui devront être adoptés par consensus d'ici le 12 décembre.</p><p>Les paragraphes les plus ardus à négocier concernent la réduction voire la fin des énergies fossiles: pétrole, gaz et charbon.</p><p>Illustration de cette tension: quand le G20 s'est engagé en septembre à "encourager les efforts" pour tripler les énergies renouvelables, sa déclaration finale était restée silencieuse sur le sort des fossiles.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des insurgés pro-démocratie en Birmanie déterminés à s'emparer d'une capitale d'Etat

Description: <p>Loikaw (Birmanie) (AFP) - Des insurgés pro-démocratie birmans, à bord d'une camionnette toute cabossée, traversent une ville désertée après des bombardements et font route vers les lignes de front, déterminés à s
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Des insurgés pro-démocratie en Birmanie déterminés à s'emparer d'une capitale d'Etat

Description: <p>Loikaw (Birmanie) (AFP) - Des insurgés pro-démocratie birmans, à bord d'une camionnette toute cabossée, traversent une ville désertée après des bombardements et font route vers les lignes de front, déterminés à s'emparer de Loikaw, capitale de l'État, aux mains de la junte.</p><p>Les combats font rage depuis des semaines autour de Loikaw, située dans l'est de l'État de Kayah, où des milliers d'habitants ont fui les bombardements aériens et d'artillerie et les combats urbains.</p><p>La junte, au pouvoir depuis le coup d'Etat de février 2021, est encore sonnée depuis l'offensive d'insurgés de minorités ethniques le long de la frontière nord avec la Chine, qui ont pris plusieurs villes et contrôlent des routes commerciales cruciales.</p><p>Les "Forces de défense du peuple" (FDP) pro-démocratie dans l'État de Kayah tentent d'en tirer profit et ont lancé le mois dernier une offensive pour s'emparer de sa capitale de 50.000 habitants.</p><p>Dans Loikaw, des maisons, des commerces et des positions fortifiées avec des sacs de sable ont été abandonnés.Les rues ont été dévastées par des bombardements.Certaines habitations ont été endommagées par des tirs d'artillerie, selon des images obtenues par l'AFP.</p><p></p><p>- "L'armée sur la défensive" -</p><p></p><p>Le silence régnait dans la ville au début de la semaine, seulement brisé par l'éclat de tirs d'artillerie sporadiques.</p><p>Une route conduisant à Loikaw est contrôlée par les groupes FDP qui ont mené l'assaut. </p><p>"Pour le moment, l'armée est sur la défensive", souligne Lin Lin, dirigant local du FDP."Nos soldats sont originaires de Loikaw et c'est le principal facteur de notre motivation.Nous faisons tous de notre mieux dans l'espoir de rentrer chez nous".</p><p>Son contingent, composé d'une dizaine de jeunes hommes, fumant des cigarettes et des cigares birmans, vérifient leurs téléphones et leurs fusils avant un discours d'encouragement de leur chef pour leur mission. </p><p>Enfin, ils grimpent dans une camionnette cabossée qui les conduit à travers les rues désertes en direction de positions où ils vont affronter des troupes de la junte. </p><p>L'armée est recluse dans le poste de police et d'autres bâtiments de Loikaw, a déclaré vendredi Khun Bedu, président de la Force de défense des nationalités karenni (KNDF), un autre groupe d'insurgés. </p><p>Ses troupes terrestres étant immobilisées, l'armée comptait sur ses frappes aériennes et d'artillerie, poursuit-il.L'armée "a appelé à des frappes aériennes contre nous dans de nombreux endroits de la ville la nuit dernière", ajoute-t-il, mais "nous continuerons à nous battre". </p><p>La KNDF a publié il y a deux semaines des images de ses combattants acceptant la reddition des troupes de la junte réfugiées dans l'université de la ville.</p><p></p><p>- "Force excessive" -</p><p></p><p>Le groupe karenni et ses alliés ont vainement tenté, à plusieurs reprises, de s'emparer de la prison principale de Loikaw, selon la KNDF et l'armée. </p><p>Le chef de la junte Min Aung Hlaing a admis mercredi que l'assaut contre Loikaw, qui a duré plusieurs semaines, témoignait d'une "force excessive" tout en maintenant que la région de Loikaw était "sous contrôle". </p><p>L'assaut contre Loikaw a été galvanisé par l'offensive lancée fin octobre par une alliance d'insurgés de minorités ethniques dans le nord de l'État de Shan, près de la frontière chinoise. </p><p>L'Armée d'Arakan (AA), l'Armée de l'Alliance démocratique nationale de Birmanie (MNDAA) et l'Armée de libération nationale de Ta'ang (TNLA) se sont depuis emparées de dizaines d'avant-postes militaires.</p><p>Les Nations unies affirment que plus de 280.000 personnes ont été déplacées à travers la Birmanie, en raison des récents affrontements. </p><p>Environ 70% de la population de Loikaw a fui ces dernières semaines, selon les FDP, qui accuse l'armée d'avoir bloqué les routes et tenté d'empêcher les civils de fuir. </p><p>Les Nations Unies ont évacué la plupart de leur personnel de Loikaw le mois dernier invoquant le "bombardement aérien de la ville et des combats actifs" dans ses rues.</p><p>Les insurgés pro-démocratie restent déterminés à s’emparer d’une capitale d'État, ce qui constituerait un revers de taille pour la junte assiégée. </p><p>"L'armée a perdu de nombreux soldats, elle est actuellement affaiblie", affirme Lin Lin, "nous n'avons peur que de leurs frappes aériennes."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Après Pyongyang, la Corée du Sud lance son premier satellite espion

Description: <p>Séoul (AFP) - La Corée du Sud a confirmé samedi que son premier satellite d'observation militaire avait bien été mis en orbite après son transport par une fusée de SpaceX depuis la Californie la veille. </p><p&
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Après Pyongyang, la Corée du Sud lance son premier satellite espion

