Algeria



L’OPEP vise un accord à long terme

Durant l'année 2016, les cours du brut ne dépassaient pas 30 dollars. Aujourd’hui, et grâce au respect dudit accord, le baril flirte souvent avec la barre des 70 dollars. Satisfaits des résultats de l’application de l’accord de limitation de l’
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L’OPEP vise un accord à long terme

Durant l'année 2016, les cours du brut ne dépassaient pas 30 dollars. Aujourd’hui, et grâce au respect dudit accord, le baril flirte souvent avec la barre des 70 dollars. Satisfaits des résultats de l’application de l’accord de limitation de l’offre du pétrole sur le marché, les pays membres de l’OPEP espèrent arriver à établir un accord à long terme avec leurs partenaires non OPEP et à leur tête la Russie. La mise en œuvre de cet accord depuis janvier 2017, et renouvelé à deux reprises, a permis aux pays producteurs d’échapper à une chute vertigineuse des prix et à maintenir des cours acceptables sur un marché de plus en plus sensible à la hausse de la production américaine. Garder un contrôle sur les prix et faire face à l’abondante offre américaine sont les objectifs du cartel (14 membres) et ses partenaires (dix pays exportateurs hors OPEP) qui ont su appliquer avec rigueur la réduction de leur production. «L’OPEP cherche à parvenir avant la fin 2018 à un accord sur une coopération à long terme avec les pays non membres du cartel. Les Emirats arabes unis souhaitent l’élaboration d'''un projet de charte'' dans ce sens d’ici la fin de l’année en cours», a souligné jeudi Souhail Al Mazrouei, ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, dont le pays préside actuellement l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Avant lui, son voisin, l’Arabie Saoudite, avait aussi appelé, à la fin janvier dernier, à une coopération à long terme au-delà de 2018. Galvanisé par les prix affichés sur le marché, un tel projet ne pourrait que satisfaire les pays signataires de l’accord de décembre 2016. Durant cette année-là, pour rappel, les cours du brut ne dépassaient pas 30 dollars. Aujourd’hui, et grâce au respect dudit accord, le baril flirte souvent avec la barre des 70 dollars. Hier sur l’InterContinental Exchange de Londres, le brent de la mer du Nord pour livraison en avril s’affichait à 64,47 dollars le baril. Du côté de Moscou, la stabilité positive des prix sur le marché n’est pas pour déplaire. Le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, prédit même que les cours oscilleront, durant l’année 2018, entre 50 et 70 dollars. Même s’il ne réagit pas encore aux appels de l’OPEP pour un accord à long terme, A. Novak a annoncé toutefois que toutes les compagnies pétrolières russes ont exprimé leur intention de continuer à respecter l’actuel accord OPEP-non OPEP sur la baisse de la production. Ainsi, la Russie continuera d’honorer son engagement de diminuer sa production à hauteur de 300 000 barils par jour. L’accord en question, qui établit une baisse de 1,8 million de barils par jour, avait, rappelons-le, été prolongé en novembre dernier pour être appliqué jusqu’à la fin de l’année 2018. Notons que l’annonce d’une production record américaine a jeté un froid sur les prix qui ont subi un léger recul la semaine dernière. La volonté de prolonger l’accord de limitation de la production au-delà de l’année en cours a fait réagir le marché positivement durant le week-end. «La faiblesse du dollar a permis au pétrole de remonter, mais il faut également noter que les informations sur des discussions entre la Russie et l’OPEP pour contrôler le marché à long terme soutiennent les cours», estime l’analyste Jameel Ahmad. Pendant que les négociations se tiennent, la production américaine ne se donne pas de limite et menace de peser fortement sur le marché. L’OPEP arrivera-t-elle à convaincre la Russie et ses neuf autres partenaires de la nécessité d’un accord à long terme ?  

L’Exécutif impose de nouvelles conditions

Les conditions ont trait au statut des sociétés concernées par cette activité, aux infrastructures dont elles disposent, aux moyens de transport utilisés, au contrôle nécessaire des marchandises et aux documents administratifs préalablement exigés.
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L’Exécutif impose de nouvelles conditions

Les conditions ont trait au statut des sociétés concernées par cette activité, aux infrastructures dont elles disposent, aux moyens de transport utilisés, au contrôle nécessaire des marchandises et aux documents administratifs préalablement exigés. Au Journal officiel n°6 ont été publiées les nouvelles conditions exigées pour l'exercice des activités d'importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l'état. Ces conditions ont trait au statut des sociétés concernées par cette activité, aux infrastructures dont elles disposent, aux moyens de transport utilisés, au contrôle nécessaire des marchandises et aux documents administratifs préalablement exigés. Ainsi, le décret exécutif 18-51 du 30 janvier 2018, modifiant et complétant le décret exécutif 05-458 du 30 novembre 2005, stipule que les activités d'importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l'état, ne sont exercées que par des sociétés commerciales de droit algérien soumises à l’obligation du contrôle du commissaire aux comptes. Selon ce nouveau décret, les sociétés commerciales concernées sont tenues, dans le cadre de l'exercice de leurs activités, de disposer d'infrastructures de stockage et de distribution appropriées, aménagées en fonction de la nature, du volume et des nécessitées de stockage et de protection des marchandises, objet de leurs activités, et facilement contrôlables par les services habilités. Ces infrastructures ne doivent être utilisées que pour les opérations liées aux activités d'importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l'état appartenant aux sociétés commerciales concernées, précise encore le même décret. Aussi, les sociétés commerciales sont tenues d'utiliser des moyens de transport adaptés aux spécificités de leurs activités et de prendre les mesures nécessaires pour le contrôle de la conformité du produit importé préalablement à son admission sur le territoire national, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. Les sociétés commerciales concernées doivent se faire délivrer par les services du ministère du Commerce, préalablement à l'exercice de l'activité, un certificat d'une durée de deux ans, renouvelable, attestant du respect des conditions prévues par le décret en question. Le décret indique en outre que «les modalités d'application, par activité, des dispositions du décret seront déterminées, en tant que de besoin, par arrêté conjoint du ministre chargé du Commerce et du ou des ministre(s) concerné(s)». Il est précisé, enfin, que les sociétés commerciales concernées «sont tenues de se conformer aux dispositions de ce décret dans un délai de six mois, à compter de la date de sa publication. Passé ce délai, les extraits du registre du commerce non conformes à ces dispositions deviennent sans effet». Il y a quelques jours, le ministère du Commerce a appelé, dans un communiqué publié sur son site web, l’ensemble des opérateurs économiques pratiquant des activités d'importation pour la revente en l'état, à renouveler leur registre du commerce avant le 13 juin 2018, précisant que tout registre du commerce non renouvelé avant cette échéance est sans effet et n’ouvre plus droit à son titulaire d’exercer ses activités, notamment celle de l’importation.  

Usine Peugeot : Lancement des travaux en avril

Les travaux de réalisation de l’usine de montage automobile de marque Peugeot seront lancés en avril prochain dans la région d’El Hamoul, dans la commune d’El Kerma (Oran), a-t-on appris hier de la direction de wilaya de l’industrie et des mines.
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Usine Peugeot : Lancement des travaux en avril

Les travaux de réalisation de l’usine de montage automobile de marque Peugeot seront lancés en avril prochain dans la région d’El Hamoul, dans la commune d’El Kerma (Oran), a-t-on appris hier de la direction de wilaya de l’industrie et des mines. Le chargé des investissements au niveau de cette direction, Othmane Mohamed, a indiqué à l’APS que ces travaux seront lancés directement après l’accomplissement des procédures techniques et l’achèvement de l’étude géotechnique du terrain choisi et s’étalant sur une superficie de 120 ha à El Hamoul, dans la commune d’El Kerma. Une grande partie de cette assiette foncière sera destinée à la réalisation de l’usine de montage automobile de marque Peugeot et le reste sera réservé aux entreprises de sous-traitance activant dans le domaine de la pièce de rechange. Le site d’El Hamoul a été retenu eu égard à sa position jugée stratégique, puisque située à proximité de deux routes nationales, les RN4 et 108, et la voie ferrée reliant Oued Tlelat (Oran), Sidi Bel Abbès, Tlemcen et Alger et non loin de l’autoroute Est-Ouest. Le raccordement aux différents réseaux de voirie (eau potable, assainissement, gaz, électricité) sera directement effectué parallèlement au lancement des travaux de terrassement du terrain devant abriter cette usine, a ajouté Othmane Mohamed. L’usine de montage de véhicules Peugeot, qui contribuera à la création de 1000 emplois directs et des milliers de postes indirects, devra entrer en service le premier trimestre de 2019, a fait savoir le chargé des investissements à la direction de l’industrie et des mines. Pour rappel, un protocole d’accord a été signé en novembre dernier concernant la création de la société Peugeot Citroën de production en Algérie avec un investissement de 100 millions d’euros. Le capital de la société est réparti selon la règle 51/49, soit 20% pour l’entreprise nationale de production de véhicules industriels, PMO de Constantine, 15,5% au groupe Condor, 15,5% à l’opérateur pharmaceutique Palpa Pro pour le côté algérien et 49% pour le groupe PSA français. La capacité globale de l’usine devra atteindre 75 000 véhicules par an, avec un taux d’intégration de 40%. Le contrat de ce projet stipule la création d’une académie PSA en Algérie devant permettre à la main-d’œuvre algérienne de développer des compétences en matière de montage automobile et de son industrie au profit de la société Peugeot-Citroën de production en Algérie.  

Pétrole : L’Arabie Saoudite veut réduire sa production

Dans une conjoncture marquée, ces derniers jours, par le recul des prix du pétrole sur les marchés internationaux, l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, vient d’annoncer son intention de réduire la production et les exportations
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Pétrole : L’Arabie Saoudite veut réduire sa production

Dans une conjoncture marquée, ces derniers jours, par le recul des prix du pétrole sur les marchés internationaux, l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, vient d’annoncer son intention de réduire la production et les exportations de pétrole dès le mois prochain, afin de diminuer les stocks excédentaires qui ont pesé sur les prix du brut. Hier, un porte-parole du ministère de l’Energie a indiqué que «l’Arabie Saoudite reste concentrée sur la réduction des stocks excédentaires de pétrole», précisant que la volatilité des marchés «est une préoccupation commune des producteurs et des consommateurs, et le royaume s’est engagé à atténuer cette volatilité et à en réduire les effets négatifs». C’est la raison pour laquelle le royaume a décidé de réduire la production de la Saudi Aramco de 100 000 barils par jour (bj), par rapport à son niveau de février, tandis que les exportations resteront inférieures à sept millions de barils par jour (mbj). S’agissant de la coopération entre les membres de l’Opep et non Opep, le ministre saoudien de l’Energie, Khalid Al Falih, a estimé que cette coopération devrait pouvoir stabiliser les marchés pétroliers. «Notre degré élevé de coopération et de coordination continuera d’apporter les résultats escomptés», a affirmé le ministre. A ce propos, l’Opep a relevé, dans son rapport mensuel lundi dernier, sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2018 en raison de la bonne conjoncture économique à travers le monde, ce qui devrait favoriser les efforts de rééquilibrage du marché entrepris par l’organisation à travers la réduction de son offre. «Le développement sain et constant de l’activité économique dans de grands centres de demande mondiale de pétrole a été le principal moteur de la solide croissance de la demande de pétrole», estime l’Opep. Toutefois, celle-ci s’attend à ce que le marché ne revienne à l’équilibre que vers la fin de l’année, le redressement des cours incitant d’autres producteurs, en particulier les Etats-Unis, à augmenter leurs pompages. Pour sa part, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’est montrée moins optimiste quant à un retour rapide à un rééquilibrage du marché, en raison d’une progression plus importante de l’offre par rapport à la demande, mettant en cause, principalement, la production pétrolière américaine. Selon l’AIE, la production des Etats-Unis pourrait à elle seule égaler la hausse de la demande mondiale cette année. Le rapport souligne qu’«après avoir considérablement réduit les coûts de production», les producteurs américains sont parvenus à enclencher une dynamique de production «extraordinaire» de sorte qu’en 2018, leur produit «pourrait égaler la hausse de la demande mondiale». Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les entreprises pétrolières américaines ont bien profité de la remontée des prix enregistrée ces deux dernières années. Mais en même temps, ces dernières ont intensifié leur production pour atteindre des niveaux colossaux. L’AIE l’a d’ailleurs mis en exergue dans son rapport. Dans le document il est écrit que les marchés commencent à émettre des inquiétudes.

Sonatrach met fin à ses litiges avec Saipem

Tous les différends «ont été réglés en contrepartie d’une indemnisation de 150 à 200 millions de dollars» que Saipem devra verser à Sonatrach. Le groupe Sonatrach et l’italien Saipem ont officiellement mis fin, à l’amiable, à tous les lit
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Sonatrach met fin à ses litiges avec Saipem

Tous les différends «ont été réglés en contrepartie d’une indemnisation de 150 à 200 millions de dollars» que Saipem devra verser à Sonatrach. Le groupe Sonatrach et l’italien Saipem ont officiellement mis fin, à l’amiable, à tous les litiges qui étaient au niveau du Tribunal d’arbitrage international depuis 2015. En plus d’un accord global concernant tous les points de litige entre les deux groupes, quatre gros différends — ayant trait à deux contrats relatifs à l’amont, un contrat dans l’aval et un contrat dans le transport — ont fait l’objet d’un accord d’entente signé hier, au siège de la compagnie nationale, en présence des PDG des deux groupes, Abdelmoumen Ould Kaddour et Stefano Cao. En marge de la signature, le PDG de Sonatrach a souligné qu’après près d’une année de négociations — entamées en mai 2017 —, tous les différends «ont été réglés en contrepartie d’une indemnisation de 150 à 200 millions de dollars» que Saipem devra verser à Sonatrach. Lors de la signature de l’accord, le PDG de Saipem — nommé à la tête du groupe italien en 2015 — a notamment fait part de son «émotion», qualifiant la signature de «grand jour pour Saipem». Stefano Cao a aussi exprimé sa satisfaction personnelle : «Aujourd’hui c’est un grand jour pour Saipem, mais aussi un grand jour pour moi. J’ai commencé mon histoire professionnelle en Algérie, j’étais le chef de projet lors de la pose de la première pierre du gazoduc Transmed, reliant l’Algérie à l’Italie, via la Tunisie ; pour amener le gaz algérien vers l’Italie, c’était en 1979. Alors dès que j’ai été désigné à Saipem en 2015, c’était un grand chagrin pour le groupe, et aussi pour moi, de voir qu’on n’avait pas d’opportunité commerciale et pas de relation en Algérie. Je me suis donné comme grand objectif de régler les litiges survenus avec Saipem avant ma venue.» Le PDG de Saipem a qualifié l’accord signé avec Sonatrach, après de longues négociations, d’«historique pour Saipem, qui va s’ouvrir des opportunités en Algérie pour les années à venir». Pour Stefano Cao, «c’est une grande histoire qui commence». Des perspectives de partenariat dans l’offshore Pour sa part, le PDG de Sonatrach a souligné que l’accord signé avec Saipem permettra d’«enterrer une vieille histoire qui traîne et qui nous a empoisonné la vie à nous tous (…). C’est une pierre tombale qu’on va mettre sur ce passé, car on veut regarder vers le futur et voir ce qu’on va faire ensemble». Abdelmoumen Ould Kaddour a ajouté que le contrat signé représente «le dernier gros litige avec Saipem» et a rappelé qu’à sa nomination à la tête de Sonatrach, «il y a dix mois», il avait annoncé que «l’un des objectifs fondamentaux est de régler tous les litiges que nous avons avec nos partenaires, pour une simple raison, c’est que nous avons besoin de nos partenaires pour pouvoir nous développer et Saipem est un partenaire important». Et d’ajouter : «Il y a énormément de choses que nous allons faire ensemble. Saipem est un spécialiste de l’offshore et Sonatrach étudie actuellement — avec ENI et Total — les opportunités en offshore dans des prospections à l’est et à l’ouest du pays, et j’espère qu’avant la fin de l’année, on pourra forer en offshore avec Saipem.» A propos des litiges encore en suspens avec d’autres partenaires, M. Ould Kaddour explique qu’«il en reste quelques-uns» mais «sans grande importance», car impliquant «de petites compagnies quasiment inconnues». Selon le communiqué diffusé à la fin de la cérémonie de signature, Sonatrach et Saipem ont décidé de régler leurs différends pour mettre un terme aux procédures en cours, concernant le contrat pour la réalisation d’une usine de liquéfaction de gaz à Arzew (le train GL3Z), le contrat de réalisation de trois trains de GPL, une unité de séparation d’huile (LDHP), ainsi que des installations de production de condensât à Hassi Messaoud. L’accord concerne aussi un contrat de réalisation de l’oléoduc GPL LZ2 24 (ligne et station) à Hassi R’mel et le contrat de réalisation d’une unité de production gazière et pétrolière sur le champ Menzel Ledjmet, pour le compte de l’association Sonatrach/et le canadien First Calagary Petroleum (FCP). Il est à rappeler que l’italien Saipem a été condamné, en décembre 2017, par la Cour internationale d’arbitrage à verser 135 millions de dollars à Sonatrach. Une compensation pour une négligence grave, ayant causé une perte de production pour Sonatrach. Le conflit entre les deux groupes datait de mars 2014, en liaison avec un contrat conclu en 2008, pour la construction d’un site gazier en Algérie. Des affaires de corruption liées aux marchés obtenus en Algérie par Saipem — détenus en partie par le géant Eni — impliquant l’ancien PDG de Sonatrach et l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, sont par ailleurs entre les mains de la justice algérienne et italienne  

