Algeria



Comment dire et lire Aït Menguellet

Il y a ceux qui, d’habitude, vont écouter les récitals de Lounis Aït Menguellet, avec sa voix mélodieuse et ses musiques qui transportent. Et ceux qui iront, cette fois-ci, écouter Hafid  Adnani,  lire et dire les poèmes de Lounis Aït Menguellet.
El Watan - Culture

Comment dire et lire Aït Menguellet

Il y a ceux qui, d’habitude, vont écouter les récitals de Lounis Aït Menguellet, avec sa voix mélodieuse et ses musiques qui transportent. Et ceux qui iront, cette fois-ci, écouter Hafid  Adnani,  lire et dire les poèmes de Lounis Aït Menguellet. Cet agrégé de Mathématiques et doctorant en anthropologie a trouvé peut être un moyen original pour montrer la force, l’authenticité et la profondeur des textes d’Aït Menguellet à travers plusieurs lectures qui seront organisées à la salle L’Alhambra, à Paris, les 15, 22 et 29 avril prochains à partir de 17heures.  «Lire en public, partager avec les autres des poèmes de Lounis Aït Menguellet, est un rêve que je fais depuis si longtemps. Une poésie d’une richesse inestimable qui appartient à l’humanité toute entière», a écrit Hafid Adnani dans le dossier de presse parvenu à El Watan. «Une poésie qui vient de loin, de la tradition des poètes kabyles anciens et qui vit encore malgré les invasions, les dominations et les casseurs de l’histoire». De nombreux poèmes, tirés de la riche discographie de cet artiste de renom, seront ainsi lus au cours des trois représentations. Fait nouveau, ils seront aussi traduits et lus également dans la langue française par un comédien de talent, Elya Birman. Cette double interprétation prouve, s’il en est besoin, que les textes de l’auteur de Ammi sont d’une universalité incontestable. «La force des textes qui viennent de loin…» Ils concernent l’humanité toute entière et transcendent les cultures locales, se transformant ainsi en biens communs qu’il convient de protéger  et de perpétuer. «Mon but est de montrer la force des textes qui viennent de loin, les dire avec profondeur et justesse pour montrer leur valeur et leur rareté», a expliqué Hafid Adnani par téléphone à El Watan. Et d’ajouter : «Les gens ont l’habitude d’écouter ces textes merveilleusement chantés par Lounis Aït Menguellet avec sa voix pleine de douceur et de force et sa musique qui incite au voyage.  Cette fois, ils viendront écouter les poèmes de ce grand artiste pour saisir leur importance et leur éternité.» Conçue par Fabrice Henry, cette «mise en espace», comme on l’appelle dans le monde du théâtre, sera soutenue et enrichie par des intermèdes musicaux coordonnés par Amine Tadjer. Pour cette lecture publique des textes situés dans les années 1980, Hafid Adnani en a choisi sept «comme les sept couleurs de l’arc-en-ciel de mon enfance kabyle, puis de mon adolescence dans les années 80». Pour ceux qui auront la chance de se rendre à L’Alhambra, un conseil : fermez les yeux et écoutez. Le voyage sera magnifique.  

Précieuse victoire pour les Canaris

Les Jaune et Vert ont réalisé une petite mais précieuse victoire, hier, devant leurs homologues de l’ES Sétif, au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou. Les Canaris ont entamé la rencontre avec une nette domination en mettant à rude épreuve, plusieu
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Précieuse victoire pour les Canaris

Les Jaune et Vert ont réalisé une petite mais précieuse victoire, hier, devant leurs homologues de l’ES Sétif, au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou. Les Canaris ont entamé la rencontre avec une nette domination en mettant à rude épreuve, plusieurs fois, la défense adverse. Ils ont ainsi annoncé la couleur, à la 8’, par Benaldjia qui a mis Djabout dans une position favorable pour scorer, mais en vain. Cinq minutes plus tard, le même Benaldjia s’est distingué par un tir puissant difficilement repoussé en corner par un défenseur des visiteurs. Continuant de maintenir un pressing constant sur leurs vis-à-vis, les protégés de l’entraîneur Bouzidi ont tenté également d’ouvrir la marque, notamment par Boukhenchouche, Djerrar et Redouani, respectivement aux 21’, 25’ et 29’. Les poulains de l’entraîneur Benchikha ont essayé de réagir, eux aussi, par des contre-attaques dangereuses mais sans succès, puisque les actions de Ziti et de Djahnit ont été annihilées par la défense locale. Puis, les 22 acteurs ont terminé la première période sur un score de parité. Au retour des vestiaires, le jeu est devenu de plus en plus attrayant. On a assisté à plus d’actions de part et d’autre, comme celle de Djabout qui a raté une occasion en or d’ouvrir la marque mais son tir puissant est passé légèrement à côté du cadre, à la 54’. Deux minutes plus tard, Djahnit s’est mis lui aussi en évidence avec un tir rageur qui a été difficilement arrêté par le keeper kabyle, Assellah. Redouani, quant à lui, s’est retrouvé face à face devant le gardien Zeghba, à la 68’, mais sans concrétiser. Les gars de l’ESS ont également enregistré une autre action qui a failli surprendre le gardien adverse. Ce dernier a dû faire étalage de toute sa classe pour éloigner le tir de Ziti, à la 73’. Puis, à la 76’, ce qui devait arriver arriva grâce à un but inscrit par Benyoucef qui s’est retrouvé tête à tête avec le keeper des visiteurs avant d’envoyer le cuir mourir au fond des filets, ouvrant ainsi la marque. Les joueurs de l’ESS ont tenté de rétablir l’équilibre mais sans résultat, tandis que les Canaris ont failli doubler la marque, notamment par Djerrar et Benaldjia aux 81’ et 87’.  

L’USMA s’incline face à Plateau United (1-2)

L’USM Alger s’est inclinée, hier, à Lagos, au Nigeria, face à Plateau United FC sur le score de deux buts à un, dans le match aller des 16es de finale bis de la Coupe de la CAF. Le match retour est prévu le 17 avril au stade Omar Hamadi de Bologhine.
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L’USMA s’incline face à Plateau United (1-2)

L’USM Alger s’est inclinée, hier, à Lagos, au Nigeria, face à Plateau United FC sur le score de deux buts à un, dans le match aller des 16es de finale bis de la Coupe de la CAF. Le match retour est prévu le 17 avril au stade Omar Hamadi de Bologhine. Ce sont les Nigérians qui ont ouvert le score par l’intermédiaire d’Osanga (24’). La première mi-temps s’est terminée sur ce score d’un but à zéro. En seconde période, Yaya a réussi à égaliser dès la 55’. Mais, à un quart d’heure de la fin de la partie (75’), Emanuel James double la marque pour le PUFC. Malgré cette défaite, le représentant algérien garde intactes ses chances de qualification pour la phase des groupes. La différence d’un but est surmontable, surtout avec le soutien de son public. La rencontre aller s’est jouée dans le New Jos Stadium, d’une capacité d’à peine 4000 places. A noter en dernier lieu que l’USMA prendra son vol à partir de Lagos aujourd’hui à 6h. L’arrivée à Alger se fera vers 13h30. Les joueurs seront libérés par la suite. Ils devraient reprendre le travail dès demain.

Le CRB à Abidjan pour effacer la déroute de 2001

Le CR Belouizdad, deuxième représentant algérien en Coupe de la CAF, disputera aujourd’hui (15h, heure algérienne) le match aller des 16es de finale de la Coupe de la CAF contre l’ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire). Les poulains de Rachid Taoussi se t
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Le CRB à Abidjan pour effacer la déroute de 2001

Le CR Belouizdad, deuxième représentant algérien en Coupe de la CAF, disputera aujourd’hui (15h, heure algérienne) le match aller des 16es de finale de la Coupe de la CAF contre l’ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire). Les poulains de Rachid Taoussi se trouvent à pied d’œuvre à Abidjan, la capitale ivoirienne, depuis jeudi dernier, avec l’intention d'obtenir un résultat probant en prévision de la manche retour qui aura lieu le 17 avril au stade du 20 Août 1955. Et surtout effacer la déroute de 2001 où l’équipe phare de Laâqiba s'était inclinée sur le large score de 7 à 0, alors qu'elle comptait dans ses rangs des joueurs de valeur, à l’image de Mezouar, Badji, Bakhti… Des rumeurs avaient circulé à l’époque sur un probable complot contre l’entraîneur Nour Benzekri qui dirigeait le team belouizdadi, sacré la saison d’avant champion d’Algérie. Autre temps, autre génération. Aujourd’hui, le CRB participe en sa qualité de vainqueur de la coupe d’Algérie, mais qui lutte pour son maintien en Ligue 1. En plus, le CRB s’est déplacé à Abidjan amoindri de plusieurs joueurs-clés, à l’image de Draoui et Heriat (suspendus), Belaïli (service national) et Khoudi (qui a convolé en justes noces ce week-end). Heureusement que l’attaquant Lakroum a effectué le voyage avec le groupe après avoir renouvelé son passeport. En revanche, l'adversaire reste l’une des valeurs sûres du football ivoirien. Actuellement, l’ASEC Mimosas domine le championnat de Côte d’Ivoire et occupe la tête du classement général avec 49 points, avec 14 points d’avance sur son poursuivant immédiat, le Sporting Gagnoa. L’ASEC a remporté son dernier derby de la capitale contre le Stade Abidjan sur le score de 3 à 0 et abordera ce match aller avec des arguments solides. La rencontre sera dirigée par l'arbitre zambien Janny Sikazwe, assisté de son compatriote Jerson Emiliano Dos Santos et du Sud-Africain Zakhele Thusi Siwela. Avant le match retour, prévu le 17 avril, le CRB disputera son match retard, pour le compte de la 25e journée, contre le MCO le 13 avril au stade Ahmed Zabana d’Oran.

Le feu vert du CPE

C’est officiel. Le groupe Sider et Emirat Dzayer Group (EDG) ont eu l’aval, le 28 mars dernier, du Conseil de participations de l’Etat (CPE) pour la création en partenariat d’une société mixte 49/51, dont le coût du projet est estimé à 1,16 mill
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Le feu vert du CPE

C’est officiel. Le groupe Sider et Emirat Dzayer Group (EDG) ont eu l’aval, le 28 mars dernier, du Conseil de participations de l’Etat (CPE) pour la création en partenariat d’une société mixte 49/51, dont le coût du projet est estimé à 1,16 milliard d’euros (plus de 162 milliards de dinars). Financés à hauteur de 30% sur fonds propres et 70% par crédits bancaires à 3,5% d’intérêt, ce projet, dénommé Emirat Dzayer Steel (EDS), est installé au sein même du complexe Sider El Hadjar de Annaba. Le premier coup de pelle a déjà été donné. En matière d’emploi et de formation, ce partenariat permettra, selon sa fiche technique, le redéploiement de la totalité des effectifs de la société Sider tubes sans soudure (TSS), 400 agents actuellement ; la création progressive de 1670 nouveaux postes de travail directs, répartis sur 5 ans, et autant de nouveaux emplois indirects, avons-nous appris, en exclusivité, de sources autorisées proches du CPE. La concrétisation de ce projet passe par deux phases. «La première comprend le revamping de la ligne TSS (14 pouces) afin de passer d’une capacité de 30 000 t/an à 50 000 t/an. Le coût est évalué à 3 milliards de dinars (20 millions d’euros). Les délais de sa réalisation sont estimés à 14 mois. L’acquisition d’une ligne de laminés marchands d’une capacité de 300 000 t/an et d’un bain de galvanisation à chaud pour un coût global de 11 milliards de dinars (78 millions d’euros). Les délais de sa réalisation sont estimés à 16 mois. L’acquisition d’une ligne de tubes sans soudure pour la gamme de diamètres de 3 à 10 pouces, d’une capacité annuelle de 300 000 t et un coût global de 42 milliards de dinars (300 millions d’euros) et un délai de réalisation estimé à 20 mois», détaillent nos sources. Et d’ajouter : «Quant à la seconde, elle consiste en l’acquisition d’un module de réduction directe (DRI) d’une capacité de 2,5 millions t/an pour un coût global de 64,4 milliards de dinars (462 millions d’euros) et un délai de réalisation estimé à 36 mois. Le DRI produit de la matière première pour alimenter l’aciérie électrique. Le surplus sera commercialisé sur le marché national. L’acquisition d’une aciérie électrique d’une capacité de 1,5 million t/an de demi-produits (billettes, blooms, etc.), pour un coût global de 28 milliards de dinars (200 millions d’euros) et un délai de réalisation estimé à 24 mois. L’acquisition d’un laminoir pour la production de profilés moyens et lourds de la gamme des 80-320 mm d’une capacité de 600 000 t/an pour un coût global de 14 milliards de dinars (100 millions d’euros) et un délai de réalisation estimé à 24 mois.» Par ailleurs, plusieurs autres décisions, les unes aussi importantes que les autres, ont été validées durant la même séance. Il en est ainsi, entre autres, de l’accord du même CPE pour que les participations détenues par le groupe Imétal dans le capital du complexe sidérurgique Algérie Qatar Steel (AQS) de Bellara (Jijel), tout autant que celles du crédit du Fonds national d’investissement (FNI) soient transférées au profit du groupe Sider. Après son transfert en propriété au profit du groupe Imétal, l’EGS Hydra, qui dispose d’un terrain de 4,2 hectares dont la valeur foncière est 3,85 milliards de dinars, est revenue au giron du groupe Sider. Ces importantes décisions figurent parmi des résolutions du CPE, signées par le président de ce dernier, Ahmed Ouyahia, le Premier ministre. Selon ce document, dont El Watan détient en exclusivité une copie, le complexe Sider El Hadjar a également été renforcé par «la fusion par absorption de la filiale Tubes sans soudure (TSS)» et «le transfert du terrain d’assiette abritant l’usine au profit du complexe Sider El Hadjar». Contacté, Hichem Bammoun, le directeur de la communication au groupe Sider, confirme. «Le groupe Sider a permis à la wilaya de Annaba de recouvrer sa vocation de capitale de l’acier. En effet, outre le complexe d’El Hadjar, le groupe Sider a récupéré le méga complexe AQS Bellara, le patrimoine immobilier de l’EGS Hydra et l’important projet algéro-émirati EDS. Réunies, ces usines peuvent répondre aux besoins nationaux en produits sidérurgiques et assurer la souveraineté du pays en la matière. C’est un immense effort qui intervient en pleine crise économique. Pour ce faire, le ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, a dû faire le ménage dans son département avant de passer au renforcement de ce secteur, dont les fruits sont aujourd’hui perceptibles. Pour ce faire, il s’est appuyé sur une équipe  de cadres compétents, dont ceux du capital marchand. Pour EDS, le secrétariat général de l’Union arabe du fer et de l’acier, dont le siège est à Alger, a joué aussi  un rôle discret, mais très efficace dans le rapprochement des industriels et politiques des deux pays», estime ce jeune cadre. Fort de ses expériences passées, le nouvel exécutif, notamment après le départ des retraités du secteur du bâtiment au groupe Sider, semble privilégier des partenariats rentables et maîtrisés où la partie algérienne reste maîtresse de son sort.

