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Acier, aluminium, béton: comment en faire sans CO2?

Description: <p>Paris (AFP) - A eux trois, les matériaux de base que sont l'acier, l'aluminium et le béton-ciment contribuent fortement au réchauffement mondial, ce qui oblige à une "révolution industrielle" pour réduire l

«Course contre la montre» à Dubaï pour écrire une page d'histoire à la COP28

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le chef de l'ONU Climat a appelé lundi les pays réunis à la COP28 à lever "les blocages tactiques inutiles" dans la dernière ligne droite des négociations à Dubaï, alors que l'Arabie saoudi
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«Course contre la montre» à Dubaï pour écrire une page d'histoire à la COP28

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le chef de l'ONU Climat a appelé lundi les pays réunis à la COP28 à lever "les blocages tactiques inutiles" dans la dernière ligne droite des négociations à Dubaï, alors que l'Arabie saoudite semble de plus en plus isolée et que la Chine apparaît comme la clé de voûte d'un éventuel accord sur les énergies fossiles.</p><p>Les métaphores sportives sont de mise lundi à Dubaï alors que la COP28 est censée se terminer mardi et que la dernière nuit a été courte pour tout le monde.</p><p>"Nous sommes dans une course contre la montre", a tonné le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, arrivé la veille au soir, avant d'appeler les pays à la "bonne foi" et au "maximum de flexibilité" pour éviter une immense déception mardi.</p><p>Il a été très clair: la COP28 doit appeler à la "sortie des énergies fossiles", mais "cela ne veut pas dire que tous les pays doivent sortir des énergies fossiles en même temps".C'est-à-dire que les pays riches doivent donner l'exemple, et aider les plus pauvres à financer leurs centrales solaires ou l'électrification de leurs usines.</p><p>"Nous n'avons pas une minute à perdre dans cette cruciale dernière ligne droite", a pressé avant lui Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, jugeant que "les plus hauts niveaux d'ambition sont possibles" sur les deux sujets indissociables au coeur des derniers pourparlers: la fin du pétrole, du charbon et du gaz d'une part, et les dollars dont ont besoin les pays pauvres pour se développer sans fossiles d'autre part.</p><p>Les ONG sont sur des charbons ardents, désireuses d'une "COP qui soit un moment charnière dans notre histoire, dont on se souviendra avec fierté", a réagi Teresa Anderson, chez ActionAid International.</p><p>Signe de la fébrilité ambiante, plusieurs événements publics annoncés ont été annulés à la dernière minute.</p><p>Et un nouveau projet d'accord attendu aux aurores n'a toujours pas été publié à la mi-journée à Dubaï, l'épuisement pointant chez les milliers de participants à la COP28.</p><p>"Nous attendons toujours le texte", indiquait le responsable d'un gros bloc de pays en début de matinée, dépité de n'avoir toujours pas de nouvelles options à commenter. </p><p></p><p>- Chine constructive -</p><p></p><p>Ce nouveau document lancera un intense sprint de tractations, avant une séance plénière à 18H00 (14H00 GMT) et potentiellement une ou plusieurs nuits blanches pour les délégués et observateurs.En 28 ans, les COP ont rarement fini à l'heure.</p><p>Mais le déterminé président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, patron de la compagnie pétrolière nationale, a promis un accord "historique" dès le 12 décembre, jour anniversaire de l'accord de Paris, dont il assure que l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, sérieusement menacé, est "son étoile polaire".</p><p>"Tout le monde doit faire preuve de flexibilité", a-t-il lancé dimanche."Nous devons avancer beaucoup, beaucoup, beaucoup plus vite".</p><p>Le nouveau texte attendu lundi, probablement ponctué d'options ou de formulations entre parenthèses, testera sa capacité à façonner un compromis dans les dernières heures, puisqu'il est cette fois établi sous sa conduite.</p><p>La Chine et son émissaire Xie Zhenhua, vétéran des COP et proche de l'Américain John Kerry, sont de toutes les conversations.</p><p>La déclaration commune de Sunnylands signée en novembre par la Chine et les Etats-Unis pourrait servir de base à un éventuel accord à la COP28.Les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre (41% à eux deux) évitaient de parler de "sortie" des fossiles mais indiquaient que les énergies renouvelables (solaire, éolien...) devaient graduellement les remplacer.</p><p>Les camps attendent le nouveau texte pour véritablement "dévoiler leurs cartes", explique une source proche de la présidence de la COP.</p><p></p><p>- Le jeu saoudien -</p><p></p><p>De plus en plus isolés, l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole, l'Irak et quelques alliés de l'Opep campent sur leurs positions hostiles à toute sortie ou réduction des énergies fossiles, brandissant la menace d'un bouleversement de l'économie mondiale.</p><p>Pourtant, des ONG aux négociateurs, les participants expriment le même sentiment qu'un accord n'a jamais été aussi proche pour signaler le début de la fin du pétrole, du gaz et du charbon, dont la combustion depuis le XIXe siècle a permis l'essor économique mondial au prix d'un réchauffement de 1,2°C.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le train de nuit Paris-Berlin fait son retour

Description: <p>Paris (AFP) - Tombés en désuétude durant la décennie 2010, les trains de nuit font peu à peu leur retour sur le continent européen, à l'image de la réouverture de l'emblématique Paris-Berlin lundi, qui doit marque
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Le train de nuit Paris-Berlin fait son retour

Description: <p>Paris (AFP) - Tombés en désuétude durant la décennie 2010, les trains de nuit font peu à peu leur retour sur le continent européen, à l'image de la réouverture de l'emblématique Paris-Berlin lundi, qui doit marquer une nouvelle étape dans cette renaissance.</p><p>Ministres français et allemand, dirigeants de la Deutsche Bahn, de la SNCF ou encore de la compagnie autrichienne ÖBB...la liste des officiels accrédités pour assister au départ du premier train de nuit depuis la gare de Berlin vers la capitale française atteste de l'importance de l'évènement, neuf ans après l'interruption de cette ligne. </p><p>Pour le moment, trois liaisons par semaine sont prévues avec départ les mardis, jeudis et samedis depuis Paris et les lundis, mercredis et vendredis depuis Berlin.Le service doit devenir quotidien à partir d'octobre 2024.</p><p>La ligne est opérée par la Deutsche Bahn, la SNCF mais aussi la compagnie autrichienne ÖBB qui fournit le matériel roulant, les fameux "Nightjet", de vieux trains rachetés à la Deutsche Bahn et rénovés par ses soins.</p><p>Ils offrent plusieurs options, de la couchette à la place assise en passant par la voiture-lit avec chambre privative pour une, deux ou trois personnes.</p><p></p><p>- Moins polluant -</p><p></p><p>Depuis quelques années et face à l'engouement pour des modes de transport moins émetteurs en CO2 que l'avion ou la voiture, plusieurs pays européens, à commencer par la France, ont fait le choix de relancer les trains de nuit.</p><p>En 2016, il ne subsistait plus que deux lignes de ce genre en France: l'une allant de Paris vers les Pyrénées - Latour-de-Carol ou Portbou en passant par Toulouse - et Albi et l'autre de Paris à Briançon, dans les Alpes. </p><p>La concurrence des vols à bas coût et du train à grande vitesse avait même eu raison de toutes les liaisons internationales entre la capitale française et ses pays voisins.</p><p>En Europe occidentale, à l'exception de l'Autriche dont la compagnie nationale a continué d'investir ce secteur en raison de sa position géographique stratégique sur le continent, les trains de nuit ont peu à peu disparu.</p><p>Mais en 2020, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté d'ouvrir une dizaine de nouvelles lignes d'ici 2030, un objectif confirmé encore récemment par le ministère des Transports.</p><p>En 2021, le Paris-Nice, le Paris-Tarbes-Lourdes et surtout le Paris-Vienne sont remis sur les rails.Et depuis dimanche, le Paris-Aurillac roule de nouveau, avant la relance du Paris-Berlin lundi.</p><p></p><p>- Subventions -</p><p></p><p>Adeptes du "slow travel", voyageurs écolos soucieux de l'impact carbone de leurs déplacements: la clientèle ne manque pas et continue de croître pour un mode de transport non dénué de charme.</p><p>En France l'été dernier, 215.000 voyageurs ont dormi sur les rails, soit 15% de plus par rapport à l'été 2022. </p><p>Le gouvernement a investi 100 millions d'euros pour la relance du train de nuit: 76 millions pour la rénovation de 93 vieilles voitures Corail remises au goût du jour et 24 millions pour les installations en gare nécessaires.</p><p>Il envisage même d'acheter du matériel neuf pour les lignes nationales à partir de 2025 comme l'a rappelé dimanche soir le ministre délégué aux Transports Clément Beaune depuis la gare d'Austerlitz où il assistait au départ du premier train de nuit vers Aurillac, 20 ans après son dernier voyage. </p><p>Mais si le train de nuit bénéficie d'un certain engouement, il reste un produit peu rentable pour les compagnies.</p><p>L'Etat français subventionne largement les lignes relancées: environ 10 millions d'euros par an pour la liaison vers Berlin et entre trois et quatre millions pour celle vers Aurillac, selon le ministère des Transports.</p><p>C'est le seul moyen pour les compagnies d'offrir des tarifs abordables allant de 29,90 euros en place assise, à 92,90 euros pour une place en voiture-lit entre Paris et Berlin - à condition de réserver sa place suffisamment en avance.</p><p>Cela n'effraie pas certains acteurs privés comme la société française Midnight Trains qui a l'intention de relancer la ligne Paris-Milan-Venise jadis populaire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Pas une minute à perdre»: la COP28 entame le sprint final

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le chef de l'ONU Climat a appelé lundi les pays réunis à la COP28 à lever "les blocages tactiques inutiles" dans la dernière ligne droite des négociations à Dubaï, alors que l'Arabie saoudi
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«Pas une minute à perdre»: la COP28 entame le sprint final

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le chef de l'ONU Climat a appelé lundi les pays réunis à la COP28 à lever "les blocages tactiques inutiles" dans la dernière ligne droite des négociations à Dubaï, alors que l'Arabie saoudite semble de plus en plus isolée dans son hostilité à un texte appelant à la fin des énergies fossiles.</p><p>"Nous n'avons pas une minute à perdre dans cette cruciale dernière ligne droite", presse Simon Stiell, jugeant que "les plus hauts niveaux d'ambition sont possibles" sur les deux sujets indissociables au coeur des derniers pourparlers: la sortie progressive des énergies fossiles et l'aide financière pour les pays les plus pauvres.</p><p>Signe de la fébrilité des négociations à la veille de la fin prévue de la conférence, plusieurs événements publics annoncés ont été annulés à la dernière minute lundi.</p><p>Un nouveau projet d'accord est attendu lundi matin par des responsables désormais proches de l'épuisement. </p><p>"Nous attendons toujours le texte", indique le responsable d'un gros bloc de pays en début de matinée, dépité de n'avoir toujours pas de nouvelles options à commenter. </p><p>Ce nouveau document lancera un intense sprint de tractations, potentiellement suivi d'une ou plusieurs nuits blanches pour des milliers de délégués et d'observateurs.En 28 ans, les COP ont rarement fini à l'heure.</p><p>Mais le déterminé président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, patron de la compagnie pétrolière nationale, a promis un accord "historique" dès le 12 décembre, jour anniversaire de l'accord de Paris, dont il assure que l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, sérieusement menacé, est "son étoile polaire".</p><p>"Tout le monde doit faire preuve de flexibilité", a-t-il lancé dimanche."Nous devons avancer beaucoup, beaucoup, beaucoup plus vite".</p><p>Le nouveau texte attendu lundi, probablement ponctué d'options ou de formulations entre parenthèses, testera sa capacité à façonner un compromis dans les dernières heures, puisqu'il est cette fois établi sous sa conduite.</p><p>Jusqu'à présent, les délégués et ministres des pays n'ont guère progressé malgré des négociations frénétiques et de multiples bilatérales plus discrètes dans la fourmilière climatisée du parc des Expositions de Dubaï.</p><p>Les camps attendent le nouveau texte pour véritablement "dévoiler leurs cartes", explique une source proche de la présidence de la COP.</p><p></p><p>- Le jeu saoudien -</p><p></p><p>De plus en plus isolés, l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole, l'Irak et quelques alliés campent sur leurs positions hostiles à toute sortie ou réduction des énergies fossiles, comptant sur les technologies balbutiantes de captage du carbone et brandissant la menace d'un bouleversement de l'économie mondiale.</p><p>Pourtant, des ONG aux négociateurs, les participants expriment le même sentiment qu'un accord n'a jamais été aussi proche pour signaler le début de la fin du pétrole, du gaz et du charbon, dont la combustion depuis le XIXe siècle a permis l'essor économique mondial au prix d'un réchauffement de 1,2°C.</p><p>Lors d'une grande réunion dimanche, organisée en cercle sur le modèle des "majlis", tradition des pays musulmans, des ministres du monde entier ont souscrit les uns après les autres à la sortie des énergies fossiles.</p><p>La Chine, vue comme peu allante au début de la COP, est unanimement décrite comme "constructive" en coulisses.</p><p></p><p>- Gages de développement -</p><p></p><p>En dehors d'un éventuel appel à la sortie progressive des énergies fossiles, leur sort pourrait être mentionné par ricochet dans l'objectif de tripler d'ici 2030 la capacité des énergies renouvelables dans le monde, en conditionnant l'effacement du charbon et des hydrocarbures à la montée en puissance des énergies propres.</p><p>Cela ferait écho à la déclaration commune en novembre par la Chine et les Etats-Unis, dans laquelle les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre (41% à eux deux) évitaient de parler de "sortie" des fossiles pour dire que les énergies renouvelables (solaire, éolien...) devaient graduellement remplacer les fossiles.</p><p>Mais un grand accord final dépend aussi des gages donnés aux pays émergents, comme l'Inde, qui produit encore les trois quarts de son électricité en brûlant du charbon, et aux pays en développement qui exigent des pays riches de l'aide pour installer l'énergie solaire ou les éoliennes dont ils auront besoin, ou pour s'adapter aux ravages du changement climatique (digues, bâtiments, santé, agriculture...)</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Manille convoque l'ambassadeur chinois après des incidents en mer de Chine méridionale disputée

Description: <p>Manille (AFP) - Les Philippines ont annoncé lundi avoir convoqué l'ambassadeur chinois et évoqué la possibilité de l'expulser après des confrontations entre plusieurs navires des deux pays ce week-end en mer de Chin
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Manille convoque l'ambassadeur chinois après des incidents en mer de Chine méridionale disputée

Description: <p>Manille (AFP) - Les Philippines ont annoncé lundi avoir convoqué l'ambassadeur chinois et évoqué la possibilité de l'expulser après des confrontations entre plusieurs navires des deux pays ce week-end en mer de Chine méridionale disputée, les plus intenses de ces dernières années.</p><p>Lundi, des protestations diplomatiques ont été envoyées et "l'ambassadeur chinois a également été convoqué", a déclaré à la presse la porte-parole du ministère philippin des Affaires étrangères, Teresita Daza.</p><p>Mme Daza a ajouté que déclarer "persona non grata" l'ambassadeur de Chine Huang Xilian aux Philippines était également "quelque chose qui doit être sérieusement envisagé".</p><p>Selon des vidéos diffusées par les garde-côtes philippins, des navires chinois ont tiré au canon à eau sur des bateaux philippins au cours de deux missions distinctes de ravitaillement, samedi et dimanche, l'une de pêcheurs, près du récif de Scarborough Shoal, et l'autre d'une petite garnison près de l'atoll Second Thomas. </p><p>Un bateau philippin et un navire des garde-côtes chinois sont entrés en collision dimanche vers l'atoll Second Thomas dans les eaux des îles Spratleys, les deux pays se rejetant la responsabilité de l'incident. </p><p>Ces confrontations constituent une "grave escalade" de leurs tactiques, a déclaré lundi aux journalistes Jonathan Malaya, directeur général adjoint du Conseil national de sécurité philippin.</p><p>Manille et Pékin entretiennent une longue histoire de différends maritimes en mer de Chine méridionale par laquelle transitent chaque année des milliards de dollars de marchandises.</p><p>Dans un communiqué dimanche soir, le président Ferdinand Marcos a déclaré que les Philippines n'étaient "pas découragées" par ces derniers incidents. </p><p>"Personne, à l'exception des Philippines, n'a le droit légitime ou la base légale d'opérer où que ce soit dans la mer occidentale des Philippines", a affirmé M. Marcos, employant le le nom d'usage des eaux de la mer de Chine méridionale situées à l'ouest immédiat des Philippines.</p><p></p><p>- "Conduite dangereuse" -</p><p></p><p>Dimanche, le Département d'Etat américain a appelé la Chine à "renoncer à sa conduite dangereuse et déstabilisatrice" en mer, tandis que des diplomates étrangers à Manille ont également critiqué le comportement de la Chine.</p><p>Ces dernières confrontations ont été les plus intenses entre navires philippins et chinois depuis des années, selon les analystes, Pékin et Manille cherchant à faire valoir leurs revendications territoriales maritimes respectives.</p><p>"Je m'attends à ce que cela devienne encore plus fréquent et persistant", a déclaré à l'AFP Jay Batongbacal, directeur de l'Institut des affaires maritimes et du droit de la mer de l'Université des Philippines. </p><p>"Nous devons profiter de l'occasion pour renforcer nos alliances et nos partenariats et nous préparer au pire car il est clair qu'ils continueront à nous priver de l'accès à nos droits et à nos ressources en tant que pays", a ajouté M. Batongbacal. </p><p>Song Zhongping, analyste et ancien officier de l'armée chinoise, a déclaré que Manille se sentait "enhardi à provoquer la Chine" par le soutien américain qui exacerbe les tensions. </p><p>"Si les Philippines maintiennent ce cap et estiment qu'elles peuvent provoquer la Chine avec le soutien de pays extérieurs à la région (...) alors un conflit ou une autre éventualité pourrait éclater au récif de Ren'ai ou sur l'île de Huangyan", a déclaré M. Song, utilisant l'expression chinoise pour désigner l'atoll Second Thomas et Scarborough Shoal.</p><p>Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris des eaux et des îles proches des côtes de ses voisins, et a ignoré la décision d'un tribunal international en 2016 rejetant cette affirmation sans fondement juridique.</p><p>Les Philippines, Brunei, la Malaisie, Taïwan et le Vietnam revendiquent également plusieurs récifs et îlots dans cette mer, dont certaines zones pourraient receler de riches réserves de pétrole.</p><p>burx-amj-lth/ybl</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La COP28 entame le sprint final pour s'accorder sur la fin des fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Une dynamique inédite pour la fin des énergies fossiles anime la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, malgré l'hostilité de l'Arabie saoudite, de plus en plus isolée, et le flou qui
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La COP28 entame le sprint final pour s'accorder sur la fin des fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Une dynamique inédite pour la fin des énergies fossiles anime la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, malgré l'hostilité de l'Arabie saoudite, de plus en plus isolée, et le flou qui entoure encore les termes d'un possible compromis à 24 heures de la fin.</p><p>Un nouveau projet d'accord est attendu lundi matin, avant-dernier jour de la conférence. </p><p>Ce nouveau document lancera un intense sprint de tractations, potentiellement suivi d'une ou plusieurs nuits blanches pour des milliers de délégués et d'observateurs.En 28 ans, les COP ont rarement fini à l'heure.</p><p>Mais le déterminé président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, patron de la compagnie pétrolière nationale, a promis un accord "historique" dès le 12 décembre, jour anniversaire de l'accord de Paris, dont il assure que l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, sérieusement menacé, est "son étoile polaire".</p><p>L'accord de 2015 fixe l'objectif de limiter le réchauffement moyen de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et si possible à 1,5°C.</p><p>"Tout le monde doit faire preuve de flexibilité", a-t-il lancé dimanche."Nous devons avancer beaucoup, beaucoup, beaucoup plus vite".</p><p>Le nouveau texte attendu lundi, probablement ponctué d'options ou de formulations entre parenthèses, testera sa capacité à façonner un compromis dans les dernières heures, puisqu'il est cette fois établi sous sa conduite.</p><p>Jusqu'à présent, les délégués et ministres des pays n'ont guère progressé malgré des négociations frénétiques et de multiples bilatérales plus discrètes dans la fourmilière climatisée du parc des Expositions de Dubaï.</p><p>Les camps attendent le nouveau texte pour véritablement "dévoiler leurs cartes", explique une source proche de la présidence de la COP.</p><p></p><p>- Le jeu saoudien -</p><p></p><p>De plus en plus isolés, l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole, l'Irak et quelques alliés campent sur leurs positions hostiles à toute sortie ou réduction des énergies fossiles, comptant sur les technologies balbutiantes de captage du carbone et brandissant la menace d'un bouleversement de l'économie mondiale.</p><p>Pourtant, des ONG aux négociateurs, les participants expriment le même sentiment qu'un accord n'a jamais été aussi proche pour signaler le début de la fin du pétrole, du gaz et du charbon, dont la combustion depuis le XIXe siècle a permis l'essor économique mondial au prix d'un réchauffement de 1,2°C.</p><p>Lors d'une grande réunion dimanche, organisée en cercle sur le modèle des "majlis", tradition des pays musulmans, des ministres du monde entier ont souscrit les uns après les autres à la sortie des énergies fossiles, "ce que je n'aurais jamais imaginé il y a seulement deux ans", a réagi Catherine Abreu, de l'ONG Destination Zero.</p><p>La Chine, vue comme peu allante au début de la COP, est unanimement décrite comme "constructive" en coulisses.</p><p></p><p>- Gages de développement -</p><p></p><p>En dehors d'un éventuel appel à la sortie progressive des énergies fossiles, leur sort pourrait être mentionné par ricochet dans l'objectif de tripler d'ici 2030 la capacité des énergies renouvelables dans le monde, en conditionnant l'effacement du charbon et des hydrocarbures à la montée en puissance des énergies propres.</p><p>Cela ferait écho à la déclaration commune de Sunnylands en novembre par la Chine et les Etats-Unis, dans laquelle les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre (41% à eux deux) évitaient de parler de "sortie" des fossiles pour dire que les énergies renouvelables (solaire, éolien...) devaient graduellement remplacer les fossiles.</p><p>Mais un grand accord final dépend aussi des gages donnés aux pays émergents, comme l'Inde, qui produit encore les trois quarts de son électricité en brûlant du charbon, et aux pays en développement qui exigent des pays riches de l'aide pour installer l'énergie solaire ou les éoliennes dont ils auront besoin, ou pour s'adapter aux ravages du changement climatique (digues, bâtiments, santé, agriculture...).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pologne: le futur gouvernement pro-européen dans l'attente du vote du parlement

