Algeria



Association Héritage Algérie : «Le conte populaire est en danger»

Dans le cadre du Mois du patrimoine, qui s’étale du 18 avril au 18 mai, l’association Héritage Algérie a choisi de fixer les projecteurs sur un patrimoine qui se meurt, le conte populaire. C’est pourquoi elle a programmé des ateliers au niveau d
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Association Héritage Algérie : «Le conte populaire est en danger»

Dans le cadre du Mois du patrimoine, qui s’étale du 18 avril au 18 mai, l’association Héritage Algérie a choisi de fixer les projecteurs sur un patrimoine qui se meurt, le conte populaire. C’est pourquoi elle a programmé des ateliers au niveau de trois wilayas, Béjaïa, Bouira et Boumerdès. Le parachèvement de ces journées itinérantes s’est déroulé donc à la maison de la culture Rachid Mimouni de Boumerdès, sous l’intitulé «Le conte populaire algérien, un héritage à protéger et à promouvoir», avec comme slogan : «Notre patrimoine, notre avenir». Le président de l’association, M. Djeridene, a ouvert les ateliers en rappelant les précédentes activités de son groupe . Il y eut d’abord le souci de frapper les esprits en usant de l’image comme vecteur de communication, en cette ère où celle-ci prédomine : «Notre héritage est fragile et la meilleure façon de le protéger aujourd’hui c’est l’image.» Puis, ce fut au tour des musées nationaux de requérir l’attention à travers un concours national qui a voyagé à Médéa, Tlemcen, Annaba et d’autres wilayas encore. Enfin, cette troisième préoccupation de l’association s’est portée sur le conte populaire pour que des solutions soient dégagées afin de sauver ce patrimoine dont «l’intérêt pour l’éducation des enfants» n’est plus à prouver. Les causes, selon l’exposé de M. Djeridene, sont relatives à «la rareté des conteurs, aux fausses idées, aux dangers des nouvelles technologies et à la mondialisation culturelle». L’orateur a défini, génériquement, le conte comme «un récit de fiction qui se ressource du fonds culturel de la communauté source, véhiculant ainsi les croyances, les attitudes et les valeurs de ladite société». Le conteur peut accompagner son récit de gestes et de rythmes et y associer de la poésie populaire qui débute ou s’achève avec des formules rituelles religieuses (Que le salut de Dieu soit sur son messager) ou  de la mémoire collective inspirée du vécu (Il était une fois dans les anciens temps). Les thèmes des contes sont variés. Ils portent sur l’histoire, le social jusqu’au monde animal et font appel à l’imaginaire, l’anecdotique ou le légendaire. Enfin, M. Djeridène a résumé les objectifs de ces ateliers sur le conte populaire comme une occasion «de sensibiliser sur l’importance qu’il revêt dans le développement psychologique de l’enfant et le respect des étapes d’apprentissage et de préparation à la vie sociale, dans la nécessité de mettre en valeur le conte dans les manuels scolaires et dans l’urgence de former des conteurs». Pour sa part, M. Zeggane, écrivain et ex-inspecteur de français, a insisté sur le caractère du conte «comme création anonyme issue de la mémoire collective et création individuelle, celle du conteur», avant de conclure que le conte populaire «est un rêve collectif». Il rappellera qu’il existe plusieurs types de conteurs en Algérie: le professionnel, à l’exemple de Mohamed Seddik, qui vit de cette vocation, l’écrit sous les plumes d’un Bourayou ou d’un Boudia, ou encore d’une Taos Amrouche ou Nora Aceval, qui ont produit chacun un recueil de contes, et l’amateur quand le conteur exerce occasionnellement (fêtes, événements) en parallèle d’un autre métier. Le conte débute souvent par des formules propiatoires pour chasser les mauvais esprits et invoquer la bénédiction divine. Dans la société algérienne, les femmes conteuses sont majoritaires, mais elles se caractérisent par leur exercice dans un espace clos souvent familial et interviennent comme gardiennes de la tradition, sans exclure que l’impact du conte «peut prendre en charge l’éducation sexuelle des jeunes gens qui apprendront que cette dernière est entretenue dans un cadre exclusif et réglementaire, le mariage». Des thèmes comme l’amour, proscrit socialement, sont tolérés dans les contes. Il y a également l’impact politique, où on aborde des histoires qui mettent en scène des hiérarchies, des rivalités ou encore des inégalités sociales sous le joug d’un gouvernant, d’un roi ou d’un vizir. Il s’agit parfois de conflits de générations, quand la Loundja et son prince charmant rétablissent une injustice commise par un parent âgé. L’écrivain Mohamed Zeggare conclura son intervention sur les dangers des moyens audiovisuels qui isolent l’individu et surtout l’enfant de sa société. Lien que le conte populaire tisse puis renforce, d’où l’urgence de remédier au plus tôt à sa disparition progressive. Les ateliers se sont achevés par la diffusion de vidéos et d’images de contes et de conteurs. Puis un questionnaire a été distribué à l’assistance. Enfin, il est attendu des recommandations sur la manière de protéger et de promouvoir ce patrimoine culturel qu’est le conte populaire.  

Poisonous roses, de Ahmed Fawzi, remporte le premier prix

Organisé par le centre de divulgation culturelle Al Tarab, le Festival du cinéma africain de Tarifa-Tanger a fêté ses 15 ans, du 26 avril au 5 mai 2018. La programmation de cette quinzième édition du FCAT a proposé 80 films, dont 36 premières en Espag
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Poisonous roses, de Ahmed Fawzi, remporte le premier prix

Organisé par le centre de divulgation culturelle Al Tarab, le Festival du cinéma africain de Tarifa-Tanger a fêté ses 15 ans, du 26 avril au 5 mai 2018. La programmation de cette quinzième édition du FCAT a proposé 80 films, dont 36 premières en Espagne, 30 films en compétition, 6 prix et plus d’une trentaine de pays représentés. Le festival le plus important consacré au cinéma africain du monde hispanophone s’est tenu du 27 avril au 5 mai 2018 à Tarifa, en Espagne. Pour la troisième année consécutive, le festival a eu lieu à la Cinémathèque de Tanger, la ville qui fait face à Tarifa, de l’autre côté du détroit de Gibraltar, au Maroc, du 26 avril au 3 mai. Espagne De notre correspondant Le grand vainqueur de la 15e édition du Festival du cinéma africain de Tarifa et Tanger (FCAT 2018) est le réalisateur égyptien Ahmed Fawzi Saleh, avec Poisonous roses (Ward Masmoum), qui a remporté le Prix du meilleur long métrage de fiction. Ce film raconte l´histoire d’un jeune qui veut fuir le quartier des tanneurs égyptiens où il vit et travaille. Sa sœur, Taheya, essaie de l’en empêcher à tout prix. Lors de la cérémonie de clôture, depuis Le Caire, Saleh a transmis un message au public : «Je remercie le jury, la ville de Tarifa et les beaux jours passés en Espagne». Le Prix du meilleur documentaire est revenu au Gabonais Boxing, Libreville d’Amédée Pacôme. A travers ce documentaire, le jeune réalisateur se demandait s’il y avait de l’espoir pour une transition démocratique dans son pays. La jeune actrice Maggie Mulubwa, protagoniste du long métrage I Am Not a Witch, de Rungano Ngoni, remporte le Prix de la meilleure actrice. Le documentaire burundais Lendemains incertains, du cinéaste Eddy Munyaneza, a reçu une mention spéciale du jury pour la force, le courage et l’engagement de son réalisateur . Le film La Belle et la meute, de la Tunisienne Kaouther Ben Hania, a gagné le Prix du public, voté par les spectateurs du festival à la sortie des projections de la sélection en compétition,  Hypermétropie. Les six membres de l’association CineCádiz ont remis le Prix du meilleur court métrage à Tikitak-A-Soulima, du réalisateur marocain Ayoub Layoussifi. Ce jury a donné également une mention spéciale à I Am Sheriff, du réalisateur sud-africain Teboho Edkins. Le prix est financé par l’hôtel The Riad de Tarifa. Cette année, quatorze films, sept fictions et sept documentaires, produits entre 2017 et 2018, ont été retenus dans la sélection officielle du festival Hypermétropie. La majorité des fictions en compétition viennent du nord de l’Afrique (Tunisie, Algérie, Maroc et Egypte), tandis que l’Afrique subsaharienne est représentée par 5 documentaires. Beaucoup de ces films illustrent la situation politique de divers pays d’Afrique et mettent en scène les mouvements populaires déclenchés dans le sillage du Printemps arabe. I’m Not a Witch, de la réalisatrice zambienne Rungano Nyoni Bafta, a été projeté en ouverture. Une histoire tragique imprégnée de réalisme magique sur une fillette de huit ans enfermée dans un camp de sorcières, qui a beaucoup ému le public de Cannes l’année dernière. Une fois de plus, la qualité artistique est au cœur de la sélection des titres présentés à Tarifa, la ville la plus au sud de l’Europe occidentale, et à Tanger, la ville la plus septentrionale d’Afrique. Deux sièges, deux villes, deux continents, séparés uniquement par 14 kilomètres de mer Méditerranée. Finalement, la section Afrodescendances met en lumière huit films nationaux et internationaux de la diaspora africaine en Europe. Cette 15e édition était  de nouveau un lieu de rencontres, de connaissances, d’échanges et de communication entre des acteurs, actrices et professionnels du cinéma d’origine africaine et le reste de la société espagnole, faisant du FCAT un point de référence pour l’afro-descendance dans ce pays. Le festival, qui a accueilli près de 13000 spectateurs l’année dernière, est parvenu à montrer les réalités diverses et riches du continent en suivant le regard des réalisateurs et réalisatrices africains. L’Algérie a été  largement représentée au FCAT 2018. Le film En attendant les hirondelles, de Karim Moussaoui, présenté dans la section «Un certain regard» du Festival de Cannes en 2017, était en compétition dans la sélection officielle des longs métrages de fiction. Egalement, le documentaire Vote Off, de Fayçal Hammoun, a été présenté en première en Espagne et au Maroc. Le cycle 15 ans du FCAT a montré 15 films primés par le jury ou par le public lors des éditions précédentes. Trois œuvres algériennes ont été choisies dans cet hommage, Un métier bien,  de Farid Bentoumi, Prix du meilleur court-métrage au FCAT en 2016, Les jours d’avant, de Karim Moussaoui, meilleur court métrage en 2013, et Barakat, de Djamila Sahraoui, Prix de la meilleure réalisation en 2007. Des films avec lesquels les créateurs ont construit la narration, l’imaginaire et l’identité culturelle d’un pays aux multiples facettes en pleine croissance, qui continue à chercher sa place dans le monde.  

«J’ai toujours le trac quand je monte sur scène»

A la faveur de la tenue du 19e Festival culturel européen d’Alger, le musicien algérien Djamel Laroussi se produira, ce soir, sur la scène de la salle Ibn Zeydoun à Alger. Dans cet entretien, il dévoile une partie de son programme, en ne manquant pas d
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«J’ai toujours le trac quand je monte sur scène»

A la faveur de la tenue du 19e Festival culturel européen d’Alger, le musicien algérien Djamel Laroussi se produira, ce soir, sur la scène de la salle Ibn Zeydoun à Alger. Dans cet entretien, il dévoile une partie de son programme, en ne manquant pas de revenir sur la sortie, en 2019, de son prochain album. Propos recueillis par  Nacima Chabani Comment est née l’idée de ce concert spécial de ce soir ? L’idée de ce concert spécial est née avec le fait de m’avoir invité à la 19e édition du Festival européen d’Alger, surtout que quand on m’a invité, on m’a parlé de jazz. J’ai tout de suite dit que c’était super. Mais pour faire du jazz pur et dur, j’ai dit que cela serait moins intéressant que de faire un métissage. J’ai demandé si cela était possible de métisser. Les organisateurs ont adhéré à mon projet musical. Après, il a fallu que je trouve les musiciens qui puissent être flexibles pour pouvoir jouer tous les styles et faire un voyage musical avec comme fil conducteur le jazz et bien sûr l’improvisation. Qui dit jazz, dit improvisation. Ainsi, j’ai pensé à ramener à la basse Nacer Menia, qui est un batteur local, Hachemi Lounissi, qui est un musicien local, et Smaïl Benhouhou, qui est un grand pianiste qui joue avec moi dans le groupe. Il écrit des arrangements classiques. Il a étudié l’harmonie et habite Paris. J’ai pensé à Didier Barbadila, qui est un excellent bassiste et qui a fait ses études avec moi à l’université de Cologne, en Allemagne. Il a joué avec toute la planète. C’est l’un des plus grands bassistes qui existent dans le monde. Et aussi Stella Gorges, qui est une chanteuse de formation jazz et classique très flexible. Je me suis dit que cela serait génial de ramener cette formation. J’ai proposé celle-ci aux organisateurs du Festival européen d’Alger, lequels ont validé la venue de ces musiciens. C’était l’occasion de prendre des morceaux de jazz revisités et de les algérianiser. De prendre les morceaux algériens et de les jazzifier.   Quels sont justement les morceaux de jazz revisités que vous comptez jouer ce soir sur scène ? Je préfère laisser cela comme surprise, mais je vais tout de même vous donner une direction générale. Ce sont des standards de jazz que j’ai appris et qui sont connus et que tout le monde apprécie. Ce sont de belles mélodies, où j’ajoute une touche algérienne. J’ai pris, également, des morceaux à moi, sans donner de titres précis que j’ai un peu jazzifiés. Cela passera, donc, d’un morceau à l’autre d’une manière fluide. Par contre, par rapport à la poésie, c’était en relation avec mon album. Comme je l’ai déjà dit, c’est un voyage musical entre la musique algérienne, africaine, sud-américaine...   Le jazz est le fil conducteur de votre concert de ce soir, avec une part d’improvisation...   Quand le jazz a commencé à être joué par les grands jazzmen des années 20' et 40', les gens développaient de plus en plus cette improvisation qui est en directe relation avec un savoir harmonique. C’est peu spécifique de ce dont je suis en train d’expliquer, mais je dirais qu’il y a de grands jazzmen qui n’ont aucune connaissance de la théorie, mais détiennent un système dans leur tête pour improviser. Ils connaissent toutes les gammes et les arpèges. Ils improvisent instinctivement, mais savent ce qu’ils font quelque part. Ils ont un système non conventionnel. Me concernant, j’ai fait l’Ecole de jazz de Cologne. Je sais comment on improvise. J’ai appris cela et j’ai beaucoup travaillé. Et je continue à travailler, car c’est très dur. Le jazz est tout de même une musique assez complexe. En fait, il ne faut pas lâcher la balle. Plus on joue et plus on apprend. C’est un monde infini. Pour la musique algérienne, les standards qui sont connus, je vais les reprendre dans cet esprit. Jouer le thème de la chanson comme on l’a connu et puis sur ce thème, improviser de nouvelles mélodies qui pourraient passer avec ces accords qu’on entend où on la joue. Est-ce que vous appréhendez ce concert par rapport à votre public ? Pour ne rien vous cacher, j’appréhende tous les concerts. A chaque fois que je fais un concert, je suis toujours corps et âme avec le fait que je vais donner un concert. Cela me donne le trac, bien sûr, mais j’adore, car je sais au final que cela sera bien. Il y a toujours cette appréhension qui, malheureusement, après des milliers de concerts, est toujours là.   Avez-vous un projet d’album en perspective ? Je suis en train de plancher sur un nouvel album. J’ai déjà préparé cinq chansons. L’idée de l’album, c’est de prendre d’anciennes poésies maghrébines des 18e et 19e siècles, même avant si c’est possible. J’ ai plein de poésies. Là, je suis en train de composer des musiques sur ces textes. C’et un peu comme le chaâbi, qui a des poésies très anciennes. J’essaye aussi de m’entourer de professionnels de la poésie pour ne pas chanter de la poésie avec des erreurs. Comme c’est une tradition orale, c’est dur de corriger quand on n’est pas spécialiste. Je ne suis pas spécialiste, mais j’aime la poésie plus que la musique. Je la ressens et je l’apprécie. J’essaye de mettre de la musique sur des textes existants. J’espère sortir cet album début 2019. Cela fait longtemps que j’ai commencé le travail, mais j’ai dû l'arrêter, car j’avais d’autres projets. J’ai fait plein de choses en parallèle en tant que musicien et producteur. Je suis aussi un musicien qui joue avec d’autres artistes. Cette année, j’ai décidé de finir mon album. Je suis d’ailleurs très content d’avoir fini les cinq premiers morceaux.

MC Oran : Badou Zaki signe pour une saison

Le président du MCO qui est sur le fil du rasoir via la contesta des fans hamraoua qui veulent mordicus le retour aux affai-res de Naftal, ne veut point lâcher la bride en faisant signer illico l’ancien entraîneur du CRB et qui n’est autre que Badou Za
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MC Oran : Badou Zaki signe pour une saison

Le président du MCO qui est sur le fil du rasoir via la contesta des fans hamraoua qui veulent mordicus le retour aux affai-res de Naftal, ne veut point lâcher la bride en faisant signer illico l’ancien entraîneur du CRB et qui n’est autre que Badou Zaki. Une réponse à ceux qui semblaient dépités par les derniers mauvais résultats, obtenus par l’équipe, qui, il faut le dire, a tout raté cette saison et n’a pas atteint son objectif initial qui était celui de gagner une place sur le podium pour jouer une compétition continentale. La venue de Badou Zaki, qui n’est plus à présenter, pourra-t-elle calmer les ardeurs des nombreux socios qui ne veulent plus entendre parler du premier responsable et veulent que les autorités locales prennent définitivement en charge leurs doléances, à savoir le come-back de Naftal comme au temps béni de la splendeur du MCO. Main-tenant, reste à savoir si le néo-entraîneur du MCO (l’exemple de la JSK en est un parfait exemple) va supporter cette chape de plomb qui pèse actuellement sur l’équipe, un vrai casse-tête pour les puristes du football oranais, qui peut facilement déboucher sur une implosion qui ne dit pas son nom. Dans ce contexte flou, même les autorités locales ont promis de faire tout leur pos-sible pour relancer le retour de Naftal à la tête du club qui a déjà récolté moult consécrations avec à la clé deux coupes d’Algérie (1984-85), sans oublier un autre sacre en championnat (1988). Une chose est sûre : le bras de fer Belhadj - fans hamraouia ne connaîtra point son épilogue de sitôt et cela au détriment d’un club qui n’est pas près de sortir du tunnel dans lequel il s’est engouffré ces derniers temps.  

