Algeria



Pas plus de 2 mois de retard dans les salaires

La Fédération algérienne de football (FAF) a indiqué, jeudi, qu’elle était destinataire d’un courrier de la Fifa, dans lequel l’instance internationale informe toutes les associations membres, que plusieurs amendements vont être apportés au «Rè
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Pas plus de 2 mois de retard dans les salaires

La Fédération algérienne de football (FAF) a indiqué, jeudi, qu’elle était destinataire d’un courrier de la Fifa, dans lequel l’instance internationale informe toutes les associations membres, que plusieurs amendements vont être apportés au «Règlement du statut et du transfert des joueurs de la FIFA» à compter du 1er juin prochain. Les règles, pour ce qui est des aspects financiers, entre joueurs et clubs, seront plus strictes. Ainsi, d’emblée, l’article 14 amendé de ce règlement stipule désormais que «tout comportement abusif d’une partie visant à forcer l’autre partie à résilier ou à modifier les termes du contrat donne droit à cette autre partie (joueur ou club) de résilier le contrat pour juste cause». Allant plus loin, la Fifa a introduit un nouvel article (14 bis) qui impose un délai maximum (deux mois) pour ce qui est des retards des salaires. «Si un club venait à se retrouver dans l’illégalité en ne payant pas au moins deux salaires mensuels au joueur aux dates prévues, ce dernier serait alors considéré comme en droit de résilier son contrat pour juste cause sous réserve d’avoir mis en demeure par écrit le club débiteur et de lui avoir accordé au moins quinze jours pour honorer la totalité de ses obligations financières. Des dispositions contractuelles alternatives applicables au moment de l’entrée en vigueur du présent article peuvent également être prises en considération». De plus, «aucune clause contractuelle garantissant au club du temps supplémentaire (délai de grâce) pour verser au joueur des sommes dues conformément au contrat ne sera reconnue» (article 18 amendé). L’instance internationale signale toutefois que s’il existe dans un pays donné une convention collective «valablement négociée», c’est cette dernière qui est appliquée. Bien évidemment, la Fifa a été également regardante sur les intérêts des clubs. A cet effet, dans l’article 17 de ce règlement, il est signalé que «si le joueur a signé un nouveau contrat au moment de la décision (résiliation d’un contrat sans juste cause, ndlr), la valeur du nouveau contrat pour la période correspondant à la durée restante du contrat prématurément résilié sera déduite de la valeur résiduelle du contrat prématurément résilié (indemnité réduite)».   En dernier lieu, la Fifa a également introduit un autre nouvel article (24 bis) dans lequel il est est stipulé que «lorsqu’elles enjoignent une partie (club ou joueur) de verser à une autre partie (club ou joueur) une somme d’argent (montants impayés ou indemnité), les entités que sont Ia commission du statut du joueur, la CRL, le juge unique ou le juge de la CRL (selon le cas) devront aussi décider des conséquences qu’aurait un non-paiement de ladite somme dans Ie délai imparti». Il faut noter que ces amendements n’auront pas d’effet rétroactif. Seuls les contrats signés à partir du 1er juin seront concernés par les nouvelles mesures.  

«Certains disent qu'il faut casser les tabous»

Vous avez travaillé avec Abdelkader Alloula. Parlez-nous de cette expérience ? A cette époque de ma vie, Alloula était un repère. J’ai appris à le connaître avec la pièce Les bas-fonds (Al Dahaliz) en 1985. Nous sommes devenus des amis après.
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«Certains disent qu'il faut casser les tabous»

Vous avez travaillé avec Abdelkader Alloula. Parlez-nous de cette expérience ? A cette époque de ma vie, Alloula était un repère. J’ai appris à le connaître avec la pièce Les bas-fonds (Al Dahaliz) en 1985. Nous sommes devenus des amis après. Je suivais de près toutes les mises en scène qu’il faisait. J’insistais pour avoir la critique de Alloula à chaque fois que je jouais dans une pièce. Sans cette critique, je considérais que mon travail n’était pas fini. Alloula, en homme généreux, se déplaçait avec ses amis pour assister à nos spectacles. Je me souviens qu’il était venu d’Oran assister à la pièce Galou laârab à Sidi Bel Abbès. La dernière fois que j’ai vu Alloula vivant, c’était à Skikda, en 1993. Je participais avec Sid Ahmed Agoumi à la pièce L’amour et après, de Masrah El Qalaâ. Il était venu avec Ghaouti Azri et Mohamed Haïmour nous soutenir à l’hôtel. Nous étions restés jusque tard dans la nuit à discuter autour de la pièce et à la décortiquer. Alloula m’avait beaucoup soutenue lorsque j’ai commencé à travailler avec Rachid Boudjedra sur l’adaptation du Journal d’une femme insomniaque. J’avais beaucoup d’appréhension par rapport à l’adaptation de ce roman, un texte très osé. Il fallait pour moi trouver la manière subtile de dénoncer des choses sans heurter le spectateur qui est dans la salle assis à côté de sa fille. Alloula m’avait aidée à atteindre cet objectif. Je peux parler pendant des heures sur Alloula, un homme généreux, qui donnait énormément dans sa vie, dans son travail. J’ai appris beaucoup de choses avec lui. C’était un homme ordonné et structuré. Pour Les bas- fonds, il avait tracé une mise en scène avec méthode. Il avait amené les comédiens à voir des films russes à la Cinémathèque, nous a parlé de la biographie de Maxime Gorki,  expliquant les raisons de l’écriture de sa pièce Les bas-fonds. Alloula décortiquait chaque personnage humainement, psychologiquement. Il nous amenait vers le rôle sans nous rendre compte. Il vous mettait dans l’atmosphère du texte… C’est ce qu’il disait. Pour lui, le comédien devait être chargé par l’histoire racontée. D’où toutes les informations qu’il donnait autour de l’œuvre mise en scène. Cela donne des clefs au comédien pour être juste dans le personnage… Selon vous, vingt ans après, l’héritage de Alloula a-t-il été respecté, entretenu en Algérie ? La grande chance que nous avons est que Alloula nous a laissé des textes édités, comme Lejouad, Legoual et Litham. Ces textes, revisités ponctuellement, font partie du patrimoine théâtral national. Jusqu’à la fin des temps, il y  aura toujours des artistes qui voudront les revisiter à leur manière. Envisagez-vous de reprendre un de ces textes pour le mettre en scène ?   Pour l’instant, je n’oserai pas ! Il n’est pas du tout évident de monter les pièces de Alloula. C’est difficile. Vous aviez joué dans la pièce Lejouad  (Les généreux) de Alloula. Racontez-nous cette expérience ?   C’est une expérience qui n’était pas probante pour moi. En tant que comédienne, j’étais à côté de ce que ce rôle exigeait de moi. J’étais dans un état très sensible. Le spectacle a été monté une année après l’assassinat de Alloula (le dramaturge a été tué en mars 1994 à Oran, ndlr). Je jouais le personnage de l’institutrice qui ne devait pas exprimer des émotions. L’autre personnage, Lemnouer,  évoquait la générosité d’un ami mort à travers son squelette. Inévitablement, je pensais à Alloula et je ne retenais pas mon émotion. Je n’étais plus donc dans le côté «carré», scientifique, de l’institutrice.   Lors de la 3e édition du Festival de Annaba, une pièce a suscité quelque peu la polémique, Le retour de Shakespeare, de Meriem Allak (Batna). Une pièce qui critique la situation actuelle du théâtre algérien. Cette critique est-elle fondée ou exagérée ? Pour évoquer la médiocrité, il faut d’abord être sûr qu’on n’est pas soi-même médiocre. C’est très facile de s’attaquer au théâtre et d’aborder des questions qu’on ne maîtrise même pas. Nous sommes des responsables de théâtres régionaux et nous savons que le théâtre n’est pas seul dans la société dans laquelle nous vivons. Il fait partie d’un tas d’autres choses. Nous avons des problèmes de public, de formation. Pensez-vous que nous avons suffisamment de metteurs en scène ou de scénographes en Algérie ? On peut les compter. On arrive à peine à avoir un nombre assez respectable de comédiens. Et encore ! Nous essayons donc, avec ce que nous avons, de faire des choses. Le Festival de Annaba a le mérite d’exister. Idem pour les théâtres régionaux qui s’ouvrent de plus en plus. Dans certaines régions, le théâtre a disparu depuis des années. C’est à peine maintenant que les choses reprennent. Vous avez l’expérience de la gestion, puisque vous avez été directrice du Théâtre régional de Skikda et actuellement de Annaba. Quelles sont les difficultés à gérer un théâtre régional ? Moi, je gère le théâtre comme une artiste, pas comme une administratrice. J’ai des collaborateurs qui maîtrisent mieux que moi les questions de l’administration. A chaque fois, je mets en place un climat de confiance avec le personnel. Je m’intéresse ensuite aux aspects artistiques et de formation. Je fais de la formation sur le tas. Je transmets ce que je sais aux comédiens. Je l’ai fait à Skikda avec un groupe de jeunes. Ici, à Annaba, je suis contente parce que nous avons de jeunes comédiennes qui travaillent d’une manière régulière. Le théâtre algérien manque de techniciens (machinistes, éclairagistes…). Que faire ?  Nous avons effectivement un manque de techniciens. Beaucoup sont déjà partis à la retraite et nous peinons à les faire remplacer. Je viens d’engager deux jeunes hommes qui ont bénéficié de formation. Il y a manque de sonoristes, de régisseurs. Bref, tous les métiers du théâtre. Le machiniste est un vrai métier. Il n’est pas là pour déplacer les décors uniquement. Il faut qu’il soit capable de monter et de démonter le décor, de le transporter dans de bonnes conditions. Il faut qu’on s’occupe  de ces métiers, qu’on assure des formations. Faut-il créer une école nationale des métiers du théâtre en dehors de l’Ismas ? Il faut créer une école pour former à tous les métiers du théâtre. A commencer par la maquilleuse et la costumière. Ici, à Annaba, nous n’avons pas de costumière. Je travaille avec une couturière extérieure. Or, la couture d’un costume de théâtre ne peut en aucun cas, ni dans la matière ni dans la forme, ressembler à la confection d’un robe de soirée. Je crois qu’une réflexion est menée actuellement pour régler ce problème. Vous comptez visiblement remonter sur scène… Cela fait cinq ans que je n’ai pas mis les pieds sur scène. J’ai une envie de remonter pour jouer un nouveau rôle. J’ai un projet avec Mourad Senouci pour adapter Syngué Sabour (Pierre de patience) de l’écrivain afghan Atik Rahimi (le roman a été adapté au cinéma en 2012). J’ai lu le roman et j’ai trouvé l’idée extraordinaire, celle d’une femme qui soigne son mari dans le coma et qui lui raconte leur vie avec tout ce qu’elle a de terrible. L’homme est dans le coma mais entend tout. Il est reproché au théâtre algérien actuel un certain éloignement du spectacle. Vous en pensez quoi ? Il faut avoir une certaine cohérence dans la démarche du spectacle. Un spectacle populaire est créé pour que les gens rigolent. Il y a une manière de faire du théâtre de réflexion. On évoque souvent la narration. Tout le théâtre de Alloula est narratif, mais il est fait d’une certaine manière qui le rapproche du public. Certains disent qu’il faut casser les tabous. OK., mais avec quoi ? En fait, tout dépend de la démarche artistique à adopter. Il ne s’agit pas de faire pour dire qu’on a fait ceci ou cela. Cela dit, on se recherche toujours. En cinquante ans, nous avons eu Kateb Yacine, Alloula, M’hamed Benguettaf, Ould Abderrahmane Kaki, Mustapha Kateb… Ce n’est pas facile d’avoir des talents pareils. On ne fabrique pas à la chaîne des dramaturges avec une vraie démarche, une vraie vision (…). Je fais ce métier en Algérie depuis quarante ans et je le dis et le redis : je n’ai jamais eu un problème de censure au théâtre. En 1989, à Damas, le public était étonné  par la tonalité libre de la pièce Les martyrs reviennent cette semaine qui était produite par le Théâtre national algérien (TNA). Cette année, l’Algérie a perdu M’hamed Benguettaf. Parlez-nous de votre expérience avec lui ?   Benguettaf est l’auteur que j’ai le plus joué en Algérie. J’ai eu la chance d’être dans la première version de la pièce Fatma. A l’époque, je voulais me confronter à quelque chose de difficile en interprétant plusieurs rôles en même temps. J’ai expliqué l’idée à M’hamed. Quelque temps après, il est revenu avec un texte qu’il a lu devant moi, Ziani Chérif Ayad et Azzedine Medjoubi. J’ai adoré le défi dans cette pièce. En plus, l’humanisme et l’humour de Fatma. J’ai remonté cette pièce ainsi que Les martyrs reviennent cette semaine. Je pourrais reprendre d’autres textes de Benguettaf pour monter des pièces dans le futur, pourquoi pas. J’ai joué aux côtés de Benguettaf dans plusieurs pièces comme Galou Lâarab, Al Ayta, Les bas-fonds… Un jour, figée par le trac, avant le début de la pièce Les Martyrs reviennent cette semaine, à Constantine, la ville où j’ai grandi et où j’ai été à l’école, M’hamed, qui était derrière moi, m’a poussée de toutes ses forces pour me projeter sur scène. La salle était archicomble et je disais au technicien que je n’étais pas prête. Dans les tournées avec Masrah El Qalâa, M’hamed avait chaque soir quelque chose à nous lire, pas forcément ses propres textes. Il aimait partager les textes qui lui plaisaient.    * Cette interview de Sonia a été publiée dans El Watan, Arts & Lettres, le samedi 15 mars 2014, à l’occasion du Festival du théâtre féminin de Annaba, dont elle était la responsable tout en dirigeant le théâtre régional Azzedine-Medjoubi. Nous avons retranché toutes les questions relatives au Festival qui demeurent disponibles sur le site du journal.

L’AMA maintient la pression sur la Russie

A un mois de la Coupe du monde de football, l’Agence mondiale antidopage (AMA) maintient la pression sur la Russie, exigeant toujours qu’elle reconnaisse ses fautes dans le plus grand scandale de dopage de l’histoire du sport. L’affaire ressemble
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L’AMA maintient la pression sur la Russie

A un mois de la Coupe du monde de football, l’Agence mondiale antidopage (AMA) maintient la pression sur la Russie, exigeant toujours qu’elle reconnaisse ses fautes dans le plus grand scandale de dopage de l’histoire du sport. L’affaire ressemble à une impasse. Sans cet aveu par les autorités russes qu’un système de dopage institutionnel a bien existé entre 2011 et 2015, touchant tous les sports et des centaines d’athlètes, l’AMA refuse de lever la suspension de l’agence russe antidopage Rusada. Le comité exécutif de l’AMA, réuni mercredi à Montréal, est resté sur cette position, ont indiqué plusieurs participants. «Il n’y a pas eu besoin de vote (...), rien n’a changé», a confirmé le directeur général de l’AMA, Olivier Niggli, à quelques journalistes après la réunion, sans livrer plus de détails. Tout comme un autre scandale, plus récent, celui des accusations contre le président démissionnaire de la Fédération internationale de biathlon (IBU), le Norvégien Anders Besseberg, d’avoir touché des pots-de-vin pour protéger les intérêts russes dans ce sport. Neutralité La mise à l’index de Rusada est hautement symbolique pour la Russie, qui s’apprête à accueillir la Coupe du monde de football (14 juin-15 juillet). Pour cette compétition, la FIFA a déjà fait savoir qu’ «aucun Russe ne (serait) impliqué dans la mise en œuvre du programme antidopage» et que les analyses auraient lieu hors de Russie. Mais les conséquences sont aussi concrètes dans un autre sport : le retour à la conformité de Rusada est en effet l’un des critères pour que la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) autorise à nouveau la Russie à participer à ses compétitions, comme les championnats d’Europe, en août à Berlin. En athlétisme, la Russie a déjà été privée des JO de Rio-2016 et des Mondiaux-2017 à Londres, l’IAAF n’acceptant qu’une sélection d’athlètes neutres triés sur le volet. La Russie, qui a fait du sport un outil majeur pour réaffirmer sa puissance, a aussi été privée de drapeau et d’hymne aux Jeux olympiques de Pyeongchang, où le CIO a imposé une sélection d’athlètes neutres. Depuis sa suspension en novembre 2015, Rusada a engagé des réformes et répond désormais à tous les critères exigés par l’AMA en termes de bonne gouvernance. Elle a ainsi été autorisée en juin 2017 à mener à nouveau ses programmes antidopage, sous supervision internationale. Mais l’AMA attend toujours l’acceptation claire par Moscou des conclusions accablantes de l’enquête McLaren. Ces travaux avaient levé le voile en 2016 sur un système à grande échelle, reposant sur la falsification des résultats des contrôles au laboratoire de Moscou et sur le trucage d’échantillons d’urine aux JO de Sotchi en 2014, avec la bénédiction de rouages de l’Etat, notamment le ministère des Sports. Mercredi, le directeur général de Rusada, Iouri Ganous, a donné un nouveau gage de bonne volonté en demandant aux autorités de son pays d’ouvrir les portes du laboratoire antidopage de Moscou à l’AMA, la seconde condition posée par l’agence pour lever les sanctions. En vain pour l’instant. «Rusada fait preuve de bonne volonté mais se retrouve prise en sandwich entre l’AMA et le pouvoir russe», observe l’un des patrons de l’Institut des organisations antidopage (Inado), le Canadien Doug Mac Quarrie. «Les premières victimes sont les athlètes russes honnêtes. Mais pour avancer, il faut que la Russie accepte de reconnaître ses fautes», a-t-il confié à l’AFP.

