Algeria



Finale de la coupe d’Algérie 2018 « JS Kabylie – USM Bel Abbès » : Face-à-face entre Mourad Karouf (JSK) et Redouane Haffaf (USMBA)

27 ans après la première finale ayant opposé la JS Kabylie à l’USM Bel Abbès et remportée par cette dernière, les deux équipes se retrouvent de nouveau, ce mardi 1er mai en finale de l’épreuve populaire. Une rencontre particulière pour les de
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Finale de la coupe d’Algérie 2018 « JS Kabylie – USM Bel Abbès » : Face-à-face entre Mourad Karouf (JSK) et Redouane Haffaf (USMBA)

27 ans après la première finale ayant opposé la JS Kabylie à l’USM Bel Abbès et remportée par cette dernière, les deux équipes se retrouvent de nouveau, ce mardi 1er mai en finale de l’épreuve populaire. Une rencontre particulière pour les deux acteurs de cette seconde finale, qui constituera des retrouvailles spéciales pour Mourad Karouf et Redouane Haffaf. Adversaires sur le terrain en tant que joueurs en 1991, le hasard fait que les deux hommes s’affronteront de nouveau, ce 1er Mai, pour décrocher le trophée de Dame Coupe à partir… des bancs des remplaçants, puisque l’ancien défenseur de la JSK et l’ancien attaquant de l’USMBA disputeront cette finale en tant qu’entraîneurs adjoints. Un second face-à-face, avec une revanche à prendre pour Karouf, malheureux finaliste en 1991, et une confirmation pour Haffaf.

L’artiste andalou au look rock-pop !

L’Orchestre régional musical de Blida est né. Il rassemble les meilleurs chanteurs et instrumentistes des différentes associations de chants andalous de la wilaya de Blida, et ce, sous la houlette du maître Sameti. Parmi ses membres, figure Yacine Azrin
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L’artiste andalou au look rock-pop !

L’Orchestre régional musical de Blida est né. Il rassemble les meilleurs chanteurs et instrumentistes des différentes associations de chants andalous de la wilaya de Blida, et ce, sous la houlette du maître Sameti. Parmi ses membres, figure Yacine Azrini, 23 ans, l’un des plus jeunes du groupe. Il a commencé sa carrière à l’association El Fen Ouel Adeb, en 2010, et ce, avant d’intégrer l’association Diar El Andalous deux ans après. Ayant plusieurs cordes à son arc, Yacine est de base luthiste, mais il préfère toucher à d’autres instruments. Il est dans l’andalou, mais écoute toutes sortes de musiques. Il passe de Farid Khodja à David Halliday, de Kamel Messaoudi à Jean-Jacques Goldman, de Laura Pausilini à Khaled… A travers la musique, il trouve du plaisir à voyager à travers le temps et les civilisations…«J’aime l’andalou, je tiens cette passion de mon grand-père, mais cela ne m’empêche pas d’écouter de la variété algérienne, française, anglo-saxonne ou italienne, qu’elle soit ancienne ou nouvelle», insiste-t-il. Une fois le bac en main, il opte ipso facto pour une licence d’italien. Pourquoi ce choix? «J’aime la musique et les belles sonorités, l’italien est une langue musicale et chantante, elle convient parfaitement à mes penchants artistiques», répond-il. Actuellement, il est encore étudiant au département d’italien de l’université Blida 2. Et il vit sa vie d’artiste même au sein du campus ! Comment ? Il est président du club culturel et scientifique au département en question, où il anime des activités culturelles, comme le théâtre, la musique, le court métrage amateur. «Je chante, je joue aux instruments musicaux, j’étudie l’italien, une langue qui me pousse à chanter quand je la parle, bref, je suis tout le temps artiste, dans mon état d’âme et mon état d’esprit. Ma seule devise : rester ouvert à toutes les tendances musicales et artistiques et je n’aime surtout pas me cloîtrer dans un style bien précis», se qualifie-t-il. Il profite des réseaux sociaux pour enregistrer ses propres clips, premier essai : une chanson de style pop-rock intitulée Ma derti fina. Son rêve : devenir journaliste spécialisé dans la culture pour «écrire et décrire l’art et la culture dans tous leurs états !». «Je reconnais qu’il y a un conflit de générations concernant l’ancienne école de l’andalou défendue par les puritains et les jeunes qui demandent plus de créativité et une touche moderniste à ce style. Moi je fais partie de ceux qui veulent ouvrir l’andalou à l’universalité», conclut-il.  

«Je traite de l’immigration sous un autre angle»

Le premier long métrage, Paris la Blanche, de la réalisatrice Lidia Terki, en lice pour la compétition du 13e Festival international du film oriental de Genève, a été projeté, mardi soir, à la maison des Arts du Grütli l Peu connue du public algérie
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«Je traite de l’immigration sous un autre angle»

Le premier long métrage, Paris la Blanche, de la réalisatrice Lidia Terki, en lice pour la compétition du 13e Festival international du film oriental de Genève, a été projeté, mardi soir, à la maison des Arts du Grütli l Peu connue du public algérien, la réalisatrice revient dans cet entretien exclusif avec beaucoup d’émotion sur le scénario de cette fiction et sur certains  points qui lui tiennent à cœur.  Entretien réalisé par Nacima Chabani   Comment êtes-vous venue dans l’univers du cinéma ? J’avais envie de faire du cinéma à l’âge de douze ans. Mais à mon époque, on me disait plutôt que ce n’était pas un métier de femmes.  En fait, j’ai fait un petit peu de droit, mais franchement cela ne m’intéressait pas. Je suis revenue au cinéma assez vite en entrant par la petite porte. J’étais stagiaire sur un film où je faisais les décors. Petit à petit, j’ai continué dans le décor, mais, par la suite, je voulais me rapprocher de la caméra. C’était la caméra qui m’intéressait depuis l’âge de douze ans. Chemin faisant, des gens que j’ai rencontrés ont compris cela chez moi. Ils m’ont laissée arriver près de la caméra. Je suis devenue assistante. Après, je me suis lancée en faisant plusieurs  courts métrages, documentaires et un premier long métrage, Paris la blanche, en 2016. Pourquoi avoir choisi l’intitulé de votre film Paris la blanche, alors que ‘‘la blanche’’ est une expression propre à Alger ? C’est en référence directe avec cela. Je voulais absolument tourner en Algérie. C’était quelque chose que je ne voulais pas faire ailleurs. Souvent, pour les films qui sont tournés en Algérie, la production dit de tourner au Maroc.  Moi je dis non. C’est une célèbre baie à plein de niveaux. C’est quand même beaucoup de gens qui se sont éloignés de cette baie, à plusieurs époques de l’histoire. C’est un trajet qui est particulier que de s’éloigner de la baie d’Alger par bateau. Le personnage principal de mon film, Rekia, aurait pu prendre l’avion, mais pour moi, c’est aussi le moyen de raconter aussi par rapport au trajet de cette femme de soixante-dix ans toute l’histoire de l’Algérie et des rapports entre la France et l’Algérie. Il fallait absolument que je tourne mon film à Alger. Il se trouve que pour la petite histoire, la baie d’Alger est une baie qu’on ne peut pas filmer. Pourquoi ? Parce que tous les immeubles qui sont en face sont des  immeubles administratifs. Je voulais montrer le bateau qui s’éloigne du quai mais on m’a dit que je ne pouvais pas le faire. Je me suis dit que je ne pouvais filmer nulle part sur ce quai. Une fois que nous avons été sur le bateau, j’ai dit on le fait car je ne peux pas avoir cela dans mon film. On a donc utilisé le travelling, le mouvement du bateau. La caméra est fixe et c’est elle qui traverse le plan avec la ville qui s’éloigne. C’était important pour moi que cela soit imprimé, aussi bien pour les pieds-noirs qui ont quitté l’Algérie, que pour tous les immigrés qui sont partis après l’indépendance pour travailler en France. Pour moi, c’est une image qui rejoint beaucoup d’émotion chez les gens. La traversée de la Méditerranée par bateau, c’est quelque chose qui est imprimée chez tous et même ceux qui partent aujourd’hui de Syrie et d’Afrique vers l’Europe. C’était important d’imprimer dans ce début de film muet toutes ces images-là, qui sont plus ou moins des images historiques et qui participent à l’histoire d’aujourd’hui. Quand je prends ce bateau vide, il n’y a que quelques hommes, alors que c’est un bateau qui pourrait prendre plus de 700 personnes. Je voulais mettre aussi des plans de nuit avec  la mer de nuit. C’est assez angoissant. J’ai mélangé au son de la mer et du vent des cris humains. Cette image-là, c’est quelque chose qui m’effraie énormément.   A quel point cette histoire est personnelle pour vous ? Pas vraiment, car ce n’est pas du tout mon histoire personnelle. C’est Colo Tavernier,  une scénariste, qui m’avait présenté quelques pages d’un scénario d’une femme qui cherchait son mari dans Paris. Elle m’a donc confié ces quelques pages qu’elle avait. Elle avait dû écrire ces pages vers la fin des années 80. Cette amie scénariste m’a dit que cela pouvait m’intéresser. Les pages étaient tapées à la machine. Deux mois avant, j’avais perdu mon regretté père. J’étais en période de deuil. Mon père était algérien. Je suis née en Algérie et ma mère est française. Je me suis dit que je ne connaissais pas vraiment l’histoire de mon pays et de mes origines. Je n’ai jamais pu aller en Algérie à cause de la décennie noire.  Mon père avait trop peur pour nous. Je trouvais cette histoire très  belle et émouvante à la fois. Je voulais traiter le thème de l’immigration d’une autre façon. Je me suis renseignée sur les «Chibanis». Je suis allée les voir dans des foyers et discuter avec eux. J’ai même rencontré quelqu’un qui faisait un documentaire sur les «Chibanis». Mon but en tant que cinéaste n’est pas de donner des directives. Moi je veux juste que les gens voient le film. J’ai une vision du cinéma qui est la mienne. Je n’aime pas qu’on me dirige quand je suis spectatrice. Je fais un cinéma qui suscite des questions. Les réponses, quelque part, sont dans l’histoire, dans l’historique et dans l’humain. Je pense qu’on peut comprendre l’état d’esprit de cet homme qui ne veut pas rentrer définitivement dans son pays car quelque part  c’était un sacrifice de vie et qu’il ne connaît pas ses enfants. Est-ce de l’abandon ? De la fierté ? De l’honneur ?  Un manque de savoir ? Où est sa place ? Quelle est sa place  désormais ? Est-ce de la dépression ?  C’est un film également axé sur la profondeur de l’amour... Exactement. Ce film est également une histoire d’amour à beaucoup de points de vue. Est-ce que l’humanisme est une sorte d’amour? Oui, je le crois. J’ai été touchée par ce sujet-là, car je suis une personne qui aide dans la rue. J’ai déjà eu chez moi des gens que j’ai ramassés, alors qu’il faisait moins dix dehors. Ce qui m’a amenée, parfois, à des situations particulières, mais en même temps,  je trouve que nous avons chacun cela en nous. Il y a cette peur qu’on  nous inflige dans les médias. La peur de l’autre et la peur d’aider. Et maintenant l’interdiction. Il faut bien le dire. On est pénalisés si on a quelqu’un chez nous. Est-ce que cela va arrêter pour autant notre humanité intérieure? Eh bien non. Je voulais faire un scénario là-dessus, mais au scénario, on m’avait dit c’est un peu de bons sentiments. C’est une fiction. Il y a quelque chose d’autre qui transparaît dans ce film, c’est l’humanité. Je suis très fière de ce film, parce que je pense, car à chaque fois que je vois ce passage entre tous ces gens qui font comme une petite famille, je me dis que c’est  vers cela que j’ai envie d’aller. Ce sont des  histoires comme cela que j’ai envie de raconter. Et tant pis s’il y a des gens qui pensent que ce sont de bons sentiments. Le discours dans votre film oscille entre trois langues distinctes : l’arabe, le français et le kabyle ? Je ne parle pas du tout kabyle. C’était dans une note d’intention de faire participer toutes les langues qui découlent de la décolonisation, de la pré-colonisation et de l’arabisation.  Effectivement,Rekia parle parfaitement le français, parce qu’elle travaillait chez les Sœurs. Elle était destinée à parler le français. Pour moi, cette femme raconte aussi l’histoire de l’Algérie, de la colonisation, de la décolonisation. Votre premier long métrage n’a bénéficié d’aucune aide de l’Etat algérien ? Je n’ai eu aucune aide du gouvernement algérien, mis à part les autorisations pour le tournage. Je ne sais pas pourquoi. On avait une coproduction algérienne qui s’appelle Allégoria, laquelle s’est occupée des autorisations pour le tournage du film. Mais sinon, de la part de l’Etat algérien pour nous aider à faire le film, comme l’a fait l’Etat français, nous n’avons eu aucune aide. Je suis franco-algérienne. Je ne vous cacherai pas que j’ai été un peu déçue pour mon regretté papa qui était algérien. Ceci étant, j’aimerais faire un autre film algérien. Justement, quels sont vos projets ?  Là j’ai un projet d’anticipation et un autre d’un film fantastique. J’ai aussi plusieurs  autres projets. J’ai aussi un projet de famille, mais c’est assez particulier, mais après j’ai un film qui devrait se passer en Afrique du Nord. J’espére  dans le désert algérien .

L’après-révolution tunisienne

Genève (Suisse)    De notre envoyée spéciale   La salle  de cinéma Gruttli de Genève a vu un monde impressionnant venir découvrir, mercredi soir, cette fiction tunisienne de 91 minutes, au préalable bien construite, aussi bien sur les pla
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L’après-révolution tunisienne

Genève (Suisse)    De notre envoyée spéciale   La salle  de cinéma Gruttli de Genève a vu un monde impressionnant venir découvrir, mercredi soir, cette fiction tunisienne de 91 minutes, au préalable bien construite, aussi bien sur les plans scénographique que technique. En lice pour la compétition pour le Prix de la critique, au Fifog, le deuxième long métrage d’Elyes Baccar, Tunis by night, est une œuvre cinématographique pleine d’audace qui revient sur l’après-révolution de la Tunisie. Au fil d’une narration aérée, le cinéphile découvre l’histoire d’un journaliste de la Radio nationale tunisienne, Youssef (Raouf Ben Amor). Ce dernier,  qui animait une célèbre émission nocturne intitulée «Tunis by night», durant une trentaine d’années, se voit interdit d’antenne à la veille de sa retraite. Le motif : il  refuse de passer les chansons nationales, préferant faire un discours en filigrane sur l’incident qui a eu lieu le 17 décembre à Sidi Bouzid. Cet élégant sexagénaire, à l’allure altière, s’est toujours détaché de sa famille en se refugiant dans son travail et dans un bar donné. Il ignore ses  devoirs conjugaux et parentaux. Si sa femme, Amel (Amel Hedhili), se refugie dans la prière, son fils aîné, Amin (Helmi Dridi), un artisan introverti, tente de redessiner le squelette familial. Quant à sa fille cadette, Aziza, musicienne à ses temps perdus, elle sombre, pour sa part, dans la délinquance. Cette rebelle au caractère bien trempé, fréquente  les milieux hardo/punk. Elle se coupe les cheveux à la garçon, avec des percings de partout. Elle se permet des excès en boissons et en drogue. Le soir même de la retraite de son père Youssef, elle se taille les veines et  crache toute la vérité à ce père étranger. Grâce à des plans cinématographiques parlants, le réalisateur, Elyes Baccar, a réussi avec brio à immortaliser ce mouvement social tunisien contemporain. En effet, le réalisateur a pointé du doigt plusieurs thèmes assez complexes et délicats à la fois de la société tunisienne, à l’image,  entre autres, de la place de l’intellectuel dans la société, la pression sociale, la répression intellectuelle, la censure, la jeunesse, le mal-vivre et la marginalisation. Le réalisateur, Elyes Baccar, a toujours  défendu son film en affirmant mettre l’accent sur le noyau familial et soulever le conflit au sein de cette même famille. A la suite de la projection de ce film, le producteur tunisien, Mohamed Ali Ben Hamra, a  rappelé que le tournage de Tunis by night s’est déroulé dans des circonstances exceptionnelles. Preuve en est, en 2015, durant la période qu’a connue l’attentat contre le bus de la sécurité présidentielle et face aux difficultés d’accéder le soir à des endroits en plein centre de Tunis, il y a eu le recours à la technique de la nuit américaine pour contourner le couvre-feu. «Sur les quatre semaines du tournage, dit-il, ce n’est qu’à la dernière, avec la levée du couvre- feu, que l’équipe a pu filmer la moitié du film  la nuit, comme les scènes de la cathédrale sur l’avenue Habib Bourguiba». L’orateur ajoute  que le film Tunis by night a capitalisé 38 000 entrées en six semaines pour la saison 2017. De même que le film verra une sortie en Egypte et au Liban. Tunis by night, deuxième long métrage du réalisateur Elyes Baccar, a remporté plusieurs prix. Le comédien Raouf Ben Amor a remporté, l’année dernière, le Prix du meilleur interprète masculin au Festival du Caire.