Passivité conflictuelle de l’arbitre ghanéen Daniel

Faut-il rappeler aux responsables de la commission d’arbitrage de la CAF en charge de la désignation des arbitres aux compétitions continentales que les clubs qui accèdent à la phase de poules lors des différentes compétitions sont en droit d’exige
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Passivité conflictuelle de l’arbitre ghanéen Daniel

Faut-il rappeler aux responsables de la commission d’arbitrage de la CAF en charge de la désignation des arbitres aux compétitions continentales que les clubs qui accèdent à la phase de poules lors des différentes compétitions sont en droit d’exiger un arbitrage désintéressé, compétent et loyal. Car, les matchs de poules sont dans la configuration d’un mini-championnat où les scores techniques auront une importance cruciale lors du décompte final. Quant au sort relatif au résultat technique du premier match du groupe D pour la course vers la Coupe de la CAF ayant opposé l’USMA au représentant tanzanien Young Africans (un habitué du 5 Juillet avec le même score dans ses filets) il a été mis sous l’autorité du sifflet du Ghanéen Daniel Ni au gabarit imposant. Ce dernier et en dépit d’une entame du club local (USMA) plutôt favorable, a eu en l’espace de cinq minutes (15’ faute sur Meziane et 19’ sur Yaya) deux actions fort litigieuses où les fautes étaient indiscutables car commises dans la surface de réparation avec des considérations décisionnelles palpables et très valables et qui devaient être sanctionnées par des penaltys incontestables. Pourtant, l’arbitre était idéalement placé, même si la faute du défenseur a été commise en dehors des tracés sur la première faute et pour la seconde, il était en situation de transition et avait sous les yeux le joueur fauché qui avait le ballon du fait qu’il courait à reculons. Sur ces deux faits saillants, l’arbitre a été réellement défaillant. Pour son crédit, il y a eu les quatre buts régulièrement marqués et les trois avertissements justement brandis.

Bons débuts pour les Rouge et Noir

L’USM Alger s’est imposée, avant-hier soir, au stade du 5 Juillet, à Alger, face au club tanzanien de Young Africans sur le score de quatre buts à zéro pour le compte de la première journée de la phase de poules de la Coupe des Confédérations de l
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Bons débuts pour les Rouge et Noir

L’USM Alger s’est imposée, avant-hier soir, au stade du 5 Juillet, à Alger, face au club tanzanien de Young Africans sur le score de quatre buts à zéro pour le compte de la première journée de la phase de poules de la Coupe des Confédérations de la CAF (groupe D). De bons débuts pour les Usmistes qui devront se rendre, dans dix jours, au Kenya, pour y affronter le Gor Mahia, dans le cadre de la deuxième journée. Il faut dire que la rencontre a été dominée par le représentant algérien qui n’a pas perdu beaucoup de temps pour entrer dans le match. Les Rouge et Noir ont ainsi réussi à ouvrir la marque dès la 4’ par l’intermédiaire de Darfalou, bien servi par Meftah. Et c’est le défenseur Chafaï qui a doublé la mise à la demi-heure de jeu. En secondepériode, les Algériens ont maintenu la pression en multipliant les offensives jusqu’à ce que Meziane réussisse à inscrire le 3e but à la 53’. Par la suite, les Usmistes ont plus ou moins calmé le jeu. Durant le temps additionnel, l’arbitre ghanéen de la rencontre siffle un penalty, et c’est le gardien Zemmamouche qui l’exécute le transformant en but. La rencontre s’est terminée donc sur ce score de quatre buts à zéro. A cet effet, l’entraîneur du club, Miloud Hamdi, n’a pu cacher sa joie à la fin de la rencontre. D’après lui, dans ce genre de compétition, «les débuts sont souvent déterminants». Le coach a tenu à affirmer que les joueurs avaient «pris très au sérieux l’adversaire» dont les statistiques dans le championnat tanzanien «forcent le respect». Pour le reste, une journée de repos a été accordée aux joueurs, à part ceux ayant rejoint, juste après la fin de la rencontre, le CTN de Sidi Moussa pour prendre part au stage de l’équipe nationale des joueurs locaux. Le groupe reprendra le travail aujourd’hui en prévision du match de la 29e journée du championnat prévu ce samedi à Tizi Ouzou face à la JS Kabylie. Il faut rappeler, en dernier lieu, que dans l’autre match du groupe D de la Coupe de la CAF, joué à Kigali, les Rwandais de Rayon Sports ont fait match nul (1-1) face à Gor Mahia. Le match du 16 mai prochain entre ce dernier et l’USMA va être arbitré par un trio malien, en l’occurrence Mahamadou Keita, Moriba Diakite et Drissa Kamory Niare.  

Faderco inaugure sa troisième usine à Sétif

Le groupe privé Faderco, leader algérien de l’hygiène corporelle, a inauguré hier le nouveau site de production de papiers dérivés de ouate de cellulose à Sétif, a annoncé un communiqué du groupe parvenu à notre rédaction. «Sis dans la zon
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Faderco inaugure sa troisième usine à Sétif

Le groupe privé Faderco, leader algérien de l’hygiène corporelle, a inauguré hier le nouveau site de production de papiers dérivés de ouate de cellulose à Sétif, a annoncé un communiqué du groupe parvenu à notre rédaction. «Sis dans la zone industrielle de Sétif, ce complexe industriel vient parachever ce qui est désormais un véritable pôle industriel de production de matière première», a ajouté la même source. L’inauguration officielle a été effectuée par le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, en présence d’une importante délégation ministérielle et des autorités locales. La troisième usine de l’entreprise familiale a nécessité un investissement de 2,4 milliards de dinars et produira plus de 20 000 tonnes de produits transformés par an afin de «répondre aux besoins nationaux, mais aussi et surtout d’intensifier ses exportations». Ce nouveau complexe qui créera, à terme, 350 nouveaux emplois directs et 720 autres. Cela «permettra à toute la filière papetière de bénéficier de l’expertise de Faderco et des nouvelles compétences des employés du groupe», a noté l’entreprise. L’ouverture de ce nouveau site s’inscrit dans le cadre d’un plan de développement global engagé dès 2008 par le groupe avec l’ouverture, en 2012, de son premier site de production à Sétif «Sétif1», et d’un second site de production «Sétif2» en 2015, d’un investissement de plus de 8 milliards de dinarspermettant à Faderco de devenir le premier producteur de la pâte à papier d’Algérie. «Nous sommes très fiers de poursuivre notre marche en avant, et de tenir nos engagements de servir le marché national et d’aller de façon toujours plus forte vers l’export. Avec ce projet, Faderco injecte 2,4 milliards de dinars dans l’économie, garantissant à terme plus de 350 nouveaux emplois tout en misant sur des exportations accrues », s’est félicité Amor Habes, directeur général du groupe Faderco, en marge de l’événement. Et d’ajouter : «Depuis 2015, nous étions déjà leaders de la production de ouate de cellulose au Maghreb, nous serons dès aujourd’hui également leader de la transformation de papier au Afrique du Nord et de l’Ouest. Nous compléterons d’ailleurs cet investissement par une nouvelle usine qui sortira de terre d’ici 2020, elle nous aidera à étendre nos exportations et plus encore.» Grâce à la production de bobine mère de ouate de cellulose depuis 2015, Faderco exporte d’ores et déjà  ses produits à destination du Maghreb, de l’Europe de l’Ouest et de l’Afrique sub-saharienne. «Grâce à ce nouveau site de production, Faderco intensifiera désormais ses exportations de produits finis fabriqués en Algérie, en plus de la matière première. L’Algérie profitera ainsi des exportations de Faderco à travers l’exportation de la matière première et des produits finis», a conclu le communiqué de l’entreprise. Présent dans six pays à travers l’Afrique (Tunisie, Maroc, Mauritanie, Mali, Libye et Côte d’Ivoire), Faderco ambitionne d’atteindre le chiffre de 3000 tonnes de produits finis exportés mensuellement en 2018. Fondée en 1986, l’entreprise Faderco s’est imposée au fil du temps comme un acteur incontournable de l’hygiène corporelle en Algérie à travers ses cinq marques Cotex, Coty’lys, Bimbies, Awane, Uni-form et sa filiale de distribution Difex qui couvre 80 % du territoire national.

Installation d’un bureau de représentation à Alger

Très active à l’international, la banque espagnole CaixaBank vient d’annoncer l’installation officielle de son bureau de représentation à Alger afin d’assurer notamment l’accompagnement des entreprises espagnoles qui entretiennent des relations
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Installation d’un bureau de représentation à Alger

Très active à l’international, la banque espagnole CaixaBank vient d’annoncer l’installation officielle de son bureau de représentation à Alger afin d’assurer notamment l’accompagnement des entreprises espagnoles qui entretiennent des relations économiques avec l’Algérie.  Présentée en fin de semaine écoulée, lors d’une réception à la résidence de  l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Santiago Cabanas, cette nouvelle  représentation de la CaixaBank aura surtout pour rôle d’apporter un appui direct aux activités de commerce extérieur et aux projets d’investissement des entreprises espagnoles, ont indiqué les responsable de la banque. De même, ont-ils ajouté, la CaixaBank confortera également son soutien en faveur des entreprises algériennes activant vers  le marché espagnol. A travers son réseau et ses bureaux de représentation, repartis sur diverses régions du monde, CaixaBank propose de multiples prestations de conseil aux multinationales européennes dont les filiales sont implantées en Espagne, ainsi qu’aux entreprises espagnoles développant des projets à l’étranger. Avec le développement de ses activités vers l’Algérie, la banque espagnole voit désormais ses parts de marché atteindre, selon ses responsables, 40% des garanties internationales émises et 42% pour les crédits documentaires à l’exportation.  L’Algérie, est-il souligné en ce sens, constitue un marché prioritaire pour l’Espagne, dont il est l’un des principaux partenaires commerciaux.  L’Algérie se classe ainsi au rang de 15e  client mondial de l’Espagne et de deuxième à l’échelon du continent africain. A fin 2017, révèlent les statistiques des Douanes algériennes, l’Espagne figurait parmi les principaux fournisseurs de l’Algérie avec un montant de 3,13 milliards de dollars, soit 6,8% des importations algériennes globales. En termes d’exportations, ce pays  compte également parmi les clients privilégiés de l’Algérie avec un montant de 4,14 milliards de dollars, soit une  part de 12% du total des ventes algériennes à l’étranger. Dans le domaine de l’investissement,  l’Espagne, ont indiqué par ailleurs les responsables de la CaixaBank, compte environ 300 entreprises établies en Algérie, dont certaines de taille moyenne et grande, activant notamment dans les secteurs de l’ingénierie, de l’eau, de la construction et de l’énergie. De plus, prévoient les mêmes responsables, un petit réseau d’entreprises espagnoles associées à des entreprises algériennes sera également développé dans les années à venir, «en raison de l’augmentation des restrictions à l’importation», ont-ils précisé.

Nabni explicite sa démarche dans un rapport

Le collectif Nabni, qui a donné il y a quelques semaines un aperçu de sa vision de la réforme des subventions  sociales,  rend public un rapport explicitant, dans le détail, la démarche proposée. En préambule, le collectif Nabni met en garde contr
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Nabni explicite sa démarche dans un rapport

Le collectif Nabni, qui a donné il y a quelques semaines un aperçu de sa vision de la réforme des subventions  sociales,  rend public un rapport explicitant, dans le détail, la démarche proposée. En préambule, le collectif Nabni met en garde contre l’approche annoncée par le gouvernement en guise de réforme du système des subventions en vigueur,  et propose des alternatives «plus adaptées à notre contexte», selon lui. Le groupe de réflexion appelle en outre  à «un débat national» sur ce qu’il qualifie de « chantier de la décennie 2020». Nabni avertit notamment  contre «les erreurs de ciblage inhérentes aux modèles dont s’inspire le programme» annoncé par le gouvernement. Celui-ci, rappelle le collectif,  «envisage, en particulier, de s’appuyer sur des listes de ménages démunis établies par l’administration. Les taux de couverture atteints par ce type de programmes – souvent moins de 20% de la population – sont inadaptés à notre contexte et à notre héritage de couverture sociale universelle. Il est impératif de viser une couverture bien plus large que celle envisagée par le gouvernement, pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens, notamment d’une partie des classes moyennes». Le collectif propose, pour sa part,  deux options  de ciblage,  dont il  estime le coût  «moins cher» que les subventions actuelles,  et  la teneur  plus adéquate pour éliminer «les distorsions et gaspillages du système de subvention universelle des prix (surconsommation, fraudes, etc.)». Les deux options  généreraient  en outre,  selon Nabni, «des économies considérables au budget de l’Etat – plus de 8% du PIB pour le ciblage progressif(CP) et 5% pour le revenu universel (RU) – tout en protégeant une part plus large de la population que ce que propose le gouvernement». A l’inverse du programme annoncé par le gouvernement, chacune de ces options permettrait par ailleurs  d’être généralisée «dès 2019, en évitant de devoir disposer au préalable d’un système d’information de qualité», selon le collectif. Ce dernier souligne, en outre,  que les deux options suggérées permettraient «d’atteindre rapidement la quasi-totalité de ceux ayant le plus besoin de compensation,  de réaliser très tôt des économies budgétaires et de réduire  les distorsions des subventions actuelles et d’avoir le temps de construire, en parallèle, une base d’information exhaustive et fiable –future colonne vertébrale d’un nouveau système national de protection sociale et de lutte contre la précarité». La mise en œuvre des deux solutions préconisées devra être accompagnée,  selon le collectif, «de réformes complémentaires importantes : notamment en termes d’accès aux services financiers et de déploiement de la Carte nationale d’identité biométrique». Nabni propose deux alternatives Il est à rappeler que le collectif propose «deux alternatives permettant de couvrir bien plus largement la population, plus rapidement, avec des risques d’exclusion beaucoup plus faibles des plus démunis. En l’absence d’un système d’information exhaustif et de capacité adéquate, un programme de ciblage administratif et statistique classique, importé de contextes différents du nôtre, exclura beaucoup de ceux qui auront le plus besoin de ces aides et couvrira trop peu de citoyens. Le risque est aussi de retarder davantage la réforme des subventions, sous prétexte que nous ne serions pas prêts». Pour Nabni, il n’est pas judicieux d’attendre «de disposer d’un système d’information fiable». Il propose d’ores et déjà «deux alternatives plus rapides à mettre en œuvre, plus larges dans leur couverture et plus acceptables dans notre contexte», tient-il à énoncer. Le groupe propose  dans un premier scénario «un ciblage progressif de tous les ménages déclarant un revenu inférieur à un certain plafond, ciblant les 40% des ménages les moins aisés, sur une base uniquement déclarative. Les bénéficiaires indus, nombreux au début, seront progressivement exclus, à mesure que se développe un système d’information qui puisse les identifier. Cette option nous donne le temps de bâtir un système de ciblage fiable, de 5 à 10 ans, si besoin, en couvrant d’entrée, sans exclusion arbitraire, la quasi-totalité des démunis. Il couvrirait à terme la moitié de la population, soit 4 millions de ménages, pour un coût d’environ 2,4% du PIB et un transfert mensuel moyen de 12 000 DA par ménage  et 15 000 DA pour les ménages de plus 9 membres». Le second scénario  va encore plus loin pour éviter, selon Nabni, «les erreurs et les complexités du ciblage», et propose «une approche novatrice de la redistribution sociale dont bénéficierait quasiment toute la population». L’option B propose «un revenu universel individuel, accessible à quasiment tous les citoyens, sur une base uniquement déclarative». Pour Nabni,  «cette option est plus simple à mettre en œuvre, elle n’exclurait personne et ne souffrirait donc pas des erreurs du ciblage, des difficultés inhérentes à la fixation d’un plafond de revenu ou de la complexité administrative de sa mise œuvre». Le collectif estime toutefois que cette approche est «plus de deux fois plus coûteuse que le ciblage progressif». Elle permettrait que  le revenu universel  soit «mieux accepté par la population», car, selon Nabni, «il n’exclurait que les plus riches et compenserait rapidement plus de 90% de la population – ou plus de 40 millions de citoyens –, pour un coût d’environ 5,5% du PIB et un transfert mensuel moyen d’environ 2000 DA par personne  –1200 DA pour les enfants de moins de 15 ans et de 2400 DA pour les plus de 15 ans».Zhor Hadjam

Comment l’Algérie a déjà manqué les deux transitions-clés du XXIe siècle

Le ministre de l’énergie, Mustapha Guitouni, s’est vanté la semaine dernière du niveau d’électrification de l’Algérie, l’un des plus élevés au monde, le premier en Afrique. Un acquis dont il ne faut certainement pas bouder la fierté qu’il
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Comment l’Algérie a déjà manqué les deux transitions-clés du XXIe siècle