L’autorisation du Premier ministre requise

Les conditions de gestion des comptes d’affectation spéciale du Trésor (CAS), souvent objet de critiques quant à leur transparence, en particulier de la part de la Cour des comptes, connaîtront désormais quelques réaménagements en vertu d’un nouvea
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L’autorisation du Premier ministre requise

Les conditions de gestion des comptes d’affectation spéciale du Trésor (CAS), souvent objet de critiques quant à leur transparence, en particulier de la part de la Cour des comptes, connaîtront désormais quelques réaménagements en vertu d’un nouveau décret exécutif publié dans le dernier numéro du Journal officiel (JO) du 30 janvier dernier. En effet, au sens de ce nouveau texte, il est notamment précisé que le solde positif des comptes d’affectation spéciale, dégagé au terme de l’année (n-1) et reporté sur l’année suivante, «ne peut être utilisé qu’après autorisation préalable du Premier ministre, pris sur avis du ministre chargé des Finances». Ayant pour objet de fixer les conditions d’ajustement de l’utilisation du solde positif des comptes d’affectation spéciale, dégagé au 31 décembre de l’année, en cas de détérioration des équilibres de trésorerie, ce nouveau décret stipule par ailleurs que les dépenses de ces comptes ne doivent être engagées et payées qu’à concurrence des recettes de l’année. Sont soumis à ces nouvelles dispositions, est-il encore précisé, les comptes d’affectation spéciale «y compris ceux dédiés à l’exécution des programmes d’équipements publics et aux dépenses en capital». S’agissant enfin de la formalisation de la demande d’autorisation du Premier ministre pour l’utilisation du solde positif dégagé, celle-ci, est-il indiqué, doit s’accompagner d’un programme d’actions pour être ensuite examinée, au regard notamment «des capacités de financement du Trésor public et des priorités fixées par le gouvernement». Ainsi réaménagées, les conditions d’affectation des comptes spéciaux, dont la gestion est souvent jugée opaque et inconsidérée de par surtout leur foisonnement, devraient donc être soumises à davantage de rigueur, en ce contexte de tarissement accéléré des finances de l’Etat.  

Ooredoo Algérie : Les résultats financiers en hausse

L’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo a annoncé, hier, avoir réalisé de bonnes performances durant l’exercice 2017. «Ooredoo Algérie a, en effet, clôturé l’année 2017 avec des indicateurs financiers positifs, portés par la stratégie d
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Ooredoo Algérie : Les résultats financiers en hausse

L’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo a annoncé, hier, avoir réalisé de bonnes performances durant l’exercice 2017. «Ooredoo Algérie a, en effet, clôturé l’année 2017 avec des indicateurs financiers positifs, portés par la stratégie de l’entreprise orientée vers les nouveaux services digitaux et l’enrichissement de son mode Haya !» a souligné l’opérateur mobile dans un communiqué de presse. Les revenus de la filiale algérienne du groupe des télécoms qatari Ooredoo ont atteint 104,2 milliards de dinars algériens en 2017. Le portefeuille clients, quant à lui, avoisine les 14 millions d’abonnés à fin décembre 2017, a ajouté la même source. Le résultat avant intérêts, impôts (taxes), dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations (Ebitda) a été de 45,8 milliards de dinars en 2017 contre 39,3 milliards de dinars en 2016, soit une progression de +16,5%. Au sein du groupe mère, Ooredoo Algérie représente 9% du nombre d’abonnés. «Ooredoo Algérie clôture ainsi l’année 2017 par la consolidation de son positionnement dans le secteur national de la téléphonie mobile, et se fixe l’objectif de renforcer ses investissements en Algérie en 2018 afin de démocratiser la technologie 4G et le haut débit mobile auprès des utilisateurs algériens, et participer ainsi au développement de l’économie numérique nationale», lit-on dans le communiqué. De son côté, le groupe Ooredoo (ex-QTel) a vu ses revenus augmenté de 2% à 32,7 milliards de riyals en 2017. L’augmentation des recettes en 2017 est principalement due aux fortes contributions des filiales de l’Indonésie, de l’Irak, du Koweït, des Maldives et d’Oman.  La base de clients du groupe a enregistré une hausse de 18%, pour s’élever à 164 millions au cours de la même période, grâce à de multiples activités d’acquisition de clients en Indonésie, en Irak, à Oman, en Algérie, en Tunisie, aux Maldives et en Palestine. «2017 a été une autre très bonne année pour le groupe Ooredoo, avec une croissance du chiffre d’affaires, de l’Ebitda, de la marge d’Ebitda et du nombre de clients. Plus important encore, en 2017 nous nous sommes concentrés sur ce que nous faisons de mieux : enrichir les parcours numériques et la vie quotidienne des gens. Nous avons élargi l’accès aux services 4G dans la plupart de nos opérations et préparé notre réseau pour la 4,5 et la 5G», s’est félicité dimanche dernier Cheikh Abdullah Ben Mohammed Ben Saoud Al Thani, président d’Ooredoo.  

«La justification de l’origine des fonds sera revue»

Les banques sont appelées à attirer l’importante masse monétaire thésaurisée hors du circuit bancaire, dont le montant oscille entre 1500 et 2000 milliards de dinars. Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a annoncé hier devant le
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«La justification de l’origine des fonds sera revue»

Les banques sont appelées à attirer l’importante masse monétaire thésaurisée hors du circuit bancaire, dont le montant oscille entre 1500 et 2000 milliards de dinars. Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a annoncé hier devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) une prochaine mesure visant à alléger les exigences de dépôt de fonds au niveau des banques. Devant une timide assistance parlementaire, le gouverneur a expliqué que les banques sont appelées à attirer l’importante masse monétaire thésaurisée hors du circuit bancaire, dont le montant oscille entre 1500 et 2000 milliards de dinars, et ce, en commençant par ne plus demander l’origine des fonds. «La Banque d’Algérie projette d’émettre une circulaire visant à mettre fin à de nombreux dépassements qui jusqu’alors pénalisaient les clients des banques. Demander l’origine des fonds à chaque ouverture d’un compte ou de dépôt d’argent ne doit plus avoir cours, de même que l’exigence d’indiquer à quoi servirait l’argent retiré des banques. Ce sont des mesures qui ne vont plus être de mise», affirme le premier responsable de la Banque d’Algérie, qui a réuni le 13 janvier dernier les directeurs des banques pour les instruire des nouvelles dispositions à mettre en place prochainement. «L’exigence de connaître l’origine des fonds entre dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme, mais dans son application nous avons noté certains dépassements et même une application un peu trop rigoriste qui a fini par décourager d’éventuels clients pour les banques. Ceci nous amène à revoir cette procédure et dire qu’une banque n’a pas à refuser un dépôt et c’est au renseignement financier de faire le travail de déterminer l’origine des fonds», explique le gouverneur en indiquant qu’une formation dans ce sens sera assurée aux fonctionnaires des banques. «Ailleurs, les banques feront tout pour attirer une masse monétaire d’une telle importance et nous allons donc faire en sorte que cela se fasse ici», dit-il en citant une série de mesures devant rassurer les détenteurs de fonds thésaurisés hors circuit bancaire. A ce titre, le même responsable plaide pour une hausse du taux d’intérêt en prenant en considération le niveau de l’inflation. Aussi, la modernisation de la médiation bancaire, la diversification et l’élargissement des services bancaires et le renforcement de la confiance. Notons que l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait lui aussi critiqué les conditions contraignantes appliquées par les banques pour les clients désireux de faire des dépôts ou des retraits de sommes importantes, mais aucune mesure n’avait suivie ses propos. Le gouverneur de la Banque d’Algérie, dans ses réponses aux questions des députés, a par ailleurs affirmé que la situation est loin d’être dramatique. «Nous avons une bonne marge de manœuvre, l’Algérie va bien et n’a rien à voir avec la situation au Venezuela comme disent certains, cela revient à comparer la Terre à la planète Mars», assure Mohamed Loukal en niant toute volonté de déprécier la valeur du dinar et réfutant que la crise financière ait mené à une baisse du dinar. «Le dinar réagit aux données économiques et au prix de vente du pétrole, de même qu’il est sensible au changement qui touche au niveau de la devise sur le marché international. Ce n’est pas le dinar qui a baissé, mais la devise qui a connu une hausse, essentiellement le dollar et l’euro. Il n’y a pas de politique de dévaluation, je dirai même que malgré les pressions du FMI et de la Banque mondiale, nous avons résisté et maintenu une stabilité pour la monnaie nationale en 2016 et en 2017 et nous continuerons sur cette lancée.» Changement des billets de 1000 et 500 DA et la pièce de 100 DA M. Loukal, et contrairement à l’avis de certains experts financiers, estime qu’un changement de monnaie ne peut être viable et ne constitue pas un moyen de lutte contre le marché parallèle qui, dit-il, disparaîtra avec la disparition de la demande et de l’offre. «Le marché parallèle est soutenu par la surfacturation et l’évasion fiscale, et il disparaîtra avec la fin de ces phénomènes», affirme-t-il en notant que le volume monétaire de l’économie parallèle est évalué entre 2500 et 3000 milliards de dinars. Réfutant donc toute volonté de changement de la monnaie, le gouverneur a toutefois indiqué qu’il est question d’une modification esthétique et technique de certains billets de banque. Il s’agit des billets de 1000 et de 500 DA et plus tard la pièce de 100 DA. «Les billets de 1000 et de 500 DA ne disposent pas de toutes les caractéristiques de sécurité. Nous avons remarqué que les billets de 1000 DA sont plus susceptibles d’être falsifiés. Aussi beaucoup nous reprochent que nos billets soient frappés de figures animalières, nous allons donc remédier à cela.» Par ailleurs et au sujet de la révision de l’allocation voyage, Mohamed Loukal considère que c’est une «préoccupation secondaire» face aux priorités de l’heure. «Nous n’allons pas réduire le niveau de nos réserves de change pour les jeter ainsi», lâche-t-il en estimant que ce n’est pas à l’Algérie d’encourager le tourisme à l’étranger. Mohamed Loukal minimise aussi de l’importance de l’ouverture de bureaux de changes et de noter que la convertibilité du dinar obéit à des critères précis qui ne sont pas de mise, dont un secteur touristique développé. Evoquant les réserves de change qui étaient de 97,3 milliards de dollars à la fin 2017, M. Loukal précise qu’elles sont constituées de 63,57% de dollars américains, de 20,07% d’euros et de 16,36% de livres sterlings. Interrogé en outre sur le prêt de 5 milliards de dollars accordé par l’Algérie au FMI, M. Loukal a tenu à préciser dans sa réponse qu’il n’y a pas de prêt au sens que l’on connaît. «A l’instar des 60 membres du FMI, l’Algérie a pris l’engagement de mettre à la disposition du FMI la somme de 5 milliards de dollars dans le cas, et uniquement le cas de crise internationale majeure. Pour l’heure, aucun dollar n’a quitté le territoire algérien.» Enfin le capital de la Banque d’Algérie a progressé de 300 milliards de dinars et a contribué à alimenter le Trésor à hauteur de 610 milliards de dinars en 2017. La Banque d’Algérie prévoit aussi de contribuer au même effort en 2018, avec un montant de 700 milliards de dinars.  

Banque d'Algérie: lancement prochain d'une opération de modifications techniques de billets de banque

Le Gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed   Loukal, a annoncé mardi le lancement prochain d'une opération de   modifications techniques de certains billets de banque, en vue de leur   sécurisation contre toute opération de falsification. L'o
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Banque d'Algérie: lancement prochain d'une opération de modifications techniques de billets de banque

Le Gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed   Loukal, a annoncé mardi le lancement prochain d'une opération de   modifications techniques de certains billets de banque, en vue de leur   sécurisation contre toute opération de falsification. L'opération concernera, dans un premier temps, les billets de 100 DA, 500   DA et 1.000 DA, avant de s'élargir progressivement à d'autres billets, a   précisé M. Loukal.  Ce changement s'inscrit dans le cadre du renouvellement ordinaire des   billets de banque à l'effet de modifier certains aspects techniques des   monnaies usitées depuis plus de 30 ans, a fait savoir M. Loukal.  Ces nouveaux billets refléteront le développement économique et l'image   moderne de l'Algérie, a ajouté M. Loukal.  Il ne s'agit pas de changer la monnaie nationale, a-t-il dit en réponse à   certains députés en faveur du changement de la monnaie, soulignant que   «cette question (le changement de la monnaie) n'est pas à l'ordre du jour   de la Banque centrale».

La Banque d'Algérie n'a donné ne serait ce un dollar au FMI à ce jour

Le Gouverneur de la Banque d'Algérie (BA),   Mohamed Loukal, a indiqué, mardi, que la Banque centrale n'a donné ne   serait ce un dollar au Fonds monétaire international (FMI) à partir des   réserves de changes qui ont atteint 97.3 MDS dollars US
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La Banque d'Algérie n'a donné ne serait ce un dollar au FMI à ce jour

Le Gouverneur de la Banque d'Algérie (BA),   Mohamed Loukal, a indiqué, mardi, que la Banque centrale n'a donné ne   serait ce un dollar au Fonds monétaire international (FMI) à partir des   réserves de changes qui ont atteint 97.3 MDS dollars US fin 2017.  Répondant aux questions des députés lors du débat du rapport de la   situation économique et monétaire au titre des années 2016 et 2017, M.   Loukal a précisé qu'il n'y avait pas de «transfert» de fonds, mais un   «engagement » de la part de l'Algérie de prêter au FMI un montant d'une   valeur de 5 milliards de dollars, en cas de crise financière mondiale   aigue, en tenant compte de la situation financière du pays, sachant qu'elle   est membre de cette institution financière mondiale«.  M. Loukal a précisé que ce qui a été convenu est que » l'Algérie s'engage,   à l'instar de 60 autres pays, à mettre à la disposition du FMI un montant   de 5 MDS US dollars à remettre en partie ou intégralement, si le FMI en a   besoin, en cas de conjoncture mondiale exceptionnelle, telle que la   survenue d'une crise financière mondiale aigue«.      Ce prêt sera utilisé si les ressources financières du FMI sont   insuffisantes pour couvrir ses besoins financiers, selon M. Loukal qui   précise que »le fonds dispose de 659 MDS de dollars à titre de contribution   des pays membres, alors que l'Algérie s'est engagée avec seulement 5 MDS de   dollars ".

Schneider Electric mise sur la formation

Schneider Electric Algérie se tient prêt au lancement de l’ambitieux programme de développement des énergies renouvelables, tracé par les pouvoirs publics, et se dit en mesure de participer à sa réussite à travers la fourniture des équipements néc
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Schneider Electric mise sur la formation

Schneider Electric Algérie se tient prêt au lancement de l’ambitieux programme de développement des énergies renouvelables, tracé par les pouvoirs publics, et se dit en mesure de participer à sa réussite à travers la fourniture des équipements nécessaires et la formation des techniciens spécialisés dans ce domaine. C’est qu’a indiqué, hier à Alger, le PDG de l’entreprise, Akli Brihi, en marge de la tenue du 1er Salon de l’Electricité et des Energies renouvelable à la Safex d’Alger. M. Brihi a annoncé, à cette occasion, l’entrée en production, cette année, de deux unités de production d’une large gamme d’équipements électriques, notamment des disjoncteurs pour transformateurs de moyenne et basse tension. La première usine sera opérationnelle au printemps prochain et la seconde, en partenariat avec deux entreprises publiques, le sera vers la fin de l’année en cours. Au plan de la formation, le même responsable a indiqué que ce volet jouera un rôle central dans la réussite du déploiement du programme algérien des énergies renouvelables, en ce sens que la filière «doit être capable de préparer des générations d’ingénieurs et de techniciens sur la production, la distribution et l’exploitation des sources d’énergie renouvelable». A ce propos, le PDG de Schneider Electric Algérie a rappelé l’effort consenti par l’entreprise en matière de formation, à travers la création de filières de formation d’excellence dans les métiers de l’énergie, de l’électricité et des automatismes industriels. Schneider dispose d’un Centre d’excellence à Rouiba aux métiers de l’énergie et de l’électricité, fruit d’un partenariat entre le ministère algérien de la Formation et de l’Enseignement professionnels, le ministère français de l’Education nationale, le groupe Schneider Electric et la fondation Schneider Electric. Trois autres écoles verront le jour prochainement à Tizi Ouzou, Béjaïa et Sidi Bel Abbès, a annoncé M. Brihi. Pour lui, «le programme algérien est très ambitieux, mais il faudrait lancer le plan d’action et faire participer les entreprises publiques et privées et mobiliser toutes les ressources nationales». Tout en assurant la participation effective de l’entreprise, le PDG de Schneider n’a pas manqué d’attirer l’attention sur la nécessité d’instaurer un climat propice à l’investissement, à travers une meilleure concertation avec les opérateurs économique et une plus grande stabilité juridique.