Découvrir l’écrivain Max Aub

Une exposition organisée par l’Institut Cervantès, en collaboration avec le ministère de la Culture. Cette exposition itinérante, qui séjourne à Oran jusqu’au mois de mai avant son départ vers la France, a d’abord été présentée à Valence
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Découvrir l’écrivain Max Aub

Une exposition organisée par l’Institut Cervantès, en collaboration avec le ministère de la Culture. Cette exposition itinérante, qui séjourne à Oran jusqu’au mois de mai avant son départ vers la France, a d’abord été présentée à Valence (Espagne). Né en 1903 à Paris, d’un père allemand et d’une mère française, il a donc d’abord fréquenté le milieu parisien avant que sa famille ne s’installe en Espagne, plus exactement à Valence, alors qu’il n’avait que 11 ans, car l’atmosphère de la Première Guerre mondiale était difficilement supportable pour le couple, d’autant plus que celui-ci était mixte. Ironie de l’histoire, un autre conflit allait le rattraper dès les années 1930, avec la guerre civile espagnole. Socialiste, antifasciste, il a été contraint à l’exil à Paris où il a occupé un poste à l’ambassade et c’est lui qui allait coordonner l’installation du pavillon Espagne à l’Exposition universelle de 1937, dont notamment la commande du tableau «Guernica» du célèbre Picasso. Sa vie, loin d’être un long fleuve tranquille, allait être à nouveau bousculée avec l’avènement de la Deuxième Guerre mondiale. Accusé d’être communiste sous l’occupation nazie, il a été interpellé et détenu une première fois en 1940 à Roland Garros et transféré dans un camp de concentration en Ariège (France), puis une seconde fois en 1941, à Nice, d’où il allait être transféré à Djelfa, en Algérie, qui était à l’époque une colonie française. Il a passé deux années en détention avant d’être libéré pour embarquer vers le Mexique grâce à l’intervention du consul Gilberto Bosques. Il s’y est établi définitivement jusqu’à sa mort en 1972, en ayant acquis la nationalité dès 1956 en cela malgré ses nombreux voyages, dont un retour en Espagne en 1968. C’est donc en Amérique latine qu’il allait enfin trouver la sérénité pour développer son œuvre multiforme entamée dans une Europe tumultueuse et dans une moindre mesure en Afrique (Djelfa), car durant sa détention dans le camp d’internement, il avait trouvé le temps d’écrire de la poésie, mais surtout de maintenir la rédaction d’un journal intime. Seulement un tiers des livres publiés par Max Aub ont été ramenés à Oran pour les besoins de cette exposition, qui propose également une multitude de documents personnels originaux retraçant le parcours de l’homme de lettres telles les correspondances entretenues avec les grands écrivains espagnols, mais aussi des manuscrits annotés, ainsi que certains de ses travaux artistiques. Hormis les jeux typographiques imitant des unes de journaux (El Correo de Euclides, courrier d’Euclides, une référence à la rue où il habite à Mexico), Max Aub a en effet inventé de toutes pièces l’identité d’un peintre présenté à son époque comme ayant été sous l’ombre de Picasso et donc oublié. La notoriété de l’écrivain a rendu crédible l’existence de cet artiste dénommé Jusep Torres Campalans. C’est l’incursion d’un personnage de fiction dans le monde réel, un épisode déroutant mais aussi captivant, que certaines œuvres du célèbre écrivain latino-américain, l’Argentin Jorge Luis Borges. Pour appuyer cet attrait aux Beaux-Arts, les organisateurs de l’expo ont adjoint une série de six tableaux abstraits peints par Vicente Rojo et contenant chacun une lettre du nom et prénom de l’homme de lettres. Max Aub a également été un des assistants dans la réalisation du film l’Espoir (Sierra de Teruel) portant la guerre civile espagnole et qui a été commandé et réalisé par l’écrivain français André Malraux en 1939. Le titre du film renvoie au célèbre roman éponyme du même auteur français paru en 1937. Des extraits de ce film sont projetés sur place. «Avec son contenu didactique mêlant trajectoire personnelle et démarche intellectuelle, cette exposition a pour but d’expliquer pourquoi cet auteur est important et comment il a marqué de son empreinte la vie intellectuelle de la première moitié du 20e siècle, une des façons de le remettre en valeur après une période d’oubli», explique Inmaculada Jimenez Caballero, directrice de l’antenne oranaise de l’Institut Cervantès. Max Aud n’a connu l’Espagne qu’à partir de l’âge de 11 ans et c’est à Valence qu’il s’est d’abord initié au catalan avant de découvrir le reste de la langue et de la culture ibérique pour en devenir ensuite l’un des porte-voix. Commissaire de l’exposition, lui-même décrit comme un «grand poète», titre qu’il renie par modestie, Juan Marquès estime que «Max Aub a beaucoup étudié les avant-gardistes européens, mais il a une grande connaissance des auteurs classiques espagnols et c’est cette ouverture d’esprit, conjuguée à sa maîtrise de plusieurs langues qui donne à son œuvre une richesse et un cachet particuliers».

La danseuse algérienne Samara fait vibrer les planches

Ceci est d’autant plus marqué que le spectacle organisé jeudi au TRO, à l’initiative de l’Institut Cervantès, est animé dans une large mesure par une artiste algérienne, qui a investi ce créneau par passion. Samara, de son nom de scène, a su cr
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La danseuse algérienne Samara fait vibrer les planches

Ceci est d’autant plus marqué que le spectacle organisé jeudi au TRO, à l’initiative de l’Institut Cervantès, est animé dans une large mesure par une artiste algérienne, qui a investi ce créneau par passion. Samara, de son nom de scène, a su créer la symbiose avec le public le temps d’une prestation qui restera dans la mémoire de beaucoup d’amateurs. Tous les ingrédients y étaient, la fière allure, la grâce, la sensualité, la beauté du geste, mais aussi la force, celle du rythme souvent complexe, ou celle en rapport avec le physique nécessitant presqu'un entraînement de haut niveau pour réussir un jeu de jambes très particulier, mais certainement harassant. La coiffure, mais surtout les costumes sont des éléments esthétiques non négligeables pour donner du sens à l’interprétation et Samara en a «usé» quatre, allant du sombre au lumineux, en passant par le faste de la dorure et le clinquant, ensemble typiquement gitan comme pour mieux marquer la tradition. Les nuances se déclinent aussi dans les expressions du visage pour traduire la multitude des émotions qu’on veut exprimer ou partager. Le partage se fait avec le public, mais aussi avec les autres artistes, car tout cela ne serait rien si on ne tient pas compte de l’accompagnement musical à la guitare par Sergio Matesanz, son complice, cofondateur de sa troupe Amalgama Campania Flamenca, mais surtout du chant qui est à la base de tout avec le duo Ana Barba et Javier Allende. Une des prestations solo de ce dernier a d’ailleurs été fortement ovationnée par le public pour la force de l’interprétation et les flots d’émotions qui s’en dégageaient et qui ont été perçus y compris par ceux qui n’avaient rien compris au contenu textuel. De manière générale, hormis quelques désynchronisations sans incidence sur l’ensemble du spectacle, une véritable osmose a caractérisé le lien unissant la danseuse avec les musiciens. Les artistes composent avec des arrêts nets faisant intégralement partie des œuvres et le genre est tellement codifié que même s’il permet une part d’improvisation, il reste assis un socle de structures musicales sophistiquées et souvent érigées en dogmes. C’est de ce dialogue entre la guitare le chant et la danse que jaillit la résonance qui rend le style accrocheur et Samara en est bien consciente, car elle prend son métier très à cœur. «On ne monte sur scène que si on a quelque chose à dire», devait-elle déjà déclarer en 2013 lors d’une interview filmée accordée à l’APS. Elle venait de produire son premier spectacle, une création intitulée Senderos (chemins ou sentiers), présenté en octobre à la salle Ibn Zeydoun sur invitation de l’AARC. «Un chemin initiatique» sachant à l’avance qu’il lui restera beaucoup de choses à explorer. «Je poursuis, disait-elle, mon chemin avec humilité et sincérité et en plus je ne prétends pas être une ambassadrice du flamenco, car, hormis le fait qu’il n’est pas ma culture de naissance, il est un art très difficile.» L’acquisition des bases est une étape importante, mais la quête de perfectionnement dans ce vaste champ artistique est telle que, se réjouit-elle, même des artistes particulièrement âgés continuent à se produire sur scène par soif d’absolu. Native d’Alger, Samara n’a pourtant pas été éduquée pour aller dans cette voie, car ses parents la destinaient à une carrière professionnelle conventionnelle avec un diplôme en économie. Dans son enfance, elle a néanmoins été initiée à la danse classique. C’est finalement ce côté artistique qui allait influencer ses choix d’avenir. Pour parfaire sa formation, elle devait séjourner à Séville où elle a rencontré des apprenants venus du monde entier. Il y a un engouement planétaire, mais il est difficile de se frayer un chemin dans ce milieu où, en plus de la concurrence, on doit «faire face aux a priori et aux suspicions qui entourent tous ces prétendants qui ne sont pas espagnols ni gitans». Samara met en avant sa sincérité et reconnaît que lorsqu’on respecte les codes, les dogmes et la tradition, on a de fortes chances d’être accepté.

«Le frère Luc était un saint homme, philanthrope et universel»

L’acteur français Michael Lonsdale, qui a incarné le rôle poignant de frère Luc, l’un des huit moines du monastère de Tibhirine, morts assassinés en 1996, dans le film Des Hommes et des dieux, de Xavier Beauvois, était à Alger, pour lire du Victo
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«Le frère Luc était un saint homme, philanthrope et universel»

L’acteur français Michael Lonsdale, qui a incarné le rôle poignant de frère Luc, l’un des huit moines du monastère de Tibhirine, morts assassinés en 1996, dans le film Des Hommes et des dieux, de Xavier Beauvois, était à Alger, pour lire du Victor Hugo et George Sand, accompagné par le pianiste Patrick Scheyder, à la basilique Notre-Dame d’Afrique. Entretien réalisé par K. Smail Vous allez déclamer des poèmes… Michael Lonsdale :  Non, je ne déclame pas. C’est fini la déclamation. Ce fut un temps…(Il mime les joutes poétiques, envolées lyriques pour dire que c’est obsolète avec ironie). C’est fini cela. On «cause» très rapide maintenant (rires). Alors ce sont des lectures… Oui, ce sont des lectures de poèmes, des textes de Victor Hugo et George Sand. Et surtout de Victor Hugo. Des gens qui ont été vraiment préoccupés par la nature (préservation de l’environnement immédiat). Ils étaient écologistes avant l’heure… George Sand avait sauvé la forêt de Fontainebleau (ville située au sud-est de Paris) qui était destinée à être rasée. Pour construire des maisons. Alors il a écrit à Stendhal et Victor Hugo en leur disant : «Ecoutez ! Envoyez une lettre au président de la République pour faire arrêter ça, suspendre cette décision…» Et bien ça été fait. On l’a écoutée. Grâce à George Sand. Patrick Scheyder (pianiste) : Cela fait dix ans qu’on travaille sur ce concept intitulé «Des hommes et des jardins» qu’on appelle d’une façon un peu vague «biodiversité». C’est-à-dire toutes choses sur la surface de la terre, les végétaux, les animaux, les hommes, sont liées. Donc, on défend cela. Mais comme on n’est ni jardinier ni scientifique, nous utilisons l’art comme moyen de défense de la nature. D’une façon générale, nous nous produisons dans des jardins, des parcs… Comme par exemple, le jardin d’Essai, ici à Alger. Ce serait tout à fait ce genre de lieu adéquat où l’on joue. On s’est produit dans une cinquantaine de villes… Michael Lonsdale : J’ai été stupéfait quand j’ai appris que Charles Trénet (grand chanteur) avait une terrasse. Et il y a mis des fleurs en plastique (rire). Vous avez la main verte… Oh, oui (indécis). Mais je n’ai pas beaucoup de choses à entretenir, à soigner… J’ai deux pots de géraniums sur le rebord de la fenêtre de la cuisine. Un jour, heureusement que j’étais absent, il y a eu un vent terrible. Et un des deux pots est tombé depuis le quatrième étage. Heureusement, qu’il n’y avait personne en bas. Là, je ne peux plus mettre de géraniums. Sinon il faudrait les surveiller, les rentrer… Vous allez vous produire à la basilique Notre-Dame d’Afrique, un lieu symbolique… C’est formidable et magnifique de se produire dans un tel endroit. Il y a quelque chose qui y flotte. Il y a une présence. Tout de suite en entrant, on est… Apaisé… Oui, parfaitement. C’est cela. Le rôle du frère Luc — l’un des huit moines de Tibhirine morts assassinés en 1996 — que vous incarnez dans le film Des Hommes et des dieux de Xavier Beauvois, était-il lourd à porter ? Le frère Luc était un saint homme. C’est-à-dire, finalement, il aimait son prochain. Il soignait les gens aussi différents les uns que les autres. Il le dit même dans le texte. C’est un homme universel. C’est un philanthrope. Il aime le genre humain. Et il a accompli ce que le Christ a demandé. Il n’y a pas plus grand amour que de donner sa vie pour ce qu’on aime. Le frère Luc soignait les gens au nom de Dieu et d’autres l’ont assassiné au nom de Dieu… Et bien oui. C’est difficile de pardonner. Mais il faut pardonner. Le frère Luc n’est pas mort pour rien… Il a donné sa vie. Comme il le dit dans le film Des Hommes et des dieux de Xavier Beauvois : «Moi, je reste là (à Tibhirine) parce que je préfère rester avec eux (la population).» C’était un bonheur que de camper le rôle du frère Luc. Et puis, c’était l’occasion d’improviser un peu… L’éloquente scène avec l’actrice Sabrina Ouazani… J’ai un peu improvisé avec la petite Algérienne. A un moment, Xavier (Beauvois), le réalisateur, est venu me voir et m'a confié : «Je ne suis pas content de ce que j’ai écrit. Tu ne pourrais pas improviser un peu.» Je lui ai répondu que je pourrais toujours essayer, mais je ne garantis rien (rire). Bon alors, on installe tout et puis moteur, action ! La petite ( Sabrina Ouazani) commence : «Oui, mon père veut me marier avec un homme que je ne connais pas… C’est quoi l’amour ?» Et quand elle demande : «Et toi, tu as aimé dans ta vie ?» Il (frère Luc) avouera que oui. Alors, tout cela, je l’ai improvisé. Mais c’est venu comme ça. Il y avait du vrai dans ce que je disais. Le film Des Hommes et des dieux est une œuvre utile. Pour que nul n’oublie… Le film parle avec force de quelque chose que je respecte et que je souhaite en effet. La générosité, l’écoute du prochain…Et puis la grâce de chaque être humain. Chaque être humain est un trésor. Alors, le trésor va être bousculé (rire). C’est la vie. Justement, vous allez vous rendre au monastère de Tibhirine pour vous recueillir et honorer la mémoire des huit moines assassinés… Oui, absolument. C’est drôle, parce que le premier plan dans le film Des Hommes et des dieux est sur le frère Luc. Il se promène dans le cimetière. Et on voit les tombes des pères qui étaient morts. Il y aura de l’émotion. Cela va être très spécial. Votre message… Je répète souvent cela : «Si vous n’êtes pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume.» (rire) Patrick Scheyder (pianiste) : On a créé un peu le jardin comme prototype de lieu d’entente et de concorde des cultures. Et aussi un espace de réflexion sur la biodiversité des cultures humaines. Les différences sont de grandes richesses. Il s’agit de tolérance entre les cultures. Le jardin, c’est la base, un lieu de vie commune. Une base d’harmonie aussi. Et Tibhirine veut dire «les jardins» en tamazight. Tout un symbole, un signe... Dans le film Des Hommes et des dieux de Xavier Beauvois, il n’y a pas que la foi. Je le souligne souvent et c’est important, Michael Lonsdale a vécu 10 ans au Maroc. Entre 10 et 20 ans. Il sait de quoi il parle. Il incarne le personnage du frère Luc pour différentes raisons.