Description: <p>Varsovie (AFP) - La Pologne aura un nouveau gouvernement lundi, après le refus probable du parlement de voter la confiance au gouvernement nationaliste minoritaire, et l'élection dans la foulée de Donald Tusk, candidat de l
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Pologne: le futur gouvernement pro-européen dans l'attente du vote du parlement

Description: <p>Varsovie (AFP) - La Pologne aura un nouveau gouvernement lundi, après le refus probable du parlement de voter la confiance au gouvernement nationaliste minoritaire, et l'élection dans la foulée de Donald Tusk, candidat de la majorité proeuropéenne, au poste de Premier ministre.</p><p>La coalition de forces pro-européennes a remporté les législatives du 15 octobre mais c'est au pouvoir nationaliste sortant que le président Andrzej Duda, son allié, a d'abord confié la tâche de constituer un gouvernement. </p><p>Cette mission arrive à son terme constitutionnel lundi, obligeant le Premier ministre Mateusz Morawiecki à présenter au parlement son discours de politique générale et à soumettre son projet de gouvernement minoritaire au vote de confiance, une démarche qui - faute d'alliances possibles - semble vouée à l'échec.</p><p>S'il en est ainsi, le parlement devrait élire le jour même Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais et ex-président du Conseil européen, à la tête d'un nouveau gouvernement.</p><p>Composée par la Coalition Citoyenne (KO, centre), la Troisième Voie (démocrate chrétien) et La Gauche, la coalition pro-européenne dispose de 248 députés, face à 194 élus du parti Droit et Justice (PiS) et à 18 autres de la Confédération (extrême-droite), dans l'hémicycle de 460 sièges. </p><p>Une fois élu, M. Tusk devrait, selon les annonces officielles, présenter mardi son propre discours de politique générale et se soumettre immédiatement au vote de confiance, avant de prêter serment mercredi pour achever les procédures requises par la Constitution et mettre formellement un terme aux huit ans du pouvoir nationaliste en Pologne.</p><p>M. Tusk compte pouvoir ainsi représenter son pays au prochain sommet européen, jeudi et vendredi à Bruxelles. </p><p></p><p>- Opposition puissante -</p><p></p><p>Les attentes sont énormes envers ce gouvernement proeuropéen, à portée de main, mais les nationalistes populistes resteront une opposition puissante et continueront à contrôler plusieurs institutions d'Etat.</p><p>L'héritage des huit ans au pouvoir continuera à peser lourd sur le pays.</p><p>"Le nouveau gouvernement devra chaque jour mener des combats, parce que le PiS (...) ne baissera pas les bras et continuera à se battre", a déclaré à l'AFP l'analyste politique Jaroslaw Kuisz.</p><p>"Ce sera un bourbier" plutôt que des changements rapides, le PiS ayant laissé à ses successeurs "un champ de mines judiciaire", souligne-t-il.</p><p>Les analystes parlent d'"une toile d'araignée" tissée par le PiS autour de l'Etat, d'autant plus solide que le mandat présidentiel de M. Duda ne s'achève qu'en 2025 et qu'il peut à tout moment jouer de son droit de veto sur les lois adoptées par le parlement.</p><p>Le PiS a profité des deux mois de pouvoir supplémentaires qui lui ont été offerts en cadeau par le chef de l'Etat "pour se renforcer institutionnellement et financièrement", souligne M. Kuisz.</p><p>Le parti nationaliste a ainsi nommé ses représentants à la tête de différentes institutions, avec des mandats souvent irrévocables, des procureurs au parquet national et environ 150 nouveaux juges, choisis par un organe critiqué par Bruxelles pour sa dépendance au PiS.</p><p>Les réformes controversées du système judiciaire introduites par les nationalistes ont poussé Bruxelles à bloquer des milliards d'euros de fonds destinés à Varsovie que M. Tusk voudra débloquer.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Manille et Pékin s'accusent d'une collision de navires en mer de Chine méridionale disputée

Description: <p>Manille (AFP) - Un bateau philippin et un navire des garde-côtes chinois sont entrés en collision dimanche dans les eaux des îles Spratleys, les deux pays se rejetant la responsabilité de l'incident, au lendemain d'un
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Manille et Pékin s'accusent d'une collision de navires en mer de Chine méridionale disputée

Description: <p>Manille (AFP) - Un bateau philippin et un navire des garde-côtes chinois sont entrés en collision dimanche dans les eaux des îles Spratleys, les deux pays se rejetant la responsabilité de l'incident, au lendemain d'une autre confrontation en mer de Chine méridionale disputée.</p><p>Les Philippines ont affirmé que "des navires de garde-côtes chinois et de la milice maritime chinoise ont harcelé, bloqué des navires de ravitaillement civils philippins et exécuté des manœuvres dangereuses". </p><p>L'un des deux bateaux transportant du ravitaillement a été "percuté" par un navire des garde-côtes chinois, a indiqué l'Unité opérationnelle nationale pour la mer des Philippines occidentales, dans un communiqué.</p><p>Un navire chinois a également tiré au canon à eau sur deux bateaux de ravitaillement et un navire des garde-côtes philippins qui escortaient la mission, ajoute le communiqué philippin. </p><p>Cela a causé de "graves dommages" au moteur de l'un des bateaux de ravitaillement et endommagé le mât du navire des garde-côtes, a-t-il précisé.</p><p>"Nous ne nous laissons pas impressionner", a réagi le président des Philippines, Ferdinand Marcos, sur Facebook. </p><p>"L'agression et les provocations perpétrées par les gardes-côtes chinois et leur milice maritime contre nos navires et notre personnel au cours du week-end n'ont fait que renforcer notre détermination à protéger notre souveraineté dans la mer des Philippines occidentales", a-t-il fait valoir.</p><p>La Chine a pour sa part accusé un navire philippin d'être "délibérément entré en collision" avec un navire des garde-côtes chinois. </p><p>Dimanche matin, quatre navires philippins ont "pénétré illégalement" dans les eaux des îles Spratleys revendiquées par la Chine, ont indiqué les garde-côtes chinois dans un communiqué, ajoutant qu'un navire philippin "n'avait pas tenu compte de nos multiples et sévères avertissements".</p><p>Le navire philippin "a soudainement changé de direction de manière non professionnelle et dangereuse, entrant délibérément en collision avec notre navire (...) et a provoqué une éraflure", ont expliqué les garde-côtes chinois.</p><p>"La responsabilité incombe entièrement à la partie philippine", ont-ils affirmé.</p><p></p><p>- Un convoi civil annulé -</p><p></p><p>L'incident survenu près du Second Thomas, un atoll des îles Spratleys, s'est déroulé au lendemain d'une autre confrontation, quand, selon Manille, des garde-côtes chinois ont "entravé" au moyen de canons à eau trois bateaux du gouvernement philippin qui ravitaillaient des pêcheurs philippins près du Scarborough Shoal, un récif contrôlé par Pékin au large de l'île philippine de Luçon.</p><p>Quelques heures avant l'incident de dimanche, un convoi civil de 100 pêcheurs philippins a entrepris un voyage qui devait le faire passer par Second Thomas dans le cadre d'une mission visant à ravitailler pour Noël des avant-postes éloignés. </p><p>Les organisateurs, après avoir déclaré qu'ils "poursuivaient le parcours convenu" malgré cette dernière confrontation, ont finalement décidé de retourner à terre, évoquant la "surveillance constante de quatre navires chinois".</p><p>L'atoll Second Thomas se situe à environ 200 km de l'île philippine de Palawan et à plus de 1.000 km de la grande île et province chinoise la plus proche, Hainan. </p><p>Une poignée de soldats philippins sont stationnés sur un bateau militaire, le BRP Sierra Madre, échoué en 1999 sur l'atoll, servant d'avant-poste et permettant d'affirmer les prétentions de souveraineté des Philippines.</p><p></p><p>- "Conduite dangereuse" -</p><p></p><p>Les troupes dépendent des missions de ravitaillement pour leur survie. </p><p>Selon les garde-côtes chinois, les navires philippins "tentaient de livrer des matériaux de construction" au "navire de guerre illégalement échoué".</p><p>Manille et Pékin entretiennent une longue histoire de différends maritimes en mer de Chine méridionale par laquelle transitent chaque année des milliards de dollars de marchandises.</p><p>Les Etats-Unis ont vivement condamné l'incident.</p><p>"Ces actions reflètent non seulement un mépris téméraire pour la sécurité et la vie des Philippins, mais aussi pour le droit international", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, appelant la Chine à "renoncer à sa conduite dangereuse et déstabilisatrice".</p><p>"Les Etats-Unis se tiennent aux côtés de leurs alliés philippins", a-t-il poursuivi, rappelant que le traité de défense mutuelle entre les deux pays "s'étend aux attaques armées contre les forces militaires, les navires publics ou les aéronefs philippins, y compris ceux des garde-côtes, partout en mer de Chine méridionale".</p><p>Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris des eaux et des îles proches des côtes de ses voisins, et a ignoré la décision d'un tribunal international en 2016 rejetant cette affirmation sans fondement juridique.</p><p>Les Philippines, Brunei, la Malaisie, Taïwan et le Vietnam revendiquent également plusieurs récifs et îlots dans cette mer, dont certaines zones pourraient receler de riches réserves de pétrole.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Pas d'argent»: le nouveau président ultralibéral Milei annonce à l'Argentine un «choc» d'austérité

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - L'ultralibéral Javier Milei est devenu dimanche président de l'Argentine, annonçant un inévitable "choc" d'austérité, et avertissant d'emblée que la situation économique dan
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«Pas d'argent»: le nouveau président ultralibéral Milei annonce à l'Argentine un «choc» d'austérité

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - L'ultralibéral Javier Milei est devenu dimanche président de l'Argentine, annonçant un inévitable "choc" d'austérité, et avertissant d'emblée que la situation économique dans le pays va "empirer" à court terme.</p><p>"Il n'y pas d'alternative à un ajustement, il n'y a pas d'alternative à un choc" budgétaire, car "il n'y pas d'argent !", a lancé M. Milei à plusieurs milliers de partisans, à l'extérieur du Parlement, où il venait de prêter serment.</p><p>"Nous savons que la situation va empirer à court terme.Mais après nous verrons les fruits de nos efforts", a-t-il ajouté dans un discours offensif, promettant "toutes les décisions nécessaires pour régler le problème causé par 100 ans de gaspillage de la classe politique", et "le pire héritage" jamais reçu par un gouvernement.</p><p>Face à lui, une mer ciel et blanc, de drapeaux argentins et maillots de la sélection mêlés, acclamait ses interventions, aux cris de "Libertad, Libertad", voire "Motosierra !" (à la tronçonneuse!), en référence à l'outil qu'il brandissait en campagne, pour symboliser les coupes à venir dans l'"Etat ennemi".</p><p>A la mi-journée, Javier Gerardo Milei, 53 ans, est devenu le douzième président de l'Argentine depuis le retour de la démocratie il y a 40 ans, jurant devant les parlementaires d'honorer "avec loyauté et patriotisme" la charge de président, puis revêtant l'écharpe présidentielle ciel et blanc.</p><p>Il a aussi reçu le traditionnel sceptre fait sur mesure pour chaque président, portant dans son cas gravées sur le pommeau les gueules de ses cinq chiens mastiffs anglais - "ses enfants", comme il les appelle.</p><p>En deux ans à peine, l'outsider Milei, un économiste connu depuis 6-7 ans comme polémiste prisé des plateaux TV, a renversé la politique argentine.Elu député en 2021, il a balayé les blocs péroniste (centre-gauche) et de droite, qui alternaient au pouvoir depuis 20 ans, avec un message dégagiste.</p><p></p><p>- "Salut, je suis le lion !" -</p><p></p><p>Le 19 novembre, il a signé une victoire retentissante à la présidentielle face au ministre de l'Economie centriste sortant, Sergio Massa, avec 55,6% des voix.</p><p>Troisième économie d'Amérique latine mais engluée dans une inflation chronique, à 143% sur un an, un endettement structurel, et 40% de pauvreté, l'Argentine se prépare à des ajustements douloureux.</p><p>Après son discours, ponctué de son slogan fétiche "Viva la Libertad, carajo !" (Vive la Liberté, bordel !), Milei, avec à ses côtés sa soeur --qui sera secrétaire générale de la présidence--  Karina, 50 ans, a parcouru en décapotable les 2 km du Parlement à la Casa Rosada, la présidence, s'arrêtant parfois pour aller à la rencontre de la foule.</p><p>Du balcon de la présidence, il a plus tard salué la foule d'un rugissement caractéristique : "Salut à tous, je suis le lion !", empruntant quelques lignes à un air de hard-rock argentin.</p><p>Mais il a répété que "si nous allons devoir traverser une période difficile, nous allons la surmonter", lançant un "Rendons à l'Argentine sa grandeur !", aux accents Trumpiens.</p><p>Dans la foule massée au fil de la journée, les Argentins, parfois venus de très loin dans le pays, Mendoza, Tucuman, saluaient en Milei l'incarnation d'un "virage à 180 degrés, et une lueur d'espoir", comme s'enthousiasmait Ariel Carabetta, commerçant de 42 ans.</p><p>Une incertitude demeure sur les toutes premières mesures: dévaluation du peso notoirement surévalué ? Premières coupes budgétaires, notamment les chantiers publics ? Restriction, voire interdiction d'émission monétaire ?</p><p>Dimanche, il a réaffirmé qu'un premier objectif concret sera une réduction de 5% du PIB du déficit budgétaire, qui "tombera sur l'Etat, pas le secteur privé".</p><p>Mais d'ici là, "les gens vont avoir pour la première fois depuis longtemps des prix +libres+: la fin des +prix encadrés+", estime Viktor Beker, économiste de l'Université de Belgrano, prédisant une forte inflation en décembre, janvier.</p><p></p><p>- "Lui donner du temps" -</p><p></p><p>Milei lui-même a prévenu que l'inflation ne sera pas maîtrisée avant "18 à 24 mois".</p><p>Le porte-monnaie des Argentins pourra-t-il encore le supporter ? Beaucoup dimanche se disaient prêts, même "si ça va être dur", à lui "laisser du temps". </p><p>"Bien sur que l'ajustement va nous impacter à tous. Mais il faut faire face à la mitraille.On en est là et il faut du courage", indiquait Ana Avellaneda, avocate de 50 ans.</p><p>Restent hors champ, pour l'heure, les postures plus controversées du candidat Milei: son opposition à l'avortement, légalisé en 2021, ou son déni du changement climatique comme "responsabilité de l'homme".</p><p>Milei a été investi sous le regard bienveillant de dirigeants ou politiciens nationalistes ou conservateurs, qui avaient salué sa victoire avec enthousiasme: le Brésilien Jair Bolsonaro, le Hongrois Viktor Orban, le chef de la formation espagnole d'extrême droite Vox, Santiago Abascal. </p><p>Présent aussi l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, avec qui Javier Milei a partagé une longue accolade.Zelensky avait récemment remercié Milei pour son "soutien clair" à l'Ukraine.</p><p>Le roi d'Espagne, les présidents d'Uruguay, du Chili, du Paraguay voisins étaient également à Buenos Aires.Le Brésilien Lula, vivement critiqué par Milei par le passé, avait délégué son chef de diplomatie.</p><p>Après la prestation de serment de neuf ministres - un gouvernement restreint, austérité promise par Milei - la journée d'investiture devait se clôre par un office interreligieux, puis un spectacle au prestigieux Teatro Colon.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël affronte sans relâche le Hamas, qui ne libèrera pas d'otages «sans négociation»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne livre dimanche d'intenses batailles avec le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et bombarde le petit territoire assiégé, le mouvement islamiste a
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Israël affronte sans relâche le Hamas, qui ne libèrera pas d'otages «sans négociation»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne livre dimanche d'intenses batailles avec le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et bombarde le petit territoire assiégé, le mouvement islamiste affirmant pour sa part que les otages qu'il retient ne sortiront pas "vivants" sans "négociation".</p><p>Dans la bande de Gaza, la population civile est acculée dans un périmètre de plus en plus exigu et le système de santé menace de "s'écrouler" selon l'OMS, tandis que le bilan des victimes ne cesse de s'alourdir.</p><p>D'après le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir à Gaza depuis 2007, près de 18.000 personnes sont mortes dans le territoire palestinien depuis le début de l'offensive israélienne, en grande majorité des femmes, des enfants et adolescents.</p><p>Le conflit a été déclenché après une attaque d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés en Israël depuis la bande de Gaza, durant laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, tout en reconnaissant qu'Israël doit "se protéger" face à "une organisation terroriste", a réclamé dimanche plus de pauses et couloirs humanitaires.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche les combattants du Hamas à se rendre sans délai, affirmant que beaucoup d'entre eux "déposent les armes", sans que l'armée donne toutefois de preuves. </p><p>Le Hamas rejette par ailleurs ces allégations et continue à affronter les soldats israéliens et à tirer des roquettes sur Israël - pour la plupart interceptées.</p><p>Le mouvement islamiste palestinien, classé terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et le Canada entre autres, a répliqué qu'aucun d'otage ne sortira "vivant" de Gaza "sans un échange et une négociation, et sans répondre (à ses) exigences".</p><p>Quelque 240 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza le 7 octobre par le Hamas et d'autres groupes, et 137 y sont encore captives, selon Israël.</p><p>Le Premier ministre du Qatar, principal médiateur entre les belligérants, a quant à lui assuré dimanche que les efforts "se poursuivent" envers une trêve mais que les bombardements israéliens incessants en "réduisent les possibilités".</p><p>Lors d'un cessez-le-feu d'une semaine fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, ont été relâchés en échange de 240 prisonniers palestiniens.</p><p></p><p>- "Punition collective" -</p><p></p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements réduisent en ruines des quartiers entiers, et la population tente désespérément d'échapper aux affrontements en fuyant vers le sud. </p><p>D'après l'ONU, 1,9 million de Palestiniens ont été déplacés par la guerre, soit 85% de la population du petit territoire.</p><p>Tôt dimanche, l'aviation israélienne a mené des "raids très violents" près de Khan Younès (sud), et sur la route vers Rafah (sud), frontalière de l'Egypte, a indiqué le Hamas. </p><p>Au sol, de violentes batailles opposent les soldats israéliens aux combattants du Hamas, principalement dans la région de Khan Younès, à Jabaliya (nord) et dans la ville de Gaza (nord), d'après les protagonistes.</p><p>Au pied de bâtiments détruits de l'hôpital al-Chifa, à Gaza-ville, des centaines de tentes de fortune se dressent au milieu d'un paysage désolé, entre tas de gravats et d'ordures.</p><p></p><p>- "Un enfer" -</p><p></p><p>Au moins 30.000 personnes sont venues se réfugier dans l'enceinte de l'établissement.Dimanche, un journaliste de l'AFP s'est entretenu avec des personnes qui disent manquer de tout, du lait infantile aux bâches pour se protéger de la pluie et du froid.</p><p>"Notre vie est devenue un enfer, il n'y a pas d'électricité, pas d'eau, pas de farine, pas de pain, pas de médicaments pour les enfants, qui sont tous malades", s'écrie Mohammed Daloul, 38 ans, père de trois enfants, qui décrit "des bombardements et des tirs" aux abords de l'hôpital.</p><p>L'armée israélienne continue pendant ce temps d'exhorter la population civile de la bande de Gaza de quitter plusieurs zones pour se réfugier dans le sud.Des milliers de Gazaouis fuient comme ils le peuvent: en voiture ou camion, parfois en charrette ou à pieds.</p><p>"Nous nous déplaçons d'une zone à l'autre, et il n'y a pas d'endroit sûr", déplore Abu Mohamed, interrogé par l'AFP, et qui se dirige à présent vers Rafah.</p><p>Cette ville à la frontière de l'Egypte est transformée en gigantesque camp de déplacés où des centaines de tentes ont été montées à la hâte avec des bouts de bois, des bâches en plastique et des draps.</p><p>Le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti dimanche que le système de santé est "à genoux" à Gaza, et l'organisation a adopté une résolution réclamant une aide humanitaire immédiate pour le territoire assiégé.</p><p>Les arrivées de vivres, médicaments et carburant dans la bande de Gaza restent très insuffisantes d'après l'ONU, et ne parviennent pas à être acheminés au-delà de Rafah: samedi, 100 camions transportant de l'aide sont entrés dans la langue de terre depuis l'Egypte, comme la veille, cinq fois moins qu'avant le 7 octobre, d'après l'agence de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires, Ocha. </p><p>Ces derniers jours, l'OMS et d'autres ONG ont alerté sur la propagation de maladies à cause de la surpopulation, combinée au manque de nourriture, d'eau, d'assainissement adéquats.</p><p>Des binationaux, bloqués, espéraient toujours pouvoir sortir du territoire palestinien auquel Israël impose depuis le début de la guerre un siège total.</p><p>"Nous sommes coincés depuis 18 jours", se désole Noura al-Sayed Hassan, 38 ans et détentrice d'un passeport égyptien, qui décrit un manque d'accès aux toilettes, aux soins, à la nourriture et des bombardements aux alentours.</p><p></p><p>- Projet d'attaque iranien déjoué -</p><p></p><p>La guerre a aussi fait flamber les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, où plus de 260 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Dimanche, de nombreux Palestiniens ont défilé dans les rues de la localité d'Azzoun, certains portant le corps de Mahmoud Basem Abou Haniyeh, un jeune homme de 17 ans tué lors d'affrontements, enveloppé dans le drapeau palestinien. </p><p>Au nord d'Israël, l'armée a fait état de plusieurs soldats blessés dans des tirs de roquettes en provenance du sud du Liban voisin et l'aviation a riposté par des raids sur "des cibles terroristes du Hezbollah" libanais, un allié du Hamas.</p><p>A Chypre, la police a déclaré à l'AFP avoir arrêté deux personnes et enquêter sur une "affaire liée au terrorisme", tandis que le bureau du Premier ministre israélien affirme qu'Israël et les autorités chypriotes ont déjoué un projet iranien visant à attaquer des "cibles israéliennes et juives" sur l'île.</p><p>Des manifestations propalestiniennes pour demander un cessez-le-feu à Gaza ont également vu des milliers de personnes défiler à Sanaa (Yémen), Rabat (Maroc), au Liban, après Paris (France) et Londres (Angleterre).</p><p>Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche contre l'antisémitisme à Berlin et Bruxelles alors que les incidents anti-juifs ont augmenté en Europe depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Gaza, restaurer d'antiques réchauds en laiton pour la cuisine

