Algeria



La part du lion à la production nationale

La grille spéciale Ramadhan 2018 a été élaborée en tenant compte des exigences du cahier des charges et des goûts de l’ensemble des téléspectateurs des cinq chaînes de la Télévision nationale, avec une focalisation sur la qualité et la diversit
El Watan - Culture

La part du lion à la production nationale

La grille spéciale Ramadhan 2018 a été élaborée en tenant compte des exigences du cahier des charges et des goûts de l’ensemble des téléspectateurs des cinq chaînes de la Télévision nationale, avec une focalisation sur la qualité et la diversité. Cette grille des programmes a été présentée par le directeur général de l’ENTV, Tewfik Khelladi, hier matin, lors d’un point de presse tenu au niveau de l’établissement de la Télévision publique à Alger. Le conférencier a indiqué que les deux principes qui ont inspiré la conception des programmes des cinq chaînes du groupe de l’EPTV sont identité et frugalité.  D’un autre côté, il précise que le groupe de l’EPTV, «en dépit de l’inflation et de la surenchère qui caractérisent le marché de la production audiovisuelle nationale, veille à appliquer les instructions du gouvernement de rationalisation de l’utilisation des ressources de l’établissement en maîtrisant les budgets de production à des niveaux raisonnables et en recourant aux apports externes de sponsoring». Et d’ajouter : «La production nationale, aussi bien interne qu’externe, sera privilégiée, et le moratoire sur les achats de programmes étrangers est reconduit pour la troisième année consécutive, ce qui se traduira par des taux d’intégration avoisinant les 100 %, voire carrément les 100 %, sur les chaînes Canal Algérie et Tamazight.» Le gel des achats de programmes étrangers depuis trois ans a fait que seulement 25 milliards de dinars ont été réservés à la préparation des programmes du Ramadhan 2018. C’est du moins ce qu’a soutenu Tewfik Khelladi, DG de l’EPTV. Ainsi, les téléspectateurs pourront aller à la découverte de dix-huit programmes de fiction de différents formats, dont dix sur le mode de la production exécutive, notamment la série comique Antar Wlid Cheddad, le feuilleton Rebiha en version kabyle et la série en version chaouie Thakniouine,  et six financés par le sponsoring, dont le feuilleton Ennar El Barda et les séries comiques BabEddechra, Messy et Bnat Essi. De même que seront présentées les deux productions réalisées en interne, à savoir le feuilleton Le dernier adieu, de la station de Constantine, et la série El Mizan, de la Chaîne 5. Il est à noter que la plupart des programmes de fiction feront l’objet d’une diffusion croisée sur les différentes antennes. De même que la formule de la diffusion en commun sur la Chaîne terrestre et A3 sera maintenu dans de la tranche allant de 17h30 à 22h15. La grille ramadhenesque 2018 compte également une série de rendez-vous artistiques et culturels sur l’ensemble des chaînes, dont entre autres, Nedjma oua hilal, Noudjoum Khalida, Qahwa oua latay, Ramadhan El Kheir, Diasporama, Twahecht bladi, Entre-parenthèses, Ma télé à moi, KimetYidi, Imenza. Les amateurs d’archives seront ravis de retrouver certaines émissions à succès, à l’image de Rihet Zeman, Ils nous ont fait rire et Fen Zeman. C’est parce que le défunt artiste, El Houari — décédé le 15 avril dernier — avait l’habitude de crever l’écran pendant le Ramadhan que les responsables de la Télévision publique ont décidé de lui rendre un hommage en rediffusant les trois saisons de Boudhou. La grille comporte également de courts programmes comiques, tels que Chiche Attahaddek, Mimi Oua Abir, et des caméras cachées. La chaîne poursuivra la production de la huitième saison de Tedj El Coran et la quatrième de Hadi El Arouah, de même qu’elle assurera la retransmission de la prière des Tarawih. Le journal télévisé, pour sa part, verra des réaménagements d’horaires. Il sera programmé chaque soir à partir de 19h. Les enfants seront aussi gâtés à travers une sélection de programmes bien choisis. Ils retrouveront chaque semaine Studio Sighar, des émissions culinaires, ainsi que des dessins animés. Les stations régionales mettront la main à la pâte en offrant des émissions culturelles et de variétés, telles que Qaâdat El Habab d’Oran et Saharat El Djanoub, de Ouargla et Béchar. L’orateur annonce que le concours traditionnel de ce mois de Ramadhan sera axé sur les plus beaux villages et dechras des différentes régions du pays. L’émission «Dchour bladi» mettra en exergue trente villages de l’Algérie profonde. Le directeur général de la Télévision algérienne a rappelé que compte tenu de l’évolution des modes de consommation des produits audiovisuels, notamment chez les jeunes, une sélection des meilleurs programmes sera disponible sur le site officiel de l’Etablissement ainsi que sur Facebook et Youtube.  

La comédienne Sonia n'est plus

Le comédienne Sonia, Sakina Mekkiou de son vrai nom, est décédée dimanche à Alger à l'âge de 65 ans, des suites d'une longue maladie, a-t-on appris auprès du directeur du Théâtre national algérien (TNA), Mohamed Yahiyaoui. Né en 1953, Sonia ava
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La comédienne Sonia n'est plus

Le comédienne Sonia, Sakina Mekkiou de son vrai nom, est décédée dimanche à Alger à l'âge de 65 ans, des suites d'une longue maladie, a-t-on appris auprès du directeur du Théâtre national algérien (TNA), Mohamed Yahiyaoui. Né en 1953, Sonia avait fait ses premiers pas sur les planches à l'âge de 17 ans, après une formation à l'Institut supérieur des métiers des arts de la scène (Ismas) dont elle est diplômée en 1973. En quarante ans de carrière au théâtre régionale de Annaba, celui de Skikda ou encore au Théâtre national, Sonia laisse derrière elle un répertoire riche de plus de cinquante pièces de théâtre dont «Galou Lâareb Galou», Babor Ghreq« ou encore le monodrame »Fatma«. Elle a souvent collaboré avec de grand noms du théâtre algérien dont Azzedine Medjoubi, Abdelkader Alloula, Ziani Cherif Ayad, M'hammed Benguettaf ou encore Tayeb Seddiki. Sonia a été membre fondateur de Masrah El Kalâa, et a beaucoup travaillé pour garder un théâtre dynamique pendant les années de terrorisme où elle avait produit des pièces comme »Hadhrya Wel Hawess« et »Sarkha«, refusant toujours de quitter l'Algérie. Son dernier travail sur les planches remonte à 2011 avec la pièce »Sans titre« dont elle a également assuré la mise en scène avec Mustapha Ayad. Sonia avait également assuré la direction de l'Ismas ainsi que celle des théâtres régionaux d’Annaba et de Skikda. La comédienne avait pris sa retraite à la fin de l'année 2015 pour se consacrer à l'écriture mais aussi au cinéma où elle fera sa dernière apparition dans le film »En attendant les hirondelles" (2017) de Karim Moussaoui. Sonia sera inhumée lundi au cimetière de Dely Brahim à Alger.

ES Sétif : Madoui revient, Hamar «s’en va»

Comme annoncé dans l’une de nos précédentes éditions, Kheireddine Madoui qui dirige la formation tunisienne de l’Etoile du Sahel (Sousse) sera le prochain premier responsable de la barre technique de l’Entente de Sétif, traversant actuellement une
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ES Sétif : Madoui revient, Hamar «s’en va»

Comme annoncé dans l’une de nos précédentes éditions, Kheireddine Madoui qui dirige la formation tunisienne de l’Etoile du Sahel (Sousse) sera le prochain premier responsable de la barre technique de l’Entente de Sétif, traversant actuellement une dangereuse zone de turbulences. Madoui qui a été remplacé à la fin de la phase aller par Abdelhak Benchika, poussé vers la porte de sortie, comme on l’avait fait, une année auparavant, avec Abdelkader Amrani, revient au bercail, six mois après. L’ancien et nouveau coach ententiste débutera sa mission  après le match devant opposer demain (mardi 15 mai), l’ESS au MC Alger pour le compte de la deuxième journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique (LDC), s’annonçant dure pour ne pas dire compliquée pour les deux formations algériennes qui ont complètement loupé leur première sortie. A l’instar des Mouloudéens, les Ententistes ont crié victoire avant l’heure, oubliant que le football se joue et se gagne sur une pelouse verte. Ceci est un autre débat, diriez-vous. Ayant  déjà travaillé avec Madoui héritant d’une situation difficile, l’ex-préparateur physique du onze sétifien, Kamel Boudjenane est à pied d’œuvre. Le staff technique sera, dans les prochains jours, renforcé par un adjoint et un entraîneur des gardiens (tout deux de Sétif, nous dit-on). Ne pouvant sans doute supporter la pression des supporters s’expliquant mal la chute libre de leur équipe, le président du club Hacen Hamar a annoncé hier sa démission. L’information a été donnée par l’attaché de presse du club, à travers un communiqué. Connaissant sa relation avec l’Entente, Hamar qui vient d’enrôler Demen Debbih (ASAM), Mellal (USMH) et le gardien Boultif (JSK), ne va pas franchir le pas. Pour de nombreux observateurs et initiés, cette énième démission, intervenant à quelques heures du big match ESS-MCA, est à la fois un leurre et une diversion.  

«Un tel parcours n’aurait pas été possible sans la stabilité »

Il n’y avait peut-être pas, samedi passé à Blida, d’homme plus heureux que Tarek Arama. Lui dont certains avaient décrié la nomination au poste de manager général du CSC, arguant qu’il manquait de savoir-faire et d’expérience, et qui a prou
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«Un tel parcours n’aurait pas été possible sans la stabilité »

Il n’y avait peut-être pas, samedi passé à Blida, d’homme plus heureux que Tarek Arama. Lui dont certains avaient décrié la nomination au poste de manager général du CSC, arguant qu’il manquait de savoir-faire et d’expérience, et qui a prouvé qu’au prix de beaucoup d’efforts, et surtout d’humilité, le miracle était tout à fait possible : « Au départ, l’objectif était de terminer dans les 5 premiers du championnat. Cependant, nous avons revu nos ambitions à la hausse après les victoires enregistrées en déplacement contre l’USMA et la JSK. C’est là que nous avons commencé à croire en nos capacités», a-t-il déclaré, en précisant qu’un tel parcours n’aurait pas été possible sans la stabilité qui a caractérisé le club cette année. « Après le sauvetage du CSC de la relégation, les propriétaires ont décidé de maintenir en place les staffs technique et administratif, et cette option a eu un impact des plus positifs, en ce sens que le climat au sein de l’équipe a permis aux joueurs de se concentrer pleinement sur leur travail. De mon côté, j’ai travaillé en étroite collaboration avec l’entraîneur Abdelkader Amrani, qui, de par sa longue expérience sur les terrains et ses capacités managériales avérées, a été le véritable artisan de ce titre. D’ailleurs, nous comptons prolonger son contrat incessamment», a affirmé celui qui était déjà là, en tant que joueur, lors du premier sacre de l’Aigle noir en 1997. Et de conclure : «Il nous reste le match face au Paradou AC, et nous allons faire en sorte que ce soit une véritable fête. Nous allons d’abord savourer ce succès, avant de nous replonger dans le travail, car il s’agit maintenant de rester sur cette lancée et de jouer le titre chaque année.»

CS Constantine : Un champion exemplaire

Bien que le plus optimiste des observateurs n’aurait pas misé, en début d’exercice, sur le club du Vieux Rocher, certains signes avant-coureurs avaient donné des raisons d’espérer à Abdelkader Amrani, déjà artisan du sauvetage du CS Constantine l
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CS Constantine : Un champion exemplaire

Bien que le plus optimiste des observateurs n’aurait pas misé, en début d’exercice, sur le club du Vieux Rocher, certains signes avant-coureurs avaient donné des raisons d’espérer à Abdelkader Amrani, déjà artisan du sauvetage du CS Constantine la saison d’avant, lequel avait demandé carte blanche aux propriétaires du club afin d’appliquer sa vision du football, bâtie sur l’effort, le mérite et la discipline. Ainsi, à l’issue de la préparation d’intersaison (deux semaines en Tunisie), le coach ne cachait pas sa satisfaction du rendement de son équipe, dont la valeur se confirmera dès la première journée face au NAHD à Constantine, et une victoire par 3 buts à 1, qui augurait d’un parcours moins banal qu’à l’accoutumée. Le premier déplacement des Vert et Noir s’étant soldé par une défaite, c’est à partir du voyage à Alger pour y croiser le fer avec l’USMH (1-1), suivi du match remporté à domicile face au MCA (1-0), lequel a permis au CSC de se hisser tout en haut du tableau, que les ambitions clubistes avaient commencé à poindre. Et les camarades de Yacine Bezzaz d’enchaîner les bonnes performances, aussi bien à l’extérieur (particulièrement les victoires contre l’USMA et la JSK) que dans leur jardin de Hamlaoui, avec notamment un face-à-face avec l’ESS lors de la 22e journée (2-1), considéré pour beaucoup comme leur match référence, en ce sens que les poulains d’Amrani, après avoir été lontemps été menés au score, avaient pu renverser le cours de la partie lors des toutes dernières minutes de jeu. C’est à partir de ce moment-là que les supporters ont commencé à vraiment y croire. Toutefois, même si le CSC a survolé la phase aller, avec un bilan de 9 victoires, 4 nuls et 2 défaites, terminant champion d’hiver avec 31 points au compteur (8 points de moins qu’à l’ultime journée de la saison d’avant !), de légers nuages sont venus assombrir le ciel clubiste à la fin de cette première manche. En effet, un mercato hivernal bâclé, de même que des productions de moins en moins convaincantes au fil des journées, ont failli avoir raison de la sérénité qui avait jusque-là prévalu dans la maison du doyen des clubs de l’Est. À cela, se sont ajoutés les incidents ayant émaillé le match de coupe d’Algérie JSK-MCA, certaines parties ayant manœuvré pour en faire porter la responsabilité aux supporters locaux. Cependant, c’était méconnaître la force de caractère de l’équipe qui, portée par son imposante galerie, a su trouver les ressources pour revenir en force et finir par entériner, à une journée de la fin de l’exercice, le titre qui fuyait les Clubistes depuis tant d’années. Pour les Constantinois, la fête ne fait que commencer…  

Skikda «lamentablement» absente

Aucun artiste-peintre de la wilaya de Skikda n’a pris part au grand Salon pictural «Printemps des arts», un événement d’envergure nationale qui réunit, au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Alger, quelque 180 artistes représentant toutes les wi
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Skikda «lamentablement» absente

Aucun artiste-peintre de la wilaya de Skikda n’a pris part au grand Salon pictural «Printemps des arts», un événement d’envergure nationale qui réunit, au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Alger, quelque 180 artistes représentant toutes les wilayas du pays, sauf Skikda. Cette défection n’a d’ailleurs pas tardé à faire réagir un groupe d’artistes-peintres de la wilaya, qui, à travers une lettre adressée au ministre de la Culture, expriment leur déception et ont demandé à ce que des mesures soient prises «pour situer les responsabilités de chacun pour que nul artiste ne soit lésé ou touché dans sa dignité», lit-on dans cette lettre. Les signataires se demandent également pourquoi «aucun artiste-peintre de la wilaya n’a été retenu pour participer, à l’instar des autres wilayas, à ce Salon?» alors que, comme ils tiendront à le mentionner, plusieurs d’entre eux avaient pourtant postulé en soumettant leur dossier de participation au comité de sélection des candidatures «conformément au cahier des charges de l’exposition et d’autres artistes ont déposé leur dossier directement à la direction de la culture», soutiennent-ils. Dans leur lettre, les signataires ajoutent que sans avoir à polémiquer, ni à douter de la compétence du comité de sélection, ils ont tenu néanmoins à estimer qu’il est «aberrant que sur des dizaines de candidatures d’artistes-peintres issus de la wilaya de Skikda, aucune n’a été retenue». Et d’estimer par la suite que «La plupart des artistes qui ont soumis leur candidature sont des peintres chevronnés avec une longue carrière, le plus souvent récompensée par des prix et des distinctions nationales et internationales». En plus de cette lettre, quelques-uns des artistes-peintres se sont rapprochés de la direction de la culture pour s’enquérir de la situation. Ils rapportent à cet effet qu’on s’est contenté de leur répondre que des œuvres de cinq postulants locaux avaient été envoyées à la commission nationale de candidature, mais qu’aucune candidature n’avait été retenue. «On se demande qui a choisi ces œuvres et selon quels critères ? On se demande aussi si un administrateur a vraiment l’aptitude de juger des œuvres proposées», se sont-ils interrogés. Cette défection, aussi indigeste soit-elle, témoigne d’abord du niveau moribond des arts plastiques dans cette wilaya et aussi du peu d’intérêt qu’on accorde au secteur de la culture dans une wilaya restée de longs mois sans directeur… de la culture. La colère de certains artistes- peintres locaux reste compréhensible, même si chacun sait qu’à Skikda, tout le monde est artiste. On assiste même à une mainmise sur l’art pictural par de pseudo artistes, connus pour leurs «gribouillages» et qui continuent tout de même de trouver dans les relais administratifs soutiens et en-couragements, au détriment des valeurs sûres, comme Ahmed Khelili, digne héritier de Mohamed Racim. De toute façon, dans cette wilaya tout se joue au gré du régionalisme et du copinage. Même l’art n’échappe pas à cette règle. 