MCA 1 – USMBA 2 : Bel Abbès crée la surprise

L’USM Bel Abbès a créé la surprise, hier, en allant s’imposer face au MC Alger, au stade de Bologhine, sur le score de 2 buts à 1. La première mi-temps a été largement dominée par les visiteurs, si ce n’est les quelques premières minutes dur
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MCA 1 – USMBA 2 : Bel Abbès crée la surprise

L’USM Bel Abbès a créé la surprise, hier, en allant s’imposer face au MC Alger, au stade de Bologhine, sur le score de 2 buts à 1. La première mi-temps a été largement dominée par les visiteurs, si ce n’est les quelques premières minutes durant lesquelles le Mouloudia s’est créé quelques occasions comme la tête de Souibah (7’) qui est passée au-dessus de la transversale. Peu à peu, les Belabésiens ont réussi à asseoir leur domination face à des Mouloudéens plutôt ternes. Ainsi, à la 19’, lorsque la défense du MCA a mal joué le hors jeu, le jeune joueur Metref Nabil s’est retrouvé seul face au gardien Chaal et a ouvert la marque. L’USMBA a même failli doubler le score à la 30’ suite à un tir de Mebarki. La première mi-temps s’est terminée sur ce score d’un but à zéro. En seconde mi-temps, les protégés du coach Casoni ont tenté de revenir. La pression qu’ils ont exercée a fini par payer à la 57’ lorsque l’arbitre siffle un penalty. Derrardja l’exécute et égalise. Mais, moins de deux minutes plus tard, Ameur Bouguetaya double la marque pour Bel Abbès (59’). Le MCA a tenté quelques incursions pour égaliser une seconde fois mais en vain. Le match s’est terminé sur ce  score de 2 à 1 pour l’USMBA. Le podium s’éloigne pour le Mouloudia alors que Bel Abbès a carrément assuré son maintien.  

La JSK en stage à Alger dès aujourd’hui

Après une journée de repos accordée aux joueurs, au lendemain du match gagné face à l’O Médéa, pour le compte de la 27e journée du championnat, les Canaris ont attaqué depuis jeudi soir, la préparation de la finale de la coupe d’Algérie prévu
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La JSK en stage à Alger dès aujourd’hui

Après une journée de repos accordée aux joueurs, au lendemain du match gagné face à l’O Médéa, pour le compte de la 27e journée du championnat, les Canaris ont attaqué depuis jeudi soir, la préparation de la finale de la coupe d’Algérie prévue ce mardi, au stade du 5 Juillet (Alger), face à l’USM Bel-Abbès. Reprenant le chemin des entraînements, avec une séance de musculation et de récupération en salle, les capés du coach Youcef Bouzidi ont effectué leur ultime séance au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou, hier en fin de journée, avant de rallier dans la matinée d’aujourd’hui la capitale, pour un regroupement bloqué de trois jours. Un léger changement a été d’ailleurs opéré sur le programme initial de ce stage, après la réunion ayant regroupé jeudi, responsables et staff technique de la JSK. Il a été ainsi convenu que les Canaris seraient dès aujourd’hui à l’hôtel Mercure de Bab-Ezzouar. Bouzidi et ses poulains se rendront par la suite à Blida, plus précisément au stade Mustapha Tchaker, pour une première séance d’entraînement sur un terrain en gazon, pour s’adapter à cette surface. Dimanche et lundi, les Canaris s’entraîneront sur l’un des terrains en gazon naturel du Centre technique national (CTN) de Sidi-Moussa, qui a été mis à la disposition de la JSK. Sur un autre registre, le staff technique du club, qui s’est réjoui de récupérer deux de ses joueurs blessés mardi dernier face à l’OM, en l’occurrence le duo Chetti-Saadou, reste sceptique quant à la participation de Ferhani et Boukhenchouche. Si le premier nommé traîne une blessure depuis quelques semaines déjà, et a rechuté dès son retour à la compétition il y a tout juste une semaine, le second s’est blessé jeudi dernier, à l’occasion de la séance de reprise. Enfin, la direction de la JSK, qui devra récupérer aujourd’hui les 25 000 billets réservés à ses supporters, a décidé de mettre en vente 20 000 billets à Tizi-Ouzou et les 5 000 restants à Alger. L’opération de vente sera lancée demain, respectivement au stade de Tizi Ouzou et au 5 Juillet à Alger.  

Le trophée visite Sidi Bel Abbès

La cérémonie de présentation du trophée de la coupe d’Algérie de football, édition 2017/2018, a été organisée jeudi dans la matinée, sous la présidence de Noredine Bakiri, membre du BF de la FAF, secondé par Djamel Zemmam, au niveau du hall de l
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Le trophée visite Sidi Bel Abbès

La cérémonie de présentation du trophée de la coupe d’Algérie de football, édition 2017/2018, a été organisée jeudi dans la matinée, sous la présidence de Noredine Bakiri, membre du BF de la FAF, secondé par Djamel Zemmam, au niveau du hall de l’OPOW du 24 Février 56 de Sidi Bel Abbès. Cette enceinte, l’une des grandes infrastructures du pays, a abrité le 19 juin 1981 la première finale décentralisée hors d’Alger et qui avait porté bonheur à l’USM Alger qui a joué contre l’ASC Oran. Ainsi ce fut en ce lieu que les supporters  locaux de l’USM Bel Abbès, l’un des deux finalistes de l’actuelle édition, ont pu voir de près le trophée. Ils ont, pour l’heureuse circonstance, immortalisé ces moments  avec des photos souvenirs. Il faut noter la présence de deux anciens joueurs locaux, détenteurs de la coupe d’Algérie de mai 91 remportée justement au détriment de la JS Kabylie, à savoir l’ex-capitaine Louahla Tarik - auteur du second but belabbésien en seconde mi-temps,  après celui de Tlemçani Abdelkader lors du premier half - et le sobre défenseur Zoubir Houari. Avant cela, un bref point de presse fut animé par Bakiri, en présence du DG du club Benayad Mohamed. L’intervenant a tenu à rappeler le montant des primes de l’actuelle édition. Ainsi, un milliard de centimes sera alloué par la FAF aux deux clubs finalistes. Quant au nombre de billets d’entrée qui seront mis en vente, dont le prix a été fixé à 400 dinars, il est de 50 000, soit un quota de 25 000 tickets pour chaque galerie. A cet effet, l’administration de l’USMBA s’est engagée à mettre en vente le quota belabbésien dès demain dimanche, et ce, aux guichets du stade du 24 Février 56.    

Messaoud Djessas : La calligraphie, un choix philosophique

Regards Diurnes, c’est le titre de l’exposition de l’artiste Messaoud Djessass qui expose à partir d’aujourd’hui jusqu’au 8 mai prochain. On se baladera dans les rues de la ville où Djessass, avec une curiosité élargie, décortiquera et analys
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Messaoud Djessas : La calligraphie, un choix philosophique

Regards Diurnes, c’est le titre de l’exposition de l’artiste Messaoud Djessass qui expose à partir d’aujourd’hui jusqu’au 8 mai prochain. On se baladera dans les rues de la ville où Djessass, avec une curiosité élargie, décortiquera et analysera les détails d’un œil artistique. Rendez-vous à partir de 16h aux Ateliers Art Galerie. Diplômé en design graphique à l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger en 2007, l’artiste s’est investi en enchaînant ses recherches au quotidien pour accéder aux meilleurs résultats. Avant de se consacrer à la peinture à plein temps, il a pratiquement approché toutes les expressions avec diverses perceptions tout en donnant la priorité à la calligraphie qu’il pratiqua avec patience et finesse avec de grandes capacités techniques et plastiques. Pour exprimer son talent à travers la lettre arabe, il a montré qu’il pouvait s’appuyer sur la flexibilité et la rigueur pour psalmodier en transcendant pour se fondre dans une grande spiritualité ; ses prouesses et fantaisies lui offraient des possibilités immenses dans le développement de son imaginaire. Parallèlement à cette passion pour la calligraphie, il n’a pas pour autant négligé la peinture qu’il pratiqua pour en faire son choix philosophique. Dans cette voie privilégiée, il s’est investi avec toute sa foi et toute son énergie pour exprimer ses préoccupations et soucis plastiques et culturels. Sa démarche plastique offre un métissage à travers les formes et les techniques afin d’arriver à exorciser des sensibilités et des émotions qui lui ont permis d’exhiber un style figuratif, habile et créatif. Il fait partie de la nouvelle et jeune génération de peintres qui sont attachés à la culture et pratique picturales en général et à son acte responsable de peindre. Il manifeste une sensibilité débordante. C’est à travers les empreintes, les lignes, les couleurs et les tons qu’il construit et développe les harmonies ; il va dans tous les sens pour répondre à son intériorité pleine de questionnements sur les paysages urbains. Moderne, il évolue poétiquement à travers les rues et leur environnement en s’identifiant à leurs expressions multiples. L’artiste articule, conjugue le pinceau et le couteau avec une maîtrise et dextérité totales qui diffusent un esprit vif et une personnalité féconde, son esprit stimulant et catalyseur structure et déstructure l’espace et les surfaces. Cette manière et mode de traiter techniquement le paysage urbain nous saisissent et nous plongent dans la beauté et l’esthétique du bâti ; son envergure de colorer harmonieusement met en valeur les vides et les pleins dans leurs splendeurs. A travers ses œuvres vit une activité créatrice, et ce, à travers les valeurs fondamentales de l’art, espaces, volumes et lumières ; joyeusement, les ombres et lumières sont traitées dans la cohérence esthétiques pour exprimer la ville dans sa dynamique qui reflète les atmosphères et ambiances, ô combien importantes pour lui. A travers cette exposition, l’artiste se balade et vagabonde dans la ville avec une curiosité élargie qui saisit, décortique, analyse et étudie ; son regard pénètre sensiblement pour diagnostiquer les diverses empreintes graphiques pour capter leurs effets fascinants, comme l’avaient fait les avant-gardistes historiques qui tout le long de leur évolution ont subi les effets physiques de la lumière et ses répercussions sur les volumes. L’artiste est l’un de ceux qui adoptent les mêmes réflexes, attitudes et comportements pour exprimer ce qu’ils ressentent comme émotion afin que leur œuvre soit féconde et nourricière. Son œuvre à lui est souvent redimensionnée dans le temps et l’espace par des effets culturels majeurs qui dégagent une magie, elle est un médium dont la lecture nous met en situation d’absorption pour sentir, réfléchir et apprécier.                

Beaucoup de chroniques sont écrites à travers le prisme sociologique ou anthropologique

Le sociologue et essayiste Rabah Sebaa vient de publier un recueil de chroniques aux éditions Frantz Fanon au titre éloquent : Algérécides, chroniques d’un pays inquiet. A travers ces 155 chroniques, il dépeint l’actualité du pays, bouffée par la s
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Beaucoup de chroniques sont écrites à travers le prisme sociologique ou anthropologique

Le sociologue et essayiste Rabah Sebaa vient de publier un recueil de chroniques aux éditions Frantz Fanon au titre éloquent : Algérécides, chroniques d’un pays inquiet. A travers ces 155 chroniques, il dépeint l’actualité du pays, bouffée par la sinistrose, mais où germent en même temps, de façon subsidiaire, quelques lueurs d’espoir - Algéricides, chroniques d’un pays inquiet est un recueil contenant 155 chroniques inspirées de l’actualité du pays. Dans quelle ambiance les avez-vous écrites, et à quelle période de l’année ? Nombre de ces chroniques sont reprises d’un recueil paru il y a près d’une vingtaine d’années et intitulé Fragments d’Algérie. On peut constater qu’elles n’ont rien perdu de leur actualité. D’autres ont été écrites au gré des humeurs durant ces dernières années. Certaines, seulement quelques semaines avant la publication de l’ouvrage. - Ces chroniques s’inspirent de l’actualité du pays, mais à les lire, on se rend compte qu’il y a une volonté de dire les choses par messages subliminaux, sans désigner les individus nommément, sans dire les choses crûment. Pourquoi ce choix ? Il s’agit d’une expression que d’aucuns peuvent considérer comme forte voire excessive. Sachant que le suffixe «cide» signifie le meurtre du radical qui le précède. Mais l’Algérie étant une entité géographique, il s’agit de mort métaphorique et non pas physique comme dans le cas d’un homicide, d’un parricide ou d’un infanticide… Il existe plusieurs manières de tuer l’Algérie. Cette mort métaphorique de l’Algérie et qui est répétitive se situe au moins à un triple niveau : d’abord sur le plan politique, par l’inconséquence intrinsèque et l’inanité structurelle qui habitent la gouvernance de ses dirigeants successifs. Ces dirigeants qui la traînent dans la boue depuis des lustres. La pillant continûment, la saccageant, la dévalisant et l’avilissant aux yeux du monde. Afin de préserver leurs privilèges au détriment d’un quelconque intérêt collectif. Au détriment de l’Algérie entière. Sur le plan institutionnel ensuite, par des dysfonctionnements constitutionnels qui se réitèrent et s’approfondissent sans cesse. Je me contenterai de prendre deux exemples. Nous observons le comportement intolérable, et parfois scandaleux, des indignes dignitaires qui squattent les institutions, y compris jusqu’au creux des deux anfractuosités prétendument parlementaires. Ces deux anfractuosités, Parlement et Sénat, qui cautionnent institutionnellement le mensonge et le déni. Ensuite la déliquescence généralisée qui gagne les fondements de l’Etat. L’une des premières chroniques a pour titre Déliquescence ( p 31) qui cite un rapport sur l’Etat qui reconnaît en toute officialité qu’il s’agit d’un non-Etat. Sur le plan sociétal, enfin par un déficit drastique de civisme touchant la quasi-totalité de la population, sur un nombre important de questions comme l’enfance, l’éducation, la considération due à la femme, hygiène publique… Il ne faut pas se voiler les yeux, et encore moins succomber aux sirènes du populisme ravageur. - Dans votre chronique Brisure, vous revenez sur les événements d’Octobre 88 qui ont finalement abouti, selon vous, à «un simulacre d’ouverture», ou «à une démocratie d’opérette». Nous célébrons cette année le 30e anniversaire de ce soulèvement populaire. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Un sentiment d’un incommensurable gâchis. Beaucoup de rêves et d’espoirs se sont lamentablement fracassés sur les parois rigides du déni. A l’époque, j’avais parlé de fausse brisure. Et un peu plus tard de démocratie introuvable. Malheureusement, il est loisible de constater que c’est toujours le cas. Malgré tous les sacrifices consentis. - Ces chroniques se veulent une fresque peignant l’Algérie actuelle, cela va de la situation politique aux faits sociétaux, en passant, de temps à autre, par quelques moments de poésie, comme par exemple l’hommage que vous rendez à Oran, ou encore l’hommage aux travailleurs algériens «qui méritent toutes les considérations». Pourquoi ce choix ? Est-ce une volonté de laisser transparaître un peu d’optimisme à travers vos écrits ? Beaucoup de chroniques sont écrites à travers le prisme sociologique ou anthropologique. Mon intérêt pour les populations algériennes est en lien avec mon métier. Les populations algériennes sont dévastatrices, parfois, de leur propre socle sociétal. Elles souillent leur propre nid selon la célèbre métaphore. Elles sont souvent irrespectueuses d’elles-mêmes. Trop souvent. Les chroniques les plus nombreuses sont consacrées aux comportements antisociétaux. Vous voyez bien que les «algéricides» sont divers et nombreux. Parfois dans des catégories sociales insoupçonnées. Quant à la question du comment de l’advenue de ces algéricides, elle recoupe un faisceau de raisons, conscientes ou inconscientes, obéissant à la réalisation d’intérêts matériels ou symboliques contredisant ou s’opposant à l’intérêt général. Donc contredisant la vitalité et les pulsations de vie de l’Algérie. Cette «résistance spontanée», je ne dirais pas qu’elle se trouve chez les Algériens, mais plutôt dans la dynamique de la société algérienne. Elle habite le tréfonds de l’Algérie plurielle qui sème la vie. Cette Algérie pluridimensionnelle. Son désir d’être et de vivre a toujours été plus fort que toutes les volontés mortifères. Parfois dans des conditions abominables. Regardez le problème des «harraga», (plusieurs chroniques) ces jeunes qui ne vivent que pour ne plus rester. Leurs rêves sont ailleurs et un ailleurs habite leurs rêves. Leur attachement viscéral à la vie les tient dans la conjugaison de l’avenir au présent. Ils finissent par embrasser cette terre qui les étreint. Cette terre qui les absout de leurs pérégrinations adultères. On voit bien que les algéricides ne se concentrent pas seulement dans les sphères du pouvoir mais se recrutent dans toutes les stratifications de la société. Pour paraphraser Mahmoud Darwich : «Chaque fois que l’on tue, l’Algérie elle oublie de mourir». Oranitude est la meilleure illustration de ce désir de vivre. - L’expression «la déferlante bazardante», qui signifie l’économie de marché, est assez récurrente dans votre recueil. Selon vous, est-ce cette déferlante qui est à l’origine de tous nos maux ? Pas seulement. Mais toute la faune bigarrée qui se planque derrière, oui. Elle a fait en sorte que l’économie algérienne se trouve sur les genoux. Le meilleur indice est bien le niveau général des prix, la dégringolade du pouvoir d’achat et bien évidemment le dinar transformé en monnaie de singe. Ce qui ne va pas sans impacter la qualité de la vie en société. - Le livre se termine sur une note positive avec une chronique emplie d’espoir. Est-ce une façon de dire que rien n’est jamais perdu, que l’espoir est toujours de mise et qu’il est permis de croire, malgré la sinistrose actuelle, les lendemains meilleurs ? Le choix de cette chronique pour clore le livre n’est pas fortuit. Le titre non plus. Il s’agit, dans ce texte, d’une tonalité «positivante», comparativement à la colère permanente qui habite la quasi-totalité des autres chroniques. Elle incite à l’espérance en la foi d’une société algérienne, enfin débarrassée des prédateurs qui lui ont lacéré la peau et «embleui» l’âme. Une Algérie sans algéricides peut exister. Elle doit exister.  