Fidor Bank : BPCE compte lancer une banque mobile en Algérie

En 2017, BPCE a dégagé un bénéfice net de 3,02 milliards d’euros, soit un recul de près d’un quart par rapport à l’année précédente, selon un communiqué du groupe. Le géant bancaire mutualiste français BPCE (Banques populaires et Caisses
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Fidor Bank : BPCE compte lancer une banque mobile en Algérie

En 2017, BPCE a dégagé un bénéfice net de 3,02 milliards d’euros, soit un recul de près d’un quart par rapport à l’année précédente, selon un communiqué du groupe. Le géant bancaire mutualiste français BPCE (Banques populaires et Caisses d’épargne) prévoit de lancer sous peu sa banque mobile communautaire, Fidor Bank, en Algérie, via sa filiale locale Natixis, a rapporté hier le journal économique Les Echos. «Doté désormais d’un actionnaire solide, qui en fait un actif stratégique pour sa mue numérique, Fidor veut en effet partir conquérir la France et l’Algérie. Selon nos informations, la néobanque doit lancer ses services sous peu dans ce dernier pays», a précisé le quotidien français sur son site internet. Une information confirmée par le média spécialisé cBanque. «Certaines technologies et certains aspects relatifs à l’expérience utilisateur, notamment l’ouverture de compte par visio-conférence, seraient communs aux versions française et algérienne. Toujours d’après nos propres informations, cette offre comprendrait un compte courant, sans épargne ni crédit», a noté cBanque, précisant que le déploiement de la banque en ligne Fidor Bank en Algérie interviendra avant son lancement en France. Fin novembre 2017, lors de la présentation du plan stratégique de BPCE, son président, François Pérol, indiquait que la plateforme serait lancée en France au cours du premier semestre 2018 et que la banque mobile suivrait quelques mois plus tard, a rappelé la même source. Créée en 2009 par son directeur général, Matthias Kröner, à Munich en Allemagne, lancée également au Royaume-Uni, la Fidor Bank a été rachetée en août 2016 par le groupe BPCE, qui devient actionnaire majoritaire. Pour BPCE, ce rachat marquait sa volonté de se lancer dans le digital et dans le secteur des banques en ligne. La néobanque allemande Fidor a inventé une expérience bancaire très originale, mobile et communautaire, dont les usagers sont encouragés à partager leurs idées et leurs conseils sur l’argent et les placements. En Allemagne, Fidor compte 500 000 membres au sein de sa communauté et 200 000 clients bancaires actifs. Deuxième acteur bancaire en France, le groupe BPCE s’appuie, de son côté, sur deux réseaux de banques commerciales coopératives, autonomes et complémentaires : celui des 15 Banques populaires et celui des 16 Caisses d’épargne. En 2017, BPCE a dégagé un bénéfice net de 3,02 milliards d’euros, soit un recul de près d’un quart par rapport à l’année précédente, selon un communiqué du groupe. Mais cette chute s’expliquait largement par le fait que le groupe avait bénéficié en 2016 de la cession de titres Visa pour près de 800 millions d’euros. Les revenus du groupe, traduits par le produit net bancaire, ont reculé de près de 2% à 23,7 milliards d’euros. En revanche, le groupe français a bénéficié du soutien de sa filiale de financement et d’investissement Natixis, cotée en Bourse, qui a signé un bond de plus de 20% de son bénéfice net annuel à 1,7 milliard d’euros et une hausse de presque 10% de ses revenus à 9,5 milliards.

Pétrole : Les tensions entre la Chine et les Etats-Unis pèsent sur les cours

Hier, les prix du pétrole reculaient légèrement en cours d’échanges européens dans un marché qui avance à tâtons. Les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis continuent de peser sur le pétrole. Après avoir fortement reculé lundi
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Pétrole : Les tensions entre la Chine et les Etats-Unis pèsent sur les cours

Hier, les prix du pétrole reculaient légèrement en cours d’échanges européens dans un marché qui avance à tâtons. Les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis continuent de peser sur le pétrole. Après avoir fortement reculé lundi, les cours sont restés stables sur les trois dernières séances, évoluant notamment au gré des annonces américaines et chinoises. Hier, les prix reculaient légèrement en cours d’échanges européens dans un marché qui avance à tâtons. En cours de séance, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juin se maintenait autour de 68 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI - le west Texas intermediate) — aussi appelé Texas light sweet, une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la Bourse spécialisée dans l’énergie — pour le contrat de mai, se négociait autour de 63,27 dollars. La Chine a assuré, hier, ne pas craindre de payer le prix d’une guerre commerciale avec les Etats-Unis, après que Donald Trump eut doublé les enchères en menaçant de viser les importations chinoises à hauteur de 100 milliards de dollars. Les échanges de menaces sont devenus quasi-quotidiens cette semaine de part et d’autre du Pacifique, le ministère chinois du Commerce ayant réagi sans tarder aux derniers avertissements du président américain, en dépit d’un jour férié en Chine. «Ce jeu de surenchère politique n’a pas l’air de s’apaiser, et les prix du pétrole restent à la merci des derniers coups d’éclat de Donald Trump», a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM. «Il va aussi falloir observer le dollar sur la séance, qui pourrait réagir aux données sur l’emploi américain», a précisé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. De bons chiffres pourraient pousser les cambistes à miser sur le dollar, ce qui rendrait le coût du pétrole, fixé en monnaie américaine des deux côtés de l’Atlantique, plus coûteux pour les investisseurs utilisant d’autres devises.

TIC en Algérie : Un secteur impacté par la crise et les restrictions budgétaires

La participation des entreprises a été réduite. Le constat est unanime : le secteur des TIC connaît pratiquement un arrêt durant ce premier trimestre 2018 ! La 27e édition du Sicom, qui a eu lieu du 2 au 6 avril à Alger et organisée par la Safex
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TIC en Algérie : Un secteur impacté par la crise et les restrictions budgétaires

La participation des entreprises a été réduite. Le constat est unanime : le secteur des TIC connaît pratiquement un arrêt durant ce premier trimestre 2018 ! La 27e édition du Sicom, qui a eu lieu du 2 au 6 avril à Alger et organisée par la Safex en partenariat avec Mira Cards Edition, a été consacré à la thématique de l’innovation et de la digitalisation. Selon Idir Hocine, organisateur du Salon, «c’est pour nous une sorte de contribution à l’effort national pour l’introduction d’une économie numérique afin de pallier à la crise économique que connaît l’entreprise algérienne dans son intégralité, en réunissant dans un même lieu en un même temps tous les intervenants à même de constituer un maillon dans l’édifice de cette économie». Ce Salon a démontré l’impact négatif des mesures relatives à l’importation des produits destinés à la revente et les taxes. La participation des entreprises a été réduite. Le constat est unanime : le secteur des TIC connaît pratiquement un arrêt durant ce premier trimestre 2018 ! Plusieurs entreprises engagées se sont désistées faute de visibilité de leur activité (participation de 40 exposants). «Cette session constitue une transition que nous efforcerons de mener à terme pour une meilleure attirance du Sicom adapté à la conjoncture économique», précise l’organisateur. On notera toutefois la présence de deux opérateurs de téléphonie mobile (Mobilis et Ooredoo), HB Technologies, l’entreprise algérienne qui a conçu et réalisé le permis de conduire biométrique, lancé le 1er avril dernier, Alfatron, entreprise spécialisée dans la fabrication de produits informatiques, et CDMI, société spécialisée dans la distribution de matériel informatique. L’Algérie reste fortement dépendante du marché international en matière de produits informatiques, le montage des PC sur place est difficile à réaliser, en plus de l’absence d’un tissu productif pour la création de logiciels, d’intrants électroniques et autres consommables. La majorité du matériel informatique est consommée par l’Etat. Institutions, administrations et grandes entreprises sont les plus dépendantes de ces matériels informatiques et, en l’absence de fabriquants locaux de qualité en composants, PC, équipements hardware et logiciels, le marché algérien du digital risque de s’effondrer. Il faut dire que nous sommes consommateurs de technologies et de services, nous ne sommes pas créateurs, et la vitesse de croissance et de développement n’est pas encore bonne. Cela handicape l’économie et la société en général. Les mesures prises par la loi de finances 2018 ont ralenti la transformation digitale en Algérie et constituent même un frein. Un ordinateur coûte plus cher et certains foyers ne pourront pas y accéder. Les augmentations affaiblissent le pouvoir d’achat. La construction des réseaux et les services délivrés deviennent plus chers et cela bloque l’innovation. En plus, l’activité des petites entreprises est touchée de plein fouet. Quand on augmente le coût, elles ne vont pas diminuer la taille du projet mais cela veut dire qu’elles vont annuler carrément certains projets faute d’avoir des budgets. Selon Djaoued Salim Allal, président d’AITA (Algerian IT Association) et directeur général d’Adex Technology, qui s’est déjà exprimé à Maghreb Emergent, «dans la loi de finances 2018, il y a une confusion sur les produits technologiques finis de large consommation, importés pour la revente en l’état, et les produits finis mais qui sont en réalité des intrants d’exploitation pour des projets de numérisation». Selon lui, la taille du marché de l’équipement informatique est de 600 millions de dollars, 80% sont dédiés au marché des entreprises et 80% de ce dernier sont consommés par l’Etat dans les grands projets de modernisation des institutions publiques. Le gouvernement ne doit plus considérer aujourd’hui l’activité numérique comme étant quelque chose d’accessoire aux métiers, mais plutôt une nécessité pour le développement. La baisse des dépenses publiques associée à la dépréciation continue du dinar et à l’augmentation des droits de douane auront des conséquences funestes pour la filière de l’économie numérique. Il y a donc urgence : les pouvoirs publics se doivent de réagir, de s’adapter, au risque sinon de voir des activités entières au minimum diminuer, au pire disparaître. Le programme de transformation digitale tel que mené donne l’impression de pâtir d’une vision et d’un projet politique insuffisamment clairs. Il peut susciter au mieux de l’indifférence, au pire des perceptions erronées sur les objectifs poursuivis.

Idir en concert à Montréal le 27 avril : « La reconnaissance de Yennayer officialise l'histoire de l'Algérie »

Le chanteur Idir sera en tournée en Algérie pendant la saison estivale. Elle commencera pendant les soirées du Ramadan. Dans un entretien accordé à El Watan à paraître la semaine prochaine, le chanteur Idir revient sur plusieurs sujets d'actualité
El Watan - Culture

Idir en concert à Montréal le 27 avril : « La reconnaissance de Yennayer officialise l'histoire de l'Algérie »

Le chanteur Idir sera en tournée en Algérie pendant la saison estivale. Elle commencera pendant les soirées du Ramadan. Dans un entretien accordé à El Watan à paraître la semaine prochaine, le chanteur Idir revient sur plusieurs sujets d'actualité dont son dernier album. Il aborde aussi ses deux concerts en Algérie après 38 ans d'absence, son concert qu'il donnera le 27 avril à l'Olympia de Montréal et sa prochaine tournée en Algérie.   Le chanteur d'expression kabyle qui a combattu par sa musique, ses paroles et sa voix le déni identitaire imposée à l'Algérie berbère trouve que l'officialisation de Yennayer comme fête nationale  « est une très bonne étape pour nous [Algériens, NDLR]. Parce que l'officialisation de Yennayer officialise toute l'Histoire de l'Algérie pas seulement à partir du 8è siècle ». Le dernier album d'idir, D'ici et d'alleurs, sorti il y a une année jour pour jour connaît un très bon succès. Il est marqué par des duos dont celui avec Charles Aznavour où ils chantent la Bohème en kabyle.   A l'Olympia de Montréal, Idir a fait appel au groupe Labess pour assurer la première du concert.

Idir en concert à Montréal le 27 avril

Le chanteur Idir sera en tournée en Algérie pendant la saison estivale. Elle commencera pendant les soirées du Ramadan. Dans un entretien accordé à El Watan à paraître la semaine prochaine, le chanteur Idir revient sur plusieurs sujets d'actualité
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Idir en concert à Montréal le 27 avril

Le chanteur Idir sera en tournée en Algérie pendant la saison estivale. Elle commencera pendant les soirées du Ramadan. Dans un entretien accordé à El Watan à paraître la semaine prochaine, le chanteur Idir revient sur plusieurs sujets d'actualité dont son dernier album. Il aborde aussi ses deux concerts en Algérie après 38 ans d'absence, son concert qu'il donnera le 27 avril à l'Olympia de Montréal et sa prochaine tournée en Algérie.   Le chanteur d'expression kabyle qui a combattu par sa musique, ses paroles et sa voix le déni identitaire imposée à l'Algérie berbère trouve que l'officialisation de Yennayer comme fête nationale  « est une très bonne étape pour nous [Algériens, NDLR]. Parce que l'officialisation de Yennayer officialise toute l'Histoire de l'Algérie pas seulement à partir du 8è siècle ». Le dernier album d'idir, D'ici et d'alleurs, sorti il y a une année jour pour jour connaît un très bon succès. Il est marqué par des duos dont celui avec Charles Aznavour où ils chantent la Bohème en kabyle.   A l'Olympia de Montréal, Idir a fait appel au groupe Labess pour assurer la première du concert.

Italie - 31e journée : Du Real à Benevento, le grand écart de la Juve

Avant Madrid et Santiago Bernabeu, direction Benevento pour la Juventus : entre l'aller et le retour de son quart de finale de Ligue des champions face au Real Madrid, le club turinois doit assurer les affaires courantes face à la lanterne rouge pour conser
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Italie - 31e journée : Du Real à Benevento, le grand écart de la Juve

Avant Madrid et Santiago Bernabeu, direction Benevento pour la Juventus : entre l'aller et le retour de son quart de finale de Ligue des champions face au Real Madrid, le club turinois doit assurer les affaires courantes face à la lanterne rouge pour conserver son avantage sur Naples en tête du championnat d'Italie. Du plus grand au plus petit Entre mardi et samedi (aujourd’hui, ndlr), la Juventus va donc passer du Real Madrid, double tenant du titre en Ligue des champions, à Benevento, 20e de Serie A et seulement quatre victoires en 30 matchs cette saison. Les Turinois font le grand écart et le résultat ne fait pas grand doute, mais après la claque reçue en Ligue des champions (défaite 3-0 à domicile), c'est leur réaction qui sera observée. «Cela ressemble au match contre la Spal», a tout de même prévenu Miralem Pjanic, qui n'a pas oublié le nul 0-0 concédé mi-mars face à un autre promu, qui avait mis fin à une série de 12 victoires d'affilée. La Juventus se méfiera d'autant plus que Benevento ne joue pas si mal au football. L'une des quatre victoires de l'équipe de Bacary Sagna et Cheick Diabaté a d'ailleurs été obtenue mercredi face au Hellas Vérone (3-0 avec un doublé de l'attaquant malien). Ensuite, il sera temps de penser au match retour à Madrid. L'espoir est à peu près nul, mais Claudio Marchisio a prévenu : «Celui qui pense que c'est fini n'est pas des nôtres.» Naples en manque de rythme Le programme de la Juventus ne laisse pas beaucoup d'espérance à son dauphin Naples. Un faux pas turinois est improbable et Marek Hamsik et les siens doivent donc s'attacher à maintenir l'écart actuel de quatre points. Pour cela, les Napolitains doivent gagner demain face au Chievo Vérone, modeste 14e. Rien d'insurmontable a priori, mais Naples doit chasser l'impression laissée la semaine dernière lors d'un vilain match nul 1-1 contre Sassuolo. Les remplaçants n'ont que peu de place dans le système extrêmement précis mis en place par Maurizio Sarri et les effets néfastes de cette particularité commencent à se faire sentir. Certains titulaires sont fatigués et jouent en dessous de leur niveau habituel, comme le défenseur central Koulibaly, le milieu Jorginho ou l'attaquant Mertens. Naples n'a pourtant pas le choix : il faut tout gagner avant de retrouver la Juventus le 22 avril lors de la 34e journée, pour un choc qui vaudra très, très cher.           