Le rappeur Rilès : Concert événement à Alger

Rilès est le nouveau phénomène de la musique française. Cet artiste franco-algérien, s’exprimant en anglais, a connu un succès foudroyant en quelques mois, notamment via les réseaux sociaux. Après avoir rempli le Bataclan à Paris, il s’est attaqu
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Le rappeur Rilès : Concert événement à Alger

Rilès est le nouveau phénomène de la musique française. Cet artiste franco-algérien, s’exprimant en anglais, a connu un succès foudroyant en quelques mois, notamment via les réseaux sociaux. Après avoir rempli le Bataclan à Paris, il s’est attaqué au Zénith de France. Sa tournée l’a également mené vers le Sud. Au Maroc, le Mégarama a affiché complet en quelques jours. En Tunisie, après une 1re date au succès fulgurant, les organisateurs ont du prévoir une 2e date dans une salle 3 fois plus grande... Elle aussi complète. A tout juste 22 ans, Rilès a déjà monté son propre studio d’enregistrement en parallèle de ses études d’anglais et de son activité d’auteur, compositeur et interprète. Son projet artistique, il le maîtrise ainsi de A à Z, réalisant à la fois ses sons comme ses vidéos dans un esprit DIY. On le situe à la frontière entre rap, R&B et pop, sous une palette d’influences qui s’étend de la musique kabyle de ses origines et de la capoeira, jusqu’aux mastodontes américains (Kanye West, Chance The Rapper, Timbaland…). Rilès, qui vient de signer avec un prestigieux label américain, Republic Records (1er artiste franco-algérien à signer un tel contrat), s’est lancé un nouveau défi : réaliser son concert du cœur, dans son pays d’origine : l’Algérie. Ce concert est produit par Keral Productions. Cette société et son dirigeant, le Franco-Algérien Farid Benlagha, ont déjà produit de nombreux spectacles en Algérie : notamment David Guetta, Diam’s, Stromae, et récemment les 4 shows complets à l’Opéra d’Alger : «Alger mon Humour» (avec notamment Nawell Madani). Les infos sur la billetterie seront annoncées bientôt. Vous pouvez notamment suivre toutes les infos sur : http://www.facebook.com/KeralProductions

Un spectacle dans la pure tradition du genre

Elle, c’est Tatiana Garrido, venue avec sa troupe et son spectacle éblouir le public algérien. Sa prestation restera sans doute inoubliable pour beaucoup d’amateurs qui sont venus l’applaudir, notamment au théâtre Abdelkader Alloula, à Oran. Mai
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Un spectacle dans la pure tradition du genre

Elle, c’est Tatiana Garrido, venue avec sa troupe et son spectacle éblouir le public algérien. Sa prestation restera sans doute inoubliable pour beaucoup d’amateurs qui sont venus l’applaudir, notamment au théâtre Abdelkader Alloula, à Oran. Mais comme tout spectacle de flamenco qui se respecte, il fallait aussi une bonne dose de chants et de musique, avec les percussions, mais surtout l’éternel jeu de guitare, qui reste spécifique malgré l’introduction d’un peu de fraîcheur dans les accords, ou quelques passages mélodiques, qui tendent à inscrire cette musique dans l’ère du temps. «Flamenco Intimo» (Flamenco pur) est pourtant l’intitulé du spectacle assuré en compagnie de Juan Granados, Javier Rodríguez, Lucky Vega et José Manuel Cañizares. L’ensemble allait d’ailleurs donner le «la» avec une première partie un peu spéciale, où les artistes sont munis de cannes traditionnelles pour enrichir la percussion. Aussi, comme s’il s’agissait d’une première partie, c’est le danseur Agustín Barajas qui va dans un premier temps retenir l’attention du public. Une réelle fougue anime ce jeune artiste, qui semble avoir été au bout de ses capacités pour extraire l’essence de cet art qui puise ses racines dans la culture nomade des gitans. Tout son être vibre au rythme des percussions, y compris quand il est assis sur une chaise, car la posture figée n’est qu’apparente. Son costume sombre mais inspiré de la tradition espagnole (campero) des siècles passés évoque aussi et surtout la tenue des toréadors auxquels une danse est dédiée. Les gestes typiques de cette pratique sont chorégraphiés avec une telle minutie et tellement d’entrain que les spectateurs sont comme transposés au milieu d’une arène. C’est ce danseur qui va introduire Tatiana Garrido, d’abord discrètement, puis avec un passage en duo pour marquer la transition et permettre à cette femme héritière de la tradition (transmission de mère en fille) de laisser à son tour exprimer son corps. Elle joue avec les volants de sa robe rouge, mais aussi avec son châle traditionnel, comme pour bien marquer son attachement à la tradition, accentué par une chevelure ramassée en arrière et parée de fleurs rouges. Sa gestuelle, les figures qu’elle imprime au décor, ses jeux de jambes et de talons s’exécutent avec une aisance et un naturel déconcertants. Cette aisance traduit la maîtrise de son art, mais au-delà, c’est sa volonté de transmettre des émotions qui ressort. Sans doute en tant que réelle ambassadrice du flamenco, elle dira elle-même qu’il n’est «nul besoin de comprendre la langue pour apprécier le flamenco, car le lien s’établit de cœur à cœur». La synchronisation avec les musiciens est parfaite, avec des encouragements de part et d’autre pour aller de plus en plus loin. Alors que la guitare est tantôt mélodique tantôt rythmique, le chant, lui, est toujours fort issu du plus profond du corps. Pour le public qui apprécie mais qui en général ignore les codes, les arrêts sont souvent trompeurs et les applaudissements spontanés ne semblent pas avoir perturbé les artistes. La dernière séquence du spectacle est bouleversante.

«Pour Alstom, l’Algérie est un marché important et un positionnement stratégique» 

Rencontré à Sétif, lors de l’inauguration du tramway de cette ville des Hauts-Plateaux, le patron du groupe Alstom pour la région Afrique et Moyen-Orient nous parle, dans cette interview, de l’avenir de l’usine de montage de tramways implantée à A
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«Pour Alstom, l’Algérie est un marché important et un positionnement stratégique» 

Rencontré à Sétif, lors de l’inauguration du tramway de cette ville des Hauts-Plateaux, le patron du groupe Alstom pour la région Afrique et Moyen-Orient nous parle, dans cette interview, de l’avenir de l’usine de montage de tramways implantée à Annaba, sur l’expérience de Cital, sur les perspectives du marché algérien ainsi que du rapprochement Alstom-Siemens.  Propos recueillis par Ali Titouche Si on vous demande de commenter la cartographie des projets d’Alstom dans la région Moyen-Orient et Afrique, que diriez-vous et quelle place allez-vous donner à l’Algérie ? Cela fait plusieurs années que nous sommes sur le marché algérien, soit depuis une trentaine d’années plus précisément. Naturellement, donc, le marché algérien a depuis toujours été un des plus importants de la région pour le groupe Alstom. L’investissement dans les projets de métro et de tramways a fait que le marché algérien devienne un des plus attrayants, même si, avons-nous constaté, il y a aujourd’hui un léger ralentissement par rapport aux années précédentes. Je fais allusion à ce petit ralentissement dans les investissements d’EMA (Entreprise du métro d’Alger) et de la SNTF (Entreprise nationale du transport ferroviaire). Assurément, il y a encore des investissements à venir dans le métro et le tramway et nous restons ainsi confiants et optimistes sur l’évolution du marché algérien. Pour Alstom, l’Algérie est un marché important oui, mais c’est aussi un positionnement stratégique pour le groupe, étant donné que nous disposons de plus de 300 personnes hautement qualifiées sur ce marché, spécialisées surtout dans la conduite des projets, l’engineering, etc. Ce sont des ressources locales que nous gardons et nous utilisons sur d’autres marchés. Nous l’avons déjà fait pour des marchés au Moyen-Orient et nous comptons aussi les utiliser sur des projets en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest. Sur ce marché, nous comptons justement dépêcher nos ressources algériennes pour manager les projets d’Alstom dans cette région d’Afrique.      Les projets de tramways lancés par l’Algérie ces dernières années ont permis à Alstom et ses partenaires d’investir dans une industrie de montage à travers une plateforme située à Annaba. Quel sera l’avenir de cette base industrielle, si les commandes venaient à baisser et/ou à se raréfier, sous le poids de la crise financière que connaît l’Algérie, voire après la réalisation des projets de tramways prévus ? Sur la partie Annaba, où nous avons un investissement dans une coentreprise avec l’EMA, la SNTF et Ferrovial, nous sommes effectivement en train de livrer les derniers trains assemblés à Annaba. Cependant, cette entreprise continuera à vivre grâce aux travaux de maintenance de tous les trains que Cital a mis sur les rails. A terme, il y aura plus de 200 trains qui passeront aux ateliers de Cital pour les besoins de maintenance. Je vous rappelle aussi que nous sommes sous-traitant de la Setram, qui est la société chargée de l’exploitation des tramways algériens pour tous les travaux de maintenance des infrastructures.    Vous voulez dire que la maintenance des tramways et des infrastructures est la future vocation de l’usine Cital ? En partie oui, mais il y a aussi le marché du métro qui promet de belles perspectives. Nous sommes en train de discuter justement avec l’Entreprise du métro d’Alger sur les perspectives de ce marché. Nous avons aussi les trains régionaux qui promettent d’autres perspectives ainsi que les trains Coradia prévus pour l’Algérie ; un dossier qui souffre malheureusement d’un petit blocage que nous espérons surmonter, car il y a un vrai besoin en trains régionaux. Nous avons bon espoir que Cital puisse reprendre cette activité, puisque nous avons préparé toute la partie industrielle nécessaire à cette activité. Nous avons le marché des 17 Coradia et nous espérons réaliser à terme les projections de 80 trains initialement faites. La SNTF est intéressée. Le ministère des Transports aussi. Donc, j’ai bon espoir que Cital puisse se développer davantage et étendre son activité industrielle aux trains Coradia. Cital a-t-elle vocation à grandir davantage et à négocier des contrats à l’étranger ? En Afrique par exemple… En effet. Nous avons le projet de la ville tunisienne Sfax comme exemple. Elle est la prochaine cible de Cital en matière d’approvisionnement en matériel roulant. Des négociations ont été menées avec des responsables de la ville de Sfax qui sont venus visiter Cital. Les études sont en cours et l’appel d’offres va sortir probablement d’ici la fin de l’année. Quel bilan pouvez-vous dresser de l’expérience Cital ? Avez-vous d’autres ambitions et/ou projets sur le marché algérien ? Nous venons d’inaugurer le tramway de Sétif après celui de Sidi Bel Abbès et de Ouargla qui sont en exploitation au niveau matériel roulant. Au niveau maintenance, vous avez le matériel roulant (48 rames) au niveau d’Alger qui est maintenu depuis 2008, Oran aussi (30 rames), Constantine (24 rames), où la maintenance du matériel roulant est assurée exclusivement par Cital qui est sous-traitant de l’exploitant Setram. Donc, l’expérience est là, les process sont de qualité et de dernière génération et nous avons bon espoir que cette expérience puisse s’exporter. Cette ambition était même à l’origine de la création de cette joint-venture. L’objectif était de rayonner sur le continent africain d’abord et d’élargir le champ de vision de Cital sur le reste de la région. Cital a investi sur beaucoup de compétences techniques depuis sa création, tant sur la base industrielle de Annaba qu’en terme de management des projets et d’engineering. Nous avons investi dans l’intégration, puisque nous avons aujourd’hui beaucoup de fournisseurs locaux. Nous avons quelque chose comme 300 références algériennes, tant au niveau de l’assemblage qu’au niveau maintenance et infrastructures. Nous avons par exemple des fournisseurs algériens sur les parties vitrage et câblage et nous sommes en train de négocier avec un autre fabriquant de cartes électroniques. Nous avons pu ainsi donner naissance à un écosystème de sous-traitants et à une base de compétences grâce au transfert technologique. Nos fournisseurs algériens peuvent également s’exporter avec nous sur d’autres projets en Afrique et/ou dans la région MENA.   Dans le monde, la baisse de compétitivité d’Alstom est-elle à l’origine du rapprochement avec Siemens ? C’est plutôt le contraire ! Vous avez le cas de GE qui a racheté la partie Power d’Alstom il y a de cela deux années, parce que le marché est en baisse et qu’il y avait un problème de charges. Le rachat d’une partie d’Alstom par GE était plus une consolidation qui s’était faite à cause du problème du marché. Avec Siemens, c’est plutôt le contraire, puisque vous avez deux compagnies qui se développent, parce que le marché est en développement. Les deux compagnies sont en bonne santé ; les résultats sont en progression. Le rapprochement des deux compagnies est une préparation de l’avenir. On se prépare pour la digitalisation, l’autonomie du transport… des défis qui nécessiteront des investissements importants, les financements et les compétences des deux compagnies. C’est une consolidation positive pour les besoins d’un positionnement stratégique sur le marché mondial.   En France, le groupe Alstom vit-il réellement de la commande publique ? Le marché français reste solide pour nous, mais il est un des marchés de la région. L’Europe, la France comprise, ne représente que 40% de l’activité d’Alstom. Les 60% restants des marchés d’Alstom sont en Asie pacifique, au Moyen-Orient, aux Etats-Unis et en Afrique. Vous pouvez ainsi constater qu’Alstom a réussi à s’implanter un peu partout dans le monde, alors que Siemens reste plutôt sur le marché européen. Mais avec cette compagnie, nous allons développer davantage la partie digitalisation et signalisation, où Siemens est un peu plus fort que nous, alors que cette compagnie va utiliser la force d’Alstom en termes de positionnement sur les marchés extérieurs.  

Le CS Constantine au firmament

Même s’ils n’avaient pas attendu le match face à l’USMB, lanterne rouge du championnat, pour entamer les festivités, les supporters du CSC étaient hier, pour leur majorité, suspendus aux lèvres des commentateurs sportifs des chaînes et des radio
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Le CS Constantine au firmament

Même s’ils n’avaient pas attendu le match face à l’USMB, lanterne rouge du championnat, pour entamer les festivités, les supporters du CSC étaient hier, pour leur majorité, suspendus aux lèvres des commentateurs sportifs des chaînes et des radios nationales, afin de donner le véritable signal des réjouissances, lesquelles rythmeront probablement toute la saison estivale des Constantinois. En effet, ce premier titre de champion depuis l’instauration du professionnalisme, le second dans l’histoire du club, a une saveur particulière, en ce sens où les camarades du buteur Abid culminent en tête du classement depuis la 5e journée, soit depuis la rencontre à domicile face au MCA, imprimant une cadence suffisamment soutenue pour éreinter favoris et outsiders. Malgré la fausse polémique ayant suivi le match de coupe d’Algérie JSK – MCA, joué à Constantine, les éléments de l’entraîneur Abdelkader Amrani ont su tirer leur épingle du jeu, privilégiant souvent le résultat à la manière. Ce côté laborieux, par opposition au « beau jeu » développé épisodiquement par certaines équipes, et quoi qu’en pensent certains «spécialistes», n’enlève rien au mérite des joueurs, lesquels ont su transcender leurs faiblesses afin d’offrir un autre titre à l’antique club. Pour sa part, le coach Amrani aura réussi à transformer un groupe moyen en machine à gagner, et ce, au prix d’une discipline de fer, et surtout de beaucoup de sueur. A l’instant même où Lamri avait converti son penalty, donnant l’avantage à son équipe, et entérinant le titre de champion tant attendu, toute la ville a laissé exploser sa joie, et il n’a fallu que quelques minutes pour que ses principales artères soient prises d’assaut par des dizaines de milliers de fans lesquels défileront longuement, avant de se rassembler au centre-ville, face à la maison de la culture Al Khalifa, tout comme un certain mois de juin 1997…

De mauvais augure avant l’ESS

Rien ne va plus au sein du Mouloudia d’Alger, qui continue sa série de mauvais résultats, en se faisant de nouveau battre dans un derby, s’inclinant vendredi face aux jeunots de l’USM El Harrach en match avancé de la 29e et avant-dernière journée d
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De mauvais augure avant l’ESS

Rien ne va plus au sein du Mouloudia d’Alger, qui continue sa série de mauvais résultats, en se faisant de nouveau battre dans un derby, s’inclinant vendredi face aux jeunots de l’USM El Harrach en match avancé de la 29e et avant-dernière journée du championnat. Une nouvelle défaite, celle de trop visiblement pour le club algérois, qui voit ainsi ses chances de décrocher une place sur le podium, synonyme de participation à une joute africaine l’année prochaine, s’évaporer. Un revers, le cinquième de suite pour le MC Alger, qui enchaîne un énième match sans victoire toutes compétitions confondues, avec un seul point récolté en quatre matchs de championnat, et un nul sanctionnant son entrée en phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, il y a une semaine, face aux Marocains de Difaâ El Jadidi. Une mauvaise passe pour le Doyen qui rate ainsi tous les objectifs assignés à l’échelle nationale cette saison (coupe, championnat), créant un véritable malaise au sein de la formation algéroise. D’ailleurs, à la fin du match de vendredi face à l’USMH, le coach français Bernard Casoni, peu avare habituellement en déclarations, a boudé la presse sous le coup d’une colère qu’il déversa sans retenue dans le vestiaire sur ses joueurs, tellement il était sous pression. Le technicien n’a manifestement pas digéré cette défaite qui écarte définitivement le club de la course au podium et d’une éventuelle participation à une compétition continentale. Une colère qui renseigne sur l’échec des Algérois, et surtout sur les craintes de rater l’ultime objectif qui reste à défendre, celui de la Ligue des champions d’Afrique. A ce titre, il faudra noter que le Mouloudia est en très mauvaise posture, avec ce énième revers en championnat, qui intervient à trois jours du très attendu choc face à l’ESS, mardi, au stade du 8 Mai 1945 de Sétif, en match de la 2e journée du groupe B de la phase de poules de la Ligue des champions. Un match et surtout des retrouvailles décisives dans la course pour les quarts de finale de la prestigieuse compétition continentale, et pour laquelle le MCA est loin d’être dans les meilleures dispositions avant d’en découdre avec l’ES Sétif. A signaler que la bande à Casoni, qui n’a pas pris de répit, avec un décrassage hier, et une séance d’entraînement prévue ce matin à Ain Benian, ralliera dans l’après-midi la ville de Sétif, pour une mise au vert de 48 heures.

