Algeria



Quel impact pour l’économie algérienne ?

Lors d’une session extraordinaire de l’Union africaine, 44 pays membres ont signé, le 21 mars 2018 à Kigali, capitale du Rwanda, un accord instaurant une zone de libre-échange continentale (ZLEC). L’organisation a ainsi jeté les bases d’une zon
El Watan - Economie

Quel impact pour l’économie algérienne ?

Lors d’une session extraordinaire de l’Union africaine, 44 pays membres ont signé, le 21 mars 2018 à Kigali, capitale du Rwanda, un accord instaurant une zone de libre-échange continentale (ZLEC). L’organisation a ainsi jeté les bases d’une zone de libre-échange continentale promise à un bel avenir, tant les projections en matière de croissance économique et démographique sont appelées à bouleverser positivement les données macroéconomiques du continent. La croissance économique sera forte et durable tout au long des vingt prochaines années, de même que la poussée démographique, l’une des plus consistantes au monde, promet de porter la population du continent à plus d’un milliard d’habitants à cette échéance. Par ce geste fondateur, L’Union africaine espère augmenter au minimum de 60% le commerce intra-africain, qui ne dépasse guère les 16% aujourd’hui. L’objectif à atteindre est donc fort ambitieux et particulièrement lucratif pour les pays et les entreprises qui prendront la peine d’investir et s’y investir. Des pays comme l’Afrique du Sud, le Maroc, le Kenya et le Rwanda ont d’emblée manifesté leur intérêt pour cet espace économique, en s’adjugeant les attributs de membres fondateurs, avec sans doute l’arrière-pensée que leurs avis pèseront lourd dans les prises de décisions y afférentes. Mais il faut dire que cette mise en avant de ces cinq pays n’a été rendue possible que par le refus d’adhésion de la plus grande puissance économique africaine qu’est le Nigeria et la présence bien timide du plus vaste pays du continent africain qu’est l’Algérie. C’est pourquoi l’Union africaine compte appeler ces deux pays à de meilleurs sentiments, lors du prochain sommet de l’organisation qui se tiendra cet été dans la capitale mauritanienne.     Cet espace économique et commercial sans frontières d’un milliard deux cents millions de consommateurs a de quoi faire fantasmer les entreprises africaines. Tout est en effet à faire dans ce continent qui a basé son économie sur l’exploitation des matières premières, au détriment des produits manufacturés qui, pour la plupart, proviennent d’Europe et d’Asie. Il y a donc tout un espace économique que pourraient reprendre les entreprises africaines, pour peu qu’on leur offre des avantages particuliers à l’intérieur de cette zone. Et c’est précisément ce que prévoit le texte fondateur du nouvel espace économique africain qui, toutefois, appelle les pays concernés à mettre rapidement en œuvre les réformes structurelles requises, le but étant d’inciter les entreprises du continent à investir dans l’industrie manufacturière, les services et la production agroalimentaire. La spécialisation est à encourager pour booster la diversité des échanges entre les pays africains, qui n’ont, aujourd’hui, que des produits de même nature à échanger. De nombreux observateurs sont étonnés que l’Algérie et le Nigeria, qui ont des économies relativement fortes et diversifiées, ne s’impliquent pas, comme il serait dans leur intérêt, dans ce projet qui a beaucoup à leur apporter. Ces pays disposent sans doute mieux que les autres d’infrastructures routières, ferroviaires et portuaires, qui leur offrent la possibilité d’écouler leurs produits dans tous les pays du Sahel et de nombreuses parties de l’Afrique profonde, pour peu qu’ils améliorent le niveau des prestations bancaires, leurs performances productives et, bien entendu, la communication autour des produits qu’ils sont appelés à commercialiser. Il faudra également harmoniser les normes de production, concevoir des partenariats bancaires, et éviter coûte que coûte la concurrence fiscale entre Etats, véritable talon d’Achille des espaces de libre-échange.  Il faudra aussi des infrastructures routières,  ferroviaires et de télécommunications plus performantes, à la construction desquelles l’Union africaine devrait s’atteler dès à présent. Les partisans de cette zone de libre-échange continentale considèrent également que la création de ce vaste marché de plus d’un milliard de consommateurs est de nature à susciter l’intérêt des grands groupes industriels étrangers au continent, qui ne tarderont pas à envisager la création, seuls ou en partenariat avec des hommes d’affaires africains, d’usines de diverses natures. La zone de libre-échange continentale à laquelle l’Union africaine vient donner officiellement naissance est, évidemment, une tâche de longue haleine, un immense chantier qui requiert beaucoup de temps et une volonté déterminée des pays membres, et, notamment, celle des plus influents d’entre eux. Si quatre pays (Afrique du Sud, Maroc, Kenya et  Rwanda) se sont opportunément désignés comme membres fondateurs dotés de l’autorité morale nécessaire au pilotage du projet, on ne comprend pas pourquoi le Nigeria et l’Algérie ont manifesté autant de tiédeur à l’égard de ce palpitant projet. Dans l’Union africaine, on ne désespère toutefois pas de voir ces deux grands pays et une dizaine d’autres qui n’ont pas encore signé l’accord d’adhésion, s’impliquer davantage à l’occasion du prochain sommet de Nouakchott.  

Kamel Daoud, prix Méditerranée

Le jury du prix Méditerranée, présidé par Dominique Fernandez, de l’Académie française, a dévoilé vendredi à Paris la liste de ses lauréats de 2018. Pour sa 33e édition, le prix Méditerranée a choisi de couronner cette année l’écrivain a
El Watan - Culture

Kamel Daoud, prix Méditerranée

Le jury du prix Méditerranée, présidé par Dominique Fernandez, de l’Académie française, a dévoilé vendredi à Paris la liste de ses lauréats de 2018. Pour sa 33e édition, le prix Méditerranée a choisi de couronner cette année l’écrivain algérien Kamel Daoud  pour son deuxième roman Zabor ou les psaumes (éditions Actes Sud - Barzakh). Juste après l’annonce des palmarès, Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan et membre du prix, s’est exprimé avec satisfaction : «J’admire son écriture et son courage. Ses romans et ses chroniques me fascinent. Les écrits de Kamel Daoud incarnent mes interrogations sur le monde.»  Le prix Méditerranée étranger 2018 a été décerné à l’écrivain américain Daniel Mendelsohn, pour son récit traduit en français, sous le titre Une odyssée, un père, un fils, une épopée (Flammarion). Cyril Dion a été primé pour son premier roman Imago. Une mention spéciale du jury est attribuée à l’écrivain albanais Bashkim Shehu, pour son roman traduit par Michel Aubry, sous le titre Le jeu, la chute du ciel (éditions des Quatre Vivants). Le prix Méditerranée, qui récompense aussi les auteurs d’essais, de la poésie et du livre d’art, parrainé par la Ville de Perpignan, le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée et la Caisse d’épargne Languedoc-Roussillon, a été fondé en 1985 à Perpignan par le Centre méditerranéen de littérature (CML) présidé par  l’écrivain André Bonet. La cérémonie de remise des prix Méditerranée 2018 se déroulera le samedi 6 octobre 2018 à 15h dans les salons de l’hôtel Pams.  

Elle réchauffe les espoirs

En dépit de la pluie et de la grêle, les mélomanes sont venus, très nombreux, découvrir l’intégralité du cinquième album de Lila Borsali. En effet, l’Opéra Boualem Bessaïeh était déjà plein à craquer une heure avant le début du concert.
El Watan - Culture

Elle réchauffe les espoirs

En dépit de la pluie et de la grêle, les mélomanes sont venus, très nombreux, découvrir l’intégralité du cinquième album de Lila Borsali. En effet, l’Opéra Boualem Bessaïeh était déjà plein à craquer une heure avant le début du concert. C’est dire que Lila Borsali est une voix sûre dans l’échiquier de la chanson andalouse. Ce concert promotionnel et exceptionnel à la fois, d’une durée de deux heures, a charmé l’ensemble des convives de par son approche très originale. Si, habituellement, un interprète de musique est accompagné sur scène, seulement de son fidèle orchestre, Lila a, cette fois-ci, innové en présentant un concept original alliant le chant, le conte, le théâtre et la danse. La soirée est étrennée par la projection d’un court métrage de douze minutes intitulé Laissez-moi aimer, produit par le réalisateur Belkacem Hadjadj. L’histoire narrée est celle d’une pièce musicale andalouse chorégraphiée dans un décor contemporain, à savoir dans le métro d’Alger, et ce, sous le thème universel de l’amour, souvent empêché de s’exprimer, mais jamais vaincu. Ce court métrage est en fait le résumé du cinquième album de Lila Borsali Pour l’espoir, dans le mode djarka. Place ensuite au déroulé du spectacle, avec l’entrée sur scène d’un orchestre composé de douze virtuoses musiciens. Dès les premières notes musicales de la touchia Jarka jouées, un danseur investit la scène en faisant des pas de danse contemporaine mesurés. Il est très vite rejoint par d’autres artistes, placés en arrière de la fosse. Pour mieux situer l’histoire de la nouba dans le temps et l’espace, deux comédiens, Djamel Labri et Amirouche Rebbat, incarnant des rôles aux âges différents, se lancent, par intermittence, dans la genèse de deux histoires d’amour, qui se sont déroulées à deux époques différentes. La première légende raconte l’histoire contrariée de Assim le musulman et Isabelle la catholique, vécue dans une petite ville de Teruel, en Espagne, vers 1112. La deuxième histoire d’amour revient sur l’idylle, en 2017, de Tamandra et Tarek. L’artiste, Lila Borsali, dans un timbre vocal des plus raffinés, se lance dans l’interprétation de la nouba complète Pour l’espoir, composée par le musicologue tlemcénien, Toufik Benghabrit. Avec la classe qu’on lui connaît et ses performances artistiques incontestées, Lila Borsali décline, par des haltes bien structurées, l’ensemble des titres de son album : Metchaliya Jarka, Oser aimer, Bonheur à deux, Regards, Passion, Loin de toi, L’amour des uns, la haine des autres, L’Amour est roi, Victoire et Laissez-moi aimer. Si l’interprète a été à la hauteur des espérances, il n’en demeure pas moins que le public n’a pas été avare en applaudissements et en youyous. Une véritable osmose s’est opérée tout au long de ce sublime voyage musical fantasmatique. A travers la sortie simultanée de son court métrage et de son cinquième album, prônant l’acceptation de la différence de l’autre et le savoir vivre-ensemble, Lila Borsali a réalisé un rêve qui lui tenait à cœur, celui de mettre en exergue la relation directe de la musique avec la société. «Mon idée était une autre manière de voir la musique andalouse et de la présenter sans pour autant toucher à ses principes. C’est important pour moi que cette musique reste comme elle est. C’est ce qui fait, d’ailleurs, son fondement. C’est vraiment une relation avec le patrimoine et la créativité. A travers ma démarche, j’ai voulu enrichir le patrimoine», avait-elle déclaré, jeudi soir, lors de la présentation de son court métrage à l’hôtel El Djazaïr à Alger. Il est à noter que ce concert Pour l’espoir sera reconduit le 29 mars à Oran et le 11 avril à Annaba.

La gazelle d’Ibn Tufayl se réfugie à Alger

Le romancier prolifique, Amin Zaoui, l’avait déjà martelé, sans ambages, dans ses entretiens précédents, annonçant la couleur et la nature de son piédestal littéraire : «Si ce que j’écris dérange, c’est que je ne dois pas être loin du sens d
El Watan - Culture

La gazelle d’Ibn Tufayl se réfugie à Alger

Le romancier prolifique, Amin Zaoui, l’avait déjà martelé, sans ambages, dans ses entretiens précédents, annonçant la couleur et la nature de son piédestal littéraire : «Si ce que j’écris dérange, c’est que je ne dois pas être loin du sens de la littérature. Ainsi je qualifie l’écriture ! Je n’aime pas le lecteur bardé de certitudes. Ni le romancier d’ailleurs.  La lecture, comme l’écriture, sont des actes de questionnement perpétuel. Une angoisse  !  La littérature pose des questions, propose des incertitudes, elle n’est pas faite pour dicter des réponses.» Dans son tout nouveau roman en arabe, Hor Ben Yaqdhan, Zaoui n’aura pas dérogé à la règle d’écriture qui est la sienne. Toujours le verbe en sempiternelle  éruption, il a flambe les uns, cuit les autres. C’est l’histoire d’un homme, Aksil Snoussi, alias Hor Ben Yaqdhan, qui narre sa vie en dents de scie. Déjà, enfant, il fut conçu d’une façon tinctoriale ! Son père, Issac Snoussi, engrosse sa servante, Selouana, chargée de trier et teindre la laine à toison avec ses pieds. Son père voluptueux, délaissant sa vraie épouse, Assafou (qui veut dire «tison»), il s’éprit de Selouana pour la mettre en flammes. A terme, elle accoucha d’un garçon, surnommé Aksil, le héros/narrateur de ce roman broyeur de tabous. Au cours de la grossesse, l’épouse légitime de son père, faisait semblant d’être enceinte, pour étouffer le scandale dans son œuf plein.  L’aspect sensuel, voire charnel, bat son plein dans les romans de Zaoui. Cela se passait dans une petite bourgade baptisée «El Touffaha» (La pomme), ceinte de figuiers de Barbarie. Au départ, le premier noyau maintenait, vaille que vaille, la pureté sanguine et le patrimoine génétique de l’aïeul fondateur. Puis, il eut beaucoup de filles s’adonnant entre elles aux turpitudes, et ainsi la décision fut prise de les marier aux étrangers, embusqués  derrière la clôture épineuse. Selouana, femme naïlie aux charmes irrésistibles, s’étant évadée d’une toile d’Etienne Dinet. Issac, volage qu’il était, alla la dénicher aux confins du désert, au grand dam d’Assafou qui s’éprit du garçon d’écurie, Yakoub Qamar Ezzaman, dont la sueur l’excitait à outrance. Cet amant équin sera englouti par la guerre des Six-Jours, jetant Assafou dans un désarroi au bord de la schizophrénie, elle se consumait brindille par brindille.  Un jour, Selouana disparut pour ne plus jamais revenir barboter ses pieds nus dans les grandes bassines de laine multicolore. Isaac, auparavant volage, accusa mal le coup et dépérissait à petit feu. Il commença à filer du mauvais coton, son humeur devenant acariâtre, il fut harponné par la mélancolie, frisant l’hallucination. Le fils d’Assafou, Hor Ben Yaqdhan,  ira ensuite à Alger, pour poursuivre ses études au lycée, puis à l’université. Hébergé et nourri par  Sidi Mouley, le fils de l’oncle d’Issac Snoussi, à vrai dire, dans une résidence somptueuse au Télemly, qui fut aussi le propriétaire de la teinturerie pastorale. Il a eu deux jumelles, Djenina et Djamila, deux gouttes de miel à déguster les yeux fermés, deux gazelles sybarites, si en rut, que le nouveau débarqué ne tardera pas à écumer leur lit. Le trio s’assouvit des plaisirs fous, à l’insu de Lalla Batoul, la mère des deux belles pucelles. Lalla Batoul, qui vénérait son mari à souhait, quoiqu’envoûtée, elle aussi, par la voix cet exégète islamiste qui rendait souvent visite à son mari. La voix du cheikh Mahmoud Morsi El Qnadsi, qui était, avec sa tunique des théologiens d’El Azhar, la risée des mioches, lui titillait les sens, elle se blottit contre Hor Ben Yaqdhan, tantôt en rêvassant, tantôt en pleurant le désir fuyant à bout de sourate, volatile, en somme.  Mariée contre son gré, Djenina, prénommée ainsi en l’honneur de la fille éponyme de Messali El Hadj, sombra dans la folie, re jointe par sa sœur jumelle Djamila, prénommée, elle aussi, comme la fille de Ferhat Abbas. Toutes les deux compostèrent leur ticket de démence à l’Hôpital psychiatrique Frantz Fanon, à Blida. Les mêmes lieux déraisonnables recevront durant une bonne petite semaine Hor Ben Yaqdhan, pour simuler une folie, pour les besoins de l’exemption du service national. Il décrocha son diplôme en psychologie clinique, et sa première fonction algéroise le mit dans un département d’hygiène et de dératisation. La carte militaire sine qua non pour sa titularisation. D’où l’idée de Sidi Mouley de la cagoule psychiatrique pour Aksil. L’auteur du Dernier juif de Tamentit, aborde l’histoire de ce Palestinien, Yasser Berghouti, copain de chambre universitaire de Hor Ben Yaqdhan, qui menait une vie dévergondée, insouciant de la «cause éternelle» de son pays colonisé par Israël depuis 1948. Les frasques de l’étudiant des Territoires occupés, qui alla enfin émigrer aux USA pour «cueillir un rêve» inaccessible à Ghaza, effrité de surcroît, finit par ébranler Hor Ben Yaqdhan, qui, naguère, croyait en la sainteté de la cause embourbée. Trahie. Autre personnage sibyllin, Houari, le frère des deux sardanapalesques jumelles. Communiste, licencieux, ne jurant que par Lénine, Marx et Engels, n’étanchant sa soif qu’avec les bons vins, il changea subitement de cap, et de cape, pour s’islamiser, slalomant sur la nouvelle vague déferlante, suite à la mort de Boumediène et le renversement du shah d’Iran. Houari ira même se terrer aux frontières algéro-marocaines, revenant six mois plus tard raconter des bobards, ayant faussement combattu et défait les Soviétiques à Kaboul ! Comme dans son roman en arabe, Avant l’amour de peu, Zaoui mène le lecteur dans une ville qu’il chérit tant : Oran. La ville mouvementée de nuit, arborant ses délices nocturnes tant désirés diurnement, avec ses panoplies de bar/cabarets à ne pas désemplir. L’on vide ses chagrins dans un verre, ou une fente duveteuse !  Hor Ben Yaqdhan aime la bière, les femmes, libertin, aimant Piaf et Oum Kelthoum et Brel et Chikha Remity, l’escapade via le train Alger-Oran-Alger, ne ratant pas pour autant de siroter son café au mythique Cintra, où Albert Camus avait roulé sa bosse. Ce beau texte, écrit dans un arabe limpide, castré des envolées lyriques ou surcharges narratives (lipidiques) nuisibles et inutiles. Le roman pour Zaoui, bilingue magistral et auteur d’articles osés, se doit un vecteur d’idées progressistes, provocateur des guêpiers sociétaux ou démêleur de nœuds gordiens. Texte exquis, tourbillonne la tête du lecteur crédule, qui croit que les choses existentielles sont toujours cartésiennes, rectilignes, voire exagérément sacralisées, comme dans son dernier roman en français l’Enfant de l’œuf, où les gens acceptent l’idée qu’on soit un Arabe, mais de confession chrétienne. Amine Zaoui réussit, haut le verbe, à peindre une société désorientée, ne sachant à quel saint/sein se vouer, une société  à califourchon entre un Orient de plus en plus fanatisé et un Occident épanoui et laïc. L’auteur de la Chambre de la vierge impure brosse un tableau déroutant de cette Algérie des années post-indépendance, avec ses révolutions agraires, labourées par des bœufs myopes. L’effluve de la liberté prend le dessus dans ce roman agréablement relaté. Vivement recommandé aux férus de l’essayiste de l’Incendie au paradis.   Par Belkacem Meghzouchene Romancier algérien