Description: <p>Séoul (AFP) - La Corée du Sud a confirmé samedi que son premier satellite d'observation militaire avait bien été mis en orbite après son transport par une fusée de SpaceX depuis la Californie la veille. </p><p>Cette réussite intervient moins de deux semaines après le lancement par Pyongyang de son propre satellite de reconnaissance militaire.</p><p>Le satellite de Séoul a été lancé par une fusée Falcon 9 qui a décollé depuis la base californienne de Vandenberg, à 18H19 GMT vendredi (10H19 heure locale, 03H19 samedi heure de Séoul).</p><p>Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé dans un communiqué que la séparation entre la fusée et l'appareil est intervenue 11 minutes après le tir et que le satellite a atteint son orbite.</p><p>"Nous avons confirmé les communications avec le contrôle au sol".</p><p>La mission transportait également d'autres satellites de différents clients.SpaceX a interrompu son direct vidéo peu après le lancement, sans montrer d'images de la cargaison déployée dans l'espace. </p><p>Le satellite sud-coréen doit surveiller les activités de la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire. </p><p>L'appareil doit être capable de détecter un objet aussi petit que 30 centimètres, selon Yonhap.</p><p>"En considérant sa résolution et sa capacité d'observation de la Terre (...) notre technologie satellitaire se place parmi les cinq premières du monde", a déclaré un responsable du ministère de la Défense sud-coréen, cité par l'agence de presse Yonhap.</p><p>La Corée du Sud prévoit de lancer quatre satellites supplémentaires d'ici fin 2025 pour renforcer ses capacités.</p><p></p><p>- "Surveiller Pyongyang" -</p><p></p><p>Pour surveiller les activités de Pyongyang, "jusqu'ici, la Corée du Sud s'est beaucoup reposée sur les satellites de reconnaissance des Etats-Unis", a expliqué à l'AFP Choi Gi-il, professeur à l'Université Sangji.</p><p>Bien que le pays "a déjà réussi à lancer un satellite militaire de communications, il a pris bien plus longtemps pour un satellite de reconnaissance, à cause de défis technologiques plus élevés", a-t-il ajouté.Mais après le lancement réussi par la Corée du Nord d'un satellite espion, "le gouvernement de Corée du Sud (devait) lui aussi démontrer qu'il (pouvait) le faire". </p><p>Depuis le lancement du satellite nord-coréen "Malligyong-1" la semaine dernière, Pyongyang a affirmé avoir pu observer des sites militaires américains et sud-coréens, notamment des bases militaires américaines à Guam dans le Pacifique.Aucune image n'a toutefois été rendue publique.</p><p>Samedi, le régime a mis en garde Washington, promettant de mettre hors d'usage les satellites espions américains en cas d'"attaque" contre son propre appareil, qui serait reçue comme une "déclaration de guerre". </p><p>"Si les Etats-Unis essaient de violer le territoire légitime d'un Etat souverain", alors Pyongyang "envisagera de prendre des mesures d'autodéfense pour affaiblir ou détruire la viabilité des satellites espions américains", a avertit un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.</p><p>Toute opération militaire considérée comme "imminente" amènera le pays reclus à "user de sa dissuasion de guerre".</p><p>Cette déclaration intervient après qu'un responsable américain a expliqué que Washington disposait de divers "moyens réversibles et irréversibles" pour "priver un adversaire de ses capacités spatiales et les contrer".</p><p>La Corée du Nord avait connu deux échecs en mai et en août avant de réussir à mettre en orbite son premier satellite militaire espion.</p><p>Séoul a affirmé que la Russie avait aidé techniquement la Corée du Nord pour cette opération.</p><p>Les Occidentaux, le Japon et la Corée du Sud avaient dénoncé ce lancement, tout comme le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

COP28: une vingtaine de pays appellent à tripler le nucléaire dans le monde d'ici 2050

Description: <p>Dubaï (AFP) - Une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France et les Émirats arabes unis ont appelé samedi, dans une déclaration commune à la COP28, à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d&
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COP28: une vingtaine de pays appellent à tripler le nucléaire dans le monde d'ici 2050

Description: <p>Dubaï (AFP) - Une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France et les Émirats arabes unis ont appelé samedi, dans une déclaration commune à la COP28, à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d'ici 2050, par rapport à 2020, pour réduire la dépendance au charbon et au gaz, grand enjeu de cette COP.</p><p>L'annonce a été faite par John Kerry, l'émissaire américain pour le climat, à Dubaï, en compagnie de plusieurs dirigeants dont le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre belge Alexander de Croo.</p><p>Mais la Chine et la Russie, importants constructeurs de centrales nucléaires dans le monde aujourd'hui, ne comptent pas parmi les signataires.</p><p>Parmi ceux-ci figurent encore la Bulgarie, le Canada, la Finlande, le Ghana, la Hongrie, le Japon, la Corée du sud, la Moldavie, la Mongolie, le Maroc, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, l'Ukraine, la République Tchèque et le Royaume-Uni.</p><p>"La déclaration reconnaît le rôle clef de l'énergie nucléaire dans l'atteinte de la neutralité carbone d'ici 2050 et pour conserver l'objectif de (limiter le réchauffement à) 1,5°C à portée de main", indique le texte.</p><p>"Nous savons par la science, la réalité des faits et des preuves qu'on ne peut pas atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 sans nucléaire", a affirmé John Kerry lors de l'événement à Dubaï.</p><p>Le président roumain Klaus Iohannis a expliqué que le nucléaire représentait pour son pays "une source stable d'énergie contribuant à la sécurité énergétique et la décarbonisation".</p><p>Les pays signataires appellent également les actionnaires des institutions financières internationales - comme la Banque mondiale -  à inclure le nucléaire dans leurs financements.</p><p>"Il existe des dispositions statutaires, parfois dans certaines institutions de crédit internationales, qui excluent le nucléaire.Je pense que ça, c'est complètement obsolète", avait déclaré un peu plus tôt à l'AFP le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.</p><p>Ses promoteurs voient dans l'énergie nucléaire, modulable et qui n'émet quasiment pas de gaz à effet de serre, un moyen incomparable de produire une électricité vertueuse et abondante.</p><p>Certains défenseurs de l'environnement soulignent en revanche les risques d'accident, la question des déchets sur le très long terme ou encore les coûts élevés de l'atome.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Etats-Unis: un détenu inculpé pour avoir poignardé 22 fois le meurtrier de George Floyd

Description: <p>Los Angeles (AFP) - Un détenu a été inculpé de tentative d'homicide pour avoir la semaine passée poignardé 22 fois Derek Chauvin, le policier meurtrier de l'Afro-Américain George Floyd, dans une prison fédérale, o
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Etats-Unis: un détenu inculpé pour avoir poignardé 22 fois le meurtrier de George Floyd

