Algeria



Ligue des champions : Victoire impérative pour le MCA

Le MC Alger recevra ce soir au stade du 5 Juillet, à partir de 20h, la formation marocaine du Difaâ Hassani El Djadidi pour le compte du premier match du groupe B de la Ligue des champions d’Afrique. C’est un match très important pour les Vert et Ro
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Ligue des champions : Victoire impérative pour le MCA

Le MC Alger recevra ce soir au stade du 5 Juillet, à partir de 20h, la formation marocaine du Difaâ Hassani El Djadidi pour le compte du premier match du groupe B de la Ligue des champions d’Afrique. C’est un match très important pour les Vert et Rouge de Bernard Casoni dans cette poule B, relevée par la présence aussi du redoutable TP Mazembe et l’autre équipe algérienne de l’ES Sétif. Depuis le début de la campagne africaine 2018, les Mouloudéens ont rarement été sous pression comme aujourd’hui. Cela est dû en grande partie au très mauvais mois d’avril de la part des coéquipiers de Azzi. Eliminés en demi-finale de la coupe d’Algérie par la JS Kabylie aux tirs au but, ils n’ont récolté qu’un seul point au cours des quatre confrontations en championnat avec trois revers subis devant la JS Kabylie (1-3), le NA Hussein Dey (1-2) et l’USM Bel Abbès (1-2) contre un seul nul face au DRB Tadjenanet (1-1). Du coup, le MCA n’est plus concerné par le titre. Même la seconde place au classement est à présent compromise. Du coup, tous les espoirs des joueurs du Doyen sont désormais portés sur la compétition continentale, où ils visent une qualification aux quarts de finale de la Ligue des champions. Les camarades de Nekkache savent qu’ils doivent se surpasser ce soir afin de mettre fin à la mauvaise série de résultats et afficher leurs ambitions dans cette compétition. Le coach Bernard Casoni devrait récupérer quelques éléments pour ce rendez-vous, à l’instar du gardien Chaouchi. Amada pourrait lui aussi reprendre sa place au milieu du terrain. Les Mouloudéens espèrent que ces apports vont pouvoir booster l’équipe à aller chercher le succès. Il est peut-être vrai que l’adversaire du jour, le Difaâ El Jadida, n’a pas la notoriété du WA Casablanca, du Raja de Casablanca ou encore des FA de Rabat vu qu’il n’a remporté qu’une seule coupe nationale en 2013, mais il reste quand même une équipe respectable dans le championnat marocain et occupe aujourd’hui la 4e place du classement, à égalité de points avec le Wydad de Casablanca (44). En Ligue des champions, l’équipe avait sorti au tour précédent le club de Guinée Bissau, le Sport Bissau Benfica (10-0 et 0-0). Elle a surtout éliminé une équipe habituée à la compétition continentale en «éjectant» l’AS Vita Club de la République du Congo (1-0 et 2-2). Les joueurs du MCA, qui ne jurent que par la victoire, doivent rester sur leurs gardes afin de ne pas connaître une autre mauvaise surprise. Ce match sera dirigé par l’arbitre tunisien, Sadok Selmi. Il sera assisté par ses deux compatriotes Anouar Hmila et Attia Amsaâd. Les deux autres clubs algériens, à savoir l’ES Sétif et l’USM Alger, joueront également ce week-end. Les Sétifiens affronteront demain en déplacement, pour le compte de la Ligue des champions, le TP Mazembe. Quant à l’USM Alger, elle recevra pour son premier match de la phase des poules de la Coupe de la CAF le club tanzanien de Young Africans dimanche soir au stade du 5 Juillet d’Alger.

Vu à la télé : Le système «multi-unique» de Bouteflika !

Dans l’inventaire laconique de ses réalisations rendu public à l’occasion du 1er Mai, Bouteflika a notamment vanté son bilan politique qu’il considère comme très positif. «Au plan politique, la consolidation de notre système démocratique plu
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Vu à la télé : Le système «multi-unique» de Bouteflika !

Dans l’inventaire laconique de ses réalisations rendu public à l’occasion du 1er Mai, Bouteflika a notamment vanté son bilan politique qu’il considère comme très positif. «Au plan politique, la consolidation de notre système démocratique pluraliste et la promotion des droits et libertés ont été couronnées par l’amendement constitutionnel de 2016» a-t-il affirmé sans la moindre circonspection. S’il y a un domaine où précisément le bilan du chef de l’Etat est assimilé à un véritable fiasco, c’est bien celui de la politique où toute entreprise pluraliste a été systématiquement neutralisée et férocement combattue depuis son arrivée au pouvoir. Bouteflika parle de système démocratique alors qu’il a mis en place tout un dispositif répressif pour annihiler toute forme de contre-pouvoir susceptible de remettre en cause la pensée unique. Au demeurant, notre Président qui aspire à rempiler pour un cinquième mandat après avoir transgressé à deux reprises la loi fondamentale du pays pour la mettre à son service, a toujours régné avec cette constance idéologique de la pensée unique en dépit du fait qu’il a trouvé, lorsque les militaires l’ont intronisé, le pays déjà installé dans le multipartisme. Au lieu de renforcer cet acquis démocratique en élargissant les voies de la pluralité politique, il s’évertua au contraire à limiter les libertés tout en continuant à prôner les vertus du pluralisme auquel il n’a jamais cru ni adhéré. C’est donc subtilement qu’il a réussi à inventer une nouvelle doctrine qui pourrait être un condensé de deux tendances diamétralement opposées et qui pourrait s’appeler le…  «multi-unique». C’est une doctrine qui, selon son auteur, s’appuie formellement sur la pluralité politique, mais qui en vérité fonctionne selon les bonnes recettes de la pensée unique telle celle qui a nourri le concept idéologique du vieux parti depuis qu’il s’est fondu dans le rapport Parti-Nation pour devenir un redoutable appareil de domination. Bouteflika évoque en réalité le multipartisme comme un sacerdoce politique de pure forme pour avoir bonne conscience vis-à-vis de l’opinion internationale. Dans les faits, sa méthode de gouvernance n’a rien à envier à celle qui prévalait au temps du parti unique. Si le FLN est toujours présent comme première force dans un système de pluralité où tous les autres antagonistes sont relégués au rang de figurants pour remplir la grille, donc comme principal acteur par lequel est contrôlée la scène politique, la nouveauté introduite est que l’héritier actuel du vieux parti n’a plus tout à fait le monopole de l’initiative puisqu’on lui a adjoint des partenaires chargés de la même mission que lui. On cite ici le RND comme deuxième force motrice de l’ordre pyramidal et avec lui tous les minuscules partis satellites qui gravitent autour du «programme du Président» et par lesquels on veut absolument faire accréditer la thèse selon laquelle le système politique de Bouteflika est foncièrement pluraliste et librement ouvert aux choix et aux engagements qui convergent vers lui. Comme quoi des partis comme le MPA et TAJ qui aspirent à faire partie d’une grande alliance partisane pour défendre les positions du Palais ont adhéré à la matrice sans qu’il y ait le moindre soupçon d’allégeance ou de soumission. Autrement dit, ni Benyounes ni Ghoul ne seraient redevables à Bouteflika alors que tout le monde sait que sans l’appui de la présidence, ces deux «personnalités» politiques et leurs formations n’auraient jamais pu prétendre à des places aussi confortables au sein de la classe politique. En servant le détenteur et le propagateur de la pensée unique en échange d’une notoriété préfabriquée, voire factice, ils portent un rude coup au multipartisme authentique qui se construit non pas sur la base d’une subordination éphémère, mais sur un combat d’idées, de convictions et de sacrifices. On est loin donc du pluralisme de pacotille prêché par Bouteflika qui, même en prenant la forme d’une coquille vidée de sa substance, trouve aisément toutes les conditions pour s’énoncer alors que les défenseurs des droits aux libertés et à l’expression plurielle voient de jour en jour leurs espaces de concertation militante se réduire comme peau de chagrin. Le système «multi-unique» reste conquérant dans un pays qui aspire profondément à la démocratie et dans lequel la pluralité politique est verrouillée quand elle n’est pas violemment réprimée. De quel pluralisme parle Bouteflika lorsque lui-même dresse les barrières pour empêcher que l’alternance au pouvoir devienne une réalité ? Mais comment accéder à cette alternance lorsque les partis d’opposition sont soumis aux pratiques d’étouffement les plus insidieuses dans le but de les empêcher de grandir et devenir des forces de proposition capables de gouverner ? Bouteflika promu à un cinquième mandat, le message est frappant, c’est encore davantage une ferme résolution pour réduire le multipartisme à néant que la recherche d’une énième gloriole pour un Président qui est déjà depuis longtemps à bout de souffle. Qui veut-on leurrer en dressant un bilan politique aussi élogieux alors que les partis non arrimés au cercle présidentiel n’arrivent même pas à avoir une salle pour tenir leurs réunions, et de surcroît n’ont que rarement accès aux médias publics pour faire entendre leur voix ? Mais les libertés fondamentales qui incarnent ce pluralisme et lui donnent toute sa consistance ne concernent pas que la classe politique. Ce sont les syndicats autonomes, les associations et les médias indépendants qui souffrent de la banalisation du concept et qui dans leurs activités rencontrent les pires difficultés pour s’émanciper. En termes plus clairs, le pluralisme en Algérie est devenu par la force des choses et du jeu machiavélique des tenants du système une énorme escroquerie intellectuelle qui fait largement les affaires du Pouvoir autocratique. Pour preuve du mépris accordé aux idées contradictoires qui constituent la sève de la pluralité, et un des fondements de la démocratie, Bouteflika n’a jamais débattu avec les partis d’opposition, n’a jamais rencontré les représentants de la presse indépendante, et on voudrait bien se souvenir du jour où il a mis les pieds dans l’enceinte de l’Assemblée nationale «pluraliste» pour rencontrer les élus du peuple. Produit du système du parti unique dans lequel il s’est formé et a affiné sa personnalité, il a du mal à concevoir que d’autres idées, d’autres voix peuvent être plus efficientes que les siennes. Dans l’intérêt du pays bien entendu…

Une fusion éclectique

Une expérience inédite pour la jeune chanteuse Taous Arhab, qui explore d’autres influences musicales. Illi-Kem (Sois !) est le titre d’un nouvel album que vient de mettre sur le marché le producteur Nadir Guendouli. Un mélange de rythmes bien fice
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Une fusion éclectique

Une expérience inédite pour la jeune chanteuse Taous Arhab, qui explore d’autres influences musicales. Illi-Kem (Sois !) est le titre d’un nouvel album que vient de mettre sur le marché le producteur Nadir Guendouli. Un mélange de rythmes bien ficelé, composé de 9 titres auquel participent deux invités de marque : Mohamed Allaoua, dans la chanson Yeqqar-iy- id (Il me dit), et Rachid Koceila, dans Mennes  (Désirs). Cette expérience musicale innovatrice de Taous Arhab, dont l’arrangement est confié au maestro Safy Boutella et l’écriture des textes à Hamid Moualhi, n’omet pas de remettre au goût du jour d’anciennes chansons, comme l’indémodable hit de Cheikh El Hasnaoui A tihdayin, en hommage à la femme algérienne.  L’entame de l’album de la jeune interprète, née en 1986 à Aït Frah (Larbaâ Nath Irathen), Tiziri (Attente) est un titre autobiographique à double sens, dans lequel elle revient sur sa vie, fixe un revers sentimental et témoigne d’un amour raté puisque exclu. Elle fixe son passé et évacue sa colère. Un aveu spontané afin d’exorciser les contraintes qui assaillent son cœur et, aussi, un message conscient et plein d’espoir. Le grand amour rejaillit dans le duo avec Mohamed Allaoua, Yeqqar-iyi-d (Il me dit), une belle valse qui manifeste une émotion d’entente et d’affection. Les autres titres du CD  dévoilés aux journalistes dimanche dernier à l’hôtel Ittourar de Tizi Ouzou sont : Amarazg-ik (Nonchalant), Liferê’iw (Medisance), Anda Tellid (Absence), Attrajugh (sursis), Yidek (avec toi). «Cela fait trois ans qu’on a commencé à travailler cet album. La voix de Taous Arhab est si particulière, si intéressante qu’elle m’a donné envie de la partager. C’est une chanteuse exceptionnelle qui veut sortir des sentiers battus. Elle a accepté de prendre  une autre route, parce qu’elle est audacieuse. Même si elle devait perdre une partie d’un public, je suis sûr qu’elle en gagnerait un autre. Folklorique ou pas, moderne ou pas, c’est un choix que je me suis autorisé afin d’offrir aux oreilles du monde ce qu’on a comme voix magnifiques. J’avais en charge de faire ce travail en y croyant fortement», décrypte Safy Boutella lors de la conférence de presse. La touche du maestro Taous Arhab revient sur la collaboration avec son arrangeur : «Une expérience inédite dans ma quête d’autres influences musicales qui se veut à la fois actuelle dans son identité et authentique dans son universalité.» Elle poursuit : «La décision a été prise avec Nadir Guendouli, le producteur, qui a fait écouter ma voix à Boutella. Nous avons mis 3 ans pour achever cet allbum. C’est une belle aventure. Je suis née dans une famille qui adore la musique. Je suis kabyle, j’ai des influences sans préférence pour tel ou tel style.» Nadir Guendouli  précise au sujet du retard mis pour la sortie de cet album annoncé en décembre 2016 : «Nous avons pris le temps qu’il fallait. L’album est en vente  depuis une semaine. Nous comptons aussi réaliser des clips. L’artiste doit aller vers le public. La priorité de l’heure est d’assurer une bonne distribution de ce produit et une présence sur le Net, aller vers les autres afin de gagner en visibilité.» L’auteur des textes de l’album, Hamid Moualhi, ne tarit pas d’éloges sur Taous Arhab, l’une des voix marquantes de la nouvelle scène artistique algérienne d’expression kabyle et la virtuosité de Safy Boutella, directeur artistique et arrangeur du CD qui a donné beaucoup de punch  à ce travail artistique, produit par Sirocco Records (Algérie) et Blue Sound Diffusion (France). Présent à la conférence de presse, Karim Abranis, qui répondait à la question d’un confrère, n’exclut pas une éventuelle collaboration avec le propulseur du raï à l’international, avec Khaled dans l’album Kutché. «Rien n’est impossible. On aime travailler à coup de cœur. Ce sera un plaisir et un honneur de partager une œuvre musicale avec le maestro Safy Boutella. Si l’idée venait à se concrétiser, ce serait un heureux événement. Boutella n’est plus à présenter.» Passionnée de musique dès son jeune âge, Taous Arhab enregistre son premier album à 14 ans. En 2005, elle rencontre Nadir Guendouli, producteur et compositeur, qui prendra en charge son 2e album Ayimawlaniw (Ô mes parents), en associant au projet le poète Hamid Moualhi et Karim Yeddou, compositeur. Elle participe à des galas au Zenith de Paris et en Algérie. Langue sincère et esprit libre, la pétillante chanteuse des Ath Irathen signe, en 2018, un troisième opus riche en sonorités, une fusion jazz, blues et kabyle. Vieux routier de la musique algérienne, Safy Boutella est compositeur, musicien, chanteur, conducteur d’orchestre, arrangeur, illustrateur de fictions, initiateur de fêtes. Un CV très riche. En 1987 l’album Kutché réalisé avec Cheb Khaled connaît un succès international. Il revisite le répertoire de Nass El Ghiwan, lors d’une création réalisée pour le dixième anniversaire du festival marocain Mawazine, à Rabat.  Il compose par ailleurs  plus de 70  musiques de film.  

Marchés pétroliers : Le brent à près de 73 dollars

Les cours du pétrole évoluaient sans direction forte hier en cours d'échanges européens avant la publication des données hebdomadaires officielles sur les réserves américaines. Vers 14h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juil
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Marchés pétroliers : Le brent à près de 73 dollars

Les cours du pétrole évoluaient sans direction forte hier en cours d'échanges européens avant la publication des données hebdomadaires officielles sur les réserves américaines. Vers 14h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 72,85 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 28 cents par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour le contrat de juin prenait un cent à 67,26 dollars, une heure après son ouverture. Les marchés attendaient jeudi les dernières données gouvernementales de l'Agence américaine d'information sur l'énergie sur les réserves des Etats-Unis. Pour la semaine achevée le 27 avril, les analystes tablent sur une hausse des réserves de brut de 1,23 million de barils, sur une baisse de celles d'essence de 500 000 barils et sur une baisse de celles d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage) de 1,5 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg. Pour l'instant, «le brent a peu réagi aux chiffres de l'API (American Petroleum Institute, fédération professionnelle), publiés hier et faisant état d'une hausse des stocks américains d'environ 3,4 millions de barils la semaine dernière», a fait remarquer Bjarne Schieldrop, analyste pour SEB. Les données de l'API sont moins suivies par les marchés que celles de l'EIA, agence gouvernementale. Par ailleurs, le pétrole continue d'évoluer à des niveaux proches de ses plus hauts depuis 2014, alors que l'avenir de l'accord nucléaire iranien sera décidé par les Etats-Unis le 12 mai. Si la portée des affirmations du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, concernant l'existence d'un plan «secret» de l'Iran sur le nucléaire, a été relativisée par l'Union européenne et l'Agence internationale de l'énergie atomique, ces allégations «augmentent probablement les chances que M. Trump sorte de l'accord sur le nucléaire dans dix jours et remette en place les sanctions contre l'Iran», ont noté les analystes de Commerzbank.  