Le ministre de l’énergie, Mustapha Guitouni, s’est vanté la semaine dernière du niveau d’électrification de l’Algérie, l’un des plus élevés au monde, le premier en Afrique. Un acquis dont il ne faut certainement pas bouder la fierté qu’il peut procurer aux Algériens. Mais, car il y a toujours un mais, le modèle énergétique qui assure ce niveau de couverture (proche de 100%) est en fin de vie. Ce n’est pas Mustapha Guitouni qui en parlera bien sûr. Sujet explosif. Curieusement, même Abdelmoumene Ould Kaddour, coutumier de la communication débridée et suffocante, n’a pas évoqué ce scénario de fin de vie qui approche pour la génération électrique algérienne. La donne est pourtant simple. 97% des 15 000 mégawatts appelés par le réseau au pic de juillet 2017 étaient générés par du gaz naturel. Sonatrach n’a pas mis à jour le volume de gaz naturel nécessaire pour soutenir une telle production, il serait par itération selon un calcul référence 2015, de 44 milliards de m3. La demande de la consommation d’électricité va encore lourdement puiser dans les volumes de gaz naturel disponibles à l’exportation. L’ancien vice-président de Sonatrach et consultant en transition énergétique, Tewfik Hasni, soutient que si le modèle de génération électrique ne change pas, l’Algérie devrait mobiliser 80 milliards de m3 de gaz naturel dans moins de dix années afin de faire face à la hausse de la demande électrique domestique. Pour bien situer la courbe d’évolution de cette demande, il faut observer qu’entre les années 2000 et 2015, le nombre d’abonnés aux réseaux électriques est passé de 4,5 à 8,5 millions, tandis que la consommation intérieure de gaz pour la production électrique sur la période est passée de 20 milliards de m3 à 40 milliards de m3. En réalité, l’Algérie doit rapidement faire le choix suivant : rester un fournisseur de gaz naturel pour ses clients européens (54 milliards de m3 en 2017) ou abandonner en partie la génération d’électricité domestique par le gaz naturel. Assurer les deux fonctions n’est déjà plus tout à fait possible depuis 2013 et la perte des 8 milliards de m3 annuellement extraits du champ de Tiguentourine, même après leur retour sur le réseau en 2016. Sonatrach a très largement baissé ses fournitures à l’Italie et n’arrive plus à renouveler l’ensemble de ses contrats arrivés à terme. La bataille contrat de longue durée et passage par le marché spot a caché un vrai malaise algérien : l’incapacité à assurer les mêmes volumes d’exportation que ceux de la fin des années 2000 pour cause de montée en puissance de la consommation domestique couplée à la baisse de la production des gisements historiques et au retard dans le développement des nouveaux gisements (de moyenne taille). Pour éviter que les exportations de gaz naturel algérien ne continuent de s’effondrer les prochaines années, il faut générer l’électricité domestique autrement que par le seul gaz naturel. Il faudra recourir massivement à la génération par le solaire, stopper le gaspillage du gaz naturel dans l’habitat, et bien sûr changer la tarification de l’électrique pour en optimiser l’utilisation. Cela s’appelle une transition énergétique. L’Algérie refuse toujours en 2018 de s’y engager clairement. Sur les deux fronts de la transition, la promotion du renouvelable et la diffusion de l’efficience énergétique, le gouvernement est à l’arrêt. Préjudice considérable. Le patron de Sonatrach a certes annoncé le passage au renouvelable sur les installations des gisements. Une direction du renouvelable est créée dans l’organigramme de Sonatrach et un chantier 1,4 gigawatts d’électricité verte, essentiellement solaire, va être lancé pour économiser du gaz naturel sur les champs de la compagnie. Une impulsion importante mais qui ne fait que mettre à nu les hésitations du programme souverain de réalisation de 22 gigawatts d’électricité verte en 2030. Tewfik Hasni propose un moratoire immédiat sur la construction de nouvelles centrales électriques à turbine à gaz. Il n’y aura pas assez de gaz naturel pour les faire tourner dès 2025 en maintenant un seuil de 60 milliards de m3 à l’exportation. Nourredine Bouterfa, alors ministre de l’Energie, avait projeté une production de 25 gigawatts d’électricité en 2025, selon un scénario médian de croissance de la demande locale. Le think tank Nabni a également proposé de transférer une partie des subventions énergétiques vers le soutien au développement des énergies renouvelables afin d’en assurer la montée rapide de la part dans le mix énergétique national. Un effort budgétaire bien plus faible que celui consenti aujourd’hui pour soutenir le carburant, l’électricité ou encore le m3 d’eau du réseau public. Le coût du kilowattheure de la filière photovoltaïque est devenu concurrentiel avec les autres filières de générations carbonés (charbon, fuel, gaz) dans une dizaine de pays dans le monde, au regard de récents appels d’offres. Le retard pris dans la transition énergétique algérienne a trois raisons aujourd’hui avérées ; la peur politique du gouvernement des années Bouteflika de changer le système des incitations. Sortir de celui des carburants et de l’électricité à bon marché pour passer à celui qui pousse à la production et à la consommation de l’électricité solaire peut engendrer un décrochage dans la base clientéliste du pouvoir. La deuxième raison est la puissance persistante du lobby de l’énergie fossile à Sonatrach et au ministère de l’Energie en dépit de la succession de deux ministres «électriciens», Nourredine Bouterfa et Mustapha Guitouni à la tête du secteur. La troisième est plus stratégique. Le bloc dominant installé à la tête de l’Algérie depuis des décennies ne réfléchit plus. Il n’a pas de vision d’avenir. La transition énergétique sert pourtant directement les intérêts du pouvoir nationaliste populiste issu de l’indépendance. Elle prolonge la vie de la rente énergétique à l’exportation. Donc, le pacte mi-clientéliste, mi-social qui a porté les années Bouteflika. La transition énergétique n’est pas la seule manquée par la fin des années Bouteflika, l’autre grande mutation du début du XXIe siècle, la transition numérique est également en mode ralenti. Il n’est pas nécessaire de rappeler ici ce que fait gagner la numérisation des modes de production et de distribution à l’économie d’aujourd’hui. La qualité du backbone, l’infrastructure de base de la connectivité, est chaotique à cause d’une offre de service monopolistique qui répercute sur l’économie algérienne les difficultés d’Algérie Télécom. Connectivité en berne, désinvestissement des opérateurs du mobile dans l’internet mobile, réseau 3G, 4G chaotique, offre de services à valeur ajoutée bloquée (exemple HTA pour l’IPTV par le réseau fibré d’AT. Paiement et services en ligne à peine naissants. Le recours à la digitalisation des procès de travail avance trop lentement. Les centres d’interconnexion entre opérateurs sont bloqués, l’économie des data centers, qui fixe une partie du flux sur le territoire, attend toujours son écosystème. Natixis a lancé sa banque virtuelle la semaine dernière à Alger, un service dématérialisé assuré à la clientèle depuis plus de cinq ans dans les pays voisins. Les raisons du retard algérien dans la transition numérique sont moins complexes que ceux pour la transition énergétique. Ils procèdent de la même ADN, la peur du changement. Dans le cas précis du numérique, l’emprise sécuritaire sur la vie est prédominante. Un autre débat.

Renouveau industriel, une illusion bien entretenue

A en croire des sources de la Société de gestion immobilière SGI-Annaba en charge de la gestion des Zones industrielles (ZI) de Souk Ahras, Guelma, El Tarf et Annaba, outre celles en cours de réalisation totalisant quelque 2000 ha, le gouvernement s’app
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Renouveau industriel, une illusion bien entretenue

A en croire des sources de la Société de gestion immobilière SGI-Annaba en charge de la gestion des Zones industrielles (ZI) de Souk Ahras, Guelma, El Tarf et Annaba, outre celles en cours de réalisation totalisant quelque 2000 ha, le gouvernement s’apprêterait à lancer, d’ici peu, la mise sur pied d’une quarantaine de nouvelles zones industrielles, s’étirant sur environ 8000 hectares. Elles devraient être implantées dans plus de 30 wilayas du pays (Annaba, Skikda, Batna et Sétif, entre autres). Et dans cette perspective, pour la première tranche une enveloppe avoisinant les 900 milliards de dinars aurait déjà été mobilisé pour les besoins du démarrage des chantiers d’un lot de 30 ZI prévues pour entrer en service au second semestre 2019. Quant à la dizaine de projets de ZI restante, un budget global de plus de 600 millions de de dinars a été alloué aux études nécessaires à leur construction qui interviendra courant 2019. L’objectif de la démarche gouvernementale, version 2018, étant «l’encouragement de l’investissement productif à travers la facilitation de l’accès au foncier industriel», une vieille rengaine qui a tendance à devenir de plus en plus lassante. Ainsi, on ne fait que confirmer que dans la filière industrielle nationale, à chaque époque son gouvernement, ses ministres, ses décisions et ses engagements à atteindre le tant attendu renouveau industriel. Mais le mode de pensée reste figé. Claustrés dans le manque de visibilité, nos décideurs ignorent, peut-être, que s’engager dans de nouveaux programmes, c’est également faire le bilan de ce qui a été concrètement réalisé pour mieux comprendre les besoins du présent. Car, faut-il le rappeler, au début de l’automne 2017, le gouvernement, alors dirigé par le même Ouyahia, toujours dans l’ambition de stimuler l’investissement productif national et étranger, avait fait part d’une approche «innovante». Dans ce cadre, le Premier ministre se réjouissait, dans la foulée de la présentation de sa fameuse feuille de route, de la mise au point d’un plan d’envergure portant sur la réalisation progressive, à travers tout le territoire national, de 50 nouvelles ZI, offrant des services modernes, avec des financements pourvus par le Fonds national d’investissement (FNI), sous forme de crédit de long terme. Moins d’une année après, ces 50 nouvelles ZI sont passées à 30 et les wilayas concernées de 39 à 30. Quel qu’en soit le nombre exact, le pays qui dispose déjà de 72 ZI d’une superficie globale de 12 000 ha ainsi que de pas moins de 450 Zones d’activités (ZA) totalisant plus de 17 000 ha, peine à se doter d’une industrie forte et solide à même de l’aider à se défaire de sa dépendance aux hydrocarbures et à en contrer les aléas du marché. C’est à croire qu’en matière de développement industriel, les différents gouvernements continuent de s’investir dans l’effet d’annonce, faisant outrageusement fi de l’impact que cela pourrait avoir sur la crédibilité du pays vis-à-vis des investisseurs, surtout ceux étrangers à l’adresse desquels l’on multiplie, à renfort de vaines stratégies, les tentatives de séduction. Attitude qui incarne de mieux en mieux le symbole de ce décalage entre les enjeux de l’heure et les moyens à mobiliser pour y faire face. Sur quel pied danser, nos gouvernants ne le savent décidément pas. Car, avant le nouveau plan d’Ouyahia, Abdelmalek Sellal avait fait de la réhabilitation des ZI son cheval de bataille. Effets d’annonce Début janvier 2016, son ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, avait annoncé le lancement d’une nouvelle opération de réhabilitation de 70 ZI. Les études y afférentes finalisées et l’enveloppe budgétaire nécessaire prête. Cette opération devait être menée parallèlement à la réalisation de 49 nouveaux parcs industriels, promettait le ministre. Près de 4 années plus tôt — avril 2012 —, Cherif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, apprenait que le FNI mettait à la disposition de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) une enveloppe de l’ordre de 85 milliards de dinars pour aménager, en 6 ans, 42 zones industrielles de «nouvelle génération», dont 27 sites devaient être construits sur 5600 hectares le long de la rocade Est-ouest, au Nord du pays, 10 sites sur 2720 ha le long de l’autoroute des Hauts-Plateaux et 5 sites totalisant 1262 ha dans le Sud. En août 2005, un autre programme national de réhabilitation des ZI et ZA s’étalant sur 3 ans devait être mis en chantier pour un budget s’élevant 6 milliards de dinars. Y étaient concernées les ZI et ZAC situées dans les wilayas d’Alger, Blida, Tizi Ouzou, Tissemsilt, Annaba, Skikda, Sétif, Oum El Bouaghi, Constantine, Khenchela, Bordj Bou Arréridj, Relizane, Oran, Aïn Témouchent, Mostaganem et Mascara. «Tous les besoins recensés au niveau de ces zones ont été pris en charge dans le cadre de cette opération d’une importance sans précédent», se réjouissait Abdelhamid Temmar, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements de l’époque. En même temps, le projet de création de trois villes industrielles devait être mis en route, dont celle de Bellara dans la wilaya de Jijel. Début 1999 fut donné le coup d’envoi d’une opération de réhabilitation des ZI et ZA pour laquelle l’Etat avait consacré plus de 25 milliards de dinars. Au total, 46 ZI et 18 ZA réhabilitées en 7 ans dans 40 wilayas du pays, annonçait pompeusement Abdelmadjid Menasra, alors ministre de l’Industrie et de la Restructuration. Autres temps, autres conjonctures et enjeux, mais les réponses se focalisant toujours sur l’argent et les engagements sans lendemain. Alors que la crise s’est confortablement installée et les appels à la retenue budgétaire fusaient de partout, pas moins de 10 milliards de dinars avaient été mobilisés pour les besoins d’un programme de réhabilitation des ZA, version Bouchouareb. Bien que celui-ci se soit gardé d’indiquer le volume de l’enveloppe allouée à son programme, des sources sûres parlent de 10 milliards de dinars au minimum, puisque peu de temps avant le déclenchement de la crise, la mise allait être rejouée à hauteur de 20 milliards de dinars. Tout cet argent englouti pour aboutir à quoi ? Une industrie qui peine à sortir la tête de l’eau et une redoutable mafia du foncier qui impose son diktat. Les croisements des intérêts occultes ayant servi à mettre en place un processus de dilapidation en règle de dizaines de milliers d’hectares.

La politique de restrictions budgétaires sera-t-elle revue par le gouvernement ?

Dopés par la géopolitique, les prix du pétrole ont subitement rebondi. D’à peine 60 dollars en moyenne en 2017, ils dépassent allègrement les 74 dollars aujourd’hui. Quelques pointes à 75 dollars indiquent que les cours pétroliers pourraient s’e
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La politique de restrictions budgétaires sera-t-elle revue par le gouvernement ?

Dopés par la géopolitique, les prix du pétrole ont subitement rebondi. D’à peine 60 dollars en moyenne en 2017, ils dépassent allègrement les 74 dollars aujourd’hui. Quelques pointes à 75 dollars indiquent que les cours pétroliers pourraient s’envoler au moindre retournement de conjoncture (conflit ouvert avec l’Iran, actes terroristes au Nigeria, décision intempestive de Donald Trump, etc.). L’instabilité géopolitique qui affecte une bonne partie de la planète conforte malheureusement cette hypothèse en dépit de la disponibilité d’importants stocks qui auraient normalement dû tirer les prix du pétrole et du gaz vers le bas. Bien qu’il soit encore trop tôt pour présager de la durée de cette subite envolée, cette dernière constitue à l’évidence du pain béni pour les autorités algériennes à court d’argent en cette période extrêmement sensible de préparation à un 5e mandat présidentiel qui requiert des ressources financières considérables pour fidéliser l’électorat à coups de transferts sociaux et d’affectations de rentes. Les 10 à 12 milliards de dollars supplémentaires que pourrait procurer cette remontée des cours pétroliers qui s’ajoutera à l’argent de la planche à billets et au supplément d’impôts collectés vont conforter les autorités algériennes dans leur gestion rentière du pays. Elles continueront à dépenser sans compter dès lors qu’il s’agit de se maintenir le plus longtemps possible au pouvoir. Bien que le prix de référence pour l’élaboration de la loi de finances pour l’année 2018 soit de 55 dollars le baril, l’équilibre budgétaire réel ne pourra être atteint cette année qu’avec un prix moyen annuel avoisinant les 80 dollars, estiment quelques experts. On est pour l’instant encore loin du compte, le déficit pouvant dépasser les 10 milliards de dollars si les prix venaient à caracoler, comme on le redoute, autour de 75 dollars seulement.    Anticipant cette envolée des cours hydrocarbures que l’on espère forte et durable, le gouvernement qui agit en période préélectorale (l’élections présidentielle aura lieu en avril 2019), le gouvernement prévoit d’ores et déjà d’augmenter fortement les dépenses budgétaires dans le courant de l’année et sans doute encore plus en 2019. Ces dépenses vont, comme chaque année, grossir le déficit des dépenses publiques qui pourraient atteindre voire allègrement dépasser les 2500 milliards de dinars, selon des prévisions largement relayées par la presse. Un déficit que seul un prix du pétrole à 100 dollars, conforté par l’apport de la planche à billets et une collecte d’impôts exceptionnelle, pourrait résorber. Critiqué de toutes parts (FMI, Banque mondiale, opinion publique) pour l’usage de la planche à billets, le gouvernement pourrait décider de modérer cet apport problématique qui risque d’engendrer une envolée de la dette intérieure aux conséquences désastreuses sur les grands équilibres économiques et financiers du pays. A en croire le ministre des Finances, il a été très peu fait usage de la planche à billets dont les premiers tirages (environ 700 milliards de dinars) auraient exclusivement servi à la résorption d’une partie de l’impasse budgétaire qui se chiffre comme on le sait à environ 13% du Produit intérieur brut (PIB). L’embellie financière générée par l’inattendue hausse des cours pétroliers pourrait inciter, pour le grand bien de notre économie, le ministère des Finances et la Banque d’Algérie à mettre en veilleuse la planche à billets. La remontée des cours pétroliers et gaziers dopera également la balance des paiements qui accusait un problématique déficit ayant contraint le gouvernement à mettre en œuvre un programme drastique de réduction des importations qui lui a valu de vives critiques, notamment de la part des pays cosignataires d’accords de libre échange (ZLEM et ZLA). Le gouvernement sera-t-il tenté, au vu des encaisses supplémentaires générées par la hausse des prix des hydrocarbures, de lâcher du lest pour calmer ses partenaires européens et arabes, lésés par la réduction des exportations en direction de notre pays ? Tout porte à croire que le gouvernement algérien, en mal de reconnaissance étrangère notamment en cette période de troubles géopolitiques, le fera. On ne connaît uniquement pas l’ampleur du délestage qu’il sera appelé à consentir à ses remuants partenaires, notamment européens, dont une importante personnalité vient d’effectuer un déplacement à Alger uniquement pour s’enquérir de ce problème. Au ministère du Commerce, on commence même à évoquer la possibilité de mettre fin aux interdictions d’importation d’une gamme d’environ 1000 produits et d’utiliser à la place de ces interdictions des taxes douanières plus élevées. Le commerce extérieur pourrait ainsi continuer à évoluer normalement tout en permettant à l’Etat d’empocher de substantielles recettes douanières.       On s’interroge enfin sur les répercussions possibles de cette hausse inattendue des prix des hydrocarbures sur le niveau de nos réserves de change et sur la remise en selle du fonds de régulation des recettes. Trop tôt pour en parler, reconnaissent les experts qui s’accordent toutefois à dire que les réserves de change (90 milliards de dollars au début de l’année 2018) continueront à baisser compte tenu des dépenses qui seront engagées cette année, tandis que le fonds de régulation des recettes n’aura de chance de ré-émerger que si cette dynamique de remontée des prix s’installe dans la durée. Une prévision qu’il est encore trop tôt de confirmer.