Description: <p>Los Angeles (AFP) - Un détenu a été inculpé de tentative d'homicide pour avoir la semaine passée poignardé 22 fois Derek Chauvin, le policier meurtrier de l'Afro-Américain George Floyd, dans une prison fédérale, ont annoncé vendredi les procureurs.</p><p>La mort de George Floyd, en mai 2020 lors de son interpellation, avait provoqué un grand mouvement antiraciste aux Etats-Unis et au-delà des frontières américaines.Derek Chauvin, un policier blanc alors agent chevronné des forces de l'ordre de Minneapolis (nord), était resté agenouillé pendant près de dix minutes sur le cou de George Floyd, âgé de 46 ans, et était resté indifférent aux interventions de passants choqués et aux râles du quadragénaire.</p><p>Purgeant une peine de 22 ans et demi de réclusion, M. Chauvin, 47 ans, a été agressé le 24 novembre 2023 dans une bibliothèque d'une prison fédérale à Tucson, en Arizona.Il a survécu à ses blessures.</p><p>L'un de ses codétenus, John Turscak, 52 ans, est accusé de l'avoir poignardé à plus de 20 reprises à l'aide d'un couteau artisanal, selon un document judiciaire.</p><p>L'homme a indiqué aux enquêteurs avoir sciemment choisi la date de l'attaque, jour de "Black Friday" célèbre pour ses rabais commerciaux, en référence au mouvement antiraciste "Black Lives Matter", toujours selon la même source.</p><p>"M.Turscak a dit aux agents pénitentiaires qu'il aurait tué (M.Chauvin) s'ils n'avaient pas réagi aussi rapidement", poursuit le document.</p><p>Le bureau des procureurs fédéraux à Tucson a indiqué avoir inculpé M. Turscack de plusieurs chefs d'accusation parmi lesquels tentative d'homicide, passible de 20 ans de réclusion, et d'agression ayant causé des blessures graves.L'homme est également accusé d'avoir poignardé à plus de 20 reprises un autre détenu, toujours à l'arme blanche.</p><p>Bien qu'aucun communiqué ou plainte ne donne le nom complet de M. Chauvin, une source officielle a confirmé à l'AFP que la victime était bien l'ancien policier de Minneapolis.</p><p>Aucune information n'a été diffusée sur son actuel état de santé.</p><p>La mort de George Floyd avait déclenché d'immenses manifestations contre le racisme et les violences policières.</p><p>Selon la scène de l'homicide filmée et mise en ligne, Derek Chauvin avait maintenu son genou sur le cou de George Floyd, même une fois le quadragénaire noir évanoui et son pouls devenu indétectable.Deux autres policiers avaient aidé à le maintenir au sol.</p><p>Il a été reconnu coupable de meurtre par la justice de l'Etat du Minnesota à l'issue d'un procès très suivi en 2021.</p><p>La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté en novembre l'appel de Derek Chauvin contre cette condamnation.</p><p>L'ancien policier demandait l'annulation de la sentence, au motif que l'extrême médiatisation du dossier et le risque d'émeutes l'avaient privé d'un procès "équitable".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Intenses bombardements dans la bande de Gaza après la fin de la trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l'expiration d'une trêve avec le mouvement islamiste palestinie
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Intenses bombardements dans la bande de Gaza après la fin de la trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l'expiration d'une trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d'otages et l'acheminement d'une aide d'urgence.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir dans ce territoire palestinien assiégé, a fait état de près de 200 morts dans ces frappes israéliennes vendredi.</p><p>"Nous frappons actuellement des cibles militaires du Hamas à travers l'ensemble de la bande de Gaza", a déclaré tôt samedi, Jonathan Conricus, un porte-parole de l'armée.</p><p>Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve, qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de la libération de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l'entrée de plus d'aides dans la bande de Gaza.</p><p>Le Hamas a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël des corps d'otages israéliens "morts dans les bombardements israéliens".</p><p>L'armée israélienne a d'ailleurs confirmé tard vendredi la mort de cinq otages captifs dans la bande de Gaza, en donnant leurs noms, ajoutant avoir "informé les familles de leur décès".</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a, lui, accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" et "tiré des roquettes" vers Israël.Et son gouvernement a promis au Hamas "la pire des raclées".</p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dit "regretter profondément" la reprise des affrontements à Gaza qui ne "fait que montrer combien il est important d'avoir un véritable cessez-le-feu humanitaire".</p><p></p><p>- Hamas et Hezbollah -</p><p></p><p>A la frontière nord d'Israël, les échanges de tirs ont repris entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, un allié du Hamas.Le Hezbollah a déploré la mort de deux de ses membres du fait de bombardements israéliens dans le sud du Liban, où un civil a également été tué.Le Hezbollah a revendiqué des attaques contre Israël.</p><p>Israël a mené des frappes aériennes samedi près de la capitale syrienne Damas, a indiqué le ministère syrien de la Défense sans faire état dans l'immédiat de victimes.Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations. </p><p>Selon Rami Abdel Rahman, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, l'aviation israélienne a frappé dans le sud de Damas, des "cibles du Hezbollah".</p><p>La guerre Israël/Hamas a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a mené des bombardements dévastateurs contre le territoire palestinien et lancé le 27 octobre une offensive terrestre.D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont plus de 6.150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre.</p><p>"Si les violences reprennent à cette ampleur et cette intensité, nous pouvons supposer que des centaines d'enfants de plus seront tués et blessés chaque jour", a déclaré à New York la directrice générale de l'Unicef, Catherine Russell.</p><p></p><p>- "A tous, à notre pays" -</p><p></p><p>Après la libération au total de 110 otages depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, en majorité des femmes et des mineurs, il reste 136 otages à Gaza aux mains du Hamas et d'autres groupes affiliés, ont indiqué les autorités israéliennes.</p><p>Vendredi, des parents et des soutiens des otages se sont rassemblés sur une place de Tel-Aviv, désormais connue comme la Place des Otages, avec des rouleaux de la Torah, représentant le nombre d'otages restant à Gaza aux mains du Hamas ou de groupes affiliés.</p><p>"On nous a fait entrevoir une chance que les gens sortent, nous rejoignent et reprennent leur vie d'avant", a témoigné, ému, Ilan Zecharya, l'oncle de l'otage Eden Yerushalmi, âgée d'une vingtaine d'années."A tous, à notre pays, nous demandons un nouveau dispositif" pour la "libération de tout le monde", a-t-il imploré.</p><p>Au lendemain d'une visite en Israël, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a dit que les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, restaient "focalisés" sur la libération des otages. </p><p>"Nous continuons de travailler avec Israël, l'Egypte et le Qatar afin de remettre la trêve sur les rails", a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.Le Qatar, émirat qui avait annoncé la trêve, a appelé la communauté internationale à agir car la reprise des bombardements "exacerbe la catastrophe humanitaire" à Gaza.</p><p></p><p>- "Des êtres humains" -</p><p></p><p>La trêve avait offert un répit aux habitants de Gaza et permis une accélération de l'aide humanitaire, mais ce flot, pourtant qualifié de très insuffisant par l'ONU, s'est désormais tari.</p><p>"Aucun camion d'aide n'est entré depuis la reprise des bombardements israéliens mais des préparatifs sont en cours pour l'évacuation de plusieurs blessés" a affirmé à l'AFP Waël Abou Omar, chef de la communication du terminal de Rafah (sud), point de passage entre Gaza et l'Egypte.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien, où plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits et 1,7 million de personnes ont été déplacées par la guerre d'après l'ONU. </p><p>La situation sanitaire se détériore, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) décrivant 111.000 cas d'infection respiratoire aiguë et de 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans parmi les déplacés à Gaza.</p><p>"Il y a des bombardements partout, nous n'avons ni nourriture, ni eau, ni vêtements.Les magasins sont vides, il fait froid, le poste-frontière est fermé" avec l'Egypte, se désespère Marwa Saleh, 47 ans, arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Gaza (nord).</p><p>"Quand est-ce que le monde va nous voir comme des êtres humains?Ma famille et moi, on est des civils, on n'a rien à voir avec cette guerre", se désole-t-elle auprès de l'AFP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée russe dit avancer «dans toutes les directions», l'Ukraine dit repousser ses attaques

Description: <p>Moscou (AFP) - L'armée russe a affirmé vendredi avancer "dans toutes les directions" en Ukraine, où elle est à l'offensive dans l'est du pays, mais sur un front en grande partie bloqué à l'entré
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L'armée russe dit avancer «dans toutes les directions», l'Ukraine dit repousser ses attaques

