Algeria



Benaldjia envoie les Canaris en finale

Le début de la rencontre a été très prudent, aussi bien de la part des Canaris que de celle des Mouloudéens. Les joueurs se contentant de jauger leurs forces et faiblesses respectives, en tentant, de temps à autres, de timides incursions dans la défens
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Benaldjia envoie les Canaris en finale

Le début de la rencontre a été très prudent, aussi bien de la part des Canaris que de celle des Mouloudéens. Les joueurs se contentant de jauger leurs forces et faiblesses respectives, en tentant, de temps à autres, de timides incursions dans la défense adverse. La pression était telle que même Hachoud, habitué aux raids souvent dangereux sur son côté droit, a rarement quitté sa zone. Il faut dire que le dispositif mis en place par les deux entraîneurs, Bouzidi et Casoni, a fait que les gardiens Asselah et Chaâl ont passé une première période tranquille. Cependant, les choses auraient pu se décanter si le juge de touche Benhamouda n’avait pas levé son drapeau pour des positions de hors jeu imaginaires des attaquants de la JSK (25’ et 29’). A la 32’, Chaâl, en parfait libéro, a été obligé de sortir de sa surface pour éloigner de la tête un ballon convoité par Benyoucef. Même si le début de la seconde période a donné de l’espoir au nombreux public de pouvoir enfin assister au sommet tant attendu, les débats n’ont pas tardé à s’enliser de nouveau, et hormis l’action menée par Radouani, qui a débordé et centré sur Benaldjia lequel, surpris par le ballon, n’a pu saisir la précieuse occasion (53’), le tir fulgurant de Derrardja qui est passé à quelques centimètres du poteau droit d’Asselah (69’), et le tir de Yattou à la 83’, il ne s’est pas passé grand-chose sur le terrain, si l’on excepte, bien sûr, les nombreux accrochages et prises de bec entre des joueurs, incapables de s’élever à la hauteur de l’événement. Le premier quart d’heure des prolongations a été sauvé par un coup franc excentré de Derrardja, qui est venu mourir sur la transversale du gardien kabyle (102’), le second, par un déboulé de Boukhanchouche conclu par un puissant tir sur lequel Chaâl a dû étaler toute sa classe pour éviter la balle du break (117’). La séance des tirs au but a finalement souri aux Kabyles, et c’est le tir de Benaldjiaqui qui a entériné la qualification de la JSK à la finale de la 54e édition de la coupe d’Algérie. Il est à signaler qu’outre les échanges d’amabilités entre les 22 acteurs sur le terrain, des heurts entre les supporters du MCA et les forces de l’ordre ont eu lieu à la mi-temps, retardant la reprise de quelques minutes, de même que des jets de pierres, émanant sporadiquement des deux galeries, ont marqué la rencontre.

Coupe d'Algérie : La JS Kabylie se qualifie pour la finale face au MC Alger

La JS Kabylie s'est qualifiée vendredi pour la finale de la coupe d'Algérie (seniors/messieurs) de football, en dominant  le MC Alger aux tirs au but 5-4 (0-0, après prolongations) en demi-finale disputée au stade Hamlaoui de Constantine. La deuxièm
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Coupe d'Algérie : La JS Kabylie se qualifie pour la finale face au MC Alger

La JS Kabylie s'est qualifiée vendredi pour la finale de la coupe d'Algérie (seniors/messieurs) de football, en dominant  le MC Alger aux tirs au but 5-4 (0-0, après prolongations) en demi-finale disputée au stade Hamlaoui de Constantine. La deuxième demi-finale se jouera le samedi 14 avril, entre l'USM Bel-Abbès qui recevra le petit poucet, le CR Zaouia. Ce sera à partir de 16h00, au stade du 24-Février 1956 de Sidi Bel-Abbès.   La finale de l'épreuve est programmée le mardi 1er mai 2018.

FIFA : l’Algérie 62e mondiale

La sélection algérienne de football a perdu deux places par rapport au dernier classement du mois de mars. L’Algérie se retrouve désormais à la 62e place avec 553 points. Elle se retrouve onzième au niveau africain, loin derrière la Tunisie (14e) et
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FIFA : l’Algérie 62e mondiale

La sélection algérienne de football a perdu deux places par rapport au dernier classement du mois de mars. L’Algérie se retrouve désormais à la 62e place avec 553 points. Elle se retrouve onzième au niveau africain, loin derrière la Tunisie (14e) et le Sénégal et la Répubique démocratique du Congo, respectivement 28e et 38e. Ce recul s’explique par la dernière défaite concédée à Graz, en Autriche, par les Verts face à l’Iran sur le score de 2 buts à 1. L’Allemagne est toujours en première position du classement, avec un total de 1533 points, suivie du Brésil (1384 points) et la Belgique (1346 points).

Une minute de silence avant toutes les compétitions

Une minute de silence sera observée avant les compétitions sportives locales prévues ce week-end en Algérie, en hommage aux victimes disparues dans le crash de l’avion militaire qui s’est produit mercredi à Boufarik (Alger).  «L’emblème nationa
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Une minute de silence avant toutes les compétitions

Une minute de silence sera observée avant les compétitions sportives locales prévues ce week-end en Algérie, en hommage aux victimes disparues dans le crash de l’avion militaire qui s’est produit mercredi à Boufarik (Alger).  «L’emblème national sera en berne durant les trois jours de deuil national et une minute de silence sera observée au début des manifestations sportives», indique un communiqué du ministère de la Jeunesse et des Sports, repris par toutes les fédérations sportives concernées par des  compétitions ce week-end. 

JSK – MCA : sur un air de revanche !

Le stade Chahid Hamlaoui de Constantine abritera, cet après-midi, à partir de 16h, le choc entre la JS Kabylie et le MC Alger, et ce, pour le compte des demi-finales de la coupe d’Algérie de football. C’est une véritable finale avant la lettre entr
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JSK – MCA : sur un air de revanche !

Le stade Chahid Hamlaoui de Constantine abritera, cet après-midi, à partir de 16h, le choc entre la JS Kabylie et le MC Alger, et ce, pour le compte des demi-finales de la coupe d’Algérie de football. C’est une véritable finale avant la lettre entre ces deux formations, qui ont remporté ce trophée à eux seuls à 13 reprises. C’est également la huitième fois que ces deux clubs vont se retrouver face à face pour le compte d’un match de coupe d’Algérie. Dans cette partie, les deux clubs vont chercher la revanche. La JS Kabylie d’abord, qui même si elle reste sur une éclatante victoire remportée devant l’adversaire de cet après-midi en match retard du championnat à Tizi Ouzou (3-1), ne compte qu’un seul succès sur le MC Alger en coupe d’Algérie sur les sept précédentes confrontations, qui date de 1989. Ce jour-là, les deux formations se sont séparées sur le score de deux buts partout. Bouiche (55’) et Adane (68’) avaient marqué pour la JSK. Les deux buts du MCA ont été l’œuvre de Belhouchet (10’) et Meghichi (20’). Le club kabyle avait fait la différence aux tirs au but (3-1). Pour le match d’aujourd’hui, le coach Youcef Bouzidi, qui semble avoir réussi à transformer son équipe en lui permettant de quitter la zone de relégation, ne pourra vraisemblablement pas compter sur son joueur Hammar, qui est out pour cette confrontation. Cette rencontre sera également très importante pour le MC Alger de Bernard Casoni et ses joueurs, qui veulent leur revanche après leur  défaite en championnat, où en plus ils perdu Chaouchi, suspendu cinq match, dont deux avec sursis, pour s’être accroché avec un stadier. Les Mouloudéens ont très vite dissipé le doute, en allant quelques jours plus tard s’imposer de fort belle manière au stade Omar Hamadi, en championnat, face au Paradou AC sur le score sans appel de 5 buts à 1. Même si les Algérois savent que les Kabyles leur réussissent bien en coupe d’Algérie, il faut savoir que sur les sept matches joués entre les deux équipes, six sont allés jusqu’aux tirs au but. Un seul match s’est achevé dans le temps réglementaire. C’était en 1983. Ce jour-là et pour le compte des 8es de finale, le MCA s’est imposé au stade du 5 Juillet sur le score de 3 à 2. C’est dire que l’empoignade sera encore une fois indécise. Les demi-finales vont se poursuivre demain avec la programmation au stade 24 Février de Bel Abbès, à partir de 16h, du second match entre l’USM Bel Abbès et le petit poucet le CR Zaouia. Les quatre formations vont observer une minute de silence avant le début du match, à l’instar des autres rencontres de ce week-end, en plus du fait que les joueurs   porteront le brassard noir en signe de deuil.

Ecrire une musique ne signifie pas rompre la chaîne de transmission orale

Salim Dada, musicien, compositeur et chef d’orchestre algérien, est l’invité d’honneur des 4es Journées nationales de musique classique de Batna, qui se déroulent jusqu’à demain (samedi 14 avril). Il assure des master class sur la guitare et sur
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Ecrire une musique ne signifie pas rompre la chaîne de transmission orale

Salim Dada, musicien, compositeur et chef d’orchestre algérien, est l’invité d’honneur des 4es Journées nationales de musique classique de Batna, qui se déroulent jusqu’à demain (samedi 14 avril). Il assure des master class sur la guitare et sur la composition et il apprend aux étudiants en musique comment préparer un concert. Entretien. Batna.  Fayçal Métaoui   Vous assurez, ici à Batna, à la faveur des 4es Journées nationales de la musique classique, des master class de formation sur la guitare et sur la composition. Parlez-nous de ce travail de formation ? Je suis là pour dispenser mon expérience et mon savoir-faire en matière de composition. Il y a les master class et il y a le travail avec l’orchestre dans l’idée de préparer le programme de clôture des Journées. Le concert de clôture va regrouper les étudiants des 13 instituts régionaux de formation musicale (IRFM) que compte le pays. On aura sur scène au moins 200 musiciens. Le programme est concocté à partir de mes propres compositions des années 2006-2007, des partitions jouables et plus faciles. J’ai évité les compositions contemporaines dans mon catalogue. L’idée est de partager ces partitions écrites en Algérie, en Italie, en France et ailleurs. En faisant ce travail, on inculque aux étudiants des habitudes surtout qu’ils sont dans une autre configuration. Ils ne sont pas dans l’exercice de préparer un examen, de passer un test ou de jouer devant des amis. Là, on est dans un contexte d’orchestre. Et, l’orchestre a des codes, une hiérarchie et une manière d’élaborer le timing pour les répétitions. Tout cela est une préparation pour une vie de professionnel. Durant les répétitions, vous faites un travail de pédagogue. C’est vrai. J’essaie à chaque fois de faire passer une information, expliquer un terme technique, montrer une technique de jeu, donner un aperçu sur l’histoire de la musique, donner des grilles de lecture... Tout cela fait partie de l’enjeu pédagogique qu’offrent ces Journées. Que peut-on apprendre dans un atelier de composition ? C’est le deuxième master class de composition que j’assure ici à Batna. Il y a plusieurs manière de le faire. On peut présenter la composition de manière générale. Que disent les compositeurs de leurs travaux ? Comment travaillent-ils ? Je peux présenter mes propres compositions en expliquant le processus compositif, comment passe-t-on de l’idée de l’ébauche, à une esquisse, à une première écriture, à une première orchestration et à première exécution après relecture. La composition est un processus très long, le passage de l’idée à la réalisation peut prendre deux ans. J’explique aux étudiants mon expérience de résidence avec les orchestres. De 2006 à 2009, j’étais le compositeur de l’Orchestre symphonique national à Alger. Et là, je suis le compositeur en résidence avec l’Orchestre symphonique Divertimento en France depuis 2011. Les étudiants ont parfois une partition, mais ne trouvent pas des musiciens ou des orchestres qui vont la jouer. Je peux leur montrer comment on prépare cela, comment on travaille avec un chef d’orchestre, comment on choisit les solistes, etc. Vous travaillez aussi sur les propres compositions des étudiants. Les étudiants viennent avec des pièces enregistrées ou avec leur instrument et des partitions. On va alors discuter. Tout le monde peut donner son avis. Moi, j’oriente, j’essaie de leur donner les clefs de critique. On peut trouver agréable une composition, mais on peut également y détecter des failles. Il s’agit généralement de choses cachées, ce n’est pas de l’ordre de la mélodie ou du rythme, mais de la structure, de la forme, du choix de l’orchestration, des timing, de la durée du climax, des finales, tout cela n’est pas apparent. La composition n’est pas mécanique, c’est d’abord une question de talent. On n’apprend pas comment composer dans le master class. Si on n’est pas doté de talent et si on n’a pas d’expérience, on ne peut pas composer. Les participations au master class doivent avoir un minimum d’intérêt et d’envie pour composer. C’est comme tout travail de création. Le grand compositeur hongrois Bela Bartok a toujours refusé d’enseigner la composition. Idem pour le Français Maurice Ravel. Dans son traité d’orchestration, Rimski Korsakov (un compositeur, le plus grand après Tchaïkovski en Russie) dit : «On naît orchestrateur ou non.» Si on n’a pas la sensibilité, l’intelligence, l’imagination des couleurs, on ne peut pas apprendre la composition. Donc, on peut ne pas enseigner la composition. Mais bien sûr. Dans les écoles de composition, on enseigne les règles de l’écriture musicale. Il s’agit des ingrédients avec lesquels travaillent les compositeurs. On apprend, par exemple, comment on compose une mélodie, on harmonise, on fait un contrepoint, on fait une orchestration équilibrée, on superpose les sons... Connaître tout cela ne fait pas de vous un compositeur. Un compositeur doit avoir une idée originale qu’il arrive à faire aboutir. La composition doit être jouable. La partition n’est qu’un moyen entre le compositeur et le musicien. Et le musicien peut être aussi le moyen entre l’idée du compositeur et le public. La partition doit être logique et cohérente. Pour être bon compositeur, faut-il être un bon musicien ? Généralement, oui. Le compositeur va se servir de l’orchestre. Si on n’arrive pas à manier un seul instrument, comment va-t-on faire avec plusieurs instruments ? L’histoire nous a appris que les grands compositeurs étaient des musiciens virtuoses. Certains abandonnent le jeu d’instruments, parce que la composition est un travail très prenant. Aujourd’hui, on utilise les logiciels pour la composition, mais il faut les maîtriser. Et si on utilise le logiciel à 5%, on n’aura rien d’original, puisque le logiciel fait tout. Un compositeur doit détourner le logiciel. Pierre Schaeffer (compositeur et homme de radio français) est considéré comme le créateur de la musique concrète (qui s’appuie sur les techniques électroacoustiques). Il est arrivé à ce travail de métamorphose du son à partir d’une erreur technique. Il a commencé à faire des expériences, comme renverser le son. Il faisait de la composition à partir de sons enregistrés (villes, animaux, etc.). Il traitait les sons en les décontexualisant. Il y a des compositions sans référents originels. Les Pink Floyd ont composé un titre en utilisant les bruitages. Renversons la question : peut-on être bon musicien et mauvais compositeur ? Oui. Il y a beaucoup de musiciens qui ont envie de composer mais qui n’y arrivent pas. Ils ne sont pas doués. Composer est une autre démarche. Le psychologue américain Howard Gardner a écrit un livre, L’intelligence au pluriel, pour expliquer les huit types d’intelligence chez l’être humain. Il y a, par exemple, l’intelligence corporelle. Il s’agit généralement des danseurs, des musiciens, des chorégraphes... Les compositeurs ont, eux, l’intelligence musicale qui est différente de l’intelligence sociale ou émotive. A un certain moment de leur carrière, les compositeurs commencent à diriger leurs propres œuvres, comme Mozart ou Beethoven. De son vivant, Gustav Mahler était connu comme chef d’orchestre. Il était directeur de l’Opéra de Vienne (Autriche). Mahler a été réhabilité en tant que compositeur, trente ans après sa mort. Le passage de la composition à la direction d’orchestre est très fréquent. Vous avez écouté des compositions originales des étudiants de l’INSM d’Alger. Qu’en pensez-vous ? Je suis toujours content quand il y a des présentations de création. Car, souvent on demande aux élèves d’instituts de rejouer des œuvres de répertoire. On encourage rarement la création. Quand on voit des propositions comme celles des étudiants de l’INSM, je sens qu’il y a une sorte de revendication et d’identification au-delà du discours esthétique. Dans les instituts de musique, il n’y a pas de classe de composition, ce n’est pas normal. Pourquoi la musique algérienne, à savoir le chaâbi ou la musique arabo-andalouse, n’est pas enseignée dans les instituts de musique ? a première classe de musique arabo-andalouse a été ouverte dans les années 1950 au Conservatoire d’Alger avec les frères Fakhardji. Les chioukh, comme El Anka ou Serri, ont pris le relais ensuite. Mais il y avait une sorte de dichotomie. Au conservatoire, tout le monde jouait la partition, suivait des modules d’écriture, de lecture et de théorie. Quand on rentrait dans la salle de musique traditionnelle, l’arabo-andalou et le chaâbi, on abandonnait l’écriture et la lecture, et on revenait à l’oral (et à l’oreille). Il y a eu quelques retranscriptions à partir de 1910 (les travaux d’Edmond Nathan Yafil notamment). Il y a un certain chauvinisme qui interdit l’écriture de la musique traditionnelle (le cas du malouf est le plus illustre). On ne veut pas. Certains pensent qu’il faut une opposition entre l’oralité et l’écriture, alors que non, elles sont complémentaires. Ecrire une musique ne signifie pas rompre la chaîne de transmission orale. Par exemple, si l’on veut jouer du vrai Bach, on doit aller en Allemagne faire des stages avec les maîtres du Baroque. On va apprendre des choses qui ne se retransmettent pas dans la partition. Il y a la technique de jeu, la technique d’archet, la position et le type d’instruments. Ils disent que si nous écrivions l’andalou, il perdrait son âme. Non. Tout dépend de la manière de le retranscrire et de l’auteur de la retranscription. J’ai proposé par exemple à Ahmed Serri en 2007 la retranscription des touchiat qui étaient dans le diwan qu’il venait de publier. Il a trouvé l’idée géniale, mais n’a pas suivi.