NAHD – CRB : Le match au stade du 5 Juillet

Le derby algérois qui opposera le NAHD au CRB, samedi, pour le compte de la 29e journée du championnat de Ligue 1 aura lieu au stade du 5 Juillet, apprend-on de source proche du club Sang et Or. Il était initialement programmé par la LFP au stade du 2
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NAHD – CRB : Le match au stade du 5 Juillet

Le derby algérois qui opposera le NAHD au CRB, samedi, pour le compte de la 29e journée du championnat de Ligue 1 aura lieu au stade du 5 Juillet, apprend-on de source proche du club Sang et Or. Il était initialement programmé par la LFP au stade du 20 Août 1955 en raison du déroulement la veille (vendredi) du match international des U20 entre l’Algérie et le Ghana pour les éliminatoires de la CAN-2019, les responsables du Complexe olympique interdisant le déroulement de deux matches sur la même pelouse en l’espace de 24 heures. Mais les dirigeants husseindéens qui se sont déplacés hier au siège de la LFP, ont pu convaincre les membres du directoire de la Ligue des difficultés organisationnelles (répartition des supporters) pour faire jouer ce derby au stade du 20 Août 1955, sachant que les deux clubs reçoivent sur le même terrain. Après cet accord, le Nasria bénéficiera de trois créneaux d’entraînement au stade annexe du 5 Juillet. Le NAHD, qui est en course pour une place au podium, a repris les entraînements hier avec l’ensemble des joueurs, y compris le milieu de terrain Chemseddine Herrag qui souffrait de petits bobos. L’ancien Harrachi s’est complètement rétabli et sera opérationnel face au CRB qui s’est mis à l’abri du spectre de la relégation après sa victoire face au PAC (2-1), samedi passé. Le NAHD se présentera au grand complet avec probablement le retour de Yousfi.  

Verts d’Europe : Ces Algériens qui joueront les compétitions européennes

Certains internationaux algériens ont fait relativement de bonnes saisons avec leurs clubs respectifs. C’est le cas de Yacine Brahimi qui a officiellement décroché avec le FC Porto, avant-hier, le championnat du Portugal, avant même la fin de la sais
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Verts d’Europe : Ces Algériens qui joueront les compétitions européennes

Certains internationaux algériens ont fait relativement de bonnes saisons avec leurs clubs respectifs. C’est le cas de Yacine Brahimi qui a officiellement décroché avec le FC Porto, avant-hier, le championnat du Portugal, avant même la fin de la saison. Et l’Algérien de 29 ans y a grandement contribué, lui qui a inscrit 8 buts et a été élu meilleur joueur du club, comme il fait partie de l’équipe type de l’actuelle saison. Brahimi pourrait, par ailleurs, changer d’air dès cet été. Son contrat avec Porto prend fin l’année prochaine et, selon les médias européens, quelques clubs sont sur ses traces. L’autre Algérien qui a brillé cette saison à l’étranger est bien évidemment Zinedine Ferhat qui, même s’il n’a pas décroché de titre, a réalisé une saison exceptionnelle avec Le Havre en Ligue 2 française. Vendredi soir, lors du déplacement de son club à Niort, l’ancien joueur de l’USM Alger avait été l’auteur de sa 19e passe décisive depuis le début de la saison. Son club l’avait emporté surc le score d’un but à zéro. Ferhat, 24 ans, avait rejoint Le Havre en 2016 en provenance de l’USMA. En plus de Brahimi, deux autres internationaux algériens vont prendre part à la prochaine édition de la Ligue des champions d’Europe, à moins qu’ils ne changent d’air. Il s’agit de Hillal Soudani, champion de Croatie avec Zagreb, et Nabil Bentaleb, dont le club, Schalke 04, a terminé deuxième dans le championnat d’Allemagne. Il y a également Riad Boudebouz et Aissa Mandi qui sont qualifiés, avec le Betis Séville (Espagne) pour l’Europa League. Le capitaine des Verts a même effectué une très bonne saison. Sofiane Feghouli est bien parti, de son côté, pour disputer la plus prestigieuse des compétitions européennes. Son club turc du Galatasaray est leader du championnat, à deux journées de la fin de la saison. A noter, en dernier lieu, que le défenseur Faouzi Ghoulam a fait son retour, hier, au sein de son club italien de Naples, après près de six mois d’indisponibilité pour blessure. L’Algérien a été convoqué pour le match à domicile face à Torino, mais n’a finalement pas été incorporé. Son coéquipier en sélection et en club, Adam Ounas, a remplacé Callejon à la 88e minute.  

MO Béjaïa : Les Crabes retrouvent l’élite

Les Crabes du MO Béjaïa ont validé, samedi dernier, leur ticket pour la Ligue 1, après leur victoire face au CA Batna sur le score de 1 à 0 dans une rencontre très serrée, qui a eu lieu dans un stade plein à craquer. Une victoire synonyme de retou
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MO Béjaïa : Les Crabes retrouvent l’élite

Les Crabes du MO Béjaïa ont validé, samedi dernier, leur ticket pour la Ligue 1, après leur victoire face au CA Batna sur le score de 1 à 0 dans une rencontre très serrée, qui a eu lieu dans un stade plein à craquer. Une victoire synonyme de retour parmi l’élite après une saison passée en Ligue 2. Auteurs d’un parcours honorable depuis le début de la saison, puisqu’ils ont toujours fait partie du trio de tête, les poulains du coach Azzedine Aït Djoudi n’ont pas attendu les dernières journées pour décrocher le ticket de l’accession, puisque le succès face au CAB leur a permis d’occuper la première place avec 56 points avec 5 et 6 points d’avance sur leurs poursuivants immédiats, l’ASAM et le CABBA, qui en découdront la prochaine journée dans un match au sommet. A la fin de la rencontre, le coach Azzedine Aït Djoudi a affiché sa joie après avoir permis au MOB de retrouver l’élite en déclarant : «Notre accession est méritée eu égard à notre parcours très honorable qui a permis à l’équipe d’assurer sa place en Ligue 1 à deux journées de la fin de la saison. Il faut remercier les supporters, les dirigeants ainsi que les joueurs pour les efforts fournis durant toute la saison. Je tiens également à remercier les entraîneurs qui sont passés par là et auxquels revient le mérite de ce qui a été réalisé en cette fin de saison.» De son côté, le capitaine Maâmar Youcef a déclaré à propos de cette rencontre : «Je ne vous cache pas que nous avons eu des difficultés pour empocher les trois points de la victoire face à un adversaire qui est venu pour réussir un bon résultat. Toutefois, notre détermination pour arracher la victoire nous a permis de valider notre ticket pour la Ligue 1 à deux journées seulement de la fin de la saison. Je tiens à dire toute ma déception quant au comportement de nos supporters qui nous ont accusés à tort d’avoir arrangé la rencontre avant le but de Belkacemi. Je trouve cela inadmissible.» Enfin, le MOB, qui a réalisé un parcours exceptionnel, celui d’un champion, retrouvera la cour des grands qu’il n’aurait jamais dû quitter avec une gestion plus rationnelle de son budget. Les dirigeants doivent tirer les leçons des erreurs commises par le passé, afin de permettre à l’équipe de durer parmi l’élite.

Des philosophes cotisent pour réussir un congrès

En dépit du désistement à la dernière minute du ministère de la Culture à aider financièrement la tenue du 6e congrès de l’Association algérienne des études philosophiques (AAEP), cette rencontre internationale, organisée les 25 et 26 avril derni
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Des philosophes cotisent pour réussir un congrès

En dépit du désistement à la dernière minute du ministère de la Culture à aider financièrement la tenue du 6e congrès de l’Association algérienne des études philosophiques (AAEP), cette rencontre internationale, organisée les 25 et 26 avril dernier à Azur-plage, à Staouéli, a connu un franc succès, a relevé le président de cette association, Omar Boussaha. Pour réussir cette activité qu’ils veulent pérenniser, les philosophes, professeurs et universitaires nationaux affiliés à l’AAEP ont, en effet, puisé dans leurs deniers personnels afin d’assurer le gîte et le couvert à leurs homologues étrangers venus de Tunisie, du Maroc, du Liban et du Soudan, a-t-on appris. Axé sur le thème de «La culture du vivre-ensemble et de la lutte contre toutes les formes d’extrémisme et d’exclusion», ce congrès a permis de mettre la lumière sur les dimensions socioéconomiques, religieuses et culturelles, poussant les individus et certaines organisations de masse vers le refus de l’Autre, des idées d’ouverture sur le monde et ses variétés de cultures, de pensées, d’idéologies, de modes de vie et de vision du monde contemporain. Les interventions de tous les communicants ont été suivies chacune d’un vif et fructueux débat sur les soubresauts du monde culturel et d’un impact des médias sur les esprits du grand public. Sans qu’ils en soient avisés, la prise en charge complète des philosophes étrangers a permis la réussite de ce congrès annuel, lequel a failli péricliter, n’était la volonté des membres de l’AAEP, note-t-on. «Nous avons été surpris par l’incompréhensible faux bond du ministère de la Culture. Qu’à cela ne tienne, nous avons décidé de ne pas annuler ce congrès et de le financer avec nos propres moyens et ressources financières. Il a connu un succès retentissant, que des médias nationaux ont parfaitement répercuté en lui conférant l’importance et la place qu’il mérite», a indiqué Ahmed Dellabani, professeur de philosophie et président du bureau de l’AAEP de Biskra, lequel a animé de fort belle manière l’allocution inaugurale de ce congrès qu’«il serait dommage de voir disparaître à cause d’un déficit de financement étatique», souligne-t-on du côté des organisateurs.  

Focus en escale à Skikda

Le palais de la Culture et des Arts de Skikda a abrité dernièrement une exposition photographique internationale intitulée «Une image, une femme», dans le cadre d’une tournée nationale organisée par l’association photographique Focus, en collaborat
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Focus en escale à Skikda

Le palais de la Culture et des Arts de Skikda a abrité dernièrement une exposition photographique internationale intitulée «Une image, une femme», dans le cadre d’une tournée nationale organisée par l’association photographique Focus, en collaboration avec le ministère de la Culture. «L’exposition tenue à Skikda représente la troisième halte, après celles déjà organisées à Alger et Sétif. La tournée se poursuivra encore pour concerner plusieurs autres villes du pays», expliquent les jeunes membres de Focus qui se sont déplacés à Skikda. Forte de 43 œuvres photographiques, versées toutes dans la thématique de la femme, l’exposition se propose, comme l’expliquent ses initiateurs, à mettre en valeur la femme dans sa beauté, sa condition, son vécu et ses aspirations. L’exposition, qui a constitué l’un des événements culturels forts de la ville ces derniers jours, a drainé un public connaisseur et autres curieux. Une grande partie des jeunes photographes locaux ont surtout eu à s’imprégner de ce qui se fait ailleurs, voire à échanger leurs commentaires à propos des œuvres proposées. Le niveau, aussi bien technique qu’artistique, des œuvres proposées, reste globalement très appréciable, même si la tendance «portraitiste» a légèrement dominé l’ensemble. La vocation «internationale» de l’exposition lui a également insufflé un brin de renouveau, représenté surtout par d’excellentes approches artistiques, arborées par Anjan Gosh (Inde), Mohamed Gamal (Egypte) et Thalia Katsiveli (Grèce). Les œuvres des jeunes photographes algériens, présents en force, n’ont pas démérité et l’exposition aura eu l’honneur de mettre en valeur la dextérité artistique de plusieurs d’entre eux. La photo proposée par Sofiane Belhani, certainement l’une des meilleures œuvres de l’exposition, dénote du degré de maturité artistique de certains de nos jeunes photographes. Avec Belhani, d’autres photographes, tels Dihia Gaci et Haider Zerari, ont également égayé le Salon, chacun selon sa sensibilité, de deux portraits fort réussis, sans recourir pour autant au «style misérabiliste» qui continue de miner ce genre photographique chez nous. Le grand mérite de l’association Focus réside dans la volonté de ses membres de proposer d’autres visions d’un art très prisé parmi nos jeunes et de les avoir encouragées. Forte déjà d’une certaine expérience, il lui appartiendra désormais de passer à une autre dynamique basée sur l’artistique et la créativité afin de limiter, un tant soit peu, le recours simpliste aux clichés, aux cartes postales et aux autres stéréotypes photographiques que les Salons qui poussent, ici et là, ne cessent de couver.Des Salons qui risquent de mouler l’art photographique dans des thématiques rébarbatives et souvent populistes, empêchant par là les jeunes photographes d’évoluer, et surtout de créer. Selon les membres de Focus, c’est Tlemcen qui devra accueillir dans les jours à venir cette sixième édition.

Délocaliser = dénaturer

Par Noureddine Amrani (*) A la veille de la commémoration de l’insurrection du 8 Mai 1945 à Guelma, notre attention a été saisie par une action entreprise par le cinéaste Djaâfar Gacem, visant à délocaliser l’histoire de l’insurrection du
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Délocaliser = dénaturer

Par Noureddine Amrani (*) A la veille de la commémoration de l’insurrection du 8 Mai 1945 à Guelma, notre attention a été saisie par une action entreprise par le cinéaste Djaâfar Gacem, visant à délocaliser l’histoire de l’insurrection du 8 Mai 1945. Pour ce faire, la réalisation d’un film est programmée à l’ouest du pays sur l’épopée des massacres qui ont eu lieu durant plus de deux mois à Guelma et dans sa région. Cette entreprise, préméditée depuis le mois de janvier 2018, a été dénommée Héliopolis, ville située à 3 km au nord de Guelma, et avalisée par le ministère de la Culture, avec une bonification financière pour sa réalisation. Ainsi, la mise en œuvre a commencé le 20 avril 2018 à Aïn Témouchent, en omettant le droit d’informer les citoyens algériens, soucieux de la préservation de l’histoire authentique de leur pays et du respect de leurs martyrs. Ceci étant pour la forme ! La reconstitution des situations vécues dans lesquelles nos parents se sont sacrifiés pour la foi, la liberté et la dignité, ne saurait accepter des interpolations du genre. Pour vos séquences, Monsieur le réalisateur, vous ne pourrez pas prendre à témoin une nature autre que celle qui garde dans ses entrailles le sang et les cendres des ossements de nos martyrs. Ne vous égarez pas ! La vérité sautera aux yeux. Pour le vrai de l’histoire : le 7 mai 1945, lors d' une réunion avec le sous-préfet et l’organisation des partis de gauche, le comité des AML demanda l’autorisation de manifester le lendemain. L’option de défiler dans un cortège unique avec le drapeau algérien, proposée par l’AML et le PPA, fut refusée. Sur ce, le 8 mai 1945, à 18h30, un cortège de 1500 à 2000 jeunes et 400 à 500 paysans venus du marché de bestiaux et assoiffés de liberté, rejoignirent par la rue d’Announa, le centre de la ville, avec le drapeau algérien, en défiant les milices coloniales dirigées par le criminel Achiary, sous-préfet de l’époque. Ne donnez pas l’occasion aux criminels, auteurs de l’œuvre satanique, de se voir amnistiés par l’absence de décor authentique témoin à charge et imprescriptible pour l’histoire du pays. La présence de nos militants à la levée des couleurs de l’Etat colonial n’était pas souhaitée par l’AML. La page restera à jamais indélébile du sang de nos martyrs. Oued Seybouse, entre Guelma et Héliopolis, arrosera éternellement la région pour s’ablutionner des ossements de nos martyrs. Kaf el boumba et les fours à chaux de Louis Lavie, minotier à Héliopolis, qui ont servi à incinérer des milliers d’Algériens assassinés, le puits du colon sanguinaire, Chemol, qui lui a servi à jeter vivants des Algériens, puis à les cimenter, restent les témoins éternels des crimes. Vous seriez tenté de justifier votre choix d’adaptation de vos scénarios par la disponibilité d’édifices coloniaux. Ce choix vous rapprochera sans aucun doute de la période de la francisation du pays en 1848, où il a été proclamé «territoire français», mais vous éloignera de la reconstitution authentique des scènes des massacres du 8 Mai 1945. Pour rester fidèles à la réalité, vous ne trouverez guère mieux que la caserne de Guelma : forteresse qui abrita l’exécution de neuf jeunes de nos parents âgés de 19 ans en moyenne, sur ordre d’Achiary. Ne profanez pas nos mémoires, elles resteront vives encore. Faites œuvre utile pour notre jeunesse à découvrir par un recueillement les sites mémoriaux qui parsèment les champs de bataille de notre pays. Les musées à ciel ouvert seront d’un grand apport dans ce cas. (*) Fils de chahid du 8 Mai 1945

Piraterie et «choc d’incivilisation» à Mare Nostrum

Par Belkacem Meghzouchene Romancier algérien Cinq siècles avant Choc des civilisations pour un ascenseur à Piazza Vittoria, un best-seller superbement écrit par le romancier algérien, italianophone, Amara Lakhous (né en 1970, à Alger), la me
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Piraterie et «choc d’incivilisation» à Mare Nostrum