L’Atlético Madrid et Griezmann brisent le rêve de Marseille

Et de trois ! Après 2010 et 2012, l’Atlético Madrid a remporté mercredi une troisième Europa League en venant à bout sans trembler de Marseille (3-0), grâce notamment à un doublé d’Antoine Griezmann. L’attaquant français n’a pas ménagé ses
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L’Atlético Madrid et Griezmann brisent le rêve de Marseille

Et de trois ! Après 2010 et 2012, l’Atlético Madrid a remporté mercredi une troisième Europa League en venant à bout sans trembler de Marseille (3-0), grâce notamment à un doublé d’Antoine Griezmann. L’attaquant français n’a pas ménagé ses compatriotes et a vaincu la malédiction, après deux finales perdues en 2016, la Ligue des champions et l’Euro. Il a littéralement porté les Colchoneros, ses deux buts (21’, 49’) en finale s’ajoutent à ceux qu’il a marqués à chaque tour de C3 depuis les 16es de finale. Avec un dernier but du capitaine Gabi (89’), l’ «Atléti» ravale un peu sa peine des deux C1 perdues contre le Real Madrid en 2014 et 2016, mais l’OM l’a bien aidé en se sabordant pour perdre sa quatrième finale continentale sur cinq. Comme en 1999 contre Parme et 2004 contre Valence, les Marseillais ont, quant à eux, commis un petit suicide sportif. Frank Anguissa a rejoint sur les étagères de la boutique des horreurs de l’OM Laurent Blanc et Fabien Barthez : son contrôle complètement manqué sur une abominable relance axiale de Steve Mandanda a profité à Antoine Griezmann, qui a saisi l’occasion d’ouvrir le score et d’exécuter sa danse de Zébulon. Cruel pour le Camerounais, un des meilleurs sur la pelouse avant cet instant qui l’a laissé hébété un moment. L’OM a pourtant eu la première occasion, mais Valère Germain a gâché un bon ballon de Dimitri Payet en tirant au-dessus (4’). Ce sera le seul beau geste du capitaine marseillais, qui a dû abandonner la partie, en larmes, blessé à une cuisse dès la 35’. DRAME Les hommes de Rudi Garcia se sont retrouvés menés et privés de leur étoile... Dès le début de la seconde période, sous la pluie, l’OM a craqué, Mandanda s’inclinant une deuxième fois face à son coéquipier en bleu, servi dans la profondeur par Koke (49’). Dans un stade plus blanc que rouge, où les supporters de l’OM se sont fait rappeler à l’ordre pour avoir craqué beaucoup de fumigènes, le combat n’a jamais vraiment eu lieu. Comble d’amertume, Kostas Mitroglou, entré à la place de Germain, a vu sa tête frapper le poteau puis lécher la ligne de but (81’). Les supporters marseillais n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, après les échecs de 1991 en Ligue des champions, puis de 1999 et 2004. Ils se raccrochent donc toujours au seul triomphe de 1993, mais Basile Boli est toujours le seul buteur marseillais en finale européenne. RISQUE L’épopée, qui a fait vibrer tout Marseille, surtout depuis le quart de finale retour contre Leipzig (5-2, 0-1 à l’aller), s’est fracassée sur la maturité des hommes de Diego Simeone, suspendu, qui a assisté au triomphe dans les tribunes. Ce succès revigore le projet de son Atletico, qui laisse le mistigri des finales perdues à l’OM. Les Matelassiers décrochent une troisième C3, après 2010 et 2012, et écrivent enfin une ligne à leur palmarès. Depuis le triomphe en Liga en 2014, le modèle du «Cholo» Simeone ne gagnait plus que des places d’honneur. Le charismatique entraîneur argentin a coupé la priorité à Rudi Garcia, en quête lui d’un trophée depuis le doublé coupe-championnat en France avec Lille en 2011. Il ne deviendra pas cette année le second technicien français vainqueur d’une C3, après Gérard Houllier en 2001 avec Liverpool. Maintenant l’OM doit ravaler ses larmes pour ne pas finir la saison tout nu : il reste une dernière chance d’aller chercher la Ligue des champions, mais il faut battre Amiens samedi pour la dernière journée du championnat de France, malgré l’acide lactique de la défaite, et compter sur Nice pour prendre au moins un point à Lyon. Ce sera le 61e match de la saison la plus longue. Celle d’Antoine Griezmann se prolongera avec la Coupe du monde en Russie, où il guidera l’équipe de France. Au moins «Grizzy» a-t-il appris à gagner une finale...

Coupes africaines : Bonnes opérations de l’USMA et du MCA

Après le MCA, l’USM Alger a réussi à revenir avec un point de son difficile déplacement au Kenya, où elle a tenu en respect le club local de Gor Mahia FC (0-0). Ce résultat nul obtenu dans des conditions climatiques difficiles, avec beaucoup de plu
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Coupes africaines : Bonnes opérations de l’USMA et du MCA

Après le MCA, l’USM Alger a réussi à revenir avec un point de son difficile déplacement au Kenya, où elle a tenu en respect le club local de Gor Mahia FC (0-0). Ce résultat nul obtenu dans des conditions climatiques difficiles, avec beaucoup de pluie et le vent, a permis à la formation de Miloud Hamdi de prendre la tête du groupe D avec 4 points, à deux longueurs de son adversaire du jour, le Gor Mahia FC, mais aussi du Rayon Sport FC du Rwanda. Ce dernier a tenu en respect, en déplacement, le club tanzanien Young Africans sur le même score de 0 à 0. Décevants dans les compétitions nationales, les Rouge et Noir semblent plus à l’aise en coupe de la CAF. L’USMA se trouve aujourd’hui bien placée afin de valider son ticket pour le stade des quarts de finale, surtout que les adversaires de son groupe restent tous à sa portée. Les Rouge et Noir reprendront la compétition le 17 juillet avec un second déplacement de suite. Cette fois-ci, ils affronteront le club rwandais Rayon Sport FC au moment où Gor Mahia FC accueillera les Young Africans. En Ligue des champions et dans le groupe B, le MC Alger a évité la crise en allant s’imposer dans le derby algérien au stade du 8 Mai 1945, dans les ultimes minutes de la partie, devant le club sétifien sur le score d’un but à zéro, à la faveur de la réalisation signée Karaoui. Cette victoire permet aux hommes de Bernard Casoni de se «remettre en selle» pour la course à la qualification après son nul concédé à domicile devant le club marocain du Difaâ Hassani El Djadidi (1-1). Les Mouloudéens ont ainsi mis fin à une longue série de matches sans victoire. Pour sa prochaine sortie dans la plus prestigieuse compétition africaine, le MC Alger ira défier l’intouchable club congolais du TP Mazembe, auteur de deux succès face à l’ES Sétif (4-1) et au Difaâ El Djedidi (2-0). Pour sa part, l’Entente de Sétif se trouve plus proche de l’élimination que d’une qualification aux quarts de finale, même si mathématiquement tout reste possible. Mais avec un seul point en deux matches, les Séfifiens doivent faire un sans faute lors des prochaines sorties. A commencer par la confrontation que jouera l’équipe à domicile le 17 juillet à domicile face au Difaâ El Djadidi. Ce sera le véritable défi du champion d’Algérie 2017, qui a tout perdu cette saison ou…presque. 

L’art d’agrémenter !

Que serait un plat sans épices ? Les misogynes diraient c’est comme des créatures humaines sans fard ! Une comparaison à la limite du cynisme, certes, mais dont le gastronome pourrait tirer profit du côté esthétiquement culinaire. Sauf que, prévi
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L’art d’agrémenter !

Que serait un plat sans épices ? Les misogynes diraient c’est comme des créatures humaines sans fard ! Une comparaison à la limite du cynisme, certes, mais dont le gastronome pourrait tirer profit du côté esthétiquement culinaire. Sauf que, prévient le cordon-bleu Rabie, trente ans dans les fours, «oui mais il ne faut pas trop les croiser sous peine d’être surpris par un menu indigeste». Selon notre cuisinier, «le plat décide toujours de l’épice». Et de nos suggérer des plats succulents : «Traditionnellement, pour un tajine on utilise le cumin, mais rien n’empêche d’y ajouter du curry pour un tajine au poulet ou du basilic pour un tajine au poisson.» S’inspirant de la cuisine marocaine, notre chef pense que  «pour un pot-au-feu, il faut préférer l’anis étoilé, tandis que les mélanges cinq parfums (poivre de Sichuan, cumin, badiane, gingembre et noix muscade) et quatre épices (poivre, girofle, noix muscade et gingembre ou cannelle) agrémentent parfaitement les rôtis». En salivant, nous écoutons le cuisinier sans étoile qui subjugue ses clients par sa finesse, ses épices choisies et ses mets délicieux.  «Le laurier, cuit dans la sauce,  parfume d’une manière inouïe une belle truite, puis on ajoute une touche de citron.» Comme desserts sucrés, Rabie nous suggère des  gâteaux à la girofle. Et d’insister sur le fait que si l’on souhaite les réduire en poudre, il suffit de moudre la tête. «Pour un pain d’épices savoureux, une touche d’anis vert s’impose.  La noix muscade relève aisément un gâteau, mais prenez garde si vous l’achetez entière : en grande quantité, elle devient toxique ! Achetez-la en poudre, elle sera inoffensive car déjà cuite.» Le chef cuisinier ne parcourt pas des milliers de kilomètres pour choisir ses ingrédients : «Je fais confiance aux épices de Maghnia dont je connais l’origine. Mes plats viennent de la même source, le pays voisin. Sauf que moi, je les retravaille en rajoutant mon sens du goût...» Refusant de s’exhiber ou de se faire porter aux nues par les médias, notre interlocuteur dit bien gagner sa vie avec sa cuisine : «Sur le boulevard principal de la ville, les restaurants se ‘poussent des coudes’. De l’extérieur, on remarque quasiment les mêmes menus, mais de l’intérieur, il ne se dégage pas les mêmes saveurs.» Des milliers de visiteurs prennent d’assaut ces lieux de restauration les week-ends. «Je ne suis pas un grand connaisseur dans l’art culinaire, mais Dieu ce que le poulet ici est succulent !» témoigne Larbi Benaouda, enseignant à Mostaganem, venu à Maghnia spécialement pour acheter des épices pour le Ramadhan. Très occupé dans sa cuisine, Rabie nous offre les derniers conseils pour un bon couscous : «Vous connaissez ras el hanout ? C’est un mélange de 37 épices !» Oui, mais c’est comme mettre à la disposition d’un jeune toutes les pièces pou assembler un véhicule sans lui montrer la technique, le métier en fait, avons-nous rétorqué. «C’est ça, le métier justement. Et un bon cuisinier fait lui-même son marché, pour le reste, savourez notre nourriture, elle est ensorcelante et pas chère !» On est mal tombé, c’est déjà le Ramadhan !

Maghnia, la qibla des épices

Maghnia, à l’approche et pendant le mois sacré, accueille plus de visiteurs que le nombre de sa population. But du voyage : s’approvisionner en épices. Evidemment ! Une marque déposée de la ville, même si cette dernière n’en cultive ni produ
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Maghnia, la qibla des épices

Maghnia, à l’approche et pendant le mois sacré, accueille plus de visiteurs que le nombre de sa population. But du voyage : s’approvisionner en épices. Evidemment ! Une marque déposée de la ville, même si cette dernière n’en cultive ni produit pas un gramme. C’est tout le mystère d’une étiquette héritée de la période où la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc, fermée depuis 1994, était perméable. Pourtant, cadenassée ou pas, la frontière n’a pas altéré d’un iota cette activité commerciale, encore mois la réputation d’une cité de plus de 240 000 habitants se noyant dans les arômes culinaires à longueur d’année. Depuis la nuit des temps, le nom de l’ancienne Numerus Syrorum rimait avec cannelle, poivre noir, gingembre, cumin, curcuma, safran... Des ingrédients indispensables dans les plats algériens. Mais qu’est-ce qui fait déplacer autant de familles des quatre coins du pays dans cette agglomération de l’extrême ouest du pays, alors que les épices sont commercialisées partout dans les magasins algériens ? Si la recette et le secret de cette particularité demeurent «ensevelis» dans un pacte entériné au fil des ans entre les commerçants, la spécificité des produits exceptionnels maghnaouis est ressentie déjà sur les étals du marché couvert : les boutiques (le terme n’est pas exagéré) étalent leurs produits en forme de pyramides et de dunes aux couleurs chatoyantes. De véritables oeuvres d’art dessinées par des artisans ayant aussi le don de goûteurs.  Par l’odorat et la vue. Pour le commun des mortels — c’est ce qui fait la différence entre les uns et les autres — à des dizaines de mètres, l’éternuement est garanti. Fait ubuesque : au célèbre marché, les éternuements se confondent avec le brouhaha de la foule. Cependant, si les épiciers continuent d’exercer cette activité — par amour et pour une rentabilité honnête —  le métier en lui-même est menacé non pas par la relève (qui existe), mais par le tarissement de sa source. Le Maroc. Asiatiques ? «La fermeture de la frontière, puis le durcissement des mesures de sécurité sur le tracé frontalier, depuis près de trois ans, nous inquiètent fortement. On a beau dire que les épices asiatiques sont bonnes et disponibles grâce aux importateurs, la vérité est là : rien ne vaut le produit marocain. J’ai goûté les épices du Sri Lanka et d’Inde et j’ai été sidéré. Est-ce qu’elles sont aussi mauvaises à l’origine ou — et c’est vraiment grave et dangereux — sont-elles mélangées avec d’autres ingrédients et/ou des additifs chimiques ? Je me pose vraiment la question», s’insurge Abdallah, la quarantaine, ayant hérité le métier de son père. Une inquiétude partagée par un gros client de Bordj Bou Arréridj, rencontré sur les lieux : «Je gère une épicerie où je mets en exergue et en valeur le ‘label Maghnia’, ma clientèle vient pour ça, c’est pourquoi je viens m’approvisionner dans cette ville et toujours chez le même fournisseur. Le rapport prix/qualité est intéressant.» Et de renchérir presque automatiquement, sans qu’on lui ait demandé une comparaison ou une précision : «Croyez-vous que je n’ai pas essayé les épices importées du Pakistan, de Turquie et d’Inde  ? Je les aurais adoptées en dégageant plus de bénéfices, j’aurais gagné du temps aussi, mais je vous jure qu’elles n’égaleront jamais celle de Maghnia. Je dirais que les épices de Maghnia sont pures.» Ahmed, soixante ans et près de quarante ans dans ce commerce, gère son activité à la rue Tindouf, dans le centre-ville de Maghnia, à quelques encablures du marché couvert. Dans son échoppe, il faut faire la queue pour se faire servir. «Le secret de notre renommée ? Nous ne trichons pas, nous préparons nos épices nous-mêmes, avec notre expérience, notre savoir-faire et notre honnêteté. Chose que tout le monde ne fait pas. C’est comme le café, tout le monde en importe, mas tous n’ont pas le même goût, la même saveur... C’est peut-être pour cela que tout le monde cherche à connaître notre recette» dit-il avec un large sourire. La fête Abondant dans le même sens, le co-gérant souligne : «Ce n’est pas le métier d’un jour. Pour perdurer et garder sa notoriété, on doit sauvegarder la qualité, nos arômes et nos saveurs.» Pour Wassini, épicier, «il est vrai que notre chiffre d’affaires augmente en cette période, mais nous maintenons la cadence toute l’année, avec des pics les vendredi, samedi et pendant les vacances. Comme vous le savez certainement, notre ville connaît un rush de touristes nationaux les week-ends et les vacances pour visiter ses stations thermales de Hammam Chigueur  et Hammam Boughrara, pou goûter sa galette, voir de près la frontière... et acheter des épices !» Et c’est dans ce contexte que Ahmed Belkhir, militant de la société civile, a «institutionnalisé» l’année dernière la Fête des épices. A l’instar d’autre villes algériennes qui fêtent les fraises, les cerises, ou les oranges. Une sorte de braderie où les visiteurs découvrent les épices, à bas prix, pour ceux qui ne les connaissent pas, mais aussi pour faire connaître tous les autres richesses de la région. «Nous avons des atouts culturels et historiques. Notre réputation nous la devons, entre autres, à nos épices, notre h’rira (soupe)... C’est une rencontre de convivialité dans une ville connue ou son hospitalité.» Cette année, en cette période qui enregistre la venue d’un flux humain, des jeunes se sont portés volontaires pour servir de  guide aux visiteurs. «Nos montrons les bons coins, boutiques, parkings, sanitaires, chemins, nous les accompagnons pendant leurs emplettes pour les aider, les conseiller et les rassurer que c’est une ville paisible en général», explique Yacine, 25 ans. Au pays des épices, le client éternue agréablement, mais emporte dans ses bagages le vrai sésame pour une h’rira exceptionnelle. Pour peu que la cuisinière sache y mettre du sien...  