L’histoire à écrire, réécrire

La Française Jacqueline Gozland, qui se revendique algérienne, raconte en 78 minutes la fabuleuse histoire de la Cinémathèque d'Alger dans son nouveau documentaire Mon histoire n'est pas encore écrite, présenté en avant-première algérienne, jeudi 22
El Watan - Culture

L’histoire à écrire, réécrire

La Française Jacqueline Gozland, qui se revendique algérienne, raconte en 78 minutes la fabuleuse histoire de la Cinémathèque d'Alger dans son nouveau documentaire Mon histoire n'est pas encore écrite, présenté en avant-première algérienne, jeudi 22 mars, au 3e Festival de Annaba du film méditerranéen qui se déroule jusqu'au 27 mars. Le film a été tourné à l'occasion de l'exposition relatant les 50 ans de la Cinémathèque algérienne, organisée en mai 2015 au Musée algérien d'art moderne et contemporain (Mama) d'Alger. «Je suis à Alger pour fêter cette salle aux 1000 histoires. Jusqu'à ce retour, je vivais dans la crainte de retrouver cette mémoire meurtrie de mon Algérie perdue. C'était le 25 novembre 1961. Des fusillades éclataient de partout. Dans la hâte de notre départ, j'avais emmené ma poupée. Après tant d'années d'absence, Alger me prend dans ses bras. Cette joie à peine perceptible semblait avoir effacé ces longues années d'absence et d'attente. Mes parents me donnaient comme second prénom Messaouda. Messaouda, cette autre part de moi même, cette lumière manquante. Je rentre à la maison courir après mes fantômes», confie la réalisatrice dans le commentaire du début. Le 23 janvier 1965, la Cinémathèque d'Alger a ouvert ses portes dans la salle Le Club, au 26, rue Ben M'hidi (ex-rue d'Isly). Le Français Jean-Michel Arnold a confié, dans le documentaire, avoir proposé à Mahieddine Moussaoui, alors directeur du Centre national du cinéma, de créer une Cinémathèque en Algérie, où les gens du cinéma peuvent rencontrer les spectateurs. «L'idée de regrouper tous les films de Vautier, Chanderli, Clément et des reporters américains partait déjà de l'époque du GPRA. La cellule ''image et son'' était présidée par Mahieddine Moussaoui. Le service photos était à Tunis. Moussaoui, qui était un visionnaire, voulait créer un INA (Institut national d'audiovisuel) avant l'heure», raconte le critique Ahmed Bedjaoui. Ahmed Hocine (frère de la moujahida Baya Hocine) fut nommé premier directeur de la Cinémathèque algérienne. Selon Jean-Michel Arnold, la plupart des employés de la cinémathèque venaient de La Casbah d'Alger. Farouk Beloufa rappelle, pour sa part, que cinq séances étaient assurées, entre 13h et 00 h, à la Cinémathèque d'Alger, «lieu d'échanges et de débats», dans les années 1970. «A chaque séance, la salle était pleine. La cinémathèque accueillait les étudiants de la fac d'Alger, les clients des Galeries algériennes et les gens de La Casbah. C'était la première fois que les jeunes filles pouvaient venir au cinéma. C'était une cinémathèque populaire ouverte aux jeunes», se souvient Ahmed Bedjaoui. Des grands noms du cinéma à Alger Il évoque l'épisode d'un début d'émeutes en raison de la colère du public qui n'a pas pu accéder à la salle pour voir le film, Monterey Pop, de Donn Alan Pennebaker, en 1968 (sur le célèbre festival musical de l'époque). «Arnold était heureux. Il m'a dit, c'est bien, les gens adorent le cinéma», appuie Ahmed Bedjaoui. Selon Jean-Michel Arnold, Henri Langlois, l'un des fondateurs de la Cinémathèque française, n'a jamais hésité à envoyer des classiques du 7e art à la Cinémathèque d'Alger. Arnold se souvient que les films muets étaient parfois accompagnés de musique vivante, jouée au piano, lors de la projection. La Cinémathèque d'Alger a connu deux avant-premières mondiales du cinéaste français Jean-Luc Godard, Deux ou trois choses que je sais d'elle et La Chinoise. De grands noms du cinéma mondial ont visité et animé des débats à la cinémathèque, à l'image de Werner Herzog, Youssef Chahine, Tito Bras, Costa Gavras, Sembène Ousmane, Mohamed Hondo, Nicholas Ray et d'autres. Arnold parle aussi de l'organisation à Alger de La quinzaine des Réalisateurs (une importante section du Festival de Cannes). «Arnold avait un désir d'excellence. Il était rigoureux au travail. Lorsqu'il fait un cycle sur un cinéaste, il le poursuit jusqu'au bout. Il ne peut entamer un cycle Renoir, s'il lui manquait un film», témoigne Ahmed Bedjaoui. Merzak Allouache confie, de son côté, à avoir appris l'art du cinéma grâce à la Cinémathèque d'Alger. «A l'époque, toutes les tâches étaient liées à l'édification nationale», rappelle Lyazid Khodja, un des animateurs de la Cinémathèque algérienne. Malheureusement, Boudjemâa Kareche, ou Boudj, qui a dirigé la Cinémathèque algérienne à partir de 1978 jusqu'à sa mise à la retraite en 2005, n'a pas été interviewé dans le documentaire. Il aurait refusé. «Boudj, tu ne le sais pas, mais c'est grâce à ton invitation (en 1987) que je suis revenue en Algérie après vingt cinq années d'absence», avoue la réalisatrice dans le documentaire. «Nous avons lutté pendant vingt ans pour que le documentaire puisse voir le jour. On m'a refusé le financement du film parce qu'il ne faisait pas partie de l'histoire de France, m'a-t-on dit. Cela a été un grand choc pour moi. La rencontre avec Boudj, fort fatigué, n'a pu se faire au moment du tournage. Nous lui rendons un hommage comme s'il était là. Les personnalités sont fondamentales, bien sûr, mais ce qui compte dans une cinémathèque, ce sont d'abord les films et le public», explique Jacqueline Gozland. Elle a rappelé que le film La Bataille d'Alger de Gilo Pontecorvo a été interdit en France pendant 38 ans. «132 ans de colonisation qu'il fallait taire», souligne-t-elle. Elle n'a pas omis de rendre hommage au photographe algérien Lyes Meziani (qui apparaît dans le film), décédé récemment à Alger.

Avoir la ville sur le corps

Des Syriens, qui ont fui la guerre dans leur pays, une guerre interminable, travaillent dans un chantier à Beyrouth, au Liban. Ils construisent un gratte-ciel, mais n'ont pas le temps ni l'autorisation légale de sortir de leur lieu de travail pour visiter l
El Watan - Culture

Avoir la ville sur le corps

Des Syriens, qui ont fui la guerre dans leur pays, une guerre interminable, travaillent dans un chantier à Beyrouth, au Liban. Ils construisent un gratte-ciel, mais n'ont pas le temps ni l'autorisation légale de sortir de leur lieu de travail pour visiter la ville, pour humer l'air frais. C'est l'idée développée par le jeune cinéaste syrien, Ziad Kalthoum, dans Taste of cement (Le goût du ciment), documentaire, en compétition au 3e Festival de Annaba du film méditerranéen. A Beyrouth, le couvre-feu est imposé aux réfugiés et travailleurs syriens après 19h pour on en sait quelle raison. Sortir après cette heure équivaut à une reconduction aux frontières ou à des sanctions. Lorsqu'ils terminent le travail, les constructeurs, qui ont quitté des maisons effondrées en Syrie, partent se reposer au sous-sol en passant par un trou, ils n'ont presque aucune idée sur la ville, ses ruelles, ses marchés, ses cafés, ses restaurants, ses lieux de loisirs, ses boutiques et ses habitants. Ils ne la regardent que d'en haut. Ils ont la sensation d'avoir Beyrouth sous les pieds, mais se rendent compte vite que la ville, où ils sont venus se réfugier, est loin d'eux. Elle les écrase de tout son poids et de tout son orgueil. En plus de l'isolement, les travailleurs-réfugiés, jeunes pour la plupart, vivent dans la monotonie des jours qui passent. Ils se rendent compte qu'ils sont venus reconstruire une ville détruite, partiellement, par la guerre, après avoir fui un pays en phase avancée de destruction et d'effacement. Construction/destruction/reconstruction, trois pistes sur lesquelles s'est engagé le cinéaste syrien pour raconter, en fait, avec un bruitage angoissant, un double drame : l'enfermement dans un endroit ouvert des travailleurs et la destruction qu'apporte la guerre. Plusieurs villes syriennes ont été complètement rasées par les multiples bombardements depuis 2011. Le Liban, qui a connu la guerre, tente de se reconstruire au milieu de menaces extérieures, alors que la Syrie ne peut plus arrêter le processus de destruction. Un char sous les eaux Ziad Kalthoum, qui est réfugié en Allemagne, oppose deux plans pour mieux exprimer son souci : un char blindé tire sur des quartiers déjà détruits en Syrie, et une grue qui bouge dans un sens circulaire pour faciliter l'action des bâtisseurs au Liban. La caméra plonge parfois sous l'eau pour montrer l'épave d'un char. Le cinéaste rêve peut-être qu'un jour la guerre s'arrêtera et que le matériel de guerre, et donc de destruction, soit «avalé» par les eaux salées de la mer pour disparaître à tout jamais. Le ciel et la terre paraissent comme une métaphore dans un film où la plongée -contre-plongée- dévoile la détresse d'hommes presque perdus. Les images précises de Talal Khoury, qui s'attardent sur les visages tristes des ouvriers et leurs regards perdus, montrent toute la détresse des hommes forcés à quitter leur pays, parfois leur foyer, pour aller vivre ailleurs en cherchant un peu de quiétude et juste un peu de dignité. Ils sont aujourd'hui des millions de réfugiés syriens à vivre au Liban, en Jordanie, en Turquie, en Irak, en Grèce, en Egypte et ailleurs dans le monde. C'est le mouvement de réfugiés le plus important au monde après la Seconde Guerre mondiale. Le goût du ciment a l'avantage d'être un documentaire cru qui explore la profondeur d'une blessure en peu de mots, mais avec des images fortes, une musique absente et un silence troublant. 

Quel bilan d’une année de «gestion» de l’arbitrage sous Zetchi ?

Plusieurs bilans ont été établis au bout d’une année de règne et de gestion que le président de la FAF a accomplie. Et comme juste après son élection, le président de la fédération s’était lui-même engagé à piloter le chantier de l’arbitr
El Watan - Sports

Quel bilan d’une année de «gestion» de l’arbitrage sous Zetchi ?

Plusieurs bilans ont été établis au bout d’une année de règne et de gestion que le président de la FAF a accomplie. Et comme juste après son élection, le président de la fédération s’était lui-même engagé à piloter le chantier de l’arbitrage avec une action responsable car – de par son statut de président d’un club avec plus de 20 années d’expérience – il connaissait les rouages d’une manière palpable et devenait de facto devant la famille du football le seul comptable. De prime abord, il faut resituer le décor au préalable en revenant à la case départ et reconnaître que l’arbitrage souffrait de plusieurs pathologies déplorables et avait hérité d’un malade alité sur un brancard en rapport à plusieurs impairs moraux commis et autres écarts. Ensuite pour gérer  le football avec l’arbitrage avec compétence, engagement et foi, il ne suffisait pas d’avoir sur sa liste certains qui se disputaient qui allait avoir le statut de subalterne ou de roi, ni avoir de la taille et du poids et comme il fallait se conformer aux textes et lois, celui qui fut candidat à la présidence de la FAF n’avait pas pour constituer sa liste un grand choix ! Ensuite, chemin faisant, affairé plus à faire face aux problèmes rencontrés à l’intérieur de la maison pour remettre de l’ordre et bien finir la précédente saison créés par moments par certains de ses pairs sans aucune raison. Heureusement que sur le plan de l’acte arbitral, le dernier tronçon (8 matchs pour chacune des deux ligues) de la compétition, en matière d’influence sur les résultats, n’a pas connu de scandales. Il fallait profiter de cette dynamique et ce climat propices pour préparer sous de bons auspices le nouvel exercice. Encore une fois, et c’était attendu que la composition de la CFA allait connaître un climat très tendu pour avoir été le «théâtre» en plein air où les malentendus furent de loin entendus. C’était beaucoup plus des conflits de leadership prétendus et là que de temps précieux fut perdu ! A posteriori, cette scission a rajouté sur le dos de la corporation une autre couche de suspicion. A noter que la nouvelle saison a commencé avec une habileté arbitrale considérée comme une réussite, car la désignation des arbitres a été reconduite d’une manière tacite. Seulement voilà, après quelques journées, l’enjeu s’enflamme et l’entêtement d’utiliser les mêmes arbitres depuis l’entame allait être pour tout le monde un vrai dilemme. Du coup, les clubs avec des plaintes motivées suivies d’accusations fusaient, les arbitres sur-utilisés étaient usés et multipliaient les «risques» d’être brisés. En revanche, d’autres arbitres titrés allaient sans cesse lancer des cris de détresse, car inexplicablement inutilisés. Faute de suivre un itinéraire suffisamment balisé avec une gestion bipolarisée, les feux braqués sur les arbitres sont devenus fortement attisés avec des observations aiguisées. Depuis leur «protestation» montrant qu’ils étaient scandalisés d’être constamment stigmatisés, il semble que les magistrats des terrains sont décidés d’être au-dessus des visées et sont revenus immunisés, car suffisamment sensibilisés !  

Les Canaris en demi-finales

La JS Kabylie s’est qualifiée aux demi-finales de la Coupe d’Algérie de football suite à sa victoire, hier  au stade du 5 Juillet d’Alger, face à l’USM Blida, sur le score de deux buts à un, lors du dernier match des quarts de finale. Les Can
El Watan - Sports

Les Canaris en demi-finales

La JS Kabylie s’est qualifiée aux demi-finales de la Coupe d’Algérie de football suite à sa victoire, hier  au stade du 5 Juillet d’Alger, face à l’USM Blida, sur le score de deux buts à un, lors du dernier match des quarts de finale. Les Canaris rejoignent ainsi le MC Alger, l’USM Bel Abbès et le CR Zaouia, déjà qualifiés. La rencontre d’hier, au centre d’une forte polémique au sujet de la domiciliation, le stade de Tizi Ouzou ayant été refusé aux Canaris en raison de sa «faible» capacité, a débuté sur les chapeaux de roues. Les Jaune et Vert ont ainsi pris les choses en main dès l’entame de la partie. A la 9’, sur une passe de Ziri Hammar, Benyoucef a failli ouvrir la marque n'était l’intervention du gardien blidéen Ouadah. Djaabout a également créé le danger à la 13’ mais en vain. Après ce premier quart d’heure, le match s’est concentré peu à peu au milieu du terrain. L’action la plus nette de l’USMB est survenue à la 35’ lorsque Asselah a dû faire étalage de tout son art pour faire sortir un ballon tiré par Frioui. La première mi-temps s’est terminée sur ce score d’égalité de zéro partout. De retour des vestiaires, les Canaris se sont aussitôt rués sur le camp blidéen. Déjà, à la 47’, Benyoucef, de la tête, a failli ouvrir la marque. Ouadah a fait sortir le ballon in extremis. A la 57’, un penalty est sifflé pour la JSK. Hammar le rate. Blida réagit à la 65’ par Frioui, mais sans résultat. Mais à la 71’, Benyoucef réussit à inscrire un but, de la tête, suite à un joli centre de Redouani. Et près de dix minutes plus tard (82’), ce même Redouani, bien servi par Djaabout, double la marque. La JSK mène par deux buts à zéro. Ce n’est que lors du temps additionnel (90+3’) que les Blidéens ont réussi à sauver l'honneur par Herbache, sur coup franc direct, tiré des 20 mètres. Le match s’est terminé sur ce score de deux buts à un. A noter que le tirage au sort des demi-finales est prévu aujourd’hui à partir de 18h.