Description: <p>Moscou (AFP) - L'armée russe a affirmé vendredi avancer "dans toutes les directions" en Ukraine, où elle est à l'offensive dans l'est du pays, mais sur un front en grande partie bloqué à l'entrée de l'hiver les forces ukrainiennes assurent repousser ces attaques et maintenir les quelques positions acquises dans la contre-offensive de ces derniers mois. </p><p>Alors que selon une source sécuritaire ukrainienne à Kiev les services de sécurité SBU ont porté le conflit jusqu'au plus profond du territoire russe en faisant sauter des convois de produits pétroliers sur la voie ferroviaire stratégique Baïkal-Amour (BAM), desservant l'Extrême-Orient du pays, le président russe Vladimir Poutine a ordonné par décret dans la soirée d'augmenter d'encore 15% le nombre de soldats russes, déjà porté à 1,15 million en 2022.</p><p>"L'augmentation des effectifs des forces armées est due à une augmentation des menaces visant notre pays", a explicité le ministère russe de la Défense, citant l'offensive contre l'Ukraine et la "poursuite de l'élargissement de l'Otan".</p><p>En Ukraine même, les forces russes "étendent leurs zones de contrôle dans toutes les directions", avait précédemment affirmé le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, assurant que les capacités de combat des Ukrainiens avaient été "considérablement réduites" après leur contre-offensive.</p><p>La contre-offensive ukrainienne, déclenchée cet été après des mois de préparatifs, s'est figée dans le Sud et l'Est face à l'ampleur des défenses - notamment de redoutables champs de mines - déployées par les Russes, sans progressions d'ampleur ni espoir de percée à l'entrée de l'hiver.</p><p>Depuis de début de l'automne, les forces russes attaquent de leur côté sans relâche Avdiïvka, une ville industrielle de la banlieue de Donetsk (est) qu'ils cherchent à encercler et à prendre.</p><p>Oleksandre Tarnavsky, le commandant ukrainien responsable de la zone d'Avdiïvka, a cependant assuré vendredi que ses hommes "tiennent fermement les lignes", infligeant encore et toujours des pertes importantes aux Russes, qui lancent selon lui des attaques à l'aide de blindés mais aussi par vagues humaines successives.</p><p>Dans leur compte-rendu quotidien, les forces armées ukrainiennes ont du reste démenti en substance les déclarations du ministre russe, affirmant avoir repoussé d'innombrables attaques russes sur toute la ligne de front.</p><p>Selon ce compte rendu publié vendredi soir, 67 confrontations armées ont eu lieu.L'armée ukrainienne affirme avoir repoussé 9 attaques russes dans la zone de Koupiansk (nord-est), 7 dans celle de Lyman (est), 18 dans celle de Bakhmout, 16 dans celle d'Avdiïvka.</p><p>"Dans la région de Zaporijjia (sud), l'ennemi a tenté en vain, à 10 reprises, de reprendre le terrain perdu" lors de la contre-offensive ukrainienne, selon le compte rendu ukrainien.</p><p>Quant à la région méridionale de Kherson, où les forces ukrainiennes ont réussi à implanter des têtes de pont sur la rive gauche du fleuve Dniepr où ils avaient réussi à repousser les Russes l'année dernière, "les forces armées vont continuer d'y tenir leurs positions", a assuré l'armée ukrainienne.</p><p>L'AFP n'était pas en mesure de vérifier l'ensemble de ces affirmations de manière indépendante.</p><p>Les forces russes continuent en tout cas de bombarder chaque nuit des villes d'Ukraine. </p><p></p><p>- Sabotages en Russie -</p><p></p><p>Dans la nuit de jeudi à vendredi, "l'ennemi a utilisé deux missiles Kh-59 et 25 drones d'attaque Shahed 136/131", a indiqué l'armée de l'air ukrainienne, affirmant avoir abattu 18 drones et un missile au-dessus des régions méridionales.</p><p>Elle n'a pas indiqué si la Russie était parvenue à toucher ses cibles.</p><p>L'Ukraine de son côté lance régulièrement des drones en direction du territoire russe, certains atteignant même Moscou.Ils sont généralement abattus par la défense anti-aérienne russe, faisant des dégâts limités. </p><p>Mais cette fois, c'est à des milliers de kilomètres à l'est que les services ukrainiens de sécurité (SBU) ont mené une double opérations de sabotage sur la magistrale Baïkal-Amour, une voie ferrée d'importance stratégique desservant l'Extrême-Orient russe, a affirmé vendredi à l'AFP une source au sein des forces de l'ordre ukrainiennes. </p><p>La première attaque a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans le tunnel Bessolov de Severomouïsk, le plus long en Russie, a affirmé cette source, selon laquelle quatre engins explosifs ont été déclenchés lors du passage d'un convoi de produits pétroliers. </p><p>La deuxième a ensuite visé une section alternative de la voie ferrée vers laquelle le trafic avait été détourné, au moment où un convoi "passait sur un pont haut de 35 mètres de haut", a affirmé cette source. </p><p>Le SBU a refusé de commenter officiellement ces affirmations. </p><p>Les chemins de fer russes se sont bornés à faire état jeudi sur Telegram d'un feu sur un train transportant du combustible dans le tunnel de Severomouïsk.Le trafic ferroviaire a été détourné vers une autre section, ont-ils ajouté, sans citer le deuxième incident. </p><p>Cependant, la chaine Telegram Baza proche des services de sécurité russes et suivie par plus d'un million de personnes a fait état vendredi de "sabotage" ayant causé des explosions sur deux trains "dans la même zone" de Bouriatie. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Venezuela confirme le référendum sur l'Essequibo malgré la décision de la CIJ

Description: <p>Caracas (AFP) - Le Venezuela a confirmé vendredi qu'il oprganisera bien un référendum dimanche sur l'Essequibo, une région riche en pétrole sous administration du Guyana, malgré les injonctions de la plus haute jurid
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Le Venezuela confirme le référendum sur l'Essequibo malgré la décision de la CIJ