NAHD 0 – CRB 0 : Le Nasria toujours invincible

Le derby algérois entre le NAHD et le CRB, disputé hier au stade du 5 Juillet après une polémique sur sa domiciliation, n’a pas connu de vainqueur. Les deux équipes se sont séparées sur un score vierge qui arrange tout le monde. D’un côté, le
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NAHD 0 – CRB 0 : Le Nasria toujours invincible

Le derby algérois entre le NAHD et le CRB, disputé hier au stade du 5 Juillet après une polémique sur sa domiciliation, n’a pas connu de vainqueur. Les deux équipes se sont séparées sur un score vierge qui arrange tout le monde. D’un côté, le Nasria, qui a conforté sa place parmi le trio de tête, a officiellement assuré une participation en coupe africaine : soit la Ligue des champions, soit la Coupe de la CAF (en fonction des résultats de la dernière journée). A la faveur de ce résultat, le Nasria termine en tête du classement dans les derbys algérois avec 18 points et enchaîne du coup son 22e match sans défaite et se trouve désormais à un match du record d’invincibilité, détenu par le CRB, son adversaire du jour, depuis les années 1960. De l’autre côté, le Chabab de Belouizdad a officiellement assuré son maintien en Ligue 1. Le match, disputé devant une assistance moyenne, n’a pas tenu toutes ses promesses. La partie s’est jouée par intermittence. Le Nasria qui a bien entamé la partie, a vite cédé devant la détermination des camarades de Lakroum, mieux organisés et plus percutants. Exerçant un pressing haut, les Belouizdadis se sont créé plusieurs occasions de scorer, à l’image de cette tentative de Lakroum, déviée difficilement par le portier husseindéen Merbah, ou encore ce face-à-face de Selmi qui a raté son duel avec Merbah.  Après la pause, les Sang et Or reprendront les choses en main après un remaniement du milieu de terrain : Herrague, El Orfi et El Ouartani évoluant un peu plus haut qu’en première mi-temps. L’incorporation de Yousfi et Addadi a également donné plus d’animation au compartiment offensif, ce qui a permis à l’équipe de s’offrir des occasion de but, par Khacef et Addadi, mal exploitées. En fin de match, le Nasria a accentué son pressing sur la défense adverse laissant des espaces derrière, ce qui faillit profiter aux Belouizdadis pour trouver la faille, comme cette tentative de Lakroum dégagée en catastrophe par Laribi ou ce coup franc de Bouchar, capté en deux temps par Merbah. En somme un nul qui arrange les deux équipes.

Pétrole : Les cours au plus haut depuis 2014

Après avoir hésité sur la direction à suivre, les cours du pétrole ont finalement terminé, jeudi dernier, à leur plus haut niveau depuis fin 2014, alors que des tensions entre Israël et l'Iran ont avivé les inquiétudes sur les risques au Moyen-Orien
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Pétrole : Les cours au plus haut depuis 2014

Après avoir hésité sur la direction à suivre, les cours du pétrole ont finalement terminé, jeudi dernier, à leur plus haut niveau depuis fin 2014, alors que des tensions entre Israël et l'Iran ont avivé les inquiétudes sur les risques au Moyen-Orient. A Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 77,47 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE), en hausse de 26 cents par rapport à la clôture de mercredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude, pour le contrat de juin a augmenté de 22 cents à 71,36 dollars. «L'effet sur les marchés de la décision américaine sur l'accord sur le nucléaire iranien est encore en train d'être digéré par les marchés», ont commenté les analystes. Alors que Donald Trump a officialisé, mardi, le retrait pur et simple des Etats-Unis de l'accord signé en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances internationales, la tension est encore montée jeudi entre le troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses voisins. «Si les tensions ne s'apaisent pas au Moyen-Orient, les prix pourraient encore monter», ont prévenu les analystes de Cantor Fitzgerald. Le marché est agité par la perspective d'une baisse des exportations iraniennes «au moment où la situation se tend au niveau des réserves de pétrole», explique-t-on. Cet élément a encore été souligné dans les données de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) diffusées mercredi, qui ont montré un recul surprise des stocks de brut, mais aussi des réserves d'essence et autres produits distillés. «L'écart de prix entre le brent et le WTI s'est encore élargi, ce qui continue de profiter aux exportations américaines», a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, qui note que «des quantités importantes de brut s'accumulent sur les côtes d'Afrique de l'Ouest». De façon plus générale, «si l'on n'observe pas une augmentation de la production de la part des participants au pacte de limitation des extractions OPEP/non OPEP pour compenser la chute de la production vénézuélienne et le déclin attendu des exportations iraniennes, les cours pourraient encore grimper de manière significative», a estimé Stephen Innes, analyste chez Oanda.

Accord entre Koweït et Philippines pour réglementer le travail des domestiques

Koweït et Manille ont signé hier un accord réglementant le travail des domestiques, après une crise diplomatique entre les deux pays ayant mené à une interdiction pour les travailleurs philippins d'aller exercer dans le pays du Golfe. Ce texte accord
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Accord entre Koweït et Philippines pour réglementer le travail des domestiques

Koweït et Manille ont signé hier un accord réglementant le travail des domestiques, après une crise diplomatique entre les deux pays ayant mené à une interdiction pour les travailleurs philippins d'aller exercer dans le pays du Golfe. Ce texte accorde aux travailleurs philippins de nouveaux droits, mais sa signature n'implique pas la levée automatique de l'interdiction, une décision qui revient à la présidence philippine. «Nous venons de signer un accord sur l'emploi des travailleurs domestiques entre les deux pays», a annoncé le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Sabah Al Khaled Al Sabah, lors d'une conférence de presse avec son homologue Alan Peter Cayetano. Environ 262 000 Philippins travaillent au Koweït, dont près de 60% comme employés de maison, selon le ministère philippin des Affaires étrangères.  Des groupes de défense des droits de l'homme n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme sur les conditions des travailleurs migrants dans le Golfe, où sont employés plus de deux millions de Philippins. En février, le président philippin, Rodrigo Duterte, avait interdit provisoirement aux Philippins d'aller travailler au Koweït après le meurtre d'une domestique philippine, dont le corps portant des traces de torture avait été retrouvé dans un congélateur. La crise entre les deux pays s'est aggravée en avril, quand l'Etat du Golfe a ordonné l'expulsion de l'ambassadeur des Philippines et rappelé son ambassadeur à Manille, après la diffusion de vidéos montrant des équipes de l'ambassade philippine en train d'organiser la fuite de domestiques des résidences de leurs employeurs soupçonnés de les maltraiter. Fin avril, M. Duterte avait fini par interdire définitivement à ses concitoyens d'aller travailler au Koweït et les deux pays étaient en train de négocier un accord afin, selon Manille, de mettre fin à la crise et permettre la levée de l'interdiction. «Nous avons pris des mesures pour le retour à des relations normales et le retour des ambassadeurs», a affirmé le chef de la diplomatie koweïtienne, sans donner de date. «Nous allons bientôt nommer un nouvel ambassadeur», a, de son côté, assuré M. Cayetano, soulignant que cet accord représentait un pas important, mais que la décision de lever l'interdiction revenait au président philippin. La veille de la signature de l'accord, un responsable de la délégation philippine à Koweït avait affirmé, à l'AFP, croire que la crise entre les deux pays était «terminée». «Nous devons maintenant faire en sorte de développer les relations bilatérales.»   L'accord «donne un certain nombre de droits aux travailleurs philippins», avait-il indiqué, précisant qu'ils pourraient désormais garder leurs téléphones portables, avoir un jour de repos hebdomadaire et recourir à l'aide des autorités de Manille, si nécessaire. Selon une copie de l'accord consultée par l'AFP, les employeurs n'auront, par ailleurs, plus le droit de confisquer les passeports de leurs travailleurs.    

GICA table sur 2 millions de tonnes d’exportation

JIjel De notre envoyée spéciale Le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) s’engage, désormais, résolument dans la phase d’exportation de ciment, en misant sur des contrats dépassant les 2 millions de tonnes à court terme. Selon Sami
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GICA table sur 2 millions de tonnes d’exportation

JIjel De notre envoyée spéciale Le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) s’engage, désormais, résolument dans la phase d’exportation de ciment, en misant sur des contrats dépassant les 2 millions de tonnes à court terme. Selon Samir Stiti,  PDG de la  Societé de distribution des matériaux de construction (Sodismac), filiale du Gica, le groupe public devrait signer au-delà de 2018 «un contrat de 1 million de tonnes et aller jusqu’à 2 millions de tonnes dans un avenir proche,  afin de placer un excédent de production estimé à plus de 5 millions de tonnes» sur le marché international. Le groupe a signé le premier contrat cette année pour un chargement de 200 000 tonnes de clinker,  dont la valeur dépasse les 4 millions de dollars, selon les chiffres de la Douane. Après la première cargaison de 45 000 tonnes,  actuellement  en cours de chargement au port de Djen Djen à Jijel, vers l’Espagne, la seconde cargaison est prévue au mois de juillet prochain,  pour la même quantité, selon M Stiti qui s’exprimait en marge de la cérémonie organisée, jeudi,  au port de Djen Djen où se déroulent les opérations de chargement de la première cargaison exportée par GICA. La valeur de la première opération en cours est estimée à 1 million de dollars,  par   Mohamed Dahmani, directeur de la région Est des services de douanes,  soit plus de 4 millions de dollars pour les 200 000 tonnes prévues dans le premier contrat signé par GICA pour l’export. Le  PDG de Sosismac souligne,  pour sa part, que le groupe public des ciments est actuellement en discussion avec plusieurs clients intéressés par le produit algérien (clinker et ciment) : «La première opération d’exportation que réalise le  GICA a donné de la visibilité au groupe et incite de nombreux clients étrangers à nous solliciter pour des opérations similaires. Il s’agit de partenaires turcs, chinois espagnols,  italiens… qui nous sollicitent et nous sommes en train d’étudier avec eux la possibilité de conclure des contrats d’export, que ce soit de clinker ou de produit fini.»  Il est à savoir, concernant la première opération d’exportation conclue par GICA, que la totalité de la marchandise achetée par un trader espagnol et destinée au marché européen sera expédiée, durant cette année, en plusieurs cargaisons. Le trader espagnol souligne qu’il est intéressé par d’autres opérations d’exportation, pour le marché africain, mais aussi pour l’Amérique latine. Le port de Djen Djen, qui a accordé une remise des frais de port de 50% au groupe public des ciments, pour l’aider à faire face à la concurrence sur le marché international, veille par ailleurs,  à la bonne marche de l’opération de chargement, en accélérant la cadence convenue à 6000 tonnes/j avec le trader espagnol. Un rythme qui s’est accéléré au fil des jours,  s’approchant actuellement des 8000 t/j, grâce aux travailleurs du port, dont l’activité pourrait redécoller à la faveur des opérations d’exportation de ciment, après le  tour de vis opéré dans les opérations d’importation de véhicules par les pouvoirs publics. Les services des douanes se mobilisent aussi pour faciliter les formalités douanières et accélérer l’opération en vue de contribuer à la facilitation des chargements destinés à l’exportation, qui est désormais le nouveau socle de l’activité du port. S elon les chiffres de la Douane,  le port, qui a réalisé un chiffre à l’export de 1,3 million d’euros en 2017 et de près de 900 000 euros durant les cinq premiers mois de 2018,  devrait être boosté par les opérations d’exportation de ciment entamées par GICA, dont la première cargaison pèse un million de dollars,  en attendant les cargaisons de la cimenterie privée Biskria qui a conclu un accord d’exportation de 1 million de tonnes avec un trader marocain, destiné à alimenter le marché de Côte d’Ivoire. Il est à rappeler que la production annuelle de ciment du GICA qui est actuellement de l'ordre  de 14 millions de tonnes à travers 12 cimenteries, devrait atteindre une capacité de production annuelle de l'ordre de 20 millions de tonnes, à l'horizon 2019,  dans le sillage de la réalisation des nouvelles cimenteries et l'extension des capacités actuelles dans le cadre de la poursuite de la réalisation du programme de développement du groupe public. Plus globalement, la capacité nationale de production de ciment devrait avoisiner les  40,6 millions de tonnes en 2020.  Ainsi, en plus des 20 millions de tonnes produites par GICA à cette échéance, 11,1 millions de tonnes seront produites par le français Lafarge Holcim, en  plus de  9,5 millions de tonnes  produites par les opérateurs nationaux privés. De nouveaux projets de cimenteries  publiques et  privées  sont par ailleurs en projet à travers le pays,  ce qui augure d’une croissance exponentielle du secteur et de perspectives d’exportation solides qui pourraient enfin signer le début d’une diversification de l’économie nationale.

Saignement de la mémoire d’un mûrier déraciné et véreux

L’écrivain majeur Rachid Boudjedra nous affuble dans son dernier roman, intitulé La Dépossession, d’une œuvre littéraire fidèle à sa virulence connue et reconnue, à sa pertinence époustouflante, et à son érudition incontestable. Il nous possèd
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Saignement de la mémoire d’un mûrier déraciné et véreux