Equipe nationale : L’Iran, le véritable test

Les Verts s’envoleront aujourd’hui pour l’Autriche, deux jours avant la rencontre amicale, prévue mardi, dans la ville de Graz, face à l’Iran, alors que le responsable de la sélection nationale, Hakim Medane, qui est également membre du bureau fé
El Watan - Sports

Equipe nationale : L’Iran, le véritable test

Les Verts s’envoleront aujourd’hui pour l’Autriche, deux jours avant la rencontre amicale, prévue mardi, dans la ville de Graz, face à l’Iran, alors que le responsable de la sélection nationale, Hakim Medane, qui est également membre du bureau fédéral de la FAF, est sur place depuis vendredi. Le coach, Rabah Madjer, avait accordé avant-hier une après-midi de libre pour les joueurs qui devaient rejoindre le Centre technique national de Sidi Moussa dans la soirée. Hier, le staff avait programmé une séance d’entraînement tactique. En tout cas, le sélectionneur national sait bien que la rencontre de mardi n’a rien à voir avec celle disputée au stade du 5 Juillet à Alger face à la Tanzanie et remportée sur le score de quatre buts à un. L’Iran, qualifié au Mondial de cet été, est un adversaire d’un tout autre calibre. C’est le second match amical et donc le véritable test pour Rabah Madjer lors de ce stage. Ce dernier a d’ailleurs affirmé, dans une déclaration faite à l’APS, que cette prochaine empoignade sera «différente» de celle de jeudi dernier, l’Iran étant, d’après lui, «un pays asiatique», avec «un style de jeu différent». «Pour avoir une meilleure idée sur l'Iran et sur son style de jeu, je compte visionner son match amical contre la Tunisie (la Tunisie s’est imposée face à l’Iran vendredi soir à Tunis sur le score d’un but à zéro, ndlr).» «De mon côté, je ne vais pas dire si je reconduirais le même schéma tactique, en 3-4-2-1, ou pas. On verra bien d'ici à mardi prochain», a-t-il ajouté. A vrai dire, avec la libération de Brahimi et Bentaleb, pour blessure, et Bennaceur, mis à la disposition de son club, le coach est obligé d’apporter des changements à son onze entrant. Bien évidemment, cela ne veut pas dire qu’il optera pour un autre schéma tactique. Bentaleb avait été aligné d’entrée face à la Tanzanie, alors que Bennaceur l’avait remplacé à l’heure de jeu. Les deux récupérateurs seront absents mardi. De plus, Taider est apparemment blessé aussi. Peu de solutions se présentent donc pour Madjer. En tout cas, le staff a deux jours encore pour préparer son plan pour l’Iran. Il est utile de rappeler que ce dernier, entraîné par Carlos Quieroz, est dans le groupe B du Mondial 2018 en compagnie de l’Espagne, du Portugal et du Maroc. L’Algérie prépare par contre les éliminatoires de la CAN-2019 qui reprendront au mois de septembre prochain. Les Verts sont dans le groupe D avec le Bénin, la Gambie et le Togo, battu en juin de l’année dernière, lors de la première journée, par un but à zéro.  

Pal Schmitt décoré de l'ordre du Mérite du COA

En marge de la signature du protocole d’accord, hier matin au Musée olympique, entre les comités olympiques algérien et hongrois, qui concerne quatre disciplines (lutte, natation, escrime et gymnastique), l’ancien président de la Hongrie, Pal Schmitt
El Watan - Sports

Pal Schmitt décoré de l'ordre du Mérite du COA

En marge de la signature du protocole d’accord, hier matin au Musée olympique, entre les comités olympiques algérien et hongrois, qui concerne quatre disciplines (lutte, natation, escrime et gymnastique), l’ancien président de la Hongrie, Pal Schmitt, membre du CIO et double médailles d’or aux JO de Mexico 1968 et Munich 1972, a été décoré de l’ordre du Mérite olympique par le président du COA, Mustapha Berraf. «Cette distinction me fait chaud au cœur», a affirmé Schmitt. Pour sa part, le président du Comité olympique hongrois, Krisztian Kulcsar, a reçu la Médaille d’honneur au COA, en présence de l’ambassadrice de la Hongrie à Alger, Helga Katalin Pritz. Prenant la parole, Berraf a indiqué : «J’ai l’honneur de décerner la distinction de l’ordre du Mérite olympique algérien et la Médaille d’honneur olympique à deux personnalités, hôtes de l’Algérie, dont les noms et les états de service ne sont plus à présenter. Ces deux personnalités ont occupé des charges de prestige et de grandes responsabilités dans leurs différents domaines de prédilection ; elles s’en sont toujours acquittées avec honneur et dignité.» Le Centre fédéral d’escrime baptisé «Rudolph Karpati» C’est une première dans les annales du sport algérien. Le nouveau Centre fédéral d’escrime (El Mouradia) a été baptisé, jeudi, en présence du président de la FAE, Raouf Bernaoui, au nom de l'Hongrois Rudolf Karpati, légende de l’escrime mondiale, avec ses six médailles olympiques dans l’épreuve du sabre, ses titres de triple champion du monde, etc. Après la fin de sa carrière, il a été président du Comité olympique hongrois.

Dame Coupe pour se relancer en championnat

C’est cet après-midi, à partir de 16h au stade du 5 Juillet (Alger), que le fameux match JS Kabylie-USM Blida, comptant pour les quarts de finale de la coupe d’Algérie, se disputera, avec comme enjeu une place dans le carré d’as de l’édition 201
El Watan - Sports

Dame Coupe pour se relancer en championnat

C’est cet après-midi, à partir de 16h au stade du 5 Juillet (Alger), que le fameux match JS Kabylie-USM Blida, comptant pour les quarts de finale de la coupe d’Algérie, se disputera, avec comme enjeu une place dans le carré d’as de l’édition 2018 de Dame Coupe. Ainsi, et après toute la polémique entourant la domiciliation de ce match, qui pour rappel devait se jouer il y a exactement trois semaines, à l’instar des trois autres quarts de finale, place désormais au football et cette affiche particulière, et pour cause : bien que la JSK est sous la menace de la relégation et que l’USMB est lanterne rouge du championnat, les deux équipes ne cachent pas leurs ambitions dans cette épreuve, en visant dans un premier temps à atteindre le carré d’as, et de songer à une finale et même une consécration. Mal en point en championnat, Canaris et Blidéens font tout de même de la coupe un double objectif, celui de se qualifier et d’en faire une motivation en championnat. Contrainte d'accueillir son adversaire du jour sur «terrain neutre», suite aux refus de la commission de coupe d’homologuer le stade du 1er Novembre Tizi Ouzou et sa proposition de jouer au stade du 8 Mai 1945 de Sétif, la JSK est loin d’être handicapée en évoluant au stade du 5 Juillet. S’attendant à une affluence record de ses fans, nombreux au centre du pays, la JSK sera privée de trois de ses joueurs-clés, à savoir Ferhani (blessé), Belkalem et Boukhenchouche (convoqués en EN). A propos de ces absences et les objectifs, Bouzidi, le coach des Canaris, s’est montré confiant : «On nous a assigné la finale de la coupe d’Algérie comme objectif, même si le but principal demeure le maintien. C’est un bonus et on jouera nos chances à fond face à Blida et dans cette épreuve. Pour les absents, ce sera difficile de les remplacer, mais on a des joueurs qui peuvent pallier l'absence de certains d'entre eux.» Côté direction, Cherif Mellal a motivé ses poulains, il y a quelques jours, en promettant 100 millions de prime en cas de qualification en…finale. A cet effet, il faudra déjà battre Blida, et faire de même en demi-finale. Jamais deux sans trois ! Du côté des Blidéens, soulagés d’évoluer sur un terrain neutre et à quelques encablures de la ville des Roses, l’occasion serait propice d’aller chercher ce ticket pour le carré d’as. Kamel Bouhellal, le coach de l’USMB, y croit : «Au vu des données de la rencontre, je pense qu’on part à égalité de chances avec la JSK, qui n’est plus à présenter. On a des atouts à faire valoir et on jouera pour la qualif’.» Bouhellal peut compter sur l’ensemble de son effectif, exception faite de son milieu de terrain Si Ammar, et surtout sur la volonté de ses poulains, motivés par une place dans le carré d’as et une prime de 40 millions promise par la direction. Il est à signaler que statistiquement parlant, c’est la JSK qui part avec les faveurs des pronostics, en voulant confirmer l’adage qui dit «jamais deux sans trois», pour avoir éliminé l’USMB à deux reprises en coupe. Une première fois en 1970 (16es de finale) et la seconde en 1994 (demi-finale), avec une consécration au bout. La JSK compte aussi sur son expérience dans l’épreuve, elle qui visera la 19e demi-finale de son histoire, en comptabilisant 10 finales dont 5 gagnées, contrairement à l’USMB qui aspire à une 7e demi-finale, dans l’espoir de disputer une seconde finale, après celle perdue en 1996 face au MC Oran.

Des satisfactions et des erreurs à corriger

La sélection nationale de football a disputé, jeudi au stade du 5 Juillet, son premier match amical contre la Tanzanie, qui s’est soldé par une large victoire de 4 à 1, dont un doublé de Bounedjah, un but contre son camp de Kabombé et un but du capita
El Watan - Sports

Des satisfactions et des erreurs à corriger

La sélection nationale de football a disputé, jeudi au stade du 5 Juillet, son premier match amical contre la Tanzanie, qui s’est soldé par une large victoire de 4 à 1, dont un doublé de Bounedjah, un but contre son camp de Kabombé et un but du capitaine Medjani. L’unique but tanzanien a été inscrit par Shiza de la tête sur une erreur de marquage. Au cours de ce match, le sélectionneur national, Rabah Madjer, a voulu donner leur chance à certains joueurs, incorporés en fin de match, tels que Abid, Benmoussa, El Mellali, et essayé un nouveau système en 3-4-3 avec trois axiaux et un milieu de terrain, inédit en l’absence de Brahimi, forfait pour blessure. Un système qui a laissé paraître quelques défaillances en défense, en dépit du fait que la Tanzanie ait évolué avec un seul attaquant, Samata en l’occurrence, soutenu par le remuant Shiza. Ces deux joueurs ont pu créer quelques occasions qui n’ont pas été bien exploitées. Carl Medjani paraissait très lourd devant les accélérations de Samata. Ceci dit, le résultat ne reflète pas la physionomie du match, même si les Verts ont pu développer par moment de belles phases de jeu avec un enchaînement de passes, comme celle ayant conduit au troisième but de Medjani, ou encore le but manqué par Bounedjah. L’absence d’un véritable meneur de jeu au milieu du terrain s’est fait nettement ressentir, alors que Boukhenchouche, aligné pour la première fois, était hors coup, tout comme Bentaleb qui revient d’une blessure. La grande satisfaction aura été le centre-avant Bounedjah. Rabah Madjer a dû tirer des enseignements pour mieux aborder le prochain match contre l’Iran, le 27 mars à Graz (Autriche), afin d'améliorer son système de jeu ou revenir au système habituel 4-4-2 comme en fin de match face à la Tanzanie et la République Centrafricaine. Car contre l’Iran, un adversaire de taille et de surcroît mondialiste, les erreurs commises jeudi face à la Tanzanie seront payées cash. L’entraîneur adjoint, Djamel Menad, qui a emboîté le pas à Madjer en boycottant la presse, reconnaît d’ailleurs que face à l’Iran ce sera plus difficile. «Le résultat enregistré face à la Tanzanie est très encourageant. Nous avons pu voir à l’œuvre de nouveaux joueurs et adopter un nouveau système de jeu en 3-4-3 où on a noté quelques satisfactions, mais aussi quelques erreurs. Ce sera plus difficile face à l’Iran», a-t-il déclaré en fin de match. Sans Brahimi, Bentaleb, Bennacer et… Slimani Pour ce qui est du match face à l’Iran, l’entraîneur national va sans doute effectuer quelques changements dans l’équipe type, même s’il sera contraint de faire sans plusieurs joueurs qui ont quitté le stage pour diverses raisons, à l’image de Brahimi et Bentaleb, forfait pour cause de blessures, en passant par le jeune Bennacer qui a rejoint Empoli sur demande de son club, alors que le retour de Slimani est des plus incertains, puisque même Menad annonce un forfait probable. Face à l'Iran, on sera fixés sur la réaction des joueurs et la nouvelle stratégie de Madjer.

ONDA : Une recette de 5,1 milliards de dinars enregistrée en 2017

Les recettes de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) ont atteint en 2017 plus de 5,1 milliards de dinars, avec une hausse de 8,57% par rapport à l'année précédente, a-t-on appris jeudi auprès du directeur général, Sami Be
El Watan - Culture

ONDA : Une recette de 5,1 milliards de dinars enregistrée en 2017

Les recettes de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) ont atteint en 2017 plus de 5,1 milliards de dinars, avec une hausse de 8,57% par rapport à l'année précédente, a-t-on appris jeudi auprès du directeur général, Sami Bencheikh El Hocine, lors de son passage à Tébessa. Cette croissance est appelée à la hausse en 2018, surtout avec l’implantation de nouvelles agences à travers le territoire national. Ajoutant que 89% de ces revenues seront distribuées aux artistes et mis au profit de la créativité, dont le nombre dépasse les 21 000 entre adhérents et titulaires de droits voisins, parmi eux 300 adhérents qui bénéficient actuellement de la pension de retraite. En attendant la perception sur les nouvelles chaînes privées algériennes, le directeur général de l’Onda a fait savoir que la Radio nationale algérienne, à elle seule, paye entre 200 et 300 millions de dinars par an. Concernant le problème du piratage et des atteintes aux droits à la propriété intellectuelle, Bencheikh El Hocine a indiqué que son Office s’est impliqué pour résoudre plus de 100 conflits. Son intervention à Tébessa devant un parterre d’artistes, écrivains et autres était d’apporter leur adhésion à l’Office en leur présentant des explications sur l’utilité de l'Onda qui, selon lui, est seul habilité à assurer un fonds à répartir équitablement au profit des artistes.