Description: <p>Caracas (AFP) - Le Venezuela a confirmé vendredi qu'il oprganisera bien un référendum dimanche sur l'Essequibo, une région riche en pétrole sous administration du Guyana, malgré les injonctions de la plus haute juridiction de l'ONU de s’abstenir de toute modification du statut quo sur cette zone en dispute.</p><p>La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, a enjoint à Caracas de "s'abstenir d'entreprendre toute action qui modifierait la situation prévalant dans le territoire en litige", sans mentionner toutefois dans sa mesure urgente le référendum. </p><p>Peu après, Caracas a confirmé sa tenue dimanche: "Rien dans le droit international ne permet à la Cour de s'immiscer dans les affaires intérieures du Venezuela, ni de prétendre interdire ou modifier un acte souverain", a déclaré la vice-présidente Delcy Rodriguez, assurant que le Venezuela "poursuivra tous les préparatifs en vue de la tenue du référendum consultatif". </p><p>Le président Nicolas Maduro a lui évoqué "une raclée historique" pour le Guyana lors de la clôture de la campagne référendaire à Caracas, devant des milliers de personnes réunies au centre de Caracas.</p><p>Le Venezuela revendique depuis des décennies cette zone de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du territoire du Guyana et où vit environ un cinquième de sa population, soit quelque 125.000 personnes.</p><p>Le référendum en 5 questions et dont le résultat ne fait pas de doute, demande notamment aux Vénézueliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ justement, de refuser un accord de 1899 qui leur aurait été "imposé de manière frauduleuse" et pour intégrer le territoire au Venezuela. </p><p>"Il faut répondre cinq fois oui", a martelé le président Maduro.</p><p>Lors d'audiences plus tôt ce mois-ci devant la cour, le Guyana a estimé que le scrutin constituait une "menace existentielle". </p><p>Le pays a ainsi demandé à la juridiction de contraindre le Venezuela à arrêter "de toute urgence" le référendum "sous sa forme actuelle" et à s'abstenir de toute action visant à prendre le contrôle du territoire.</p><p>Le président guyanien Irfaan Ali a fait remarquer que pour la CIJ "le Venezuela n'a pas le droit d'annexer ou d'envahir le territoire guyanien ni de prendre d'autres mesures, quelle que soit l'issue du référendum du 3 décembre".</p><p>La revendication du Venezuela est devenue encore plus brûlante depuis la découverte de pétrole dans l'Essequibo par ExxonMobil en 2015.</p><p>Une nouvelle et importante découverte d'or noir a eu lieu le mois dernier dans la région, ajoutant aux réserves du Guyana au moins dix milliards de barils, soit plus que celles du Koweït ou des Emirats arabes unis. </p><p>Le Guyana dispose des plus importantes réserves de pétrole par habitant au monde.Le Venezuela possède pour sa part les plus importantes réserves prouvées de la planète.</p><p></p><p>- "Pays de paix" -</p><p></p><p>La CIJ statue sur les différends entre Etats, mais si ses décisions sont juridiquement contraignantes, elle n'a pas le pouvoir de les faire appliquer.</p><p>Le Guyana estime que ce référendum peut inciter le Venezuela à s'emparer de l'Essequibo et à l'annexer de manière "unilatérale et illégale".Il l'accuse d'avoir lancé des préparatifs militaires dans ce sens, ce que Caracas dément. </p><p>Interrogée sur ce que les habitants de la région pourraient attendre après le vote de dimanche, Mme Rodriguez a assuré à l'AFP: "Ils savent que le Venezuela est un pays de paix". </p><p>Le Brésil s'est déclaré "préoccupé" par le "climat de tension entre deux pays voisins et amis" et a annoncé "une présence militaire accrue" à sa frontière nord.</p><p>Aux États-Unis, le porte-parole du Conseil national de sécurité John Kirby a lancé un appel en faveur d'une résolution pacifique du différend, appelant au "respect" de la décision de 1899 "à moins que les parties ne parviennent à un nouvel accord ou que la Cour internationale de justice n'en décide autrement".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Il y a 85 ans, le premier convoi mettait des enfants juifs à l'abri en Angleterre

Description: <p>Londres (AFP) - Le 2 décembre 1938, 196 enfants juifs de Berlin arrivaient à Londres: c'était le premier convoi d'une vaste opération qui a permis de sauver 10.000 enfants des Nazis.Parmi eux, Alexandra Greensted, qui
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Il y a 85 ans, le premier convoi mettait des enfants juifs à l'abri en Angleterre

Description: <p>Londres (AFP) - Le 2 décembre 1938, 196 enfants juifs de Berlin arrivaient à Londres: c'était le premier convoi d'une vaste opération qui a permis de sauver 10.000 enfants des Nazis.Parmi eux, Alexandra Greensted, qui, à 91 ans, s'inquiète désormais de la montée de l'antisémitisme au Royaume-Uni.</p><p>Alexandra vivait en Tchécoslovaquie avec son père et ses frères.Elle avait déjà perdu sa mère, décédée quand elle avait trois semaines.A sept ans, lors de l'été 1939, elle a été séparée du reste de sa famille pour être mise à l'abri en Angleterre.</p><p>Face à la montée du nazisme en Europe, des "Kindertransport" ont été mis en place pour sauver des enfants juifs en les conduisant en Angleterre. </p><p>"J'ai eu tellement peur quand j'ai quitté mon père et mes frères", se souvient-elle, interrogée par l'AFP.Tous sont morts à Auschwitz.Elle, a grandi dans une famille d'accueil dans le Kent (sud).</p><p>Un film "Une vie", qui sortira en salle en janvier au Royaume-Uni et en février en France, raconte l'histoire du Britannique Nicholas Winton, incarné par Anthony Hopkins, qui a aidé à sauver des centaines d'enfants d'Europe centrale à la veille de la Seconde guerre mondiale. </p><p>Alexandra Greensted l'a vu en avant-première."C'était très émouvant.(...) De nombreux amis attendent impatiemment de le voir pour en savoir plus sur mon histoire", dit-elle. </p><p>Le premier "Kindertransport" est arrivé le 2 décembre 1938 au Royaume-Uni, avec à bord 196 enfants sauvés d'un orphelinat juif de Berlin incendié pendant la Nuit de Cristal le 9 novembre précédent. Leur train s'est arrêté à la gare de Liverpool Street à Londres, où une statue "The arrival" (l'arrivée), leur rend hommage. </p><p>En 18 mois, 10.000 enfants venus d'Allemagne, d'Autriche puis de Tchécoslovaquie et de Pologne furent exfiltrés.</p><p></p><p>- Retirer sa kippa -</p><p></p><p>L'organisation World Jewish Relief a financé leur voyage. </p><p>Les plus petits étaient placés dans des familles d'accueil.Les adolescents de plus de 16 ans recevaient une aide pour trouver une formation ou un travail.</p><p>Le dernier convoi quitta le port néerlandais de Ymuiden, à bord du bateau "Bodegraven", un jour avant la reddition des Pays-Bas.</p><p>Les parents ont laissé partir leurs enfants avec des étrangers, sans savoir s'ils les reverraient un jour. </p><p>"Il faut imaginer, un enfant, à 5 ans, 8 ans ou 12 ans, être séparé de ses parents.Et ces parents qui ont envoyé leurs enfants vers l'inconnu", souligne Henry Grunwald, le président de l'organisation World Jewish Relief."La plupart ne se sont jamais revus." </p><p>Il est difficile de savoir précisément combien de ces réfugiés des "kindertransport" sont encore en vie, car certains ont quitté le Royaume-Uni.Mais l'Association des Réfugiés Juifs compte 140 membres actifs dans le pays, dont Alexandra Greensted.</p><p>Une cérémonie va être organisée pour l'anniversaire du premier "kindertransport".Mais les organisateurs ne souhaitent pas diffuser, "par précaution", pour des raisons de sécurité, le jour et le lieu de cet événement. </p><p>Depuis l'attaque meurtrière le 7 octobre du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui en riposte a bombardé massivement la bande de Gaza, le Royaume-Uni connaît, comme plusieurs autres pays, une augmentation des actes antisémites.</p><p>"C'est tellement inquiétant", dit Alexandra Greensted."Je n'aurais jamais pensé voir cela de mon vivant". </p><p>Entre le 7 octobre et le 29 novembre, le Community Security Trust, dont le rôle est de protéger la sécurité de la communauté juive, a enregistré "au moins 1.747 incidents antisémites", au Royaume-Uni.Il s'agit principalement de violence verbale, de graffitis, mais l'organisation a aussi relevé 74 agressions.</p><p>Il s'agit du bilan "le plus élevé" jamais enregistré en 54 jours selon cette organisation qui relève les actes antisémites depuis 1984.Sur la même période en 2022, elle avait enregistré 263 "incidents antisémites". </p><p>Henry Grunwald dit connaitre des juifs qui retirent désormais leur kippa quand ils sont dans l'espace public.Lui, évite le centre de Londres, le samedi, au moment de la manifestation en soutien aux Palestiniens."Mais je ne vais pas permettre que ma vie soit définie par l'antisémitisme, je continuerai à faire ce que je veux faire autant que je le peux", dit-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Russie: le maestro pro-Kremlin Valeri Guerguiev nommé directeur du Bolchoï