Le Real se rapproche d’une 3e finale de suite

Les avalanches de buts et les remontées fantastiques de ce printemps européen invitent à la prudence, mais le Real Madrid a tout de même fait un grand pas vers une troisième finale consécutive de Ligue des champions, en s’imposant 2-1 mercredi soir fa
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Le Real se rapproche d’une 3e finale de suite

Les avalanches de buts et les remontées fantastiques de ce printemps européen invitent à la prudence, mais le Real Madrid a tout de même fait un grand pas vers une troisième finale consécutive de Ligue des champions, en s’imposant 2-1 mercredi soir face au Bayern Munich. Le Bayern a remarquablement réussi à museler Cristiano Ronaldo et a ouvert le score par Joshua Kimmich (28e). Mais il en faut plus pour faire plier les Madrilènes, en pleine réussite sur la scène continentale : le réalisme des doubles tenants du titre, avec des buts de Marcelo (44e) et Marco Asensio (57e), a fini par punir les Bavarois. «On ne peut pas dire que c’est gagné, nous sommes contents du résultat, mais nous savons qu’il va nous falloir souffrir encore au retour, a mis en garde l’entraîneur du Real Zinédine Zidane. Après notre expérience contre la Juventus, nous savons qu’il va falloir aborder le match retour à la maison d’une façon différente.» Le «Rekordmeister» allemand pourra s’en vouloir d’avoir manqué plusieurs occasions énormes, par Thomas Müller ou Franck Ribéry notamment, puis par Robert Lewandowski en toute fin de partie (88e). «Madrid, c’est Madrid, on a vu leur sang-froid devant le but, a lâché le capitaine allemand Thomas Müller, visiblement dépité. Nous, nous avons besoin d’une autre mentalité devant le but, une mentalité de –killers –.» «Nous leur avons fait des cadeaux, et nous n’avons pas su tirer profit de nos occasions. Je pense que nous n’avons pas mérité de perdre ce soir, qu’on aurait dû gagner, et ça me rend optimiste pour le retour. Cette saison, on voit des résultats atypiques, en quart ou en demi-finale, et le match de ce soir a montré que le Real était vulnérable derrière», a résumé son entraîneur Jupp Heynckes. Au retour, le Bayern pourra puiser son espoir dans l’histoire récente : la saison dernière en quart de finale, le Real s’était déjà imposé 2-1 à l’Allianz Arena. Puis Munich l’avait emporté sur le même score au retour à Madrid, pour ne céder finalement qu’en prolongation, réduit à dix. Blessés Durant toute la première période, on assistait à un duel de géants entre deux équipes parfaitement en place, mais portées vers l’avant et prêtes à faire feu à chaque opportunité. Munich était cependant très rapidement handicapé par les sorties sur blessures de l’attaquant Arjen Robben (4e) et du défenseur central Jérôme Boateng (28e). Appliqué, concentré, le Bayern s’efforçait de passer par les ailes en attaque, et de couper toutes les transmissions vers Ronaldo en défense. En face, le Real Madrid était sûr de sa force, et prompt à faire son miel de la moindre erreur munichoise, à l’image de Luka Modric qui grattait plusieurs ballons dans l’entre-jeu pour faire passer à chaque fois des frissons dans une Allianz Arena pourtant enflammée. Kimmich allait débloquer le compteur à la 28e minute. Remarquablement lancé sur l’aile droite par James, le latéral prenait de vitesse toute la défense et battait Keylor Navas d’un puissant tir croisé (1-0, 28e). A l’approche de la mi-temps, la pression du Bayern de faisait de plus en plus forte, Ribéry manquant face à Navas l’occasion de doubler la mise. Mais le Real Madrid ne serait pas le «Rey de Europa» (le «Roi de l’Europe») s’il n’avait pas la foudre sous les semelles. Juste avant la pause, Marcelo reprenait victorieusement de volée aux 18 mètres un centre de Dani Carvajal. Et Madrid regagnait les vestiaires avec dans sa musette le si précieux but à l’extérieur. La deuxième période débutait sur le même tempo. Et de nouveau Madrid allait faire parler son réalisme. Une mauvaise passe de Rafinha en milieu de terrain, une transition instantanée de Vazquez, et un ballon en or pour Asensio, qui battait dans la course du pied gauche le malheureux Sven Ulreich (2-1, 57e). Les Cassandre qui avaient fait remarquer que le Bayern n’avait encore jamais été confronté à un grand d’Europe en élimination directe cette saison, après avoir sorti Besiktas et Séville, auront pensé qu’ils avaient raison. En affrontant le Paris SG et la Juventus, le Real était sans doute entré dans le rythme des grandes rencontres beaucoup mieux que le Bayern.

Sport nautique d’Alger : déjà 150 ans d’existence !

Doyen des clubs et associations sportives en Algérie, le Sport nautique d’Alger continue de «ramer» contre vents et marées pour maintenir la discipline, touchée de plein fouet par la crise financière et la marginalisation. Créé officiellement en
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Sport nautique d’Alger : déjà 150 ans d’existence !

Doyen des clubs et associations sportives en Algérie, le Sport nautique d’Alger continue de «ramer» contre vents et marées pour maintenir la discipline, touchée de plein fouet par la crise financière et la marginalisation. Créé officiellement en 1867, le Sport nautique d’Alger (SNA) est le doyen des clubs sportifs et nautiques en Algérie et même en Afrique. Le doyen, parce que dans les années 1860 le sport moderne en Algérie coloniale n’en est qu’à ses débuts. Le football, la boxe, les autres disciplines n’existaient pas encore. Le SNA a de l’histoire. Il a été fondé par un certain Félix Guend et la majorité de ses dirigeants appartenait à l’élite française de l’époque (militaires, hauts fonctionnaires, directeurs d’école...). Il était situé dans la darse de l’Amirauté d’Alger, un endroit idyllique, aux pieds de La Casbah. Durant l’époque coloniale, la darse était considérée comme un port de plaisance par excellence. L’ancien port était devenu un lieu de sports nautiques : aviron, yachting à voile ou à moteur, natation. Il paraît hors de doute que la population algérienne n’y était pas admise à cette époque-là. Le SNA n’était pas ouvert aux Algérois ; l’élite française de l’époque pensait que le sport nautique était dédié uniquement aux riches et aux intellectuels. Par contre, durant la période postérieur à 1945, des anciens athlètes du SNA affirmaient que le club a ouvert ses portes à tous, même s’il n’y avait pas beaucoup de musulmans (témoignage de René Soliveres, inscrit au SNA aviron en 1957-1961). Le local abritant le Sport nautique d’Alger est un ensemble architectural de grande valeur historique, le premier local construit à base de bois. La date exacte de sa construction n’est pas connue, mais il certain que le local a plus de cent ans d’âge. De nos jours, malheureusement, peu de choses restent de la darse de l’Amirauté d’Alger. Elle est désormais classée terrain militaire, mais heureusement que le SNA a survécu, il est toujours là, au même endroit depuis sa création. L’aviron y est toujours pratiqué par la jeunesse algéroise. Contrairement aux autres sports pratiqués en Algérie, l’histoire des sports nautiques reste inconnue. Bien des clubs ou associations sportives nautiques, à l’image du SNA, ont plus de cent ans d’âge par rapport aux clubs de football connus en Algérie comme le CS Constantine, le MC Alger, la JS Kabylie et l’ES Sétif. Difficultés Le Sport nautique d’Alger est aujourd’hui le club d’aviron le plus titré en Algérie, considéré comme le «roi» dans les disciplines d’aviron et de canoë-kayak. Le SNA se distingue à chaque compétition par rapport à ses concurrents et adversaires  nationaux et même internationaux. Le Sport nautique algérien remporte toujours des titres et des médailles ; il possède plus de 25 titres internationaux entre les Championnats africains et arabes. Sur le plan national, ce club rafle le Championnat et la Coupe d’Algérie dans pratiquement toutes les catégories. 80% des titres nationaux s’inscrivent dans le palmarès du Sport nautique d’Alger. Le club forme des athlètes de haut niveau dans toutes les catégories. Il compte dans ses rangs la majorité des rameurs de l’équipe nationale, athlètes qui représentent l’Algérie dans les grands événements nautiques africains ou arabes. Et même les premiers participants en sports nautiques aux Jeux olympiques étaient issus du SNA lors des JO Pékin 2008. Actuellement, le club forme 110 athlètes, toutes catégories, entre l’aviron et le canoë-kayak. Malgré ces prestations et cette grande performance, le club est abandonné, délaissé, livré à lui-même, comme l’indique son président, Abdeldjalil Gueroumi : «Nous réalisons chaque année de bons résultats, mais on n’a toujours aucun sponsor qui nous accompagne, seulement des contributions de la DJS. Ceci, en plus du fait que notre local est vétuste.» M. Gueroumi ajoute que le matériel des sports nautiques coûte excessivement cher par rapport aux autres disciplines : «L’équipement est cher. Un skiff d’une seule place de qualité moyenne peut coûter jusqu’à 3200 dollars sans le dédouanement et les rames. On ne peut pas améliorer nos performances avec uniquement l’argent qui nous provient de la DJS. C’est impossible.» Difficultés Le SNA envisage de porter haut le drapeau national lors du Championnat mondial d’aviron et des prochains JO. Mais il souffre d’un problème majeur : l’argent, comme le regrettent les membres du staff technique. L’autre problème évoqué par un ancien rameur du club, actuellement arbitre international et membre de la Fédération algérienne d’aviron, Toufik Akloul, est  «le manque de formateurs, ce qui se répercute sur la qualité de la formation. Le SNA n’a pas les moyens de recruter des formateurs étrangers afin d’encadrer ses athlètes. Il est aussi dans l’incapacité d’envoyer les formateurs algériens se perfectionner en Occident. Pour espérer avoir un jour un athlète de haut niveau, il nous faut absolument des spécialistes et de bons formateurs.» Toufik Akloul nous fait savoir que le SNA ne peut compter que sur les bénévoles et les amoureux de cette discipline pour espérer former de futurs rameurs à l’échelle internationale : «Si on veut préparer un futur champion olympique, nous devons payer son entraîneur ou formateur professionnel. Personne ne peut travailler sans percevoir un salaire et des primes, d’où la nécessité de trouver, plus que jamais, un sponsor qui nous accompagne.» Le président du SNA, Abdeldjalil Gueroumi, se joint à l’arbitre international Toufik Akloul pour déclarer que si de grands groupes économiques ou industriels s’intéressaient au sport nautique, l’Algérie pourrait organiser des régates internationales. «Avec un littoral de plus de 1400 km et avec des régates, on ne pourrait que tirer des profits, surtout si on ouvre les portes aux yachting clubs», précise-t-il. Nos deux interlocuteurs reviennent sur un autre point noir, à savoir la salle d’entraînement. L’aviron comme le kayak sont des sports qui se pratiquent généralement en mer, mais parfois si celle-ci est agitée, les athlètes doivent poursuivre leurs entraînements. «Quand la mer est agitée, on doit continuer à s’entraîner en salle. C’est pour cette raison que le club doit être doté d’une salle aux normes avec le matériel nécessaire pour la pratique de l’aviron», affirme le président. Malgré tous ces obstacles, le Sport nautique d’Alger existe toujours grâce aux passionnés de cette discipline, et aussi aux amoureux de la mer et à la ville d’Alger, car le SNA fait désormais partie de l’histoire de la capitale. Il a vécu avant et après l’indépendance. Comme chaque association sportive, l’aspect festif et social est toujours présent surtout chez les jeunes rameurs. Le SNA vit depuis 150 ans et espère vivre encore longtemps pour que la jeunesse algéroise pratique encore et toujours l’aviron et le kayak.   

Ligue 1 : Pression sur l’ESS et le MCA

Trois matches comptant pour la 28e journée du championnat professionnel de Ligue 1 se joueront ce week-end avec les confrontations ES Sétif-NA Hussein Dey, MC Alger-USM Bel Abbès et USM Alger-MC Oran. Avancés en raison de l’engagement de l’ES Séti
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Ligue 1 : Pression sur l’ESS et le MCA

Trois matches comptant pour la 28e journée du championnat professionnel de Ligue 1 se joueront ce week-end avec les confrontations ES Sétif-NA Hussein Dey, MC Alger-USM Bel Abbès et USM Alger-MC Oran. Avancés en raison de l’engagement de l’ES Sétif, le MC Alger et l’USM Alger dans les deux compétitions africaines (Ligue des champions et Coupe de la CAF) les deux rendez-vous de cet-après-midi sont importants pour les quatre formations. A commencer par la confrontation qui aura lieu à Sétif et opposera l’ESS et le NA Hussein Dey. Le champion d’Algérie a perdu beaucoup de sa superbe cette saison, comme en témoigne sa dernière raclée reçue, mardi dernier, au stade Omar Hamadi de Bologhine devant le Paradou AC (2-4). C’est ce qui a poussé le coach de l’équipe Abdelhak Benchikha à jeter l’éponge après la montée au créneau des supporters très remontés après cette défaite. Son assistant Malik Zorgane tentera de faire «remonter la pente» à son équipe et aussi de préparer le premier match de la phase des poules face au Tout-Puissant Mazembe, programmé pour le samedi 5 mai en déplacement. Les Sétifiens ne manquent pas de motivation dans leur partie face aux Nahdistes, surtout que le podium reste toujours jouable pour les Noir et Blanc, bien qu’ils seront confrontés à la meilleure défense du championnat et à une équipe qui n’a concédé que deux revers depuis le début de la saison. En effet, les poulains de Billel Dziri se trouvent aujourd’hui dans une bonne position de dauphin en compagnie de la JS Saoura. En cas de victoire, ils pourraient même revenir provisoirement à deux points seulement du leader, le CS Constantine. D’un autre côté, le NAHD souhaiterait bien conserver sa belle série sans défaite, qui est aujourd’hui de 20 matches. La seconde place est devenue l’obsession du MC Alger, qui accueillera l’USM Bel Abbès au stade Omar Hamadi de Bologhine, surtout après avoir raté la Coupe d’Algérie et le titre. Le Doyen tentera de mettre à profit la concentration de son adversaire du jour sur la finale de la Coupe d’Algérie, prévu ce mardi face à la JSK afin de renouer avec la victoire. Mathématiquement, les hommes de Cherif El Ouezzani n’ont pas encore assuré leur maintien ; le match de cet après-midi reste important pour les gars d’El Khadra car il pourrait les rapprocher du maintien. Le dernier match opposera demain au stade Omar Hamadi de Bologhine l’USM Alger au MC Oran.    

La Chine plus compétitive que l’Europe

La contrariété affichée ouvertement par les représentants de l’Union européenne (UE) à l’égard des restrictions imposées par l’Algérie aux importations dénote à quel point l’Europe peine, ces quelques dernières années, à préserver sa co
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La Chine plus compétitive que l’Europe

La contrariété affichée ouvertement par les représentants de l’Union européenne (UE) à l’égard des restrictions imposées par l’Algérie aux importations dénote à quel point l’Europe peine, ces quelques dernières années, à préserver sa compétitivité à l’exportation, notamment face à la Chine. En perte de vitesse depuis la crise de 2008, dont ils commencent à peine à se remettre, les pays de l’UE arrivent en effet loin derrière la Chine au classement des principaux fournisseurs de l’Algérie, et ce, depuis déjà plus de cinq ans, soit bien avant la crise que connaît actuellement l’économie nationale et les restrictions au commerce extérieur qui en ont découlé pour limiter le déficit de la balance des paiements. De fait, tel que le font ressortir une nouvelle fois les premiers chiffres officiels du commerce extérieur pour l’année en cours, de janvier à fin mars derniers), la Chine est encore arrivée en tête du classement des principaux fournisseurs de l’Algérie avec un montant de 1,74 milliard de dollars, soit plus de 15,5% du total des importations algériennes. Suivent derrière les traditionnels partenaires européens que sont la France avec 1,12 milliard de dollars et une part d’un peu plus de 10% des importations de l’Algérie, l’Italie avec 944 millions de dollars (8,42%), l’Espagne avec 870 millions de dollars (7,76%) et enfin l’Allemagne avec 750 millions de dollars (6,7%). Confortablement établie pour la cinquième année consécutive, cette domination chinoise transparaît encore davantage dans la structure des importations algériennes sur l’ensemble de 2017, année où les restrictions au commerce extérieur ont commencé réellement à susciter les inquiétudes de quelques partenaires commerciaux au sein de l’UE. C’est ainsi qu’à la clôture de l’exercice écoulé, la Chine figurait encore et toujours au premier rang des principaux fournisseurs de l’Algérie avec 8,31 milliards de dollars et plus de 18% des importations algériennes globales. Avec moitié moins d’exportations vers l’Algérie, soit 4,3 milliards de dollars et une part de 9,35%, la France est arrivée en deuxième position du même classement, suivie de l’Italie avec 3,75 milliards de dollars (8,2%), de l’Allemagne avec 3,21 milliards (7%) et de l’Espagne avec 3,13 milliards (6,8%).  