La remontée des prix du pétrole pourrait durer

Cinq facteurs déterminants indiquent que la remontée actuelle des prix mondiaux du pétrole pourrait se maintenir à court terme, selon une analyse publiée hier par le Financial Times. Ainsi, selon le quotidien britannique des affaires, repris hier par
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La remontée des prix du pétrole pourrait durer

Cinq facteurs déterminants indiquent que la remontée actuelle des prix mondiaux du pétrole pourrait se maintenir à court terme, selon une analyse publiée hier par le Financial Times. Ainsi, selon le quotidien britannique des affaires, repris hier par l’APS, la dernière hausse des prix du pétrole, qui ont grimpé jusqu'à 75 dollars le baril pour la première fois en quatre ans, s’explique par cinq facteurs majeurs qui resteront décisifs pour l’avenir immédiat des cours de l’or noir. Ces facteurs, juge le journal, devraient être suivis de près pour savoir si la tendance actuelle du marché va se maintenir. En premier lieu, l’analyse du Financial Times fait ressortir une tendance des marchés à se resserrer au cours des 18 derniers mois, le surplus du pétrole accumulé entre 2014 et 2016 ayant été largement absorbé par la hausse de la demande due à la forte croissance de l’économie mondiale et à l’accord de réduction de la production de l’OPEP, soutenu par la Russie. Le deuxième facteur clé pour le maintien de la hausse des prix du brut, note encore le journal britannique, est le respect de ce même accord par l’OPEP et la Russie. En ce sens, estiment des analystes, il n’existe aucun risque que l’accord de réduction de la production soit remis en cause, car Moscou serait «entièrement satisfaite» de cette tendance à la hausse des prix, ont-ils indiqué au Financial Times. Dans cet ordre d’idées, le journal souligne également le fait que le roi d’Arabie Saoudite ait appelé récemment à faire encore plus d’efforts pour maintenir cette tendance du marché. Aussi, selon Bill Farren-Price, analyste à la société de services pétroliers Petroleum Policy Intelligence, «l'Arabie Saoudite a des intérêts à court terme à voir la hausse des prix du brut se poursuivre pour de multiples raisons, car elle traverse une période délicate de réformes qui nécessitent des revenus supplémentaires». Outre le resserrement de la production pétrolière, les risques géopolitiques sont aussi cités comme un facteur majeur qui peut contribuer au maintien de la hausse actuelle des cours du brut. Parmi ces risques figurent notamment la possibilité que le président américain, Donald Trump, se retire de l’accord avec l’Iran sur le nucléaire et réimpose ainsi des sanctions sur les exportations pétrolières iraniennes. S’ajoute à cette probabilité un autre facteur de risque, lié à la production pétrolière du Venezuela, qui a dramatiquement chuté d'au moins 500 000 b/j, sous l’effet de la crise économique et politique qu’y sévit. De même, ajoute le Financial Times, la hausse de la production de pétrole en Libye, qui a atteint environ 1 mb/j, «demeure très instable» à cause de la situation de crise que connaît également ce pays. Par ailleurs, les Hedge Funds (fonds spéculatifs) constituent le quatrième facteur de la hausse des prix du pétrole, selon l’analyse du Financial Times. Les spéculateurs se sont en effet investis dans le domaine du pétrole, attirés par la hausse des prix, en partie en raison des risques géopolitiques qui, selon eux, devraient se maintenir dans l’avenir immédiat. Enfin, le cinquième et dernier facteur majeur cité par le journal britannique est celui lié au schiste américain qui, jusqu'à présent, n’a pas réussi à peser sur la tendance à la hausse des cours pétroliers. «Le pétrole de schiste n'est plus le facteur de fixation des prix le plus important», estime à ce propos Paul Horsnell, analyste chez Standard Chartered.    

Le FMI prévoit une reprise plus tôt que prévu

Le rapport concerne la période 2018 et 2019 et revoit ainsi les prévisions d’octobre 2017 projetées pour toute la région, précisant que «l’affaiblissement de la croissance du PIB pétrolier, entraînée par l’accord OPEP, a été plus que contreba
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Le FMI prévoit une reprise plus tôt que prévu

Le rapport concerne la période 2018 et 2019 et revoit ainsi les prévisions d’octobre 2017 projetées pour toute la région, précisant que «l’affaiblissement de la croissance du PIB pétrolier, entraînée par l’accord OPEP, a été plus que contrebalancé par le redressement de l’activité non pétrolière». Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques de la région Moanap (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan), le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que la reprise de la croissance hors hydrocarbures en Algérie devrait intervenir «plus rapidement que prévu, grâce essentiellement à l’augmentation des dépenses d’investissement». Le rapport, rendu public hier, concerne la période 2018-2019 et revoit ainsi les prévisions d’octobre 2017 projetées pour toute la région, précisant que «l’affaiblissement de la croissance du PIB pétrolier, entraînée par l’accord OPEP (ainsi qu’une demande européenne de gaz produit en Algérie inférieure aux prévisions), a été plus que contrebalancé par le redressement de l’activité non pétrolière». S’agissant du secteur financier algérien, le FMI estime que «l’accumulation d’arriérés de l’Etat a entraîné une augmentation des prêts improductifs». Néanmoins, «ceux-ci devraient diminuer à mesure que les arriérés seront remboursés», lit-on dans le rapport. Dans l’ensemble, poursuit le FMI, les pays exportateurs de pétrole de la région Moanap devraient poursuivre leur rééquilibrage budgétaire, bien qu’à un rythme moins soutenu. Toutefois, le fort accroissement des dépenses devrait creuser des déficits budgétaires beaucoup plus lourds en Algérie, où le rééquilibrage devrait reprendre en 2019, et en Iran, souligne encore l’institution monétaire. Il convient de rappeler qu’à la veille des réunions de printemps du FMI et du groupe de la Banque mondiale, en avril dernier, l’institution monétaire avait tablé, pour l’Algérie, sur une croissance de 3% en 2018, contre 0,8% anticipé dans son rapport d’octobre. Cette cadence sera maintenue en 2019, mais avec une légère baisse à 2,7%, selon les mêmes projections. En 2017, la croissance a atteint 2%, contre 1,5% projeté en octobre, d’après les données consolidées du Fonds. Le FMI a relevé ses prévisions pour l’inflation à 7,4% cette année contre une projection initiale de 4,4%. La projection pour 2019 se situe autour de 7,6%. Le déficit du compte courant, qui a atteint -12,3% du PIB en 2017, devrait se réduire à -9,3% du PIB en 2018 et représenter -9,7% en 2019. Le FMI a également abaissé ses projections pour le chômage en Algérie à 11,2% en 2018, après avoir tablé en octobre de l’année dernière sur 13,2%. Le taux de chômage devrait progresser à 11,8% en 2019. Dans ses conclusions préliminaires sur l’évaluation de l’économie algérienne, rendues publiques en mars, le FMI avait soutenu que l’Algérie disposait d’une fenêtre d’opportunités pour concilier ajustement économique et croissance. Avec une dette publique relativement basse et une dette extérieure faible, il est possible de renforcer les finances publiques graduellement, a estimé l’institution de Bretton Woods. Le FMI, qui a suggéré un dosage de politiques économiques, a estimé qu’une masse critique de réformes structurelles est nécessaire pour promouvoir l’émergence d’une économie tirée par le secteur privé et diversifiée et réduire ainsi la dépendance au pétrole et au gaz. Il s’agit aussi de recourir à un large éventail d’instruments de financement, notamment l’émission de titres de dette publique au taux du marché, les partenariats publics-privés et les ventes d’actifs. Le FMI a également suggéré en cas de maintien du financement monétaire de mettre en place des sauvegardes robustes pour le plafonner en volume et en durée, tout en lui appliquant un taux de marché.         

«C’est une fierté d’offrir à Bel Abbès son second titre 27 ans après le premier»

Auteur des deux buts de la victoire face à la JSK qui a consacré l’USMBA, mardi dernier, en finale de la coupe d’Algérie, le jeune attaquant ne cache pas sa fierté. Tout d’abord, un mot sur cette consécration de l’USMBA… Je suis très é
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«C’est une fierté d’offrir à Bel Abbès son second titre 27 ans après le premier»

Auteur des deux buts de la victoire face à la JSK qui a consacré l’USMBA, mardi dernier, en finale de la coupe d’Algérie, le jeune attaquant ne cache pas sa fierté. Tout d’abord, un mot sur cette consécration de l’USMBA… Je suis très ému après cette consécration. C’est mon premier titre et j’en suis fier, en espérant que ce ne sera pas le dernier. C’est une fierté et je suis heureux de donner de la joie à toute une région. - Cela n’a pas été facile, surtout que la JSK a failli revenir en fin de match... C’était une victoire difficile face à une solide équipe de la JSK. C’est une consécration plus que méritée au vu de la partie et de notre domination. C’est une consécration très spéciale, puisqu’on offre un second trophée de la coupe à Sidi Bel Abbès après 27 ans d’attente. Et c’est ce qui donne une saveur particulière à ce titre. - Vous êtes le héros de cette consécration, en ayant inscrit les deux buts du succès… J’ai donné le meilleur de moi-même pour trouver le chemin des filets et offrir ce titre à l’USMBA. J’en suis fier, mais le succès est collectif. J’ai certes marqué les deux buts, mais le mérite revient à toute l’équipe, et notamment au coach. Il a remporté plusieurs titres tout au long de sa carrière, et il a su nous motiver, malgré la difficulté et les problèmes. - On vous laisse le soin de conclure… Je remercie les fans pour leur soutien et je leur dédie cette coupe à eux, et aux gens de ma ville natale, Mostaganem, sans oublier toute ma famille.

USM Bel Abbès : Cherif El Ouazzani en réconciliateur

Si Tahar Cherif Ouazzani est certes le patron technique d'El Khadra depuis deux saisons, mais il a dû endosser la tunique de dirigeant pour évoquer des aspects qui sont du ressort de la direction. Après la consécration en coupe, il ne manquera pas d’
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USM Bel Abbès : Cherif El Ouazzani en réconciliateur

Si Tahar Cherif Ouazzani est certes le patron technique d'El Khadra depuis deux saisons, mais il a dû endosser la tunique de dirigeant pour évoquer des aspects qui sont du ressort de la direction. Après la consécration en coupe, il ne manquera pas d’évoquer la défalcation des six points cette saison, l’affaire de la Coupe arabe, la situation financière du club et l'arbitrage. Dédiant ce sacre à ses amis de partout, notamment son club de cœur, le MC Oran, avec qui il a remporté trois coupes (1984, 1985 et 1995), il souhaitera vivement le rapprochement entre celui-ci et l'USMBA. «Cela doit changer, une réconciliation me comblerait de joie.» Il a eu aussi une pensée pour l'ex-président d'El Khadra, feu Bensenada Djillali, qui l'avait engagé pour deux saisons. Evoquant dans la foulée l'ancien wali de Sidi Bel Abbès,  Mohamed Hattab, promu ministre de la Jeunesse et des Sports, présent au stade du 5 Juillet,  qui dit l'avoir assisté et soutenu, Cherif El Ouazzani a également remercié le groupe citoyen Bessma Net,  qu'il a qualifié d'«artisans de l'ombre» qui l'a régulièrement soutenu, comme il reviendra sur les aléas de la saison. «On s'est classés quatrièmes la saison dernière, et la participation à la Coupe arabe nous revenait de droit.» Pour ce qui est de son avenir, il affirme avoir un «projet sportif pour l’USMBA. En plus, je suis tout près de chez moi. On verra par la suite, car mon contrat s'achève cette saison». Si Tahar n'a pas manqué d'appeler à l'union sacrée des Belabbésiens, surtout pour un club qui doit avoir plus de moyens pour disputer de nouveaux challenges. «L'USMBA devra voir grand en tout et surtout en moyens financiers et aussi humains. Mais d'abord prenons le temps de savourer cette coupe. L'on n'aura que trois jours pour nous préparer en vue du match de l'US Biskra, pour assurer le maintien, où il nous faut mathématiquement un point».    

L’échec prévisible des Canaris

De l’aveu de tous ceux qui ont suivi la finale de coupe d’Algérie ayant opposé la JS Kabylie à l'USM Bel Abbès, disputée mardi dernier et remportée par les gars de la Mekerra, les Canaris n’ont rien fait pour gagner le sacre, montrant un visage de
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L’échec prévisible des Canaris

De l’aveu de tous ceux qui ont suivi la finale de coupe d’Algérie ayant opposé la JS Kabylie à l'USM Bel Abbès, disputée mardi dernier et remportée par les gars de la Mekerra, les Canaris n’ont rien fait pour gagner le sacre, montrant un visage des plus ternes, au point de susciter l’étonnement et l’appréhension. Une finale ratée pour la JSK, alors que l’équipe était sur une courbe ascendante ces dernières semaines, de l’avis même du coach Youcef Bouzidi, qui avouera, à la fin de la partie, ne pas avoir reconnu son team. «La JSK lors de cette rencontre n’a pas été à son habitude, avec le rythme montré lors des derniers matchs. Il manquait cette volonté et cette motivation, avec un manque flagrant de concentration. On n’était pas dans notre jour, malheureusement cela est arrivé le jour de la finale». Un aveu du coach, qui évitera bien évidemment d’évoquer les véritables raisons qui ont fait que la JSK n’a pas été à la hauteur, et qu’il faudra chercher dans l’ambiance qui a régné au sein de l’équipe durant ces trois jours de mise au vert, passés à l’hôtel Mercure à Alger. Un malaise à peine évoqué par Bouzidi qui dira à ce propos : «Moi, je me suis préparé en fonction des moyens que j’avais. J’estime que la direction a fait de son mieux. Peut-être qu’il y avait des choses qui n’étaient pas bien, mais cela n’avait rien à voir avec le choix de l’hôtel pour le regroupement. Mais je pense que ce sont des futilités». Le choix de l’hôtel n’est pas remis en cause, mais ce que Bouzidi, dirigeants et joueurs de la JSK ont essayé de cacher, c’est qu’un gros malaise  qui a caractérisé ce séjour, au point que Youcef Bouzidi a quitté mécontent le lieu de regroupement des Canaris, samedi soir, à trois jours de la finale. Il a fallu l’intervention d’un membre de l’encadrement pour voir Bouzidi retourner auprès de l’équipe. Les causes de ce malaise : l’argent. En effet, Bouzidi et ses poulains étaient remontés contre la direction et plus précisément son président, Chérif Mellal, à qui il reproche de ne pas avoir tenu ses promesses. Ce dernier avait en effet promis des salaires et une forte prime avant la finale, avant de changer de discours pour évoquer finalement une «forte prime en cas de consécration en finale». Un discours qui a déplu aux joueurs, et de facto au coach avec la crainte d’une «démotivation» de son groupe. Cela s’est  encore accentué, lundi soir, la veille de la finale, puisque les joueurs ne verront rien venir de la part de la direction. Le mal était fait. Et pour compliquer les choses, c’est sans entraîneur que la délégation kabyle a rallié le stade du 5 Juillet, trois heures avant la finale, Youcef Bouzidi avait en effet décidé de se rendre au stade par ses propres moyens, pour protester contre la présence d’«étrangers» dans le bus du club. Des mésaventures mais aussi un malaise grandissant tout au long des trois jours de préparation, survenu au plus mauvais moment.  