Hausse de la production américaine de brut : L’OPEP s’inquiète

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’inquiète de la hausse de l’offre américaine, alors que les prix ont reculé la semaine dernière. Dans son rapport mensuel rendu public hier, l’organisation a revu à la hausse la croissan
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Hausse de la production américaine de brut : L’OPEP s’inquiète

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’inquiète de la hausse de l’offre américaine, alors que les prix ont reculé la semaine dernière. Dans son rapport mensuel rendu public hier, l’organisation a revu à la hausse la croissance de l’offre non OPEP pour 2018, croissance qui devrait atteindre 1,40 million de barils par jour (mbj), contre une croissance de 1,15 mbj attendue le mois dernier, pour atteindre une offre totale moyenne de 59,26 mbj. Les Etats-Unis ont majoritairement contribué à cette révision avec +0,16 mbj. «La hausse de la production aux Etats-Unis demeure préoccupante», a-t-elle souligné dans son rapport. Fin 2016, l’OPEP et ses dix partenaires, dont la Russie, ont scellé un accord de réduction de leur production, afin de rééquilibrer l’offre et la demande mondiales et faire remonter les prix. Cet accord, qui a été renouvelé jusqu’à fin 2018, ainsi que des perturbations involontaires de la production, notamment au Venezuela, ont fait grimper les prix du pétrole. Mais les producteurs américains ont largement profité de cet accord et de la hausse des prix qui a suivi pour relancer de plus belle le pétrole de schiste redevenu rentable. La production de l’OPEP a diminué en janvier de 8000 bpj à 32,302 millions de bpj, est-il écrit dans son rapport mensuel. Ses membres ont ainsi respecté à 137% leurs objectifs de production, selon un calcul de Reuters, contre 129% en décembre. La baisse de la production s’explique par la chute des extractions vénézuéliennes (-47 300 b/j) provoquée par la crise économique et politique qui secoue le pays, et dans une moindre mesure par une production moins élevée en Angola. Par contre, elle a augmenté chez les deux plus gros producteurs de l’organisation, l’Arabie Saoudite et l’Irak, ainsi qu’en Libye. La dynamique d’une hausse des prix a été brisée la semaine dernière, alors qu’ils étaient «au plus haut en plus de trois ans» fin janvier, selon le rapport de l’OPEP qui se félicitait des «efforts de rééquilibrage» et de «la croissance économique soutenue». En effet, le baril de light sweet crude et celui du brent de la mer du Nord ont perdu respectivement 9,55% et 8,59% sur la semaine, retrouvant leurs niveaux de fin et mi-décembre. Le pétrole coté à Londres et à New York a ainsi connu sur la semaine sa plus forte chute hebdomadaire en deux ans, pénalisé par la volatilité à Wall Street et la hausse de la production américaine. L’OPEP a par ailleurs légèrement relevé sa prévision de croissance mondiale à 3,8% en 2018 (+0,1 point), entraînant une révision à la hausse de la demande de pétrole, estimée à 98,60 mbj, soit une croissance de 1,59 mbj sur l’année.    Autre sujet d’inquiétude, l’annonce faite par les Etats-Unis de vendre 100 millions de barils de pétrole de leurs réserves stratégiques d’ici à 2027 pour parer au déficit du Trésor. Certains analystes jugent que la décision des Etats-Unis de recourir au pétrole provenant de leurs réserves n’est pas suffisamment motivée par la nécessité de stabiliser le budget, mais a pour but de déclencher une guerre sur le marché visant à affaiblir les grands producteurs, comme la Russie et l’Iran.  

Prospection pétrolière : Sonatrach fait une découverte au Niger

Le groupe Sonatrach, par le biais de sa filiale internationale Sonatrach International Petroleum Exploration and Production Corporation (Sipex) vient de fait une découverte de pétrole dans la région de Kafra au Niger, selon son PDG Abdelmoumen Ould Kaddour
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Prospection pétrolière : Sonatrach fait une découverte au Niger

Le groupe Sonatrach, par le biais de sa filiale internationale Sonatrach International Petroleum Exploration and Production Corporation (Sipex) vient de fait une découverte de pétrole dans la région de Kafra au Niger, selon son PDG Abdelmoumen Ould Kaddour, qui s’exprimait hier, en marge d’une visite qu’il effectuait à Hassi Messaoud. La découverte n’a pas encore de portée économique précise le PDG de Sontarach, mais « les prémices sont prometteuses ». Il est à savoir que la prospection en question entre dans le cadre d’un contrat à de prospection et de recherche des hydrocarbures sur le bloc Kafra l signé le 9 juin 2005, à Niamey, au Niger. Le bloc Kafra est situé à la frontière algéro-nigérienne et est mitoyen au Permis de prospection Tafassasset détenu par Sonatrach, en territoire Algérien. Le permis en question concerne une superficie de 23 737 Km2 et bénéficiait au moment de la signature, d’un environnement pétrolier favorable au vu d’une découverte d’huile, plus au Sud, dans le bloc Agadem selon Sonatrach. Les engagements minimums des travaux sur douze années, étalées en 3 périodes de 4 années chacune, consistaient en la réalisation de 1000 km de sismique 2D durant le première période (ferme), 400 km de sismique 2D et deux puits d’exploration pour la deuxième période, et 400 km et un (01) puits d’exploration pour la troisième période (optionnelle). L’investissement global du contrat est de 29,5 millions de dollars, dont 6 millions pour la première période ferme de quatre ans, 15 millions pour la deuxième période et 8,5 millions pour la troisième période. Il est à rappeler que Sonatrach veut se positionner en Afrique à travers notamment des contrats signés avec le Niger mais aussi avec la Libye ou la situation sécuritaire ne permet pas encore un retour de Sonatrach sur les lieux de prospection. Prospection de marchés gaziers en Asie « Nous sommes entrain de préparer le futur », tient à souligner par ailleurs le PDG de Sonatrach qui explique qu’aux Etat- unis, ou il se trouvait il y a quelques semaines, la question de l‘achat de méthaniers par Sonatach avait été soulevée. L’interlocuteur américain de Ould Kaddour s’étonnait de voir le groupe algérien optait pour ce genre de transport gazier, alors que l’Europe est toute proche et les installations de transport, types pipelines, existantes. Une interrogation à laquelle la PDG dit avoir opposé la volonté de l’Algérie de chercher de nouveaux marchés gaziers en Asie, étant donné la volatilité du marché gazier, et les parts que prend en Europe le gaz Russe et américain. «C’est un marché dont on ne connaît pas de stabilité du point de vue économique, donc nous avons acheté des méthaniers pour prospecter des marchés lointains, et transporter notre gaz en Corée, en Chine.. », affirme M. Ould Kaddour. Et d’ajouter: «quand il y a des difficultés à écouler notre gaz en Europe, ou il y a de nouveaux acteurs, il faut qu’on trouve des solutions». Le PDG de Sonatrach a ainsi fait part de la volonté de son groupe de miser sur ses capacités importantes en gaz en diversifiant les marchés et les partenaires. «Si pour le pétrole nous avons des capacités qui sont limités par l’accord de l’OPEP, pour le gaz nous sommes libres d’exporter autant que nous le voulons. Nous voulons mettre le paquet sur l’industrie du gaz, mais pas uniquement pour l’export. Il faut aussi étudier la transformation pour développer la pétrochimie, car si 1 BTU de gaz coûte un dollar, une fois transformé il coûte dix dollars. Ce sont des pistes que nous sommes entrain de développer, dans la nouvelle stratégie, dont nous dévoilerons les contours prochainement, souligne M. Ould Kaddour. Pour ce dernier, «la pétrochimie c’est l’avenir», mais il est nécessaire selon lui «de nouer des partenariats avec des compagnies étrangères car les projets sont coûteux et nécessitent une technologie avancée. Nous devons partager les risques» ajoute-il. Le PDG de Sonatrach affirme également que beaucoup d’entreprises américaines souhaiteraient revenir en Algérie. «C’est l’une des meilleures nouvelles que j’ai eu à entendre. C’est tellement important pour nous de pouvoir leur dire que nous sommes un pays sûr. Un pays debout, malgré la terrible période que nous avons passée » et qui a laissé des séquelles concernant la question de sécurité, selon le PDG de Sonatrach.

Banque d’Algérie : La croissance économique a atteint 2,2% en 2017

L’économie algérienne a réalisé une croissance de  2,2% en 2017 (contre 3,3% en 2016) en dépit d’un recul important de la  cadence de croissance du secteur des hydrocarbures, a indiqué lundi le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA)  Mohamed L
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Banque d’Algérie : La croissance économique a atteint 2,2% en 2017

L’économie algérienne a réalisé une croissance de  2,2% en 2017 (contre 3,3% en 2016) en dépit d’un recul important de la  cadence de croissance du secteur des hydrocarbures, a indiqué lundi le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA)  Mohamed Loukal. «Nous avons enregistré une croissance économique de 2,2% en 2017 en dépit  d'un fort recul de la cadence de croissance des hydrocarbures», a précisé  M. Loukal lors d’une séance plénière à l’APN présidée par Said Bouhadja,  président de l’Assemblée, consacrée à la présentation du rapport des  évolutions financières et monétaires en 2016 et en 2017.   Le déficit global de la balance des paiements a été quant à lui de 23,3  milliards de dollars (mds USD)  en 2017 contre 26,3 mds USD en 2016, selon  lui. Les réserves du change du pays ont reculé de 16,8 mds USD en 2017 passant  de 114,4 mds USD à fin 2016 à 97,3 mds USD à la fin 2017, a-t-il indiqué.   Les exportations des hydrocarbures ont reculé en volume après une hausse  de 10,8% en 2016 alors que leur valeur a progressé à 31,6 mds USD  à la fin  2017 contre 27,9 mds USD en 2016. Les exportations hors hydrocarbures ont, de leur côté, reculé à 1,3 md USD  contre 1,4 md USD en 2016. Le total des exportations a ainsi atteint 32,9 mds USD en 2017 contre 29,3  mds USD en 2016. Les importations ont de leur côté poursuivi leur baisse passant à 48,7 mds  USD en 2017 contre 49,7 mds USD en 2016. A la fin septembre 2017, les recettes budgétaires effectives ont été de  4.740 milliards de DA contre 3.606 mds de DA en septembre 2016, soit une  hausse de 21,5%.   Les dépenses budgétaires sont restées quasi-stables à 5.535 mds de DA à  septembre 2017. Ainsi, le déficit budgétaire a fortement reculé à 795 mds  de DA durant les premiers mois de 2017 contre un déficit budgétaire de  1.567 mds de DA à la même période en 2016, selon le Gouverneur de la BA.

Le verrouillage des importations, une chimère

Dans les grandes surfaces, les petits commerces de proximité ou chez les grossistes, certains produits auxquels se sont habitués les consommateurs algériens ces dernières années se font rares, voire sont absents sur les étals. Résultat des mesures port
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Le verrouillage des importations, une chimère

Dans les grandes surfaces, les petits commerces de proximité ou chez les grossistes, certains produits auxquels se sont habitués les consommateurs algériens ces dernières années se font rares, voire sont absents sur les étals. Résultat des mesures portant restriction des importations. Mais, ce n’est pas seulement le cas des produits de large consommation ou de consommation courante. Les barrières à l’importation conjuguées aux entraves à la production ont eu également leur lot d’impacts sur d’autres produits entrant dans le processus de transformation industrielle dans plusieurs filières, à l’image de l’agroalimentaire et du bois. Et cela se poursuit avec les annonces qui se multiplient dans ce cadre. En effet, de rebondissement en rebondissement, le dossier des importations continue à faire débat. Depuis fin 2015, date de l’annonce du recours au système des quotas, les mesures s’enchaînent, se chevauchent et se contredisent parfois. Ainsi, après avoir grandement ouvert les portes aux marchandises importées sans contrôle rigoureux de celles introduites sur le marché national et des transactions commerciales, voilà qu’on assiste aujourd’hui avec la crise à des tentatives de recadrage des importations à travers des mesures jugées incohérentes par les experts ou par les industriels, mais nécessaires pour les pouvoirs publics face à la détérioration des réserves de change. «Depuis 2015, les gouvernements successifs se sont fixé comme objectif la réduction de la facture des importations en adoptant des mesures protectionnistes», rappelle à ce sujet Brahim Guendouzi, spécialiste en commerce extérieur. «Il est vrai qu’il y a lieu de réduire la facture des importations, mais n’oublions pas que 70% des intrants industriels proviennent des marchés extérieurs», note pour sa part l’économiste Mohamed Badis, mettant en garde contre la compromission de l’outil industriel à travers un tel dispositif. «Il ne faut jamais s’attaquer aux importations mais plutôt prendre en charge les exportations. Car, il y a un problème de production», expliquera-t-il avant de résumer : «C’est l’économie réelle qui pose problème en Algérie.» Pour notre expert, une des mesures phares à imposer aux importateurs est de chercher des canaux à l’exportation. Autrement dit, imposer des quotas d’exportation (dans des secteurs où la production est importante) aux importateurs. Et ce, de manière à permettre au commerce extérieur de s’auto-équilibrer. Protectionnisme «Vouloir verrouiller les importations, c’est en quelque sorte porter préjudice au potentiel à l’exportation. D’autant plus que l’Algérie a un besoin crucial en matière de diversification des produits à placer sur les marchés extérieurs», estime de son côté Brahim Guendouzi pour qui le lobby des importateurs voit ses intérêts menacés avec ce dispositif protectionniste mis en place. «Une décantation se fera nécessairement pour amener certains à installer des capacités de production, comme c’est déjà le cas pour l’automobile ou l’industrie pharmaceutique», fera-t-il encore remarquer. Or, la restriction des importations a induit des insuffisances de matières premières dans certains segments d’activité pour bon nombre d’observateurs. Pour le bois par exemple, la pénurie n’a pas été sans conséquences sur les prix et sur l’essor de la filière. «Les acteurs de la filière bois ont eu une année 2017 désastreuse. Ils vont donc penser à rattraper les dépenses perdues cette année en jouant sur les prix», expliquera-t-il pour évaluer l’impact des mesures mises en œuvre sur la filière. Un impact fortement ressenti par les artisans. «J’ai eu du mal à honorer les commandes», nous confiera d’ailleurs un menuisier à ce sujet, comme pour dire que les barrières à l’importation ont ralenti la cadence du travail et réduit sa production. «On a essayé de régler le problème du commerce extérieur avec des mesures administratives qui ne mènent nulle part», estime pour sa part l’économiste M’hamed Hamidouche avant de poursuivre : «La balance de paiement, ce n’est pas le problème du gouvernement mais celui de la Banque centrale, c’est-à-dire qu’elle est liée à la politique monétaire». Incertitudes Rejoignant M. Badis dans son analyse, il notera que la solution réside dans l’alimentation du marché avec la production locale en prenant en charge le dossier des investissements via des solutions effectives à l’épineuse question du foncier industriel. Pour M. Hamidouche, c’est la seule manière d’encourager la production nationale loin des dispositifs administratifs qui ont fini par avoir l’effet inverse selon certains producteurs, mais aussi à créer un climat d’appréhension. «Ce climat d’incertitude ne favorise pas l’esprit d’investissement et d’engagement des entrepreneurs», nous confie dans l’entretien qu’il nous a accordé Mohand Touazi, industriel (dans la filière bois) et membre du Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE). «Difficile pour nous de travailler dans l’incertitude avec les annonces qui se suivent. Nous ne nous pouvons pas aussi faire des prévisions sachant que nous risquons des ruptures de stocks à tout moment», se plaint un autre industriel spécialisé dans la production de concentré de fruits utilisés notamment dans la filière boissons, rencontré en décembre dernier à l’occasion de la 26e édition de la Foire de la production nationale. A cette inquiétude, le ministre du Commerce Mohamed Benmeradi a répondu dans l’entretien accordé la semaine dernière à l’APS : «Ceux qui sont en train de contester cette mesure sont ceux qui activent dans des filières que nous avons totalement protégées puisque nous avons interdit l’importation du produit fini. Donc, nous leur avons offert un marché sur un plateau», appelant par la même occasion les industriels, notamment dans l’agroalimentaire, à travailler en amont avec les agriculteurs. Pour illustrer ses propos, il citera l’exemple de la filière boissons dont l’Association (APAB) a pour rappel contesté les mesures. Ainsi, M. Benmeradi a indiqué que les producteurs locaux utilisent l’eau comme seul intrant local et considèrent le sucre comme produit national par le seul fait qu’il soit raffiné localement, tandis que le reste des intrants est importé de l’étranger, y compris les arômes et les purées de fruits qui sont, pourtant, fabriqués localement. Mais qui ne couvrent pas totalement les besoins des industriels. Ce que n’a pas relevé le ministre, qui s’est montré catégorique : «Il faut que les entreprises locales apprennent à ce qu’une bonne partie des intrants soit produite localement. C’est ce que nous voulons. En créant ce choc, nous allons encourager les entreprises algériennes à développer leur production et à utiliser les intrants produits localement.» Mais là aussi, il faudrait que les acteurs de différentes filières notamment agricole s’organisent en coopérative. Un travail sur lequel s’est penché le ministère de l’Agriculture sans pour autant enregistrer des résultats probants, à quelques exceptions. Evaluation Côté commerce, l’impact se fait également ressentir. L’activité est en baisse dans les marchés de gros des produits agroalimentaires, comme nous le dira ce grossiste basé à Bab Ezzouar aux côtés de nombreux autres commerçants activant dans le gros et le demi-gros. «Nous travaillons avec les produits locaux. Fini l’importation, notamment pour les noix et les noix de cajou dont les prix ont fortement augmenté. Il a suffi qu’on annonce la liste des 851 produits concernés par l’interdiction d’importation pour que les prix flambent chez nos fournisseurs qui nous livrent actuellement les stocks de 2017. Par exemple, les noix ne se vendent pas à moins de 3500 DA le kilo.» Cela pour dire que les prix ont augmenté pour les produits interdits d’importation, mais encore disponibles dans les zones de stockage des importateurs. Une hausse évaluée à 15-20%, selon Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Union nationale des commerçants algériens (UNCA) qui nous dira : «Jusqu’à présent, l’interdiction d’importation de 851 produits n’a pas eu d’impact important. Il y a un stock suffisant pour couvrir la demande jusqu’à fin 2018. Mais si on ne révise pas la liste, il y aura sans nul doute un décalage entre l’offre et la demande. C’est le cas pour les fruits secs dont les besoins sont importants durant le mois de Ramadhan.» Et d’enchaîner : «Heureusement que le ministère du Commerce va évaluer périodiquement la liste pour une éventuelle révision. C’est que nous allons demander la levée de suspension d’importation pour les légumes secs. Car, d’ici septembre prochain, les quantités disponibles vont baisser pour ces produits.» Le ministre avance en effet recevoir ces demandes au même titre que celles liées à la protection. M. Boulenouar ne manquera pas par ailleurs de souligner que le commerce du cabas est toujours actif. Ce qui profite à certains commerçants qui trouvent leur compte dans ce créneau. C’est le cas, à titre illustratif, pour les cosmétiques. Dans ce segment, ils sont nombreux à profiter de cette situation en alimentant leurs clients via Paris, Dubaï, Barcelone... par le biais «des cabas». Ce qui profite au secteur informel. Un point que le ministre a omis de relever la semaine dernière, soulignant que la mesure de suspension à l’importation de 851 produits devrait permettre à l’Algérie d’économiser un montant en devises de l’ordre de 1,5 milliard de dollars sur une année, soit 8,4% du déficit commercial de 2016 et 18,24% de la facture alimentaire de la même année (8,22 milliards de dollars).  