Des mots à la bouche

Et la bonne adresse, ce soir-là, est sise au 7, rue Hassani Issad. A l’Institut français, à Alger. Plus précisément à la Brasserie café bibliothèque. Une table d’hôtes de circonstance. Parmi les convives, Xavier Driencourt, ambassadeur de Fran
El Watan - Culture

Des mots à la bouche

Et la bonne adresse, ce soir-là, est sise au 7, rue Hassani Issad. A l’Institut français, à Alger. Plus précisément à la Brasserie café bibliothèque. Une table d’hôtes de circonstance. Parmi les convives, Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, Gregor Trumel, conseiller de la coopération et d’action culturelle et directeur de l’Institut français d’Algérie et directeur de l’Institut français d’Algérie, Jean-Jacques Beucler, directeur de l’Institut français d’Alger, Adila Bendimerad, actrice et scénariste, Véronique Beucler, romancière et professeure agrégée, Damien Ounouri, réalisateur, Idir Benyounès, directeur du quotidien La Dépêche de Kabylie… Mais ceux qui régalaient,  c’étaient deux cuisiniers français de Bordeaux : Pauline Xiradakis,  dirigeant deux restaurants, La Tupina et La Kuzina, et Johan Chaussetier. Au four, aux fourneaux et au moulin. Ils se sont débrouillés comme des chefs. Pour offrir non pas un «festin nu», frugal, mais une «grande bouffe». Soupe de poireaux, pommes de terre et calamar, merlan aux haricots blancs et légumes de saison. Et un clavier de desserts signé Honoré Pâtisserie. Des viennoiseries algéroises. Pas un Paris-Brest, mais un «Paris-Alger». Et ce n’était guère un «dîner de cons». Car il ne s’agissait pas de «ripailler». Faire bombance, mais avec finesse. «Des nourritures terrestres», comme dirait André Gide. Et justement, le dîner de la francophonie est baptisé «Les saveurs du savoir». Et la carte, c’est consigné par une table… des matières… grises. Saveur et savoir, cela rime. A quoi ? ça sert et se sert à point… nommé. Et la leçon est compulsée par Roland Barthes, issue de la leçon inaugurale au Collège de France, est à retenir : «Vient peut-être maintenant l’âge d’une autre expérience : celle de désapprendre, de laisser travailler le remaniement imprévisible que l’oubli impose à la sédimentation des avoirs… Sapientia : nul pouvoir, un peu de savoir, un peu de sagesse, et le plus de saveur possible.»  La chef, Pauline Xiradakis, confiera : «Chaque culture a une gastronomie intéressante. L’important, ce sont ses traditions et produits. Et en Algérie, vous avez la chance d’avoir des légumes et fruits frais et pas traités, comme ceux que j’ai vus au marché du 1er Mai ( Mellah). Vous êtes en avance…»  

Pétrole : Les prix en légère hausse

Les prix du pétrole remontaient hier en cours d'échanges européens alors que la nomination à la Maison-Blanche d'un nouveau conseiller à la sécurité nationale opposé à l'accord iranien sur le nucléaire pourrait perturber les exportations du pays.
El Watan - Economie

Pétrole : Les prix en légère hausse

Les prix du pétrole remontaient hier en cours d'échanges européens alors que la nomination à la Maison-Blanche d'un nouveau conseiller à la sécurité nationale opposé à l'accord iranien sur le nucléaire pourrait perturber les exportations du pays. Vers 11h GMT (12h HEC), le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 69,09 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour la même échéance prenait 24 cents à 64,54 dollars. Le président américain, Donald Trump, a nommé jeudi le néo-conservateur John Bolton, analyste de Fox News, au poste très influent de conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche. Sa nomination intervient à l'approche d'une échéance cruciale sur l'avenir de l'accord sur le nucléaire iranien, dont cet ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU est un grand pourfendeur. «En ajoutant la nomination de Mike Pompeo, un autre ‘‘faucon’’, au poste de secrétaire d'Etat, les marchés estiment, qu'au mieux, l'accord sur le nucléaire iranien est mort», a tranché Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, cité par l’agence AFP. Cependant, les marchés observaient également les échanges de plus en plus houleux entre le président des Etats-Unis et la Chine, qui a tiré hier ses premières salves, menaçant de droits de douane plus d'une centaine de produits américains, après l'ouverture par Washington des hostilités commerciales à l'encontre de la deuxième économie mondiale. «Le spectre du protectionnisme pourrait mettre des bâtons dans les roues de la croissance de la demande mondiale», a prévenu Stephen Brennock, analyste chez PVM. Les prix du pétrole résistaient cependant, aidés par des propos rassurants du ministre saoudien de l'Energie, Khaled Al Faleh, qui a affirmé que l'Opep et ses dix partenaires seraient «ensemble en 2019 et au-delà» pour surveiller l'équilibre du marché.

Vueling lancera cet été une desserte Malaga-Alger

La compagnie aérienne Vueling, filiale du groupe IAG, lancera cet été une nouvelle liaison saisonnière reliant Malaga à Alger, a rapporté hier le site électronique Air Journal. La nouvelle liaison sera inaugurée le 14 juin et proposera deux rotatio
El Watan - Economie

Vueling lancera cet été une desserte Malaga-Alger

La compagnie aérienne Vueling, filiale du groupe IAG, lancera cet été une nouvelle liaison saisonnière reliant Malaga à Alger, a rapporté hier le site électronique Air Journal. La nouvelle liaison sera inaugurée le 14 juin et proposera deux rotations hebdomadaires entre Malaga-Costa del Sol et Alger-Houari Boumediène, a ajouté la même source. Les A320 décolleront jeudi et dimanche à 23h25 pour arriver à 23h55, et repartir d’Algérie lundi et vendredi à 0h55 pour se poser à 3h25. La compagnie aérienne Vueling sera sans concurrence sur cette cinquième ligne vers la capitale algérienne, déjà desservie depuis Alicante, Barcelone, Valence et Marseille, selon Air Journal. La compagnie aérienne espagnole Vueling avait lancé sa première liaison de vols vers l’Algérie en 2012. Fondée en juillet 2004 par Carlos Munoz et Lazaro Ros avec un capital de 150 millions d’euros, Vueling est une compagnie aérienne d’origine espagnole, basée à El Prat de Llobregat, à Barcelone. En 2009, Vueling a fusionné avec Clickair pour améliorer sa rentabilité et élargir sa flotte. Depuis 2013, 90,5% de ses actifs sont possédés par International Airlines Group (IAG), qui regroupe, entre autres, British Airways et Iberia. Avec un âge moyen de 6,6 ans, la flotte de Vueling compte 100 appareils (en août 2015). Elle est composée de 5 Airbus A319-100, 91 Airbus A320-200 et 4 Airbus A321-200. L’IAG a commandé 62 avions pour Vueling, en août 2013. Ce sont des appareils de type A320 ; ils ont rejoint la flotte de Vueling depuis le début de l’année 2015, et la compagnie les exploitera jusqu’en 2020. Grâce à ses billets pas chers, Vueling connaît une forte progression ces dernières années. En 2015, la compagnie a transporté près de 25 millions de passagers, un trafic en croissance de +15% par rapport à l’année précédente. Cette année, Vueling propose au départ de 13 aéroports français des vols réguliers à destination de Barcelone et d’autres villes espagnoles et italiennes, ainsi que quelques vols saisonniers. La compagnie assure des vols réguliers avec escale vers de nombreuses autres villes d'Europe et d'Afrique du Nord. Vueling est également aujourd´hui la première compagnie low cost européenne à proposer des vols d´autres compagnies directement à travers ses canaux de vente, afin d´offrir à ses passagers une plus grande offre de vols vers les principales villes d´Europe et un service complet. Vueling a ainsi passé des accords de partage de codes avec de nombreuses compagnies traditionnelles, comme American Airlines, Qatar Airlines, British Airways et Iberia.

La BAD table sur une croissance à long terme en Algérie

Les réformes structurelles engagées en Algérie pourraient jeter les bases d’une croissance à long terme, selon la Banque africaine de développement (BAD), qui publie pour la première fois un rapport régional consacré à l’Afrique du Nord, dans le
El Watan - Economie

La BAD table sur une croissance à long terme en Algérie

Les réformes structurelles engagées en Algérie pourraient jeter les bases d’une croissance à long terme, selon la Banque africaine de développement (BAD), qui publie pour la première fois un rapport régional consacré à l’Afrique du Nord, dans le sillage de son étude sur les perspectives économiques du continent africain pour 2018. Pour la BAD, le nouveau plan d’action du gouvernement algérien, adopté en septembre 2017, devrait permettre de poursuivre l’assainissement des finances de l’Etat pour réduire les déficits et limiter les nouveaux emprunts extérieurs. La BAD souligne ainsi que l’objectif du gouvernement algérien «est de parvenir à un équilibre des soldes budgétaire et extérieur d’ici à 2020». Elle met en relief les réformes — assainissement budgétaire et réformes structurelles — mises en œuvre pour accroître la compétitivité et promouvoir la diversification, estimant que le gouvernement algérien «est déterminé à réduire les obstacles à l’investissement et à la croissance en améliorant le climat des affaires et en attirant des investissements du secteur privé, notamment des investissements directs étrangers (IDE)». Le rapport met l’accent, en outre, sur la volonté de l’Algérie d’arriver, d’ici 2020, à concrétiser la réduction des dépenses courantes à 20% du PIB et celle des dépenses en capital à 10% du PIB, tout en renforçant l’efficacité des investissements par l’amélioration de la sélection, de la mise en œuvre et de l’évaluation des projets. La BAD souligne aussi la réforme des subventions projetée à travers l’augmentation des prix du carburant et leur remplacement par des transferts monétaires pour protéger les personnes les plus vulnérables ; l’augmentation des recettes fiscales non pétrolières grâce à la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée et des taxes sur les produits de luxe et la réduction des subventions à l’énergie. Au plan régional, la BAD souligne que l’Algérie a été le troisième principal contributeur à la croissance de la région Afrique du Nord en 2017, après l’Egypte et la Libye. Notre pays a ainsi contribué à la croissance régionale à hauteur de 13,4% en 2017, en baisse par rapport à 2016, puisqu’elle se situait alors à 28%. Un recul qui est lié, selon les conclusions de la BAD, à un ralentissement de la croissance, qui est passée en Algérie de 3,3% en 2016 à 2,5% en 2017. L’Algérie, troisième contributeur à la croissance régionale Selon la BAD, «les recettes de l’Etat ont diminué en raison des quotas imposés par l’OPEP en 2016, lesquels ont annulé les gains résultant de la hausse des cours du pétrole». Elle souligne, par ailleurs, que «la vulnérabilité de l’économie et des recettes fiscales de l’Algérie face aux fluctuations du marché mondial du pétrole incite à réformer les dépenses publiques, à rééquilibrer les comptes extérieurs et à diversifier les sources de croissance et de revenus. Néanmoins, à moyen terme, alors que les cours du pétrole continuent de remonter, les perspectives économiques de l’Algérie restent favorables, avec une croissance projetée à 3,5%, soit une nette amélioration par rapport à 2017». Il est à rappeler, plus globalement, que le nouveau rapport de la BAD sur les perspectives économiques en Afrique du Nord — qui couvre l’Algérie, l’Egypte, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie — analyse les performances macroéconomiques de la région et ses perspectives pour 2018 et 2019. Il examine en outre le lien entre sécurité alimentaire et pauvreté dans les zones rurales. Selon la BAD, la région Afrique du Nord a connu un rétablissement rigoureux depuis 2010. En effet, signale-t-elle, la croissance du PIB réel en 2017 est estimée à 4,9%, contre 3,3% en 2016, et est supérieure à la moyenne africaine de 3,6%. C’est le meilleur taux de croissance d’Afrique après l’Afrique de l’Est. Cette performance en hausse est due en grande partie, selon la BAD, au volume plus important que prévu de la production et de l’exportation de pétrole de la Libye, lesquelles ont généré une forte croissance du PIB de 55,1%, à la faveur de l’amélioration de la situation sécuritaire résultant des efforts conjoints d’aides régionale et internationale dont a bénéficiées le pays. Les prévisions de croissance pour la région demeurent favorables en comparaison des autres régions (sauf l’Afrique de l’Est), avec une projection de croissance moyenne de 5,0% en 2018 et 4,6% en 2019.

F1 - GP d’Australie Hamilton, l’éternel favori

Avant l’ouverture de la saison de Formule 1 à Melbourne ce dimanche, Lewis Hamilton donne l’impression que tout autre résultat qu’une victoire, pour mettre les choses au point rapidement, serait un semi-échec. «Certains se demandent ce qui me pou
El Watan - Sports

F1 - GP d’Australie Hamilton, l’éternel favori

Avant l’ouverture de la saison de Formule 1 à Melbourne ce dimanche, Lewis Hamilton donne l’impression que tout autre résultat qu’une victoire, pour mettre les choses au point rapidement, serait un semi-échec. «Certains se demandent ce qui me pousse à continuer en F1 après avoir déjà gagné quatre titres mais la réponse c’est que je remets tous les compteurs à zéro chaque année», affirme-t-il. Quoi qu’il en dise, le pilote Mercedes fait figure de grandissime favori à sa succession. Et il est évidemment désireux de tuer dans l’œuf toute velléité de résistance à son joug, qu’il s’agisse du quadruple champion du monde Sebastian Vettel (Ferrari), du jeune prodige néerlandais Max Verstappen (Red Bull), ou même de son équipier finlandais Valtteri Bottas. Comme son rival allemand, Hamilton compte deux succès à Melbourne (2008 et 2015). L’an passé, Vettel s’était imposé en Australie, donnant le ton d’une saison où la Scuderia a longtemps cru que son pilote parviendrait à conquérir un cinquième titre. «Ce qui s’est passé en 2017 importe peu à mes yeux car ce qui compte pour moi, c’est ce qu’il va arriver cette saison», assure Hamilton, devenu vegan l’an passé. Le Britannique de 33 ans dit s’interroger actuellement sur la suite à donner à sa carrière à l’horizon 2020. «Je pense qu’on a dépassé le pic de sa carrière quand il devient plus difficile d’atteindre le niveau requis de forme physique et que l’intérêt commence à décliner, mais je ne me sens absolument pas à ce stade», confie-t-il. 45 millions Hamilton n’a pas encore prolongé avec Mercedes alors que son contrat s’achève en fin d’année, mais c’est tout comme. Le seul suspense concerne sa future rémunération, qui devrait dépasser les  45 millions d’euros par saison. Pour celui qui reste sur quatre poles d’affilée à Melbourne, il est nécessaire d’entretenir l’incertitude sur les forces et faiblesses réelles de la concurrence. Ce flou donnera plus de valeur à un éventuel cinquième titre, qui en ferait l’égal au palmarès de l’Argentin Juan Manuel Fangio. «Nous sommes peut-être légèrement derrière ou devant Red Bull, mais ils vont apporter des améliorations ce week-end, donc cela va être serré», assure l’ancien pilote de McLaren, très peu disert en conférence de presse hier. Son patron, l’Autrichien Toto Wolff, a renchéri en expliquant s’attendre à  «une bagarre à trois passionnante» entre Mercedes, Ferrari et Red Bull. Reste que depuis 2014, seul l’Allemand Nico Rosberg a tenu tête à Hamilton tout le long d’une saison, grâce surtout à une meilleure fiabilité, et alors qu’il disposait de la même voiture. Avant les premiers tours de roue aujourd’hui lors des essais libres, le Barnum de la F1 se prend néanmoins à rêver fugitivement que l’implacable domination de Mercedes dans l’ère du V6 hybride cesse. A défaut, la catégorie reine du sport automobile devra peut-être se contenter d’une redistribution des cartes plus modeste. La neige à Barcelone lors des essais de pré-saison a en effet bousculé un certain nombre de programmes de développement parmi les dix équipes du paddock. L’hymne Un grand nombre d’entre elles compte sur l’introduction de dispositifs aérodynamiques pas entièrement testés pour tirer leur épingle du jeu, au risque de se fourvoyer. Pour apporter du piquant, la pluie devrait s’inviter au rendez-vous de cette première course disputée avec le «halo»: les qualifications de samedi seront très certainement humides et cela pourrait également être le cas de la course dimanche. Les nouveaux pneumatiques Pirelli joueront un rôle encore plus crucial que d’habitude. D’autant que les changements de température soudains de l’automne austral pourraient avoir des conséquences inattendues sur un revêtement du reste assez bosselé. Confrontée aux reproches nourris des fans sur le manque de spectacle en course, la FIA a de son côté ajouté une troisième zone de DRS où les pilotes peuvent activer leur aileron arrière, afin de tenter de provoquer plus de dépassements. Il s’agit de la première fois depuis son intronisation en 2011 que trois zones de DRS sont installées sur un circuit. Autre première, un hymne officiel de la F1 va être joué ce week-end. L’Américain Brian Tyler, son auteur, a également composé la bande originale de plusieurs épisodes de la saga hollywoodienne «Fast and Furious». Rapide et furieux, soit exactement ce que Liberty Media, la FIA et les spectateurs espèrent voir sur la piste pour la saison à venir, n’en déplaise à Hamilton.

