Algeria



Les professionnels s’inquiètent…

Diminution des carnets de commande publique, retards de paiements, bureaucratie inhibante… Les professionnels du secteur du bâtiment et des travaux publics sont sur le fil du rasoir, alors que le secteur, l’un des plus dynamiques de l’économie, s’e
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Les professionnels s’inquiètent…

Diminution des carnets de commande publique, retards de paiements, bureaucratie inhibante… Les professionnels du secteur du bâtiment et des travaux publics sont sur le fil du rasoir, alors que le secteur, l’un des plus dynamiques de l’économie, s’enfonce dans la crise. «Avant la crise, le secteur du BTP était un marché florissant. On faisait des heures supplémentaires et on travaillait les week-ends. Mais, avec la diminution des marchés publics, nous avons beaucoup souffert. Actuellement, on est en veilleuse», révèle Djamel Eddine Benbrahim, cogérant d’une des filiales du groupe Benbrahim, spécialiste de la production de granulats et de carbonate de calcium, rencontré au Salon Batimatec d’Alger. Seule l’activité de production de carbonate de calcium du groupe familial, basé à Constantine, a été épargnée. «Mais, s’agissant de l’activité des travaux publics et de l’exploitation des carrières, le marché a reculé de manière spectaculaire», s’inquiète-t-il. «L’année 2018 est terminée et je ne pense pas que la situation va s’améliorer. On espère que l’année prochaine sera porteuse de bonnes nouvelles», ajoute notre interlocuteur, sans trop de conviction. A l’instar du groupe Benbrahim, de nombreux professionnels ont aussi été affectés, à des degrés divers. «On a réellement senti un tassement de la demande. Le marché est plus ou mois figé depuis 2016, sauf pour quelques marchés publics importants qui nous permettent encore de tenir. Mais, il est vrai qu’il y a une baisse de la demande. Nous nous maintenons dans le marché grâce aux petits opérateurs qui continuent, bon an mal an, à réaliser des projets. La solution pour nous a été de nous diversifier. Nous ne sommes pas restés sur un seul créneau (le carreau). Nous avons diversifié sur le béton préfabriqué, les dalles extérieures... pour lesquelles une demande continue d’exister», confie Mustapha Lehouidj, directeur de développement d’une entreprise spécialisée dans le fabrication du carreau (carreau du Sahel-Koléa). Selon lui, la solution a priori envisageable en cas de baisse de la demande sur le marché  local est l’export. «Pour notre part, nous avons des ouvertures sur le Sénégal», précise-t-il. L’autre contrainte évoquée par ce responsable est liée aux retards de paiement. «Toutes les entreprises fournisseurs du secteur public subissent des retards de paiement. Dans tous les cahiers des charges que vous retirez, vous avez des clauses qui prévoient des retards de livraison. C’est-à-dire si vous mettez un retard à honorer votre engagement, vous êtes pénalisés. Mais en cas de retard de paiement, il n’y a absolument aucune clause dans les cahiers des charges. Aujourd’hui, il n’ y a pas une seule entreprise fournisseur du secteur public qui est payée avant un délai de six mois et cela va jusqu’à une année, voire plus», dénonce-t-il. Protectionnisme préjudiciable A propos de la politique d’interdiction d’importation de nombreux produits, en vigueur depuis janvier, Mustapha Lehouidj se dit opposé. «Je suis plutôt favorable à une politique de protection. Il aurait fallu augmenter les droits de douane pour les produits importés afin de protéger l’économie nationale comme cela se fait dans tous les pays du monde», explique-t-il. Si l’entreprise pour laquelle il travaille a réussi à tirer son épingle du jeu, lui s’inquiète pour l’avenir du secteur du BTP. «Il faudrait que les responsables se réveillent et pensent à l’avenir des emplois. Si les mesures d’austérité affichées continuent dans ce sens, il y aura beaucoup d’entreprises qui vont fermer», met-il en garde. Comme lui, des opérateurs jugent le dispositif gouvernemental préjudiciable pour l’économie. «Faute d’une concurrence étrangère, un fabricant local ne peut pas progresser. Dois-je rappeler que des opérateurs algériens ont pu développer leurs produits avec l’entrée sur le marché de produits importés. Si on décide de revenir à l’ère de l’économie administrée, on risque de créer des situations de monopole préjudiciables pour l’intérêt des consommateurs», prévient Abdelhamid Mouda, directeur technico-commercial de Midy peinture, en plaidant pour l’institution de taxes pour les produits importés, la mise en place de normes algériennes et le renfoncement des contrôles de qualité. Sur un autre registre, des producteurs locaux de polystyrène dénoncent le blocage du ministère de l’Energie au sujet de l’importation de produits jugés sensibles. «Jusqu’a maintenant, nous n’avons pas d’agrément d’importation de produits sensibles. Depuis 2005, nous renouvelons la demande d’agrément chaque année. Depuis 2015, nous avons obtenu seulement une prolongation de délai. Depuis janvier 2018, notre usine fonctionne uniquement avec notre stock. C’est le 4e dossier que j’ai déposé au ministère de l’Energie pour avoir l’agrément d’importation du polystyrène. L’administration nous a mis des bâtons dans les roues. C’est trop !» fustige Rachid Hamouri, fabricant de polystyrène, implanté à Boumerdès. Des usines ont déjà fermé leurs portes faute d’obtenir ce précieux agrément d’importation, selon lui.  