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Dans un atelier gazaoui, Ibrahim Shouman redonne vie à d'antiques réchauds en laiton, et de l'espoir aux déplacés privés de gaz ou de bois pour la cuisine.Un coup de pince, un
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A Gaza, restaurer d'antiques réchauds en laiton pour la cuisine

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Dans un atelier gazaoui, Ibrahim Shouman redonne vie à d'antiques réchauds en laiton, et de l'espoir aux déplacés privés de gaz ou de bois pour la cuisine.Un coup de pince, une mèche neuve, une recharge de carburant maison et une gerbe de feu crépite, comme un miracle.</p><p>"Les gens sont revenus aux temps anciens et apportent leurs réchauds de camping en laiton pour les faire réparer parce qu'il n'y a pas de gaz ou de carburant disponible", explique-t-il à un journaliste de l'AFP à Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza.</p><p>Des centaines de milliers de civils piégés par la guerre déclarée par Israël au Hamas après l'attaque sanglante du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre ont tout laissé derrière eux lorsque les bombardements ont commencé au nord.</p><p>Ils espéraient être plus en sécurité dans le sud, le long de la frontière avec l'Egypte, mais l'armée israélienne a progressivement étendu ses frappes sur le petit territoire côtier, puis lancé une opération terrestre le 27 octobre.</p><p>Aujourd'hui, l'ensemble de la bande de Gaza est pilonnée et le théâtre de combats acharnés au sol entre les forces israéliennes et les commandos du Hamas.La situation humanitaire, partout, est catastrophique.</p><p>"Les gens ont cherché du bois de chauffage partout, mais il n'y en a plus.Il faudrait l'acheter plus cher et ils n'ont plus beaucoup d'argent", explique Ibrahim Shouman dont les clients suivent les gestes précis quand il frotte, tord, ajuste les pièces, un piston, le brûleur, la réserve.</p><p>Chaque jour est de fait une lutte pour la survie, la collecte de nourriture, de vêtements chauds.Une prise de courant, du petit bois ou du gaz valent de l'or alors que les déplacés ont été plongés dans la plus grande pauvreté.</p><p>C'est pourquoi, à Rafah, ceux d'entre eux qui en avaient hérité de leurs parents, et leurs parents avant eux, apportent leurs vieux réchauds en laiton, cabossés, couverts de poussière.</p><p>C'est le cas d'Adnan Abu al-Aish."Ces réchauds de camping étaient utilisés il y a 100 ans, c'est dire à quel point nous avons régressé", soupire l'homme qui, à 55 ans, cherche de quoi faire cuire ses maigres rations de semoule ou de légumes.</p><p>Faute de kérosène, Ibrahim Shouman alimente les réchauds avec un mélange maison d'huile de moteur et de mazout.</p><p>"Il y a du diesel", explique Adnan Abu al-Aish, "mais c'est très difficile d'en trouver.Le litre coûte environ 30-35 shekels", l'équivalent de 7,5 à 8,7 euros, "et il faut passer une journée entière à en chercher"."Il faut se débrouiller.Il n'y a même pas de bois de chauffage, les gens cherchent des bouts de carton jetés par terre".</p><p>Mohamed al-Malahi, lui aussi, a apporté son réchaud, qu'il dit avoir appartenu à son arrière-arrière-grand-père."Que pouvons-nous faire ? Nous en avons besoin pour faire du feu et cuisiner".</p><p>Dans les circonstances, "ils font l'affaire", philosophe Ibrahim Shouman.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Niger: la Cedeao ouvre la voie à un allègement sous conditions des sanctions

Description: <p>Abuja (AFP) - La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), réunie en sommet à Abuja, a ouvert la voie dimanche à un allègement de ses sanctions à l’encontre du Niger, en le conditionnant
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Niger: la Cedeao ouvre la voie à un allègement sous conditions des sanctions

Description: <p>Abuja (AFP) - La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), réunie en sommet à Abuja, a ouvert la voie dimanche à un allègement de ses sanctions à l’encontre du Niger, en le conditionnant à une "transition courte" avant un retour des civils au pouvoir. </p><p>Un comité composé des présidents du Bénin, du Togo et de Sierra Leone négociera avec le régime militaire nigérien les engagements à mettre en oeuvre avant un éventuel assouplissement des sanctions, a annoncé le président de la commission de la Cedeao, Omar Touray.</p><p>Ces militaires, qui ont renversé le 26 juillet lors d'un coup d'Etat le président élu Mohamed Bazoum, dirigent depuis lors le pays au sein du Conseil national de la sauvegarde de la patrie (CNSP).</p><p>En réaction, début août, les membres de la Cedeao avaient imposé de lourdes sanctions économiques et financières à Niamey. </p><p>"Sur la base des résultats de l'engagement du comité des chefs d'Etat avec le CNSP, l'autorité va progressivement alléger les sanctions imposées au Niger", a déclaré M. Touray à l'issue du sommet.Mais "si le CNSP ne se conforme pas aux résultats de l'engagement avec le comité, la Cedeao maintiendra toutes les sanctions”, a-t-il ajouté.</p><p>L'organisation régionale veut que Niamey s'engage sur "une courte feuille de route pour la transition" vers "le rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel", soit le retour à un régime civil.</p><p>- rôle de médiateur -</p><p></p><p>Cette décision de la Cedeao fait suite à la visite vendredi au Togo du chef militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani, avec certains de ses ministres.Quelques jours avant, Niamey avait demandé au président togolais Faure Gnassingbé de jouer un rôle de médiateur.</p><p>"Tiani est prêt à discuter de la durée de la transition et de la situation de Bazoum", qui est séquestré à Niamey dans sa résidence depuis le 26 juillet, a déclaré une source togolaise à propos de ces discussions.</p><p>En ouverture du sommet, M. Touray avait déclaré que "les autorités militaires (à Niamey) ont malheureusement montré peu de remords en s'accrochant à leurs positions intenables, prenant en otage non seulement le président Bazoum, sa famille et les membres de son gouvernement, mais aussi le peuple nigérien".</p><p>La secrétaire d'État adjointe américaine aux Affaires africaines, Molly Phee, a fait savoir dimanche qu'elle avait été conviée à participer aux discussions du sommet visant à permettre le retour d’un régime démocratique au Niger et à contribuer à rendre le Sahel plus sûr.</p><p>Historiquement un partenaire clé de l'Occident dans la lutte contre les groupes jihadistes, le Niger a exigé le départ des troupes françaises qui a déjà débuté, tandis que les États-Unis y ont encore du personnel militaire. </p><p>Sur les quinze pays membres de la Cedeao, quatre sont désormais dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par des coups d'Etat depuis 2021: le Mali (2021), la Guinée (2021), le Burkina Faso (2022) et le Niger (2023).</p><p>Avec les régimes militaires du Mali et du Burkina Faso, celui du Niger a créé l'Alliance des Etats du Sahel (AES), afin de renforcer leurs coopérations.</p><p>"Cette alliance fantôme semble destinée à détourner l'attention de notre quête mutuelle de démocratie et de bonne gouvernance", a dénoncé dimanche le président nigérian Bola Tinubu, qui préside la Cedeao.</p><p>Tout en appelant à "renouer le dialogue avec les pays sous régime militaire avec des transitions planifiées réalistes et à court terme".</p><p>La multiplication de ces régimes militaires inquiète la Cedeao pour leurs mises en cause de la démocratie mais aussi pour les risques de déstabilisation régionale.  </p><p>Le retrait de l'armée française du Sahel a renforcé les craintes de voir l’instabilité s'étendre aux États du golfe de Guinée: Ghana, Togo, Bénin et Côte d'Ivoire.</p><p>Et ce alors qu'en Sierra Leone et en Guinée-Bissau ont eu lieu récemment des événements présentés par les autorités comme des tentatives de coup d'Etat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

RDC: le président Tshisekedi en campagne à Goma, encerclée par la rébellion du M23

Description: <p>Goma (RD Congo) (AFP) - Le président Félix Tshisekedi, en campagne électorale, a tenu un meeting dimanche à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), alors que la ville est quasiment encerclée par le
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RDC: le président Tshisekedi en campagne à Goma, encerclée par la rébellion du M23

Description: <p>Goma (RD Congo) (AFP) - Le président Félix Tshisekedi, en campagne électorale, a tenu un meeting dimanche à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), alors que la ville est quasiment encerclée par les rebelles du M23 et que des combats ont lieu à une vingtaine de km à l'ouest.</p><p>Des milliers d'habitants de la capitale du Nord-Kivu, où un gros dispositif militaire était déployé pour l'occasion, ont patienté toute la journée dans un stade, y compris sous la pluie, pour voir Félix Tshisekedi qui est arrivé à la tombée de la nuit, a constaté une équipe de l'AFP sur place.</p><p>Au pouvoir depuis janvier 2019, il brigue un second mandat à l'élection présidentielle prévue le 20 décembre.</p><p>Ville de plus d'un million d'habitants, coincée entre la frontière rwandaise à l'est et le lac Kivu au sud, Goma est depuis plusieurs jours à nouveau encerclée au nord et à l'ouest par les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars), appuyés par l'armée rwandaise.</p><p>La rébellion du M23, dont le soutien du Rwanda a été dénoncé par plusieurs pays occidentaux dont la France et les Etats-Unis, et qui a repris les armes fin 2021 et s'est emparé de vastes pans de territoire, a été au coeur du discours en français d'une quinzaine de minutes de M. Tshisekedi.</p><p>"Nous allons débarrasser notre pays des terroristes du M23 qui sont amenés par leur leader Paul Kagame", le président rwandais, a déclaré M. Tshisekedi.</p><p>"Kagame, meurt!", a été scandé par ses supporters en swahili et repris au micro par les soutiens du président sur scène.</p><p>"Il ne reste plus grand chose sur notre parcours pour vaincre définitivement notre adversaire!", a encore clamé le président congolais devant une foule en liesse.</p><p>Pourtant, des combats ont lieu depuis plusieurs jours dans les montagnes surplombant la ville.Les rebelles ont mis en déroute l'armée congolaise - appuyée par des soldats burundais et des "instructeurs" militaires étrangers -  et se sont emparés de plusieurs localités et d'une route stratégique.</p><p>Un calme relatif s'était installé en mars, mais de violents combats, engageant des troupes au sol, de l'artillerie et des avions de chasse, ont repris ces dernières semaines autour de Goma et dans les montagnes plus au nord.</p><p>Au cours de sa dernière visite à Goma en juin 2021, M. Tshisekedi avait rencontré son homologue Paul Kagame alors que les relations entre les deux pays se réchauffaient.</p><p>Vendredi, au cours d'un meeting de campagne à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, M. Tshisekedi a comparé Paul Kagame à "Adolf Hitler" et dénoncé "des visées expansionnistes".</p><p>Kigali a rapidement condamné ces propos en les qualifiant de "menace".</p><p>Certains candidats à la présidentielle parmi les 22 toujours en lice ont ces derniers jours émis des doutes sur la tenue de l'élection à la date prévue, pointant le retard pris dans le déploiement du matériel électoral dans cet immense pays d'Afrique centrale, presque intégralement dépourvu de routes praticables.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des milliers de manifestants contre l'antisémitisme à Berlin et Bruxelles

Description: <p>Berlin (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche contre l'antisémitisme à Berlin et Bruxelles alors que les incidents anti-juifs ont augmenté en Europe depuis le début de la guerre entre Israël et le
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Des milliers de manifestants contre l'antisémitisme à Berlin et Bruxelles

Description: <p>Berlin (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche contre l'antisémitisme à Berlin et Bruxelles alors que les incidents anti-juifs ont augmenté en Europe depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. </p><p>Environ 3.200 personnes ont bravé la pluie pour participer à la marche à Berlin, selon une porte-parole de la police.</p><p>Les manifestants se sont rassemblés sous le mot d'ordre "Plus jamais, c'est maintenant", en référence à l'Holocauste et aux crimes commis par les nazis. </p><p>L'antisémitisme est devenu "banal" dans la société, a déclaré Josef Schuster, président du Conseil central des juifs d'Allemagne, à la foule qui participait à la manifestation. </p><p>"Parfois, je ne reconnais pas ce pays", a-t-il dit.</p><p>L'Allemagne a enregistré des centaines d'infractions pénales depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, déclenché par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre. </p><p>Les autorités notent en particulier un nombre croissant d'incidents antisémites, dont la prise pour cible d'une synagogue berlinoise à l'aide de cocktails Molotov en octobre.</p><p>Dimanche, la police berlinoise a déclaré que les autorités enquêtaient sur un incident survenu dans la capitale, au cours duquel une croix gammée a été barbouillée sur la porte d'une maison arborant un drapeau israélien.</p><p></p><p>- "un vieux mal" -</p><p></p><p>"Au moment de parler hébreu dans la rue, je me retourne toujours pour voir qui est autour", a déclaré à l'AFP Nadine Meshulam, une Israélienne vivant à Berlin, présente dans la manifestation.</p><p>Une manifestation pro-palestinienne a également eu lieu dans le centre de Berlin dimanche, attirant 2.500 personnes au plus fort de la journée, selon la police. </p><p>A Bruxelles, ce sont quelque 4.000 personnes qui sont descendues dans la rue pour manifester contre l'antisémitisme, selon la police.Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit : "On n'a pas besoin d'être juif pour marcher contre l'antisémitisme".</p><p>"Un vieux mal refait surface en Europe", a dit la cheffe de l'UE Ursula von der Leyen, lors d'une cérémonie visant à allumer l'une des bougies du candélabre pour la fête juive des lumières Hanouka, devant les bâtiments de la Commission et du Conseil européen à Bruxelles.</p><p>"Il ne devrait y avoir aucune place pour cette haine, surtout ici en Europe.Et rien ne justifie la montée de l'antisémitisme.Aucune guerre, aucun argument politique ne peut l'excuser", a-t-elle déclaré.</p><p>Elle a précisé que l'Union européenne allait créer un nouveau prix pour célébrer l'héritage culturel juif. </p><p>La Commission européenne a déjà annoncé une série de mesures pour lutter contre la montée des discours de haine et de la criminalité, notamment un financement supplémentaire pour protéger les lieux de culte. </p><p>Samedi, Israël a dénombré 137 otages restés à Gaza, sur les quelque 240 enlevés le 7 octobre lors de l'attaque qui a fait environ 1.200 morts, pour la plupart des civils, selon les autorités israéliennes. </p><p>Les bombardements de représailles et l'offensive terrestre d'Israël visant le Hamas ont tué au moins 17.997 personnes à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le dernier bilan du ministère de la santé du territoire dirigé par le Hamas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël combat sans relâche le Hamas, qui ne libèrera pas d'otages «sans négociation»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne livre dimanche d'intenses batailles avec le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et bombarde le petit territoire assiégé, le mouvement islamiste a
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Israël combat sans relâche le Hamas, qui ne libèrera pas d'otages «sans négociation»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne livre dimanche d'intenses batailles avec le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et bombarde le petit territoire assiégé, le mouvement islamiste affirmant pour sa part que les otages qu'il retient ne sortiront pas "vivants" sans "négociation".</p><p>Dans la bande de Gaza, la population civile est acculée dans un périmètre de plus en plus exigu et le système de santé menace de "s'écrouler" selon l'OMS, tandis que le bilan des victimes ne cesse de s'alourdir.</p><p>D'après le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir à Gaza depuis 2007, près de 18.000 personnes sont mortes, en grande majorité des femmes et des enfants.</p><p>Le conflit a été déclenché après une attaque d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés en Israël depuis la bande de Gaza voisine, durant laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, tout en reconnaissant qu'Israël doit "se protéger" face à "une organisation terroriste", a réclamé dimanche des "opérations militaires conçues autour de la protection des civils" avec plus de pauses et couloirs humanitaires.</p><p>L'armée israélienne ne montre aucune intention de ralentir.La guerre continuera "aussi longtemps qu'il le faut pour s'assurer que le Hamas ne peut jamais plus faire de mal à notre peuple", a ainsi affirmé le porte-parole du gouvernement israélien, Eylon Levy, au lendemain de propos similaires du Premier ministre, Benjamin Netanyahu. </p><p>Le Hamas a répliqué qu'aucun d'otage ne sortira "vivant" de Gaza "sans un échange et une négociation, et sans répondre aux exigences" du groupe islamiste.</p><p>Quelque 240 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza le 7 octobre par le Hamas et d'autres groupes, et 137 y sont encore captives, selon Israël.</p><p>Le Premier ministre du Qatar, principal médiateur entre les belligérants, a quant à lui assuré dimanche que les efforts "se poursuivent" envers une trêve mais que les bombardements israéliens incessants en "réduisent les possibilités".</p><p>Lors d'une trêve d'une semaine fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, ont été relâchés en échange de 240 prisonniers palestiniens.</p><p></p><p>- "Punition collective" -</p><p></p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements réduisent en ruines des quartiers entiers.D'après l'ONU, ils ont déplacé quelque 1,9 million de Palestiniens vers des zones du sud, soit 85% de la population du petit territoire.</p><p>Tôt dimanche, l'aviation israélienne a mené des "raids très violents" près de Khan Younès (sud), et sur la route vers Rafah (sud), frontalière de l'Egypte, a indiqué le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, et l'Union européenne notamment. </p><p>Au sol, de violentes batailles opposent les soldats aux combattants palestiniens, principalement dans la région de Khan Younès, à Jabaliya (nord) et dans la ville de Gaza (nord), d'après les protagonistes.</p><p>Les combattants palestiniens ont continué à tirer des roquettes en direction d'Israël, en majorité interceptées.</p><p>Au pied de bâtiments détruits de l'hôpital al-Chifa, à Gaza-ville, des centaines de tentes de fortune se dressent au milieu d'un paysage désolé, entre tas de gravats et d'ordures.</p><p></p><p>- "Un enfer" -</p><p></p><p>Au moins 30.000 personnes sont venues se réfugier dans l'enceinte de l'établissement.Dimanche, un journaliste de l'AFP s'est entretenu avec des personnes qui disent manquer de tout, du lait infantile aux bâches pour se protéger de la pluie et du froid.</p><p>"Notre vie est devenue un enfer, il n'y a pas d'électricité, pas d'eau, pas de farine, pas de pain, pas de médicaments pour les enfants, qui sont tous malades", se désole Mohammed Daloul, 38 ans, père de trois enfants, qui décrit "des bombardements et des tirs" aux abords de l'hôpital.</p><p>L'armée israélienne continue pendant ce temps d'exhorter la population civile de la bande de Gaza de quitter plusieurs zones pour se réfugier dans le sud.Des milliers de Gazaouis fuient comme ils le peuvent, en charrette, à pied, à moto.</p><p>Tout au sud du petit territoire côtier, la ville de Rafah est transformée en camp de fortune où des tentes ont été montées à la hâte avec des bouts de bois, des bâches en plastique et des draps.</p><p>Le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti dimanche que le système de santé est "à genoux" à Gaza, et l'organisation a adopté une résolution réclamant une aide humanitaire immédiate pour le territoire assiégé.</p><p>Ces derniers jours, l'OMS et d'autres ONG ont alerté sur la propagation de maladies à cause de la surpopulation, combinée au manque de nourriture, d'eau, d'abris et d'assainissement adéquats.</p><p>Des binationaux, bloqués, espéraient toujours pouvoir sortir du territoire palestinien auquel Israël impose depuis le début de la guerre un siège total.</p><p>"Nous sommes coincés depuis 18 jours", se désole Noura al-Sayed Hasan, 38 ans et détentrice d'un passeport égyptien, qui décrit un manque d'accès aux toilettes, aux soins, à la nourriture, et des bombardements aux alentours.</p><p>Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a accusé Israël de préparer le terrain à l'expulsion massive des Palestiniens de Gaza vers l'Egypte, une accusation rejetée par les autorités israéliennes. </p><p></p><p>- Projet d'attaque iranien déjoué -</p><p></p><p>La guerre a aussi fait flamber les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, où plus de 260 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Dimanche, de nombreux Palestiniens ont défilé dans les rues de la localité d'Azzoun, certains portant le corps de Mahmoud Basem Abou Haniyeh, un jeune homme de 17 ans tué lors d'affrontements, enveloppé dans le drapeau palestinien. </p><p>Au nord d'Israël, l'armée a fait état de plusieurs soldats blessés dans des tirs de roquettes en provenance du sud du Liban voisin et l'aviation a riposté par des raids sur "des cibles terroristes du Hezbollah" libanais, un allié du Hamas.</p><p>A Chypre, la police a déclaré à l'AFP avoir arrêté deux personnes pour raison de "sécurité" nationale et enquêter sur une "affaire liée au terrorisme", tandis que le bureau du Premier ministre israélien affirme qu'Israël et les autorités chypriotes ont déjoué un projet iranien visant à attaquer des "cibles israéliennes et juives" sur l'île méditerranéenne.</p><p>Samedi, à Tel-Aviv, des centaines de personnes s'étaient rassemblées à nouveau sur la "Place des otages", munis de pancartes portant des messages tels que "Ils nous font confiance pour les sortir de l'enfer" ou "Ramenez-les à la maison maintenant".</p><p>Des manifestations propalestiniennes pour demander un cessez-le-feu à Gaza ont également vu des milliers de personnes défiler à Sanaa (Yémen), Rabat (Maroc), au Liban, après Paris (France) et Londres (Angleterre).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des milliers de personnes manifestent contre l'antisémitisme à Berlin