Douanes: signature d'un contrat avec Huawei pour la réalisation d'un Data Center

L'Agence de l'informatique des finances   publiques du ministère des Finances et l'entreprise chinoise de solutions   numériques Huawei  ont signé lundi à Alger un contrat de réalisation d'un   nouveau Data Center pour les Douanes algériennes, e
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Douanes: signature d'un contrat avec Huawei pour la réalisation d'un Data Center

L'Agence de l'informatique des finances   publiques du ministère des Finances et l'entreprise chinoise de solutions   numériques Huawei  ont signé lundi à Alger un contrat de réalisation d'un   nouveau Data Center pour les Douanes algériennes, en présence du Directeur   général des Douanes, M. Noureddine Allag, a indiqué la Direction générale   des Douanes (DGD) dans un communiqué. Ce Data Center entre dans le cadre de la mise en place du nouveau système   d'information des Douanes, décidée après des diagnostics de l'actuel   Système d'information et de gestion automatisée de dédouanement (SIGAD) mis   en place en 1995.  Il constituera le contenant devant recevoir les logiciels de gestion   automatisée des Douanes (tout le métier douane et soutien), explique-t-on.  Le Data Center des Douanes sera renforcé en matière de transport des   données et de la connectique par une mise à niveau du réseau auprès des   opérateurs nationaux.  Ce projet d'envergure est financé par le Fonds d'appropriation de   l'utilisation et du développement des TIC (Faudtic) du ministère de la   Poste, des télécommunications, des technologies et du numérique sous la   coupe de l'Agence de l'informatique des finances publiques du ministère des   Finances.  Le délai de réalisation de ce projet a été fixé à six (6) mois.   Le nouveau système d`information des Douanes, adapté selon les dernières   avancées technologiques, devrait permettre un traitement rapide des   dossiers à la faveur, notamment, de la cohérence des données à travers tous   les sites opérés par l`administration douanière (ports, aéroports, ports   secs, postes frontaliers...) et l`intégration des référentiels de   traitement (tarifs, réglementation, valeur, opérateurs économiques,   transport et moyens de transport).

Les réserves de change à 97,3 milliards de dollars à fin 2017

Les réserves de change de l'Algérie se sont   établies à 97,3 milliards de dollars à la fin décembre 2017, a indiqué   lundi le Gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal.  Les réserves de change étaient à 114,1 milliards de dollars
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Les réserves de change à 97,3 milliards de dollars à fin 2017

Les réserves de change de l'Algérie se sont   établies à 97,3 milliards de dollars à la fin décembre 2017, a indiqué   lundi le Gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal.  Les réserves de change étaient à 114,1 milliards de dollars à la fin   décembre 2016, ce qui donne une baisse du matelas de devises de l'ordre de   16,8 milliards de dollars (mds usd) entre fin décembre 2016 et fin décembre   2017, a précisé M. Loukal lors de la présentation en plénière de la   situation financière et économique du pays devant l'Assemblée populaire   nationale (APN).      Pour rappel, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, avait indiqué   en octobre dernier que les réserves de change devraient s'établir à 85,2   mds usd à fin 2018 (l'équivalent de 18,8 mois d'importations), et à 79,7   mds usd en 2019 (18,4 mois d'importations) avant d'atteindre 76,2 mds usd   en 2020 (17,8 mois   d'importations).

Classement Forbes 2018 : Issad Rebrab 6e fortune africaine

L’homme d’affaires algérien Issad Rebrab, propriétaire du groupe agro-alimentaire Cevital, occupe le 6e rang des hommes d’affaires les plus riches d’Afrique, selon le classement 2018 du magazine économique américain Forbes dévoilé récemment s
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Classement Forbes 2018 : Issad Rebrab 6e fortune africaine

L’homme d’affaires algérien Issad Rebrab, propriétaire du groupe agro-alimentaire Cevital, occupe le 6e rang des hommes d’affaires les plus riches d’Afrique, selon le classement 2018 du magazine économique américain Forbes dévoilé récemment sur son site internet. La fortune d’Issad Rebrab est estimée à 4 milliards de dollars contre 3,1 milliards de dollars lors du classement de l’année précédente. L’homme d’affaires a progressé de trois places dans ce nouveau classement. Au Maghreb, le patron du groupe Cevital, qui possède l’une des plus grandes raffineries du monde, avec une capacité de production de deux millions de tonnes par an, demeure la première fortune, selon le classement du magazine économique américain. Il devance de très loin les Marocains Aziz Akhannouch (12e), avec une fortune de 2,2 milliards de dollars, et Othmane Benjelloun (15e), dont la fortune est évaluée à 1,6 milliard de dollars. Unique Algérien figurant sur la liste annuelle des milliardaires africains de Forbes, Issad Rebrab partage la 6e place avec l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris. A la tête d’un véritable empire économique et financier, Issad Rebrab avait fait son entrée dans le club très fermé des milliardaires africains de Forbes en 2013. Le top 5 du classement des plus grosses fortunes africains reste par ailleurs inchangé ! Pour la septième année consécutive, le tycoon nigérian Aliko Dangoté, avec une fortune de 12,2 milliards de dollars, occupe la première place du podium, suivi par le Sud-Africain Nicky Oppenheimer (7,7 milliards de dollars), le Sud-Africain Johan Rupert (7,2 milliards de dollars), l’Egyptien Nassef Sawiris (6,8 milliards de dollars) et le Nigérian Mike Adenuga (5,3 milliards de dollars). Portés par la hausse des marchés boursiers et des prix des matières premières, les milliardaires d’Afrique sont collectivement plus riches qu’il y a un an, a constaté le magazine américain. Les 23 milliardaires que Forbes a trouvés en Afrique — contre 21 milliardaires l’année dernière — valent 75,4 milliards de dollars, contre 70 milliards en janvier 2017. La fortune a augmenté depuis l’année dernière pour 13 des 23 milliardaires du classement, a reculé pour 4 milliardaires et est resté la même pour 3 milliardaires. Seulement deux des 23 membres du classement sont des femmes, sans changement par rapport à l’année dernière.  

Le FMI donne l’alerte !

Afin de permettre une croissance durable et créer plus d’emploi, notamment au profit des jeunes, les pays de la région arabe sont appelés à réduire les dépenses publiques, sans pour autant toucher aux dépenses sociales, c’est-à-dire celles consacr
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Le FMI donne l’alerte !

Afin de permettre une croissance durable et créer plus d’emploi, notamment au profit des jeunes, les pays de la région arabe sont appelés à réduire les dépenses publiques, sans pour autant toucher aux dépenses sociales, c’est-à-dire celles consacrées à la sécurité sociale, à la santé et à l’éducation. C’est ce qui ressort du discours prononcé, hier à Dubaï, par la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, à l’occasion de la tenue du 3e Arab Fiscal Forum. Tout en saluant les réformes qu’elle a qualifiées de «prometteuses» adoptées par certains pays arabes, Mme Lagarde a tenu à rappeler que beaucoup restait à faire pour surmonter les problèmes économiques et sociaux dans cette région. Lors d’une rencontre au Maroc, le mois écoulé, la patronne du FMI avait souligné que «plus de 27 millions de jeunes gens rejoindront la population active au cours des cinq prochaines années, dans une région où le taux chômage des jeunes est de 25% en moyenne, le plus élevé au monde», précisant que des sondages élaborés dans cette région montrent que plus de 60% des citoyens estiment que trouver un emploi est une question de relations. Au plan macroéconomique, ces dernières années, «la quasi-totalité des 21 pays arabes ont affiché un déficit budgétaire et leurs économies n’ont connu que 1,9% de croissance en 2017, soit la moitié du taux mondial», indique le Fonds monétaire arabe (FMA), co-organisateur de ce forum avec le FMI. Les dépenses publiques restent élevées, notamment chez les membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), où elles dépassent 55% du produit intérieur brut (PIB), a insisté Mme Lagarde. Dans les pays membres du CCG, la réforme devrait se concentrer sur la réduction des dépenses, jugées «très élevées», notamment celles liées aux subventions et aux salaires. Le FMI appelle à entreprendre, en parallèle, des opérations visant à «renforcer l’efficacité dans des domaines, tels que la santé, l’éducation et les investissements publics». Pour Christine Lagarde, «les subventions à l’énergie sont extrêmement coûteuses — en moyenne 4,5% du PIB chez les exportateurs de pétrole et 3% du PIB chez les importateurs». Pour sa part, le FMA a relevé l’effort de certains pays en matière de réduction des subventions à l’énergie, puisque, comme le montre une étude réalisée par l’organisation, ces subventions «sont passées de 117 milliards de dollars en 2015 à 98 milliards de dollars l’an dernier». Le FMI a, par ailleurs, indiqué que les économies arabes doivent connaître une croissance annuelle de 5 à 6% pour créer les emplois nécessaires, et ce, alors que la moitié de la population arabe a moins de 25 ans. Les autres recommandations visent l’amélioration de la gouvernance pour offrir des services publics efficients et en toute transparence. Tout comme il est nécessaire d’établir des programmes de croissance inclusifs et d’augmenter les dépenses sociales pour venir en aide aux personnes les plus défavorisées.

Les subventions seront réduites dès 2019

Les subventions publiques aux prix de plusieurs produits pourraient commencer à être réduites dès l’année prochaine, selon des déclarations faites hier à Dubaï par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, cité par l’agence Reuters. Le go
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Les subventions seront réduites dès 2019

Les subventions publiques aux prix de plusieurs produits pourraient commencer à être réduites dès l’année prochaine, selon des déclarations faites hier à Dubaï par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, cité par l’agence Reuters. Le gouvernement pourrait compresser ses subventions à l’essence dès l’année prochaine et celles touchant d’autres produits dès 2020, a ainsi précisé Abderrahmane Raouia à des journalistes, en marge d’une réunion qui regroupe, depuis hier aux Emirats arabes unis, les ministres des Finances des pays arabes et des représentants du Fonds monétaire international (FMI) pour discuter des réformes fiscales dans la région. Sans donner de plus amples précisions quant aux différents dispositifs de soutiens aux prix qui seront touchés par ces réductions, au-delà de celle liée aux carburants, le ministre des Finances s’est contenté d’expliquer que la réforme envisagée du système actuel des subventions publiques découle avant tout des objectifs de résorption du déficit du budget de l’Etat d’ici trois à quatre ans. Rappelant que le dispositif actuel de soutien aux prix englobe un large éventail de biens et de services, allant de l’électricité au pain et à l’huile, l’argentier du pays a tenté de rassuré en définitive que les réformes ainsi envisagées visent surtout à rendre le système actuel des subventions à la fois plus efficace et plus favorable aux Algériens à faibles revenus. Confronté à une sévère crise financière et budgétaire des suites de l’érosion durable des revenus tirés du pétrole et du gaz depuis la mi-2014, le gouvernement, convient-il de rappeler, tente depuis quelques mois d’introduire des démarches de réforme, dont celle du ciblage des subventions, afin de contenir, notamment, le creusement dangereux des déficits publics aussi bien au plan interne qu’externe. Endettement Dans cet ordre d’idées, le ministre des Finances a encore indiqué hier que, malgré la baisse des ressources financières du pays, l’Etat ne prévoit pas de recourir à des emprunts cette année, mais que cette perspective n’était pas exclue pour l’année prochaine. Le premier argentier du pays ne précise toutefois pas s’il s’agissait d’endettement externe ou interne, sachant que le gouvernement a déjà mis en branle un dispositif de financement non conventionnel pour faire face au déficit du Trésor, tout en ayant annoncé l’année dernière son intention de lancer un nouvel emprunt obligataire national répondant aux normes de la finance islamique. Bien qu’ayant dérogé à sa nouvelle trajectoire budgétaire en décidant d’augmenter la dépense publique pour l’exercice en cours, l’Etat, faut-il croire en définitive, sera sans doute amené à terme à rationaliser de plus en plus ses ressources, en réaménageant, entre autres, la dépense affectée à son action sociale qui pèse pour près d’un quart de son budget. A rappeler à cet égard que, tel qu’annoncé officiellement, le passage envisagé au ciblage des subventions publiques devra prendre effet d’ici deux ans, à travers notamment la mise en place d’un fichier national de ménages à faibles revenus, qui pourront ainsi bénéficier d’aides financières directes en place et lieu des dispositifs actuels de soutien aux prix.