Les cinq commandements d’Ahmed Ouyahia

Le Premier ministre a évoqué la nécessité d’impliquer les détenteurs de capitaux dans l’action de modernisation et de développement de l’agriculture. Les travaux des assises nationales de l’agriculture,  hier à Alger, ont été sanctionné
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Les cinq commandements d’Ahmed Ouyahia

Le Premier ministre a évoqué la nécessité d’impliquer les détenteurs de capitaux dans l’action de modernisation et de développement de l’agriculture. Les travaux des assises nationales de l’agriculture,  hier à Alger, ont été sanctionnés par la lecture d’une série de recommandations qui seront soumises au gouvernement pour en tirer des «mesures concrètes», avant la fin de l’année en cours. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé aux participants à cette rencontre un message, dans lequel un bilan des réalisations du secteur a été dressé depuis le lancement des premiers programmes de développement dans les années 2000, mais aussi des insuffisances et autres contre-performances qui collent toujours à l’agriculture algérienne. Le chef de l’Etat a en effet évoqué, entre autres problèmes auxquels le secteur fait face, celui de la faiblesse de l’activité agro-alimentaire, le vieillissement de la main-d’œuvre, le manque de structuration qui expose l’activité agricole à la spéculation et le recours insuffisant à l’irrigation d’appoint. Pour sa part, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a rappelé d’abord que le secteur agricole demeure toujours le deuxième pourvoyeur de richesses, après celui des hydrocarbures, précisant cependant que le gouvernement veillera à appliquer certaines mesures pour encourager le développement de l’agriculture et renforcer ses réalisations, mais surtout pour redresser quelques situations jugées inacceptables. Il a révélé, à cet effet, cinq mesures à entreprendre dont, en premier lieu, le maintien, pour 2019, du même niveau de soutien financier de l’année en cours, à savoir 130 milliards de dinars. Ahmed Ouyahia a notamment insisté sur l’impératif retour à l’ancien principe de «la terre appartient à celui qui la travaille », précisant qu’«il est inadmissible d’accepter de laisser 3 millions d’hectares de terres agricoles inexploités» ou encore de renoncer à l’exploitation des «terres arch» (tribales) en raison des litiges que connaissent leurs propriétaires. Le Premier ministre a également évoqué la nécessité de faire impliquer les détenteurs de capitaux financiers dans l’action de modernisation et de développement de l’agriculture, appelant par la même à profiter des équipements mécaniques disponibles pour une meilleure mécanisation de l’activité agricole. «Le secteurs souffre d’une mécanisation insuffisante, alors que certaines unités industrielles n’arrivent pas à écouler leurs équipements agricoles», a révélé Ahmed Ouyahia. Pour lui, le développement souhaité passe nécessairement par l’assainissement de tout l’environnement en rapport avec le secteur, notamment en ce qui concerne les réseaux de distribution, la transformation et l’activité export. «A l’exception du blé et du lait, la production agricole est abondante mais les circuits de distribution et les marchés sont désorganisés», a fait remarquer le Premier ministre. Et de préciser que «toutes les mesures seront prises pour renforcer l’activité agricole, quitte à revoir les avantages octroyés aux investisseurs pour les réorienter vers ce secteur».  

