Algeria



Dossier toujours ouvert

La commission de discipline de la LFP réunie avant-hier lundi, et comme il fallait s’y attendre, n’a pas statué dans le dossier des incidents ayant émaillé la rencontre JS Kabylie – MC Alger, disputée vendredi dernier au stade Chahid Hamlaoui de Co
El Watan - Sports

Dossier toujours ouvert

La commission de discipline de la LFP réunie avant-hier lundi, et comme il fallait s’y attendre, n’a pas statué dans le dossier des incidents ayant émaillé la rencontre JS Kabylie – MC Alger, disputée vendredi dernier au stade Chahid Hamlaoui de Constantine, pour le compte des demi-finales de la coupe d’Algérie 2018. Une rencontre où de graves incidents et des actes de violence extrêmes ont été enregistrés avant, pendant et après le match. La CD de la FAF, qui a laissé le dossier ouvert, a indiqué, dans un communiqué publié hier sur le site de la LFP, qu’elle «invite le président de la JS Kabyle, le directeur sportif du MC Alger et le manager général du CS Constantine à la prochaine séance», prévue lundi prochain pour audition, avant de fixer les responsabilités et se prononcer sur ce dossier. Ainsi, Chérif Mellal (JSK), Kamel Kaci-Saïd (MCA) et Tarek Arama (CSC) devront donner leur version des faits et s’expliquer surtout sur leurs déclarations aux médias après ces incidents, notamment après les accusations lancées par ces trois responsables. La CD de la LFP, qui s’appuiera sur les rapports des officiels (arbitres et délégués de match), ainsi que sur le rapport des services de sécurité, attend donc d’auditionner les responsables des trois clubs en question, partie prenante dans ces incidents, pour situer les responsabilités de tout un chacun dans ces incidents, avant de statuer et de prononcer les sanctions, qui devraient être à la mesure de la gravité des incidents qui ont donné lieu à une centaine de blessés et près de 80 arrestations. Par ailleurs, le président de la CD de la Ligue, M. Kamel Mesbah, a, dans une déclaration à une chaîne de télévision privée, annoncé l’ouverture d’une enquête sur ces incidents, sur demande de la direction du MCA. «Les responsables du MCA ont déposé une requête pour l’ouverture d’une enquête sur les incidents du match JSK – MCA. Après étude de cette demande, et sur la base du rapport du délégué du match, et des vidéos de la rencontre, on a décidé de l’ouverture d’une enquête approfondie». Et de préciser : «On a convoqué toutes les parties concernées par ces graves incidents, avant de prononcer les sanctions qui s’imposent ».   Concernant le match MC Oran-CR Belouiz-dad (mise à jour de la 25e journée), arrêté par l’arbitre à la 81’ alors que le CRB menait au score (2-0), «suite à l’envahissement du terrain par les supporteurs du club MCO, jets de projectiles sur le terrain et mêlée générale dans les tribunes par les supporters du club MC Oran», la commission de discipline de la ligue a infligé au club oranais «quatre matchs à huis clos dont deux avec suspension de terrain,  200.000 DA d’amende, en sus de la ponction de la quote-part due au titre des droits de télévision pour le match en question». Dans le PV sanctionnant cette réunion de la CD, le MCO perd son match par pénalité. Le gain du match est attribué au CRB qui marque trois 3 points et un score de 3-0. La CD de la Ligue précise dans son communiqué qu’elle ne peut se prononcer sur l’affaire de la plainte déposée par les officiels du match au commissariat d’Oran «pour vol de tous leurs objets personnels aux vestiaires», estimant que «le vol est un délit qui touche à l’ordre public».

L’USMA passe, le CRB trépasse

Les deux représentants algériens en Coupe de la CAF, l’USM Alger et le CR Belouizdad, ont connu hier des destins opposés. En effet, si l’USMA a étrillé son adversaire nigérian, Plateau United, sur le score de 4 à 0, la formation belouizdadie n
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L’USMA passe, le CRB trépasse

Les deux représentants algériens en Coupe de la CAF, l’USM Alger et le CR Belouizdad, ont connu hier des destins opposés. En effet, si l’USMA a étrillé son adversaire nigérian, Plateau United, sur le score de 4 à 0, la formation belouizdadie n’a pu faire mieux que de se contenter d’un nul vierge face à l’ASEC Mimosas, insuffisant pour passer à la phase de poules. Le Chabab de Belouizdad qui se devait de remonter un but de retard, encaissé à Abidjan, s’est heurté à une équipe ivoirienne bien organisée sur tous les compartiments. En plus, les joueurs de Rachid Taoussi ont confondu vitesse et précipitation et n’ont pu parvenir à trouver la faille malgré le soutien indéfectible de supporters venus en masse. Les camarades de Draoui ont créé pourtant quelques occasions comme cette reprise de la tête du joueur lui-même qui a vu le ballon rebondir devant les pieds du portier des Mimosas avant de sortir. Selmi (15e) a également eu une occasion d’ouvrir la marque, mais il croisera trop son tir. En seconde période, le CRB accentue le pressing, mais abuse des balles aériennes qui ont fait l’affaire des Ivoiriens. L’action la plus nette est à mettre à l’actif de Aribi qui seul face au gardien tire à côté, alors qu’il aurait pu servir Lakroum, idéalement placé sur la ligne des bois. Après cette élimination, le CRB devra désormais se concentrer sur le Championnat pour assurer son maintien en Ligue 1. De son côté, l’USM Alger a réussi un récital offensif en inscrivant quatre buts, deux dans chaque mi-temps. Derfalou a ouvert la marque à la 28e minute, après une tentative de Beldjillali, repoussée par le poteau. Peu avant la pause citron, Beldjillali doublera la mise d’une tête plongeante. Au retour des vestiaires, Derfalou, encore lui, ajoutera son deuxième but personnel et le troisième à son équipe suite à un corner bien travaillé par Benmoussa (48e), Et peu avant la fin de la rencontre, Benkhemassa ajoutera un quatrième but d’un tir enveloppé suite à un joli service de Benmoussa (81e). Yaya, bien servi en profondeur en fin de match aurait pu aggraver la marque, mais son tir passera légèrement à côté. L’USMA sera fixée sur ses adversaires en phase de poules, samedi, à l’issue du tirage au sort qui aura lieu au Caire (Egypte). En somme, après l’échec des négociations avec le Marocain Badou Zaki, on annonce l’arrivée de l’entraîneur Bertrand Marchand qui a été démis de ses fonctions à la barre technique du Club Africain (Tunisie).  

Souad Massi ce soir à Montréal

En tournée nord-américaine le long de ce mois d’avril la chanteuse algérienne Souad Massi donnera ce soir un concert unique à Montréal, au théâtre Outremont. C’est dans le cadre du LoveFest qu’elle a été invitée par la chanteuse indo-canadi
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Souad Massi ce soir à Montréal

En tournée nord-américaine le long de ce mois d’avril la chanteuse algérienne Souad Massi donnera ce soir un concert unique à Montréal, au théâtre Outremont. C’est dans le cadre du LoveFest qu’elle a été invitée par la chanteuse indo-canadienne Kiran Ahluwalia à se joindre à ce concept de tournée qui fait la promotion de la diversité et de la tolérance. Une réponse « à l’ignorance et à l’animosité envers les nombreuses minorités visibles et les communautés religieuses doivent faire face. »   Kiran Ahluwalia, une infatigable du «Vivre-ensemble », fait monter sur scène des artistes appartenant à différentes ethnies et religions, autant de variations de sa thématique chérie : « aimer son voisin ».   La tournée nord-américaine l’a menée et la mènera dans plusieurs villes : Boston, Toronto, San Francisco, entre autres.    Souad Massi qui a accepté volontiers l’offre n’est pas à son premier passage à Montréal. En 2012, elle y était invitée par le Festival international de Jazz.   Née à Bab El Oued, berceau de la contestation populaire de 1988 à Alger bien avant le printemps arabe, Souad Massi que d'aucuns comparent à la chanteuse américaine engagée Joan Baez, vit depuis 1999 en France.   Elle est suivie par toute une génération d’Algériens dont la jeunesse a été sacrifiée par la décennie noire qui a mis le pays à feu et à sang.   Après avoir abandonné pour la musique une carrière plus rangée d’architecte, elle enchaîne les albums : Raoui (2001), Deb (2003), Mesk Ellil (2005), Ô Houria (2010) et El Mutakallimun (2015).   En 2006, elle décroche, en France, la Victoire de la musique du meilleur album dans la catégorie « Musiques du monde ».   Souad Massi puise sa musique dans diverses influences : musique chaabi et arabo- andalouse, Folk, country et rock.    Son prochain album prévu vers la fin de l’année signe son retour aux sources après une expérience enrichissante avec les textes majeurs de la poésie arabe dans l’album El Mutakallimun.

El Maleh Incident sur le plateau de tournage de Héliopolis

Hier, c’était une journée «off», autrement dit de repos, dans le tournage de Héliopolis, de Djaffar Gacem, un film portant sur les événements du 8 Mai 1945. La veille au matin, alors qu’une séquence devait être tournée avec la mairie pour cad
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El Maleh Incident sur le plateau de tournage de Héliopolis

Hier, c’était une journée «off», autrement dit de repos, dans le tournage de Héliopolis, de Djaffar Gacem, un film portant sur les événements du 8 Mai 1945. La veille au matin, alors qu’une séquence devait être tournée avec la mairie pour cadre, un groupe d’individus a envahi le plateau de tournage parce que le drapeau français a été hissé au fronton de l’Hôtel de Ville. Bien que les techniciens aient expliqué que c’était pour les besoins du film, ils n’ont rien voulu entendre. Il a fallu que la police intervienne pour les disperser. A El Malah, comme à Témouchent, l’écho de l’incident s’est propagé comme une traînée de poudre, jetant la consternation : «Passe encore Djaffar Gacem, c’est un compatriote, mais la honte devant l’équipe technique constituée de plusieurs nationalités ? Que vont-ils rapporter à notre propos et de notre pays ? Un truc pareil ne s’est vu nulle part au monde ! C’est insensé !» Rencontré l’après-midi, le maire, qui était hors d’El Malah au moment de l’incident, interpelle celui qui a été désigné par ouï-dire pour avoir entraîné d’autres jeunes à manifester. Agé d’environ 35 ans, l’intéressé se défausse sur un moudjahid qui aurait été à l’origine de l’incident. «Et dire que pour une fois que notre petite ville va connaître un précieux coup de pub et provoquer l’intérêt d’autres cinéastes, voilà des hurluberlus qui viennent tout fiche par terre», peste l’élu. Benaoumer Houari, qui a été dans un petit rôle de serveur de café sur le tournage est confus : «Moi, ces gens, je les ai côtoyés. Ce sont des gens bien. Ils m’ont payé correctement et ils m’ont remis une attestation à produire pour tout autre éventuel casting. Cela prouvera à toute autre équipe de tournage que je suis un habitué des plateaux. Ils n’étaient pas obligés de le faire, mais ils l’ont fait.» A Témouchent, même son de cloche, mais en plus dur : «Alors qu’on tourne un film historique qui cloue la colonisation au pilori, on vient par nationalisme étroit l’empêcher de se faire ! Mais qu’est-ce que ce pays où chacun peut proclamer un monopole en matière de patriotisme et s’autoriser à bafouer la liberté de créer ?»  

Ils ne se cachent pas pour revivre

Après  la Salle d’attente et la Piscine, parus en 2016, Fadéla M’Rabet  édite un nouveau livre chez son désormais fidèle éditeur, El Qobia -jamais deux sans trois-, les Oiseaux de Yacine. Il faut entendre  Kateb Yacine, le grand auteur. Une lu
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Ils ne se cachent pas pour revivre

Après  la Salle d’attente et la Piscine, parus en 2016, Fadéla M’Rabet  édite un nouveau livre chez son désormais fidèle éditeur, El Qobia -jamais deux sans trois-, les Oiseaux de Yacine. Il faut entendre  Kateb Yacine, le grand auteur. Une lueur d’espoir de Nedjma  qui  brille toujours. Des oiseaux de bonheur et non pas de malheur. Fadéla M’Rabet  s’inscrit  en faux contre des contre-vérités  à propos de  Kateb Yacine, ou encore l’Emir Abdelkader.  D’ailleurs, elle congratule Djamel Abada, auteur d’un article, où il dédouane Kateb Yacine  et  l’Emir Abdelkader. Les Oiseaux  de  Yacine sont, certes, de bon augure, mais qui  se cachent aussi pour mourir. La décennie noire et sanglante est évoquée. Pour en  faire le deuil. Ce livre est  nostalgique, actuel, radieux, incisif  et  vivant,  car contre le désespoir. «On a voulu vaincre un peuple  par le désespoir. C’est une victoire éphémère, les youyous finissent toujours par recouvrir  les pleurs…». Tireurs… d’élite Elle détaille aussi la géopolitique, l’islam  et ses valeurs, l’islamisme, le wahhabisme  saoudien prosélyte et létal, Zidane et son hypothétique «élection» : «Zidane for president», l’élite de la «bienpensance» : «L’élite éliminée, exulte une pseudo-élite constituée de pseudo-intellectuels. Certes, quelques intellectuels demeurent comme caution, mais ils  sont inaudibles pour la masse. Leur voix, rare, non reprise, est un saupoudrage sans poids…» D’ailleurs, le quatrième de couverture est  sans ambages : « Fadéla M’Rabet dénonce avec vigueur, une verve savoureuse, tous ces Tartuffes qui n’ont qu’un souci : flatter les pouvoirs établis et, en échange de leur soumission, recevoir prix  et  visibilité. Porter et  transmettre une histoire collective : rares sont ceux qui, en Algérie, possèdent cette passion. Le faire par unique souci de la vérité, sans sectarisme…». Bref, un effet «inventaire» à  la Prévert. Beaucoup de poésie entre les lignes. C’est sûr, Fadéla M’Rabet, entre coups de gueule et  coups de cœur, elle voudrait que les Oiseaux de Yacine soient de bonheur, encore une fois, augurant,  à tire-d’aile,  s’élevant pour atteindre les étoiles. L’étoile, la Nedjma de Kateb Yacine. Un oiseau de paradis.   Fadéla M’Rabet Les Oiseaux  de Yacine Editions El Qobia(2018) 

Une perte pour le milieu artistique algérien

Le comédien Mohamed Djedid, surnommé Houari Boudhaw, a été enterré hier au cimetière de Aïn Beïda, à Oran. La foule était telle, que l’ambulance de la Protection civile qui transportait sa dépouille a eu du mal à se frayer un chemin. L’all
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Une perte pour le milieu artistique algérien