Les non-dits d’une mésentente commerciale…

Contrairement à ce qui a été dit par certains responsables européens, le dialogue ne s’est jamais interrompu sur la question des échanges commerciaux. Le groupe de contact s’était réuni à deux reprises à Alger et, en février dernier, à Bruxelle
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Les non-dits d’une mésentente commerciale…

Contrairement à ce qui a été dit par certains responsables européens, le dialogue ne s’est jamais interrompu sur la question des échanges commerciaux. Le groupe de contact s’était réuni à deux reprises à Alger et, en février dernier, à Bruxelles. Le directeur général du commerce à la Commission européenne, Ignacio Garcia Bercero, arrivera aujourd’hui à Alger. Sa venue devrait donner naissance à une série de négociations au sujet d’un conflit commercial opposant depuis peu l’Algérie à l’Union européenne, son principal et traditionnel partenaire commercial. Les deux partenaires sont liés par un accord commercial dont l’entrée en vigueur est intervenue en septembre 2005. Laquelle convention prônait le libre-échange entre l’Union européen et l’Algérie, en contrepartie d’un appui de l’UE à la diversification de l’économie algérienne par le moyen des IDE. Depuis peu, alors que le gouvernement algérien tentait d’en découdre avec une crise rampante, aux travers de mesures administratives, fiscales et bancaires, dont la finalité était de ramener la facture d’importation à des niveaux soutenables, les Européens s’abandonnaient à un courroux fulminant contre Alger, l’accusant de vouloir privilégier les Chinois dans ses rapports commerciaux avec le reste du monde. Bruxelles regrettait également «l’absence de concertation» à l’heure(lors) de l’élaboration des mesures dites d’encadrement des importations, y voyant une atteinte au principe de libre-échange consacré par l’Accord d’association. Mais Alger réfutait cette thèse défendue à cor et à cri par les responsables européens, assurant que «depuis le début, nous avons privilégié un dialogue serein et responsable avec notre partenaire européen. Contrairement à ce qui a été dit par certains responsables européens, le dialogue ne s’est jamais interrompu sur la question des échanges commerciaux entre les deux parties. Le groupe de contact s’était réuni à deux reprises à Alger et, en février dernier, à Bruxelles», avons-nous appris auprès d’une source proche de la diplomatie algérienne. Mieux, la même source affirme que «des correspondances ont été échangées entre le ministre algérien des Affaires étrangères et Mme Federica Mogherini, ainsi qu’entre l’ancien ministre du Commerce et la commissaire européenne au Commerce, Mme Cecilia Malmström». «Cette dernière a été invitée à effectuer une visite de travail à Alger au cours du mois de février dernier. Cette invitation est toujours pendante», avons-nous également appris auprès de la diplomatie algérienne. Des déclarations qui sèment le doute sur le ton et la manière par lesquels les responsables européens tenaient à faire part de leur mécontentement. Voire sur la recevabilité de certains arguments défendus par la partie européenne, dont «les allégations sur une prétendue réorientation des flux d’importations en faveur de la Chine». Pour une meilleure compréhension des enjeux Sur cette question, notre source estime que «les responsables européens reconnaissent qu’il s’agit d’une affirmation dénuée de fondement». Statistiques à l’appui, il est indiqué que depuis la mise en application des mesures dites d’encadrement des importations, les achats de l’Algérie à partir de la Chine ont baissé de 31%. En outre, sur certaines interprétations faites à l’évolution des indicateurs du commerce extérieur, l’ambassadeur de l’UE à Alger a eu à s’expliquer officiellement, assurant que ses propos «auraient été déformés par les médias avant de reconnaître le caractère contreproductif de ce genre d’exercice mal inspiré», rappelle notre source, comme lorsque l’on argue une pièce de faux à l’origine d’une plainte injustifiée. Après un échange verbal qui aura duré quelques jours, le ton tourne en faveur d’une accalmie, profitant des appels au dialogue et à la concertation lancés par les deux parties. D’où l’arrivée, aujourd’hui à Alger, du directeur général du commerce à la Commission européenne. «Il est porteur de nouvelles propositions qui feront l’objet de discussions le 26 courant dans l’esprit du partenariat auquel les deux parties sont profondément attachées», nous informe notre source proche des Affaires étrangères. «Il s’agit maintenant de reprendre le dialogue sur une base sereine et constructive qui tienne dûment compte de nos contraintes objectives, qui nous commandent impérativement de rétablir les équilibres financiers du pays, de maîtriser et d’encadrer de manière transitoire des opérations d’importation ruineuses, d’assainir les circuits commerciaux, de protéger nos industries naissantes et, enfin, de promouvoir la diversification de notre économie à travers la promotion de notre production nationale», souligne notre interlocuteur. Cette volonté d’aplanir le chemin en vue d’une solution doit tenir compte de «l’équilibre des intérêts et le bénéfice mutuel qui sont la pierre angulaire de notre relation de partenariat avec l’UE». «Cette approche fonde notre relation globale qui va bien au-delà du simple volet commercial. Dans sa philosophie et dans sa conception, l’Accord d’association vise avant tout la création d’une zone de prospérité partagée et il ne peut donc être réduit à sa seule vocation commerciale», précise notre source de la diplomatie algérienne, plaidant ainsi pour une meilleure compréhension des enjeux, au-delà des éléments de conjoncture qui subissent les effets de la crise pour la partie algérienne et ceux liés à un protectionnisme grandissant chez les partenaires de l’Union européenne.  

«Le protectionnisme algérien peut se justifier»

Le professeur Brahim Guendouzi nous explique, dans cet entretien, les raisons pour lesquelles la Commission européenne a réagi aux mesures de restriction prises par l’Algérie. Selon lui, sa réaction était prévisible mais, du côté algérien, le prote
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«Le protectionnisme algérien peut se justifier»

Le professeur Brahim Guendouzi nous explique, dans cet entretien, les raisons pour lesquelles la Commission européenne a réagi aux mesures de restriction prises par l’Algérie. Selon lui, sa réaction était prévisible mais, du côté algérien, le protectionnisme peut se justifier du point de vue des pratiques commerciales internationales. - La Commission européenne reproche à l’Algérie d’avoir unilatéralement mis en œuvre des mesures protectionnistes sans concertation préalable. S’agit-il réellement de mesures protectionnistes ou bien la réaction de la CE a été disproportionnée ? Il fallait s’attendre à la réaction de la Commission européenne par rapport aux mesures de restrictions ainsi qu’aux licences d’importation prises par les autorités algériennes dans le cadre de l’ajustement de la balance commerciale. Il est clair que la partie européenne se réfère aux clauses contenues dans l’Accord d’association, notamment à tout ce qui touche à la libre circulation des marchandises. Les conditions, qui prévalent actuellement en Algérie en matière de commerce extérieur, militent en faveur d’une plus grande rigueur dans la gestion des importations. Les mesures protectionnistes mises en application depuis ces trois dernières années sont considérées comme provisoires et sont appelées à être revues au fur et à mesure de l’évaluation qui sera faite par les pouvoirs publics. Les restrictions quantitatives sont certes décriées aussi bien par les opérateurs nationaux que par les partenaires commerciaux de l’Algérie, mais peuvent se justifier du point de vue des pratiques commerciales internationales, surtout lorsqu’il s’agit de la dégradation de la balance des paiements ou bien dans le souci de protection de la production nationale liée à une industrie naissante. Des mesures de sauvegarde peuvent être éventuellement mises en place dans le souci de prémunir le marché national d’un dommage grave ou d’une menace d’un dommage grave. Certains pays européens ont eu par le passé à recourir à certaines de ces mesures quand il s’agissait de préserver leurs intérêts commerciaux dans un contexte de concurrence exacerbée. La question qui reste posée est de savoir si les mesures de restriction quantitative appliquées actuellement par l’Algérie sont-elles efficientes dans le contexte actuel. Peut-on recourir à d’autres mesures plus adéquates par rapport aux engagements commerciaux internationaux ? - Que prévoit l’Accord d’association Algérie-UE dans ce genre de différend ? Dans les conditions actuelles, on ne peut parler de différend entre l’Algérie et la Commission européenne dans la mesure où il n’y a pas de remise en cause globalement ni du libre-échange ni du démantèlement tarifaire progressif à l’horizon 2020. Les opérateurs algériens continuent à bénéficier de l’accès au financement en devises. L’Union européenne reste le premier partenaire commercial de l’Algérie même si la Chine s’est hissée au rang de premier fournisseur du pays. L’Accord d’association a prévu, par ailleurs, des modalités spécifiques à mettre en œuvre dans certaines situations, comme par exemple l’article 11 qui stipule que l’Algérie peut prendre des mesures exceptionnelles sous forme de droits de douane majorés ou rétablis. Ces mesures ne peuvent s’appliquer qu’à des industries naissantes ou à certains secteurs en restructuration ou confrontés à de sérieuses difficultés, surtout lorsque ces difficultés entraînent de graves problèmes sociaux. Voilà, à notre avis, l’argumentaire à faire valoir à la partie européenne dans le cadre de la gestion du dossier des importations. - Quelle tournure pourrait prendre ce désaccord et quelle est la solution à privilégier de la part des deux parties ? Il est peut-être plus judicieux de la part des pouvoirs publics de demander à la Commission européenne une évaluation de tout l’Accord d’association dans sa dimension liée à la libre circulation des marchandises. Les questions de fond se posent actuellement sur les déséquilibres des échanges commerciaux, le problème de l’accès aux marchés européens, la suppression totale des droits de douane pour les produits industriels en 2020, le commerce des produits agricoles, etc. Aussi, de nombreuses divergences existent portant sur l’appréciation des résultats de l’application de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’UE depuis la date de démarrage en septembre 2005. La diplomatie économique pourra contribuer dans ce cas à faire évoluer la coopération commerciale tout en minimisant les malentendus, mais gardant en vue les véritables enjeux pour les parties prenantes.      

ES Sétif : Benchikha s’en va, Madoui pressenti

En concédant les points du match face à une talentueuse formation du PAC, l’Entente perd ses dernières illusions, son titre et son désormais ex-coach Abdelhak Benchikha, ayant officialisé son départ hier. Le départ de l’ex-sélectionneur qui n
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ES Sétif : Benchikha s’en va, Madoui pressenti

En concédant les points du match face à une talentueuse formation du PAC, l’Entente perd ses dernières illusions, son titre et son désormais ex-coach Abdelhak Benchikha, ayant officialisé son départ hier. Le départ de l’ex-sélectionneur qui n’a pas fait mieux que son prédécesseur intervient à un moment crucial pour le club sétifien. Lequel s’apprête à entamer la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, dont la première journée est programmée pour le 6 mai prochain. Ce jour-là, l’Aigle noir croisera le fer avec le grand TP Mazembe à Lubumbashi, où il n’est pas donné au premier venu de damer le pion à la fougueuse formation congolaise. Le départ de Benchikha et du préparateur physique Abdelouahab Boussaada n’arrange pas les affaires du onze sétifien, qui sera provisoirement dirigé par le duo Malik Zorgane-Assimi. Pour diverses raisons, les intérimaires ne seront pas, nous dit-on, reconduits. Pour parer au plus pressé et permettre à son équipe de préparer et de négocier les prochaines échéances (Ligue des champions d’Afrique et Coupe arabe), la direction du club doit impérativement trouver et installer dans les plus brefs délais un nouveau coach, qui sera obligé de prendre le train en marche. D’autant que le calendrier international de l’équipe sétifienne débutera en mai et s’étalera durant toute la saison estivale. Concernant le successeur de Benchikha qui n’a pas tenu plus de 5 mois, Hacen Hamar fait, nous dit-on, le forcing pour récupérer Madoui, qui ne fait pas l’unanimité au sein des fans sétifiens gavés par le réchauffé…    

USM Bel Abbès : La difficile programmation

C’est à une contraignante et difficile programmation en perspective du grand rendez-vous de la finale de la coupe d’Algérie que fera face le vieux club de la Mekerra qui, depuis mardi soir, a subi une séance de décrassage juste après la précieuse vi
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USM Bel Abbès : La difficile programmation

C’est à une contraignante et difficile programmation en perspective du grand rendez-vous de la finale de la coupe d’Algérie que fera face le vieux club de la Mekerra qui, depuis mardi soir, a subi une séance de décrassage juste après la précieuse victoire devant l’USMH. Le finaliste de la coupe d’Algérie trouve des difficultés pour arrêter une programmation appropriée pour le rendez-vous du 1er mai, vu que c’est un calendrier effréné qui attend les protégés de Cherif El Ouazzani qui n’auront qu’un jour de repos en raison du déplacement, aujourd’hui à Alger, pour disputer leur match avancé contre le MCA. Ils n’auront pratiquement que trois jours de préparation pour leur finale de coupe d’Algérie, où ils retrouveront, 27 ans après, la respectable formation de la JS Kabylie, qu’ils avaient battue (2-0, buts de Tlemçani et Louahla). Redouane Haffaf, manager général et coach adjoint, a indiqué : «Nous devrons être ce jeudi (aujourd’hui, ndlr) Alger pour séjourner dans un premier temps dans un hôtel à El Biar, pour pouvoir jouer vendredi contre le MC Alger. Ensuite on devrait s’installer au centre de Sidi Moussa. Mais cela reste à confirmer avec la FAF, pour demeurer au vert jusqu’à la finale. Au menu, des séances d’entraînement légères avec une séance dans l’annexe du stade du 5 Juillet pour s’acclimater de nouveau au gazon naturel.» Notons que sur le plan effectif, El Khadra doit récupérer l’unique élément indisponible mardi dernier, à savoir l’attaquant Seguer qui est appelé à rejoindre ses camarades, comme l’a fait le jeune Belhocini au grand bonheur des fans. Les supporters auront la possibilité de prendre un train spécialement requis par les pouvoirs publics locaux pour suivre la finale du 1er mai prochain. Techniquement parlant et toujours selon Haffaf, l’USMBA évoluera avec un onze remanié demain contre le MCA, afin d’épargner à son ossature d’éventuelles blessures et sanctions disciplinaires qui la priveraient de ses éléments clés le jour J, nous a-t-il indiqué hier. Il insiste par ailleurs sur le caractère particulièrement difficile de la programmation de la préparation de l’effectif belabbésien. Notons enfin que le trophée de la coupe d’Algérie de football sera, aujourd’hui, à Sidi Bel Abbès.  

JS Kabylie : Cap sur la finale

Le moral des joueurs de la JSK est au beau fixe après la série de bons résultats enregistrés ces dernières semaines, notamment les trois points remportés lors du match face à l’O Médéa. Il s’agit, faut-il dire, d’un grand exploit réalisé p
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JS Kabylie : Cap sur la finale

Le moral des joueurs de la JSK est au beau fixe après la série de bons résultats enregistrés ces dernières semaines, notamment les trois points remportés lors du match face à l’O Médéa. Il s’agit, faut-il dire, d’un grand exploit réalisé par les poulains de Youcef Bouzidi qui affronteront le 1er mai prochain l’USMBA, en finale de la coupe d’Algérie. Ainsi donc, les Canaris croient toujours en l’épreuve populaire pour se remettre sur orbite et reprendre avec les consécrations d’antan. D’ailleurs, les fans de la JSK attendent avec beaucoup d’impatience cet événement qui se présente pour les Jaune et Vert comme un tournant décisif, afin de faire oublier définitivement, à leur public, un début de saison des plus instables dans les annales du club. Il faut préciser que l’arrivée de l’entraîneur Youcef Bouzidi à la tête de la barre technique de la JSK a été couronnée de résultats probants qui ont fait sortir les Canaris de la zone rouge et du risque de relégation. Le coach des Jaune et Vert demeure optimiste pour sauver définitivement la JSK et s’adjuger le trophée de la coupe d’Algérie. «Je suis très optimiste pour continuer sur la même lancée et remporter la coupe d’Algérie avec la JSK. Je sais que le match de la finale face à l’USMBA ne sera pas facile, mais je suis un homme de défis qui a toujours travaillé pour gagner des matchs décisifs. Nous allons bien préparer ce rendez-vous que nous ne devons pas rater, car il s’agit de continuer à satisfaire notre public qui a été derrière le club durant les moments difficiles. C’est grâce à nos supporters que le club a renoué avec les bons résultats», a déclaré Bouzidi, à la fin du match face à l’OM. Le président de la JSK, Cherif Mellal, lui aussi, estime que le match de la finale sera difficile, mais, a-t-il dit, la victoire n’est pas impossible. «Nos joueurs sont toujours sur une bonne dynamique pour la suite du championnat et surtout pour le match de la finale de la coupe d’Algérie. Je suis confiant et certain que nous reviendrons à Tizi Ouzou avec le  trophée de la coupe d’Algérie», a-t-il affirmé. Enfin, notons aussi que les supporters de la JSK se préparent, d’ores et déjà, pour la finale.