Folle ambiance à Sidi Bel Abbès

Les Belabbésiens ont pris d’assaut les artères et les grands boulevards de la ville, et à travers plusieurs autres localités, pour exprimer leur bonheur à la suite de la coupe d’Algérie décrochée par le club. Pourtant, la ville de Sidi bel Abb
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Folle ambiance à Sidi Bel Abbès

Les Belabbésiens ont pris d’assaut les artères et les grands boulevards de la ville, et à travers plusieurs autres localités, pour exprimer leur bonheur à la suite de la coupe d’Algérie décrochée par le club. Pourtant, la ville de Sidi bel Abbès a connu une matinée plutôt calme, marquée, il faut le relever, par une ambiance toute relative créée par les supporters qui sont restés sur les lieux pour suivre le match sur des écrans géants, installés au niveau des principales places publiques de la ville dont celle du 1er Novembre 1954. La fièvre de dame Coupe s’est emparée de l’ensemble de la population, depuis plusieurs jours déjà, notamment après le succès réalisé en championnat au stade de Bologhine face au MC Alger, ce qui avait permis au club de garantir, quasi officiellement, son maintien en Ligue 1. L’effervescence a été donc à son comble durant la soirée dans toute la ville de Sidi Bel-Abbès pavoisée aux couleurs rouge et vert. C’est sous les sons stridents des klaxons et des youyous qui fusaient de partout que des supporters arboraient avec fierté des banderoles en hommage à ce prestigieux club créé en 1933, sillonnant les quartiers populaires de la ville avec des fanions, maillots, écharpes, banderoles symbolisant l’USMBA. La fête s’est poursuivie jusqu’à une heure tardive de la nuit.

ils ont dit :

Chérif El Ouazzani (USMBA) : «Ce titre a une saveur particulière. Après tout ce qu’on a subi durant la saison, notamment avec la défalcation des six points, on a bien été récompensé. C’est la réponse pour ceux qui nous ont lésés. Pour le
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ils ont dit :

Chérif El Ouazzani (USMBA) : «Ce titre a une saveur particulière. Après tout ce qu’on a subi durant la saison, notamment avec la défalcation des six points, on a bien été récompensé. C’est la réponse pour ceux qui nous ont lésés. Pour le match, je pense qu’il a été extrêmement difficile. Il ne faut pas se fier au score. Néanmoins, il faut reconnaître qu’on a été supérieur par rapport à la JSK sur le plan tactique. Par ailleurs, je profite de cette occasion pour annoncer que le contrat qui me lie au club est arrivé à son terme aujourd’hui. Maintenant, la balle est dans le camp de la direction. J’ai envie de continuer l’aventure avec l’USMBA mais cela ne peut se faire sans conditions. Le club ne doit pas revivre les problèmes qu’il a connus cette saison». Mourad Karouf (JSK) : «Tout d’abord, je tiens à féliciter l’USMBA qui mérite le titre. Bien évidemment, je suis déçu par cette défaite, surtout pour les supporters qui sont venus en nombre pour nous encourager. On voulait leur faire plaisir, malheureusement, on a été cueilli à froid. Il aura fallu beaucoup de temps pour revenir dans le match. En deuxième mi-temps, on a galvanisé les joueurs, mais la même chose s’est passée. Malgré cela, les joueurs ont réussi à réduire le score, mais cela n’a pas été suffisant. Maintenant il faut dire que l’objectif reste le maintien. La coupe n’était qu’un bonus. On va se mettre à préparer le reste du championnat, à commencer par le prochain déplacement à Constantine».

L’USM Bel Abbès en liesse

L’USM Bel Abbès a remporté, hier au stade du 5 Juillet, à Alger, la coupe d’Algérie de football, en s’imposant face à la JS Kabylie sur le score de deux buts à un, succédant ainsi au CR Belouizdad, vainqueur la saison passée. L’entraîneur
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L’USM Bel Abbès en liesse

L’USM Bel Abbès a remporté, hier au stade du 5 Juillet, à Alger, la coupe d’Algérie de football, en s’imposant face à la JS Kabylie sur le score de deux buts à un, succédant ainsi au CR Belouizdad, vainqueur la saison passée. L’entraîneur Cherif El Ouazzani a donc tenu sa promesse d’aider le club de la Mekerra à s’offrir son deuxième trophée, après celui de 1991. Et, ironie du sort, c’est face au même adversaire que l’USMBA s’est distinguée. Il faut dire que les Canaris n’ont rien fait pour s’imposer lors de ce rendez-vous. Le but encaissé, très tôt, a peut-être scié les jambes des joueurs qui n’ont pas trouvé leurs marques durant toute la partie. L’USMBA a réussi à ouvrir la marque dès la 2’ par l’intermédiaire de Belahouel qui, sur une passe de Zouari, a lancé le ballon, dans le dos de trois défenseurs, au fond de la cage de Asselah, lequel n’a rien pu faire. Surpris, les Jaune et Vert n’ont pas pu réagir. Il a fallu attendre la 39’ pour qu’ils tentent une incursion, par Yettou, mais en vain. Entre-temps, l’USMBA a plutôt bien géré la différence d’un but en comptant sur les contres. La première mi-temps s’est terminée donc sur ce score d’un but à zéro. De retour des vestiaires, le même scénario s’est reproduit. A la 49’, le même Belahouel, après un «une-deux» avec Zouari, et surtout une mauvaise exécution du hors jeu de la part des Canaris, a doublé la marque. A partir de là, les joueurs de la JSK, qui n’avaient plus rien à perdre, se sont précipités vers le camp adverse. Ce qui a fini par payer, puisque à la 56’, ils ont réussi à réduire la marque. Sur un coup franc exécuté par Benaldjia, Djarrar a dévié de la tête la trajectoire du ballon et inscrit le but de son club. Le match semblait relancé. Mais il a fallu peu de temps pour que l’USMBA se replaça. Lamara a même failli tripler le score à la 60’ lorsque, suite à un tir, son ballon s’est écrasé contre le poteau droit du gardien Asselah. Et ce dernier a «offert» un penalty à l’adversaire, à la 72’, lorsqu’en interceptant le ballon, il a levé le pied et touché Belahouel à l’intérieur de la surface. L’arbitre Abid Charef a sifflé un penalty, exécuté par Bounoua, que le gardien remplaçant Boultif a réussi à dévier. Les Canaris ont failli égaliser à la 82’ lorsque, sur un corner de Benaldjia, le ballon de Boukhenchouche est passé légèrement au-dessus de la transversale. La rencontre s’est finalement terminée sur ce score de deux buts à un. La JSK, qui a passé une saison extrêmement difficile, a perdu sa deuxième finale face à l’USMBA. Cette dernière a fait, de son côté, le plein en s’imposant lors des deux finales qu’elle a disputées, et ce, face au même club.

Restrictions à l’importation : Une nouvelle taxe prévue dans la LFC 2018

Une taxe douanière supplémentaire provisoire sur les importations des marchandises finies a été introduite dans la loi de finances complémentaire 2018 pour renforcer les mesures de protection de la production nationale et réduire la facture des importat
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Restrictions à l’importation : Une nouvelle taxe prévue dans la LFC 2018

Une taxe douanière supplémentaire provisoire sur les importations des marchandises finies a été introduite dans la loi de finances complémentaire 2018 pour renforcer les mesures de protection de la production nationale et réduire la facture des importations, a annoncé avant-hier le ministre du Commerce, Saïd Djellab, cité par l’agence APS. Cette taxe, qui entrera en vigueur en juin ou juillet prochains, constituera un nouvel outil pour revoir à la baisse le déficit commercial, en réduisant suffisamment les importations des marchandises finies produites localement, a ajouté le ministre du Commerce, invité de la R<adio nationale. Celui-ci a expliqué que l'imposition d'une taxe provisoire au lieu d'une taxe permanente est due au fait que les taxes provisoires répondent à une conjoncture exceptionnelle et sont d'une grande efficacité, alors que le changement des taxes permanentes pourrait refléter une image instable de l'économie du pays. A propos de la liste des produits interdits à l'importation, le ministre a fait savoir que les intrants de la production seront bientôt radiés de cette liste, qui comprend actuellement 851 produits. Par conséquent, la liste «actualisée» inclura uniquement les marchandises finies. En référence au mécontentement des partenaires algériens après les restrictions à l'importation, le ministre a indiqué que ces derniers «doivent considérer l'Algérie comme un partenaire sur la base de la relation gagnant-gagnant, d'autant que l'UE, qui est notre premier partenaire, est directement concernée par la diversité économique escomptée». «Il y a déjà un débat sur ce sujet et nous avons expliqué notre démarche à nos partenaires qui ont compris la situation», a-t-il noté. Selon lui, l'interdiction provisoire de l'importation a obtenu des «résultats probants». La facture d'importation a reculé de 6% lors du premier trimestre 2018 par rapport à la même période de 2017. A long terme, l'Algérie s'oriente vers le développement de mesures protectionnistes non douanières pour ses produits, respectueuses des normes et standards, a souligné le ministre.

Finance islamique : Une alternative «possible et souhaitable»

Evoquant les perspectives d’évolution de la finance islamique en Algérie, le ministre des Finances a indiqué que le cadre légal et réglementaire en vigueur est adapté. Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a présenté, lundi à Alger, les résul
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Finance islamique : Une alternative «possible et souhaitable»

Evoquant les perspectives d’évolution de la finance islamique en Algérie, le ministre des Finances a indiqué que le cadre légal et réglementaire en vigueur est adapté. Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a présenté, lundi à Alger, les résultats d’une étude sur les finances alternatives et la finance islamique en particulier. Menée par l’expert financier Lachemi Siagh, cette étude, qui a duré près de trois mois, a notamment abouti à l’idée que «la finance islamique est possible en Algérie et souhaitable, de par le gisement important qu’elle recèle». Néanmoins, l’étude du FCE met en avant le préalable d’une «adaptation du cadre juridique actuel». Selon Lachemi Siagh, il faudrait d’abord «agréer les opérations classiques de Mourabaha, Idjara et recourir aux titres participatifs, en attendant les aménagements légaux et fiscaux pour introduire les sukuk et autres opérations de marché». Dans une seconde étape, poursuit l’expert financier, «il faudrait revoir la loi sur la monnaie et le crédit pour agréer les banques islamiques à part entière». «Pour qu’il y ait un ancrage véritable de la banque islamique, la loi monnaie et crédit est pour le moment insuffisante. Il faut un cadre spécifique aux banques islamiques», a expliqué M. Siagh, précisant que les aménagements nécessaires doivent porter sur la modification de certains aspects du code civil, du code monétaire et financier et du droit fiscal. Et de noter que cette réforme doit «assurer que le crédit ne soit plus assujetti à des garanties prohibitives, réduire les délais de traitement des dossiers, développer le crédit long pour les investissements importants et mettre en place un système de couverture du risque de change». Pour sa part, le président d’honneur du FCE, Omar Ramdane, a indiqué que cette étude a été commandée, «car nous avions constaté que la demande pour de tels produits financiers est très forte. Les investisseurs, et les épargnants de manière générale, souhaitent pouvoir effectuer des placements ou obtenir des prêts sans pour autant être dans l’embarras par rapport à leurs croyances. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles des centaines de milliards de dinars circulent hors circuit bancaire». M. Ramdane a saisi cette occasion pour réitérer l’appel du FCE pour «une réforme profonde du secteur financier et bancaire qui est plus que jamais d’actualité». Selon lui, cette réforme doit répondre, en urgence, à la nécessité de disposer de modes de financement adaptés aux besoins des différents secteurs de l’économie ; assurer que le crédit ne soit plus assujetti à des garanties prohibitives et  réduire les délais de traitement des dossiers, développer le crédit long pour les investissements importants et mettre en place un système de couverture du risque de change. Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a estimé, quant à lui, que «la conjoncture marquée par la rareté de la ressource, face à une demande en forte croissance, rend indispensable la réflexion pour l’introduction et le développement de nouveaux instruments de financement». Evoquant les perspectives d’évolution de la finance islamique en Algérie, le ministre a indiqué que le cadre légal et réglementaire en vigueur est adapté. «L’ouverture d'une fenêtre islamique est un moyen rapide pour le développement des instruments de la finance alternative. Les banques publiques se sont, déjà, lancées dans cette voie», a-t-il conclu.  

Stratégie 2020-2030 : Sonatrach vise la 5e place mondiale

Sonatrach dévoile de grandes ambitions en se projetant parmi «les 5 meilleures entreprises nationales du monde dans le secteur des hydrocarbures à l’horizon 2030». Le groupe prévoit ainsi de réaliser pas moins de 60 milliards de dollars de revenus sup
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Stratégie 2020-2030 : Sonatrach vise la 5e place mondiale

Sonatrach dévoile de grandes ambitions en se projetant parmi «les 5 meilleures entreprises nationales du monde dans le secteur des hydrocarbures à l’horizon 2030». Le groupe prévoit ainsi de réaliser pas moins de 60 milliards de dollars de revenus supplémentaires à l’échéance 2030 et 50 milliards de dollars d’investissements sur les cinq ans à venir. Ragaillardi par un baril en nette hausse, le groupe Sonatrach déroule sous d’heureux auspices sa fameuse stratégie de développement et sa transformation managériale pour les années à venir. Issu d’une maturation qui a duré des mois, le groupe mené par Abdelmoumen Ould Kaddour dévoile ainsi de grandes ambitions en se projetant parmi «les 5 meilleures entreprises nationales du monde dans le secteur des hydrocarbures à l’horizon 2030» avec pas moins de «60 milliards de dollars de revenus supplémentaires» à l’échéance 2030 et «50 milliards de dollars d’investissements prévus dans les cinq ans à venir». La feuille de route tracée par le PDG de Sonatrach et son staff, lors de la conférence organisée lundi dernier au siège du groupe, sonne en tout cas comme un engagement de tirer le groupe du marasme dans lequel il est plongé depuis des années et de lui redonner sa force et sa crédibilité, au plan national et international. Les objectifs sont nettement tracés et les échéances détaillées, ce qui place le groupe face à un gros challenge et le met au défi de respecter ses engagements. «Sonatrach, en tant que principal investisseur industriel national, est conscient de l’immense responsabilité qui est la sienne au service de l’économie nationale et de la nation. Notre ambition est de réunir les meilleures conditions pour réussir son plan de transformation et s’affirmer ainsi parmi les plus grandes compagnies pétrolières», déclare le PDG de Sonatrach, qui affirme que la cinquième place mondiale n’est pas «un rêve mais une réalité». Même s’ils n’ont pas précisé quels sont les outils qui leur permettront de faire un bond, du 12e rang actuellement, au 5e rang mondial – ce qui suppose un chiffre d’affaires en nette hausse et un effort de production et de renouvellement des réserves notamment – le dirigeant du groupe et son entourage managérial se sont montrés très confiants, arguant que le plan de développement dévoilé au public a été mûrement réfléchi et planifié et que les budgets prévus en fonction des projections sont réalistes contrairement «aux années passées, où la maturation des plans faisait défaut». Le groupe compte, par ailleurs, lancer sa stratégie en faisant des haltes d’évaluation en vue de corriger et d’ajuster la nouvelle approche et la méthode de travail. La propulsion projetée de Sonatrach parmi les meilleurs de sa catégorie au plan mondial se fera-t-elle avec ou sans le gaz de schiste ? La précision n’a pas été clairement donnée, mais il semble que le non-conventionnel est inévitablement une carte à jouer, en plus du potentiel offshore et pétrochimique. Une nouvelle approche managériale Des axes de travail que le groupe exploite pour attirer plus de partenaires étrangers, dont des géants de la taille de l’américain ExxonMobil, en négociation actuellement avec Sonatrach, ou encore Statoil, et d’autres groupes présents et/ou voulant renforcer leur business en Algérie. «Ne vous inquiétez pas, il reste encore d’énormes réserves d’hydrocarbures en Algérie, mais cela nécessite beaucoup de travail pour les découvrir», a notamment déclaré Abdelmoumen Ould Kaddour à la presse. A propos du gaz de schiste, le patron du groupe Sonatrach réaffirme la volonté de son groupe d’«y aller tôt ou tard» avec toutefois «une prise en compte de tous les aspects environnementaux» liés à ce genre d’exploitation, en «évitant les erreurs du passé» et en misant sur une avancée technologique, qui n’était pas encore disponible lors des deux expériences de prospections menées il y a quelques années à In Salah avec les remous sociaux que cela a provoqué. «Nous y arriverons au gaz de schiste, mais (…) dans de meilleures conditions en prenant en compte toutes les mesures nécessaires à la protection de l’environnement», tient à souligner Abdelmoumen Ould Kaddour. En faisant son bilan d’une année passée à la tête de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour a rappelé que son groupe a pu régler 11 litiges sur les 12 qui opposaient Sonatrach à d’autres partenaires. Citant notamment en exemple le règlement à l’amiable du litige avec Saipem – qui a versé 200 millions de dollars à Sonatrach pour clore le chapitre des différends –, mais aussi celui opposant son groupe à Total et Repsol. Des litiges commerciaux de moindre importance ont également été réglés, selon Abdelmoumen Ould Kaddour, à l’exception d’un différend non encore apuré avec une petite compagnie libanaise. En termes de projection, le PDG de Sonatrach promet, par ailleurs, de mettre fin aux pratiques bureaucratiques au sein du groupe afin de lui permettre d’adopter enfin des pratiques managériales modernes et d’ouvrir les canaux de la communication. «En raison de la situation difficile que le pays avait vécue durant les années 1990 et les histoires de corruption en 2010, tout a été bloqué. Il faut revoir les procédures bureaucratiques, sinon nous ne pourrons pas atteindre les objectifs fixés.» Concernant les 150 filiales qui constituent le groupe Sonatrach, le PDG du groupe se défend de vouloir s’en séparer. Il explique qu’il entend mieux «regrouper» les compétences et «revoir leur organisation». «Cette organisation vise à les rendre plus fortes et plus compétitives»,  estime-t-il.  