Manchester City à 90 minutes de la gloire

Ce serait sûrement du baume au cœur : Manchester City peut assurer son titre de champion d'Angleterre en cas de victoire ce soir dans le derby contre Manchester United, et se mettre dans les conditions d'un exploit trois jours plus tard contre Liverpool en
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Manchester City à 90 minutes de la gloire

Ce serait sûrement du baume au cœur : Manchester City peut assurer son titre de champion d'Angleterre en cas de victoire ce soir dans le derby contre Manchester United, et se mettre dans les conditions d'un exploit trois jours plus tard contre Liverpool en Ligue des champions. Si les Reds ont fait dérailler la saison des Citizens en s'imposant mercredi à Anfield (3-0) en quart de finale aller de la C1, les Mancuniens ont tout de même l'occasion d'être sacrés après 32 matchs : ce serait un record en 26 années d'existence de la Premier League. Cet exploit viendrait couronner la domination sans partage de l'équipe de Pep Guardiola sur la saison domestique. Les Mancuniens ont en effet 16 longueurs d'avance sur leur dauphin et adversaire du jour et disposent de la meilleure attaque (88 buts) et de la meilleure défense (21 buts encaissés). Ces statistiques phénoménales offriraient au technicien catalan son premier titre de champion d'Angleterre. Mais quel sera le choix de Guardiola ? Le record ou la C1 ? Il peut tenter de jouer le derby à fond, pour relancer les siens, douchés comme jamais à Anfield, ou choisir de reposer ses cadres, histoire de les garder frais pour tenter de renverser la situation européenne, compromise lors du quart de finale retour. «Personne n'y croit, mais nous avons un autre match», a-t-il lancé un peu timide après la défaite à Liverpool. «On verra ce qu'il arrive. Bien sûr, c'est difficile, mais nous y croyons.» Kevin De Bruyne a son avis sur la question. Pour le milieu, pas question de jouer le derby, à domicile, à la légère : «Ce sont les matchs qu'on attend toute la saison (...). On connaît la situation entre City et United, l'histoire. Ce sera donc historique. Plus tôt on le fait, mieux ce sera», espère celui qui reste le favori pour le titre de meilleur joueur de la saison. Records à la pelle ? Peu importe le choix de l'entraîneur, c'est Manchester qui a perdu son équilibre. Après des décennies dans l'ombre des Red Devils, les Citizens font complètement basculer la balance du pouvoir et de l'attractivité. Un sixième titre de champion d'Angleterre, qui serait le troisième depuis 2012, avec autant de marge propulserait City parmi les légendes du football britannique. Avec encore six matchs à jouer et déjà 84 points, les Mancuniens n'ont plus que 11 points à engranger pour battre les 95 de Chelsea en 2004-2005. Avec 27 victoires cette saison, ils peuvent aussi égaler, voire dépasser les 30 succès des Blues la saison passée. En 1999-2000, Manchester United avait été sacré avec 18 points d'avance sur son dauphin : ce record peut être aussi battu par Guardiola et compagnie, tout comme les 103 buts de Chelsea en 2009-2010. Nul doute que ces records en poche, en plus de la Coupe de la Ligue déjà remportée en février, classeraient les Citizens du Catalan parmi les «Invincibles» invaincus d'Arsenal de 2003-2004 ou le ManU du triplé de 1999. Après une saison décevante, Guardiola a ébloui Manchester. Du côté de l'Etihad Stadium, on doit penser que cela valait le coup d'attendre.    

L'USM Alger amoindrie à Lagos

L’USM Alger se trouve à Lagos (Nigeria), depuis mercredi dernier, pour disputer aujourd’hui le match aller des 16es de finale bis de la Coupe de la Caf contre l’équipe nigériane Plateau United. Le match était initialement prévu demain, avant qu
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L'USM Alger amoindrie à Lagos

L’USM Alger se trouve à Lagos (Nigeria), depuis mercredi dernier, pour disputer aujourd’hui le match aller des 16es de finale bis de la Coupe de la Caf contre l’équipe nigériane Plateau United. Le match était initialement prévu demain, avant qu’il ne soit avancé de 24 heures par les organisateurs. Il aura donc lieu cet après-midi à 16h (heure algérienne). Ce sera bien évidemment le dernier déplacement en Afrique de l’entraîneur Miloud Hamdi avec l’USM Alger. Car, même en cas de qualification à la phase de poules, il sera remplacé en fin de saison par le technicien marocain Badou Zaki, qui vient d’être officiellement engagé par la direction du club de Soustara pour la saison prochaine. Toutefois, Hamdi voudrait bien quitter la barre technique avec une qualification et une place honorable en tête du classement du championnat de Ligue 1. Pour le moment, le coach usmiste est concentré sur cette manche aller de la Coupe de la CAF qui s’annonce difficile pour les Rouge et Noir, sachant que l’adversaire est en train de réaliser un bon parcours en championnat local. Il occupe, selon le dernier classement, la 4e place avec 21 points et reste sur une victoire à domicile contre Yobe Stars (2-1). Contrairement à l’USMA qui s’est déplacée à Lagos après une défaite dans le derby algérois face au CRB, l’autre représentant algérien en Coupe de la CAF, qui jouera demain contre ASEC Mimosa de Côte d’Ivoire. La mission des Algérois s’annonce d’autant plus difficile qu'ils se sont déplacés amoindris de cinq joueurs. Il s’agit de Benchikhoune et Hamzaoui pour des choix tactiques, ainsi que Sayoud, Bouderbal et le Marocain Hajhouj blessés. Le match sera dirigé par le directeur de jeu sud-africain Victor Miguel de Freitas Gomez, assisté de ses deux compatriotes Johannes Sello Moshidi et Athenkosi Ndongeni. La seconde manche se déroulera le mardi 17 avril au stade Omar Hamadi (ex-Bologhine) et sera officiée par un trio d’arbitres sénégalais.

J’ai essayé d’écrire une histoire qui se lit plus ou moins comme quand on regarde une bonne vieille comédie

Au secours Morphée ! L’appel de détresse d’un personnage lassé par la société dans laquelle il vit. Votre nouveau roman commence où s’arrête le précédent, Vivement septembre. D’ailleurs on retrouve cette expression dès le premier chapitre
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J’ai essayé d’écrire une histoire qui se lit plus ou moins comme quand on regarde une bonne vieille comédie

Au secours Morphée ! L’appel de détresse d’un personnage lassé par la société dans laquelle il vit. Votre nouveau roman commence où s’arrête le précédent, Vivement septembre. D’ailleurs on retrouve cette expression dès le premier chapitre. On peut voir, d’une certaine manière, dans Au secours Morphée !, une suite de Vivement septembre, même ce n’en est pas une. Il faut dire qu’il n’y a pas tellement de similitudes entre le personnage de Ali, le héros d’Au secours Morphée !, et Wahid, celui de Vivement septembre. Wahid était un personnage taciturne, triste, névrosé, qui s’abîmait dans les bars et n’attendait rien de la vie, ou si peu. Ali, lui, est quelque part un passionné. C’est un bon vivant. C’est un gars qui chérit la mer au-delà de tout, particulièrement le bruit des vagues et le piaillement des mouettes. C’est un gars qui n’hésite pas à s’embarquer dans des aventures, même les plus improbables, s’il peut en tirer quelques miettes de plaisir. Lui, il n’aspirait qu’à satisfaire ses envies et assouvir ses passions, mais c’était le contexte dans lequel il évoluait qui l’en empêchait, alors que Wahid, il s’adonnait lui-même à l’auto-flagellation. Le personnage Ali vit de débrouillardises, en travaillant dans une bouquinerie tout en vendant, sous le manteau, des DVD de films classiques, à des passionnés du 7e art. Il parvient ainsi à vivre au jour le jour, et à payer le loyer d’un petit studio dans le quartier très populaire et très animé de St-Eugène. Mais voilà : un jour, le destin frappe à sa porte. Il rencontre Nadya, et tombe amoureux aussitôt. La suite est assez prévisible : ils se marient. Le couple s’installe à Akid Lotfi, un quartier se voulant huppé de la zone Est, là où se concentre de plus en plus la petite bourgeoisie oranaise. Ali se voit alors obligé d’abandonner sa bouquinerie, pour être recruté, grâce aux relations de sa femme, comme administrateur dans une biscuiterie à Hassi Mefsoukh, un village à l’est d’Oran, pas loin d’Arzew. Un métier qui lui garantirait une rémunération plus conséquente. Cela dit, tout n’est pas rose non plus : ce nouveau job l’ennuie à mourir, et il ne s’entend pas, le moins du monde, avec son patron, au point qu’une guerre froide s’est installée entre les deux hommes. Et pour ne rien arranger, ses problèmes de couple avec Nadya s’aggravent, au fil des jours. Nadya a un tempérament de bourgeois, et s’en revendique. Cette femme de caractère, tout le temps sur le qui-vive, gère la communication dans une grande boîte d’événementiel. Petit à petit, elle s’est révélée être une femme emplie d’un certain conservatisme, ce qui contrastait avec l’hédonisme de Ali. Du coup, ce dernier, fortement désillusionné, se met à éprouver de la nostalgie pour son ancienne vie, faite d’insouciance et de légèreté. Cela dit, si ce roman ne se résumait qu’à cela, ça ne m’aurait pas intéressé de l’écrire. Un événement majeur se produira au fil des chapitres, qui fera tout l’intérêt du roman et de son titre ! Le rêve dans le roman est un refuge loin des conventions sociales. Mais il est aussi un piège. Ali est un antihéros que l’obsession d’obtenir sa quête le mène à sa chute. Pourquoi ce choix ? Une importante partie du roman se passe en effet dans les rêves de Ali, où il rencontre une femme rêvée, que j’ai un moment nommée «la fille de Morphée». Evidemment, on devine sans peine qu’une histoire va se créer entre Ali et cette énigmatique femme du pays des rêves, une nymphette aux yeux verts et au sourire hypnotisant. A chaque fois qu’il s’endort, Ali se retrouve dans les bras de cette femme. Du coup, cela le pousse à s’endormir plus que de raison, à chaque fois qu’il en a l’occasion. Il fait du sommeil son obsession, sa priorité numéro un, au point qu’il n’a pas hésité à recourir aux psychotropes. Il finit par n’avoir cure de tout ce qui lui arrive dans la vie réelle, ce qui lui importe est justement la nuit, quand il se met au lit pour rejoindre les bras de Morphée. Ou plutôt de la fille de Morphée. Cela dit, si Ali avait été célibataire, l’histoire n’aurait pas tardé à devenir ennuyeuse. Il est amoureux de la femme de son rêve, et alors ? Au bout de quelques pages, on s’en serait ennuyé. Mais le fait qu’il soit marié change la donne. L’histoire devient d’un coup plus truculente : on devine le nombre de blagues et de situations cocasses qui se produiront entre le mari, la femme et la maîtresse… la maîtresse qui n’existe pas, sinon en rêve ! Mais c’est vrai que par la suite, la situation se gâtera pour le moins, et Ali tombera dans le piège qu’il s’est lui-même confectionné…    Il y a des ressemblances dans vos deux derniers romans. On retrouve, entre autres, la figure de la femme comme élément d’influence sur l’évolution du personnage. Elle peut le ramener à la réalité comme elle peut le pousser à s’en éloigner. Effectivement, si on part de ce contexte, il y a des ressemblances entre Au secours Morphée ! et Vivement septembre. Dans le précédent roman, il y avait le personnage de Wahid qui se faisait remonter les bretelles par Yasmina, qui le tannait à longueur de journée pour qu’il se mette à écrire, persuadée au fond d’elle que se cache dans ce névrosé un écrivain. Il y avait aussi le personnage de Hayet, dans le roman à l’intérieur du roman, qui tançait Ali Slimane pour qu’il se désembourbe du marasme sordide dans lequel il pataugeait. Dans Au secours Morphée !, la donne est un petit peu différente. Nadya est un élément d’influence pour Ali dans la mesure où ce dernier, désireux de l’épouser, obtempérait au moindre de ses désirs. C’était elle qui tenait les rênes du couple et prenait toutes les décisions. Ali, lui, se contentait de laisser faire, et ne faisait que maugréer en sourdine quand Nadya décrétait des décisions avec lesquelles il n’était pas tellement d’accord. Le personnage de la femme du rêve, elle, c’était carrément l’inverse : elle n’imposait rien à Ali et se montrait compréhensive pour tout. Elle ne l’obligeait à rien changer dans ses habitudes, et le prenait tel qu’il était.      Le roman se termine mais le récit reste ouvert. Jusque-là Ali n’obtient pas sa quête. Envisagez-vous une suite ? Un jour, je me suis dit : «Tiens, ça serait intéressant d’écrire un autre roman pour raconter la suite de celui-là.» Mais je ne pense pas que j’aurai la patience d’entreprendre un tel projet. Il faut vraiment que l’intrigue en vaille la peine. On verra. Ceci dit, j’aurais aimé aussi, ne serait-ce que par curiosité littéraire et voir ce que cela donne, inverser les rôles. Faire en sorte que ce soit le personnage de Nadya qui rencontre, dans ses rêves, un homme rêvé, un fils de Morphée. Il y aurait eu certainement matière à créer des situations assez rigolotes et cocasses. Mais là non plus, je ne pense pas que j’aurais la patience d’écrire cela. Le récit est à la fois absurde et surréaliste. A l’intérieur du roman, on trouve, notamment, des scènes qui relèvent du théâtre de l’absurde et d’autres de la nouvelle fantastique.  Ce glissement des genres, est-il volontaire ? Il ne l’est pas, car l’idée de ce roman, et donc de l’intrigue qui y prévaut, m’est venue tout à fait par hasard, il y a de cela quelques années. Quand j’ai une idée pour un livre, elle vient généralement sans que je l’appelle, au hasard d’une lecture, ou d’une réflexion. Aussi, il m’est impossible de décider à l’avance quel genre littéraire je vais adopter pour le prochain roman. J’ai emprunté un petit peu à la nouvelle fantastique, mais je me suis donné pour condition que cela reste quand même dans le domaine du plausible, du rationnel. Il ne fallait pas que le roman vire carrément vers la science-fiction. Le roman se divise donc en deux parties : l’une tout à fait rationnelle, celle qui relate l’histoire de Nadya et de Ali et de leurs problèmes de couple, et l’autre complètement incongrue, où surgit la femme rêvée, mais néanmoins plausible vu que cela se passe justement dans le rêve. Si ce roman doit appartenir à un genre, je dirai que ce serait la comédie. Tout simplement parce qu’il est truffé de codes qui prévalent dans cette catégorie littéraire. J’ai essayé d’écrire une histoire qui se lit plus ou moins comme quand on regarde une bonne vieille comédie à la télé, ou sur grand écran. Mais je ne sais pas trop si j’ai réussi, ou si j’ai été complètement à côté de la plaque.