Six ans au maquis, parcours d’un battant

Pour son Café littéraire hebdomadaire de mardi dernier, le comité des fêtes de l’APC de Biskra a invité la moudjahida Yamina Cherrad Bennaceur à venir présenter son livre intitulé Six ans au maquis, édité en 2017 par El Kalima. Devant un publi
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Six ans au maquis, parcours d’un battant

Pour son Café littéraire hebdomadaire de mardi dernier, le comité des fêtes de l’APC de Biskra a invité la moudjahida Yamina Cherrad Bennaceur à venir présenter son livre intitulé Six ans au maquis, édité en 2017 par El Kalima. Devant un public de qualité, féru de lecture et d’histoire, cette dame née en 1936 à Bel Air, un quartier de la périphérie de Sétif, a narré avec précision et beaucoup d’émotion ses années d’engagement et de lutte contre la colonisation française dans les maquis du nord du pays, sa rencontre avec Bachir Bennaceur, valeureux martyr tombé au Champ d’honneur et dont elle est veuve, les circonstances de la mort de celui-ci et la vie des femmes dans les maquis durant la Guerre de Libération nationale. «Sans la femme rurale, la Révolution n’aurait pas abouti. En tant qu’infirmière engagée dans les rangs de l’ALN, j’ai été affectée dans les Babors, à Jijel, et dans d’autres repères montagneux. La mort était omniprésente et la douleur de la perte de nombreux compagnons ne nous quittait pas. J’ai appris la fuite incessante, l’art du camouflage. J’ai découvert la dure condition des paysans subissant les affres de la misère, de l’autoritarisme des caïds, de la violence de leurs sbires et de la répression de l’armée française. J’ai connu des êtres simples, mais immenses de courage, de détermination et de résistance. J’ai offert mon dévouement d’infirmière et mon amour à la population de mon pays», s’est-elle souvenue. Né en 1930 à Oued Souf, le martyr Hakim Bachir Bennaceur, son mari, était un excellent élève qui a obtenu son baccalauréat en 1954. Un héros national méconnu A Biskra, il a participé à un stage en pharmacie, prérequis pour prétendre à des études en pharmacie à la faculté de médecine d’Alger, où il s’est inscrit en 1956. Sa famille possédait à Djebel Ouahch une ferme servant de lieu de repos et de passage aux maquisards. Là, il a fait la connaissance de plusieurs responsables de l’ALN et il s’est engagé corps et âme dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Affecté au service de la santé, il a soigné les blessés des zones 1 et 4 avec le docteur Lamine Khene, qui rejoindra le GPRA en 1959. Recherché par l’armée coloniale, Bachir Bennaceur est tombé au Champ d’honneur à Constantine, les armes à la main, dans la maison des Belbacha, à Faubourg Lamy, le 1er décembre 1961, après que des militaires ont encerclé et assailli les lieux où il était caché avec le Dr AzzouzBourghoud et deux autres maquisards. Il a été enterré à Constantine sous le nom de Bachir Aïssaoui. Une longue procédure judiciaire entamée par sa famille après l’indépendance lui fera récupérer sa véritable identité. «Les maquisards, femmes et hommes, qui l’ont côtoyé, reconnaissaient en lui un courage exceptionnel, un dévouement entier pour la cause nationale, une simplicité et un humanisme sans faille. C’est 33 ans après son décès que l’arrêté d’authentification comme cadre de la nation a été signé par le ministre des Moudjahidine avec une erreur de date, lui retranchant une année de sa vie»., souligne l’hôte de Biskra dans la partie de son livre consacrée à ce héros national dont plusieurs édifices portent désormais le nom, l’ancien hôpital d’El Oued, l’ex-place Leperrache Valet (la Brèche) de Constantine, une rue, un collège et un hôpital à Biskra. Ce qui n’empêche pas que sa vie et son sacrifice pour une Algérie libre et indépendante soient occultés des livres d’histoire, ont fait remarquer des intervenants. Force et déception d’une grande dame «Durant plusieurs décennies, je ne me suis jamais exprimée. Amnésie volontaire ? Crainte de réveiller de vieilles douleurs ennemies ? Sentiments communs à la majorité des moudjahidine et surtout des moudjahidate, que nous avions simplement accompli un devoir et répondu aux impératifs de notre temps. Fallait-il que se généralise la méconnaissance de notre histoire par notre jeunesse qui en arrive à condamner le passé à cause d’un présent décevant pour que j’ajoute mon témoignage à ceux qui l’ont précédé ? Fallait-il que le temps déroule son fil jusqu’à mes quatre-vingts ans pour que s’impose à moi la nécessité de raconter ce que j’ai vécu pendant la Guerre de Libération nationale ?» souligne Yamina Cherrad Bennaceur, en 4e de couverture de son livre, où elle répertorie en annexe une impressionnante liste d’infirmières ayant rejoint les maquis et des photographies d’époque en noir et blanc, replongeant les lecteurs dans la Révolution algérienne de 1954. «Dans notre récit, nous avons senti beaucoup d’entrain, de force et d’espoir quand vous avez évoqué vos six ans passés dans les maquis pour soigner et soulager les révolutionnaires blessés dans les accrochages avec les soldats des forces coloniales. Cependant, quand vous avez abordé le recouvrement de l’indépendance des Algériens en 1962, votre ton a changé. Nous avons senti dans votre voix de la déception, du désappointement et une immense tristesse. Pourquoi cette paradoxale césure émotionnelle et tonale entre les deux périodes de la guerre et de l’indépendance recouvrée ?», a demandé un jeune à la moudjahida au cours du débat. «Après l’indépendance, des militaires qui étaient cantonnés sur les frontières est et ouest du pays sont arrivés avec la prétention que c’étaient eux les vainqueurs et qu’ils détenaient l’autorité suprême. En 1962, j’ai été affectée à Constantine, au dispensaire de la ferme Ameziane, qui était un lugubre centre de torture. Avec mon fils Saïd et celui de mon mari, Bachir Bennaceur, je me suis installée dans un logement y attenant. Les tâches de l’indépendance me paraissaient immenses. La misère de la population était extrême. Malheureusement, il y a eu des troubles entre les wilayas. Tout a changé, lorsque les conflits ont éclaté entre les révolutionnaires de l’intérieur et de l’extérieur. Beaucoup de responsables du Constantinois ont été tués, emprisonnés ou ont fui devant l’avancée de l’armée des frontières. Je ne comprenais plus rien. Après la joie de l’indépendance, ce fut le désarroi. J’ai quitté le pays pour aller vivre à Tunis la mort dans l’âme en compagnie du frère de Bachir venu me secourir et s’occuper de son neveu», a expliqué cette grande dame de la Révolution algérienne, laquelle vit actuellement à Alger. A noter qu’une vente-dédicace de son livre a clôturé cette rencontre littéraire de bonne facture.    

Gros plan sur les travailleurs immigrés

La réalisatrice franco-algérienne Lidia Terki signe à travers Paris la blanche, un long métrage à forte charge émotionnelle. Inauguré le 21 avril dernier, le Festival international du film oriental de Genève, qui se poursuivra jusqu’au 29 de ce m
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Gros plan sur les travailleurs immigrés

La réalisatrice franco-algérienne Lidia Terki signe à travers Paris la blanche, un long métrage à forte charge émotionnelle. Inauguré le 21 avril dernier, le Festival international du film oriental de Genève, qui se poursuivra jusqu’au 29 de ce mois, continue de décliner au quotidien sa riche programmation de projections, entre documentaires, courts et long métrages. Des films en rapport direct avec l’Orient dans sa relation avec l’Occident. En compétition internationale, le long métrage  Paris la blanche a été projeté, mardi soir, dans la salle de cinéma Langlois-Grûtli de Genève. Ce film  dramatique, d’une durée de 1h 26mn, coécrit et réalisé en 2017 par la réalisatrice franco-algérienne Lidia Terki, d’après une idée originale de Colo O’Hagan Tavernier, revient sur l’histoire poignante de l’immigration. Agée de 70 ans, Rékia décide, un beau jour, de fermer sa maison à double tour dans un village en Kabylie pour aller à la recherche de son mari, Nour, campé par l’excellent comédien algérien Zahir Bouzerar. Ce dernier, ratatiné par le poids de ses quarante-huit années d’absence de son pays d’origine, a toujours fait parvenir par le biais de son beau-frère une pension à sa femme pour subvenir aux besoins de ses enfants. Lasse d’attendre le retour de ce mari qui se fait désirer, Rékia, au caractère bien trempé, prend son courage à deux mains — elle qui n’a jamais quitté l’Algérie — pour aller faire la même trajectoire que son mari. La pétillante actrice Tassadite Mandi, alias Rekia, prend le départ à partir du port d’Alger avec cette vue imprenable sur la baie d’Alger. Traînant sa petite valise à roulettes, Rekia est bien déterminée à retrouver son époux pour le ramener à la maison. Sur son chemin, elle croise des âmes généreuses, qui l’aideront dans sa quête. Après avoir mené une petite investigation dans plusieurs lieux où son mari a séjourné, elle finit par trouver la bonne  adresse où réside Nour. Ce dernier vit depuis trois ans dans l’un des foyers délabrés de la Sonacotra, qui, rappelons-le, est un bailleur social des travailleurs migrants, créé en 1956. Les retrouvailles sont des plus émouvantes. Malgré les années passées révolues à jamais, le couple semble s’aimer comme au premier jour,  mais Rekia se rend très vite compte que son mari est un inconnu à ses yeux. En marge de la société dans laquelle il vit, Nour semble se faire une résolution de continuer à mener son train de vie peinard. Rekia essaye de le convaincre de rentrer au pays pour retrouver ses enfants et ses petits-enfants…, mais en vain. Lui, cet invisible,  n’a pas la force de faire le chemin inverse et de rentrer bredouille chez lui. Les dés sont joués pour ce «chibani», qui a émigré dans les années 1960 en France. Profondément déçue par cette décision assassine, Rekia promet tout de même à son mari sur un ton affectueux de le ramener un jour ou l’autre chez eux. Paris, la blanche, de Lidia Terki, est un long métrage à la fois  sur l’identité, sur l’humanité, sur les sacrifices de la vie et sur l’amour. Sur un fond musical de oud et de mandole, la narration évolue progressivement au gré de prises de plans bien étudiées et remarquablement filmées. Dans une note d’intention, la réalisatrice a choisi, comme elle le dit si bien, de faire participer dans son film trois langues, le français, l’arabe et le kabyle, découlant de la colonisation, de la pré-colonisation et de l’arabisation de l’Algérie. Lors d’un débat, organisé à l’issue de la projection, la réalisatrice, qui signe là son premier long métrage, a précisé qu’elle voulait absolument tourner  son film en Algérie. «Beaucoup de personnes, dit-elle,  se sont éloignées de cette baie d’Alger à plusieurs époques de l’histoire. C’est un trajet particulier. Le personnage principal, Rekia, aurait pu prendre l’avion, mais elle a pris le bateau. C’était aussi une manière pour moi de raconter  à travers  cette femme de 70 ans l’histoire de l’Algérie et des rapports entre la France et l’Algérie. Ce trajet de la Méditerranée par bateau, c’est quelque chose qui est imprimé de tous. Et même ceux qui partent aujourd’hui de la Syrie et de l’Afrique  arrivent par la Méditerranée vers l’Europe, la Grèce. C’était important pour moi d’imprimer dans ce début de film, qui est assez muet, toutes ces images qui sont plus ou moins historiques et participent  à l’histoire d’aujourd’hui». En fait, le but de Lidia Terki est de ne pas donner des directives. Elle fait un cinéma qui la caractérise, suscitant des questionnements, mais dont les réponses sont de l’ordre de l’humain et de l’histoire. Il est à noter, par ailleurs, que le Festival international du film oriental de Genève propose dans sa 13e édition une centaine de films internationaux, dont 58 sont en compétition dans la catégorie longs métrages, courts métrages et documentaires. L’Algérie est, pour sa part, présente avec quelques films  dont, entre autres, En attendant les hirondelles, de Karim Moussaoui, Augustin, fils de ses larmes, Certifié Hallal, de Mahmoud Zemmouri, Enquête au paradis, H’na Barra, de Bahia Bencheikh-El Fegoun et Meriem Achour Bouakkaz, et Je te promets, de Mohamed Yargui.

Alors, on danse !

A la veille du Festival international de danse contemporaine d’Alger, dont c’est la 9e édition, Fatima-Zohra Senouci Namous, commissaire du festival, a animé une conférence de presse, hier matin, au forum d’El Moudjahid. Se déroulant du 27 au 30
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Alors, on danse !

A la veille du Festival international de danse contemporaine d’Alger, dont c’est la 9e édition, Fatima-Zohra Senouci Namous, commissaire du festival, a animé une conférence de presse, hier matin, au forum d’El Moudjahid. Se déroulant du 27 au 30 avril 2018 à  l’Opéra d’Alger  Boualem Bessaïeh et  à  la salle El Mougar, la 9e édition du Festival international de la danse contemporaine d’Alger est placée sous les auspices du ministère de la Culture et sous le signe de la  «fusion». Ce rendez-vous annuel  verra la participation d’une douzaine de pays, en plus du pays hôte, l’Algérie. Il s’agit de l’Italie, invitée d’honneur, avec la compagnie  Nuovo Balletto Classico, la  France, avec la compagnie Hallet Eghayan, la Hongrie, avec Feledi Project, la Croatie, avec Masa Dance Company, l’Egypte, avec la compagnie de danse moderne, le Canada, avec Sinha Danse et Roger Sinha, le Royaume-Uni,  avec  Chameleon Company, la Turquie, avec l’Opéra et le Ballet d’Izmir, les Etats-Unis, à travers Bodytraffic, l’Espagne, avec  Hurycan, la Russie, avec le collectif  dit «Ballet», le Mali, à travers Karomna Studio  Company. L’Algérie participera avec les troupes C.C. Arabesque, le Ballet de l’Opéra d’Alger, Dada, Amendil Awragh, la compagnie de danse KBS et Face To Face. Soit  90 participants invités et 100 participants algériens. «Des référents  poétiques et  de l’effervescence esthétique» «Le Festival international  de  danse  contemporaine d’Alger, c’est tout d’abord une scène de choix  pour les jeunes talents algériens. Où  réside  le plaisir de créer. Nous avons tous les ingrédients pour réussir. Un ensemble de jeunes danseurs, est un corps. Ces jeunes danseurs nous feront une agréable surprise lors de l’ouverture du festival. Ce sont des référents poétiques, des rituels d’effervescence esthétique… Avec ce festival, on sera dans l’art et l’expression corporelle… Le ministre  de la Culture, Azzedine Mihoubi, a choisi lui-même le thème de cette  9e édition ‘‘Tamahi (fusion) en arabe’’. Une belle trouvaille, je trouve. Il nous a  promis un soutien financier. Les troupes étrangères participantes se sont prises en charge elles-mêmes. Ce sont elles qui ont, par exemple, payé leurs billets d’avion… Il y a eu de belles collaborations. Comme celle avec la Hongrie. Un échange positif et bénéfique. La France et l’Espagne ont été toujours présentes au festival… Je remercie tous les participants, le ministère de la Culture et  les sponsors, l’Opéra  d’Alger, l’ONCI, l’ENAG, Air Algérie, ALD Automobile, Sonelgaz, la CAAT, la BDL, Nexus, l’ONDA, Holliday Inn, l’INSM, l’Ismas…»,  déclarera  Fatima-Zohra  Senouci Namous, Commissaire du  9e  Festival  international  de la danse contemporaine d’Alger. Message  d’amour, paix et  fraternité Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi,  en guise d’introduction du catalogue du festival, exprimera son  soutien : «L’édition d’aujourd’hui se veut celle de la cohésion et la fusion entre les enfants du même pays et  cette jeunesse venue de différentes régions du monde. Pour un édifice  expressif qui tire son origine de ces mouvements qui ne sont que le reflet de la spécificité de chaque nation invitée à cet événement culturel donnant son plein accord  pour partager la jeunesse algérienne ses messages d’amour, paix, de synergie qui sont ses maîtres mots, durant toute cette édition…». La représentante de l’Espagne, à  travers l’Institut Cervantès  d’Alger, se réjouira de la participation, «qui est un échange et un partage»,  du groupe Harycan, dont les fondateurs sont Arthur Bernard Bazin et Candelaria Antelo. Une formation d’envergure internationale qui est la récipiendaire du prix de la Foire internationale de théâtre et danse de Huesca. Comme  le dit si bien Stromae : «Alors, on danse».    