«Sonatrach restera la propriété de l’Etat»

Profitant de sa première sortie médiatique après le tollé provoqué par des informations faisant état de la cession de parts du groupe national d’hydrocarbures, le PDG de Sonatrach a tenu a réaffirmer, à partir de Hassi R’mel — où il inaugurait
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«Sonatrach restera la propriété de l’Etat»

Profitant de sa première sortie médiatique après le tollé provoqué par des informations faisant état de la cession de parts du groupe national d’hydrocarbures, le PDG de Sonatrach a tenu a réaffirmer, à partir de Hassi R’mel — où il inaugurait notamment le gazoduc GR5 — que le groupe pétrolier et gazier national «est et restera la propriété de l’État à 100%» et qu’il n’est pas question d’en céder la moindre part. Abdelmoumen Ould Kaddour a tenu à préciser que la cession de parts évoquées par son vice-président, dans son intervention à la Radio nationale, voulait dire tout simplement que «dans le cas de champs en prospection, si Sonatrach veut un apport technologique ou de l’argent pour développer son bloc, elle fera participer un partenaire étranger, sans pour autant lui céder le champs en question», affirme, quelque peu excédé, le PDG de Sonatrach qui souligne en outre que le groupe Sonatrach met en place «une stratégie économique basée, entre autres, sur le partage de risques avec ses partenaires étrangers afin de développer de nouveaux projets et booster les projets existants». Il affirmera qu’il s’agit tout simplement de «business» aux retombées bénéfiques, loin de toute volonté de vendre des actifs du groupe. 65 milliards de dollars d’investissements Le PDG de Sonatrach annoncera lors du point de presse organisé en marge de sa visite aux installations de Hassi R’mel un plan de développement de 65 milliards DA dessiné par le groupe énergétique national pour les cinq ans à venir. «Nous avons déjà défini le plan de développement de Sonatrach pour 2018-2022, il sera doté de 56 milliards de dollars. Les détails les changements que nous allons apporter à notre activité vous seront présentés prochainement», a indiqué M Ould Kaddour. Par ailleurs, le PDG de Sonatrach souligne qu’«avant la fin de l’année en cours, Sonatrach signera au moins un gros contrat de pétrochimie. Si nous arrivons à le faire, il faudrait que l’ensemble des Algériens en soient fiers parce que c’est comme cela que nous arriverons à avoir une valeur ajoutée sur nos ressources naturelles», a déclaré M. Ould Kaddour. Un projet de 5 milliards de dollars en négociation avec Total Le PDG de Sonatrach indiquera également que son groupe est en négociation avec le français Total. «Si vous prenez le projet que nous sommes en train de négocier avec Total pour un montant de 5 milliard de dollars, je ne veux pas prendre 100% de risque, j’essaie de ramener des partenaires qui partagent le risque avec moi pour pouvoir faire le projet, mais de là à dire que Sonatrach va céder des champs... il n’en a jamais été question», affirme encore M. Ould Kaddour. A propos des réalisations et projets inspectés lors de la visite effectuée à Hassi R’mel, le PDG de Sonatrach souligne que le gazoduc GR5 inauguré le matin même «permettra à Sonatrach d’atteindre 135 milliards de m³ an, puisque nos capacités de transport sont de l’ordre de 95 milliards m³ an, ce qui nous permet de répondre à nos besoins et à ceux de nos partenaires étrangers» et d’ajouter : «La consommation locale est de l’ordre de 45 milliards et le reste est exporté. Pour l’instant, on arrive à répondre aux besoins de nos partenaires, donc ce sont des réalisations très importantes. La deuxième chose qu’il faudrait mettre en exergue c’est que le nouveau gazoduc est entièrement réalisé par des entreprises algériennes, y compris le pipe. Ce sont des progrès énormes», affirme le PDG de Sonatrch. Pour lui, «chaque dollar que nous dépensons en Algérie, c’est de l’argent que nous ne transférons pas à l’étranger et une devise que nous pourrons utiliser pour le développement du pays.». GR5, GR4 et une station de Boosting Le PDG de Sonatrach soulignera également que le gazoduc GR5 «est un gros projet mais il y a aussi un autre projet important, celui de la station de boosting de Hassi R’mel. Un projet qui permettra une fois achevé de pouvoir maintenir la pression du champ à un certain niveau pour optimiser la production de gaz», indique Abdelmoumen Ould Kaddour qui souligne que le projet a nécessité un apport financier de 2 milliards de dollars, ce qui est, selon lui, «un investissement très lourd pour le pays». Le PDG de Sonatrach a en outre insisté, lors de la conférence de presse organisée en marge de la visite des sites gaziers, sur le respect des délais, comme il l’a fait durant l’inspection des projets, estimant qu’aucun écart ne devrait être toléré sur ce plan : «Il faut que le projet soit réalisé dans les délais, c’est très important pour le pays et pour Sonatrach». Il est à savoir que le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a inauguré lors de sa visite effectuée jeudi à Hassi R’mel le gazoduc GR5 transportant le gaz de Reggane en passant par Krechba vers la station de compression GR5 de Hassi R’mel. Le projet, d’un montant de près de 88 milliards de DA, a été réalisé entièrement par la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), l’Entreprise nationale de canalisations (ENAC) et l’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP) et Cosider canalisation. L’ouvrage permettra de transporter 60 milliards de m3/an, en acheminant du gaz depuis les champs du sud-ouest du pays vers la station de compression GR5 inaugurée par le PDG de Sonatrach en juillet 2017. La visite des installations de Hassi R’mel a permis par ailleurs au PDG de Sonatrach de suivre l’évolution du projet de la station de compression GR4 dont la livraison est programmée pour juin 2018. Le PDG s’est enquis également de l’état d’avancement de la station de Boosting phase III de Hassi R’mel, confiée à des entreprises nationales en partenariat avec le japonais JGC. Abdelmoumen Ould Kaddour insistera auprès des responsables du projet sur le respect des délais, estimant que toute entreprise qui ne respecte pas ses engagements devrait être écartée, car le retard sera préjudiciable pour l’ensemble de la chaîne de production de gaz et pour le pays.             

Club de presse de Condor : Formation sur les innovations de la télévision

Dans le cadre de l’organisation par Condor, fabricant de produits électroniques, électroménagers et multimédias en Algérie, de cycles de formation en direction des journalistes du club de presse, une journée de formation a été programmée jeudi dern
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Club de presse de Condor : Formation sur les innovations de la télévision

Dans le cadre de l’organisation par Condor, fabricant de produits électroniques, électroménagers et multimédias en Algérie, de cycles de formation en direction des journalistes du club de presse, une journée de formation a été programmée jeudi dernier au mégakart (karting de Chéraga). Le thème choisi a été «L’évolution de la TV chez Condor : innovations et expertise». La formation a été dispensée par Idir Lounis, Category Manager Electronics de Condor. L’activité a débuté avec le tube cathodique en 2002, avec une capacité de production de 200 unités/jour, qui est passée à 10 000 unités/jour 16 ans plus tard. Condor a débuté avec le LCD, puis est passé au LED, avant d’adopter l’OLED TV. Le formateur a affirmé que la percée sur le marché est due «aux investissements énormes de la marque, pour être concurrentiel, dans les ressources humaines, le matériel, mais surtout dans la recherche et développement (R et D), avec une cinquantaine d’ingénieurs». Condor veut aller vers un maximum de transfert de technologie et a réussi, en 2013, à sortir de ses usines «le premier produit 100 % Condor». Lounis a également indiqué que les TV Condor sont fabriquées avec des dalles de classes A et B, permettant l’amélioration des couleurs, pour avoir des tons réalistes, l’amélioration du contraste, pour avoir un noir parfait, l’amélioration du sharpness (acuité), pour avoir tous les détails de l’image affichée ainsi que l’élargissement de l’angle de vue, qui constitue le dernier facteur d’une bonne qualité d’image. Il faut savoir que la dalle représente 80% du prix d’un téléviseur. Les dalles IPS offrent une technologie qui procure la plupart du temps les plus belles couleurs, avec de larges angles de vision et de bons contrastes. La technologie d’affichage embarquée dans un téléviseur est l’un des éléments les plus importants, si ce n’est le premier critère à prendre en compte, largement devant les fonctionnalités ou le design. La TN a énormément reculé sur le marché des téléviseurs pour une raison simple : ses angles de vision sont absolument catastrophiques. Lounis s’est également attardé sur le partenariat entre Condor et Google, affirmant que les TV de Condor «sont certifiés par le géant américain depuis le lancement de la première Android TV de Condor en 2014, la première TV à commande vocale en 2015, la première TV avec manette en fin 2015, l’Android TV 7.0 en 2017». Condor a aussi adhéré au cercle très fermé de «l’Ultra HD Premium», un consortium composé des plus grandes marques du marché, dont Panasonic, Samsung, LG et Netflix, faisant du fabricant algérien le seul adhérent du MENA. Il propose tout simplement d’illuminer vos émotions avec le Cristal QD ! Même si les autres écrans (tablettes, smartphones, microordinateurs) poursuivent leur progression, le téléviseur demeure l’équipement le plus répandu devant tous les autres écrans. Les grands événements sportifs à venir, comme la Coupe du monde de football 2018, pourraient relancer les ventes. En règle générale, les années de Coupe du monde de football sont de bonnes années pour les constructeurs.

Cevital dévoile sa toute nouvelle technologie

Le groupe d’Issad Rebrab a mis au point des brevets pour la production de l’eau ultra pure, des membranes et des stations de traitement des eaux de l’industrie du schiste. Le groupe Cevital va investir dans la production de l’eau ultra pure et le t
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Cevital dévoile sa toute nouvelle technologie

Le groupe d’Issad Rebrab a mis au point des brevets pour la production de l’eau ultra pure, des membranes et des stations de traitement des eaux de l’industrie du schiste. Le groupe Cevital va investir dans la production de l’eau ultra pure et le traitement des eaux de l’industrie du schiste. En annonçant, ce jeudi, aux investisseurs français, conduits en Algérie par Pierre Gattaz, président du Medef, avoir mis au point des brevets pour la production de l’eau ultra pure et des stations de traitement des eaux de l’industrie du schiste, le groupe d’Issad Rebrab entend accélérer le déploiement de sa technologie en France, aux Etats-Unis, en Algérie et un peu partout dans le monde. Le patron du groupe Cevital n’a pas voulu préciser le montant de cet investissement (plusieurs dizaines de millions d’euros). Mais il s’agit pour lui d’un positionnement stratégique et d’une technologie toute nouvelle permettant à son entreprise de travailler au plus près des poids lourds mondiaux de l’industrie chimique, de l’industrie du schiste ainsi que des industries du médicament, des semi-conducteurs et de l’agroalimentaire. «Nos centres de recherche et développement ont mis au point des brevets pour produire des membranes et des stations de production d’eau ultra pure pour l’industrie pharmaceutique, l’industrie des semi-conducteurs, pour l’agroalimentaire ainsi que pour l’industrie chimique et l’industrie du schiste», a annoncé Issad Rebrab aux membres du Medef ayant visité, jeudi, l’usine MFG (Mediterranean float glass), sise à Larbaâ, dans la wilaya de Blida. La technologie du groupe Cevital, mise au point par ses quatre centres de recherche et développement implantés en France, en Algérie et en Allemagne, permettra de fabriquer des «membranes et des stations de production d’eau ultra pure», explique le patron du groupe, Issad Rebrab. «C’est une nouvelle technologie que nous sommes en train d’industrialiser et qui sera installée au niveau mondial», soutient-il. Elle représente en tout cas une avancée énorme en termes à la fois technologique et industriel du groupe privé algérien. Cevital déploiera cette technologie sur plusieurs sites en Algérie, en France et en Allemagne. L’usinage se met en branle dès 2018 «Pour les membranes, nous allons les produire en Algérie. Nous pouvons automatiser les process de production et les concentrer sur un seul site. Quant aux stations de production de l’eau ultra pure, nous allons les fabriquer en France, dans les installations de Brandt, en Allemagne et en Algérie. La fabrication d’une unité de production d’eau ultra pure demande plus de temps et un déploiement sur plusieurs sites», explique Issad Rebrab. Il veut faire de cette nouvelle technologie de son groupe d’une pierre deux coups : «vendre de l’eau ultra pure» et répondre ainsi aux besoins de plusieurs industries et «traiter les eaux de l’industrie du schiste». «Par le biais de cette nouvelle technologie, nous allons ainsi éviter que les eaux de cette industrie ne polluent la nature», souligne le patron de Cevital, dans un échange avec les journalistes, à l’issue de la visite qui a conduit les patrons du Medef à l’une des installations de son groupe en Algérie, MFG en l’occurrence. Sur les deux leviers, Cevital est parti aussitôt au galop puisqu’il a déjà commandé les équipements pour la production des membranes. «Nous allons commencer la production cette année», précise Issad Rebrab, répliquant à une question d’El Watan sur les détails de son projet. Quant au volet lié au traitement des eaux de l’industrie du schiste, le patron de Cevital fait savoir qu’un directeur commercial de son groupe, actuellement aux Etats-Unis, était déjà «en discussion avec toutes les sociétés américaines investies dans l’industrie du schiste afin de proposer notre technologie et conclure des contrats.» Ce nouvel investissement permettra ainsi à Cevital d’ajouter une nouvelle corde à son arc. La stratégie du groupe est désormais claire : mixer investissement dans les dernières technologies et positionnement sur les grands marchés. La progression des affaires du groupe à l’international ne s’essouffle pas. Cevital va investir en Ethiopie, dans le domaine agricole, d’après Issad Rebrab. Franc plaidoyer pour l’Afrique «Aujourd’hui, au niveau agricole, beaucoup de pays africains n’arrivent pas à couvrir leurs besoins alimentaires, alors que le potentiel agricole de l’Afrique est aussi riche que le potentiel américain qui nourrit une bonne partie du monde. L’Europe, elle, importe aujourd’hui 34 millions de tonnes de soja et de tourteau de soja des Amériques. La Chine et le Maghreb aussi, alors que ces volumes auraient pu être produits en Afrique et exportés à partir de ce continent», dira le PDG de Cevital. Il veut attirer l’attention des Européens sur la nécessité d’investir en Afrique à même de contenir les flux migratoires. C’est aussi un gain énorme en compétitivité, selon ses propos. «Cevital, qui exporte vers la Côte d’Ivoire, met un mois et demi en bateau pour que ses containers arrivent à Abidjan, alors que si on mettait deux lignes de chemin de fer qui vont jusqu’à cette ville, on mettrait à peine 36 heures. Et si vous envoyez une marchandise à partir de la Méditerranée vers l’Afrique centrale par bateau, elle mettra deux mois et demi». «L’Algérie est un eldorado pour les investisseurs. C’est un des pays où vous pouvez avoir le retour sur investissement le plus rapide. (...) C’est un pays qui a un grand potentiel, qui peut servir d’un trait d’union pour le développement de l’Afrique», souligne Issad Rebrab, en s’adressant aux opérateurs français reçus, jeudi, dans les locaux de sa filiale Mediterranean Float Glass. Le patron du Medef, Pierre Gattaz, a dit toute sa fierté d’échanger avec un patron algérien qui a contribué non seulement à créer de la valeur ajoutée et des emplois en Algérie et en France, mais aussi à en sauver des milliers. «Les investissements de Cevital en France ont changé l’image de ce pays en France», conclut l’ambassadeur français en poste à Alger, Xavier Driencourt.                 

Transport urbain à l’ère des applications numériques : l’arrivée de Tem : Tem ouvre la voie à la concurrence

Les applications dédiées au transport urbain commencent à se multiplier en Algérie. Après Wesselni et Yassir, c’est au tour de Tem:Tem d’intégrer ce marché avec l’ambition de «révolutionner les déplacements en Algérie», comme nous le  dira
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Transport urbain à l’ère des applications numériques : l’arrivée de Tem : Tem ouvre la voie à la concurrence

Les applications dédiées au transport urbain commencent à se multiplier en Algérie. Après Wesselni et Yassir, c’est au tour de Tem:Tem d’intégrer ce marché avec l’ambition de «révolutionner les déplacements en Algérie», comme nous le  dira Kamel Haddar, le concepteur de l’application lancée hier. A travers cette plate-forme lancée officiellement en août dernier à Alger pour toucher demain Oran, la promesse d’assurer un taxi à tout moment, en toute sécurité et à des coûts raisonnables en un clic, est donnée. Et ce, en  proposant des réservations de courses dans l’immédiat ou à l’avance, suivi du chauffeur en temps réel et d’une facture automatisée en téléchargeant l’application sur internet. Autrement dit, des courses adaptées à tous les besoins, une qualité de service et une flexibilité. Cette solution sera généralisée progressivement dans les grandes villes algériennes parallèlement à l’agrandissement du parc de taxis (une centaine actuellement). Cela pour dire que l’«uberisation» du transport urbain fait son chemin en Algérie et que la concurrence commence dans ce créneau. «C’est un outil d’émancipation au service de tous les Algériens qui savent qu’ils méritent de se déplacer en toute indépendance», estime M. Haddar, qui rappelle que cette application cible particulièrement les femmes en Algérie qui rencontrent selon lui le plus de difficultés en matière de transport. Cette plate-forme de chauffeurs privés prévoit dans le cadre de son développement de recruter 30 000 chauffeurs sur cinq ans. Une manière aussi de contribuer à la résorption du chômage.  