Description: <p>Berlin (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche contre l'antisémitisme et le racisme à Berlin alors que les incidents anti-juifs ont augmenté en Allemagne depuis le début de la guerre à Gaza. </p
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Des milliers de personnes manifestent contre l'antisémitisme à Berlin

Description: <p>Berlin (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche contre l'antisémitisme et le racisme à Berlin alors que les incidents anti-juifs ont augmenté en Allemagne depuis le début de la guerre à Gaza. </p><p>Environ 3.200 personnes ont bravé la pluie pour participer à la marche au cœur de la ville, selon une porte-parole de la police.</p><p>Les manifestants se sont rassemblés sous le mot d'ordre, en référence à l'Holocauste et aux crimes commis par les nazis. </p><p>L'antisémitisme est devenu "banal" dans la société, a déclaré Josef Schuster, président du Conseil central des juifs d'Allemagne, à la foule qui participait à la manifestation.</p><p>"Parfois, je ne reconnais pas ce pays", a-t-il déclaré.</p><p>L'Allemagne a enregistré des centaines d'infractions pénales liées à la guerre de Gaza depuis que le conflit a été déclenché par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. </p><p>On note en particulier un nombre croissant d'incidents antisémites, dont la prise pour cible d'une synagogue berlinoise à l'aide de cocktails Molotov en octobre.</p><p>Dimanche, la police berlinoise a déclaré que les autorités enquêtaient sur un incident survenu dans la capitale, au cours duquel une croix gammée avait été barbouillée sur la porte d'une maison arborant un drapeau israélien.</p><p>"Au moment de parler hébreu dans la rue, je me retourne toujours pour voir qui est autour", a déclaré à l'AFP Nadine Meshulam, une Israélienne vivant à Berlin, lors de la manifestation.</p><p>Une manifestation pro-palestinienne a également eu lieu dans le centre de Berlin dimanche, attirant 2.500 personnes au plus fort de la journée, selon la police. </p><p>Samedi, Israël a dénombré 137 otages restés à Gaza, sur les quelque 240 pris le 7 octobre lors d'attaques qui ont fait environ 1.200 morts, pour la plupart des civils, selon des responsables israéliens. </p><p>Les bombardements de représailles et l'offensive terrestre d'Israël visant le Hamas ont tué au moins 17.997 personnes à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le dernier bilan du ministère de la santé du territoire dirigé par le Hamas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Antisémitisme sur des campus américains: pressions politiques pour la démission de présidentes d'universités

Description: <p>New York (AFP) - Après la démission choc samedi de la présidente de l'université de Pennsylvanie (UPenn) pour des accusations d'antisémitisme sur les campus américains, les pressions politiques se sont intensifiées
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Antisémitisme sur des campus américains: pressions politiques pour la démission de présidentes d'universités

Description: <p>New York (AFP) - Après la démission choc samedi de la présidente de l'université de Pennsylvanie (UPenn) pour des accusations d'antisémitisme sur les campus américains, les pressions politiques se sont intensifiées dimanche aux Etats-Unis et en Israël contre les patronnes de Harvard et du MIT clouées au pilori la semaine dernière par le Congrès.</p><p>Dans un contexte de poussée d'actes antisémites aux Etats-Unis depuis la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité du soutien des "amis et dirigeants de la communauté juive" américaine de six millions d'âmes, la plus importante après l'Etat hébreu.</p><p>"Tout président d'université dans ce pays qui est incapable de condamner l'antisémitisme et le génocide juif doit démissionner ou être viré", a renchéri sur la télé conservatrice Fox News Nancy Mace, parlementaire républicaine de Caroline du Sud à la Chambre des représentants du Congrès.</p><p>Allié des Etats-Unis, "Israël est le seul pays du monde qui risque un véritable génocide", a estimé l'élue américaine.</p><p>"Une à terre, il en reste deux", s'était réjouie samedi soir sur X (ancien Twitter) sa collègue Elise Stefanik, représentante de l'Etat de New York, en allusion à Elizabeth Magill, démissionnaire de la présidence de UPenn, et à ses paires Claudine Gay et Sally Kornbluth, respectivement présidentes de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT).</p><p></p><p>- "Pourriture invasive" -</p><p></p><p>"Ce n'est que le début de la lutte contre la pourriture invasive de l'antisémitisme qui a détruit les plus +prestigieuses+ institutions d’enseignement supérieur en Amérique", a menacé Mme Stefanik en sommant les cheffes de Harvard et du MIT de "faire le bon choix" en partant car "le monde observe".</p><p>Les trois présidentes d'universités sont poussées dehors par des dizaines d'élus du Congrès après leur audition le 5 décembre - jugée "absolument honteuse" par le gouverneur démocrate de Pennsylvanie - devant une commission de la Chambre des représentants au sujet de la hausse d'actes antisémites à l'université.</p><p>Dans une ambiance tendue, Mmes Magill, Gay et Kornbluth avaient répondu mardi cinq heures durant à Mme Stefanik qui assimilait les appels à l'"intifada" d'étudiants pro-palestiniens à une exhortation au "génocide contre les juifs en Israël et dans le monde".</p><p>Lorsque l'élue républicaine avait demandé si "appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard, oui ou non?", Mme Gay avait répondu: "Cela peut, en fonction du contexte", avant d'ajouter: "Si c'est dirigé contre une personne."</p><p></p><p>- Prêt de 100 millions de dollars -</p><p></p><p>Vendredi, la présidente de Harvard, qui avait défendu avec ses collègues le sacro-saint principe de la liberté d'expression aux Etats-Unis, s'est dite "désolée" que ses "mots (aient) amplifié la détresse et la douleur" et Mme Magill a diffusé une vidéo d'excuses après qu'un donateur eut menacé de retirer 100 millions de dollars de prêt à UPenn.</p><p>En poste depuis l'été 2022, elle a finalement démissionné samedi soir sous la pression du président du conseil d'administration de l'université, Scott Bok, qui est lui aussi parti avec "effet immédiat".</p><p>Après les réponses des trois présidentes jugées "inacceptables", la commission Education de la Chambre des représentants a ouvert jeudi une enquête sur l'"antisémitisme endémique" sur les campus.</p><p>Et en Israël, que Washington soutient diplomatiquement et militairement, le Premier ministre Netanyahu a dénoncé dimanche "une vague majeure d'antisémitisme aux Etats-Unis, venue de la gauche et de la droite, avec une flambée sur les campus et dans les universités".</p><p>"L'important, c'est que les amis et les dirigeants de la communauté juive se dressent enfin contre cet antisémitisme.Il n'y a qu'une façon de le combattre: avec fierté et honneur, sans baisser la tête, mais en contrattaquant", a-t-il martelé dans un communiqué.</p><p>Depuis les attaques sanglantes du Hamas contre Israël le 7 octobre, suivies de représailles meurtrières de l'Etat hébreu, le conflit secoue des universités de la côte Est -- réunies dans la très renommée "Ivy League" -- comme Harvard et MIT près de Boston, UPenn à Philadelphie et Columbia à New York.</p><p>Pour Dani Dayan, président du mémorial de la Shoah en Israël Yad Vashem, "l'épicentre de l'antisémitisme aux Etats-Unis se trouve dorénavant sur les campus, notamment de l'Ivy League" et il l'a comparé à un "cancer".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Antisémitisme sur des campus américains: nouvelles pressions pour la démission de présidentes d'universités

Description: <p>New York (AFP) - Après la démission choc samedi de la présidente de l'université de Pennsylvanie (UPenn) pour des accusations d'antisémitisme sur les campus américains, les pressions se sont renforcées dimanche aux
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Antisémitisme sur des campus américains: nouvelles pressions pour la démission de présidentes d'universités

Description: <p>New York (AFP) - Après la démission choc samedi de la présidente de l'université de Pennsylvanie (UPenn) pour des accusations d'antisémitisme sur les campus américains, les pressions se sont renforcées dimanche aux Etats-Unis et en Israël contre les patronnes de Harvard et du MIT qui avaient aussi été critiquées mardi devant le Congrès.</p><p>Dans un contexte de poussée de l'antisémitisme aux Etats-Unis depuis la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est félicité de la réaction des "amis et dirigeants de la communauté juive" américaine de six millions d'âmes, la plus importante après l'Etat hébreu.</p><p>"Une à terre, il en reste deux", a martelé samedi soir sur X (ancien Twitter) Elise Stefanik, représentante républicaine de l'Etat de New York à la Chambre du Congrès, en allusion à Elizabeth Magill, démissionnaire de la présidence de UPenn, et à ses paires Claudine Gay et Sally Kornbluth, respectivement présidentes de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT).</p><p></p><p>- "Pourriture invasive" -</p><p></p><p>"Ce n'est que le début de la lutte contre la pourriture invasive de l'antisémitisme qui a détruit les plus +prestigieuses+ institutions d’enseignement supérieur en Amérique", a tonné Mme Stefanik en sommant les cheffes de Harvard et du MIT de "faire le bon choix" en partant car "le monde observe".</p><p>Les trois présidentes d'universités sont poussées vers la sortie par des dizaines de parlementaires du Congrès après leur audition le 5 décembre - jugée "absolument honteuse" par le gouverneur démocrate de Pennsylvanie - devant une commission de la Chambre des représentants au sujet de la hausse d'actes antisémites à l'université.</p><p>Dans une ambiance très tendue, Mmes Magill, Gay et Kornbluth avaient répondu mardi cinq heures durant à Mme Stefanik qui assimilait les appels à l'"intifada" d'étudiants pro-palestiniens à une exhortation au "génocide contre les juifs en Israël et dans le monde".</p><p>Lorsque l'élue conservatrice avait demandé si "appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard, oui ou non?", Mme Gay avait répondu: "Cela peut, en fonction du contexte", avant d'ajouter: "Si c'est dirigé contre une personne."</p><p></p><p>- Prêt de 100 millions de dollars -</p><p></p><p>Vendredi, la présidente de Harvard, qui avait défendu avec ses collègues le sacro-saint principe de la liberté d'expression aux Etats-Unis, s'est dite "désolée" que ses "mots (aient) amplifié la détresse et la douleur" et Mme Magill a diffusé un message vidéo d'excuses après qu'un donateur eut menacé de retirer 100 millions de dollars de prêt à UPenn.</p><p>En poste depuis l'été 2022, elle a finalement démissionné samedi soir sous la pression du président du conseil d'administration de l'université, Scott Bok, qui est lui aussi parti avec "effet immédiat".</p><p>Après les réponses des trois présidentes jugées "inacceptables", la commission Education de la Chambre des représentants du Congrès a ouvert jeudi une enquête sur l'"antisémitisme endémique" sur les campus américains.</p><p>Et en Israël, que Washington soutient diplomatiquement et militairement, le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu a dénoncé dimanche "une vague majeure d'antisémitisme aux Etats-Unis, venue de la gauche et de la droite, avec une flambée sur les campus et dans les universités".</p><p>"Ce qui compte, c'est que les amis et les dirigeants de la communauté juive se dressent finalement contre cet antisémitisme.Il n'y a qu'un moyen de le combattre: avec honneur et fierté, sans baisser la tête, mais en contrattaquant", a martelé le Premier ministre lors de la réunion hebdomadaire de son cabinet.</p><p>Depuis les attaques sanglantes du Hamas contre Israël le 7 octobre, suivies de représailles meurtrières de l'Etat hébreu, le conflit secoue des universités américaines de la côte Est -- réunies dans la très renommée "Ivy League" -- comme Harvard et MIT près de Boston, UPenn à Philadelphie et Columbia à New York.</p><p>Pour Dani Dayan, président du mémorial de la Shoah en Israël Yad Vashem, "l'épicentre de l'antisémitisme aux Etats-Unis se trouve dorénavant sur les campus d'universités, notamment de l'Ivy League" et l'a comparé à une excroissance "cancéreuse".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Hong Kong, premières élections locales réservées aux candidats «patriotes»

Description: <p>Hong Kong (AFP) - Les Hongkongais votent dimanche jusqu'à minuit aux premières élections locales réservées aux candidats "patriotes" et dont l'opposition a été exclue après une campagne de répression au
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A Hong Kong, premières élections locales réservées aux candidats «patriotes»

Description: <p>Hong Kong (AFP) - Les Hongkongais votent dimanche jusqu'à minuit aux premières élections locales réservées aux candidats "patriotes" et dont l'opposition a été exclue après une campagne de répression au titre de la sécurité nationale.</p><p>Une demi-douzaine de personnes ont été arrêtées en marge du vote, qui, fait rare, a été prolongé d'une heure trente.Le président de la Commission des affaires électorales, David Lo, a évoqué une défaillance du système numérique utilisé pour confirmer l'éligibilité des électeurs et émettre les bulletins, en niant que le taux de participation ait décidé de cette prolongation.</p><p>Les autorités ont tenté de galvaniser l'électorat et recouvert d'affiches la métropole du sud de la Chine pour encourager ses habitants à se rendre aux urnes pour élire les conseillers des 18 districts de la ville<b>.</b></p><p>La précédente élection s'était tenue au plus fort des immenses manifestations parfois violentes de 2019.Le taux de participation record de 71% avait conduit à une victoire écrasante du camp pro-démocratie.</p><p>"Ce sont les patriotes qui doivent diriger Hong Kong, c'est notre principe", a déclaré M. Lee, un ingénieur civil venu tôt participer au scrutin, "le vote ne sera pas affecté juste parce que quelques (candidats) ne peuvent pas en faire partie".</p><p></p><p>- "Dernière pièce du puzzle" -</p><p></p><p>Selon de nouvelles règles annoncées en mai, le nombre de sièges concernés par le scrutin direct a été réduit de 462 à 88. </p><p>Les 382 autres sièges sont contrôlés par le dirigeant de la région administrative spéciale chinoise, des personnes loyales au gouvernement et des propriétaires terriens.</p><p>Les candidats ont été tenus de solliciter des nominations auprès de trois comités nommés par le gouvernement, excluant de fait tous les partis pro-démocratie.</p><p>Selon le chef de l'exécutif de Hong Kong, John Lee, cette élection compose "la dernière pièce du puzzle pour la mise en œuvre du principe des patriotes au pouvoir à Hong Kong", faisant référence à une doctrine imposée par Pékin, depuis les manifestations de 2019, visant à éliminer de la fonction publique toute voix discordante.</p><p>"A partir de maintenant, les conseils de district ne seront plus ce qu'ils étaient autrefois, c'est-à-dire des plateformes visant à détruire et rejeter l'administration du gouvernement, à promouvoir l'indépendance de Hong Kong et mettre en danger la sécurité nationale", a fait valoir John Lee après avoir voté dimanche.</p><p>Les conseillers des 18 districts de Hong Kong s'occupent principalement des questions d'ordre local, comme l'assainissement, les voies de transport ou l'adéquation des équipements publics. </p><p></p><p>- "Unilatéral"-</p><p></p><p>Mais après l'élection de dimanche, ils "se comporteront comme des organes consultatifs locaux et comme une chambre d'écho du gouvernement, en pratique", a déclaré à l'AFP Kenneth Chan, politologue à l'Université baptiste de Hong Kong. </p><p>"Il s'agit avant tout d'obtenir un contrôle politique à 100%", a-t-il ajouté. </p><p>Pour Erick Tsang, le ministre des Affaires constitutionnelles supervisant les élections, "le taux de participation ne saurait être un indicateur du succès du (nouveau) système". </p><p>Pourtant, certains électeurs n'ont pas caché leur désintérêt à la veille du scrutin. </p><p>"A quoi ça sert de voter ? Le climat politique est unilatéral", a argué un habitant nommé Ng. </p><p>Plus de 12.000 policiers ont été déployés pour empêcher toute perturbation du scrutin, selon les médias locaux.Six personnes ont été arrêtées dimanche. </p><p>La Ligue des sociaux-démocrates, l'un des derniers groupes d'opposition qui comptait manifester contre le scrutin, a signalé l'arrestation de trois de ses membres. </p><p>La police a d'abord accusé le trio de "tentative d'incitation à perturber les élections des conseils de district", avant de les transférer à la Commission indépendante contre la corruption (ICAC) en les soupçonnant d'"inciter les gens à ne pas voter". </p><p>La Ligue a jugé "extrêmement ironique et ridicule" d'arrêter ces trois personnes un jour d'élection censée refléter diverses opinions publiques.</p><p>L'ICAC a de son côté indiqué avoir arrêté un couple et une femme pour avoir reposté ou commenté des messages sur les réseaux sociaux incitant la population à glisser dans les urnes des bulletins invalides.</p><p>Vendredi, la police de la sûreté nationale a interpellé un homme de 77 ans pour "tentative de commettre des actes séditieux". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Argentine: l'ultralibéral Milei investi président, promet au pays un «choc» d'austérité

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - L'ultralibéral Javier Milei est devenu dimanche président de l'Argentine, annonçant d'emblée que la situation économique dans le pays allait "empirer" à court terme et promettant u
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Argentine: l'ultralibéral Milei investi président, promet au pays un «choc» d'austérité