Description: <p>Moscou (AFP) - Le gouvernement russe a nommé vendredi un soutien du président Vladimir Poutine, le chef d'orchestre Valeri Guerguiev, au poste de directeur du Bolchoï, en pleine mise au pas accéléré du secteur culturel e
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Russie: le maestro pro-Kremlin Valeri Guerguiev nommé directeur du Bolchoï

Description: <p>Moscou (AFP) - Le gouvernement russe a nommé vendredi un soutien du président Vladimir Poutine, le chef d'orchestre Valeri Guerguiev, au poste de directeur du Bolchoï, en pleine mise au pas accéléré du secteur culturel en Russie depuis l'attaque contre l'Ukraine.</p><p>Le Premier ministre russe "Mikhaïl Michoustine a signé la décision sur la nomination de Valeri Guerguiev au poste de directeur général du théâtre du Bolchoï pour une durée de cinq ans", a indiqué le gouvernement sur Telegram.</p><p>Le maestro âgé de 70 ans et partisan de longue date du président russe avait été boycotté l'année dernière par des orchestres occidentaux pour n'avoir pas dénoncé l'offensive contre Kiev.</p><p>Déjà directeur du théâtre Mariïnski de Saint-Pétersbourg depuis 1996, ville où M. Poutine a fait ses débuts en politique dans les années 1990, Valeri Guerguiev dirigera maintenant les deux principales scènes du pays, une première depuis 1917.</p><p>Le président russe avait suggéré en mars 2022 de fusionner la direction des deux prestigieux théâtres, comme c'était le cas avant la révolution russe.</p><p>La proximité de M. Guerguiev avec le chef du Kremlin, notamment lors de l'annexion de la Crimée, ainsi que sa participation à des concerts dans la région séparatiste d'Ossétie du Sud et à Palmyre avec l'armée syrienne, lui ont déjà valu des polémiques.</p><p></p><p>- Epuration culturelle -</p><p></p><p>En mars 2022, l'orchestre philharmonique de Munich avait décidé de le congédier car il n'avait pas dénoncé l'attaque de l'Ukraine.Plusieurs orchestres et festivals en Europe et aux Etats-Unis avaient, eux, annulé leurs engagements avec le musicien.</p><p>Jusqu'à présent, il n'a toujours fait aucune déclaration politique sur le conflit.Il se produit maintenant essentiellement en Russie, même s'il a fait une tournée en Chine au début de l'année.</p><p>En s'adressant à la troupe du Bolchoï, vendredi, le musicien a minimisé son statut de persona non grata en Europe.</p><p>"Je réfléchis aujourd'hui à quoi faire en Russie, pas parce que nous ne sommes invités nulle part, c'est l'opposé, nous avons passé récemment beaucoup de temps en Chine", a-t-il déclaré.</p><p>"Mais il me faut, et il nous faut, maintenant travailler ensemble à la maison", a-t-il poursuivi, en proposant que les troupes des deux théâtres jouent des spectacles sur la scène de l'autre.</p><p>Sa nomination intervient alors que des ONG et médias dénoncent une épuration culturelle en Russie avec la rétrogradation, le licenciement ou la fuite à l'étranger d'artistes ayant critiqué le pouvoir et ne l'ayant pas soutenu publiquement.</p><p>D'autres, comme la metteuse en scène Evguénia Berkovitch, la dramaturge Svetlana Petriïtchouk ou encore d'Alexandra Skotchilenko, condamnée mi-novembre à sept ans d'emprisonnement pour une action antiguerre, ont été jetés en prison.</p><p>A l'inverse, le pouvoir encourage, finance et met en valeur les artistes et productions culturelles soutenant son offensive contre l'Ukraine voisine et son discours de plus en plus conservateur.</p><p></p><p>- Fuite d'artistes -</p><p></p><p>Valeri Guerguiev remplace au Bolchoï Vladimir Ourine, qui avait signé au début de l'offensive de février 2022 une lettre ouverte d'artistes et acteurs culturels appelant "toutes les parties" à cesser les combats en Ukraine.</p><p>M. Ourine dirigeait le théâtre moscovite depuis 2013 et a pris position publiquement en faveur du Kremlin à plusieurs reprises. </p><p>En septembre, dans une interview au journal pro-gouvernemental Rossiïskaïa Gazeta, Vladimir Ourine avait admis que le Bolchoï avait "retiré de l'affiche" les noms de "créateurs de spectacles" ayant critiqué le conflit.</p><p>Au printemps, le théâtre a retiré de son répertoire le ballet Noureev de l'artiste Kirill Serebrennikov, au prétexte qu'il était tombé sous le coup d'un durcissement de la loi interdisant en Russie la "propagande" LGBT+.</p><p>Le ballet était basé sur la vie du génie de la danse classique, Rudolf Noureev (1938-1993), qui n'avait jamais fait mystère de son homosexualité.Le spectacle avait eu un grand succès lors de sa première à Moscou en 2017.</p><p>Kirill Serebrennikov, lui-même défenseur des LGBT+ et opposé au conflit en Ukraine, a quitté la Russie peu après le lancement de l'offensive du 24 février 2022, comme de nombreux autres artistes et intellectuels. </p><p>Une danseuse étoile du Bolchoï, Olga Smirnova, a elle-aussi fui le pays en 2022 pour dénoncer l'offensive en Ukraine.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël reprend ses frappes meurtrières à Gaza, confirme la mort de cinq otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a repris vendredi ses bombardements intenses dans la bande de Gaza qui ont fait près de 200 morts selon le Hamas, à l'expiration d'une semaine d
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Israël reprend ses frappes meurtrières à Gaza, confirme la mort de cinq otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a repris vendredi ses bombardements intenses dans la bande de Gaza qui ont fait près de 200 morts selon le Hamas, à l'expiration d'une semaine de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Par ailleurs, l'armée israélienne a confirmé la mort de cinq otages captifs à Gaza, en donnant leurs noms."Ces derniers jours, l'armée et la police israéliennes ont informé les familles de leur décès".</p><p>Dès les premières explosions dans la bande de Gaza, survenues peu après la fin de la trêve à 05H00 GMT, des milliers de Palestiniens, certains surpris dans leur sommeil, ont repris la route des hôpitaux et des écoles transformés en camps de fortune pour les déplacés, ont constaté des journalistes de l'AFP dans le territoire palestinien.</p><p>L'armée israélienne a affirmé avoir frappé "plus de 200 cibles terroristes", dont des zones "piégées par des explosifs, des tunnels utilisés à des fins terroristes, des rampes de lancement (de roquettes) et des centres de commandement" du Hamas, accusé d'avoir tiré des roquettes en direction d'Israël.