Cinq gestes à ne pas faire si vous jeûnez

Il y a excès de tout : de gras, de sucre... et surtout des partisans du moindre effort. Il faut s’attendre alors à des conséquences désastreuses sur l’organisme. Pour une personne saine, un régime alimentaire et des habitudes de vies correctes s’i
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Cinq gestes à ne pas faire si vous jeûnez

Il y a excès de tout : de gras, de sucre... et surtout des partisans du moindre effort. Il faut s’attendre alors à des conséquences désastreuses sur l’organisme. Pour une personne saine, un régime alimentaire et des habitudes de vies correctes s’imposent. Mode d’emploi avec des spécialistes. Rompre le jeûne avec de l’eau… Il est clair que pour certaines personnes, après avoir passé toute une journée déshydratées, la tentation est de boire de l’eau en quantité est ! Cela est fortement déconseillé par le docteur Nadia Hammatoune, nutritionniste : «Le mieux est de boire une ou deux petites gorgées avant de manger et un demi-verre après avoir terminé. Il est même déconseillé ne pas boire durant le repas, car cela entraîne la dilatation de l’estomac et peut ralentir le digestion, cela apporte une sensation de satiété sans pour autant avoir mangé à sa faim.» Boire de l’eau en quantité abondante, juste après avoir rompu son jeûne, est à éviter : «Dans nos coutumes, on a tendance à rompre le jeûne avec des dattes accompagnées d’un verre de lait, c’est parfait. Cependant, il faut le faire avec modération, pas besoin de prendre 10 dattes ! Tout est dans la rationalisation.» La cigarette comme hors-d’œuvre Certaines personnes n’hésitent pas à rompre le jeûne avec une cigarette ! Pas besoin d’un avis médical mais… explication du docteur Mohamed Ghazouli : «Cela peut entraîner le sentiment de satiété et ainsi couper l’appétit.» Le Dr Hammoutene poursuit : «Je conseille tout de même de prendre au moins une gorgée d’eau et une datte avant de le faire, après, chacun va supporter sa cigarette à sa façon.» Un repas sans pause Fini les 15 minutes à table. Il faut prévoir au moins 45 minutes si on veut déguster la soupe et le deuxième plat. Si c’est plus, prévoyez plus. «En général, après avoir rompu le jeûne, on entame le premier plat, une chorba, de la soupe ou bien de la h’rira, des plats liquides et semi-liquides. Cependant, l’idéal serait de prendre une pause d’une demi-heure entre le premier et le deuxième plat, le temps que l’organisme digère le bol d’aliments qu’il vient tout juste de consommer», conseille le Dr Hammoutene. Une fois le premier plat terminé, place au deuxième plat. Eviter les matières grasses, le sucre et le sel. «Il est important d’éviter au maximum les plats condensés en matières grasses, ce qui n’est pas facile au quotidien, sachant que notre cuisine est basée essentiellement sur les sauces, des fritures, des plats qui constituent un riche apport de matière grasses», signale Mohamed Ghazouli. Des propos largement partagés par le Dr Hammoutene : «C’est cela avoir une mauvaise habitude de consommation. A la limite, on peut se permettre de manger une fois par semaine ce genre de plat ! Le mieux consiste à avantager des plats équilibrés et surtout sains.» Pas trop de sucre Opter pour une alimentation saine au quotidien, est plus particulièrement durant le mois de Ramadhan, permet de subvenir aux besoins nutritionnels du corps et d’éviter par la même occasion de se retrouver avec des complications digestives. «Durant la période de jeûne, le corps est privé de deux repas essentiels pour le bon fonctionnement de l’organisme, alors il faut profiter de ce repas pour donner à son corps les nutriments nécessaires : un apport en légumes et en fruits», explique le Dr Hammoutene. Le mois de Ramadhan est aussi une occasion où la «tentation» sur les sucreries s’intensifie : les gâteaux sont rois. «Un seul morceau de zlabia équivaut à 10 morceaux de sucre. Un morceau de qalbellouz en contient entre 5 à 7. Manger les deux en mêmes temps entraîne à coup sur une hyperglycémie», indique le Dr Hammoutene. Pour sa part, le Dr Ghazouli affirme qu’il est vital pour le corps d’avoir son apport en sucre. Néanmoins, tout doit se faire avec modération : «Les personnes qui ne souffrent d’aucune pathologie peuvent goûter à tout ! Prendre quelques bouchées d’un gâteau est toléré. Cependant, il faut toujours garder l’excès comme ennemi de la santé. Il ne faut pas négliger l’importance de l’activité physique.» Se tourner vers des habitudes de consommation saines et diététiques est vraisemblablement la bonne marche à suivre afin de prévenir contre les multiples complications qui surgissent suite à une mauvaise hygiène de vie. La modération et la rationalisation ainsi que la pratique d’une activité physique sont les mots d’ordre. Ne pas bouger Comment pratiquer une activité sportive durant le Ramadhan ? De tout façon, «toute activité est bonne et demeure la meilleure façon d’aider son corps à bien digérer le bol d’aliments consommé, et de brûler le surplus de calories stockées», affirme le Dr Hammoutene. Un point de vue partagé par Yazid Bentali, coach sportif et entraîneur de kick-boxing : «Durant le mois de Ramadhan, j’adapte mon programme pour mes athlètes, je privilégie des séances courtes et intenses. J’essaye de les maintenir frais !» Détails : «S’abstenir des longues séances de sport et opter pour des séances brèves ; pour un athlète affirmé ou pour un sportif débutant, le meilleur serait d’avoir un programme léger, basé essentiellement sur des mouvements simples : squat, pompes, barres fixes et un peu de marche et de footing.» Attention : tout excès est mauvais, même en sport. «Il a déconseillé de faire de longes séances intensives, qui consument toute l’énergie de la personne. Le mieux est de réduire la durée des séances de moitié», indique de son côté le Dr Hammoutene. Autre détail important : il faut garder les mêmes horaires d’entraînement. «Je conseille à toutes personnes désirant faire du sport durant le mois de Ramdhan de pratiquer leurs séances une heure avant de rompre le jeûne. Cette heure est spécifiquement étudiée afin de permettre au corps de dépenser l’excès d’énergie stockée dans le corps, cela favorisera le digestion en aval», indique le coach Yazid Bentali.  

Gehad Zaghloul Gricha ou l’impartialité à toute épreuve

C’est l’arbitre égyptien Gehad Gricha (42 ans) mondialiste en force, connu pour sa bonne réputation chez le public sportif algérien, qui a été chargé par la CAF de veiller sur le deuxième match des poules de la LDCA en ce grand derby ou plutôt le
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Gehad Zaghloul Gricha ou l’impartialité à toute épreuve

C’est l’arbitre égyptien Gehad Gricha (42 ans) mondialiste en force, connu pour sa bonne réputation chez le public sportif algérien, qui a été chargé par la CAF de veiller sur le deuxième match des poules de la LDCA en ce grand derby ou plutôt le choc algéro-algérien entre l’ESS et le MCA, considéré comme à enjeu capital et ce par une bonne gestion arbitrale. Au bout du compte, il a été (comme à ses habitudes) de bout en bout impartial, voire magistral. La mission était très délicate du fait que les deux équipes jouaient leur destin, car n’ayant pas enregistré les résultats escomptés lors de la première journée. Par son arbitrage frappé de justesse, de mobilité, de clarté favorisant une agréable fluidité, il a semé entre tous les acteurs sur le terrain les grains de sportivité qui ont fleuri au fil des minutes pour sceller entre eux le sceau d’une noble fraternité. Même si, par moment, on sentait à travers certains contacts des éclats d’électricité. Doté par la nature d’une belle taille avec de bons et justes déplacements lui permettant de dominer et d’avoir à l’œil tous les mouvements à base d’engagement, tous les frottements pour prévenir les dépassements. L’arbitre avait une judicieuse sensation pour avoir tout senti avec un sifflet discret, mais qui à chaque fait qui mérite l’arrêt, retentit, car même les joueurs qui avaient de la fougue qui fut maladroitement convertie, ont été très logiquement avertis. Le but marqué était valable et était l’unique réalisation de la partie. Dans ce contexte, aucune réserve n’a de prétexte. 

Mouloudia d’Alger : Le Doyen sauve la face

C’est un véritable exploit que vient d’accomplir le Mouloudia d’Alger, en allant chercher un succès, mardi soir, à Sétif face à l’ESS (0-1), en match de la 2e journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique. Traversant un
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Mouloudia d’Alger : Le Doyen sauve la face

C’est un véritable exploit que vient d’accomplir le Mouloudia d’Alger, en allant chercher un succès, mardi soir, à Sétif face à l’ESS (0-1), en match de la 2e journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique. Traversant une mauvaise passe en cette fin de saison, avec une série de six matchs sans victoire, les Algérois ont renoué avec le succès, chassant ainsi la guigne qui les poursuivait à Sétif, avec un dernier succès qui remonte à plus de six ans, tout en se relançant dans la course à la qualification pour les quarts de finale de la prestigieuse compétition africaine. Un succès qui n’a pas manqué de faire réagir le coach français, Bernard Casoni. Ce dernier, qui avait boycotté la presse le week-end passé après sa grosse colère suite à la défaite concédée en championnat, face à une équipe de l’USM El Harrach reléguée, ne manquera pas de féliciter ses joueurs «qui ont su relever le défi, malgré la pression», pour avoir «mis du cœur à l’ouvrage pour aller chercher ce succès important, qui nous réconcilie avec nos supporters», notera le technicien. Un succès qui relance le MCA pour la qualification, même si pour le coach, rien n’est encore joué. «On n’a disputé que deux matchs, et il en reste quatre. Nos chances de qualification sont certes grandes, mais cela va se jouer jusqu’au dernier match de cette phase de poules», estime Bernard Casoni, qui n’aura pas le loisir de coacher son team, une dernière fois cette saison, étant suspendu pour l’ultime match du championnat, prévu ce samedi, à huis clos, face à la JS Saoura. Kaci-Saïd tient à Casoni Cette victoire face à l’ESS, qui relance sérieusement le MCA dans la course à la qualification en Ligue des champions d’Afrique, a conforté dans son souhait le directeur sportif du Doyen, en l’occurrence Kamel Kaci-Saïd, de maintenir son entraîneur à la tête de la barre technique pour une seconde saison de suite. Présent mardi soir à Sétif, où il a assisté au succès des siens, Kamel Kaci-Saïd a de nouveau mis fin aux spéculations sur l’avenir du staff technique, en renouvelant sa confiance à Bernard Casoni et son staff. Il dira à ce propos : «Je le dis et le répète : Casoni et son staff seront maintenus la saison prochaine, pour la simple raison que notre projet porte sur deux années. Je suis même persuadé qu’on sera encore meilleurs.» Il jette ainsi la balle dans le camp du Français, toujours aussi évasif sur son avenir, après avoir émis un certain nombre de conditions, il y a quelques jours, quant à la poursuite de son aventure avec le Mouloudia.  

ES Sétif : Les raisons d’une amère déconfiture

Le rêve d’aller loin dans le dernier tour de la plus prestigieuse compétition africaine des clubs cuvée 2018 vient de s’effondrer. I il est vrai que, mathématiquement, tout reste possible mais la défaite de mardi fait sauter en éclats les derniè
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ES Sétif : Les raisons d’une amère déconfiture

Le rêve d’aller loin dans le dernier tour de la plus prestigieuse compétition africaine des clubs cuvée 2018 vient de s’effondrer. I il est vrai que, mathématiquement, tout reste possible mais la défaite de mardi fait sauter en éclats les dernières illusions du club phare de Aïn Fouara, qui traverse un interminable passage à vide, qui perdure depuis le début d’une saison marquée par une préparation d’intersaison quelconque et un mercato raté. L’aventure des Ententistes en Ligue des champions d’Afrique s’est arrêtée, mardi, à l’issue du derby remporté par un Doyen réaliste, préparé et bien coaché par un technicien qui a su lire et gérer les péripéties d’une confrontation n’ayant pas atteint les sommets. Les puristes n’ont pas été emballés par les ratages des uns et les innombrables déchets techniques des autres. Laissant dans les vestiaires la «grinta», le propre des grands compétiteurs, les Ententistes n’ont pas fait le match attendu par le public venu nombreux. Cette sortie prématurée de la course aura de fâcheuses conséquences pour le club sétifien tablant sur la compétition pour booster son budget. Contrairement aux hommes de Casoni, qui ont trouvé les ressources mentales pour effacer les derniers revers, rebondir et prendre la deuxième place du groupe, l’Aigle noir ne s’est pas hissé à la hauteur de l’événement. Au grand désarroi de ses fans désappointés par ce qui arrive à leur club se trouvant plus que jamais en danger. Malik Zorgane, dont l’intérim prendra fin, nous dit-on, après le prochain ESS-USMBA, n’a pas pu relever le défi ; les circonstances et la crise secouant le club depuis un certain temps ont compliqué la mission du pigiste surclassé par son vis-à-vis. Soulignons que le crash de l’Aigle noir n’est pas une fatalité, il s’explique par différents facteurs et pas des moindres.   Une équipe de surcroît professionnelle faisant semblant de travailler ne peut rivaliser avec les compétiteurs dirigés par un coach attitré. La faillite technique et tactique de l’ESS est perceptible depuis le début d’une saison calamiteuse. L’Entente qui n’a pas marqué suffisamment de buts, en a encaissé beaucoup, ces derniers temps. Traînant depuis un bail, l’énigmatique problème des 12 joueurs blessés y met son grain de sel. La prise en charge médicale de certains joueurs, tel Nadji qui a préféré se soigner loin du contrôle du médecin de l’équipe, n’a pas arrangé les affaires d’une formation mal gérée. Le «potentiel» de certains joueurs n’ayant pas le niveau requis a handicapé l’Entente broyant du noir. L’hygiène de vie de certains «pros» tournant le dos à une nutrition saine et à la récupération (le sommeil s’entend) a non seulement fait le reste, mais donné le coup de grâce à l’Entente qui aura du mal à s’en relever. Dénoncé par de nombreux supporters, le retour de Madoui, partie prenante dans cet échec, n’arrange pas les choses.  

Nouvel épisode dérivé de la saga

Une rangée de stormtroopers, célèbres gardes de l'Empire galactique, de chaque côté du tapis rouge, et le légendaire guerrier wookie Chewbacca au milieu : l'équipe de Solo : A Star Wars Story a monté les marches du Festival de Cannes mardi soir. Au
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Nouvel épisode dérivé de la saga

Une rangée de stormtroopers, célèbres gardes de l'Empire galactique, de chaque côté du tapis rouge, et le légendaire guerrier wookie Chewbacca au milieu : l'équipe de Solo : A Star Wars Story a monté les marches du Festival de Cannes mardi soir. Aux côtés du réalisateur Ron Howard, l'acteur Alden Ehrenreich, interprète de Han Solo, Emilia Clarke (Daenerys Targaryen dans Game of Thrones), qui joue l'amie d'enfance de Han Solo Qi'ra, Donald Glover (dans le rôle de Lando Calrissian) ou Woody Harrelson (No Country For Old Men) ont posé pour les photographes, entourés des guerriers revêtus de l'uniforme et du casque blanc de combattant. Joonas Suotamo, basketteur finlandais de 2,08 mètres, qui interprète Chewbacca, le compagnon de route de Han Solo couvert de poils, était également présent, pour assister à la projection de gala de ce nouvel épisode dérivé de la saga. Après une avant-première à Hollywood la semaine dernière, le spin-off de la saga consacré au contrebandier Han Solo, incarné jusqu'ici par Harrison Ford, était montré hors compétition. L'intrigue de Solo : A Star Wars Story se situe avant l'épisode IV de la saga, sorti en premier en 1977. Ce deuxième spin-off — après Rogue One en 2016 — revient sur la jeunesse du pilote franc-tireur Han Solo allié à l'Alliance rebelle. Le Han Solo du film «contient les germes de celui que l'on connaît», a indiqué à l'AFP Ron Howard (Willow, Da Vinci Code). «Il n'est pas aussi cynique», a-t-il ajouté. Avec Qi'Ra, «ils vivent tous les deux dans une époque dominée par le crime organisé, très dangereuse et oppressante, donc cette aventure est une recherche de liberté, de connexion avec les autres, afin de pouvoir se sentir lui-même et se trouver», a-t-il ajouté. «C'est l'histoire d'un rite de passage.» «Je pense que quand on fait sa connaissance dans ce film, c'est plutôt un idéaliste», a expliqué de son côté Alden Ehrenreich. «Et ce qui est notamment amusant dans le film, c'est de le suivre alors qu'il a toutes ces nouvelles expériences et aventures qui contribuent à le transformer en quelque sorte en l'homme que nous connaissons tous», a poursuivi l'acteur âgé de 28 ans.