Natixis Algérie : Lancement de la banque mobile Banxy

Avec Banxy, Natixis lance en Algérie sa première banque mobile. C’est la première banque digitale du groupe BPCE, deuxième plus grand groupe bancaire en France avec, dans le portefeuille, 31 millions de clients particuliers et 20,2 millions de clients
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Natixis Algérie : Lancement de la banque mobile Banxy

Avec Banxy, Natixis lance en Algérie sa première banque mobile. C’est la première banque digitale du groupe BPCE, deuxième plus grand groupe bancaire en France avec, dans le portefeuille, 31 millions de clients particuliers et 20,2 millions de clients professionnels. C’est à partir de l’Algérie que Natixis, qui appartient au groupe bancaire BPCE, compte entamer sa révolution digitale. Banxy, cette plateforme bancaire complètement digitale et hautement sécurisée, accessible depuis un téléphone cellulaire, offre nombre de services, dont l’ouverture d’un compte bancaire à distance, la gestion de la carte CIB, du chéquier et du compte, les virements interbancaires et les virements P2P (particulier à particulier)… Une façon de prouver l’engagement de Natixis à améliorer la qualité de service à ses clients algériens. La banque mobile de Natixis Algérie est par-dessus tout l’expression on ne peut plus claire d’un investissement dans la simplification des procédures d’accès aux services bancaires. Il s’agit aussi d’enrichir son offre bancaire à destination de ses clients, explique Boris Joseph, directeur général de Natixis Algérie, intervenant lors d’une conférence, organisée hier dans les locaux de la banque, dédiée au lancement de Banxy. C’est une solution bancaire à distance où la sécurité et l’innovation font particulièrement bon ménage. D’autant plus qu’elle répond parfaitement à la fois aux standards les plus élevés en matière de sécurité dans le domaine financier et aux accords de la Banque d’Algérie obtenus pour l’ensemble des fonctionnalités, allant de l’ouverture d’un compte bancaire à distance à la protection des données des clients. En tout cas, la digitalisation dans le domaine bancaire et financier est une tendance de fond. Natixis Algérie n’entend pas passer à côté de cette révolution qui offre moult avantages. Avec un marché algérien qualifié de prometteur, des niveaux de connexion à internet mobile qui évoluent à vive allure et une tendance résolument tournée vers la digitalisation et l’économie numérique, Banxy de Natixis veut mettre à profit ces éléments de conjoncture pour réussir son décollage depuis l’Algérie. Pas question pour autant de désinvestir dans l’homme, puisqu’un centre d’appel et de traitement des doléances clients accompagnera la mise sur pied et le développement de la banque mobile Banxy. Cette banque mobile s’appuie également sur la force du réseau de Natixis Algérie, qui «avec plus de 800 collaborateurs sert au quotidien ses clients». Plus concrètement, la souscription à la solution Banxy passe par le téléchargement de l’application depuis une des plateformes App Store ou Google Play. Il s’agira ensuite de créer et configurer son compte, remplir un formulaire d’enregistrement et faire authentifier les documents nécessaires à l’ouverture de compte par la banque à travers une vidéoconférence sécurisée menée par un conseiller clientèle. Pour finaliser l’ouverture du compte, les documents juridiques seront directement livrés au client afin de recueillir sa signature manuscrite. Le compte est activé après réception et vérification du dossier physique par la banque. Sur fond de volonté croissante de dématérialiser les services bancaires et financiers et aider, par là même, à une inclusion financière qui pourrait limiter à terme l’usage excessif du cash, Natixis Algérie affiche de belles ambitions pour la digitalisation. Banxy n’est qu’un premier niveau d’offre, l’application est évolutive et Natixis Algérie souhaite progressivement couvrir toute l’offre bancaire traditionnelle.  