Les couleurs de l’Europe s’invitent en Algérie

Le Festival européen revient cette année sous le thème «les couleurs de l’Europe». Il se déroulera à partir du 26 avril jusqu’au 13 mai à Alger, Oran, Annaba et Constantine. Le Festival est ouvert au grand public en accès libre. Plusieurs groupe
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Les couleurs de l’Europe s’invitent en Algérie

Le Festival européen revient cette année sous le thème «les couleurs de l’Europe». Il se déroulera à partir du 26 avril jusqu’au 13 mai à Alger, Oran, Annaba et Constantine. Le Festival est ouvert au grand public en accès libre. Plusieurs groupes seront en tournée. Djamel Laroussi y sera aussi. Du spectacle, du chant, de la musique, du cinéma, des ateliers, mais aussi de la magie, et des expositions seront au programme et se dérouleront dans les instituts français en Algérie, les salles El Mouggar et Ibn Zeydoun, les théâtres régionaux des villes concernées et à l’auditorium de la Radio nationale. La soirée d’ouverture est prévue pour le 26 avril à la salle Ibn Zeydoun, à partir de 17h, avec un concert de musique classique animé par le duo [:klak:] venu d’Autriche. Cette 19e édition sera marquée par la participation du groupe français Tryo, célèbre par ses titres acoustiques à forte influence de la musique reggae et le jazz. Il sera en tournée dans les instituts français d’Algérie (Annaba, Oran, Constantine) et à la salle Ibn Zeydoun. D’autres pays feront découvrir au public algérien la musique de l’Europe. L’Italie sera représentée par l’ensemble Prima Prattica, qui donnera un concert de chant polyphonique à l’auditorium de la Radio algérienne, et le groupe Flowers of Fragility par Di Bonaventura/Nardi/Laviano, trio qui donnera un concert à la salle Ibn Zeydoun. Cette édition sera marquée notamment par la présence de groupes dont les compositions sont inspirées par le jazz, le folk et la musique classique. Prendront ainsi part le groupe Maria Emília-Musique Fado (Portugal), le groupe Gallowstreet (Pays-Bas), le groupe Radu Nechifor & Friends (Roumanie) et le Quartet de violon Apertus (Pologne), le groupe Sárik Péter & Berki Tamás (Hongrie), le groupe Mydy Rabycad (R. tchèque). Du spectacle et de la danse sur scène aussi. Le groupe de danse flamenco Tatiana Garrido (Espagne) sera en spectacle à Alger et Annaba. Le Royaume-Unis, quant à lui, ravira le public avec un spectacle de  Dance Show avec le groupe Chameleon Company au Théâtre régional d’Oran. Cinéma Le programme cinématographique s’ouvrira par un master classe cinéma, un atelier de création de courts métrages en 48h animé par le cinéaste Ilies Terki, au Petit théâtre de l’OREF. Cet atelier sera suivi d’une projection de courts métrages à la salle El Mouggar, avec la participation de quatre pays (la Finlande, la Roumanie, la Hongrie et la Suède). Au total 17 projections sont prévues dont Sing, réalisé par Kristóf Deák et Anna Udvardy (Hongrie), et Oscar du meilleur court métrage de fiction (2017). Il y aura aussi Northern great mountain, réalisé par Amnada Kernell (Suède) et lauréat du Best Swedish Short, Audience Award, Göteborg et International Film Festival (2015), ainsi que A good day for a swim, réalisé par Bogdan Mustata (Roumanie), lauréat du Golden Bear, Berlin, International Film Festival (2008). Il est également prévu dans la même salle, du jeudi 3 au samedi 5 mai, une série de projections de longs métrages comme Une famille syrienne, réalisé par Philippe Van Leeuw (Belgique),  Siv sleeps astry, réalisé par Catti Edfeldt (Suède) et Noces de Stephan Streker (Belgique). Il y aura le retour du ciné-concert Küspert & Kollegen, réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau (Allemagne). La Bulgarie participe, par ailleurs, avec une expo photos qui s’étalera sur plusieurs jours, et une exposition intitulée «Fragrances et villes de Bulgarie», dans le hall de la salle d’Ibn Zeydoun, ainsi qu’un spectacle de magie animé par Bobi show dans la même salle. Le concert de la délégation de l’Union européenne sera organisé le 8 mai à la salle Ibn Zeydoun avec un ensemble conduit par Djamel Laroussi, qui réunit quatre autres musiciens, deux algériens et deux européens. Un bilan positif Pour la 19e édition, le représentant de la délégation européenne en Algérie a déclaré, que le Festival aujourd’hui est positif, selon la délégation de l’Union européenne. «Le Festival jouit d’une grande popularité et il est devenu un événement incontournable du paysage culturel algérois (et, aussi, algérien)», explique-t-on auprès de la délégation. «A côté des relations politiques et économiques, il permet de mettre en exergue des aspects plus ludiques et décomplexés des relations algéro-européennes, de laa diversité qui fait notre richesse commune et des liens culturels qui nous unissent», poursuit notre sources. Bien qu’il s’agisse de brassage et d’échanges culturels, la participation algérienne reste très limitée par rapport à l’ensemble du programme. Sur ce point, le représentant de la DUE a indiqué que «les échanges et le brassage ne doivent pas être compris uniquement en termes de participation d’artistes algériens dans des représentations européennes (même à quelques reprises», citant l’an dernier comme exemple, où «la contribution de l’UE était constituée presque exclusivement d’artistes algériens». «Les échanges passent principalement par le contact entre les artistes et le public. Et à ce niveau-là, le Festival est un franc succès», a-t-il ajouté. Le Festival européen est organisé chaque année en Algérie par la délégation de l’UE depuis 2000. Et à chaque fois, le public algérien assiste à un programme très riche dans sa diversité. Outre l’objectif de divertir le public, l’UE estime que le Festival n’atteindra la dimension d’inter culturalité que «s’il arrive à initier le public algérien à des traditions et des sensibilités différentes». «Bien sûr, si, de surcroît, il produit une fusion culturelle, tant mieux. Mais je ne crois pas qu’il soit possible ou souhaitable de décréter un tel résultat, qui doit être spontané pour avoir de la valeur», a-t-il ajouté.

Rahim ou Ammour pour remplacer Malek

Après la démission de Rachid Malek, ce sont les ex-joueurs de l’USM Alger, Amar Amour ou Rahim Azzeddine, qui sont pressentis pour assurer l’intérim. La direction des Rouge et Noir avait annoncé, avant-hier, la démission de Malek, pour «des raisons
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Rahim ou Ammour pour remplacer Malek

Après la démission de Rachid Malek, ce sont les ex-joueurs de l’USM Alger, Amar Amour ou Rahim Azzeddine, qui sont pressentis pour assurer l’intérim. La direction des Rouge et Noir avait annoncé, avant-hier, la démission de Malek, pour «des raisons personnelles». Celui-ci avait rejoint le club en juillet 2017. Auparavant, Abdelkrim Bira avait été nommé conseiller et directeur technique sportif en février de la même année (2017). Il a démissionné deux mois et demi plus tard. 

L’USMA non concernée

L’USM Alger n’est pas impliquée dans l’affaire de la tentative de corruption, révélée par un journaliste de la BBC au sujet de la rencontre que le club a disputé, samedi dernier à Lagos face au club nigérian de Plateau United, pour le compte des
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L’USMA non concernée

L’USM Alger n’est pas impliquée dans l’affaire de la tentative de corruption, révélée par un journaliste de la BBC au sujet de la rencontre que le club a disputé, samedi dernier à Lagos face au club nigérian de Plateau United, pour le compte des 16es de finale aller bis de la Coupe de la CAF. L’auteur de cette divulgation, Osasu Obayiuwana, a indiqué, hier, que le président de la commission d’arbitrage de la Fédération sud-africaine de football, Tenda Musikwa, a confirmé l’information sur une radio locale, tout en ajoutant que c’est le club nigérian qui est mis en cause. «Musikwa a confirmé que Gomes (arbitre du match, ndlr) s’est vu proposé une somme de 30 000 dollars pour arranger le résultat, en faveur de Plateau United FC», a-t-il signalé. «Nous sommes très fiers de nos arbitres. Nos programmes d’intégrité ont un effet clair sur les arbitres sud-africains. Il appartient maintenant à la CAF d’enquêter et d’arriver aux conclusions», aurait ajouté le responsable sud-africain. En tout cas, la Fédération sud-africaine de football (SAFA) a confirmé cette tentative de corruption. Dans un communiqué publié sur son site internet, elle a tenu à «saluer les arbitres sud-africains qui ont refusé d’être soudoyés avant un match important de la Coupe de la CAF entre Plateau United du Nigeria et l’Algérien USM Alger». «Gomes a affirmé qu’on leur a offert 30 000 dollars américains en liquide, mais il a refusé et l’a immédiatement signalé à la CAF», a ajouté la SAFA. Par ailleurs, avant-hier, quelques heures seulement après que cette information ait commencé à circuler, la direction de l’USMA a tenu à se démarquer de «tels comportements». Le club «a toujours respecté l’éthique sportive», avaient déclaré les responsables des Rouge et Noir dans un communiqué. «Les valeurs que véhicule notre club, ne lui permettent pas d’user de ce genre de pratiques», avait-on ajouté de même source. L’équipe algéroise avait tenu, pour la même occasion, à dénoncer «ceux qui se sont sournoisement empressés de citer certains dirigeants du club». En tout cas, il s’avère que la CAF a lancé une enquête. Si ces accusations se confirment, le club de Plateau United va être immédiatement disqualifié de l’actuelle édition. Il faut rappeler que l’USMA s’était inclinée sur le score de deux buts à un, lors de cette rencontre aller. Le match retour est prévu le 17 avril au stade de Bologhine. Entre-temps, les Rouge et Noir devront disputer, aujourd’hui et à huis clos, la rencontre de mise à jour de la 25e journée face à l’O Médéa. Le staff dispose de presque la totalité de son effectif, puisque seul Benkhemassa, blessé, sera absent.  

Retrouvailles sur un air de revanche

La JS Kabyle et le MC Alger se retrouvent, une fois n’est pas coutume, au stade Hamlaoui de Constantine, demain à partir de 16h, pour le choc des demi-finales de la coupe d’Algérie, avec l’objectif de composter l’unique billet mis en jeu, pour la fi
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Retrouvailles sur un air de revanche

La JS Kabyle et le MC Alger se retrouvent, une fois n’est pas coutume, au stade Hamlaoui de Constantine, demain à partir de 16h, pour le choc des demi-finales de la coupe d’Algérie, avec l’objectif de composter l’unique billet mis en jeu, pour la finale. Auréolés par leurs derniers succès en championnat, dont un face à cette même équipe du MC Alger, à Tizi Ouzou il y a tout juste dix jours en match de mise à jour de la 23e journée, les Canaris comptent rééditer le coup demain à Constantine. «Nous devons confirmer ces deux succès en arrachant notre qualification pour la finale. Maintenant qu’on a quitté la zone rouge, on veut aller en finale et, pourquoi pas remporter le trophée pour faire plaisir à nos fans», annonce le coach des Canaris, Youcef Bouzidi, qui vise une troisième victoire de suite et une seconde d’affilée face au Doyen dans un clasico qui promet. Un choc pour lequel la JSK sera privée de deux joueurs-clés, à savoir Ferhani convalescent depuis plusieurs semaines, et qui ne semble pas encore apte à reprendre du service, mais aussi Ziri-Hamar, pour cause de blessure. Des absences qui ne diminuent pas de la détermination des Canaris à viser une 11e finale de coupe d’Algérie et un 6e trophée. Le Mouloudia, qui carbure fort ces derniers mois, avec un seul faux pas cette année, justement lors du clasico en championnat face à cette même JSK, avec une défaite (3-1), abordera cette demi-finale avec l’esprit de revanche d’une part, et d’autre part pour affirmer sa suprématie cette saison, avec une finale de coupe d’Algérie en ciblant un 9e trophée, et surtout un doublé historique coupe-championnat. «Le match ne sera pas facile. Ce sera une autre paire de manches que le rendez-vous du championnat qu’on a déjà oublié. Là, nous allons jouer sur un terrain neutre. Je suis confiant et persuadé qu’on a les moyens de les battre et aller en finale», annonce le milieu de terrain Alliou Dieng. Une équipe du MCA qui sera privée de Chaouchi suspendu et de Azzi convalescent, alors que Karaoui est incertain. Enfin, et pour les amateurs de statistiques, il est à noter que c’est le 8e clasico JSK-MCA dans l’épreuve populaire (1971, 1973, 1983, 1989, 2012, 2014 et 2017), le premier en demi-finale, avec une nette domination des Algérois. Une demi-finale entre deux ogres du football algérien, qui détiennent à eux deux 13 trophées de Dame Coupe.  