Entre religiosité et mysticisme

Au carrefour du stade du 5 Juillet, la tension des automobilistes était, mardi, à son comble. Comme du reste dans toute la capitale et ses environs. On vociférait de partout, et le soleil qui tapait fort à travers les vitres n’arrangeait pas les cho
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Entre religiosité et mysticisme

Au carrefour du stade du 5 Juillet, la tension des automobilistes était, mardi, à son comble. Comme du reste dans toute la capitale et ses environs. On vociférait de partout, et le soleil qui tapait fort à travers les vitres n’arrangeait pas les choses. Mais qu’est-ce qui se passe ? Personne ne comprenait sur le moment, sauf qu’il fallait gérer cet immense et indescriptible embouteillage dans l’impatience pour ne pas exploser. Pare-choc contre pare-choc, les files des véhicules avançaient péniblement. On cherchait vainement du regard quelques explications quand, de bouche à oreille, l’info finit par atterrir pour percer le secret : c’est à cause de Bouteflika ! Mais il où le Président ? Dans les parages ? Non, il est du côté de Tixéraïne. Comment ça, il est à Tixéraïne et c’est tout Dély Ibrahim qui s’arrête. Si seulement il n’y avait que Dély Ibrahim ou le 5 Juillet. C’est tout Alger et les communes environnantes qui sont grippées. Personne ne bouge, c’est comme une règle non écrite mais applicable de facto à tout le monde. Par mesure de sécurité et la sécurité du Président n’a pas de limites ni un quelconque référent en matière de vigilance. Surtout quand il s’agit d’impressionner. Une règle qui semble dans ce cas précis exagérément pénalisante. C’est ce que pense en tout cas l’Algérien lambda pris dans les mailles de cette circulation infernale. Surtout celui qui est malade ou pressé pour régler des affaires urgentes. Celui-là, il a dû bien se défouler sur cette attitude méprisante que les gens du Pouvoir continuent d’accorder au citoyen . Mais le sentiment d’impuissance est général. Comment raisonne-t-on ? Peut-on, en l’an 2018, concevoir encore ce genre de séquence où pour sécuriser un itinéraire on doit verrouiller toute la cité ? On pensait qu’avec le retour de la paix et de la stabilité clamé jour et nuit par les officiels, le cortège présidentiel n’avait plus besoin de mesures aussi draconiennes et aussi spectaculaires pour frayer son passage. Déjà, au temps de Boumediène, l’Algérien râlait quand la circulation était immobilisée à quelques lieux de l’événement. Les automobilistes passaient un temps fou dans leurs véhicules avant que leur soit donné le signal de repartir. Dans le climat de terreur qui régnait, les Algériens subissaient l’affront sans broncher. C’était effectivement le temps de la terreur, et le travail de police avait tous les droits. Même celui de bloquer pendant des heures et des heures tous les coins qui paraissaient vulnérables à la sécurité du Président. C’était le parti unique et ses dérives, sa mégalomanie. A l’ère de l’ouverture démocratique, qu’est-ce qui a changé au juste ? Rien ou si peu. Stabilité ou pas, les déplacements du Président ne sont jamais assez surveillés, et pour ce faire, il faut toujours dresser des ceintures de sécurité dans les endroits les plus improbables, quitte à créer les pires désagréments aux populations quand celles-ci se trouvent piégées au moment des faits. Qu’à cela ne tienne, il faut prendre son mal en patience et se dire que les Présidents passent, mais le rituel du cortège présidentiel reste. Cela étant, à quoi a servi un tel remue-ménage au niveau de la circulation qui a vu les autoroutes complètement submergées par le flot des voitures pour vous donner une idée sur l’ampleur du blocage et des tensions psychologiques vécues par les Algérois ? A inaugurer une… zaouïa pas comme les autres. C’est quand même une zaouïa mais qui a le profil d’une sorte d’académie religieuse d’où sortiront, entre autres, les futures générations de liseurs de Coran. Bouteflika a tenu à étrenner personnellement ce lieu sacré pour insister sur le rôle que joue, selon lui, ce dernier au sein de la société. Mais pour le Président, la zaouïa c’est sûrement une part de mysticisme qu’il faut honorer à l’heure où les esprits ont besoin d’être rassurés par l’irrationnel. Notamment si cela devrait servir pour aller vers un 5e mandat qui s’annonce, contrairement aux idées reçues, imprévisible. Il ne faut pas oublier que les visites aux zaouïas sont pour Bouteflika des passages presque obligés. Ses précédents mandats ont pour la plupart été marqués par ce rituel. Malade et fatigué, d’aucuns parmi les esprits «cartésiens» auraient aimé cependant le voir faire la part des choses entre le religieux et la religiosité qui abîme considérablement la réflexion et la spiritualité dans ce qu’elle a de plus précieux. Entre l’inauguration de la zaouïa Belkaïdia et l’inspection de l’avancement des travaux de la grande Mosquée d’Alger, on ne sait plus sur quelle corde il tire le plus. Mais il y a des indices qui sont significatifs. On a relevé, en effet, avec attention que des recommandations ont été données pour que cette nouvelle mosquée, la troisième au monde par son ordre de grandeur, sera livrée en cette fin d’année 2018 alors que les échéances de réalisation étaient programmées pour fin 2019. Que signifie cette accélération dans la livraison de ce chantier grandiose sinon qu’elle pourrait éventuellement avoir un rapport direct avec la prochaine élection présidentielle. Offrir une telle œuvre architecturale à la gloire de Bouteflika avant le délai qui lui était imparti pourrait aussi être le signe d’un renoncement qui ouvrirait une nouvelle perspective politique pour l’Algérie. Mais si la spéculation reste encore permise pour rêver d’un authentique changement, le geste du vénéré cheikh de la Zaouïa de Belkaïdia nous ramène à une réalité qui ne tolère aucun écart. Dans la foulée de son irrésistible étreinte pour remercier le Président de sa générosité et lui témoigner devant les caméras sa profonde gratitude, celui-ci a tout bonnement poussé la vénération du personnage jusqu’à vouloir effectuer un baise-main comme cela se pratique dans la monarchie voisine. Le cheikh a oublié que nous sommes malgré tout encore dans une République et que ce genre de pratique reste chez nous proscrit, comme le lui a fait d’ailleurs comprendre Bouteflika en repoussant subtilement son geste. Où est la part du réel et du fictif dans cette attitude de régression quand précisément on baigne dans une ambiance totalement dédiée à la religiosité et au… mysticisme, et lorsque, plus grave, celle-ci est encouragée. On est parti d’un embouteillage monstre, et on pique sur le mysticisme le plus déroutant comme arme pour conserver le pouvoir absolu à l’heure où l’Algérie espère une destinée plus féconde. Y a-t-il donc un Mystère Bouteflika ? Il faut peut-être lire le dernier livre de notre confrère Mohamed Benchicou pour en savoir plus, bien que cet ouvrage, bien accueilli par la presse hexagonale, ne risque pas d’être disponible dans les librairies algériennes.

Les affres subies par le peuple algérien

Le documentaire Sur les traces des camps de regroupement, du réalisateur Saïd Oulmi, a été projeté en avant-première, lundi soir, à la salle Ibn Khaldoun, en présence des ministres de la Culture, Azzedine Mihoubi, et des Moudjahidine, ainsi que des ch
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Les affres subies par le peuple algérien

Le documentaire Sur les traces des camps de regroupement, du réalisateur Saïd Oulmi, a été projeté en avant-première, lundi soir, à la salle Ibn Khaldoun, en présence des ministres de la Culture, Azzedine Mihoubi, et des Moudjahidine, ainsi que des chercheurs et des médias. Le documentaire retrace le drame des trois millions d'Algériens ayant subi «un crime contre l'humanité» dans les camps de regroupement instaurés par les forces coloniales à partir de 1955 dans les Aurès, à Khenchla et Batna, avant de les généraliser dans les autres régions du pays. Le film, qui illustre les affres faites au peuple algérien est soutenu par des témoignages vivants de plusieurs personnalités, à l'image de l'historien français Michel Cornaton, qui a révélé que, jusqu'en 1962, le nombre de ces camps avait atteint plus de 2300, dans lesquels, les autorités françaises ont regroupé trois millions d'Algériens, soit 40% de la population à l'époque. Le documentaire contient également un témoignage important de l'ancien chef de gouvernement, Redha Malek, où il mettait l'accent sur «la volonté d'exterminer le peuple algérien et de l'isoler de la Révolution et de l'Armée de libération nationale à travers ces camps de regroupement». M. Oulmi a exprimé son vœu de «voir projeter son œuvre produite par le ministère de la Culture, dans les écoles et les universités, estimant que c'est une recherche académique élaborée conformément aux normes scientifiques». A ce propos, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, s'est félicité dans son intervention du «professionnalisme» de ce film documentaire qui constitue «une valeur ajoutée à la bibliothèque algérienne», évoquant «la possibilité de signer une convention avec le ministère de l'Education nationale pour sa projection dans les établissements d'éducation» et «sa participation dans les grands festivals de cinéma». M. Mihoubi a mis en avant la nécessité de créer «une école historique algérienne loin de l'imitation».

Les explications de Sonatrach

Sonatrach refuse d’entrer dans une polémique qui, selon le groupe, «n’existe pas» et n’est «alimentée que par la presse» suite à l’achat de la raffinerie italienne. Contacté, le vice-président du groupe en charge de la production et de l'e
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Les explications de Sonatrach

Sonatrach refuse d’entrer dans une polémique qui, selon le groupe, «n’existe pas» et n’est «alimentée que par la presse» suite à l’achat de la raffinerie italienne. Contacté, le vice-président du groupe en charge de la production et de l'exploitation souligne que l’acquisition, qui sera effective le 1er janvier 2019, ne souffre d’aucune irrégularité, «quelle qu’en soit la forme», et que «la prétendue polémique est plus le fait des écrits de presse, en Italie et en Algérie, que de celui des principaux concernés par la transaction». Pour Salah Mekmouche, «en vertu du contrat de rachat signé avec la filiale italienne d’ExxonMobil, Esso Italiana, c’est l’ancien propriétaire qui continuera à gérer, pour le compte de Sonatrach, les affaires de la raffinerie», et donc «son actif et son passif pendant les dix prochaines années». Il rappelle que le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a déjà expliqué que rien n’allait changer dans la gestion de la raffinerie, qui continuera à être gérée comme par le passé, et qu’aucun licenciement ne sera opéré. Le responsable de Sonatrach ajoute que «selon le deal conclu avec la filiale d’ExxonMobil, Sonatrach fera partie d’un directoire qui prendra en charge le suivi, la surveillance et l’inspection au sein de la raffinerie» et des autres actifs acquis par le groupe. Pour Salah Mekmouche, au lieu d’axer sur une polémique inexistante, il faut plutôt se concentrer sur «le gain que tire l’Algérie de cette transaction en termes de disponibilité de carburants, d’annulation de la facture d’importation qui coûte au pays 2 milliards de dollars/an, ainsi que sur les perspectives d’exportation de carburants qui se dessinent» dans le sillage de la transaction qu’il qualifie d’«excellente opération». Questionné sur ce qui est prévu après les dix ans de gestion déléguée à Esso Italiana, en vertu du contrat, M. Mekmouche souligne que «d’ici cette échéance, l’Algérie aura renforcé son appareil de raffinage local, et jugera le moment venu de ce qu’elle fera en Italie». Il est à rappeler que Sonatrach a annoncé, le 9 mai, avoir signé un accord avec Esso Italiana Srl – Filiale à 100% d’ExxonMobil – portant sur l’achat de la raffinerie d’Augusta (Sicile), de trois terminaux pétroliers situés à Augusta, Naples et Palerme ainsi que leurs systèmes d’oléoducs associés. «Cet accord est le fruit d’une procédure de mise en vente concurrentielle», avait précisé la compagnie nationale. «Capable de traiter à la fois du Sahara blend ainsi que du fuel résiduel issu de Skikda, la raffinerie d’Augusta s’intégrera directement dans le système de raffinage du pays», selon Sonatrach. Le groupe ajoute que la raffinerie italienne «pourra également traiter directement des produits qui sont excédentaires en Algérie en vue de réimporter des produits aujourd’hui en déficit, comme le gasoil et l’essence». Selon les termes de l’accord, Sonatrach travaillera également en étroite collaboration avec Esso Italiana Srl et ExxonMobil pour assurer la continuité effective de l’exploitation de la raffinerie d’Augusta pendant la période de transition ainsi qu’à son issue.  

Retour sur la vie et l’œuvre du cardinal de la chanson chaâbie

La générale de la pièce de théâtre Cheikh M’Hamed El Anka El Meddah a été présentée lundi à Alger, devant un public nombreux, venu redécouvrir le parcours exceptionnel de l’artiste, surnommé le «cardinal de la chanson chaâbie». Accueilli
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Retour sur la vie et l’œuvre du cardinal de la chanson chaâbie

La générale de la pièce de théâtre Cheikh M’Hamed El Anka El Meddah a été présentée lundi à Alger, devant un public nombreux, venu redécouvrir le parcours exceptionnel de l’artiste, surnommé le «cardinal de la chanson chaâbie». Accueillie à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth (OREF), le spectacle, écrit et mis en scène par Mahfoud Fellous, revient sur les différentes étapes de la vie artistique du Cheikh M’Hamed El Anka (1907-1978), marquées, à ses débuts, par son rapport à ses maîtres, Cheikh Mustapha Nador (1874-1926) notamment, et le cours des événements historiques qui ont nourri sa créativité, une fois confirmé dans son art. Cheikh M’Hamed El Anka, campé par Mohamed El Hadj Boualem, seul à tenir le même rôle durant tout le spectacle, avec Hassiba Boukhari, apparue dans celui de la veuve du Cheikh Mustapha Nador, et Mustapha Alouane, dans le rôle du cafetier, était entouré de plusieurs personnages qui ont plus ou moins compté dans sa vie d’artiste, rendus dans des rôles polyvalents d’illustration par Djamel Bounab, Redouane Merabet, Hamid Hellal, Fethi Krouri, Mohamed Tayeb Benbetka et Kalem Miloud. Pendant près de deux heures, le spectacle a été déroulé dans une conception didactique linéaire, où le discours, se substituant à la dramaturgie, a constitué le seul support exploité pour rendre les enseignements prodigués par Cheikh Mustapha Nador à son élève et les différents événements qui avaient marqué l’époque, desquels s’inspirait El Hadj M’Hamed El Anka, dans son nouveau statut de Cheikh. La multiplication des «noirs» (extinction de l’éclairage), annonçant les fins de tableaux et l’intervention répétitive de la voix «off» de Alae Eddine Nouar dans le rôle du narrateur assurant les transitions, ont conforté l’uniformité de la vision conceptuelle du spectacle, pourtant à la charge d’un personnage dense au caractère plein. Le public a ainsi pu redécouvrir la singularité d’une carrière fulgurante, menée par Cheikh M’Hamed El Anka, qui a donné au genre chaâbi ses lettres de noblesse, le consacrant comme une musique populaire dans laquelle il introduira de nouveaux instruments, dont le banjo. Intervenant à l’issue de chaque tableau, les différents enregistrements du «cardinal», qui ont constitué la «bande son» proposée par El Hadi El Anka (fils), présent dans la salle, ont enrichi le spectacle, qui s’est déroulé dans un espace servi par un décor unique, œuvre de Abdelghani Khabil, fait d’une terrasse de café et son intérieur. Des clins d’œil à différents métiers d’antan, rendus dans des rôles libres, à l’instar du personnage du cireur, qui devient vendeur du journal, L’Echo d’Alger, puis de cigarettes, ont quelque peu restitué l’atmosphère de la période coloniale, déterminante dans le parcours du maître de la chanson chaâbie, d’avant et pendant la Guerre de Libération. Sur un espace scénique, plus dédié aux projections de films et aux spectacles de musique qu’à la pratique du 4e art, les comédiens, au jeu plaisant, ont évolué dans des accoutrements renvoyant au vieil Alger (pantalons arabes, gilets brodés, tarbouches), alimentant une trame fragmentée, faite d’une suite d’histoires parfois inspirées des textes de chansons, à l’exemple de la mise en scène de la célèbre pièce Lahmam. Le public a eu du plaisir à revisiter l’œuvre et le parcours du cardinal, par la pratique théâtrale, manifestant son adhésion au spectacle par des applaudissements répétés et des youyous nourris, «à la manière chaâbie», dira une spectatrice. Avant le début du spectacle, une minute de silence a été observée à la mémoire de la regrettée Sonia, grande comédienne décédée dimanche à Alger, à l’âge de 65 ans. Le spectacle Cheikh M’Hamed El Anka El Meddah, produit par l’Oref sous l’égide du ministère de la Culture devrait être reconduit au même endroit durant le mois de Ramadhan.  