Les limites d’une mesure

En raison de la rareté des devises (baisse continue du prix du pétrole depuis juin 2014), le gouvernement a initié un certain nombre de mesures pour réduire sa dépense en général et économiser de la devise en particulier. C’est dans ce contexte que
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Les limites d’une mesure

En raison de la rareté des devises (baisse continue du prix du pétrole depuis juin 2014), le gouvernement a initié un certain nombre de mesures pour réduire sa dépense en général et économiser de la devise en particulier. C’est dans ce contexte que des mesures de restriction aux importations ont été prises. La dernière concerne une liste de 851 produits, entrée en vigueur le 7 janvier 2018. On se propose dans cette réflexion de faire un commentaire sur les limites de cette mesure. Le premier point à signaler est le caractère temporaire de cette restriction. Dans l’article 2 du décret susmentionné, il est précisé que cette restriction prendra fin dès «…rétablissement de l’équilibre de la balance de paiements …» (voir figure 1 ).  A titre de rappel, une balance des paiements résume la position extérieure d’une nation. Elle est la somme du solde de la balance commerciale et de la balance des services. Pour avoir une idée sur la date probable cette mesure de restriction sera levée, examinons l’évolution passée de la balance des paiements. On remarque que la balance des paiements est déficitaire à partir du second trimestre de l’année 2013 et elle l’est à ce jour. Donc le déficit de la balance des paiements est antérieur à la baisse du prix du baril du pétrole. Du fait des montants faibles des flux de capitaux et de services, comparativement à ceux des marchandises, le solde de la balance des paiements est déterminé dans une large mesure par celui de la balance commerciale (à hauteur 82%). Donc la levée de cette mesure de restriction ne va dépendre que de la valeur des exportations en hydrocarbures pour les prochaines années. Se pose alors la question suivante : est-ce que le gouvernement va lever cette mesure dès que le solde redeviendra positif sur un trimestre ou plusieurs (à définir) ? Du fait de la sensibilité des exportations au prix des hydrocarbures, le solde de la balance des paiements pourra redevenir subitement négatif après le trimestre ou l’année où il était positif. Alors se pose la question évidente suivante : le gouvernement remettra-t-il la mesure de restriction? Je pense que le fait d’avoir lié cette mesure au solde de la balance des paiements dans le texte a lié les mains du gouvernement  et posera un sérieux problème de conduite de la politique économique et brouillera la visibilité des agents économiques locaux et des partenaires internationaux. La dernière évaluation donnée par l’agence Euler Hermes  va dans ce sens. Dans les différentes déclarations du Premier ministre et de son ministre du Commerce, il était mentionné que cette mesure est un signe pour mettre en place une production locale de substitution aux importations. A part les producteurs locaux qui existent déjà et qui vont profiter de cette mesure, il est difficile pour un détenteur de capitaux d’investir dans un secteur qui, à tout moment, pourra être évincé par les importations. Si l’on se penche sur les projections  de la balance des paiements faites par les services du FMI, on remarquera que la balance des paiements va rester déficitaire jusqu’à 2022 au moins (voir figure 2). Ces projections ont été faites sur la base d’un prix moyen de 57$ le baril de pétrole. La diminution de la production physique en hydrocarbures enregistrée depuis le deuxième