Le comédien Mohamed Djedid, surnommé Houari Boudhaw, a été enterré hier au cimetière de Aïn Beïda, à Oran. La foule était telle, que l’ambulance de la Protection civile qui transportait sa dépouille a eu du mal à se frayer un chemin. L’allée centrale du côté où il devait rejoindre sa dernière demeure était noire de monde. Il y avait, bien sûr, ses proches, sa famille artistique, mais surtout des milliers d’anonymes, notamment des jeunes des milieux populaires d’où il est issu et qui le considéraient comme un des leurs. Vu sous un certain angle, le milieu de la comédie constitue lui aussi une véritable famille, et la preuve en est les condoléances qu’on n’hésite pas à présenter aux différents acteurs comiques présents sur les lieux. «C’était  d’abord un voisin et nous avons étudié ensemble, mais nous avons eu aussi l’occasion de travailler ensemble», déclare Noredine, qui regrette profondément cette «perte immense». L’occasion est également douloureuse pour Slimane. «Ce n’était pas seulement un ami, mais un véritable frère, car, depuis la vingtaine d’années que nous  le connaissons, nous n’avons jamais eu de problèmes avec lui», indique cet humoriste, qui a eu l’occasion de travailler avec lui dans des séries et des téléfilms. «C’était un garçon toujours souriant et je peux vous dire que nous venons de perdre un des grands artistes algériens», ajoute-t-il, considérant à juste titre que, de manière générale, les artistes représentent le miroir de la société, et c’est pour cela qu’il faut en prendre soin. «Certains de nos aînés sont partis dans le dénuement et voilà que nous perdons un homme relativement jeune, qui avait encore beaucoup de choses à donner  à son public». Slimane considère que sans le public, beaucoup d’artistes comme lui auraient arrêté de jouer. «A chaque fois qu’on nous aborde dans la rue, la question qui revient systématiquement c’est : ‘’ yadra, kach djdid ?’’(Avez-vous du nouveau ?) et cette attente nous fait remonter le moral et nous pousse à aller de l’avant». Mais, en contrepartie, il sait que le public a lui aussi besoin de ce genre de comédies qui fonctionnent comme une thérapie permettant d’oublier les soucis du quotidien. «Ma relation avec Houari était ordinaire, mais, il y a quelques mois de cela, il m’avait sollicité pour travailler avec lui et il m’avait promis un grand rôle», se remémore Louz, un autre comédien de talent, qui regrette que le destin en ait décidé autrement. A un moment, Houari produisait lui-même ses travaux. «C’est un homme du métier (Moula herfa) !», précise Louz, faisant remarquer que Houari est parmi les rares artistes à avoir donné beaucoup de choses en si peu de temps. Les deux se connaissaient pourtant depuis les années 80 lorsqu’ils pratiquaient le théâtre amateur. L’un, avec Ibn Sina, et l’autre, avec l’ancien TTO (Théâtre des travailleurs d’Oran), devenu une espèce d’école gérée par l’association El Amel. «C’est dommage pour Oran, mais aussi pour toute l’Algérie!», se désole-t-il, et d’ajouter : «A une époque, il y a avait beaucoup de festivités à Oran et nous nous rencontrions souvent lors des festivals, des séminaires et mêmes parfois pour des répétitions.»  Houari était d’abord cofondateur du trio el Amdjad (avec Bekhta et Abdelkader), sur la lignée du trio Bila Houdoud issu de la célèbre émission éponyme de la station régionale de la Télévision algérienne. Il s’est ensuite lancé dans des productions audiovisuelles conventionnelles de types séries ou téléfilms. Dans un entretien qu’il nous a accordé dans les années 2000, il se plaignait du fait que la Télévision algérienne l’ait quelque peu marginalisé. Sa persévérance et ses efforts ont fini par payer. Du succès du trio el Amdjad on est passé au succès de la série Boudhaw, qui lui a valu son deuxième surnom. Pour le maire d’Oran, également présent à l’enterrement, «Houari était un garçon merveilleux qui m’a étonné par sa bonté et sa générosité, et puis, passer le Ramadhan sans lui est tout simplement difficile à imaginer !»  

Produits alimentaires : L’importation d’intrants autorisée

Le ministère du Commerce a levé hier l’interdiction à l’importation pour certains intrants nécessaires à la production de plusieurs produits alimentaires. Le ministère vient ainsi de répondre aux doléances de nombreux producteurs nationaux de p
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Produits alimentaires : L’importation d’intrants autorisée

Le ministère du Commerce a levé hier l’interdiction à l’importation pour certains intrants nécessaires à la production de plusieurs produits alimentaires. Le ministère vient ainsi de répondre aux doléances de nombreux producteurs nationaux de produits alimentaires, notamment la filière boissons, qui avaient revendiqué cette levée de suspension afin de reprendre normalement leur activité de production. «Certains intrants communément désignés sous le nom ‘arômes’ sont désormais libres à l’importation à la condition d’accomplissement, par les opérateurs intéressés et chacun en ce qui le concerne, des procédures de domiciliation bancaire exigibles en la matière», a précisé hier un communiqué du ministère. Les intrants concernés par cette levée de suspension sont ceux entrant dans la production des jus et autres boissons, des yaourts, des biscuits, des confiseries et des chocolats. Le ministère du Commerce indique que cette initiative «s’inscrit dans les travaux de révision et de mise à jour de la liste des produits suspendus provisoirement à l’importation dont les résultats seront communiqués incessamment». Cette information a été bien accueillie par la filière boissons qui y voit un signe en faveur de l’encouragement de la production nationale. Pour rappel, la suspension de l’importation des intrants avait été justifiée au départ par la volonté d’encourager les producteurs nationaux d’arômes et autres intrants. Une justification qui n’avait pas convaincu les producteurs des boissons et yaourts, notamment, qui rétorquaient à leur tour que les arômes nationaux sont loin de répondre  à leurs besoins de production. Notons que depuis le début de l’année, la commission de sauvegarde de la production nationale a tenu quatre réunions avec des représentants de différentes filières industrielles afin de discuter des récurrentes  revendications de levée ou d’élargissement des suspensions d’importation sur les intrants industriels. Depuis janvier dernier, pas moins de 851 produits relevant de 45 catégories de marchandises ont été interdits provisoirement à l’importation sur une décision gouvernementale afin de réduire la facture des importations et d’encourager la production nationale. Outre la filière des produits alimentaires, des industriels, notamment de la filière céramique, se sont élevés contre l’interdiction d’importation de certains intrants. C’est sur la base des requêtes des uns et des autres que le ministère du Commerce a procédé à la révision de certaines dispositions pour aboutir à la levée hier de l’interdiction d’importation des intrants dans les produits alimentaires. La même autorité avait déjà levé  la suspension à l’importation d’intrants ou matières premières classés dans cinq sous-positions tarifaires, à savoir les plaques, les feuilles, les bandes, les rubans, les pellicules et autres formes plates, auto-adhésifs, en matière plastique, sacs d’emballage pour produits alimentaires en polymères de l’éthylène. Sont exclus de cette catégorie, les sacs aseptiques pour l’emballage des produits alimentaires. Le Premier ministre a pour rappel  indiqué au début de cette semaine, que la liste des produits concernés par la suspension à l’importation «nécessite des précisions du fait que certains produits constituent des intrants pour l’industrie locale… Cette erreur sera corrigée». Ahmed Ouyahia a aussi indiqué que l’opération de révision des produits interdits d’importation se fera tous les 3 ou 6 mois. «A chaque fois que nous aurons réalisé une autosuffisance dans un produit, il sera ajouté à la liste», a-t-il déclaré.

«L’Algérie est la meilleure alternative pour l’Europe»

Le patron du géant italien ENI a insisté sur le rôle de l’Algérie  en tant que «fournisseur important de gaz pour l’Europe et des perspectives qu’elle détient» dans le cadre de la diversification qu’entreprend le vieux continent, en termes  d
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«L’Algérie est la meilleure alternative pour l’Europe»

Le patron du géant italien ENI a insisté sur le rôle de l’Algérie  en tant que «fournisseur important de gaz pour l’Europe et des perspectives qu’elle détient» dans le cadre de la diversification qu’entreprend le vieux continent, en termes  de sources d’approvisionnement. La onzième édition des journées scientifiques et techniques qui s’est ouverte hier à Oran – dans un contexte de changements législatifs, en vue de réviser la loi sur les hydrocarbures – a permis aux principaux partenaires  étrangers de Sonatrach, dont les groupes ENI, Cepsa, Total et Weatterford,  de  mettre en relief  les potentialités de l’Algérie en termes  de pétrole et de gaz, mais aussi en termes d’énergies renouvelables. Le patron du géant italien ENI a par ailleurs insisté sur le rôle de l’Algérie en tant que «fournisseur important de gaz  pour l’Europe et des perspectives qu’elle détient» dans le cadre de la diversification qu’entreprend le vieux continent, en termes de sources d’approvisionnement. Dans ce cadre, l’Algérie a, selon Claudio Descalzi, des atouts indéniables qui la propulsent en tant que «meilleure alternative énergétique pour l’Europe». Pour le CEO du groupe italien ENI, «l’Algérie a le potentiel pour atteindre une croissance à long terme en raison de sa position géographique et de sa dimension. Elle a le plus grand dépôt solaire au monde. De plus, grâce à ses 4500 milliards de mètres cubes de réserves de gaz  et  ses 21 000  milliards m3 de ressources conventionnelles et non conventionnelles, l’Algérie est en mesure de couvrir les besoins des deux côtés de la Méditerranée  et de jouer un rôle  dans la diversification des ressources énergétiques». Selon Descalzi, «l’Europe qui importe presque 90% de ses besoins en gaz et qui aura besoin de diversifier ses fournisseurs,  se tournera en priorité vers l’Afrique du Nord». Pour le patron d’ENI, «l’Afrique du Nord (Algérie – Libye)  peut jouer, grâce à son potentiel gazier, un rôle central  dans la géopolitique internationale et augmenter sa croissance et son développement». Pour sa part, Petro Miro, vice- président de Cepsa, a souligné que «la relation entre Sonatrach et Cepsa a pris un nouvel élan  dans le sillage de plus de trente ans d’un partenariat célébré en 2017». Selon le patron de Cepsa, «la  coopération  initiée en partenariat avec Sonatrach est prometteuse et ouvre des perspectives encourageantes à l’avenir dans le renouvelable». Un domaine que Cepsa développe grâce à son alliance avec le groupe Masdar. Petro Miro espère  ainsi que «Cepsa  via  son partenariat en Algérie devienne un leader régional dans le renouvelable». Et d’ajouter : «Notre partenariat avec Sonatrach est solide, loyal, et s’ouvre vers de nouvelles opportunités prometteuses.» Intervenant à son tour, le vice- président du groupe français Total,  Arnaud Breuillac, met en relief «une alliance stratégique avec Sonatrach ayant de nombreux et importants avantages». Une qualité de partenariat avec Sonatrach également vantée par le vice- président du groupe Weatterford International PLC. Il est à noter que lors de l’inauguration des onzièmes JST, le ministre de l’Energie et le PDG de Sonatrach ont pour leur part mis en relief les changements attendus en matière d’encadrement juridique et fiscal de l’investissement dans le domaine des hydrocarbures. Pour Mustapha Guitouni, «la révision de la loi sur les hydrocarbures  permettra de lever les pesanteurs et de donner plus de visibilité aux partenaires de l’Algérie». Abdelmoumen Ould Kaddour, de son côté, insiste sur le potentiel solaire de l’Algérie qui a investi 1,6 GW dans ce domaine, et qui vise à «jouer un rôle important dans le solaire et le renouvelable en général,  mais aussi dans le secteur traditionnel qui est le sien, grâce à l’augmentation des réserves via notamment le digital»  

«Nous sommes engagés dans l’avenir énergétique de l’Algérie»

- Quelle évaluation faites-vous des projets en cours en Algérie ? Dans ce cadre, les changements législatifs dans le secteur ont-ils un impact sur les opportunités d’affaires de BHGE ? Nous nous engageons à continuer de travailler avec nos client
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«Nous sommes engagés dans l’avenir énergétique de l’Algérie»

- Quelle évaluation faites-vous des projets en cours en Algérie ? Dans ce cadre, les changements législatifs dans le secteur ont-ils un impact sur les opportunités d’affaires de BHGE ? Nous nous engageons à continuer de travailler avec nos clients et partenaires pour les aider à réaliser leurs visions et leurs objectifs pour le pays et plus particulièrement pour le secteur pétrolier et gazier. Nous observons beaucoup de progrès dans ce secteur en général, et le potentiel du secteur est important. Cela se reflète dans le nombre de projets qui sont en cours, le développement constant de l’infrastructure et les progrès réalisés. Les modifications législatives proposées actuellement n’ont pas d’incidence directe sur nos activités, car nous restons toujours engagés auprès de nos clients et le pays. Nous souhaitons également proposer des solutions innovantes pour les aider à réduire les coûts, optimiser l’efficacité, augmenter la disponibilité et optimiser la production. Jour après jour, et cela depuis plus de cinquante années, nous continuons à bâtir avec nos partenaires dans le pays, car nous sommes engagés dans l’avenir énergétique de l’Algérie à travers la technologie, la localisation et l’innovation. - BHGE a récemment signé un accord pour une société conjointe pour la constitution de l’Entreprise algérienne d’équipements pétroliers (APEC).  Quel est l’état d’avancement du projet ? En novembre 2017, Sonatrach et BHGE ont annoncé la création de APEC (Algerian Petroleum Equipment Company), une usine de fabrication de 20 000 m2 dans la zone industrielle d’Arzew, qui fournira des capacités parmi les plus performantes de fabrication en Algérie et en Afrique du Nord et permettra un renforcement de la position de l’Algérie sur l’activité amont du marché pétrolier et gazier afin de répondre à la demande locale. Le projet s’appuie sur la vaste expérience de BHGE dans la fabrication d’équipements pétroliers et tire profit de son expérience à l’échelle mondiale et locale pour atteindre les objectifs de production dès son inauguration opérationnelle prévue fin 2019. En plus de réduire la dépendance vis-à-vis des importations, l’usine stimulera la compétitivité économique et renforcera la chaîne d’approvisionnement locale dans la région d’Arzew à Oran en créant plus de 200 emplois directs locaux, un nombre substantiel d’emplois indirects et le développement de PME qualifiées et certifiés. Avec un plan visant à rendre l’usine opérationnelle d’ici la fin 2019, nous travaillons actuellement en étroite collaboration avec Sonatrach pour identifier les technologies prioritaires à localiser, les capacités nécessaires à transférer ainsi que définir une feuille de route détaillée pour l’opérationnalisation de l’usine. - Que signifie ce partenariat et quelles sont les perspectives qui s’offrent à BHGE et Sonatrach en Algérie ? La nouvelle société APEC assurera la fabrication, l’assemblage et les services (réparation, maintenance et certification) de divers types d’équipements pétroliers, y compris les têtes de puits, les têtes de production, les valves, les BOP, les pompes et les vannes. Ceci permettra de bâtir une fondation importante pour répondre aux besoins croissants de l’activité Amont en Algérie, en plus du potentiel des exportations futures. L’usine renforcera également les capacités locales grâce à des programmes de formation et de développement des compétences pour plus de 200 ingénieurs algériens au cours de ses 7 premières années. Ce partenariat contribuera à améliorer la chaîne d’approvisionnement de l’Algérie : du développement des capacités locales de fabrication, au transfert du savoir-faire, en passant par la création d’emplois et de richesses, et à long terme le potentiel d’exportation vers les pays voisins de la région. - D’autres partenariats sont-ils prévus avec les entreprises nationales du secteur pétrolier et gazier en Algérie ? BHGE a une présence durable en Algérie depuis plus de 50 ans, nous sommes continuellement à la recherche de partenariats pour développer une chaîne d’approvisionnement locale et tirer parti des capacités locales et du transfert de savoir-faire technologique. Par exemple, en partenariat avec Sonatrach et Sonelgaz, BHGE a créé en 1993 à Hassi R’mel Algesco (Algerian Engineering Services Company), un centre de services dédié aux turbomachines, avec une usine majeure, plus récente, ouverte à Boufarik en 2010. Couvrant environ 18 300 m², cet atelier projet est le plus grand atelier BHGE de son genre dans le monde. Algesco compte plus de 230 employés spécialisés dans les ventes, l’ingénierie, le service après-vente et d’autres fonctions de soutien. Avec ses partenaires, BHGE fait progresser les capacités de fabrication et de services du secteur énergétique, pétrolier et gazier en Algérie. BHGE conduit également la transformation digitale de l’industrie pétrolière et gazière en apportant les dernières technologies et solutions à nos clients pour les aider à maximiser l’efficacité, accroître la disponibilité et optimiser la production. Nous travaillons actuellement avec Sonatrach sur des projets de transformation digitale qui permettent d’optimiser la production et de réduire les coûts totaux.  