Mais que voulez-vous de plus ?

Jusque-là, les Algériens devaient se contenter de vivre dans la paix et la sécurité retrouvées grâce à la politique de la réconciliation nationale. Désormais, ils devront se réjouir et remercier Dieu d’être simplement… indépendants avant d
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Mais que voulez-vous de plus ?

Jusque-là, les Algériens devaient se contenter de vivre dans la paix et la sécurité retrouvées grâce à la politique de la réconciliation nationale. Désormais, ils devront se réjouir et remercier Dieu d’être simplement… indépendants avant de revendiquer quoi que ce soit. C’est la dernière formule qu’a trouvée un wali pour contrer, avec une rare violence verbale, des sollicitations citoyennes jugées un peu trop pertinentes. C’est que nos commis de l’Etat n’aiment pas du tout être mis dans des postures où ils sont tenus, par leur fonction et leurs responsabilités, de répondre à des questions précises, voire à être simplement à l’écoute de leurs administrés avant de s’aviser. Ils n’ont pas l’habitude de ce genre de contact direct à travers lesquels ils devront s’expliquer, d’où cette attitude arrogante de leur part pour se donner une certaine contenance en essayant de rabaisser celui qui a osé les interpeller au hasard d’une rencontre impromptue dans la rue. La scène filmée par des vidéos amateurs nous montre un échange ahurissant entre des citoyens abordant calmement le wali sur leurs problèmes quotidiens et la réponse de ce dernier qui a choqué par son côté méprisant et volontairement agressif. «Vous devez être reconnaissants et pleins de gratitude pour le seul fait d’être indépendants aujourd’hui», leur a-t-il dit sur un ton vindicatif, le regard haineux et la mine coléreuse comme s’il venait de subir la plus grande humiliation de sa vie. Des citoyens qui font publiquement des réclamations, ou du moins qui veulent avoir l’avis d’un membre officiel sur des sujets d’injustice que tous les Algériens connaissent, le logement par exemple, et voilà qu’on les traite comme des moins que rien, et qu’on les force de surcroît à ravaler durant le restant de leur existence toutes leurs souffrances sous prétexte qu’ils ont déjà obtenu l’essentiel, la plus riche des récompenses, à savoir l’indépendance. Bientôt, comme l’ont fait remarquer quelques internautes qui ont pris ce grave dérapage du wali avec beaucoup de dérision, ceux qui auront le courage de revendiquer leurs droits risquent de se retrouver privés d’oxygène au cas où ils persisteront dans leurs contestations. C’est une anecdote qui prêterait à rire si derrière la réaction du wali (qui se reconnaîtra) il n’y avait pas un état d’esprit qui place de facto le statut citoyen, en admettant qu’il existe vraiment, en position d’infériorité. Cela veut dire que par cette répartie manifestement sectaire, le commis de l’Etat, qui doit donner l’exemple suprême de la civilité envers les citoyens, a sans le vouloir trahi l’existence de la barrière invisible qui sépare les puissants du régime et la populace d’en bas qui doit se contenter, se sentir heureuse et pleinement reconnaissante des bonnes grâces qu’on lui attribue. Mais cette attitude franchement hautaine et méprisante qu’adoptent vis-à-vis des masses populaires les nantis du système à travers les instances dirigeantes est aussi nourrie et renforcée par le fait que ces derniers, en se coupant délibérément du peuple, ont fini par le considérer plus comme un adversaire que comme un partenaire. Dans les royaumes, on a les sujets. En Algérie, on y est presque… Cette vérité qui peut se définir comme une fragmentation sociale assumée par le régime pour mieux imposer son autoritarisme est devenue encore plus criante depuis que Bouteflika est arrivé au pouvoir. Du plus petit maillon de la chaîne des responsabilités, en l’occurrence le maire, au plus gros qui passe par le ministre, le député, le wali ou le chef de daïra, rares sont les représentants de l’Etat qui savent exactement comment vit et évolue ce peuple dont on ne cesse pourtant de parler en son nom en toute circonstance. A contrario, le peuple aussi ne connaît pas ses dirigeants, ses élus… En se réfugiant chacun dans son bunker, qui au Club des Pins, qui dans sa villa cossue loin des regards indiscrets, les dirigeants font tout pour aggraver le fossé qui les sépare des simples citoyens. Ils se coupent volontairement des masses et refusent de se mouiller en allant au contact direct. Si dans les pays démocratiques il est courant de rencontrer un ministre ou un député dans un café, un marché ou dans le métro, chez nous, on aura beau les chercher pour leur adresser un salut ou leur serrer la main, en vain. Nos dirigeants ne circulent pas à pied dans les artères de la capitale, ne prennent pas le bus, ne font pas leur marché. Ils ne passent pas leurs vacances dans les beaux coins de notre pays qu’ils vantent tous les jours, et ne se soignent pas dans les hôpitaux algériens. Ils sont invisibles, car ils ne se mêlent pas aux citoyens. Leur vie est réglée comme du papier à musique. Ils ne sortent qu’avec voiture et chauffeur pour se rendre à leurs lieux de travail et ne communiquent que par téléphone. Ils prennent l’avion pour les grands déplacements et ont des gens à leur disposition pour leurs faire les courses. Lorsqu’ils vont sur le terrain, ils sont toujours encadrés pour éviter les contacts qui les mettent mal à l’aise. En somme, nos dirigeants vivent dans une planète et le peuple dans une autre. Et c’est de leur bunker qu’ils pensent à notre devenir. Au devenir du peuple. C’est de là que sont élaborées les politiques sociales, économiques, culturelles. On y établit les stratégies de communication conçues pour salles fermées. On y perfectionne les beaux discours qui portent. Et bien sûr, dans ce canevas de gouvernance à distance, le peuple est omniprésent. Surtout quand on traverse les périodes électorales. Ah là, le langage devient plus mielleux, plus conciliant. Et pour cause, les voix deviennent précieuses pour faire le nombre. C’est le seul moment où on fait sentir au peuple qu’il a de la respectabilité en lui. Après, chacun retourne à sa case. C’est ainsi que la norme algérienne s’exprime. Deux entités qui vivent dans le même espace, mais avec cette particularité que l’une a un rôle de dominant et l’autre de dominé. La première parle, mais la seconde ne l’écoute pas. Dialogue de sourds. Echange surréaliste, comme celui qu’on vient de vivre avec le wali. Mais au fait, pourquoi le peuple a souvent tendance à rechigner ? Il est indépendant, que veut-il de plus…?  

Les journées nationales de la musique classique de retour

Des élèves de l’école primaire, accompagnés par leurs instituteurs, étaient venus assister hier à un concert de musique classique exécuté par l’orchestre philharmonique auréssien, et ce, dans le cadre des quatrièmes journées nationales de la mu
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Les journées nationales de la musique classique de retour

Des élèves de l’école primaire, accompagnés par leurs instituteurs, étaient venus assister hier à un concert de musique classique exécuté par l’orchestre philharmonique auréssien, et ce, dans le cadre des quatrièmes journées nationales de la musique classique, qui se tiennent du 9 avril au 14 avril . Les mômes, faut-il le dire, étaient non seulement attentifs, mais aussi enchantés face à des musiciens au nombre de 25, entassés sur la scène du Théâtre régional de Batna, qui pouvait à peine les contenir. Ils ont montré un intérêt particulier à la berceuse chaouie Gug a memmi gug, exécutée de manière magistrale et qui instruit sur la portée universelle du chant chaoui. Les organisateurs, relevant de l’Institut régional de formation musicale de Batna (IRFM), ont intitulé cette initiative inédite «Séance pédagogique». Lundi, à l’ouverture des journées, la salle du théâtre était pleine à craquer d’un public jeune dans sa majorité, mais qui ne donnait pas l’impression d’apprécier le menu. Et pourtant, tout le long du concert, la salle était figée et les spectateurs envoûtés par un adagio en sol mineur de Tomaso Albioni, dirigé par le maestro Halim Bouazza. Sous la même direction, l’incontournable Amara Hamoudi, enseignant à l’IRFM et chercheur spécialisé dans le patrimoine auréssien a interprété Elbahia, chanson traditionnelle chaouie, sous les applaudissements des présents. Djalil, alias Stica, a, lui, interprété Bellah ya hamami, en hommage à Rachid Saouli. Le maestro Oualid Merabet a ensuite succédé à Halim Bouazza pour l’exécution d’un répertoire de musique universelle, que le public, très attentif, a également apprécié, notamment épica pirates of Caribeans (épique des pirates des Caraïbes). L’occasion a permis aux musiciens et à quelques uns du public d’évoquer avec beaucoup de regrets le projet d’une salle Zénith, programmée durant le mandat du wali El Hocine Maâzouz, et dont les turbulences économiques les en en privés ! Le passage de l’orchestre philharmonique, qui n’apparaît à Batna qu’en de très rares occasions, a fait ressentir la nécessité d’une grande salle de spectacles, dont Batna, qui foisonne d’artistes et de mélomanes, a tant besoin. Par ailleurs, il faut signaler que pour cette édition, les organisateurs ont fait l’éffort d’innover, et en sus de la séance pédagogique destinée aux élèves des écoles primaires, une séance sera organisée jeudi prochain au centre anticancer, elle sera destinée aux malades, et une autre, à la maison de vieillesse. Pour rappel, ces journées de musique classique s’étaient éclipsées durant les deux dernières années, laissant spectateurs et musiciens sur leur faim. 

Plusieurs rendez-vous au programme

Placée sous le slogan «Les valeurs à partager», la quatrième édition du Salon international de la créativité se déroulera du 18 au 21 avril au  palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba, à Alger. Si durant les trois premières années de so
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Plusieurs rendez-vous au programme

Placée sous le slogan «Les valeurs à partager», la quatrième édition du Salon international de la créativité se déroulera du 18 au 21 avril au  palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba, à Alger. Si durant les trois premières années de son existence le Salon était d’ordre national, cette année il revêt une dimension internationale. Il change également d’emplacement, puisque de l’Office Riadh El Feth, il déménage au palais de la Culture. Un lieu plus adapté, disposant de grandes salles d’exposition et un immense parking. Lors d’un point de presse animé hier matin au salon d’honneur du palais de la Culture de Kouba, le directeur général de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins, Sami Bencheikh El Hocine, a rappelé que l’ONDA est depuis 45 ans au service de la création et des artistes. Cette quatrième édition est exceptionnelle, dans la mesure où l’ONDA a lancé dernièrement, au Centre culturel algérien de Paris, une campagne de sensibilisation en direction de la communauté artistique algérienne établie en France afin qu’elle puisse profiter de leurs créations. L’orateur annonce que la deuxième opération, prévue les 16 et 17 avril à l’hôtel Sofitel d’Alger, coïncidera avec la tenue du congrès annuel mondial pour les auteurs de l’audiovisuel. Plus d’une quarantaine de nationalités, dont douze auteurs algériens, viendront débattre de sujets divers, dont, entre autres, le soutien du cinéma. Il est à noter que parmi les objectifs de ce congrès, il est prévu l’organisation d’élections et de revoir la composition du comité exécutif. Le vœu de l’ONDA est justement de voir l’élection d’un cinéaste algérien dans le comité exécutif qui, selon Sami Bencheikh El Hocine, ouvrira de nouvelles perspectives pour le cinéma algérien en termes de soutien et d’expertise auprès de ce conseil international. Le troisième événement tracé par l’ONDA repose sur l’organisation, du 18 au 21 avril, du 4e Salon international de la créativité au palais de la Culture de Kouba. Cet événement de dimension internationale verra la participation, entre autres, de la Tunisie, du Maroc, de la France, du Sénégal, du Bénin, du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, avec la présence de représentants de la Cisac (Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs, de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique fondée en 1851) et de la SACD (Société des auteurs dramatiques de Paris, créée par Beaumarchais en 1777). Ce Salon comptera, en outre, la participation d’artistes algériens de disciplines confondues et de groupes musicaux étrangers. D’autres participants brilleront par leur présence, à l’image des représentants d’institutions nationales, telles que le Théâtre national d’Alger, les musées, les instituts, les centres de cinéma, l’Ecole des beaux-arts d’Alger, la Cinémathèque d’Alger, les studios d’enregistrement, les éditeurs de livres, les écrivains et les chercheurs. En outre, des conférences, des ateliers et des projections de courts et longs métrages seront à l’honneur au quotidien. Le directeur général de l’ONDA précise que l’ouverture du Salon se fera dans la soirée du 17 avril, dans un cadre festif, au niveau du palais de la culture Moufdi Zakaria. Au cours de cette cérémonie – animée par les étudiants de l’Institut supérieur de musique – sera présenté le jury du prix algérien Miriam Makéba. De grands noms de la culture africaine feront partie de ce jury, qui commencera à se réunir à Alger pour arrêter son règlement intérieur et lancer les appels à candidatures. Toujours selon le conférencier, un autre événement se déroulera au cours de cette ouverture. En effet, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle va remettre trois médailles de créativité à trois Algériens dans les catégories du meilleur créateur masculin, de la meilleure créatrice et du plus jeune créateur.