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir à Gaza a fait état de plus de 178 morts dans les bombardements israéliens par air, mer et terre sur le petit territoire d'où s'élevaient d'épais nuages de fumées grisâtre.</p><p>Les belligérants se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de la libération de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l'entrée de plus d'aides humanitaires dans Gaza où la situation humanitaire est jugée "catastrophique" par l'ONU. </p><p>Le Hamas a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël de corps d'otages israéliens "morts dans les bombardements israéliens" sur Gaza.</p><p>Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" et "tiré des roquettes" vers Israël.</p><p>Son gouvernement a promis au Hamas "la pire des raclées" et s'est dit déterminé à "libérer tous les otages, éliminer le mouvement islamiste et garantir que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour les habitants d'Israël".</p><p></p><p>- "Attaques dures" -</p><p></p><p>Tôt vendredi, l'armée israélienne a envoyé des messages sur les téléphones des habitants dans des quartiers de la ville de Gaza (nord), ainsi que des villages bordant la frontière avec Israël dans le sud, les appelant à "partir immédiatement" avant des "attaques militaires dures". </p><p>Signe d'une trêve qui devenait de plus en plus précaire, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a revendiqué une attaque jeudi à Jérusalem qui tué quatre Israéliens.</p><p>La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a mené des bombardements dévastateurs contre le territoire palestinien et lancé le 27 octobre une offensive terrestre.D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15.000 personnes, dont plus de 6.150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre.</p><p>Après la libération au total de 110 otages depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, en majorité des femmes et des mineurs, il reste 137 otages à Gaza aux mains du Hamas et d'autres groupes affiliés, avaient indiqué les autorités israéliennes vendredi avant l'annonce de la confirmation des cinq otages morts.</p><p></p><p>- "A tous, à notre pays" -</p><p></p><p>Vendredi, des parents et des soutiens des otages se sont rassemblés sur une place de Tel-Aviv, désormais connue comme la Place des Otages, avec des rouleaux de la Torah, représentant le nombre d'otages restant aux mains du Hamas ou de groupes affiliés à Gaza.</p><p>L'expiration de ce cessez-le-feu éphémère est un coup dur pour eux."On nous a fait entrevoir une chance que les gens sortent, nous rejoignent et reprennent leur vie d'avant", a témoigné, ému, Ilan Zecharya, l'oncle de l'otage Eden Yerushalmi, âgée d'une vingtaine d'années.</p><p>"A tous, à notre pays, nous demandons un nouveau dispositif" pour la "libération de tout le monde", a-t-il imploré.</p><p>Au lendemain d'une visite en Israël, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a assuré que les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, restaient "focalisés" sur la libération des otages.Et la Maison Blanche a assuré que Washington "continue à travailler" en vue d'une trêve humanitaire.</p><p>Selon une source informée des tractations, les négociations se poursuivent par ailleurs avec les médiateurs qatari et égyptien.</p><p>Le Qatar a exhorté la communauté internationale à agir, affirmant que la reprise des bombardements "exacerbe la catastrophe humanitaire" à Gaza.</p><p>Et pour le chef du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, la reprise de la guerre replonge Gaza dans un "cauchemar".</p><p></p><p>- "Des êtres humains!" -</p><p></p><p>La trêve avait offert un répit aux habitants de Gaza et permis une accélération de l'aide humanitaire, mais ce flot, pourtant qualifié de très insuffisant par l'ONU, s'est désormais tari.</p><p>"Aucun camion d'aide n'est entré depuis la reprise des bombardements israéliens mais des préparatifs sont en cours pour l'évacuation de plusieurs blessés" a affirmé à l'AFP Waël Abou Omar, chef de la communication du terminal de Rafah (sud), point de passage entre Gaza et l'Egypte.</p><p>Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans et placé depuis le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Vendredi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait état de 111.000 cas d'infection respiratoire aiguë et de 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans recensés parmi les déplacés à Gaza.</p><p>Ils sont 1,7 million d'après l'ONU et plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits. </p><p>"Il y a des bombardements partout, nous n'avons ni nourriture, ni eau, ni vêtements.Les magasins sont vides, il fait froid, le poste-frontière est fermé" avec l'Egypte, énumère Marwa Saleh, 47 ans, arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Gaza (nord).</p><p>"Quand est-ce que le monde va nous voir comme des êtres humains?!Ma famille et moi, on est des civils, on n'a rien à voir avec cette guerre", se désole-t-elle auprès de l'AFP.</p><p></p><p>- "Continuer à nous battre" -</p><p></p><p>Dans le chaos, tous les corps ne sont pas identifiés.Sur un sac mortuaire blanc, quelqu'un a écrit "un enfant déplacé dans une école de Cheikh Radwane", un quartier de la ville de Gaza, d'après un journaliste de l'AFP.</p><p>"Nous demandons un cessez-le-feu.Nous avons peur pour nos enfants", a imploré Abdel Karim Hamdane, un habitant de Gaza.</p><p>En Israël, face à la menace de roquettes, les autorités ont réinstauré l'interdiction aux écoles d'ouvrir si elles ne disposent pas d'un abri aux normes.</p><p>A Tel-Aviv, des habitants ont jugé nécessaire de reprendre l'offensive.</p><p>"Tant que le Hamas est là, nous devons continuer à nous battre", a déclaré Ofir Dardary, 39 ans.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Depuis Skopje, Lavrov partage son «indifférence» quant au sort de l'OSCE.

Description: <p>Skopje (République de Macédoine du Nord) (AFP) - Le chef de la diplomatie russe a de nouveau vertement critiqué, vendredi, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et fait part de son "indif
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Depuis Skopje, Lavrov partage son «indifférence» quant au sort de l'OSCE.