Les Lasmar au chevet des stars brésiliennes

Rodrigo Lasmar, le médecin de la sélection brésilienne qui a opéré Neymar, a de qui tenir : il y a plus de 30 ans, son père Neylor avait réparé le ménisque de Zico pour lui permettre de participer au Mondial 1986. La vocation du jeune Rodrigo est
El Watan - Sports

Les Lasmar au chevet des stars brésiliennes

Rodrigo Lasmar, le médecin de la sélection brésilienne qui a opéré Neymar, a de qui tenir : il y a plus de 30 ans, son père Neylor avait réparé le ménisque de Zico pour lui permettre de participer au Mondial 1986. La vocation du jeune Rodrigo est d’ailleurs en partie née au Mexique, quand, encore adolescent, il a eu le privilège d’accompagner son paternel lors de cette Coupe du monde. «Il a rencontré tous les joueurs et était très impliqué», a raconté   récemment Neylor Lasmar au journal O Estado de Minas. A 46 ans, le chirurgien orthopédiste perpétue la tradition familiale, au chevet des stars de la Seleçao. Début mars, c’est à lui qu’est revenue la lourde responsabilité d’opérer le pied le plus cher de la planète. «Au final, c’est le patient qui doit décider du chirurgien qui va l’opérer. Le maître-mot, c’est la confiance», explique, à l’AFP, José Luiz Runco, à qui Rodrigo Lasmar a succédé à la tête du service médical de la Fédération brésilienne, en 2014. Après la blessure de Neymar, le 25 février, de nombreuses spéculations ont entouré pendant plusieurs jours le temps d’indisponibilité de l’attaquant et le type de traitement qu’il devrait suivre. Il a fallu attendre que le docteur Lasmar vienne spécialement de Russie, où il participait à un congrès de la Fifa à Sotchi, pour que la décision finale soit prise, après une réunion avec les dirigeants du Paris SG et les proches du joueur. Et le verdict est tombé : non seulement Neymar sera opéré, mais l’intervention aura lieu au Brésil, à Belo Horizonte, ville natale du médecin de la Seleçao. Une décision qui en a surpris plus d’un, Paris disposant d’hôpitaux de pointe et de spécialistes de renom. Polémique La tension est montée d’un cran quand, une fois arrivé au Brésil, Rodrigo Lasmar a affirmé que le joueur souffrait d’une «fracture» du cinquième métatarsien et non d’une «fissure», comme l’avait dit le club parisien. Il a également jeté un pavé dans la mare en annonçant que le temps d’indisponibilité du joueur serait de «deux mois et demi à trois mois», tandis que le père de Neymar lui-même parlait de «six à huit semaines» quelques jours plus tôt. Le lendemain, un article du journal L’Equipe citait des sources proches du PSG accusant le médecin d’avoir menti sur la vraie nature de la blessure. Mais pas de quoi perturber le docteur Lasmar, qui s’est exécuté sans trembler le samedi 3 mars, en 1h15, sous la supervision du professeur Gérard Saillant, chirurgien français célèbre pour avoir opéré le genou d’un autre crack brésilien, Ronaldo. «Il était prêt à faire face à une telle pression, c’est quelqu’un de très discipliné», souligne le docteur Runco. «Nous avons discuté avant l’opération. Il m’a dit qu’il en avait parlé avec le professeur Saillant et qu’ils avaient décidé que ce serait le meilleur traitement», a expliqué celui qui avait pris le docteur Lasmar sous son aile en 2001, quand il débutait en tant que médecin assistant de la Seleçao. Ronaldo A l’époque, le natif de Belo Horizonte était déjà membre du staff médical de l’Atletico Mineiro, club de sa ville, où il officie toujours, comme son père avant lui. Sa première Coupe du monde, en 2002, est aussi la dernière lors de laquelle le Brésil a soulevé le trophée. «Ce qui m’a le plus marqué, c’est la récupération de Rivaldo et Ronaldo, dont la présence était incertaine», a rappelé Rodrigo Lasmar dans un entretien au journal Hoje em Dia. Lors de son Mondial, les deux attaquants avaient brillé, surtout Ronaldo, qui a fini meilleur buteur de la compétition avec huit réalisations. A l’époque, l’attaquant était considéré comme un miraculé, après avoir souffert de plusieurs graves blessures au genou. La blessure de Neymar est moins sérieuse, mais tout le Brésil espère qu’il pourra amener la Seleçao vers un sixième titre en Russie. Quoi qu’il arrive, Neylor Lasmar est fier de son fils. «Pour nous, c’est gratifiant qu’il ait été appelé à opérer Neymar, comme moi avec Zico auparavant. C’est une fierté d’opérer un crack.»

Match amical : Victoire tranquille des Algériens face à la Tanzanie

La sélection algérienne de football a signé, hier, au stade du 5 Juillet d’Alger une victoire tranquille face à la modeste équipe tanzanienne (146e mondiale) sur le score de 4 buts à 1. Prônant le 3-4-3, la sélection algérienne a trouvé la fail
El Watan - Sports

Match amical : Victoire tranquille des Algériens face à la Tanzanie

La sélection algérienne de football a signé, hier, au stade du 5 Juillet d’Alger une victoire tranquille face à la modeste équipe tanzanienne (146e mondiale) sur le score de 4 buts à 1. Prônant le 3-4-3, la sélection algérienne a trouvé la faille dans la défense des Taïfa Stars dès la 12e minute de jeu. Sur un bon service de Mahrez, Bounedjah parvient à tromper la vigilance du gardien tanzanien Mohamed Abdulrahman. Mais cet avantage n’a duré que quelques minutes. En effet, sur un corner, Shiza, libre de tout marquage au premier poteau, parvient à tromper le gardien Chaouchi d’une tête piquée. Ce but a quelque peu déstabilisé les Algériens, qui n’arrivaient plus à s’approcher de la cage du gardien Mohamed Abdulrahman, d’autant plus qu’il manquait de vitesse dans le jeu des Verts. En fin de première mi-temps, sur un centre de Henni en direction de Bounedjah, le défenseur Shomar Kapombe voulant couper la trajectoire du ballon, trompe son propre gardien (44’) et double la mise pour les Algériens. Au début de la seconde période, les camarades de Bentaleb ont mis plus d’intensité dans le jeu. C’est ainsi que sur une accélération et un centre de Soudani, Mandi de tête remet sur Medjani, qui marque tranquillement le troisième but des Algériens (53’). Le match a baissé d’intensité par la suite. C’est le moment choisi par le coach Rabah Madjer afin d’opérer quelques changements. Bennaceur, Chafaï, Abid et El Melali sont entrés à la place de Bentaleb, Bensebaïni, Soudani et Boukhenchouche. Entre-temps, Bounedjah parvient à signer son second but personnel à la 80e minute de jeu. Les Taïfa Stars ont été bien timides lors de la seconde période, même si Chaouchi a dû détourner un tir d’un attaquant sur le poteau. Cette confrontation s’est achevée sur le score de 4 buts à 1. Le staff technique algérien a peut-être réussi son pari d’engranger de la confiance avec un second succès de suite sur la pelouse du 5 Juillet, après celui réalisé devant la République centrafricaine au mois de novembre dernier (3-0). Mais sur ce qu’ont montré hier les Verts, il reste beaucoup à faire. Il faudra être nettement meilleur mardi prochain en Autriche face à l’Iran, qualifié au Mondial 2018, afin d’espérer aligner un autre résultat positif. 

Coopération algéro-française : Atelier de «réflexion partagée en philosophie» à Tipasa

«Pensée créative, l’artiste et l’artisan, la créativité» ; «poésie» ; «pensée créative et situation problème, l’œuvre d’art» ; «pensée créative dans la vie» ; tels sont les thèmes des séminaires sélectionnés et qui seront débat
El Watan - Culture

Coopération algéro-française : Atelier de «réflexion partagée en philosophie» à Tipasa

«Pensée créative, l’artiste et l’artisan, la créativité» ; «poésie» ; «pensée créative et situation problème, l’œuvre d’art» ; «pensée créative dans la vie» ; tels sont les thèmes des séminaires sélectionnés et qui seront débattus respectivement au niveau de Ghardaïa, Laghouat, Boussaâda, Tipasa. Ces rencontres sont destinées aux lycéens, étudiants et enseignants. L’animation des conférences est assurée par Marie-Laure Dupin, consultante en formation et ex-enseignante coordinatrice au ministère français des Affaires étrangères, et Danièle Dupin, philosophe, inspectrice dans l’éducation nationale, expert international par la Commission européenne. Les animatrices françaises, invitées par l’Association algérienne des études philosophiques (AAEP), ont achevé leur mission entamée à Ghardaïa le 21 mars 2018 par l’encadrement d’un atelier ayant pour thème «la pensée créative dans la vie» et au centre de la Munatec à Tipasa le jeudi 29 mars. Soucieuse  de la réussite du séminaire, Malika Bendouda, enseignante-chercheure, présidente du bureau de l’AAEP de Tipasa, commence à préparer ce rendez-vous avec une poignée d’étudiants et d’enseignants, dans le but de fructifier cette rencontre avec les deux  Françaises, experts de l’ARP. Malika Bendouda avait coordonné deux ateliers au centre universitaire de Tipasa lundi dernier, afin d’inciter les étudiants et ses collègues enseignants à mieux réfléchir sur la manière d’aborder le thème choisi pour Tipasa avant d’engager les débats. La citoyenneté et le partage, tels étaient les thèmes des deux ateliers coordonnés par l’universitaire Malika Bendouda. Les conférences programmées en ce mois de mars s’articuleront sur des sujets relatifs à la construction d’une culture de paix, à l’ouverture sur le monde extérieur, à la  maîtrise de l’oralité, la résolution des conflits, au développement d’une éducation citoyenne, à l’apprentissage au respect et à l’écoute de l’autre, tout en demeurant attentif, critique et créatif, dont le but essentiel consiste à bâtir une démocratie, pour devenir progressivement un citoyen éclairé au sein de la société. Il suffit de respecter le protocole des ateliers.  

J’ai voulu offrir une tribune à des gens qui n’en ont pas

Votre fatwa ne s’appliquera pas ici raconte des histoires inédites de lutte contre le fondamentalisme musulman résultant de 300 entretiens d’hommes et de femmes engagés contre ce mouvement politique extrémiste menés par l’auteure dans plus d’une
El Watan - Culture

J’ai voulu offrir une tribune à des gens qui n’en ont pas

Votre fatwa ne s’appliquera pas ici raconte des histoires inédites de lutte contre le fondamentalisme musulman résultant de 300 entretiens d’hommes et de femmes engagés contre ce mouvement politique extrémiste menés par l’auteure dans plus d’une vingtaine de pays musulmans. «Pour écrire ce livre, j’ai voyagé un peu partout pendant trois ans. Je n’ai pas pu me rendre dans certains pays comme au Soudan, pour des raisons de sécurité ou parce que je n’ai pas pu obtenir de visa, j’ai dû alors travailler par skipe». «C’est un travail en réseau». Pour présenter et faire connaître son livre, édité en France en octobre 2017, Karima Bennoune a effectué une tournée en France qui l’a conduite à Lille, Lyon, Marseille, Paris et Rennes grâce au réseau associatif progressiste. L’éditeur a indiqué qu’il n’y a pas eu de répondant de la part des médias français auxquels il a envoyé un exemplaire du livre, alors que certaines librairies ont refusé de recevoir l’auteure. Nous l’avons suivie à Rennes et à Paris. A Rennes, elle est intervenue à l’institut de Sciences politiques à l’invitation du Mouvement de la paix. A cette occasion, Roland Nivet, coordinateur du mouvement de la paix Bretagne, a rappelé la solidarité apportée aux militants de la démocratie et de la lutte anti-intégriste en Algérie pendant les années 1990 du Mouvement de la paix qui fête cette année son soixante-dizième anniversaire. A chacune de ses rencontres, Karima Bennoune explicite les raisons qui l’ont amenée à faire ce travail, les conditions dans lesquelles elle l’a réalisé, tout en précisant qu’elle prend la parole en son nom personnel et non en qualité de rapporteuse des Nations unies, son livre ayant paru en anglais en 2013. L’écriture de ce livre repose sur trois objectifs, selon son auteure. C’est d’abord un travail de documentation. «Il m’a paru important que la mémoire de ces luttes soit écrite pour qu’elle soit connue et ne se perde pas», dit-elle. A la féministe Ourida Chouaki, décédée il y a quelques mois, Karima Bennoune avait demandé quel souvenir faut-il garder de son frère, le syndicaliste Salah Chouaki assassiné par le GIA en 1994, «qu’on garde en mémoire que c’est le terrorisme fondamentaliste qui l’a tué», avait répondu Ourida. En second lieu, pour susciter plus de solidarité avec les hommes et les femmes qui refusent le diktat des fondamentalistes. Elle donne l’exemple de Chérifa Kheddar, la présidente de l’association des familles des victimes du terrorisme qui a perdu son frère et sa sœur, assassinés le 24 juin 1996. «Elle vient d’être empêchée de déployer sa banderole à Alger par la police le 8 mars. Ces personnes ont besoin de solidarité», notant que les fondamentalistes, eux, ont des structures, des moyens, des soutiens. e troisième objectif consiste à œuvrer à l’effacement des stéréotypes vis-à-vis des musulmans en apportant une autre vision, différente que celle véhiculée par les médias occidentaux. «Tout le monde, aux Etats-Unis et en Europe connaît l’histoire de Oussama Ben Ladden mais combien sont ceux qui connaissent celle des résistants au fondamentalisme musulman ?» «Il faut aussi lutter contre les discours qui justifient le fondamentalisme musulman.» «Aujourd’hui en Occident, particulièrement aux Etats-Unis on est face à deux discours inacceptables. A droite et à l’extrême droite, l’islam est représenté comme une religion intégriste. Une certaine gauche refuse de reconnaître la réalité de l’intégrisme qui instrumentalise la religion. En France, par exemple, on entend un discours qui fait l’apologie de l’intégrisme en utilisant la colonisation pour justifier l’injustifiable. J’ai voulu rejeter ces deux discours, trouver un juste milieu qui écoute les démocrates musulmans ou de culture musulmane.» Par conséquent, ce livre est «une petite contribution à un autre discours. C’est une troisième voix portée par un discours démocratique reflétant la complexité de ces expériences menées par des musulmans pratiquants ou non». «J’ai voulu offrir une tribune à des gens qui n’en ont pas.» «Ce livre est un travail de militantisme.» «Nous devons travailler davantage la communication.» «Il ne faut pas qu’on oublie les victimes du terrorisme.» Aux Etats-Unis où elle vit, les Américains ne savaient pas, ne comprenaient pas et ne s’intéressaient pas ce qui se passait en Algérie durant la décennie noire. «ça me faisait de la peine que tout ce courage ne soit pas connu à l’étranger. Vingt ans après, j’ai voulu reprendre ce combat et le faire porter à l’opinion anglophone. Il ne faut pas qu’on oublie les victimes.» «Je suis la deuxième génération de ma famille à militer contre le fondamentalisme religieux, à la suite de mon père Mahfoud Bennoune.» «Mon père, comme de nombreux démocrates algériens, n’a eu de cesse de dénoncer l’intégrisme islamique. Gravement menacé, il avait quitté la maison, mais il continuait à écrire, à faire des conférences.» D’un point de vue méthodologique, Karima Bennoune a pris le parti de raconter des histoires qui, estime-t-elle, ont parfois plus de force qu’une analyse socio-politique. Les personnes qu’elle a rencontrées sont d’une grande diversité, allant de religieux à des femmes au foyer, des femmes actives, des féministes, des intellectuels et des artistes. Comme, par exemple, la fille d’un imam, Aminatou Daouda au Niger, qui milite pour l’application de la Convention internationale contre les discriminations à l’encontre des femmes ; une militante pakistanaise à Lahore qui organise des manifestations contre la loi contre le blasphème, malgré les menaces qu’elle reçoit régulièrement ; une Iranienne, Roya Boroumand, qui a créé une fondation pour les droits humains en Iran portant le nom de son père assassiné, Abdorrahman Boroumand. Elle cite aussi l’exemple d’un mollah libéral afghan, Syed Ahmad Hosaini qui dispense à Herat des formations pour la promotion des droits des femmes et s’oppose publiquement aux mariages forcés. «Il m’accompagnait le soir après nos entretiens à mon hôtel pour me protéger, alors que lui-même courrait des risques sur sa personne.» Elle cite Lubna Hussain, journaliste soudanaise qui, avec d’autres femmes, avait refusé d’obéir à l’injonction d’interdiction de port du pantalon par les femmes. Elle a dû s’exiler comme d’autres activistes soudanaises .  Le titre du livre n’est pas anodin. «J’ai été influencée par un artiste pakistanais. Le titre vient d’une pièce de théâtre, Bulha, écrite par Shahid Nadeem. Pour moi, cela représente l’esprit de résistance des personnes opposées au fondamentalisme musulman», explique son auteure . Le «ici» du titre «c’est partout». «Mon sujet, ce n’est pas la religion en soi, ce n’est pas mon domaine, ce qui m’intéresse c’est l’impact politique de mouvements politiques qui manipulent la religion et l’utilisent comme un outil politique. Je suis professeur de droit.» Et de préciser qu’au concept islamisme, elle préfère celui de fondamentalisme musulman parce que le terme islamisme entraîne une confusion avec islam. «J’utilise la définition de la sociologue algérienne Mariame Helie- Lucas, fondatrice du Réseau Femmes sous loi musulmane qui a défini globalement les fondamentalismes comme des mouvements d’extrême-droite qui, dans un contexte de mondialisation,…manipulent la religion…dans le but de réaliser leurs objectifs politiques.» Et «à un mouvement politique comme le fondamentalisme musulman, il faut des réponses politiques». «J’ai compris que c’est un problème pour lequel il faut une réponse internationale.» «C’est un des grands défis dans le monde.» «En France, on dit islamisme, je n’aime pas ce terme, il donne une justification religieuse au terrorisme.» Les femmes en première ligne Pourquoi toutes ces histoires ne sont-elles pas connues ? Pourquoi ne demande-t-on pas l’avis de ces personnes quand il y a des attentats dans un pays occidental ?, s’est interrogée Karima Bennoune. Parmi toutes les histoires rapportées dans le livre, toutes aussi importantes les unes que les autres, en voici deux  que nous rapportons. L’une vient du Mali et l’autre du Pakistan : en 2012, alors qu’elle se trouvait à Bamako, Karima est «très touchée par la situation des femmes dans le nord du Mali sous le joug des groupes intégristes du Mujao. ça me rappelait l’Algérie des années 1990». M. Bodmar (un pseudonyme), professeur du second degré qui s’est retrouvé à la tête d’un lycée qui a été occupé par le Mujao, prend de grands risques pour que l’établissement continue de fonctionner et dispense un enseignement laïc à des filles et des garçons ensemble alors que le Mujao imposait ses règles aux habitants de la région. Il parcourait les 1200 km qui séparent Gao de Bamako pour aller percevoir son salaire. Il décrit à Karima la vie quotidienne sous le règne du Mujao. Il a assisté à des flagellations, des mutilations de mains ou de pieds de personnes qui n’avaient pas respecté la loi des intégristes, pour pouvoir témoigner ensuite des exactions de l’organisation terroriste contre la population. Karima lui a demandé pourquoi il retournait à Gao. «Ma présence fait naître de l’espoir chez mes élèves, je ne veux pas tuer cet espoir», lui a répondu M. Bodmar. L’autre histoire concerne Sabeen Mahmud, fondatrice du centre culturel T2F à Karachi. Sabeen Mahmud a défié le terrorisme pour défendre le droit à la culture et à la création. Elle avait organisé une activité autour de la réappropriation de la technologie, une autre contre la loi punissant le blasphème. «Ce genre de risque nous devons le prendre, pour avancer.» «Le changement des mentalités ne se produit pas en un jour», a dit cette militante à Karima Bennoune. Le centre T2F est une contribution à la libéralisation de la société pakistanaise. Sabeen Mahmud a été assassinée le 24 avril 2015 par un djihadiste qui assistait aux activités du centre. Pour Karima «elle a incarné l’un des vers du poète pakistanais Faiz Ahmed Faiz : ‘Les tyrans… ne peuvent éteindre la lune, donc aujourd’hui comme demain, aucune tyrannie ne triomphera’».  «Voilà pourquoi il faut multiplier les solidarités avec les luttes démocratiques contre tous les fondamentalismes dans le monde. L’envoi de messages de soutien est un acte symbolique appréciable pour ceux qui sont sur le terrain. «C’est dur de vivre cela dans la solitude», dit Karima aux personnes venues l’écouter à Paris, Lille, Lyon, Rennes et Marseille. Il y a des réseaux musulmans progressistes qu’il faut aussi soutenir qui font un travail de déconstruction du discours fondamentaliste, avance Karima Bennoune. Et elle cite la communauté Muslims for Progressive Values dirigée par la musicienne américano-malaisienne, Ani Zonneveld, qui travaille à une «alliance mondiale de musulmans ouverts». Lors d’une conférence de presse à Genève en juin 2014, ce nouveau «collectif de musulmans progressistes de toutes nationalités, toutes origines et tous courants religieux» a promis de «combattre les justifications théologiques de haine…à l’aide des valeurs progressistes (qu’ils pensent) être inhérentes à l’islam». Citant une féministe nigérienne qui a confié à l’auteure que «chaque pas dans l’avancée des droits des femmes est un pas dans la lutte contre l’idéologie intégriste», Karima Bennoune relève que les femmes sont en première ligne, ce qui explique aussi qu’elles sont la cible privilégiée des fondamentalistes musulmans, elles qui symbolisent la transmission culturelle, la famille transmission, de la famille. Le plus grand chapitre du livre leur est consacré. Et elle reprend une autre citation, celle d’une féministe américaine : «Le féminisme c’est le contraire du fondamentalisme.» Ce qui l’amène à dire devant l’auditoire invité par le Fonds des femmes en Méditerranée – qui accompagne, soutient des projets, met en lien des associations pour qu’elles soient une force, cette association soutient aujourd’hui 260 projets dans 19 pays du pourtour de la Méditerranée - qui marque ses dix ans d’existence, qu’elle a beaucoup appris des féministes. Ajoutant  : «Le féminisme m’a appris le réseautage. Les réseaux féministes internationaux m’ont beaucoup aidé à faire ce travail.» Le chant des rêves brisés qui renaissent Le livre de Karima Bennoune se termine toutefois par une vision optimiste de l’avenir, de «la jeunesse qui commence à prendre la relève», souligne-t-elle en conclusion de ses interventions orales non sans rapporter l’histoire de cette jeune Afghane de 19 ans, Noorjahan Akbar, fondatrice du mouvement Young Women For Change (YWC) qui avait en 2011 organisé des manifestations de rue contre le harcèlement sexuel à Kaboul à une période difficile en matière de sécurité. Les manifestantes ont été violemment prises à partie par une télévision et par des passants. Quand les policiers ont été témoins de cette hostilité, ils ont eux-mêmes distribué les tracts. «Nourrir le rêve est le premier pas pour le faire advenir» et «l’optimisme est essentiel à la survie», a dit cette fille à Karima. Elle cite aussi une nouvelle primée, Le chant des colombes écrite en 2009 par des élèves du lycée Tafsuth de Tizi Ouzou. Inspirée d’une histoire vraie, cette nouvelle raconte la vie de Noor, une lycéenne de Boufarik, dans le triangle de la mort. La jeune fille est contrainte de quitter le lycée après que des islamistes ont proféré des menaces à l’encontre de toute jeune fille poursuivant des études. Passant outre, la jeune fille est assassinée par un groupe armé. L’’histoire se termine quand même sur une note positive : «La nouvelle de la mort de Noor s’est répandue comme une traînée de poudre. Elle s’est répandue jusqu’aux régions les plus reculées d’une Algérie meurtrie. Après la cérémonie funéraire, dans chaque village et dans chaque ville, les jeunes filles en pleurs ont entonné le chant des colombes et sont retournées à l’école par milliers.»  Ce «chant des colombes» ou «chant des rêves brisés qui renaissent» est «le chant de tous les militants pour la démocratie et la modernité dans tous les pays . Nous devons tous contribuer à raviver ces rêves brisés dont parlent ces élèves algériens car, comme ils l’ont écrit un rêve ne meurt jamais si d’autres lui redonnent vie», conclura Karima Bennoune.  