Pour un partenariat «gagnant-gagnant»

Les patronats algérien et français ont appelé, hier à Alger, au développement d’un partenariat «gagnant-gagnant» entre les entreprises des deux pays, à l’occasion d’un forum d’affaires regroupant une soixantaine de patrons d’entreprise du Mo
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Pour un partenariat «gagnant-gagnant»

Les patronats algérien et français ont appelé, hier à Alger, au développement d’un partenariat «gagnant-gagnant» entre les entreprises des deux pays, à l’occasion d’un forum d’affaires regroupant une soixantaine de patrons d’entreprise du Mouvement des entreprises de France (Medef) et du Forum des chefs entreprise (FCE). «C’est un véritable partenariat gagnant-gagnant qu’il nous faut construire. Je vous encourage à renforcer vos actions. Nous ne sommes pas là pour faire des coups de trois semaines ou trois mois. Notre intention est de bâtir pour les 30 prochaines années», a souligné Pierre Gattaz, le président du Medef, la principale organisation patronale de France. La délégation française, la plus imposante du genre depuis 2011, «témoigne de l’importance que nous attachons à la relation d’affaires entre la France et l’Algérie», a-t-il ajouté. Dans son allocution, Pierre Gattaz a insisté sur la valorisation des talents, le renfoncement des partenariats entre les deux communautés d’affaires et l’octroi de la priorité à la jeunesse. «Les enjeux sont immenses : la transformation énergétique, la révolution numérique, les évolutions sociales et migratoires. Ces transformations sont autant de défis et d’opportunités pour la croissance de nos pays respectifs et la création d’emplois», a soutenu le patron du Medef, tout en louant une «globalisation qui peut être terriblement vertueuse tant pour le pays qui reçoit que pour le pays qui émet». Selon lui, les politiques doivent mettre l’entreprise et l’entrepreneuriat au cœur du renforcement des relations entre la France et l’Algérie. Cela dit, l’entreprise, d’après lui, a besoin d’un environnement «stable et lisible». «Il faut des signaux. Nous souhaitons tous renforcer notre collaboration. Pour cela, l’économie algérienne doit s’ouvrir davantage (…). Cela permettra dans l’autre sens aux entrepreneurs algériens d’investir en France, qui sera honorée d’accueillir leurs investissements», a précisé Pierre Gattaz, en qualifiant la diaspora algérienne en France de «force, richesse et support» pour co-construire l’avenir des deux pays. Pour sa part, le président du FCE, Ali Haddad, a plaidé en faveur d’une «alliance stratégique» avec la France, notamment dans les domaines de l’énergie, dont les énergies renouvelables, la pétrochimie, la métallurgie, l’agriculture, l’agro-industrie, la santé, l’industrie pharmaceutique et le numérique. «Je peux vous dire qu’une alliance stratégique entre l’Algérie et la France pourrait être le socle d’une coopération Nord-Sud plus fructueuse», a-t-il insisté. Auparavant, Ali Haddad a déploré les «malentendus» entourant la coopération économique entre les deux pays. «Nos modèles économiques en sont à des stades différents : la France souhaite renouer avec la performance, la croissance, innover pour promouvoir ses exportations, l’Algérie aspire quant à elle à diversifier son économie et à construire un appareil productif compétitif», a jugé le président du FCE, notant qu’il faudrait en revanche trouver «les moyens et les solutions pour réconcilier ces deux objectifs économiques». «Notre coopération doit transcender l’aspect commercial et favoriser l’investissement productif, le transfert de technologie et de savoir-faire et la réalisation de pôles de compétitivité et de centres d’excellence», a-t-il affirmé. A noter que le forum a été sanctionné par la signature d’un accord portant sur la création d’un «Conseil d’affaires algéro-français» pour «identifier et initier des projets d’investissements mixtes», selon les mots de Ali Haddad, ainsi que par un mémorandum d’entente portant sur la coopération dans les domaines de la jeunesse et de l’entrepreneuriat, de la formation et du numérique.

«Il y a quatre verrous à lever»

Afin d’exprimer les inquiétudes des chefs d’entreprise français désirant investir en Algérie, le président du Medef, Pierre Gattaz, n’y est pas allé par quatre chemins. Il a clairement identifié les obstacles qui constituent un frein pouvant e
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«Il y a quatre verrous à lever»

Afin d’exprimer les inquiétudes des chefs d’entreprise français désirant investir en Algérie, le président du Medef, Pierre Gattaz, n’y est pas allé par quatre chemins. Il a clairement identifié les obstacles qui constituent un frein pouvant empêcher le développement de leurs relations d’affaires dans notre pays. Il s’agit, selon lui, de quatre «verrous» qu’il faut impérativement lever pour instaurer un climat propice à l’investissement et aux affaires, et lancer, ainsi, des signaux positifs à l’adresse des investisseurs français. Le premier verrou a trait au paiement des créances détenues auprès de l’Etat par les entreprises françaises déjà en activité en Algérie. «Nous avons besoin de plus de clarté et de visibilité sur le paiement des créances», a souligné M. Gattaz, lors d’un point de presse organisé hier à Alger, à l’issue de la cérémonie de signature de deux mémorandums d’entente avec le FCE. Intervenant sur cette question, le président du FCE, Ali Haddad, a tenu à rassurer son invité sur le fait que ce problème est pris en charge par les pouvoirs publics qui «ont commencé à régler toutes les créances des entreprises depuis novembre 2017». L’autre obstacle soulevé par le patron des patrons français concerne le nouveau régime instauré en matière d’importation. Selon lui, «le durcissement des procédures d’importation», notamment pour les matières premières, est de nature à pénaliser les entreprises locales, d’où la nécessité d’être «prudent sur cette question pour ne pas décourager les entreprises désirant travailler en Algérie», a-t-il souligné. Sur le plan pécuniaire, le président du Medef n’a pas manqué d’évoquer la question du rapatriement des dividendes qui constitue, pour beaucoup d’entreprises étrangères, un vrai casse-tête de par la lenteur des formalités de contrôle imposées par la Banque d’Algérie. Sur ce point aussi, Ali Haddad a tenu à préciser que les dividendes légitimes peuvent être rapatriés «sans aucun problème», à condition que l’entreprise s’acquitte de l’impôt prévu en la matière. S’agissant, enfin, de la règle des 51/49% régissant l’investissement étranger en Algérie, M. Gattaz a estimé que les pouvoirs publics devraient faire «de la pédagogie sur cette question» pour que cette règle ne soit pas perçue, par les investisseurs étrangers, comme un frein à leurs investissements. «C’est juste une question de communication et de marketing. Cela peut se gérer correctement, mais chacun a sa part de responsabilité pour que le partenariat entre les entreprises des deux pays réussisse», a souligné le même responsable. Pour le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, qui s’attendait à ce que cette question soit soulevée par le Medef, la règle des 51/49 «n’a pas découragé beaucoup d’investisseurs étrangers», d’autant qu’elle est «souvent contournée». Intervenant devant les patrons français, le ministre s’est dit conscient «des difficultés soulevées par les investisseurs», mais a assuré que le gouvernement s’attelle à «les régler au fur et à mesure». «Il faut juste être patient, bien connaître l’environnement et voir au long terme. Si on prend cela en considération, on peut réussir», a-t-il ajouté. Il a indiqué à ce titre qu’un groupe interministériel travaille actuellement pour améliorer en permanence les relations d’affaires et résoudre certaines difficultés que rencontrent les opérateurs, tels les retards de paiement et les lourdeurs administratives.

Sonatrach mise sur le gré à gré

Le groupe Sonatrach envisage de lancer prochainement — après autorisation du gouvernement — une procédure de gré à gré, en vue de céder des parts sur des blocs qu’il gère déjà en association avec des partenaires étrangers, selon les termes de
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Sonatrach mise sur le gré à gré

Le groupe Sonatrach envisage de lancer prochainement — après autorisation du gouvernement — une procédure de gré à gré, en vue de céder des parts sur des blocs qu’il gère déjà en association avec des partenaires étrangers, selon les termes de la loi en vigueur, mais aussi sur des blocs actuellement exploités par Sonatrach seule. En vue de booster les investissements dans le secteur — en attendant la révision de la loi sur les hydrocarbures — et d’augmenter la production des champs en exploitation, le groupe Sonatrach  envisage de lancer prochainement — après autorisation du gouvernement —  une procédure de gré à gré en vue de céder des parts sur des blocs qu’il gère déjà en association avec des partenaires étrangers, selon les termes de la loi en vigueur, mais aussi sur des blocs actuellement exploités par Sonatrach seule. Il s’agit en fait de renégociation de parts sur des contrats déjà signés, ces dernières années, dans le cadre de la procédure gérée par l’agence Alnaft. Une source proche de Sonatrach souligne que la procédure n’est pas inédite puisque le groupe a déjà eu par le passé à modifier le partage des parts au profit de ses partenaires dans le cadre de contrats portant sur les concessions en exploitation. L’approche de Sonatrach est motivée, nous explique-t-on, par l’impératif d’augmenter la production en déclin et d’intéresser les partenaires étrangers, échaudés par les rigidités de la loi actuellement en vigueur, notamment dans son volet fiscalité. Sonatrach entend aussi améliorer le rendement des blocs lui appartenant à 100% grâce à un apport supplémentaire de technologies de pointe et accélérer le processus d’exploration et d’exploitation. Selon notre source, la nouvelle démarche, qui sera explicitée aux grands groupes étrangers présents en Algérie — ou de nouveaux partenaires — au cours de négociations à venir, devrait booster les investissements dans des blocs en exploitation et dont les réserves ont déjà été décelées lors des travaux de prospection menés en amont ces dernières années. Sonatrach rectifie ainsi la sortie médiatique d’un de ses responsables dont les propos ont été, selon le groupe, mal interprétés par les médias. Le groupe avait ainsi démenti des informations sur des discussions avec des partenaires en vue de changer le contrôle de certaines de ses filiales. «Suite à l’entretien accordé lundi par le vice-président activité, exploration et production de Sonatrach, Salah Mekmouche, à une émission de la Radio nationale, Sonatrach dément formellement l’information relayée par certains médias selon laquelle Sonatrach serait en discussions avec des partenaires pour céder des parts de l’entreprise ainsi que le changement de contrôle de certaines de ses filiales», avait indiqué le groupe dans un communiqué rendu public mardi. Sonatrach avait précisé que «plusieurs opportunités de coopération étaient en cours de discussions avec des partenaires déjà présents en Algérie ou avec de nouveaux partenaires». Selon le communiqué, «Sonatrach continue à exploiter son domaine minier avec ses partenaires historiques et reste favorable à construire de nouveaux partenariats avec des sociétés activant dans le domaine pétrolier déjà préqualifiées par l’Alnaft».

DHL, Novartis, Roche, Siemens et El Kendi primés

DHL International, Novartis Pharma, Roche, Siemens et El Kendi ont été primées en tant que meilleurs employeurs dans le cadre du classement des «Meilleurs employeurs en Algérie», organisé par l’institut américain Best Companies Group. Les lauréa
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DHL, Novartis, Roche, Siemens et El Kendi primés

DHL International, Novartis Pharma, Roche, Siemens et El Kendi ont été primées en tant que meilleurs employeurs dans le cadre du classement des «Meilleurs employeurs en Algérie», organisé par l’institut américain Best Companies Group. Les lauréats du programme des «Meilleurs employeurs en Algérie 2018» ont été dévoilés le 5 février, lors d’une cérémonie de remise des trophées qui s’est tenue au Sofitel Alger, avec la participation de plus de 100 invités. Ce programme, qui en est à sa troisième édition, indiquent les organisateurs, «rend hommage aux sociétés algériennes et multinationales opérant en Algérie et qui offrent le meilleur environnement de travail et savent attirer et retenir leurs collaborateurs». L’édition 2018 a vu la participation d’un nombre important d’entités qui se distinguent, selon les critères du classement américain, «par la mise en place de pratiques innovantes et avant-gardistes en matière d’engagement des collaborateurs». Pour la deuxième année consécutive, DHL International Algérie, leader mondial de l’industrie des services logistiques, se positionne en tant que premier «Meilleur employeur en Algérie». L’entreprise a été distinguée car «elle offre à ses collaborateurs un cadre de travail confortable, leur permettant d’évoluer tout en étant épanouis». Elle considère en outre, selon les organisateurs, «chaque collaborateur comme un ‘‘entrepreneur’’ au niveau de sa mission». Novartis Pharma, second sur le podium, a été distinguée en tant qu’entreprise «où l’éthique, l’engagement, le travail d’équipe et la passion sont des valeurs partagées par les collaborateurs. Une gratification pour l’entreprise alors qu’elle figurait en troisième place au palmarès de 2017», notent les organisateurs. Roche, n°1 mondial en biotechnologies, a été classé à la troisième place, après avoir être quatrième en 2017. «L’entreprise offre à ses collaborateurs une grande opportunité d’évolution en matière de carrière et des conditions de travail favorables pour l’épanouissement personnel et professionnel», note-t-on. Siemens SPA, entreprise qui opère dans le domaine de l’énergie, de l’industrie et du médical se classe quatrième cette année, et ce, «grâce à l’engagement de ses collaborateurs et sa maîtrise technologique». Siemens «continue de prouver son ambition de se positionner comme partenaire de confiance pour l’Algérie, en alliant innovation et entrepreneuriat au bénéfice des clients et de la société civile», indiquent les initiateurs du classement. Le trophée du cinquième «Meilleur employeur en Algérie» a été remis à El Kendi SPA. L’entreprise, qui appartient au groupe jordanien MS Pharma et qui opère dans le domaine pharmaceutique, s’est hissée en cinquième position car elle donne, selon l’institut américain Best Companies Group, «la chance aux jeunes talents algériens d’apprendre et de se développer». L’entreprise est distinguée aussi car elle «développe des programmes de reconnaissance pour les meilleures performances annuelles et œuvre au quotidien pour favoriser la cohésion des collaborateurs».  

Une initiative pour l’investissement…

Lundi soir, le Théâtre de l’ambassade d’Italie à Alger a vu le lancement officiel des activités du Club d’affaires algéro-italien. Récemment agréé par les autorités algériennes, le Club se veut une association dédiée à la promotion et a
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Une initiative pour l’investissement…

Lundi soir, le Théâtre de l’ambassade d’Italie à Alger a vu le lancement officiel des activités du Club d’affaires algéro-italien. Récemment agréé par les autorités algériennes, le Club se veut une association dédiée à la promotion et au développement des relations économiques, commerciales et industrielles entre l’Algérie et l’Italie. Entrepreneurs et industriels des deux pays se sont aperçus de l’énorme plus-value qu’un Club d’affaires pouvait apporter. Pour l’ambassadeur d’Italie en poste à Alger, Pasquale Ferrara, que son pays devienne le premier partenaire commercial de l’Algérie est, certes, une bonne chose, «mais cela ne suffit pas car les relations industrielles entre l’Algérie et l’Italie ne sont pas au niveau souhaité». En lançant leur Club d’affaires, les investisseurs algériens et italiens entendent aller de l’avant pour redonner à ce partenariat ses lettres de noblesse. «Le Club d’affaires est un espace de confiance, d’activité et d’affaires. C’est une vision commune pour le développement économique», explique Pasquale Ferrara, qui intervenait lors d’une cérémonie dédiée à la présentation des missions du Club d’affaires algéro-italien. Pour avancer plus concrètement dans ce partenariat, que le diplomate italien qualifie de «stratégique», le Club d’affaires met l’accent sur deux secteurs-clés : l’industrie et la technologie. L’objectif est de «contribuer à la diversification de l’économie algérienne», explique l’ambassadeur d’Italie. Autre objectif : «Parvenir à créer une Chambre algéro-italienne de commerce et d’industrie.» Le diplomate italien a appelé de tous ses vœux à ce que cette relation entre les investisseurs des deux pays puisse «regarder vers l’avenir». Une des réflexions de ce Club d’affaires, dont la création remonte déjà à 2016, porte sur la mobilisation des PME italiennes aux côtés des investisseurs algériens, à travers un échange d’informations et un transfert du savoir-faire. Sans perdre de temps, le club a annoncé l’organisation en mars d’un séminaire axé sur l’expérience des PME italiennes. D’autres initiatives sont prévues tout au long de l’année, dont les thèmes porteront sur les énergies renouvelables, l’agroalimentaire et les infrastructures, expliquait Graziella Ferrero, président du Club d’affaires algéro-italien. Pour les patrons algériens membres de ce Club, un rapprochement avec les PME italiennes est profitable à plus d’un titre, étant donné que l’expérience des PME de ce pays constitue un exemple. Quant à l’intérêt des Italiens pour l’Algérie, celui-ci se traduit par une hausse nette des projets d’investissement, dont certains sont actuellement en cours de réalisation. Dans l’agro-industrie, une entreprise italienne s’est implantée à Boumerdès pour investir dans la transformation de la viande, alors qu’un autre investisseur va fabriquer des ascenseurs à Tlemcen, dans le cadre d’un partenariat avec un opérateur algérien, annonce l’ambassadeur d’Italie. Pasquale Ferrara a également souligné l’intérêt porté par les entreprises italiennes à l’investissement dans la production du ciment en Algérie. L’industrie automobile est également dans le viseur des Italiens, Fiat Chrysler suit avec intérêt l’évolution du cahier des charges, tandis qu’un projet de production de batteries de la marque italienne Magneti Marelli est en bonne voie, selon l’ambassadeur italien. En tout cas, des discussions entre Italiens et Algériens autour de projets d’investissement sont en plein essor. Le diplomate italien en fait un point d’étape qui éclaire, selon lui, sur l’intérêt des investisseurs de son pays pour l’Algérie.  