Béchar : Colloque sur le roman algérien

La forte présence des écrivaines et romancières à ce 2e colloque international sur le roman algérien «Entre tradition et modernité», hier et avant-hier, n’a pas manqué de susciter dès son ouverture les questions suivantes: la femme algérienne éc
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Béchar : Colloque sur le roman algérien

La forte présence des écrivaines et romancières à ce 2e colloque international sur le roman algérien «Entre tradition et modernité», hier et avant-hier, n’a pas manqué de susciter dès son ouverture les questions suivantes: la femme algérienne écrit-elle en tant qu’écrivaine ou en tant que femme avec sa sensibilité féminine ? Pourquoi écrit-on, alors que l’on ne lit plus comme avant ? La réponse à ces questions a été donnée par les premières intervenantes qui défendent l’écriture de l’écrivaine, non pas en tant que femme mais en tant qu’auteure, une écriture, assurent-elles, qui jette un regard sur la société, la vie, le temps et aussi sur les inquiétudes de la société. C’est l’avis tranché et sans équivoque de Nadia Sebkhi, écrivaine, directrice de la revue littéraire Livresque et animatrice de forum littéraire en Algérie. «On continue à écrire, dit-elle, même si on ne lit plus comme avant et même si, comme le prédit une récente étude scientifique canadienne, affirmant que le roman est appelé, dans quelques années, à disparaître». Pour elle et les auteures présentes, l’écriture est avant tout un besoin, une résistance pacifique et sereine pour exprimer ce qu’elles ressentent. «Les femmes écrivaines n’ont pas toutes les motivations lorsqu’elles écrivent. Elles ne partent pas aussi du fait qu’elles sont du sexe opposé, mais pour dénoncer, comme les hommes, une réalité, une situation insupportable ou se positionner dans la société en tant que femmes», nuance Maïssa Bey, auteure algérienne de nombreux ouvrages. L’auteure de Hizya ajoute, dans son intervention intitulée «Ecriture de dedans et écriture de dehors», que l’écrivaine exprime le besoin féminin d’écrire pour éviter de plonger dans l’anxiété et briser la violence du silence tout en empruntant un style à la fois sensible et fragile. Magdaléna Malinowska, maître de conférences à l’université de Silésie à Katowice (Pologne), a fait une communication sur «L’écriture de corps chez les romancières». Pour sa part, son compatriote Jedrzej Pawlicki, maître de conférences à Poznan. La Pologne et l’Algérie, bien qu’éloignées géographiquement et culturellement, se ressemblent et se rejoignent sur la tradition qui pèse lourdement sur la société. «En Pologne, avoue-t-il, une catégorie de la société s’aligne sur la religion pour rejeter la modernité en s’affichant contre les droits des femmes importés d’Europe occidentale. Mais, il y a, ajoute-t-il, comme en Algérie, une forte aspiration vers une évolution à la modernité». Et de citer Joanna Bator et Olga Tokarczuk, les deux célèbres écrivaines polonaises à l’avant-garde des libertés individuelles. Une intervention aussi remarquée de Karen Bower, professeure de littérature de San Francisco, intitulée «A la rencontre d’Amina Mekahli» et bien d’autres intervenantes venues de Pologne, de France, d’Egypte, des Etats-Unis et d’Algérie. Ce colloque a été organisé par la faculté des sciences littéraires de l’université de Béchar Tahri Mohamed, en collaboration avec Benaouda Labdaï, professeur, et Sabrina Yabdri, universitaire.  

«Il avait le cœur qui palpitait pour l’Algérie»

Sa ville natale, son obsession romanesque, Constantine, lui devait un hommage à sa hauteur. Noureddine Saâdi, l’écrivain de talent, l’universitaire humaniste et le militant marxiste a occupé le fronton, samedi, à l’occasion de cette rencontre-homma
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«Il avait le cœur qui palpitait pour l’Algérie»

Sa ville natale, son obsession romanesque, Constantine, lui devait un hommage à sa hauteur. Noureddine Saâdi, l’écrivain de talent, l’universitaire humaniste et le militant marxiste a occupé le fronton, samedi, à l’occasion de cette rencontre-hommage organisée par la librairie Media-Plus. Ses amis intellectuels, les compagnons de lutte de sa carrière de syndicaliste, sa sœur et ses neveux, et beaucoup l’ayant connu de près ou de loin ou seulement à travers son œuvre, ont répondu présent pour faire de l’espace de la librairie, le temps d’un après-midi, un cercle de bonnes vibrations, où Noureddine était présent. L’écrivain-journaliste Arezki Metrefa a retracé le fil de la bibliographie de Saâdi, pas très prolifique, regrettera-t-il, «bien que l’écriture était devenue fondamentale pour lui». Quatre romans et un recueil de nouvelles pour la littérature, mais à quoi s’ajoutent des essais abordés sans tabous sur les questions de droit (sa spécialité académique) et d’autres de nature biographique, consacrées à des peintres (Korichi) et des chanteurs (Matoub Lounès et Houria Aïchi). «Tous ceux qui l’ont fréquenté savent qu’il était incollable sur presque tout : le droit, la littérature, la peinture, la musique…», dira Metref, en esquissant l’œuvre lumineuse léguée par Saâdi. «On écrit pour dire à des fantômes ce qu’on n’ose pas dire à soi même !», dira-t-il un jour à Hafid Hamdi-Cherif, son ami de longue date. «Des mots que j’ai retrouvés des années plus tard dans Boulevard de l’abîme, et je crois que ces ombres dont il parle incarnent sa ville natale, Constantine», expliquera-t-il. Le témoignage de Hafid Hamdi-Cherif fait ressortir les traits d’un homme qui bouillonnait de l’intérieur, un homme franc et profondément intelligent. L’évolution de leur relation née à la fin des années 1960, à la section UNEA de l’université d’Alger, permet de découvrir des facettes de Saâdi. «J’ai longtemps gardé de lui l’image d’un politicard roublard, à cette époque où le syndicat étudiant était partagé entre deux grands mouvements de la gauche algérienne (le PAGS et ce qu’on appelait “les gauchistes”)», reconnaît Hamdi-Cherif. Une image qui va s’avérer fausse, laissant place à une amitié intellectuelle qui va se construire autour de la musique, précisera-t-il. De l’avis de tous, le respect que témoignait «Nounou» à son prochain et sa grande qualité d’écoute pouvaient abattre les préjugés et les inimitiés, y compris chez ses adversaires. «C’était un garçon d’une grande qualité humaine qui accordait beaucoup de respect à ses interlocuteurs. Quand il nous parlait, on avait l’impression d’être intelligents», souligne Metref, paraphrasant Tahar Djaout au sujet de Mohamed Mameri. Dans son intervention, Ahmed Meliani met en exergue l’homme d’idées et de principe, aux grandes qualités d’orateur. Il évoque ses rencontres avec Saâdi, notamment au colloque sur le thème «Politique et religion», organisé en 1993 par le mouvement Ettahadi, et où Saâdi, parmi d’autres intellectuels de renom, était venu nourrir le débat sur cette problématique lancinante, à un moment où l’Algérie avait besoin de son intelligentsia pour mettre le doigt sur le mal. Mais «il n’était pas prisonnier des structures politiques», précisera Meliani, pour souligner une caractéristique marquante. «C’était un militant communiste sincère, pas sectaire, je l’ai vu indulgent avec d’autres qui ont renié leurs engagements, il avait cette intelligence du cœur qui a fait que Nounou c’est Nounou quoi !» dira à ce sujet Metref. Dans l’assistance, c’est un ancien camarade du PAGS, Mamoun Lakehal-Ayat qui met en lumière Saâdi le militant en brossant le tableau d’un homme engagé, qui a rejoint dès son arrivée à l’université la lutte syndicale, d’abord dans les rangs de l’UNCLA et plus tard l’UNEA et le SNES, qui s’est élevé aussi contre le coup d’État du 19 juin 1965, et qui s’est impliqué dans l’ORP et un peu plus tard dans le PAGS. «Que de combats menés pour la démocratie !» dira Lakehal-Ayat. «Il a quitté l’Algérie parce qu’il était sérieusement menacé», insiste Arezki Metref, s’élevant contre les mauvaises longues. «Il avait le cœur qui palpitait constamment pour l’Algérie. Malgré son exil en France, il était au courant du moindre fait divers, toute sa vie il a appris aux gens à aimer l’Algérie et à se battre pour elle», conclut Metref.

Il était une fois la Révolution

Malek Bensmaïl, cinéaste algérien qui n’est plus à présenter, auteur de documentaires très remarqués, tels que Contre-pouvoirs, La Chine est encore loin, Le Grand jeu, Boudiaf, un espoir assassiné, ou encore Décibled, à présenté, samedi soir
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Il était une fois la Révolution

Malek Bensmaïl, cinéaste algérien qui n’est plus à présenter, auteur de documentaires très remarqués, tels que Contre-pouvoirs, La Chine est encore loin, Le Grand jeu, Boudiaf, un espoir assassiné, ou encore Décibled, à présenté, samedi soir, sa fraîche et émoulue œuvre La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire enfin, chez-lui à Alger. Une avant-première organisée par Hikayet Films, avec le concours du ministère de la Culture et l’Office national de la culture et de l’information (ONCI). En présence d’anciens techniciens de Gillo Pentecorvo, de réalisateurs, de moudjahidate, notamment Djamila Boupacha… Huit mois après sa sortie mondiale, où il a été salué et encensé partout. Grand prix du Festival du cinéma et de l’histoire, Taroudant (Maroc), première mondiale au Festival international du film documentaire d’Amsterdam (Pays-Bas), première arabe aux JCC de Carthage, Tunis (Tunisie), participation au Göteborg International Film Festival (Suède), Its All True, Sao Paulo et Rio de Janeiro (Brésil), Addis-Abeba Film Festival (Ethiopie) ou encore au Encounters South African Documentary Film Festival (Afrique du Sud). Mais la projection de La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire exhalait un parfum nostalgique et une certaine fébrilité dans l’air. Car il portait, non pas sur le «making of», mais sur la genèse du film culte de Gillo Pentecorvo, La Bataille d’Alger (1965). «Ce film est avant tout, plusieurs émotions. Celle de l’enfance. Celle du cinéma. C’est un film qui m’a donné envie de faire du cinéma. Et celle de l’histoire. Le film raconte une histoire réaliste. Et comment il a nourri l’histoire. Un film qui a influencé des forces fascistes et indépendantistes. Il s’agit de rendre hommage à ce grand film et aux acteurs et figurants qui, eux-mêmes, ont été liés à l’histoire. Puisqu’ils ont été torturés et incarcérés par l’armée coloniale française…», présentera Malek Bensmaïl. Cinquante-trois ans après son tournage, Malek Bensmaïl, caméra au poing et à hauteur d’homme, est reparti sur les traces de ce grand film, un incontournable pour les cinéphiles du monde entier. Et presque sacré pour le peuple algérien. Il parle de sa cause, sa révolution, son histoire, son combat contre l’armée coloniale française. Coup de «Massu», les paras marchent sur Alger Et plus précisément, la fameuse et historique «Bataille d’Alger», en 1957, où l’armée française d’alors jouera son va-tout …en guerre. Une sorte de «solution finale», un casus belli déclaré contre une Casbah, résistante, résolue à se sacrifier. Pour démanteler la Zone autonome d’Alger, échappant à son contrôle-structure de l’ALN-FLN durant la Révolution algérienne (1954-1962) créée à l’issue du Congrès de la Soummam tenu le 20 août 1956 et concernant uniquement la capitale-. Alors, le général Massu (Jean Martin) et ses troupes, les belliqueux et impressionnants «paras» (parachutistes), marcheront sur Alger, sur La Casbah. Et puis ces héros, Ali La Pointe, magistralement campé par le regretté Brahim Hadjadj, le Petit Omar, Hassiba Benbouali… La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire de Malek Bensmaïl, une coproduction entre Hikayet Films (Algérie), Ciné+, Histoire, Imago Films et Radio Televione Svizera (Suisse), Al Jazeera(Qatar), Radio-Canada et le ministère de la Culture algérien, retrace l’épopée de «La Bataille d’Alger», fait d’armes historique et film culte de Gillo Pentecorvo. Et ce, à travers une débauche d’archives inédites, témoignages-clés de Gillo Pentecorvo, sa femme, Picci Pentecorvo, Yacef Saâdi ayant incarné son propre rôle — chef de la Zone autonome d’Alger — dans le film La Bataille d’Alger, les historiens Mohamed Harbi et Daho Djerbal, Boudjemaâ Karèche, ancien directeur de la Cinémathèque algérienne, Franco Solinas, le scénariste du film original La Bataille d’Alger… Des éclairages, une narration entre Alger, Rome (Italie), Paris (France), New York et Philadelphie (Etats-Unis). Et où la fiction basée sur des faits réels et l’histoire se confondent. La magie de Malek Bensmaïl opère. Un documentaire très brillant, pour ne pas dire étincelant, de par la qualité de l’image et de la photographie et surtout de la fluidité dans la chronologie. Et puis, l’acteur principal n’est autre que La Casbah filmée sous toutes les coutures. De haut par des drones, dans ses patios et autres pittoresques venelles. De superbes images aériennes. Ce flash-back de Malek Bensmaïl est émaillé d’une foultitude d’anecdotes emplies d’émotion. Comme le tournage de la scène de la guillotine. La traversée du couloir de la mort et l’exécution du révolutionnaire était difficile et terrible. Le grand chanteur de chaâbi, Mohamed El Badji, incarnait son propre rôle de condamné à mort à Serkadji. Tous les techniciens de l’équipe de tournage pleuraient. Ou encore la confusion entre le tournage de La Bataille d’Alger et le coup d’Etat du colonel Houari Boumediène. Certains riverains, découvrant des chars se positionner sur les points névralgiques de la capitale, croyaient toujours au tournage de Gillo Pentecorvo. Le film a nécessité huit mois de repérages et 110 000 m de pellicule. Le film La Bataille d’Alger, récipiendaire du Lion d’or à Venise en 1966, a été censuré en France, a été un modèle anticolonial pour les pays africains et surtout pour les Black Panthers, mouvement révolutionnaire de libération afro-américaine, montré au Pentagone, recommandé comme manuel sur la guérilla urbaine, notamment au Irak contre les insurgés… Il a même inspiré une… mode. Celle de la l’uniforme «para» serré, près de la peau. Pour la petite histoire, lors de la promotion Battle of Algiers dans le métro new-yorkais, le slogan incitatif disait : «The Black Panthers seen it. Have you ?» (Les Black Panthers l’ont vu. Et vous ?). Une référence au béret et aux lunettes fumées de l’acteur Jean Martin (général Massu). Le total look des Black Panthers. Un documentaire d’excellente facture à voir. Il est programmé à partir du 3 mai à travers les salles de l’ONCI, Alger, Oran, Constantine, Les Issers…

Clôture du Printemps académique de la musique andalouse

Une soirée de musique anda-louse a été animée, vendredi soir, à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, par l’association culturelle Ibn Badja, accompagnée par l’asso-ciation espagnole Colla el Fal-çô, invitée d’honneur à cette cérém
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Clôture du Printemps académique de la musique andalouse

Une soirée de musique anda-louse a été animée, vendredi soir, à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, par l’association culturelle Ibn Badja, accompagnée par l’asso-ciation espagnole Colla el Fal-çô, invitée d’honneur à cette cérémonie de clôture du PAMA (Printemps académique de la musique andalouse). Après trois semaines riches en ateliers de perfectionnement pour les jeunes musiciens, expositions photos retraçant l’histoire de la musique andalouse à Mostaganem, conférences ayant trait au registre andalou et soirées animées par des associations de musique anda-louse venues des quatre coins du pays, la première édition du PAMA, organisée du 6 au 27 avril, en hommage à Hadj Moulay Ben-krizi, fondateur de la musique andalouse à Mostaganem, qui nous a quitté en avril 2017, a pris fin. Et c’est l’association de musique traditionnelle, Colla el Falçô, de Teulada (Espagne) qui a ouvert le bal avec une prestation faite de flûte, tambour et castagnettes, dirigée par le maestro Rafa Soriano, une vraie invitation au voyage aux contrées les plus reculées de la ville ibérique. Cela est d’ailleurs le fruit de l’une des réalisations de l’ancien wali, dont l’ouverture de la ligne maritime Mosta-Valence permet aujourd’hui des échanges culturels, ô combien importants entre les deux rives. La soirée s’est prolongée avec une série d’hommages rendus aux acteurs de cette première édition du PAMA, conférenciers et profs d’ateliers. La poésie était aussi à l’honneur avec une jeune artiste, Benchem Manel Zahia, qui a déclamé d’une voix enchanteresse un poème élogieux à l’égard de feu Moulay Benkrizi: «Vous me demanderez où est-il ? Je vous répondrais que celui qui a su rendre au beau ses lettres de noblesse ne peut qu’être entre les mains du divin. Quel mérite doit-on alors attribuer à l’un des plus grands militants de la musique ? Quel nombre de vertus a-t-il su transmettre au cours de sa vie ? Quel nombre d’âmes vagabondes a-t-il su sauver en faisant couler dans leurs veines cette musique que l’on dit guérisseuse de tous les maux ? Je laisserais évidemment mes questions en suspens, car la réponse ne saurait être formulée devant une vie si glorieuse, seule la préservation du patrimoine qu’il nous a légué sera le symbole du mérite qui lui revient ô que de droit.» Des vidéos d’archives de Hadj Moulay Benkrizi ont été ensuite projetées, avant que la soirée n’atteigne son apothéose avec le grand orchestre andalou de Mostaganem, constitué des musiciens de diverses associations de musique andalouse de Mostaganem, dans une salle archicomble.    