La direction demande le report du match face au MCA

Vu la programmation de quatre matchs en dix jours, avec trois en championnat et une finale de coupe d’Algérie, la direction de l’USM Bel-Abbès a saisi le directoire de la LFP, pour reporter la rencontre en déplacement qui attend les camarades de Lamara
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La direction demande le report du match face au MCA

Vu la programmation de quatre matchs en dix jours, avec trois en championnat et une finale de coupe d’Algérie, la direction de l’USM Bel-Abbès a saisi le directoire de la LFP, pour reporter la rencontre en déplacement qui attend les camarades de Lamara, face au MC Alger le 27 de ce mois, et qui interviendra quatre jours avant la finale de la coupe. Pour les observateurs sportifs, cette demande est des plus légitimes vu que le vieux club de la Mekerra aura localement deux «matchs de coupe» à disputer, allusion faite aux deux matchs de championnat prévus à Sidi Bel Abbès devant la JS Saoura et l’USM Harrach aux objectifs immédiats connus : le podium pour l’un et le maintien pour le second, et une troisième rencontre devant le MC Alger a quelques jours de la finale contre la JS Kabylie, soit un quatrième match en dix jours. Par ailleurs, la reprise des entraînements a été programmée pour hier soir, à huis clos, au niveau du centre régional des équipes nationales, afin de se préparer pour le futur match à domicile contre la JS Saoura  où l’objectif premier est de se maintenir au sein de l’élite, surtout après les deux défaites consécutives en championnat des Belabbésiens qui remettent de nouveau la pression sur les protégés de Cherif El Ouazzani. Ce choix du site en question est dicté pour permettre une concentration maximale comme celle observée la semaine passée en prévision de la demi-finale de coupe d’ Algérie, fétée légitiment sur les bords de la Mekerra.

Le CRB avide de revanche face à l’ASEC

Le CR Belouizdad, deuxième représentant algérien en Coupe de la CAF, disputera aujourd’hui (17h) au stade du 20 Août 1955, le match retour des 16es de finale (bis) de la compétition. Au match aller, les Algérois se sont inclinés sur le score de 1
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Le CRB avide de revanche face à l’ASEC

Le CR Belouizdad, deuxième représentant algérien en Coupe de la CAF, disputera aujourd’hui (17h) au stade du 20 Août 1955, le match retour des 16es de finale (bis) de la compétition. Au match aller, les Algérois se sont inclinés sur le score de 1 à 0 et gardent intactes leurs chances de qualification à la phase de poules. Les camarades de Lakroum ont à cœur de prendre la revanche de leurs aînés qui ont été humiliés en 2001 à Abidjan par ce même adversaire en Ligue des champions (7-0). Il suffit donc aux Belouizdadis de gagner par deux buts d’écart pour valider leur billet au prochain tour. Le Chabab qui semble retrouver son équilibre depuis l’arrivée de l’entraîneur marocain, Rachid Taoussi, comme en témoigne sa dernière victoire face au MC Oran en déplacement, devra confirmer sa bonne santé du moment. Les partenaires de Draoui, auteur d’un doublé face au MCO, seront soutenus par leur nombreux public, surtout que le match est domicilié au stade du 20 Août 1955 après l’accord de la CAF, exceptionnellement pour ce dernier tour à élimination directe. En plus de l’apport du public, le CRB va récupérer ses joueurs Draoui, Belaïli, Bouchar et Khoudi qui n’ont pas fait le déplacement à Abidjan. Des atouts appréciables dans l’échiquier de Taoussi qui devra concocter la meilleure formule pour contrer cette redoutable équipe ivoirienne qui domine le championnat local avec 14 points d’avance. La rencontre sera dirigée par un trio arbitral de la Guinée, dirigé par Ahmed Touré. En cas de qualification, le CRB sera fixé sur ses adversaires en phase de poules, samedi prochain, lors du tirage au sort qui aura lieu au siège de la CAF au Caire (Egypte) à partir de 13h (heure algérienne). La CAF avait déjà arrêté le programme des deux premières journées qui se joueront en mai prochain avant d’observer une trêve en raison du déroulement de la Coupe du monde en Russie du 14 juin au 15 juillet 2018. La première journée aura lieu les 4, 5 et 6 mai alors que la 2e journée  est fixée pour les 15 et 16 mai. La compétition reprendra ses droits les 17 et 18 juillet prochain.

Test de vérité pour les Rouge et Noir

L’USM Alger disputera, aujourd’hui, au stade du 5 Juillet d’Alger, à partir de 18h, face au club nigérian de Plateau United FC, le match retour des 16es de finale bis de la Coupe des Confédérations de la CAF. A l’aller, disputé le 7 avril dern
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Test de vérité pour les Rouge et Noir

L’USM Alger disputera, aujourd’hui, au stade du 5 Juillet d’Alger, à partir de 18h, face au club nigérian de Plateau United FC, le match retour des 16es de finale bis de la Coupe des Confédérations de la CAF. A l’aller, disputé le 7 avril dernier à Lagos, les deux équipes s’étaient séparées sur le score de 2 buts à 1 en faveur des locaux. Une défaite qui n’a pas toutefois démoralisé les Rouge et Noir qui ne jurent que par la qualification. La différence d’un but est surmontable et les Usmistes, bien que réalisant des résultats en dents de scie en championnat, sont décidés à passer à la phase de poules. Sur le plan technique, le staff technique dispose de l’ensemble de son effectif, y compris Benkhemassa et Bouderbal, absents lors du match aller pour blessure. Meftah et ses coéquipiers ont effectué leur dernière séance d’entraînement, hier, au stade de Bologhine, dans la sérénité. Tout en étant conscients que son groupe dispose des moyens nécessaires pour renverser la vapeur, le coach Miloud Hamdi a insisté, toutefois, auprès des joueurs pour qu’ils fassent preuve d’un maximum de concentration. Il est bon de rappeler que le club algérois aurait aimé recevoir son adversaire au stade de Bologhine, mais la CAF a déclaré, il y a tout juste quelques jours, l’enceinte «non conforme». D’où la délocalisation vers le 5 Juillet. La rencontre sera dirigée par un trio d’arbitres sénégalais conduit par Maguette N’diaye, assisté de ses deux compatriotes Ababacar Sene et Nouha Bangoura. Il faut rappeler, en dernier lieu, que le tirage au sort de la phase de groupes aura lieu le samedi 21 avril au siège de la CAF au Caire (Egypte). La phase de groupes débutera en mai, avec la programmation de deux journées, avant un arrêt de plus d’un mois en raison de la Coupe du monde.  

Une solution possible pour les EPE en faillite

Pour régler le problème du millier d’entreprises publiques économiques  en situation de faillite (actif net négatif), le Conseil des participations de l’Etat (CPE) autorise désormais les EPE à effectuer des opérations de «fusion» permettant aux
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Une solution possible pour les EPE en faillite

Pour régler le problème du millier d’entreprises publiques économiques  en situation de faillite (actif net négatif), le Conseil des participations de l’Etat (CPE) autorise désormais les EPE à effectuer des opérations de «fusion» permettant aux entreprises du secteur public marchand de syndiquer leurs actifs.  C’est en réalité une vieille pratique que le CPE vient de remettre au goût du jour. La concentration d’entreprises au moyen de fusions-acquisitions était en effet une opération courante dans les années 70 et 80. Les entreprises publiques en situation de détresse étaient, on s’en souvient, quasi automatiquement confiées à des entreprises mieux portantes sur simple injonction d’un ministre, pour ce qui est des entreprises nationales et régionales, ou d’un wali, lorsqu’il s’agit d’une entreprise publique locale. Le processus de fusion qui ne remettait nullement en cause la carrière des travailleurs concernés, était si courant qu’il passait pratiquement inaperçu. Les entreprises publiques du bâtiment et des travaux publics étaient les plus sujettes à ce genre de traitement généralement ordonné par les administrations centrales et les collectivités locales, qui effaçaient ainsi toute trace de comptabilité des entreprises en faillite. Les notaires étaient rarement, sinon jamais, impliqués dans ces opérations de transferts d’actifs, dont les évaluations étaient, de surcroît, souvent bâclées. Ces pratiques dont on avait beaucoup usé et abusé n’ont en réalité pas apporté d’amélioration notable aux entreprises qui en avaient bénéficié, ces dernières ayant continué a subir de lourds déficits, généralement dus à des défaillances managériales aggravées par les  injonctions récurrentes de leurs tutelles. La transformation de ces entreprises en sociétés par actions (EPE/SPA) à la faveur de la réforme économique de 1988 a stoppé net les concentrations d’entreprises, qui devaient désormais se faire sur la base du code de commerce et de la loi relative à la gestion des capitaux publics marchands. La promulgation des textes d’application ayant pris plusieurs années, les autorités politiques ont dû recourir à d’autres formules, comme la privatisation ou le bradage des actifs, mais, plus fréquemment encore, celle du sauvetage au moyen de l’assainissement financier. Cette dernière pratique a permis de laisser en vie pas moins de 900 entreprises publiques économiques devant être dissoutes du fait de leurs actifs nets négatifs. Plutôt que de perdre leur argent dans ce genre d’exercice, les autorités concernées auraient été certainement mieux inspirées en cédant ces entreprises à des EPE qui en ont les moyens, et qui, du fait de leurs activités, en expriment le besoin. L’acquisition de certains actifs au moyen de ces fusions (engins, terrains, ouvriers qualifiés etc.) serait en effet de nature à les aider à augmenter leurs capacités de réalisation et leurs performances productives. En autorisant les entreprises publiques économiques à recourir à ce type de tractations managériales, le CPE offre ainsi aux entreprises publiques en activité la possibilité d’acquérir toute une panoplie d’actifs détenus par des sociétés économiquement déstructurées sans devoir passer par les procédures longues et compliquées des liquidations judiciaires qui requièrent du temps et la présence onéreuse de liquidateurs. Elle permettra, de surcroît, au gouvernement de se débarrasser d’un nombre impressionnant d’entreprises publiques économiques en faillite (plus 850 à la fin de l’année 2015), sans devoir intervenir directement dans les procédures de dissolution ou de recapitalisation. Les concentrations d’entreprises peuvent en effet être opérées en toute légalité par les organes de gestion des entreprises concernés (PDG, CA, AG), l’Etat n’étant sollicité que pour donner son aval sur la régularité des fusions effectuées.

«L’impact est largement négatif avec des répercussions réelles sur l’image et l’attractivité du pays»

Ahmed Lateb, expert industriel, estime qu’il est encore tôt d’évaluer l’impact  de l’interdiction de l’importation pour certains produits  sur le développement du tissu industriel. Cependant, dans l’immédiat,  ces mesures  ont eu des répe
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«L’impact est largement négatif avec des répercussions réelles sur l’image et l’attractivité du pays»

Ahmed Lateb, expert industriel, estime qu’il est encore tôt d’évaluer l’impact  de l’interdiction de l’importation pour certains produits  sur le développement du tissu industriel. Cependant, dans l’immédiat,  ces mesures  ont eu des répercussions réelles sur l’image et l’attractivité  du pays. Des conséquences dues essentiellement selon notre expert à  l’incompréhension suscitée par ces mesures prises sans concertation avec les acteurs des différentes filières. D’où les dysfonctionnements. Pour M. Lateb, le fond du problème provient du fait que la réelle motivation de ces interdictions d’importation est la baisse de la facture des importations plus que la protection du tissu industriel. Pour assurer l’efficacité de telles mesures, il faut accompagner ces décisions par un  plan de  développement de compétitivité des filières et une surveillance sur les prix pour éviter les abus et les créations de monopoles, préconise-t-il. Peut-on faire une première évaluation de l’impact de l’interdiction de certains produits à l’importation sur le tissu industriel ? Il est encore trop tôt pour évaluer l’impact précis de ces mesures d’interdiction sur le développement du tissu industriel. Il faudra sans doute une étude approfondie pour voir quel est l’impact réel de ces mesures sur le développement des industries de substitution locales. En revanche, on peut évoquer les autres impacts sur l’économie et l’image de l’Algérie. Concernant la réduction de la facture des importations, l’impact sera connu à l’occasion de la publication des statistiques des Douanes sur le premier trimestre 2018 en le comparant au même trimestre de l’année dernière. Cette réduction sera limitée, car au lieu d’importer des produits finis, on importera des matières premières nécessaires à la production de ces mêmes produits finis. Donc la réduction de la facture d’importation sera limitée au taux de transformation local dans les industries concernées. Avec un impact négatif sur les recettes de l’Etat, car les matières premières sont généralement exonérées des droits de douane, ce qui n’est pas le cas pour les produits finis. En revanche, en termes d’image, le bilan est lui plus discutable, car les partenaires de l’Algérie ont tous dénoncé des mesures de protectionnisme prises dans l’urgence et sans concertation. Sans doute, ces mesures seront-elles considérées comme points noirs dans les relations avec nos partenaires. On ne peut pas promouvoir l’export, d’un côté, et fermer les importations, de l’autre. Sans compter les allers et retours opérés sur la liste des produits suite à des dysfonctionnements engendrés dans certains secteurs avec des blocages des lignes de production. En conclusion, à l’exception de la réduction de la facture d’importation qui, par ailleurs, sera annulée par les pertes de recettes fiscales, l’impact est largement négatif, avec des répercussions réelles sur l’image et l’attractivité du pays. Dans ce cas, est-ce qu’on peut parler de protectionnisme ? Nos partenaires parlent de mesures de protectionnisme prises de façon unilatérale, alors que les autorités algériennes parlent de mesures de sauvegarde prévues dans les textes de l’Organisation mondiale du commerce. Les deux parties ont raison sur la sémantique. L’incompréhension suscitée par ces mesures réside dans la rapidité de la prise de décision, l’ampleur des secteurs touchés et aussi le mécanisme utilisé, à savoir l’interdiction d’importation, qui est considérée comme une mesure extrême. Si on ajoute le manque d’études précises justifiant ces interdictions, on arrive à la situation de tension et d’incompréhension que suscitent ces mesures. En fait, le fond du problème provient du fait que la réelle motivation de ces interdictions d’importation est la baisse de la facture des importations, plus que la protection du tissu industriel. Car si l’objectif de ces mesures était de protéger et de développer l’industrie nationale, il aurait fallu faire autrement en menant des études d’impact et en associant les filières dans la mise en place de mesures appropriées d’accompagnement et de mise en place de barrières douanières largement acceptées par la communauté internationale. L’actualité récente du commerce international confirme que la meilleure façon de protéger son marché est le relèvement des tarifs douaniers. Malheureusement, nous pilotons notre économie avec des agrégats qui sont inadaptés à l’état de développement de notre économie. Dans une économie en développement et en mutation comme celle de l’Algérie, il est normal que la balance des devises soit négative. Il est également acceptable d’un point de vue économique d’avoir de l’endettement interne et externe. Prendre des décisions sur la base des réserves de change peut freiner le développement de l’industrie avec des effets récessifs et donc un impact sur le déficit budgétaire qui demeure l’indicateur de référence d’une bonne gestion d’un pays. Certains proposent carrément de supprimer cette liste et de passer à d’autres solutions. Qu’en est-il à votre avis ? S’il y a une chose sur laquelle les économistes de tous bords sont unanimes c’est que les mesures de protectionnisme finissent toujours par avoir un impact négatif sur l’économie. Le protectionnisme génère toujours des hausses de prix, une baisse de qualité et favorise la création des monopoles. Cette situation est finalement préjudiciable à l’économie car, tôt au tard, il faudra casser ces monopoles avec des conséquences qui peuvent être parfois dramatiques sur l’emploi et le budget de l’Etat. On peut toujours protéger certaines filières par des mesures sur les importations en imposant des barrières douanières. Pour que ces mesures soient efficaces, il faut les accompagner d’un plan de développement de compétitivité des filières et d’une surveillance sur les prix pour éviter les abus et les créations de monopoles. Le cas du marché automobile constitue un exemple parfait. Avec des licences et des quotas, on a quasiment doublé les prix des véhicules et un bilan global largement négatif sur l’économie nationale et sur les comptes publics. La bonne démarche aurait été d’imposer des tarifs douaniers sur les importations ou des contrôles qualité aux frontières pour favoriser la production locale tout en laissant une libre concurrence sur le marché. Car dans une économie sans concurrence, il n’y a pas de création de richesse, ni de développement économique avec des effets pervers sur l’économie en matière de corruption et distorsions des règles du concurrence. N’y a-t-il pas lieu d’aller vers plus de concertation avec les associations professionnelles des filières industrielles ? Effectivement, pour rendre ces mesures efficaces, il aurait fallu impliquer les acteurs industriels et surtout avoir des approches par filière. En effet, sur certaines filières, l’économie nationale est compétitive et donc ne nécessite pas de mesures de protection. On peut citer toute la filière des matériaux de construction. Sur d’autres filières, des mesures temporaires sont nécessaires pour mettre à niveau les entreprises dans ces secteurs, comme les produits d’équipement de la maison ou la filière agroalimentaire. Sur d’autres secteurs considérés comme stratégiques, on peut décider de protéger certaines filières par des mesures de protection, comme ce qui est fait dans l’industrie pharmaceutique, avec un mécanisme clair, connu par les acteurs et défendable auprès des partenaires. Enfin, il y a des secteurs sur lesquels l’Algérie ne peut pas être compétitive pour des raisons évidentes d’effet de taille de son marché ou de retard technologique, des mesures de protection dans ces filières seront forcément coûteuses pour le budget de l’Etat. On peut citer la filière automobile, pour laquelle on essaie de créer un tissu local de producteurs, mais l’impact sur les ressources de l’Etat est largement négatif. On voit bien que la décision d’interdiction d’importation est une décision extrême qui a des conséquences négatives sur l’économie. La démarche doit être menée par filière avec des mécanismes de protection plus adaptés. Ce qui est largement appliqué comme méthode est celle des droits de douane ou des contrôles qualité lors des opérations d’importation. Enfin, La non-convertibilité du dinar pousse les pouvoirs publics à administrer les opérations d’importation, ce qui ne facilite pas la prise de décision en matière de commerce extérieur.