Par Belkacem Meghzouchene Romancier algérien Cinq siècles avant Choc des civilisations pour un ascenseur à Piazza Vittoria, un best-seller superbement écrit par le romancier algérien, italianophone, Amara Lakhous (né en 1970, à Alger), la mer Méditerranée fut le plus grand théâtre des chocs des entités Chrétien/Musulman, Occident/Orient et Espagnol/Ottoman. La mer Méditerranée, ce bassin turbide ayant connu de courtes périodes d'accalmie relative, et d'autres belliqueusement houleuses. L'écume des haines, par guerres sacro-saintes interposées, avait tant disjoint les deux rives, diamétralement opposées. Qui arborait le Croissant, qui brandissait la Croix. Cristiani di Allah (Les Chrétiens d’Allah), est un roman de l'écrivain italien Massimo Carlotto (né en 1956, à Padoue), se passe dans la Régence d ’Alger des années 1541-1542. Les auteurs italiens, qui s'intéressent à romancer sur l'Algérie, méritent une attention particulière et une reconnaissance. A plus forte raison quand ils narrent des pans entiers de notre histoire tentaculaire, empreinte de chocs civilisationnels, de perfidie, d'opprobre, de piraterie et de légendes bien salivées au fil des siècles.«Alger la Blanche, resplendissante dans toute sa beauté. Vue des collines altières, elle semblait une perle se polissant sur le rivage de la mer». Rififi entre raïs et janissaires Cristiani di Allah est une histoire d'amour, de passion, de trahison et d'atrocités de guerre. Mais aussi de la traite d'esclaves blancs, d'intrigues, de vendettas. Massimo Carlotto dépeint la ville de Sidi Abderrahmane, dévalant une dénivellation jusqu'aux Iles aux mouettes (Icosim, en phénicien), avec ses maisons mauresques entassées l'une au-dessus de l'autre comme un cône de pin, une médina fascinante et effrayante, mythique et ombreuse, habitée par des personnages tant cruels et louches que cléments et bienfaisants. Etonnamment, ces renégats furent des refugiés religieux ou politiques, mais aussi des refugiés sociaux avant tout. Incroyablement, entre le seizième et le dix-neuvième siècles, 300 000 chrétiens s’étaient convertis à l'islam, de gré pour les renégats, et de force pour les pauvres esclaves. La trame de cette fiction, aux épices méditerranéennes, se tisse dans une cité cosmopolite, La Casbah d'Alger, écumée par un patchwork d’Andalous, d’autochtones, et de corsaires renégats musulmans et hébraïques, cupides de surcroît. Communément appelés «les Raïs». «Je m’appelle désormais Redouane Raïs. Je suis advenu un corsaire pour être libre d’aimer. Et pour être encore libre davantage, je me suis fait turc». Une foultitude de renégats de toutes les contrées de la chrétienté, devenus des Raïs, ayant troqué leur nom de naissance pour des sobriquets musulmans. Redouane Raïs, d'origine albanaise et fils d’un pêcheur, ex-mercenaire, renia la Croix et la substitua par le Croissant, et se mit au service de la Régence d'Alger, gouvernée par un autre renégat sarde, le beylerbey Hassan Agha, que Kheir-Eddine Barberousse avait fait eunuque, encore enfant. Redouane Raïs s'éprit de Othmane Raïs, un renégat allemand ayant déjà guerroyé pour le compte des redoutables lansquenets. Ils partageaient un lit à baldaquin, chipé d'une fuste catalane prise comme butin. Leur relation homosexuelle, imbibée des vins des îles Canaries, se trouva ébranlée, quand par un matin automnal la flotte gargantuesque de Charles Quint remplit soudainement la baie d'Alger (mercredi 19 octobre 1941.) L'effroi s'empara de la populace apeurée, victime des exactions des pirates des mers. Il eut fallu quatre jours pour débarquer la titanesque armée de l'Empereur à la rive gauche de l'Oued El Harrach, à El Hamma, plus exactement. La Citadelle emmurée refusa toute capitulation, et deux jours après, une pluie diluvienne fit couler le tiers des navires et embourba la soldatesque à terre, si affamée et accablée par le froid glacial et les vents violents. Même la poudre, trempée par les giboulées, n'était d'aucun secours. Charles Quint décida de battre en retraite, humiliante pour sa couronne qu'il jeta dans les flots de mer déchaînée. La Croix se brisa, le boucher des Aztèques, le conquistador Hernan Cortes, et l'amiral génois, Andrea Doria, avalèrent la débâcle, la mort dans l'âme. A l'intérieur de la légendaire Citadelle, la liesse fut grandiose. On fit même endosser la victoire providentielle aux saints de la ville et aux prophéties d’une bohémienne morisque. Chacun y allait de sa propre légende. Redouane Raïs, trentenaire, la voix narratrice de ce roman, voulait bâtir une galiote qu'il baptisera La victoire de l'islam, pour les besoins de la piraterie. Il se rendit au bagne d'Ali Arabagi, où languissait un esclave espagnol habile en la matière, nommé Honorato Figuera. Ils se mirent d'accord sur les honoraires. Dans la taverne du bagne, les deux amants renégats burent du vin, et le tenancier ligurien, Ali di Varezze, leur apprit que les trésors d'Hernan Cortes ramenés du Mexique coulèrent dans la baie d'Alger lorsque le conquistador y perdit sa galère Esperanza. Redouane et Othmane crurent entendre une blague italienne, mais le barman leur susurra que le timonier Vincencio Yarmonque de la galère de Cortes, pris prisonnier, blessé à la jambe, était prêt à leur indiquer le lieu exact du naufrage en monnayant sa guérison et sa liberté. Ils emmenèrent le prisonnier chez un chirurgien, un autre renégat espagnol, Pedro de Choya, renommé Yassine, que Redouane Raïs trouvait «étrange, taciturne, solitaire, entouré d'esclaves gueux plus âgés que lui. Il a une petite tête, un grand échalas, avec des mains si grandes qu'elles sont faites beaucoup plus pour tuer que pour guérir». Le timonier porte un pendentif ramené du Nouveau Monde, à l'effigie d'un animal bizarre. Sa jambe gangrenée devait être amputée. Les deux corsaires lui firent un chantage : lieu du trésor contre sa cure ! Avant de rendre l’âme, il leur révéla que «la galère de Cortes a coulé à trois mille à l'est de Cap Matifou. La proue s’est échouée sur la plage sablonneuse et la poupe s'est fracassée sur les écueils. Les trésors sont cachés dans la cabine de Cortes, en poupe. Le coffre-fort à trois serrures regorgeait de perles précieuses et de pépites d'or dont le couvercle porte un dessin de lis au milieu !» Le lendemain, de bonne heure, ils filèrent vers Cap Matifou, en catimini. Après trois jours de recherches infructueuses, ils rentrèrent à La Casbah, bredouilles. Massimo Carlotto n’élude pas de relater les souffrances et les châtiments corporels et moraux subis par les esclaves européens, croupissant dans les sous-sols ou s'usant les muscles au bord des galères à force de ramer en saison de course. Pour s'affranchir, les esclaves devaient soit se reconvertir à l'islam ou payer la rançon exigée par leurs maîtres, démesurément insatiables. Une vive tension planait donc entre la taïfa des raïs et les janissaires. Ces derniers s'affichaient arrogants, avides de sang, la main prompte à dégainer le yatagan. Redouane Raïs eut un caractère impitoyable, hardi, barbare, sans scrupules, éhonté, méprisant et sadique. Toutefois, les remords l'affaiblirent. Il rêvait de voyager au Nouveau Monde. A l’inverse, son amant, Othmane Raïs, fut futile, égoïste et infatué, il s'amouracha d'un jeunot turc intouchable, un janissaire. Redouane Raïs, fou furieux, élabora une manigance compliquée et dangereuse. En essayant d’étouffer la relation sodomite entre son amant et le jeune janissaire, Redouane Raïs, en véritable magouilleur, engagea le serveur de la taverne, un esclave nommé Ginete Botin, à mettre du venin d’un alchimiste français (Guillaume alias Hamza) dans la coupe du mouchard Ali di Varezze, qui mourra quelques jours plus tard, et en même temps il céda ses trois propres esclaves chrétiens, Iseppo le Vénitien, Bartolemeo le Génois, et Girbau le Portugais, au renégat sarde, Farhat Raïs, le chef de la garde prétorienne de Hassan Agha. Le 6 avril 1542, sa galiote La victoire de l'islam enfin construite, Redouane Raïs et ses acolytes égorgèrent trois moutons sur la proue, ensanglantant les flots, un rituel superstitieux, puis hissèrent les voiles pour aller en course. Piraterie organisée ! De retour des razzias des côtes italiennes, ils descendirent au marché des esclaves, le Badistan, sis dans la Basse Casbah, non loin du palais royal, La Djenina. Les esclaves étaient exposés nus et enchaînés, examinés par les acheteurs le matin et rachetés l’après-midi aux enchères ! Par précaution, les acquéreurs d'esclaves faisaient même appel aux chiromanciens pour prédire leur destin. Redouane Raïs s'attacha les services d'un gitan hongrois pour bien choisir ses trois nouveaux esclaves, pris récemment par lui-même : deux musiciens (Miali Grau, instrumentaliste sarde, et Soghomon, flûtiste arménien) et une femme robuste, Domenica Carafe, de Syracuse. Les deux musiciens se lamentèrent de leur séparation de la chanteuse Lucia de Jani, qui fut capturée avec eux par la galiote La victoire de l'islam, acquise par Mami Giudeca, et pourtant ils la lorgnaient au Badistan. Redouane Raïs ourdit un complot pour assassiner, nuitamment, le jeune janissaire qui s’enticha de son amant allemand. Il le fila même jusqu'à sa caserne. Nonobstant, quelques jours après, les janissaires anticipèrent et tuèrent Othmane Raïs, que son amant ensevelit, le cœur fêlé, au milieu de la baie d’Alger, jurant sur les flots mousseux qu’ils l’engloutirent pour venger sa mort. Les deux musiciens lui apportèrent furtivement Lucia, dont la voix ensorcela Redouane Raïs. Il lui promit de la libérer avec ses deux compères. A la veille de son dernier départ d’Alger, le corsaire albanais s’embusqua dans une ruelle sombre de La Casbah et éventra les deux janissaires tenus pour responsables de l’assassinat de Othmane Raïs. De retour d’une taverne, éméchés et titubant dans les dédales de la médina mythique, il les éventra à l’aide d’un katzbalger, l’arme de son amant tué. Illico presto, il les fit charger sur une charrette, épaulé des deux musiciens sarde et arménien, qui acheminèrent les deux corps turcs à l’atelier du chirurgien espagnol, Pedro de Choya, qui s’en réjouissait d’examiner leurs viscères, avant de les enterrer, en cachette, dans le cimetière des esclaves. Première vengeance assouvie. Redouane Raïs offrit à l’alchimiste français, son amant occasionnel, sa maison et son esclave algérien, Ahmed, et il ne lésina pas à poignarder plus tard dans la nuit le renégat vénitien Mami Giudeca, le propriétaire féroce de l’esclave vénitienne, Lucia. A l’aube, ils embarquèrent tous dans la galiote La victoire de l'islam, à destination des côtes italiennes. Redouane Raïs releva l’ancre et jeta l’ultime coup d’œil sur la ville penchée sur la mer sibylline, encore assoupie. Entre-temps, il devait rejoindre la flotte de Kheir-Eddine Barberousse, amarrée à Toulon, qu’il ravagea d’ailleurs sans vergogne, trahissant l’hospitalité du roi François 1er. La cathédrale de Toulon fut saccagée et transformée en mosquée. Une grande majorité des enfants des environs furent enlevés et réduits en esclaves. A la fin, Redouane Raïs abjura la foi musulmane, se renomma Giovan Battista Grani, et s’étiolait quelque temps au sud de la France, caressant le rêve de naviguer outre-Gibraltar, sous le charme de la voix de Lucia qui n’avait finalement pas regagné Venise. «Sa voix pénétra dans mes tripes, et tel un onguent, Lucia atténua ma douleur et chassa ma mélancolie, contractée depuis la perte du lansquenet allemand, alias Othmane.»   Cristiani di Allah (189 pages), préfacé par Amara Lakhous, mérite bien une traduction vers l’arabe et le français.     Roman : Cristiani di Allah (Edizione E/O, Italie). Auteur : Massimo Carlotto

Le MCA rate ses débuts face à El Jadida

Le MC Alger a raté son entame dans la phase de poules de la Ligue des champions africaine (groupe B). Le Doyen des clubs algériens a été accroché par la formation marocaine Difaâ Hassani d’El Jadida dans un derby maghrébin très disputé et qui s
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Le MCA rate ses débuts face à El Jadida

Le MC Alger a raté son entame dans la phase de poules de la Ligue des champions africaine (groupe B). Le Doyen des clubs algériens a été accroché par la formation marocaine Difaâ Hassani d’El Jadida dans un derby maghrébin très disputé et qui s’est soldé par un nul (1-1). Toutefois, le MCA qui a dominé la seconde période a eu le mérite de revenir au score, malgré l’infériorité numérique après l’expulsion de Mebarakou à la 53’ pour un tacle violent sur un joueur marocain. La sortie de Mebarakou a beaucoup pénalisé son équipe, ce dont a profité la formation adverse pour ouvrir la marque à la 78e par Ahaddad suite à une mésentente entre le défenseur Azzi et le portier Chaouchi. La réaction des Algérois fut rapide puisque quatre minutes plus tard, le latéral gauche Karaoui remettra les pendules à l’heure d’un tir canon en pleine surface de réparation (82’). Ce nul a été salué comme il se doit par les supporters, car, non seulement l’équipe évoluait à 10 depuis la 53’, mais aussi parce qu’il a été acquis face à un adversaire qui a montré de grandes qualités, notamment en première période. Il faut dire que l’équipe d’El Jadida a failli ouvrir la marque par Msuva, n’était la vigilance de Chaouchi. Les Marocains se sont procuré d’autres occasions qui auraient pu faire mouche, alors que du côté mouloudéen, on notera l’occasion de Nekkache qui n’a pas été bien exploitée (18’). L’entraîneur Bernard Casoni reconnaît d’ailleurs que le match était difficile : «Nous avons trouvé  des difficultés en première période. Nous avons commis des erreurs qui auraient pu être exploitées par l’équipe adverse. Mais en seconde période, nous avons bien entamé la partie. Cependant, l’expulsion de Mebarakou a complètement chamboulé nos plans. Notre situation est devenue plus compliquée. Nos chances sont intactes et nous aurons d’autres occasions pour nous rattraper.» Le MCA aura donc l’occasion de se racheter lors de la 2e journée face à l’ES Sétif, au stade du 8 Mai 1945, le 18 mai prochain, avant de préparer la suite de la compétition après le Mondial de Russie. De son côté, l’entraîneur d’El Jadida, Abdelhalim Taleb, estime que le match nul est un bon résultat : «Le match nul arraché à l’extérieur est un bon résultat. Nous devons travailler davantage pour espérer décrocher la qualification, malgré le manque d’expérience», a-t-il déclaré en substance.

L’arbitre tunisien Sadok Selmi, un espoir du sifflet

Pour le compte de la première journée de la phase de poules du groupe A de la LDC africaine édition 2018 ayant opposé le MCA au Difâa Hassani El Jadidi du Maroc, c’est au jeune arbitre tunisien Sadok Selmi, (fils de Youssef Selmi, lui-même ancien gran
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L’arbitre tunisien Sadok Selmi, un espoir du sifflet

Pour le compte de la première journée de la phase de poules du groupe A de la LDC africaine édition 2018 ayant opposé le MCA au Difâa Hassani El Jadidi du Maroc, c’est au jeune arbitre tunisien Sadok Selmi, (fils de Youssef Selmi, lui-même ancien grand arbitre international et ancien responsable de l’arbitrage tunisien durant les années 90), qu’a échu la délicate mission de diriger ce derby maghrébin. D’emblée, il faut reconnaître qu’en général, le match fut maîtrisé d’une manière magistrale par le trio arbitral. Dans le domaine de l’assistance et durant  cette chaude empoignade, aucune insuffisance ni carence. Sur l’aspect résultat, aucune influence sur les deux buts de la partie qui furent correctement et régulièrement inscrits. Pour l’aspect disciplinaire, les cartons qui furent distribués, dont deux jaunes et un rouge, renseignent sur le profil de l’arbitre concernant son côté autoritaire. Car à analyser la manière avec laquelle le carton rouge fut notifié à Zidane Mebarakou (54’), l’arbitre a su avec calme et doigté sous une trame d’intransigeance comment faire accepter à toute la famille du Mouloudia la dure, impitoyable mais combien (très) justifiée sentence. Car dans le concert du football inter-national, l’excès d’engagement, la brutalité, les fautes commises sur les attaques prometteuses et sur les attaquants dans les surfaces de réparation sont impitoyablement sanctionnées. Côté physique, il suivait le jeu avec une course pleine d’aisance, changeant de rythme selon les circonstances. En somme, Sadok Selmi, un arbitre qui regorge de prestance, a donné un aperçu sur l’arbitrage tunisien qui est en pleine renaissance.

Soustara veut réussir son entame

Tablant sur la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) pour sauver sa saison, en affichant clairement ses ambitions de remporter le trophée, l’USM Alger devra impérativement réussir son passage en phase de poules, qu’elle entamera ce so
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Soustara veut réussir son entame

Tablant sur la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) pour sauver sa saison, en affichant clairement ses ambitions de remporter le trophée, l’USM Alger devra impérativement réussir son passage en phase de poules, qu’elle entamera ce soir (20h), en accueillant au stade du 5 Juillet 1962 (Alger), les Tanzaniens de Young Africans, en match de la première journée du groupe D. La Coupe de la CAF est devenue par la force des choses, l’objectif majeur des Algérois, eux qui sortent bredouilles en compétition nationale, notamment en championnat où ils ont même perdu toute chance de terminer sur le podium, pour décrocher une place qualificative à une joute africaine, la saison prochaine. L’USMA veut faire d’ailleurs d’une pierre deux coups, en visant le sacre final, pour accrocher d’une part sa première étoile africaine, et de l’autre s’assurer une présence en Coupe de la CAF la saison prochaine. Une mission qui impose aux Algérois un sans-faute en phase de poules, à commencer par ce premier match face aux Tanzaniens, pour se hisser dans un premier temps en quart de finale.Une victoire impérative, qui semble d’ailleurs dans les cordes de l’USMA, même s’il est important de ne pas sous-estimer un adversaire qui commence à s’inscrire comme un habitué des compétitions africaines. «C’est un match important qu’on ne doit surtout pas rater. Notre mission  s’annonce ardue face à un adversaire qui tentera de réaliser une bonne  opération à Alger, mais on est déterminés plus que jamais à gagner. Ce sera   très important d’entamer la phase de poules par la plus belle des manières», déclare le défenseur de l’USMA Rabie Meftah. Il sera de la partie, ce soir, à l’instar du portier Mohamed Lamine Zemmamouche, bon pour le service, alors que la participation de Benmoussa et celle de Beldjilali demeurent des plus incertaines. Une équipe de l’USMA qui pourra compter sur la fraîcheur physique de ses joueurs, contrairement à l’équipe tanzanienne, qui en sus d’un long périple, pour ne rallier Alger, que vendredi, soit deux jours avant la confrontation de ce soir, s’est déplacée avec un effectif de 17 joueurs seulement. Une véritable aubaine pour les Algérois de réussir leur entrée en lice dans cette phase de poules, avant le périlleux déplacement au Kenya, pour affronter les Kényans de Gor Mahia, dans dix jours, pour le compte de la 2e journée de cette phase de poules. A signaler que la rencontre USMA – Young Africains sera dirigée par l’arbitre ghanéen Daniel Nii Ayi Laryea, qui sera assisté de son compatriote David Laryea, et du Nigérian Abel Baba. L’autre match de ce groupe D opposera les Rwandais de Rayon Sports aux Kényans de Gor Mahia, aujourd’hui, à 17h.    