Le CPE valide des partenariats avec des sociétés émiraties

Comme annoncé par El Watan dans sa précédente édition (8 avril 2018), le Premier ministère a confirmé hier l’aval du Conseil des  participations de l’Etat (CPE) pour la conclusion d’un partenariat algéro-émirati pour la relance du complexe sid
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Le CPE valide des partenariats avec des sociétés émiraties

Comme annoncé par El Watan dans sa précédente édition (8 avril 2018), le Premier ministère a confirmé hier l’aval du Conseil des  participations de l’Etat (CPE) pour la conclusion d’un partenariat algéro-émirati pour la relance du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Dans un communiqué rendu public hier par le Premier ministère, il est dit que le CPE a adopté plusieurs décisions visant la relance du complexe Sider d’El Hadjar, comprenant : la validation de la réorganisation de ce complexe, ainsi que le rééchelonnement de sa dette s’élevant à 122 milliards de dinars et l’allocation d’un financement additionnel de modernisation d’un montant de 23 milliards de dinars. Le complexe d’El Hadjar fait l’objet désormais d’un partenariat industriel selon la règle des 51/49% entre sa direction et le groupe émirati Emarat Dzayer, pour un investissement de plus de 160 milliards de dinars, en vue de nouvelles productions sidérurgiques. L’investissement en question visera la réalisation de la deuxième phase de réhabilitation du complexe sidérurgique pour la production de nouveaux types d’acier, comme les spéciaux et les tubes sans soudure. L’Algérie avait, pour rappel, résilié le contrat avec le groupe ArcelorMittal suite au recul des niveaux de production annuelle à seulement 300 000 tonnes d’acier. Le groupe public Imétal, qui avait repris les parts sociales du groupe sidérurgique, a pu hisser la production à 1,2 million de tonnes d’acier liquide. Autre décision prise par le CPE, l’élargissement du partenariat industriel entre le groupe public Madar (ex-SNTA, Société nationale des tabacs et allumettes) et l’entreprise mixte algéro-émiratie United Tobacco Compagny (UTC). Ce partenariat concerne «la location, et non pas la cession» des installations et des licences de l’ex-SNTA à UTC, et ce, contre un paiement de 3,5 milliards de dinars par an et la modernisation des installations et méthodes de la société publique, indique le communiqué du gouvernement. «Il est à préciser que la société UTC est une entreprise mixte algéro-émiratie avec 51% d’actions algériennes et 49% d’actions émiraties», note le même communiqué. Rappelons que la société algérienne de tabac avait subi une restructuration, l’année dernière, pour devenir un groupe Madar Holding détenant des participations dans des sociétés telles que la société des tabacs algéro-émiratie Staem, la société mixte algéro-turque de textile Tayal et la société d’investissement hôtelière SIH. Outre El Hadjar et l’ex-SNTA, le CPE a aussi donné sa validation à un partenariat associant un opérateur algérien et un autre tunisien pour un projet d’investissement de 9 milliards de dinars à El Oued. Ce partenariat, signé toujours selon la règle des 51/49%, prévoit l’introduction de nouvelles méthodes dans la production de maraîchages dans la commune de Djamaa. 

Pétrole : L'Arabie Saoudite affiche ses ambitions pour un baril à 80 dollars

Alors que le baril de pétrole a repris une courbe ascendante, avec des valeurs au-dessus de 70 dollars, dans le sillage des tensions au Moyen-Orient et des menaces américaines de bombarder la Syrie, l’Arabie Saoudite affiche ses ambitions pour un baril
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Pétrole : L'Arabie Saoudite affiche ses ambitions pour un baril à 80 dollars

Alors que le baril de pétrole a repris une courbe ascendante, avec des valeurs au-dessus de 70 dollars, dans le sillage des tensions au Moyen-Orient et des menaces américaines de bombarder la Syrie, l’Arabie Saoudite affiche ses ambitions pour un baril à 80 dollars. Selon l’agence Bloomberg, l'Arabie Saoudite veut obtenir des prix de pétrole proches de 80 dollars le baril, pour financer l'agenda politique serré du gouvernement et soutenir la valorisation du géant énergétique national Aramco, avant une première offre publique. Lors de conversations avec des délégués de l'OPEP et des acteurs du marché pétrolier, les responsables saoudiens ont pris soin d'éviter de fixer une cible de prix précise, selon Bloomberg, mais des indiscrétions font état de projections visant 80 dollars de la part du royaume saoudien. «Les discussions privées, relayées par plusieurs personnes qui ont rencontré les responsables saoudiens au cours du mois de mars, et ont demandé à ne pas être nommées pour protéger leurs relations avec le royaume, s'accordent sur le ton belliciste des officiels saoudiens», écrit notamment Bloomberg. Dans une interview accordée au magazine Time, la semaine dernière, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane a fait la première déclaration publique, faisant le lien entre ses prévisions de hausse des prix du pétrole et le moment de l'introduction en Bourse de Saudi Aramco. «Nous pensons que les prix du pétrole augmenteront cette année et augmenteront également en 2019, alors nous essayons de choisir le bon moment», a-t-il déclaré au magazine en référence à l'introduction en Bourse. Riyad, qui ciblait initialement la deuxième moitié de 2018 pour l'inscription, vise maintenant l'année prochaine. Le ministre saoudien du Pétrole, Khalid Al Falih, semblait également de plus en plus entreprenant, suggérant que l'OPEP devrait continuer à resserrer le marché pétrolier, même si l’organisation est proche de son objectif de réduire les stocks de brut des pays industrialisés à leur moyenne quinquennale. Dans une interview à New York le mois dernier, il a déclaré que le prix d'aujourd'hui de près de 70 dollars le baril n'avait pas été suffisant pour stimuler l'investissement dans l'industrie, qui reste nettement inférieur aux niveaux observés avant l'effondrement des prix en 2014. Selon Bloomberg, la volonté de Riyad de hausser les prix est motivée par des impératifs de politique intérieure. Bien que le déficit budgétaire de l'Arabie Saoudite ait fortement diminué avec la reprise du pétrole, le prince Mohammed Ben Salmane a mis en place un ambitieux et coûteux programme de réformes économiques et sociales. Il doit également payer pour l'enchevêtrement militaire de plus en plus long du royaume au Yémen. Bien qu'il y ait peu d'indications que les Saoudiens soient prêts à approfondir leurs coupes pétrolières pour atteindre 80 dollars, les données actuelles suggèrent qu'ils conserveraient les mesures actuelles jusqu'à ce que l'objectif de prix soit plus proche. Riyad compte sur le déclin de la production pétrolière vénézuélienne, l'imposition probable de nouvelles sanctions américaines sur l'Iran et la poursuite de la croissance de la demande pour absorber la production américaine de schiste. Selon la même source, la stratégie saoudienne, «qui n'est pas universellement partagée au sein de l'OPEP, comporte des risques, car elle pourrait encore renforcer la production américaine» qui a atteint déjà un record de 10 millions de barils par jour.      

Les banques sous perfusion

Le niveau de liquidité bancaire s’est accru de 77% en 2017, suite à la mise en œuvre du financement non conventionnel. Que deviendrait le système bancaire national sans les mécanismes actuels de mise sous perfusion, dont surtout le recours au financ
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Les banques sous perfusion

Le niveau de liquidité bancaire s’est accru de 77% en 2017, suite à la mise en œuvre du financement non conventionnel. Que deviendrait le système bancaire national sans les mécanismes actuels de mise sous perfusion, dont surtout le recours au financement non conventionnel ? La question mérite d’être posée, d’autant plus que ces mêmes mécanismes, qui garantissent pour ainsi dire la liquidité bancaire, sont par vocation exceptionnels et devront donc tôt ou tard devenir inopérants. En effet, après avoir entamé une forte tendance à l’érosion, consécutivement au retournement de la conjoncture pétrolière à la mi-2014, le niveau de liquidité bancaire n’a commencé à se stabiliser et ensuite à fortement croître qu’à partir de novembre dernier, «suite à la mise en œuvre du financement non conventionnel», admet la Banque d’Algérie (BA). Dans sa dernière note de conjoncture, publiée tout récemment, la BA rappelle en ce sens qu’à partir de 2015, le niveau global de liquidité des banques a commencé à fortement chuter, passant de 2730,9 milliards de dinars à 1832,6 milliards de dinars en l’espace d’à peine une année, en raison surtout de la forte contraction des dépôts du secteur des hydrocarbures. A fin 2016, est-il précisé dans le même rapport, la liquidité bancaire atteignait 820,9 milliards de dinars, dont 432,6 milliards de dinars au titre du refinancement opéré par la Banque centrale. Et ce n’est au final qu’à partir de mars 2017 que le niveau global des ressources bancaires s’est relativement stabilisé, «après le lancement d’opérations d’open market pour l’injection de liquidités», indique encore la note de conjoncture de la BA. Quelques mois plus tard, soit après l’entrée en vigueur du dispositif de financement interne non conventionnel, la liquidité des banques a commencé à fortement croître pour atteindre un niveau de 1380,6 milliards de dinars à fin décembre 2017, soit une hausse de 77% par rapport au premier semestre de la même année, et de 68,2% comparativement à ce qu’elle était une année plus tôt. Dopé surtout par des instruments monétaires non conventionnels et d’autres classiques, tels que l’open market, le système bancaire national retrouve ainsi un niveau de solidité appréciable, alors qu’il demeure structurellement peu efficace quant à sa fonction première de collecte de ressources, notamment celles circulant hors circuits officiels. Aussi, si sa mise sous perfusion par les pouvoirs publics lui permet de maintenir un certain rythme de crédits à l’économie, celle-ci ne lui offre en définitive qu’un simple sursis de trois à cinq ans, avant de se voir à nouveau confronté à de sévères crises de liquidité, une fois asséchés les financements non conventionnels. Intervenant récemment lors d’un symposium sur la place financière locale, le gouverneur de la Banque centrale, Mohamed Loukal, avait lui-même formulé en ce sens une sévère mise en garde à l’adresse des banques primaires. «Si, jusque-là, la politique monétaire a été assez accommodante, le refinancement des banques devra au fur et à mesure s’effectuer à des taux plus coûteux», a-t-il en effet averti, tout en incitant les établissements bancaires à œuvrer à collecter au maximum les ressources qui continuent à circuler hors circuits bancaires. Celles-ci, rappelle-t-on, sont évaluées à quelque 4780 milliards de dinars, dont 1500 à 2000 milliards de dinars thésaurisés, tandis que le reste circule dans l’informel. Quoi qu’il en soit, le secteur bancaire national, nous dit l’expert et ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, doit œuvrer rapidement à améliorer l’inclusion financière pour collecter surtout les ressources non bancarisées, car, admet-il, il ne faut pas attendre cinq ans pour trouver un relais aux instruments de refinancement et au financement non conventionnel. C’est que, comme nous l’explique si bien un ancien dirigeant d’une banque privée, «les solutions conjoncturelles ne peuvent en aucun cas offrir une vraie réponse aux problèmes structurels…»

L’écrivain roumain Mircea Cartarescu remporte le prix Formentor

L’écrivain roumain, Mircea Cartarescu, a été récompensé du prix international Formentor de littérature 2018 pour l’ensemble de son œuvre, a annoncé lundi le jury à Buenos Aires. «Dans ses œuvres, il met en évidence la réalité de la cartograp
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L’écrivain roumain Mircea Cartarescu remporte le prix Formentor

L’écrivain roumain, Mircea Cartarescu, a été récompensé du prix international Formentor de littérature 2018 pour l’ensemble de son œuvre, a annoncé lundi le jury à Buenos Aires. «Dans ses œuvres, il met en évidence la réalité de la cartographie de la mémoire, la liberté de l’imagination et la motivation des désirs», a fait valoir le jury à l’égard du poète, romancier, critique littéraire et journaliste roumain âgé de 61 ans. Auteur de plus de 30 livres traduits en 23 langues, Mircea Cartarescu recevra le prix dans quelques mois, après la sortie de la nouvelle édition des Conversations littéraires de Formentor. Le jury qui a élu le gagnant du prix Formentor était composé des écrivains   espagnols Andrés Ibañnez et Francisco Ferrer Lerin, de l’auteure et traductrice française Aline Schulman et de l’Argentin Alberto Manguel, prix Formentor 2017.  Il était présidé par l’éditeur et journaliste espagnol Basilio Baltasar. C’est la première fois que le jury du prix Formentor se réunit en  Argentine. Le prix Formentor est décerné par la maison d’édition espagnole Seix Barral et est doté de 50 000 euros. Né le 1er juin 1956 à Bucarest, Cartarescu est diplômé de la faculté des  lettres de l’université de Bucarest (1980). Entre 1980 et 1989, il a été professeur de langue roumaine. Selon la maison d’édition Impedimenta qui publie ses œuvres en espagnol, Cartarescu est considéré par les critiques littéraires comme le plus important écrivain contemporain de son pays. Lulu, la Nostalgie, le Levant et Solenoïd sont certaines de ses œuvres les plus connues, traduites, entre autres, en espagnol et en français. La sortie de Solenoïd en 2015 a été considérée par la presse littéraire roumaine comme le plus grand événement littéraire des 25 dernières années en Roumanie.

Historien de notoriété et moudjahid

Pour un acte de mémoire et de pensée collective, une chaleureuse communion du souvenir initiée par l’association Les Amis de la rampe Louni Arezki-Casbah-, avec la précieuse et valorisante contribution de l’Office national des droits d’auteur et dro
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Historien de notoriété et moudjahid

Pour un acte de mémoire et de pensée collective, une chaleureuse communion du souvenir initiée par l’association Les Amis de la rampe Louni Arezki-Casbah-, avec la précieuse et valorisante contribution de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins à l’endroit du professeur Zahir Ihaddaden, historien de notoriété et moudjahid, aura lieu samedi 14 avril 2018 à 14 heures à la Bibliothèque nationale du Hamma. A ce propos, nous rappelons que le défunt était également un ami de marque fidèle de l’Association, toujours omniprésent à ses actions culturelles, qu’il encourageait en adepte du savoir, à travers l’échange d’idées et des débats animés par la société civile et son vecteur laborieux et privilégié qu’est le mouvement associatif . En la circonstance, l’œuvre plurielle et féconde, ainsi que le riche parcours de cet auteur prolifique seront évoqués par ses proches compagnons de lutte et ses fidèles étudiants devenus des professeurs de référence à l’université du journalisme d’Alger 3, dont il fut l’un des membres fondateurs actifs, qui a formé des générations successives de l’élite de la corporation en sciences de l’information et de la communication. Cette commémoration, qui se tiendra en marge des festivités de Youm el ilm  (journée du Savoir), sera également agrémentée par la vente-dédicace à titre posthume de son dernier ouvrage intitulé Itinéraire d’un militant-témoignage. Une brillante rétrospective autobiographique, pour laquelle Zahir Ihaddaden s’est tenacement, et hélas, prémonitoirement, consacré, avec une exceptionnelle abnégation pour l’achever, en dépit d’un état de santé précaire et continuellement déclinant. Hasard et paradoxe de la destinée, où il a pu voir enfin dans un contexte certes douloureux, mais aussi de grande réjouissance, un moment empreint de bonheur fugace, son dernier vœu exaucé en un temps record à la faveur de l’édition salvatrice du premier spécimen de ce livre auquel il tenait tant. Ce qui lui a permis ainsi de savourer, réconforté et serein, l’exploit de l’ultime instant par la contemplation de l’ouvrage qui lui a été ramené par sa famille sur son lit d’hôpital deux jours avant sa disparition, grâce au dévouement et une course contre la montre menée par Chegnane Abdallah, gérant des éditions Dahleb. Soyons nombreuses et nombreux à cette célébration marquante du souvenir, de la gratitude et de la reconnaissance à la mémoire du regretté Zahir Ihaddaden, qui, à ce propos, illustre la symbolique d’une source de savoir, d’attachement et d’amour viscéral pour l’Algérie qui incarnait en lui et selon sa propre expression favorite «la raison, la motivation et le sens philosophique de sa vie». Lounis Aït Aoudia Président de l’association Les Amis de la rampe Louni Arezki Casbah