Athlétisme (U20) : L’Algérie termine 4e

Les sélections algériennes masculine et féminine ont terminé à la 4e place lors du Championnat arabe d’athlétisme (U20), qui s’est achevé lundi dans la capitale jordanienne. C’est le Maroc qui a largement dominé la compétition, en décrochant 4
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Athlétisme (U20) : L’Algérie termine 4e

Les sélections algériennes masculine et féminine ont terminé à la 4e place lors du Championnat arabe d’athlétisme (U20), qui s’est achevé lundi dans la capitale jordanienne. C’est le Maroc qui a largement dominé la compétition, en décrochant 44 médailles, dont 18 en or. L’Algérie, qui a participé avec 29 athlètes (17 filles et 12 garçons), a remporté 23 médailles (4 or, 11 argent et 8 bronze). Lors de l’édition 2016 qui s’est déroulée à Tlemcen, l’Algérie s’était classée 3e avec 11 médailles d’or. A noter, par ailleurs, que trois athlètes ont réussi les minima pour les Mondiaux : Mohamed-Mehdi Zekraoui (100 m), qui se prépare aux Etats-Unis, Slimane Moula (400 m) et Souad Azzi (10 km marche).

Résultats et classement

JSK 3 - OM 0 : Les Canaris s’éloignent de la zone rouge Les Jaune et Vert sont presque hors de danger de relégation, à la faveur de la victoire réalisée, hier, au stade de 1er Novembre de Tizi Ouzou, face à l’O Medéa, sur le score de 3 buts
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Résultats et classement

JSK 3 - OM 0 : Les Canaris s’éloignent de la zone rouge Les Jaune et Vert sont presque hors de danger de relégation, à la faveur de la victoire réalisée, hier, au stade de 1er Novembre de Tizi Ouzou, face à l’O Medéa, sur le score de 3 buts à 0. La rencontre a été, d’ailleurs, dominée de bout en bout par les Canaris qui ont mis un pressing constant sur leurs vis-à-vis tout en essayant de mettre la défense adverse en mauvaise posture, à plusieurs reprises. Ainsi, Benyoucef a annoncé la couleur par un tir rageur qui est passé tout juste à côté du cadre (4’), avant que Yettou ne se fasse remarquer par un autre tir puissant qui a été difficilement repoussé par le keeper adverse (10’). Puis, c’est Raiah qui s’est mis en exergue par une tête qui a failli surprendre le gardien des visiteurs (20’) tandis que Saâdou a tenté une incursion dans la surface de réparation des poulains de l’entraîneur Slimani, mais sans succès. Continuant leur pressing, les protégés du président Cherif Mellal sont parvenus à ouvrir la marque par l’intermédiaire de Yettou, qui a réussi à mettre le cuir au fond des filets à la 35’. Les visiteurs ont tenté de répliquer mais sans résultat et le score est resté inchangé jusqu’à la fin de la première période. Au retour des vestiaires, on a assisté à une nette domination des Canaris qui ont réussi à doubler la mise sur une belle réalisation de Benaldjia à la 54’. Dès lors, les Kabyles ont repris le jeu à leur guise tout en menant des actions dangereuses dans le camp adverse. Djabout a failli, d’ailleurs, aggraver la marque à la 59’, et ce, avant que Yettou ne parvienne à signer son doublé et inscrire un troisième but pour son équipe, à la 61’, assommant ainsi les camarades de Boucherit, scellant le score de la partie qui s’est déroulée dans un fair-play admirable. Notons qu’avant le début de la rencontre, les joueurs ont observé une minute de silence à la mémoire du jeune supporter de la JSK, Fatah Lazri, décédé dans un accident de la circulation, à Constantine, le jour du match de la JSK face au MCA.    MCO 1- CSC 1 : El Hamri funambule Le MCO continue de broyer du noir et commence à perdre ses dernières chances de terminer le championnat sur le podium. Et dire que cette équipe aspirait, quelques rounds plus tôt, à jouer carrément le titre, un sacre qui la fuyait depuis des lustres. Pis, les deuxième et troisième places qui lui étaient destinées ne sont plus son apanage. Ce match joué extra-muros et à huis clos sur l’aire Omar Oucief face à l’actuel leader de la Ligue 1 fut la copie parfaite des précédentes rencontres qui tournèrent toutes au vinaigre avec des défaites successives devant l’ESS, le CRB et l’OM. En effet, face au CSC de Amrani, les Hamraoua, malgré une domination par à-coups durant le premier half, n’ont pu prendre à défaut une défense constantinoise bien organisée et menée par un Rahmani des grands jours. A contrario, ce sont les Sanafir qui ouvriront la marque par le buteur Abid sur penalty (17’). Un but qui vaudra de l’or à un CSC qui commence à faire le vide sidéral avec les autres meneurs du podium. Le CSC essayera de gérer au mieux son avance durant une seconde mi-temps équilibrée, malgré le bon vouloir du team oranais, qui voulait coûte que coûte au moins grappiller le point du nul, et ce fut chose faite par une égalisation acquise sur le fil par l’entremise de Bentiba (86’). USMBA 1 - USMH 0 : El Khadra respire L’USMBA, qui s’est retrouvée à disputer un match couperet face à l’USMH, n’avait plus le droit à l’erreur devant son large public et a pu l’emporter par un score réduit 1-0, synonyme de trois précieux points, face à un concurrent direct dans la course au maintien. En somme, c’était une rencontre à objectif commun. Malgré l’absence de Souguer pour blessure, l’équipe de la Mekerra a bénéficié du retour de Toual dans les bois et Belhocini. Après une première période marquée par des ratages des locaux, la bande à Cherif El Ouazzani a pris l’avantage à l’heure de jeu grâce à un but de Zouari (61’). Un but qui permettra à l’USMBA de respirer un peu et, du coup, enfonce El Harrach en bas du tableau. Les Harrachis auront trois matchs à disputer, dont deux à domicile contre la JSS et le MCA, pour espérer revenir dans la course au maintien. JSS 3 - USMA 2 : Les Sudistes ne lâchent rien Les Sudistes voulaient cette victoire pour revenir sur le podium. Ils y ont été préparés moralement et physiquement. Bourdim a ouvert le score sur un joli coup franc à la 21’ avant que le défenseur des visiteurs Chérifi n’aggrave le score (csc) à la faveur des locaux à la 53’. Ce n’était que partie remise puisque le défenseur central de la Saoura a lui aussi inscrit contre son camp à la 57’. Sur penalty Bourdim a ajouté un troisième but (80’) et Benmoussa a réduit la marque également sur penalty (90’).

Les Algériens fixés sur leurs adversaires

Les trois clubs algériens, qui vont prendre part à la prochaine édition de la Ligue arabe des champions, avec sa nouvelle formule, sont désormais fixés sur leurs adversaires à l’issu du tirage au sort effectué, hier, à Djeddah (Arabie Saoudite) et a
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Les Algériens fixés sur leurs adversaires

Les trois clubs algériens, qui vont prendre part à la prochaine édition de la Ligue arabe des champions, avec sa nouvelle formule, sont désormais fixés sur leurs adversaires à l’issu du tirage au sort effectué, hier, à Djeddah (Arabie Saoudite) et auquel leurs représentants, accompagné de Amar Bahloul, membre du bureau fédéral de la FAF, ont assisté. L’ES Sétif évoluera face au club émirati, Al Aïn, alors que l’USM Alger et le MC Alger affronteront respectivement les Forces aériennes (Irak) et Riffa Club (Bahreïn). Il faut noter, à cet effet, que les Rouge et Noir feront le déplacement en Irak puisque la Fifa a levé, le mois dernier, la suspension des terrains de ce pays. Ces trois représentants algériens disputeront leurs matchs aller à l’extérieur, ce qui présente un «léger» avantage. Ces 16es de finale (premier tour) de cette compétition se dérouleront durant les mois d’août et de septembre. L’USMA a signalé que les matchs aller sont prévus entre le 8 et le 12 août, alors que les retours sont programmés entre le 27 et le 29 septembre prochain. L’actuelle édition se terminera, par contre, au mois d’avril. La finale devra avoir lieu, d’après les premières indications fournies par l’Union arabe de football (UAFA), dans la ville marocaine de Marrakech. Relancée l’année passée, l’UAFA voudrait donner à l’«Arab Shampion’s League» une nouvelle dimension en la dotant d’importantes primes. Le vainqueur repartira chez lui avec pas moins de six millions de dollars (plus de 60 milliards de centimes en monnaie nationale). Le finaliste, lui, touchera 2,5 millions de dollars, alors que les demi-finalistes (troisième et quatrième) auront un demi-million de dollars. Il faut rappeler, en dernier lieu, que l’UAFA avait désigné, dans un premier temps, l’ESS et l’USMA, avant d’accorder à l’Algérie une troisième place. C’est la FAF qui a choisi finalement le MCA pour être le troisième représentant algérien à cette compétition.  

«Il faut diversifier autant que possible les sources et les mécanismes de financement»

- Contrairement aux prévisions des institutions de Bretton Woods, vous ne croyez pas du tout à une spirale inflationniste en Algérie dans les deux ou trois prochaines années, malgré le recours à la planche à billets. Qu’est-ce qui conforte votre opti
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«Il faut diversifier autant que possible les sources et les mécanismes de financement»

- Contrairement aux prévisions des institutions de Bretton Woods, vous ne croyez pas du tout à une spirale inflationniste en Algérie dans les deux ou trois prochaines années, malgré le recours à la planche à billets. Qu’est-ce qui conforte votre optimisme ? Il faut faire attention au sens des mots. Spirale inflationniste, cela renvoie à l’emballement de la boucle prix-salaires, et à des épisodes inflationnistes induits pouvant produire facilement des taux d’inflation à deux chiffres. Où voyez-vous les prémices d’un emballement de la boucle prix-salaires en Algérie ? Les fonctionnaires des institutions internationales que vous mentionnez ne sont pas dans ce scénario, ils semblent plutôt pointer l’inflation de type monétaire et ne vont pas jusqu’à prédire une inflation à deux chiffres dans les prochaines années. Regardez la première mouture de la toute récente note de la Banque mondiale que nous avons gentiment brocardée avec mon collègue Nour Meddahi dans un article rendu public avant-hier. Elle prévoit 7,5% d’inflation en 2017 et 9% en 2020. Ce que j’ai personnellement trouvé particulièrement gratiné dans cette première mouture, ce ne sont pas ces prévisions respectables, bien que contestables, mais l’absence totale de fond scientifique dans sa conclusion, après une argumentation particulièrement hasardeuse et spéculative : prendre la responsabilité scientifique d’annoncer une crise financière très proche en Algérie sur la base de spéculations aussi oiseuses et catastrophistes ! Je ne me suis pas contenté de grommeler dans ma barbe. La Banque mondiale a fait ce qu’il fallait, elle a rectifié. Pour revenir au fond du problème, il faut bien savoir de quoi on parle. Je ne suis ni optimiste ni pessimiste. Chacun sait que le biais inflationniste d’un stimulus monétaire peut ne pas être anodin. Mais tout dépend de sa taille, de son encadrement temporel et de l’allocation des ressources monétaires créées. Commençons par l’argument scolaire, l’inflation monétaire. La masse monétaire (M2), après avoir quasiment stagné en 2015 et 2016, a augmenté de 4,27% au premier semestre de 2017 et de 3,83 % au second semestre (8,27% pour toute l’année 2017). Hors dépôts du secteur des hydrocarbures, l’accroissement de M2 en 2017 a été plus faible (4,88%). On est loin des 14,6% en 2014, 8,4% en 2013, 10,9% en 2012 ou 19,9% en 2011. Il y a bien des raisons pour expliquer cet effet modéré sur la masse monétaire, l’une étant qu’une partie de la monnaie injectée a quitté le pays (certaines entreprises étrangères auront fait sortir leurs dividendes, Sonatrach aura probablement remboursé des dettes envers ses partenaires...). Une raison bien plus puissante pour ne pas céder au catastrophisme professé par certains milieux est de constater la bonne tenue de la Banque d’Algérie dans la gestion globale de sa politique monétaire dans cette nouvelle phase (ajustement de sa politique d’open market, augmentation du taux de réserves obligatoires…) et la bonne qualité de la coopération entre le Trésor et la Banque d’Algérie. - Pensez-vous qu’il est préférable de recourir à un financement non conventionnel qu’à un endettement extérieur bien géré et maîtrisé ? Il faut regarder le contexte. A l’époque où je faisais partie de la défunte task force du Premier ministre Sellal, j’ai pu constater de près l’étendue catastrophique de l’assèchement des liquidités bancaires qui sont passées de 2731 milliards de dinars à fin décembre 2014, à 821 milliards à fin 2016, pour en arriver à 780 milliards à fin juin 2017. Situation urgente s’il en est. Pensez-vous qu’on avait le temps de négocier dans les meilleurs termes et sans conditionnalité stricte un emprunt extérieur, de surcroît pour payer des dettes et honorer des engagements de très court terme ? Encore une fois, il faut être clair sur le financement non conventionnel ou «la planche à billets» si vous préférez. C’est un levier comme un autre. Comme l’emprunt national de 2016. Certains ont cru intelligent de dire que ce n’est pas parce que les Etats-Unis et l’Union européenne ont utilisé jusqu’à plus soif la planche à billets que cela nous habilite nous, Algériens, à la pratiquer. D’abord, le stimulus monétaire pratiqué est resté raisonnable jusqu’à présent et il est bien géré par la Banque d’Algérie et le Trésor. Nous avons quelques îlots de compétence quand même, je le dis avec une certaine ironie. Ensuite, concernant l’argument de l’inflation trop élevée en Algérie, il faut croire que l’inflation monétaire n’est pas si rampante que cela. L’inflation algérienne est une bien curieuse bête économique où la dérégulation des marchés est un facteur prégnant. La responsabilité de l’Etat dans le contrôle de l’inflation est absolument engagée. - L’injection graduelle et contenue de la nouvelle masse monétaire par le Trésor est-elle de nature à minimiser l’effet inflationniste de la planche à billets ? Existe-t-il d’autres mécanismes pour parer aux risques inflationnistes ? C’est un point que nous développons avec Nour Meddahi dans l’article ci-dessus mentionné. Les calculs que nous avons faits sur la base de la dernière Lettre de conjoncture de la Banque d’Algérie et la situation de compte de la Banque en novembre 2017 (notamment concernant la position créditrice du Trésor) est qu’il y a un montant de l’ordre de 718 milliards de dinars de la création monétaire récente qui n’est pas encore injecté dans l’économie. On peut donc en déduire que le Trésor dépense graduellement les ressources nouvelles. Ce qui permet d’éviter les pics d’inflation. Il y a bien d’autres instruments et actions que la Banque d’Algérie a pris récemment pour tenir compte de la nouvelle donne et remplir sa mission de contenir l’inflation monétaire : j’ai déjà mentionné la remontée du taux de réserves obligatoires (qui a conduit au gel de 320 milliards de dinars) et l’inflexion de sa politique d’open market, toujours pour moduler les liquidités bancaires (qui sont passées de 780 milliards de dinars en juin 2017 à 1380 milliards en décembre 2017). - Sous le régime des «licences d’importation» et le recours à la planche à billets, comment éviter une dévaluation risquée et critique du dinar ? Je veux bien faire tourner des scénarii catastrophes. Avouez quand même que le scénario dont vous parlez est un peu dépassé avec la fin programmée des licences d’importation (mais je reconnais que le rationnement des importations n’est pas en passe de disparaître) et les prix actuels des hydrocarbures, qui ont conduit à une très forte contraction du déficit commercial algérien au premier trimestre 2018. Il y a bien sûr un lien entre création monétaire et valeur de la monnaie interne et externe. Je rappelle que la valeur externe du dinar (le taux de change) est en flottement contrôlée par la Banque d’Algérie. Je fais partie de ceux qui pensent que l’instrument du taux de change n’a pas été suffisamment manié depuis le début de 2017, et bien avant le recours à la planche à billets. - Doit-on s'arrêter à ce type de financement qui reste tout de même fragile et comporte certains risques ? Vous avez raison de poser cette question, qui est majeure. Je pense qu’une partie du discours catastrophiste véhiculé par la première mouture de la récente note de la Banque mondiale se fonde largement sur la croyance presque religieuse que le gouvernement algérien va continuer, passez-moi l’expression, à se shooter à la planche à billets. Je ne peux pas être plus clair : la planche à billets ne peut pas être la clé de voûte du système de financement moderne que beaucoup d’entre nous appellent de leurs vœux depuis longtemps. Il faut diversifier autant que possible les sources et les mécanismes de financement, désengager l’Etat (par exemple, financer un groupe comme Sonelgaz sur un marché obligataire stimulé massivement, et non pas par la planche à billets ou par les banques) et… ne pas trop compter sur le monitoring de la Banque d’Algérie pour gérer une séquence accélérée de stimuli monétaires. La modernisation passe aussi par engranger des gains de crédibilité pour l’action publique. Le respect des engagements budgétaires en est un pilier essentiel, qui doit résister à la bonne tenue du brent ces dernières semaines.  