Dysfonctionnements, incompréhensions et promesses de rectifications

Cafouillage, incompréhensions et mécontentements entourent le dossier de restriction des importations qui fait l’objet à chaque fois de nouvelles annonces à la faveur des changements opérés dans la liste soumise à une évaluation régulière. Une sit
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Dysfonctionnements, incompréhensions et promesses de rectifications

Cafouillage, incompréhensions et mécontentements entourent le dossier de restriction des importations qui fait l’objet à chaque fois de nouvelles annonces à la faveur des changements opérés dans la liste soumise à une évaluation régulière. Une situation qui n’est pas sans inquiéter les opérateurs économiques. C’est l’instabilité. On ne peut rien prévoir. A chaque fois, on annonce de nouvelles mesures», se plaignent les industriels, notamment ceux rencontrés lors de la dernière édition du Salon international de l’industrie agroalimentaire (Djazagro). Un Salon auquel des entreprises étrangères, habituées à y participer depuis une quinzaine d’années, ont fait le choix de ne pas venir en raison de la suspension de 851 produits à l’importation, selon les organisateurs. Mais au pavillon national, les entreprises étaient au rendez-vous, en dépit de la conjoncture actuelle. Elafruit, une entreprise spécialisée dans l’élaboration et la préparation des fruits destinés à l’agroalimentaire, a été impactée par ces aménagements et ces mesures de restriction des importations. C’est ce que nous dira le directeur commercial de cette société, qui ajoutera : «Tous ceux qui travaillent dans l’agroalimentaire ont été touchés, notamment après l’interdiction d’importation des arômes.» D’ailleurs, depuis la levée de cette interdiction suite aux sollicitations des opérateurs économiques, notamment l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), «nous avons travaillé avec les stocks disponibles et nous continuons à le faire puisque la décision de reprendre l’importation, certes annoncée, n’a pas encore été signée. Elle le sera incessamment», nous dira le directeur commercial d’Elafruit, avant de relever : «Il faut le reconnaître, le cœur aromatique n’est pas produit en Algérie. C’est un savoir-faire que les Européens ne veulent pas transmettre.» Pour ce fournisseur de matières premières entrant dans la production de yaourts, boissons, biscuits, glaces et autres, ces restrictions, qu’il qualifie de «blocage», n’ont fait que freiner l’activité au sein de nombreuses filières industrielles, pas seulement l’agroalimentaire, mais aussi dans les filière bois et céramique. Ce qui a engendré une baisse sensible de l’activité. L’Association des céramistes algériens (ACA) a d’ailleurs interpellé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, sur la situation de cette filière d’activité depuis l’interdiction à l’importation de deux intrants. Ce que notera pour sa part le représentant de COAL-UBI, qui intervient dans la production des farines spéciales et l’importation des intrants destinées aux boulangeries. Il y a eu de la cacophonie au début. L’information autour de ce dossier a très mal circulé et non expliquée. Ce qui a engendré une perte sèche à de nombreux opérateurs. «L’approche doit être rationnelle. Il y a lieu d’abord de quantifier les besoins du marché avant de passer aux restrictions, d’autant plus que nous n’avons pas encore une production concurrentielle», estime notre interlocuteur. Pour ce dernier, il aurait fallu penser à des solutions intermédiaires. Par exemple, surtaxer les importations de produits qui sont fabriqués localement. «De cette manière, on assurera des recettes fiscales supplémentaires et on instaurera un climat de concurrence», poursuit le directeur commercial de COAL-UBI. Une option à adopter, selon lui, en attendant de mettre le paquet sur la production locale. «Il y a moyen de le faire à condition d’avoir une réelle volonté politique de mettre en place une économie saine et productrice», notera-t-il dans le même sillage. Pertes d’emplois, baisse de productivité… Ce que soulignera pour sa part, Slim Othmani, le PDG de NCA Rouiba et porte-parole du cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE). Pour ce dernier, adopter une liste d’interdictions à l’importation n’est pas la solution idoine pour réduire la facture. «La solution la plus appropriée est de dévaluer encore le dinar, augmenter les taxes douanières et en dernier lieu adopter une méthode de droit douanier par destination. C’est à dire fixer le taux en fonction de la destination du produit importé (transformation industrielle ou revente en l’ état) pour permettre à l’économie de tourner et mettre en place graduellement la vérité des prix», propose Othmani, pour qui cette liste n’a fait qu’entraver le fonctionnement du tissu industriel, engendrant des pertes, même si aucun bilan n’a encore été dressé pour l’heure. «Certes, il y a une baisse de la facture d’importation, mais elle reste minime par rapport aux aspirations et en comparaison avec la perte d’emplois, les recettes fiscales, la productivité et la compétitivité», résume le patron de NCA Rouiba, plaidant carrément pour la suppression d’une telle décision. Une décision qu’il qualifie d’«autoritaire». «Comment un industriel peut-il survivre dans cette instabilité juridique et cette baisse du pouvoir d’achat causée essentiellement par la baisse de l’activité économique, quand le gouvernement s’enferme dans des décisions autoritaires», s’interrogera-t-il par ailleurs. Cette situation n’a pas empêché certains exportateurs, dont les produits ne sont plus autorisés à pénétrer le marché national, de tenter de se repositionner en Algérie, notamment pour les pommes. Dans le cadre de la coopération Algérie-Union européenne (UE), un programme de promotion en faveur de la viande bovine européenne sur le marché algérien sera lancé cette semaine à Alger. Des opérateurs européens y sont attendus afin d’explorer le marché et de discuter des opportunités d’affaires avec les professionnels algériens de la filière de la viande bovine. En effet, dans le cadre des missions de prospection de nouveaux marchés en Afrique, notamment l’Algérie, pour son potentiel de consommation des denrées alimentaires. C’est le cas également pour les pommes, à travers l’initiative «Apples From Europe», qui appuie un groupe polonais pour l’exportation de pommes vers l’Algérie. «Nous savons que les pommes ne sont plus importées. Mais nous voulons être les premiers à reprendre le marché quand l’interdiction sera levée. La situation peut changer», nous dira la représentante d’un exportateur polonais qui a participé à Djazagro et au Salon dédié à l’agroalimentaire organisé précédemment à Oran en mars dernier. C’est dire que même les opérateurs étrangers sont convaincus du caractère provisoire de ces mesures, même si certains trouvent les moyens de contourner ces décisions via des techniques, comme nous l’expliquera Brahim Guendouzi, spécialiste en commerce extérieur. Parlant d’une forme de protectionnisme qui a engendré des mécontentements chez les partenaires étrangers et les importateurs,  M. Guendouzi estime qu’il y a lieu de changer la méthode de travail dans le traitement de ce dossier en associant les organisations professionnelles. Ouyahia rectifie le tir C’est ce que le ministère du Commerce fait, selon les différentes déclarations. «Nous rencontrons les acteurs des différentes filières pour voir ce qu’il y a lieu de rectifier à chaque fois pour ne pas perturber la machine productive», avance-t-on à ce niveau. D’ailleurs, même le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, l’a avoué lors de sa dernière conférence de presse. Il a affirmé que le décret relatif à la liste des produits interdits d’importation «contient certains dysfonctionnements qui seront corrigés», ajoutant que «le gouvernement œuvrera à leur rectification». «Nous avons pris la décision d’arrêter l’importation de certains produits finis, cependant nous avons découvert que la liste nécessite des précisions, du fait que certains produits qui constituent des intrants pour l’industrie locale ont été inscrits dans la liste des produits interdits d’importation (...). Cette erreur sera corrigée», s’est-il engagé. «L’opération de révision de la liste des produits interdits d’importation se fera tous les 3 ou 6 mois. A chaque fois que nous aurons réalisé une autosuffisance dans un produit, il sera ajouté à la liste», précisera-t-il encore. Auparavant, le 12 avril, le nouveau ministre du Commerce, Saïd Djellab, qui a eu à gérer ce dossier avant de remplacer Mohamed Benmeradi a annoncé à partir d’Oran, en marge de la 5e édition du Salon de la production nationale «Mentouj Bladi» que la liste en question sera mise à jour prochainement. Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a annoncé jeudi à Oran la publication prochaine de la liste des produits temporairement interdits à l’importation après l’achèvement de sa mise à jour. Avant son départ, Mohamed Benmeradi avait annoncé pour sa part qu’une cinquantaine de positions sous-tarifaires seront retirées de la liste des 851 produits interdits à l’importation, alors que d’autres seront ajoutés à cette liste. Et ce, en réponse aux préoccupations d’opérateurs économiques et après une évaluation trimestrielle de certains produits indisponibles. Une deuxième évaluation est attendue en juin prochain. Mais, est-ce réellement en réponse aux doléances des producteurs ? Pour nombre d’observateurs, c’est aussi une manière de céder à la pression des lobbies de l’importation. D’où cette annonce d’Ouyahia de rectifier le tir.  

La mémoire de Mai 1945 ressuscitée

L’auteur de Sétif, la fosse commune, Massacres du 8 Mai 1945 récidive. Notre confrère, Kamel Beniaïche, revient, à quelques jours du 73e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, avec une traduction de son ouvrage en langue arabe. Les premiers exemp
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La mémoire de Mai 1945 ressuscitée

L’auteur de Sétif, la fosse commune, Massacres du 8 Mai 1945 récidive. Notre confrère, Kamel Beniaïche, revient, à quelques jours du 73e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, avec une traduction de son ouvrage en langue arabe. Les premiers exemplaires du livre, édité cette fois-ci à compte d’auteur, ont été présentés au grand public, samedi, lors d’une vente- dédicace tenue au Park Mall de Sétif. Notons que le choix du lieu n’est pas fortuit. «Les Sétifiens savent que le Park Mall et le parc d’attractions ont été érigés en lieu et place de l’ancienne caserne coloniale où ont été parqués, torturés et liquidés des centaines de nationalistes en 1945 et durant la Guerre de Libération nationale. La symbolique du choix trouve donc tout son sens», révèle Kamel Beniaïche, ayant tenu à mettre son ouvrage entre les mains d’un large public. Ce dernier est venu en nombre à l’événement organisé au niveau du hall central de l’espace où a été ressuscitée la mémoire de tous ceux et celles qui ont été fauchés par la répression impitoyable et aveugle un mardi 8 mai 1945. Présenté avec une nouvelle couverture, n’ayant besoin d’aucun commentaire, et agrémenté par une 2e préface signée par Dr Bachir Faïd, enseignant et chercheur en histoire moderne à l’université Sétif II (Mohammed Lamine Debaghine), l’ouvrage a été, une fois de plus, bien accueilli par un public intéressé. «A travers son enquête journalistique, l’auteur transmet la mémoire collective d’un peuple qui ne doit pas oublier. Pour la somme des informations rapportées, ce livre doit non seulement prendre une bonne place dans nos bibliothèques, mais être mis à la disposition de nos enfants, collégiens, lycéens et étudiants pour qu’ils connaissent une facette de notre histoire contemporaine. Pour le bien de notre peuple qui a tant souffert, nous devons tout entreprendre pour encourager nos écrivains, artistes, peintres et tous les autres créatures de notre belle et fertile Algérie», déclare, non sans émotion, Mohammed Dib, député et ex-maire de Sétif. Ancien arbitre international et consultant, Salim Oussaci abonde dans le même sens : «Convivial et chaleureux à la fois, ce rendez-vous m’a permis de revoir des amis que je n’ai pas vus depuis un certain temps. Pour combattre ce spleen culturel, la ville de Sétif, ne manquant pourtant pas de moyens, doit aider, soutenir et accompagner les écrivains d’ici et ailleurs. Je profite de l’occasion pour souligner une énième fois que la lecture est la meilleure thérapie contre toutes les formes de violences.» Des férus du livre ont saisi l’occasion pour poser une question qui taraude beaucoup d’esprits : la cité disposant d’un inestimable potentiel ne mérite-t-elle pas un Café littéraire digne de ce nom ? A méditer.   