L’écrivain majeur Rachid Boudjedra nous affuble dans son dernier roman, intitulé La Dépossession, d’une œuvre littéraire fidèle à sa virulence connue et reconnue, à sa pertinence époustouflante, et à son érudition incontestable. Il nous possède dès l’entame de la lecture de cette fiction mature, telles les mûres de son jardin. «Mûrier, raccourci du monde cosmique», écrit-il plus loin. «Mon enfance puis mon adolescence n'ont été que malheur et désastre.» Le narrateur, portant le diminutif de «Rac», Rachid ? évoque des «souvenirs cognant contre ses tempes», est hanté par un passé lézardé, fougueux, voire libertin. Rac, l’obèse dès l'âge de quinze ans, concomitamment à la mort de son frère médecin à Londres, homosexuel de rumeur. Au lycée franco-musulman constantinois, il portait le sobriquet de Botty-Boffy. Calé en maths, tout de même. Rac, devenu adulte, partageant un atelier d'architecture avec son ami d'enfance, Kamel, vécut obnubilé par les deux toiles de l’Irakien El Wacity (1132-1192), et de l’impressionniste français Albert Marquet (1875-1947), l’homme «aux yeux bigles et au pied bot». Deux beaux tableaux peints à sept siècles d'intervalle. Le premier, immortalise la prise d'Andalousie par Tarik Ibn Ziyad le Berbère, en l’an 711, et le deuxième, exhibe La Mosquée de la Place du Gouvernement. Boudjedra ne se mêle, d’ailleurs, jamais les pinceaux en décrivant minutieusement les deux toiles, faisant des décryptages prestes. Les deux architectes, Rac et Kamel, assistent, impuissants, à l'enlaidissement architectural de la capitale. Comme cette villa, «Djenane Sidi Saïd», ayant appartenu à l’artiste bordelais Albert Marquet, installé depuis 1927 jusqu’à sa mort à Alger, puis héritée par sa veuve Marcelle qui, en tirant sa révérence en 1971, offrit le joyau majestueux brassant la féerique baie d'Alger au ministère de la Culture, dans le but de la transformer en un musée des Beaux-Arts. Mais c’était sans compter sur la voracité d'un haut fonctionnaire bureaucrate, corrompu, perfide, inculte, fade, qui «déposséda» le vœu de sa vocation primaire, et se l'accapara sans scrupules. Bâtisse vite déparée par les modifications anarchiques apportées. Le giron d’enfance de Rac, juché sur les rochers de l’antique Cirta, revient avec redondance dans le roman. «Maison familiale exhalait un subtil et pénétrant parfum de tissus neufs, d'abricots séchés, de fruits mûrs et d'huile à graisser les machines à coudre. Ma mère en possédait toute une panoplie...». Rac, devenu svelte à l’âge adulte, se remémore de la surcharge lipidique, qui n'est qu’un mauvais souvenir d'enfance et d'adolescence. Il était marié à Céline, fille d'un colon richissime, raciste, arrogant et antisémite, en sus. Elle refusa même l'héritage de son père et resta en Algérie après l'independance. Rac l'avait déflorée à l'aube de son départ au maquis, en 1957. Une balle perdue d'un frère d'armes écourta pourtant son séjour de résistance. Rac n’épargne pas Céline, la trouvant une épouse «tenace, entêtée, et boudeuse… et une catastrophe d’une timidité maladive.» Boudjedra peint des tableaux diamétralement opposés pour ses personnages, charriant émotions et frasques, contradictions et mystères, humilité et abdication. Comme ce père de Rac, Si Hocine : volage, cossu, polygame, extravagant, cruel, absent, pigeon voyageur, incroyable cueilleur d'orphelins de toutes les contrées. «Douleur lancinante», dixit l’auteur septuagénaire. «Prolégomènes d’Ibn Khaldoun, ça se lit comme un roman !», affirme-il à son fils Rac, dubitatif. Ou cette mère résignée, inénarrable, accusée d'adultère par son mari, à tort d'ailleurs. Décédée en 1964, dont l'odeur du camphre restera imprégnée à jamais dans les narines de son fils. Sa mère avait été mariée à treize ans, délaissée ensuite par son père «tricheur» depuis la naissance de Rac. L'odeur de sa mort ne l'a jamais quitté. Eteinte malheureuse, cruellement accusée et meurtrie par le suicide de son fils aîné. Rac se rappelle de sa grand-mère, matriarcale, autoritaire, qui mourut toute parée de ses beaux bijoux, se prenant même en photo, comme si elle allait à une fête de mariage et non glissant dans une tombe obscure, certainement pas festive. Rac n’oubliera jamais sa tante Fatma, qu’il vit découper en deux parties par le tramway de Constantine, alors qu’il était âgé de six ans ; ce qui le contusionnait, c’étaient ces mioches qui, profitant de l’agonie de sa tante, subtilisèrent ses beignets de sous les wagons ensanglantés. Ou encore, Si Madjid, l'encadreur des toiles d’Albert Marquet, habitant la légendaire Casbah d'Alger, dont les maisons s'entassent comme un cône de pin salé par l’eau de mer. Aussi, Zora, la demi-sœur de Rac, fille d'un chef de tribu déchu, s'étant suicidée, ramenée par son père Si Hocine. Mariée plus tard à un pied-noir. Boudjedra capitalise ses lectures universelles et investit, par intertextualité interposée, les œuvres de William Faulkner (The Sound and Fury) et James Joyes (Ulysses). A bon escient d'ailleurs. Rac tenta de commettre l'inceste avec Zora, comme fit Caddie, sœur de Benjy l'obèse, envers son frère cadet, Quentin. Rac associe sa tante Fatma à la négresse Delsy, lui-même dans la peau de Benjy le gros ! Rac aimait son oncle Ismaïl et Jacob Timsit de confession juive (morts tous les deux en l'an 2000). C'est dans leur atelier de d’expert-comptabilité que Rac, élève puis lycéen, passait ses trois mois de vacances d'été à Alger, loin des gorges suffocantes de Constantine. Les murs embellis de ces deux tableaux mirifiques, qui l'envoûtaient depuis toujours. M. Timsit subit les affres/pogromes d’internement du régime pétainiste (comme des milliers de juifs d’Algérie coloniale), à Lodo, dans l’ouest algérien, où il fit la connaissance d’Ismaël, jeune militaire du contingent. Rachid Boudjedra excelle à peindre cette Algérie déchirée par la guerre de Révolution. Le verbe de Boudjedra dynamite, virevolte, lacère, embrase, charcute, cisaille, sabre, élague, équarrit, déroute, agace, noue et dénoue, fait l'éloge, et décruste la mémoire kafkaïenne ; tandis que l'épithète percute, crève l'abcès, adoube, dénude la réalité, cloue le bec aux charlatans et sculpte les personnages et les paysages d’une plume immanquablement troposphérique. L'auteur de Les Figuiers de Barbarie nous ébahit par son obsession de bien préciser les différents effluves et couleurs. Pouvoir olfactif fascinant. Lire Boudjedra implique, donc, les cinq sens ; point de brèches descriptives et psychologiques. Faut-il supposer que le narrateur héros, Rac, ne serait en fin de compte que l'auteur lui-même, puisqu'il cite son âge (six ans) à la mort du peintre Albert Marquet en 1947 ? (Rachid Boudjedra naquit en 1941, à Aïn El Beïda). Doublure narrative ? L’auteur de L’Hôtel Saint-Georges nous éclaire-t-il la lucarne en citant : «Quant à moi, je n’avais donc rien compris à ce fatras familier, ni à mon surnom que chacun prononçait à sa guise, d’une façon si brève et si courte ; ‘‘Rac’’ comme une sorte de négation de moi-même». Rac, cet obsédé par les «photographies hallucinantes, inoubliables, qui ont pourri ma vie autant que l’obésité et autant que l’absence de mon pédé de frère aîné. Photos que je trimballe partout avec moi.» La mémoire de La Dépossession saigne à sec, décharge ses fardeaux coloniaux, et hachure les souvenirs familiaux, prenant à témoin un mûrier centenaire, sous la menace des vers à soie qui en raffolent de ses feuilles. Boudjedra a étalé toute sa prose intarissable, poignante et impérieuse. Roman : La Dépossession (Editions Frantz Fanon/Grasset, 2017. Auteur : Rachid Boudjedra   Belkacem Meghzouchene Romancier  

Formule 1 La course d’après...

La Formule 1 reprend ses droits ce dimanche en Espagne, quinze jours après un Grand Prix d’Azerbaïdjan une nouvelle fois complètement fou, et une question est sur toutes les lèvres : les incidents en série auront-il laissé des traces ? L’an derni
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Formule 1 La course d’après...

La Formule 1 reprend ses droits ce dimanche en Espagne, quinze jours après un Grand Prix d’Azerbaïdjan une nouvelle fois complètement fou, et une question est sur toutes les lèvres : les incidents en série auront-il laissé des traces ? L’an dernier, l’Allemand Sebastian Vettel avait reconnu que son accrochage avec le Britannique Lewis Hamilton dans les rues de Bakou et le coup de colère qui avait suivi comptaient parmi les épisodes décisifs de la saison. Cette année, la course a marqué un nouveau tournant dans leur rivalité. Pourtant mal à l’aise depuis trois GP, le pilote Mercedes a bénéficié de coups du sort pour s’imposer et prendre pour la première fois au pilote Ferrari la tête du championnat du monde, pour quatre points. Il n’en faudra certainement pas plus pour remobiliser le champion du monde en titre, privé de succès pendant six courses. Son dauphin a, au contraire, eu deux semaines pour regretter l’attaque ratée qui lui a coûté la deuxième place et permis à Hamilton de le dépasser. Le coéquipier finlandais du Britannique, Valtteri Bottas, a lui aussi eu quinze jours pour ressasser la crevaison qui lui a coûté la victoire à trois tours de l’arrivée, après avoir roulé sur un débris. Et que dire des pilotes Red Bull, le Néerlandais Max Verstappen et l’Australien Daniel Ricciardo, coupables de s’être percutés à l’issue d’un long duel fratricide ? Atmoshère Parviendront-ils à retrouver la bonne entente qui les caractérisait jusque-là ? Leur écurie édictera-t-elle des consignes de non-agression, comme l’a fait Force India l’an passé pour mettre fin à la rivalité entre ses pilotes, apparue au grand jour lors d’un accrochage dans la capitale azérie ? Aucune mention de l’incident n’était faite dans le communiqué de présentation du Grand Prix d’Espagne transmis par l’équipe à la presse à quelques jours de la cinquième manche de la saison. Verstappen, Ricciardo et leurs patrons auront toutefois plus de mal à échapper aux questions sur le paddock du circuit de Barcelone-Catalogne, à Montmelo. Parmi les déçus de Bakou, n’oublions pas l’Allemand Nico Hülkenberg (Renault), parti à la faute alors qu’il semblait enfin en position de rivaliser avec les Red Bull équipées du même moteur, ou encore le Russe Sergey Sirotkin, qui sera pénalisé de trois places sur la grille en Espagne pour avoir causé un accrochage dans le premier tour en Azerbaïdjan. Son écurie avait fait appel de cette sanction, mais celui-ci a été rejeté mardi. Côté français, on compte aussi sur le retour en Europe pour faire passer un week-end amer. Esteban Ocon (Force India) veut laisser derrière lui son abandon après un choc avec le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) au premier tour, Pierre Gasly (Toro Rosso) le manque de performance de sa monoplace et Romain Grosjean (Haas) sa sortie de piste alors qu’il chauffait ses pneus derrière la voiture de sécurité. Outre Hamilton, la loterie azérie a tout de même fait quelques heureux, qui tenteront de prolonger en Catalogne cette dynamique positive : le Mexicain Sergio Pérez (Force India), de retour sur le podium, le Monégasque Charles Leclerc, qui a inscrit ses premiers points et confirmé les progrès de Sauber, ou encore l’Espagnol Carlos Sainz, auteur de son meilleur résultat avec Renault (5e).

Madjer a-t-il fait marche arrière ?

Au sortir de match livré par la sélection algérienne de football des joueurs locaux à Cadix face à l’Arabie Saoudite (2-0), le coach Rabah Madjer a jugé utile de mettre l’accent sur le fait que c’était bien l’équipe B qui avait affronté le mo
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Madjer a-t-il fait marche arrière ?

Au sortir de match livré par la sélection algérienne de football des joueurs locaux à Cadix face à l’Arabie Saoudite (2-0), le coach Rabah Madjer a jugé utile de mettre l’accent sur le fait que c’était bien l’équipe B qui avait affronté le mondialiste et non pas l’équipe A. Le premier responsable du staff technique algérien donnait l’impression de vouloir relativiser la défaite face aux Saoudiens, qui sont devenus la bête noire des Algériens. Le seul succès des Verts en cinq confrontations amicales face à cette formation, faut-il le préciser, remonte à 1976. Pourtant, les camarades de Naâmani étaient meilleurs en début du match. L’arbitre espagnol, Juan Martinez Munuera, a même privé Belkheir d’un penalty évident à la 23e minute de jeu. Mais juste après l’ouverture du score sur coup franc, signé Salmane Al-Fraj (24’), les Algériens ont sombré corps et âme et laissé la maîtrise du jeu aux Saoudiens. Les différents changements opérés par le staff technique n’ont rien apporté sur le plan du jeu des Algériens, qui sont restés tout le reste de la partie inoffensifs. Par contre, le remplaçant Yahya Al Sheri a su trouver la faille en allant battre tranquillement le gardien Moussaoui (82’). Madjer a tenu à préciser qu’avec ce match, il a donné sa chance à tout le monde, bien que jouer moins de 30 minutes pour certains ne soit pas un critère afin de juger des qualités d’un joueur. Il a ajouté, par ailleurs, que la confrontation de Cadix est un bon test pour préparer le CHAN. Rabah Madjer a-t-il changé son fusil d’épaule lui qui défendait contre vents et marées le produit local ? En tout cas, cela fait bien longtemps que les supporters préconisent de faire appel aux meilleurs, et peu importe où ils jouent. On aura une idée plus claire lors de l’établissement de la prochaine liste des joueurs qui affronteront en juin le Cap-Vert et le Portugal.

Les Verts : Tout pour renverser le Ghana

La sélection algérienne de football des U20 a un important rendez-vous ce soir, à partir de 18 heures, au stade du 5 Juillet face au Ghana pour le compte du match aller du second tour qualificatif à la CAN-2019, prévue au Niger. La qualification au tr
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Les Verts : Tout pour renverser le Ghana

La sélection algérienne de football des U20 a un important rendez-vous ce soir, à partir de 18 heures, au stade du 5 Juillet face au Ghana pour le compte du match aller du second tour qualificatif à la CAN-2019, prévue au Niger. La qualification au troisième tour sera l’objectif principal des poulains du duo Salim Sebaâ et Hocine Achiou dans cette partie importante et difficile à la fois. On le sait depuis longtemps, les Algériens éprouvent beaucoup de difficultés face aux grandes nations du football continental, à l’image du Cameroun, du Nigeria et le Ghana, et ce, dans toutes les catégories. Aujourd’hui, l’équipe des U20 se trouve dans un bon couloir afin d’aller chercher la qualification à la phase finale, programmée au Niger en 2019. Mais pour atteindre cet objectif, il faudra d’abord jouer un troisième tour et surtout «éjecter» avant le Ghana, qui se dresse sur le chemin de la sélection algérienne. La mission s’annonce difficile, bien que les joueurs restent sereins et très motivés. Salim Sebaâ va s’appuyer pratiquement sur le même groupe qui avait réussi à prendre le meilleur sur la Tunisie au tour précédent, avec deux succès en aller et retour, 3-1 à Alger et 2-1 à Tunis. Toutefois, le staff technique algérien regrette déjà le forfait du second buteur du match retour face à la Tunisie, Mohamed Belkheir. Ce dernier n’a pas été autorisé par son club, l’Inter de Milan, à jouer le match face au Ghana, surtout que cette empoignade aura lieu en dehors de la date FIFA. Salim Sebaâ et Hocine Achiou pourront néanmoins compter sur d’autres éléments évoluant principalement en France et en Belgique, avec le défenseur Malik Ousfane et le milieu offensif Wassim Aouchria (O Marseille) et les attaquants Abdelmalek Amara (Havre AC) et Idir Boutrif (Standard de Liège). L’attaquant Redouane Zerdoum, à instar de ses coéquipiers, reste confiant comme l’atteste sa déclaration sur les colonnes d’El Watan : «Désormais, on est en droit de rêver et j’estime qu’on a les moyens de se qualifier à la phase finale de la CAN-2019.» Les joueurs et le staff technique misent beaucoup sur la présence des supporters afin de booster l’équipe à aller chercher la qualification. De son côté, le Ghana qui était exempt du tour précédent vise lui aussi la qualification à la phase finale, lui qui avait été éliminé de celle de 2017. Le coach des Black Satellites, Jimmy Cobblah, joue la carte des pros avec les éléments Saliw Babawo (Dynamo Brest/ Biélorussie), Andul Manaf Nurudeen (KAS Eupen/Belgique), Ibrahim Sulley (Rising Stars/ Nigeria), Abdul Halik Hudu (Hammarby IF/Suède), Ibrahim Tanko (Etoile Rouge/ Serbie). C’est l’arbitre ivoirien Abou Coulibaly qui officiera cette partie. Il sera assisté dans sa tâche par ses deux compatriotes Bi Valere Gouho et Adou Herman Desiré N’goh.

Leila Guertal : Une nouvelle vie pour les paniers algériens

C’est autour d’un thé et de gâteaux finement confectionnés que Leila Guertal a organisé, samedi dernier, une exposition-vente de paniers customisés. Elle donne rendez-vous au 15e jour du mois de Ramadhan pour une nouvelle expo mais surtout une nouvel
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Leila Guertal : Une nouvelle vie pour les paniers algériens