Festival de Annaba : Insyriated, dans le huis clos du drame syrien

Le coup d’envoi du 3e Festival de Annaba du film méditerranéen a été donné, mercredi soir, au théâtre régional Azzeddine Medjoubi avec le film belge Insyriated, de Philippe Van Leeuw. Le long métrage a été projeté en hors compétition. La Belgiq
El Watan - Culture

Festival de Annaba : Insyriated, dans le huis clos du drame syrien

Le coup d’envoi du 3e Festival de Annaba du film méditerranéen a été donné, mercredi soir, au théâtre régional Azzeddine Medjoubi avec le film belge Insyriated, de Philippe Van Leeuw. Le long métrage a été projeté en hors compétition. La Belgique est le pays invité d’honneur de l’édition de cette année qui se déroule jusqu’au 27 mars avec la projection d’une soixantaine de films. Là où ce film a été projeté, il a suscité de vives réactions du public invité à plonger brutalement dans le drame syrien dans toute sa cruauté. Insyriated ou Une famille syrienne, du Belge Philippe Van Leeuw, présent à Annaba, suit, avec une caméra interrogative particulièrement curieuse, le quotidien terrible d’une famille piégée par la guerre dans une ville syrienne. Depuis le début des violences sur les terres du Cham, plusieurs villes historiques ont été rasées par les bombardements intensifs de l’armée de Bashar Al Assad, des Russes et d’autres forces. Homs, Alep (l’une des plus anciennes villes de l’histoire), Daraa, Douma n’existent presque plus. Qui pleure ces cités, leurs vestiges, leurs cultures et les traces des anciennes civilisations qu’elles portaient  ? Philippe Van Leeuw, auteur du scénario aussi, a eu l’intelligence de ne pas situer le lieu, cela donc peut arriver dans n’importe quelle ville de la Syrie, à n’importe quelle famille et à n’importe quel moment. Il n’y a pas de limites à la folie des hommes. La Syrie est devenue un vaste territoire des douleurs muettes et des souffrances internes. Oum Yazan (Hiam Abbas) cherche par tous les moyens à protéger sa famille des dangers qui viennent de l’extérieur. Dans le quartier, un sniper tire sur tout ce qui bouge. Dans les guerres, les snipers, dont l’identité n’est jamais dévoilée, servent à semer la terreur parmi la population et à paralyser la vie sociale à des fins, inévitablement, militaires ou politiques. Samir (Mustapha Al Kar), voisin de l’étage supérieur, venu avec son épouse Halima (Diamand Bou Abboud) et son bébé se réfugier dans l’appartement de Oum Yazan après la destruction de la maison qu’ils habitaient, est ciblé par un sniper, le matin même où il a annoncé à sa femme que le voyage pour le Liban est enfin prêt. Delhani (Juliette Navis), une domestique, assiste à la scène du sniper ciblant Samir au dos, la signature de la lâcheté. Elle informe alors Oum Yazan qui lui demande de ne rien dire à Halima. Le secret devient de plus en plus lourd, alors que l’homme, étalé par terre dans un parking réduit en ruine, est probablement toujours en vie. Au milieu du parking, un arbre, qui paraît fleuri, résiste à la mort qui rode tout autour et qui peut sortir à tout moment montrer son visage hideux. Abou Monzer (Mohsen Abbas), un vieillard mélancolique, qui essaie de noyer son chagrin en fumant cigarette sur cigarette, se rend compte que Delhani cache quelque chose. Comment garder un secret dans un espace réduit où le seul programme du jour est de tout faire pour échapper aux fourches de la mort et où les rideaux tirés empêchent l’entrée de la lumière du jour ? Le grand-père s’amuse parfois avec son petit-fils, alors que les trois adolescents de la maison cherchent à meubler les vides autant qu’ils le peuvent, au gré d’une connexion internet instable et d’un réseau téléphonique aléatoire. Dehors, les tirs d’armes et des explosions de bombes se font entendre. Une ambiance morbide. «Le monde dehors ne vaut plus rien !» Oum Yazan, qui refuse de quitter sa maison malgré les menaces et les bombardements sporadiques, gère la situation d’une main de maître en économisant l’eau, devenue rare, en maîtrisant, autant que faire se peut, sa propre peur et sa propre colère et en oubliant presque le grand-père, jusqu’au jour où des hommes frappent à la porte. Des tactiques de défense sont adoptées. Mais jusqu’à quand ?«Laisse le monde dehors, il ne vaut plus rien», tranche le patriarche qui semble le plus serein dans l’attente de la mort. On comprend vite que Philippe Van Leeuw, par souci de neutralité, n’a pas cherché à comprendre les raisons de la guerre et des atrocités qu’elle charie. On devine que Oum Yazan est peut-être mère et épouse d’opposants qui auraient pris les armes contre le régime. Le réalisateur et scénariste n’a pas voulu trancher pour ne pas tomber dans le piège de la propagande, dans le conflit syrien quelle que soit la position que l’on prenne, on sera toujours mis dans une case, un camp ou un sphère d’influence. Insyriated montre, en fait, la capacité d’être humains, avec leurs craintes et leurs fragilités, à surpasser le réel et à se montrer digne face au rouleau compresseur de la terreur et de l’incertitude. Comment ne pas être égoïste et se cacher lorsque la menace entre par effraction à la maison  ? Halima a résisté à son corps défendant aux assauts de la haine, alors que les autres, reclus, s’étaient montrées lâches. Lâches par leur silence et par le passivité. Mais où est donc passée la solidarité de groupe  ? Le film, qui dévoile les horreurs de la guerre à basse échelle et qui met à nu les déchirures psychologiques des personnes mises sous haute pression en raison des violences, se veut parfois démonstratif en suggérant que la guerre peut être une fatalité dans un Moyen-Orient toujours en flammes (le film a été tourné entièrement en arabe). La Palestinienne Hiam Abbas et la Libanaise Diamand Bou Abboud ont donné beaucoup de puissance au film avec un jeu intense marqué par beaucoup de réalisme et de sincérité. Les deux comédiennes viennent de pays ayant connu la guerre, les bombardements, les tueries, les seigneurs de la guerre, les viols, les snipers, la peur... Elles savaient exactement ce que le réalisateur voulait d’elles. La Libanaise Juliette Navis s’est également bien installée dans son personnage, courageux et peureux à la fois, enchaîné et cherchant à se libérer de l’enfermement d’une famille voulant aller jusqu’au bout de la nuit. Insyriated, déjà primé aux Festivals de Berlin, du Caire et d’Angoulême, est sans doute l’un des films les plus puissants sur le drame et les tourments de la Syrie qui, malgré les apparences, continuent à évoluer, chaque jour, dans le sang et les larmes, chaque jour dans l’indifférence de l’humanité. Philippe Van Leeuw s’est intéressé par le passé à un autre drame, entouré également par les oublis et les mensonges : le génocide des Tutsis au Rwanda. Il a développé l’idée dans le film Le jour où Dieu est parti en voyage (2009). «La fleur d’Alep» et «La pluie de Homs» Le long métrage était le deuxième à aborder frontalement cette thématique en usant des ressorts de la fiction après Hôtel Rwanda, de Terry George (2004). Au Festival de Annaba, deux autres longs métrages abordent la question de la Syrie sous deux angles différents. Il y a d’abord Zahrat Alep (La fleur d’Alep) du Tunisien Ridha Behi, projeté hier soir jeudi, en hors compétition. Et, il y a aussi, Pluie de Homs du Syrien Joud Saïd, dont les films défendent souvent les thèses officielles de Damas. Alep et Homs, les villes devenues fantômes, sont donc des espaces où se déroulent toujours des histoires déchirantes que le cinéma tente de capter. Péniblement encore, puisque l’histoire est toujours en mouvement. En compétition officielle, l’Algérie, pour rappel, sera représentée par le premier long métrage de Yasmine Chouikh, Jusqu’à la fin du temps (projeté lundi 19 mars en avant première algérienne à Alger et qui sera distribué, par l’ONCI, à partir du 26 mars) et par En attendant les hirondelles, de Karim Moussaoui. Les sept remparts de la citadelle, le nouveau long métrage d’Ahmed Rachdi (3 heures), projeté également en avant première, mardi 20 mars, à l’Opéra d’Alger, sera présenté en session spéciale, en présence du réalisateur. Une autre session spéciale sera consacrée au réalisateur tunisien Taïeb Louhichi avec le film La rumeur de l’eau. C’est le dernier long métrage de Taïeb Louhichi, décédé le 21 février 2018.Annaba.

Réussir avec un petit budget

Le Salon national de la micro-activité s’est clôturé mercredi. Cette année, les femmes sont à l’honneur. El Watan Week-end a rencontré ces entrepreneurs. «Cette année, le salon est dédié principalement à la femme rurale dans le but de promou
El Watan - Economie