Japon : Halilhodzic limogé à deux mois du Mondial

Vahid Halilhodzic n’a décidément pas de chance. Ces neuf dernières années, il a qualifié trois sélections en Coupe du monde, mais il n’y est allé qu’une fois. C’était en 2014 avec l’Algérie. Hier, la Fédération japonaise de football a
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Japon : Halilhodzic limogé à deux mois du Mondial

Vahid Halilhodzic n’a décidément pas de chance. Ces neuf dernières années, il a qualifié trois sélections en Coupe du monde, mais il n’y est allé qu’une fois. C’était en 2014 avec l’Algérie. Hier, la Fédération japonaise de football a confirmé le limogeage du Franco-Bosnien, en poste depuis mars 2015. Il a été aussitôt remplacé par le Japonais Akira Nishino, qui exerçait dans le championnat de ce pays. L’ancien coach du PSG quitte donc les Samouraïs à deux mois environ du début du Mondial russe. Le Japon est dans le groupe H en compagnie de la Pologne, du Sénégal et de la Colombie. Apparemment, les derniers résultats réalisés par l’équipe en amical, avec une défaite face à l’Ukraine (2-1) et un nul face au Mali (1-1), deux sélections non qualifiées pour la Coupe du monde, ont précipité le départ du technicien. Il faut dire que comme ses précédentes aventures, le passage de Vahid au Japon a été marqué par des périodes «tumultueuses». Les rapports de celui-ci avec la Fédération n’ont pas toujours été au beau fixe. En 2010 également, alors qu’il venait de qualifier les Eléphants à ce rendez-vous planétaire, la Fédération ivoirienne de football l’avait écarté en février, c'est-à-dire près de quatre mois avant le Mondial, pour avoir échoué à décrocher la CAN-2010 (la Côte d’Ivoire a été éliminée par l’Algérie en quart de finale sur le score de 3 buts à 2). C’est en juin 2011 que coach Vahid a atterri en Algérie. Et finalement, c’est sa meilleure aventure. Récemment, dans une émission de la chaîne française TF1, «Téléfoot, l'After», il avait rappelé encore une fois que son plus grand souvenir est celui de l’accueil qui a été réservé à la sélection algérienne lors de son retour du Brésil (Coupe du monde 2014). Pourtant, là encore, Halilhodzic a failli se faire limoger juste avant le Mondial. Des informations persistantes faisaient état de l’existence de «désaccords» entre lui et le président de la FAF de l’époque, Mohamed Raouraoua. Le Franco-Bosnien est allé finalement en Coupe du monde et a démissionné juste après. En somme, Halilhodzic est l’un des rares sélectionneurs à avoir qualifié des équipes différentes à trois Coupes du monde de suite (2010, 2014 et 2018), même s’il n’a pris part qu’à une seule édition (2014).

Lutte acharnée pour l’accession et le maintien

A cinq journées de la fin du championnat de Ligue 2, le MO Béjaïa est le mieux placé pour terminer en tête du classement général. Après sa victoire dans le derby de la Soummam face à la JSMB, qui partageait avec lui la première loge, le MOB s’e
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Lutte acharnée pour l’accession et le maintien

A cinq journées de la fin du championnat de Ligue 2, le MO Béjaïa est le mieux placé pour terminer en tête du classement général. Après sa victoire dans le derby de la Soummam face à la JSMB, qui partageait avec lui la première loge, le MOB s’est emparé seul du fauteuil de leader. Les Crabes s’offrent une belle opportunité pour accroître leur avance à l’occasion de la réception de leur dauphin, l’ASAM, pour le compte de la 26e journée. Une victoire les mettrait dans une position confortable pour retrouver l’élite et remporter le titre honorifique de Ligue 2. Mais pour les deux formations qui devraient l’accompagner au palier supérieur, la lutte s’annonce acharnée entre pas moins de quatre équipes : l’ASAM, la JSMB, l’ASO et le CABBA. La formation bordjienne, qui a essuyé samedi dernier une lourde défaite face au WAT (5-1), qui a eu pour conséquence la démission de l’entraîneur Bougherrara, n’a pas dit son dernier mot. Surtout qu’elle recevra deux concurrents directs lors des prochaines journées : la JSMB (28e) et l’ASO (30e). Mais elle doit en même temps bien négocier ses déplacements à Aïn Fekroun, qui lutte pour son maintien, et à Aïn M’lila, qui aspire à retrouver l’élite après plusieurs années de purgatoire. L’ASO Chlef, qui la devance de deux longueurs, est mieux placée pour figurer parmi le trio de tête, à condition qu’elle négocie bien ses déplacements chez les équipes du bas du tableau, l’ASAM et le MCEE. Les Lions du Chéliff, qui ont récolté 11 points sur 15 possibles depuis l’arrivée de Samir Zaoui à la barre technique, sont dans une courbe ascendante. Et ils doivent confirmer leur bonne santé du moment face au MOB (27e journée) dans un match qualifié de décisif. La JSM Skikda, qui a perdu du terrain ces derniers temps, pourrait se relancer si elle parvenait à faire le plein lors des deux prochaines journées à domicile, face respectivement au RC Kouba et au MC Saïda. En bas du classement, le scénario est identique, voire plus compliqué, lorsque l’on sait que toutes les équipes de la deuxième moitié du tableau sont concernées par la relégation. Ceci devrait donner lieu à une lutte acharnée pour le maintien, à commencer par la prochaine journée qui nous propose des duels intéressants tels que GCM-WAT, ABS-CRBAF et MCS-CAB. Lors de la 27e journée, le Widad de Tlemcen effectuera un deuxième déplacement difficile à Alger pour y affronter le RCK, l’autre mal classé. La 28e journée sera également marquée par une confrontation directe entre le GCM et le CRBAF. La 29e journée sera encore plus intéressante puisqu’elle nous propose deux rencontres entre mal classés : CRBAF-WAT et CAB-MCEE. Au rythme où vont les choses, le suspense pourrait se prolonger jusqu’à l’ultime journée pour départager les antagonistes pour l’accession et le maintien.  

Ligue 1 Mobilis/ sanctions : Chaouchi (MC Alger) suspendu pour cinq matchs

Le gardien de but du MC Alger (Ligue 1 Mobilis   de football) Faouzi Chaouchi a écopé de cinq matchs de suspension, dont un   avec sursis pour avoir «craché sur un stadier», a annoncé ce mardi la Ligue   de football professionnel (LFP) s
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Ligue 1 Mobilis/ sanctions : Chaouchi (MC Alger) suspendu pour cinq matchs

Le gardien de but du MC Alger (Ligue 1 Mobilis   de football) Faouzi Chaouchi a écopé de cinq matchs de suspension, dont un   avec sursis pour avoir «craché sur un stadier», a annoncé ce mardi la Ligue   de football professionnel (LFP) sur son site officiel.  Chaouchi devra également s'acquitter d'une amende de 50.000 dinars,   précise la même source.  Chaouchi s'est illustré lors du choc JSK-MCA (3-1) disputé mardi dernier à   Tizi-Ouzou en mise à jour de la 23e journée, par un mauvaise geste, en   crachant sur le visage d'un stadier, devant les caméras de la télévision   nationale. Le gardien numéro 1 de l'EN a été aussitôt sanctionné par   l'arbitre Mustapha Ghorbal en lui infligeant le carton rouge.  Le portier du Mouloudia ratera, entre autres, la demi-finale de la Coupe   d'Algérie face à la JS Kabylie prévue vendredi prochain au stade   Chahid-Hamlaoui de Constantine (17h00).  Le natif de Bordj Menail effectuera son retour lors de la réception de   l'USM Bel-Abbès le vendredi 27 avril en match avancé de la 28e journée du   championnat, soit à quelques jours d'une éventuelle finale de la Coupe   d'Algérie, prévue le 1er mai.  Chaouchi n'est pas à son premier écart de conduite, puisqu'il s'est fait   remarquer déjà par le passé par des comportement qui lui ont valu de   lourdes suspensions.

Gaz naturel : Léger recul des exportations algériennes vers l’Espagne

Les exportations algériennes de gaz naturel à destination de l’Espagne ont atteint 19 582 gigawatts-heure (Gwh) au mois de février dernier, soit une légère baisse de 2,7% par rapport au même mois de l’année 2017, selon les chiffres de la corporati
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Gaz naturel : Léger recul des exportations algériennes vers l’Espagne

Les exportations algériennes de gaz naturel à destination de l’Espagne ont atteint 19 582 gigawatts-heure (Gwh) au mois de février dernier, soit une légère baisse de 2,7% par rapport au même mois de l’année 2017, selon les chiffres de la corporation espagnole des réserves stratégiques de produits pétroliers, cités hier par l’agence de presse EFE. Aucune explication n’a été fournie quant à la baisse des livraisons algériennes de gaz. Globalement, les importations espagnoles de gaz naturel en provenance de divers pays (Nigeria, Qatar et Pérou) ont atteint 28 538 Gwh en février, soit un recul de 25%, a ajouté la même source. Le gaz algérien arrive en Espagne via le gazoduc de l’entreprise Medgaz, dont le capital est contrôlé par un consortium composé de Sonatrach, Gas Natural Fenosa et Cepsa. En cumul annuel, l’Algérie arrive en tête des principaux fournisseurs de gaz naturel de l'Espagne avec 59,7%, suivie par le Nigeria (13,4%), la Norvège, (9,3%) et le Qatar (6,5%), d’après la corporation espagnole des réserves stratégiques de produits pétroliers. Fin 2017, le PDG du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, avait avancé la possibilité pour la compagnie publique d'augmenter ses capacités de transfert de gaz via le gazoduc de l'entreprise Medgaz, située à Beni Saf (Aïn Témouchent), à 2 milliards de mètres cubes supplémentaires par an. Les capacités actuelles de transfert du gaz vers l'Espagne, puis vers l'Europe de cette infrastructure sont de l'ordre de 8 milliards de mètres cubes par an. Cette capacité pourra être revue à la hausse pour atteindre les 10 milliards m3/an avec le renforcement de cette infrastructure en équipements nécessaires. Depuis la concrétisation de Medgaz, entré en service en avril 2011, le projet a transporté depuis cette date quelque 37,72 milliards de mètres cubes, selon les chiffres de Sonatrach. Deuxième fournisseur de gaz de l’Europe après la Russie, l’Algérie prévoit d’augmenter sa production de gaz à 141,3 milliards de mètres cubes cette année, pour atteindre 143,9 milliards en 2018 et 165 milliards de mètres cubes d’ici à 2020. La capacité installée des exportations gazières du pays a été portée à près de 90 milliards m3/an dont plus de 50 milliards m3/an via les trois gazoducs dédiés à l’Europe, tandis que le reste est formé de GNL. L’Algérie a fourni au total plus de 1500 milliards mètres cubes sous forme de GNL et par gazoduc. Le pays, concurrencé notamment par le gaz de schiste américain sur le marché européen, voudrait renouveler les contrats de livraison avec des pays comme l’Espagne, la France ou l’Italie, qui arrivent à leur terme durant la période 2019-2021, en se présentant comme un fournisseur fiable, grâce à ses immenses réserves et ses capacités de production.

22 000 postes de travail à pourvoir

Paradoxalement, la difficile conjoncture économique que traverse actuellement le pays n’influe pas sur le marché du travail du côté des Hauts Plateaux sétifiens où huit entreprises privées offrent, pour l’année en cours, pas moins de 22 030 postes
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22 000 postes de travail à pourvoir

Paradoxalement, la difficile conjoncture économique que traverse actuellement le pays n’influe pas sur le marché du travail du côté des Hauts Plateaux sétifiens où huit entreprises privées offrent, pour l’année en cours, pas moins de 22 030 postes. Il s’agit de Brandt/Cevital (8500 emplois), GMT-Trade Mazouz (2100), SPA Techinlait/Candia (8100), Zouaoui/panneaux sandwich (180), Faderco (230), Safcer (920) et le groupe Khenfri (800). Ces chiffres ont été communiqués par Mohamed Yahiaoui, directeur du Centre de développement des carrières (CDC), créé en 2016 par l’institut MBI de Sétif, en partenariat avec World Learning de l’ambassade des Etats-Unis à Alger. L’importante information a laissé pantois le nombreux public qui avait pris part, les 7 et 8 avril, au 3e Salon de l’emploi et de la start-up, organisé à la Maison de la culture, où pas moins de 6200 CV ont été déposés. L’événement a permis aux patrons de 51 entreprises, dont 32 start-up participantes, de recruter sur-le-champ 112 jeunes diplômés. «L’expérience a montré que le Salon de l’emploi offre de grandes possibilités d’ouverture sur le monde du travail. Les espaces “Entreprises”, “Formation” et “Création d’activités” ont non seulement fourni des informations de qualité, mais permis à de nombreux jeunes de décrocher des CDI (contrat de travail à durée indéterminé). L’offre de 8 entreprises cherchant en urgence 22 030 agents nous oblige à revoir à la hausse nos prévisions qui ne dépassaient pas, pour l’année 2018, les 3000 postes. Une telle offre montre clairement que l’économie nationale se porte bien. Se chiffrant en milliards d’euros, les importants investissements consacrés par les entreprises algériennes boostent considérablement le marché de l’emploi», souligne Mohamed Yahiaoui, le patron de MBI et principal initiateur de la manifestation. Et d'enchaîner à propos des opportunités offertes par le Centre de développement de carrière (CDC), en expliquant que l’objectif principal du CDC, travaillant avec 59 entreprises locales, est de réduire un tant soit peu l’inadéquation entre les diplômés de l’université et les exigences du marché du travail, en améliorant les compétences des universitaires, en particulier sur la recherche de l’emploi et les compétences entrepreneuriales. Par le biais du centre, 278 demandeurs d’emploi ont été recrutés (144 à temps plein, 55 à temps partiel, 79 en stages pratiques). Pour l’émergence des start-up dans la wilaya de Sétif, la même source ajoute que, par ailleurs, le centre vient d’introduire un projet innovant dénommé DMS (Demain ma start-up). Pour sa concrétisation, un programme de formation spécifique à la start-up IBDL (International Business Driving Licence), délocalisée des Etats-Unis (Université du Missouri), doté de 180 heures, a été lancé. Devant créer pas moins de 300 start-up, le projet est appuyé par World Learning Algeria, et les quatre organismes de soutien à l’emploi et aux start-up (Anem, Ansej, Cnac et Angem), a conclu le patron de MBI.               