C’est autour d’un thé et de gâteaux finement confectionnés que Leila Guertal a organisé, samedi dernier, une exposition-vente de paniers customisés. Elle donne rendez-vous au 15e jour du mois de Ramadhan pour une nouvelle expo mais surtout une nouvelle collection spéciale Ramadhan et un peu plus tard «plage». Rencontre avec l’artiste. Elle éteint son microphone, pose son stylo... une journaliste qui switche et balance vers une aiguille, du fil, de la colle, du ruban et des perles… Et elle le fait avec amour et plaisir. Elle revit son rêve et fait revivre en même temps le couffin algérien laissé de côté depuis des années. Elle s’appelle Leila Guertal. Elle confectionne des sacs, des paniers sous forme de couffins traditionnels. Pour les fidèles de la radio, une voix connue sous le nom de Leila Belkacem pour la rubrique internationale depuis 1996, intégrée peu de temps après avoir décroché un diplôme de littérature française à l’université d’Alger. Aujourd’hui, elle choisi de passer au travail manuel, artisanal et passionnant. Elle ne signe plus ses papiers, mais ses... paniers. Un travail d’amour et de plaisir. «Quelque chose était enfoui en moi depuis des années. C’était l’art. J’avais cette impression qu’il y avait un appel qui me disait fais quelque chose». Chez elle à Kouba, elle garde le même amour envers le métier mais cette fois-ci, le stress cède sa place à la sérénité. «J’avais envie de revivre mon rêve que j’ai toujours caché. Un rêve, lorsqu’on le vit pas, on l’oublie. Par peur de perdre cet amour pour l’artisanat, le travail manuel, j’ai décidé de décrocher de la radio». En janvier dernier, la retraite proportionnelle lui a été officiellement notifiée. Même si elle garde encore dans le sang le journalisme, elle affiche une satisfaction, le bien- être et surtout la conviction de ce qu’elle vient de choisir. «J’adore ce travail. C’est une sorte de yoga. Je ne suis pas senti un moment dans le regret. Si j’avais pris cette décision il y a quelques années, j’aurais peut-être regretté. Il y avait en fait un sentiment d’inachevé pour la radio, mais aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir bouclé la page.» Touche Dans un espace,spécialement aménagé chez elle, elle se donne le temps, la patience et la concentration pour confectionner un panier signé Leila. Pour ses clientes, c’est vrai qu’elles doivent exprimer leur goût, ce qu’elles désirent, mais le dernier mot, la dernière touche lui revient exclusivement. Un peu du sur-mesure mais à sa manière. «Elles ne peuvent pas me bloquer dans une idée mais elles me donnent la tendance.»«Je suis toujours pressée d’aller vers le panier, l’habiller, l’étoffer et ce qui est bien, c’est que je ne vois pas le temps passer. Je suis encore plus pressée de voir le résultat final.» Leila peut consacrer deux heures à un panier comme elle peut rester deux jours. Il y a toujours ce sentiment de savourer l’œuvre finale. Une satisfaction absolue. Rien n’est particulièrement préparé ou programmé à l’avance. Souvent des coup de foudre pour des tissus ou des paniers qu’elle voit dans les magasins. Parfois, elle se laisse bercer par les paniers exposés. «Rarement c’est l’effet de surprise. C’est au fur à mesure que je décide du modèle. Je commence un modèle mais c’est en chemin que je change d’idée pour opter pour d’autres options. En d’autres termes, c’est un travail artistique qui suit le moral, l’humeur et surtout l’inspiration.» Un travail très encouragé par son entourage, ses amis, ses anciens collègues qui ont pris conscience de cette modernité avec un arrière plan ancien ou du traditionnel modernisé. D’ailleurs, cet entourage avait déjà un avant-goût de ce que Leila faisait. «Je confectionnais mes paniers moi-même et je les prenais au bureau, dans des visites familiales. Et tout le monde était épaté de ma production et je recevais d’ailleurs de des commandes...» Mais aujourd’hui, cette touche purement algérienne, Leila veut la faire connaître à l’étranger. Elle qui a fait plusieurs pays étrangers prend conscience que notre produit trouvera largement sa place. Du traditionnel qui a aussi de plus en plus sa place dans notre société. Les femmes particulièrement veulent se distinguer. Identité Une volonté de porter une identité. «Nous avons envie de porter une identité. Une touche moderne sur un travail artisanal, car tout le monde a compris que le travail artisanal à l’état brut ne peut pas être adéquat à la vie pratique.» Leila est convaincue qu’en redonnant vie au couffin traditionnel, c’est une personnalité qu’on donne à la femme. Un sac personnalisé, aucune autre femme ne le porte, qui dit mieux ! C’est une façon d’embellir la femme. C’est une façon de mettre l’art au service de la tradition. Leila respire le désir de faire la maitrise de l’art mais surtout la patience de mieux donner. Elle personnalise à sa façon : touches berbères, khamsa, fleurs, astuces avec de la 3d... mais surtout elle adore la touche africaine. Un continent qui l’a passionnée pendant sa carrière journalistique. D’ailleurs elle nous replonge dans des «souvenirs fabuleux» du journal africain de la Chaîne III. Comme «le difficile n’existe pas» pour Leila, aujourd’hui elle caresse le rêve d’avoir une petite galerie où exposer ses merveilles. «Je ne veux pas Laisser cette confection pour moi-même. Je veux aussi exposer ailleurs, au plan international. Des paniers tunisiens, marocains ont eu du succès, pourquoi pas les nôtres ?» Au 15e jour du Ramadan, une exposition est prévue encore chez elle pour dévoiler sa collection Ramadhan. Des idées, Leila ne manque pas. Pour l’été, une collection plage sera lancée aussi des paniers pour les baptêmes, les mariées… une selection thématique.

Un message lumineux

«Pacte avec la lumière», la nouvelle exposition de l’artiste peintre Djahida Houadef, se tient jusqu’au 24 mai à la galerie Ezzou’Art du Centre commercial de Bab Ezzouar. Gosra dz Empreinte d’une pensée qui donne une réflexion ouverte et
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Un message lumineux

«Pacte avec la lumière», la nouvelle exposition de l’artiste peintre Djahida Houadef, se tient jusqu’au 24 mai à la galerie Ezzou’Art du Centre commercial de Bab Ezzouar. Gosra dz Empreinte d’une pensée qui donne une réflexion ouverte et ordonnée, d’une odeur qui exhale un bien-être, d’une voie musicale qui berce dans des nuages souples et raffinés bien haut dans le ciel, d’une lecture adoucissant les mœurs, d’une chanson apaisant l’esprit par ces paroles peintes en vert comme la terre et en bleu comme l’étendue du ciel, d’une nourriture qui donne l’appétit et un engouement au corps, d’un regard posé sur un corps proportionné par les canons des dieux grecs, d’un désir charnel dans toute sa beauté sublime, d’un cri dégageant toute la tension du corps, d’un néant céleste qui peut remplir le vide que par son vide. Le souffle de la bergère La flore se fertilise au toucher de ses mains de fée, peignant et étalant ainsi les verts camaïeux et paradisiaques sur les terres vierges. Tout pousse, tout grimpe, tout s’épanouit, tout se fructifie. Elle rehausse la beauté divine, nourrit les animaux et assouvit les hommes. La faune multicolore aux tendresses de leurs cœurs, peignant toutes les couleurs de la lumière sur les ailes en vol. Tout bat, tout toit, tout tapisse, tout tendresse. Les battements des ailes ravitaillent l’air, comme un éventail dentelé le pompe et le remplit avec le souffle des montgolfières en quête d’aventures, de découvertes et de liberté. Et l’air se réjouit de leur mélodieuse danse. Sagesse Silencieuses elles sont. Leurs paroles sont transcrites avec la terre glaise façonnée en silhouettes gracieusement féminisées. En tagines ovoïdes alimentant les appétits, accomplissant les êtres et satisfaisant les esprits. Face aux métiers à tisser, leurs langages sont composés et dessinés avec des fibres fragiles mais ô combien solides. Signes et symboles se dégagent et immortalisent à travers le temps le sens de leur vie et leurs quêtes d’existence. Une fois le tissage fini, tout est plié et conservé comme une enveloppe contenant des lettres historiquement messagères prêtes à être postées pour les générations futures. Marelle L’espace se restituait de son air, le ciel rattrapait par la ligne d’horizon sa terre, le vide se remplissait de son plein, l’ombre se détachait de sa lumière, la forme se déterminait de ses couleurs, le soleil nuançait précieusement les valeurs de ses pigments. Mon être se délassait, corps et âme, dans ce momentané bonheur.  

«L’Algérie m’a permis d’apprendre, la France m’a appris à entreprendre»

Monsieur Arezki. Un destin à tire d’aile, c’est le récit d’un homme «libre», «rebelle» qui a vécu trois décennies d’«immersion totale, corps et âme, en apnée» avec son métier que nous livre Arezki Idjerouidène, un récit écrit quelque
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«L’Algérie m’a permis d’apprendre, la France m’a appris à entreprendre»

Monsieur Arezki. Un destin à tire d’aile, c’est le récit d’un homme «libre», «rebelle» qui a vécu trois décennies d’«immersion totale, corps et âme, en apnée» avec son métier que nous livre Arezki Idjerouidène, un récit écrit quelques mois avant son décès et qui vient d’être publié par Max Milo aux éditions Paris Méditerranée. Depuis l’enfance à Aïfane, petit village de montagne surplombant la ville de Tigzirt où il vécut pauvrement, voire dans la misère et le dénuement, jusqu’aux sommets de la réussite d’un chef d’entreprise reconnu, respecté et admiré. «L’autorité et le respect ne se décrètent pas. Ils se méritent», écrivait-il. Un récit que l’on peut prendre comme un testament, le legs d’un homme qui a réussi, sans reniement ni compromission, à la sueur de son front. Un exemple que la détermination, la volonté, l’audace et l’effort sont payants, quand bien même on part de rien. Le choix des extraits du livre que nous proposons est certainement arbitraire, mais donne au lecteur un aperçu de ce qu’était l’homme, le citoyen, l’entrepreneur audacieux, volontaire, mais sans jamais contrevenir aux valeurs dont il a hérité et de par son vécu : solidarité, loyauté, fidélité, intégrité. Qui n’a jamais oublié ses origines, c’était son cap, sa boussole. La misère, les souffrances du quotidien sous l’ère coloniale et sa volonté de s’en sortir ont forgé sa personnalité. Malgré la lumière et la réussite socio-professionnelle, l’homme est resté ce qu’il a toujours été : simple et modeste, accessible à tous, qu’ils soient puissants ou humbles citoyens, reconnaissant envers ceux qui l’ont aidé, même de façon infime. «Il est des usages auxquels il ne fallait jamais déroger», disait-il. Et aussi : «Il en est des entreprises comme des individus : en reniant son passé, ses origines, on court presque toujours à la catastrophe.»  «Question de goût, question de caractère, je n’ai jamais été tenté de mener un train de vie somptuaire et ostentatoire qui aurait pu être le mien, si je l’avais voulu…» Au plus près de l’humain «J’écrivais, vers le début de ce livre, à propos de mon engagement politique et culturel d’étudiant, que j’ai toujours été de gauche. Je le suis resté. Patron social ? Je ne sais pas trop ce que ça signifie. Mais je sais en revanche qu’en développant mon entreprise, j’ai généré nombre d’emplois distributeurs de richesses. En cas de reprise d’une autre société, j’ai toujours pris garde à réduire au minimum, si possible à zéro, les licenciements et autres restructurations dans la nouvelle filiale ainsi créée. Résultat : entre le moment où, à Montreuil en 1990, je devenais l’unique actionnaire de Go Fast et aujourd’hui, le groupe est passé de deux ou trois salariés à environ 1500 collaborateurs. La moitié d’entre eux travaille à l’international, dont une bonne part en Algérie. Faire du profit pour le profit n’a jamais été ma motivation. Ou plutôt, si profits il y a, je les trouve dans la création de richesses et d’emplois. Car c’est aussi un grand plaisir, une grande jubilation que de faire naître de l’activité à partir de zéro ou presque. Je dis parfois, sur le mode de la plaisanterie, que c’est mon dada, bien plus que celui d’écumeur de marchés aux puces. Modestie ? Peut-être…Orgueil, sinon vanité, de vouloir être utile ? Sans doute.» Ainsi était (est) Monsieur Arezki. «Je sais ce que je dois à mes deux patries et jamais l’idée de renier l’une ou l’autre, ou les deux, ne m’a effleuré même quand elles se montraient injustes à mon égard. L’Algérie, la France sont mes jambes. Quant à mes racines berbères, s’il me faut employer cette métaphore évoquant l’immobilité, mais aussi la sève, elles sont à la fois ma langue maternelle, le village où je suis né, la stature de mon père, mon engagement citoyen, la diaspora kabyle de Paris qui m’a accueilli, soutenu, aidé quand a commencé à pousser ma seconde jambe, la française. Racines berbères, ou pour mieux dire amazighes, mot qui signifie ‘homme libre’. On affirme aussi que cela viendrait du verbe ‘zegh’ (se rebeller). Homme libre, rebelle. …Après tout, les deux termes sont un peu synonymes. Si, à ce stade de mon récit, je me laisse aller à ce genre de considérations introspectives, c’est que, deux ans et demi à peine après mon arrivée à Montreuil, mon destin va brusquement prendre un tout autre cours. Alors, je m’interroge : à quoi est-ce dû ? Aux circonstances ? A la chance ? A mon amour du travail ? A la passion de mon métier ? A ma volonté toujours plus grande d’entreprendre ? A cette obligation de résultats qui ne m’avait jamais quitté depuis l’école primaire et s’était même renforcée quand je suis devenu père de famille ? A tout cela à la fois, probablement, et à d’autres choses encore que je serais bien en peine de définir.» «Le point de départ de ce bouleversement radical dans ma destinée peut paraître anecdotique : il s’agissait d’une simple modification législative dans le statut des professionnels de voyage. Sans entrer dans les détails, à partir de juin 1983, une même agence ne pouvait plus s’occuper à la fois du transport des personnes et de celui des marchandises. Service de fret et service de voyageurs seraient désormais deux activités bien distinctes menées par deux entreprises juridiquement différentes. Cela concernait donc directement Voyages-Montreuil, et en particulier sa succursale du 248, rue de Paris. Smati fut mon patron de janvier 1981 à mai 1983, puis mon associé durant les dix années suivantes. Avant de poursuivre mon récit, je me dois de préciser avec force que je lui serai toujours redevable de m’avoir mis le pied à l’étrier. Toutefois, il faut bien l’avouer, il avait une certaine tendance, sinon une ‘tendance certaine’, à confondre prudence et frilosité. Il avait derrière lui une très longue expérience du métier, mais souvent l’expérience peut devenir routine. Or, au fil de cette décennie 1980-1990, le monde du transport et du voyage était en pleine mutation, en pleine expansion : apparition puis généralisation de l’informatique, croissance exponentielle du trafic aérien avec le développement des vols charters.…Il ne suffisait pas de se contenter de suivre le mouvement, il fallait l’accompagner et, si possible, l’anticiper. Question de génération, question de formation, de mentalité également, Smati croyait avant tout aux vertus de pondération et d’épargne… Peut-être, de mon côté, étais-je à l’époque trop audacieux, trop impétueux. En tout cas, il freinait systématiquement toutes mes initiatives.» Constance «Je n’eus même pas à demander quoi que ce soit à quiconque. J’évoquais le problème, sans aucune arrière-pensée, avec l’un de mes amis, originaire d’Aïfane ou d’un village environnant. En un rien de temps, ils furent une douzaine, tous émigrés de mes montagnes natales, à me prêter spontanément des sommes variant selon leurs possibilités, mais qui constituèrent à la vitesse de l’éclair le montant requis. L’un d’entre eux m’avait donné rendez-vous dans un bistrot au coin de la rue Jean Jaurès, dans la commune voisine de Romainville. Devant une bière ou un café, il commença par s’excuser mille fois de la modeste somme qu’il pouvait me prêter : un billet de 50 francs (7,62 euros). C’était bouleversant. Je rembourserai au plus tôt ces actionnaires informels, qui resteront des amis pour la vie. De plus, pour les dédommager de leur investissement, et surtout les remercier de la confiance qu’ils m’avaient portée, ils bénéficieront, pour toujours, sitôt que j’en aurais la possibilité, de voyages gratuits. C’est bien peu par rapport à leur geste spontané qui, dans mon coeur, vaut tout l’or du monde.» «Le nom de GoFast commença à circuler avec une réputation de rigueur et d’efficacité. Je ne traitais pas avec les institutions elles-mêmes, mais individuellement, pour les déménagements et autres, au gré des changements de postes de mes clients. Je me rendais de plus en plus fréquemment en Algérie pour mes rendez-vous avec eux. Les premiers temps, je me retrouvais au siège de ces institutions ou à l’aéroport sur les banquettes des salles d’embarquement, bavardant avec cinq ou six de mes concurrents. Mais quand, quelques années après, la situation politique et sociale se dégrada et que le terrorisme fit son apparition, il m’arrivait le plus souvent de me sentir bien seul dans ces endroits désertés.… La fondation de GoFast n’aurait pu être qu’une simple mise à niveau juridique des activités de Voyages-Montreuil. C’est du moins ainsi que mon associé voyait les choses. Mais pas moi. Je me mis à consulter les appels d’offres dans les publications officielles et les revues spécialisées et je fus vite convaincu des possibilités énormes de développement qui s’offraient à nous, sur ce terrain que nous connaissions bien et qui ne demandait qu’à devenir notre spécialité, notre créneau, notre niche : l’Afrique du Nord et de l’Ouest. Il ne s’agissait pas pour autant de délaisser nos activités de base : déménagements, expéditions de véhicules et de colis au service de particuliers ou de petits groupes affinitaires. Cette clientèle nous serait toujours fidèle et me garantissait que même en cas de coup dur GoFast pourrait toujours s’appuyer sur elle pour rebondir. Mais ce n’était pas la seule raison. J’avais noué avec ces gens chaleureux des relations de sympathie sincère, de complicité amicale, à tchatcher devant un demi ou un café, rue de Paris ou de Charenton. Les snober à partir du moment où mon négoce n’avait plus besoin d’eux m’aurait paru odieux, immoral. Impensable. Et puis, il en est des entreprises comme des individus : en reniant son passé, ses origines, on court presque toujours à la catastrophe.» «Et soudain, sans que rien ne le laisse présager, GoFast fit un gigantesque bond en avant. Un jour, un Libanais que je connaissais un peu, personnage influent dans son pays et qui avait probablement apprécié la qualité des services de l’agence, prit contact avec moi sans que je l’aie sollicité d’une manière ou d’une autre. Il avait fondé l’année précédente un hebdomadaire en langue arabe imprimé en France. Compte tenu de la spécialisation et de la pratique de GoFast sur les marchandises à destination du Maghreb, il me proposait de me charger de l’expédition de ce journal en Algérie où se trouvait la quasi-totalité du lectorat qu’il ciblait. J’acceptais évidemment cette offre qui permettait de diversifier mes activités de service. Je découvris alors la quantité considérable de publications en arabe, ou bilingues, fabriquées dans la région parisienne et destinées aux quatre coins du monde. C’était un marché formidable dont j’avais jusqu’alors ignoré l’existence.…J’obtins leur clientèle une après l’autre avec une facilité déroutante... Plus besoin pour eux de s’occuper eux-mêmes de la distribution, domaine qu’ils ne possédaient pas, ou d’en passer par les fourches caudines des NMPP qui détenaient le monopole ou presque de la messagerie de presse française. Tant et si bien qu’en quelques mois, GoFast avait raflé la quasi-totalité de la distribution aérienne de la presse arabe imprimée en France… C’était le jackpot ! C’était le bonheur ! Sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.……Puis, un jour, tout s’arrêta aussi brusquement que cela avait commencé. Le 2 août 1990, les troupes irakiennes de Saddam Hussein envahissent le Koweit…. De plus, loin à l’ouest de l’Irak, et depuis quelque temps déjà, l’Algérie était entrée dans une zone de turbulence, prémices de ce qu’on appellera ‘décennie noire’, ‘décennie du terrorisme’, voire ‘guerre civile’.»… Guerre du Golfe, Algérie… «En quelques mois, les diverses sociétés de presse dont nous faisions la distribution internationale s’étaient volatilisées. GoFast perdait ainsi 90% de ses activités. L’entreprise, âgée de neuf ans, était revenue pratiquement à son niveau initial. ‘On ferme’, me déclara Smati… Malgré ses longues années à la tête de son agence, mon associé avait gardé ses réflexes de patron d’une PME algérienne : là-bas, au pays, quand une affaire ne marche plus, ou au contraire que l’on a réalisé ses objectifs initiaux, on arrête tout et on passe à autre chose.… Ou on ne passe pas. On ne cherche pas de solution pour sortir de l’ornière, de nouveaux partenaires, la diversification. Il s’agit d’une sorte de fatalisme entrepreneurial : on ferme. Ce fatalisme, cette résignation devant les coups du sort me sont complètement étrangers. Je n’en tire aucune vanité et j’ignore d’où cela me vient. En tout cas, pas un seul instant je n’imaginais mettre la clé sous la porte. J’avais créé GoFast pratiquement seul, c’était l’aboutissement d’une vocation éclose dès l’enfance, le fruit de ma passion pour mon métier, née lors de mes premiers pas, rue de Charenton, passion que rien ne pourra jamais altérer. De plus, malgré sa petite taille, ou grâce à elle, GoFast pouvait devenir le point d’appui, le tremplin d’un nombre incroyable de réalisations, d’aventures ; celle des journaux, malgré son échec, en témoignait. Il suffisait d’oser, d’entreprendre. Et puis, quand on part de rien, ou presque, on ne risque pas de tomber plus bas. Enfin, si j’avais baissé les bras, j’aurais eu l’impression de déserter, de trahir tous ceux qui m’avaient fait confiance. Naturellement, ce n’est pas en ces termes et avec ces arguments que j’annonçais à Smati ma volonté de poursuivre l’aventure GoFast, avec ou sans lui… Je devais donc lui racheter ses parts de l’entreprise. Ce ne fut pas un divorce. GoFast et Voyages-Montreuil continueront longtemps à travailler en complémentarité… La chaîne des opérations n’est jamais rompue. A chaque maillon, la responsabilité de GoFast est pleinement engagée. Pas question de se défausser d’une erreur ou d’un retard en rejetant la faute sur un éventuel partenaire. Mais cela nous donne l’immense privilège d’agir en totale indépendance, en toute liberté, au seul service du commanditaire, du client. Indépendance et liberté qui ont permis à GoFast de demeurer, malgré son fulgurant développement, une entreprise familiale. Cette notion n’a pas de statut juridique. Il s’agit seulement de rapports humains au travail, d’une éthique, d’un ‘esprit’. Esprit de famille si l’on veut, très difficile à cerner, impossible à définir, car cela tient de l’affectivité, presque de l’intimité d’un foyer. Il est de ma responsabilité d’insuffler et de préserver cet esprit non seulement chez mes trois garçons, mais aussi sur l’ensemble du personnel…» «Lors du réveillon 2000, quand j’informais les miens de la mise en vente d’Antinea, confronté à la détresse de Meziane, j’eus le sentiment d’avoir failli à cette responsabilité, à cet esprit. En prenant la décision de vendre Antinea pour me sauvegarder, j’avais oublié la passion de mon fils aîné pour le monde de l’aviation, comme mon père, jadis, avait oublié mon visage à l’un de ses retours au village après l’une de ses longues absences saisonnières. Je ne suis jamais totalement guéri de mon désespoir d’enfant. Meziane, lui, s’en remettrait sans doute. Mais ce serait peut-être pire pour nous deux : je l’aurais déçu. Donc, pour ma famille, mais aussi parce qu’à son stade de développement, il était dans la logique de GoFast d’avoir une filiale aéronautique, je reniai le serment de Saïd Hamdine que je m’étais fait à moi-même : plus jamais de compagnie aérienne. Et je découvris Aigle Azur. Ce fut le coup de coeur, le coup de foudre, comme quand apparaît, au cours d’une promenade, une antique maison à moitié abandonnée, derrière un panneau sur lequel est inscrit ‘à vendre’.…Aigle Azur devint donc une des sociétés filiales du groupe GoFast. Une chose était sa longue et prestigieuse histoire, une autre était de l’imposer comme un nouvel acteur du monde aéronautique français. Il ne s’agissait pas d’une résurrection avec tout ce que cela implique de nostalgie rétro, mais bel et bien de l’apparition d’une nouvelle compagnie aérienne.En un peu plus d’une décennie, Aigle Azur est devenue la deuxième des compagnies régulières françaises, derrière Air France/KLM. Ses douze Airbus font 300 vols réguliers par semaine au départ de six aéroports français, transportant environ deux millions de passagers par an. Données chiffrées qui fluctuent selon la conjoncture économique, politique et diplomatique. Elle reste toutefois solidement arrimée à GoFast qui forme plus que jamais un ensemble cohérent dont toutes les filières sont complémentaires. Une d’entre elles, parmi les nouvelles venues, se charge de la maintenance et de la sécurité de nos appareils ; une autre se consacre aux transports en hélicoptère ; une autre encore à la communication numérique avec la clientèle. Pas question en tout cas d’aller musarder ailleurs, dans des secteurs qui n’ont rien à voir avec notre domaine de compétence. Le transport, je sais faire, mais je ne sais faire que ça.» Go Fast, une entreprise familiale «C’est dans ses veines, dans son âme. Avec Bettina aux commandes de notre agence de voyages, Meziane et Idir à la manoeuvre, la succession est assurée. Quant à Issam, le petit dernier — enfin, quand je dis ‘petit’ avec sa carrure et ses performances de triathlète ! — il a décidé pour le moment de tenter d’autres aventures, par les chemins qu’il a choisis. Son père, lui-même benjamin d’un boulanger de Tizi Ouzou, aurait mauvaise grâce à s’en plaindre. Au crépuscule de ma vie, demeure en moi le sentiment du travail accompli, la satisfaction sereine de me dire que j’ai transmis à mes enfants les valeurs fondamentales de simplicité, de respect et d’altruisme qui me semblent indispensables à tout être humain, qu’il soit traceur de sillon à Aïfane ou chef d’entreprise à Paris. Je les ai aussi préparés à prendre les rênes du groupe pour aller de l’avant. Ils y parviendront. J’ai confiance.»  