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - L'ultralibéral Javier Milei est devenu dimanche président de l'Argentine, annonçant d'emblée que la situation économique dans le pays allait "empirer" à court terme et promettant un "choc" d'austérité.</p><p>"Il n'y pas d'alternative à un ajustement, il n'y a pas d'alternative à un choc" en matière budgétaire, car "il n'y pas d'argent !", a lancé M. Milei à une foule de partisans, réunis devant le Parlement, où il venait de prêter serment. </p><p>"Nous savons que la situation va empirer à court terme.Mais après nous verrons les fruits de nos efforts", a-t-il ajouté dans un discours offensif, promettant de "prendre toutes les décisions nécessaires pour régler le problème causé par 100 ans de gaspillage de la classe politique", "le pire héritage" jamais reçu par un gouvernement.</p><p>Face à lui, une mer ciel et blanc de plusieurs milliers de partisans, dominés par drapeaux argentins et maillots de la sélection, acclamait ses interventions, aux cris de "Libertad, Libertad", voire "Motosierra !" (tronçonneuse), en référence à l'outil qu'il a brandi en campagne, pour symboliser les coupes à venir dans l'Etat ennemi.</p><p>A la mi-journée, Javier Milei, 53 ans, est devenu le douzième président de l'Argentine depuis le retour de la démocratie il y a 40 ans, jurant devant les parlementaires d'honorer la charge de président et revêtant l'écharpe présidentielle ciel et blanc.</p><p>Milei, un économiste connu depuis des années comme polémiste prisé des plateaux TV, a renversé la politique argentine.Elu député en 2021, il a balayé les blocs péroniste (centre-gauche) et de droite, qui alternaient au pouvoir depuis 20 ans, avec un message dégagiste.</p><p></p><p>- "Virage à 180 degrés" -</p><p></p><p>Le 19 novembre, il a signé une victoire retentissante, au second tour de la présidentielle face au ministre de l'Economie centriste sortant, Sergio Massa, avec 55,6% des voix.</p><p>Troisième économie d'Amérique latine mais engluée dans une inflation chronique, à 143% sur un an, un endettement structurel, et 40% de pauvreté, l'Argentine se prépare à des ajustements douloureux.</p><p>Milei a été investi en présence de plusieurs dirigeants qui avaient accueilli son élection avec enthousiasme, ainsi que de l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, avec qui il a eu une longue accolade sur les marches du Parlement.</p><p>Après son discours, ponctué de son slogan fétiche "Viva la Libertad, carajo !" (Vive la Liberté, bordel !), Javier Milei, au côté de sa soeur et proche conseillère Karina, 50 ans, a parcouru en décapotable les 2 km séparant le Parlement de la Casa Rosada, la présidence, s'arrêtant parfois pour aller à la rencontre de la foule.</p><p>Là, il doit recevoir les dignitaires étrangers, puis la prestation de serment de son gouvernement.Une équipe restreinte, conformément à sa promesse d'austérité de l'Etat.</p><p>Au fil de la matinée, une foule s'était massée peu à peu sur la place du Parlement, parfois venue de provinces lointaines, pour saluer celui qui incarne un "virage à 180 degrés et une lueur d'espoir", comme s'enthousiasmait Ariel Carabetta, commerçant de 42 ans.</p><p>Le président élu a indiqué qu'il convoquerait dès les prochains jours une session extraordinaire du Parlement pour présenter un premier bloc de lois.</p><p>Une incertitude demeure sur ses premières mesures concrètes: dévaluation du peso notoirement surévalué ? Premières coupes budgétaires, notamment les chantiers publics ? Restriction, voire interdiction d'émission monétaire ?</p><p>Dimanche Milei a réaffirmé que le premier objectif concret sera une réduction de 5% du PIB du déficit budgétaire, qui "tombera sur l'Etat, pas le secteur privé".</p><p>"Les gens vont avoir pour la première fois depuis longtemps des prix +libres+: la fin des programmes des +prix encadrés+" que négociait le gouvernement sortant, estime Viktor Beker, économiste de l'Université de Belgrano.</p><p>- "Lui donner du temps" -</p><p></p><p>Dès après sa victoire électoral, Milei prévenat que l'inflation ne serait pas maîtrisée avant "18 à 24 mois".</p><p>Le porte-monnaie des Argentins pourra-t-il encore le supporter ? "On a beaucoup d'attentes, c'est un changement ! Mais c'est une crise profonde, il faut lui donner du temps", confiait dimanche à l'AFP aux abords du Congrès Maria Guazu, 60 ans, venue de Tucuman, à plus de 1.200 km.</p><p>Restent hors champ, pour l'heure, certaines postures controversées du candidat Milei: son opposition à l'avortement légalisé en 2021, ou son déni du changement climatique comme "responsabilité de l'homme".</p><p>L'investiture s'est faite sous le regard de dirigeants ou politiciens nationalistes: l'ex-président d'extrême droite brésilien Jair Bolsonaro, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, le chef de la formation espagnole d'extrême droite Vox, Santiago Abascal. </p><p>Parmi les autres chefs d'Etat et de gouvernement présents: le roi d'Espagne Felipe VI, et les voisins de l'Argentine: l'Uruguayen Luis Lacalle Pou, le Chilien Gabriel Boric, le Paraguayen Santiago Peña. </p><p>Le Brésilien Lula, vivement critiqué par Milei par le passé, a préféré ne pas se déplacer.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«L'échec pas une option»: le président de la COP28 cherche l'équilibre sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Si près du but, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, accentue la pression dimanche sur l'ensemble des pays négociant à Dubaï sur la fin des énergies fossiles, mais les pays exportateurs de p
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«L'échec pas une option»: le président de la COP28 cherche l'équilibre sur les fossiles

Description: <p>Dubaï (AFP) - Si près du but, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, accentue la pression dimanche sur l'ensemble des pays négociant à Dubaï sur la fin des énergies fossiles, mais les pays exportateurs de pétrole, au premier rang desquels son voisin l'Arabie saoudite, restent à convaincre.</p><p>"L'échec n'est pas une option.Nous recherchons l'intérêt général", a prévenu Sultan Al Jaber, patron de la compagnie pétrolière Adnoc, lors d'une conférence de presse de 11 minutes avant de réunir tous les ministres dans une séance appelée "majlis", une tradition des pays musulmans, où ils seront assis en rond pour discuter sur un pied d'égalité, selon lui.</p><p>La COP28 doit se terminer mardi.</p><p></p><p>- Blocage saoudien -</p><p></p><p>L'Emirati a dit sans ambiguïté qu'il n'accepterait pas de compromis qui soit incompatible avec "la science" climatique et le maintien en vie de l'objectif de réchauffement à 1,5°C, fixé par l'accord de Paris.</p><p>"Nous devons trouver un consensus et un terrain d'entente sur les énergies fossiles, y compris le charbon", a-t-il ajouté, se vantant d'être le premier président de COP à demander que les fossiles soient cités dans tout accord final.Le charbon a été mentionné en 2021 à Glasgow.</p><p>Des ONG aux négociateurs, les participants expriment ici le même sentiment qu'un accord n'a jamais été aussi proche pour signaler le début de la fin du pétrole, du gaz et du charbon, dont la combustion depuis le 19e siècle a permis l'essor économique mondial au prix du réchauffement de la planète.</p><p>Mais il reste à surmonter l'opposition du bloc mené par l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole.</p><p>"Les Saoudiens n'accepteront aucun compromis.Etats-Unis, Chine, Europe et d'autres appliqueront une pression géopolitique immense sur eux pour leur dire qu'il ne faut pas qu'ils soient les seuls à faire échouer la COP", analyse Alden Meyer, du centre de réflexion E3G."Ils ne voudront pas être les derniers".</p><p></p><p>- Aide au Sud -</p><p></p><p>Un grand accord final dépend aussi des gages donnés aux pays émergents, comme l'Inde, qui produit encore les trois quarts de son électricité en brûlant du charbon...et aux pays en développement qui exigent des pays riches de l'aide pour installer l'énergie solaire ou les éoliennes dont ils auront besoin, ou pour s'adapter aux ravages du changement climatique (digues, bâtiments, santé, agriculture...).</p><p>"Il est évident que les pays les moins développés ne pourront pas aller à la même vitesse que les grandes puissances économiques du G20" pour sortir des fossiles, reconnaît l'émissaire allemande pour le climat, Jennifer Morgan.</p><p>De plus en plus isolée alors que la Chine est jugée constructive, l'Arabie saoudite est accusée de faire dérailler les discussions sur ces autres sujets, pour tout bloquer.</p><p>"Les Saoudiens ralentissent les négociations sur ces sujets clés pour les pays en développement, dans l'espoir que ceux-ci seront mécontents et les rejoindront pour s'opposer au texte final sur les énergies fossiles", décrypte un observateur impliqué dans les discussions auprès de l'AFP.</p><p></p><p>- Prière du pape -</p><p></p><p>Le pape, qui a dû annuler sa venue à Dubaï en raison d’une bronchite, a encouragé les négociateurs pendant la prière hebdomadaire de l'Angélus, demandant aux fidèles de "prier pour que l'on parvienne à de bons résultats pour la sauvegarde de notre Maison commune et la protection des populations".</p><p>- Manifestation contre l'Opep -</p><p></p><p>Des militants ont fait une brève irruption dans le pavillon de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a fait scandale avec la révélation vendredi d'une lettre appelant ses membres à rejeter tout accord ciblant les énergies fossiles.</p><p>"Pour nous, avoir un pavillon de l'Opep à la COP c'est comme avoir un énorme forage pétrolier dans les négociations", a dénoncé Nicolas Haeringer de l'ONG 350.org, devant des visiteurs du stand étonnés. </p><p></p><p>- L'empreinte carbone de la nourriture -</p><p></p><p>L'énergie a sa feuille de route pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, rédigée par l'Agence internationale de l'énergie, mais jusqu'ici, l'alimentation n'en avait pas de comparable.L'organisation des Nations unies pour l’agriculture (FAO) a comblé cette lacune dimanche pour atteindre la neutralité carbone sans compromettre l'alimentation mondiale.</p><p>En 2030, selon son scénario, les émissions de méthane du cheptel mondial devront avoir baissé de 25%, par rapport à 2020.Dix ans plus tard, il ne faudra plus de déforestation dans le monde.Mais des ONG ont critiqué l'absence d'appel à réduire la consommation de viande.</p><p>ico-jmi-saa-bl-jum/am</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nobel de la paix: Mohammadi fustige le «régime religieux tyrannique et misogyne» en Iran

Description: <p>Oslo (AFP) - Emprisonnée dans son pays, la militante iranienne Narges Mohammadi a, par la voix de ses enfants, fustigé le "régime religieux tyrannique et misogyne" en Iran dimanche à Oslo lors de la remise de son prix
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Nobel de la paix: Mohammadi fustige le «régime religieux tyrannique et misogyne» en Iran

Description: <p>Oslo (AFP) - Emprisonnée dans son pays, la militante iranienne Narges Mohammadi a, par la voix de ses enfants, fustigé le "régime religieux tyrannique et misogyne" en Iran dimanche à Oslo lors de la remise de son prix Nobel de la paix.</p><p>Farouche adversaire du port obligatoire du hijab pour les femmes et de la peine de mort en Iran, Mme Mohammadi est détenue depuis 2021 dans la prison d'Evin de Téhéran et n'a pu recevoir la prestigieuse récompense en personne.</p><p>Lors de la cérémonie à l'Hôtel de ville d'Oslo, ce sont donc ses deux jumeaux de 17 ans, Ali et Kiana, exilés en France depuis 2015, qui, tout de noir vêtus, ont lu en français le discours qu'elle a réussi à transmettre depuis sa cellule.</p><p>"Je suis une femme du Moyen-Orient, issue d'une région qui, bien qu'héritière d'une riche civilisation, est actuellement prise au piège de la guerre et la proie des flammes du terrorisme et de l'extrémisme", a-t-elle dit, dans ce message écrit "derrière les hauts murs froids d'une prison".</p><p>"Je suis une femme iranienne qui est fière et honorée de contribuer à cette civilisation, elle qui est aujourd'hui victime de l'oppression d'un régime religieux tyrannique et misogyne", a-t-elle ajouté, en exhortant la communauté internationale à en faire plus pour les droits humains.</p><p>En son absence, un fauteuil est resté symboliquement vide, surmonté de son portrait.</p><p>Maintes fois arrêtée et condamnée ces dernières décennies, la militante de 51 ans est un des principaux visages du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran.</p><p>Le mouvement, qui a vu des femmes tomber le voile, se couper les cheveux et manifester dans la rue, a été déclenché par la mort l'an dernier d'une jeune Kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, après son arrestation à Téhéran pour non-respect du strict code vestimentaire islamique.</p><p>"Le hijab obligatoire imposé par le gouvernement n'est ni une obligation religieuse ni un modèle culturel, mais plutôt un moyen de contrôle et de soumission de toute la société", a répété Mme Mohammadi dimanche, qualifiant de "honte gouvernementale" l'obligation faite aux Iraniennes de le porter. </p><p>Dans le discours lu devant la famille royale norvégienne, la militante a dépeint une République islamique "essentiellement étrangère à son +peuple+", dénonçant notamment la répression, la mise au pas du système judiciaire, la propagande et la censure, le népotisme et la corruption.</p><p></p><p>- De la trempe de Mandela -</p><p></p><p>Alors qu'elle était célébrée en grande pompe à Oslo, la lauréate devait, elle, observer une grève de la faim derrière les barreaux en solidarité avec la communauté Bahaïe, plus importante minorité religieuse en Iran, qui se dit victime de discriminations dans de nombreux pans de la société.</p><p>Dans l'histoire plus que centenaire du Nobel, Mme Mohammadi est la cinquième lauréate à recevoir le prix de la paix alors qu'elle est en détention après l'Allemand Carl von Ossietzky, la Birmane Aung San Suu Kyi, le Chinois Liu Xiaobo et le Bélarusse Ales Beliatski.</p><p>"La lutte de Narges Mohammadi peut être comparée (...) à celle d'Albert Lutuli, Desmond Tutu et Nelson Mandela (qui ont tous aussi reçu le Nobel, ndlr), celle-ci ayant duré plus de 30 ans avant la fin du régime de l'apartheid en Afrique du Sud", a souligné la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen.</p><p>"Les femmes en Iran luttent contre la ségrégation depuis plus de 30 ans.Leur rêve d'un avenir plus lumineux finira par devenir réalité", a-t-elle affirmé.</p><p>Pour leur part, les jumeaux de Narges Mohammadi, séparés de leur mère depuis plus de huit ans, disent ignorer s'ils la reverront un jour en vie.</p><p>"Personnellement, je suis assez pessimiste", a confié sa fille Kiana samedi, tandis que son frère Ali se disait au contraire "très, très optimiste".</p><p>La contestation en Iran a été sévèrement réprimée.Selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), 551 manifestants, y compris des dizaines de femmes et d'enfants, ont été tués par les forces de sécurité, et des milliers d'autres arrêtés.</p><p>Selon leur avocate en France, la famille de Mahsa Amini a été empêchée de quitter le territoire iranien pour recevoir, dimanche lors d'une cérémonie parallèle en France, le prix Sakharov décerné à la jeune femme à titre posthume.</p><p>"Le peuple iranien, avec persévérance, viendra à bout de la répression et de l'autoritarisme", a assuré Mme Mohammadi."N'en doutez pas, cela est certain".</p><p>Les Nobel dans les autres disciplines (littérature, chimie, médecine, physique, économie) doivent être également remis dans la journée à Stockholm.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Raids et combats à Gaza, la population civile en plein désarroi

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a livré dimanche de violents combats au Hamas palestinien dans la bande de Gaza et intensifié ses raids aériens sur le petit territoire assiégé, accula
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Raids et combats à Gaza, la population civile en plein désarroi

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a livré dimanche de violents combats au Hamas palestinien dans la bande de Gaza et intensifié ses raids aériens sur le petit territoire assiégé, acculant des centaines de milliers de personnes dans un périmètre de plus en plus réduit.</p><p>Après avoir mis son veto à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire, l'allié américain a approuvé "d'urgence" la vente à Israël de près de 14.000 obus équipant les chars Merkava engagés dans l'offensive contre le Hamas.</p><p>Malgré un bilan qui ne cesse de s'alourdir à Gaza avec plus de 17.700 morts, en majorité des femmes et des enfants, depuis deux mois selon le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi soir que la "juste guerre pour éliminer" le mouvement islamiste palestinien se poursuivrait.</p><p>Le conflit a été déclenché après une attaque d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés en Israël depuis la bande de Gaza voisine, durant laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités.</p><p>Depuis, Israël bombarde par terre, air et mer l'étroite bande de terre surpeuplée, réduisant en ruines des quartiers entiers et poussant à la fuite environ 1,9 million de Palestiniens, soit 85% des habitants selon l'ONU, vers des zones du sud qui sont elles aussi visées par les frappes.</p><p>Tôt dimanche, l'aviation israélienne a mené des "raids très violents" près de Khan Younès (sud), et sur la route vers Rafah (sud), frontalière de l'Egypte, a indiqué le Hamas.De nombreuses frappes nocturnes ont visé Khan Younès, selon un journaliste de l'AFP.</p><p>Au sol, de violentes batailles opposent les soldats aux combattants palestiniens principalement dans la région de Khan Younès, à Jabaliya (nord) et dans la ville de Gaza (nord), d'après les deux camps.</p><p>Les combattants palestiniens ont continué eux à tirer des roquettes en direction d'Israël, mais l'armée affirme que la grande majorité de ces engins sont interceptés par le système anti-missile israélien. </p><p></p><p>- Drapeau israélien à Gaza -</p><p></p><p>Des images publiées sur les réseaux sociaux samedi montrent le drapeau israélien hissé sur la place de la Palestine au centre de la ville de Gaza.</p><p>L'armée a indiqué avoir "intensifié" ses opérations dans le sud du territoire palestinien."Nous devons accentuer la pression" sur le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, a dit le chef d'état-major Herzi Halevi.  </p><p>Face à une situation explosive qui fait craindre un débordement du conflit, le patron de l'ONU Antonio Guterres a mis en garde contre "une catastrophe aux implications potentiellement irréversibles" pour les Palestiniens et la région.</p><p>Il a aussi déploré la "paralysie" de l'ONU après le veto américain, alors que Benjamin Netanyahu a fait part au président Vladimir Poutine de son "mécontentement" après le vote russe en faveur d'un cessez-le-feu.</p><p>Principal médiateur dans le conflit, le Qatar a affirmé que les efforts se poursuivaient pour obtenir une nouvelle trêve et de nouvelles libérations d'otages retenus à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre.Mais "la poursuite des bombardements réduit ces possibilités", a souligné le Premier ministre  Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.</p><p>Lors d'une trêve d'une semaine fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, ont été relâchés en échange de 240 prisonniers palestiniens.Selon l'armée, 137 otages sont toujours retenus à Gaza sur les quelque 240 enlevés.</p><p>"Je préfère voir mes enfants libérés par des négociations, pas des actions militaires, car j'ai peur qu'ils ne soient tués par l'armée", a confié à l'AFP Yechi Yehud, père de Arbel et Dolev, lors d'un rassemblement samedi soir à Tel-Aviv. </p><p></p><p>- "Que Dieu nous protège" -</p><p></p><p>Avec l'intensification des combats au sol et des frappes aériennes à Gaza, les craintes vont croissant pour la population civile, qui tente désespérément de se protéger.</p><p>Au début de son offensive terrestre lancée le 27 octobre, l'armée israélienne a demandé à la population du nord de Gaza de se rendre au sud. Une grande partie des 1,9 million de déplacés se retrouvent acculés surtout à Rafah, transformé en vaste camp de réfugiés.</p><p>"Alors que de plus en plus de personnes se déplacent vers des zones de plus en plus réduites, la surpopulation, combinée au manque de nourriture, d'eau, d'abris et d'assainissement adéquats, créent les conditions idéales pour la propagation" des maladies, a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l'Organisation mondiale de la santé.</p><p>Dans leur fuite en direction de Rafah, des Palestiniens expriment leur angoisse et peur à l'AFPTV.</p><p>"Ils nous ont dit de nous diriger vers le sud, mais il y a des bombardements ici aussi.Nous sommes pris pour cible partout où nous allons et nous ne savons pas où aller", a dit un déplacé qui n'a pas voulu donner son nom."Cela fait 10 jours que je n'ai pas mangé et je ne trouve pas d'eau à boire."</p><p>Pour Mohammed Achour, qui a fui Khan Younès, "il n'y a pas d'endroit sûr.Que Dieu nous protège".</p><p>A Gaza-ville (nord), des milliers de personnes ont trouvé abri à l'hôpital al-Chifa, hors service après avoir été évacué par l'armée israélienne, selon un journaliste de l'AFP.Des déplacés ont installé des tentes de fortune faites dans les jardins et les cours intérieures.</p><p></p><p>- Drones abattus -</p><p></p><p>Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini, a accusé Israël de préparer le terrain à l'expulsion massive des Palestiniens de Gaza vers l'Egypte, une accusation rejetée par les autorités israéliennes. </p><p>"Si l'on continue dans cette voie (...) Gaza ne sera plus une terre pour les Palestiniens", a-t-il dit dans le LA Times. </p><p>La guerre a aussi fait flamber les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, où plus de 260 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>La Cisjordanie est séparée de Gaza par le territoire israélien.En 2005, Israël s'est retiré de Gaza unilatéralement après 38 ans d'occupation.Et il impose depuis 2007, date de la prise du pouvoir par le Hamas, un blocus aérien, maritime et terrestre aux habitants du territoire, avant un siège complet le 9 octobre dernier.</p><p>A la frontière avec le Liban, l'armée israélienne a fait état de deux soldats blessés dans des tirs de roquettes du sud du Liban voisin vers le nord d'Israël.L'aviation a riposté par des raids sur "des cibles terroristes du Hezbollah" libanais.</p><p>En mer Rouge, la frégate française Languedoc a abattu dans la nuit deux drones provenant de régions du Yémen contrôlées par les rebelles Houthis, alliés du Hamas, qui menacent de perturber le trafic sur cette voie maritime stratégique.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Indonésie, plus de 300 Rohingyas ont débarqué sur les côtes

Description: <p>Banda Aceh (Indonésie) (AFP) - Plus de 300 réfugiés rohingyas se trouvent bloqués dimanche sur les côtes de l'ouest de l'Indonésie où ils ont débarqué dans la nuit alors que l'archipel fait face depuis novemb
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En Indonésie, plus de 300 Rohingyas ont débarqué sur les côtes