Benamar Mediène rend hommage à Nourredine Saâdi

Le défunt Nourredine Saâdi était un grand militant politique de gauche. Il a longtemps milité dans la clandestinité durant une période caractérisée par une terrible chape de plomb. Il était également romancier et essayiste. Il avait enseigné à
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Benamar Mediène rend hommage à Nourredine Saâdi

Le défunt Nourredine Saâdi était un grand militant politique de gauche. Il a longtemps milité dans la clandestinité durant une période caractérisée par une terrible chape de plomb. Il était également romancier et essayiste. Il avait enseigné à la faculté de droit d’Alger avant de quitter l’Algérie en 1994 pour s’installer en France où il a enseigné à l’université d’Artois. L’universitaire Benamar Mediene a animé une communication lors d’une rencontre organisée pour rendre un vibrant hommage à Nourredine Saâdi, samedi dernier, à la librairie Livres, Art et Culture d’Oran. Le Pr Mediene, qui est un spécialiste des arts et de la littérature et auteur de plusieurs ouvrages, parle de son ami écrivain et universitaire, disparu le 14 décembre 2017, après avoir combattu dignement la maladie. Le conférencier a longuement évoqué le parcours militant de celui qui a consacré sa vie à défendre ses idéaux. En effet, Nourredine Saâdi représente l’Algérie des combats et des luttes progressistes. Benamar Mediene ne pouvait parler de son ami sans aborder le récit de ses luttes estudiantines, l’indépendance de l’Algérie, le Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS), ou encore la décennie noire. Les mots du conférencier résonnaient fortement, son récit se conjuguant au présent, comme s’il se refusait l’emploi du temps des souvenirs, et ce, même en évoquant la mort de son ami. «Je l’ai rencontré pour la première fois en 1973 chez Mohamed Khadda, qui est lui-même un militant du PAGS, mais avec un statut d’artiste», raconte Mediene pour souligner ce lien à l’art qui les réunissait, en plus des positions politiques. Il faut savoir que Benamar Mediene est docteur en sociologie culturelle et directeur de recherche en histoire et philosophie de l’art. Il demeure fasciné par la beauté et la finesse de la plume de son ami, qui était enseignant de droit, mais qui écrivait sans la rigidité qu’on connaît aux textes juridiques. En effet, Saâdi est un intellectuel des bifurcations, comme le dit le conférencier, faisant allusion à sa capacité à trouver à chaque fois de nouveaux centres d’intérêt, sans pour autant changer de position. Nourredine Saâdi est né en 1944 à Constantine. Il avait milité dans l’Union nationale des lycéens et collégiens algériens (UNLCA), puis dans l’organisation estudiantine UNEA. En 1965, il s’engage dans l’ORP (Organisation de la résistance populaire), opposée au coup d’Etat qui a écarté Ahmed Ben Bella du pouvoir, avant d’adhérer, en 1966, au PAGS, dès sa création, dont il est devenu un militant jusqu’aux années 90. Il avait été arrêté en 1970, lors de la dissolution de l’UNEA. Il a également exercé comme journaliste et milité en tant que syndicaliste universitaire. Il a publié Dieu-le-fît, en 1996, La nuit des origines, en 2005, et La maison de lumière, en 2000. Son dernier roman, Boulevard de l’abîme, est sorti en octobre 2017, à l’occasion du 22e Salon international du livre d’Alger. Il s’agit de loin de sa plus belle œuvre littéraire, témoignent les participants à cet hommage. On rappelle également qu’il s’est intéressé aux artistes algériens en publiant Koraïchi, portrait de l’artiste à deux voix, en 1999, ou encore Denis Martinez, peintre algérien, et Alloula, vingt ans déjà !, un ouvrage collectif paru en 2014. Benamar Mediene se rappelle, par exemple, d’une réunion, tenue en septembre 2016, où «Nono», comme il l’appelle, et lui-même faisaient leur adieu à leur ami Nabil Farès : «C’était au cimetière Vaudrans de Marseille. Il n’y a rien de moribond dans ce cimetière apaisant, où les tombes apparaissent comme des maisons avec des carrés funéraires de petits villages avec une convivialité, comme nos villages de Kabylie. Ça nous rappelle chez nous et on se dit que Nabil Farès a de la chance de reposer dans un lieu pareil.» Parler de la beauté des cimetières semble être la seule approche que s’accorde Mediene pour imaginer le départ de Nourredine Saâdi, puisqu’il évoque un autre lieu : «Nourredine Saâdi a un rapport aux cimetières qui n’est pas du tout morbide», lance-t-il. Il évoque le cimetière de Kristel, à Oran, dont «Nono» serait tombé amoureux. «Pour lui, ce sont des lieux de repos…et c’est le cas !», raconte Pr. Mediene, qui se rappelle de sa rencontre avec celui qui partage sa même passion pour l’art.  

«Nous voulons travailler pour l’image de l’Algérie et d’Oran»

Nasro Toui a été pendant de nombreuses années l’organisateur principal du festival du raï à Oran. L’association qu’il présidait à l’époque n’existe plus, mais il est aujourd’hui membre d’une nouvelle association dénommée AACPPMO (Ass
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«Nous voulons travailler pour l’image de l’Algérie et d’Oran»

Nasro Toui a été pendant de nombreuses années l’organisateur principal du festival du raï à Oran. L’association qu’il présidait à l’époque n’existe plus, mais il est aujourd’hui membre d’une nouvelle association dénommée AACPPMO (Association art-culture et protection du patrimoine musical oranais). Il revient dans cet entretien sur les détails d’un futur projet prévu début août et devant célébrer l’anniversaire du raï. Vous venez d’annoncer un projet consistant à célébrer un anniversaire du raï. Qu’en est-il exactement ? Nous voulons célébrer les 48 ans du raï à Oran avec un événement prévu entre le 2 et le 11 août et qui sera ouvert aux musiques méditerranéennes. En plus des spectacles musicaux, nous avons prévu au programme un ensemble d’activités, dont des expositions, des tournois sportifs, des animations culturelles, des démonstrations folkloriques, etc. L’événement est évidemment placé sous le signe des prochains Jeux méditerranéens prévus en 2021, et c’est pour nous une occasion de contribuer à la mobilisation des citoyens pour la réussite de ces joutes. Nous avons à l’heure actuelle une trentaine de troupes étrangères qui ont confirmé leur participation. Où et comment devront se dérouler les spectacles ? Nous avons pensé à des plateaux qui retracent en quelque sorte l’histoire du raï. Un plateau dédié au genre bédoui sera suivi par un autre du style wahrani, puis du raï ancien, etc. Le gros des spectacles est prévu au théâtre de verdure, mais aussi dans différentes APC, à condition que celles-ci, notamment celles situées sur le littoral, apportent une contribution. De manière générale, nous ne demandons pas d’argent, sauf pour les sponsors, mais seulement des moyens. Exemple, pour l’hébergement, il s’agit de solliciter le ministère de l’Education et celui de l’Enseignement supérieur pour avoir 2 lycées et une cité universitaire. Il y a des associations étrangères spécialisées dans le tourisme, l’artisanat traditionnel et l’activité culturelle, qui ont confirmé leur participation. Nous voulons travailler pour l’image de l’Algérie et particulièrement celle d’Oran. Un tel événement exige des partenariats pour sa réussite. Comment comptez-vous vous y prendre ? L’événement est prévu pour être clôturé par un grand concert non-stop prévu au stade du 19 Juin. L’accord de principe de la DJS est essentiel, mais nous allons regrouper des associations de toute l’Algérie. Il s’agit aussi de solliciter la SNTF pour des réductions sur les billets de train, afin de permettre à un plus grand nombre de gens d’assister à cet événement. Rien n’est définitivement acquis, mais nous avons fait les démarches nécessaires. Nous sommes conscients des problèmes qui peuvent se poser. Nous allons demander au wali de parrainer cet événement au même titre que nous allons solliciter plusieurs ministères, dont principalement celui de la Culture, mais aussi celui du Tourisme, ainsi que celui de la Jeunesse et des Sports. Les spectacles sont prévus pour être payants et c’est là une manière pour nous de financer le projet. Ceci sans parler des autres initiatives, telles que la possibilité d’organiser un Salon de l’artisanat ou des rencontres autour des plats culinaires populaires, comme la «karantika», le «baghrir», le «msamman», etc. Il est aussi question de commander une kheïma (tente traditionnelle) de Djelfa et une autre de Khenchela et c’est surtout pour nous une occasion d’offrir aux visiteurs une vision globale des richesses de notre pays. L’événement se rapportant au raï, Comment avez-vous sélectionné les troupes étrangères ? Pour le Maroc et la Tunisie, il existe un fonds commun, mais les autres musiques sont choisies en fonction des rythmes, et ce sont celles qui peuvent se marier avec le raï, à l’exemple du flamenco ou du genre latino. Il y a aussi du folklore basque, corse, etc. Notre souhait est que cet événement puisse contribuer à redorer l’image du raï, qui n’est pas seulement celui des cabarets. Nous avons ainsi sollicité des vedettes pour une participation sans exiger de cachets, car ils doivent bien cela à Oran. Nous leur assurons le transport et l’hébergement, et, s’ils désirent monter sur scène, ils peuvent très bien être accompagnés par des musiciens locaux, comme cela s’est fait dans le passé. Bref, ils peuvent aussi venir ne serait-ce que pour nous encourager, sans monter sur scène. C’est une animation totale, qui, j’aimerais dire, collera au passage d’une chanson qui dit en substance : Wahran el bahia fellil zahia. Ce sera aussi intéressant pour nos immigrés, qui ont contribué, à leur façon et dans une large mesure, à la diffusion du raï.  

Démission collective du directoire et des actionnaires

Reléguée il y a quelques jours en Ligue 2, après une saison chaotique, l’USM El Harrach vit une situation délicate en cette fin de saison, et les choses risquent de se corser, avec la décision de démission prise par les membres du directoire qui gèr
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Démission collective du directoire et des actionnaires

Reléguée il y a quelques jours en Ligue 2, après une saison chaotique, l’USM El Harrach vit une situation délicate en cette fin de saison, et les choses risquent de se corser, avec la décision de démission prise par les membres du directoire qui gère les affaires du club depuis l’hiver dernier, ainsi que des actionnaires. Une décision prise lundi soir par les responsables de l’USMH, lors d’une réunion ayant regroupé les membres du directoire. C’est ce que nous confirmera le porte-parole du club et actionnaire, Djaâfar Bouslimani. «Après consultation, on a décidé de déposer une démission collective. Notre démission sera entérinée dans les prochaines heures, en la remettant par écrit au wali délégué d’El Harrach», indique le responsable, en précisant que la mission de l’actuelle direction s’achèvera officiellement le 3 juin prochain, avec la tenue d’une assemblée générale élective des actionnaires. «On est démissionnaires et notre décision est irrévocable. Aux membres de l’AG de désigner un nouveau conseil d’administration et un président. On a d’ailleurs arrêté la date du 3 juin prochain pour la tenue d’une assemblée générale extraordinaire et élective pour désigner nos successeurs». Pour ce qui est des raisons de cette démission, au moment où la direction avait affiché ses intentions de poursuivre sa mission, notamment le président Mohamed Laïb, allant même jusqu’à évoquer ses intentions de préparer la saison prochaine, notamment sur le plan effectif, le porte-parole de l’USMH avoue que se sont les difficultés financières que connaît le club qui en sont la principale cause. «On ne peut plus continuer dans ces conditions. L’USMH est victime de hogra. Comment expliquez-vous qu’on soit le seul club algérois à ne pas bénéficier des subventions de la wilaya et de la commune depuis 2010 ? C’est inadmissible, et c’est pour cela qu’on remettra les clés au wali délégué». Cela dit, Bouslimani a tenu tout de même à rassurer les joueurs, en précisant qu’il s’agit certes d’une démission, mais pas d’un abandon de l’équipe. «Ce n’est pas une fuite et on ne va pas abandonner le club à travers notre démission. On poursuivra notre mission jusqu’au 3 juin, et on s’attellera d’ici là à trouver une solution pour régulariser les joueurs. On a d’ailleurs prévu de les rencontrer. On ne va pas les abandonner, et c’est leur droit de réclamer leur dû. En tous les cas, on fera tout pour essayer d’assainir la situation, pour ne pas compromettre les préparatifs de la saison prochaine», conclut le responsable harrachi. A noter que l’USMH risque une véritable saignée après sa relégation en Ligue 2, avec des joueurs impayés depuis plusieurs mois et qui comptent saisir la CRL, en passant par le cumul de dettes, qui risque de priver l’équipe de recrutement, la saison prochaine et de facto, compromettre ses ambitions de retrouver l’élite.

Les Rouge et Noir veulent enchaîner

L’USM Alger affrontera, aujourd’hui à Nairobi, le club kenyan de Gor Mahia, pour le compte de la deuxième journée de la phase des poules de la Coupe de la CAF (groupe D). Lors de la première journée, les Usmistes s’étaient largement imposés face
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Les Rouge et Noir veulent enchaîner

L’USM Alger affrontera, aujourd’hui à Nairobi, le club kenyan de Gor Mahia, pour le compte de la deuxième journée de la phase des poules de la Coupe de la CAF (groupe D). Lors de la première journée, les Usmistes s’étaient largement imposés face aux Tanzaniens de Young Africans sur le score de quatre buts à zéro. Au même moment, Gor Mahia avait réussi à revenir de son déplacement du Rwanda, face à Rayon Sports, avec le point de l’égalité (1-1). Pour le représentant algérien, il est question d’enchaîner avec un deuxième résultat positif, cette fois-ci en déplacement, afin de prendre une option pour la qualification aux quarts de finale. La mission ne risque pas, éventuellement, d’être facile face à un adversaire «inconnu». D’autant plus que le club s’est déplacé au Kenya avec un effectif amoindri. En effet, le goleador de l’USMA, Oussama Derfalou, est suspendu pour cette rencontre, après avoir écopé d’un autre carton jaune lors de l’empoignade face à Young Africans. Kaddour Beldjilali, lui, est blessé. Par contre, Chita, Hamia, Hajhouj et Hamzaoui sont écartés soit pour des raisons d’insuffisance technique, soit pour cause d’indiscipline. Pour dire que le coach du club, le Franco-Algérien Miloud Hamdi, aura beaucoup de difficultés pour composer son groupe, notamment au niveau du compartiment offensif. Il faut noter, par ailleurs, que Gor Mahia, qui a disputé une rencontre amicale chez lui il y a tout juste trois jours, face au club anglais de Hull City, est leader du championnat kenyan après 12 journées. En dernier lieu, il est utile de signaler que cette rencontre sera arbitrée par un trio malien, dirigé par Mahamadou Keita, assisté de Moriba Diakité et Drissa Niare. L’autre match du même groupe, Young Africans-Rayon Sports, est prévu aujourd’hui également à partir de 19h (17h, heure algérienne).

Coaching gagnant de Casoni

Stade du 8 Mai 1945 (Sétif) Arbitres : Gehad (Egypte), Redounae Achik (Maroc) et Waleed Ahmed Ali (Soudan) But : Karaoui (89e) MCA Averts : Azzi (MCA) ESS : Zeghba, Ziti, Badrane, Haddouche, Oumbambou, Sidhoum, Rebiai, Aiboud (Benayad (84e), Nadji
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Coaching gagnant de Casoni

Stade du 8 Mai 1945 (Sétif) Arbitres : Gehad (Egypte), Redounae Achik (Maroc) et Waleed Ahmed Ali (Soudan) But : Karaoui (89e) MCA Averts : Azzi (MCA) ESS : Zeghba, Ziti, Badrane, Haddouche, Oumbambou, Sidhoum, Rebiai, Aiboud (Benayad (84e), Nadji (Banouh 68e), Djahnit, Bakir. Entr. : Zorgane MCA : Chaal, Demmou (Bouhena 85e), Azzi, Hachoud, Karaoui, Dieng, Derrardja, Nekkache, Sououibah (Bedbouda 77e), Balegh (Cherif El Ouazzani 63e), Amada.        Entr. : Casoni Le MC Alger s’est relancé dans la course pour la qualification après sa victoire, hier, sur l’ESS (0-1). Pris à la gorge par des Algérois ayant bien étudié la manière de faire de leurs vis-à-vis, les partenaires de Djahnit éprouvent toutes les difficultés du monde à garder le ballon et à faire trois passes. Les insuffisances des locaux « transparents » tout au long de la première mi-temps, font le bonheur des gars de Bab El Oued n’éprouvant aucune peine à égratigner Zeghba mis à rude épreuve. Il a fallu attendre l’ultime minute de la première mi-temps pour voir Nadji tenter un tir, repoussé par le poteau. Le score restera vierge. Sans Ait-Oumeur, Nessakh et Amokrane (blessés), les ententistes qui ont été, sans doute, recadrés par Malik Zorgane dirigeant, à l’occasion, son dernier match, reviennent avec de meilleures intentions, bousculent leurs vis-à-vis qui reculent d’un cran. Pressant le porteur du ballon, les mouloudéens ne mettent pas à profit, la monumentale bévue de Badrane qui se fait chiper la balle (66’). Omniprésent Zeghba efface non seulement un but certain, mais atténue l’ardeur des hommes de Casoni, moins fringants, au cours du second half. Le coach mouloudéen incorpore Cherif El Ouazani et Bedbouda, des joueurs à vocation défensive, renforce son « arrière-garde », permet à son équipe de gérer et de trouver le chemin des filets par Karaoui (88’) matérialisant l’excellent travail de Bedbouda et permet à son équipe d’y croire. A noter le mauvais comportement des supporters ententistes qui ont inondé le périmètre vert d’une montagne de bouteilles … A l’issue de la deuxième journée, TP Mazembé est toujours leader après sa victoire en terre marocaine devant Difaâ El Jadidi sur le score (0-2) et compte deux points d’avance sur le MCA qu’il accueillera chez lui lors de la 3e journée entre le 17 et le 18 juillet prochain. L’ESS recevra Difaâ El Jadidi.    