trimestre de l’année 2006 démontre que l’ajustement de la balance des paiements ne peut se faire que par un effet prix (celui du baril de pétrole). Pour que la balance des paiements redevienne positive, il faut que les exportations dépassent les 50 milliards de dollars et que les importations ne dépassent les 46 milliards de dollars. Comme l’Algérie est un price-taker (aucun effet sur la fixation du prix de pétrole sur le marché international), la seule marge du gouvernement, à l’heure actuelle, est de comprimer les importations, d’où la mise en place de ce système de restriction aux importations. Penchons-nous maintenant sur le contenu de cette liste et le profil des produits interdits d’importation. En termes d’importation, le chiffre «851» impressionne à première vue. Il est important de relever ici que ce nombre de produits est en référence à la nouvelle classification internationale du commerce international (Système harmonisé – SH à 10 chiffres). Cette nouvelle classification comprend près de 16 000 positions tarifaires. Donc la décision prise par le gouvernement ne représente, en termes de nombre, qu’un plus de 5% des produits qu’on peut théoriquement importer. En termes de valeur, la liste des 851 produits représentait, en 2016, un montant d’un peu plus de 2,3 milliards de dollars, soit environ 5% du total des importations. Si l’on s’intéresse au contenu de la liste pour comprendre la logique qui a servi à son élaboration, on remarque qu’elle est très concentrée. Les 851 produits sont répartis sur 31 chapitres sur les 97 possibles qui existent dans la nomenclature du tarif douanier. Un seul, le chapitre 2, concentre à lui seul 26% du nombre de produits interdits d’importation. Ce chapitre est relatif aux «viandes et abats comestibles» essentiellement congelés. Près de la moitié de ces 227 produits (111 positions) concerne la volaille congelée. Le deuxième chapitre est relatif aux «Préparations à base de légumes et de fruits», avec 74 produits. La figure 3 donne une idée sur la répartition de cette liste sur les principaux chapitres. Il est facile de remarquer que la plupart des produits qui figurent dans cette liste concurrencent une production locale existante (produits blancs, laits et dérivés, etc.). Leur interdiction a généré dans certaines filières (produits blancs et laits et dérivés) une augmentation des prix. Cette augmentation ne peut être expliquée par la valeur du dinar du fait que ce dernier ne s’est déprécié que de 2% vis-à-vis de l’euro et s’est même apprécié de près de 1% vis-à-vis du dollar américain sur la période janvier à avril de cette année. Interdire les viandes congelées suppose l’existence d’une offre locale suffisante. Les interventions du gouvernement en période de forte demande pour influer à la baisse les prix montrent que cette offre fonctionne sous forme d’un cartel (existence d’ententes sur les prix). Le mois de Ramadhan prochain en sera un bon test. Il est à craindre que le gouvernement ne se retrouve à revenir sur une mesure qu’il a lui-même mise en place pour contenir l’augmentation des prix sur les viandes rouges et blanches habituellement observées en période de Ramadhan. Pour les autres produits, les demandes formulées par les différents opérateurs, par voie de presse et autre, a montré que les concepteurs de cette liste n’ont pas pris le soin de vérifier l’existence d’une offre locale avant d’établir cette liste. Revenir sur une mesure, défendue au départ, réduit la crédibilité du gouvernement à l’interne et au niveau international. Le poids négligeable au niveau macroéconomique cache, au niveau des entreprises, une appréciation différenciée