Témoignages émouvants sur l’homme

Les Amis de la rampe Louni Arezki-Casbah, avec la contribution de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins, ont  organisé, samedi après-midi, à la Bibliothèque nationale d’Algérie, une rencontre commémorative autour de la vie et d
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Témoignages émouvants sur l’homme

Les Amis de la rampe Louni Arezki-Casbah, avec la contribution de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins, ont  organisé, samedi après-midi, à la Bibliothèque nationale d’Algérie, une rencontre commémorative autour de la vie et de l’œuvre du regretté doyen du journalisme, Zahir Ihaddaden.   Décédé le 20 janvier 2018, à l’âge de 89 ans, à Alger, Zahir Ihaddaden était un journaliste et professeur en sciences de l’information et de la communication hors pair.  Ils étaient nombreux ses proches, ses amis et ses anciens étudiants à se succéder au pupitre pour témoigner de la grandeur de l’un des fondateurs, en 1964, de  l’Ecole supérieure de journalisme. Dans son allocution d’ouverture, le président de l’association les Amis de la rampe Louni Arezki, Lounès Aït Aoudia, a mis l’accent sur ce privilège d’évoquer la mémoire d’un homme qui a marqué son époque dans les médias et dans l’histoire. «Le parcours de Zahir Ihaddaden, dit-il, fut riche, dense et fécond. Ce parcours illustre un pan de l’histoire de l’Algérie contemporaine en lutte perpétuelle pour  son indépendance, mené vaillamment, pour ce qui, aujourd’hui, constitue des repères emblématiques en direction de la jeunesse et des générations montantes ». Prenant la parole, Smaïl Oulbesir précise d’emblée qu’il est certes secrétaire général au ministère de la Culture, mais néanmoins, il est venu en qualité d’étudiant rendre hommage à son ancien  professeur. «J’ai été, témoigne-t-il, son étudiant pendant trois ans. Il nous a enseigné l’histoire de la presse et de la communication de masse. J’ai eu l’honneur et le plaisir de l’avoir, aussi, pendant un temps  comme encadreur pour ma thèse de magistère». A la fois militant, médersien, traducteur, écrivain et professeur, Tahar  Gaïd a, lui aussi, loué les qualités humaines du défunt, tout en ne manquant pas de souligner que Zahir Ihaddaden avait, de son vivant, déploré le fait que  les bibliothèques étaient bien fournies en ouvrages consacrés à la spiritualité, au détriment des sciences sociales. Dans une émouvante intervention, la fille du défunt, Wafa Ihaddaden, a articulé ses propos sur le dernier ouvrage de son paternel, Itinéraire d’un militant, paru dernièrement, aux éditions Dahleb. Elle indique que cet ouvrage occupe une place particulière dans le parcours éditorial de son père.  L’ouvrage en question retrace un témoignage à travers le vécu de son père sur une époque d’un pan entier de l’histoire de l’Algérie. «Il recèle, précise-t-elle, également une vision et une conception de cette histoire et des valeurs  d’où elles tirent leurs racines. Cet ouvrage est aux antipodes d’une auto-glorification de l’auteur à l’humilité et à la  modestie légendaires». Elle explique que ce livre est né de l’insistance d’amis et de proches, qui demandaient au défunt de retracer ses mémoires. Pendant un temps, Zahir Ihaddaden a hésité, considérant qu’il n’avait pas grand-chose à raconter. Il y a un peu plus de deux ans, faisant suite à un travail de reconstitution de l’arbre généalogique de la famille, le défunt se consacre dans un premier temps à la rédaction d’un manuscrit sur l’histoire de sa famille intitulé Ma famille. Toujours selon sa fille, il  a composé une galerie de personnages qui ont marqué son enfance et contribué à forger sa personnalité ainsi que les valeurs qui ont fait l’homme qu'il fut par la suite. «L’expérience difficile qu’il avait menée quelques années auparavant dans le monde de l’édition ne l’avait jamais dissuadé de se lancer à nouveau dans l’écriture. Il s’y est investi totalement, méticuleusement et avec méthode. Il prit soin à la fin de cette première partie de soumettre ce manuscrit à la famille. C’est le même cheminement qui, dans une suite logique, l’amena à compléter l’ouvrage d’un deuxième tome retraçant son propre parcours de militant pour l’indépendance, ainsi que les responsabilités assumées après l’indépendance. Il exprimera la même dimension de témoignages historiques, n’hésitant pas à relater des faits longtemps gardés secrets». L’oratrice confie que son papa avait espéré présenter son livre au Salon international du livre d’Alger, mais…en vain. «La connaissance de sa maladie conféra un caractère d’urgence à l’édition de ce livre qu'il voulait tant faire paraître. Le livre est sorti dans un délai record. C’est ainsi que mon père a pu et ce fut pour lui un soulagement et un réconfort de voir sur son lit d’hôpital un premier exemplaire de ses mémoires, deux jours avant qu’il ne rende l’âme. Trop affaibli par la maladie pour le feuilleter lui-même, il a tenu à faire vérifier quelques détails et demandé qu’on lui lise le résumé fait par l’éditeur, et ce, dans ce que furent ses derniers moments de lucidité. Le sort, hélas, a voulu qu’il soit mis en terre le jour même où devait sortir le livre en librairie. Une coïncidence à forte connotation symbolique, s’agissant de quelqu’un qui a voué une grande partie de sa vie à la transmission du savoir. C’est dire, en plus de toute la charge émotionnelle que charrie le dernier souffle de vie d’un être cher, que cet ouvrage est un concentré du vécu et  de l’esprit de  mon père, mais aussi de la nation algérienne, qui a une valeur de testament». Notre collègue et confrère, Hamid Tahri, a souligné, pour sa part, que Zahir Ihaddaden lui a fait l’honneur de préfacer son dernier beau livre Portraits, sorti en septembre dernier. Il précise que sa proximité avec le défunt, il la doit au métier de journaliste qu’il exerce depuis des décennies. Hamid Tahri note que depuis son enfance à Sidi Aïch, à sa retraite en 1984, il a vécu alternativement à Alger, où il réside, et à Toudja,   où il aime se ressourcer, Zahir Ihaddaden a traversé les  décennies à un rythme effréné, mêlant son destin à son pays, l’Algérie, pour laquelle il a combattu pendant la Guerre de Libération et pour laquelle il a livré la grande  bataille du développement dès l’indépendance dans le secteur  des médias, particulièrement. Il a été à l’origine de la corporation de nombreuses générations de journalistes.   «Je le connaissais à travers ses œuvres, notamment en histoire, où il a été le continuateur  de Mohamed Cherif Sahli, son proche parent, qui avait écrit des ouvrages importants sur l’Algérie des origines et des chefs militaires et politiques. En le côtoyant, j’ai senti que Zahir avait de l’estime et de l’admiration respectueuse pour Sahli. Zahir me disait qu’il ne comprenait pas qu’on réduise l’histoire de l’Algérie à la colonisation française, alors que notre pays a une  histoire plusieurs fois millénaire, hélas méconnue et parfois omise. C’est dans cet esprit  qu’il s’est mobilisé  lorsqu’il s’est agi de rééditer les livres de Sahli, notamment le message de Yougourtha et de l’Emir Abdelkader», témoigne t-il. Le chirurgien-dentiste Djamel Sahli a, dans son argumentaire, fait le parallèle entre ses deux regrettés oncles, Mohamed Sahli et Zahir Ihaddaden. Des oncles qu'il qualifie d’«humbles», «discrets», «détenteurs de rigueur et  d’honnêteté intellectuelle». «J’aurais voulu demander aux historiens, aux chercheurs et aux journalistes de dire à chaque fois la vérité sur l’histoire de notre Algérie, même si elle devait nous faire mal», lance, en guise de conclusion, Djamel Sahli à l’assistance.  

Le comédien Mohamed Djedid tire sa révérence

Il a fait rire l’Algérie entière à chaque Ramadhan, dans des feuilletons télévisés à l’humour désopilant, répandant, dans les chaumières algériennes, de la bonne humeur et de la positivité. Mohamed Djedid, le comédien oranais à l’humour in
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Le comédien Mohamed Djedid tire sa révérence

Il a fait rire l’Algérie entière à chaque Ramadhan, dans des feuilletons télévisés à l’humour désopilant, répandant, dans les chaumières algériennes, de la bonne humeur et de la positivité. Mohamed Djedid, le comédien oranais à l’humour inimitable, a tiré sa révérence, hier après-midi au niveau de l’établissement hospitalo-universitaire 1er Novembre d’Oran, où il a été admis, le matin même, dans un état très critique. Il combattait, durant plusieurs mois, une terrible maladie qui le rongeait, mais qui a fini par l’emporter du haut de ses 52 ans, laissant la famille artistique locale orpheline. Dès l’annonce de sa disparition, plusieurs artistes et comédiens oranais se sont rués vers l’EHU d’Oran pour lui rendre un hommage posthume. Sur les réseaux sociaux, les hommages n’ont pas cessé de pleuvoir non plus, minute après minute, saluant la mémoire de cet humoriste hors pair. Il faut dire que cet homme, dont le surnom est «Houari Boudaw», a été adopté par chaque famille algérienne, tant, au fil des années, tout un chacun s’est habitué à le voir sur le petit écran, mais aussi, de temps à autre, dans des longs-métrages. Il jouissait d’une popularité exceptionnelle, qu’il tirait de sa façon de jouer, empreinte d’un parler cru, celui des petites gens des quartiers populaires. Son talent était tel qu’il ne se contentait pas de faire rire les téléspectateurs ; beaucoup de ces derniers, en effet, s’identifiaient à lui, séduits par le choix des personnages qu’il endossait, le plus souvent des antihéros, des pères de famille dépassés, ne sachant plus à quel saint se vouer, mais qui finissaient par surmonter les problèmes en les tournant à la dérision. Avec les comédiens Abdelkader Addad et Bakhta, il formait un trio à l’humour décapant, le fameux «Toulati el amjad», dans lequel il jouait le rôle de Houari Boudaw. Mohamed Djedid est mort hier, mais il continuera à vivre dans le cœur des Algériens. Adieu l’artiste, et merci de nous avoir fait autant rire !  

JSM Béjaïa : Les dirigeants dénoncent

Les dirigeants de la JSM Béjaïa ont tenu à dénoncer le mauvais accueil dont ils ont fait l’objet, samedi dernier à El Eulma, à l’occasion du match face au MCEE comptant pour la 26e journée du championnat de Ligue 2. Selon les responsables de la
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JSM Béjaïa : Les dirigeants dénoncent

Les dirigeants de la JSM Béjaïa ont tenu à dénoncer le mauvais accueil dont ils ont fait l’objet, samedi dernier à El Eulma, à l’occasion du match face au MCEE comptant pour la 26e journée du championnat de Ligue 2. Selon les responsables de la JSMB, la lourde défaite concédée devant l’équipe locale (4-1) serait consécutive aux agressions et agissements des dirigeants et supporters de la formation locale à leur encontre. Le manager général de la JSMB, Brahim Zafour, a tenu à déclarer à ce propos : «Nous avons été mal accueillis et nos joueurs ont été perturbés, et même empêchés de faire les échauffements d’avant-match pour des raisons qu’on ignore. J’ai personnellement subi ces agissements, où les dirigeants ont voulu s’en prendre à moi, m’accusant à tort d’avoir tenté d’approcher leurs joueurs. En tous les cas, le climat n’a pas été favorable pour réaliser un bon résultat, bien que nous ayons fait le déplacement pour réaliser le meilleur résultat possible», accuse le responsable béjaoui. Et d’ajouter : «Cela dit, nos chances restent intactes pour l’accession et nous ferons en sorte de bien négocier les matches restants pour nous mettre à l’abri et réaliser notre objectif.» La défaite concédée par les Vert et Rouge n’a pas affecté le classement, puisque la JSMB reste toujours sur le podium avec 46 points, mais elle est désormais sous la menace des autres formations prétendant à l’accession, en l’occurrence l’ASO Chlef et le CA Bordj Bou Arréridj, revenues à deux points du podium. Désormais, les Béjaouis doivent impérativement bien négocier les matches restants pour se mettre à l’abri d’une mauvaise surprise, afin de décrocher le ticket de l’accession en Ligue 1.

Le groupe au complet

La délégation du club nigérian de Plateau United, adversaire de l’USM Alger en 16es de finale (bis) de la Coupe de la CAF, est arrivée avant-hier à Alger. Le match retour est prévu ce mardi, à 18h, au stade du 5 Juillet à Alger. A l’aller, les
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Le groupe au complet

La délégation du club nigérian de Plateau United, adversaire de l’USM Alger en 16es de finale (bis) de la Coupe de la CAF, est arrivée avant-hier à Alger. Le match retour est prévu ce mardi, à 18h, au stade du 5 Juillet à Alger. A l’aller, les Nigérians s’étaient imposés, à Lagos, sur le score de deux buts à un. Ayant élu domicile dans un hôtel de l’ouest de la capitale, les joueurs de Plateau United, qui ont fait un voyage plutôt usant puisque l’avion de l’Emirates, qui les transportait de Dubaï vers Alger, a dû transiter par Barcelone en raison des conditions météorologiques, se sont entraînés, hier, au stade de Bologhine. Aujourd’hui, la séance est programmée au stade du 5 Juillet à l’heure du match (18h). Les Usmistes, par contre, se sont entraînés, hier, durant la matinée. Le staff technique a disposé, à cet effet, de l’ensemble de ses joueurs, y compris Benkhemassa, ce qui serait un atout supplémentaire en prévision de cette rencontre importante. En tout cas, les Rouge et Noir gardent intactes leurs chances de qualification à la phase des groupes. La différence d’un but est surmontable, même si les derniers résultats du club sont mitigés. A noter, par ailleurs, que les dirigeants de l’USMA ont exprimé avant-hier leur mécontentement par rapport au changement de la domiciliation de Bologhine vers le 5 Juillet. D’après Abdelhakim Serrar, qui a fait une déclaration à l’EPTV, ce sont les responsables de la FAF qui ont demandé à la CAF d’effectuer des visites aux stades de Bologhine et du 20 Août. Il faut rappeler en dernier lieu que la rencontre sera arbitrée par un trio sénégalais. Il s’agit de l’arbitre Maguette Ndiaye, qui sera assisté de ses compatriotes Ababacar Sene et Nouha Bangoura.  

Le CRB à l’heure africaine

Le CR Belouizdad, tout auréolé de son importante victoire face au MC Oran dans sa lutte pour le maintien, est désormais concentré sur la Coupe de la CAF, l’autre challenge des Rouge et Blanc cette saison. La bande à Rachid Taoussi est à 90 minutes
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Le CRB à l’heure africaine

Le CR Belouizdad, tout auréolé de son importante victoire face au MC Oran dans sa lutte pour le maintien, est désormais concentré sur la Coupe de la CAF, l’autre challenge des Rouge et Blanc cette saison. La bande à Rachid Taoussi est à 90 minutes d’une qualification à la phase de poules. Après un jour de repos (hier), les joueurs vont reprendre les entraînements aujourd’hui pour préparer la manche retour des 16es de finale (bis) contre l’ASEC Mimosas qui aura lieu finalement demain (mardi) au stade du 20 Août 1955 à 17h. Hier, le coach marocain du Chabab a consacré une séance de travail pour les joueurs qui n’ont pas pris part au match contre le MCO. Le gros du travail de la séance d’aujourd’hui sera consacré au volet technico-tactique dans l’espoir de contrer l’équipe ivoirienne et surmonter le retard d’un but encaissé à l’aller, le 8 avril dernier, à Abidjan. L’équipe se présentera au grand complet avec le retour des joueurs qui n’ont pas fait le voyage en Côte d’Ivoire, tels que Belaïli, Draoui, Khoudi et Bouchar. En plus du retour de ces joueurs importants, l’entraîneur du CRB s’est réjoui de l’organisation du match au stade du 20 Août 1955 qui permettra aux fans belouizdadis d’être présents en grand nombre. La direction du club phare de Laâqiba a décidé d’accorder 20 millions de centimes aux joueurs, histoire de les motiver davantage en prévision de cette rencontre. A noter que l’équipe de l’ASEC Mimosas se trouve à Alger depuis samedi. La délégation ivoirienne est hébergée à l’hôtel Soltane à Hussein Dey. Deux séances d’entraînement sont au programme de l’équipe au stade du 20 Août, histoire de s’adapter à la pelouse synthétique.  