Hacen Zitouni, l’itinéraire d’un reporter atypique

Avec une carrière journalistique aussi accomplie, notre confrère Hacen Zitouni, grand reporter, ayant fait ses premières classes à l’ENTV avant d’aller travailler à MBC, El Arabiya, puis RT (Russia Today), vient de publier un excellent ouvrage de 28
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Hacen Zitouni, l’itinéraire d’un reporter atypique

Avec une carrière journalistique aussi accomplie, notre confrère Hacen Zitouni, grand reporter, ayant fait ses premières classes à l’ENTV avant d’aller travailler à MBC, El Arabiya, puis RT (Russia Today), vient de publier un excellent ouvrage de 286 pages. Scindé en 18 chapitres, le livre met en évidence l’extraordinaire et dangereux travail réalisé dans des pays comme la Syrie, la Libye, le Liban et le Yémen, minés par des conflits ethniques et des guerres, par ce reporter. Dans l’exercice de son métier, l’enfant de Sétif a, à plusieurs reprises, frôlé la mort. Véritable outil de travail pour les jeunes journalistes, le livre n’est en rien une autobiographie, mais un important résumé d’une carrière riche et exaltante à la fois : «A travers un tel récit, j’ai voulu transmettre aux lecteurs, et plus particulièrement aux jeunes journalistes, ma modeste expérience. On ne peut condenser un parcours de plus de 25 ans dans un volume, j’ai tenu donc à faire part du quotidien, des risques et de la noblesse du métier de journaliste. Afin de répondre aux attentes d’un large lectorat, la version française de l’ouvrage sera prochainement publiée», dira, non sans émotion, Hacen Zitouni. Ecrit avec un style simple et accessible à tout le monde, le livre retrace la face cachée, les moments forts et de doute d’un journaliste (un homme ou une femme) risquant le plus souvent sa vie pour transmettre l’information. Comportant d’importantes et utiles informations, l’ouvrage, qu’on peut aborder sous n’importe quel angle, est absolument à lire…  

L’Iran décroche le Fifog d’or

La dixième édition du Festival international du film oriental de Genève s’est clôturée dans la soirée du samedi à la salle Michel Simo des cinémas Grutli de Genève, marquée par la consécration du long métrage N° 17 Souheila, du réalisateur ira
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L’Iran décroche le Fifog d’or

La dixième édition du Festival international du film oriental de Genève s’est clôturée dans la soirée du samedi à la salle Michel Simo des cinémas Grutli de Genève, marquée par la consécration du long métrage N° 17 Souheila, du réalisateur iranien Mahmoud Ghaffar, qui a décroché le Fifog d’or de la compétition officielle des longs métrages. Genève (Suisse) De notre envoyée spéciale Organisée du 21 au 29 avril, cette 13e édition du Fifog a été marquée par la projection de 102 films de 30 pays d’Orient et d’Occident. La thématique retenue cette année a mis en exergue la valeur des femmes et de la jeunesse. Cinquante-huit œuvres cinématographiques étaient en compétition dans trois catégories, à savoir, les longs métrages, les courts métrages et les documentaires. L’Algérie a participé avec trois longs métrages en compétition, dont un concrétisé dans le cadre de la coproduction avec la Tunisie, Augustinus, fils de ses pleurs, du réalisateur égyptien Samir Seif, ainsi que deux autres films, En attendant les hirondelles, de Karim Moussaoui, et Certifié hallal, de Mahmoud Zemmouri. Parmi les 18 documentaires en lice dans cette édition, figurent trois documentaires algériens : H’na Barra (Nous dehors), de Bahia Bencheikh-El-Fegoun et Meriem Achour Bouakkaz, Enquête au paradis, de Abderrazek Allouache, et Salah, un Kabyle de Palestine, de Tahar Houchi. Dans le cadre de la compétition internationale des courts métrages, l’Algérie était présente avec uniquement un titre, Je te promets, de Mohamed Yargui. Lors de l’inauguration de la cérémonie, le directeur général et artistique du Fifog,Tahar Houchi, s’est dit satisfait du déroulement de cette édition, malgré les nombreux problèmes rencontrés, qui «sont indépendants de sa volonté, mais le plus important, dit-il, c’est que le public soit venu en force découvrir la riche programmation proposée», précise-t-il. Le Fifog a rendu un hommage posthume au réalisateur algérien Mahmoud Zemmouri, décédé en novembre dernier en France. La réalisatrice et productrice, Attias Marie-Laurence, amie du défunt réalisateur, a prononcé un discours des plus poignants sur cette regrettée figure de proue du cinéma algérien. Ainsi, la cérémonie de clôture a permis de découvrir le palmarès de l’édition 2018 du Fifog. Le jury des compétitions longs métrages et courts métrages, documentaires et Prix de la critique, scolaires et pénitentiaires, ont rendu publics leurs palmarès respectifs. Si l’Iran a remporté la plus haute distinction, il n’en demeure pas moins que l’Algérie, le Liban et la Turquie ont été distingués. L’Iran a remporté haut la main le Fifog d’or de la compétition officielle à travers le film de fiction N° 17 Souheila, du réalisateur Mahmoud Ghaffari. Un film qui revient sur l’histoire d’une femme célibataire de 40 ans. Le désespoir la guette tellement qu’elle décide de trouver un mari au plus vite…, mais en Iran, où la religion est au centre de la vie, les choses demeurent assez compliquées. Absent lors de la cérémonie, le lauréat a tenu, par le biais de la distributrice iranienne, Elaheh Nobakht, à transmettre le message du réalisateur en cas de victoire. «Je suis content de recevoir ce prestigieux prix et je suis aussi très triste de ne pas être parmi vous ce soir. Je suis content que le festival fête la thématique féminine. J’offre le Fifog d’or aux femmes de mon pays qui luttent au quotidien pour leurs droits», témoigne-t-il. Le Fifog d’argent est revenu au film iranien Israfil, réalisé par Ida Panahendeh. Le Fifog du court métrage d’or a été a été remis à Onur Yagiz (Turquie), pour son film Toprak, et celui des documentaires est revenu à Mehrdad Oskouei (Iran), pour son film Des rêves sans étoiles. Quant au Prix de la critique, il a été décerné au jeune réalisateur algérien, Karim Moussaoui, pour son film En attendant les hirondelles. Dans le registre de la compétition scolaire, les réalisateurs Basma Farhat (Liban), Sadam Wahidi (Afghanistan) et Baqeral-Rubaie (Iraq) ont remporté des Fifogs d’or, respectivement, pour leurs films The Shield That I Carry, You Are Not American et The Violet. Dans cette même catégorie, les films Tata Milouda, de Nadja Harek (France), Le convive, de Hakim Mastour (Suisse, Tunisie), et Take My Hand, de Serge Majdalany (Liban), ont été gratifiés d’une mention spéciale. Le film Aya, de Moufida Fedhila, a décroché le prix du Fifog d’or de la compétition pénitentiaire des films de fiction, organisée dans les établissements de Champ-Dollon et La Brenaz. Dans le palmarès, des films documentaries, le Fifog d’argent a été décerné au film Y a Omri , réalisé par Hady Zaccak, du Liban. Dans cette même catégorie, la mention spéciale a été attribuée au film algérien H’na Barra (Nous dehors), réalisé par Bahia Bencheikh El Fergoun et Meriem Achour Bouakkaz. Il est à noter que les lampions de la 13e édition du Fifog se sont éteints, mais les organisateurs ont émis le vœu de consacrer, pour l’édition 2019, un focus spécial à l’Algérie.  

«Je veux prendre ma revanche sur Dame Coupe»

Malheureux finaliste avec le NA Hussein Dey en 2016, en perdant le titre face au MC Alger, l’entraîneur des Canaris veut prendre sa revanche sur Dame Coupe, en remportant son premier trophée avec la JSK demain, à l’occasion de la finale 2018.   P
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«Je veux prendre ma revanche sur Dame Coupe»

Malheureux finaliste avec le NA Hussein Dey en 2016, en perdant le titre face au MC Alger, l’entraîneur des Canaris veut prendre sa revanche sur Dame Coupe, en remportant son premier trophée avec la JSK demain, à l’occasion de la finale 2018.   Plus que quelques heures avant la très attendue finale face à l’USMBA. La JSK est-elle prête pour ce rendez-vous ? On a repris le travail dans une très bonne ambiance. La préparation se déroule dans de bonnes conditions. Je me suis surtout basé sur le travail psychologique. C’est une finale et on n’a rien laissé au hasard. On l’a préparée sérieusement et que chacun de nous prenne ses responsabilités, que ce soit les joueurs, le staff technique, ou les dirigeants, et même les supporters, qui attendent de nous le trophée et du spectacle. A eux d’être fair-play et exemplaires dans les gradins. Comment appréhendez-vous cette finale, surtout que généralement les finales se jouent sur des détails ? Dans une finale, ce sont les détails qui font la différence. Il suffit de perdre sa concentration une fraction de seconde, pour voir s’écrouler le travail de toute une saison. Il faudra donc rester très concentré et vigilant durant toute la partie. Mais je dois préciser aux gens que la JSK fera le maximum pour gagner cette coupe. On jouera cette finale à 2000% même si notre objectif principal est le maintien, qui est loin d’être acquis. L’USMBA a disputé un match vendredi. Sur le plan récupération, cela constituera-t-il un handicap pour votre adversaire et un atout pour vous ? Pas du tout. L’USMBA est une très bonne équipe, qu’on respecte beaucoup, et qui possède un effectif très riche, contrairement à la JSK avec beaucoup de déséquilibre, sans entrer dans les détails. En plus, vendredi dernier, le coach de l’USMBA a fait un turn-over de son effectif. Il y aura de la revanche dans l’air, pour vous d’abord après la finale perdue en 2016 par le NAHD face au MCA, et pour la JSK après celle perdue en 1991 face à cette équipe de l’USMBA… J’aime les finales et je ne veux pas rater celle-là. Personnellement, je n’ai pas de revanche à prendre sur l’USMBA, mais sur le trophée lui-même que je n’ai pu décrocher il y a deux ans. Pour la JSK, il est vrai que les anciens veulent leur revanche après la finale perdue en 1991 contre l’USMBA, même si c’est une tout autre équipe. Maintenant, il faudra tout faire pour remporter mon premier trophée et le 6e pour la JSK, le tout dans les règles du sport et dans le fair-play total.  

«Nous partons à chances égales»

L’entraîneur de l’USM Bel Abbès, Si Tahar Cherif El Ouazzani, rêve d’être le coach ayant aidé le club de la Mekerra à remporter sa deuxième coupe. Il estime que les chances sont égales entre Bel Abbès et la JSK. En tant que joueur, il a remport
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«Nous partons à chances égales»

L’entraîneur de l’USM Bel Abbès, Si Tahar Cherif El Ouazzani, rêve d’être le coach ayant aidé le club de la Mekerra à remporter sa deuxième coupe. Il estime que les chances sont égales entre Bel Abbès et la JSK. En tant que joueur, il a remporté trois coupes d’Algérie avec le MC Oran (1984, 1985 et 1995), et c’est sa première finale en tant qu’entraîneur. Quelles sont les chances de l’USMBA face à la JSK ? Heureux déjà d’être arrivé à ce stade de la compétition, après que le club ait été éliminé, lors des deux précédentes éditions, en demi-finales. Pour cette finale, j’estime que nous partons à chances égales contre notre adversaire, la JS Kabylie. Il est vrai que le plus important est d’assurer le maintien en championnat, le club ayant été handicapé par les six points défalqués suite à une décision de la Fifa. Mathématiquement parlant, il nous reste encore un point. Pour le reste, arriver en finale est la récompense d’un travail de longue haleine, de sacrifices, malgré les aléas connus. On n’arrive pas en finale de la coupe d’Algérie très facilement. C’est là l’heureux aboutissement des efforts consentis par notre groupe de joueurs qui mérite amplement de vivre une telle aventure après avoir réussi à éliminer des clubs de l’élite. Les fidèles supporters méritent, à mon avis, eux aussi de caresser le rêve d’un second sacre et de vivre cette si belle aventure. Toutefois, c’est la 11e finale pour la JSK ? La JSK reste la JSK. L’affronter en finale, avec une victoire au bout du parcours, constituerait certainement un nouveau grand moment de joie et de bonheur dans l’histoire de l’USMBA. C’est votre première finale en tant qu’entraîneur… J’ai vécu les sensations de la coupe d’Algérie en tant que joueur mais c’est la première finale que je dispute en tant que coach en chef. Et là, je dirai que celui qui restera concentré devrait s’imposer. Maintenant, il faudra aller chercher cette coupe. J’aimerais tellement devenir le coach ayant aidé l’USMBA à gagner sa deuxième coupe d’Algérie après celle de 1991. En championnat, chacun des deux clubs a eu sa victoire cette saison ? Les deux rencontres de championnat ne sont plus une référence. Nous avons gagné notre match à domicile par 4 buts à 1 et la JSK s’est imposée chez elle par 2 à 1. Ce sont juste des indices. Et croyez-moi, cela ne ressemble en rien à cette finale de coupe d’Algérie qui a ses particularités.

JS Kabylie – USM Bel Abbès demain (16h) au stade du 5 juillet : A quitte ou double

La 54e finale de la coupe d’Algérie de football, prévue demain au stade du 5 Juillet à Alger, entre la JS Kabylie et l’USM Bel Abbès, est la confrontation de la confirmation pour l’un et de la revanche pour l’autre. Arrivés dix fois auparavan
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JS Kabylie – USM Bel Abbès demain (16h) au stade du 5 juillet : A quitte ou double

La 54e finale de la coupe d’Algérie de football, prévue demain au stade du 5 Juillet à Alger, entre la JS Kabylie et l’USM Bel Abbès, est la confrontation de la confirmation pour l’un et de la revanche pour l’autre. Arrivés dix fois auparavant en finale, dont cinq avec une issue favorable pour eux, les Canaris veulent rendre la monnaie de leur pièce aux Belabbésiens qui leur ont damé le pion en 1991. Le club de la Mekerra, dont c’était la première finale depuis l’indépendance de l’Algérie, s’est imposé par deux buts à zéro, face à une JSK où évoluaient pourtant Amara, Mahieddine Meftah, Saib Moussa et Hakim Medane, pour ne citer que ceux-là. Mais Dame Coupe avait fait son choix. Aujourd’hui, il est clair que si l’USMBA veut «confirmer» face à son rival, en s’imposant pour sa deuxième finale, venue après deux «échecs» de suite au stade des demi-finales (2016 et 2017), pour les Canaris il sera question de revanche. La JSK a vécu l’une de ses pires saisons. Son président emblématique, Mohand Cherif Hannachi, a quitté son poste au début de l’exercice. Après plusieurs soubresauts, c’est Cherif Mellal qui l’a remplacé. La même situation d’instabilité a prévalu à la barre technique. Il y avait, au tout début, le duo Rahmouni-Moussouni, puis Aït Djoudi, Nourredine Saadi et, finalement, Youcef Bouzidi. Ce dernier a réussi à redresser un tant soit peu la barre. Aucune défaite n’a été enregistrée depuis sa venue. Et le club a pu atteindre cette finale après s’être imposé face au MC Alger en demi-finale. Ce serait un fameux exploit pour les Canaris cette saison si jamais ils décrochaient le trophée. L’USMBA, elle, après une méritoire quatrième place au championnat la saison passée, a également connu nombre de problèmes, notamment la défalcation de six points, décidée par la Fifa après un conflit avec un joueur étranger, ce qui a précipité le club au bas du tableau. Aujourd’hui, Bel Abbès, grâce notamment à sa victoire le week-end dernier à Bologhine, face au MC Alger, a presque assuré son maintien parmi l’élite. Il lui reste à s’imposer en coupe pour véritablement sauver sa saison. Ce sera donc un match entre deux équipes en proie aux difficultés qui cherchent à se refaire une santé à l’occasion de ce rendez-vous. La finale de l’édition 2017-2018 promet beaucoup. Aux 22 acteurs sur le terrain de faire en sorte que cela reste une fête.  