CSC 2 – JSK 1 : Les Clubistes à un point du sacre

Dans un stade Hamlaoui plein comme un œuf, les protégés de Abdelkader Amrani ont eu beaucoup de peine à se défaire d’une équipe de la JS Kabylie jouant sa survie en Ligue 1. Au début de la première période, les coéquipiers de Zaâlani, timorés
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CSC 2 – JSK 1 : Les Clubistes à un point du sacre

Dans un stade Hamlaoui plein comme un œuf, les protégés de Abdelkader Amrani ont eu beaucoup de peine à se défaire d’une équipe de la JS Kabylie jouant sa survie en Ligue 1. Au début de la première période, les coéquipiers de Zaâlani, timorés, ont laissé l’initiative aux visiteurs, lesquels ont failli, notamment par l’intermédiaire de Ziri-Hammar (10’) et de Benaldjia (18’), ouvrir le score. Par la suite, les Constantinois ont repris les choses en main, et à la 25’, l’avant-centre Abid, reprenant de la tête une passe transversale de Gaâgaâ, a vu son ballon passer à quelques centimètres de bois du gardien Boultif. Mais ce n’est qu’à la 38’ que les locaux sont parvenus à marquer le premier but par Lamri. Toutefois, la joie des clubistes a été de courte durée, puisque deux minutes à peine après, Benaldjia est parvenu à remettre son équipe en selle (40’). L’incorporation de Dehar en deuxième mi-temps a apporté plus de consistance au jeu des Constantinois qui ont multiplié les attaques, et dominé peu à peu leurs adversaires du jour, et c’est tout logiquement qu’Abid, bien embusqué au deuxième poteau, a repris une balle remise par Dehar et libéré les dizaines de milliers des supporters qui avaient pris d’assaut le stade des heures avant le début de ce match capital pour le titre. Il est à signaler que l’arbitre Helalchi, dont c’était la dernière hier, a eu droit à une haie d’honneur à son entrée sur le terrain.

USMBA : Tabti Larbi restera belabbessien

Tabti Larbi, en fin de contrat avec l’USM Bel Abbès, a décidé de rester. C’est ce qu’il nous a affirmé, avant-hier, à son domicile, à Oran. Le joueur était rentré chez lui pour être près de son père malade. Il devait, par contre, faire le
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USMBA : Tabti Larbi restera belabbessien

Tabti Larbi, en fin de contrat avec l’USM Bel Abbès, a décidé de rester. C’est ce qu’il nous a affirmé, avant-hier, à son domicile, à Oran. Le joueur était rentré chez lui pour être près de son père malade. Il devait, par contre, faire le déplacement vers l’Espagne, jeudi, avec la sélection nationale des joueurs locaux en prévision de la rencontre amicale face à l’Arabie Saoudite. Des membres de l’association Bessma Net, accompagnés de l’entraîneur adjoint Haffaf Redouane, ont rendu visite au joueur au domicile parental. «Je reste belabbésien», a-t-il déclaré sur place, avant d’ajouter que même son coéquipier, le milieu offensif Bounoua Abdessamed, restera également à l’USMBA. «Les fans m’estiment beaucoup et je leur voue énormément de respect et c’est pareil après deux saisons. On leur a procuré de la joie avec notre bonne saison, l’an passé, et cette fois-ci, avec cette deuxième coupe d’Algérie. Il nous reste à garantir le maintien», a-t-il ajouté.   Trois jours après, c’est toujours la fête Il faut noter que la liesse de la victoire méritée en finale de la coupe d’Algérie devant la JS Kabylie a atteint son paroxysme dans le centre-ville de Sidi Bel Abbès, jeudi en soirée, avec le lancement par des supporters de centaines de feux d’artifice, en plus des cortèges de voitures qui sillonnaient les différents quartiers de la ville. Toute la région de Sidi Bel Abbès savoure ce sacre et cela continuera par l’exposition du trophée au stade 24 Février 1956. Ainsi, trois jours après la victoire, c’est toujours la fête dans cette ville. L’USMBA a décroché, mardi dernier, sa deuxième coupe d’Algérie, après celle de 1991 face au même adversaire. L’USMBA s’est imposée face aux Canaris sur le score de deux buts à un, sur un doublé signé Belahouel.

Débuts difficiles pour les Sétifiens

Les Sétifiens disputeront, aujourd’hui, à Lubumbashi, face au club de la RD Congo, le TP Mazembe, le match de la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique. Des débuts difficiles pour le représentant algérien qui
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Débuts difficiles pour les Sétifiens

Les Sétifiens disputeront, aujourd’hui, à Lubumbashi, face au club de la RD Congo, le TP Mazembe, le match de la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique. Des débuts difficiles pour le représentant algérien qui jouera donc face à un club qui est souvent, ces quinze dernières années, au-devant de la scène continentale. L’ESS, qui fait partie d’ailleurs du groupe B, en compagnie de l’autre club algérien, le MC Alger, mais aussi du club marocain de Difaâ El Jadidi (ces deux derniers se sont affrontés hier soir au stade du 5 Juillet à Alger),  s’est déplacé en RDC sans entraîneur en chef après la démission de Abdelhak Benchikha. Ce qui devrait certainement compliquer la tâche des Sétifiens. A Lubumbashi depuis mercredi dernier, le groupe est dirigé par le duo Malik Zorgane-Rédha Assimi. Les deux techniciens sont conscients de la difficulté de la mission. D’autant plus qu’il est préférable pour le club de bien entamer la compétition. Ayant effectué un voyage qui a duré près de 20 heures, en comptant les heures passées en transit dans des aéroports, les joueurs étaient extrêmement fatigués à leur arrivée dans la deuxième grande ville congolaise. D’ailleurs, la séance de décrassage prévue mercredi, jour de l’arrivée du groupe à Lubumbashi, a été carrément annulée. Les Sétifiens se sont donc entraînés jeudi sur un terrain mis à leur disposition et hier sur la pelouse du stade devant accueillir aujourd’hui la rencontre. Côté effectif, le duo d’entraîneurs sera privé des services de trois éléments et non des moindres, à savoir le gardien Kheiri Barki, le défenseur Bedrane, pour blessure, et le milieu de terrain, Sidhoum, sous le coup d’une sanction. Par ailleurs, il est à noter que le TP Mazembe domine actuellement le championnat de son pays. Cette rencontre de la première journée de la phase de poules sera arbitrée par Hamada Al Mousa, de Madagascar, assisté de son compatriote Lionel Hussain et de Slimane Ameleddine, des Comores. Les deux premiers de chacun des quatre groupes se qualifieront pour les quarts de finale. Les deux premières journées sont prévues durant ce mois de mai. Le reste de l’épreuve se jouera après la Coupe du monde.

Les prix mondiaux restent stables

Les prix des produits alimentaires sont restés globalement stables en avril, la poursuite de la hausse des prix des céréales et des produits laitiers étant compensée notamment par une forte baisse des prix du sucre, selon l’indice FAO des produits alim
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Les prix mondiaux restent stables

Les prix des produits alimentaires sont restés globalement stables en avril, la poursuite de la hausse des prix des céréales et des produits laitiers étant compensée notamment par une forte baisse des prix du sucre, selon l’indice FAO des produits alimentaires publié jeudi dernier sur son site web. En avril, l’indice des prix alimentaires établis par la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, a affiché une moyenne de 173,5 points au cours du mois, soit une hausse de 1,7% par rapport à mars (2,7% par rapport au niveau d’avril 2017). «Les prix de la plupart des céréales et des produits laitiers ont continué à progresser en avril, mais les prix du sucre ont encore baissé. La tendance à la baisse sur les marchés de l’huile végétale et de la viande s’est également poursuivie», a expliqué l’agence onusienne, basée à Rome (Italie). Pour le quatrième mois consécutif, l’indice FAO des prix des céréales a augmenté d’1,7% en avril et est maintenant en hausse de 15,4% par rapport à son niveau de l’année dernière. Les prix du blé ont été stimulés par les risques climatiques aux Etats-Unis, tandis que la production — atténuée par la sécheresse — en Argentine et des plantations restreintes aux Etats-Unis ont contribué à faire grimper les prix mondiaux du maïs, a rappelé l’agence onusienne, ajoutant que les prix du riz ont également augmenté. De leur côté, les prix des produits laitiers ont augmenté de 3,4% depuis mars, reflétant une forte demande pour tous les produits laitiers et des appréhensions au sujet des quantités disponibles à l’exportation en Nouvelle-Zélande. Par contre, des baisses ont été enregistrées en avril pour les huiles végétales (-1,4%) et la viande (-0,9%). L’indice FAO des prix des produits laitiers a quant à lui augmenté de 3,4% depuis mars, reflétant une forte demande pour tous les produits laitiers et des appréhensions au sujet des quantités disponibles à l’exportation en Nouvelle-Zélande. Les prix du sucre ont chuté, quant à eux, de 4,8% par rapport au mois dernier, continuant sur leur tendance à la baisse qui a commencé en décembre dernier, et également en baisse de 24% par rapport à avril 2017. Cette baisse des prix s’explique, selon l’agence, par une forte hausse de l’offre, stimulée par des productions record en Thaïlande et en Inde — le pays est le deuxième plus important producteur de sucre au monde — ainsi que par la dévalorisation du real, la monnaie au Brésil, le pays étant le plus important producteur de sucre au monde. La FAO prévoit, par ailleurs, un déclin de la production mondiale de céréales et de ses réserves, les deux ont d’ailleurs atteint des niveaux record ou ont été proches de les atteindre. Les premières perspectives pour les marchés céréaliers mondiaux pour l’année à venir sont favorables, malgré des prévisions faisant état d’un déclin, selon le bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales. La production céréalière mondiale devrait baisser en 2018 pour atteindre les 2607 millions de tonnes, un chiffre en baisse de 1,6% par rapport à la récolte record enregistrée en 2017. «Cette baisse est principalement due à un ralentissement anticipé de la production de maïs, en particulier aux Etats-Unis. Cette baisse s’explique en grande partie par une diminution, également anticipée, de la production en Russie, qui intervient pourtant après une année marquée par des résultats exceptionnels», a noté la FAO.

Après Tamanrasset, Djanet sera raccordée au gaz

La région de Djanet — actuellement alimentées en gaz propane — aura accès au gaz naturel, à partir du 13 mai, grâce au projet de gazoduc Illizi-Djanet, long de plus de 400 km. Après plusieurs années de retard, le gazoduc a été lancé en 2014, po
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Après Tamanrasset, Djanet sera raccordée au gaz

La région de Djanet — actuellement alimentées en gaz propane — aura accès au gaz naturel, à partir du 13 mai, grâce au projet de gazoduc Illizi-Djanet, long de plus de 400 km. Après plusieurs années de retard, le gazoduc a été lancé en 2014, pour un montant d’investissement initial de 11,3 milliards de dinars. Le projet a ensuite connu plusieurs interruptions à cause notamment de difficultés d’approvisionnement à partir du complexe d’El Hadjar — géré alors par ArcelorMittal — en charge de la fourniture de 420 kilomètres de tubes en acier sans soudure.  Bientôt réceptionné, le projet de la canalisation de transport de gaz permettra d’acheminer le gaz naturel vers les centrales et stations d’électricité de la ville de Djanet et des localités avoisinantes, dont Fadhnoune, Ifni, Ihrir et la région de Bordj El Haouès. Il est à rappeler que la région de Tamanrasset a été raccordée, le 24 avril dernier, dans sa totalité au gaz naturel, via un projet d’envergure ayant mobilisé un investissement global de 22 milliards de dinars. La région de Tamanrasset bénéficie de l’accès au gaz via le gazoduc Tidikelt-Tamanrasset, d’une longueur de 550 km, alimenté par le champ gazier de Tidikelt (In Salah) où Sonatrach a réalisé une unité de traitement du gaz d’une capacité de 750 000 standard mètres cubes de gaz/jour, financée par l’Etat. Le projet lancé en 2014, mené par Sonatrach, a été entièrement réalisé par des entreprises nationales, notamment l’ENGCB, Cosider et Kanagaz. La nouvelle réalisation comble ainsi le déficit en gaz naturel de la ville de Tamanrasset et ses environs, et contribue également à une forte économie en gasoil et en propane à partir des villes de Hassi Messaoud et d’Adrar. En plus de la région de Tamanrasset, le nouveau gazoduc permettra d’alimenter la centrale électrique de cette wilaya, les six stations de pompage de l’Algérienne des eaux (ADE), les agglomérations avoisinantes et les futurs clients industriels de la région. Il est à savoir plus globalement que les investissements publics dans le domaine du raccordement aux réseaux de gaz et d’électricité ont atteint près de 817 milliards de dinars entre 2002 et 2017, selon les déclarations du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni. L’Etat a, par ailleurs, déboursé près de 556 milliards de dinars dans des projets de raccordement au réseau de gaz naturel, au cours des 15 dernières années. Selon le ministre, 1332 communes à travers le territoire national ont été raccordées au réseau de gaz naturel et 5,2 millions de ménages en bénéficient actuellement. Par ailleurs, le groupe Sonelgaz devrait compter à fin 2018 sur un réseau de transport de gaz naturel à 20 000 km géré par sa filiale, la Société de gestion du réseau de transport de gaz (GRTG). Les projets prévus dans le domaine du stockage permettront, selon les données du ministère de l’Energie, d’augmenter les capacités de stockage de gaz et de carburant de 7000 mètres cubes actuellement à 2 millions mètres cubes d’ici à 2020, ce qui portera l’autonomie énergétique à 30 jours au lieu de 12 actuellement.

Le traceur de sillons

Décédé en 2016 à l’âge de 61 ans, Arezki Idjerouidène, plus connu sous le nom d'«Arezki» ou «Monsieur Arezki», laisse en héritage à ses trois fils, Meziane, Idir et Issam et, au-delà, à tous les jeunes qui ont la volonté et la résolution d
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Le traceur de sillons

Décédé en 2016 à l’âge de 61 ans, Arezki Idjerouidène, plus connu sous le nom d'«Arezki» ou «Monsieur Arezki», laisse en héritage à ses trois fils, Meziane, Idir et Issam et, au-delà, à tous les jeunes qui ont la volonté et la résolution d’entreprendre, de créer des emplois, des richesses, un groupe d’entreprises prospère mais surtout des valeurs, une conduite de vie qu’il a lui-même héritées de son père, de ses traditions de montagnard kabyle ou qu’il s’est forgé de par sa propre expérience. C’est l’histoire de toute une vie, d’une réussite professionnelle d’un homme parti de rien, qu'Arezki Idjerouidène nous livre, avec toute la pudeur, la modestie et la retenue qui caractérisent l’homme, dans un livre aubiographique Monsieur Arezki, un destin à tire d'aile (sur lequel nous reviendrons plus en détail dans une prochaine édition), édité par Paris Méditerranée en avril 2018, une réussite fondée et appuyée sur la solidarité, l’entraide, le labeur, la confiance et l’intégrité. D’où sa valeur d’exemple, d’espoir et de source d’inspiration pour les jeunes en quête de réalisation et de réussite entrepreneuriale. Un témoignage qui prouve que rien n’est impossible, et comme le dit le proverbe kabyle qu’il aimait tant : «Pourquoi dire non alors que oui existe ?». GoFast et Weaving, c’est une affaire de tissage, de tissage de liens, de projets, de rencontres humaines. L’entreprise mère GoFast Transport, qu’il a créée en 1983, est devenue Weaving Group que dirige aujourd’hui son fils aîné, Meziane. Société de transit spécialisée sur l’Afrique à ses débuts, GoFast s’oriente rapidement vers la logistique des grands projets industriels, notamment à destination de l'Algérie, et c’est le point de départ d’une réussite française et internationale. En quelques années, l’entreprise est devenue un groupe qui a su s’imposer dans le secteur du transport en France mais aussi à l’international. L’histoire du groupe est également marquée par des créations d’entreprises comme GoFast Freight Forwarding, GoFast Travel et Hélifirst ainsi que par des rachats d’entreprises qu’il a su redresser, comme la compagnie aérienne Aigle Azur ou encore l’agence digitale Dagobert. Au fil des créations, des acquisitions et des prises de participations successives, GoFast Group devient Weaving Group. Chef d'entreprise connu et reconnu dans le secteur du transport, Arezki Idjerouidène avait fait de son entreprise un réel exemple de réussite à la française. En 2004, il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur par Jacques Chirac. La sortie du livre, les 35 ans du groupe Weaving et le lancement de la Fondation privée Arezki Idjerouidène, qui aura pour vocation de lutter contre les inégalités dans l'éducation, ont été l’occasion d’une rencontre organisée par la veuve et les enfants Idjerouidène rassemblant des amis, des proches, des collaborateurs de Arezki Idjerouidène de milieux divers : chefs d’entreprise, collaborateurs du groupe Weaving, artistes, journalistes… Une rencontre conviviale dans un lieu symbolique : le Musée de l’Homme. Quoi de plus parlant pour honorer la mémoire, célébrer le parcours et l’œuvre d’un homme qui, dans sa prime enfance, a connu la faim et le poids des exactions coloniales à l’adresse de son village natal, Aïfane, sur les hauteurs de Tigzirt, et de ses habitants et qui, au faîte de la notoriété et de la réussite socioprofessionnelle, est resté égal à lui-même : simple, humble, proche et à l’écoute de ses semblables quel que soit leur statut social. Une rencontre qui a permis à son fils aîné Meziane de faire le point sur le groupe Weaving, sa croissance, ses ambitions et ses perspectives de développement. Après 35 de travail acharné, de persévérance et de détermination, Weaving Group regroupe aujourd’hui plus de 200 collaborateurs et est implanté sur 4 continents, avec 14 sites au total, souligne non sans fierté Meziane Idjerouidène. Et d’ajouter : «Aujourd’hui, avec 13 participations dans des entreprises prometteuses, le groupe nourrit de belles ambitions de croissance pour 2018.» «En quelques années, nous avons réussi à développer une présence forte de nos marques dans les secteurs du transport, de la logistique, du voyage, de l’investissement et de la communication. Les investissements du groupe ont pour point commun d’être le fruit de convictions fortes sur le potentiel – humain et financier – des projets portés. L’audace au service du business et un goût prononcé pour la conquête de nouveaux horizons sont les deux éléments clés qui nous permettent d’accompagner sur le long terme le développement de marques fortes», déclare encore Meziane Idjerouidène. La Fondation privée que préside Bettina Idjerouidène, la veuve de Arezki Idjerouidène, a pour vocation d’accompagner les jeunes dans leur parcours scolaire. «C’est un projet que nourrissait Arezki depuis 2006», rappelle son épouse. «Quand la maladie est venue, il nous a confié le projet, aux garçons et à moi.» «Il tenait à aider les jeunes en échec scolaire.» Dans son livre autobiographique, il rapporte qu’à la veille de prendre le chemin de l’école pour la première fois, son père le prend à part pour lui dire que c’est l’école qui le sauverait. Le premier projet de la fondation est engagé avec l’association Agir pour l’école, conceptrice d’une tablette numérique qui permet à des enfants en difficulté d’apprendre à lire. Agir pour l’école a un partenariat avec l’Education nationale française en mettant à la disposition d’établissements scolaires de zones d’éducation prioritaire des tablettes numériques. La Fondation Arezki Idjerouidène s’est associée à Agir pour l’école pour l’équipement de sept classes en tablettes numériques. D’autres projets sont en construction.  