Les enfants de Bourguiba pensaient être protégés pour des décennies

Ridha Béhi était à l’honneur au 3e Festival de Annaba du film méditerranéen, qui s’est déroulé du 21 au 27 mars 2018. Il était présent, notamment, pour la présentation de son dernier long métrage Fleur d’Alep, sur le départ d’un jeune Tuni
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Les enfants de Bourguiba pensaient être protégés pour des décennies

Ridha Béhi était à l’honneur au 3e Festival de Annaba du film méditerranéen, qui s’est déroulé du 21 au 27 mars 2018. Il était présent, notamment, pour la présentation de son dernier long métrage Fleur d’Alep, sur le départ d’un jeune Tunisien vers un camp de Daech en Syrie et qui est recherché par sa mère. Ridha Béhi prépare actuellement un autre film bâti sur l’idée du vivre-ensemble. Le long métrage Fleur d’Alep traite d’une question d’actualité, celle des jeunes embrigadés par Daech et autres organisations terroristes en Syrie. Racontez-nous comment le scénario est né ? Est-ce à cause du phénomène constaté en Tunisie avec le départ massif de jeunes vers la Syrie et l’Irak ? Nous avons toujours vécu en Tunisie avec l’idée que les Tunisiens sont des gens doux, calmes, civilisés entre guillemets, par rapport à des voisins «violents» et je ne sais quoi ! Et d’un seul coup, nous devenons les premiers «exportateurs» de terroristes. C’est écrit dans les journaux du monde entier. C’est le premier choc. Après, nous commençons à découvrir que dans tel quartier, chaque famille a un membre mort, en prison ou a disparu. Cela a pris de l’ampleur. Un cinéaste qui se respecte et qui s’intéresse à ce qui se passe dans sa société ne peut pas rester insensible face à cette situation. Il peut réagir aussi en tant que père. Car, tous les parents veillent à protéger leurs enfants. A un moment donné, nous avions l’impression qu’un vampire géant aspirait les jeunes en Tunisie. Un jour, dans mon quartier, en face de chez moi, à La Marsa (banlieue de Tunis), deux jeunes voisins, dont l’un a fait l’école avec ma fille, changent brusquement d’attitude. Deux jeunes hommes bien dans leur peau, propres, fils de parents de la classe moyenne, dont l’un est médecin, l’autre enseignant de mathématiques à la faculté. Lors du mois de Ramadhan, les deux jeunes ont laissé pousser la barbe et porté une gandoura afghane. On s’est dit que c’était à «la mode». Après le deuxième jour de l’Aïd, ils disparaissaient. Trois mois après, on apprend que les deux frères sont morts le même jour en Syrie. Je me dis : la chose arrive devant chez moi là. Il est hors de question de fermer les yeux. D’où le film Fleur d’Alep. Oui, parce que j’ai toujours traité les questions qui traversent la société. Ce phénomène m’interpelle. J’ai commencé alors à réfléchir pour le scénario du film. J’ai vu des longs métrages sur la question comme Les chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (Maroc) sur les jeunes des quartiers pauvres de Casablanca qui se font enrôler par les radicaux. Il y a aussi le téléfilm de Rachid Bouchareb, La route d’Istanbul, qui raconte l’histoire d’une fille belge qui rejoint la Syrie après s’être convertie à l’islam. Ce film s’est intéressé surtout au recrutement par internet. En Europe, le phénomène est plus complexe avec la deuxième et troisième générations de migrants. En Tunisie, la société est plus tranquille. Les enfants de Bourguiba pensaient être protégés pour des décennies et des décennies d’ouverture, d’école (de qualité), moins de complexe dans la mixité, etc. Là, on se trouve les premiers à envoyer des jeunes (en Syrie). C’était un coup dur. Après l’assassinat du militant Choukri Bélaid (le 6 février 2013), les femmes tunisiennes sont sorties dans la rue pour dire «non » et appeler le parti Ennahdha (islamiste) à quitter le pouvoir. Dans le film, Mourad (Badis Béhi) paraît ordinaire. Il joue de la guitare, va passer son bac. On ne comprend pas alors pourquoi, il a basculé dans l’extrémisme. Avant de tourner, j’ai fait une enquête auprès des associations de mères, auprès d’avocats qui ont pris les dossiers de ceux qui sont revenus et qui ont fait des témoignages par écrit. La plupart du temps, il s’agit de gens ordinaires. Il ne s’agit pas de marginaux ou de paysans qui n’ont pas fait d’études. Les groupes extrémistes cherchent les ingénieurs et les médecins. Il y a parmi ceux qui sont partis des gens qui ont laissé leurs petites affaires, leurs usines, des patrons… Comment justement expliquez-vous ce comportement ? Dans les années 1960 et 1970, Malraux avait dit que ce siècle sera celui où la religion jouera le rôle le plus important. Il y a une islamisation qui traverse la planète depuis les années 1970/1980. C’est un courant international. Toute jeunesse rêve de partir changer le monde en s’engageant pour un idéal. Notre génération a connu la guerre du Vietnam, Mai 1968, etc. En 1936, beaucoup de jeunes Européens se sont engagés contre Franco pendant la guerre civile espagnole (Camp des Républicains). En 1948, des jeunes Maghrébins sont partis à pied pour aider les Palestiniens. C’est le même mouvement pour la Syrie et l’Irak actuellement. Les jeunes veulent dire qu’ils aiment la liberté. Cela dit, il y a des budgets énormes dégagés par les Américains et autres pour appuyer ce courant-là. On profite donc de cette tendance, qui est naturelle chez les jeunes... Ce n’est pas une question d’argent ? Cela aurait été valable, si ce mouvement concernait les couches défavorisées, mais la plupart des gens ne sont pas dans le besoin. On leur achète les billets d’avion, on leur facilite le passage par la Turquie et on les guide ensuite vers certaines zones en Syrie ou en Irak. L’argent a été utilisé dans l’armement et l’organisation de ce mouvement. On dit aux jeunes qu’il y a un dictateur qui massacre son peuple. Donc, ces jeunes y croient et vont aider les pauvres Syriens. C’est la tendance généreuse générale. Après, il y a l’argent qui sert à canaliser ce mouvement vers ce pays. Il y a ensuite la mode de l’islamisme. Dans Fleur d’Alep, Mourad est déstabilisé par la séparation de ses parents. On peut penser que c’est l’une des raisons qui l’ont poussé vers «la radicalisation». Il y a aussi la marginalisation de ce jeune homme, sa solitude et sa non-intégration dans la société et dans le quartier. Etudier dans un lycée mixte, avoir une copine et vivre dans une belle villa, tout cela provoquent également une solitude qui a son poids. Les groupes qui recrutent les jeunes savent toucher là où les gens sont fragiles. Ils ont leur propre système grâce à internet. C’est un élément important aussi. En fait, c’est un phénomène international, ça dépasse les quartiers. Il y a des gens qui sont derrière, des spécialistes, qui étudient les programmes, montrent les images, facilitent le maniement des armes... Quand nous étions jeunes, nous rêvions des westerns avec les pistolets. On connaît la Rose de Damas, mais pas la Fleur d’Alep. Pourquoi ce titre ? Ces jeunes, beaux et innocents, me font penser aux fleurs, aux coquelicots. Alep a été complètement détruite. Idem pour Homs. J’adore la Syrie, j’étais dans des voyages soufis à Alep où je passais un bon bout de temps. Loin du cinéma. C’était d’une pureté ! Les jeunes ont été encadrés dans un truc horrible. J’ai peut-être une image naïve au premier degré, j’ai donc pensé à donner ce titre au film. « Jaziratou el Ghofrane » (l’île du pardon) est votre prochain film. Parlez-nous un peu de ce projet ? Djerba est une île où diverses communautés vivent ensemble, les Maltais, les italiens, les grecs, les espagnols, les turcs, les musulmans et les juifs. Les juifs étaient là avant l’arrivée des musulmans et des arabes. Les italiens y sont installés depuis déjà deux siècles. Il s’agit de gens pauvres, des pêcheurs, des artisans ou des agriculteurs. Ils venaient au XVIIIe siècle pour gagner leur vie, ils ont pris le chemin inverse de nos jeunes qui partent vers l’Italie aujourd’hui. Il y a eu donc des vagues de migration. Le film racontera l’histoire d’une famille italienne qui va être confrontée à des musulmans fanatisés. J’ai pensé à un sous-titre, «Chronique d’une apostasie». Ils vont donc essayer d’islamiser le pêcheur qui a eu un accident en mer. Ils sont mal tombés, puisque c’est un homme qui est profondément chrétien. Mais, il ne le montre pas. Il est en mauvais état de santé. Il va faire semblant de se convertir à l’islam. On lui apprend petit à petit des sourates du Coran, on l’emmène à la mosquée. Dans sa tête, il voit autre chose. C’est un peu cynique de ma part, mais c’est une manière de montrer jusqu’où peut aller le refus ou l’acceptation de l’autre. C’est donc une réflexion mi-douce mi-amère sur le vivre- ensemble Avez-vous une date pour la sortie du film ? Il sortira vers la fin de l’année. Contrairement aux autres cinéastes tunisiens, vous n’avez pas suivi le mouvement après les changements politiques majeurs en Tunisie en 2011. Pourquoi ? Je fais partie de ceux qui pensent que ce qui s’est passé relève du complot contre la Tunisie et contre le monde arabe. C’était tellement clair. Les Américains le disent aujourd’hui qu’il s’agissait d’un plan bien préparé pour que la Tunisie et d’autres pays comme la Libye plongent. Donc, allez croire que c’est une révolution, non ! Même si c’était vrai, il faut plus de temps, plus de recul pour voir et évaluer. Maintenant, il y a un tsunami, mais dans le mauvais sens. Donc, je préfère réfléchir à des questions majeures que de suivre le courant et parler de révolution. Il est vrai que Ben Ali n’était pas l’idéal comme chef d’Etat ou comme politique, mais ceux qui sont venus après, surtout les religieux, ne sont pas mieux, non. Ils sont des voleurs, des menteurs. Non, je ne marche pas.... Comment le cinéma tunisien évolue aujourd’hui ? Il est vrai que ce n’était pas une révolution, mais, pour rester objectif, je dis qu’il y a aujourd’hui un ton de liberté, une remise en question. Les jeunes Tunisiens donnent un bon coup pour revoir la méthode de produire et d’agir dans le cinéma qui est importante à mes yeux. Il ne suffit pas d’avoir une petite caméra numérique. Il y a aussi toute une vision pour concevoir une production et la mettre dans un cercle plus restreint au lieu d’avoir une équipe lourde héritée de l’époque coloniale qui a alourdi nos films, nos thèmes et nos manières de voir. Cette jeunesse a donné un vrai coup de pouce pour le cinéma en général. C’est pour cela que depuis deux ans à trois ans, la Tunisie produit jusqu’à 17 longs métrages par an. Ce qui n’est jamais arrivé en Tunisie. C’est grâce à ces méthodes appliquées par les jeunes. C’est très positif. Je suis confiant quant à la jeunesse de la Tunisie. 

Cinéma «Fleur d’Alep» ou le chemin de la mort

Annaba. Fayçal Métaoui Le cinéaste tunisien Ridha Béhi a été choqué par le phénomène du départ massif de jeunes Tunisiens vers la Syrie et l’Irak, recrutés par Daech et autres «filiales» terroristes agissant sous plusieurs appellations. Un
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Cinéma «Fleur d’Alep» ou le chemin de la mort

Annaba. Fayçal Métaoui Le cinéaste tunisien Ridha Béhi a été choqué par le phénomène du départ massif de jeunes Tunisiens vers la Syrie et l’Irak, recrutés par Daech et autres «filiales» terroristes agissant sous plusieurs appellations. Un phénomène qui ne trouve toujours pas d’explication logique. Il a construit le scénario du film, Fleur d’Alep, projeté lors du 3e Festival de Annaba du film méditerranéen, à partir de témoignages recueillis auprès d’associations et d’avocats tunisiens. Mourad (Badis Béhi) vit avec sa mère Salma (Hend Sabry) dans un beau quartier de Tunis. Il s’ennuie quelque peu, peiné par la séparation de ses parents. Hicham (Hicham Rostom), son père, est un sculpteur qui noie son chagrin dans la boisson alcoolisée et qui se comporte d’une manière brutale avec Mourad, alors que l’adolescent est en quête de tendresse. Urgentiste, Salma passe sa journée loin de la maison et loin de son fils. Mourad joue de la guitare, rencontre sa copine, mais le spleen est là. Un ami de quartier, un salafiste, détecte la détresse du jeune homme, s’approche de lui avant de le mettre en contact avec «le chef» du groupe. De séance en séance, qui ressemblent à des cours de «bourrage» de crânes, Mourad change d’attitude, devient distant avec sa mère et sa copine, avant de disparaître. Après quelques jours, Mourad informe sa mère qu’il est au «djihad» en Syrie, un véritable chaudron du diable. Comme dans La route d’Istanbul  de Rachid Bouchareb, Salma part à la recherche de son fils avec l’idée de le faire revenir à la maison et à la raison. Entreprise périlleuse dans un pays où tout peut arriver à tout moment. Le souci de Ridha Béhi est de montrer le courage de la mère qui a «plongé» dans l’aventure pour rechercher son enfant, alors que le père, passif et défait, ne fait rien. L’extrémisme naît aussi de la démission des parents. Le cinéaste n’a pas trop cherché à connaître les motivations psychologiques du changement de comportement de Mourad ni expliquer les mécanismes de fonctionnement des groupes extrémistes «recruteurs» en Tunisie. Jabhat Al Nosra, rejoint par Salma, semble être du bon côté dans ce film, où les méchants sont les combattants habillés en noir de Daech, même si Salma lâche à un moment : «Vous êtes tous les mêmes, vous semez la mort partout.» Ridha Béhi s’est concentré sur l’histoire de Salma et de son fils en oubliant quelque peu les contextes  politique et social du drame des jeunes happés par le souffle de la haine et du fondamentalisme actif.

Le PDG d’Alliance Assurances, Hassen Khelifati, marque sa présence

Fidèle à son image d’une compagnie d’assurance, à la fois jeune et moderne, qui évolue avec son temps, Alliance Assurances est présente en tant que partenaire au 1er symposium international sur la place financière, qui se déroule jusqu’à aujourd
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Le PDG d’Alliance Assurances, Hassen Khelifati, marque sa présence

Fidèle à son image d’une compagnie d’assurance, à la fois jeune et moderne, qui évolue avec son temps, Alliance Assurances est présente en tant que partenaire au 1er symposium international sur la place financière, qui se déroule jusqu’à aujourd’hui (3-5 avril), au Palais des expositions – Safex – Alger. En sa qualité de PDG d’Alliance Assurances et vice-président de l’UAR, et sous le thème : «Développement du marché des assurances : quelles opportunités ?  Quels freins ?», Hassen Khelifati a présenté une communication portant sur les voies et moyens de développer le secteur des assurances, les opportunités à saisir, ainsi que les freins qui entravent son expansion. Fort d’une vision claire en la matière, M. Khelifati, s’est montré résolu, en déclarant en marge de cet événement que «grâce à la transformation digitale, on peut résoudre des problèmes en temps réel, être plus actifs et réactifs, et même maîtriser les imprévus en un temps record, mais malheureusement, tout cela contraste avec le niveau de l’infrastructure qui reste insuffisante à ce jour. A l’heure actuelle, je pense que le développement du marché des assurances dépend drastiquement de la qualité de l’infrastructure. Or celle-ci ne nous rend pas service. Il est donc clair que le défi majeur qui entrave actuellement l’expansion du secteur des assurances reste la qualité d’internet et du débit, c’est-à-dire l’infrastructure. Sans cela, on ne peut pas avancer comme le reste du monde, qui capitalise depuis quelques années dans les nouvelles technologies, en l’occurrence, dont la digitalisation des processus». Ainsi, Alliance Assurances réaffirme sa volonté d’accompagner les changements qui s’opèrent dans l’environnement national et international du monde des assurances. Misant dorénavant pleinement sur la digitalisation et usant de moyens de plus en plus à la pointe de la technologie, Alliance Assurances aspire à devenir l’assureur préféré des Algériens tout en étant un acteur de taille de l’écosystème.  