Echos du salon

LES ARCHITECTES DÉNONCENT LE BÂCLAGE DANS LA RESTAURATION DES IMMEUBLES D’ALGER Nombreux sont les architectes qui sont outrés par l’organisation des chantiers de rénovation des immeubles «haussmanniens» d’Alger et les travaux, pour le moins b
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Echos du salon

LES ARCHITECTES DÉNONCENT LE BÂCLAGE DANS LA RESTAURATION DES IMMEUBLES D’ALGER Nombreux sont les architectes qui sont outrés par l’organisation des chantiers de rénovation des immeubles «haussmanniens» d’Alger et les travaux, pour le moins bâclés, effectués par des entreprises peu qualifiées sous le regard complaisant des maîtres d’œuvre et d’ouvrage concernés. Architecte chevronné, Hamid Zeggane est de ceux qui dénoncent l’octroi de contrats de rénovation à des entreprises qui ne disposent pas de l’expérience requise et qui ne sont, de surcroît, même pas capables d’organiser leurs chantiers de manière à garantir la sécurité des riverains, la fluidité de la circulation automobile et la continuité des activités commerciales des magasins limitrophes. Au regard de la façon avec laquelle les travaux sont entrepris, il aurait été, affirme-t-il, préférable de ne pas y toucher plutôt que d’engloutir des sommes faramineuses dans ces prétendues actions de restauration qui ne garantissent ni le confortement du bâti, ni la fiabilité des conduites d’électricité, d’eau et de gaz, que les ouvriers se contentent seulement de peindre. La dépollution des façades est rarement exhaustive et c’est à coups de peinture que les entreprises tentent de cacher les fissures et autres défaillances du bâti, ajoute notre interlocuteur, qui ne cache pas son inquiétude sur l’avenir de ces magnifiques immeubles, dont la dégradation se poursuit faute d’un sérieux traitement et dont les éléments décoratifs d’une beauté particulière sont dérobés au grand jour pour être chèrement vendus sur le marché informel. Les entreprises engagées dans la restauration de ces joyaux architecturaux que sont les immeubles d’Alger-Centre disposent-elles du savoir-faire requis pour ce type de travaux ? Se réfèrent-elles à des cahiers des charges rédigés par des experts en rénovation urbaine ? Le contrôle des travaux est-il rigoureusement effectué ? Les échafaudages utilisés assurent-ils convenablement la sécurité des ouvriers et des riverains ? Autant de questions que se posent les architectes qui s’opposent à ce mode de rénovation en cours dans la capitale, sans malheureusement être entendus par les maîtres d’ouvrage concernés (wilaya, OPGI). Ces derniers recommandent que les opérations commencent par des diagnostics complets des bâtiments (audits) devant faire l’objet d’une rénovation qui devrait, selon toute logique, commencer nécessairement par une dépollution exhaustive de toutes les façades des bâtiments à traiter (enlever et remplacer les fils électriques ainsi que toute la tuyauterie défectueuse, nettoyer et traiter sérieusement toutes les fissures apparentes, etc.). Ils recommandent également que ces chantiers soient équipés d’échafaudages appropriés qui garantissent la sécurité des personnes, empêchent les chutes de gravats et permettent aux citoyens de marcher aisément sur les trottoirs et aux véhicules de circuler sans trop de gêne dans les rues mitoyennes. Hamid Zeggane, qui s’offusque des termes péjoratifs, qualifiant de «vieux immeubles» ou «d’immeubles coloniaux» ces chefs-d’œuvre d’architecture et d’urbanisme, demande à ce que ces derniers soient classés comme patrimoine historique que l’Etat se doit de restaurer et protéger dans les meilleures conditions possibles. RÉALISATION DE PARKINGS SOUS LES IMMEUBLES La saturation du foncier dans les grandes villes algériennes a contraint les promoteurs immobiliers à réaliser des parkings sous les immeubles en construction. Le phénomène a pris une ampleur telle que le gouvernement a promulgué une instruction interministérielle (instruction n°4) imposant une étude préalable de stabilité obligatoirement visée par le Contrôle technique de la construction (CTC). Cette instruction vise, on l’aura compris, à éviter les effondrements qui commencent déjà à être déjà signalés ça et là. Les constructions en profondeur requièrent en effet de rigoureuses précautions en matière d’excavations, de calculs des armatures du béton armé, de dosage du béton et de drainage des eaux de pluie. La réalisation de parkings sous les immeubles jusque-là dévolue aux seuls promoteurs privés est en passe de gagner, nécessité oblige, les promoteurs publics (OPGI, AADL, ENPI), d’où la vigilance du ministère de l’Habitat et de ses organes de contrôle. LE BOOM DE LA PROMOTION IMMOBILIÈRE PRIVÉE Un des principaux faits marquant de ce 21e Salon Bâtimatec est, sans conteste, la forte présence de promoteurs immobiliers privés appelés à prendre en main cette activité longtemps dévolue aux promoteurs étatiques. Les progrès de la promotion immobilière privée sont largement perceptibles à travers les quantités de plus en plus importantes de logements mis en vente, la qualité architecturale et la variété d’habitations mises sur le marché. Seule ombre au tableau, l’excessive cherté des logements que les promoteurs ne désespèrent toutefois pas de réduire en maîtrisant du mieux possible les coûts et les délais de construction, mais aussi et surtout en adaptant le standing des logements au pouvoir d’achat d’un plus large éventail de clients. La perte de pouvoir d’achat des classes moyennes rend en effet problématique l’écoulement de ces logements promotionnels essentiellement conçus pour cette catégorie sociale, nous apprend un promoteur en activité dans la région de Béjaïa. Des problèmes de mévente commencent en effet à apparaître en raison de l’excessive cherté des logements et de l’appauvrissement des cadres et hommes d’affaires qui éprouvent aujourd’hui des difficultés à en acquérir. Contraints d’acheter à prix fort les terrains à bâtir chez des propriétaires privés, les promoteurs en appellent à l’Etat pour leur octroyer des parcelles de terres publiques à des prix plus raisonnables. Le coût de l’immobilier pourrait ainsi fortement baisser. GRâCE à CEVITAL, L’INDUSTRIE ALGÉRIENNE DU VERRE FAIT UN PAS DE GÉANT Grâce à Mediterranean Float Glass (MGF), filiale du Groupe Cevital, l’industrie algérienne du verre a fait une fulgurante percée qui a permis, non seulement, de satisfaire une bonne partie de la demande intérieure, mais également d’exporter une importante partie de la production de verre plat. Dès sa première année d’existence (2007), MGF a réussi, grâce à son usine de 600 tonnes/jour installée à Larbaâ (sud d’Alger), la gageure de faire passer l’Algérie de sa position passive d’importatrice, à celle, beaucoup plus valorisante, d’exportatrice qui parvient à placer ses produits dans de nombreux pays d’Europe et du Maghreb. L’ouverture d’une nouvelle ligne de production de 800 tonnes/jour permettra d’exporter encore davantage de verre et d’élargir encore plus les débouchés vers l’étranger. MGF, qui accorde une importance particulière à la recherche-développement, innove en permanence pour répondre au plus large éventail possible de choix. Sa large gamme de verres trouve acquéreurs dans divers métiers de la construction, l’automobile, la décoration, le mobilier et l’électroménager. Le verre auto-nettoyant et réfléchissant est le dernier fruit de cet effort permanent d’innovation qui lui a du reste permis de remporter cette année le prestigieux trophée «Innov-bat Sadok Stiti» attribué à l’occasion de chaque édition du Salon Batimatec.   MODÉLISATION DES MéTIERS DE LA CONSTRUCTION : LES PREMIERS PAS DU BIM EN ALGÉRIE La collecte d’informations en vue de leur numérisation est au centre des préoccupations des pionniers du processus BIM, qui ont déjà commencé à tester ses applications multiformes dans les domaines de l’urbanisme, la construction, le suivi des chantiers, les études d’architecture et d’ingénierie, etc. Le but du BIM est de collecter des informations précises pour les rendre accessibles aux divers opérateurs du secteur de la construction, l’objectif étant de gérer de la manière la plus rationnelle possible le patrimoine existant et futur, nous apprend l’architecte et urbaniste de renommée mondiale, Reda Kessanti, qui œuvre sans relâche à la «réception sociale» du BIM et de ses applications. L’émergence du BIM ne pourrait cependant se faire sans le concours des maîtres d’œuvre et d’ouvrage, seuls habilités à imposer et promouvoir ce modèle de traitement numérique qui fait ses premiers pas en Algérie, ajoute-t-il. Ce dernier insiste également sur le rôle fondamental que doivent jouer les ministères de l’Habitat, de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et celui de l’Enseignement supérieur pour former des opérateurs et experts en BIM. Aucune filière de transformation numérique (modélisation ou maquettes numériques) n’existe en effet aujourd’hui encore dans nos universités, nos établissements scolaires et centres de formation professionnelle. Ce n’est pourtant qu’à cette condition que cet outil informatique moderne, couramment utilisé dans les pays développés, pourra prendre place et s’affirmer en Algérie ALGER PRÉPARE UNE EXPOSITION UNIVERSELLE À L’EFFET D’ACCÉDER AU STATUT DE MÉTROPOLE Un ambitieux programme de réalisations, dont une bonne partie est déjà en chantier, devrait ériger à l’horizon 2030 Alger en une métropole n’ayant rien à envier aux plus belles capitales du monde. On y trouvera effectivement à cette échéance toutes les commodités nécessaires à la communauté et l’esthétique de l’agglomération agréablement relookée au gré des atouts naturels du site (topographie exceptionnelle, proximité de la mer, vestiges et monuments historiques, Casbah, etc.) Ce qui donnera un surcroît d’éclat à la beauté de la capitale. Elle sera de ce fait éligible, sous le contrôle des institutions transnationales habilitées (Unesco et autres), au rang de grande métropole du bassin méditerranéen. A cette échéance, Alger se doit d’organiser, comme l’avaient fait avant elle les villes de Paris, Barcelone, Milan et autres grandes villes, une Exposition universelle qui conférera officiellement à la capitale algérienne le statut de métropole. Nouredine Brahimi, professeur d’architecture, nous apprend que des étudiants de 5e année d’architecture et d’urbanisme de l’EPAU ont déjà commencé à travailler sur ce projet qui requiert beaucoup de temps, de compétence et d’imagination. Sa crainte, largement partagée par les citoyens, est que le pillage des terres ne laisse à terme pas de place dans à un terrain suffisamment vaste pour accueillir dans la capitale les ouvrages inhérents à cette exposition. Il faudrait, dit-il, délimiter d’ores et déjà l’espace en question afin de le préserver du mitage qui se poursuit à un rythme inquiétant. ATTRIBUTIONS DE TROPHÉES Comme à chacune de ses éditions, le salon Batimatec constitue l’occasion idoine pour encourager les entreprises qui innovent et les jeunes architectes qui ont planché sur des projets originaux. 1) Trophée de l’innovation Inov-Bat «Sadok Stiti» : Il a été attribué à la filiale du groupe Cevital Mediterranean Float Glass (MFG) pour la conception et la production d’un verre autocollant et réfléchissant unique dans anales de l’industrie mondiale du verre. La société SIKA a, quant à elle, remporté le second prix pour ses produits de renforcement structurel. Le troisième prix est enfin allé à la firme autrichienne Funder Max pour ses nouveaux panneaux de revêtements extérieurs.   2) Trophée de la «Charrette d’Or» attribué aux meilleurs jeunes architectes. Le concours a porté cette année sur «L’organisation de modalités douces au profit de la ville d’Alger». Le trophée de la «Charrette d’Or» a été attribué au jeune architecte Boumediene Lokman. Celui de la «Charrette d’argent» a été remporté par Toufik Nenbad et Akram Azizi, étudiants en 5e année d’architecture.

Valorisation des matières premières locales au cœur de la stratégie du groupe Hasnaoui

A travers sa filiale Granittam créée en 2016, le Groupe des sociétés Hasnaoui (GHS) se prépare à investir le marché de l’exportation du granit et du marbre. Dans cette perspective, le cap est mis sur l’augmentation de la production pour ces deu
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Valorisation des matières premières locales au cœur de la stratégie du groupe Hasnaoui

A travers sa filiale Granittam créée en 2016, le Groupe des sociétés Hasnaoui (GHS) se prépare à investir le marché de l’exportation du granit et du marbre. Dans cette perspective, le cap est mis sur l’augmentation de la production pour ces deux produits avant de passer à la phase de la commercialisation sur le marché international en Europe et en Chine. Cette société à 100% algérienne, spécialisée dans l’industrie de la pierre et dotée d’installations d’exploitation des carrières à Tamanrasset, ainsi que d’autres dédiées à la transformation et au traitement de la pierre, respectivement à Tamanrasset et Sidi Bel Abbès, est en voie de mettre en place de nouveaux équipements pour justement renforcer ses capacités de production. Il s’agit de faire passer cette capacité de 3500 m2 (actuellement) à 10 000 m2 par jour dans quelques mois. C’est ce que nous avons appris auprès de Omar Hasnaoui, Directeur général de la société éponyme, à l’occasion d’une visite guidée sur le stand de l’entreprise pendant la 21e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batmatec). Une manifestation qui a permis à ce groupe, intégrateur de solutions globales pour le secteur du bâtiment, de présenter ses nouveaux produits, ses innovations, mais aussi de revenir sur ses priorités à moyen terme, à savoir essentiellement le renforcement de la capacité de production nationale des matériaux de construction et l’efficience énergétique. L’opportunité a d’ailleurs été donnée aux visiteurs de découvrir des solutions novatrices en matière d’enveloppement du bâtiment, notamment le système d’isolation thermique par l’extérieur, la menuiserie en aluminium avec rupture de pont thermique (via sa filiale Alumex) et la nouvelle gamme de portes coupe-feu fabriquées par sa filiale MDM. Pour le représentant du GHS, le plus important est d’apporter une valeur ajoutée au secteur du bâtiment par la valorisation des matières premières locales, avec comme objectifs la satisfaction des besoins nationaux en granit et en marbre, la création d’un nouveau marché avec une production locale et un nouveau label de qualité, la conquête du marché de l’exportation, et enfin la création d’une dynamique économique dans le Sud, précisément à Tamanrasset où se fait l’extraction. Ce qui est réalisable, de l’avis du représentant du groupe, surtout en ce qui concerne le volet exportation. «Nos produits sont compétitifs et le marché est là. On essaye d’avoir des clients un peu partout», assurera-t-il. Et d’annoncer dans le même sillage l’intention du groupe de se lancer dans la production de résine. Le projet est prévu durant l’exercice 2018. «Il y a des avantages à ne pas négliger, notamment en ce qui concerne le coût de l’énergie. Alors, autant saisir l’opportunité et se lancer dans ce créneau», notera encore Omar Hasnaoui, dont l’entreprise a également investi dans la production des caméras de surveillance qui seront mises sur le marché dans deux mois via sa filiale HTA (Hasnaoui Télécom Algérie) créée, pour rappel, en 2012, et qui est en attente de l’accord d’Algérie Télécom pour commercialiser son offre IPTV, une solution de télévision par câble. Là aussi, c’est l’optimisme du côté du groupe quant à l’aboutissement du projet. Les discussions sont en cours et «en bonne voie», selon Omar Hasnaoui, dont le groupe rassemble, pour rappel, plus de 17 sociétés opérant dans les services et l’agriculture et la construction immobilière. C’est dans ce segment que le groupe intervient le plus et où les perspectives sont prometteuses, estime le Directeur général du groupe, mettant en exergue l’importance de ce marché avec la multitude de chantiers lancés par les promoteurs immobiliers privés à travers l’ensemble du territoire national. «C’est ce qui va booster la demande, notamment pour les matériaux de finition», soutient avec assurance le DG du GHS.

