L’Iran décroche le Fifog d’or
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La dixième édition du Festival international du film oriental de Genève s’est clôturée dans la soirée du samedi à la salle Michel Simo des cinémas Grutli de Genève, marquée par la consécration du long métrage N° 17 Souheila, du réalisateur iraL’Iran décroche le Fifog d’or
La dixième édition du Festival international du film oriental de Genève s’est clôturée dans la soirée du samedi à la salle Michel Simo des cinémas Grutli de Genève, marquée par la consécration du long métrage N° 17 Souheila, du réalisateur iranien Mahmoud Ghaffar, qui a décroché le Fifog d’or de la compétition officielle des longs métrages. Genève (Suisse) De notre envoyée spéciale Organisée du 21 au 29 avril, cette 13e édition du Fifog a été marquée par la projection de 102 films de 30 pays d’Orient et d’Occident. La thématique retenue cette année a mis en exergue la valeur des femmes et de la jeunesse. Cinquante-huit œuvres cinématographiques étaient en compétition dans trois catégories, à savoir, les longs métrages, les courts métrages et les documentaires. L’Algérie a participé avec trois longs métrages en compétition, dont un concrétisé dans le cadre de la coproduction avec la Tunisie, Augustinus, fils de ses pleurs, du réalisateur égyptien Samir Seif, ainsi que deux autres films, En attendant les hirondelles, de Karim Moussaoui, et Certifié hallal, de Mahmoud Zemmouri. Parmi les 18 documentaires en lice dans cette édition, figurent trois documentaires algériens : H’na Barra (Nous dehors), de Bahia Bencheikh-El-Fegoun et Meriem Achour Bouakkaz, Enquête au paradis, de Abderrazek Allouache, et Salah, un Kabyle de Palestine, de Tahar Houchi. Dans le cadre de la compétition internationale des courts métrages, l’Algérie était présente avec uniquement un titre, Je te promets, de Mohamed Yargui. Lors de l’inauguration de la cérémonie, le directeur général et artistique du Fifog,Tahar Houchi, s’est dit satisfait du déroulement de cette édition, malgré les nombreux problèmes rencontrés, qui «sont indépendants de sa volonté, mais le plus important, dit-il, c’est que le public soit venu en force découvrir la riche programmation proposée», précise-t-il. Le Fifog a rendu un hommage posthume au réalisateur algérien Mahmoud Zemmouri, décédé en novembre dernier en France. La réalisatrice et productrice, Attias Marie-Laurence, amie du défunt réalisateur, a prononcé un discours des plus poignants sur cette regrettée figure de proue du cinéma algérien. Ainsi, la cérémonie de clôture a permis de découvrir le palmarès de l’édition 2018 du Fifog. Le jury des compétitions longs métrages et courts métrages, documentaires et Prix de la critique, scolaires et pénitentiaires, ont rendu publics leurs palmarès respectifs. Si l’Iran a remporté la plus haute distinction, il n’en demeure pas moins que l’Algérie, le Liban et la Turquie ont été distingués. L’Iran a remporté haut la main le Fifog d’or de la compétition officielle à travers le film de fiction N° 17 Souheila, du réalisateur Mahmoud Ghaffari. Un film qui revient sur l’histoire d’une femme célibataire de 40 ans. Le désespoir la guette tellement qu’elle décide de trouver un mari au plus vite…, mais en Iran, où la religion est au centre de la vie, les choses demeurent assez compliquées. Absent lors de la cérémonie, le lauréat a tenu, par le biais de la distributrice iranienne, Elaheh Nobakht, à transmettre le message du réalisateur en cas de victoire. «Je suis content de recevoir ce prestigieux prix et je suis aussi très triste de ne pas être parmi vous ce soir. Je suis content que le festival fête la thématique féminine. J’offre le Fifog d’or aux femmes de mon pays qui luttent au quotidien pour leurs droits», témoigne-t-il. Le Fifog d’argent est revenu au film iranien Israfil, réalisé par Ida Panahendeh. Le Fifog du court métrage d’or a été a été remis à Onur Yagiz (Turquie), pour son film Toprak, et celui des documentaires est revenu à Mehrdad Oskouei (Iran), pour son film Des rêves sans étoiles. Quant au Prix de la critique, il a été décerné au jeune réalisateur algérien, Karim Moussaoui, pour son film En attendant les hirondelles. Dans le registre de la compétition scolaire, les réalisateurs Basma Farhat (Liban), Sadam Wahidi (Afghanistan) et Baqeral-Rubaie (Iraq) ont remporté des Fifogs d’or, respectivement, pour leurs films The Shield That I Carry, You Are Not American et The Violet. Dans cette même catégorie, les films Tata Milouda, de Nadja Harek (France), Le convive, de Hakim Mastour (Suisse, Tunisie), et Take My Hand, de Serge Majdalany (Liban), ont été gratifiés d’une mention spéciale. Le film Aya, de Moufida Fedhila, a décroché le prix du Fifog d’or de la compétition pénitentiaire des films de fiction, organisée dans les établissements de Champ-Dollon et La Brenaz. Dans le palmarès, des films documentaries, le Fifog d’argent a été décerné au film Y a Omri , réalisé par Hady Zaccak, du Liban. Dans cette même catégorie, la mention spéciale a été attribuée au film algérien H’na Barra (Nous dehors), réalisé par Bahia Bencheikh El Fergoun et Meriem Achour Bouakkaz. Il est à noter que les lampions de la 13e édition du Fifog se sont éteints, mais les organisateurs ont émis le vœu de consacrer, pour l’édition 2019, un focus spécial à l’Algérie. Read more