L’AIE voit le rééquilibrage se poursuivre

L’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui a maintenu vendredi sa prévision de demande de pétrole en 2018 malgré quelques facteurs d’incertitudes, voit le rééquilibrage du marché se poursuivre. L’organisme s’attend à ce que la demand
El Watan - Economie

L’AIE voit le rééquilibrage se poursuivre

L’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui a maintenu vendredi sa prévision de demande de pétrole en 2018 malgré quelques facteurs d’incertitudes, voit le rééquilibrage du marché se poursuivre. L’organisme s’attend à ce que la demande mondiale de pétrole progresse de 1,5 million de barils par jour (mbj) cette année, comme annoncé le mois dernier. Toutefois, les tensions commerciales actuelles entre les Etats-Unis et la Chine représentent un «risque» pour ces prévisions, relève l’AIE. En ce qui concerne le premier trimestre, une «plus forte croissance» de la demande aux Etats-Unis, qui s’explique notamment par une météo fraîche et le démarrage d’un nouveau projet pétrochimique, a été «partiellement compensée» par une croissance de la demande plus faible en Chine. L’AIE a relevé une progression des prix, soutenue notamment par l’instabilité politique au Moyen-Orient. L’incertitude concernant la situation en Syrie et au Yémen «a aidé à propulser le prix du baril de brent au-dessus des 70 dollars». «Il reste à voir si les récents tarifs élevés se maintiendront, et si c’est le cas, quelles seront les implications sur la dynamique du marché», s’interroge l’AIE. Les cours du pétrole avaient chuté à la mi-2014 mais sont depuis remontés, s’établissant fermement au-dessus des 60 dollars le baril dernièrement. Ils ont été soutenus par la décision, fin 2016, des pays producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), associés à d’autres producteurs non membres du cartel, dont la Russie, de limiter leur production. En mars, la production de pétrole a atteint 97,8 millions de barils par jour, les pays producteurs ayant réduit leur production de 800 000 barils supplémentaires par rapport à ce que prévoyait leurs engagements, selon le rapport. Toutefois, «un peu plus d’un tiers» de la réduction de mars est due à un recul «non intentionnel» de la production du Venezuela et du Mexique, précise l’AIE. «Jusqu’à présent, rien n’indique que l’OPEP augmente sa production en réponse aux récents prix plus élevés ou pour compenser la chute de l’offre vénézuélienne», indique le rapport, ce qui devrait permettre la poursuite du rééquilibrage du marché. Les réserves commerciales des pays de l’OCDE ont reculé en février de 26 millions de barils à 2,8 milliards de barils, leur «plus bas niveau depuis avril 2015». A la fin de ce mois, elles n’étaient plus «que de 30 millions de barils au-dessus de la moyenne de cinq ans». Elles pourraient atteindre, voire être en dessous du niveau moyen sur cinq ans, au mois de mai, selon l’AIE, accomplissant ainsi l’objectif prévu par l’accord des pays producteurs. Alors que cet accord court actuellement jusqu’à fin 2018, l’OPEP envisagerait de modifier son objectif pour le fixer à leur moyenne sur sept ans. La prochaine réunion des ministres de l’OPEP et de leurs partenaires aura lieu le 22 juin à Vienne.

«Tout le système économique est orienté vers l’importation»

Propos recueillis par Akli Rezouali   Le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle mise à jour de la liste des produits concernés par les restrictions à l’importation. L’instabilité de la politique observée en la matière ne risque-t-
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«Tout le système économique est orienté vers l’importation»

Propos recueillis par Akli Rezouali   Le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle mise à jour de la liste des produits concernés par les restrictions à l’importation. L’instabilité de la politique observée en la matière ne risque-t-elle pas de pénaliser davantage la sphère productive ? La liste des marchandises soumises au régime de restrictions à l’importation a été arrêtée par le décret exécutif n°18-02 du 7 janvier 2018. Elle comprend une contradiction dès lors qu’elle comporte de nombreux produits utilisés comme inputs par des entreprises de production. Ces dernières ont réagi et l’ont fait savoir au ministère du Commerce. D’où la décision d’épargner peut-être les marchandises utilisées dans la sphère productive du régime des restrictions à l’importation. C’est une correction de la première liste qui est destinée, en premier lieu, à rassurer les producteurs que les prohibitions ne sont pas orientées vers le blocage de la production nationale mais beaucoup plus pour la renforcer. C’est la protection du marché national qui est visée en priorité. En revanche, il faut s’attendre à voir d’autres produits apparaître sur la nouvelle liste dans le cadre de la mise en œuvre de sauvegarde visant à prémunir une ou plusieurs branches industrielles de menaces liées à l’importation massive de produits étrangers similaires. Il est à rappeler que le ministère du Commerce a institué, par arrêté interministériel du 8 janvier 2018, un dispositif de gestion et de suivi des mesures de sauvegarde conformément aux recommandations de la loi de finances 2018. Les barrières non tarifaires imposées au commerce extérieur sont-elles vraiment efficaces pour réduire la facture d’importation ? Les barrières non tarifaires à l’importation ont montré leurs limites dans la plupart des pays et sont décriées par les opérateurs économiques. Depuis 2016, leur mise en application en Algérie, que ce soient les licences d’importation ou le régime des restrictions, a fait des mécontents : importateurs pour la revente en l’état, producteurs nationaux et partenaires commerciaux de l’Algérie, notamment l’Union européenne du fait de l’Accord d’association. Cependant, les contingentements des importations ne suffisent pas pour ramener l’équilibre de la balance commerciale. Il faut faire jouer également deux autres instruments qui ont montré leur efficacité : le tarif douanier et le taux de change. Certes, ils peuvent entraîner une hausse des prix des produits importés, mais les consommateurs et les producteurs seront amenés à faire des arbitrages. C’est le dosage de l’ensemble des mesures de protection ainsi que la concertation avec les associations de producteurs et de consommateurs qui pourraient rendre efficiente une politique commerciale extérieure. Les réformes structurelles annoncées récemment par le gouvernement intègrent une rationalisation des investissements publics à forte intensité d’importation. Quel impact risque d’induire une telle mesure sur l’activité économique ? Le secteur public, à travers les entreprises publiques économiques (EPE), est très dépendant des importations. La contradiction est celle par exemple de l’industrie manufacturière entière (plusieurs branches industrielles) qui ne contribue que pour 5% du PIB, mais en même temps absorbe près des trois quarts des importations alors que ses exportations ne sont que de l’ordre de 2% du total. S’il faut faire des réformes, c’est aller dans le sens de l’inversion de cette logique. En réalité tout le système économique est orienté vers l’importation. D’où la nécessité de changer de modèle de croissance économique. Un véritable défi !   Les limitations aux importations sont-elles de nature à alimenter l’inflation ? Pour le moment, nous n’en sommes pas là. Mais si dans quelques mois, les effets des restrictions quantitatives à l’importation ne sont pas compensés par une part importante de la production nationale, et si le taux de change du dinar par rapport aux monnaies étrangères venait à se déprécier encore un peu plus, alors dans ce cas des tensions inflationnistes pourraient apparaître du fait de l’existence sur le marché d’une demande importante alors que l’offre ne suit pas, surtout si d’autres facteurs venaient à contribuer indirectement à aggraver le déséquilibre.

Les opérateurs économiques s’impatientent

Les opérateurs économiques des secteurs touchés par l’interdiction d’importation de certains intrants, nécessaires à leur activité de fabrication, attendent avec impatience la mise en œuvre de la décision de levée du gel annoncée récemment par
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Les opérateurs économiques s’impatientent

Les opérateurs économiques des secteurs touchés par l’interdiction d’importation de certains intrants, nécessaires à leur activité de fabrication, attendent avec impatience la mise en œuvre de la décision de levée du gel annoncée récemment par le ministère du Commerce. Ayant déjà prévenu contre les conséquences de l’interdiction d’importation des arômes sur la production, le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani, se dit impatient de voir la levée de l’interdiction effectivement mise en application. «Nous sommes en phase d’inquiétude et on souhaite que cette décision de levée d’interdiction soit appliquée le plus rapidement possible», nous dit M. Hamani. Selon lui, la suspension qui frappe l’approvisionnement en intrants ne touche pas uniquement le secteur des boissons, mais plutôt l’ensemble de la filière agroalimentaire qui se voit aujourd’hui privée de matière première indispensable et non disponible localement. «Les stocks sont en rupture dans certaines unités et les travailleurs de beaucoup d’entreprises de production de boissons risquent de se retrouver au chômage technique avant de se retrouver au chômage tout court à la veille du mois de Ramadhan», souligne le président de l’APAB. Et d’affirmer que certaines chaînes de production «sont déjà à l’arrêt ou travaillent à mi-temps en raison de l’indisponibilité des arômes sur le marché local». Pour l’heure, la nouvelle liste négative de laquelle les intrants ont été retirés n’a pas été rendue publique officiellement, mais le président de l’APAB révèle qu’il a été contacté par le ministère du Commerce pour qu’il lui transmette la liste des entreprises souhaitant importer des arômes et les quantités souhaitées. Les autres intrants ciblés par la levée d’interdiction à l’importation concernent la fabrication du plastique. Sur ce point, le président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi), Kamel Moula, souligne qu’il a toujours milité «pour que les producteurs du secteur aient toute la latitude de s’approvisionner à partir des marchés qu’ils veulent, en ce sens que ce sont eux les seuls à même de savoir les quantités d’intrants dont ils ont besoin et la qualité qu’ils leur faut». Selon lui, l’interdiction d’importation des intrants «a été décidée vraisemblablement par erreur» au vu des innombrables préjudices qu’elle engendrerait et qu’on pouvait aisément prévoir. Quant à la disponibilité de certains intrants sur le marché local, le président du Ceimi précise que «les fabricants algériens optent toujours pour le produit local, à condition que ce produit réponde aux normes». Il convient de rappeler que le ministère du Commerce a annoncé, la semaine dernière, qu’une soixantaine de produits seront retirés de la liste de ceux interdits à l’importation, totalisant actuellement quelque 1000 produits, auxquels s’ajouteront une quarantaine d’autres issus des industries du verre et de l’aluminium. Pour ce qui concerne les soixante produits qui feront l’objet de retrait de cette liste, le même responsable a indiqué qu’il est question essentiellement d’intrants nécessaires à la fabrication du plastique, ainsi que les arômes alimentaires, dont l’interdiction a engendré des problèmes d’approvisionnement aux producteurs de boissons.

L’art au service de l’environnement

La protection de l’environnement est l’affaire de tous», ont souligné les artistes qui ont pris part à une rencontre organisée, mercredi, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, à l’invitation du chanteur Zayen, qui a mis  en bra
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L’art au service de l’environnement

La protection de l’environnement est l’affaire de tous», ont souligné les artistes qui ont pris part à une rencontre organisée, mercredi, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, à l’invitation du chanteur Zayen, qui a mis  en branle un projet environnemental. Ce dernier consiste en un clip de soutien à une opération de nettoyage dans plusieurs régions d’Algérie. Il est monté en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou. Karim, du groupe «les Abranis», a parlé de l’importance de ce projet. «Je suis vraiment très heureux d’assister à cette rencontre. On doit aussi chanter pour servir l’écologie», a-t-il dit, tout comme Azouaou Oussadi, qui a, lui aussi, précisé que «cette action est louable. Il faut sensibiliser les gens à faire preuve de civisme au quotidien», a-t-il plaidé. «C’est une rencontre pour la bonne cause», a ajouté la chanteuse Kenza, avant que Rabah Ouferhat n’estime que  «ce travail est extraordinaire». De son côté, Kaci Abderrahmane a rendu hommage aux promoteurs de ce projet, tout en soulignant l’impact positif de cette action. Mouloud Assam  a également expliqué que ce genre d’activités permet aux villes et villages de rester propres. Le poète Slimane Belharet a salué l’initiative de Zayen, qui a décidé de réunir des artistes autour d’un clip sur l’environnement. Pour Nabila Goumeziane, directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, quand une action d’intérêt général est initiée par des artistes, elle peut provoquer un grand impact positif. La même responsable a rappelé qu’une opération de nettoyage est prévue, dans le même sillage, pour aujourd’hui, dans la ville de Tizi Ouzou, en collaboration avec les directions de la wilaya. «Le clip Dda Musa laisse apparaître une consonance linguistique telle que le kabyle, l’arabe, le chaoui, le m’zab, le français, le russe. La chanson est interprétée par une trentaine d’artistes. En Algérie, il existe de nombreuses organisations compétentes en la matière, l’idée étant de mobiliser la population, mais aussi les artistes ayant pris part à l’enregistrement du clip», a souligné l’auteur et animateur de télévision,  Farid Galaxie.

Salim Dada revisite Ibn Arabi avec «L'amour est ma croyance»

Batna De notre envoyé spécial Le compositeur, musicien et musicologue, Salim Dada, continue d'explorer les domaines vastes de la poésie et de la musique. A sa manière. Il vient de puiser dans l'œuvre intense du poète mystique, Al Cheikh Al Akbar I
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Salim Dada revisite Ibn Arabi avec «L'amour est ma croyance»

Batna De notre envoyé spécial Le compositeur, musicien et musicologue, Salim Dada, continue d'explorer les domaines vastes de la poésie et de la musique. A sa manière. Il vient de puiser dans l'œuvre intense du poète mystique, Al Cheikh Al Akbar Ibn Arabi (mort à Damas en 1240), pour composer L'amour est ma croyance, à partir du diwan «Tourjoumane al achouak» (L'interprète des désirs) et «Al foutouhat al makia». «C'est une nouvelle composition pour mettre du soprano arabe, un takht arabi, qui comprend oud, nay et douf, et un orchestre symphonique. Le projet est une collaboration avec le chœur et l'orchestre de l'université  la Sorbonne, à Paris. C'est un projet que j'ai présenté l'année dernière et qui a été lauréat pour 2017/2018. Il est question de dialogue et d'amour», a expliqué Salim Dada, présent aux 4es Journées nationales de la musique classique de Batna (lire interview dans les colonnes d'El Watan Week-end). «J'ai composé un mouachah à partir des poèmes, dont Lakad kountou kabla el yaoum. Il y a une ouverture d'esprit et une ouverture sur les croyances. J'ai tiré le titre de la composition de ce poème. La pièce a été présentée le 16 mars 2018 au grand amphithéâtre de la Sorbonne après dix jours de répétitions denses», a souligné le compositeur. La Marocaine Karima Skalli a été sollicitée pour assurer les chants. Connue pour ses interprétations de chants soufis ou de pièces de musique savantes et classiques arabes, Karima Skalli est souvent comparée à la Syro-Egyptienne Ismahane, pour la tonalité de sa voix et sa manière d'interpréter les chants. «Le takht arabe était assuré par des musiciens tunisiens, algériens et français, alors que l'orchestre de la Sorbonne était dirigé par l'Allemande Corinna Niemeyer. C'est plus qu'une invitation au dialogue ou à un métissage. Je parle aux êtres humains qui partagent les mêmes peines, les mêmes peurs et les mêmes besoins. L'amour fait partie de ces besoins. Si je parle de cela, c'est à cause de ce qui se passe dans le monde aujourd'hui en termes de terrorisme et de bêtise humaine. C'est un message de paix et d'amour», a noté Salim Dada. Sur le plan musical, il a choisi de partager sa composition en quatre mouvements en restant dans le contexte soufi. Il a d'abord commencé par El istihlal, introduction basée sur un dialogue entre oud et orchestre. Il a enchaîné avec un Maoual, un récitatif vocal après un taksim oud, suivi d'un Ibtihal, une invocation d'Allah, et enfin, le point culimant, El Hal (état d'extase). «Dans El Ibtihal, on retrouve la forme du mouachah, alors que dans El Istihlal, j'ai choisi une forme très libre. Dans Hal, le dialogue est entre un soliste et l'ensemble des musiciens selon la tradition du dawr. Là, les musiciens arabes répondent au reste de l'orchestre avec la soliste. Il y a donc un travail de recherche sur la forme et sur l'esthétique et surtout sur la couleur d'orchestre. Dans les modes, il y a le nahawand, le bayati et le sika. Toute une partie d'El Hal est basée sur la sika», a relevé Salim Dada. Il a déjà composé Lounga Nahawand, une forme instrumentale, sorte de danse-symphonie, basée sur un maqam d'origine persane. Salim Dada s'est appuyé sur le Nahawand pour  composer une wasla, Waslet al achwaq, d'une durée d'une heure. Une wasla qui contient aussi des Takasim maoual, un Smai'i, une Lounga, des Mouachah, un Qad et un Mkhiless. «Nous allons produire cette wasla, l'automne prochain, avec l'Opéra d'Alger. J'ai des dates à l'international, mais l'objectif est de la présenter en Algérie, en petit format, c'est-à-dire, un takht, un quatuor à cordes, un soliste et un chœur», a-t-il annoncé. Intérêt pour les instruments antiques Le Nahawand, qui porte le nom d'une ville iranienne, ressemble au mode sahli algérien. Il est utilisé dans le célèbre Mouachah Lama bada ya tathana (qui aurait été écrit par le poète andalous Lissan Dine Ibn Khatib au 13e siècle). Salim Dada s'intéresse aussi aux instruments antiques. Il en a donné la preuve dans le film algéro-tunisien Augustin, le fils de ses larmes, réalisé par l'Egyptien Samir Seif et consacré à une partie de la vie de Saint-Augustin (la période de Carthage). «J'ai fait un travail philologique sur les musiques romaines du IVe siècle. A cet effet, Je suis parti en Sicile et à Rome. J'ai travaillé pour la bande originale du film sur les musiques et les rythmes traditionnels et les percussions anciennes. Comme il n'y a pas de traces écrites, à part quelques récits littéraires, j'ai essayé d'imaginer la musique de l'époque. Une musique jouée à Taghast (Souk Ahras actuellement) et à Carthage (lieux où a vécu Saint-Augustin)», a expliqué le compositeur. Salim Dada a fait partie dernièrement du jury du festival «Istikhbar» en Tunisie, consacré aux écoles de musique. «Il y a une vraie ouverture dans la scène musicale tunisienne par rapport à quelques années déjà. La guitare électrique, les rythmes de jazz, la bossa nova font leur entrée dans les compositions. Sans sacrifier le oud et le nay, les jeunes Tunisiens font de belles choses. En Algérie, il y a aussi un bouillonnement musical, une envie de s'exprimer et de paraître. Mais, il y a des styles qui ont été mis à la marge, comme El Ayta chaouiya, le Yayyay, El Ferda et les vocalités à capella. Aujourd'hui, les productions télévisées dictent les orientations en termes de types d'arrangement et d'esthétique. Les produits les plus promoteurs sont ceux qui ne s'inscrivent pas dans ce genre de consommation massive et industrielle. J'ai l'impression qu'on n'a plus l'esprit d'aventure sur le plan artistique. On veut avoir les résultats rapidement et les plus garantis», a-t-il regretté.