Malgré la crise, le BTPH continue à offrir d’intéressantes opportunités d’affaires

Le 21e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec) qui s’est déroulé du 22 au 26 avril 2018 a pris fin ce jeudi. Il a enregistré, cette année encore, une forte participation perceptible à travers
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Malgré la crise, le BTPH continue à offrir d’intéressantes opportunités d’affaires

Le 21e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec) qui s’est déroulé du 22 au 26 avril 2018 a pris fin ce jeudi. Il a enregistré, cette année encore, une forte participation perceptible à travers tous les espaces d’exposition disponibles et drainé un nombre considérable de visiteurs. C’est, rappelons-le, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, qui l’avait inauguré en compagnie de nombreux hauts cadres de l’Etat et d’une forte délégation de diplomates représentants les 17 nations qui avaient pris part à cet important événement. Le fait sans doute le plus marquant cette année a été la forte présence de sociétés privées algériennes (plus de 600) qui activent dans pratiquement toutes les filières du BTPH. Elles ont, de l’avis de nombreux visiteurs, mis en évidence des produits et des équipements de production de bonne qualité, dont quelques-uns ont déjà trouvé des débouchés à l’étranger. Les partenariats multiformes que ces producteurs avaient établis tout au long de ces dix dernières années commencent apparemment à donner leurs fruits. C’est le cas des matériaux de revêtement de sols et de murs, des produits d’étanchéité, de la peinture, du verre, des sanitaires, des portes et fenêtres isolantes, du petit outillage de chantier, du coffrage métallique et des échafaudages de chantier, pour ne citer que ceux-là. L’amélioration qualitative est déjà largement perceptible à travers toute une panoplie de produits exposés dans les stands, ce qui a encouragé les organisateurs du salon à stimuler encore davantage cette dynamique de progrès au moyen de conférences sur des thématiques portant sur les moyens de booster l’éco-construction, le développement durable, la formation aux nouveaux métiers du BTP, l’emploi des matériaux de construction locaux, améliorations autour desquelles pourrait s’articuler efficacement l’essor du secteur de la construction. Un concours a même été institué à cet effet pour stimuler l’innovation dans les diverses filières du bâtiment et des matériaux de construction. Le trophée Innovbat Sadek Stiti, récompensant la meilleure innovation, a été décerné à Mediterranéan Float Glass MFG, filiale du groupe Cevital, pour l’originalité de son verre auto- nettoyant et réfléchissant unique en son genre et de surcroît promis à un bel avenir commercial. Les entreprises étrangères présentes à ce 21e Salon ont, elles aussi, parfaitement intégré ce souci d’innovation qui peut rapporter gros. Chacune dans son domaine a, en effet, exposé toute une panoplie de nouveaux produits et procédés de construction auxquels se sont intéressés aussi bien les professionnels de la construction que les simples visiteurs. Les journées d’étude à l’occasion desquelles furent abordées d’importantes thématiques, comme l’innovation des matériaux de construction, l’introduction de nouveaux modèles constructifs, le recours aux matériaux traditionnels, tels que l’argile et la pierre, l’habitat écologique, la sécurisation des constructions et l’émergence d’outils informatiques modernes, tels que le BIM, ont été d’un précieux apport pour les professionnels du BTP, qui avaient, à l’évidence, besoin de pareils conseils pour accroître leurs performances productives, améliorer la gestion du patrimoine existant et à venir et, bien entendu, garantir du mieux possible la qualité du bâti.  

Une ode à la vie simple et belle !

Ce troisième roman, qui vient de paraître aux éditions ApIC, nous emmène au pays des rêves, théâtre d’un coup de foudre amoureux. Le récit dépeint, sur un ton humoristique et cru, le quotidien et la vie amoureuse d’un jeune complètement allum
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Une ode à la vie simple et belle !

Ce troisième roman, qui vient de paraître aux éditions ApIC, nous emmène au pays des rêves, théâtre d’un coup de foudre amoureux. Le récit dépeint, sur un ton humoristique et cru, le quotidien et la vie amoureuse d’un jeune complètement allumé, qui finit par rencontrer le grand amour, non pas dans la réalité mais dans ses rêves. «Ali, un libre penseur, tombe amoureux d’une femme qui n’existe pas. Ou si, mais dans ses rêves ! J’ai voulu écrire cette histoire sous forme d’une comédie», a précisé Akram El Kebir, journaliste à El Watan, lors d’une séance dédicace organisée jeudi dernier à la librairie Arts et culture d’Oran. Entre émotion, humour et aventure, ce roman offre un récit frais, servi par une écriture simple et délicate. L’écriture est fougueuse, sincère, drôle et à laquelle le lecteur adhère immédiatement. L’intrigue, qui se déroule en 2016 à Oran, dépeint le portrait d’un jeune bouquiniste, tourmenté de désirs inassouvis. Ali est un trentenaire timide et à la personnalité bien complexe. Il incarne un rapport souple avec le monde et le bonheur de vivre sans se prendre la tête. On le suit avec plaisir quand il plaque sa bouquinerie et son modeste studio à Saint-Eugène pour un boulot beaucoup mieux rémunéré et un confortable appartement à Akid Lotfi. Sa vie change radicalement, car il se marie avec Nadya, envers qui il a eu un premier coup de foudre. Ce dernier a alors tout pour réussir et croquer la vie à pleines dents : un boulot plutôt bien rémunéré, un confortable appartement et surtout une belle, intelligente et sympathique épouse. Quelle mouche le pique alors de s’isoler souvent, pour dormir, insensible aux interrogations et aux remarques de sa femme très attentionnée ? «C’est que sa femme est emplie d’un certain conservatisme, ce qui contraste avec son hédonisme, lui qui aime se retrouver avec ses potes au Grand bar de St-Eugène. Mais avec Nadya, ce genre de virées, il ne doit même pas en rêver !» Au détour d’une conversation, sa femme lui reproche de s’être, par exemple, moqué du côté religieux d’un invité de haut rang social en «blaguant sur la direction de La Mecque et d’avoir balayé d’un revers de la main les obligations religieuses, en disant qu’après tout, qu’il est prêt à faire la vaisselle dans l’Au-delà. Et le pire de tout, il n’a rien trouvé de mieux que de tenter de culpabiliser ceux qui vont mériter le paradis». Alors que le couple bat de l’aile et entre en brouille, Ali fait un rêve. En plein sommeil, il tombe, cette fois, amoureux d’une femme secrète et mystérieuse, fille de Morphée, ou plutôt Nejwa, la nymphette aux yeux verts qui envoûte ses nuits. Ce rêve s’impose alors comme un échappatoire à la vie trop rigoureuse que lui impose son épouse. Depuis, il passe ses jours à «attendre la nuit pour rejoindre cette créature du pays des rêves. Il se retrouve ainsi partagé entre le concret et l’abstrait, le matériel et l’immatériel, le conscient et le subconscient. Sa vie est partagée entre deux femmes : Nadya, son épouse légitime et son amante, fruit d’un rêve». Ali aime dormir pour être «au pays du paradis, au bord de l’eau dans une ambiance festive». Le lecteur ne s’ennuie jamais tant l’écriture est rythmée, fraîche et pleine d’humour. Le lecteur voyage, également au pays des rêves ou plutôt au paradis. Gêné d’être trop heureux en secret, il passe aux aveux devant sa femme. C’est alors la rupture ! Après un divorce douloureux, «Nadya s’émancipe, abandonne ses principes moralisants et son conservatisme rigoriste pour s’adonner à une vie joyeuse, où ni le remords ni la culpabilité n’ont droit de cité». Mais ce revirement est venu très tard. Une idée vient à l’esprit de Ali : «passer le restant de sa vie à dormir et plonger dans un coma profond, duquel il ne se réveillerait pas de longues années durant. Ainsi, il pourrait se prélasser, du matin au soir, dans mon rêve, sur la fameuse belle plage paradisiaque, aux bras de Najwa.» Il avale alors sans compter des somnifères. Il se retrouve à l’hôpital, plongé dans un coma profond. Dans ce roman anticonventionnel par excellence, le récit met en scène l’affrontement d’une femme conformiste (Nadya) et d’un homme qui est diamétralement à l’opposé. C’est une satire mordante sur les stéréotypes sociétaux. Voilà une comédie puissante, émouvante, parfois glaçante, toujours absolument fascinante. Grâce à un style sec de l’auteur, le lecteur est tout de suite saisi par la plénitude, la rondeur de cette prose, le talent de mener de front l’action romanesque, l’analyse psychologique, l’art d’inscrire les destins individuels dans un contexte sociétal bien complexe et la formidable vitalité de la phrase qui presse les multiples réalités qu’il décrit avec une gourmandise jubilatoire. Avec un mélange d’érudition et d’humour, l’auteur nous livre un livre intelligent et incisif, un brûlant plaidoyer pour abroger les interdits sociétaux les plus arbitraires. Tel un beau mirage, les ultimes rebondissements de ce roman rendent la chute encore plus saisissante. En tournant la dernière page, la chute est une belle ode à la vie.

Focus sur le cinéma iranien

Dans le cadre de la tenue de la 13e édition du Festival international du film oriental de Genève, du 21 au 29 avril 2018, un focus sur le cinéma iranien était à l’honneur dans les salles de cinéma du Grütli. De notre envoyée spéciale (Genève
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Focus sur le cinéma iranien

Dans le cadre de la tenue de la 13e édition du Festival international du film oriental de Genève, du 21 au 29 avril 2018, un focus sur le cinéma iranien était à l’honneur dans les salles de cinéma du Grütli. De notre envoyée spéciale (Genève, Suisse) Tout au long du festival, une pléiade de documentaires, de courts et de longs métrages ont été projetés au public  genevois. Les cinéphiles ont pu découvrir la riche cinématographique persane, qui, malgré  un puissant système de censure, est reconnue à l’international. Parmi la sélection, deux films ont été présentés en compétition, Hair et N°17 Soheila, signés par le réalisateur iranien Mahmoud Ghaffari. Ces deux imposantes fictions, à la narration bien ficelée, mettent en avant-plan le combat de la femme au quotidien. D’une durée de 1h18, le premier film, Hair, zoome sur l’histoire de trois femmes sourdes-muettes, lesquelles ont été sélectionnées pour le Championnat du monde de karaté en Allemagne. Les instances iraniennes valident leur départ, mais à la seule condition qu’elles portent des cagoules, couvrant leur cou et leurs cheveux. La Fédération internationale de karaté ne l’entend pas de cette oreille. Elle juge cette décision non conforme aux règlements intérieurs. Les athlètes sont tellement désespérées qu’elles se voient contraintes d’abandonner la compétition. Inspiré de faits réels, ce  film — réalisé en 2016 — est porté par  trois brillantes  femmes,  Shabanma Akhlaghi, Zahra Bakhtiari et  Shirin Akhlaghi. Il est à noter au passage que ces filles ne sont pas actrices par vocation. Le réalisateur, Mahmoud Ghaffari, a décidé de faire son long métrage avec de véritables sourdes-muettes, issues d’une école spécialisée. Elles se sont adaptées très facilement au jeu de scène. Le spectateur se laisse emporter par l’intrigue et est invité à comprendre les échanges en langage des signes, puisque le film n’est pas sous-titré. A travers un œil vif et alerte, le réalisateur s’attarde sur le parcours de ces athlètes combattantes à Téhéran. Elles essayent d’acquérir un mode de vie identique à celui des jeunes filles de leur âge. Elles vont chez une coiffeuse-esthéticienne, écoutent de la musique, les derniers tubes, prennent des cours d’anglais… et se préparent avec acharnement aux Jeux internationaux. Seulement, elles comprennent très vite que  le problème  ne vient pas de leur handicap de la parole, mais de la surdité de la Fédération sportive de leur pays. Cette dernière campe sur sa décision qui demeure irrévocable. Le deuxième long métrage, du réalisateur Mahmoud, N° 17 Soheila, réalisé en 2017, montre également le combat des femmes en Iran pour leurs droits. Le personnage principal de Soheila est une femme universitaire célibataire de 40 ans. Avançant dans l’âge, elle veut à tout prix trouver un mari et avoir une vie de famille rangée, à l’image des autres femmes de son pays. Elle décide de se chercher un époux par le biais d’une agence spécialisée dans les rencontres. Elle  est sûre de trouver l’homme de sa vie grâce à cette agence. Elle postule donc et se rend  très vite compte qu’elle n’est pas la seule à souffrir de ce problème. En effet, ils sont nombreux — femmes et hommes — à avoir recours à ce genre de prestation. Lasse d’attendre, Souheila ne croit plus trouver le prince charmant dans cette agence. Elle claque la porte et  s’en va. En sortant, elle ne retrouve plus sa voiture. Un trentenaire lui annonce que son véhicule a été emmené à la fourrière. Charmeur à l’extrême,  cet homme invite Souheila à prendre le métro pour regagner son lieu de destination. Si au départ Souheila est méfiante, elle finit par céder à la demande de son nouvel ami. Durant tout le trajet, le couple s’échangera des propos hilarants, mais lourds de sens. Une demande en mariage sera même lancée, mais cette célibataire endurcie sait pertinemment qu’en Iran, la religion ne permet pas certains débordements. En marge de ces deux projections, la distributrice iranienne des films N°17 Souheila, de Mahmoud Ghaffari, et Ferrari, d’Alireza Davoo Nejad, Elaheh Nobakht, a souligné que la situation du marché cinématographique en Iran dépend du genre de film à diffuser. «Pour les films commerciaux, révèle-t-elle, le marché du film à l’intérieur du pays se porte assez bien. Sauf que pour les films d’auteurs et autoproduits, la situation diffère et n’est pas totalement la même. Le marché demeure très moyen et restreint, à l’image d’autres  dans le monde.» Elle ajoute, également, que les producteurs et professionnels de films sont tenus d’obéir et de respecter les lois et conditions en vigueur, imposées par les pouvoirs publics. «Il s’agit bien d’actions de censure qui concernent l’industrie du film dans le pays, ce qui est d’ailleurs le cas de mon film Ferrari, interdit de diffusion en Iran. La censure toucherait surtout les films qui abordent les sujets sur la femme et la condition féminine. Ceci revient au fait que dans le pays, les femmes sont soumises et conditionnées, beaucoup plus que les hommes, par les lois religieuses. Des conditions et une situation qui ont été abordées par les deux films iraniens proposés par ma société de distribution», précise-t-elle.

Il était une fois la révolution

L’avant-première  algérienne  du  tant  attendu documentaire de Malek  Bensmaïl, La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire, a été organisée, samedi soir, à la salle El Mougar, à Alger.   Malek Bensmaïl, le cinéaste  algérien
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Il était une fois la révolution

L’avant-première  algérienne  du  tant  attendu documentaire de Malek  Bensmaïl, La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire, a été organisée, samedi soir, à la salle El Mougar, à Alger.   Malek Bensmaïl, le cinéaste  algérien  qui  n’est  plus à présenter, auteur de documentaires très remarqués  tels que  Contre-Pouvoirs, La Chine est encore loin,  Le Grand Jeu, Boudiaf, un espoir assassiné ou encore Décibled, à  présenté  avant-hier son  fraiche  et émoulue œuvre La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire enfin, chez-lui à Alger. Une avant-première organisée  par Hikayet  Films avec le concours du ministère de la Culture  et  l’Office national de  la culture et de l’information (ONCI). En présence d’anciens techniciens de  Gillo Pentecorvo, de  réalisateurs, de  la Moudjahida  Djamila Boupacha… Huit mois après sa sortie mondiale. Et où il a été salué et encensé partout. Grand  Prix  Festival Cinéma et Histoire,  Taroudannt (Maroc) , première  mondiale  au  Festival International du film documentaire d’Amsterdam (Pays-Bas), première arabe aux   JCC de Carthage, Tunis (Tunisie), participation au  Göteborg International Film festival(Suède), Its  All True, Sao Paulo & Rio de Janeiro(Brésil), Addis  Abeba  Film festival( Ethiopie) ou encore au  Encounters  South African  Documentary  Film festival (Afrique du Sud).   Mais la projection  de La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire  exhalait  un parfum nostalgique et une certaine fébrilité dans l’air. Car il portait, non pas sur le « making of »  mais sur  la genèse du film culte de Gillo Pentecorvo, La Bataille d’Alger(1965). «  Ce film est avant tout, plusieurs émotions. Celle de l’enfance. Celle du cinéma. C’est un film qui m’a donné envie à faire du cinéma. Et celle de l’histoire. Le film raconte une histoire réaliste. Et comment il a nourri l’histoire. Un film qu ia  influencé des forces fascistes et indépendantistes. Il s’agit de rendre hommage à  ce grand film et  aux acteurs  et  figurants qui eux-mêmes ont été liés à l’histoire. Puisqu’ils ont été torturés et incarcérés par l’armée coloniale française… ». présentera Malek Bensmaïl.    Cinquante-trois ans après son tournage,  Malek  Bensmail, caméra au  poing  et   à  hauteur d’homme, est reparti sur les traces  de  ce  grand  film, un incontournable pour les cinéphiles  du  monde entier. Et  presque sacré pour le peuple algérien. Il parle de sa cause, sa révolution, son histoire, son  combat  contre l’armée  coloniale française. Et plus précisément, la fameuse  et  historique « Bataille d’Alger » en 1957 où  l’armée  française  d’alors jouera son va-tout …en guerre. Une sorte de « solution finale », un  casus belli  déclaré  contre  une  Casbah, résistante, résolue  à se sacrifier.  Pour démanteler la Zone autonome d’Alger échappant à son contrôle-structure de l'ALN-FLN  durant  la Révolution  algérienne (1954-1962) créée à  l'issue  du congrès de la Soummamtenu le 20  août 1956 et  concernant uniquement la capitale-.  Alors, le Général Massu et ses troupes, les belliqueux et  impressionnants  « paras » (parachutistes), marcheront sur Alger, sur la Casbah. Et puis ces héros, Ali Lapointe magistralement  campé  par le regretté  Brahim Hadjadj, le petit Omar, Hassiba  Benouali… La Bataille d’Alger, un film dans l’histoirede  Malek  Bensmaïl,  une co-production  entre  Hikayet Films (Algérie), Ciné+, Histoire, Imago Films et Radio  televione  Svizera (Suisse), Al Jazeera(Qatar), Radio-Canada et  le Ministère de la Culture algérien, retrace l’épopée de  « La Bataille d’Alger » fait  d’armes historique  et  film culte  de Gillo  Pentecorvo. Et ce, à  travers  une  débauche d’archives inédites, témoignages-clés  de Gillo Pentecorvo,  sa  femme  Picci  Pentecorvo, Yacef  Saâdi  ayant incarné son propre rôle-chef de la Zone autonome d’Alger- dans  le film  La Bataille d’Alger, les  historiens  Mohamed Harbi  et  Daho Djerbal,  Boudjemaâ  Karèche, ancien directeur de la Cinémathèque algérienne, Franco  Solinas, le scénariste  du  film original La Bataille d’Alger…Des  éclairages,  une narration  entre Alger, Rome(Italie), Paris(France), New York  et  Philadelphie  ( Etats-Unis). Et où la fiction basée sur des faits réels  et  l’histoire se confondent. La magie de Malek  Bensmail  opère. Un documentaire  très  brillant pour ne pas dire étincelant de par la qualité de l’image et  de la photographie  et  surtout  de la fluidité dans la chronologie. Et puis, l’acteur  principal n’est autre que la Casbah  filmée  sous  toutes  les  coutures  et  vue de haut. De superbes images aériennes.   Ce flash-back  de  Malek  Bensmaïl  est  émaillé d’une foultitude  d’anecdotes  emplies d’émotion. Comme le tournage de la scène de la guillotine. La traversée du couloir de la mort  et  l’exécution  du  révolutionnaire était difficile et  terrible. Tous les techniciens de l’équipe de tournage  pleuraient.  Ou encore la confusion entre  le tournage de La Bataille d’Alger  et  le coup  d’Etat  du Colonel  Houari  Boumédiène.  Certains  riverains ,  découvrant  des  chars  se  positionner  sur  les points  névralgiques de la capitale, croyaient  toujours  au tournage  de  Gillo  Pentecorvo.  Le film  a nécessité  huit  de  repérages et  110 000 m de pellicule. Le film La Bataille d’Alger, récipiendaire du  Lion d'orà Venise  en  1966, a été censuré en France,  a été un modèle anticolonial pour les pays africains et  surtout pour  les  Black  Panthers- mouvement révolutionnaire de libération afro-américaine- , montré  au  Pentagone, recommandé  comme manuel  sur la guérilla urbaine notamment  au  Irak contre  les  insurgés…Il a même inspiré une…mode. Celle de la l’uniforme « para » serré, près de la peau. Pour la petite histoire, lors de la promotion Battle of Algiers  dans le métro new yorkais, le slogan disait : «  The Black Panthers  seen it. Have  you ?(Les Black Panthers  l’ont  vu. Et vous ?). Une référence  au  béret   et  aux  lunettes fumées  de  l’acteur  Jean  Martin( Général Massu). Le  total  look des Black Panthers. Un documentaire d’excellente facture à voir. Il est programmé à partir du 3 mai à travers les salles de l’ONCI,  Alger, Oran, Constantine, Les Issers…