de cette mesure. Principalement, les craintes avancées par les entreprises sont les suivantes : • Absence totale de production locale de substitution aux produits importés. La mise en place d’une production locale prendrait du temps et pourrait rendre sa rentabilité remise en cause quant la mesure sera suspendue à l’avenir. • Difficulté de mettre en place certaines industries locales de substitution du fait que les étrangers refusent d’exporter leur savoir-faire. •  Risque de mise en place de listes négatives similaires par les partenaires étrangers (risque de réciprocité). Pour avoir gain de cause auprès du gouvernement, plusieurs associations d’entreprises privées organisées par filière (céramique, tisserands, fabricants d’arômes, etc.) ont saisi le ministère du Commerce pour annuler la mesure et/ou pour avoir des autorisations provisoires d’importation par quota. Ce travail de lobbying a porté ses fruits du fait que le ministère du Commerce a revu cette liste dans le sens où une soixante de produits vont être autorisés à nouveau à l’importation. L’annonce du Premier ministre de revoir cette liste chaque trois mois reflète l’absence d’une doctrine bien établie de gestion du commerce extérieur. Cette révision sera plus le résultat du lobbying des importateurs et des producteurs locaux qu’une vision claire du gouvernement en matière de gestion des importations. On remarquera aussi qu’au sein de cette liste, plusieurs produits n’ont jamais été importés. Si l’on prend l’année 2016, sur les 851 produits, 212 seulement ont été importés, soit environ 25% de la liste. Ceci prouve que la conception de cette liste a été pensée plus par famille de produits qu’en fonction de la capacité d’industries locales existantes ou à mettre en place pour prendre le relais. La situation d’incertitude actuelle (quatre ministres du Commerce en trois ans) ne plaide pas en cette faveur.  On a l’impression que le secteur du commerce extérieur a servi de variable d’ajustement pour économiser de la devise. Cette vision comptable d’une réalité macroéconomique n’est pas tenable à long terme. Le gain espéré (économie de devises) est inférieur au coût économique (inflation induite) et perte de crédibilité du gouvernement vis-à-vis des acteurs locaux et internationaux. Il était possible d’augmenter les droits de douane et certaines taxes pour limiter ces importations sans mettre en place des listes négatives. Les dispositions de sauvegarde existantes au niveau de l’Accord d’association et les autres arrangements commerciaux (GZALE, Accords bilatéraux) le permettent. Le bon sens aurait voulu que le gouvernement consulte ses partenaires économiques pour faire l’inventaire de ce qui peut être substituable aux importations avant d’établir cette liste. Il dispose des institutions et de sources de données suffisantes pour faire ce travail. On aurait pu faire l’économie de ce retour en arrière préjudiciable à l’ensemble de la collectivité.   Par : Mohamed Yazid Boumghar – maître de recherche – Cread – myboumghar@gmail.com   (*) Décret exécutif n°18-02 du 07 janvier 2018. (*) Sous l’hypothèse qu’il respecte ses propres engagements. (*) http://www.eulerhermes.com/economic-research/blog/EconomicPublications/country-risk-q1-2018-map-mar18.pdf (*) Malheureusement,  à l’heure actuelle ,on ne connaît aucun travail similaire fait par les institutions nationales (ministère des Finances, Banque d’Algérie, etc.) (*) https://www.commerce.gov.dz/actualites/levee-de-la-suspension-provisoire-a-l-importation-de-certains-intrants-necessaires-a-la-production-de-plusieurs-produits-alimentaires. (*) Conférence de presse du 14 avril 2018.