«Je suis un Amazigh qui se sent chez lui partout en Algérie»

Dans cet entretien accordé à El Watan avant le concert qu'il donnera le 27 avril à l'Olympia de Montréal, le chanteur Idir revient, entre autres, sur l'officialisation de Yennayer, son dernier album ainsi que sur ses deux derniers concerts donnés en Alg
El Watan - Culture

«Je suis un Amazigh qui se sent chez lui partout en Algérie»

Dans cet entretien accordé à El Watan avant le concert qu'il donnera le 27 avril à l'Olympia de Montréal, le chanteur Idir revient, entre autres, sur l'officialisation de Yennayer, son dernier album ainsi que sur ses deux derniers concerts donnés en Algérie. Il annonce aussi une tournée nationale pendant la saison estivale, qui débutera au cours du mois de Ramadhan. Montréal De notre correspondant   Vous venez à Montréal une fois tous les trois ans en moyenne. Est-ce que votre public montréalais a des attentes particulières ? Je viens quand on m'appelle. Si je suis disponible, il n'y a pas de problème. Mais je ne fais pas de calcul. Parce que c'est loin, les gens ont peut-être moins l'occasion de voir leurs artistes. On leur propose un programme un peu spécial avec les chansons les plus en vue qu'ils aiment bien. On est obligé de tabler un peu sur une nostalgie. Sinon la prestation est la même, avec les mêmes musiciens. Pour moi, le public est le même où que je sois. Maintenant, je tiens compte du contexte sociologique de la ville. On ne parle pas à un public de Paris comme on parle à celui de Montréal, qui vivent des réalités différentes. A Montréal, comme c'est une immigration choisie, il y a une bonne qualité d'écoute et d'échange entre le public et moi. Les gens demandent les chansons du nouvel album pendant les concerts. La chanson avec Cabrel, celle avec Aznavour et aussi deux autres se démarquent. Votre album a bouclé une année le 7 avril. Racontez-nous cette première année ? Sur le plan commercial, il a très bien marché et il marche toujours bien d'ailleurs. Au niveau de la conception, il était normal que je fasse un album pareil. Parce que je vis en France avec des réalités bien françaises – je suis Algérien de nationalité. C'est un pays que j'aime et j'aime ses enfants. C'est tout à fait naturel pour moi que je reprenne à ma manière avec des chanteurs français leurs chansons. Il n'y avait aucune raison pour que je ne le fasse pas. Comment avez-vous vécu vos deux concerts en Algérie après 38 ans d'absence de la scène algérienne ? Cela s'est fait parce que je l'ai moi-même décidé. Après des années de sollicitations pour venir chanter en Algérie, que j'ai toujours refusées. Il y avait d'abord la reconnaissance de tamazight comme langue nationale. Mais c'est son officialisation qui a changé la donne. Elle signifiait pour moi l'arrivée de quelque chose que j'avais souhaitée depuis longtemps. Je ne voulais pas chanter tant qu'il n'y avait pas ces deux choses-là. Parce que je pouvais venir chanter en Algérie en tant qu'Algérien, mais je n'étais pas un Algérien à part entière. Depuis, il n'y avait pas de raison pour moi de dire non. Quarante ans sans chanter dans mon propre pays, je vous assure que ça m'a coûté cher émotionnellement. C'est mon pays et je me suis interdit d'y chanter. Je devais rester cohérent avec mes idées. Le premier soir, j'étais mal à l'aise, peut-être que ça ne s'est pas vu, mais je l'étais. Vous vous imaginez rentrer chez vous et chanter devant des gens qui n'étaient même pas nés quand vous y avez chanté pour la dernière fois. Et quand vous voyez des vieux qui viennent pleurer en vous disant : «Je ne pensais pas vous voir chanter avant de mourir», c'est émouvant. Après, on se dit que finalement c'est la faute à tout le monde. C'est la société qui voulait ça. C'est le verrouillage des gens et le côté obtus de leur caractère qui ne veulent rien laisser passer. Le deuxième concert, j'étais plus à l'aise. Il y avait énormément de jeunes. Ce n'est pas mal pour un papy ! On annoncé une tournée dans toute l'Algérie. Pour quand la prévoyez-vous ? On m'a dit qu'en Algérie, il n'y avait pas partout de salles assez grandes pour contenir un grand nombre de gens, et donc il faut attendre les beaux jours pour des concerts en plein air. J'aimerais bien que ce soit pendant le Ramadhan qui est un mois propice aux spectacles.Il y aura des concerts à Alger, Oran, Annaba et Constantine, entre autres. En allant chanter dans des contrées qui ne sont pas kabyles, j'exprime aussi le fait que je suis Algérien. En tant que Kabyle, je vais chanter où je veux en Algérie et il n'y a pas de raison à ce qu'on ne me reçoive pas à tel ou tel endroit en Algérie. Comment se porte la revendication berbère en Algérie ? Elle se porte un peu comme tout le reste. C'est-à-dire, les échantillons de population sont divisés en plusieurs groupes. Il y a les gens qui soutiennent pur et dur qui sont dans les extrêmes, que ce soit de ce côté ou de l'autre. Il y a ceux qui essaient d'être raisonnables avec la société dans laquelle ils vivent et avec eux-mêmes. Il y a les intellectuels. Il y a les politiques. Tout ça ne va pas toujours bien ensemble. De toute façon, quel que soit ce pour quoi on se bat, il y a une chose à laquelle il faut quand même déjà penser, c'est de créer un semblant d'Etat de droit. Ce n'est qu'à partir de là qu'on peut parler de la liberté de l'autre, des échanges, de la culture. Il y a beaucoup de gens de bonne volonté qui appartiennent aux arcanes du pouvoir et qui ont vraiment envie de faire des choses, il ne faut pas non plus leur jeter la pierre. Mais le manque de confiance fait que le doute s'installe. Alors qu'est-ce que je fais ? Je continue mon bonhomme de chemin. Je continue à faire de la musique, à dire ce que je pense haut et fort sans tenir compte de quiconque. Parce qu'il n'y a rien qui est au-dessus de mon identité. J'aime ce pays, j'y ai fait mon service national, je l'ai servi. Donc, j'ai fait mes devoirs. Il faut bien que je revendique mes droits. C'est simple. Vos concerts prévus un peu partout en Algérie aideront beaucoup d'Algériens à cheminer vers une réappropriation de leur culture berbère... Si j'y arrive oui ! C'est l'acte de quelqu'un qui est amazigh et qui se sent chez lui partout en Algérie, comme il peut se sentir algérien en Kabylie. Soit on partage nos rêves et nos aspirations, on a un horizon commun. Soit on ne peut rien faire. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes chanteurs kabyles ? Aucun ! Je ne peux pas donner de conseil. Je peux donner un avis. Si je pouvais leur dire une chose c'est qu'ils soient eux-mêmes. Ne pas dire amazigh juste parce que c'est vendeur. Il faut aller au bout de son âme et être honnête d'abord avec soi-même pour l'être avec les autres.   Nous sommes à la veille du 38e anniversaire du Printemps berbère. Récemment, Yennayer a été reconnu et promu fête nationale. Comment avez-vous vécu cette annonce ? C'est une très très bonne étape pour nous (Algériens, ndlr). Parce qu'en officialisant Yennayer, on officialise toute l'histoire de l'Algérie. Pas simplement à partir du XIIIe siècle. Yennayer est là depuis la nuit des temps, qui n'a rien à voir avec l'arrivée des autres «visiteurs». C'est quand même un bon pas en avant. J'ai été un peu surpris de l'annonce bien que j'avais eu des échos avant. J'ai su que la situation allait quand même être déverrouillée. Il était temps. Tamazight n'est pas là pour gêner une autre langue ou pour gêner le peuple ou pour l'empêcher d'avancer. Cette langue est là parce qu'elle doit être là, c'est sa place. Parfois, on vous attaque sur les réseaux sociaux ? Je gère en ne faisant pas attention. Même si c'est très dur. Mais je ne suis pas là pour essayer de plaire aux gens ou de faire ce qu'ils ont, eux, envie que je fasse. Je suis un individu à part entière. J'ai ma position vis-à-vis de la Kabylie et de l'Algérie. Elle est mienne. Maintenant, les autres, ils font ce qu'ils veulent. J'ai apporté des choses à la langue amazighe, à la culture, à la musique, etc. Qu'ils fassent de même. Qu'est-ce qu'ils attendent ? Les insultes n'ont jamais rien amené de toutes les façons.

La faillite

Le football algérien ne cesse d’emprunter des virages dangereux. Un jour il finira au fond du précipice, d’où il ne réapparaîtra plus. A force de jouer avec le feu, il finira par se brûler. Ce qui s’est passé vendredi au stade Chahid Hamlaoui à
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La faillite

Le football algérien ne cesse d’emprunter des virages dangereux. Un jour il finira au fond du précipice, d’où il ne réapparaîtra plus. A force de jouer avec le feu, il finira par se brûler. Ce qui s’est passé vendredi au stade Chahid Hamlaoui à Constantine renseigne parfaitement sur l’état de putréfaction qu’il a atteint. La violence, le chauvinisme et tous les maux qui sont venus se greffer sur le football l’ont irrémédiablement condamné à une mort certaine et sans condition. Le football n’a pas bénéficié de l’aide et assistance qu’il devait recevoir de la part de tous ceux qui gravitent autour de la balle ronde. Il est victime d’une forme de démission pernicieuse, volontairement planifiée (?). Les actions, programmes, stratégies et plans prétendument mis en branle pour éradiquer la violence dans les stades ne sont en fait que de la poudre aux yeux, du baratin, du verbiage, des vœux pieux avec nul effet sur la bête immonde qui frappe quand elle veut et qui a survécu à tous les plans de bataille concoctés contre elle,parce qu’ils n’ont jamais puisé leur existence et actes dans un farouche engagement contre la violence appuyé et adossé à une stratégie pensée, réfléchie, maturée. Que de temps perdu consacré à des réunions folkloriques, aux discours et promesses indigents, à des milliards de dinars dépensés sur l’autel d’une prétendue lutte contre la violence dans les stades. Les dramatiques incidents du week-end à Constantine et Oran, après ceux passés sous silence dans les différents stades de ce grand pays, font craindre le pire. Des pays et leurs fédérations sont venus à bout de ce chancre qu’est la violence dans les stades grâce à des stratégies de lutte qui ont pris en considération tous les paramètres liés à l’organisation du premier spectacle vivant dans le monde qu’est le football. Les résultats ont rapidement suivi. En Algérie la situation n’a eu de cesse d’empirer faute de véritable stratégie dans ce domaine. Toute la différence est là. Ailleurs, les programmes et plans de lutte ont été élaborés avec un seul objectif. Leur concrétisation rapide et efficiente. Dans le domaine de la lutte contre la violence, il y a un triptyque immuable. Action-réaction-anticipation. Ceux qui réussissent le mieux et le plus rapidement sont ceux qui sont dans l’anticipation dès le départ. Malheureusement cet élément du triptyque énoncé ne figure même pas dans les fondamentaux de la lutte contre la violence dans les stades. Au rythme où se déroule la pellicule du film morbide, le pire est à craindre. Les séminaires, conférences et autres débats creux sur le sujet n’écarteront jamais le spectre de la violence, ni ses dangers. Que d’années perdues à organiser de grandes kermesses, de dinars dépensés pour un résultat misérable. Le combat contre la violence dans les stades n’a pas encore commencé. Du moins le vrai, pas celui des salons, discours bateau et petits-fours. Ce qui s’est passé vendredi à Constantine et Oran illustre la faillite des politiques, stratégies et options élaborées et suivies depuis plus de 20 ans.

Une centaine de blessés et 76 personnes arrêtées

Plus de 100 personnes ont été blessées, hier, lors des incidents ayant éclaté entre les supporters de la JS Kabylie et du MC Alger d’un côté, et ces derniers et les forces de l’ordre de l’autre. En l’absence de bilan officiel, des informatio
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Une centaine de blessés et 76 personnes arrêtées

Plus de 100 personnes ont été blessées, hier, lors des incidents ayant éclaté entre les supporters de la JS Kabylie et du MC Alger d’un côté, et ces derniers et les forces de l’ordre de l’autre. En l’absence de bilan officiel, des informations concordantes ont fait état de l’arrestation de 76 individus, coupables de vandalisme et d’agressions à l’encontre des policiers faisant partie de l’impressionnant dispositif mis en place par la sûreté de la wilaya de Constantine, laquelle a mobilisé pour la circonstance plus de 5000 éléments. Il est à signaler que le siège du Mouloudia de Constantine, la «Coupole», attenant au complexe Hamlaoui, a été saccagé et pillé par les supporters du MCA que l’on a fait transiter par-là, de manière à ce qu’il n’y ait aucun contact entre eux et la galerie kabyle. Dans ce même contexte, les supporters du CS Constantine ont tenu à dénoncer les propos de Nakkache, Cherif El Ouazzani et le capitaine Hachoud, qui les ont ouvertement accusés d’avoir participé activement aux événements, en s’en prenant notamment à quelques joueurs sur le terrain, et ce à l’issue de la rencontre.  