L’Onda lance le Prix journalistique culturel pour 2019

Doté d’une valeur d’un million de dinars, le prix en question récompensera, chaque 3 mai, coïncidant avec la célébration de la Journée de la liberté de la presse, le meilleur article, le meilleur travail, ou encore le meilleur reportage, consacré
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L’Onda lance le Prix journalistique culturel pour 2019

Doté d’une valeur d’un million de dinars, le prix en question récompensera, chaque 3 mai, coïncidant avec la célébration de la Journée de la liberté de la presse, le meilleur article, le meilleur travail, ou encore le meilleur reportage, consacré aux droits d’auteur et à la propriété intellectuelle. C’est ce qu’a annoncé le directeur général de l’ONDA, Sami Bencheik El-Hocine, lors d’une rencontre organisée jeudi dernier à Alger, dans le cadre de la signature d’une convention entre l’ONDA et Condor, portant licence globale d’exploitation des œuvres, délivrée par l’ONDA à Condor. La convention, qui a été signée conjointement par le directeur général de l’ONDA, Sami Bencheikh El Hocine, et le représentant du groupe, Moussa Benhamadi, entrera en vigueur prochainement. Ladite convention permettra à de nombreux artistes, auteurs et producteurs nationaux et étrangers une juste rémunération, au titre de l’exploitation de leurs œuvres et prestations artistiques, et ce, dans le cadre des services de téléphonie mobile. Le directeur général de l’ONDA, Sami Bencheikh El Hocine, a indiqué que la convention dont Condor va bénéficier porte sur un tarif préférentiel. Il s’agit d’un couloir vert par lequel Condor pourra dédouaner toutes les marchandises qui sont assujetties à la redevance. «Condor, précise-t-il, pourra les dédouaner et les fabriquer à sa guise. Nous avons négocié avec Condor un montant annuel de 555 millions de dinars. Condor payera annuellement à l’ONDA cette somme». Cette licence ouverte permettra à la société Condor de fabriquer autant de supports qu’elle le désire. Il n’y aura aucun contrôle. «Il s’agit de 555 millions de dinars que Condor va payer aux artistes et aux auteurs algériens. C’est un acquis important. C’est un premier pas. Nous voulons aller vers les autres opérateurs pour mettre en place une convention. Je me réjouis et je dis que c’est une victoire pour les artistes algériens Cela va donner plus de possibilités, de moyens et de droits aux auteurs et aux artistes qui ont besoin par ces temps de difficultés, plus de soutien et d’accompagnement», ajoute- t-il. Le représentant de Condor, Moussa Benhamadi, a souligné, pour sa part, que son groupe s’engage à travers cette convention à respecter les droits de propriété intellectuelle, notamment les droits d’auteur et droits voisins. «Nous sommes, dit-il, conscients que les œuvres des artistes et autres producteurs n’ont pas de prix, toutefois, nous comptons collaborer à long terme avec l’ONDA. C’est une manière pour notre groupe de contribuer à la promotion des œuvres d’auteurs algériens». Par ailleurs, Samy Bencheikh a profité de cette occasion pour réitérer son appel en vue du respect des droits d’auteur pour l’ensemble des chaînes de télévision privées algériennes, qui continuent de diffuser illégalement.     

«Un focus sur le cinéma algérien en perspective»

A la tête du Festival international du film oriental de Genève, Tahar Houchi se dit satisfait de tout le chemin parcouru jusqu’à présent. Dans cet entretien, il revient sur l’essence même du FIFOG tout en regrettant que l’Algérie ne soit pas au ce
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«Un focus sur le cinéma algérien en perspective»

A la tête du Festival international du film oriental de Genève, Tahar Houchi se dit satisfait de tout le chemin parcouru jusqu’à présent. Dans cet entretien, il revient sur l’essence même du FIFOG tout en regrettant que l’Algérie ne soit pas au centre d’un focus. Quelle est la caractéristique de cette 13e édition du Festival international du film oriental de Genève ? La principale caractéristique de cette édition met à l’honneur les femmes. Nous avons voulu mettre à l’honneur cette année l’Iran. Un festival n’est pas un alignement de films sans cohérence aucune entre les films. C’est une sorte de tableau ou un ciel étoilé où les lumières se dardent. Quand nous regardons la programmation du FIFOG, il y a des films et des correspondances entre eux. Nous choisissons une thématique à la fin d’un festival pour essayer de trouver des films qui répondent à cette thématique. Cette année, c’est les femmes et la jeunesse. Pourquoi les femmes ? Ce n’est aucunement pour surfer sur l’actualité dominante, en l’occurrence le buzz médiatique créé par les dénonciations à Hollywood. Nous avons voulu plutôt mettre en valeur le travail de femmes qui travaillent dans des conditions beaucoup plus compliquées et complexes et où le simple fait de prendre une caméra ou de dire un mot, vous vaut l’anathème ou l’exclusion, voire la mort. Pourquoi la jeunesse ? La jeunesse est une part de la société qui est exclue dans beaucoup de pays, notamment en Orient. A travers des courts-métrages que nous considérons comme des coups de cœur et comme des créations sans compromis, les jeunes arrivent à dire sans calcul leurs pensées et leurs émotions. Il y a plus d’authenticité dans un court métrage que dans un long métrage. Nous avons voulu, comme chaque année, les mettre en valeur.   Le cinéma iranien est reconnu à l’international pour sa prolifique production et sa confrontation à la censure. Cela explique-t-il votre choix de mettre ce pays à l’honneur cette année ? L’Iran est à l’honneur pour cette édition 2018 parce que le festival met chaque année à l’honneur un pays. Nous avons fait par le passé un focus sur le Liban, l’Afrique du Nord et sur le Moyen-Orient. Il était temps après 13 ans d’existence du Fifog de nous arrêter sur l’Iran. L’Iran est un pays qui produit beaucoup de films dont la qualité est indéniable. Nous avons voulu le mettre en valeur avec tous les honneurs. La seule caractéristique et différence par rapport au cinéma iranien qui s’impose un peu partout, nous avons voulu plus chercher des films de femmes ou encore d’hommes qui parlent des femmes. Ce n’est pas facile en Iran pour une femme de produire, de réaliser et de travailler dans l’industrie cinématographique qui est dominée par les hommes. Nonobstant, nous avons trouvé des réalisatrices, des productrices, des monteuses et des distributrices. Ce n’est pas représentatif. Cela ne veut pas dire qu’il y a une très bonne place de la femme en Iran. C’est seulement pour dire que les femmes sont présentes et travaillent malgré la difficulté.   Parlez-nous du festival en chiffres... Nous avons 102 films tous genres confondus avec huit compétitions, tous genres confondus. Dans la compétition officielle, il y a 6 femmes sur 7. Dans le jury, il y a 13 femmes sur 15. Il y a trois compétitions scolaires et deux compétitions pénitentiaires dans la catégorie court-métrage, documentaire et fiction. Nous avons 25 lieux de projection, 200 partenaires et 80 invités en provenance de l’Orient et de l’Occident. 30 pays sont présents, entre autres l’Algérie, l’Afghanistan, Allemagne, Arabie-Saoudite, Belgique, Bangladesh, Bulgarie, Canada, Burkina Faso, Chine, Egypte, Espagne, Etats-Unis, France, Finlande, Grèce, Hollande, Irak, Iran, Italie, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Qatar, Russie, Tchécoslovaquie, Tunisie, Turquie, Suisse Sur quels critères s’est faite la sélection des films ? C’est un travail qui s’est fait pierre par pierre sur une année. Il y a des films que nous découvrons directement dans les festivals dans lesquels nous sommes présents. Il y a, également, des gens qui nous envoient leur film à travers notre site internet ou encore par des connaissances qui sont des consultants directs ou indirects qui nous informent sur la sortie des films. Nous suivons par la suite tout un processus pour ramener les films qui nous intéressent. Toute personne qui vient au Fifog finit par être dans un réseau plus ou moins dormant parfois, et d’autres fois il s’active pour signaler un film. Il y a tout un processus à suivre pour avoir un film. Il faut parler au distributeur, au producteur et au réalisateur. C’est tout un processus qui s’enclenche pour avoir au final un film au Fifog, le partager et en débattre avec le public. Quel bilan pourriez-vous faire au bout de cette 13e édition du Festival international du film oriental de Genève ? Quand vous lancez au départ un festival, les gens vous regardent avec un œil sceptique. C’est frileux. Parfois certaines personnes pensent que c’est une boutade sauf ceux qui connaissent la grande histoire du FIFOG. On remarque souvent que les idées finissent par s’imposer au monde. Elles sont lancées par un petit groupe. Je pense notamment à Mao Tsé Toung qui s’est réuni avec une poignée d’hommes et qui a fini par imposer des idées qui sont encore d’actualité en Chine. Nous avons commencé, au tout début du festival, par 8 courts-métrages sur deux jours dans un lieu avec deux invités et nous avons fini aujourd’hui avec 100 films, plus de 200 partenaires, 25 lieux de projection. Nous avons pénétré des institutions qui sont sérieuses. Pour qu’on vous laisse pénétrer l’école, qui est un domaine extrêmement sensible, c’est que vous avez gagné en crédibilité. Quand on vous laisse entrer dans un lieu carcéral pour montrer des films à des prisonniers et en débattre avec eux, il faut une énorme confiance et une crédibilité dans le travail que vous fournissez. Nous avons mesuré l’intérêt et le progrès que nous avons suscités. Nous pouvons, aussi, mesurer la satisfaction qu’on peut ressentir après de longues années de travail. Chaque année, nous misons pour une nouveauté. Nous sommes attentifs à tout ce qui se passe dans le monde et dans les pays où nous puisons nos films. Nous essayons de nous inspirer de ce qui se passe dans le monde. Voire même d’essayer de prévoir ce qui va se passer dans le monde. Il nous est arrivé de faire une thématique avant les révolutions arabes sur la répression d’une minorité sous toutes ses formes. C’est juste une simple constatation sociologique. Quand on réprime une personne alors que le vent de la liberté souffle partout, nous finissons, justement, par avoir un problème. A titre d’exemple, nous avons commencé à travailler vers le mois de mai 2017 sur la thématique, et en janvier le monde du cinéma s’est retrouvé secoué par les scandales sur les femmes en Occident. Nous avions anticipé les choses. Chaque année, nous sommes attentifs en fonction de l’intérêt de la production d’un pays car pour faire un focus sur un pays, il faut d’abord une production et la disponibilité des partenaires. A partir de l’ensemble de ces données, nous décidons de poursuivre des projets. Au début, nous avons en tête plusieurs idées et lignes directrices. Certaines sont abandonnées en cours de route. D’autres sont réalisées parfois en fonction du hasard ou de l’intérêt des personnes que nos avons sollicitées pour collaborer.   Certains films algériens sont en compétition à la 13e édition du Fifog, mais la logique aurait voulu qu’il y ait un focus sur l’Algérie au Fifog... Je dirais de prime abord qu’il y a des choses qui sont incompréhensibles parce que nous avons perdu beaucoup de temps l’année dernière. Nous avions même annoncé dans la presse que nous allions faire un focus sur le cinéma algérien. J’ai rencontré le ministre de la Culture algérien à deux reprises. Au final, il n’y a pas eu de répondant. Nous avons l’impression que personne n’est impliqué et encore moins intéressé. Du coup j’ai des comptes à rendre à un comité. Je ne vais pas leur dire que je veux faire un focus sur l’Algérie alors que je n’ai aucun écrit et réponse concrète. Je me suis dit que de toutes les façons faire un focus sur l’Algérie, je pouvais le faire sans passer par les officiels mais me servir de mes relations avec les réalisateurs. Sauf que quand on veut faire un focus sur l’Algérie, on montre aussi des films qui sont entre les mains du ministère de la Culture algérien. Je pense, notamment, aux classiques des films algériens Tahia ya Didou de Mohamed Zinet Ils sont disponibles en version numérique mais visiblement, c’est pour les stocker. J’avais un projet beaucoup plus large pour l’Algérie. Diffuser ces films dans le cadre du Festival international du film oriental de Genève, à la Cinémathèque de Suisse et dans un centre culturel à Zurich. Ces films auraient pu voyager avec des invités à travers toute la Suisse et en faire une vitrine impressionnante pour l’Algérie. Quand nous avons constaté qu’il n’y avait pas de répondant, nous avons dû interrompre ce beau projet. Ceci étant, nous ne perdons pas espoir. Nous sommes toujours intéressés de mettre l’Algérie en avant-plan, mais je ne suis pas sûr de convaincre les partenaires zurichois et de la Cinémathèque pour me suivre dans une autre entreprise qui a capoté. Mais pour le Fifog, nous souhaiterions toujours présenter les films classiques algériens.

Quand un plat dépasse la politique

Le couscous est algérien ? Marocain ? Tunisien ? Qui maîtrise les meilleures techniques ? Quel est le meilleur couscous ? Stop ! Fini les débats sur les origines du couscous ; désormais, ce plat est déclaré patrimoine maghrébin commun et sera bi
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Quand un plat dépasse la politique

Le couscous est algérien ? Marocain ? Tunisien ? Qui maîtrise les meilleures techniques ? Quel est le meilleur couscous ? Stop ! Fini les débats sur les origines du couscous ; désormais, ce plat est déclaré patrimoine maghrébin commun et sera bientôt classé ainsi. En janvier dernier, des chercheurs algériens ont annoncé plusieurs rencontres d’experts maghrébins qui discuteront d’un projet commun : l’inscription du couscous au Patrimoine mondial de l’humanité. Qu’on l’appelle t’aâm, seksou, kseksou, cousksi, berboucha…, le couscous est le plat qui unit différentes populations depuis des millénaires. Mais depuis plusieurs années, ces populations se débattent pour s’approprier l’origine de ce plat emblématique de la région maghrébine. Spécialement l’Algérie, la Tunisie et le Maroc où le sujet a toujours suscité des coups de gueule et des polémiques lors des manifestations culturelles et culinaires comme sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, la course prend fin avec plusieurs vainqueurs ! Le couscous n’appartiendra plus à aucun pays du Maghreb, mais rassemblera toutes ses populations. Des scientifiques et des chercheurs algériens l’affirment. En effet, le 22 janvier dernier, Slimane Hachi, directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), a annoncé que des experts des pays du Maghreb allaient se réunir pour un projet commun : le classement du couscous au Patrimoine commun de l’humanité par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Un classement qui pourra peut-être adoucir les relations diplomatiques entre certains pays et calmer la guerre du classement et du patrimoine entre leurs populations. Pour Ouiza Gallèze, maître de recherches au CNRPAH, si ce plat mérite d’être inscrit au patrimoine humain universel, c’est grâce aux échanges qui sont la coutume de l’homme depuis des siècles. Mais il reste exclusivement berbère. «Il faut l’authentifier comme tel. Il est aussi mondial, pour cela il est important de mettre en place une ligne rouge pour visualiser son évolution, sans vouloir la changer ou la figer», assure l’experte. Symbolique Et Ouiza Gallèze d’ajouter : «Le classement n’est qu’un temps d’arrêt théorique dans l’histoire de celui qui opère. C’est lui qui prend conscience de cette valeur patrimoniale et se trace un programme de mise en valeur en organisant les événements comme celui de se vendre mais à un niveau plus important, plus varié et plus dynamique. Bref, plus coloré, à l’image de la région.» Par ailleurs, si cette reconnaissance concernera plusieurs pays — l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie et le Mali — c’est grâce à la symbolique du couscous qui les rassemble depuis des millénaires. L’experte Ouiza Gallèze affirme que cette symbolique est forte et représentative au niveau de la région. Pour elle, le couscous est beaucoup plus qu’un plat culinaire ; c’est un composant essentiel de l’identité culturelle. Il symbolise le partage, l’offrande communautaire et l’esprit de fête. Il rassemble et marque les grands événements heureux ou tragiques, au niveau familial et au niveau des traditions vécues dans les campagnes et aussi en ville. «Le couscous est un des plus importants plats dans les habitudes alimentaires du Maghreb et y est une tradition très ancienne. D’ailleurs, Ibn Khaldoun en a fait un composant essentiel dans la définition du Berbère ou de l’Amazigh quand il a dit “Le berbère est celui qui porte le burnous et mange le couscous…”», explique la chercheure. Aussi, ce plat est un signe d’honneur qui distingue le bon chef par le choix de la bonne épouse. «Une légende  raconte qu’un chef de tribu quelque part dans ce vaste Afrique du Nord menaça sa femme, une étrangère nouvellement convertie à l’islam, de la tuer si elle ne lui préparait pas un couscous...» Couscoussier Et si l’on en est arrivé à cette symbolique c’est après plusieurs millénaire d’habitudes et de traditions. Mais dans le cas du couscous, il est impossible d’identifier un commencement ou une datation de cette tradition. «Comme le veut l’histoire, cette région est caractérisée par son blé, par voie de conséquence, elle engendre ou produit tout ce qui a trait au blé dur ou tendre, entier ou moulu, complet ou raffiné. Le couscous en fait partie», poursuit Ouiza Gallèze. Selon les scientifiques du CNRPAH, le couscous est né en Afrique, d’une origine purement amazighe. Les Arabes, eux, ont découvert et adopté la semoule lors de leur conquête de l’Afrique du Nord. Des fouilles, dans la région de Tiaret, ont permis la découverte d’ustensiles divers datant du IXe siècle, notamment un couscoussier. L’introduction du couscous dans la péninsule ibérique daterait de la période de la dynastie berbère des Almohades, au XIIIe siècle. Et sa popularité se propage alors rapidement en Espagne et au Portugal. Bien avant le colonialisme français, Rabelais en parle dans Pantagruel (1532) en l’appelant «couscoussou», alors qu’Alexandre Dumas, dans son Grand Dictionnaire de cuisine, l’appelle «coussou coussou». Sa consommation se répand réellement sur la rive nord de la Méditerranée au XXe siècle, par le biais des familles algériennes qui ont commencé leur migration vers le nord lors de la Première Guerre mondiale, puis les pieds noirs qui l’ont emporté dans leurs bagages après 1962, ainsi que les juifs maghrébins. Le couscous devient enfin le troisième plat préféré des français, selon une enquête réalisée en février 2014 pour le magazine Journal des femmes. Pétrole Selon Ouiza Gallèze, le couscous a résisté au temps, à l’oubli et aux changements des peuples à travers son internationalisation : «On ne peut aider le couscous à résister au changement, il a résisté sans nous. C’est justement son internationalisation qui lui a donné cette force.» Et si sur le terrain, on ne peut rien faire de concret pour garantir sa préservation, à l’intérieur des familles, il y a beaucoup à faire : «Tout doit se faire dans l’amont. Les familles, les cultures locales doivent continuer à faire ce qu’elles font très bien.» L’experte du CNRPAH ajoute qu’«il ne s’agit pas de décréter pour faire évoluer une tradition, la tradition n’obéit pas à l’esprit de loi. Il faut la laisser faire et la suivre pour la comprendre. Il faut écouter la société civile pour savoir ce qu’elle veut après l’avoir formée bien sûr, parce que là ce situe le problème de toutes les populations : la formation». Par ailleurs, de par son histoire et sa symbolique, le couscous est dans étendue, selon Ouiza Gallèze, plus importante que le pétrole. Car si le pétrole a un début et une fin, le Couscous, lui, n’en a pas. «Le couscous n’a pas de début et calme la faim. Le pétrole a été découvert par des machines sophistiquées, le couscous se trouve naturellement au fond de chacun d’entre nous. Si un jour il n’y a plus d’industrie pétrolière, supplantée par une autre forme d’énergie, il n’y aura plus d’économie pétrolière, mais tant qu’il y aura des terres et des mères au Maghreb, elles feront du couscous pour que les générations survivent à la disparition de l’économie pétrolière pour se reconstruire.» La chercheure explique : «L’histoire est un bon maître, soyons donc de bons élèves. Massinissa, constructeur du plus grand pays d’Afrique, a vendu du blé à l’Europe, Rome a fait de nous son grenier, d’ailleurs une des raisons de la colonisation de l’Algérie est le blé algérien. Alors le blé est l’avenir de ce pays comme il a été la gloire de son passé.» Par contre, par effet de modernisation, le couscous s’est industrialisé. Industrialisation Et là où s’arrête la tradition commence l’économie industrielle. C’est le challenge à venir. Le couscous n’a plus de frontières ; on le trouve sur les cinq continents. Et des machines peuvent produire du très bon couscous. Il s’est aussi enrichi, puisqu’on le trouve associé à toutes les viandes. Quant au rôle de l’inscription, des intellectuels et du travail en amont en général, affirme l’experte, c’est de continuer à faire ce distinguo. «L’Etat, s’il doit faire quelque chose, doit trouver des mécanismes pour encourager et mettre en valeur la ‘tradition de faire le couscous’ et non pas simplement ‘le plat du couscous’, par des encouragements spécifiques, non pas spécialement financiers, pour que la femme ne laisse pas la place à la machine. Le couscous est une histoire, c’est une appartenance, c’est un goût, c’est un partage, c’est un événement, c’est un souvenir.»