Euler Hermes dégrade la note de l’Algérie

C’est sur la base d’une quarantaine d’indicateurs à court et moyen termes que le rapport d'Euler Hermes est établi. Dans ce rapport, la Tunisie partage le même classement que l’Algérie, en se voyant dégradée de la note B3 à C3, alors que le Mar
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Euler Hermes dégrade la note de l’Algérie

C’est sur la base d’une quarantaine d’indicateurs à court et moyen termes que le rapport d'Euler Hermes est établi. Dans ce rapport, la Tunisie partage le même classement que l’Algérie, en se voyant dégradée de la note B3 à C3, alors que le Maroc est assis dans la confortable case B de risque faible. Le leader mondial de l’assurance-crédit a rendu public, hier, son classement risques par pays pour le premier trimestre de l’année en cours. Dans cette évaluation des risques de non-paiement des créances commerciales de pas moins de 241 pays et territoires, l’Algérie s’est trouvée dégradée de la note C2 «moyen risque» à C3 «risque significatif». C’est sur la base d’une quarantaine d’indicateurs à court et moyen termes que le rapport d'Euler Hermes est établi. Dans ce rapport, la Tunisie partage le même classement que l’Algérie, en se voyant dégradée de la note B3 à C3, alors que le Maroc est assis dans la confortable case B de «risque faible». L’Egypte voit aussi son score amélioré en passant de C3 à C2. Outre la dégringolade de l’Algérie et de la Tunisie, la Roumanie descend de la note B1 à B2. L’évaluation par pays repose sur «une note pays structurelle, mesure du risque de transfert et de convertibilité, de confiscation et d’expropriation et de qualité de l’environnement des affaires (6 niveaux allant de AA à D), et un indicateur d’alerte à court terme (4 niveaux allant de 1 à 4)». La Note pays structurelle est une combinaison de l’évaluation des déséquilibres macroéconomiques, du cadre de vie des affaires et de la stabilité du système politique et l’efficacité du gouvernement. Dans sa fiche pays, Euler Hermes dresse une sorte de diagnostic de la situation politico-économique du pays. Ainsi on peut lire dans sa présentation de l’Algérie : «Succession politique incertaine, la santé du président Abdelaziz Boutelika étant une préoccupation majeure. Chômage élevé… manque de diversification économique, sur-dépendance aux hydrocarbures…, un secteur bancaire dominé par les entreprises d’Etat qui absorbent les pertes des entreprises du secteur public, les dynamiques régionales sont affectées par les frictions continues entre l’Algérie et le Maroc…». EH estime que «le modèle économique algérien, qui repose fortement sur les entreprises publiques, n’est pas efficace. Même les programmes visant à stimuler les dépenses publiques (y compris l’augmentation des subventions et des investissements dans les infrastructures) reflètent dans une certaine mesure une première réponse officielle visant à prévenir la contagion du printemps arabe et à ne pas augmenter sensiblement le taux de croissance annuel». EH note que «jusqu’à ce qu’un processus de succession de dirigeants soit clarifié, des incertitudes significatives pèseront sur les décisions d’investissement et de consommation, avec des effets négatifs sur le commerce». A noter que le classement risques pays a constaté une amélioration de la note du Chili, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte et de la Russie, contre la dégradation de celles de l’Algérie, la Roumanie et la Tunisie.       

Sidi Bel Abbès : Exposition de l’artiste-peintre Noredine Mokkedes

Une exposition réunissant plusieurs œuvres de l’artiste-peintre Noredine Mokkedes, des œuvres d’une grande diversité artistique et empreintes d’impressionnisme, a été inaugurée, hier, à la galerie d’art Mohamed Racim (Alger-Centre). L’exp
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Sidi Bel Abbès : Exposition de l’artiste-peintre Noredine Mokkedes

Une exposition réunissant plusieurs œuvres de l’artiste-peintre Noredine Mokkedes, des œuvres d’une grande diversité artistique et empreintes d’impressionnisme, a été inaugurée, hier, à la galerie d’art Mohamed Racim (Alger-Centre). L’exposition, placée sous le thème générique «Les pixels dans la peinture», dure jusqu’au 28 avril. Le plasticien propose ainsi aux visiteurs une rétrospective sur une carrière artistique de près de 50 ans, mettant en exergue plusieurs paysages de la région natale et des portraits de femmes en habits traditionnels. L’artiste-peintre de Sidi Bel Abbès se différencie par rapport à ses congénères par un style qu’il appelle «Pixel-Art» qui s’inspire, explique-t-il, «de l’image du micro-ordinateur lorsque ce dernier décompose l’image en petits carreaux». Un style qu’il a développé depuis les années 1980, construisant ses œuvres en petits carreaux «qui est le prolongement de l’impressionnisme ou du pointillisme», précise-t-il. Né à Sidi Bel Abbès le 6 octobre 1960, Noredine Mokkedes est professeur d’art plastique en retraite. Diplômé de l’Ecole des beaux-arts d’Oran (1982), il a participé à une centaine d’expositions aux quatre coins du pays. Membre actif de l’association El Basma, il a également participé à des ateliers en plein air au profit de jeunes plasticiens dans les wilayas de Sidi Bel Abbès, Oran et Aïn Témouchent.

Concours jeune artiste peintre

Société Générale Algérie organise l’édition 2018 de son concours «Jeune artiste peintre» et lance un appel à candidatures en direction des jeunes artistes- peintres algériens. A travers cette initiative qu’elle organise pour la sixième ann
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Concours jeune artiste peintre

Société Générale Algérie organise l’édition 2018 de son concours «Jeune artiste peintre» et lance un appel à candidatures en direction des jeunes artistes- peintres algériens. A travers cette initiative qu’elle organise pour la sixième année consécutive, Société Générale Algérie continue à œuvrer pour l’émergence de nouveaux talents dans l’art plastique moderne en Algérie. Ce concours est ouvert jusqu’au 31 juillet 2018 aux candidats répondant aux conditions suivantes : - Etre âgé de 45 ans maximum au 31 décembre 2018, - Etre jeune artiste ou amateur en art, - Résider en Algérie. L’œuvre présentée doit être entièrement conçue et réalisée par l’artiste lui-même. Les candidats désirant participer doivent envoyer leur CV ainsi qu’une photo (JPG 200 DPI) de leur toile avant le 31 juillet 2018 à l’adresse suivante : sga.art@socgen.com. Le règlement de ce concours est disponible sur le site: www.societegenerale.dz. Un jury composé de personnalités et d’experts du monde artistique désignera les trois meilleures œuvres lors d’un vernissage organisé à cet effet. Pour donner un maximum de visibilité aux artistes qui vont prendre part au concours, les douze meilleures œuvres vont illustrer l’agenda et le calendrier de l’entreprise pour l’année 2019 et une exposition collective sera organisée pour présenter les réalisations  des jeunes peintres.

Une thérapie contre le déni et l’amnésie

L’écrivain-journaliste, Saïd Oussad, a présenté, samedi dernier à Oran, son bouleversant roman intitulé Le temps de mourir, qui vient d’être publié aux éditions Frantz Fanon. Une fiction qui nous replonge dans la décennie noire, qui a ensangl
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Une thérapie contre le déni et l’amnésie

L’écrivain-journaliste, Saïd Oussad, a présenté, samedi dernier à Oran, son bouleversant roman intitulé Le temps de mourir, qui vient d’être publié aux éditions Frantz Fanon. Une fiction qui nous replonge dans la décennie noire, qui a ensanglanté l’Algérie durant les années 1990. Devant une assistance nombreuse présente à la séance de dédicace, qui s’est tenue à la librairie Livres art et culture, l’auteur, grand reporter à Liberté, parvient à dire dans les pages hallucinées de ce roman des choses indicibles. Déjà paru en 2014, aux éditions l’Harmattan, en France, sous le titre Les chemins inutiles, cette fiction se nourrit de faits réels. «Cette œuvre est un roman avant d’être un témoignage vivant», précise Saïd Oussad. «En plus de ses qualités littéraires, ce roman, à mi-chemin entre le journalisme et la littérature, nous plonge dans l’univers du roman noir et offre une valeur de témoignage de tout premier ordre», souligne l’universitaire Omar Benbakhti, qui a animé la rencontre. Le récit relate des faits qui avaient pour théâtre l’Oranie, dans une époque qui hésite avec désinvolture entre l’espoir et le chaos. C’est ce chaos que l’auteur a entrepris de ressusciter dans cette galerie de portraits et d’événements où se réfléchit l’histoire qui a sculpté notre tout récent drame. Voici un roman tellement vrai, où les héros sont juchés sur des barricades ensanglantées. C’était la période où tous les fondements de l’Etat et du corps social ont été ébranlés. Le narrateur, un journaliste-reporter, et son photographe, sillonnent l’Oranie, sur les traces des massacres des innocents. Ils tombent dans un guêpier où ils se font passer à tabac, victimes d’une guerre fratricide entre bandes armées islamistes rivales. C’était sur leur route improbable pour la rencontre avec Benaïcha, numéro deux de ce que fut l’Armée islamique du salut (AIS).  «Le récit écrit sous forme de polar est pulsionnel et original. Le style est haletant, intense et rare dans la littérature algérienne. Le langage est cru», apprécie Omar Benbakhti. L’auteur n’attend pas la conclusion pour surprendre, en fait, il surprend à chaque page. Les coups de théâtre inattendus sont à profusion. L’auteur soigne les caractères des personnages avec leurs blessures. Les personnages sont attachants, à l’image de l’omniprésent compagnon du narrateur, Kader, photographe de presse. L’auteur nous amène dans les fins fonds des forêts fantômes de Ramka (Relizane). On s’identifie aux personnages, on progresse avec eux et on prend peur devant la lâcheté et la folie des hommes. Entre les angoisses et le délire d’une guerre absurde, l’écrivain mêle dans son récit dialogues imaginaires et divagations du narrateur, un journaliste curieux, têtu et sans nom : «Je n’ai ni vie familiale ni âme sœur. Un désert de solitude dans lequel je me complais, craignant de m’attacher à un acte de décès pas encore légalisé.» Un personnage pour qui rien que le fait de réfléchir au programme de sa journée a le don de l’enterrer un peu plus: «Le boulot. Les morts. La propagande. La misère. Les intouchables. La peur de l’autre, des murs et des consciences. De mourir avant d’avoir vécu. De la politique et de ses dessous sales, des mauvaises nouvelles, de l’amour impossible (…). L’avenir était barré par ces murs et l’horizon bouché par une cécité collective. Les morts tombaient aussi vite qu’étaient creusées les tombes. Qui n’a pas de nom ni de visage. Ou si. Peut-être celui des 200 000 tombes creusées et oubliées, des massacres de civils et des escadrons de la mort». Le récit est poignant et fait apparaître l’art romanesque de l’auteur dans toute sa force, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, porté par une prose tantôt impeccable, tantôt pathétiquement malmenée. Le coup de théâtre final recèle un saisissant retournement. Une embuscade, un mort par accident et puis la fin tragique du malheureux Kader. Le journaliste est alors accusé d’un double meurtre. Il perd la parole et bascule dans la folie. Interné dans un asile psychiatrique, il occupe son temps à jouer au débile, «histoire de tromper l’ennemi». Quel ennemi ? «C’est l’absurde. Des noms, des âges et des vies fauchées.» Du rêve à l’apocalypse. L’inspiration de l’auteur vient-elle d’une résilience ? «Non, on ne peut pas parler de résilience», répond sans ambiguïté Saïd Oussad. «J’ai besoin de m’extérioriser. J’ai écrit ce roman par devoir de mémoire. Une loi d’amnistie a imposé une forme d’amnésie officielle. Une amnésie que dénonce avec force ce livre-témoignage sur cette période sombre de l’histoire algérienne», poursuit-il. Témoin direct de cette décennie noire, Saïd Oussad fustige «ce déni et cette amnésie imposés». Voilà une mise au point de taille qu’a tenu à faire part à l’assistance Saïd Oussad, pour qui «le travail de mémoire est essentiel pour définitivement panser les plaies et faire vraiment le deuil de cette douloureuse période».                                                                                                        Saïd Oussad Un temps pour mourir Roman Editions Frantz Fanon, 2018 Prix public : 600 DA Siège d’Interface Médias

Coupe de la CAF : Hamdi confiant

La délégation de l’USM Alger est arrivée hier à Alger après son périple nigérian, qui s’est soldé par une défaite à Lagos par deux buts à un face à Plateau United, dans le match aller des 16es de finale bis de la Coupe de la CAF. La rencont
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Coupe de la CAF : Hamdi confiant

La délégation de l’USM Alger est arrivée hier à Alger après son périple nigérian, qui s’est soldé par une défaite à Lagos par deux buts à un face à Plateau United, dans le match aller des 16es de finale bis de la Coupe de la CAF. La rencontre retour est prévue le 17 avril au stade Omar Hamadi de Bologhine. Avant ce rendez-vous, les Rouge et Noir devront donner la réplique, vendredi prochain, soit quatre jours avant le match continental, à l’Olympique Médéa dans le cadre de la mise à jour de la 25e journée. En tout cas, l’entraîneur du club, Miloud Hamdi, s’est montré, à la fin du match face à Plateau United, confiant pour la suite du parcours. D’après lui, malgré la défaite, l’équipe garde ses chances de qualification à la prochaine étape «intactes». Le Franco-Algérien s'est dit «satisfait» également de la réaction des joueurs, après le but nigérian (24’). C’est ce qui leur a permis de revenir au score au début de la deuxième mi-temps (55’). Le second but adverse est survenu, a-t-il ajouté, à la fin de la rencontre «sur une erreur». Pour Hamdi, le plus important étant d’avoir réussi à inscrire un but, même si, a-t-il précisé, un nul aurait été «plus juste» durant un match où «l’USMA, quoi qu’elle ait manqué d’efficacité, ne s’est pas fait dominer». Le coach a évoqué également la sortie, en première mi-temps, du joueur Benkhemassa, sur blessure, ce qui, a-t-il indiqué, a chamboulé ses plans. Hamdi a promis que le groupe fera de son mieux lors du match retour pour pouvoir se qualifier à la phase de poules. Il faut noter, en dernier lieu, que cette empoignade du 17 avril sera dirigée par un trio d’arbitres sénégalais. Il s’agit de Maguette Ndiaye, qui sera assisté d’Ababacar Sene et Nouha Bangoura.   Le CRB s’incline (1-0) face à Asec Mimosas Le CR Belouizdad s’est incliné sur la plus petite des marges (1-0), hier au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, en Côte d’Ivoire, face à l’Asec Mimosas, pour le compte des 16es de finale bis aller de la Coupe de la Confédération de la CAF. Le Chabab a encaissé ce seul but en deuxième mi-temps (52’). Le match  retour est prévu le 17 avril prochain au stade du 20 Août à Alger. Il sera dirigé par un trio guinéen.