Les Canaris reprennent du poil de la bête

La qualification des Canaris à la finale de la coupe d’Algérie aux dépens du MCA, a permis à la JSK de reprendre sa popularité d’antan après une période d’incertitude, notamment avec la série de mauvais résultats enregistrés en début de saiso
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Les Canaris reprennent du poil de la bête

La qualification des Canaris à la finale de la coupe d’Algérie aux dépens du MCA, a permis à la JSK de reprendre sa popularité d’antan après une période d’incertitude, notamment avec la série de mauvais résultats enregistrés en début de saison. Les Jaune et Vert reprennent du poil de la bête en se réconciliant avec leur public. L’entraîneur de la JSK, Youcef Bouzidi, revoit désormais ses objectifs à la hausse. Venu pour gérer une période conjoncturelle, marquée par une situation d’instabilité au sein du club, Bouzidi a réussi à rétablir la sérénité et permis à ses poulains de sortir de la zone rouge et de se prémunir de la relégation. Il a aussi fait un grand challenge dans l’épreuve populaire. «Maintenant, notre objectif est de s’adjuger la coupe d’Algérie. Mes joueurs ont fait un grand match face au MCA avec une victoire amplement méritée. Ils sont en mesure de remporter le trophée. La tâche n’était pas facile, surtout lorsqu’on sait qu’on a joué deux clasico en dix jours. Malgré tout, ils ont pu gérer le match jusqu’à la fin, joué dans un climat de deuil suite au crash de l’avion militaire. Nous avons  une pieuse pensée pour les victimes», a déclaré le coach de la JSK qui a ajouté, sur un autre volet : «Nous avons donné notre réponse à ceux qui croyaient que le match allait être arrangé, surtout après notre victoire face au MCA, à Tizi Ouzou.» Estimant que la qualification de ses poulains est historique du fait qu’elle intervient dans une période très difficile. «Je suis content et heureux de cette qualification, car elle intervient au moment où le club traverse une situation difficile. Les joueurs, conscients de la situation, sont engagés sur deux fronts, assurer le maintien en Ligue 1 et s’imposer en coupe d’Algérie. Il s’agit d’une mission très difficile mais pas impossible. Maintenant, sur le plan psychologique, le moral des joueurs est au beau fixe. Il nous reste quelques matchs  difficiles que nous devons aborder avec beaucoup de sérénité afin d’améliorer notre classement car, faut-il le rappeler, la JSK reste parmi les meilleurs clubs d’Algérie», a-t-il laissé entendre. Par ailleurs, notons qu’après la fin du match, les rues étaient  bondées au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. 

Importations : La nouvelle liste négative publiée prochainement

Une nouvelle liste de produits temporairement interdits à l’importation sera prochainement publiée, après l’achèvement de sa mise à jour. C’est ce qu’a annoncé, jeudi à Oran, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, lors d’un point de press
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Importations : La nouvelle liste négative publiée prochainement

Une nouvelle liste de produits temporairement interdits à l’importation sera prochainement publiée, après l’achèvement de sa mise à jour. C’est ce qu’a annoncé, jeudi à Oran, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, lors d’un point de presse organisé en marge de la 5e édition du Salon de la production nationale, sans préciser pour autant la nature de ces produits ni le nombre de ceux qui seront retirés de la «blacklist». Le directeur de cabinet du ministère du Commerce, Lyes Ferroukhi, avait annoncé, la semaine passée, qu’une soixantaine de produits seront retirés de cette liste, totalisant actuellement quelque 1000 produits, auxquels s’ajouteront une quarantaine d’autres issus des industries du verre et de l’aluminium. Pour ce qui concerne les 60 produits qui feront l’objet de retrait de cette liste, le même responsable a indiqué qu’il est question essentiellement d’intrants nécessaires à la fabrication du plastique, ainsi que les arômes alimentaires, dont l’interdiction a engendré des problèmes d’approvisionnement aux producteurs de boissons. Il y a lieu de rappeler qu’en février dernier, le ministère du Commerce a annoncé l’exclusion du régime des restrictions à l’importation de cinq produits (intrants) classés dans cinq sous-positions tarifaires. Il s’agissait des plaques, feuilles, bandes, rubans, pellicules et autres formes plates, auto-adhésifs, en matière plastique, en rouleaux d’une largeur excédant 20 cm, revêtus et non revêtus d’impressions ou d’illustrations, et ce, à l’exclusion de ceux importés par les producteurs et transformateurs. Sont également exclus du régime des restrictions à l’importation, des sacs d’emballage pour produits alimentaires, en polymères d’éthylène, à l’exclusion des sacs aseptiques pour l’emballage des produits alimentaires. L’exclusion a aussi touché les sachets, les autres sacs, pochettes et cornets en polymères d’éthylène, à l’exclusion des sacs d’emballage destinés pour l’empaquetage de tous les produits d’hygiène, importés par les producteurs ou les transformateurs. A l’exclusion des sacs aseptiques pour l’emballage des produits alimentaires, les sacs d’emballage alimentaire, en autres matières plastiques, figurent également dans la liste des produits exclus du régime des restrictions à l’importation. Aussi, la Commission de sauvegarde de la production nationale a tenu, depuis le début de l’année 2018, quatre réunions avec des filières industrielles.  

Pétrole : Les cours au plus haut depuis fin 2014

Les prix du pétrole progressaient hier en cours d'échanges européens, le WTI atteignant un nouveau sommet en plus de trois ans, en raison du risque géopolitique et après le rapport mensuel de l'AIE. Hier, vers 10h GMT, le baril de brent de la mer du N
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Pétrole : Les cours au plus haut depuis fin 2014

Les prix du pétrole progressaient hier en cours d'échanges européens, le WTI atteignant un nouveau sommet en plus de trois ans, en raison du risque géopolitique et après le rapport mensuel de l'AIE. Hier, vers 10h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 72,32 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de jeudi. Il évolue non loin de son plus haut de mercredi à 73,01 dollars. Selon les analystes, le marché pétrolier avait les yeux rivés sur la Syrie et le risque de frappes militaires, avec des craintes d'escalade entre les Etats-Unis et la Russie. Aussi, les tirs de missiles sur l'Arabie Saoudite, depuis le Yémen, n'ont rien arrangé. Il faut dire également que les prix n'étaient pas seulement tirés vers le haut par le contexte géopolitique, mais aussi par les fondamentaux, si l'on en croit de récents rapports dont celui de l’Opep. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a indiqué, jeudi, que l'excédent de stocks de pétrole mondiaux est en passe d'être résorbé grâce à la forte demande et à la baisse de sa production. «Les stocks de pétrole dans les pays développés ont baissé de 17,4 millions de barils par jour en février à 2,854 milliards de bpj, soit 43 millions de bpj seulement au-dessus de leur moyenne sur cinq ans», précise le rapport de l’Opep. Et de souligner que «la prévision de solide croissance mondiale pour 2018, les données positives des ventes automobiles des derniers mois et la hausse de la consommation de produits pétroliers aux Etats-Unis, en janvier, devraient soutenir la demande d'essence et de produits distillés». L’Organisation a indiqué, par ailleurs, que les taux de conformité à l'accord de plafonnement élevés devraient renforcer la stabilité du marché et soutenir les marchés du brut et des autres produits pétroliers dans les mois à venir. «Nous sommes parvenus à un taux de conformité de plus de 150%», a précisé le secrétaire général de l'Organisation, Mohammed Barkindo, dans une interview à Reuters. Il a ajouté s'attendre à ce que le marché pétrolier mondial se rééquilibre entre les deuxième et troisième trimestres, soit plus tôt que prévu. L'accord d'encadrement de la production entre l'Opep et ses alliés est entré en vigueur le 1er janvier 2017 et court jusqu'à la fin 2018. Le cartel discutera des prochaines étapes lors de sa réunion à Vienne en juin.         

Un PCD négocié et concerté à partir de septembre prochain

Plusieurs communes concernées par ce programme inédit en Algérie, mais qui a fait ses preuves dans plusieurs pays ayant pris conscience que le développement ne se décrète pas du haut vers le bas, mais se construit du bas vers le haut. Emanant de la v
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Un PCD négocié et concerté à partir de septembre prochain

Plusieurs communes concernées par ce programme inédit en Algérie, mais qui a fait ses preuves dans plusieurs pays ayant pris conscience que le développement ne se décrète pas du haut vers le bas, mais se construit du bas vers le haut. Emanant de la volonté à la fois des élus locaux et de l’administration au niveau local, ainsi que des citoyens et des opérateurs économiques, des PCD (plan communal de développement) de nouvelle génération seront élaborés à partir de septembre prochain dans dix communes pilotes, engagées dans le programme Capdel pour un développement local concerté. Premiers pas d’une décentralisation voulue à la fois par les collectivités locales et par l’administration centrale, soutenu par l’Union européenne et le PNUD, le Capdel est un laboratoire de développement local concerté, guidant les communes sélectionnées dans l’apprentissage d’une gestion locale tenant compte des potentialités économique, sociale et culturelle de chaque région. Djanet, Timimoun, Messaad, Babar, El Khroub, Beni Maouche, Djemila, Tigzirt, Ouled Ben Abdelkader et Ghazaouet sont les communes concernées par ce programme inédit en Algérie, mais qui a fait ses preuves dans plusieurs pays ayant pris conscience que le développement ne se décrète pas du haut vers le bas, mais se construit du bas vers le haut. «Le programme Capdel a parachevé l’élaboration d’un guide méthodologique concernant la méthode d’élaboration des PCD qui seront engagés lors de la prochaine rentrée», indique Mohamed Dahmani, directeur national du Capdel, lors d’une journée d’information sur ce programme, organisée jeudi dernier au CIC. L’inspecteur général au ministère de l’Intérieur, Abderrahmane Sadini, a pour sa part souligné que de nouveaux mécanismes accompagneront l’encouragement du développement local, citant l’élaboration prochaine d’une nouvelle loi sur les collectivités locales et sur la fiscalité locale. Le représentant résident du PNUD en Algérie, Eric Overvest, a proposé de son côté que le Capdel soit élargi à d’autres acteurs, notamment aux wilayas afin de réussir le modèle algérien de développement. «Un appui au développement local passe nécessairement par un travail renforcé au niveau wilayal, où se trouve la prise de décision déconcentrée sur les politiques et les budgets publics», affirme-t-il, soutenant que les expertises en développement se trouvent généralement au niveau de la wilaya plus que dans les communes. M. Overvest estime que l’approfondissement de la dimension de développement économique local du Capdel et son extension au niveau wilayal auront un impact plus important sur l’objectif de développement. La journée d’information sur le Capdel a permis en outre de présenter les expériences de la ville d’Izmir en Turquie et de Valence en Espagne, et le succès des politiques de décentralisation à travers, notamment, la création d’agences de développement local répondant aux besoins spécifiques de ces régions. Les représentants de ces villes ont souligné l’importance du travail concerté entre tous les acteurs pour la réussite du projet de développement local, ainsi que l’importance d’offrir des facilitations aux investisseurs.

Barça, les records, remède à la «rimonta» ?

Le FC Barcelone s’en remettra-t-il ? Assommé par la remontée fantastique de l’AS Rome (3-0) mardi en Ligue des champions, le leader du championnat d’Espagne reçoit aujourd’hui Valence, troisième, avec deux records d’invincibilité en jeu et l’
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Barça, les records, remède à la «rimonta» ?

Le FC Barcelone s’en remettra-t-il ? Assommé par la remontée fantastique de l’AS Rome (3-0) mardi en Ligue des champions, le leader du championnat d’Espagne reçoit aujourd’hui Valence, troisième, avec deux records d’invincibilité en jeu et l’obligation de se requinquer. Le mal de crâne n’est toujours pas passé à Barcelone après l’humiliation de la «rimonta» romaine et l’élimination en quarts de l’épreuve reine européenne. Le club catalan rêvait d’un triplé Liga-Coupe-C1 ? Il doit désormais se contenter de viser un doublé à sa portée : il disputera la finale de Coupe du roi le 21 avril contre Séville et le championnat est bien engagé (1er, 79 pts) avec 11 longueurs d’avance sur l’Atlético Madrid (2e, 68 pts). «On doit panser les blessures. Il y a d’autres compétitions et on doit essayer de les gagner, parce qu’on n’a rien gagné pour l’instant», a lancé l’entraîneur Ernesto Valverde, très critiqué pour son positionnement défensif à Rome. Difficile de croire que le leader invaincu et intouchable de la Liga ait pu ainsi chuter en C1, mais l’enchaînement des matches, notamment en Coupe du roi en janvier, semble se faire sentir dans un mois d’avril décisif. Pour ne rien arranger, le Barça accueille aujourd’hui une équipe de Valence en pleine confiance (3e, 65 pts) qui rêve de son premier podium en Liga depuis 2012, dans le sillage de l’international espagnol Rodrigo: 6 buts en 5 journées. Mais le Camp Nou a Lionel Messi (29 buts en Liga) et espère retrouver un peu le sourire : une 39e journée sans défaite permettrait au Barça de détenir la plus longue série d’invincibilité de l’histoire de la Liga, devant la Real Sociedad (38 journées entre 1979 et 1980). Le club catalan égalerait aussi le meilleur démarrage de l’histoire du championnat en restant invaincu après 32 journées, comme cette même Real Sociedad il y a 38 ans, avec le rêve de devenir la première équipe depuis les années 1930 à achever la Liga sans la moindre défaite.  

Choc Bayern Munich contre Real Madrid

C’est une finale avant l’heure : le Bayern Munich défiera le double tenant du titre, le Real Madrid, en demi-finales de la Ligue des champions, selon le tirage au sort effectué hier au siège de l’UEFA à Nyon. L’autre affiche, entre Liverpool e
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Choc Bayern Munich contre Real Madrid

C’est une finale avant l’heure : le Bayern Munich défiera le double tenant du titre, le Real Madrid, en demi-finales de la Ligue des champions, selon le tirage au sort effectué hier au siège de l’UEFA à Nyon. L’autre affiche, entre Liverpool et l’AS Rome, sera un remake de la finale de 1984 gagnée par les Anglais (1-1; 4 tab 2). Les matches auront lieu les 24 et 25 avril (aller) et 1er et 2 mai (retour). La finale se jouera à Kiev le 26 mai. L’ex-Ballon d’or Andrei Shevchenko, préposé au tirage, a donc eu la main lourde : le Bayern et le Real, c’est 17 Ligue des champions à eux deux, dont 12 pour le club de Madrid, record du genre. Le Real est actuellement porté par son extraterrestre Cristiano Ronaldo, sur qui le temps ne semble pas avoir d’effet. A 33 ans, il en est à 15 buts cette saison en C1, ce qui porte son total à 120 en 150 matches de la plus prestigieuse compétition de clubs. Ce tirage au sort est tombé presque au même moment où le Bayern a choi-si son futur entraîneur pour la saison prochaine, Niko Kovac, actuel coach de Francfort. Le technicien en ce moment aux commandes du Bayern, Jupp Heynckes, rêve de partir sur un nouveau sacre européen, lui l’homme du triplé historique en 2013 (Ligue des champions, Bundesliga, Coupe d’Allemagne). Sur le papier, la Roma semble l’équipe la plus faible, mais Liverpool devra se méfier : le Barça de Lionel Messi, a appris cette semaine à ses dépens le sens du mot «rimonta», éliminé 3 à 0 en quart retour après avoir gagné l’aller 4 à 1.  

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