ALD Automotive prévoit une meilleure mobilité

ALD Automotive Algérie, leader national de la location longue durée et gestion de flottes automobiles, prévoit pour les  prochaines années une meilleure progression de cette activité en Algérie, à la faveur de l’entrée en production des nouvelles u
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ALD Automotive prévoit une meilleure mobilité

ALD Automotive Algérie, leader national de la location longue durée et gestion de flottes automobiles, prévoit pour les  prochaines années une meilleure progression de cette activité en Algérie, à la faveur de l’entrée en production des nouvelles usines d’assemblage de véhicules et la mise sur le marché national de différents modèles et marques de voitures. Selon le nouveau directeur général du loueur, filiale du groupe Société Générale, Mathieu Gizon, l’évolution du marché de l’automobile en Algérie, telle qu’elle se présente aujourd’hui, est à même de permettre une «diversification de la production automobile nationale en termes de modèles», ce qui contribuera à l’épanouissement de l’activité location des véhicules au profit des entreprises qui tendent de plus en plus à externaliser la gestion de leur flotte automobile. Lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de sa prise de fonctions, en remplacement du désormais ex-directeur général d’ALD Automotive, Patrice Reveille, le nouveau patron de cette entreprise de leasing prévoit, à cet effet, une meilleure croissance de plus de 12% et une progression de la flotte automobile devant atteindre, cette année, 4440 véhicules. Selon son prédécesseur, la croissance de l’entreprise a été, l’année dernière, de 12%, avec un parc automobile de 4000 véhicules, à avril 2018. L’entreprise, qui cible beaucoup plus les grandes sociétés, compte dans son portefeuille clients 156 sociétés, prévoit d’étoffer son offre pour atteindre, courant cette année, 176 entreprises, y compris les PME qui expriment de plus en plus le besoin de recourir à ce type de prestation, très en vogue sous d’autres cieux, faut-il le noter. L’objectif d’ALD est également de réaliser un plus grand taux de satisfaction de la clientèle et la diminution du taux de sinistralité des conducteurs grâce à des dispositifs introduits par la société en matière de formation, notamment le Safety Drive et le simulateur de conduite permettront de réduire le nombre des accidents. Il convient de rappeler que le loueur ALD Automotive propose une solution globale de financement automobile, services compris, dans laquelle une entreprise lui confie la gestion de son parc automobile. Le loueur assure le financement du véhicule neuf, pour location longue durée, et offre un choix modulable de fonctions techniques (prise en charge de l’assurance, entretien préventif et curatif, véhicule de remplacement en cas de panne ou accident entraînant immobilisation, assistance et dépannage sur tout le territoire national, gestion de la pneumatique…). Une réflexion a également été engagée pour le lancement d’un projet d’acquisition d’une flotte de scooters, véhicules très prisés par certaines entreprises spécialisées notamment dans la distribution. Rappelons enfin que le loueur ALD Auomotive, présent dans 48 pays, arrive à la seconde place du podium des entreprises spécialisées dans la location longue durée dans le monde et premier en Europe, avec un parc de 1,4 million de véhicules, dont 100 000 hors du continent européen.

La crise fait baisser la demande

La cimenterie de Sour El Ghozlane, l’une des plus importantes filiales du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), implantée au sud de la wilaya de Bouira, a enregistré  une production de 1 175 000 tonnes en 2017. C’est ce qu’a annoncé
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La crise fait baisser la demande

La cimenterie de Sour El Ghozlane, l’une des plus importantes filiales du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), implantée au sud de la wilaya de Bouira, a enregistré  une production de 1 175 000 tonnes en 2017. C’est ce qu’a annoncé, hier, le directeur général de la société, Bibi Brahim, à l’occasion des journées portes ouvertes organisées au niveau de l’usine. M. Bibi a rappelé que la production était de 148 000 tonnes durant l’année 2016. Néanmoins, l’usine enregistre une baisse en matière de demande du produit en raison surtout de l’arrêt des chantiers relevant du secteur de l’habitat et aussi de l’achèvement des projets structurants, à l’instar du tronçon autoroutier, des deux pénétrantes autoroutières de Tizi Ouzou et de Béjaïa, ainsi que d’autres structures relevant du secteur hydraulique. «Le dernier dossier de demande de ciment que nous avons reçu remonte au début de cette semaine. Il s’agit d’une demande de besoin en matière de ciment pour la réalisation de 2000 logement AADL au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou», a indiqué M. Bibi, ajoutant que la capacité de production annuelle au niveau de la cimenterie de Sour El Ghozlane est d’un million de tonnes. «30% de notre production étaient destinés dans un passé récent aux entreprises intervenant dans le cadre du projet de l’autoroute Est-Ouest», a-t-il rappelé. Pour se rapprocher et surtout dénicher une autre clientèle, la cimenterie a décidé récemment de l’ouverture de plusieurs dépôts de vente à travers les wilayas d’Adrar et de Tamanrasset. Cependant, la crise frappant les différents secteurs, notamment celui de l’habitat, a influé négativement sur les ventes et les recettes de cette société. Le responsable de l’usine a indiqué que GICA a mis en place, et ce conformément aux orientations des pouvoirs publics, une autre stratégie visant à conquérir les marchés extérieurs. Il a annoncé qu’une quantité importante du produit a été dégagée pour l’exportation. Sur un quota de 200 000 tonnes de clinker qui a été exporté vers des pays d’Europe, M. Bibi a indiqué que la cimenterie de Sour El Ghozlane a contribué à hauteur de 15 000 tonnes. Un autre marché a été signé et vise l’exportation de 500 000 tonnes de ciment vers le Gabon, a précisé le même responsable. S’exprimant au sujet du respect des normes environnementales, un investissement de près de 900 millions de dinars a été dégagé visant surtout le renouvellement et l’entretien des filtres et autres équipements. Des électro-filtres destinés à la préservation de l’environnement et surtout la santé publique ont été installés, a-t-on assuré.

Le projet de loi arrive à l’APN

Le directeur général du budget, Farid Bakka, a été auditionné hier par la commission des finances et du budget de l’APN à propos des dispositions du projet de loi organique des lois de finances. Cité par l’agence APS, ce responsable du ministèr
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Le projet de loi arrive à l’APN

Le directeur général du budget, Farid Bakka, a été auditionné hier par la commission des finances et du budget de l’APN à propos des dispositions du projet de loi organique des lois de finances. Cité par l’agence APS, ce responsable du ministère des Finances a souligné l’importance de cette loi qui introduit une réforme générale dans le mode d’élaboration de la loi de finances et de contrôle du budget de l’Etat. Selon ce projet de loi, le gouvernement doit présenter un plan de performance annuel avec des objectifs bien précis. Le même texte consacre la responsabilisation des ordonnateurs publics et propose une nouvelle présentation des lois de finances dont les prévisions budgétaires doivent être établies selon des actions globales et non par le ministère, a expliqué Farid Bakka. Une réelle restructuration du budget est prévue, en passant d’une structure basée sur la nature des dépenses vers une nouvelle orientée vers l’évaluation des résultats sur la base d’une série d’indicateurs. La nouvelle loi sera présentée sous forme de programmes traçant les politiques publiques, de sous-programmes définissant les moyens consacrés pour la mise en œuvre de ces politiques et d’actions détaillant l’utilisation des moyens. Elle consacre également la responsabilisation des ordonnateurs qui jouiront, pour la première fois, de la liberté totale de mouvementer les crédits et de basculer librement entre le budget de fonctionnement et celui de l’équipement, selon le directeur général du budget. Les gestionnaires publics seront tout de même tenus de rendre compte de l’utilisation des crédits budgétaires. «La législation actuelle se base sur le contrôle de l’exécution des crédits et néglige le contrôle des moyens utilisés pour réaliser tel ou tel résultat», a déploré le directeur général du budget. S’agissant des comptes d’affectation spéciale (CAS), un article du projet de loi a fixé les dotations budgétaires destinées à ces comptes à 10% des recettes réalisées par chaque CAS durant l’année N-1. «C’est une disposition très importante qui va nous permettre de réduire le nombre de ces comptes», a souligné Farid Bakka. En outre, la nouvelle loi organique proposée par le gouvernement impose le recours à de nouvelles formes de comptabilité. En plus de la «comptabilité de caisse» utilisée actuellement par les administrations et les entreprises publiques, les gestionnaires publics feront appel à la «comptabilité des engagements» en établissant des plans de décaissement mensuels, à la «comptabilité patrimoniale», très proche de la comptabilité commerciale, qui détaille la situation patrimoniale de l’Etat et à la «comptabilité analytique» qui montre le coût des différentes politiques publiques à travers la loi de règlement budgétaire. La Cour des comptes devient, quant à elle, le commissaire aux comptes de l’Etat en devenant responsable de la certification des comptes de l’Etat. Afin de pouvoir mettre en œuvre ce dispositif, l’administration des finances se penche actuellement sur l’informatisation de ses services en attendant la mise en œuvre du système intégré de la gestion budgétaire. Plusieurs textes, dont celui du contrôle financier et des études dans le cadre des projets d’équipement  seront parallèlement élaborés pour préparer l’application de la future loi organique.

Hommage au chanteur Ouazib Mohand Améziane

La maison de la Culture Mouloud Mammeri a abrité, du 12 au 14 mai, le 10e concours national de la chanson amazighe. Plusieurs troupes issues d’une dizaine de wilayas berbérophones étaient au rendez-vous. Initiée par l’association Tarwa Ngaya du vil
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Hommage au chanteur Ouazib Mohand Améziane

La maison de la Culture Mouloud Mammeri a abrité, du 12 au 14 mai, le 10e concours national de la chanson amazighe. Plusieurs troupes issues d’une dizaine de wilayas berbérophones étaient au rendez-vous. Initiée par l’association Tarwa Ngaya du village Réjaouna, relevant de la commune de Tizi Ouzou, cette rencontre a été mise à profit par les organisateurs pour rendre un hommage au chanteur Ouazib Mohand Améziane qui a marqué plusieurs générations à partir des années 1970. Un gala regroupant une brochette d’artistes était programmé dans l’après-midi du samedi au niveau de la grande salle de spectacles de la maison de la Culture, en présence des amis et des fans du chanteur et militant de la cause amazighe, natif de Bounaâmane, dans la région de Zekri (Tizi Ouzou). L’animation du gala était confiée à Boudjemaâ Rabah de la radio Chaîne II. Ouazib Mohand Améziane, qui s’apprête à fêter ses quarante ans de carrière dans la chanson kabyle, a annoncé qu’il prépare deux albums qui sortiront sur le marché fin juin prochain. Depuis ses débuts dans la chanson dans les années 1970, Ouazib Mohand Améziane a un répertoire fort de près 400 chansons, où plusieurs thèmes sont abordés, tels que la fraternité, l’amour, la femme, l’union, la solidarité, la Kabylie et l’Algérie. En 1986, il avait interprété une belle chanson en duo avec Matoub Lounès, avec lequel il avait toujours entretenu de très bonnes relations amicales et artistiques.  

A Constantine, Mourad Chetti ressuscite Massinissa

Notre histoire passionne, et le moindre éclairage de plus n’est jamais de trop. A la libraire Media Plus, à Constantine, le passage de Mourad Chetti, auteur de Berbères, le pays des Massylès, publié chez Casbah Editions, a été un événement, l’
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A Constantine, Mourad Chetti ressuscite Massinissa

Notre histoire passionne, et le moindre éclairage de plus n’est jamais de trop. A la libraire Media Plus, à Constantine, le passage de Mourad Chetti, auteur de Berbères, le pays des Massylès, publié chez Casbah Editions, a été un événement, l’occasion en tout cas de confirmer ce vif intérêt. La foule venue assister en ce jour de semaine à la rencontre avec l’auteur a brillé aussi par la qualité des débats. Il faut dire que Chetti ne laisse pas indifférent. Sur la Numidie, domaine de ses recherches, le personnage assume l’originalité de ses positions. Son œuvre ne consacre pas, en effet, les idées admises, elle les questionne. Un point de vue qui risque de choquer les ultras de l’identité et ses constantes «sacrées». Se disant libre du poids des certitudes, l’auteur affirme, cependant, la subjectivité de son travail et se démarque de toute prétention de réécriture de l’histoire. Mourad Chetti, le Colliote, et après avoir étudié et ensuite enseigné la civilisation à l’université de Constantine, est parti à Paris pour approfondir et élargir son champ d’investigation, et enfin occuper une chaire universitaire dans le domaine du commerce international et la communication. Très attaché à son pays, l’Algérie, sa passion, l’histoire de la Numidie a fini par se transformer en projet d’écriture, incarné dans cette saga de six volumes qu’il compte publier et dont le premier opus est l’objet de cette première rencontre dans l’ancienne Cirta. Le public n’étant pas acquis d’avance, le débat est sans complaisance. Le jeu des questions/réponses aborde tout, à commencer par le titre de l’ouvrage : «Pourquoi Berbères et non pas Amazighs ?» s’élève une voix du public. «J’ai employé ce terme sans déterminant, je suis spécialiste en communication et j’ai dû employer la méthode AIDA (attirer l’Attention, susciter l’Intérêt, provoquer le Désir, pour que les clients passent à l’Acte et achètent). Mon titre est ‘‘racoleur’’ et c’est fait exprès. Comme c’est de l’histoire romancée, je me suis autorisé cette légèreté, sans prétention intellectuelle.» Le décor est planté. Chetti entend raconter l’histoire de Massinissa avec une vision inédite. «C’est une chronique romancée et non pas un roman. Le lecteur peut suivre les faits historiques, avec en plus des personnages de fiction, fruit de mon imagination. Il fallait juste inventer des personnages vivants autour du factuel, et que ce soit au goût du jour. En vérité, la vie de Massinissa est extraordinaire, faite d’amour, de trahisons, de luttes de pouvoir, de guerres, tous les ingrédients sont là, je n’avais pas besoin d’inventer.» Proposant une relecture du personnage de Massinissa, soumis selon lui à des critiques infondées, Chetti offre, à la manière de Christian Jack, une «vulgarisation» de ce pan important de l’histoire de l’Afrique du Nord. La tradition orale a constitué le creuset de sa passion et motivé tant d’efforts pour rassembler le fonds dans lequel il puise son inspiration. Sa motivation découle aussi d’un désir de vérité face à des formes de «trahisons» qui déforment aujourd’hui notre perception de cette histoire au centre de l’enjeu identitaire. «L’objectif, c’est de décoloniser notre histoire», explique l’auteur. Une décolonisation qui fait fi de la vision du vainqueur imprégnant l’Histoire, telle que racontée par les historiens romains. Une décolonisation aussi face aux fantasmes manifestés «en France où il y a une espèce de condescendance de la part de personnes devenues françaises à partir du décret de 1873 et qui parlent en notre nom et puisent dans notre patrimoine», ou encore face à «un mouvement politique qui aujourd’hui veut s’accaparer la révolte identitaire.» L’invasion des Massylès sera l’objet du second opus.  

