L’échec prévisible des Canaris
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De l’aveu de tous ceux qui ont suivi la finale de coupe d’Algérie ayant opposé la JS Kabylie à l'USM Bel Abbès, disputée mardi dernier et remportée par les gars de la Mekerra, les Canaris n’ont rien fait pour gagner le sacre, montrant un visage deL’échec prévisible des Canaris
De l’aveu de tous ceux qui ont suivi la finale de coupe d’Algérie ayant opposé la JS Kabylie à l'USM Bel Abbès, disputée mardi dernier et remportée par les gars de la Mekerra, les Canaris n’ont rien fait pour gagner le sacre, montrant un visage des plus ternes, au point de susciter l’étonnement et l’appréhension. Une finale ratée pour la JSK, alors que l’équipe était sur une courbe ascendante ces dernières semaines, de l’avis même du coach Youcef Bouzidi, qui avouera, à la fin de la partie, ne pas avoir reconnu son team. «La JSK lors de cette rencontre n’a pas été à son habitude, avec le rythme montré lors des derniers matchs. Il manquait cette volonté et cette motivation, avec un manque flagrant de concentration. On n’était pas dans notre jour, malheureusement cela est arrivé le jour de la finale». Un aveu du coach, qui évitera bien évidemment d’évoquer les véritables raisons qui ont fait que la JSK n’a pas été à la hauteur, et qu’il faudra chercher dans l’ambiance qui a régné au sein de l’équipe durant ces trois jours de mise au vert, passés à l’hôtel Mercure à Alger. Un malaise à peine évoqué par Bouzidi qui dira à ce propos : «Moi, je me suis préparé en fonction des moyens que j’avais. J’estime que la direction a fait de son mieux. Peut-être qu’il y avait des choses qui n’étaient pas bien, mais cela n’avait rien à voir avec le choix de l’hôtel pour le regroupement. Mais je pense que ce sont des futilités». Le choix de l’hôtel n’est pas remis en cause, mais ce que Bouzidi, dirigeants et joueurs de la JSK ont essayé de cacher, c’est qu’un gros malaise qui a caractérisé ce séjour, au point que Youcef Bouzidi a quitté mécontent le lieu de regroupement des Canaris, samedi soir, à trois jours de la finale. Il a fallu l’intervention d’un membre de l’encadrement pour voir Bouzidi retourner auprès de l’équipe. Les causes de ce malaise : l’argent. En effet, Bouzidi et ses poulains étaient remontés contre la direction et plus précisément son président, Chérif Mellal, à qui il reproche de ne pas avoir tenu ses promesses. Ce dernier avait en effet promis des salaires et une forte prime avant la finale, avant de changer de discours pour évoquer finalement une «forte prime en cas de consécration en finale». Un discours qui a déplu aux joueurs, et de facto au coach avec la crainte d’une «démotivation» de son groupe. Cela s’est encore accentué, lundi soir, la veille de la finale, puisque les joueurs ne verront rien venir de la part de la direction. Le mal était fait. Et pour compliquer les choses, c’est sans entraîneur que la délégation kabyle a rallié le stade du 5 Juillet, trois heures avant la finale, Youcef Bouzidi avait en effet décidé de se rendre au stade par ses propres moyens, pour protester contre la présence d’«étrangers» dans le bus du club. Des mésaventures mais aussi un malaise grandissant tout au long des trois jours de préparation, survenu au plus mauvais moment. Read more