Encore une polémique

La Ligue de football professionnel (LFP) a maintenu le derby algérois NAHD – CRB au stade du 20 Août 1955 malgré l’accord de la direction du 5 Juillet d’accueillir le match 24 heures après la joute internationale des U20 entre l’Algérie et le Gha
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Encore une polémique

La Ligue de football professionnel (LFP) a maintenu le derby algérois NAHD – CRB au stade du 20 Août 1955 malgré l’accord de la direction du 5 Juillet d’accueillir le match 24 heures après la joute internationale des U20 entre l’Algérie et le Ghana. Les dirigeants du Nasria ont reçu un refus catégorique de la part de Ali Malek, toujours au centre d’une polémique en matière d’organisation des rencontres décisives et à haut risque. L’homme qui avait refusé le déroulement du match de coupe d’Algérie NAHD - USMBA en 2016 et lui-même qui avait autorisé le CRB à accueillir le même adversaire au même stade de la compétition l’année d’après. Le souvenir de la demi-finale entre la JSK et le MCA, disputé à Constantine, est encore vivace. Mais les responsables du football national ne mesurent apparemment pas les éventuels débordements qui risquent d’intervenir et ce, au vu des difficultés évidentes pour la répartition des deux galeries qui vont faire le chemin inverse. Lorsque c’est le CRB qui reçoit, le problème ne se pose pas, mais au retour, les supporters Sang et Or devraient occuper la majorité du stade et accorder, selon la réglementation, 500 billets à leurs homologues belouizdadis. Sauf que dans ce cas précis, les ultras du Chabab refusent d’être traités de la sorte, estimant que le 20 Août est leur stade fétiche, de surcroît implanté dans leur commune, et par voie de conséquence, il leur revient de droit d’occuper le virage et la première tribune. Face à cet imbroglio, les dirigeants du Nasria ont proposé la sage décision de faire déplacer le match au stade du 5 Juillet qui offre les meilleures commodités pour le beau jeu et la sécurité des supporters. En attendant un éventuel changement de domiciliation, les responsables du NAHD ont décidé de vendre leurs billets à Hussein Dey et de laisser aux supporters du CRB la possibilité d’acquérir leur quota de 500 tickets aux guichets de la deuxième tribune.

JS Kabylie : Les jeunes catégories en force

Contrairement à leurs aînés qui jouent leur survie en Ligue 1, les jeunes footballeurs de la JS Kabylie viennent de rafler trois titres de champion d’Algérie dans les catégories U17, U16, et U15, alors que les U14 et U13 ont décroché le titre de cham
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JS Kabylie : Les jeunes catégories en force

Contrairement à leurs aînés qui jouent leur survie en Ligue 1, les jeunes footballeurs de la JS Kabylie viennent de rafler trois titres de champion d’Algérie dans les catégories U17, U16, et U15, alors que les U14 et U13 ont décroché le titre de champion de la wilaya de Tizi Ouzou. La montée en puissance de ces équipes de génies en herbe intervient après un passage à vide qui  a duré plusieurs années, et ce, suite à de multiples problèmes ayant freiné l’élan  des jeunes Canaris. Selon des observateurs de la scène footballistique locale, ces résultats probants qui honorent toute la région, ne sont pas le fruit du hasard. Cette performance juvénile, qui vient à point nommé pour faire oublier aux inconditionnels fans du club kabyle les ratages des seniors durant ces dernières années, s’explique par l’amour de ces champions aux couleurs de leur club, leur combativité et le formidable travail des staffs techniques. Malgré des moyens financiers dérisoires, notamment le retard de paiement de plusieurs mois de salaire des entraîneurs et autres problèmes matériels rencontrés durant la saison en cours, tout le monde travaille à l’entraînement. Les rencontres sont préparées avec rigueur et une discipline qui n’ont rien à envier aux grandes écoles de football. Et c’est tout à l’honneur des joueurs, des coachs et des dirigeants qui ont réussi ainsi une belle année sportive, avec à la clé trois titres de champion d’Algérie dans les catégories U17, U16 et U15 ainsi que deux autres titres en U14 et U13. Le souhait des entraîneurs de ces catégories et des inconditionnels fans de la JS Kabylie est que ces jeunes footballeurs soient récompensés, encouragés et surtout sécurisés par des contrats pour qu’ils ne quittent pas le club, lequel, il faut le souligner, a fortement besoin de relève à même de faire renaître de ses cendres la légendaire équipe de la JS Kabylie des années 70/80. De par le monde, les jeunes catégories et les écoles de football sont de véritables pépinières où éclosent de très bonnes générations de joueurs.

L’USMBA et le NAHD joueront en dehors de leurs bases

La Fédération algérienne de football (FAF) a indiqué, avant-hier, que huit stades algériens seulement ont été homologués par la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter les rencontres des compétitions continentales inter-clubs. Il
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L’USMBA et le NAHD joueront en dehors de leurs bases

La Fédération algérienne de football (FAF) a indiqué, avant-hier, que huit stades algériens seulement ont été homologués par la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter les rencontres des compétitions continentales inter-clubs. Il s’agit des stades du 5 Juillet d’Alger, 8 Mai 45 de Sétif, Chahid Hamlaoui de Constantine, Ahmed Zabana d’Oran, ceux de Aïn Témouchent, de Mustapha Tchaker de Bilda, du 20 Août 1955 de Béchar et de l’Unité maghrébine de Béjaïa. L’instance fédérale, qui a organisé le 8 mai une journée d’information sur l’homologation des sites (stades, infrastructures hôtelières et hospitalières) des clubs engagés dans les compétitions africaines, a indiqué à l’endroit des dirigeants de club conviés à cette rencontre (MCA, USMA, ESS, CSC, JSS, NAHD, MCO, CRB et USMBA), soit ceux qui sont concernés cette saison ou éventuellement la saison prochaine par la Ligue des champions ou la Coupe de la CAF, qu’«une délégation de la CAF, emmenée par le Tunisien Khaled Lemkacher, a visité, le 5 avril dernier, plusieurs sites devant accueillir les compétitions internationales». Et d’après le rapport adressé par ce dernier à l’instance africaine, «il en ressort que sur tout le territoire national, seules 8 infrastructures répondent aux normes». On s’en souvient, l’USM Alger avait été «empêchée» d’accueillir le club nigérian de Plateau United, le 17 avril dernier, pour le compte des 16es de finale retour de la Coupe de la CAF au stade de Bologhine. Le représentant algérien avait opté par la suite pour le 5 Juillet. Le CR Belouizdad, lui, au même stade de la compétition, avait été autorisé à jouer au 20 Août, après avoir déclaré dans un premier temps ce stade «non conforme». Il est clair que la délégation de la CAF qui s’était rendue en Algérie n’avait pu visiter tous les stades algériens. Les huit infrastructures homologuées se comptent sûrement parmi celles que les membres de cette délégation ont supervisées. En tout cas, le détenteur de la Coupe d’Algérie, l’USM Bel Abbès, devra jeter son dévolu la saison prochaine en Coupe de la CAF sur un autre stade, celui de Aïn Témouchent ou d’Oran. Le NAHD aussi, dans le cas d’une qualification à une compétition africaine, sera forcé de jouer au 5 Juillet ou éventuellement à Blida, le stade du 20 Août de Belcourt, comme d’ailleurs celui de Omar Hamadi de Bologhine, n’étant pas homologués.  

Secteur de l’énergie : Une usine pétrochimique en partenariat avec Total

La compagnie nationale d’hydrocarbures Sonatrach est sur le point de signer avec le français Total pour une usine pétrochimique à Arzew, près d'Oran, a annoncé hier son PDG, Abdelmoumen Ould Kaddour. «Ce sera la première unité de production de pr
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Secteur de l’énergie : Une usine pétrochimique en partenariat avec Total

La compagnie nationale d’hydrocarbures Sonatrach est sur le point de signer avec le français Total pour une usine pétrochimique à Arzew, près d'Oran, a annoncé hier son PDG, Abdelmoumen Ould Kaddour. «Ce sera la première unité de production de propylène et de polypropylène d'Algérie. L'essentiel sera exporté vers l'Europe», a estimé M. Ould Kaddour dans un entretien accordé au quotidien économique français Les Echos. Il n’a pas en revanche révélé le montant du contrat. Il y a une année, les deux compagnies avaient signé un accord prévoyant notamment le développement de projets communs et le règlement à l'amiable de leurs différends. L’accord en question prévoyait la poursuite de l'exploitation conjointe du gisement gazier TFT dans le cadre d'un nouveau contrat, d'un nouveau cadre contractuel pour le projet gazier de Timimoun et du développement d'un nouveau projet non spécifié. Un élargissement de la coopération est également prévu dans d'autres activités, comme l'exploration, la pétrochimie, l'énergie solaire et le développement international. En décembre 2016, les deux groupes avaient lancé une étude de faisabilité sur un projet de déshydrogénation de propane et d'une unité associée de production de polypropylène à Arzew, près d'Oran. L'accord prévoyait par ailleurs le règlement à l'amiable des différends entre les deux compagnies, alors que Total et l'espagnol Repsol avaient lancé, en mai 2016, une procédure d'arbitrage international pour contester la façon dont Alger avait rétroactivement modifié le partage des profits tirés du pétrole et du gaz. Dans le cadre de son offensive à l’international, Sonatrach, premier groupe pétrolier africain et douzième dans le monde, avait signé divers accords avec l’italien Eni et l’Irak. Il a également réalisé de nouvelles découvertes au Niger, prospecte au Mali et s’apprête à faire son retour en Libye. Mais le groupe public, qui a consommé dix PDG en quinze ans, selon le journal Les Echos, souffre d’une instabilité managériale et demeure englué dans des scandales financiers. A cela s’ajoute la multiplication, ces dernières années, des litiges avec les partenaires étrangers dont une grande partie a été réglée à I’ amiable. «La page est définitivement tournée. La priorité est au business», a assuré Abdelmoumen Ould Kaddour, aux commandes du groupe depuis 2017, soulignant que le gouvernement n'oblige plus le groupe à investir exclusivement en Algérie.     