Description: <p>Banda Aceh (Indonésie) (AFP) - Plus de 300 réfugiés rohingyas se trouvent bloqués dimanche sur les côtes de l'ouest de l'Indonésie où ils ont débarqué dans la nuit alors que l'archipel fait face depuis novembre au plus grand afflux de ces réfugiés depuis 2015.</p><p>Un premier groupe de 180 Rohingyas composé essentiellement de femmes et d'enfants, a débarqué vers 3h00 du matin dans la région de Pidie, dans la province d'Aceh, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>Un autre bateau transportant quelque 135 personnes, en mer depuis plus d'un mois, est arrivé quelques heures plus tard sur une côte voisine d'Aceh Besar, dans la même province située à l'extrémité occidentale de l'Indonésie, à environ 2.000 km du Bangladesh.</p><p>Depuis la mi-novembre, plus de 1.000 membres de cette minorité musulmane persécutée en Birmanie ont fui leurs camps au Bangladesh pour gagner la province d'Aceh par la mer, soit le plus important mouvement de migration de Rohingyas vers l'Indonésie depuis 2015, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).</p><p>"Nous sommes en mer depuis presque un mois et 15 jours.[...] Nous sommes partis le 1er novembre", a déclaré à l'AFP Muhammad Shohibul Islam, 24 ans, l'un des exilés.</p><p>Les réfugiés se sont rassemblés dans une plantation près du rivage où des habitants leur ont donné de l'eau, a constaté un journaliste de l'AFP.Certains étaient allongés à même le sol, essayant de se reposer après ce voyage long et périlleux.</p><p>La police a trouvé des cartes de réfugiés des Nations unies dans un carton transporté par les Rohingyas, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>"Nous avons remarqué que certains de ces réfugiés possèdent des cartes de réfugié.Alors, laissons-les d'abord être de nouveau enregistrés par le HCR et l'Organisation internationale pour les migrations (avant d'agir davantage)", a déclaré le chef de la police locale Rolly Yuiza Away, joint par téléphone.</p><p>A Pidie, les autorités ont bloqué les réfugiés sur la plage où ils ont débarqué, avec des mères berçant dans leurs bras leurs enfants, dont certains étaient nus, selon un journaliste de l'AFP sur place.</p><p>"Ils vont rester là où ils ont débarqué.Cette fois, le gouvernement ne prendra en charge aucune dépense", a déclaré à l'AFP Muslim, le chef de l'Agence sociale de Pidie, qui comme beaucoup d'Indonésiens ne portent qu'un nom.</p><p>L'Indonésie fait face à de grandes difficultés pour les accueillir.Contrairement aux précédentes arrivées, les autorités locales ont déclaré qu'elles ne prendraient pas la responsabilité de fournir des tentes aux réfugiés ou de répondre à tout autre besoin, a-t-il ajouté, précisant qu'il ne restait "plus de place" d'hébergement d'urgence.</p><p>Des milliers de Rohingyas risquent chaque année leur vie dans des voyages en mer périlleux et coûteux, sur des bateaux souvent en mauvais état, pour tenter de gagner l'Indonésie ou la Malaisie.</p><p>Le Bangladesh accueille, le plus souvent dans des camps où les conditions de vie sont misérables, environ un million de ces Rohingyas ayant fui la Birmanie, pays en majorité bouddhiste.</p><p></p><p>- Hostilité -</p><p></p><p>De nombreux habitants d'Aceh ont longtemps été sensibles au sort de cette minorité musulmane.Mais certains montrent désormais de l'hostilité à leur égard, menaçant de les renvoyer à la mer.</p><p>Mercredi, des heurts ont opposé plus d'une centaine d'habitants et la police, lors d'une manifestation réclamant le déplacement de réfugiés arrivés par bateau la semaine dernière sur l'île de Sabang.</p><p>"Nous continuons d'expliquer la situation aux habitants et nous veillons à ce qu'ils n'aient pas à assumer la charge de gérer ces réfugiés", a déclaré Faisal Rahman, qui collabore avec le HCR.</p><p>Il a reconnu que les centres d'hébergement étaient en surcapacité, mais a déclaré que "le gouvernement s'efforce de fournir des abris car le nombre de réfugiés arrivant est très élevé".</p><p>Vendredi, le président indonésien Joko Widodo a déclaré que son gouvernement soupçonnait un réseau de trafic d'êtres humains d'être à l'origine de cet afflux massif de réfugiés.</p><p>L'Indonésie, qui n'est pas signataire de la Convention des Nations unies sur les réfugiés, affirme qu'elle n'est pas obligée de les accueillir.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Violents combats à Gaza, la population civile en plein désarroi

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a livré dimanche de violents combats au Hamas palestinien dans la bande de Gaza et intensifié ses raids aériens sur le petit territoire assiégé, accula
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Violents combats à Gaza, la population civile en plein désarroi

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a livré dimanche de violents combats au Hamas palestinien dans la bande de Gaza et intensifié ses raids aériens sur le petit territoire assiégé, acculant des centaines de milliers de personnes dans un périmètre de plus en plus réduit.</p><p>Après avoir mis son veto à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire, l'allié américain a approuvé "d'urgence" la vente à Israël de près de 14.000 obus équipant les chars Merkava engagés dans l'offensive contre le Hamas.</p><p>Malgré un bilan qui ne cesse de s'alourdir à Gaza avec plus de 17.700 morts, en majorité des femmes et des enfants, depuis deux mois selon le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi soir que la "juste guerre pour éliminer" le mouvement islamiste palestinien se poursuivrait.</p><p>Le conflit a été déclenché après une attaque d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés en Israël depuis Gaza, durant laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités.</p><p>Depuis, Israël bombarde par terre, air et mer l'étroite bande de terre surpeuplée, réduisant en ruines des quartiers entiers et poussant à la fuite environ 1,9 million de Palestiniens, soit 85% des habitants selon l'ONU, vers des zones du sud qui restent elles aussi visées par les frappes.</p><p>Tôt dimanche, l'aviation israélienne a mené des "raids très violents" près de Khan Younès (sud), et sur la route vers Rafah (sud), frontalière de l'Egypte, a indiqué le Hamas.De nombreuses frappes nocturnes ont visé Khan Younès, selon un journaliste de l'AFP.</p><p>Au sol, de violentes batailles opposent les soldats aux combattants palestiniens principalement dans la région de Khan Younès, à Jabaliya (nord) et dans la ville de Gaza (nord), selon les deux camps.</p><p>Les combattants palestiniens ont continué eux à tirer des roquettes en direction d'Israël, mais l'armée affirme que la grande majorité de ces engins sont interceptés par le système anti-missile israélien. </p><p></p><p>- "Irréversibles" -</p><p></p><p>L'armée a dit avoir "intensifié" ses opérations dans le sud du territoire palestinien."Nous devons accentuer la pression" sur le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, a lancé le chef d'état-major Herzi Halevi.  </p><p>Face à une situation explosive qui fait craindre un débordement du conflit, le patron de l'ONU Antonio Guterres a déploré la "paralysie" des Nations unies et averti que "la situation évolue vers une catastrophe aux implications potentiellement irréversibles" pour les Palestiniens et la région, lors d'un forum au Qatar.</p><p>Principal médiateur dans le conflit, le Qatar, où est basé le chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, a affirmé que les efforts se poursuivaient pour obtenir une nouvelle trêve et de nouvelles libérations d'otages retenus à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre.</p><p>Mais "la poursuite des bombardements réduit ces possibilités", a souligné le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.</p><p>Lors d'une trêve d'une semaine fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, ont été relâchés en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.Selon l'armée, 137 otages sont toujours retenus à Gaza sur les quelque 240 enlevés.</p><p>"Je préfère voir mes enfants libérés par des négociations, pas des actions militaires, car j'ai peur qu'ils ne soient tués par l'armée", a confié à l'AFP Yechi Yehud, père de Arbel et Dolev, lors d'une nouvelle manifestation à Tel-Aviv pour appeler à la libération des otages. </p><p></p><p>- "Une peine de mort" -</p><p></p><p>Avec l'intensification des combats au sol et des frappes aériennes à Gaza, les craintes vont croissant pour la population civile, qui tente désespérément de se protéger.</p><p>Au début de son offensive terrestre lancée le 27 octobre, l'armée israélienne a demandé à la population du nord de Gaza de se rendre au sud. Une grande partie des 1,9 million de déplacés se retrouvent acculés surtout à Rafah, transformé en vaste camp de réfugiés.</p><p>L'agence de l'ONU dédiée aux réfugiés palestiniens (UNRWA) a fait état de la propagation de maladies en raison de la surpopulation et des mauvaises conditions sanitaires.</p><p>"Près d'un million d'enfants ont été déplacés de force et sont poussés vers le sud, dans des zones minuscules, surpeuplées, sans eau, sans nourriture et sans protection", a indiqué l'Unicef.</p><p>"Les restrictions liées à l'acheminent d'une aide vitale à travers la bande de Gaza sont une peine de mort supplémentaire pour les enfants", a-t-elle ajouté.</p><p>A Gaza-ville (nord), des milliers de personnes ont trouvé abri à l'hôpital al-Chifa, hors service après avoir été évacué par l'armée israélienne, selon un journaliste de l'AFP.Des déplacés ont installé des centaines de tentes de fortune faites de tissu recouvert de plastique ou de nylon dans les jardins et les cours intérieures.</p><p>"Qu'importe où nous allons, la mort nous suit", a lancé l'AFP Souheil Abou Dalfa, 56 ans, dont la maison a été touchée par un obus et le fils blessé. </p><p></p><p>- "Plus une terre pour les Palestiniens" -</p><p></p><p>Pour le patron de l'agence de l'UNRWA Philippe Lazzarini, "il est difficile de croire que les Palestiniens de Gaza qui sont aujourd'hui déplacés seront autorisés --ou même disposés-- à retourner dans leurs maisons détruites dans un avenir proche".</p><p>"Si cette voie continue (...) Gaza ne sera plus une terre pour les Palestiniens", a-t-il estimé dans le LA Times.</p><p>La guerre a aussi fait flamber les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, où plus de 260 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>La Cisjordanie est séparée de Gaza par le territoire israélien.En 2005, Israël s'est retiré unilatéralement de Gaza après 38 ans d'occupation.Et depuis 2007, il impose un blocus aérien, maritime et terrestre aux habitants du territoire, avant un siège complet le 9 octobre dernier.</p><p>Par ailleurs, dans la nuit, la frégate française Languedoc patrouillant en mer Rouge a abattu deux drones provenant de régions du Yémen contrôlées par les rebelles Houthis, alliés du Hamas, qui menacent de perturber le trafic sur cette voie maritime stratégique.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Los Angeles, capitale des sans-abris en pleine urgence

Description: <p>Los Angeles (AFP) - Un sac à dos et une vieille couverture: voilà tout ce qu'il reste à Carlos Schmidt pour dormir dans les rues de Los Angeles, où le rêve hollywoodien a été submergé par l'explosion du nombre de p
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Los Angeles, capitale des sans-abris en pleine urgence

Description: <p>Los Angeles (AFP) - Un sac à dos et une vieille couverture: voilà tout ce qu'il reste à Carlos Schmidt pour dormir dans les rues de Los Angeles, où le rêve hollywoodien a été submergé par l'explosion du nombre de personnes sans-abri ces dernières années.</p><p>"La nuit, je trouve un coin tranquille comme un parc ou un banc d'arrêt de bus (...) et j'essaie de m'y reposer aussi longtemps que possible", raconte à l'AFP ce grand gaillard aux baskets trouées, à la rue depuis bientôt deux ans. </p><p>Comme ce trentenaire, 75.500 personnes sont sans-abri dans la ville et sa banlieue, selon le dernier recensement effectué en janvier.Soit 70% de plus qu'en 2015. </p><p>Sous son image glamour, Los Angeles est devenue la capitale des sans-abris aux Etats-Unis.La Cité des Anges s'est imposée comme la triste vitrine d'une Californie où les inégalités se creusent inexorablement: le "Golden State" concentre un tiers des personnes sans-abri du pays.</p><p>Une crise largement nourrie par le coût stratosphérique de l'immobilier californien.Le loyer médian pour un studio dépasse 1.700 dollars à Los Angeles. </p><p>Pour s'en sortir, M. Schmidt dormait sur le canapé d'un ami avec qui il partageait un appartement.Mais lorsque celui-ci s'est fait mettre dehors, il a compris que son travail d'homme de ménage à 400 dollars la semaine ne suffirait pas pour garder un toit sur la tête.</p><p>"J'ai essayé de me débrouiller seul, mais tout était tellement cher", confie-t-il.</p><p>Le stress de la rue l'a plongé en dépression, a accentué sa consommation de drogues, et il a fini par perdre son emploi.</p><p>"Parfois, c'est juste plus facile d'abandonner", soupire-t-il."Donc c'est ce que j'ai fait."</p><p></p><p>- Etat d'urgence -</p><p></p><p>Si rien ne change, les touristes attendus pour les Jeux Olympiques de 2028 découvriront l'autre visage de la ville du cinéma: des alignements de tentes, où s'amoncellent déchets, carcasses de vélos et chariots. </p><p>La scène se reproduit dans tous les décors de Los Angeles.Ici sous les fenêtres de la mairie, là sur les boulevards d'Hollywood, ou encore sur la plage de Venice Beach et sous les gigantesques autoroutes.</p><p>Le problème a poussé la nouvelle maire, Karen Bass, à déclarer l'état d'urgence dès son élection il y a un an.Une mesure administrative qui lui a permis d'étendre ses pouvoirs et de solliciter l'aide du gouvernement fédéral.</p><p>La démocrate assure vouloir en finir avec les politiques qui ne font que déplacer le problème.Depuis douze mois, elle a démantelé 32 campements en proposant un hébergement systématique à leurs occupants.</p><p>Au total, son administration a hébergé plus de 21.600 sans-abris dans des dispositifs d'urgence - hôtels, villages de mini-maisons et autres centres dédiés.Soit 4.700 de plus que l'année précédente. </p><p>En parallèle, la maire a drastiquement réduit les procédures bureaucratiques qui ralentissent la construction des logements sociaux dont la Californie manque désespérément.</p><p>Malgré ce volontarisme largement salué par les associations, l'ex-infirmière se garde bien de crier victoire. </p><p>"Traiter cette crise, c'est comme éplucher un oignon, (...) cela fait pleurer", et "chaque pas en avant révèle une autre barrière à abattre", a-t-elle reconnu mercredi.</p><p></p><p>- Expulsions redoutées -</p><p></p><p>Pour évaluer son action, Karen Bass avait choisi un trottoir occupé il y a un an par une quarantaine de sans-abris devant une école d'Hollywood.Leur campement n'existe plus, mais à trois pâtés de maisons, une dizaine de tentes s'étirent sur Sunset Boulevard.</p><p>Car des dizaines de personnes se retrouvent à la rue chaque jour à Los Angeles. </p><p>Entre l'inflation qui accable les plus pauvres, et les dizaines de milliers de locataires menacés par la récente fin du moratoire sur les expulsions imposé par la ville pendant la pandémie, les autorités redoutent un afflux important de nouveaux sans-abris dans les prochains mois.</p><p>Dans ce contexte, la maire avoue sa frustration face aux lenteurs du système.Elle pensait initialement fournir un logement durable aux sans-abris après trois à six mois d'hébergement d'urgence, mais prévient désormais qu'ils vont devoir patienter dans leurs hôtels pendant "un an et demi à deux ans".</p><p>Une attente synonyme de défi, pour un public souffrant parfois d'addictions ou de traumatismes.</p><p>Après neuf mois passés dans un hôtel, Jacquies Manson a ainsi choisi de retourner vivre dans sa tente sur un trottoir de Venice Beach."Clean" depuis cinq ans après plusieurs passages en prison, il n'a pas supporté l'interdiction des visiteurs dans la structure.</p><p>"J'ai 52 ans", s'indigne-t-il."Je ne devrais pas avoir quelqu'un qui frappe à ma porte à six heures du matin pour vérifier qu'il n'y a personne d'autre dans ma chambre."  </p><p>Paralysé du côté gauche à cause d'une attaque, il n'arrive pas à trouver un emploi et reçoit chaque mois 1.000 dollars d'allocation handicapé.</p><p>"Je pourrais peut-être trouver une chambre merdique pour 900 dollars", lâche-t-il."Mais comment veux-tu que je vive avec les 100 dollars qui restent?"</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pologne: le nouveau leader du Parlement devient une star des réseaux sociaux

Description: <p>Varsovie (AFP) - Au moment où les partis pro-européens polonais s'apprêtent à prendre les commandes du pays, le style iconoclaste et les réparties du président de la chambre basse du Parlement attirent par milliers de nou
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Pologne: le nouveau leader du Parlement devient une star des réseaux sociaux

Description: <p>Varsovie (AFP) - Au moment où les partis pro-européens polonais s'apprêtent à prendre les commandes du pays, le style iconoclaste et les réparties du président de la chambre basse du Parlement attirent par milliers de nouveaux abonnés sur les réseaux sociaux.</p><p>Ancienne personnalité de télévision, Szymon Holownia, 47 ans, n'est point étranger aux caméras; il a notamment animé la version polonaise de l'émission "Incroyable Talent".</p><p>Il a quitté le milieu du show-business il y a quatre ans et depuis les élections législatives d'octobre focalise sur lui l'attention et les lumières des sessions plénières à l'hémicycle.</p><p>"Mesdames et Messieurs, faites vos provisions de pop-corn (...) car j'anticipe beaucoup d'action", lance M. Holownia en annonçant une réunion parlementaire à venir, lors d'un de ses point-presse désormais quasiment quotidiens.</p><p>Ses bons mots et sa répartie deviennent viraux, comme lorsque M. Holownia corrige un député conservateur venant de qualifier un collègue de membre de la génération "Jay-Z" au lieu de "Gen-Z".</p><p>Dans une autre séquence, chahuté par des députés nationalistes, il leur reproche d'être "quelque peu mono-thématiques".</p><p>"Je vous encourage à faire preuve de plus d'originalité, à faire un effort intellectuel.Insulter est un art aussi", ironise-t-il, applaudi par les députés du camp pro-européen.</p><p>Depuis que M. Holownia a pris ses fonctions il y a un mois, le compte Youtube de la Diète (chambre basse), qui diffuse essentiellement les débats parlementaires, a presque décuplé son audience, passant de 45.000 à 435.000 abonnés.</p><p></p><p>- Un million de téléchargements -</p><p></p><p>Le succès inattendu des procédures parlementaires a entraîné une démarche inhabituelle d'un cinéma de Varsovie, qui a annoncé projeter en direct la réunion de lundi où la Diète votera la confiance du gouvernement nationaliste populiste minoritaire. </p><p>"Nous n'avons jamais fait ça auparavant", dit à l'AFP Karolina Fornal, porte-parole de Kinoteka, avant d'ajouter que la séance se jouera à guichets fermés.</p><p>"Nous avons prévu deux salles pour cette diffusion, soit plus de 500 sièges (...) et nous avons reçu plus de 1.500 demandes", confie Mme Fornal.</p><p>Szymon Holownia a su saisir au vol l'engouement autour de sa personne en lançant un podcast qui vise à révéler les coulisses de la vie parlementaire et dont le premier épisode a avoisiné le million de téléchargements.</p><p></p><p>- "Comme Zelensky" -</p><p></p><p>Selon les experts, la popularité de M. Holownia, une célébrité devenue homme politique, suit une logique bien connue.</p><p>"C'est un peu comme (le président ukrainien Volodymyr) Zelensky et la manière dont il a su se faire un nom.M. Holownia a su se faire remarquer car il a de l'expérience, il sait comment les médias fonctionnent", décrypte l'analyste des médias Adam Szynol de l'Université de Wroclaw.</p><p>"Il sait qu'il doit être bref et qu'il faut sortir une réplique ou une blague de temps en temps", précise M. Szynol.</p><p>Mais le style iconoclaste de M. Holownia lui a aussi valu quelques critiques, en particulier de la part de l'actuel Premier ministre conservateur nationaliste.</p><p>"A la place du vrai travail, nous avons du pop-corn, du spectacle et des cirques.C'est ça la politique ?", a écrit Mateusz Morawiecki sur les réseaux sociaux.</p><p>Pour M. Szynol, il existe un risque que les jeunes ne regardent les sessions parlementaires "que pour le fun, pour voir qui a eu les meilleures répliques ou qui a créé un nouveau mème".</p><p>Néanmoins, ce regain d'intérêt de la part d'une génération qui se détourne souvent de la politique ne doit pas être déconsidéré, estime-t-il.</p><p>"Les jeunes qui sont allés voter veulent voir ce qu'il va advenir de leur voix, et ce sera crucial", insiste-t-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le monde des affaires parie sur Nikki Haley comme alternative à Trump et Biden

Description: <p>New York (AFP) - Un nombre croissant de personnalités du monde économique déclarent leur soutien à la candidate à la primaire républicaine américaine Nikki Haley, considérée comme plus prévisible que Donald Trump et plus f
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Le monde des affaires parie sur Nikki Haley comme alternative à Trump et Biden