Algérie-Union européenne : Le ministre du Commerce tente de rassurer

«Il a été expliqué à l'UE qu'il s'agissait d'une période difficile et que nous sommes obligés de regarder de très près nos importations», a précisé hier le ministre du Commerce. Alors que des représentants de l’Union européenne (UE) ne ce
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Algérie-Union européenne : Le ministre du Commerce tente de rassurer

«Il a été expliqué à l'UE qu'il s'agissait d'une période difficile et que nous sommes obligés de regarder de très près nos importations», a précisé hier le ministre du Commerce. Alors que des représentants de l’Union européenne (UE) ne cessent, ces dernières semaines, de formuler des doléances à l’égard des mesures prises par l’Algérie pour limiter les importations, les pouvoirs publics tentent de leur côté de rassurer leurs partenaires, tout en maintenant leur position quant aux restrictions décidées en matière de commerce extérieur. «Des explications ont été fournies aux partenaires européens quant aux mesures prises par l'Algérie pour réduire ses importations», a déclaré en ce sens le ministre du Commerce, Saïd Djellab, en marge d'une rencontre, hier à Alger, sur les exportations hors hydrocarbures. Réitérant la position exprimée récemment par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, lors d’un forum d’affaires algéro-espagnol à Alger, le ministre du Commerce a ainsi fait valoir que le principe de partenariat implique qu'il y ait «une compréhension», l’Algérie, a-t-il assuré, se montrant prête «à dialoguer» avec l’Union européenne. «Nous avons instauré un dialogue et nous espérons que nos partenaires participent avec nous dans cette transition économique», a affirmé le ministre, en précisant qu'«il a été expliqué à l'UE qu'il s'agissait d'une période difficile et que nous sommes, donc, obligés de regarder de très près nos importations». Et de préciser : «Nous avons bien expliqué à nos partenaires de l'Union européenne, avec qui nous avons une relation stratégique, que nous traversons une période très difficile sur le plan financier et particulièrement au niveau de la balance commerciale et celle des paiements, et qu'il s'agit aussi d'une période transitoire.» Pour rappel, la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, avait tenu récemment des déclarations plutôt hostiles à l’égard des autorités algériennes, leur reprochant de ne pas respecter les accords commerciaux avec l’Union européenne et d’agir carrément en favorisant la Chine qui, depuis quelques années, faut-il rappeler, distance les pays de l’UE au classement des principaux fournisseurs de l’Algérie. Des déclarations qui n’avaient alors pas manqué de faire réagir les organisations patronales et syndicales en Algérie, notamment, qui ont ainsi fait part de leurs vives «préoccupations» face à l’attitude de la commissaire européenne au commerce. Tout en allant jusqu’à évoquer la possibilité de recourir, en dernier ressort, aux «clauses de règlement de différend», la représentante de l’UE, faut-il toutefois rappeler, avait clairement mis en avant l’existence d’un dialogue continu avec l’Algérie, à travers surtout, a-t-elle dit, «des échanges de lettres et de discussions avec les autorités algériennes» autour des relations bilatérales. Une volonté de dialogue que confirme, par ailleurs, l’arrivée, prévue dès demain à Alger, du directeur général au commerce de la commission européenne, Ignacio Garcia Bercero, en vue d’entamer des discussions avec des responsables algériens au sujet des relations commerciales entre les deux parties. A souligner enfin que l’accord d’association entre l’Algérie et l’UE fait déjà l’objet de discussions en vue de sa réévaluation, à la demande de l’Algérie, qui le considère comme n’ayant pas rempli ses objectifs en matière d’investissements.

Distribution, régulation et exportation du livre algérien

La Journée mondiale du livre a été célébrée par le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL), lundi après-midi, à la librairie Le 88, à Alger, à travers une communication intitulée «Etat des lieux du livre depuis 2003». La date du 23 a
El Watan - Culture

Distribution, régulation et exportation du livre algérien

La Journée mondiale du livre a été célébrée par le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL), lundi après-midi, à la librairie Le 88, à Alger, à travers une communication intitulée «Etat des lieux du livre depuis 2003». La date du 23 avril est symbolique. Un éphéméride livresque de la disparition de Cervantès, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. Depuis sa conférence générale, à Paris, en 1995, l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) s’est fixé un objectif : rappeler le plaisir de lire et du livre, surtout aux jeunes, et aussi rendre hommage aux auteurs du monde pour leur impact et contribution au progrès social et culturel de l’humanité. A l’occasion de cette date universelle, le consultant en droits de propriété intellectuelle et ex-DG de l’ONDA (Office national des droits d’auteur), Hakim Taousar, a fait une communication intitulée «Etat des lieux du livre depuis 2003», en présence de Djamel Yahiaoui, directeur du Centre national du livre (CNL), Ahmed Madi, président du SNEL, les éditeurs, Nouredine Necib, ( Necib Edition), Abdelhakim Bahri (Bahaeddine éditions), Ahmed Boudermine (El Qobia), ou encore Berramdane Nazih, député indépendant à l’Assemblée populaire nationale et membre de la commission de la culture. Hakim Taousar dressera un bilan relatif au livre depuis 2003. A travers des événements culturels qui ont marqué ces 15 années, avec force chiffres et détails (Journal officiel, fonds d’affectation spéciale). De cela ressort, selon Hakim Taousar, «que le budget alloué à la culture en 2002 était de l’ordre de 0,6% de celui du gouvernement, contre, par exemple, 1,2% en 2011. Alors qu’en 2016, il déclinera, à 0,6% du budget gouvernemental. A titre indicatif, 263 titres d’ouvrages ont été édités à raison de 1500 exemplaires chacun, à l’occasion du Festival panafricain de 2009, 450 titres publiés (1500 exemplaires chacun) lors de l’événement ‘‘Tlemcen, capitale de la culture Islamique’’, en 2011… Ces ouvrages ont été répartis dans diverses bibliothèques municipales à travers le pays. Ils représentent 70% du fonds documentaire local... une illustration du développement du livre et du soutien de l’Etat». Et d’ajouter : «L’urgence, actuellement, est de créer un lien avec les éditeurs pour trouver une solution au réseau de distribution du livre. Il s’agit d’assurer une distribution régulière du livre. Pour que le livre, publié par des éditions privés ou étatiques, soit accessible et disponible au citoyen, le lecteur, sur le tout le territoire national. Et puis ces maisons d’éditions doivent encourager les jeunes écrivains. Elles ne doivent pas se limiter à imprimer et à vendre. Pourquoi ne pas créer une société des lettres qui s’occuperait des auteurs et de leurs œuvres ?» Abdelhakim Bahri, directeur de Bahaeddine éditions exhortera : «L’industrie du livre a besoin du lecteur. Il faut former le citoyen-lecteur. Dan Brown a écrit Origine. Depuis sa parution en janvier 2018, on vendu cinq millions d’exemplaires à New York. Les gens lisent et s’intéressent au livre.» Le député indépendant, Berramdane Nazih, indiquera : «L’urgence, c’est de revoir la loi (du livre) avec des professionnels. Le ministère de la Culture doit ouvrir le débat avec les professionnels, les éditeurs, les écrivains et aussi avec les journalistes. L’intérêt est collectif. Et c’est au profit du livre. Et au niveau du Parlement, les commissions vont aussi les écouter, les associer. Pour pondre une loi actuelle, de notre temps, un système et des outils indépendants des recettes de l’Etat. Il faut encourager l’exportation du livre algérien. Pas uniquement en Egypte, mais aussi en Europe et en Amérique latine. C’est le rayonnement culturel. Nous manquons de courage et de stratégie…» Le président du SNEl, Ahmed Madi, a annoncé qu’une assemblée générale élective se tiendra prochainement, qu’une convention avec son homologue égyptien a été paraphée quant à l’achat des droits et de traduction et qu’il a sollicité les décideurs, notamment le ministère du Commerce, pour bannir les difficultés (banques, Douanes, transitaires) à propos de l’exportation du livre.

Un ouvrage de référence traduit en arabe

En traduisant le document, une longue enquête journalistique de plus de 11 ans, l’auteur répond à la demande d’un lectorat avide de connaître un pan de notre histoire contemporaine, dont une grande partie demeure, 73 ans après, méconnue. Selon l
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Un ouvrage de référence traduit en arabe

En traduisant le document, une longue enquête journalistique de plus de 11 ans, l’auteur répond à la demande d’un lectorat avide de connaître un pan de notre histoire contemporaine, dont une grande partie demeure, 73 ans après, méconnue. Selon l’auteur, la traduction de cet important fait historique n’a pas connu un cheminement classique. La première étape (à savoir la traduction) a été réalisée par Faouzi Benkari, un ancien journaliste et rédacteur en chef de l’hebdomadaire Sadaa El Malaab, que dirigeait le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Auteur de nombreux ouvrages en arabe, l’écrivain Zoubir Douibi s’est chargé de la première lecture et correction. A l’issue d’une longue et difficile série de rencontres entre l’auteur et le traducteur, qui aura duré presque une année, le travail  est par la suite lu et discuté par Mme Souad Aïchour, journaliste et critique littéraire à Radio Sétif, Azzedine Rebiga, journaliste d’El Khabar, et l’écrivain Mustapha Benmerabet. En dernier lieu, le document est placé entre les mains du professeur Abdelghani Bara, enseignant à la faculté des lettres et des langues à l’université Sétif I (Dr Lamine Debaghine). «Cette  traduction  est une œuvre collective. Les remarques et orientations des intervenants,  dont la rigueur est connue et reconnue, ont valorisé le travail initial», révèle l’auteur, ne faisant pas dans la facilité et la redondance. Si le contenu du document n’a pas changé, la première conception a par contre cédé la place à une nouvelle couverture sous forme d’une carte géographique d’une région où le moindre centimètre n’a pas été épargné par le rouleau compresseur d’une répression impitoyable. Œuvre du caricaturiste Abdelghani Benhriza (Batna), le  beau dessin montre à travers les crânes entassés, l’horreur commise par l’armée coloniale et que la France officielle ne veut toujours pas reconnaître. Préfaces de Gilles Manceron et du Dr Bachir Faïd Des plus expressives, la caricature prend un large espace de la couverture du livre préfacé par l’historien Gilles Manceron et le Dr Bachir Faïd, chercheur et enseignant de l’histoire contemporaine à l’université Sétif I (Dr Lamine Debaghine). La contribution de l’universitaire auteur de nombreuses publications se rapportant à la plaie du mardi noir conforte le travail titanesque de l’auteur, s’attaquant désormais à la deuxième édition, comportant, dit-il, des faits inédits et méconnus. Kamel Beniaïche, qui a décidé de publier la version arabe à compte d’auteur, a accepté (voir l’entretien) de nous livrer des bribes de la nouvelle édition en cours d’élaboration. Adepte du style simple et accessible, l’auteur, dont la touche est perceptible, offre à ses lecteurs une nouvelle mouture à lire absolument…

«Il faut ouvrir les archives sur ce génocide...»

La version en arabe de l’excellent ouvrage Sétif la fosse commune : massacres du 8 Mai 1945, de notre confrère Kamel  Beniaïche vient d’être éditée à compte d’auteur. Comment a été réalisée la traduction du livre ? L’opération  r
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«Il faut ouvrir les archives sur ce génocide...»

La version en arabe de l’excellent ouvrage Sétif la fosse commune : massacres du 8 Mai 1945, de notre confrère Kamel  Beniaïche vient d’être éditée à compte d’auteur. Comment a été réalisée la traduction du livre ? L’opération  répond à la demande du lectorat. Je ne pouvais rester insensible et  indifférent aux sollicitations des lecteurs, bien que la traduction d’un fait historique ne soit pas une sinécure. S’apparentant à une césarienne sans  anesthésie, l’opération n’a pas été facile à concrétiser. En plus des obligations familiales et professionnelles, il fallait en outre trouver du temps et de l’énergie pour relire, corriger et ajuster la nouvelle version au document initial. Ce n’est pas du tout évident de prolonger une journée éreintante jusqu’à 21h ou 22 h, une année durant. Pour pouvoir offrir une bonne matière à un lectorat connaisseur, le travail a été soumis à l’appréciation d’un groupe de journalistes, écrivains et universitaires rigoureux. Les observations et remarques de ce noyau de lecteurs nous ont permis de peaufiner un travail qui n’a pas été simple, faut-il le rappeler une fois de plus. On constate l’introduction d’une deuxième  préface… Un travail scientifique sérieux exige l’approbation d’un ou plusieurs référents. Auteur de nombreuses publications académiques se rapportant  au drame  de Mai 1945, Dr Bachir Faïd,  enseignant-chercheur de l’histoire contemporaine, en est un.  En préfaçant l’ouvrage, le chercheur  ajoute non seulement de l’eau au moulin de l’historien Gilles Manceron, mais valide la première partie de l’enquête devant être complétée et renforcée par une deuxième édition, en chantier. La contribution de l’universitaire  qui a lu, décortiqué et  analysé ce livre-enquête, conforte et appuie les informations fournies et les  thèses développées par l’enquête. Le choix de la caricature n’est pas fortuit. Ni la caricature ni la 2e préface ne sont fortuits. Comme je l’ai dit précédemment, la version arabe de l’ouvrage est le fruit d’un travail collectif. Après avoir discuté le pour et contre de nombreuses variantes, le choix final s’est porté sur cette caricature  montrant des crânes de martyrs, dont certains enveniment depuis un certain temps les relations algéro-françaises    En revenant au contenu, vous dites que le 8 Mai 1945 est un complot prémédité ? La boucherie de Mai 1945 est un complot tramé par l’armée coloniale, l’administration coloniale, dominée par les pétainistes, et des colons dont les intérêts et avantages étaient en péril. Des preuves sont consignées dans l’ouvrage. La milice et l’administration locale du pays profond ont sauté sur l’occasion pour régler de vieux contentieux et éliminer des fonctionnaires, des instruits, des militants et des indigènes qui n’avaient à  l’époque  pas le droit d’avoir le statut de propriétaire terrien. Pour étayer mes propos, la déclaration du général de Gaulle faite à Alger en août 1944 ne prête à aucune équivoque. La note du 18 janvier 1945 signé par le général Henry Martin est un indice. Les incidents de Ksar Chellala, où était astreint à résidence Messali Hadj, font partie de la feuille de route tracée par les maîtres de l’époque et à leur tête le secrétaire général du gouvernement d’Algérie, Pierre René de Gazane. La déclaration du préfet de Constantine, le 26 avril 1945 prédisant des troubles et la dissolution d’un grand parti est une autre piste. Je ne terminerais pas sans poser une question, importante à mes yeux, pour quelles raisons les membres du gouvernement provisoire de la République française de l’époque : François Billoux (Santé) Charles Tillon (ministre de l’Air) et Pierre Henri Teigen (ministre de l’information) étaient-ils tenus à l’écart ?      Vous dites aussi que  les massacres de Mai 1945  n’ont pas livré tous leurs secrets. Il est vrai qu’un crime n’est jamais parfait. Malheureusement le massacre de Mai 1945 en est un. Perpétrée à grande échelle et à huis clos, la boucherie, qui a endeuillé une région de la dimension d’un pays ne divulguera jamais  tous ses secrets. En plus de la chape de plomb posée et imposée par les maîtres des lieux, du silence et de l’aveuglement d’une presse aux ordres, la géographie d’une région très difficile d’accès dans sa partie nord met son grain de sel. Malgré les recherches et travaux réalisés par des chercheurs et journalistes algériens, issus de la grande école d’El Moudjahid, on ne connaîtra jamais  les pertes engendrées  et les  souffrances endurées par les gens de Beni Bezez, de Thanarine, d’ Aftis, d’Ihournane, d’Izghoughane, de Bouyamane, de Ouled El-Hadj, de Theniet Elkharchouf, d’lamguisba, de Ouled Badis,  de Ouled Ameur (Ferdjiaoua-Mila), et de Tassadane (Jijel), pour ne citer que ces hameaux situés à mille lieues de l’épicentre du volcan.   Que préparez-vous pour la 2e édition ? Pour paraphraser l’historien Jean-Pierre Peyroulou, estimant à juste titre que l’histoire a besoin d’archives, la 2e édition comportera de nouveaux documents d’une incommensurable valeur historique. Je vous cite la correspondance N°628/ADC du 30 juin 1945 (au sujet de la répression et de l’apaisement) du gouverneur général d’Algérie, Yves Chataigneau, transmise au préfet de Constantine, Lestrade Carbonnel. Un petit listing des vols commis par l’armée coloniale, le sort réservé au cadavre d’un des Hanouz (Kherrata) seront dévoilés. On montrera aussi que les faits et gestes de Ferhat Mekki Abbas étaient épiés par les renseignements généraux de la police coloniale du 10 octobre 1934 au 20 avril 1945. Laissez-moi vous dire une autre chose…. Tant que les archives ne sont pas décolonisées, on ne saura rien de ce bain de sang. Il faut «décoloniser» et ouvrir  les archives sur ce génocide.

