Pétrole : Les prix grimpent
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Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 29 cents, à 63,86 dollars. Les priPétrole : Les prix grimpent
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 29 cents, à 63,86 dollars. Les prix du pétrole augmentaient encore hier en cours d’échanges européens, poussés par un vent d’optimisme sur la hausse de la demande mondiale de brut après la publication des prévisions de croissance du FMI. Vers 11h GMT (12h HEC), le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,31 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 29 cents, à 63,86 dollars. Après avoir reculé la semaine dernière, les cours semblaient bénéficier d’un certain retour à l’optimisme des marchés dans le sillage des nouvelles prévisions de croissance du FMI. Sans grande surprise, le Fonds monétaire international a tablé lundi dernier dans ses dernières prévisions sur une progression de la croissance mondiale de 3,9% cette année et l’an prochain, contre 3,7% initialement prévu pour ces deux années. Le Fonds a mis en avant «la dynamique générale de la croissance» et les baisses d’impôts aux Etats-Unis. «Les révisions de croissance en hausse du FMI servent souvent de carburant à la hausse des cours», ont commenté les analystes de Commerzbank, cités par l’AFP. Ces chiffres améliorent, selon eux, «les perspectives de la demande sur le marché du pétrole (...). Les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pourraient être trop basses». Dans son rapport mensuel publié vendredi, l’AIE, en misant sur une hausse de la demande mondiale moyenne de seulement 1,3 million de barils par jour cette année, avait inquiété les marchés, qui craignent que la croissance de la production ne dépasse celle de l’offre, notamment à cause des Etats-Unis. Les données du FMI «confirment le sentiment déjà présent d’une synchronisation de la croissance mondiale», a analysé Matt Smith de ClipperData, qui voit également dans la progression des cours «un positionnement des courtiers avant la publication des réserves américaines de brut, attendues de nouveau en baisse». La Fédération professionnelle de l’American Petroleum Institute (API) devait publier ses chiffres hier, et les données officielles du département américain de l’Energie (DoE) suivront aujourd’hui en cours de séance. Ces stocks diminuent depuis neuf semaines et ont reculé au total de plus de 46 millions de barils depuis le 10 novembre, selon des chiffres du DoE. Autre facteur haussier, la Norvège, plus gros producteur d’hydrocarbures d’Europe de l’Ouest, a produit moins de pétrole que prévu en 2017, selon des chiffres publiés par la Direction norvégienne du pétrole. Le pays nordique a extrait 92,3 millions de mètres cubes de brut l’an dernier, soit 580,6 millioouins de barils, faisant ressortir la production quotidienne moyenne à 1,591 million de barils. C’est 1,7% de moins qu’attendu dans les projections de la Direction du pétrole. Read more