Une raffinerie et trois terminaux pétroliers rachetés en Italie

«Le transfert de la propriété de la raffinerie et de ses actifs à Sonatrach interviendra à la fin de l’année 2018, sous réserve du respect de certaines conditions, notamment l’approbation de cette vente par les autorités en charge de la concurrenc
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Une raffinerie et trois terminaux pétroliers rachetés en Italie

«Le transfert de la propriété de la raffinerie et de ses actifs à Sonatrach interviendra à la fin de l’année 2018, sous réserve du respect de certaines conditions, notamment l’approbation de cette vente par les autorités en charge de la concurrence», indique Sonatrach. Afin d'améliorer l'approvisionnement de l'Algérie en carburants, dont la demande progresse rapidement, la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a signé, hier à Rome, un accord avec Esso Italiana (filiale du groupe américain ExxonMobil) pour l’acquisition de la raffinerie d’Augusta et de trois terminaux pétroliers situés à Augusta, Naples et Palerme, en Italie. Sonatrach précise, dans un communiqué rendu public, que cet accord «est le fruit d’une procédure de mise en vente concurrentielle. Le transfert de la propriété de la raffinerie et de ses actifs à Sonatrach interviendra à la fin de l’année 2018, sous réserve du respect de certaines conditions, notamment l’approbation de cette vente par les autorités en charge de la concurrence». Selon les termes de cet accord, Sonatrach «travaillera en étroite collaboration avec Esso Italiana Srl et ExxonMobil pour assurer la continuité effective de l’exploitation de la raffinerie d’Augusta pendant la période de transition ainsi qu’à son issue», ajoute la même source. Et de préciser qu’avec l’acquisition de ces trois terminaux, «l’autonomie de la consommation en diesel et en essence de l’Algérie est augmentée de plusieurs jours». Le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a indiqué à cette occasion qu’«avec la proximité géographique de l’Italie et les relations privilégiées qui ont toujours lié Sonatrach à ce pays, il est naturel que notre première acquisition dans le raffinage se fasse en Italie», soulignant que «la raffinerie d’Augusta représente un actif idéal sur le plan géographique et sur le plan des synergies envisageables avec la raffinerie de Skikda. Nous entendons assurer la continuité de son management, la stabilité de l’emploi et continuer à faire progresser ses standards déjà élevés en matière de santé, de sécurité et de respect de l’environnement». La raffinerie d’Augusta, qui traite des bruts légers, à l’instar du Sahara blend algérien, de l’Arabian Light (Arabie Saoudite) ou de l’Azeri (Azerbaïdjan), est dotée d’une capacité de traitement de 10 millions de tonnes par an, ce qui en ferait la deuxième raffinerie de Sonatrach. Grâce à ses unités de production d’huile de base et son FCC, cette raffinerie est dotée d’un indice de complexité relativement plus élevé que l’indice de complexité moyen des raffineries exploitées en Algérie. Sur le bassin méditerranéen, Augusta est surtout connue pour être le premier producteur d’huiles de base de cette région. Durant les années 1990, cette raffinerie s’approvisionnait régulièrement auprès de Sonatrach. Elle permettra désormais de couvrir les déficits algériens en essences et en gasoil sur toute la période du plan à moyen terme 2018-2022, et ce, même dans l’hypothèse d’un décalage de 2 années dans la mise en service des nouveaux projets de reforming de naphta, du projet d’hydrocrackage de fuel à Skikda et de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud, explique Sonatrach dans son communiqué. «Sonatrach pourra ainsi processer physiquement son pétrole brut pendant les périodes de déficit et utiliser cette raffinerie comme source d’optimisation avec les raffineries algériennes», indique encore la même source. Les terminaux de carburants de Naples, Palerme et Augusta (inclus dans la transaction) offrent une capacité de stockage supplémentaire de 565 000 barils de gasoil et 309 000 barils d’essence, ce qui permettra d'assurer 3 jours supplémentaires d’autonomie de stockage par rapport à l’autonomie qui existe en Algérie à travers les capacités de Naftal et de Sonatrach. De surcroît, assure Sonatrach, «l’un des éléments importants du cahier des charges d’ExxonMobil réside dans l’exigence de reprendre la production d’huile de base à travers un contrat d’offtake de 10 ans». Cette condition permet non seulement d’avoir une source de revenus garantie pour les huiles de base, mais surtout d’avoir ExxonMobil comme partenaire de fait pendant au moins dix ans.  

Un cinéaste et producteur singulier, passionné par l’ombre

Noreddine Kebaïli a raflé, dernièrement, lors du Festival du film amazigh d’Agadir, au Maroc, le Grand Prix du court métrage pour Séquence une… Portrait de ce jeune cinéaste et producteur qui a des ressources… et un avenir certain ! La trenta
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Un cinéaste et producteur singulier, passionné par l’ombre

Noreddine Kebaïli a raflé, dernièrement, lors du Festival du film amazigh d’Agadir, au Maroc, le Grand Prix du court métrage pour Séquence une… Portrait de ce jeune cinéaste et producteur qui a des ressources… et un avenir certain ! La trentaine à peine entamée, le regard perçant et le bouc raffiné, Noreddine Kebaïli vous parle avec beaucoup de passion de son métier. Un métier qu’il n’a pas vraiment choisi au départ, mais qui a réussi à l’ensorceler avec le temps. Fervent cinéphile, Noreddine Kebaïli se plaisait déjà tout petit à décortiquer certains films algériens et étrangers. Plus le temps s’égrenait, et plus ce fils de Boghni  (Tizi Ouzou) se rendait compte que le cinéma devenait sa raison de vivre et sa préoccupation du moment. Ses réalisateurs de prédilection étaient, et sont encore, Azzeddine Meddour, pour son film La montagne de Baya, Steven Spielber, ou encore le Canadien Jim Cameroun. Il décide d’entamer sa carrière en autodidacte, avant de suivre des cours par correspondance en 2012 à l’Ecole française Ciné Cour, pour des études de réalisation. Noreddine Kebaïli confie qu’il a dû interrompre sa formation, compte tenu du peu de moyens qu’il détenait. Une fois de retour au pays, il fréquente assidûment beaucoup de plateaux de tournage. De cette enrichissante expérience, il retient que «le cinéma est un métier d’art et de terrain. Les écoles, c’est juste pour avoir des informations», estime-t-il. Sa véritable carrière cinématographique débute dans l’actorat. Il confie fièrement que son premier court métrage amateur il l’a réalisé en 2005, à l’aide d’un smartphone. Le court métrage en question a été diffusé en 2012 en compétition officielle au Festival amazigh de Tizi Ouzou. Par la suite, il campe le rôle du personnage principal dans le long métrage en deux parties, Asfel, lequel a été diffusé à la Télévision algérienne. Il enchaîne par une autre série de télévision, mais en qualité de technicien et d’acteur. «J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer le rôle principal dans ce film. Cette expérience n’a fait qu’aiguiser ma passion pour le cinéma», précise-t-il. Sur un ton humble, l’artiste révèle qu’il a filmé pratiquement tous les films amazighs diffusés par la Télévision algérienne A4. Il est aussi l’auteur de cinq courts métrages : Le destin ; Mauvaise graine ; Un jour parfait ; Regard et Séquence une, avec lequel il a décroché le Grand Prix du film amazigh d’Agadir au Maroc. Cette fiction de 26 minutes, réalisée en 2016, revient sur l’histoire de Marie-Louise, qui vit en France avec sa mère, mais elle est d’origine algérienne. Elle décide de se recueillir sur la tombe de son père en Algérie. Là-bas, elle rencontre Lounès et découvre des histoires infâmes de son géniteur. Si Séquane one… a été présenté l’année dernière au Festival de Cannes, il n’en demeure pas moins que le court métrage Regards a été projeté dans onze Festivals internationaux. Le cinéaste n’a pas caché sa joie d’avoir été distingué au Maroc, mais il regrette, cependant, de ne pas avoir été primé dans son pays. «J’ai toujours rêvé d’être récompensé en Algérie, parce que c’est ma terre, c’est le pays dans lequel j’ai grandi. Dommage que la première récompense me soit parvenue de l’étranger», lance-t-il. Infatigable, Noreddine Kebaïli a entamé un autre projet cinématographique avec le journaliste et réalisateur Tahar Houchi. Un long métrage tourné entre la Syrie et le Liban, portant un regard sur les guerres récurrentes dans le monde. Il veut également réaliser une fiction d’ici la fin de l’année en cours sur le défunt chanteur Matoub Lounès. Ayant plus d’une corde à son arc, Noreddine est actuellement sur un projet qui n’a rien à voir avec sa carrière. Il travaille en tant que superviseur d’effets spéciaux, caméra et montage pour le compte d’une boîte privée. Il a également planché sur une série de cinéma intitulée «Chriruc», qui sera présentée durant ce Ramadhan à la Télévision algérienne A4. A la question de savoir comment il se procure les fonds pour la réalisation de ses projets, notre interlocuteur indique qu’il ne fait pas de films à gros budgets. «En tant que réalisateur, je pense que j’ai connu une progression. J’espère que je vais continuer sur cette lancée». Le cinéaste ne mâche pas ses mots pour affirmer qu’il existe un petit problème dans la cinématographie algérienne. «Les Algériens sont influencés par la technique. Le cinéma est un art. Il faut s’exprimer. Il faut toucher la sensibilité des gens. En Algérie, on est encore loin. Les films à gros budgets n’arrivent pas à décrocher des prix dans les festivals. Le cinéma, ce n’est pas l’argent, mais des compétences, le savoir et la créativité», dit-il.

Djamel Laroussi galvanise le public algérois

La salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth (OREF) n’aura pas suffi à contenir le public nombreux,  venu assister à une prestation, généreusement livrée par le célèbre Djamel Laroussi, dans le cadre du 19e   Festival culturel européen. L
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Djamel Laroussi galvanise le public algérois

La salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth (OREF) n’aura pas suffi à contenir le public nombreux,  venu assister à une prestation, généreusement livrée par le célèbre Djamel Laroussi, dans le cadre du 19e   Festival culturel européen. Le chanteur de jazz algérien, Djamel Laroussi, a animé, mardi à Alger, un concert ouvert sur plusieurs genres de musiques, devant un public nombreux, venu apprécier la virtuosité et le génie du guitariste gaucher, dans une ambiance euphorique. La salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth (OREF), n’aura pas suffi à contenir le public nombreux, qui a dû occuper les allées réservées aux déplacements des spectateurs, venus assister à une prestation, généreusement livrée par le célèbre Djamel Laroussi, dans le cadre du 19e Festival culturel européen, ouvert le 26 avril dernier sous l’intitulé, «Les couleurs de l’Europe». Dans un concert dédié aux martyrs de la Révolution algérienne, ceux tombés le 8 Mai 1945, suite au génocide perpétré par le colonialisme français dans les villes de Sétif, Guelma et Kherrata, notamment, ainsi qu’aux 257 victimes du crash de l’avion de Boufarik, Djamel Laroussi a rendu hommage, aux «victimes du devoir», «d’avant et après l’indépendance» en déclamant le texte Hanni, hanni ya hennana, une poésie patriotique de Yacine Ouabed. Soutenu par le Roumain Decebal Badila à la basse, et les Algériens Nasser Menia, à la batterie, et Smaïl Benhouhou, au piano, le compositeur et interprète de Zina, a fait montre de sa grande créativité à travers l’exécution de Take five, célèbre titre de Dave Brubeck, à la cadence 5/4, entamé dans un rythme ternaire arrangé par l’artiste, avant de revenir à sa version originale. Tenant à partager la scène avec des voix qui, selon lui «méritent d’être mises en valeur», Djamel Laroussi a invité la jeune Allemande Stella Louise Goeke, soprano d’opéra classique, polyvalente et ouverte sur les musiques du monde, et le chanteur algérien de tous les genres de musiques, El Hachemi Lounissi, grand interprète, semeur d’ambiance, avec une voix étoffée, à la tessiture large. Dans la joie et le plaisir des retrouvailles, Djamel Laroussi et ses invités ont étalé Les feuilles mortes, chanson d’Yves Montand, avec une poésie de Jacques Prévert et une musique de Joseph Cosma, Taâli ah ya ghazali (patrimoine), enchaînée à May Way, de Frank Sinatra. Exécutées en duo de guitare et basse dans une parfaite synchronisation, Donna Lee, de Jaco Pastorius, pièce aux exigences aiguës, composée par Charlie Parker (The bird) pour saxophone. Très vite conquis par le guitariste gaucher, époustouflant de technique et de maîtrise de l’instrument, le public a cédé au déhanchement devant la scène, reprenant les refrains en chœur et applaudissant longtemps les artistes. Deux pièces de Cole Porter, rendues dans un ton vocal digne du Cotton Club de New York des années 1920, ont encore séduit l’assistance, Night and Day et I love Paris, transformées par Stella Louise Goeke, à la voix suave, en I love Alger, sous les youyous qu’elle a beaucoup appréciés. Djamel Laroussi et ses invités ont également rendu Tico-Tico no Fub ?, célèbre instrumental brésilien de Zequinha De Areu, Ya bnet essohba, du regretté Cheikh El Hasnaoui, Round Midnight, de Charlie Parker, A vava inouva, d’Idir. Et de conclure avec Zina et Etoile filante, deux de ses œuvres, avant d'être rappelé par le public, qu’il entraînera une nouvelle fois dans un enchaînement endiablé de standards de jazz aux douze mesures. Longtemps applaudi, El Hachemi Lounissi, au charisme imposant a séduit l’assistance, avec une voix présente et limpide, dans des interprétations justes, à la musicalité pointue. Pimpant et souriant, Djamel Laroussi et ses invités ont embarqué l’assistance dans un tour du monde onirique, prônant le lien et l’échange entre les cultures, dans une prestation de haute facture, très appréciée par les organisateurs du festival. Natif d'Alger, Djamel Laroussi a grandi sous l'influence des airs traditionnels, du chaâbi, la variété occidentale et la musique anglo-saxonne. Parti à Cologne, en Allemagne, il y découvre le jazz et accompagne plusieurs artistes de renom pour se lancer en 1998 dans une carrière solo et produire, depuis, quatre albums, Sapoutaly (1998), Etoile filante (2003), Djamel Laroussi live (2004) et 3 Marabouts (2007). Des projections de films, des spectacles de musique, de danse et autres, d’une vingtaine de pays européens, animent le 19e Festival culturel européen qui se poursuit jusqu’au 13 mai à Alger, Annaba, Constantine, Tlemcen et Oran.    

Eugène Delacroix, un orientaliste singulier

Delacroix, arrivé à Alger le 22 juin à onze heures, en repart le 25. Durant ces quatre jours, Delacroix note tout ce qu’il voit. Il emprunte un itinéraire tracé pour les Européens qui le mène de la Basse Casbah au Palais du Dey. Rares sont les œu
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Eugène Delacroix, un orientaliste singulier

Delacroix, arrivé à Alger le 22 juin à onze heures, en repart le 25. Durant ces quatre jours, Delacroix note tout ce qu’il voit. Il emprunte un itinéraire tracé pour les Européens qui le mène de la Basse Casbah au Palais du Dey. Rares sont les œuvres qui ont été autant appréciées des plus grands peintres : Renoir, Signac, Cézanne, Picasso, qui a créé une série de quinze peintures, Femmes d’Alger, en hommage à Delacroix. De Delacroix lui-même il existe deux versions : Femmes d’Alger dans leur appartement (1834) et Femmes d’Alger dans leur intérieur (1849). Il existe aussi un grand nombre de copies, dont une partielle, acquise par le Musée des beaux-arts d’Alger auprès de la galerie Tempelaere, en 1929. Selon Jean de Maisonseul, le premier directeur du musée à l’indépendance, elle serait due à Renoir, hypothèse aujourd’hui réfutée. Pourquoi tant de passion autour de ce tableau ? Un tableau naturaliste Delacroix, arrivé à Alger le 22 juin à onze heures, en repart le 25. Delacroix, durant ces quatre jours, note tout ce qu’il voit. Il emprunte un itinéraire tracé pour les Européens, qui le mène de la Basse Casbah au Palais du Dey. Une réception est organisée en l’honneur de Mornay par le duc de Rovigo au Palais du Dey. Il y rencontre l’ingénieur du port, qui l’introduit dans une famille algéroise (et non dans un harem comme Philippe Burty en a répandu l’idée). Il fixe dans un dessin conservé au Louvre l’aspect de la maison. Ses carnets conservent les noms des dames dont il esquisse le portrait dans des aquarelles qui serviront de base à la composition monumentale que constitue Les Femmes d’Alger dans leur appartement. D’Algérie, il rapporte aussi toutes sortes d’objets qu’il léguera après sa mort et qui lui serviront pour la réalisation du tableau. Sans doute le soin qu’il apporte à restituer l’intérieur est-il une des premières raisons de l’attrait que le tableau exerce : qui connaît ceux des palais de La Casbah épargnés par les destructions reconnaît l’atmosphère sombre, les faïences de Delft, les miroirs vénitiens, les portes et l’architecture ottomanes. Le réalisme tient aussi à la précision apportée dans la mise en scène des objets (kanoun, narguilé, étains) et le rendu des vêtements, de leurs textures et de leurs ornements. Si Delacroix monumentalise une scène de genre -le portait de femmes dans un intérieur-, c’est que le décor témoigne de sa fascination pour la civilisation qu’il découvre, fascination qui s’est transmise. Le Musée du Bardo, résidence de l’époque ottomane, a d’ailleurs longtemps abrité une «period room» (chambre d’époque) qui était la matérialisation du tableau. La chair du tableau : «un amas de soie et d’or» A la différence de la plupart des orientalistes qui mettent en scène des odalisques dans un Orient fantasmé, Delacroix fait le choix de représenter des femmes dans leur milieu. On a donné toutes sortes d’interprétations du tableau de Delacroix et on a souvent fait de la représentation de ces trois femmes l’image de la condition féminine dans l’Orient du XIXe siècle, recluses dans des appartements dont elles ne pouvaient sortir. On a aussi fait remarquer à juste titre qu’il s’agissait d’une représentation de femmes appartenant à une classe sociale correspondant à la bourgeoisie en France. Mais réduire le tableau à un document ethnographique serait une perspective erronée : l’esthétique de Delacroix est avant tout la volonté de traduire le sentiment si fortement éprouvé d’«un amas de soie et d’or». Qu’il soit un peintre français, qu’il ait en tête des manières de représenter une ou des femmes dans leur intérieur, n’enlève rien à l’universalité du sentiment d’émerveillement qu’il a su si bien traduire dans l’extrême subtilité des déclinaisons de tons : les couleurs à la fois se répandent et structurent le tableau ou se mêlent dans des accords inattendus. Les étoffes savamment rendues dans leur richesse font briller les corps, suggèrent la soie et l’or, la fouta de la servante fait rayonner le rouge. Le réalisme s’allie paradoxalement au rêve, la vue à la suggestion du toucher. Le poète Baudelaire y voit «un petit poème d'intérieur, plein de repos et de silence, encombré de riches étoffes et de brimborions de toilette», un moment de nostalgie mélancolique. Lors de sa présentation au Salon de 1834, le tableau suscite des réactions très opposées : certains y voient avec admiration de la «pure peinture», d’autres, tout à leur misogynie et à leur xénophobie critiquent l’aspect des femmes. Quand, bien plus tard, en 1980, Assia Djebar fait paraître un recueil de nouvelles intitulé Femmes d’Alger, en mémoire de Delacroix et Picasso, elle note à propos des femmes du tableau de Delacroix : «Ne s’abandonnant ni ne se refusant au regard. Etrangères mais présentes terriblement dans cette atmosphère de claustration…Ces femmes ne cessent de nous dire quelque chose d’insoutenable et d’actuellement présent.» La séduction du tableau n’est-elle pas plutôt dans l’anamnèse auquel le regard du peintre nous convie, dans la recherche d’un temps perdu? Ce n’est pas un hasard si ce tableau, qui garde toute sa force depuis bientôt deux siècles, occupe une place centrale dans l’exposition du Louvre.  