L’idéal pour moi est de préserver aussi bien dame nature

Wassila Alilatene, artiste-photographe, dévoile une partie de ses voyages dans d’une exposition qu’elle organise depuis hier au palais des Raïs, au bastion 23 d’Alger. Pour le plaisir des yeux, rendez-vous est pris jusqu’au 11 mai courant. - «Fr
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L’idéal pour moi est de préserver aussi bien dame nature

Wassila Alilatene, artiste-photographe, dévoile une partie de ses voyages dans d’une exposition qu’elle organise depuis hier au palais des Raïs, au bastion 23 d’Alger. Pour le plaisir des yeux, rendez-vous est pris jusqu’au 11 mai courant. - «Fragment de la nature» ; il s’agit de votre première exposition en Algérie... C’est ma première exposition en Algérie, qui sera mon point de départ pour une présentation itinérante de mes photos prises un peu partout, avant qu’elle ne prenne d’autres destinations, notamment dans les pays du bassin méditerranéen. Je voulais montrer les paysages qui sont similaires au nôtre et qui sont source de captivité des touristes à l’affût de renouveau et avides de nouvelles sources d’inspiration. La nature reste le seul lieu de refuge, nourricière à plus d’un titre. - Pourquoi le choix de la nature spécialement ? Mon choix s’est porté sur la nature parce que nous avons besoin de voyager et de voir d’autres paysages, qui nous apaisent et nous permettent de nous ressourcer. Cette expo n’est qu’un fragment de cette source d’inspiration et d’apprentissage intarissable de la nature que j’ai souhaité partager avec le plus grand nombre. J’offre aux visiteurs qui, je l’espère, seront nombreux, un voyage à travers mon regard et à travers ce thème qui me tient tant à cœur depuis fort longtemps - S’agit-il d’un choix de plusieurs pays que vous avez visités fait préalablement ou d’une sélection d’un carnet de voyage ? J’ai choisi des fragments de la nature sous différentes facettes de ma photothèque qui compte plus de dix mille lieux et effets de lumière de quatre pays de la Méditerranée tant recherchés comme destination de voyage, par entre autres, nous les Algériennes et Algériens. Notre patrimoine naturel est aussi riche, varié et commun et pourra être source d’inspiration et de quiétude pour d’autres étrangers qui peuvent s’y abreuver. - Mais le choix de La Casbah ne répond pas à la thématique choisie... Durant mon dernier voyage, j’ai invité des amis étrangers, ils ont été émerveillés par notre patrimoine architectural de La Casbah. En Algérie, l’évocation de La Casbah est synonyme de préservation d’un patrimoine du passé, une problématique qui anime notre actualité culturelle. Voici pourquoi j’ai également associé à mon sujet de fond quelques tableaux de La Casbah qui fédère autour de cette préservation. - Quel message voulez-vous véhiculer à travers cette exposition L’idéal pour moi est de préserver aussi bien la faune que la flore ; l’environnement naturel dans lequel nous baignons ne doit pas être détruit par la main de l’homme, il faut penser aux générations futures. La nature est aussi riche que variée ; dans mon exposition, il y a près d’une quarantaine de tableaux qui portent chacun un sujet différent entre la macro, l’abstrait, le magnétisme, l’énigmatique, le figuratif, la sublimation du beau, et je n’en dirai pas plus car il faut voir l’expo.  

38 ème anniversaire du printemps berbère : Les Amazighs de Valence au rendez vous.

Les berbères de Valence ont  célébré le week end passé ,  le 38ème anniversaire du printemps berbère «Tafsut imazighen». Ils se sont donnés rendez vous dans la salle de concert «Agora Live» ,qui se trouve  dans  la localit
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38 ème anniversaire du printemps berbère : Les Amazighs de Valence au rendez vous.

Les berbères de Valence ont  célébré le week end passé ,  le 38ème anniversaire du printemps berbère «Tafsut imazighen». Ils se sont donnés rendez vous dans la salle de concert «Agora Live» ,qui se trouve  dans  la localité de Aldaia ,  aux alentours de la ville de Valence , en Espagne. Espagne De notre correspondant Pour marquer le double anniversaire du printemps Berbère «Tafsut imazighen» et du printemps noir,  l´association berbère de Valence «Timlilth,  Rencontre», avait concocté un programme riche en activités, en  organisant un concert de musique et une  projection d´un documentaire qui retrace les événements du printemps noir  de 2001. La salle a été soigneusement  décorée  par des objets et produits artisanaux (Bijoux traditionnels, habits traditionnels, et poterie.. ),  pour spécialement créer une atmosphère digne de cet événement. Avant le début de la fête , les présents ont  observé une minute de silence pour rendre  hommage aux victimes du printemps noir, «Tafsut Taverkant». Des artistes locaux issus de la communauté kabyle en Espagne ont longuement envoûté les assistants à l’occasion de ce printemps qui a coïncidé  cette année avec le week-end, ce qui a permis à un large public d’assister aux festivités, notamment les familles des écoliers. La célébration de ce double anniversaire  a commencé par une chorale formée d´une dizaine de femmes kabyles, résidentes à Valence , qui ont pour cette occasion vêtues leurs plus belles robes kabyles aux couleurs flamboyantes. Elles ont parfaitement  interprété  des chansons très connues  du publique, notamment  «takemicct » , de la diva de la chanson kabyle , Nouara , « idourar »du defunt  Matoub lounes , «afroukh» de slimane Azem, et la chanson« Ajthiyi» du chanteur Ali Ideflawen.  ce répertoire a transporté les assistants  venus de Valence et environs , pendant un moment, vers les montagnes de la Kabylie. Les enfants quant à eux ont su bien profiter de cet événement. Une aire de jeux a été spécialement réservée pour eux et ils ont participé à un  atelier de peintures de visages et un autre atelier pédagogique de calligraphie autour de tifinagh . Ils ont par ailleurs sur scène interprété « Assendu »,  du chanteur  kabyle «Idir» . «Nous sommes vraiment contents. La commémoration de cette date historique est symbolique à plus d'un titre» . nous a déclaré Abderrahmane Mammeri, le président de l´association « Timlilith».« C’est un jour spécial qui représente un pan de notre identité et de notre lutte pour la démocratie»,  ajoute t- il.

Semenya au centre de l’attention à Doha

La Ligue de Diamant, le circuit majeur de l’athlétisme mondial, reprend ses droits ce soir à Doha, où tous les regards convergeront vers Caster Semenya, une semaine après les nouvelles règles adoptées par la Fédération internationale concernant les
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Semenya au centre de l’attention à Doha

La Ligue de Diamant, le circuit majeur de l’athlétisme mondial, reprend ses droits ce soir à Doha, où tous les regards convergeront vers Caster Semenya, une semaine après les nouvelles règles adoptées par la Fédération internationale concernant les athlètes hyper-androgènes du 400 m au mile. La double championne olympique du 800 m est le cas le plus emblématique parmi les athlètes produisant de la testostérone en excès et la décision de l’IAAF, qui l’obligera à partir de novembre 2018 à faire baisser son taux sous les 5 nanomole/l de sang pour pouvoir prendre part aux compétitions, a eu les apparences d’un véritable coup de massue pour la Sud-Africaine de 27 ans. L’incontestable patronne du double tour de piste, qui vient tout juste de réussir le doublé 800-1500 m aux Jeux du Commonwealth en Australie, va donc devoir à nouveau se soumettre à la prise de médicaments, comme ce fut le cas entre 2011 et 2015, et c’est dans un climat très lourd qu’elle participera au 1500 m sur la piste du Suhaim Bin Hamad Stadium à Doha, sa première apparition depuis la sentence de l’IAAF. Semenya, qui a refusé de s’exprimer à son arrivée au Qatar, avait livré le fond de sa pensée sur les réseaux sociaux mardi. «Dieu m’a faite comme je suis et je m’accepte moi-même. Je suis qui je suis et je suis fière de moi. Des opinions ne sont pas des faits. Arrêtez de vous préoccuper de ce que les gens pensent de vous», a écrit sur Twitter celle qui défraie la chronique depuis son premier titre mondial remporté en août 2009 à Berlin, où son apparence physique et son chrono avaient suscité de nombreuses interrogations. Pas d’accord La présence de Semenya va forcément phagocyter cette première étape (sur 12 avant les finales à Zurich et Bruxelles, les 30 et 31 août) de la Ligue de Diamant, principal rendez-vous de l’athlétisme international au cours d’une année sans Mondiaux ni JO. Signe du malaise, les différents athlètes interrogés au Qatar ont d’ailleurs soigneusement botté en touche au moment de commenter le nouveau règlement de l’IAAF. Seule la championne olympique et du monde de la perche Ekaterini Stafinidi a osé donner son point de vue, pointant un défaut de méthodologie. «Je ne suis pas d’accord avec cette décision et je me sens mal vis-à-vis de Semenya, a déclaré la Grecque. Ils veulent créer de l’égalité mais à quel endroit on met le curseur ? Je suis l’une des plus petites femmes sur la piste, est-ce que ça veut dire qu’on va couper les jambes des plus grandes parce qu’il y a une corrélation entre la taille et les performances à la perche ? Je trouve bizarre de se concentrer sur quelques courses et non pas l’ensemble des épreuves. Si quelqu’un (avec un taux de testostérone trop élevé, ndlr) débarque l’an prochain à la perche ou à la hauteur, qu’allons-nous faire ?», se demande-t-elle. Transition Sur le plan strictement sportif, le premier sport olympique, en manque de vedettes de dimension planétaire avec la retraite de la légende du sprint Usain Bolt, est à la croisée des chemins, en attendant la fin de la réflexion sur la refonte du calendrier international et le format des compétitions pour les années à venir. Comment dénicher de nouvelles têtes d’affiche et intéresser le grand public ? Le chantier reste immense et 2018, délesté de grands événements de niveau mondial, apparaît à cet égard comme une saison de transition. A un an des Championnats du monde organisés à Doha (28 septembre-6 octobre 2019), la Ligue de Diamant sera donc la seule scène où s’étalonneront les grands acteurs de la discipline. Au Qatar, il faudra ainsi surveiller l’Américain Christian Taylor, 2e triple sauteur de l’Histoire (18,21 m), le héros local Mutaz Essa Barshim (hauteur), médaillé d’or mondial en 2017 et auteur de la 3e performance de tous les temps (2,43 m) ou le retour sur 200 m du sprinteur canadien Andre De Grasse. Le 100 m dames sera aussi relevé avec un affrontement entre la double médaillée d’or olympique Elaine Thompson, les Ivoiriennes Murielle Ahouré et Marie-Josée Ta Lou et la Néerlandaise Daphnée Schippers. Assez pour oublier le cas Semenya ?

Liverpool tremble mais rejoint le Real

Ce sera Liverpool-Real Madrid, le football heavy metal de Jürgen Klopp contre la force tranquille des doubles tenants du titre de Zinedine Zidane : les Reds se sont fait une frayeur en s’inclinant 4-2 mercredi sur la pelouse de l’AS Rome mais rejoignent
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Liverpool tremble mais rejoint le Real

Ce sera Liverpool-Real Madrid, le football heavy metal de Jürgen Klopp contre la force tranquille des doubles tenants du titre de Zinedine Zidane : les Reds se sont fait une frayeur en s’inclinant 4-2 mercredi sur la pelouse de l’AS Rome mais rejoignent tout de même les Merengue en finale de la Ligue des champions le 26 mai à Kiev. Liverpool n’a pas eu le temps d’avoir vraiment très peur car l’arbitre a sifflé la fin du match sur l’engagement qui a suivi le penalty du 4-2, transformé par Nainggolan. Il en manquait donc encore un pour une nouvelle «rimonta» de légende des Romains qui, de leur côté, ont fait beaucoup trop de cadeaux pour y croire vraiment. Mais ce succès a offert un moment de fierté mérité au public du Stade olympique, ces tifosi au «cœur moitié rouge, moitié jaune», comme dit l’un de leurs hymnes, qui ont soutenu leur équipe jusqu’au bout. Liverpool-Real, donc. L’affiche a eu un précédent, en 1981, quand les Anglais s’étaient imposés 1-0 au Parc des Princes pour décrocher la troisième de leurs cinq C1. A Kiev, ils joueront leur huitième finale en tout et tenteront de réussir là où ont échoué l’Atlético de Madrid et la Juventus Turin ces deux dernières années : renverser l’insubmersible Real de Zidane et Ronaldo. Ils arriveront en Ukraine lestés de cette défaite à l’Olimpico, la première d’un parcours débuté en barrage contre Hoffenheim. C’est bien Nainggolan qui dès la 9e minute a tiré le rideau sur les rêves romains avec une horrible passe facilement interceptée par Firmino. Le Brésilien a tout aussi facilement servi Mané qui a tranquillement battu Alisson. La suite a confirmé que la défense ne serait pas le thème de la soirée, avec une égalisation comique, signée Milner contre son camp après un dégagement les yeux fermés de Lovren (15e). Liverpool reprenait ensuite l’avantage par Wijnaldum, buteur sur le troisième temps d’un corner, involontairement servi par Dzeko (25e). Contrôle A ce moment du match, la Roma contrôlait assez facilement Salah, nettement redescendu sur terre après sa monstrueuse prestation du match aller (deux buts et deux passes décisives). Mais le danger venait de l’autre aile et il allait très vite lui aussi, avec Mané qui maltraitait la défense romaine. A la pause, Eusebio Di Francesco était en tous cas loin du «copier-coller du match de Barcelone» qu’il avait appelé de ses vœux. Mais petit à petit, face à des Reds tout de même moyennement sereins, son équipe est revenue. Dzeko a d’abord égalisé à la 52e après un bon travail d’El Shaarawy. Il y a eu ensuite une reprise d’Under sauvée sur sa ligne par Karius et une main d’Alexander-Arnold qui a occupé une bonne place hier dans les journaux italiens et relancera le débat sur la VAR en Ligue des champions. Mais surtout, Nainggolan a marqué un troisième but pour la Roma d’une belle frappe (86e). Son visage fermé a alors montré qu’il savait combien son erreur initiale valait cher. Effectivement, son penalty de la dernière minute (90e+4) n’a pas suffi. Les Reds sont passés et ils sont allés saluer leurs 5000 supporters, superbes au stade et tranquilles toute la journée à Rome, où les incidents redoutés après les violences du match aller n’ont pas eu lieu.

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