Hydrocarbures : Cepsa augmente sa participation dans le champ de Bir El Msana

Le groupe pétrolier espagnol Cepsa, détenu par un fonds souverain d'Abu Dhabi, a porté sa participation dans le champ pétrolier de Bir El Msana (Hassi Messaoud) de 45% à 75%, après l'acquisition des parts détenues par la compagnie malaisienne Petronas
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Hydrocarbures : Cepsa augmente sa participation dans le champ de Bir El Msana

Le groupe pétrolier espagnol Cepsa, détenu par un fonds souverain d'Abu Dhabi, a porté sa participation dans le champ pétrolier de Bir El Msana (Hassi Messaoud) de 45% à 75%, après l'acquisition des parts détenues par la compagnie malaisienne Petronas (30%), ont rapporté hier divers médias espagnols, citant un communiqué de l’entreprise. Les 25% restants appartiennent à Sonatrach, la société d'hydrocarbures appartenant à l'Etat algérien. La cérémonie officielle de l'acquisition de la participation de Petronas s’est déroulée hier au siège de la compagnie à Kuala Lumpur (Malaisie) en présence de Claver Rodrigo Francisco Javier, directeur de Cepsa en Algérie, et Azman Aziz, un représentant de Petronas, a ajouté la même source. Mis en production en juillet 2015, le gisement pétrolier de Bir El Msana (BMS), situé dans le bassin de Berkine, assure une production de 12 000 barils/jour avec des réserves prouvées estimées à hauteur de 144 millions de barils et un taux de récupération de 39%. Ce projet, qui comprend également une base-vie et une ligne électrique de haute tension (60 KV), a été réalisé par le groupement sud-coréen Hyundai pour un coût d’environ 160 millions de dollars. Présent en Algérie depuis 30 ans, l’espagnol Cepsa exploite, en partenariat avec le groupe Sonatrach, deux autres champs dans le Bassin de Berkine : Rhourde El Krouf, et Ourhoud (2e champ le plus important du pays). Au total, les gisements exploités par la société espagnole dirigée par Pedro Miró en Algérie produisent plus de 130 000 barils par jour, selon ses propres chiffres. Le groupe espagnol a aussi terminé la phase d’exploration du champ Rhourde Er Rouni II, également dans le bassin de Berkine, et est passé à la phase de développement. Dans le domaine du gaz naturel, la firme possède 11,25% des parts dans le complexe de production du champ gazier de Timimoune, exploité avec Sonatrach (51%) et le français Total (37,75%). Inauguré fin mars, le groupement de Timimoune offre une production de 5 millions de mètres cubes/jour de gaz. Ce projet gazier, dont la production commerciale devrait atteindre 1,6 milliard de mètres cubes/an, représente un investissement de 1,5 milliard de dollars pour le consortium Sonatrach-Total-Cepsa, chargé du développement de ce champ gazier. Cepsa détient aussi une participation de 42% dans Medgaz, le gazoduc qui relie l'Algérie à l'Espagne. Ce gazoduc, contrôlé également par l’algérien Sonatrach et l’espagnol Gas Natural Fenosa, est vital pour l'approvisionnement énergétique de l'Espagne, puisque près de 50% du gaz consommé proviennent d'Algérie, selon les derniers chiffres communiqués par le gouvernement espagnol.

Un déploiement massif des TPE en 2018

 Intervenant hier lors du symposium sur la place financière algérienne organisé à la Safex, la directrice de Satim, Mme Benkritly, a indiqué que «les banques se préparent activement à la propagation attendue des paiements électroniques». L’ann
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Un déploiement massif des TPE en 2018

 Intervenant hier lors du symposium sur la place financière algérienne organisé à la Safex, la directrice de Satim, Mme Benkritly, a indiqué que «les banques se préparent activement à la propagation attendue des paiements électroniques». L’année 2018 devrait être celle du déploiement massif du réseau de terminaux de paiement électronique (TPE). Selon Nawel Benkritly, directrice générale de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim), le nombre de TPE installés à travers le territoire national devrait atteindre les 25 000 unités, alors que ce nombre actuellement ne dépasse pas les 15 000. Intervenant hier lors du symposium sur la place financière algérienne organisé à la Safex, Mme Benkritly a indiqué que «les banques se préparent activement à la propagation attendue des paiements électroniques», d’autant que la disposition de la loi de finances 2018, qui stipule que tout agent économique, qui offre des biens ou services à des consommateurs, doit mettre à leur disposition des TPE pour leur permettre de régler le montant de leurs achats par carte de paiement électronique, est déjà entrée en vigueur. La même responsable s’attend, à cet effet, à ce que l’écosystème favorable au paiement électronique se mette en place progressivement, parallèlement à la levée des contraintes, notamment en matière de réglementation. «La plateforme technique interbancaire existe et la réglementation est aujourd’hui mise en place, il ne reste à cet effet que l’adhésion des concernés», a indiqué la directrice générale de la Satim. Pour elle, l’implication et l’engagement des utilisateurs sont primordiaux pour la généralisation et la réussite du paiement électronique en Algérie. Cependant, il faudrait renforcer le travail de sensibilisation, notamment au sein des banques, pour convaincre les commerçants de l’utilité d’adhérer au paiement électronique, compte tenu des avantages multiples qu’il présente. Il faut dire à ce propos qu’une certaine réticence à accepter les TPE est à remarquer chez des commerçants, du fait que cet outil technologique n’est pas encore bien compris par la plupart des citoyens, mais aussi à cause de la «traçabilité des transactions» qu’il rend possible. Il n’en demeure pas moins qu’une année depuis le lancement des programmes, les banques ont distribué, selon les chiffres de la Satim, près de 12 000 terminaux pour atteindre prochainement près de 900 000 points de vente. Pour sa part, l’ex-ministre Abderrahmane Benkhalfa a indiqué que, pour l’avenir, les enjeux immédiats s’appellent aussi la digitalisation des activités bancaires et financières, l'architecture du système monétique algérien et les évolutions futures en matière de e-paiement, de e-commerce, ou de m-paiement. M. Benkhalfa s’attend dans les prochaines années à un «déclic» comparable dans ce domaine à ce qui s’est passé au cours de la dernière décennie pour le téléphone mobile. «Il faut qu’on ait rapidement 50 000 TPE installés, y compris dans les supérettes et que tout le monde ait sa carte bancaire comme tout le monde a son portable», a-t-il précisé.

Cherrad sacré champion du monde de cross court scolaire

Le coureur de Bordj Bou Arréridj, Oussama Cherrad, licencié à la Fédération  algérienne des sports scolaires (FASS), a été sacré champion du monde scolaire dans l’épreuve du cross court (5500 m), disputé il y a deux jours au Champ-de-Mars à Pa
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Cherrad sacré champion du monde de cross court scolaire

Le coureur de Bordj Bou Arréridj, Oussama Cherrad, licencié à la Fédération  algérienne des sports scolaires (FASS), a été sacré champion du monde scolaire dans l’épreuve du cross court (5500 m), disputé il y a deux jours au Champ-de-Mars à Paris. Cherrad, considéré comme l’espoir du demi-fond algérien, s’est imposé en France sur le fil devant le Néo-Zélandais Tamer Samue au terme d’une course très disputée. De leur côté, Saber Abed et Abdelkader Michiche ont terminé, respectivement à la 8e et la 12e places. Il faut dire que la Fédération algérienne des sports scolaires, qui n’a pas bénéficié de grands moyens par rapport à d’autres, a encore une fois relevé le défi sur le plan international. A ce titre, le président de la FASS, Abdelhafid Izem, qui n’a pas fait le déplacement en France, s’est dit comblé par cette médaille d’or. «Je suis très content par la médaille d’or, décrochée par Oussama Cherrad. Il a confirmé son immense potentiel en réalisant un exploit devant les athlètes africains et celui de la Nouvelle-Zélande et d’autres nations. Le talentueux Cherrad mérite beaucoup  d’attention pour le bien du sport algérien»,  a conclu le président de la FASS.

Madjer convoque 29 joueurs face à l’Arabie Saoudite

Rabah Madjer a établi, hier, une liste de 24 joueurs et 5 réservistes pour le match devant opposer, le 9 mai prochain en Espagne, la sélection nationale locale et l’Arabie Saoudite, qualifiée au Mondial 2018 en Russie. Parmi les éléments sélectionné
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Madjer convoque 29 joueurs face à l’Arabie Saoudite

Rabah Madjer a établi, hier, une liste de 24 joueurs et 5 réservistes pour le match devant opposer, le 9 mai prochain en Espagne, la sélection nationale locale et l’Arabie Saoudite, qualifiée au Mondial 2018 en Russie. Parmi les éléments sélectionnés, il faut noter la présence du gardien mouloudéen Faouzi Chaouchi, exclu lors du dernier match JS Kabylie – MC Alger (3-1) après s’être accroché avec un stadier. Liste des joueurs : Farouk Chafaï, Mokhtar Benmoussa, Ayoub Abdelaoui, Mohamed Benkhamassa (USM Alger), Faouzi Chaouchi, Ayoub Azzi, Hichem Chérif El Ouzzani (MC Alger), Abdelkader Salhi, Mohamed Naâmani, Ali Lakroum (CR Belouizdad), Toufik Moussaoui, Islam Arous, Farid El Melali (Paradou AC), Larbi Tabti, Abdelkrim Zouari, El Habib Bouguelmouna (USM Bel Abbès) Essaïd Belkalem, Salim Boukhenchouche (JS Kabylie), Abdenour Belkheir, Mohamed Amine Abid (CS Constantine), Abdelkader Bedrane (ES Sétif), Sabri Gharbi (MC Oran), Hocine El Orfi (NA Hussein Dey), Abderrahmane Bourdim (JS Saoura) Les réservistes : Sofiane Bendebka, Hichem Nekkache (MC Alger), Zineddine Mekkaoui, Oussama Darfalou (USM Alger), Gaya Merbah (NA Hussein Dey).

Belle série nahdiste

Le pensionnaire de la Ligue 1, le NA Hussein Dey, qui va retrouver samedi, au stade du 20 Août 1955, l’USM El Harrach pour le compte de la 25e journée, reste sur une série de 17 matches sans défaite. Les Nahdistes ont connu un début de saison compl
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Belle série nahdiste

Le pensionnaire de la Ligue 1, le NA Hussein Dey, qui va retrouver samedi, au stade du 20 Août 1955, l’USM El Harrach pour le compte de la 25e journée, reste sur une série de 17 matches sans défaite. Les Nahdistes ont connu un début de saison compliqué au lendemain de leur participation à la Coupe arabe des clubs en Egypte. L’équipe a entamé la saison avec une défaite inattendue à Constantine, sur le score de 3 buts à 1, surtout qu’elle avait plus de matches dans les jambes. Le club a enregistré, par la suite des résultats en dents de scie. Mais ce qui inquiétait le plus les supporters, c’est la cascade des blessures qui a touché tous les compartiments de l’équipe. Toutefois le préparateur physique du NAHD, Mohamed Lacete, avait tenu à rassurer tout le monde, en affirmant que les pépins physiques allaient s’estomper au fil des jours. Le temps lui a donné raison et la défaite concédée à Béchar devant la JS Saoura, lors de la septième journée (0-1) fut la dernière. Après le derby face au MC Alger (11e journée), ponctué par une victoire, l’ancien coach Nabil Neghiz est parti en Arabie Saoudite, laissant Billel Dziri seul aux commandes. Et en dépit de nombreux matches nuls, 14 au total, les Sang et Or ont tout de même réussi à se hisser en 4e position qu’ils partagent aujourd’hui en compagnie de l’USM Alger avec un total de 38 points, à trois unités seulement du second, le MC Oran (41 points). RECORDS En plus de ses dix matches sans le moindre revers, le NA Hussein Dey reste l’équipe qui a perdu le moins de rencontres avec deux défaites seulement face au CS Constantine (1-3) et la JS Saoura (0-1). L’équipe possède aussi la meilleure défense du championnat avec seulement 17 buts encaissés en 24 rencontres. Ces performances ont également coïncidé avec la titularisation du nouveau gardien Gaya Merbah, lors de la 9e journée devant l’USM Bel Abbès au stade du 20 Août 1955 (1-1). Ce keeper a pris sa revanche sur le but gag qu’il avait encaissé ce jour-là. Lui et sa défense ont enchaîné par la suite une série de 6 matches sans encaisser le moindre but. Actuellement Gaya Merbah et ses défenseurs sont également sur une série de 3 matches sans encaisser. Le défenseur Walid Allati, arrivé cette saison de l’US Biskra, explique les performances de son équipe. «Sincèrement, on n’a jamais prêté attention à la série de matchs sans défaite. On joue nos rencontres toujours match après match. Nos entraîneurs nous ont toujours motivés pour gagner et non pas pour aller jouer le nul. Je pense que le travail et le sérieux des joueurs, les entraîneurs, l’administration ainsi que nos supporters ont tous leur part dans cette performance.» S’il est vrai que les Nahdistes regrettent les points perdus à domicile, ils déplorent également les matches ratés à l’extérieur, où ils ont laissé filer des victoires, comme ce fut le cas face au MC Oran et DRB Tadjenanet, même s’ils estiment que les résultats obtenus jusque-là sont positifs. OBJECTIF Même si l’équipe a perdu 14 points à domicile, elle reste toujours proche du podium. Et elle espère jouer ses chances jusqu’au bout, comme le confirme l’arrière droit, Allati : «Depuis le début de la phase retour, notre entraîneur insiste pour monter sur le podium. Nous aussi, les joueurs, nous voulons gagner quelque chose cette saison et ne pas se contenter juste du maintien. Avec 2 matches en déplacement, 3 derbies et un autre match au 20 Août 1955, on espère pouvoir atteindre notre objectif.» Concernant les statistiques, il faut juste rappeler que le NAHD avait déjà aligné à l’époque de  l’ex-entraîneur René Vernier au début des années 1970 une série de 22 matches sans défaite. Le CR Belouizdad a fait mieux en 1966, puisqu’il n’a pas connu de revers pendant 23 rencontres. Mais la palme d’or revient incontestablement au CS Constantine, l’actuel leader du championnat. Sur les deux saisons 2012-2013 et 2013-2014, le club constantinois a enchaîné 26 matches sans le moindre revers avant de tomber le 8 novembre 2013 devant le promu, le RC Arbaâ sur le score d’un but à zéro.  