Réussir avec un petit budget

Le Salon national de la micro-activité s’est clôturé mercredi. Cette année, les femmes sont à l’honneur. El Watan Week-end a rencontré ces entrepreneurs. «Cette année, le salon est dédié principalement à la femme rurale dans le but de promouvoir sa contribution dans la diversification économique et dans le développement socio-économique», assure Achour Benkerouh, chargé de communication de l’ANGEM. Organisé par l’Agence nationale de gestion du micro-crédit en Algérie (ANGEM), le salon vise à promouvoir les produits locaux, réalisés par les femmes rurales exposantes et montrer les expériences réussies des promotrices, financées dans le cadre du dispositif du micro-crédit. Un deal visiblement réussi. En effet, la touche traditionnelle est partout. De la kessra et l’huile, aux objets décoratifs passant par les habits traditionnels et les produits de cosmétiques… Tout est fait main. Leurs projets sont réalisés grâce à deux types de crédits : triangulaire et PMR AMP. Le premier est plafonné à 1 million de dinars. Ce crédit est appelé ainsi car il regroupe la participation de trois parties à des taux différents : la banque (70%),  l’ANGEM (29%) et le 1% qui reste doit être un apport personnel du demandeur de crédit. Le second est plafonné à 100 000 DA. - Katia Boudjighami La quarantaine. Elle est créatrice de savon naturel. L’idée de devenir son propre chef n’est pas nouvelle pour Katia. Cette dernière a toujours été passionnée par ce hobby et a longtemps souhaité en faire son métier et s’installer à son compte. «J’ai longtemps hésité, puis un jour, j’ai décidé de me lancer. La fabrication de produits cosmétiques 100%  naturels et bios est une passion pour moi. Aujourd’hui, je suis fière de dire que mon activité me permet d’exercer ma passion, et d’en vivre en même temps». Afin de devenir auto-entrepreneuse, Katia a bénéficié d’un crédit de 959.332.94 DA. «Cette somme m’a servi pour lancer mon activité et dépasser ainsi un obstacle d’envergeure : l’aspect financier», confie-t-elle. Opérationnelle depuis 2014, la micro-activité de Katia compte parmi les projets ayant bénéficié d’un prêt communément appelé le crédit triangulaire. Ce genre de crédit est accordé aux potentiels entrepreneurs désirant développer leurs activités de production. En termes de chiffres, Katia est optimiste : «J’ai lancé mon activité depuis seulement deux années, et j’ai déjà remboursé presque 50% de mon prêt à la banque». La créatrice avoue être fière de son parcours et compte bien poursuivre sur cette belle lancée : «Grâce aux multiples salons et événements auxquels j’assiste, mon business se porte à merveille. Ces événements sont d’ailleurs une chance inouïe pour accroître notre visibilité auprès de nos potentiels clients», atteste-elle. - Tamazouzt Ben Moussa La trentaine. Elle est native de Béjaïa. Elle est fabricante d’objets de décoration. Des coqs en paille, des cadres, des porte-clefs, des cruches décoratives, des tapis… Tamazouzt confectionne tous ces objets elle-même. Ses tarifs varient entre 1200 DA et 2200 DA. Elle confie : «J’ai toujours été attirée par tout ce qui concerne la décoration, et ce depuis ma plus tendre enfance. Ce que je préfère le plus dans mon métier, c’est que je réalise mes objets moi-même. J’aime tout ce qui est fait main. Aujourd’hui, je vis de ma passion». Pour réaliser son projet, Tamazouzt a bénéficié d’un prêt de type PNR AMP d’un montant de 40.000 DA. «J’ai demandé un si petit prêt car mon projet n’exige pas une somme faramineuse. 40 000 DA est le montant adéquat pour acheter ma matière première», explique-t-elle. Sauf que pour obtenir son budget, Tamazouzt a dû attendre quelques mois. En effet, son projet a d’abord fait l’objet d’une étude de la part de la commission d’admission de l’ANGEM. Cette procédure a duré trois mois pour validation. Suite à cela, l’ANGEM a débloqué son crédit en un mois à peine. Cette dernière se dit satisfaite de son expérience. «Non seulement on nous accorde des crédits mais aussi on est pris en charge par l’agence quand nous sommes appelés a participer a ce salon», assure-t-elle. Aujourd’hui, Tamazouzt souhaite faire du bénéfice. «Les ventes sont timides jusqu’a présent. J’espère en faire plus à l’avenir et voir mon chiffre d’affaires augmenter petit à petit», espère-elle. - La famille Ameziane Fouzi et sa femme Khadidja, de Tizi Ouzou, ont monté leur projet à deux. Leur secteur d’activité : la confection de vanniers. Leurs prix varient entre 900 DA et 1500 DA. Chez eux, ce métier est une question de famille. «La vannerie est un métier familial. Il est exercé de génération en génération et ce, depuis une centaine d’années». Pour la réalisation de leur petite entreprise, le couple a bénéficié d’un crédit de 40.000 DA, accordé par l’ANGEM. «Notre but premier derrière ce prêt n’est pas uniquement pour acheter la matière première mais plutôt la réputation qu’on pourrait se faire grâce au salon. De plus, grâce à ce crédit, on est conviés à participer au Salon de la micro-activité tous les ans. Nous bénéficions d’une prise en charge, ce qui amortit les coûts du transport. Car il faut savoir que le seul transport de la marchandise de ma commune jusqu’à Alger me reviendrait très cher. Un avantage qui n’est pas négligeable pour moi», confie Fouzi. Selon lui, le salon leur a permis de développer leur carnet d’adresses et d’avoir un relationnel plus élargi à l’échelle nationale. Fouzi et Khadidja sont fiers de ce qu’ils ont accompli jusqu’à présent. «Grâce à une toute petite somme, on a pu monter une sorte de mini-entreprise». Pour ce qui est de l’étude de leur dossier, Khadidja avoue que cela a pris 4 mois : «De l’étude jusqu’à l’obtention du crédit, nous n’avons eu que 4 mois d’attente». Aujourd’hui, le couple souhaite qu’il y ait plus de personnes intéressées par ce salon afin qu’il puisse se faire une réputation et pourquoi pas, agrandir son chiffre d’affaires. - Amel Djouhra La trentaine. Elle est propriétaire d’un salon de coiffure et d’esthétique. Enthousiaste, motivée, la jeune fille a décidé de créer son salon de coiffure et d’esthétique, et de devenir sa propre patronne. «J’ai toujours rêvé de créer mon propre salon d’esthétique et ce, depuis mon jeune âge». Le rêve d’Amel s’est aujourd’hui réalisé.  «J’ai bénéficié d’un prêt ANGEM d’une valeur de 1.000. 000 DA. Cela m’a permis d’acquérir le matériel nécessaire pour démarrer mon activité. Depuis la mise en activité de mon salon, j’ai pu jusqu’à ce jour recruter trois personnes, dont une jeune fille, syrienne, professionnelle et compétente», confie-t-elle. Son activité a donc le mérite de générer des postes d’emploi, essentiellement grâce à l’aide de l’Agence nationale de l’emploi, qui travaille en étroite collaboration avec les services de l’ANGEM et autres dispositifs d’aide à la création d’entreprises, à l’instar de l’Ansej et la Cnac. Cependant, le souhait d’Amel ne s’est pas réalisé en un claquement de doigts. En effet, son prêt ne lui a pas été accordé en espèces mais plutôt en matériel. Amel se rappelle des obstacles rencontrés quant à l’octroi de son matériel. Une procédure jugée lon-gue et fatigante. «Alors que je pensais que je pourrais rencontrer des difficultés avec l’ANGEM, j’avais totalement tort De manière générale, je dois avouer que je suis satisfaite du service, et de l’encadrement de l’ANGEM. Mais c’est plutôt au niveau de mon fournisseur que ça bloquait», confie-t-elle. «J’ai rencontré des soucis avec mon fournisseur qui m’a tardivement livré l’ensemble du matériel, indispensable au bon fonctionnement de mon salon, pénalisant grandement l’ensemble de mon activité. Mon attente a duré huit longs mois», se souvient-elle. Amel se dit aujourd’hui satisfaite de son parcours et souhaite développer davantage son activité. «L’un des avantages de bénéficier d’un crédit ANGEM est d’être invité à ce genre de manifestation. Cela nous aide énormément car c’est un coup de pub non négligeable», confie-elle.  

Faderco lance un nouveau produit

La société spécialisée dans la fabrication d'articles d'hygiène corporelle, Faderco, a annoncé, hier à Alger, le lancement d’un nouveau produit de changes infantiles, Bimbies confort, «développé après un important travail de recherche et d’éco
El Watan - Economie

Faderco lance un nouveau produit

La société spécialisée dans la fabrication d'articles d'hygiène corporelle, Faderco, a annoncé, hier à Alger, le lancement d’un nouveau produit de changes infantiles, Bimbies confort, «développé après un important travail de recherche et d’écoute des mamans algériennes». Selon Nazim Mokrani, responsable de la stratégie marketing du groupe, ce nouveau produit est le fruit de «deux années de recherche et d’une étude, étendue sur l’ensemble du territoire national, réalisées avec l’appui de l’institut international TNS auprès de 1600 foyers algériens». Selon le même responsable, le produit de changes est un «produit premium intégrant les dernières évolutions technologiques, comme le mécanisme duo absorb qui garantit une vitesse d’absorption de 23 secondes, ou encore l’utilisation d’un tissu unique super soft pour les couches des nouveau-nés». Testé en Allemagne et certifié Dermatest, il sera fabriqué dans le complexe industriel de pointe de Faderco, situé à Sétif, et couvrira l’ensemble du marché national. Il convient de rappeler que le groupe Faderco est aujourd’hui leader du secteur en Algérie, disposant de quatre pôles industriels et d’une usine de bobines à papier, la plus grande du Maghreb. La marque exporte également son produit vers la Tunisie, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et d’autres pays d’Afrique. En 2017, le groupe a exporté plus de 5000 tonnes de bobines mères de papier vers les pays européens (France, Espagne, Grèce et Irlande).  

L’OPEP discute des nouvelles options de calcul d’impact

Une réunion à huis clos des délégués des pays membres de l’OPEP et leurs alliés a eu lieu, lundi dernier, à Vienne, pour discuter des options à prendre afin de mieux contrôler les cours sur le marché international. Cette réunion, qui précèd
El Watan - Economie

L’OPEP discute des nouvelles options de calcul d’impact

Une réunion à huis clos des délégués des pays membres de l’OPEP et leurs alliés a eu lieu, lundi dernier, à Vienne, pour discuter des options à prendre afin de mieux contrôler les cours sur le marché international. Cette réunion, qui précède celle des ministres membres du comité de suivi de l’accord des pays de l’OPEP et leurs alliés, prévue à Djeddah le 15 avril prochain, a concerné «des discussions sur le changement de la façon de mesurer l’impact de leur décision de réduction de la production». Ainsi se poseront aux pays exportateurs de pétrole signataires de l’accord de réduction de l’offre de pétrole des options pour une meilleure mesure du suivi de l’accord. «Une des options que les délégués de l’OPEP et des pays non membres de l’OPEP ont discuté, lundi à Vienne, est de continuer à mesurer les stocks commerciaux de pétrole dans les économies développées par rapport à la moyenne quinquennale, sans compter les années de stocks élevés», explique la source de Bloomberg. Et d’ajouter : «Une autre option consiste à utiliser une moyenne des stocks de sept ans. Cela déplacerait leur objectif de réduction des stocks à des niveaux normaux plus éloignés de la portée, ce qui pourrait nécessiter une plus longue période de coupes pour l’atteindre.» Bloomberg note que les délégués ont aussi examiné une période de calcul de plus de sept ans. Si le choix final reviendra aux ministres, il est utile de souligner que ces discussions dénotent d’une certaine incertitude sur les tendances du marché, alors que l’accord de réduction de l’offre de pétrole a bien entamé sa deuxième année et certains membres de l’OPEP souhaitent même le prolonger au-delà de fin 2018. Pour l’heure, les signataires de l’accord ont atteint des coupes plus importantes que celles prévues et certains, comme l’Arabie Saoudite, veulent encore dépasser ces seuils, surtout que les prix du pétrole sont confortablement assis au-dessus de 60 dollars. «Lorsque l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, la Russie et ses alliés ont conclu un accord en 2016 pour mettre fin au marasme des prix et rééquilibrer un marché excédentaire, ils ont fixé comme objectif de ramener les stocks pétroliers détenus par les membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) en ligne avec la moyenne quinquennale. Après plus d’une année de frein à l’approvisionnement, ils ont fait des progrès significatifs», explique-t-on. Le pari a été tenu, puisque les stocks ont chuté en février à 44 millions de barils, contre un excédent de 293 millions de barils en janvier 2017, date de départ de l’application des coupes. Les délégués de l’OPEP estiment que le marché «est en voie de rééquilibrer la mesure quinquennale au deuxième ou au troisième trimestre», alors que l’Arabie Saoudite et la Russie se sont prononcées contre. Ces pays estiment la mesure quinquennale erronée et que la nature inégale des données en dehors de l’OCDE rend difficile l’obtention d’une image précise de l’ensemble du marché mondial. Suivre d'autres indicateurs mondiaux que ceux de l’OCDE devient donc une option à discuter. 

L’Afrique crée sa zone de libre-échange

Les dirigeants africains, présents à Kigali (Rwanda) pour le sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA), ont ratifié, hier, l'accord prévoyant l'instauration d'une Zone de libre-échange continentale (Zlec), la plus vaste jamais conçue. Sur les 5
El Watan - Economie

L’Afrique crée sa zone de libre-échange

Les dirigeants africains, présents à Kigali (Rwanda) pour le sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA), ont ratifié, hier, l'accord prévoyant l'instauration d'une Zone de libre-échange continentale (Zlec), la plus vaste jamais conçue. Sur les 55 pays que compte le continent, 44 ont signé le document donnant naissance à cet espace commercial africain «perçu comme essentiel au développement économique de l'Afrique», a annoncé le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki, en conclusion du sommet. Le Nigeria, l'une des premières économies du continent, est le principal pays à s'être abstenu. Le président nigérian, Muhammadu Buhari, avait décidé de ne pas faire le déplacement à Kigali, après avoir accepté de «donner plus de temps aux consultations» dans son pays, où l'accord suscite une certaine opposition. Parmi les autres non-signataires, dont la liste exacte n'a pas été communiquée, on cite notamment l'Erythrée, le Burundi, la Namibie et la Sierra Leone. L’Algérie, représentée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a signé cet accord et se prépare, à travers les services du ministère du Commerce, à lancer une série de consultation avec les opérateurs économiques du pays, en vue d’entamer les négociations bilatérales prévues dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord. L’objectif établi pour une entrée en vigueur de l’accord a été fixé à janvier 2019. Un timing que plusieurs pays jugent trop juste pour accomplir le processus de ratification et régler les questions juridiques en interne, sachant que pour être effectif, l’accord doit être ratifié à l'échelle nationale par les pays signataires. Selon le commissaire de l'UA chargé du Commerce et de l'Industrie, Albert Muchanga, l’Organisation devra organiser un autre sommet en Mauritanie, en juillet prochain, dans l’espoir de convaincre les pays ayant exprimé des réserves. Il est à rappeler qu’en matière d’échanges commerciaux, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectuent avec d’autres pays du continent, loin derrière l’Asie (autour de 50%) et l’Europe (près de 70%). L'UA estime que l'élimination progressive des droits de douane entre membres de la Zlec permettra d'augmenter de 60%, d'ici à 2022, le niveau du commerce intra-africain. Selon une étude de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, «la conclusion et la mise en œuvre fructueuses d’un accord sur la zone de libre-échange, complétées par des efforts visant à améliorer les infrastructures liées au commerce et les procédures douanières, ainsi qu’à réduire les frais de transit et autres coûts des échanges, pourraient entraîner une hausse de 52%, soit environ 35 milliards de dollars, du commerce intra-africain d’ici 2022». La mise en place de la Zone de libre-échange constitue l’un des projets phares de l’Agenda 2063 de l’UA, qui avait tracé une nouvelle vision de développement du continent sur les cinq prochaines décennies en s’appuyant sur une croissance inclusive et un développement durable. D’ici 2063, les pays africains ambitionnent d’être parmi les plus performants, en termes de mesures de la qualité de vie dans le monde, grâce à des stratégies de croissance inclusive, la création d’emplois, l’augmentation de la production agricole, des investissements dans la science, la technologie, la recherche et l’innovation, ainsi que la fourniture de services de base.   

Bouzidi risque de rater le match de coupe

Serein et confiant il y a quelques jours quant à la régularisation de sa situation administrative avec la JS Kabylie, au point de se résigner à signer enfin son contrat faisant de lui officiellement le nouvel entraîneur, bien qu’il exerce depuis près
El Watan - Sports

Bouzidi risque de rater le match de coupe

Serein et confiant il y a quelques jours quant à la régularisation de sa situation administrative avec la JS Kabylie, au point de se résigner à signer enfin son contrat faisant de lui officiellement le nouvel entraîneur, bien qu’il exerce depuis près d’un mois, Youcef Bouzidi risque de déchanter, et pour cause : sa présence ce samedi, sur le banc de touche du stade du 5 Juillet à l’occasion du quart de finale de la coupe d’Algérie face à l’USM Blida, pour coacher les Canaris, semble d’ores et déjà compromise, lui qui n'a toujours pas bénéficié de la fameuse licence l’autorisant à coacher en match officiel. En effet, à en croire une source au sein de la direction kabyle, la procédure de qualification de Bouzidi buterait sur des lenteurs bureaucratiques, ce qui fait que le coach risque de patienter et même de rater pour la seconde fois son baptême du feu à la tête de la barre technique des Canaris, après avoir été privé du match USMH-JSK en championnat, disputé il y a deux semaines. Dans les faits, et bien que la chambre de résolution des litiges (CRL) ait donné gain de cause à la direction de la JSK dans son conflit avec l’ex-entraîneur Noureddine Saadi, avec la résiliation automatique du contrat de ce dernier, la direction technique nationale (DTN) que dirige Rabah Saadane refuse toujours de délivrer une licence au nouvel entraîneur, Youcef Bouzidi. La cause ? La direction de la JSK doit notifier la décision de la CRL certifiée et signée, pour que la DTN donne suite. Le hic, c’est que ladite décision, qui a été bel et bien rendue et transcrite, attend depuis près d’une semaine d’être signée et certifiée par le président de la CRL. Le secrétariat de la CRL a d’ailleurs bien expliqué la situation aux responsables de la JSK, qui n’arrivent pas à comprendre comment le responsable de la structure dépendant de la FAF n’a toujours pas apposé une simple signature sur une décision transcrite et prête, malgré le caractère urgent mentionné par la direction des Canaris, dans cette plainte contre Saadi. Un retard dans la signature d’une décision, prise et transcrite depuis des jours, qui bloque donc un Bouzidi qui risque de louper un second match de suite. Pis encore, au moment où nous mettons sous presse, les dirigeants de la JSK ne cessaient de faire des allers-retours entre le CTN de Sidi Moussa, où siège la DTN, et la LFP sise à Belouizdad, tout en restant en contact avec le secrétariat de la CRL, dans une course contre la montre pour trouver une solution, d’autant plus que le mercredi (hier, ndlr) est le seul jour de réception de la semaine au niveau de la DTN.