Pour le plaisir de la lecture

Après une première édition réussie l’année dernière, l’organisatrice et présidente de l’association Algéria-Com-Event,Yamina Khodri, récidive en mettant sur pied une seconde édition aux activités prometteuses. C’est à la chapelle des C
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Pour le plaisir de la lecture

Après une première édition réussie l’année dernière, l’organisatrice et présidente de l’association Algéria-Com-Event,Yamina Khodri, récidive en mettant sur pied une seconde édition aux activités prometteuses. C’est à la chapelle des Cordeliers, à Clermond-Ferrand, que le deuxième Salon du livre, AlgerAuvergnat, élira domicile durant deux jours. Pour Yamina Khodri, véritable cheville ouvrière, cette manifestation livresque se veut avant tout une façon de contribuer à l’intégration de nos compatriotes et de faire découvrir au public les livres d’auteurs algériens et des auteurs auvergnats. «Nous essayons, explique-telle, de montrer que nous avons une culture et que nous sommes à la hauteur. Nous avons des écrivains francophones en Auvergne qui ne sont pas connus. Organiser un Salon du livre est la meilleure façon de faire un échange culturel de haut niveau.» Notre interlocutrice, qui a déjà organisé six festivals internationaux, dont trois autour des cultures touareg à Clermont-Ferrand, confie qu’au départ elle voulait créer une librairie associative du livre algérien francophone, mais a opté, par la suite, pour l’organisation d’un Salon. «Nous sommes aussi sur le projet de création d’une bibliothèque numérique du livre algérien francophone, axée sur toutes les personnes au monde qui ont écrit sur l’Algérie», ajoute-t-elle. Ainsi, ce deuxième Salon du livre réunira plusieurs maison d’édition algériennes, dont, entre autres, Dalimen, ou encore Rafar. Plusieurs auteurs algériens et étrangers viendront dédicacer leurs ouvrages consacrés à l’Algérie. Par ailleurs, les animations pour enfants ne seront pas en reste, puisque l’éditrice et la présidente de l’association Les mille et une fleurs, Fouzia Kerrad, aura la lourde tâche de proposer un programme alléchant. Yamina Khodri promet un programme à la hauteur des attentes du public. Pour ceux qui veulent participer à ce Salon, les inscriptions sont encore ouvertes, mais, cependant, l’organisatrice tient à préciser que la prise en charge des participants se limitera seulement à l’hébergement.  

Chanson kabyle : Yugurten de retour

Tiwerdella (Invraisemblances) est l’intitulé du dernier album du groupe de légende Yugurten que vient de mettre sur le marché la maison de production New Music Edition, basée à Azazga, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Tiwerdella, Amjahed usefru d uzawan (
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Chanson kabyle : Yugurten de retour

Tiwerdella (Invraisemblances) est l’intitulé du dernier album du groupe de légende Yugurten que vient de mettre sur le marché la maison de production New Music Edition, basée à Azazga, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Tiwerdella, Amjahed usefru d uzawan (Le maquisard de la chanson), Tunzirt (L’énigme), Winna (celui…), Lebya (La pudeur) Aql-iyi deg Eezzugen (Me voici à Azazga), At-lxir (Les bienfaiteurs), D taqbaylit (La femme kabyle), Mm-umendil (Celle au foulard kabyle), Amedyaz arehwi (Le poète vanneur) sont les dix chansons qui composent cette quatrième œuvre musicale de Yugurten, qui signe ainsi son come-back artistique après Aru (1978), Tafsut N’Prague (1982) et Aîni (1998). Dans un style sobre et simple, Mahfoud Boudjebla Smaïl Mensous, Boualem Rabia, Mustapha Lahcène et Abdellah Sahki chantent tamazight, la réappropriation de l’histoire, la femme, le foulard kabyle, les bienfaiteurs, en hommage aux médecins sans frontières et reprennent admirablement à leur façon des airs et des paroles puisés du patrimoine chantés durant la Guerre de Libération nationale, ainsi qu’un poème de Tahar Djaout. «Nos remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cet album que nous espérons apporter satisfaction à nos fans-à qui nous demandons pardon pour le retard-qui l’attendent depuis pas mal de temps déjà», soulignent les membres du groupe dans un message posté sur les réseaux sociaux. Yugurten, qui fait référence au roi berbère de Numidie, est connu pour sa chanson engagée et son militantisme pour l’identité berbère dès les années 1970. Durant le Printemps berbère d’Avril 80, les membres de la troupe ont été arrêtés et emprisonnés. Leur premier album est sorti en 1975 sous forme de cassette et disque 33 tours. C’est le chanteur et compositeur Cherif Kheddam qui se charge de remettre la bobine (bande magnétique) à une maison de disques sise à Paris. Ce fut le début d’une carrière artistique riche en événements.

Opérette à la mémoire de Matoub Lounès

La générale de Hymne à l’identité a été présentée vendredi après-midi au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou, devant un public très nombreux. Dédiée à la mémoire de Matoub Lounès et des militants de la cause berbère, l’opére
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Opérette à la mémoire de Matoub Lounès

La générale de Hymne à l’identité a été présentée vendredi après-midi au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou, devant un public très nombreux. Dédiée à la mémoire de Matoub Lounès et des militants de la cause berbère, l’opérette est mise en scène par Lyès Mokreb, selon un texte de Lynda Hantour. C’est la première fois qu’une œuvre théâtrale est consacrée au ‘‘Rebelle’’ depuis son assassinat le 25 juin 1998 sur la route d’Ath Douala, dans la wilaya de Tizi Ouzou. «On a relevé le défi malgré les difficultés. Bravo à toute l’équipe, au metteur en scène, Lyes Mokrab, à notre chorégraphe, Mohamed Ziad Tafer, et au scénographe, Adel Ouhab, sans oublier le compositeur de musique, Waghlis, et le choriste Saïd Matoub», a déclaré l’auteur du texte à la fin de la représentation qui a eu lieu devant une assistance très nombreuse en cette journée de commémoration du 38e anniversaire du Printemps berbère d’Avril 1980. Les six comédiens de cette troupe amateure, Mazigh Medjber, Larbi Matoub, Nazim Talmat Larbi, Meliza Ameddah, Sihem Bouaziz, Zejiga Bouray et les figurants, Juba Mazouz, Hocem Tibiranin et Koceila Aftouche ont incarné des rôles à travers lesquels ils rendent hommage à Bessaoud Mohand Arav (1924-2002), fondateur de l’Académie berbère et militant de la cause amazighe, au roi Koceila, chef berbère de la fin du VIIe siècle, à l’ancêtre originelle des Touareg du Hoggar, Tinhinan, mais aussi au chantre de la cause berbère, Lounès Matoub. Les musiciens, Mourad Slimani (1er prix Anza Lounès), et Mohand Ouchaban Oughan ont interprété quelques chansons connues de Matoub telles que Kenza, en hommage au journaliste, poète et écrivain Tahar Djaout, assassiné le 2 juin 1993 à Alger. Cette opérette d’une quarantaine de minutes, initiée par la jeune auteure Lynda Hantour, sera présentée le 27 avril prochain au théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh de Béjaïa.  

Zetchi a gagné une (première) bataille

L’assemblée générale ordinaire (AGO) de la Fédération algérienne de football (FAF) est passée comme une lettre à la poste. Sans surprise, elle a adopté les bilans moral et financier du premier exercice de l’ère Zetchi. Le contraire aurait surpri
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Zetchi a gagné une (première) bataille

L’assemblée générale ordinaire (AGO) de la Fédération algérienne de football (FAF) est passée comme une lettre à la poste. Sans surprise, elle a adopté les bilans moral et financier du premier exercice de l’ère Zetchi. Le contraire aurait surpris. Les voix qui prédisaient le pire pour l’actuel bureau fédéral repasseront. L’assemblée générale a dit son mot. La présence de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’a pas changé le cours des événements comme le souhaitaient les anti-Zetchi. Il est venu, a pris la parole et a adopté les bilans moral et financier comme l’a fait la majorité des membres de l’assemblée générale. La leçon majeure à tirer du conclave d’hier est que rien ne changera tant que la composante restera la même et toujours arrimée à ses sordides intérêts. Après avoir crié haut et fort «Nous sommes tous Raouraoua !» au printemps dernier, voilà que la même composante adopte à l’unanimité, moins 2 voix, les premiers bilans moral et financier de Zetchi. Les membres de l’assemblée sont mus et guidés par une seule chose : le maintien du statu quo pour conserver le système en place dont ils sont les premiers et uniques bénéficiaires. Le salut du football ne viendra pas de ces individus. Leur devise est toujours la même, quel que soit celui qui sera à la tête de la fédération. Le roi est mort vive le roi demeure plus que jamais le seul et unique programme. Naïfs ont été ceux qui ont cru un seul instant au renversement du bureau fédéral. Il en sera ainsi tant que la composante restera la même et résultera des mêmes mécanismes qui excluent et assurent la promotion sur des bases antidémocratiques. Le monde du football amateur est interpellé pour prendre en charge son avenir et ne plus le laisser entre les mains de ceux qui font mauvais usage du pouvoir qui leur a été confié par délégation. Cette revendication est en train de faire son chemin, sans bruit. Kheireddine Zetchi est-il quitte pour autant pour une autre année sans remous ? Pas sûr. Ses adversaires redoubleront de férocité et ne lui accorderont pas une minute de répit après avoir digéré l’immense déception que leur a infligé l’assemblée générale le 23 avril 2018. En définitive, le grand perdant de l’assemblée générale d’avril 2018, c’est Kheireddine Zetchi. Il va subir les mêmes attaques, restera la cible privilégiée de ceux qui n’ont toujours pas digéré son élection à la tête de la fédération. Quitter la fédération aurait été une libération pour lui. Retourner à la vie normale loin des feux de la rampe et de la haine était le meilleur choix pour lui. Ce sentiment, il l’aura le jour où il se libérera des chaînes qu’il a accepté volontairement de mettre. En attendant, il a gagné une première bataille. Ses adversaires attendront encore, prendront leur mal en patience, rongeront leur frein en espérant des jours meilleurs.  

Les réserves de Raouraoua sur le bilan financier

La présence de l’ancien président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, aux travaux de l’AG de la FAF, a été sans doute le fait marquant, surtout après tout ce qui a été dit avant la tenue de cette AGO. Finalement, tout s’est déroulé dans u
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Les réserves de Raouraoua sur le bilan financier

La présence de l’ancien président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, aux travaux de l’AG de la FAF, a été sans doute le fait marquant, surtout après tout ce qui a été dit avant la tenue de cette AGO. Finalement, tout s’est déroulé dans un climat sain et transparent. Raouraoua a effectué une intervention, jugée judicieuse, au cours de laquelle il a émis certaines réserves sur le bilan financier et «des erreurs intentionnelles» qu’il demande de rectifier. Des réserves notamment sur certaines recettes et dépenses de son mandat qui ont été rapportées dans le rapport du commissaire aux comptes. Des dépenses surtout, telles que celles réservées à la construction des quatre centres de regroupement à hauteur de 95 milliards de centimes, mentionnées dans le rapport, alors qu’ils sont (les quatre centres) financés par l’Etat algérien et non par la FAF. L’ancien président de la Fédération a en outre demandé de rationaliser le budget des fonctionnaires de la FAF, notamment avec la crise économique mondiale qui pourrait avoir des répercussions sur le budget de la Fédération dans le futur. Les mises en garde de Raouraoua sont justifiées par le fait que la FAF ne possède aucun sponsor à part Mobilis, dont le contrat a été signé durant son mandat. L’opérateur de téléphonie mobile verse à la FAF 226 milliards de centimes annuellement, mais avec les mesures d’austérité adoptées par l’Etat algérien, il compte revoir à la baisse son apport financier. «Il faut ajouter à tout cela l’affaire de l’ancien sélectionneur national, Lucas Alcaraz, qui aura gain de cause auprès de la FIFA», a-t-il dit. L’intervenant, qui a salué au passage le projet des centres de préparation, estime que la construction de l’hôtel de la FAF, initié par lui-même, est très important car il constituerait une source de financement pour la Fédération dans le futur. Il a conclu son intervention en demandant à la FAF de réclamer à l’ENTV les droits de télévision des matchs (50 milliards) qui sont, certes, l’argent des clubs mais aussi celui de la FAF. Ces réserves ont été commentées par le président actuel, Kheireddine Zetchi, qui affirme d’abord que son instance est à l’aise financièrement. Mieux, il estime que le budget de la FAF est passé de 650 milliards de centimes (laissés par Raouraoua) à 775, avec un gain de 125 milliards de centimes. Et d’ajouter : «Quand je suis venu, le contrat avec Mobilis était déjà signé, je ne peux pas tout annuler. Mais à partir de l’année prochaine, nous allons renégocier certains termes du contrat. Par contre, la construction de l’hôtel de la FAF n’est pas dans les priorités de notre équipe car nous sommes là pour faire d’abord le développement du football et non pas l’investissement. En plus, l’étude dudit hôtel a coûté à la FAF un milliard de centimes, alors que sa construction va sans doute vider notre compte.» Zetchi a également répondu sur l’affaire Alcaraz : «A ma connaissance, Raouraoua ne fait pas partie du comité exécutif de la FIFA pour affirmer qu’il aura gain de cause. Attendons de voir. En tout cas, la FAF va défendre bec et ongles le dossier.» Il a conclu son intervention sur la masse salariale des fonctionnaires de la FAF, en affirmant que son instance fait dans le développement du football et cela nécessite des personnes qualifiées et, par voie de conséquence, un budget important.

Les bilans adoptés à la majorité absolue

La Fédération algérienne de football (FAF) a tenu, hier, au CTN de Sidi Moussa, son assemblée générale ordinaire de l’exercice précédent, au cours de laquelle les bilans moral et financier ont été adoptés à la majorité absolue, en présence de
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Les bilans adoptés à la majorité absolue

La Fédération algérienne de football (FAF) a tenu, hier, au CTN de Sidi Moussa, son assemblée générale ordinaire de l’exercice précédent, au cours de laquelle les bilans moral et financier ont été adoptés à la majorité absolue, en présence de Mohamed Raouraoua, membre de droit de l’AGO en sa qualité d’ancien président de la FAF, et du sélectionneur national, Rabah Madjer. Le quorum était largement atteint avec 92 membres présents sur les 110 inscrits. Les travaux de l’AG ont débuté avec une cérémonie au cours de laquelle des personnalités sportives ont été honorées, à l’image de l’ancien international du CRB, Ahcène Lalmas (absent pour des raisons de santé), Dilmi Bouras Farid (MDN), Delhoum Sabrina (ancienne joueuse de l’EN filles) et, à titre posthume, Amar Rouaï (ancien joueur de l’équipe du FLN). Par la suite, les travaux se sont déroulés à huis clos (loin des médias) dans un climat de fraternité et de responsabilité. Les orateurs, à l’image de Raouraoua, Heddadj, Keroum (EN du FLN), Medouar (ASO), Fergani et à titre exceptionnel Arama (CSC), ont enrichi le débat par leurs interventions sur ce qui a été réalisé durant la première année de l’ère Zetchi, et ce qui doit se faire pendant le reste de son mandat. Les bilans moral et financier de «l’an 1» de la FAF présidée par Zetchi, ainsi que le budget prévisionnel de l’année 2018 ont été adoptés à la majorité absolue (deux abstentions seulement). Cependant, le vote s’est déroulé à main levée, ce qui constitue une transgression des statuts de la FAF, dont l’article 12 stipule que le vote doit se faire à bulletin secret. Pour justifier cet impair, le président de la FAF a affirmé dans un point de presse à la fin des travaux : «Nous n’avons fait que suivre la procédure de vote adoptée lors des dernières AG. Si les membres de l’assemblée décident de revenir au vote à bulletin secret, il n’y aura aucun problème.» Zetchi estime toutefois que l’adoption des bilans de la FAF va permettre à son équipe de travailler dans la sérénité et dans un esprit de concertation pour la suite du mandat. Zouaoui président de la Commission juridique Lors du point de presse, Zetchi n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger tous ceux qui font dans la désinformation et les critiques acerbes par des personnes qui «n’ont aucune qualification dans la gestion d’une fédération». Le premier responsable de la FAF qualifie ces personnes «d’ennemis de l’Algérie». Et pour rendre sa moralité à la discipline, Zetchi affirme que la commission d’éthique se transforme en commission juridictionnelle et sera présidée par Abderrahmane Zouaoui. Le président de la FAF a également affirmé que les contours de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) sont prêts tout en espérant que cette dernière sera opérationnelle dès la deuxième année. Il affirme en conclusion que le rôle de la DNCG n’est pas de taper sur les clubs, mais de les accompagner durant cette période.  

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