Le goût de la déconstruction

Quand on demande à Neil Beloufa pourquoi il a choisi comme titre Occidental, il répond simplement : «Parce que c’est un des mots les plus couramment utilisés aujourd’hui.» Il se place en position d’observateur de la vie contemporaine dans la par
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Le goût de la déconstruction

Quand on demande à Neil Beloufa pourquoi il a choisi comme titre Occidental, il répond simplement : «Parce que c’est un des mots les plus couramment utilisés aujourd’hui.» Il se place en position d’observateur de la vie contemporaine dans la partie occidentale du monde, sans revendiquer une affiliation à un courant de pensée, fût-ce au post-colonialisme. C’est l’énorme fortune que connaît le mot «occidental», aujourd’hui que Neil Beloufa interroge dans son film avec une malice jubilatoire. Les fausses pistes Empruntant les codes du film policier, le film se fonde sur un vrai-faux suspense, en faisant courir le spectateur sur de fausses pistes, à la manière du Mc Guffin d’Hitchcock : le couple d’hommes arrivé à l’hôtel Occidental (qui a perdu une de ses trois étoiles) fomente-t-il un mauvais coup ? Intrigué, le spectateur se rallie au point de vue la jeune femme manager de l’hôtel, qui semble être une femme originaire du Maghreb, mais qui, en fait, est russe : et pourtant… on aurait juré qu’elle faisait partie de la classe montante issue de l’immigration. Rien à faire : le cinéaste déçoit cette projection. En revanche, le couple homosexuel, lui, est-il bien ce qu’il paraît ? Pas davantage : une fois de plus, les attentes du spectateur sont déçues : un de ses membres perd son accent italien, l’autre est amoureux d’une femme pour laquelle il est revenu et qui s’avère être (peut-être) la manager de l’hôtel. Pourtant la mise en scène rendait crédible qu’il s’agissait de méchants: plans-séquences soignés montrant une progression à pas comptés dans des couloirs qui forment des décors vides et sinistres, effets de plongée et de contre-plongée pour créer mystère et suspense, bande son, soulignant, mais avec une certaine retenue, le suspense, tout est fait pour coller aux conventions du genre tout en prenant une distance. Celle-ci est particulièrement manifeste dans la scène de l’interrogatoire par des policiers qui, tout à tour, rejettent la thèse du manager, l’épousent avant de la récuser à nouveau. Une scène centrale, qui met en évidence la force des représentations, voire des clichés, à travers lesquels on voit les autres. A la source de ces représentations, il y a l’histoire : un des décors récurrents dans le film est une reproduction de la conquête de l’Egypte par Bonaparte : on est tentés d’y voir le début de l’opposition oriental / occidental. Neil Beloufa apporte sa contribution personnelle à une tendance post-cinéma, qui refuse le scénario linéaire, brouille les données habituelles des séries télé et installe un cinéma qui enchaîne tous les possibles pour n’en privilégier aucun: une veine picaresque avait autrefois envahi la littérature et donné le Don Quichotte de Cervantès : c’était un moment où l’Occident, qui venait de découvrir l’Amérique, s’apprêtait à contrôler le monde : l’époque de l’hôtel Occidental trois étoiles. Aujourd’hui, le cinéma picaresque de Beloufa pose la question du sens en démultipliant les perspectives narratives. Les vraies questions Comme dans l’installation du Palais de Tokyo, Le frère de mon ennemi, Neil Beloufa, s’adonne à la déconstruction des perspectives avec lesquelles on vit sans s’interroger plus avant. Dans la vidéo Domination du monde, le principe du jeu de rôles était une règle imposée aux participants qui devaient en outre justifier le choix de la guerre comme seule solution possible. Le jeu de rôles comme principe constitutif des rapports sociaux et politiques, à la source même de l’espace public, se retrouve dans Occidental: pour Neil Beloufa, il n’y pas d’ «occidental», il y a des catégorisations de personnes, de situations. Il excelle dans le fait de les mener jusqu’à l’absurde sans jugement moraliste pesant mais, au contraire, avec légèreté et bonne humeur . Sans doute la stratégie de l’humour est-elle une stratégie efficace pour combattre l’essentialisme d’un Samuel Huntington. Elle est aussi, à l’heure des séries télévisuelles, une manière salutaire d’instiller la critique des personnages et des scènes stéréotypées. Enfin le passage de la vidéo au film pose pour Neil Beloufa la question de l’acceptabilité de ce type de critique : le public qui peut passer outre une vidéo dans une exposition où il est libre de ses mouvements, peut-il intégrer cette réflexion, alors même que la salle de cinéma le retient le temps de la projection ? La maîtrise des conventions cinématographiques est-elle suffisante pour cette gageure d’un long métrage à l’encontre d’une narration réaliste ? Pari gagné, à notre sens, si l’on connaît la méthode Beloufa ou si l’on se laisse gagner par sa méthode roborative à l’encontre des clichés.

Médecins résidents : le combat démocratique

Les médecins résidents ne lâchent pas prise. Ils restent toujours mobilisés autour de leurs revendications, avec cette certitude que leur combat est mené pour la bonne cause. Tout en ayant à l’esprit que leurs sacrifices ne seront pas vains tant q
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Médecins résidents : le combat démocratique

Les médecins résidents ne lâchent pas prise. Ils restent toujours mobilisés autour de leurs revendications, avec cette certitude que leur combat est mené pour la bonne cause. Tout en ayant à l’esprit que leurs sacrifices ne seront pas vains tant qu’ils sont légitimes, ils savent par ailleurs que la grève cause d’énormes soucis aux citoyens. Les problèmes de santé étant ce qu’ils sont dans notre pays, ils sont conscients que leur mouvement de contestation complique encore davantage la relation qu’ils ont avec leurs patients, et que, par conséquent, c’est à ces derniers qu’ils demandent de l’indulgence, car ils n’ont pas d’autre choix pour faire aboutir leurs exigences. Si le conflit perdure depuis déjà des mois, c’est que la motivation des résidents est loin d’être insensée. Quel est, en effet, l’intérêt de nos médecins à déserter les centres de soins et à occuper la rue pour crier leur colère si à la base il n’y avait pas une situation professionnelle catastrophique qui met à mal le corps médical et dont les effets sont ressentis durement par les malades. Sans vouloir trop noircir le tableau des conditions de travail en vigueur dans nos hôpitaux et nos centres de santé, qui restent bien en deçà des normes admises, il y a des limites pour assurer une politique médicale viable, qui ont été largement dépassées. Cela tout le monde le sait. C’est donc pour redonner de la dignité à cette profession et des moyens plus conséquents pour son exercice que les blouses blanches se sont résolues à exprimer leur ras-le-bol, en engageant une véritable épreuve de force avec les pouvoirs publics et notamment la tutelle. Ont-elles été entendues ? Si le citoyen, même en râlant - et on le comprend - se montre plus ou moins solidaire avec une telle détermination, et pense que la mobilisation populaire pacifique reste la meilleure voie pour se faire… entendre, il en est autrement du côté des autorités, qui considèrent la contestation d’abord comme un acte de subversion qu’il faut réprimer, pour lui éviter de prendre des proportions incontrôlables. Au lieu de se mettre à l’écoute d’une corporation ayant une place précieuse dans la société, qui gronde et qui revendique un système de santé publique plus performant, le pouvoir politique monte sur ses grands chevaux pour imposer, sans la moindre concession sur le fond, son orientation, son point de vue, sa loi. Il veut, selon toute vraisemblance, un règlement qui lui convienne, à sens unique. En fait, s’il s’efforce de s’asseoir à la table de négociations, c’est avec l’idée de rester maître du jeu qu’il le fait. La notion de dialogue ouvert pour trouver les solutions les plus consensuelles aux problèmes posés perd ici toute sa notion, à partir du moment où on assiste à une démarche officielle qui se dilue entre le louvoiement et la manière forte et brutale pour décourager les plus audacieux à aller plus loin. Du mépris et de l’intimidation pour gérer un conflit qui exprime un énorme malaise médical et en même temps social, voilà comment le gouvernement a espéré s’en sortir, tout en incombant la responsabilité du «désordre» causé aux CHU aux seuls résidents. Si la confrontation s’enlise, si elle tombe dans le pourrissement, c’est la faute aux grévistes. Bien sûr qu’il ne faut surtout pas oublier que la matraque a été présente et bien active pour faire taire les voix contestataires, mais cette pratique de la violence dite «sécuritaire» pour contenir les débordements est tellement entrée dans nos mœurs administratives concernant la gestion des foules qu’elle paraît aujourd’hui tout à fait naturelle aux yeux de nos dirigeants, même si elle renforce à l’extérieur l’image d’une dictature qui ne porte pas son nom qu’on attribue à notre pays. On a encore en mémoire les séquences sanglantes des toutes premières échauffourées entre manifestants et forces de police à l’entrée de l’hôpital Mustapha, au cours desquelles de nombreux médecins ont été gravement blessés. Ces images ont fait le tour des télés internationales, sans qu’elles aient eu le moindre impact sur la conscience du gouvernement. C’est dire que ce dernier assume pleinement son autoritarisme d’Etat qu’il veut à tout prix dissoudre dans un canevas républicain, où  le principe du débat contradictoire et de la remise en cause demeure des sujets tabous. En comptant cependant un peu trop sur sa politique clientéliste avec laquelle il a réussi à rallier des pans entiers d’opposants de différents horizons, le pouvoir a oublié que la société civile, malgré les  méthodes anesthésiantes qu’on lui fait subir pour la ligoter ou la réduire au silence, dispose encore de solides ressorts pour produire des contestataires quand le mécontentement social atteint un niveau insupportable. Si la contestation sociale est devenue un étalage assez régulier dans notre pays, un phénomène récurrent, qui se manifeste par des grèves cycliques, des marches populaires à l’intérieur du pays, ou des barrages de route pour s’élever contre l’injustice, mais qui ne semble plus donner de gros soucis aux instances dirigeantes car sitôt engagé sitôt essoufflé sans résultat, on peut dire qu’avec le mouvement des médecins résidents, auquel on peut associer celui des enseignants, c’est une forme de mobilisation plus ancrée dans le vécu social qui est en train de se développer et dont le pouvoir a tout intérêt à se méfier. C’est une lame de fond qui s’est installée dans la douleur et le sacrifice, et qui semble se singulariser avec une certaine maturation politique face aux enjeux démocratiques que le mouvement de grève a mis au jour. D’aucuns estiment, en effet, que la révolte des blouses blanches dépasse aujourd’hui le cadre corporatiste pour entrer de plain-pied dans la lutte militante contre un système anti-démocratique qui veut régenter la société à sa façon. Cette mobilisation, qui n’est apparemment pas près de s’essouffler, pose au grand jour les jalons d’une contestation sociale véritablement populaire, qui veut être désormais un interlocuteur fiable dans le débat public. C’est un mouvement qui sort de la société civile, mais qui inscrit en même temps son action dans un combat démocratique plus large, comme le font, sur le plan politique, les partis d’opposition. S’il est à regretter que le soutien de l’opposition démocratique soit encore très timide envers la grogne des résidents, il reste que ces derniers ont réussi déjà à défrayer la chronique par leur volonté de ne pas céder aux tentatives de division et leur obstination à défendre la justesse de leur cause.

Peu d’engouement... pour les enfants

Douze associations culturelles du pays participent à cette première édition des Journées du théâtre pour enfants (25-30 avril). Un festival qui sera institué annuellement à Maghnia, si l’on se fie au chef de l’exécutif de Tlemcen, qui a promi
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Peu d’engouement... pour les enfants

Douze associations culturelles du pays participent à cette première édition des Journées du théâtre pour enfants (25-30 avril). Un festival qui sera institué annuellement à Maghnia, si l’on se fie au chef de l’exécutif de Tlemcen, qui a promis d’«apporter son soutien moral et matériel à cette rencontre, au vu de la tradition du 4e art dans cette ville frontalière». Organisée par le ministère de la Culture et l’association Luminosité culturelle et touristique de la ville de Maghnia, cette rencontre a, dès le départ, suscité la colère des troupes de cette ville s’estimant avoir été exclues, à l’image d’Ibn Chaâb, connu pour sa participation à plusieurs festivals nationaux et régionaux. «Quel mérite ou honneur peut-on tirer de ces journées, lorsque l’on sait que les jeunes de Maghnia n’ont pas été associés à cet événement, si on peut l’appeler ainsi. En fait, c’est une rencontre culturelle qui se déroule chez nous, mais sans nous !» témoignent, dépités, de jeunes présidents d’association culturelle. «Tout a été importé d’ailleurs, même le gardien de la salle», renchérissent, avec un humour noir, nos interlocuteurs. Le public fait défaut Au quatrième jour de ces journées, le public fait défaut. Cela est-il dû à l’éloignement de la salle des spectacles, en l’occurrence le centre culturel, situé à la sortie de la ville, ou au peu d’intérêt qu’accorde la population à ce type de théâtre ? Toujours est-il que Les Journées théâtrales des wilayas du Sud, qu’avait organisées Maghnia par le passé, avaient drainé le grand public au même endroit. Annoncée en grande pompe par les organisateurs, cette rencontre aurait pu être fructueuse et  bénéfique aux artistes, si des ateliers de formation et des conférences, animées par des dramaturges et universitaires, étaient programmés, comme cela se fait habituellement dans ce genre d’activités. Invité, le metteur en scène Abdelouahab Elaïdi, résidant à Grenoble (France) depuis plus de 30 ans et enfant de la ville, se veut optimiste : «Maghnia a été toujours une ville de théâtre et de musique. Il faudrait préserver cet héritage et consolider davantage cet art en accordant la primauté à la formation. Ma présence ici va dans ce sens...» Que retiendra-t-on de ces Journées de théâtre pour enfants, si ce n’est de la frustration et de la colère des jeunes artistes (comédiens et metteurs en scène de la ville) qui n’auraient aimé que monter sur les tréteaux pour exprimer leur talent et faire plaisir... à leurs enfants !  

CS Constantine : Confirmer face à la JSS

En prévision de la rencontre décisive qui les mettra aux prises, demain à Béchar, à la JS Saoura, les camarades de Mohamed Lamine Abid ont repris les entraînements lundi, avec l'intention de ramener un résultat positif de ce second déplacement conséc
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CS Constantine : Confirmer face à la JSS

En prévision de la rencontre décisive qui les mettra aux prises, demain à Béchar, à la JS Saoura, les camarades de Mohamed Lamine Abid ont repris les entraînements lundi, avec l'intention de ramener un résultat positif de ce second déplacement consécutif, afin de creuser davantage l’écart sur leurs principaux concurrents, le MC Oran et le MC Alger, qui se trouvent respectivement à 5 et 6 points derrière. C’est sur le terrain du Creps que l’entraîneur Abdelkader Amrani qui, à l’occasion, a pu disposer de tout son effectif, exception faite de Rebih, toujours blessé, s’est attelé à préparer ladite rencontre, qualifiée de virage décisif du championnat de Ligue 1, en ce sens que le MCO évoluera à domicile face au CRB, alors que le PAC recevra le MCA à Omar Hamadi, un stade que les Mouloudéens connaissent bien, ce qui accroît leurs chances de réaliser une bonne opération et rester en course pour le titre. Pour le match de demain, le coach tlemcénien fera probablement de nouveau confiance au gardien Limane, impérial face à l’O Médéa, avec devant lui Khadir, Bencherifa, Benayada et Zaâlani ; Sylla, auteur d’une grande prestation lors du même match, Lamri, Zerara et Dehar ou Aïchi en milieu du terrain ; et les internationaux Abid et Belkheir en attaque. Afin de mettre les joueurs dans les meilleures conditions, la direction du club a affrété un avion spécial pour les transporter le jour-même à Béchar. Ainsi, ces derniers, de même que leurs pairs de l’équipe de réserve, s’envoleront à partir de l’aéroport Mohamed Boudiaf demain à 8h30, et seront de retour à Constantine le soir-même. Par ailleurs, le montant de la prime de victoire a été aligné sur celui du précédent match, à savoir 25 millions de centimes. Enfin, des rumeurs persistantes font part de la désignation imminente par la FAF de l’antique club constantinois en tant que troisième participant à la prochaine édition du Championnat arabe des clubs, ce qui est le souhait de toute la population de la ville.  