Description: <p>New York (AFP) - Un nombre croissant de personnalités du monde économique déclarent leur soutien à la candidate à la primaire républicaine américaine Nikki Haley, considérée comme plus prévisible que Donald Trump et plus favorable aux intérêts des entreprises que Joe Biden.</p><p>"Même si vous êtes un démocrate très à gauche, je vous le demande: aidez Nikki Haley, vous aussi.Faites émerger une meilleure option que Trump côté républicain", a récemment plaidé Jamie Dimon, PDG de la banque JPMorgan Chase, parfois considéré comme le patron le plus puissant des Etats-Unis.</p><p>Depuis un mois environ, la liste des entrepreneurs et dirigeants d'entreprises qui se rangent derrière l'ancienne gouverneure de Caroline du Sud, contribuent financièrement à sa campagne ou envisagent de le faire, ne cesse de s'allonger.</p><p>Parmi eux, Charles Koch, l'un des plus gros donateurs en politique, ou l'investisseur Stanley Druckenmiller, tous deux multimilliardaires.</p><p>Début décembre, lors d'une levée de fonds dans un appartement luxueux de l'Upper West Side, Nikki Haley a récolté plus de 500.000 dollars de promesses de dons de membres du gotha new-yorkais des affaires.</p><p>"Je pense qu'initialement, beaucoup de gens du monde économique se tenaient en retrait, attendaient d'avoir plus de visibilité parmi les candidats", explique David Primo, professeur de sciences politiques à l'université de Rochester.</p><p>A moins de 10%, fin octobre, dans les sondages pour la primaire républicaine de l'Iowa, la première du calendrier, le 15 janvier, Nikki Haley ressort désormais à près de 18% et fait quasiment jeu égal avec Ron DeSantis (autour de 19%).</p><p>"Elle a été impressionnante lors des débats", souligne David Primo, et "le monde de l'entreprise s'inquiète de l'instabilité potentielle que créerait une nouvelle présidence Trump."</p><p>"Il semble qu'elle soit prête à respecter des limites, plus que d'autres", analyse Daniel Kinderman, professeur à l'université du Delaware."Et c'est quelque chose que les responsables économiques apprécient plutôt.Ils n'aiment pas trop les coups de folie."</p><p></p><p>- Orthodoxie budgétaire -</p><p></p><p>L'ancienne ambassadrice américaine auprès des Nations unies prône des baisses d'impôts, un retour progressif à l'équilibre budgétaire et le relèvement de l'âge minimum de départ à la retraite.</p><p>"Elle veut de l'orthodoxie budgétaire et s'inquiète de la dette.C'est une ligne républicaine traditionnelle", résume Michael Strain, de l'American Enterprise Institute (AEI).</p><p>"Elle a été gouverneure d'un Etat (de 2011 à 2017) et était vue comme favorable aux entreprises (en Caroline du Sud)", évoque David Primo."Elle sait comment interagir avec les dirigeants".</p><p>Pour sa part, Donald Trump propose aussi de réduire la charge fiscale, en particulier l'impôt sur les sociétés, mais parle peu des déficits et de la dette.</p><p>Sa promesse d'étendre et de relever les tarifs douaniers préoccupe particulièrement les milieux économiques.</p><p>Nikki Haley, elle, "n'est pas isolationniste (...) ou quelqu'un qui aurait une vision étroite du libre-échange", détaille Jeffrey Sonnenfeld, professeur de management à l'université de Yale qui sonde régulièrement de grands patrons, même si la candidate prône davantage de fermeté face à la Chine.</p><p>La quinquagénaire commence même à attirer des démocrates, comme l'investisseur Reid Hoffman, co-fondateur du réseau LinkedIn.</p><p>"Nikki est une politicienne compétente, (...) une Américaine qui respecte les institutions, la démocratie et l'Etat de droit", a-t-il récemment expliqué lors d'un entretien au magazine Barron's.</p><p>Lors du quatrième débat de la primaire républicaine, mercredi, l'un de ses concurrents, Vivek Ramaswamy, a accusé Nikki Haley d'être "corrompue" du fait de ses liens avec le monde des affaires et dénoncé le soutien de Reid Hoffman, qu'il a qualifié de "George Soros Jr".</p><p>D'autres s'interrogent sur la fracture que pourrait causer cette image avec l'électorat populaire.</p><p>"N'êtes-vous pas un peu trop proche des banques et des milliardaires pour convaincre la base ouvrière, qui veut s'en prendre au système, pas élire quelqu'un qui en est issu ?", lui a ainsi demandé, lors du débat de mercredi, la journaliste Megyn Kelly.</p><p>"Pour ce qui est de ces gens du monde économique qui veulent, soudainement, nous soutenir, je prends, mais je ne leur demande pas quelle politique ils voudraient mener.Ce sont eux qui m'interrogent sur mon programme", a contré Nikki Haley.</p><p>Au-delà des différences politiques avec Donald Trump, "les patrons s'inquiètent de la capacité (de l'ancien président) à être élu" lors du scrutin présidentiel, selon Michael Strain.</p><p>Un récent sondage de l'institut Harris donnait ainsi un meilleur résultat potentiel pour Nikki Haley face à Joe Biden que pour Donald Trump, sans compter que les multiples procédures judiciaires visant l'ancien chef de l'Etat font planer une menace sur sa campagne.</p><p>"C'est inhabituel", relève M. Strain, "de voir quelqu'un qui mène de 50 points dans les sondages pour la primaire, mais n'est pas le meilleur candidat pour l'élection générale."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Essequibo: Maduro rencontrera jeudi son homologue du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - Les présidents du Venezuela, Nicolas Maduro, et du Guyana, Irfaan Ali, se rencontreront jeudi à Saint-Vincent-et-les-Grenadines au sujet de leur différend sur l'Essequibo, territoire guyanien riche en pétrol
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Essequibo: Maduro rencontrera jeudi son homologue du Guyana

Description: <p>Caracas (AFP) - Les présidents du Venezuela, Nicolas Maduro, et du Guyana, Irfaan Ali, se rencontreront jeudi à Saint-Vincent-et-les-Grenadines au sujet de leur différend sur l'Essequibo, territoire guyanien riche en pétrole revendiqué par Caracas.</p><p>Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui tente une médiation, sera présent "à la demande" des deux parties.</p><p>Les présidents Maduro et Ali sont "tous deux (...) convenus que cette réunion se tiendrait sous les auspices de la CELAC", la Communauté des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes dont le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines Ralph Gonsalves assure la présidence tournante, "et de la CARICOM", la Communauté caribéenne, selon un communiqué de l'archipel des petites Antilles.</p><p>"Il y a un besoin urgent de désescalade du conflit et d'instaurer un dialogue approprié, face-à-face", écrit la lettre signée de M. Gonsalves.</p><p>"Prenons tous la résolution de faire de cette rencontre historique un succès", a conclu le Premier ministre de l'archipel hôte de la rencontre, dont les modalités sont encore à déterminer.</p><p>Samedi, le président du Guyana Irfaan Ali a confirmé à l'AFP qu'il participerait à la réunion, disant sa fermeté sur le fait que "le différend (territorial) est devant la Cour internationale de justice (CIJ), qu'il n'est pas sujet à négociations et (que) cela ne changera pas".</p><p>Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Yvan Gil a, lui, insisté sur le fait que le différend "ne sera résolu que par le dialogue, le respect mutuel et l'engagement à préserver la région comme une zone de paix et libre de (toute) interférence."</p><p>Samedi matin, le chef de l'Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva avait demandé à son homologue vénézuélien de ne pas prendre de "mesures unilatérales" qui aggraveraient le conflit frontalier.</p><p>Le président du Brésil, dont le gouvernement a envoyé des renforts militaires à sa frontière nord, a également répété la "préoccupation croissante" des autres pays d'Amérique du Sud, qui, dans un communiqué commun jeudi soir, avaient invité "les deux parties au dialogue et à la recherche d'une solution pacifique".</p><p>"S'il y a une chose dont nous ne voulons pas, c'est une guerre en Amérique du Sud", avait alors clairement dit Lula. </p><p>Samedi, le président colombien Gustavo Petro lui a emboîté le pas, estimant sur le réseau X que "le plus grand malheur qui pourrait frapper l'Amérique du Sud serait une guerre".</p><p></p><p>- "Otan-Russie dans la forêt amazonienne" -</p><p></p><p>La découverte de vastes gisements de pétrole par la compagnie américaine ExxonMobil en 2015 et les appels d'offres du Guyana pour l'exploitation dans la zone ont ravivé le vieux conflit sur l'Essequibo, un territoire de 160.000 km2 administré par le Guyana mais que le Venezuela revendique en soutenant que la véritable frontière est celle datant de l'empire espagnol en 1777.</p><p>Le différend est porté devant la CIJ, la plus haute juridiction de l'ONU, que le Venezuela ne reconnaît pas.Le Guyana estime que les frontières ont été actées en 1899, lorsque le Royaume-Uni était la puissance coloniale du territoire.</p><p>Les deux pays échangent depuis plusieurs jours des déclarations acerbes, et le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à huis clos vendredi soir mais aucun commentaire n'a filtré.</p><p>La Russie, allié du président vénézuélien Nicolas Maduro qui a soutenu son homologue russe Vladimir Poutine dès les premières heures de l'invasion russe en Ukraine, a appelé à "des solutions pacifiques et acceptables pour tous".</p><p>Washington, allié de Georgetown, a affirmé son "soutien inébranlable à la souveraineté du Guyana". </p><p>Le ministre de la Défense vénézuélien a qualifié de "provocation" les exercices militaires aériens dont les Etats-Unis ont annoncé la tenue au Guyana.</p><p>"Reproduire une version locale du conflit Otan/Russie dans la forêt amazonienne ne ferait que nous faire perdre du temps vital, du progrès et des vies...Le Venezuela et la Guyane doivent désamorcer le conflit", a ajouté samedi le président colombien Petro.</p><p>Des analystes estiment toutefois que la rhétorique nationaliste du pouvoir vénézuélien sur l'Essequibo, et le référendum organisé dimanche réclamant à 95% le rattachement au Venezuela, selon les chiffres officiels contestés, sont une tentative de manipulation politique de M. Maduro à moins d'un an de la présidentielle de 2024 dans laquelle il vise un 3e mandat.</p><p>Quelque 125.000 personnes, soit un cinquième de la population du Guyana, vivent dans l'Essequibo, qui couvre les deux tiers de la superficie du pays. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une frégate française abat en mer Rouge deux drones venant du Yémen

Description: <p>Paris (AFP) - Une frégate française patrouillant la mer Rouge a abattu dans la nuit deux drones provenant du nord du Yémen, territoire sous contrôles des rebelles Houthis qui menacent de perturber le trafic sur cette voie mariti
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Une frégate française abat en mer Rouge deux drones venant du Yémen

Description: <p>Paris (AFP) - Une frégate française patrouillant la mer Rouge a abattu dans la nuit deux drones provenant du nord du Yémen, territoire sous contrôles des rebelles Houthis qui menacent de perturber le trafic sur cette voie maritime stratégique dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas.</p><p>L'état-major des armées a indiqué dans un communiqué que la frégate multi-missions Languedoc, qui opère en mer Rouge, avait abattu ces drones qui se dirigeaient vers elle. </p><p>"L'interception et la destruction de ces deux menaces caractérisées" ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, à 110 kilomètres des côtes yéménites, à la hauteur de Hodeida, port du nord du Yémen sous contrôle des rebelles Houthis.</p><p>Ces derniers ont menacé samedi d'attaquer tout navire dans la mer Rouge se dirigeant vers Israël si la population de la bande de Gaza ne recevait pas une aide d'urgence. </p><p>Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux avant l'annonce française, les Houthis ont déclaré qu'ils "empêcheraient le passage des navires se dirigeant vers l'entité sioniste" si les habitants du territoire palestinien, bombardé par Israël depuis deux mois, ne recevaient pas plus d'aide humanitaire, comme de la nourriture et des médicaments.</p><p>Le Hamas, membre de ce qu'il nomme "l'axe de la résistance" contre Israël, aux côtés notamment du Hezbollah libanais et des Houthis, a salué la décision "courageuse et audacieuse" des rebelles yéménites.  </p><p>"Nous appelons les pays arabes et musulmans à user de toutes leurs capacités, sur la base de leurs responsabilités historiques et par esprit chevaleresque, pour lever le siège de Gaza", a ajouté le Hamas dans ce communiqué transmis à l'AFP.</p><p></p><p>- "Siège naval" -</p><p></p><p>Cette dernière mise en garde des Houthis survient dans un contexte de tensions accrues en mer Rouge depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre après une attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien en sol israélien.</p><p>En représailles, Israël bombarde la bande de Gaza qu'elle assiège depuis le 9 octobre.L'aide humanitaire y entre au compte-gouttes et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, évoque un "contexte humanitaire cauchemardesque".</p><p>Or, quel que soit le pavillon sous lequel les navires naviguent ou la nationalité de leurs propriétaires ou opérateurs, ceux à destination d'Israël "deviendront une cible légitime pour nos forces armées", estiment les Houthis.</p><p>Tous les "navires liés à Israël ou qui transporteront des marchandises" vers Israël ne sont pas les bienvenus en mer Rouge, zone stratégique située entre le nord-est de l'Afrique et la péninsule arabique, ont-ils ajouté.</p><p>Côté israélien, le chef du Conseil national de la sécurité, Tzachi Hanegbi, a dénoncé un "siège naval"."Si le monde ne s'occupe pas de ça, parce qu'il s'agit d'un problème d'ordre international, nous agirons pour mettre un terme à ce siège naval", a-t-il prévenu.</p><p>La semaine dernière, les Houthis avaient attaqué deux navires au large des côtes yéménites, dont un navire battant pavillon des Bahamas, en affirmant qu'ils appartenaient à des Israéliens.</p><p>Un destroyer américain avait abattu la semaine dernière trois drones en portant assistance à des navires commerciaux en mer Rouge visés par des attaques depuis le Yémen, selon Washington, qui avait dénoncé "une menace directe" pour la sécurité maritime.</p><p>Le 19 novembre, les Houthis se sont emparés du navire marchand Galaxy Leader qui appartient à une société britannique elle-même propriété d'un homme d'affaires israélien.</p><p>Les Houthis ont également lancé une série de drones et de missiles en direction d'Israël.De nombreux engins ont été interceptés par Israël ou des bateaux de guerre américains.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Intenses combats dans le sud de Gaza, craintes pour les civils

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas se livrent dimanche à de violents combats dans le sud de la bande de Gaza, où des centaines de milliers de personnes tentent désespérémen
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Intenses combats dans le sud de Gaza, craintes pour les civils

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas se livrent dimanche à de violents combats dans le sud de la bande de Gaza, où des centaines de milliers de personnes tentent désespérément de se protéger.</p><p>Tôt dimanche, l'aviation israélienne a mené des "raids aériens très violents" près de Khan Younès, et sur la route entre cette ville et celle de Rafah, près de la frontière avec l'Egypte, a indiqué l'administration du Hamas.Un journaliste de l'AFP a pu constater les frappes dans le sud de Gaza.</p><p>Quelques heures plus tard, une source proche des branches militaires du Hamas et du Jihad islamique a indiqué à l'AFP que les deux mouvements étaient impliqués dans "de violents affrontements" autour de Khan Younès. </p><p>L'armée israélienne a dit avoir "intensifié" ses opérations dans ces secteurs du sud de la bande de Gaza."Nous devons accentuer la pression", a lancé son chef d'état-major de l'armée Herzi Halevi, faisant état d'un nombre croissant de combattants du Hamas "tués".</p><p>Au tout début de son offensive terrestre, l'armée israélienne avait demandé à la population du nord de la bande de Gaza de se rendre au sud. </p><p>Mais avec l'intensification des combats dans le sud, et après un véto américain à l'ONU sur une résolution proposant un cessez-le-feu, les craintes vont croissant pour la population civile dans la bande de Gaza et notamment dans le sud.</p><p></p><p>- "Peine de mort" -</p><p></p><p>Une grande partie des 1,9 million de Gazaouis qui ont fui les combats et les bombes se retrouvent acculés à Rafah, transformé en vaste camp de réfugiés.</p><p>Des maladies se propagent en raison de la surpopulation et des mauvaises conditions sanitaires au sein des abris de l'agence de l'ONU dédiée aux réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le sud du territoire.</p><p>"Près d'un million d'enfants ont été déplacés de force et sont poussés de plus en plus vers le sud, dans des zones minuscules, surpeuplées, sans eau, sans nourriture et sans protection", a déclaré la directrice de l'Unicef pour le Moyen-Orient, Adele Khodr.</p><p>"Les restrictions liées à l'acheminent d'une aide vitale à travers la bande de Gaza sont une peine de mort supplémentaire pour les enfants", a-t-elle ajouté.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, le bilan des victimes dépasse 17.700 morts dans l'étroite bande de terre, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le début de l'offensive israélienne à Gaza qui vise à "anéantir" ce mouvement classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>Israël a lancé cette opération après l'attaque inédite perpétrée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza sur le territoire israélien, au cours de laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités.Environ 240 personnes avaient été prises en otage et emmenées à Gaza où 137 sont toujours retenues selon l'armée.</p><p></p><p>- "Nous danserons à nouveau" -</p><p></p><p>Fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, ont été relâchés dans le cadre d'un accord de trêve de sept jours, en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus en Israël. </p><p>Samedi soir, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv pour appeler le gouvernement à négocier la libération des autres otages dont les familles sont toujours rongées par l'angoisse. </p><p>"Je préfère voir mes enfants libérés par des négociations, pas des actions militaires, car j'ai peur qu'ils soient tués par l'armée", a confié à l'AFP Yechi Yehud, père de Arbel et Dolev, une sœur et son frère. </p><p>Mia Schem, une Israélienne kidnappée lors du festival de musique Nova puis libérée dans le cadre de la trêve fin novembre, a posté sur Instagram un portrait photo, montrant un nouveau tatouage à l'avant-bras: "We will dance again 71023" ("Nous danserons à nouveau, 7 octobre 2023"). </p><p>Sur les réseaux sociaux arabes, la vidéo d'un soldat israélien brisant des objets dans un petit commerce de Gaza tournait en boucle.Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a qualifié "d'inapproprié", ce comportement qui fait l'objet d'un "examen".</p><p></p><p>- "La mort nous suit" -</p><p></p><p>Après un peu plus de deux mois de guerre, des quartiers entiers de Gaza sont désormais des champs de ruines et plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées, selon l'ONU.</p><p>Des milliers de personnes ont trouvé abri à l'hôpital al-Chifa, hors service après avoir été évacué par l'armée israélienne il y a une quinzaine de jours, selon un journaliste de l'AFP.Des déplacés ont installé des centaines de tentes de fortune faites de tissu recouvert de plastique ou de nylon dans les jardins et les cours intérieures.</p><p>"Nous nous sommes réfugiés à l'hôpital al-Chifa.(...) Nous ne savons pas s'ils prendront d'assaut l'hôpital de nouveau.Qu'importe où nous allons, la mort nous suit", a raconté à l'AFP Suheil Abou Dalfa, 56 ans, dont la maison a été touchée par un obus et le fils de 20 ans blessé. </p><p>Le gouvernement américain a approuvé "d'urgence", sans passer par le Congrès, la vente à Israël de près de 14.000 obus de 120 mm équipant les chars de combat Merkava engagés dans l'offensive contre le Hamas à Gaza.</p><p></p><p>- Du Liban au Yémen -</p><p></p><p>Les tensions hors de Gaza font toujours planer le spectre d'un élargissement du conflit.</p><p>L'Iran, soutien clé du Hamas, a mis en garde contre "la possibilité" d'"une explosion incontrôlable" au Moyen-Orient, tandis que les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par Téhéran, ont menacé d'attaquer tout navire dans la mer Rouge se dirigeant vers Israël si la population de la bande de Gaza ne recevait pas l'aide dont elle a besoin.</p><p>La frégate multi-missions française Languedoc a intercepté dans la nuit deux drones qui se dirigeaient vers elle depuis les côtes du Yémen, a annoncé l'état-major des armées.</p><p>A la frontière nord d'Israël, les échanges de tirs se sont multipliés entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, allié du Hamas soutenu par l'Iran, depuis le début de la guerre.</p><p>Une position de maintien de la paix de l'ONU dans le sud du Liban a été touchée samedi sans faire de victimes, a déclaré la force des Nations unies, ajoutant qu'elle vérifiait l'origine des tirs.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël veut «accentuer la pression» militaire dans la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël s'est dit samedi déterminé à "accentuer la pression" dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, après un véto américain à l'ONU sur une r
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Israël veut «accentuer la pression» militaire dans la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël s'est dit samedi déterminé à "accentuer la pression" dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, après un véto américain à l'ONU sur une résolution proposant un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, où les habitants tentent désespérément de se protéger des combats.</p><p>L'armée israélienne a mené des dizaines de frappes aériennes dans les zones de Khan Younès et de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ainsi que des combats de rue acharnés dans plusieurs villes contre les membres du mouvement islamiste palestinien.</p><p>D'après le conseiller national pour la sécurité Tzachi Hanegbi, "plus de 7.000 terroristes" ont été tués dans le territoire palestinien surpeuplé.</p><p>Le général Halevi, chef de l'armée israélienne, a appelé à "accentuer la pression" militaire sur le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, le bilan des victimes dépasse 17.700 morts dans l'étroite bande de terre, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le début de la guerre.</p><p>Celle-ci a été déclenchée par l'attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre par des commandos du Hamas qui se sont infiltrés depuis Gaza sur le territoire israélien, au cours de laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités israéliennes.Environ 240 personnes avaient été prises en otage et emmenées à Gaza où 137 sont toujours retenues, selon la même source.</p><p>Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne, le Royaume-Uni, entre autres, et promis de ramener les otages.</p><p>La branche armée du Hamas a de son côté revendiqué samedi de nouveaux tirs de roquettes vers le sud d'Israël depuis la bande de Gaza.</p><p></p><p>- "La mort nous suit" -</p><p></p><p>Dans un territoire palestinien où des quartiers entiers sont désormais des champs de ruines après un peu plus de deux mois de guerre, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées et 85% de la population a été déplacée, selon l'ONU.</p><p>"Ils ont bombardé (le quartier de) Choujaiya avec des avions et des chars, c'était de la folie.Un obus a touché la maison et a blessé mon fils Mohammed, âgé de 20 ans", raconte à l'AFP Suheil Abou Dalfa, 56 ans, dans la ville de Gaza. </p><p>"Nous nous sommes réfugiés à l'hôpital al-Chifa.(...) Nous ne savons pas s'ils prendront d'assaut l'hôpital de nouveau.Qu'importe où nous allons, la mort nous suit"</p><p>Des milliers de personnes ont trouvé abri à l'hôpital al-Chifa, hors service après avoir été évacué par l'armée israélienne il y a une quinzaine de jours, selon un journaliste de l’AFP.Des déplacés ont installé des centaines de tentes de fortune faites de tissu recouvert de plastique ou de nylon dans les jardins et les cours intérieures. </p><p>Dans le camp de Jabaliya, le marché a été transformé en cimetière, avec des tombes creusées à la hâte.</p><p>Tout au sud, près de la frontière égyptienne, une grande partie des 1,9 million de Gazaouis qui ont fui les combats et les bombes se retrouvent acculés à Rafah, à la frontière égyptienne, transformé en vaste camp de réfugiés.</p><p>Des maladies se propagent en raison de la surpopulation et des mauvaises conditions sanitaires dans les abris de l'agence de l'ONU dédiée aux réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le sud du territoire.</p><p>Les distributions d'aide restent très limitées et insuffisantes, et les Gazaouis réfugiés à Rafah survivent comme ils le peuvent. </p><p>Ici, un homme ramasse des branchages pour faire du bois de chauffage.Là, des habitants parcourent les décombres après des frappes dans leur quartier et récupèrent ce qui peut l'être, comme des couvertures.</p><p>"Nous avons fui la ville de Gaza vers Khan Younès, et ensuite Rafah, mais où peut-on aller après?", a confié à l'AFP Fayez Nusseiri, à l’hôpital Al Najjar de Rafah.</p><p></p><p>- "Explosion incontrôlable" -</p><p></p><p>Le blocage par Washington de la résolution du Conseil de sécurité appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" a été condamné par plusieurs pays, des ONG, le Hamas et l'Autorité palestinienne.Son président Mahmoud Abbas a déclaré samedi qu'il tenait les Etats-Unis pour "responsables de l'effusion de sang" à Gaza.</p><p>Pour sa part, l'Iran a mis en garde contre "la possibilité" d'"une explosion incontrôlable" au Moyen-Orient, tandis que les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par Téhéran, ont menacé d'attaquer tout navire dans la mer Rouge se dirigeant vers Israël si la population de la bande de Gaza ne recevait pas l'aide dont elle a besoin.</p><p>"Si le monde ne s'occupe pas de ça (...), nous agirons pour mettre un terme à ce siège naval", a réagi le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi.</p><p>Loin de marquer le pas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis que son pays allait continuer sa "juste guerre" pour "éliminer le Hamas".</p><p>Avec le soutien ferme des Etats-Unis: le gouvernement américain a approuvé samedi "d'urgence", sans passer par le Congrès, la vente à Israël de près de 14.000 obus.</p><p>Le bilan s'est également alourdi en Cisjordanie occupée où trois hommes ont été tués par l'armée israélienne d'après le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.</p><p>De son côté, Israël a indiqué vendredi avoir perdu 93 soldats à Gaza depuis le début de la guerre, ajoutant que deux autres militaires avaient été blessés lors d'une récente opération ratée visant à libérer des otages.</p><p></p><p>- Otage mort -</p><p></p><p>Samedi, les proches d'un otage israélien de 25 ans enlevé le 7 octobre ont confirmé sa mort.Le Hamas avait auparavant affirmé qu'un otage avait été tué au cours de la tentative de libération des otages par l'armée.</p><p>Les familles de captifs du Hamas et de groupes affiliés sont toujours rongés par l'angoisse. </p><p>"Nous faisons de notre mieux pour nous soutenir les uns les autres, rester calmes.Ne pas s'effondrer", confie à l'AFP Yechi Yehud, père de Arbel et Dolev, une soeur et son frère.</p><p>"Je préfère voir mes enfants libérés par des négociations, pas des actions militaires, car j'ai peur qu'ils soient tués par l'armée", a-t-il dit.</p><p>Plusieurs centaines de personnes se sont par ailleurs rassemblées à Tel-Aviv samedi soir pour appeler le gouvernement à négocier pour faire libérer les captifs.</p><p>Fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, avaient été relâchés dans le cadre d'un accord de trêve de sept jours, en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.</p><p>Les tensions hors de Gaza faisaient toujours planer le spectre d'un élargissement du conflit.</p><p>A la frontière nord d'Israël notamment, les échanges de tirs se sont multipliés entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, allié du Hamas soutenu par l'Iran, depuis le début de la guerre.</p><p>Samedi, l'armée israélienne a déclaré avoir riposté à des "tirs" depuis le Liban en direction de la zone de Misgav Am, à la frontière nord d'Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Ramenez-les à la maison!» A Tel-Aviv, nouveau rassemblement pour la libération des otages