Mouloudia d’Alger : Le Doyen à fond sur le titre

Le Mouloudia d’Alger, qui avait perdu tout espoir de concourir pour le titre en championnat, après sa défaite «surprise» lors du clasico face à la JS Kabylie, se relance désormais dans la course en revenant à trois points du leader, le CS Constantine
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Mouloudia d’Alger : Le Doyen à fond sur le titre

Le Mouloudia d’Alger, qui avait perdu tout espoir de concourir pour le titre en championnat, après sa défaite «surprise» lors du clasico face à la JS Kabylie, se relance désormais dans la course en revenant à trois points du leader, le CS Constantine. Un retournement de situation favorisé par la large victoire des Algérois, samedi, lors du derby face au Paradou AC, mais surtout par la défaite concédée, la veille, par les Constantinois qui stagnent. Appréhendant mal ce derby face au PAC, après la débâcle de mardi dernier au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou, les Algérois ont su se transcender en frappant fort, notamment avec le réveil de leur attaque qui a retrouvé sa verve, après s’être mise en veilleuse, quatre jours plus tôt. Ne cachant pas sa joie de retrouver «le jeu et l’efficacité de son Mouloudia», le coach français du MCA, Bernard Casoni, s'est dit soulagé après le match face au PAC. «On a retrouvé nos fondamentaux et notre efficacité, malgré les absences. Les joueurs ont retrouvé surtout la volonté de gagner», a noté le technicien français. Et de reparler du titre, en qui il croit désormais : «On n'est plus désormais qu’à trois points du CSC, et cela doit nous inciter à jouer à fond nos chances pour le titre. On ne lâchera rien pour décrocher ce titre en championnat, qui est notre objectif.» Place à la coupe d’Algérie Désormais sur les rails en perspective de l’objectif tracé en championnat, à savoir le titre, les Algérois vont momentanément mettre le championnat de côté pour se consacrer à un autre objectif : la coupe d’Algérie et les retrouvailles avec la JSK dans un clasico qui promet, en demi-finale de l’épreuve populaire. Un match où les Algérois veulent faire d’une pierre deux coups, ce vendredi, au stade Chahid Hamlaoui de Constantine : prendre leur revanche sur les Canaris et décrocher leur billet pour la finale, avec l’objectif de gagner le trophée, visant ainsi le doublé. Un choc qui s’annonce difficile, selon Casoni, durant lequel son team devra montrer un tout autre visage que celui face à cette même JSK, en championnat. «Ce sera un tout autre match et il faudra se donner à fond pour le gagner», annonce le coach. Le MCA, troisième représentant en coupe Arabe Sur un autre registre, le Mouloudia d’Alger devra ouvrir un quatrième front, celui de la Coupe arabe des clubs. En effet, la FAF a rendu sa décision concernant le troisième club qui représentera l’Algérie dans la prochaine édition de la Coupe arabe des clubs, et c’est bel et bien le MCA qui accompagnera l’ES Sétif et l’USMA dans la compétition arabe. Un choix qui s’est fait par vote par les membres du bureau fédéral de la FAF, qui auraient opté en majorité pour le MCA, aux dépens de l’autre Mouloudia, celui d’Oran. Des représentants de l’Union arabe de football (UAFA) sont même attendus, demain, à Alger pour signer le contrat d’accord avec les responsables du MCA, et officialiser ainsi la participation du Doyen à cette prochaine édition de la Coupe arabe, convoitée par plusieurs clubs algériens.

Du suspense pour le podium et le maintien

A cinq journées de la fin de l’exercice, fixée pour le 19 mai prochain, le championnat national de Ligue 1 n’a pas encore livré son verdict aussi bien dans la course pour une compétition africaine (podium) que pour le maintien en Ligue 1. Un scéna
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Du suspense pour le podium et le maintien

A cinq journées de la fin de l’exercice, fixée pour le 19 mai prochain, le championnat national de Ligue 1 n’a pas encore livré son verdict aussi bien dans la course pour une compétition africaine (podium) que pour le maintien en Ligue 1. Un scénario inédit, du moins depuis l’avènement du professionnalisme en 2010. Et au vu du calendrier, le suspense va sans doute se poursuivre jusqu’à l’ultime journée, sachant que le programme des cinq dernières journées offre des rencontres intéressantes à suivre. Des confrontations directes aussi bien entre les équipes du haut du tableau que pour celles du bas du tableau. A commencer par la prochaine journée (26e) qui sera dominée par le derby algérois entre le MCA et le NAHD, domicilié au stade du 5 Juillet. Le Mouloudia de Casoni, qui pratique actuellement le meilleur football du championnat, affrontera le Nasria de Billel Dziri, invaincu en 18 journées, mais aussi et surtout la seule équipe qui n’a perdu aucun derby cette saison. Un point commun entre les deux équipes : les meilleures défenses avec 18 buts encaissés pour chaque formation. Une victoire est impérative pour les Sang et Or s’ils veulent rester en course pour une place parmi le trio de tête. Idem pour le Doyen s’il veut garder ses chances intactes dans la course pour le titre, surtout que lors de la prochaine journée (27e), les camarades de Derrardja, l’homme en forme du moment, se déplaceront à Tadjenanet qui lutte pour le maintien en Ligue 1. En parlant du DRBT, ce dernier affrontera l’USMH dans l’autre match phare de la 26e journée. En cas de victoire des Harrachis, ils quitteront temporairement la zone des relégables. A suivre de près aussi, la rencontre entre le CRB et la JSK, deux clubs qui visent le même objectif. Le suspense se poursuivra lors de la 27e journée avec le choc des titans : le match entre le MCO et le CSC à Oran pour la course au titre, alors qu’en bas du tableau trois rencontres retiendront l’attention des puristes : JSK-OM, USMB-CRB et USMBA-USMH, tandis que l’USB, l’autre mal classé, effectuera un périlleux déplacement à Alger pour y affronter le NAHD. L’USM Bel Abbès est sans doute la mieux nantie, car elle recevra deux fois de suite avant de se déplacer chez le MCA, intraitable à domicile. Les résultats de ces rencontres seront déterminants avant d’aborder la 28e journée qui sera dominée par les deux derbys du Centre et de l’Est : OM-USMB et USB-DRBT. Les prétendants pour le sacre final, le CSC comme le MCA, accueilleront la JSK, au moment où le MCO se rendra à Alger pour croiser le fer avec l’USMA, en pleine transformation depuis l’arrivée d’une nouvelle direction. L’avant-dernière journée sera marquée par les derbys algérois USMH-MCA et NAHD-CRB, tandis que le CSC et le MCO évolueront extra-muros, respectivement face à l’USMB et la JSS. En bas du tableau l’USMBA accueillera encore une fois l’USB, une belle opportunité pour se mettre définitivement à l’abri. Si aucune équipe n’arrivait à s’en sortir, on risquerait d’assister à une dernière journée à couteaux tirés, notamment avec les chocs CRB-DRBT et USB-USMH, au moment où les trois premiers joueront à domicile pour le verdict final.

Un lourd coût pour la collectivité, selon l’économiste Souhil Meddah

Généralement, les mouvements de protestation déstabilisent directement les secteurs concernés ou ceux qui sont indirectement touchés. L’ampleur de l’impact sur le plan macro-économique se mesure par l’effet de ralentissement ou du volume des é
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Un lourd coût pour la collectivité, selon l’économiste Souhil Meddah

Généralement, les mouvements de protestation déstabilisent directement les secteurs concernés ou ceux qui sont indirectement touchés. L’ampleur de l’impact sur le plan macro-économique se mesure par l’effet de ralentissement ou du volume des échanges et de transactions. Par exemple, pour le secteur du transport aérien, les effets sont à la fois micro économiques, en supportant les coûts d’immobilisation ou d’annulation des vols, couplés à une obligation d’indemnisation des passagers. Sur le plan macro-économique, le volume des retards provoque de facto une déstabilisation du rythme de la vie économique en général et dans un cadre particulier dans l’alimentation de la base qui produit de la fiscalité ordinaire. D’autre part, les grèves provoquent des ralentissements ou des pannes dans certains cas, comme la santé, où les citoyens sont appelés à se mobiliser pour leurs proches patients pour trouver des solutions à des questions compliquées pour leurs besoins imminents, (la recherche d’autres établissements d’accueil…) Le secteur de l’éducation aussi oblige les parents d’élèves, qui sont en même temps des acteurs économiques, à suivre l’évolution qui ne les concerne pas directement et de rester en alerte tout le temps. Tous ces effets sont à l’origine d’un mouvement de ralentissement qui se propage graduellement et indirectement d’un secteur à un autre, causant au passage des manques à gagner d’un point de vue macro-économique dans les ressources financières et aussi dans le rythme de consommation des personnes touchées. Le message de fond des protestations diffère d’un secteur à un autre. Si pour le secteur industriel les questions touchent en premier lieu les versements des salaires ou des indemnisations diverses, cette situation reste intimement liée à la capacité de chaque entreprise en tant qu’unité économique à garantir sa propre soutenabilité financière et économique et de pouvoir faire face à ses dépenses face à ses recettes, qui, dans certains cas ne se résument pas de la même manière. Dans ce cas, ces formes de protestation dans un secteur économique aussi important n’ engagent pas uniquement les marges de manœuvre des pouvoirs publics, mais surtout l’entité économique elle-même, qui n’arrive pas à se détacher de son seuil de rentabilité démesurée par rapport à ses engagements et à dégager les valeurs supplémentaires capables de lui compenser une marge de manœuvre en temps et en capacité financière. Les effets de ces mouvements de protestation sont réels, mais ne s’affichent que graduellement dans le temps.  

«Trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité»

L’effondrement du pouvoir d’achat se fait de plus en plus ressentir. Comment faire pour assurer l’équilibre en cette période de crise marquée par la multiplication des mouvements sociaux ? Effectivement, le taux d’inflation, mesurant l’augmen
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«Trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité»

L’effondrement du pouvoir d’achat se fait de plus en plus ressentir. Comment faire pour assurer l’équilibre en cette période de crise marquée par la multiplication des mouvements sociaux ? Effectivement, le taux d’inflation, mesurant l’augmentation générale des prix, a connu une hausse en 2017. Il est estimé à 6,5% par l’Office national des statistiques (ONS, 2017). Cette inflation est souvent tirée par l’augmentation des prix des denrées de première nécessité. L’augmentation des prix sur le marché des biens et services pourrait être atténué par une augmentation de la production ou par la diminution de profit des capitalistes, si l’on croit la théorie des «salaire, prix et profit» de Karl Marx. Cette théorie montre globalement que l’augmentation des salaires va engendrer une augmentation des prix des produits de première nécessité mais pas de ceux des produits de luxe. Ce qui donne une diminution des profits des capitalistes dans l’industrie des produits de luxe et un mouvement des capitaux vers l’industrie des produits de première nécessité. Ce dernier secteur va donc assister à une augmentation de la production et donc une baisse des prix jusqu’à rééquilibrer le marché des biens et services. Karl Marx conclut son livre Capital en avançant que l’augmentation des salaires ne devrait nullement engendrer une augmentation des prix mais la baisse de profit pour les capitalistes. Quid justement de la stratégie menée en matière de salaires en Algérie ? En économie des marchés du travail, les salaires sont déterminés par l’offre et la demande du facteur travail, mais aussi par les rapports de force entre le patron et ses employés, selon Karl Marx. Ces rapports de force se traduisent souvent par des mouvements de grève des salariés réclamant une augmentation des salaires. La notion de salaire et sa détermination fait l’objet de divergence entre le capitaliste et l’employé. Le premier voit le salaire comme une contrepartie de la productivité du salarié, à laquelle il ajoute une «plus-value» constituant sa richesse. Le second (employé) définit le salaire ou la valeur de son travail par un standard de vie traditionnelle assurant l’existence physique et la satisfaction des besoins sociaux permettant de sa reproduction (Karl Marx, 1865). Si l’on suppose que le salaire ne devrait pas être fixe, la détermination de sa valeur devrait faire continuellement l’objet de discussion entre le patronat, les syndicats et le gouvernement. Ces derniers sont censés trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité des salariés et la conjoncture économique nationale. Le débat est également focalisé autour du système des retraites. Comment prendre en charge ce dossier sensible ? Le système algérien des retraites est assez simple à comprendre vu qu’il est unifié et géré par répartition. Le gouvernement se soucie pour son équilibre financier, alors que plusieurs auteurs pensent que le système de retraite n’est pas fait pour être équilibré mais pour prendre en charge une catégorie de la population qui n’est plus en mesure de travailler, les personnes âgées (Dupuis, 2002). Les auteurs qui, comme le gouvernement algérien, se soucient de l’équilibre financier du système de retraite proposent deux types de réformes pour le rééquilibrer le système : la réforme paramétrique (Blanchet, 2003) et la réforme systémique (Holzman, 2015). De manière assez classique, les réformes paramétriques consistent à changer l’un des trois paramètres de base du système : le taux de cotisation, le taux de pension ou l’âge légal de départ à la retraite (triangle des retraites). La cotisation sociale pourrait croître en augmentant le taux de prélèvement ou en augmentant la productivité des travailleurs (les salaires). Cette dernière est meilleure, dans la mesure où le salarié ne se sentirait pas pénalisé. Une troisième alternative s’offre pour les pays en développement, dont l’Algérie, l’ extension de la couverture à tous les salariés sur le marché algérien du travail. Cela permettrait une augmentation immédiate des cotisations sociales. La deuxième réforme paramétrique consiste en la réduction du taux de remplacement, qui serait pénalisant pour les retraités. Ces derniers verraient leur pouvoir d’achat baisser. Enfin, la troisième réforme est l’augmentation de l’âge de départ à la retraite. Celle-ci est la plus adoptée, notamment dans les pays à espérance de vie élevé. Malgré que la réforme systémique — qui consiste à créer un nouveau système de retraite à côté ou remplaçant le système existant — est rarement évoquée dans les débats politiques algériens, les recherches académiques se sont souvent emparées de la question (Merouani et al, 2016). Les systèmes de retraite et de Sécurité sociale algériens souffrent d’une incapacité flagrante dans le recouvrement des cotisations. Plus de 40% de la population occupée n’est pas affiliée à la Sécurité sociale (enquête emploi, ONS, 2015) et ne contribue donc pas à la Caisse des retraites. Le système de retraite tel qu’il est conçu aujourd’hui ne serait pas adéquat avec les besoins et les attentes de certaines catégories de travailleurs. Cela explique le désintérêt de ces catégories pour l’affiliation à la Sécurité sociale. Ce désintérêt des travailleurs, dont les jeunes occupés (enquête Sahwa, 2016), envers la Sécurité sociale persiste depuis des années malgré que l’affiliation soit obligatoire. Puisque l’obligation ne rime pas avec affiliation, il faudrait cibler ces catégories de la population occupée en utilisant des incitations à l’épargne retraite. Ces incitations pourraient être implémentées au sein du système de retraite existant ou à travers la création d’un nouveau système de retraite. Le prix Nobel d’économie 2017, Richard Taler, met en lumière l’intérêt des incitations (Nudges) dans le changement des comportements du consommateur, notamment son comportement envers le système de retraites. Les incitations à l’épargne-retraite pourraient se présenter à travers l’offre de prestations immédiates, l’application d’un taux de cotisation progressif (Save More Tomorrow. Richard Thaler, 2004), la possibilité de retirer un montant des cotisations en cas de contrainte de liquidités, ou même des SMS de rappel pour épargner à la retraite. Cette dernière incitation a été testée au Kenya et a montré que recevoir un SMS de sa compagnie d’assurance ou de ses enfants lui demandant d’épargner pour la retraite, à un effet significatif sur le comportement de la population (Dan Ariely, 2016). Le dernier rapport de la Banque africaine de développement appelle à mettre en œuvre une politique efficace en matière d’emploi, une question considérée comme enjeu de stabilité. Qu’en pensez-vous ? Je pense que l’Algérie n’a pas attendu l’avis de la Banque africaine de développement pour s’investir dans la problématique de l’emploi. Nous assistons depuis 1994 à la multiplication des programmes d’emploi salariés et de la création d’entreprises. Ces programmes, ciblant particulièrement les jeunes, sont gérés par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. D’autres programmes sont gérés par le ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme. L’évaluation de l’efficacité de ces programmes n’a été que très peu abordée mais le peu de travaux menés autour de cette question donnent des résultats peu satisfaisants (Cread, 2016). La politique active du marché du travail en Algérie a été ambitieuse durant les vingt dernières années, mais a manqué d’efficacité, vu que les objectifs tracés n’ont pas été atteints. L’objectif principal des différents programmes d’emploi était d’insérer les jeunes chômeurs sur le marché du travail après une année (voire deux) de contrat préemploi (programmes : Agence nationale de l’emploi, Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, Programme d’insertion des diplômés, Dispositif d’aide à l’insertion sociale). Cependant, nous assistons à un renouvellement de ces contrats plus de deux fois dans certains cas (rapport de l’Agence de développement social, 2016). En ce qui concerne les programmes de création d’entreprises, leur inefficacité se voit dans leur incapacité à créer des emplois, les chiffres de l’Angem (Agence nationale de gestion du microcrédit) et de l’Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes) montrent que le nombre moyen d’emplois créés ne dépasse pas 1,5 par entreprise. Cette inefficacité est due en partie aux mauvais choix des secteurs d’activité. Les entreprises et les emplois salariés créés sont placés principalement dans des secteurs à faible valeur ajoutée : administrations publiques, commerce et service, alors que les secteurs engendrant la plus grande valeur ajoutée (après le secteur des hydrocarbures) sont l’agriculture et l’industrie (Données de comptabilité nationale, ONS, 2015). Ces derniers secteurs n’abritent respectivement que 9% et 12% de la population occupée. Aussi, le manque d’accompagnement des entreprises et le manque de formation pour les bénéficiaires des emplois sont des facteurs déterminants du manque d’efficacité des politiques actives du marché du travail. La répartition de la population occupée en général et le placement des bénéficiaires des programmes d’emploi en particulier à travers les différents secteurs d’activité méritent de faire partie des débats sur la politique d’emploi en Algérie. Les expériences des pays d’Amérique latine montrent que le placement des nouveaux emplois dans le secteur privé à forte valeur ajoutée et l’accompagnement par la formation des bénéficiaires sont des facteurs nécessaires pour la réussite des politiques actives du marché du travail.