L’ES Sétif et le MC Alger dans le même groupe

La CAF a procédé hier, à l’hôtel Ritz Carlton au Caire, au tirage au sort de la phase des poules de la Ligue des champions et les matchs barrages de la Coupe de la CAF, en présence de trois anciennes légendes du football africain : l’Egyptien Haze
El Watan - Sports

L’ES Sétif et le MC Alger dans le même groupe

La CAF a procédé hier, à l’hôtel Ritz Carlton au Caire, au tirage au sort de la phase des poules de la Ligue des champions et les matchs barrages de la Coupe de la CAF, en présence de trois anciennes légendes du football africain : l’Egyptien Hazem Emam, le Sud-Africain Mark Fish et l’Angolais Gilberto. Les 16 équipes qualifiées en Ligue des champions ont été initialement réparties en quatre groupes de quatre, en fonction de leurs performances dans les cinq dernières éditions des compétitions interclubs. C’est ainsi que l’ESS a été versée dans le pot 2 et le MCA dans le pot 3. Le hasard a fait que les deux équipes algériennes tombent dans le même groupe (2) avec TP Mazembe (RD Congo) et Difaâ El Jadida (Maroc). Selon le calendrier établi par la CAF, l’ESS se déplacera en RDC pour y affronter le TP Mazembe lors de la première journée, prévue les 5, 6 et 7 mai, alors que le MCA recevra l’équipe marocaine Difaâ El Jadida. Les deux représentants algériens vont s’affronter au stade du 8 Mai 1945 lors de la deuxième journée, prévue les 15, 16 et 17 mai. La compétition observera un arrêt pendant le Mondial 2018 et reprendra au mois de juillet avec deux journées (les 17 et 18, puis 27, 28 et 29 juillet), puis deux autres journées au mois d’août (17 et 18, puis 28 et 29 août). En revanche, pour la Coupe de la CAF, les 32 équipes ont été réparties en quatre groupes. Les deux premiers pots (A et B, composés de quatre équipes chacun) sont constitués des meilleures équipes éliminées de la Ligue des champions et les meilleures qualifiées de la Coupe de la CAF. Les deux autres groupes de 12 équipes chacun sont composés des équipes éliminées de la Ligue des champions et celles qualifiées en Coupe de la CAF. L’USMA dans le pot B a hérité de l’équipe du Nigeria Plateau United, tandis que le CRB dans le pot D est tombé sur l’équipe ivoirienne ASEC Mimosa, équipe qu'il avait déjà affrontée au début des années 2000. Les deux représentants algériens en Coupe de la CAF auront l’avantage de disputer le match aller à l’extérieur (6, 7 et 8 avril) avant de recevoir leurs adversaires au retour (16 et 18 avril). Et c’est valable pour toutes les autres équipes afin de déterminer les 16 équipes qualifiées à la phase de poules. Ligue des champions Groupe A : Al Ahly (Egypte), Township Rollers (Botswana), KCCA (Ouganda), Espérance (Tunisie) Groupe B : TP Mazembe (RDC), Difaâ El Jadida (Maroc), MCA et ESS (Algérie) Groupe C : WAC (Maroc), Horoya (Guinée), AS Togo-Port (Togo), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) Groupe D : Etoile du Sahel (Tunisie), Zesco (Zambie), Mbabane Swallows (Swaziland), Primero de Agosto (Angola).

Les Verts à la recherche de leur jeu perdu

La sélection nationale de football renouera avec la compétition ce soir, à partir de 18h, en affrontant la Tanzanie en match amical de préparation en prévision des éliminatoires de la CAN-2019, qui reprendront cet été. Non concernée par le Mondia
El Watan - Sports

Les Verts à la recherche de leur jeu perdu

La sélection nationale de football renouera avec la compétition ce soir, à partir de 18h, en affrontant la Tanzanie en match amical de préparation en prévision des éliminatoires de la CAN-2019, qui reprendront cet été. Non concernée par le Mondial russe après son élimination l’été dernier, suivie par un changement du staff technique national, la multiplication des matchs amicaux se présente comme une aubaine pour le successeur de Lucas Alcaraz, en l’occurrence Rabah Madjer, et son staff afin de bien cerner les Verts, dans l’espoir de monter un nouveau groupe pour redonner à l'équipe son lustre perdu ces deux dernières années. Ce sera d’ailleurs l’un des objectifs recherchés à l’occasion de cette première joute amicale de ce regroupement, où il sera question pour Madjer et ses capés de convaincre leurs fans, surtout ceux de la capitale, et les habitués du temple olympique du 5 Juillet, très exigeants sur le plan technique et du beau jeu. La dernière sortie des Verts dans le temple olympique, en novembre dernier, face à la Centrafrique n’a pas été une totale réussite, malgré la large victoire (3-0). Elle n’a pas convaincu aussi bien les supporters que les spécialistes en passant par les médias, notamment sur le plan du jeu. L’occasion est donc propice pour Rabah Madjer, pour sa troisième sortie à la tête des Verts pour son come-back, d’y remédier, puisque l’objectif, comme d’ailleurs signalé par la plupart des convoqués, est de faire retrouver à l’EN le beau jeu qui était le sien sous l’ère Halilhodzic et Gourcuff. Un objectif qui ne sera pas aisé à atteindre par Rabah Madjer et son staff, du moins dans l’immédiat, et pour cause : déjà que le club Algérie a perdu sa hargne et surtout sa confiance en soi, après la débâcle de la CAN-2017 au Gabon et celle des éliminatoires pour le Mondial russe, la mission sera encore plus délicate avec la décision de Madjer de remanier la composante des Verts, en écartant plusieurs cadres, à l’image des M’bolhi, Feghouli, Ghezzal et Boudebouz, en passant par certains jeunes prometteurs comme Ounas et Benzia, pour les remplacer par des joueurs du cru. Ils sont d’ailleurs 11 sur les 24 convoqués pour ce stage et les deux matchs amicaux de cette fin de mois. Un remaniement de l'effectif qui se traduira automatiquement par le changement de visage des Verts sur le terrain, et qui obligera Madjer et ses capés à travailler dur et à multiplier les sorties pour arriver à reconstruire une équipe homogène et percutante. Un travail qui commencera avec cette première joute amicale face à la Tanzanie, qui verra plusieurs éléments faire leur baptême du feu, et d’autres bénéficier d’un nouveau statut, celui de titulaire. Un effectif qui sera quasiment au complet et apte à disputer cette première rencontre, exception faite de Brahimi, blessé, et Slimani, ménagé, qui devraient patienter jusqu’au déplacement à Graz en Autriche, et la confrontation de mardi prochain face à l’Iran, un mondialiste, pour reprendre du service.

Les vraies fleurs de Mohamed Aouane ne fanent pas

On le surnomme «le prince des poètes». Une appellation qui lui été décernée par ses milliers de fans sur les réseaux sociaux. Lui, c’est Mohamed Aouane dit Slimane. Il est tout simplement poète. Les vraies fleurs ne fanent pas, un recueil de po
El Watan - Culture

Les vraies fleurs de Mohamed Aouane ne fanent pas

On le surnomme «le prince des poètes». Une appellation qui lui été décernée par ses milliers de fans sur les réseaux sociaux. Lui, c’est Mohamed Aouane dit Slimane. Il est tout simplement poète. Les vraies fleurs ne fanent pas, un recueil de poésie sorti dernièrement des éditions La pensée et dédié exclusivement à la poésie sentimentale. Il écrit des poèmes courts. L’enfant d’El Esnam, dans la région de Bechloul, est aussi un membre très actif du mouvement associatif. Après l’indépendance, il était membre de l’association dite Jeunesse du Front de libération nationale. Pour Mohamed Aouane, la poésie est un moyen d’«extérioriser et manifester ses sentiments». Ce registre poétique lui permet d’exprimer l’authenticité de sa sensibilité et surtout de ses émotions. Slimane, qui avait déjà publié dans un passé récent un recueil intitulé le Rêve, travaille déjà sur d’autres chantiers. «Je travaille sur quatre recueils qui vont sortir prochainement», nous a-t-il indiqué. Selon de nombreux lecteurs, fans de Mohamed Aouane, la première collection, le Rêve, a connu un succès.   

Analyse de l’infidélité

Narimane Chentouf-Yakhlaf vient d’éditer aux éditions Necib son roman Les Foulées troubles. Il s’agit un récit qui retrace le destin de plusieurs femmes confrontées à un moment de leur vie à la trahison et à l’infidélité de leurs conjoints
El Watan - Culture

Analyse de l’infidélité

Narimane Chentouf-Yakhlaf vient d’éditer aux éditions Necib son roman Les Foulées troubles. Il s’agit un récit qui retrace le destin de plusieurs femmes confrontées à un moment de leur vie à la trahison et à l’infidélité de leurs conjoints. A travers le personnage principal de ce roman, l’auteure nous décrit le quotidien d’une mathématicienne chercheuse promise à un avenir radieux. Entre les laboratoires de recherche qui la prédestinent à un avenir radieux et ses chiffres analyses et voyages. La réussite professionnelle de cette femme n’est qu’une partie du portait de la  femme sensible qu’elle est. L’auteure nous propose plusieurs récits, dont les personnages sont liés.   L’histoire peut se lire comme un décryptage des tracasseries qui minent les relations dans le couple, entre amis, entre parents et enfants ...   C’est une leçon sur la vie que la narratrice tire de chaque revirement de situation et de chaque rebondissement. «Une véritable offrande dédiée au plaisir du texte» Présenté en plusieurs parties, le roman nous propose certes l’histoire d’une mathématicienne qui sera confrontée à l’infidélité de son compagnon, mais le récit aborde aussi les destins d’autres personnages frappés par le même mal. Les tentations de la vengeance, les souvenirs d’enfance, le coup de foudre et les sentiments contradictoires qui hantent les personnages sont racontés avec une précision digne d’une psychanalyste. L’éditeur de ce premier  livre  publié de Narimane  Chentouf-Yakhlaf le présente comme «une véritable offrande  dédiée au plaisir du texte. Elle nous embarque dans un créneau de la vie sociale et psychologique, avec un regard d’une extraordinaire sensibilité soutenu par une intelligence littéraire très fertile».   Les Foulées troubles /Narimane Chentouf Roman (2018-03-21) Editions Necib 286 pages

Nouvel ouvrage en tamazight

 Tafghulit est le titre du deuxième album de caricatures en tamazight que vient d’éditer Kamel Bentaha aux éditions Asirem. Dans cet ouvrage, vendu à 500 DA l’exemplaire et préfacé par Fahim Messaoudene, l’artiste-bédéiste, natif de Cheurfa
El Watan - Culture

Nouvel ouvrage en tamazight

 Tafghulit est le titre du deuxième album de caricatures en tamazight que vient d’éditer Kamel Bentaha aux éditions Asirem. Dans cet ouvrage, vendu à 500 DA l’exemplaire et préfacé par Fahim Messaoudene, l’artiste-bédéiste, natif de Cheurfa, dans la commune d’Azazga, (Tizi Ouzou), porte son regard sur la société algérienne, décortiquant divers thèmes qui nous renvoient avec humour aux comportements du citoyen, les relations conjugales, le code de la famille, la politique, l’intégrisme et autres planches croustillantes en couleurs légendées dans sa langue maternelle. Le choix n’est pas fortuit pour l’auteur, qui milite pour le développement du tamazight dans tous ses aspects. «C’est pour l’enrichir, d’autant plus qu’il est devenu langue nationale et officielle. Pour le faire vivre, nous devons le travailler, produire davantage afin d’étoffer  la bibliothèque de la langue amazighe.  Je me fais un devoir de donner la priorité à ma culture avant toute autre», nous dit Kamel Bentaha, dont la bande dessinée (BD) Azzi akked Azzul (Le rouge-gorge et le protégé de sa mère), une histoire pour les enfants, avait décroché le premier prix du Jeune talent au Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA) en 2016. Un bonheur pour les «kids» Selon lui, l’histoire est mieux assimilée par les chérubins quand elle est racontée dans leur langue maternelle. «L’enfant s’y retrouve facilement et le message arrive à la première lecture, car il découvre dans la BD en tamazight ce qu’il vit, sa société, son environnement. C’est également une façon de lui faire aimer sa langue et sa patrie», ajoute le jeune artiste, en évoquant ses œuvres. Autodidacte, Kamel Bentaha a débuté dans cet art au journal Le Pays (Tamurt), premier hebdomadaire ayant introduit le tamazight dans ses colonnes dans les années 1990. Il collabore également au journal Les nouvelles confidences, le magazine pour enfants Nanou, avant de se lancer dans l’édition, avec Amicalement vôtre (2013), Akejmamar et deux  BD en arabe pour des campagnes de sensibilisation à la demande de la DJS et de l’Algérienne des eaux. En projet, une BD en tamazight intitulée Ouchen dumekssa (Le chacal et le berger), en collaboration avec le chanteur Zayen.

Le tirage au sort aujourd’hui au Caire

Les quatre clubs algériens engagés dans les Coupes d'Afrique ont tous passé l’écueil du premier tour avec brio. L'ESS et le MCA, représentants algériens en Ligue des champions, ont accédé à la phase de poules après leur succès, respectivement
El Watan - Sports

Le tirage au sort aujourd’hui au Caire

Les quatre clubs algériens engagés dans les Coupes d'Afrique ont tous passé l’écueil du premier tour avec brio. L'ESS et le MCA, représentants algériens en Ligue des champions, ont accédé à la phase de poules après leur succès, respectivement face aux Aduana Stars du Ghana (4-0) et au MFM du Nigeria sur le score de 6 à 0. L’ES Sétif, vainqueur de l’édition 2014, retrouve ainsi la phase de poules deux ans après l’avoir quittée suite à sa disqualification après les incidents ayant émaillé le match qui l’avait opposé à Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), futur vainqueur de la Ligue des champions. En plus de la disqualification, l’ESS a écopé de deux matches de suspension à huis clos, purgés lors des deux premiers tours. Ainsi, la bande à Benchikha retrouvera son public dès la phase de poules qui aura lieu début mai. En effet, la CAF a arrêté les dates des deux premières journées de la phase de poules qui auront lieu les 4-6 et 15-16 mai avant une pause jusqu'au 27 juillet en raison du déroulement de la Coupe du monde 2018 en Russie. Le MCA, pour sa part, retrouve la phase de poules de cette prestigieuse compétition sept ans après. A la lumière de la prestation fournie lors des deux premiers tours, le doyen des clubs algériens se présente comme l’un des favoris de cette édition. Les deux autres clubs algériens, l’USMA et le CRB, engagés en Coupe de la CAF, se sont qualifiés aux matches barrages avant les poules. Le CRB qui avait battu Nkana FC 3 à 0 à l’aller s’est incliné samedi petitement (1-0) en match retour, tandis que l’USMA qui avait remporté le match à l’aller face à l’équipe congolaise de l'AS Maniema Union, a été tenue en échec au retour à domicile, dimanche soir, sur le score de 1 à 1). L’équipe de Soustara s’est qualifiée donc à la faveur de la différence de buts (le but inscrit à l’extérieur en vaut deux en cas d’égalité, ndlr). Le tirage au sort des deux compétitions aura lieu aujourd’hui, au siège de la CAF. Les deux équipes algériennes disputeront les matches barrages contre des équipes éliminées de la Ligue des champions. Les matchs aller auront lieu les 6-8 avril et le retour les 17-18 avril. 

Rabah Madjer explique ses choix

Le sélectionneur national, Rabah Madjer, et comme prévu, n’animera pas de conférence de presse à la veille des deux confrontations amicales, que la sélection disputera le 22 et le 27 de ce mois, respectivement face à la Tanzanie (stade du 5 Juillet) e
El Watan - Sports

Rabah Madjer explique ses choix

Le sélectionneur national, Rabah Madjer, et comme prévu, n’animera pas de conférence de presse à la veille des deux confrontations amicales, que la sélection disputera le 22 et le 27 de ce mois, respectivement face à la Tanzanie (stade du 5 Juillet) et l’Iran (Graz –Autriche). Rabah Madjer a préféré expliquer ses choix sur la liste des 24 joueurs convoqués pour le stage des Verts, qui a débuté Lundi dernier, à travers une vidéo diffusée le soir même, sur le site officiel de la FAF. D’emblée Rabah Madjer mettra en exergue la présence de l’ensemble des convoqués et l’ambiance qui régne au premier jour du stage. «L'ensemble des 24 joueurs convoqués ont tous répondu présent lors du premier jour du stage, où il règne une ambiance bon enfant au sein du groupe», avant de s’attaquer au choix des joueurs, surtout que la liste en question, rendue publique mercredi dernier a été largement commentée, pour ne pas dire critiquée. Il dira à ce propos : «En concertation avec les deux autres membres du staff technique, je pense que nous avons établi une liste de joueurs étudiée avec une doublure dans chaque poste»,. Et de commenter : «Beaucoup a été dit sur cette liste, et moi je dis qu’elle a été bien étudiée, non seulement pour les matchs face à la Tanzanie et l’Iran, mais pour les matchs qui suivront». Madjer mettra l’accent d’ailleurs sur la convocation de Chaouchi qu’il considère «comme l’un des meilleurs d’Afrique», tout en insistant qu’il a bel et bien pris des doublures à chaque poste. «Côté droit Mellali et Ferhat. Sur la gauche on a Benmoussa et Soudani. En défense tout le monde a sa doublure. Idem pour les autres postes, au milieu, en attaque et en pointe», estime le sélectionneur national et de lâcher : «Je respecte les avis de tout le monde et c’est tout à fait normal que des gens veulent voir d’autres joueurs. Mais avec tous mes respects, la décision revient au staff technique ». Une réponse de Madjer aux critiques, qu’il adresse donc, sans qu’il puisse en débattre avec les médias, comme le veulent la tradition et l’éthique.

Get more results via ClueGoal