Description: <p>Skopje (République de Macédoine du Nord) (AFP) - Le chef de la diplomatie russe a de nouveau vertement critiqué, vendredi, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et fait part de son "indifférence" sur son sort, depuis le conseil annuel de l'organisation auquel il a toutefois tenu à participer.</p><p>La Russie fait partie des 57 membres de cette organisation, née en 1975 pour faciliter le dialogue entre Est et Ouest et qui traverse depuis l'invasion russe de l'Ukraine la plus grave crise de son existence.</p><p>"Nous nous sommes assurés que nos collègues occidentaux n'avaient tiré aucune leçon de leur politique catastrophique visant à détruire l'OSCE", a déclaré Sergueï Lavrov à Skopje, où se tient depuis jeudi le 30e conseil ministériel de l'Organisation."En Europe, on continue --avec une persévérance qui pourrait être mieux utilisée-- d'achever l'organisation".</p><p>Dans une salle bondée de journalistes, M. Lavrov a estimé que "l'organisation s'est transformée en quelque chose qui ne provoque que de l'indifférence envers son avenir". </p><p>Sa présence à Skopje a poussé plusieurs pays à boycotter la réunion --l'Ukraine, les pays baltes et la Pologne.Les autres participants ont, dans leur immense majorité, profité de leurs discours pour fustiger l'invasion russe de l'Ukraine. </p><p>"La guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine est une insulte" aux valeurs de l'OSCE, a dit en ouverture des débats le président en exercice de l'OSCE, le ministre des Affaires étrangères de Macédoine du Nord, Bujar Osmani.</p><p>S'en sont suivi des dizaines de condamnations, que M. Lavrov n'a pas toutes entendues, ayant quitté la salle à plusieurs reprises.</p><p>"Je me fiche des résultats de cette réunion de l'OSCE", a balayé le ministre russe des Affaires étrangères lors de sa conférence de presse.</p><p>Sergueï Lavrov --visé par des sanctions occidentales pour le conflit en Ukraine-- est arrivé en Macédoine du Nord via l'espace aérien grec. </p><p>La Bulgarie, qui avait ouvert dans un premier temps son ciel, l'a refermé en raison de la présence dans l'avion de la pote-parole de la diplomatie russe de Mme Zakharova, sanctionnée elle aussi et interdite d'entrée dans l'Union européenne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mladic, punks et Kosovo : les murs de Belgrade, livre d'histoire à ciel ouvert

Description: <p>Belgrade (AFP) - Portraits de disparus aimés, drapeaux russes, criminels de guerre, déclarations nationalistes… Sur les murs de Belgrade se dessine l'histoire de la Serbie, peinte et repeinte au rythme des soubresauts polit
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Mladic, punks et Kosovo : les murs de Belgrade, livre d'histoire à ciel ouvert

Description: <p>Belgrade (AFP) - Portraits de disparus aimés, drapeaux russes, criminels de guerre, déclarations nationalistes… Sur les murs de Belgrade se dessine l'histoire de la Serbie, peinte et repeinte au rythme des soubresauts politiques.</p><p>Fin septembre, un policier kosovar et des membres serbes d'un commando paramilitaire sont morts dans l'une des dernières montées en tension entre la Serbie et le Kosovo.Une poignée de jours plus tard, sur les murs de la capitale s'étalait en rouge, bleu et blanc "Le Kosovo est le cœur de la Serbie", slogan cher aux nationalistes.</p><p>Dans le centre-ville, les quartiers chics, sur le bord de l'autoroute… comme des tracts sur le béton, les slogans se réécrivent sans cesse.</p><p>"Les murs deviennent politiques – il y a toujours eu, à des degrés différents, de la politique dans les graffitis.Mais ces dernières années après chaque évènement d'envergure, cela a augmenté.On peut voir des peintures de Poutine, même Trump a son portrait en ville, il y aussi eu une fresque représentant des combattants du groupe Wagner, beaucoup de soldats russes morts en Ukraine...", explique Hana Šuica, chercheuse, qui travaille sur un livre consacré à ce sujet.</p><p>"C'est un champ de bataille (…) une guerre permanente dans laquelle les uns viennent profaner les œuvres, les autres viennent repeindre..."</p><p>La plus vieille fresque de Belgrade s'étale sur plusieurs mètres de haut en plein cœur de la ville.On y voit un étudiant de dos, tout de jean vêtu, cahier rouge sous le bras.</p><p></p><p>- "Contribuer à la culture" -</p><p></p><p>C'est un professeur de l'Académie des Arts, Čedomir Vasić, et ses étudiants qui l'ont réalisée en 1984, en hommage au 25 mai – anniversaire de Tito, l'homme qui a régné d'une main de fer sur la Yougoslavie pendant 35 ans.</p><p>Le professeur Vasić a été arrêté et a passé une nuit en prison, raconte Ljiljana Radosevic, chercheuse en histoire de l'art spécialiste du graffiti."J'imagine que les policiers ne savaient pas vraiment ce qu'étaient les fresques – c'était vu comme quelque chose de nouveau, de potentiellement dangereux". </p><p>Cinq ans plus tard, pour célébrer la tenue du IXe congrès des non-alignés, les autorités ont compris l'intérêt, et des artistes de toute la Yougoslavie sont invités à venir peindre des fresques - dont certaines signent encore l'identité de la ville.</p><p>Après une décennie 90 marquée par l'effondrement de la Yougoslavie, les bombardements de l'Otan, la chute de Milosevic, les murs de Belgrade deviennent le support d'une nouvelle mode.</p><p>En 2014, un groupe punk, le Grupa JNA, donne naissance au Grobarski Trash Romanism – des portraits géants en noir et blanc de personnalités – écrivains, poètes, acteurs … souvent vêtus d'un maillot du club de basket Partizan Belgrade."Il s'agissait pour eux de montrer qu'on peut être un supporter et ne pas être une horrible personne, qu'on peut contribuer à la culture de Belgrade, de la Serbie", raconte Ljiljana Radosevic.</p><p>Les portraits deviennent tellement populaires que d'autres supporters – à l'opposé du spectre politique – en reprennent les codes pour peindre "des personnages troubles de notre histoire, comme Ratko Mladic".</p><p></p><p>- Tout est politique -</p><p></p><p>En mars 2023, selon l'initiative des Jeunes pour les Droits de l'homme en Serbie (YIHR), il y avait dans Belgrade plus de 250 mentions - portrait ou graffiti - de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, condamné à la perpétuité par la justice internationale pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre pendant le conflit en Bosnie (1992-1995).</p><p>Début octobre, une femme a même été condamnée à 850 euros d'amende pour avoir lancé des œufs sur une fresque murale à son effigie.</p><p>Pour embrasser en un coup d'oeil les murs de Belgrade, il faut aller se planter devant l'université de philosophie et lever les yeux.</p><p>Sous l'une des fresques non-alignées de 1989 apparait le visage en noir et blanc de Zoran Đinđić, Premier ministre serbe assassiné en 2003. Aimé des plus progressistes pour la vision libérale qu'il avait de la Serbie, il est haï d'une partie du pays pour avoir livré Slobodan Milosevic à la justice.</p><p>La fresque a été plusieurs fois profanée, barbouillée, au point qu'elle a été repeinte un peu plus haut - pour limiter les risques, laissant la place à des graffitis plus classique en dessous - noms, slogans ...aucune figure controversée à l'horizon. </p><p>On n'y voit peut-être que des lettres, admet Ljiljana Radosevic, mais ici "tout graffiti est politique".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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