L’Italie veut des relations durables

L’ambassadeur d’Italie en Algérie a laissé entendre que son pays plaide pour qu’il y ait une «relation énergétique durable» avec l’Algérie. L’Algérie est un partenaire «stratégique» dans l’approvisionnement de l’Italie en gaz. C’
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L’Italie veut des relations durables

L’ambassadeur d’Italie en Algérie a laissé entendre que son pays plaide pour qu’il y ait une «relation énergétique durable» avec l’Algérie. L’Algérie est un partenaire «stratégique» dans l’approvisionnement de l’Italie en gaz. C’est pourquoi l’Italie veut des relations énergétiques durables avec l’Algérie, a affirmé l’ambassadeur d’Italie en poste à Alger, Pasquale Ferrara. A une question d’El Watan qui évoquait les récents propos du PDG de Sonatrach qui a indiqué, depuis Houston, dans l’Etat du Texas (Etats-Unis), que l’Europe «n’était pas très claire» sur ses objectifs en matière d’approvisionnement en gaz, le diplomate italien a laissé entendre que son pays plaide pour qu’il y ait une «relation énergétique durable» avec l’Algérie. «Comme il s’agit d’un investissement très important, les entreprises dans le secteur de l’énergie cherchent par définition une relation durable dans le temps», souligne l’ambassadeur d’Italie en Algérie. Il a indiqué que des discussions entre les groupes italiens et Sonatrach sont en cours, dans la perspective d’une renégociation des contrats d’approvisionnement en gaz. «J’ai beaucoup de confiance que les négociations en cours (concernant les contrats de livraison du gaz arrivant à terme) vont produire un bon résultat», a déclaré Pasquale Ferrara, en marge de la cérémonie dédiée à la présentation des activités du Club d’affaires algéro-italien. La semaine dernière, le patron de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a été peu habile dans ses propos à l’adresse des partenaires européens de son groupe. «L’Europe n’est pas très claire, un jour ils sont pour des relations à long terme pour pouvoir assurer la sécurité de l’approvisionnement et un autre jour ils demandent à libérer le marché», avait déclaré Abdelmoumen Ould Kaddour, depuis les Etats-Unis, où il participait à un forum algéro-américain sur l’énergie. «Ils ne veulent plus de contrats à long terme, il veulent un marché libre : acheter du gaz quand ils sont en situation de difficulté par rapport à l’approvisionnement de la Russie. Mais quand la situation est plus favorable ils ne veulent plus de notre gaz», avait-il relevé à la même occasion. Abdelmoumen Ould Kaddour faisait allusion aux contrats à long terme, dont les prix sont indexés sur ceux du pétrole, que nombre de clients européens veulent revoir afin de pouvoir bénéficier des avantages du marché spot. «Je ne peux pas parler au nom des Européens, mais nous concernant, les discussions se déroulent très bien (...). C’est une perspective de longue haleine. Après, on peut négocier des petits détails et des contraintes», a souligné l’ambassadeur d’Italie en poste à Alger. Pasquale Ferrara a fait part également de l’intérêt du groupe énergétique italien ENI pour l’investissement dans le domaine pétrochimique et dans la prospection du pétrole et du gaz en offshore, afin de «chercher de nouvelles possibilités énergétiques pour l’Algérie». Pour l’ambassadeur d’Italie, ces projets en cours de négociation traduisent une «diversification des intérêts des entreprises énergétiques italiennes en Algérie».          

«Au Texas, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, est passé outre la décision du président Bouteflika sur le gaz de schiste»

Rabah Reghis revient dans cet entretien sur la participation/et prise de position du patron de Sonatrach lors de la seconde édition du forum algéro-américain de l’énergie, qui s’est tenue à Houston aux Etats-Unis. Le consultant ne mâche pas ses mots
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«Au Texas, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, est passé outre la décision du président Bouteflika sur le gaz de schiste»

Rabah Reghis revient dans cet entretien sur la participation/et prise de position du patron de Sonatrach lors de la seconde édition du forum algéro-américain de l’énergie, qui s’est tenue à Houston aux Etats-Unis. Le consultant ne mâche pas ses mots, qualifiant la conduite de Abdelmoumen Ould Kaddour «d’insubordination». - Dans votre tribune publiée récemment dans Le Matin d’Algérie relative à la seconde édition du forum algéro-américain de l’énergie à Houston aux Etas-Unis, vous parlez carrément de «récidive» du PDG de la Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, qui serait, selon vous, allé au-delà des lignes – stratégiques – tracées  par les hautes autorités du pays en annonçant, entre autres, un engagement résolu – et un plan d’investissement chiffré – pour l’exploitation des hydrocarbures schisteux, autrement dit vers le «non-conventionnel». Vous rappelez à juste titre que le président de la République, dans sa lettre lue par le ministre de l’Energie lors de la conférence sur la transition énergétique du 17 au 19 janvier dernier à Alger, a clairement opté pour le renforcement de l’investissement dans le conventionnel. De quoi la posture actuelle du PDG de Sonatrach serait-elle le nom ? Au forum algéro-américain, le PDG de Sonatrach a orienté le débat a contrario de ce que veut le président Bouteflika. Le président de la République avait saisi l’occasion de la conférence sur la transition énergétique pour faire passer un message fort afin de mettre fin à un faux débat sur le gaz de schiste. Pour le premier responsable du pays, il ne faut pas se presser sur les ressources non conventionnelles, réviser la loi sur les hydrocarbures pour attirer les investisseurs vers les conventionnelles. A ce niveau de la hiérarchie, on peut d’une manière politiquement correcte appeler cela une orientation, mais d’une manière crue, il s’agit bel et bien d’un recadrage de l’Exécutif. Quelques jours après, le PDG de Sonatrach a accordé une interview à l’APS où il est revenu sur la révision de la loi sur les hydrocarbures qu’il considère cette fois-ci comme un dossier «lourd» et «compliqué» qui «demande du temps» «et de l’expertise» pour ne pas, selon ses propos, «refaire les mêmes erreurs». C’est bien, cela va non seulement dans le sens des orientations présidentielles, mais c’est ce que les experts n’arrêtent pas de recommander depuis 2001. A Houston, Abdelmoumen Ould Kaddour a plaidé encore une fois en faveur de ce que voulait entendre l’auditoire américain, autrement dit : le gaz et le pétrole de schiste. Il est clair que son seul souci est de ne capter que ce type d’investissement. Le patron de Sonatrach est allé plus loin en annonçant un chiffre de 56 milliards de dollars, dont une part importante sera réservée à ce type de ressources dans laquelle les compagnies de services présentes à ce conseil excellent. En effet, n’oublions pas qu’Houston vit en ce moment une grande déprime des pétroliers en quête d’un plan de charge. D’abord, on ne comprend pas pourquoi c’est lui qui conduit cette délégation alors qu’il s’agit d’un conseil d’affaires de haut niveau algéro-américain ; secundo, le Pdg de Sonatrach aurait pu appeler les entreprises américaines à venir, par exemple, nous assister dans des gisements qui perdent progressivement de la pression, ou améliorer le taux de récupération des gisements existants. Vous savez, le taux actuel se situe autour de 18 à 20%, une augmentation de 1% seulement ferait l’économie de plusieurs forages d’exploration tout en augmentant les réserves. Les Texans justement excellent dans ce domaine car les producteurs arrivent jusqu’au grattage de leurs puits. Ils appellent cela les «Scratched Wells». Il est donc resté sur un générique qui plaît aux sociétés de services. Pour ma part, je ne comprenais pas pourquoi lorsque le Président a recadré son Premier ministre sur la question de la privatisation des entreprises publiques, tout le monde en a parlé, y compris le Premier ministre lui-même, le ministre de l’Industrie, le secrétaire général de l’UGTA, alors que le recadrage sur le gaz de schiste – est-ce le fait d’une force occulte ? – est considéré comme un non-événement. Au point où même la presse était allée jusqu’à douter de l’authenticité du message présidentiel qui ne serait pas l’œuvre du Président. Quant à moi, je suis convaincu que le président de la République a ordonné un moratoire sur la question du gaz de schiste pour la seconde fois. Son message n’a pas été respecté par le PDG de Sonatrach. C’est un acte d’insubordination. C’est pour cela que je parle dans mon article que vous avez cité de «récidive» du Pdg de Sonatrach. - Pourquoi, justement, le choix d’Houston, capitale mondiale de l’industrie pétrolière pour vendre le potentiel algérien en non-conventionnel ? Est-ce du marketing et/ou par velléité de porter la «concurrence» sur la terre de majors américaines qui ont bousculé Sonatrach sur ses marchés historiques (UE) inondés par le gaz de schiste US ? Les déclarations de Abdelmadjid Attar, ancien directeur général de Sonatrach (sur Radio M) sur le rendement «exceptionnel» du puits test de gaz de schiste d’In Salah ne participent-elles pas de cette vision ? Ecoutez, sur la question de la nomination d’Ould Kaddour, j’ai donné mon avis dans vos colonnes le jour-même de son installation. Ses déboires à BRC, sa traversée du désert et ce qu’il pourrait ramener en Algérie dans ses valises n’intéressent pas l’opinion publique. D’autres ont essayé avant lui, mais n’ont rien pu faire. Ce qui est important, c’est la vision qu’il porte pour la conduite de Sonatrach, la principale mamelle des Algériens. Il est, comme l’ont été avant lui Abdelhamid Brahimi, Chakib Khelil, très versé vers le mimétisme d’une gestion à l’occidentale rigoureusement économique et financière, à une entreprise qui obéit à des objectifs politiques. Sonatrach appartient à l’Etat et, par conséquent, elle doit savoir concilier ses contradictions. Ce responsable est en train d’acculturer Sonatrach par de procédures qu’elle accepte mal. En ce qui concerne les propos de Abdelmadjid Attar, j’ai un avis autre. Même s’il est un homme de terrain, un technicien géologue, ce qu’il déclare ne nous apprend rien. J’en ai compris en tout cas que nos gisements de ressources non conventionnelles sont quantitativement et qualitativement appréciables. En pétrole par exemple, nous avons l’un des meilleurs pétroles très apprécié sur les côtes est américaines à cause de sa légèreté et sa contenance en soufre. Ce pétrole vient d’où ? Des roches réservoirs après avoir migré des roches mères. Ce sont donc ces mêmes roches qui sont schisteuses et constituent le pedigree de nos ressources dont elles ne peuvent être que de bonne qualité. Dans ce cadre justement, l’Energy information administration (EIA) nous a crédités, dans un rapport dédié pour l’Algérie, de six gisements de réserves non conventionnelles : Ghadamès (Berkine Illizi), Timimoune, Ahnet, Mouydir, Reggan et Tindouf, avec une richesse en hydrocarbures mesurée par le Total organique carbone (TOC) moyen de 6%, donc se situant dans la fourchette de l’excellence. Attar a voulu dire donc qu’on a de la qualité et de la quantité en gaz et pétrole de schiste. Le débat est tout autre : ce ne sont pas ces ressources qui sont contestées, mais bien leur mode d’exploitation, soit par la fracturation hydraulique. Certes, Sonatrach la pratique depuis 1970 mais dans sa forme «soft» pour des gisements de pétrole à Hassi Messaoud et ailleurs, mais en aucun cas pour le gaz de schiste. - Exxon Mobil et Anadarko seraient «extrêmement intéressés de venir en Algérie», selon les mots du PDG de Sonatrach. Quid de la réalité du plan d’investissement annoncé par ces grandes compagnies américaines, dont les bilans annuels affichent déjà des exercices positifs en Algérie ? Est-ce le prélude d’un vrai (faux) retour des compagnies américaines dans l’amont pétrolier ? Ou est-ce le retour du parapluie américain qui se profile avec la révision de la loi sur les hydrocarbures — annoncée pour la fin de l’année par le PDG de Sonatrach — et dans la perspective de la présidentielle de 2019 ? C’est un leurre que de croire que ces trois sociétés, auxquelles s’ajoutent la française Total, l’italienne ENI et dans des moindres mesures les espagnoles Cepsa et Repsol et maintenant le scandale en vue de Abengoa sur la centrale hybride de Hassi R’Mel, recherchent la transparence dans les pays où elles opèrent. Sur la même voie que les multinationales, elles se développent mieux dans les eaux troubles, et si la situation ne l’est pas, elles la créent par différents artifices. Tous les pays, notamment africains, en sont touchés de près ou de loin. L’organisation de l’Unité africaine (UA) est financée à 80% par, dit-on, l’«extérieur», mais dans les faits, ce sont bien les multinationales qui en sont les pourvoyeuses de fonds. Et elles ne se gênent pas pour influer sur les nominations à la tête de cette organisation pour mieux pénétrer le marché africain à moindre coût. Résultat : 25% du PIB des 1,2 milliard d’habitants en Afrique va à la corruption. C’est aussi un leurre que de croire que ces entreprises se soucient du terrorisme dans certains pays et notamment en Algérie. Elles utilisent ce prétexte uniquement pour faire pression et tirer des avantages de leurs partenaires. Dans les pays où subsiste un lack sécuritaire, elles recrutent sur place ou elles envoient des soi-disant experts de leur nationalité, mais jamais de souche. La preuve est la longue liste du personnel de BP et Statoil décédés lors de l’attaque de Tiguentourine. Pour revenir justement au motif de cet engouement pour l’exploitation du gaz de schiste en Algérie, ce débat est devenu désormais un enjeu électoral qui pourrait leur servir de moyen de pression, mieux servir leur business qui ne peut en aucun se confondre avec les ressources non conventionnelles. Ces multinationales savent qu’il y a un clivage au sommet dès lors que le président de la République en appelle à un moratoire sur l’exploitation du «non-conventionnel» alors que l’Exécutif tient un autre discours. Cette question devait même contaminer le paysage politique français pour tenter d’écarter ses entreprises de leur stratégie. En résumé, c’est de l’intox, elles ne sont ici que pour partager la croissance avec les Algériens. Sinon, qu’est-ce qu’elles font dans les couloirs de Sonatrach ? Pourquoi ne s’adressent-elles pas directement à Alnaft qui délivre les permis de recherche ? Pourquoi ne soumissionnent-elles pas dans les appels d’offres qui sont régulièrement déclarés infructueux ?  

Sonatrach : Vers la cession de certaines filiales ?

«La rente pétrolière est constituée de fiscalité qui est exactement la même quel que soit le pourcentage de Sonatrach, parce que la compagnie nationale paye des impôts comme tout le monde, qu’elle ait 51% ou seulement 35% dans un projet ne changera r
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Sonatrach : Vers la cession de certaines filiales ?

«La rente pétrolière est constituée de fiscalité qui est exactement la même quel que soit le pourcentage de Sonatrach, parce que la compagnie nationale paye des impôts comme tout le monde, qu’elle ait 51% ou seulement 35% dans un projet ne changera rien à la recette fiscale qui est la même.» Sur autorisation de Monsieur le ministre, on pourra négocier des cessions de parts de Sonatrach ou carrément un changement de contrôle de certaines entités ici en Algérie.» Une déclaration pour le moins confuse faite hier sur les ondes de la Radio Chaîne 3 par Salah Mekmouche, vice-président exploration et production à Sonatarch, mais qui a eu l’effet d’un séisme. Que voulait bien insinuer M. Mekmouche, va-t-on oser ouvrir le capital de Sonatrach, ou bien ouvrir la voie à une privatisation des filiales de la compagnie ? Dans cette phrase à la fois porteuse de confusion et annonciatrice d’un nouveau virage qu’on compte prendre dans la gestion du secteur, ce responsable de Sonatrach, et en évoquant la prochaine révision de la loi sur les hydrocarbures, semble suggérer que dans l’objectif d’attirer davantage de partenaires, l’Algérie est prête à renoncer, du moins dans le secteur des hydrocarbures, à la règle des 51/49 exigeant la majorité à la compagnie nationale dans les contrats d’association. «La révision actuelle est restrictive, nous avons écouté l’avis de nos partenaires et on en a tenu compte», affirme le vice-président de Sonatrach, en précisant que la révision de la loi touchera à tous les aspects et bien sûr à la fiscalité. Longtemps décriée par les compagnies étrangères, la règle des 51/49 adoptée en 2008 et censée protéger les intérêts de la compagnie nationale, a eu pour effet de créer un frein à l’investissement étranger. C’est en tout cas l’appréciation qui est faite aujourd’hui de ce qui était présenté il y a quelques années comme une mesure de sauvegarde de la souveraineté nationale. Si la cession des parts de Sonatrach sur certains contrats est déjà autorisée par la loi, ce qui ne l’est pas encore est de renoncer à l’obligation d’avoir la majorité dans tous les projets d’exploration, c’est-à-dire 51%. Est-ce qu’il s’agira avec la nouvelle révision d’effectuer un retour aux dispositions de la loi 86/14 qui régissait le secteur, ou bien va-t-on introduire d’autres mesures tenant compte des nouvelles donnes du marché ? «L’ancienne loi 86/14 n’obligeait pas Sonatrach à avoir la majorité, elle était libre d’avoir la minorité de blocage qui était de 35% et on pouvait monter jusqu’à 45 ou 60% des parts dans certains projets, cela dépendait de l’importance du projet, de son volume de financement, de l’intérêt de la compagnie nationale et d’autres paramètres», explique l’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, contacté hier. «Si on revient à cette loi, alors ce sera un renoncement à la règle des 51/49 dont, à mon avis, on en avait fait un dogme», note notre interlocuteur. D’ailleurs, dit-il, «les anciens contrats concernant tout ce qui est produit à Hassi Messaoud, Ourhoud, Berkine, etc. sont sous le coup de la loi 86/14», c’est-à-dire que ce sont des contrats non concernés par la règle des 51/49. Abledmadjid Attar rassure que le changement de cette règle ne touchera pas aux intérêts de l’Etat. «Pour les projets en associations tombant sous la règle des 51/49, le résultat sera le même pour l’Etat, s’il y a renoncement à cette règle. La rente pétrolière est constituée de fiscalité qui est exactement la même quel que soit le pourcentage de Sonatrach, parce que la compagnie nationale paye des impôts comme tout le monde, qu’elle ait 51% ou seulement 35% dans un projet ne changera rien à la recette fiscale qui est la même», précise encore notre interlocuteur. Et de se rappeler qu’autrefois, quand Sonatrach avait 35% dans un projet, cela ne gênait pas du tout ses intérêts puisqu’il y avait des règles la protégeant, dont celle de l’exigence au partenaire étranger de ne pas prendre plus de 49% de la production par année, et ce, quel que soit le pourcentage de parts qu’elle a dans le contrat. Le vice-président exploration et production a, par ailleurs, rassuré lors de son passage à la radio, les clients européens de Sonatrach. La compagnie pétrolière nationale continuera à miser sur l’Europe où elle compte de gros clients et espère en avoir d’autres. C’est son affirmation qui tranche avec le ton critique tenu par le PDG de Sonatrach à partir de Huston contre les Européens accusés de durcir les voies d’accès au gaz algérien sur le vieux continent. Salah Mekmouche a tenu, dans ses déclarations d’hier, à calmer les esprits des uns et des autres en notant que Sonatrach «restera sur l’Europe» et tentera même de gagner de nouveaux clients du Vieux Continent, notamment à l’est de la Méditerranée et où les gazoducs algériens n’arrivent pas. M. Mekmouche précise encore que ceci n’empêchera pas Sonatrach de décrocher d’autres marchés ailleurs et dans d’autres continents, d’où l’acquisition de deux méthaniers pour une autre voie de transport du GNL. «L’Algérie a une vision à moyen et long termes pour essayer de préserver ses parts de marché existants, notamment en Europe, et l’autre part de GNL transportable par bateaux qui ira le plus loin possible, notamment en Asie, en Afrique et en Amérique latine», explique le responsable de Sonatrach. «C’est une compétition du GNL qui va s’annoncer dans quelques années et dont on voit les prémices aujourd’hui», indique M. Mekmouche. Quant à la renégociation des contrats à long terme avec les partenaires étrangers, Salah Mekmouche souligne que quand un contrat arrive à son terme, il est tout à fait normal de le renégocier en vue des nouvelles donnes.                       