Un pilier du théâtre tire sa révérence

Le monde de la culture algérienne est de nouveau en deuil. Sonia, l’une des icônes du 4e art, a tiré sa révérence, dimanche soir, à l’âge de 65 ans, suite à une longue maladie. Elle a été inhumée, hier, au cimetière de Dély Ibrahim, à Alger
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Un pilier du théâtre tire sa révérence

Le monde de la culture algérienne est de nouveau en deuil. Sonia, l’une des icônes du 4e art, a tiré sa révérence, dimanche soir, à l’âge de 65 ans, suite à une longue maladie. Elle a été inhumée, hier, au cimetière de Dély Ibrahim, à Alger, en présence d’une foule nombreuse. Difficile de croire à la disparition brutale de cette dame hors pair qui a porté toute sa vie le théâtre algérien dans son cœur et l’a hissé au firmament de sa gloire. Elle a joué dans de grands classiques du théâtre. Son jeu de scène était des plus exceptionnels et sa présence était des plus élégantes. Avec le talent et la modestie qu’on lui connaissait, Sonia savait toucher la fibre du spectateur et le charmer. Cumulant une carrière riche de quarante ans, l’artiste a laissé des empreintes indélébiles pour la postérité. Nullement avare en conseils en direction de la jeune relève algérienne, Sonia se plaisait à lui prodiguer de précieuses recommandations pour le bon déroulement de leurs parcours. Sonia, Sakina Mekkiou de son vrai nom, a débuté sa carrière de comédienne à l’âge de 17 ans. Diplômée de l’Institut national d’art dramatique de Bordj El Kiffan en 1973, membre fondateur de la légendaire troupe «Masrah El Kalaâ», la défunte a joué dans une cinquantaine de pièces théâtrales dont, entre autres, Galou Lâareb Galou, Babor Ghreq et le monodrame Fatma. Elle a évolué aux côtés d’autres monstres de sa génération, à l’image de Azzedine Medjoubi, Abdelkader Alloula, Ziani Cherif Ayad, M’hammed Benguettaf et Tayeb Seddiki. Elle a produit des pièces phares telles que Hadhrya Wel Hawess, Sarkha ou encore Sans titres. La regrettée avait occupé le poste de directrice de l’ISMAS de 2001 à 2004 et des deux Théâtres régionaux de Annaba et de Skikda. Elle était également animatrice du théâtre de l’oref de 2005 à 2006. Elle avait pris sa retraite en 2015 pour mieux se consacrer à ses projets d’écriture et cinématographiques. Sa dernière prestation en tant que comédienne remonte à 2017, dans le film En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui. Sonia laisse derrière elle une famille, des amis et un public éplorés. Certains de ses amis de cœur ont tenu à raconter par fragments la vie de cette comédienne intense, connue dans le théâtre contemporain algérien. Pour la dramaturge Nadjet Taïbouni, Sonia était d’une grande générosité et une femme amoureuse du théâtre. «Elle encouragerait les jeunes. Elle était d’une modestie contagieuse. Je lui dois mon amour au père des arts. Ma plume lui est reconnaissante. C’était une humaniste exemplaire et nationaliste hors pair. J’ai mal... Elle n’aimait pas le vide... Elle nous laisse un vide lourd à surmonter», témoigne-t-elle avec beaucoup de tristesse. De son côté, la comédienne Linda Sellam nous confie d’une voix étranglée par le chagrin que Sonia était un grande dame. Une actrice hors pair et une sœur sincère. «C’était, dit-elle, une femme publique très respectée et aimée par son public. L’Algérie a perdu un pilier important». Aussi élogieux sur les qualités de l’artiste, le scénographe Boukhari Habat se rappelle que quand il a commencé à travailler avec elle il y a 18 ans, elle était comédienne dans les Saltimbanques avec Rachid Farès. «J’ai fait la plupart des travaux avec elle, dont entre autres El Djamilette, Yamna, Les martyrs reviennent cette semaine, Le langage des mères. Le dernier spectacle que j’ai fait avec elle est  Hadda y a Hadda. Sonia était une femme et une sœur que j’adorais. Le théâtre algérien s’est effondré avec sa disparition.» Abondant dans le même sens, la dramaturge Hamida Aït El Hadj estime qu’il y a eu plusieurs moments forts dans la carrière de Sonia. «Elle a géré l’ISMAS d’une main de maître. Elle a créé une ouverture. Elle a essayé de créer un lien familial entre les étudiants et les professeurs. Sur le plan pédagogique, il y a eu aussi des avancées. Quand elle a été commissaire du Festival du théâtre au féminin, j’ai vu l’engagement de la femme et de l’artiste par rapport aux problèmes de la femme arabe dans le monde. On sentait son engagement. Il y a eu aussi l’évolution d’une comédienne de l’INADC et son devenir en tant que metteur en scène. Il y a eu une évolution formidable dans son style de jeu. Sonia s’est faite remarquer dans plusieurs spectacles intéressants où l’on sentait toute l’expérience de la personne. C’était une femme qui avait un grand talent. Elle avait toute une histoire et tout un bagage qui lui permettaient d’avancer», confie-t-elle.

Marché pétrolier : L’OPEP évoque des incertitudes sur l’offre

Des incertitudes multiples continuent à peser sur le niveau de l'offre mondiale de brut, a estimé hier l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans son dernier rapport mensuel, repris par l’AFP. Ainsi, tout en révisant légèrement
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Marché pétrolier : L’OPEP évoque des incertitudes sur l’offre

Des incertitudes multiples continuent à peser sur le niveau de l'offre mondiale de brut, a estimé hier l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans son dernier rapport mensuel, repris par l’AFP. Ainsi, tout en révisant légèrement à la hausse ses prévisions sur l’offre des autres producteurs mondiaux de pétrole pour cette année, notamment celle des Etats-Unis, l’OPEP juge toutefois «évident que des incertitudes demeurent concernant le rythme de croissance de l'offre non-OPEP pour le restant de l'année». Entre autres aléas devant donc peser sur l’offre, l’Organisation cite notamment les contraintes logistiques affectant les producteurs de pétrole de schiste aux Etats-Unis, l’impact de nouvelles sanctions contre la Russie, les droits de douane sur l'aluminium chinois, ainsi que le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien. Malgré ces multiples incertitudes, l’OPEP indique néanmoins, à travers son rapport, avoir relevé de 0,01 million de barils par jour (mbj) son estimation de la production non-OPEP en 2018, celle-ci devant ainsi atteindre 59,62 mbj, soit une croissance de 1,72 mbj sur un an. Avec plus de 1,53 mbj, les Etats-Unis seront de loin les principaux contributeurs à cette croissance annuelle, devant le Canada (+0,28 mbj), grâce au pétrole de schiste. Concernant sa propre production de brut, l'OPEP relève également qu'elle a modestement progressé de 12 000 barils par jour sur un mois à 31,93 mbj en avril, selon des sources secondaires. L'Arabie Saoudite, l'Algérie et l'Iran ont en effet pompé plus le mois dernier, tandis que la production reculait dans d'autres pays, notamment au Venezuela, touché par une grave crise politique. «En dépit des importantes incertitudes concernant des fondamentaux clefs du marché, l'OPEP se tient comme toujours prête à soutenir la stabilité du marché pétrolier, aux côtés des producteurs non-OPEP» signataires de l'accord de limitation de production, en vigueur jusqu’à fin 2018, souligne en définitive l’organisation. Celle-ci, faut-il encore le souligner, a également revu à la hausse de 25 000 barils par jour son estimation de la croissance de la demande pétrolière mondiale pour cette année, la portant ainsi à 98,85 mbj, soit une croissance annuelle de 1,65 mbj. Une révision qui fait notamment suite à des performances économiques solides dans les pays développés de l'OCDE au premier trimestre de l’année en cours. A noter enfin qu’après la publication du rapport mensuel de l'OPEP, les prix du pétrole repartaient hier à la hausse, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet gagnant 60 cents pour s’établir à 77,72 dollars, tandis que le «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de juin prenait 31 cents à 71,01 dollars le baril.

CR Belouizdad : Vers le départ de Taoussi

Le technicien marocain du CR Belouizdad, Rachid Taoussi, a attendu l’avant-dernière journée du championnat national de Ligue 1, soit après que son équipe eut assuré son maintien, pour vider son sac et évoquer les problèmes du club phare de Laâqiba.
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CR Belouizdad : Vers le départ de Taoussi

Le technicien marocain du CR Belouizdad, Rachid Taoussi, a attendu l’avant-dernière journée du championnat national de Ligue 1, soit après que son équipe eut assuré son maintien, pour vider son sac et évoquer les problèmes du club phare de Laâqiba. Recruté durant le mercato hivernal avec l’objectif de sauver le club de la relégation, l’ancien sélectionneur du Maroc a bien réussi sa mission malgré les difficultés financières et un effectif moyen, en plus d’un parcours honorable en Coupe de la CAF. Il a préféré cependant attendre la fin du match face au NAHD pour tout dévoiler. Invité à la Chaîne Dzair News, Taoussi n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger le président du club, Hadj Mohamed Boufahs. Les larmes aux yeux, il dira: « Bouhafs a sali l’image de marque du CRB. Je n’ai plus confiance en lui ». En effet, Bouhafs n’a plus donné signe de vie depuis l’élimination du CRB en Coupe de la CAF face à l’ASEC Mimosas, laissant le staff technique affronter seul les joueurs dont la plupart ne sont pas payés depuis plusieurs mois. Taoussi a affirmé en outre qu’il a lui-même payé ses adjoints face à l’ASEC pour les dissuader de démissionner. Les déclarations du coach belouizdadi dénotent, on ne peut mieux, la situation catastrophique que vit le club depuis l’arrivée de Bouhafs à la tête du club. Les jours du Marocain à la barre technique sont comptés. Taoussi va sans doute quitter l’équipe, surtout qu’il affirme avoir des touches de la part de plusieurs clubs de l’élite. En plus de l’entraîneur, au moins une dizaine de joueurs risquent de lui emboîter le pas. Certains d’entre eux, en fin de contrat, ont déjà signé des précontrats avec d’autres clubs. Les autres, non payés, vont certainement saisir la CRL pour avoir leur lettre de libération afin de pouvoir changer d’air.       CRB - DRBT au stade du 20 Août La Commission d’homologation de la LFP est passée, hier, au stade du 20 Août 1955 pour vérifier la levée des réserves émises sur la hauteur des bois, devenue par la force des temps et la multiplication des rencontres depuis leur installation il y a cinq, de 2,44m réglementaire à 2,42m, soit 2 cm de moins. La Commission était composée de Nacer Ouakli et Bedreddine et Attia (représentant de la LFP), Mustapha Laroussi (SG du CRB), Mohamed Benrezig (DAG du CRB), Mohamed Ammamra (P/APC Belouizdad), Amar Sahnoune (directeur du stade du 20 Août 1955) et IRS Beriche (entreprise chargée des travaux d’infrastructure et de revêtement). Cette dernière a donné des promesses aux membres de la LFP que les travaux seraient effectués aujourd’hui. Une autre visite est prévue aujourd’hui pour constater que la hauteur des bois est rétablie conformément à la norme. Ainsi, le match CRB – DRBT se jouera forcément au stade du 20 Août 1955.    

Le match à ne pas rater pour le Mouloudia

Restant sur une mauvaise série de cinq matchs sans victoire, dont un nul face aux Marocains de Difââ El Djadidi, lors de la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, et ratant tous ses objectifs à l’échelle nationa
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Le match à ne pas rater pour le Mouloudia

Restant sur une mauvaise série de cinq matchs sans victoire, dont un nul face aux Marocains de Difââ El Djadidi, lors de la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, et ratant tous ses objectifs à l’échelle nationale (coupe et championnat), le Mouloudia d’Alger est dos au mur, à l’occasion du choc algéro-algérien de la 2e journée du groupe B de la LDC, prévu ce soir à Sétif face à l’ESS. Sortant bredouille à l’échelle nationale, le MCA ne veut sous aucun prétexte se louper en Ligue des champions, avec cet objectif de passer l’écueil de la phase de poules pour se hisser en quart de finale de la Ligue des champions d’Afrique. Entamant mal cette phase de poules, en concédant le nul, il y a une dizaine de jours au stade du 5 Juillet face aux Marocains du Difaâ, Casoni et ses poulains n’auront pas le droit à l’erreur, ce soir face à l’Aigle noir. Les Algérois qui visent au moins un point de ce déplacement périlleux dans les Haut Plateaux, ont certes des atouts à faire valoir, mais leur mission sera loin d’être aisée. Déjà très affecté psychologiquement d’avoir raté le titre en coupe et en championnat, et même le podium, qui les prive d’une compétition africaine la saison prochaine, le coach Bernard Casoni aura quelques difficultés à composer son onze, pour cause de suspensions et de blessures. Privé des services de Mebarakou et Bendebka, suspendus, mais aussi d’Al Mouadhen, blessé, au moment où la participation de Chérif El Ouazzani et Bouhenna reste incertaine, Bernard Casoni devra opérer plusieurs remaniements, même si la seule satisfaction est d’avoir récupéré les Bedbouda et Amada. Mais une chose est sûre : avec un seul point au compteur, le technicien français a décidé de jouer la carte de l’offensive à Sétif, en misant sur le passage à vide des Sétifiens et de ses soucis internes, pour aller chercher l’exploit de battre l’Entente, et se relancer sérieusement dans la course pour les quarts de finale de la prestigieuse compétition africaine.

Le partage des points est interdit

Le onze sétifien broie du noir. Cette situation, qui perdure depuis des semaines, est marquée par des fausses notes. Salées, le plus souvent. Intervenant à un moment crucial de l’exercice, la traversée du désert qui a causé d’innombrables dégâ
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Le partage des points est interdit

Le onze sétifien broie du noir. Cette situation, qui perdure depuis des semaines, est marquée par des fausses notes. Salées, le plus souvent. Intervenant à un moment crucial de l’exercice, la traversée du désert qui a causé d’innombrables dégâts à ce château de sable, irrite au plus haut point des inconditionnels faisant du numéro un du club, le premier responsable de la maladie de l’Aigle noir. Lequel végète en salle de réanimation. Evoluant sans coach attitré, l’ESS, qui n’a pas connu pareille situation depuis plus d’une décennie, vit dans le doute et l’incertitude. La multiplication des problèmes attise les difficultés des partenaires de Djahnit n’ayant pas préparé comme il se doit la phase de poules de la Champions League d’Afrique. La prestigieuse compétition continentale des clubs est une affaire sérieuse, et génératrice d’une importante manne financière, en devises fortes de surcroît. Les «managers» de l’Entente ont le moins que l’on puisse dire relégué ces paramètres au second plan. Cela dit, la réception du Mouloudia d’Alger consommant lui aussi son pain noir, n’arrange pas les choses des Ententistes mis, plus que jamais, entre le marteau et l’enclume. L’absence d’un coach n’est pas le seul souci des Sétifiens, qui doivent une fois de plus composer avec ce problème de blessures indisposant les uns et fragilisant les autres. L’intérimaire Malik Zorgane ne figurant pas dans les plans de l’équipe de Madoui, il sera obligé de «raccommoder» un effectif blessé physiquement et moralement. Sachant que le moral des gars de la capitale des Hauts-Plateaux est à plat. La colère du public sétifien, exaspéré par les claques des derniers matches, ne plaide pas en faveur des Noir et Blanc devant fouler la pelouse du chaudron avec la peur au ventre. Les intentions de l’adversaire marquant lui aussi le pas font grincer des dents. Tenu en échec lors du premier round, le MCA se déplacera au 8 Mai 1945, qui sera à n’en pas douter plein à craquer pour rebondir, se refaire une santé et se racheter auprès d’un public à la fois connaisseur et exigeant. Se retrouvant dos au mur, les deux formations qui n’ont pas le droit à l’erreur et au partage des points connaissent le chemin à prendre. Pour une fois, Mouloudéens et Sétifiens seront, ce soir, sur la même longueur d’onde. Celle des trois points, rien que les trois points…  

De la viande importée pour diminuer la pression sur la production locale

Selon l’ANCA, 10 millions de quintaux de fruits et légumes seront commercialisés ce mois de Ramadhan à travers le territoire national. Une quantité à laquelle s’ajouteront 90 000 tonnes de viandes blanches et rouges, dont les prix seront moindres au
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De la viande importée pour diminuer la pression sur la production locale

Selon l’ANCA, 10 millions de quintaux de fruits et légumes seront commercialisés ce mois de Ramadhan à travers le territoire national. Une quantité à laquelle s’ajouteront 90 000 tonnes de viandes blanches et rouges, dont les prix seront moindres au niveau des marchés de proximité que ceux proposés sur les autres marchés, selon le ministère de l’Agriculture. Mais qui seront toujours loin d’être à la portée des bourses moyennes, puisque la différence avec les prix appliqués dans les boucheries, notamment, est presque insignifiante, allant de 100 à 200 DA le kilo. Ce sont les offices publics qui sont chargés d’alimenter les points de vente durant le Ramadhan en viandes, dont la production annuelle avoisine pour rappel les10 millions de quintaux, dont 5 de viandes rouges et 5 de viandes blanches. Des quantités supplémentaires de l’ordre de 50 000 tonnes sont importées pour être injectées sur le marché au niveau des points de distribution pour alléger la pression de la demande sur le produit local.