Malaise social sur fond d’érosion du pouvoir d’achat

Depuis le début de l’année en cours, les mouvements de protestation se multiplient dans plusieurs secteurs, essentiellement l’éducation et la santé. Cette contestation est menée par une classe moyenne de plus en plus confrontée à l’érosion du po
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Malaise social sur fond d’érosion du pouvoir d’achat

Depuis le début de l’année en cours, les mouvements de protestation se multiplient dans plusieurs secteurs, essentiellement l’éducation et la santé. Cette contestation est menée par une classe moyenne de plus en plus confrontée à l’érosion du pouvoir d’achat avec la flambée des prix et la dévaluation du dinar. Certes, les revendications exprimées jusque-là par les enseignants et les résidents grévistes ne sont pas d’ordre salarial mais elles ont un lien direct avec ce point. La dégradation des conditions socioprofessionnelles dans ces secteurs est en effet à chaque fois mise en avant par les protestataires. Et c’est le cas aussi pour les travailleurs d’autres secteurs, dont les représentants à travers les syndicats autonomes ne cessent de soulever le problème de la baisse du niveau de vie dans ce contexte de crise. Une baisse accentuée par la dévaluation du dinar et la stagnation des rémunérations, puisque depuis la vague des revalorisations de 2011 et 2012, les salaires n’ont pratiquement pas bougé dans de nombreux secteurs, principalement dans la Fonction publique, où le ras-le-bol est exprimé de part et d’autre. Les changements prévus dans le cadre de l’avant-projet de loi portant code du travail ne sont pas pour rassurer les travailleurs. Pour de nombreux syndicalistes, l’urgence est à l’amélioration du pouvoir d’achat. Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) nous le dira clairement en évoquant les motivations de la dernière grève des 21 et 22 février: «Ce sont des revendications à caractère social. Nous n’avons pas d’autre voie pour sauvegarder les acquis avec un pouvoir d’achat anéanti par la dévaluation du dinar.» Et de s’interroger : «Qu’a-t-on fait pour mériter cela nous les fonctionnaires ? Nous sommes pourtant des producteurs indirects.» Notant que les syndicats autonomes sont conscients des enjeux de l’heure, il poursuivra : «C’est bien beau de gérer l’embellie, mais faudrait-il aussi savoir gérer la crise. Et là la véritable question est de s’attaquer à la gestion des deniers publics et des finances sectorielles, mais aussi de revoir la politique salariale et fiscale.» Un avis que partage Lyes Merabet du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), pour qui le problème ne réside pas uniquement dans la revalorisation du salaire mais dans le niveau de vie et le statut social. «Pour ces points, le gouvernement a montré ses limites dans la lutte contre la spéculation, source de l’inflation. Nous nous retrouvons donc aujourd’hui avec des salaires amoindris», regrettera-t-il, proposant dans le même sillage la mise en place d’un observatoire pour la protection du pouvoir d’achat et mettant en garde par ailleurs contre les conséquences attendues du projet du code du travail. Défaut d’anticipation Le constat de Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat national autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) va dans le même sens. Pour lui, la problématique réside dans l’érosion du pouvoir d’achat, résultat selon lui de l’absence d’une politique salariale planifiée. «Les pouvoirs publics n’anticipent pas. Ils règlent les problèmes avec des solutions conjoncturelles en courant derrière la paix sociale. D’où l’amoncellement de toutes ces difficultés et cette colère sociale.» Sadek Dziri, secrétaire général de l’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (Unpef) appelle aussi à assurer l’équilibre du pouvoir d’achat. Même son de cloche chez le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). «Nos salaires n’ont pas de valeur», fera remarquer amèrement Rachid Malaoui, premier responsable de ce syndicat, tout en mettant l’accent sur la gravité de la situation. Il tiendra à rappeler que l’effervescence ne s’est pas arrêtée ces dernières années sauf qu’aujourd’hui, on assiste à des mouvements corporatistes avec le malaise dans la santé et l’éducation. Une situation que lie M. Malaoui aux défaillances en matière de gouvernance politique et économique. Mais aussi aux dysfonctionnements dans l’administration, comme l’illustre la gestion au niveau des différentes directions de l’éducation pour ne citer que cet exemple, à l’origine de la grève déclenchée à Béjaïa et Tizi Ouzou, avant de toucher d’autres wilayas et de perdurer, au détriment de tout un secteur et de toute l’économie, même s’il semble pour l’heure difficile de mesurer l’impact de tous ces mouvements, comme nous le précise l’économiste Souhil Meddah (voir encadré).   Exclusion Cette situation était prévisible dès les premiers indices de la crise financière que travers le pays. Début 2015, Mohamed Benguerna, chercheur au Centre de recherche en économie appliquée au développement (Cread) nous disait : «Il faudra s’attendre que la classe moyenne  réagisse en usant de différentes formes pour manifester son mécontentement. Surtout que celle-ci constitue de plus en plus la cheville ouvrière de notre système socio-économique.» Et c’est justement le cas. «Dans ce cadre, il est utile d’avoir une intelligence de la situation pour dialoguer, écouter, convaincre cette classe moyenne des nouveaux enjeux et défis et surtout lui signifier son implication active dans ces nouveaux défis et que cette nouvelle bataille de la diversité économique pour sortir de cette dépendance pétrolière est une affaire sociétale loin des expertises économistes et des alternatives de laboratoire et de salons. Nous avons besoin de l’intelligence de toutes les catégories sociales et cette classe moyenne est un vecteur important pour peu qu’ on la mette à contribution dans ces différents domaines», ajoutait-il. Or, dans cette grande ébullition sur le front social et cette montée au créneau des travailleurs, les syndicats autonomes sont exclus du processus de dialogue avec le gouvernement. C’est en fait l’ingrédient manquant pour régler ces conflits à répétition. Entre-temps, les pertes s’accumulent à tous les niveaux et ne font qu’accentuer la tension, avec l’annonce d’autres mouvements de protestation. Une réaction adoptée au nom de «la stabilité» comme a encore tenu à le souligner le chef de L’Etat, Abdelaziz Bouteflika, dans son message aux travailleurs à l’occasion du 24 Février, au moment où la contestation tend à s’élargir. Acquis menacés «Il faut rappeler que les acquis sociaux, la réduction durable du niveau de chômage ainsi que les nombreuses réalisations socio-économiques n’ont pu être obtenus que grâce au rétablissement de la paix et de la stabilité qui ont prévalu tout au long de ces dernières années», lit-on dans son message, où l’accent est mis sur  la nécessité d’élaborer  «une politique de développement inventive, soucieuse de justice sociale qu’il nous revient aujourd’hui de mener dans une situation exceptionnelle, où la diversification de notre économie, dans un contexte de crise, impose rigueur et moralisation de la gouvernance». Il appellera par ailleurs les travailleurs  «à veiller à ce que la défense légitime et vigilante de leurs droits aille de pair avec l’observation effective et régulière de leurs devoirs et obligations, dans cette phase si cruciale du développement national». Une manière de noter que la grève n’est pas l’ultime recours pour exprimer des revendications, puisqu’il lie cette question à l’accomplissement des devoirs, allusion faite aux enseignants et médecins grévistes. Donc, au lieu d’un dialogue effectif, les pouvoirs publics essayent de jouer sur la fibre des sentiments en mettant en avant le contexte de crise économique. Une démarche qu’ils n’adoptaient pas auparavant quand la situation financière du pays le permettait. «Mais pas à travers la prise en charge effective des doléances exprimées, à l’exemple de l’élaboration des statuts particuliers ou d’une politique salariale clairement étudiée. Tout au long de ces années, les pouvoirs publics ont répondu à la protestation par la distribution de la rente au nom de la stabilité et maintenant que la crise est là, on use de la force de la répression», résume un ancien syndicaliste du Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Pour Bachir Hakem, l’enjeu pour le gouvernement est de faire passer la réforme du code du travail en utilisant les enseignants grévistes. «Les responsables cherchent à travers  la  dernière grève dans l’éducation à incriminer les syndicats de l’éducation dans le seul but de démontrer que les grèves dans ce secteur ne doivent pas exister et doivent être régies par des lois les rendant presque impossibles. Tout le monde sait que le nouveau code de travail, rend la grève presque impossible», nous dira-t-il, précisant que le problème majeur à régler est la révision du statut particulier toujours en attente.

Bouzeguène (Tizi Ouzou) : Une conférence s’est tenue malgré l’interdiction

La conférence de la romancière Hiba Tayda, invitée du Café littéraire de Bouzeguène (Tizi Ouzou), prévue samedi dernier au centre culturel Ferrat Ramdane du chef-lieu communal, a été interdite par les autorités locales, sans fournir aucune explicati
El Watan - Culture

Bouzeguène (Tizi Ouzou) : Une conférence s’est tenue malgré l’interdiction

La conférence de la romancière Hiba Tayda, invitée du Café littéraire de Bouzeguène (Tizi Ouzou), prévue samedi dernier au centre culturel Ferrat Ramdane du chef-lieu communal, a été interdite par les autorités locales, sans fournir aucune explication. L’association culturelle Tiawinine (Les sources) a effectué la procédure de demande de la salle au président de l’APC de Bouzeguène qui a répondu favorablement, mais la demande transmise à la daïra est restée sans suite. Samedi, à l’heure de la conférence, le public s’est présenté devant le portail du centre culturel, mais l’a trouvé verrouillé. Sur insistance de la foule, le portail a été ouvert. Cependant, en entrant dans la salle, la surprise fut de taille, puisque toutes les chaises avaient été enlevées. Les férus du Café littéraire ont pris la décision de s’asseoir à même le sol pour suivre la conférence. Des intervenants ont pris la parole pour dénoncer l’attitude des autorités locales face à une activité culturelle. Les responsables de l’association Tiawinine ont déjà informé le public de l’interdiction de la conférence de Hiba Tayda et de toutes celles qui suivront, durant le mois d’avril, notamment celles de Tahar Ould Amar, de Rabah Sebaa et de Saïd Oussad. Cependant, les responsables ont ajouté que ces conférences auront bien lieu, mais qu’ils ne formuleront plus de demande d’autorisation aux responsables locaux. Samedi dernier, en dépit de l’interdiction, Hiba Tayda a présenté et dédicacé son livre Un slow avec le destin dans une ambiance, malgré tout bon enfant.

Le cinéma algérien rafle plusieurs prix

Les cinéastes algériens, Arezki Metref et Noredine Kebaïli, ont décroché respectivement, vendredi soir, à Agadir (Maroc), le grand prix du documentaire et celui du court métrage du 11e Festival international du film amazigh. Lors de la cérémonie d
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Le cinéma algérien rafle plusieurs prix

Les cinéastes algériens, Arezki Metref et Noredine Kebaïli, ont décroché respectivement, vendredi soir, à Agadir (Maroc), le grand prix du documentaire et celui du court métrage du 11e Festival international du film amazigh. Lors de la cérémonie de clôture de ce festival, le réalisateur, journaliste et écrivain, Arezki Metref, s’est vu attribuer le grand prix du documentaire pour son film Une journée au soleil, alors que Noredine Kebaïli a reçu le grand prix du court métrage pour Séquence une.... Sorti en 2018, Une journée au soleil traite de l’histoire de l’immigration vers la France et du rôle de cette communauté à différentes périodes de l’histoire de l’Algérie à travers les témoignages de plusieurs générations d’immigrés qui évoquent le militantisme politique pour l’indépendance de l’Algérie, la Guerre de Libération ou encore les années de violence terroriste. Court métrage remarqué lors du dernier Festival national du film amazigh, Séquence une... rend hommage aux journalistes morts en zones de conflit et dénonce les atrocités de la guerre et du déplacement des populations. Le jury de la section courts  métrage a également décidé d’attribuer des mentions spéciales aux œuvres Human, de Issam Taachit, et Lmudja, de Omar Belkacemi, ce dernier récemment primé au Festival national du film amazigh tenu à Tizi Ouzou. La section longs métrages de fiction complètement dominé par le film Addour, du réalisateur marocain Ahmed Baidou, l’actrice française, Laetitia Einodo, s’est vu attribuer le prix de la meilleure interprétation féminine pour son rôle dans le film Fadhma n’Soumer, de Belkacem Hadjadj, où elle incarne le rôle  principal.

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