Match amical : L’EN A’ face au test saoudien

La sélection nationale de football des joueurs locaux va affronter, aujourd’hui, l’Arabie Saoudite dans une rencontre amicale,  au stade Ramon de Carranza, à Cadix, en Espagne (20h30 heure locale, 19h30 algérienne). Les Verts sont arrivés sur pla
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Match amical : L’EN A’ face au test saoudien

La sélection nationale de football des joueurs locaux va affronter, aujourd’hui, l’Arabie Saoudite dans une rencontre amicale,  au stade Ramon de Carranza, à Cadix, en Espagne (20h30 heure locale, 19h30 algérienne). Les Verts sont arrivés sur place avant-hier en début de soirée. Hier, ils ont effectué une séance d’entraînement sur la pelouse du stade qui accueillera le match. 22 joueurs font partie du voyage. Après le Sétifien Abdelkader Bedrane, qui a fait l’impasse sur le stage de la sélection pour blessure, le staff technique national a également libéré, avant-hier, le défenseur de la JS Kabylie, Essaïd Belkalem, pour le même motif. Le médecin des Verts a jugé que le joueur ne pouvait être prêt pour cette rencontre. Par ailleurs, l’international algérien Ismael Bennacer, évoluant dans le club italien d’Empoli qui l’a autorisé exceptionnellement à prendre part à ce stage, a rejoint le groupe également à l’aéroport de Cadix. Sur place, il s’est déclaré heureux d’être en sélection, qu’elle soit celle des A ou des locaux. Ce match face à l’Arabie Saoudite est le deuxième rendez-vous de Madjer avec les A’. Au mois de janvier dernier, les locaux se sont imposés en Tunisie, également en amical, face au Rwanda sur le score de quatre buts à un. En tout cas, ce match d’aujourd’hui sera une occasion de plus pour le sélectionneur national, Rabah Madjer, de superviser d’autres joueurs. Ces derniers feront tout pour tenter de sortir leur épingle du jeu afin d’arracher une place pour les prochaines échéances, à commencer par la rencontre amicale du mois de juin (équipe nationale A) face au Portugal. A cet effet, le défenseur usmiste Ayoub Abdellaoui a déclaré, avant-hier, à l’aéroport d’Alger, avant le départ de la délégation algérienne pour l’Espagne, que cette rencontre amicale est un bon test «du moment que l’adversaire est une équipe qualifiée au Mondial». D’après lui, c’est une occasion également «pour montrer que le joueur local peut jouer en équipe A». Il faut signaler, en dernier lieu, que l’Arabie Saoudite, en stage en Espagne depuis quelques jours déjà, évoluera en Coupe du monde dans le groupe A, avec le pays organisateur, la Russie, l’Egypte et l’Uruguay.  

«On a les moyens de se qualifier à la CAN-2019»

L’attaquant du NA Hussein, Dey Redouane Zerdoum, fait partie des convoqués pour la double confrontation contre le Ghana pour le compte des éliminatoires de la CAN-2019. Il s’entraîne régulièrement avec l’équipe fanion sous la houlette de Billel Dz
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«On a les moyens de se qualifier à la CAN-2019»

L’attaquant du NA Hussein, Dey Redouane Zerdoum, fait partie des convoqués pour la double confrontation contre le Ghana pour le compte des éliminatoires de la CAN-2019. Il s’entraîne régulièrement avec l’équipe fanion sous la houlette de Billel Dziri qui l’a promu, il y a quelques mois, avec ses coéquipiers internationaux, Tougaï et Belaïd. Ses qualités indéniables lui ont valu une place en équipe nationale des U20. Comment est l’ambiance au sein du groupe à quelques jours du match face au Ghana ? L’ambiance est au beau fixe. On s’entraîne normalement, sans pression. Pas comme au tour précédent. Car, nous avons pris confiance après la qualification face à la Tunisie. Désormais, on est en droit de rêver et j’estime qu’on a les moyens de se qualifier à la phase finale de la CAN-2019. D’autant plus qu’il s’agit d’un objectif qui vous tient à cœur, puisque cela fait longtemps que l’Algérie ne s’est plus qualifiée à une phase finale dans cette catégorie... C’est vrai que cela fait longtemps que l’Algérie ne s’est pas qualifiée à une phase finale et cela nous motive pour atteindre cet objectif. Beaucoup estiment que le Ghana est d’un autre calibre, mais nous aussi nous avons notre mot à dire. Cela fait six mois qu’on s’entraîne ensemble et notre équipe s’est beaucoup améliorée sur le plan du jeu. Quel est le discours du staff technique en prévision de ce match ? Le discours est le même : garder le ballon et être tout le temps en mouvement pour créer des espaces. D’ailleurs, le staff technique axe beaucoup son travail sur le plan tactique et le placement des joueurs, car, techniquement, la qualité existe. La clé du match ? Nous devons être très appliqués sur le terrain et être efficaces devant les bois. Nous devons jouer le match à fond jusqu’à l’ultime minute. Il est vrai qu’on aurait aimé jouer le match retour à domicile, mais vu le tirage au sort, nous devrons être à la hauteur dans les deux manches. Un dernier mot ? J’espère que le public sera présent en grand nombre pour nous aider à décrocher la qualification.

CAN-2019 (U20) : Les Verts optimistes face au Ghana

La sélection nationale des U20 est, depuis le 5 mai, en pleine préparation au Centre technique de Sidi Moussa (Alger) en prévision du match contre le Ghana pour le compte du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2019 qui aura lieu au Niger. Le staf
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CAN-2019 (U20) : Les Verts optimistes face au Ghana

La sélection nationale des U20 est, depuis le 5 mai, en pleine préparation au Centre technique de Sidi Moussa (Alger) en prévision du match contre le Ghana pour le compte du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2019 qui aura lieu au Niger. Le staff technique, composé de Salim Seba et Hocine Achiou, sous la coupe de Boualem Charef, a convoqué les mêmes joueurs qui ont participé à la double confrontation contre la Tunisie au tour précédent, à l’exception de l’attaquant de l’Inter Milan, Belkhir, qui n’a pas été libéré par son club. Le groupe s’est renforcé toutefois par l’arrivée de quatre nouveaux éléments évoluant à l’étranger. A l’image du milieu offensif de l’équipe réserve de l’O Marseille Aouachria Wassim et de l’arrière gauche de la même équipe Ousfane Malik, ainsi que l’ailier droit de la réserve du Havre Amara Abdelmalek et de Boutrif Idir, du Standard de Liège. Les quatre joueurs ont vite intégré le groupe, tout comme Belkhir lorsqu’il est venu renforcer l’effectif à l’occasion du match retour contre la Tunisie au cours duquel il a inscrit le but de la victoire. Cette double victoire contre la Tunisie (3-1 à Alger et 2-1 à Tunis) a donné plus de confiance aux joueurs dans l’espoir de passer l’écueil des Ghanéens ce vendredi au stade du 5 Juillet (18h) et atteindre la phase finale de la CAN après plusieurs années de disette. Une bonne ambiance règne au sein du groupe qui s’entraîne régulièrement à Sidi Moussa. Hier, les joueurs ont effectué une réunion technique pour corriger les erreurs commises face à la Tunisie et décortiquer le jeu du Ghana. Dans l’après-midi, une séance technico-tactique a eu lieu au stade du 5 Juillet, en présence de tous les joueurs. Ces derniers espèrent la présence du public ce vendredi pour les encourager à se surpasser et réaliser un bon résultat.  

Les Etats-Unis critiquent les mesures du gouvernement

Après l’Union européenne, c’est au tour des Etats-Unis de critiquer les barrières à l’importation mises en place par le gouvernement. «A propos de l’imposition des taxes douanières et de la politique d’interdiction d’importation des prod
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Les Etats-Unis critiquent les mesures du gouvernement

Après l’Union européenne, c’est au tour des Etats-Unis de critiquer les barrières à l’importation mises en place par le gouvernement. «A propos de l’imposition des taxes douanières et de la politique d’interdiction d’importation des produits, la Chambre de commerce (américaine, ndlr) ne soutient pas ce type de politiques restrictives, car elles n’encouragent pas l’investissement étranger, freinent l’innovation et l’entrée de nouvelles technologies», a affirmé hier le vice-président exécutif, chargé des affaires internationales de la Chambre de commerce des Etats-Unis, Myron Brilliant, lors d’une conférence de presse au siège de l’ambassade américaine à Alger. Pendant son séjour, Myron Brilliant s’est entretenu avec des ministres algériens et des représentants du secteur privé. «Nous avons reçu des signaux positifs du gouvernement à propos des réformes. Mais parmi les contraintes auxquelles sont confrontées les entreprises américaines établies en Algérie, figurent la règle 51/49 et la liste d’interdiction d’importation. Cette dernière nuit non seulement aux entreprises étrangères, mais également aux entreprises locales qui importent de la matière première», a-t-il déploré, précisant en revanche que la Chambre qu’il représente comprend l’approche et la politique du gouvernement. Confrontée depuis 2014 à l’érosion de ses réserves de change et à la hausse de ses déficits, l’Algérie a multiplié les mesures pour rééquilibrer sa balance commerciale. Dernière mesure en date, l’établissement d’une liste de près d’un millier de produits interdits d’importation. Pour ceux qui échappent à cette interdiction, le nombre de marchandises soumises à la taxe intérieure de consommation au taux de 30% a augmenté, ainsi que celui des produits soumis à des droits de douane de 60%. «A travers les réunions que nous avons eues avec les responsables algériens, ces derniers ont reconnu qu’il fallait ouvrir davantage le marché extérieur et diversifier l’économie. Ils ambitionnent de développer l’industrie, le numérique, l’agroalimentaire, l’énergie, etc. Ceci pousse le gouvernement à s’ouvrir davantage et suivre des politiques adéquates, car il doit savoir où il veut aller à l’avenir», a précisé Myron Brilliant en réponse à une question sur le climat des affaires en Algérie. Selon lui, le cadre juridique et réglementaire, le flux de capitaux, l’infrastructure et les politiques d’investissement locales sont autant de paramètres que prennent en considération les chefs d’entreprise américains lorsqu’ils veulent investir en Algérie. «Malgré les contraintes, nous devons comprendre la politique d’investissement de l’Algérie et travailler de manière à s’y adapter», a jugé, pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, John Desrocher. Instaurée dans le cadre de la loi de finances complémentaire de 2009, la règle dite des 51/49 impose au moins 51% d’intérêts algériens dans tous les projets économiques impliquant des étrangers. Myron Brilliant a qualifié par ailleurs d’«historique» son séjour en Algérie, car c’est la première visite d’une délégation de la Chambre de commerce américaine dans notre pays. «Par le passé et pendant longtemps, l’Algérie n’était pas ouverte à l’investissement étranger. L’investissement était seulement cantonné dans le secteur des hydrocarbures. Mais aujourd’hui, l’Algérie souhaite diversifier son économie et s’emploie à développer de nombreux secteurs dont les services, les infrastructures, la santé, l’industrie agroalimentaire, le e-commerce. Ceci constitue des opportunités pour les entreprises américaines, car l’Algérie est un marché prometteur», a-t-il poursuivi, tout en exprimant la disponibilité de sa Chambre à prodiguer des «recommandations» en vue de l’accession de l’Algérie à l’OMC.

La LFC devant le Conseil des ministres dans deux semaines

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a confirmé à demi-mot hier, en marge de l’inauguration de la Foire internationale d’ Alger, que le texte de la loi de finances complémentaire pour l’année 2018 sera bel et bien revu. «Le texte sera examiné da
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La LFC devant le Conseil des ministres dans deux semaines

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a confirmé à demi-mot hier, en marge de l’inauguration de la Foire internationale d’ Alger, que le texte de la loi de finances complémentaire pour l’année 2018 sera bel et bien revu. «Le texte sera examiné dans une semaine ou deux par le Conseil des ministres sous la direction du président de la République et on rendra public son contenu», a-t-il lancé hier en réponse aux questions des journalistes. Sans toutefois dire que la batterie de nouvelles taxes prévues par le texte rendu public par les médias au début de la semaine sera annulée, Ouyahia préfère justifier que la situation financière du pays demeure difficile :  «Il faut une loi de finances complémentaire, car vous savez que la situation financière du pays est toujours difficile. Nous travaillons actuellement avec des emprunts et malgré cela, vous verrez que lorsque la LFC sortira, nous ne lèverons pas de crédits supplémentaires, parce que nous devons veiller à la rigueur du budget, par contre nous mettrons des autorisations de programme pour nous permettre de faire avancer quelques projets et d’autres mesures qui vous seront expliquées…» «Mais soyez patients», indique Ouyahia d’un ton voulant dire que même si les cours du baril affichent une meilleure santé ces derniers mois, il n’est pas encore temps de s’en réjouir. Le maître-mot d’Ouyahia lors de l’inauguration de la 51e édition de la Foire internationale d’Alger – qui n’a attiré cette année que 25 participants étrangers – a été : «Investissez !» Commençant sa tournée par le pavillon central, le Premier ministre a tenu à répéter un leitmotiv : «Essoug lewlad lebled, le marché est pour les nationaux. Nous sommes là pour vous aider à exporter.» «Nombreux sont ceux qui disent que dans l’économie algérienne, il n’y a que les hydrocarbures, ce n’est pas vrai, le pétrole a une place spéciale, mais la production nationale dans différents secteurs est importante et c’est ce que nous constatons en visitant la FIA.» «Tous les pays du monde ont commencé par le montage» S’arrêtant au niveau du stand du concessionnaire automobile KIA, Ouyahia en a profité pour répondre aux critiques sur l’expérience du montage auto, soulignant que certains veulent aller plus vite que la musique : «Tous les pays du monde ont commencé par le montage. Aujourd’hui, nous entamons cette phase ainsi, mais nous serons plus heureux aussi en constatant une augmentation du taux d’intégration année après année, que le produit devienne chaque fois plus Algérien.» Au niveau du stand du spécialiste de l’agroalimentaire Benamor, le Premier ministre a plaidé pour l’encouragement de la mise en valeur des terres agricoles, notamment pour développer le blé dont la facture d’importation est «douloureuse». Ceci et de dire au représentant de Sonatrach de favoriser les fournisseurs locaux. Le message d’Ouyahia aux entreprises étrangères est : «Venez, il y a des bénéfices à faire en Algérie.» Même le stand saoudien a eu droit à tous les égards et à une promesse d’appui de la part des autorités algériennes pour investir davantage en Algérie. L’intérêt des Américains pour d’autres secteurs que les hydrocarbures a été salué par Ouyahia, en disant aux entreprises de ce pays : «Vous avez votre place et j’espère que nous aurons des partenariats de plus en plus nombreux.» Au pavillon français, le Premier ministre a souligné que «les entreprises françaises ont pris une longueur d’avance, mais la concurrence est forte». Un clin d’œil aux Japonais par-ci, un autre  aux Allemands pour équilibrer les appels à la diversification des partenaires économiques de l’Algérie. Au niveau du stand chinois, Ouyahia n’a pas pu réfréner sa requête à l’entreprise chargée de la construction de la Grande Mosquée d’Alger de permettre son inauguration avant la fin de l’année. Le stand tunisien a été l’escale d’un message d’apaisement lancé par Ouyahia pour l’édification d’un espace économique maghrébin : «Avec ces entreprises, nous construisons l’espace économique algéro-tunisien, puis nous arriverons à édifier un espace économique maghrébin.»  

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