«Les problèmes de distribution reviennent régulièrement sans que des leçons soient tirées»

A chaque fois que le mois de Ramadhan arrive, le débat sur la disponibilité des produits, la régulation des prix et le contrôle de la qualité revient sur la table. Qu’en pensez-vous ? En vivant leur foi religieuse durant le mois sacré du Ramadhan
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«Les problèmes de distribution reviennent régulièrement sans que des leçons soient tirées»

A chaque fois que le mois de Ramadhan arrive, le débat sur la disponibilité des produits, la régulation des prix et le contrôle de la qualité revient sur la table. Qu’en pensez-vous ? En vivant leur foi religieuse durant le mois sacré du Ramadhan, les Algériens adoptent une nouvelle façon de consommer. Après une journée de jeûne, il est évident que les ménages soient tentés par la préparation de repas améliorés. Les comportements d’achat changent, impliquant une forte pression sur les produits de large consommation, que ce soit les biens d’épicerie ou les fruits et légumes, ainsi que les viandes. Le problème de la disponibilité de tous ces produits se pose chaque année. Les responsables chargés du commerce veillent scrupuleusement à ce que des stocks soient disponibles afin de prévenir toute perturbation dans les approvisionnements des commerçants. Cependant, en l’absence de maîtrise des circuits de distribution, souvent des pénuries sporadiques sont observées sur tel ou tel produit. Mais ce sont souvent sur les fruits et légumes que la pression est la plus forte. Cependant, s’agissant du marché des produits agricoles, il subit la présence d’une multitude d’intermédiaires faussant ainsi la formation des prix, ainsi que le rapport qualité/prix. Les consommateurs ont également une part de responsabilité par rapport à certaines pratiques commerciales au vu des comportements à la limite irrationnelle au moment de l’achat. Le contrôle doit concerner aussi bien le respect des prix, notamment leur affichage, que la qualité des produits et surtout les conditions d’hygiène, car s’agissant de biens alimentaires. Mais, le problème se pose toute l’année alors que les solutions sont conjoncturelles… La spéculation sur les produits de large consommation est omniprésente, surtout qu’un grand nombre de ces produits sont concernés par des subventions publiques. Le manque de maîtrise des circuits de distribution fait que des fuites sont constatées régulièrement sur les quantités, pénalisant ainsi les couches sociales les plus démunies (l’exemple du lait en sachet est frappant !). Effectivement, cela fait des années que les mêmes problèmes qui relèvent de la distribution des produits de première nécessité reviennent régulièrement sans que des leçons soient tirées. Le marché des fruits et légumes, de par ses spécificités, est celui qui est le plus difficile à stabiliser, même si l’on constate depuis quelque temps une certaine amélioration liée certainement aux performances constatées dans le secteur agricole. L’offre abondante de fruits et légumes de saison a atténué les pratiques spéculatives. Comment prendre efficacement en charge cette problématique ? Le secteur du commerce fait face à des défis. Tout d’abord, il y a lieu de renforcer le commerce de détail, qui représente un maillon essentiel dès lors que les détaillants constituent une sorte d’interface avec les consommateurs. Ensuite, la grande distribution mérite de connaître un essor pour faire évoluer les comportements d’achat des clients. En quelque sorte il faut développer le professionnalisme dans les pratiques commerciales. Enfin, la multiplication des marchés de proximité est souhaitée afin de servir au mieux les besoins des consommateurs. Ce sera grâce à ce type de maillage de l’activité commerciale que le contrôle et la régulation du commerce seront les plus efficaces. Qu’en est-il des mécanismes de lutte contre l’informel qui prolifère justement durant cette période ? Le secteur informel est malheureusement difficile à neutraliser dans les activités commerciales, car c’est à ce niveau par excellence que prolifèrent toutes sortes d’intermédiaires peu scrupuleux, exerçant parfois de façon occasionnelle. Il faut la conjugaison des efforts de tous, que ce soit les producteurs, les commerçants eux-mêmes, les différentes administrations, et surtout les consommateurs pour espérer éliminer les sources de la contrefaçon, éviter les produits d’origine douteuse, contribuer à stabiliser les prix, faire en sorte que les subventions publiques aillent aux plus nécessiteux, etc. D’ores et déjà, l’objectif premier est de faciliter la bancarisation du secteur informel afin de le ramener vers des circuits où il y a plus de traçabilité. Quel serait l’impact de la restriction des importations sur le marché des produits de large consommation ? Les restrictions à l’importation décidées par le gouvernement visent en réalité trois objectifs. Il s’agit en premier lieu d’ajuster la balance commerciale devenue déficitaire depuis 2015. En second lieu, c’est la protection de la production nationale de la concurrence déloyale. Et enfin, il est question de mettre de l’ordre dans les importations, dans la mesure où il existe des pratiques de surfacturations qui portent préjudice à l’économie nationale. Sur les 4400 produits que le pays importe annuellement, il y en a 850 qui sont interdits à l’importation. Cette liste sera probablement revue à la baisse du fait que l’interdiction sera remplacée par des droits de douane additionnels, rendant les produits plus chers, mais quand même disponibles sur le marché. Cette solution agrée les partenaires commerciaux de l’Algérie, dont l’Union européenne. S’agissant des produits de large consommation, logiquement ils ne sont pas concernés par les restrictions, sauf s’ils sont déjà fabriqués localement et donc seront disponibles sur les étals des commerçants.

Eternels effets d’annonce des pouvoirs publics

Comme chaque année en période de pré-Ramadhan, les pouvoirs publics multiplient les sorties pour rassurer les consommateurs sur la disponibilité des produits de large consommation, le renforcement du contrôle des prix et de la qualité sur le terrain. Qu
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Eternels effets d’annonce des pouvoirs publics

Comme chaque année en période de pré-Ramadhan, les pouvoirs publics multiplient les sorties pour rassurer les consommateurs sur la disponibilité des produits de large consommation, le renforcement du contrôle des prix et de la qualité sur le terrain. Que ce soit du côté du département de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche (MADRP) ou du Commerce, les promesses portant sur un mois de jeûne clément sans flambée des prix et sans pénurie, notamment avec l’interdiction de certains produits à l’importation se multiplient. La commission mixte en charge du suivi et de la facilitation de l’approvisionnement du marché en produits de large consommation a commencé à travailler dès janvier via des réunions regroupant les représentants des ministères du Commerce et de l’Agriculture, l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), l’Office national des légumes et viandes (Onilev) et l’Office national interprofessionnel des céréales (OAIC), ainsi que les services des Douanes et des opérateurs économiques publics et privés. Objectif : assurer un approvisionnement régulier du marché en produits alimentaires de large consommation durant le mois sacré, notamment pour le lait, les céréales, les légumes, les fruits et les viandes. Le cap est donc mis sur la satisfaction du consommateur algérien, connaissant ses habitudes alimentaires en de telles périodes. Plan spécial Ramadhan Ainsi, pour le ministre du Commerce, Saïd Djellab, qui a réuni la semaine dernière les cadres du secteur en prévision du Ramadhan et qui a effectué ce samedi une visite sur le marché de gros des Eucalyptus, «les produits sont disponibles en quantités suffisantes et une hausse des prix sera injustifiée en ce mois sacré». Même son de cloche chez Abdelkader Bouazgui. Intervenant le 8 mai dernier lors d’une rencontre consacrée au suivi de l’application des recommandations des Assises nationales de l’agriculture, M. Bouazghi répètera ce qui se dit du côté du gouvernement à l’arrivée de chaque Ramadhan. «Toutes les mesures nécessaires ont été prises, en coordination avec les services du ministère du Commerce pour approvisionner le marché national en produits nécessaires et en quantités suffisantes afin de permettre au citoyen de passer le mois de Ramadhan dans les meilleures conditions». Mais, sur le terrain, la situation est tout autre. En dehors des aspects liés à l’hygiène dans les points de vente, les conditions de distribution et d’étalage, les prix, qui étaient abordables fin avril début mai, ont, en l’espace de quelques jours, pris l’ascenseur. Tomates, oignons, carottes et bien d’autres légumes ont vu leurs prix passer du simple au double. Cédé entre 50 et 80 DA, le kilo de tomate s’est vendu à titre illustratif la semaine dernière entre 120 e 150 DA. Cela pour dire que la spéculation est bien ancrée dans les habitudes des commerçants, au moment où la frénésie des achats s’empare des consommateurs qui prennent d’assaut les marchés pour s’approvisionner en produits nécessaires pour la préparation du repas du f’tour, mais pas seulement, puisque le Ramadhan est le mois de tous les excès pour les Algériens. La demande est donc en hausse, les prix aussi. Le ministre du Commerce ne manquera pas de soulever ce point, estimant que le consommateur demeure le principal acteur sur le marché, insistant sur l’importance d’une consommation rationnelle. Ce que ne manquera pas de noter le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar. Frénésie de consommation «Il y a une demande anarchique sur le marché. Les gens se ruent sur les espaces de vente, alors que la disponibilité existe pour les produits interdits d’importation, dont les stocks de 2017 pourraient couvrir les besoins jusqu’à la fin de l’été. Ce qui pousse les prix vers le haut. Mais la tendance va s’inverser après la première semaine du mois de carême. Et ce, d’autant que nous serons en pleine période de récolte des fruits et de légumes de saison», nous dira M. Boulenouar, pour qui c’est l’occasion pour de nombreux commerçants  véreux d’améliorer leurs recettes sur le dos des citoyens, laminés pourtant par un pouvoir d’achat en pleine érosion. Globalement, même si les consommateurs ont une part de responsabilité à travers leur comportement dans la situation qui prévaut sur le marché des produits de large consommation en cette période de l’année, il faut dire que les questions des prix, de l’organisation des marchés et de la chute du pouvoir d’achat se posent toute l’année. Or, les pouvoirs publics ne prennent en charge toutes ces problématiques que périodiquement. Ce n’est, en effet, qu’avec l’arrivée du Ramadhan que le gouvernement se rappelle de la nécessité d’organiser un marché, marqué pourtant par de nombreux dysfonctionnements, pour lesquels les rencontres et les réunions sectorielles se suivent. Mais de quelle manière est pris justement en charge ce dossier ? Via des solutions conjoncturelles. «A chaque fois que le Ramadhan arrive, on nous ressasse la même chose, comme si la consommation et l’organisation du marché s’arrêtaient à cette période. En tant que consommateurs, nous voulons que les choses soient sérieusement prises en charge toute l’année. Sinon, pourquoi nos responsables se sentent-ils obligés de rassurer ?», s’interroge une mère de famille, pour qui le problème est plus profond. «C’est la gestion de tout un secteur qui est à revoir», soutient pour sa part un autre père de famille. «Ils (les pouvoirs publics, ndlr)savent que le marché manque cruellement d’organisation. D’où ces solutions d’apaisement», estime un retraité. L’ ouverture de marchés de proximité en est l’exemple. Depuis quelques années, le gouvernement dédie des espaces de vente à travers différentes régions du pays pour la vente des produits de large consommation. Des espaces où le producteur va directement à la rencontre du consommateur sans intermédiaire, selon ce qui est prévu. Cap sur les marchés de proximité Le nombre de ces points de vente est en augmentation cette année. Il est passé à 159, contre une centaine l’année dernière. Ces marchés, dont 9 à Alger, sont opérationnels depuis samedi théoriquement, leur objectif est de couvrir les besoins des citoyens à des prix raisonnables. Pour le ministre du Commerce, c’est une manière «d’alléger la charge sur les marchés traditionnels et de contribuer à la baisse des prix». En donnant cette précision, M. Djellab reconnaît donc que les marchés traditionnels ne suffisent pas. Ce qui est justement le cas. De nombreuses localités sont dépourvues de marché. D’ailleurs, à la place des marchés de proximité, dans les régions du Sud et les zones enclavées, des caravanes se chargeront de transporter les produits de base aux habitants avec les mêmes prix appliqués ailleurs. Pour le reste de l’année, ces mêmes populations, pour la plupart démunies, payent le double voire le triple du prix réel faute de marchés locaux régulièrement approvisionnés. C’est dire l’ampleur du travail à faire dans toutes les localités. Ce que rappellera le président de l’ANCA. «Le recours aux marchés est une preuve qu’on a un déficit en marchés de proximité, nous sommes pour cette solution afin de stabiliser les prix, mais on doit réfléchir à construire d’autres structures pour combler le déficit actuel», estime M. Boulenouar. En effet, selon les chiffres de l’association, l’Algérie accuse un manque de 1000 marchés de proximité. Et dire qu’un projet présidentiel a été lancé en 2010 pour la construction de 30 marchés de gros, 800 marchés de détail et 1000 marchés de proximité. En 2017, ce chantier a atteint à peine un taux de réalisation de 30%... L’Algérie ne compte aujourd’hui qu’environ 1600 marchés entre gros (au nombre de 45), détail et proximité, alors que les besoins sont beaucoup plus importants, notamment avec l’extension des zones urbaines dans le cadre des différents projets de réalisation de logements toutes formules confondues. «On devrait avoir au moins 2000 marchés», notera M. Boulenouar, qui mettra par ailleurs en exergue le problème de l’informel. Un phénomène qui prend de l’ampleur pendant le Ramadhan, avec la multiplication des points noirs. Ce qui est également le résultat du déficit en marchés. «Mais où est le rôle des APC dans tout ça ?», s’interrogera le président de l’ANCA, avant de poursuivre : «Pourtant, les points propices à l’informel sont connus.» Des points dont certains ont été éradiqués pour réapparaître au bout de quelques jours. Les services du ministère du Commerce ont d’ailleurs relevé ce point à maintes reprises. En 2017, faut-il le rappeler, l’on a dénombré 1050 marchés informels rasés, sur les 1453 recensés en 2012. Toutefois, 85 nouveaux marchés informels sont apparus, alors que 216 ont fait leur réapparition après leur éradication. Et ce, faute justement de coordination entre les acteurs concernés par le suivi de l’opération.   Informel D’où la persistance des pratiques illégales dans un marché où beaucoup reste à faire pour venir à bout de toutes les défaillances. A l’informel et à la spéculation s’ajoutent, en effet, d’autres anomalies, à l’image de l’absence de la grande distribution, qui se limite pour l’heure aux grandes villes. Et aussi de la prolifération des intermédiaires, essentiellement sur le marché des fruits et légumes, où les producteurs et les consommateurs sont les moins favorisés dans tout ce circuit. D’un côté l’agriculteur ne tire pas grand profit de sa production, qui passe par d’innombrables mains avant d’atterrir chez les consommateurs à des prix loin d’être abordables. Ce sont les barons de l’informel qui profitent amplement d’un circuit de distribution complètement déstructuré. «L’agriculture ne saurait se développer en l’absence d’un circuit de distribution organisé et des opportunités d’exportation et une industrie manufacturière développée», a-t-il noté. Le ministre de l’Agriculture, qui a souligné que «le mois de Ramadhan est une occasion pour évaluer l’organisation des marchés des fruits et légumes et qu’il faut œuvrer à son optimisation» ; il a d’ailleurs déclaré la semaine dernière que l’agriculture ne saurait se développer en l’absence d’un circuit de distribution organisé». Mais que fait-on pour remédier à une telle situation ? Parler dans ce cas de mise en place d’agences bancaires au niveau des marchés de gros afin de recourir au paiement par chèque pour conférer davantage de transparence à la traçabilité des marchandises sur les marchés, d’un système informatique pour le suivi des indicateurs des prix au niveau des marchés de gros et de détail sur l’ensemble du territoire national, semble être une utopie.

Exposition sur les valeurs du vivre-ensemble

Cette manifestation, organisée à l'occasion de la Journée mondiale du vivre-ensemble, célébrée le 16 mai, expose 80 tableaux d'art signés par sept peintres connus au niveau national et à l'étranger et venus de six wilayas du pays, a indiqué Oussama
El Watan - Culture

Exposition sur les valeurs du vivre-ensemble

Cette manifestation, organisée à l'occasion de la Journée mondiale du vivre-ensemble, célébrée le 16 mai, expose 80 tableaux d'art signés par sept peintres connus au niveau national et à l'étranger et venus de six wilayas du pays, a indiqué Oussama Bouchama, membre de la section d'Oran de la fondation Djanatu El Arif, initiatrice de cet événement culturel. Ces œuvres traitent de paysages et de sites naturels, de villes et du patrimoine algériens, de drames de certains peuples en quête de paix, de maux sociaux, dont la violence, le racisme, l'immigration clandestine, des souffrances causées par les guerres, de pauvreté et de famine. Ces thématiques sont traitées dans les tableaux d'artistes plasticiens comme ceux de d'Oran, Guergour Abdelhak, de Sétif, et Toufik Lebcir, de Bou Saâda (M'sila), qui tentent, à travers ces œuvres, de véhiculer un message de paix. Dans ce cadre, l'artiste plasticien Toufik Lebcir a déclaré, à l'APS : «Je tente à travers mon œuvre de diffuser des valeurs de paix et d'acceptation de l'Autre quelle que soient sa religion, sa couleur ou son appartenance«, ajoutant que »l'artiste de nature est pacifique». Pour sa part, l'écrivain Nouar Yacine, qui a présenté des romans et récits dont Kef Errih, Rajoul El Asr et Thalatate ayam, abordant des modèles, faits et valeurs de la paix et du vivre-ensemble et dénonçant les crimes et la violence, a souligné : «Il n'y a pas de vainqueur ni de vaincu, car nous vivons dans une seule planète qui peut contenir tout le monde et que l'homme peut vivre avec son prochain dans la paix partageant cette culture». L'exposition se poursuivra jusqu'à lundi prochain et sera clôturée en apothéose avec une soirée artistique le 15 mai au théâtre régional Abdelkader Alloula d'Oran, a indiqué le membre de la fondation Djanatu El Arif, dont le siège est basé à Mostaganem.

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