A peine 29% des femmes ont un compte

Dans un rapport de la Banque mondiale sur l’inclusion financière, il est noté que le taux de  bancarisation des femmes est très faible par rapport à celui des hommes. Si 56% des hommes ont un compte bancaire, seulement 29% des femmes possèdent un
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A peine 29% des femmes ont un compte

Dans un rapport de la Banque mondiale sur l’inclusion financière, il est noté que le taux de  bancarisation des femmes est très faible par rapport à celui des hommes. Si 56% des hommes ont un compte bancaire, seulement 29% des femmes possèdent un compte en banque. Ce faible taux tire vers le bas le taux global de bancarisation de 43%. «Ces taux sont similaires dans les économies du Burkina Faso, la Jordanie, le Mozambique, le Nigeria et le Pérou», indique la BM en notant que tout effort pour augmenter globalement la propriété du compte dans ces économies doit accorder la priorité à l’inclusion financière en faveur des femmes. Un point positif a été accordé à l’Inde où des efforts ont été fournis afin de réduire l’écart entre les hommes et les femmes dans ce domaine de 20% en 2014 à 6% en 2017. En Bolivie, cet écart a complètement disparu.  

Marché du médicament : Pierre Fabre passe à l’industrie

Les Laboratoires Pierre Fabre annoncent la création d’une société mixte avec des partenaires algériens dans le but de lancer une activité industrielle pharmaceutique pour la production de différentes familles thérapeutiques.  En Algérie, le grou
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Marché du médicament : Pierre Fabre passe à l’industrie

Les Laboratoires Pierre Fabre annoncent la création d’une société mixte avec des partenaires algériens dans le but de lancer une activité industrielle pharmaceutique pour la production de différentes familles thérapeutiques.  En Algérie, le groupe pharmaceutique français était présent jusqu’ici sous la forme d’un bureau de liaison opérant dans les domaines de l’information et de la formation médicale. Le passage à l’usinage démontre l’intérêt croissant du groupe français pour le marché algérien du médicament. Réalisé dans le cadre de la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie, le projet en question «représente un investissement d’environ 15 millions d’euros et contribuera au développement du tissu industriel pharmaceutique algérien», lit-on dans un communiqué diffusé, jeudi, par les Laboratoires Pierre Fabre. La société, dénommée Pierre Fabre Médicament Algérie SPA, aura pour objet la production, la distribution, la promotion médicale et l’importation de spécialités pharmaceutiques en Algérie, précise-t-on. Plusieurs formes pharmaceutiques – comprimés, gélules, formes liquides ou pâteuses – sont envisagées en vue de leur production sur le territoire algérien. A terme, la société produira la majorité des produits de son portefeuille en Algérie. L’installation des Laboratoires Pierre Fabre en Algérie, désormais en industriel, devrait enrichir la gamme des produits pharmaceutiques fabriqués en Algérie. Surtout connu depuis lontemps pour ses nombreuses spécialités, notamment en oncologie, urologie, santé féminine, cardiologie, santé bucco-dentaire, dermatologie et dermo-cosmétique, le groupe français croit plus que jamais dans le potentiel du marché algérien du médicament. Pierre Fabre Médicament Algérie SPA entend ainsi contribuer au transfert de technologie et de savoir-faire médical et pharmaceutique provenant de l’expertise des Laboratoires Pierre Fabre. «A travers la création de cette joint-venture, les Laboratoires Pierre Fabre, 2e groupe pharmaceutique privé français, entendent renforcer leur présence en Algérie qu’ils considèrent comme hautement stratégique dans le cadre de leur développement international», lit-on dans le communiqué diffusé par les Laboratoires Pierre Fabre.  

Un méga projet en perspective

Dans la perspective de la mise en œuvre du projet de partenariat pour l’exploitation de phosphate et le développement des industries pétrochimiques en aval, dénommé «CPP», un comité intersectoriel a été installé, jeudi à Alger, en présence des
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Un méga projet en perspective

Dans la perspective de la mise en œuvre du projet de partenariat pour l’exploitation de phosphate et le développement des industries pétrochimiques en aval, dénommé «CPP», un comité intersectoriel a été installé, jeudi à Alger, en présence des représentants des départements ministériels concernés et ceux des Groupes Sonatrach, Asmidal, Manal et de l’Andi. Selon un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines, ce projet intégré permettra «la fabrication des engrais azotés et phosphatés nécessaires au développement de l’agriculture, ce qui va contribuer à assurer la sécurité alimentaire et l’autosuffisance en cette matière. Ces produits seront destinés en partie à la satisfaction des besoins du marché national, le reste sera écoulé sur le marché international». De par l’importance de ses réserves en phosphate qui la placent parmi les premiers pays riches en cette matière, l’Algérie, qui est déjà l’un des plus importants producteurs d’engrais azotés (urée) dans le bassin méditerranéen, «ambitionne à travers ce méga projet stratégique d’atteindre une production de phosphate de près de 11 millions de tonnes par an, contre 1 à 1,5 million de tonnes actuellement», ajoute la même source. Il faut dire à ce propos que l’Algérie n’a pas, jusqu’à présent, suffisamment valorisé ses ressources minières. Ses industries de mines, pourtant nécessaires aux activités industrielles, ne contribuent qu’à hauteur de 1% au Produit intérieur brut (PIB). Selon certaines études, le potentiel minier algérien est équivalent à celui des grands pays miniers comme l’Australie, l’Afrique du Sud, la Russie, la Chine ou le Brésil. De l’avis de certains experts, comparativement au Maroc pour l’exploitation du phosphate et du manganèse et la Mauritanie pour le minerai de fer, l’Algérie n’a pas encore exploité les richesses de ses terres. A ce jour, le pays n’exporte qu’un million de tonnes de phosphate, alors que le Maroc a atteint 40 millions de tonnes d’exportation et dispose d’une vingtaine d’usines d’acide phosphorique et d’engrais dérivés depuis plus de 20 ans. Pis encore, l’Algérie demeure un grand importateur de produits miniers et dépense chaque année une centaine de millions de dollars pour des produits minéraux utiles et ordinaires, comme la baryte, un minerai essentiel aux travaux de forage des puits pétroliers, qui est importée des pays voisins, la Tunisie et le Maroc, pour un montant de 10 millions de dollars. Notons, à ce propos, que le placement du phosphate algérien sur le marché international ne devrait pas poser grand problème. En janvier dernier, l’ambassadeur d’Iran à Alger, Reda Amiri, a fait part aux autorités algériennes du souhait de son pays d’acheter le phosphate algérien. Le diplomate iranien a en effet affiché le souhait de son pays, grand importateur de phosphate, «d’acheter cette matière première directement à partir de l’Algérie», a indiqué un communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines, précisant que le ministre, Youcef Yousfi, s’est dit favorable à cette proposition, invitant les entreprises des deux pays à engager des discussions afin d’arriver à des accords permettant l’exportation du phosphate algérien vers l’Iran.  

«Arrivé en finale, notre ambition est de l’emporter»

Le manager général et coach adjoint de l’USM Bel Abbès, qui s’est prêté à un entretien express à El Watan, nous donnera ses impressions de son arrivée en finale en tant que manager et coach adjoint, lui qui fut détenteur de ce trophée en tant qu
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«Arrivé en finale, notre ambition est de l’emporter»

Le manager général et coach adjoint de l’USM Bel Abbès, qui s’est prêté à un entretien express à El Watan, nous donnera ses impressions de son arrivée en finale en tant que manager et coach adjoint, lui qui fut détenteur de ce trophée en tant que joueur en 1991, lors de l’unique consécration de l’USMBA face à cette même JSK qu’il retrouve 27 ans après. Entretien réalisé par S. Yassine Vous avez disputé, en tant que joueur, la première finale du 2 mai 1991, remportée face à la JSK.  Et vous retrouvez cette même JSK dans une seconde finale, en tant que manager et entraîneur adjoint.  Vos impressions ? Un immense plaisir m’envahit lorsque je me remémore notre parcours de cette édition de 1991 que nous avons arrachée face à la JSK. Nous tirons tous fierté et honneur d’avoir remmené à Sidi Bel Abbès cette coupe d’Algérie, où personnellement, j’avais joué pleinement mon rôle lors des tours préliminaires en inscrivant sept buts. Ce fut là un légitime rêve de toute la  région belabbésienne de remporter ce trophée de dame Coupe, et évoquer pour moi le passé est un devoir de mémoire opportun à l’occasion de cette finale de coupe d’Algérie 2017/2018. C’est pour moi une opportunité de relater les doses d’émotion qu’avait vécues le vieux club de la Mekerra. En battant la grande JS Kabylie de l’époque 2-0, avec des réalisations signées Tlemçani et Louahla, nous avions ainsi répondu à une longue attente, voire une aspiration populaire et de nouveau nous revoilà interpellés, par les nouvelles générations pour lui offrir un second trophée. Pour moi, ce furent de grands moments inoubliables et historiques qui nous ont permis de continuer avec une belle aventure en compétition africaine où j’ai pu en tant qu’attaquant inscrire de nouveaux buts. Comment se présente cette finale contre une équipe que vous connaissez et qui vous connaît aussi ? Cette saison, nous avons rencontré la JSK à deux reprises en championnat, avec une large victoire à l’aller et une courte défaite à Tizi Ouzou. Et là, je préfère ne pas m’étaler sur ce revers, mais cette fois-ci, en finale, nous partons à chances égales contre une formation que nous respectons et qui est sur une forme ascendante ces derniers temps. 27 ans après, on imagine qu’il vous tient à cœur d’offrir à l’USMBA son second titre, après avoir échoué l’année dernière aux portes de la finale ? La saison passée, on est arrivés à se classer 4e en championnat et on aurait pu aspirer à mieux dans ce challenge national. Cependant, on a rencontré des problèmes internes en phase retour. Comment aurait-on pu aller en finale avec nos problèmes internes et le triste feuilleton des reports de dates depuis avril et de lieux de domiciliation, pour enfin jouer le 20 juin en plein Ramadhan. Tant d’ingrédients qui ont faussé notre dynamique. On vous laisse le soin de conclure… Je tiens à exprimer le vif souhait de faire plaisir par la production de part et d’autre d’un bon match à tous ceux qui suivront cette finale qui se déroulera dans le fair-play et la sportivité et que le meilleur de nous deux gagne ! Ensuite  on se consacrera à notre maintien qui est un de nos légitimes objectifs et bien sûr arriver en finale sans avoir l’ambition de la remporter de nouveau est impensable.

«Nous partons à chances égales avec notre adversaire»

Malheureux finaliste en 1991 face à cette même équipe de l’USMBA, Mourad Karouf la retrouve, 27 ans après, pour une seconde finale, qu’il animera cette fois-ci en tant que membre du staff technique.   Entretien réalisé Hafid Azzouzi  Com
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«Nous partons à chances égales avec notre adversaire»

Malheureux finaliste en 1991 face à cette même équipe de l’USMBA, Mourad Karouf la retrouve, 27 ans après, pour une seconde finale, qu’il animera cette fois-ci en tant que membre du staff technique.   Entretien réalisé Hafid Azzouzi  Comment préparez-vous le match de la finale de la coupe d’Algérie face à l’USMBA ? Nous préparons le match avec beaucoup de sérénité. Le moral des joueurs est au beau fixe, surtout avec les derniers bons résultats enregistrés. Cela a grandement conforté l’équipe qui reprend bien sa santé après un début de saison très difficile. Sur le plan psychologique, les joueurs sont très bien. Nous préparons la finale dans de très bonnes conditions. Avec l’abnégation des joueurs et le soutien indéfectible des supports, nous avons pu remonter la pente et penser à la consécration. C’est une bonne chose pour la JSK qui a toujours joué les premiers rôles. Cette année, notre objectif est le maintien et la coupe d’Algérie aussi, pour continuer avec la même cadence et préparer la saison prochaine sous de bons auspices. C’est un véritable exploit que nous avons réalisé et qui a, jusque-là, donné ses fruits. Une revanche pour la JSK et pour vous, lorsqu’on sait que vous aviez perdu la finale de la coupe face à la même équipe en 1991, alors que vous étiez joueur ? Non, on ne peut pas parler de revanche, car l’équipe de Sidi Bel Abbès est une formation très coriace. Nous partons à chances égales pour justement faire un très bon match. L’essentiel est de jouer dans un fair-play total. Si on peut parler de revanche, on peut l’appeler juste «revanche sportive», car on a perdu en 1991. C’était d’ailleurs une finale que j’ai perdue en tant que joueur.     Une finale entre deux équipes qui ne se connaissent que trop bien, n’est-ce pas ? Les deux formations se connaissent bien pour avoir déjà eu à s’affronter dans le cadre du championnat. Bel Abbès est une équipe qu’on respecte. Le fait d’arriver à ce stade explique amplement qu’il s’agit d’une bonne équipe. Le plus important est de gratifier le public d’une belle prestation. Mais, une finale restera toujours une finale. Nos joueurs sont bien préparés pour ce genre de confrontations qui restent un grand challenge. Ils feront leur possible pour revenir avec le trophée dans les bagages, car il s’agit d’un moment historique pour la JSK qui a connu un début de saison très difficile et qui a su comment revenir de loin pour affirmer son invincibilité depuis plusieurs semaines. La JSK est un grand club et restera un grand club. J’espère que d’ici mardi, les joueurs seront à la hauteur pour faire un bon résultat. Comment voyez-vous l’apport et le soutien du public ? Oui, effectivement, il faut saluer le public qui a toujours été  aux côtés de la JSK dans les moments difficiles. C’est grâce, faut-il le rappeler à chaque fois, à nos supporters que nous avons  pu relever la tête avec des semaines, voire des mois d’instabilité. Le soutien du  public constitue un grand apport moral pour les joueurs. Le public  a senti que l’équipe était en danger et il s’est manifesté comme un seul homme pour sauver la JSK de la relégation. C’est grâce à la mobilisation des supporters que les joueurs ont été motivés à renouer avec les bons résultats.  Je tiens à remercier nos supporters et je rends hommage à tous ceux qui aident et soutiennent la JSK dans les moments difficiles.

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