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv samedi soir pour appeler à la libération des otages toujours retenus par le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, a constaté un journ
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«Ramenez-les à la maison!» A Tel-Aviv, nouveau rassemblement pour la libération des otages

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv samedi soir pour appeler à la libération des otages toujours retenus par le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>Anonymes et familles d'otages se sont réunis sur la "Place des otages", munis de pancartes portant des messages tels que "Ils nous font confiance pour les sortir de l'enfer" ou "Ramenez-les à la maison maintenant".</p><p>Environ 240 personnes avaient été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre lors de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, d'après les autorités israéliennes.</p><p>Fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, avaient été libérés dans le cadre d'un accord de trêve de sept jours entre le Hamas et Israël, en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israélienne.</p><p>"Nous voulons pousser le gouvernement à conclure un (autre) accord pour les libérer", a déclaré aux participants Eli Eliezer, un proche des otages encore retenus à Gaza, estimés actuellement à 137 par les autorités israéliennes.</p><p>"C'est le travail du gouvernement d'assurer la sécurité de sa population et de ses terres", estime l'ingénieur de 61 ans.</p><p>Dans un témoignage vidéo diffusé lors du rassemblement, l'otage libérée Margalit Moses, 77 ans, a déclaré qu'elle avait été transportée dans un tunnel sous Gaza, où l'un de ses gardes du Hamas lui avait confisqué une machine qu'elle utilisait pour l'aider à respirer la nuit. </p><p>"Je n'ai pas dormi pendant quarante-neuf jours", a-t-elle précisé."Il y a eu des difficultés psychologiques, il y a eu des difficultés physiques, et chaque jour qui passait, cela devenait de plus en plus difficile." </p><p>"Chaque jour semblait une éternité...Qu'il s'agisse de la faim, du désir de retrouver sa famille", a témoigné Itay Regev, 18 ans, une ex-otage.</p><p>Le Hamas a exclu toute libération d'autres otages jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu permanent soit conclu.</p><p>Plus tôt samedi, le Forum des familles d'otages et le kibboutz de Beeri ont annoncé le décès de Sahar Baruch, 25 ans, "assassiné" par ses geôliers.La veille, le Hamas avait rapporté sa mort lors d'une tentative de l'armée israélienne pour le sauver.</p><p>A Tel-Aviv, sur scène, entre prières, chants et prises de parole, le père d'un otage a critiqué l'action du gouvernement.</p><p>"Pourquoi ne font-ils pas leur travail?Nous demandons au cabinet israélien, au cabinet de guerre, d’expliquer exactement ce qui est sur la table des négociations", a déclaré Ruby Chen, le père d'Itay Chen, 19 ans.</p><p>"Nous exigeons de participer au processus de négociation.Faites-les sortir maintenant, immédiatement, quel que soit le prix", a-t-il exigé.</p><p>Dans la foule compacte, Tzvia Bader, assure que la libération des otages n’est "pas la priorité absolue" du gouvernement. </p><p>Celle qui dirige une start-up dans la santé craint que l'armée n'ait parfois mis les otages en danger lors de son offensive à Gaza."Nous ne pouvons laisser personne derrière nous", fait-elle valoir.</p><p>Les bombardements israéliens lancés dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque du 7 octobre ont fait 17.700 morts, pour plus des deux tiers des femmes et des personnes âgées de moins de 18 ans, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des progrès à la COP28, mais «pas assez vite»

Description: <p>Dubaï (AFP) - "Il nous reste moins de trois jours": malgré des "progrès", le président de la COP28 a solennellement appelé samedi soir les pays à s'émanciper de leurs propres intérêts pour parvenir
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Des progrès à la COP28, mais «pas assez vite»

Description: <p>Dubaï (AFP) - "Il nous reste moins de trois jours": malgré des "progrès", le président de la COP28 a solennellement appelé samedi soir les pays à s'émanciper de leurs propres intérêts pour parvenir à un accord capable de juguler le changement climatique.</p><p>"Nous faisons des progrès, mais pas assez vite, et de façon pas assez satisfaisante", a déclaré Sultan Al Jaber lors d'une séance plénière devant l'ensemble des délégués des pays, répétant qu'il entendait tenir son calendrier de clôture de la COP28 mardi.</p><p>"Il est temps de mettre de côté ses propres intérêts au nom de l'intérêt général", a lancé le patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, la mine plus sévère que la veille.Il réunira les ministres et chefs de délégation dimanche à 15H00 locales (11H00 GMT).</p><p>Il n'est pas le seul à parler de progrès.Quelques heures plus tôt, l'émissaire chinois pour le climat, Xie Zhenhua, a lui aussi rapporté des avancées, fruit de réunions permanentes entre les grands pays et les grands blocs régionaux. </p><p>Les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) causent les deux tiers du réchauffement mais aucune COP n'est jamais parvenue à appeler à leur sortie, à part le charbon il y a deux ans.Jamais la pression n'a été aussi forte que cette année pour les désigner explicitement dans un accord à une COP, Sultan Al Jaber lui-même ayant reconnu cette nécessité.</p><p>"Nous avons déjà fait des progrès sur ce sujet, et je pense que nous en aurons d'autres très bientôt, dans les prochains jours", a estimé Xie Zhenhua, vétéran de ces négociations qui était à la COP21 lorsque l'accord de Paris a été adopté, en 2015.</p><p>"Car si nous n'y parvenons pas, si nous ne résolvons pas ce sujet (les fossiles, NDLR), je vois peu de chance que nous ayons une COP28 réussie", a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec des journalistes.</p><p>Ce n'est pas encore la panique.Une source européenne décrit une "phase d'attente et de test".</p><p></p><p>- Chine et Etats-Unis -</p><p></p><p>Les quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud, désignés pour mener des consultations, ont jusqu’à dimanche après-midi pour dénouer les crispations.Sultan Al Jaber reprendra ensuite le flambeau pour mener les 48 heures finales.</p><p>Le grand puzzle diplomatique en train d'être assemblé à Dubaï doit à la fois envoyer le signal que le début de la fin des énergies fossiles a commencé, selon le voeu d'une centaine de pays dont ceux de l'Union européenne, et que la transition énergétique ne doit pas être synonyme de sacrifice pour les pays en développement.</p><p>La Chine, attachée à l'accord de Paris, est vue comme un pont entre pays riches et en développement, et son émissaire est de toutes les réunions. </p><p>Samedi, Xie Zhenhua a pris soin de rappeler que Chine et Etats-Unis avaient signé une déclaration commune en novembre pour dire que les énergies renouvelables (solaire, éolien...) devaient graduellement remplacer les fossiles. </p><p>Cela sera-t-il la base d'un compromis à la COP28?</p><p></p><p>- "En colère" contre l'Opep -</p><p></p><p>L'habileté consistera à trouver le point d'équilibre capable de remporter le consensus de 194 pays et de l'Union européenne, les membres de l'accord de Paris.</p><p>"Tout l'enjeu est de trouver des formulations qui tiennent compte de la très grande diversité des points de départ de chaque pays et de la manière dont ils imaginent aller vers la neutralité carbone, tout en essayant de maintenir un haut niveau d'ambition", explique la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.</p><p>Si près du but, les grands camps répètent leurs positions, et l'ire des pays anti-fossiles vise l'Opep, le cartel des pays exportateurs de pétrole mené par l'Arabie saoudite.</p><p>L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a réitéré samedi à la tribune son opposition à tout ciblage spécifique des énergies fossiles dans un accord final.Le secrétaire général de l'Opep, Haitham al-Ghais, a écrit cette semaine "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés pour les enjoindre de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles.</p><p>Ce qui a suscité un déluge de réactions à Dubaï. </p><p>Même la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence semestrielle de l'Union européenne, a dénoncé une position "répugnante".</p><p>Agnès Pannier-Runacher s'est, elle, dite "stupéfaite" et "en colère". </p><p>Mais, preuve que tout le monde se parle, elle a rencontré son homologue saoudien samedi.</p><p>jz-lth-jmi-bl-ico/blb</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les lettres d'Hollywood, véritables emblèmes, fêtent leur centenaire

Description: <p>Hollywood (États-Unis) (AFP) - Les lettres d'Hollywood, nichées sur les hauteurs de Los Angeles et devenues un symbole mondial de l'industrie du cinéma, ont fêté vendredi leur centenaire en lumière.</p><p>
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Les lettres d'Hollywood, véritables emblèmes, fêtent leur centenaire

Description: <p>Hollywood (États-Unis) (AFP) - Les lettres d'Hollywood, nichées sur les hauteurs de Los Angeles et devenues un symbole mondial de l'industrie du cinéma, ont fêté vendredi leur centenaire en lumière.</p><p>Les neuf lettres mythiques se sont illuminées - chose qui n'était plus arrivée depuis des décennies - pour fêter leur 100e anniversaire.</p><p>Au fil des années, le panneau est devenu presque plus fameux que les stars de cinéma à Los Angeles.</p><p>Les neuf lettres ont été au cours de leur histoire les vedettes d'une multitude de films et de séries se déroulant à "L.A", et furent maintes fois détruites à coups d'effets spéciaux comme pour symboliser le risque de disparition du cinéma et de l'Amérique.</p><p>L'écriteau a aussi été le siège de vraies tragédies comme lorsque l'actrice d'origine britannique Peg Entwistle se suicide en sautant du haut de la lettre H en 1932.</p><p></p><p>- Panneau publicitaire -</p><p>L'enseigne, incontournable pour tout touriste à Los Angeles, est aussi célèbre que son histoire est méconnue: érigée en 1923, elle était à l'origine composée de 13 lettres, "HOLLYWOODLAND", censées promouvoir un nouveau quartier résidentiel.</p><p>Le gigantesque panneau publicitaire, dont les milliers d'ampoules s'illuminent alors tour à tour de manière régulière pour attirer l'attention sur les maisons construites juste en-dessous, s'est imposé comme un emblème grâce à l'essor de l'industrie cinématographique dans la cité des Anges.</p><p>Les lettres ont pourtant bien failli être détruites.Dans les années 1940, les habitants demandent à la ville de supprimer l'enseigne dont le H est abîmé par le vent.</p><p>Mais la ville décide de réparer le panneau et, en 1949, enlève le "LAND" pour garder "HOLLYWOOD" comme on le connaît aujourd'hui.</p><p></p><p>- Du bois à l'acier -</p><p>Après trois décennies de soleil brûlant et d'intempéries, les lettres en bois de 15 mètres de haut se retrouvent à nouveau dans un piteux état.Le premier O s'est réduit à un u minuscule et le dernier s'est effondré.</p><p>C'est alors qu'entre en scène Alice Cooper, père fondateur du shock rock, qui mène une campagne tambour battant pour redonner à l'enseigne sa gloire d'antan en donnant 28.000 dollars.</p><p>Huit autres personnes, dont l'acteur Gene Autry, le fondateur de Playboy Hugh Hefner et le chanteur Andy Williams, font de même et parrainent chacun une lettre.</p><p>Les nouvelles lettres sont un peu moins hautes mais en acier et donc plus résistantes.</p><p>Depuis, elles sont bichonnées: le Hollywood Sign Trust, qui gère le panneau, a déclaré l'année dernière que la rénovation des lettres à l'occasion de leur 100e anniversaire avait nécessité près de 1.500 litres de peinture et d'apprêt.</p><p>Leur illumination vendredi était exceptionnelle car, contrairement à la plupart des monuments mondiaux, l'enseigne d'Hollywood n'est pas éclairée la nuit à cause des habitations à proximité.</p><p>Mais selon Jeff Zarrinnam, le président du Hollywood Sign Trust, le panneau pourrait à nouveau s'illuminer: "Nous avons des événements sportifs très importants qui arrivent à Los Angeles, comme la Coupe du monde de football, les Jeux olympiques (en 2028), donc ce sont les types d'événements pour lesquels nous voudrions probablement allumer le panneau Hollywood."</p><p>L'emblématique panneau a connu deux mésaventures: en 2017, ses lettres ont été modifiées par des amateurs de Marijuana pour écrire "Hollyweed" ("weed" signifie "cannabis") et en 2021, des militants avaient remplacé le "W" et le "D" avec des "B" donnant ainsi "Hollyboob" ("Boob" signifie "sein" en anglais) pour sensibiliser sur le cancer du sein.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

COP28: des «progrès» dans les négociations sur les fossiles, selon la Chine

Description: <p>Dubaï (AFP) - A trois jours de la fin de la COP28, la Chine affirme samedi que les négociations sur la sortie du pétrole, du gaz et du charbon avancent, alors que l'Opep tente de freiner la dynamique contre les énergies fos
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COP28: des «progrès» dans les négociations sur les fossiles, selon la Chine

Description: <p>Dubaï (AFP) - A trois jours de la fin de la COP28, la Chine affirme samedi que les négociations sur la sortie du pétrole, du gaz et du charbon avancent, alors que l'Opep tente de freiner la dynamique contre les énergies fossiles.</p><p>"Nous avons déjà fait des progrès sur ce sujet, et je pense que nous en aurons d'autres très bientôt, dans les prochains jours", a déclaré l'émissaire chinois sur le climat, Xie Zhenhua, vétéran de ces négociations qui était à la COP21 lorsque l'accord de Paris a été adopté, en 2015.</p><p>"Car si nous n'y parvenons pas, si nous ne résolvons pas ce sujet, je vois peu de chance que nous ayons une COP28 réussie", a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec des journalistes.</p><p>Le grand puzzle diplomatique en train d'être assemblé à Dubaï sous la présidence des Emirats arabes unis doit à la fois envoyer le signal que le début de la fin des énergies fossiles a commencé, selon le voeu d'une centaine de pays dont ceux de l'Union européenne, et que la transition énergétique ne doit pas être synonyme de sacrifice pour les pays en développement.</p><p>La Chine, attachée à l'accord de Paris, est vue comme un pont entre pays riches et en développement, et son émissaire est de toutes les réunions. </p><p>Samedi, Xie Zhenhua a pris soin de rappeler que Chine et Etats-Unis avaient signé une déclaration commune en novembre pour dire que les énergies renouvelables (solaire, éolien...) devaient graduellement remplacer les fossiles.Cela sera-t-il la base d'un compromis à la COP28?</p><p>Sultan Al Jaber, le président de la conférence, veut un "deal" d'ici mardi, au 8e anniversaire de l'accord de Paris.</p><p></p><p>- "En colère" contre l'Opep -</p><p></p><p>Le jeu diplomatique des trois prochains jours consistera à trouver le point d'équilibre capable de remporter le consensus de 194 pays et de l'Union européenne.</p><p>"Tout l'enjeu est de trouver des formulations qui tiennent compte de la très grande diversité des points de départ de chaque pays et de la manière dont ils imaginent aller vers la neutralité carbone, tout en essayant de maintenir un haut niveau d'ambition", explique la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher."Il va falloir être un peu inventif sur le langage".</p><p>Si près du but, les grands camps répètent leurs positions, et l'ire des pays anti-fossiles vise l'Opep, le cartel des pays exportateurs de pétrole mené par l'Arabie saoudite.</p><p>Le secrétaire général koweïtien de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, Haitham al-Ghais, a défendu samedi à la tribune son opposition à tout ciblage spécifique des énergies fossiles dans un accord final."Il n'y a pas de solution ou de voie unique pour atteindre un avenir énergétique durable", a-t-il dit.</p><p>Il a écrit cette semaine "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés pour les enjoindre de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles.</p><p>L'intervention a suscité un déluge de réactions à Dubaï, chez les ONG mais aussi chez les ministres. </p><p>La ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence semestrielle de l'Union européenne, a fait du bruit en dénonçant une position "répugnante".</p><p>Agnès Pannier-Runacher s'est, elle, dite "stupéfaite" et "en colère".</p><p>"Rien ne met plus en danger la prospérité et l'avenir des habitants de la Terre, y compris les citoyens des pays de l'Opep, que les énergies fossiles", a jugé Tina Stege, émissaire pour le climat des îles Marshall, archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux.</p><p>Mais "aucun pays ne veut être le pays désigné comme le fauteur de troubles", nuance un membre de l'équipe de la présidence de la COP28, qui voit surtout dans les manœuvres saoudiennes une technique typique des fins de négociation.</p><p></p><p>- "Montrer l'exemple" -</p><p></p><p>A la tribune, les pays se succèdent samedi sans montrer d'évolution notable dans leurs positions publiques.</p><p>Le représentant du Qatar a même profité de l'occasion pour vanter le gaz naturel, dont son pays est un grand producteur."Le Qatar fournit les marchés mondiaux en énergie propre grâce à la production de gaz naturel", a assuré sans sourciller le ministre de l'Environnement du Qatar, Faleh Nasser Al-Thani.</p><p>Les pays émergents et en développement, eux, demandent des contreparties aux pays riches pour signer l'abandon des combustibles fossiles.Les termes "équité" et "juste" sont de tous les discours.</p><p>A la tribune samedi, le ministre indien du climat, Bhupender Yadav, a appelé les pays développés à "montrer l'exemple".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

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