Le projet de loi sur le commerce électronique présenté à l’APN

 Le projet de loi relatif au commerce électronique, prévoyant des dispositions permettant d'assurer la sécurité du e.commerce, a été présenté mardi par la ministre de la Poste, des Télécommunications,des Technologies et du Numérique, Imane Houda F
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Le projet de loi sur le commerce électronique présenté à l’APN

 Le projet de loi relatif au commerce électronique, prévoyant des dispositions permettant d'assurer la sécurité du e.commerce, a été présenté mardi par la ministre de la Poste, des Télécommunications,des Technologies et du Numérique, Imane Houda Faraoun, en session plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN). Ce projet de Loi présenté lors d'une session plénière présidé par M.Said Bouhadja prévoit plusieurs dispositions permettant d'assurer la sécurité du e-commerce tout en définissant les obligations des e-fournisseurs et e-clients.   Tout d'abord, le texte stipule que l'inscription au registre du commerce et la mise en ligne d'un site web hébergé en Algérie sont deux conditions sine-qua-non pour l'exercice du commerce électronique.   Un fichier national des e-fournisseurs inscrits au registre de commerce est institué auprès du Centre nationale du registre de commerce (CNRC), note le texte qui définit les informations qui doivent accompagner l'offre commerciale électronique (identification fiscale, adresse, numéro de téléphone, numéro du registre du commerce, la garantie commerciale...).   Conformément au texte, la commande d'un produit ou d'un service passe par trois étapes obligatoires: la mise à disposition du e-consommateur des conditions contractuelles, la vérification des détails de la commande par ce dernier et la confirmation de la commande qui conduit à la formation du contrat. Le projet de loi définit également les informations obligatoires que doit contenir le contrat électronique.  Quant aux obligations du e-consommateur, le texte stipule qu'il est tenu de payer le prix convenu dans le contrat électronique dès la formation de ce document.   Concernant les transactions commerciales transfrontalières, le projet de loi indique que la vente par voie électronique d'un bien ou d'un service par un fournisseur résident à un e-consommateur établi dans un pays étranger, est dispensée des formalités de contrôle du commerce extérieur et des changes lorsque sa valeur n'excède pas l'équivalent en dinar de la limite fixée par la législation en vigueur. Cependant, le produit de cette vente doit, après son paiement, être porté sur le compte de l'e-fournisseur domicilié en Algérie auprès d'une banque agréée par la Banque d'Algérie, ou auprès d'Algérie Poste. Lorsque l'achat électronique se fait à partir de l'Algérie par un e-consommateur auprès d'un e-fournisseur établi dans un autre pays et destiné exclusivement à un usage personnel, il est aussi dispensé des formalités du commerce extérieur et des changes lorsque sa valeur n'excède pas l'équivalent en dinar de la limite fixée par la législation en vigueur. Aussi, la couverture de paiement électronique pour cet achat est assurée à partir du compte devise «personne physique» du e-consommateur domicilié en Algérie.    Par ailleurs, il est stipulé que les transactions qui sont interdites sont celles portant sur les jeux de hasard, paris et loteries, les boissons alcoolisé et tabac, les produits pharmaceutiques, les produits portant atteinte aux droits de propriété intellectuelle, industrielle ou commerciale, tout bien ou service prohibé par la législation en vigueur ainsi que tout bien ou service soumis à l'établissement d'un acte authentique.   De même, est interdite toute transaction par voie électronique des matériels, équipements et produits sensibles définis par la réglementation en vigueur ainsi que tout autre produit ou service pouvant porter atteinte aux intérêts de la défense nationale, à l'ordre public et à la sécurité publique.   Paiement des transactions électroniques   Selon le texte, le paiement des transactions commerciales électroniques s'effectue, à distance ou à la livraison du produit, par les moyens de paiement autorisés par la législation en vigueur. Lorsque le paiement est électronique, il est effectué à travers des plateformes de paiement dédiées, mises en place et exploitées exclusivement par les banques agréées par la Banque d'Algérie ou bien Algérie Poste, et connecté à tout type de terminal de paiement électronique via le réseau de  l'opérateur public de télécommunications.   La connexion du site web du e-fournisseur à une plateforme de paiement électronique doit être sécurisée par un système de certification électronique.   Dans le chapitre consacré au contrôle du e-fournisseur et à la constatation d'infractions, le texte indique qu'outre les officiers et agents de la police judiciaire prévus par le code des procédures pénales, sont habilités à constater les infractions aux dispositions de ce projet de loi les personnels appartenant au corps spécifique du contrôle relevant des administrations chargées du commerce. En fonction de la nature des infractions, des amendes sont prévues allant entre 50.000 DA et 2 millions de DA, auxquelles s'ajoutent la radiation du registre du commerce, la fermeture du site web, et ce, sans préjudice de l'application de pleines plus sévères prévues par la législation en vigueur.    Ce projet de loi indique que les personnes physiques et morales exerçant déjà le commerce électronique disposent d'un délai de six (6) mois, à partir de la date de la publication de ce texte, pour se conformer aux nouvelles dispositions.

La transparence budgétaire en baisse à travers le monde

L’Enquête  sur le budget ouvert publié à Washington utilise plusieurs indicateurs pour mesurer la transparence budgétaire, le contrôle et la participation citoyenne dans la budgétisation. Globalement, les résultats obtenus dans cette édition montre
El Watan - Economie

La transparence budgétaire en baisse à travers le monde

L’Enquête  sur le budget ouvert publié à Washington utilise plusieurs indicateurs pour mesurer la transparence budgétaire, le contrôle et la participation citoyenne dans la budgétisation. Globalement, les résultats obtenus dans cette édition montrent que 89 sur 115 pays ne rendent pas suffisamment d’informations budgétaires disponibles au public. Selon l’IBP, cet échec empêche les citoyens de demander des comptes à leur gouvernement en matière de gestion des finances publiques. Une conclusion qui intervient dans un contexte de baisse de la confiance publique envers le gouvernement et les inégalités croissantes. Ainsi, le progrès en termes de transparence budgétaire s’est ralenti pour la première fois en dix ans. En effet, après 10 années de progrès constants, l’EBO 2017 a montré une légère baisse des scores moyens de transparence budgétaire globale, passant de 45 à 43/100, entre 2015 et 2017 pour les 102 pays ayant été interrogés au cours des deux cycles. Trois quarts des pays évalués ne publient pas suffisamment d’informations budgétaires (soit un score de 61 ou plus). Pour Warren Krafchik, directeur exécutif de l’IBP, «les baisses en termes de transparence budgétaire sont inquiétantes dans un contexte mondial d’inégalités croissantes, de restrictions imposées à la liberté des médias et à la liberté civique ainsi que dans un contexte de baisse de la confiance entre citoyens et leurs gouvernements». «Les citoyens de chaque pays devraient être en mesure de savoir comment leur gouvernement collecte et dépense les fonds publics. Les citoyens devraient également avoir la possibilité de participer à l’élaboration et au contrôle du budget, ce qui peut contribuer à des budgets plus équitables ainsi qu’à une plus grande efficacité des dépenses. Le fait que la plupart des gouvernements n’impliquent pas le public dans ses prises de décisions ou ne leur expliquent pas leurs stratégies et leurs budgets affaiblit la confiance et met en péril la démocratie», a-t-il résumé dans un communiqué rendu public le 30 janvier pour annoncer les résultats de l’enquête. Par ailleurs, l’EBO qui a également évalué le rôle des institutions officielles de contrôle, a révélé qu’uniquement 32 pays (soit 28%) ont des législatures avec des pratiques de contrôle appropriées. Dans 47 pays (41%), les pratiques de contrôle sont limitées et faibles dans 36 pays (31%). A titre indicatif, l’EBO est le produit d’enquêtes menées par des experts budgétaires indépendants de la société civile. Cette enquête a été lancée en 2006 et cette sixième édition 2017 couvre 115 pays des six continents.

«Il est fondamental de relancer la modernisation du système budgétaire»

- Quelle place pour la transparence budgétaire en Algérie ? Malheureusement, il y a peu de place accordée à la transparence budgétaire en Algérie. Je dirais même qu’on assiste à une régression par rapport aux résultats de l’enquête menée e
El Watan - Economie

«Il est fondamental de relancer la modernisation du système budgétaire»

- Quelle place pour la transparence budgétaire en Algérie ? Malheureusement, il y a peu de place accordée à la transparence budgétaire en Algérie. Je dirais même qu’on assiste à une régression par rapport aux résultats de l’enquête menée en 2015. En effet, le score de l’Indice sur le budget ouvert (IBO) a changé au fil du temps, passant de 19 en 2015 à 3 pour 2017 sur une échelle de 100. Cela veut dire que très peu d’informations financières sont mises à la disposition des citoyens pour une compréhension de l’utilisation des fonds publics de l’Etat à travers son budget. La situation est donc désastreuse pour la transparence budgétaire. Elle semble plus catastrophique quand on compare la situation de l’Algérie aux autres pays de la région comme le Maroc et la Tunisie sont à 45 et 39 respectivement. Même avec ces indices, ces deux pays sont considérés comme ayant une transparence budgétaire limitée, voire minimale. Seule la Jordanie émerge du lot avec un niveau de 63/100 et de ce fait peut être considérée comme un pays ayant une transparence budgétaire significative, juste en dessous de la catégorie la plus élevée. - Quelles sont les principales anomalies dans la gestion du budget ? Le score 3% de l’indice sur le budget ouvert obtenu par l’Algérie en 2017 est bien inférieur au score enregistré en 2015. Il y a plusieurs raisons à cette baisse très significative : le projet de budget de l’Exécutif est bien élaboré mais n’est pas porté à la connaissance du public au moment de son examen par le Parlement. Il y a aussi une omission dans la publication des Rapports d’exécution du budget en cours d’année, au milieu d’année et en fin d’année. Finalement, il y a une absence totale du Rapport d’audit de la Cour des comptes. Et on ne trouve pas dans les documents budgétaires un Budget des citoyens, qui est considéré comme une version simple et moins technique du Projet de budget de l’Exécutif ou du Budget approuvé, spécifiquement conçu pour diffuser des informations essentielles auprès du public. Ce sont tous ces documents, au nombre de 8, que les bonnes pratiques internationales de la transparence budgétaire recommandent de publier à des intervalles réguliers afin de permettre un suivi de l’activité financière de l’Etat à travers l’utilisation des ressources publiques. Soulignons qu’afin qu’ils soient considérés comme «mis à la disposition du public», les documents doivent être disponibles en ligne conformément à un calendrier précis, mis en place par l’étude des bonnes pratiques. En outre, l’enquête évalue l’exhaustivité et l’utilité des informations fournies dans les documents. Pour terminer, je dirais que toutes ces anomalies qui impactent négativement le classement de l’Algérie dans la transparence budgétaire peuvent être corrigées par la mise en œuvre de la modernisation du système budgétaire annoncée depuis des années et qui tarde à se concrétiser. - Au niveau local, on parle de la nécessité d’aller vers la gestion participative mais les citoyens n’ont pas accès aux données concernant le budget... La gestion participative est une notion nouvelle qui nous vient de l’entreprise, plus particulièrement du monde de l’Entreprise sociale et solidaire (ESS). Elle se fonde sur l’association des différents partenaires au processus de gestion en vue d’aider, voire de participer à la prise de décision, au contrôle et à l’évaluation. Ce concept encourage le personnel à améliorer la performance économique et sociale de l’entreprise en permettant l’introduction de l’innovation. Cette culture vise à encourager le dialogue, la communication, le respect de la différence, la délégation de pouvoir et surtout l’égalité des chances. En somme, permettre à tous les protagonistes de participer à la gestion d’un projet initié par l’entreprise en écoutant les avis de toutes les parties prenantes. Si on applique ce concept au niveau de la gestion publique locale, cela implique bien entendu des changements importants dans la manière de gérer. En effet, la vie locale ne peut être régulée par un centre de décision éloigné des citoyens. Même quand les assemblées locales sont élues librement, la question de la disponibilité d’un certain nombre de données de bases aux citoyens demeure. Or, la réalité nous le montre, et une brève navigation dans les pages Web des collectivités locales ou de la tutelle nous le confirme : il y a une frappante indigence des données et rapports sur l’activité financière de ces entités. Point de budget local, pas de données sur le niveau de la fiscalité locale, ou de la dépense locale et cela malgré l’armée de fonctionnaires qu’abritent ces institutions publiques. En outre, même quand les chercheurs sont tentés de procéder à des analyses des finances de l’Etat central ou des collectivités locales, ils sont confrontés à la classique et redondante réponse de la structure : «chiffres confidentiels» …Tant de fois nos étudiants ont reçu cette réponse glaciale et combien décourageante pour un jeune chercheur voulant en savoir plus sur le fonctionnement de ces institutions. - Comment faire pour améliorer la gestion du budget, notamment en cette période de crise ? La question n’est pas simple et peut être appréhendée de deux manières. Si on veut améliorer la transparence budgétaire, l’Algérie doit simplement accorder la priorité à la publication en ligne de trois rapports principaux : le Projet de budget de l’Exécutif, une revue de milieu d’année, un rapport de fin d’année, d’un rapport d’audit et enfin d’un budget des citoyens. Quant à l’autre voie d’amélioration de la gestion du budget particulièrement en période de crise financière, je dirais que l’expérience a bien montré que la gestion des ressources en période de crise ou pendant la période d’abondance financière que l’Algérie a connue pendant plus de 10 ans a fourni des résultats sous-optimaux. Les rentrées faramineuses du Trésor ont certes permis la réalisation d’un nombre considérable de projets sociaux et d’infrastructures, mais on se doit de poser des questions et faire quelques observations. D’abord, à quel prix ? Ensuite, il y a des manques à gagner énormes pour le Trésor public induites par les surfacturations que l’on admet maintenant. Enfin, les prises de décisions peu rationnelles en matière de politiques publiques. C’est le fait d’avoir laissé échapper une opportunité pour ne pas asseoir une économie équilibrée et basée sur la création de la richesse diversifiée. En outre, durant ces années fastes, on a vu l’émergence et la prolifération d’une classe de pseudo-entrepreneurs parasites qui ont presque vidé les caisses de l’Etat. Et voilà maintenant qu’en période de rétrécissement des revenus pétroliers dont l’Algérie est riche, un mouvement de panique s’installe pour essayer de trouver des ressources longtemps délaissées. Il est demandé à la population de supporter les errements de la gestion publique durant les années fastes. Cela semble grotesque ! Certes, des voix s’élèvent ici et là pour l’introduction de plus de rationalité dans la gestion du budget – notamment sur la question des subventions – mais d’un autre côté il y a des réformes structurelles que l’on hésite très fortement à aborder, car elles comportent des risques sociaux et peuvent compromettre des positions acquises qu’il n’est pas question de remettre en cause. En résumé, l’amélioration de la gestion du budget en temps de crise et même en temps normal passe par d’abord par une excellente formation de la ressource humaine en charge de la préparation, du suivi, de l’exécution et du contrôle du budget. Ensuite, il me semble fondamental de remettre à l’ordre du jour l’ancien projet de la modernisation du système budgétaire initiée il y a quelques années et dont la mise en œuvre semble retardée ou très ralentie.

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