Bouzidi espère rééditer le même exploit face à l’ESS

Les Canaris se sont réveillés, ces dernières semaines, après une série de mauvais résultats qui ont mis le club dans une situation de relégable. Ainsi, depuis leur qualification en demi-finale de la coupe d’Algérie, les Jaune et Vert font montre
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Bouzidi espère rééditer le même exploit face à l’ESS

Les Canaris se sont réveillés, ces dernières semaines, après une série de mauvais résultats qui ont mis le club dans une situation de relégable. Ainsi, depuis leur qualification en demi-finale de la coupe d’Algérie, les Jaune et Vert font montre d’une détermination acharnée pour éviter la descente aux enfers. Le précieux point ramené de Biskra, la semaine dernière, a d’ailleurs galvanisé les poulains de l’entraîneur Youcef Bouzidi à mettre les bouchées doubles et augmenter la cadence des entraînements pour justement rester dans le même sillage, notamment dans le cadre de la préparation du match face au MC Alger. Les Canaris se sont imposés à l’issue de cette rencontre qui s’est déroulée mardi devant plus de 20 000 supporters, sans compter ceux qui n’ont pas pu accéder aux gradins du stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou, et ce, faute de place. Youcef Bouzidi s’est montré très satisfait à la fin de la rencontre. Il a ainsi déclaré devant la presse, que ses joueurs se sont imposés avec beaucoup de détermination. «Ils ont suivi toutes les consignes et assuré leur rôle convenablement sur le terrain. Ils ont prouvé leur détermination pour s’offrir les trois points de la victoire afin de ne pas décevoir les milliers de nos supporters qui ont fait le déplacement pour assister au match. C’est important pour le club qui retrouve son niveau et sa santé. De ce fait, j’estime que cette victoire est amplement méritée. Nous avons battu le MCA grâce à la volonté et à l’esprit combatif de nos joueurs», a ajouté le coach de la JSK qui pense, d’ores et déjà, au prochain match face à l’ES Sétif qui est, selon lui, une rencontre très importante. «Nous devons jouer avec le même rythme devant l’ESS pour arracher la victoire et enchaîner avec les bons résultats. Comme je l’ai déjà dit, chaque rencontre doit avoir sa propre préparation. Donc, il faut battre l’ESS et penser ensuite à la préparation des demi-finales de la coupe d’Algérie», a souligné Bouzidi. De son côté, Cherif Mellal, président de la JSK, a précisé que «tous les moyens ont été mis à la disposition du staff technique et des joueurs pour continuer la saison dans de bonnes conditions». «La JSK demeure un grand club et notre victoire face au MCA est amplement méritée», a déclaré Mellal, tout en espérant rééditer le même exploit face à l’ESS, ce samedi à Tizi Ouzou. Par ailleurs, à la fin du match, nous avons assisté à des scènes de joie dans les rues de la ville de Tizi Ouzou envahies par des milliers de supporters qui ont fêté la victoire de la JSK jusque tard dans la soirée.

Mesbahi tire la sonnette d'alarme

A quelques mois du Championnat d'Afrique de karaté, juniors et seniors, qui se disputera dans la ville de Kigali au Rwanda durant le mois d’août prochain, le président de la Confédération africaine de karaté, l’Algérien Tahar Mesbahi, a exhorté l
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Mesbahi tire la sonnette d'alarme

A quelques mois du Championnat d'Afrique de karaté, juniors et seniors, qui se disputera dans la ville de Kigali au Rwanda durant le mois d’août prochain, le président de la Confédération africaine de karaté, l’Algérien Tahar Mesbahi, a exhorté la Fédération algérienne de karaté (FAK), présidée par Slimane Mesdoui, et le ministre de la Jeunesse et des Sports à prendre toutes les dispositions relatives à la participation de la sélection algérienne pour éviter tout couac. Mesbahi, qui est aussi vice-président de la Fédération mondiale de karaté (WFK), tire la sonnette d'alarme pour que l'Algérie ne soit pas sanctionnée, comme ce fut le cas à l'occasion du Championnat d'Afrique 2017 qui s'est tenu à Yaoundé (Cameroun). Pour éviter les mêmes défaillances, Mesbahi insiste sur «le respect de la réglementation en vigueur de l'instance africaine, voire internationale, relative aux délais d'enregistrement des participants, tirage au sort, pesée des athlètes, paiement des droits d'affiliation...». Pour rappel, à Yaoundé, seule l'élite seniors dames avait concouru pour le classement par équipes, tandis que les seniors hommes avaient été écartés de la compétition par les organisateurs. Un déplacement inutile pour les Algériens qui ont suivi le Championnat d'Afrique à partir des gradins. Et pour cause, les équipes algériennes sont arrivées en retard au rendez-vous de Yaoundé. «Je lance un appel à la Fédération et au MJS afin qu'ils tirent les enseignements du précédent Championnat d'Afrique qui a pénalisé les représentants algériens. A cinq mois du Championnat d'Afrique 2018, les responsables algériens ont relativement une grande marge devant eux pour qu'ils évitent le scénario de l'année dernière. Malheureusement, il y a eu d'autres négligences par le passé en matière de déplacement des équipes nationales aux compétitions internationales. La Confédération africaine ne peut aucunement faire d'entorse à ses propres règles, comme, par exemple, différer la compétition au motif de l'arrivée tardive des nations à la compétition. A présent, si la Fédération algérienne est confrontée au problème organisationnel pour la participation de ses athlètes aux compétitions continentales, la Confédération africaine de karaté-do peut déléguer Yacine Arab, le président de la zone Afrique 1 (Algérie, Maroc, Tunisie et Libye), en vue d'apporter son aide et sa riche expérience», assure Tahar Mesbahi. Ce dernier, interrogé à propos de son absence remarquée lors de la récente assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de karaté-do, affirme : «J'ignore totalement les motivations du président de la Fédération qui ne m'a pas transmis de convocation pour prendre part aux travaux de l'AGO, alors que je suis membre à part entière.»  

USMA : Départ aujourd’hui pour Lagos

L’USM Alger s’envolera, aujourd’hui, pour le Nigeria, afin d'y rencontrer, samedi prochain, à partir de 16h (heure locale et algérienne), le club de Plateau United pour le compte des 16es de finale bis «aller» de la Coupe de la Confédération afric
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USMA : Départ aujourd’hui pour Lagos

L’USM Alger s’envolera, aujourd’hui, pour le Nigeria, afin d'y rencontrer, samedi prochain, à partir de 16h (heure locale et algérienne), le club de Plateau United pour le compte des 16es de finale bis «aller» de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Les membres de la délégation usmiste devront se rencontrer à l’aéroport d’Alger vers midi. Le vol vers la ville marocaine Casablanca, par laquelle ils devront transiter, est programmé à 15h. L’arrivée à Lagos, au Nigeria, devrait avoir lieu demain jeudi aux alentours de 3h du matin. La dernière séance d’entraînement de préparation en Algérie pour cette rencontre a eu lieu hier dans la matinée. Sur place, le groupe effectuera deux séances, la première  demain et la deuxième vendredi, la veille de la rencontre. L’entraîneur, Miloud Hamdi, a disposé pour préparer ce rendez-vous de l’ensemble de son effectif, abstraction faite du Marocain Reda Hajhoudj qui, même s’il est rétabli complètement de sa blessure, et par conséquent a repris les entraînements avec ses coéquipiers, ne fera pas le déplacement au Nigeria. Il faut noter que cette rencontre se déroulera au stade Agege de Lagos, qui est l’enceinte où reçoit habituellement un autre club, en l’occurrence Mountain of Fire and Miracles FC. Sauf que ce stade a apparemment une capacité de 4000 places. Le stade de Plateau United, le Rwang Pam Stadium, d’une capacité de 15 000 places mais se trouvant à Jos, ville distante de près de 1000 km de Lagos, a été déclaré par la CAF non conforme, fort heureusement pour les Usmistes. En dernier lieu, il est utile de signaler que cette rencontre sera arbitrée par un trio sud-africain dirigé par Victor Miguel de Freitas Gomes, qui sera assisté de Johannes Sello Moshidi et Athenkosi Ndongeni. Le match retour est prévu le 17 avril prochain au stade de Bologhine.

Les Canaris ont tenu leur promesse

Depuis le début du championnat, le stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou n’a jamais connu une affluence identique à celle vécue hier, lors du match retard (24e journée) qui a opposé la JSK au MCA. La rencontre a débuté sur les chapeaux de roues, not
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Les Canaris ont tenu leur promesse

Depuis le début du championnat, le stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou n’a jamais connu une affluence identique à celle vécue hier, lors du match retard (24e journée) qui a opposé la JSK au MCA. La rencontre a débuté sur les chapeaux de roues, notamment chez les Canaris qui ont essayé de surprendre leurs vis-à-vis dès les premières minutes des débats, et ce, par des contre-attaques qui se sont soldées par un but à la 7’. Djabout, d’une tête, a ainsi ouvert la marque sur un beau centre de Benaldjia. Dès lors, les visiteurs ont tenté de réagir par quelques tentatives d’incursion mais en vain. Il a fallu attendre la 18’ pour voir les poulains de l’entraîneur Casoni «s’offrir» un penalty transformé en but par Walid Derardja. Cette réalisation n’a pas découragé les hommes de Youcef Bouzidi qui ont accentué la pression sur la défense adverse qui, après quelques ratages successifs, a fini par céder. Ziri Hemar a ainsi réussi à surprendre le keeper adverse en inscrivant  le 2e but de son équipe, à la 32’. Les gars du MCA ont essayé de répliquer, notamment par Mebarakou  à la 40’ mais sans résultat. Au retour des vestiaires, les visiteurs ont  été mis à rude épreuve, plusieurs fois, par les locaux qui sont allés harceler les profondeurs de la défense adverse jusqu’à l’expulsion du gardien du MCA, Chaouchi, à la 52’ à la suite de son accrochage avec un «stadier» qui l’aurait «provoqué». Cela a grandement pesé sur le rendement des  Mouloudéens. Redouani a failli aggraver la marque, à la 70’, lors qu’il s’est retrouvé face à face avec le keeper adverse, Chaâl, qui a difficilement repoussé la balle. Mais, ce n’était que partie remise puisque, à la 76’, Benaldjia a inscrit un troisième but scellant ainsi le score de cette rencontre. Cette victoire a permis à la JSK de grimper à la 12e place avec 26 points. Le MCA reste 3e avec 40 points.

La FIFA fait de l’obstruction

Le Maroc a-t-il une chance d’organiser la Coupe du monde 2026 ? La réponse sera fournie en juin prochain, quelques heures avant le coup d’envoi de la Coupe du monde Russie 2018. A priori, la 3e tentative du Maroc pour abriter le grand-rendez-vous plan
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La FIFA fait de l’obstruction

Le Maroc a-t-il une chance d’organiser la Coupe du monde 2026 ? La réponse sera fournie en juin prochain, quelques heures avant le coup d’envoi de la Coupe du monde Russie 2018. A priori, la 3e tentative du Maroc pour abriter le grand-rendez-vous planétaire du football va connaître le même sort que lui ont réservé Joao Havelange et Joseph Sepp Blatter, ex-présidents de la FIFA. Leur successeur Gianni Infantino semble sur la même ligne. Il a procédé au changement de quelques critères de sélection des dossiers de candidature à deux jours du dernier délai de dépôt des dossiers. Le Maroc, par le biais du président de sa fédération de football, Fouzi Lekjaa, a vivement réagi à cette décision de modification du système de notation (scoring system) qui à l’évidence a pour objectif d’écarter la candidature du Maroc au profit de celle des Etats-Unis-Canada-Mexique. La FIFA impose que chaque ville hôte doit compter au moins 250 000 habitants. Les villes marocaines choisies pour abriter les matchs de Coupe du monde répondent toutes à ce critère. Mais la Fédération marocaine s’insurge contre l’introduction de ce point qui ne figurait pas dans le cahier des charges initial. Le second point introduit est celui qui fait obligation à chaque ville hôte de posséder une capacité aéroportuaire minimale de 60 millions de passagers/an. Le troisième point est que la distance maximale entre l’aéroport et la ville ne doit pas dépasser les 90 minutes. Une commission d’évaluation de la FIFA va se rendre au Maroc dans les tout prochains jours pour procéder à une évaluation du dossier Maroc 2026. Elle dispose du pouvoir d’écarter toute candidature qu’elle juge non conforme au cahier des charges. Le Maroc a toutes les raisons de penser que par cette manœuvre, la FIFA cherche à l’écarter de la course à l’organisation de la Coupe du monde 2026.  En fait, la FIFA a déjà choisi qui organisera la Coupe du monde 2026… et depuis longtemps. La candidature conjointe Etats-Unis-Canada-Mexique bénéficie des faveurs de la FIFA. Cette dernière a accordé les droits de retransmission de la Coupe du monde 2026 à un tarif qui défie toute logique. Tout simplement pour gagner la sympathie des Américains très fâchés contre la FIFA après le vote pour la Coupe du monde 2022. La FIFA étant une institution qui brasse des milliards de dollars et qui fait de la politique, contrairement à ce que stipulent ses statuts, elle ne perd jamais le nord lorsqu’il s’agit de business. Les grands networks américains ont déboursé plus de 1,5 milliard de dollars pour l’acquisition des droits de retransmission des Coupes du monde 2018-2022. Les Etats-Unis sont le premier client de la FIFA en matière d’achat des droits de retransmission et de publicité qui représente plus de 90°/° des ressources qui font tourner la «grande maison de verre». Sauf miracle, fort improbable, la Coupe du monde 2026 aura lieu aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, laisse peu d’espoir au Maroc et au continent africain d’abriter une seconde fois un tel événement. Il ne veut pas entendre parler de rotation et compte, selon ses proches, faire revenir la Coupe du monde 2030 sur le vieux continent avant de quitter la FIFA.  

Zergoun Green Energy lancera prochainement son usine

La société privée algérienne Zergoun Green Energy (ZEG), une des filiales du groupe appartenant aux frères Zergoun, va inaugurer à la mi-juillet son usine de fabrication de panneaux photovoltaïques dans la wilaya de Ouargla, a rapporté hier le site d
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Zergoun Green Energy lancera prochainement son usine

La société privée algérienne Zergoun Green Energy (ZEG), une des filiales du groupe appartenant aux frères Zergoun, va inaugurer à la mi-juillet son usine de fabrication de panneaux photovoltaïques dans la wilaya de Ouargla, a rapporté hier le site d’information spécialisé PV- Magazine, citant un responsable de l’entreprise.  Dotée d’une capacité de production initiale de 180 mégawatts par an, l’usine de modules photovoltaïques a nécessité un investissement de 10 millions d'euros, a affirmé le président-directeur général de la société, Rahmoun Zergoun. L’usine doit produire des panneaux photovoltaïques avec une puissance allant jusqu’à 360 W, grâce à une technologie allemande non divulguée, a ajouté la même source. Les panneaux solaires seront fournis par des fabricants chinois, a poursuivi le patron de l’entreprise, en précisant que les importations en provenance de fabricants européens non identifiés sont également envisagées. Les panneaux photovoltaïques fabriqués dans l’usine de Ouargla seront principalement distribués en Algérie et pourraient être exportés vers le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Dans le cadre de son programme de sécurité énergétique, le gouvernement algérien envisage de lancer un appel d'offres national et international pour la production et la distribution de 4000 mégawatts d'énergie électrique renouvelable. Cet appel d'offres, adossé à un cahier des charges obligeant les investisseurs de produire et d'assurer le montage local des équipements industriels de production et de distribution des énergies renouvelables, s'inscrit dans le cadre de l'application du programme national de développement des énergies renouvelables, à travers lequel le gouvernement aspire à atteindre un niveau de production de 22 000 mégawatts d'énergie électrique renouvelable à l'horizon 2030, soit un taux de 37% de la production nationale globale d'électricité. Toutefois, l'appel d'offres a été retardé plusieurs fois et se trouve au point mort. Actuellement, il existe deux producteurs de modules photovoltaïques en Algérie : la société franco-algérienne Aurès Solaire, qui exploite une usine de panneaux photovoltaïques de 30 MW dans la zone industrielle de Aïn Yagout, près de Batna, dans l'est de l'Algérie ; et le fabricant d'électronique algérien, Condor Electronics, qui possède une unité de production de modules de 75 MW à Bordj Bou Arréridj, ainsi qu'une participation de 50% dans Aurès Solaire.

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