«Une confusion générale d’idées se traduisant par le désarroi dans l’action»

La multiplication récente des rencontres, Salons, symposiums, conférences et autres grandes réunions sur des dossiers importants n’est pas suivie par des mesures concrètes sur le terrain. Qu’en pensez-vous ? Avec la chute des prix des hydrocarbure
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«Une confusion générale d’idées se traduisant par le désarroi dans l’action»

La multiplication récente des rencontres, Salons, symposiums, conférences et autres grandes réunions sur des dossiers importants n’est pas suivie par des mesures concrètes sur le terrain. Qu’en pensez-vous ? Avec la chute des prix des hydrocarbures sur le marché international et ses conséquences sur les équilibres macrofinanciers du pays (déficit budgétaire), on s’attendait, plus que par le passé, à des engagements fermes vers des réformes structurelles fondamentales afin d’asseoir les fondements d’une économie de marché efficiente et se départir du mode de fonctionnement rentier du système de gouvernance de l’économie nationale qui prédomine à ce jour. Or, manifestement, on continue à gouverner le pays avec les mêmes méthodes et le même personnel, rompu et bien rodé dans un tel système (quasiment tous les ministres ont accompli un long parcours de commis de l’Etat), que rien apparemment ne prédispose à bouleverser les structures et les systèmes de gestion, totalement obsolètes, dont la déconstruction est devenue un impératif pour la survie de l’économie nationale. Beaucoup de discours, souvent étayés par des chiffres fantaisistes, mais aucun plan rationnellement concerté et méthodiquement appliqué et évalué. La multiplication récente des rencontres, Salons, symposiums, conférences et autres grandes réunions sur des dossiers importants : l’agriculture, l’industrie les énergies renouvelables, le commerce, la sécurité alimentaire, la finance et beaucoup d’autres thèmes aussi importants les uns que les autres, en associant, des universitaires, des experts, des partenaires étrangers, des associations, augure-t-elle d’un changement de perspectives ? On peut se poser la question. Si la communication et la consultation sont de mise, on peut cependant s’interroger sur les objectifs poursuivis ? Ces derniers visent-ils la rationalisation des décisions publiques ou bien s’agit-il simplement d’un effet de communication afin d’atténuer les critiques persistantes et renouvelées sur l’action des gouvernants à la veille de l’importante échéance électorale (élection présidentielle 2019). En effet, de nombreuses décisions publiques sont prises dans tous les secteurs : industrie, agriculture, commerce extérieur, santé, éducation nationale…(on ne sait trop sur quelle base) qui sont remaniées avant d’être exécutées, ou carrément remises en question. L’actualité récente est riche d’événements qui illustrent «la nocivité de l’empirisme», pour reprendre l’expression d’un illustre prix Nobel, le Français Maurice Allais, en l’occurrence. Quels sont les exemples illustrant cette situation ? Les politiques publiques et les décisions prises sont loin de faire consensus. Elles sont critiquées de toutes parts par de nombreux observateurs (universitaires, cadres en retraite, syndicats indépendants…), qui n’arrivent pas à comprendre la logique qui guide l’action gouvernementale. On peut citer quelques décisions concernant notamment le secteur industriel, avec l’inqualifiable politique de montage des véhicules. Quel gâchis ! comment peut-on décider du jour au lendemain d’implanter le montage de véhicules sur le sol national, pour se lancer dans un processus de substitution à l’importation du produit fini, sans aucune stratégie scientifiquement établie sur la base des données concernant toutes les variables déterminantes d’une telle stratégie dont l’objectif ultime serait la contribution à l’industrialisation du pays par le développement de nombreuses industries (mécanique, métallurgie, pneumatique, verrerie…) que suscite la construction automobile. A peine mise en œuvre, cette politique est déjà contre-productive, dans la mesure où on ne fait que substituer l’importation du véhicule par l’importation des pièces et composant du véhicule (SKD, CKD, à un coût supérieur. On peut reprendre les propos de l’ex-ministre de l’Industrie, Mahdjoub Bedda, qui a considéré qu’il s’agissait purement et simplement d’«importations déguisées» de la part des constructeurs ! Faisant remarquer que le secteur n’a aucun impact sur les réserves de change ou la création d’emplois, mais plutôt constitue un coût important pour l’Etat en termes d’aides et d’avantages fiscaux. Concernant le commerce extérieur, après avoir décidé d’une politique d’octroi de licences d’importation, on décide de surseoir à cette politique et de procéder à l’interdiction pure et simple de nombreux produits importés… Dans le domaine de la santé, la grève décidée par les hospitalo-universitaires, qui perdure à ce jour, montre la faiblesse des capacités de gestion et de prévision des conflits sociaux. Concernant l’éducation nationale, même constat. Car, encore une fois, comme nous l’avons déjà exprimé dans une contribution antérieure, le diagnostic de l’économie nationale est largement établi et admis. Le problème ne se pose pas en termes de «que faut-il faire ?», mais «comment et qui peut assurer la mise en œuvre effective des réformes ?». On pourrait reprendre celles préconisées par le collectif Nabni, on pourrait aussi citer les propositions faites par les nombreux universitaires et chercheurs algériens de renom qui ont participé à la réunion organisée par le CNES au mois de septembre 2015, à Alger, en présence de l’ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Elles font consensus, sont acceptées et non rejetées par le pouvoir. La pertinence de toutes les mesures préconisées ne fait aucun doute. Mais comment assurer l’essentiel, à savoir, leur mise en œuvre effective ? Le problème n’est donc pas dans le constat, les objectifs, ni même dans les solutions, tout cela a été dit et redit depuis des années. Donc, c’est tout le processus de prise des décisions publiques qui est à revoir… Comment peut-on décider et contrôler la mise en œuvre de telles mesures compte tenu de la nature du pouvoir politique et du mode de fonctionnement des institutions de l’Etat qui prédomine à ce jour, source de privilèges des élites au pouvoir, l’oligarchie constituée et la nomenklatura ? C’est ce qui nous pousse à nous interroger sur les processus de prise de décisions publiques prises par les commis de l’Etat, notamment au niveau du gouvernement (ministres et secrétaires d’Etat) qui font ainsi souvent l’objet de critiques sévères par quasiment tous les observateurs. Par conséquent, toutes ces rencontres n’ont pour but que de réduire la tension qui monte contre les gabegies d’un gouvernement qui navigue à vue, surtout que l’échéance électorale (élection présidentielle) est en vue. Beaucoup d’observateurs considèrent que «les conditions pour organiser une élection présidentielle crédible en 2019 ne sont pas réunies. Avec une scène politique dévastée, une déliquescence institutionnelle poussée et une expression politique confinée au minimum, il n’est pas possible d’organiser un scrutin dans les conditions actuelles». Il faut coûte que coûte faire baisser les tensions sociales et taire les critiques. Montrer la générosité du programme du président de la République et faire accepter les démarches tant décriées par quasiment toutes les couches sociales. Les techniques de communication sont mises à l’épreuve des enjeux. On peut en douter au vu des profils des ministres, notamment ceux en charge des secteurs économiques : industrie, agriculture, finance, tourisme… qui, à quelques rares exceptions, ne semblent guère répondre aux exigences de l’heure. Ce n’est, en effet, certainement pas avec la promotion d’un certain nombre de walis (sur la base de quels critères on peut se le demander ?) que le changement peut s’opérer. Des walis habitués à une gestion routinière quasi administrative des territoires qui n’ont guère pu ou su dynamiser le développement local, par la production, l’investissement et la création d’entreprises, peuvent-ils gérer des secteurs stratégiques ? Quid alors des conséquences ? On se demande de quel bilan peuvent se prévaloir les walis nommés ministres dans des secteurs extrêmement importants où les profils doivent être triés sur le volet, tant les chantiers à promouvoir demandent de la compétence, de l’expérience, de l’intégrité, de l’autorité et des capacités managériales éprouvées. Tout cela, c’est pour dire qu’on ne peut guère attendre un changement de cap dans les orientations et le mode de gestion caractéristique du système socioéconomique d’essence rentière qui prédomine à ce jour. Par conséquent, si avec un tel staff on ne peut guère espérer un changement de politique, il aurait fallu pour cela des ministres dont le profil devait être recherché, des ministres capables de bouleverser des structures et des systèmes de gestion devenu obsolètes, mais surtout des ministres capables collectivement de peser sur le changement institutionnel et les orientations politiques qui semblent figées. Des ministres au comportement exemplaire (à l’exemple des ministres et des commis de l’Etat dans les pays scandinaves). Chez nous en Algérie, la nature de l’exercice du pouvoir détermine des comportements prédateurs, chacun n’observe que son secteur, ne voit directement que ce qui l’intéresse, ne pense et n’agit que selon les circonstances présentes… dans ces conditions, seules sont considérées et discutées les causes secondes de phénomènes particuliers et aucune vue d’ensemble n’apparaît, qui permette de dégager une stratégie fondamentale. C’est ainsi que l’évolution en cours s’effectue au milieu d’une confusion générale des idées qui se traduisent par le désarroi de l’action… nulle part de plans (stratégies) rationnellement concertés, encore moins de consensus réfléchi, l’empirisme continue d’agir au plus haut sommet des hiérarchies gouvernementales… Ainsi se sont créées peu à peu des législations d’une extraordinaire complication, contradictoires avec elles-mêmes, qu’il serait absolument vain de vouloir ramener à l’application rationnelle de quelques principes généraux.

Des rencontres en série sans efficacité

Les diagnostics sur l’économie nationale dans différents secteurs se suivent et se ressemblent. Idem pour les propositions de solutions et d’issues de crise qui émanent de part et d’autre, que ce soit du côté des experts, des universitaires, des op
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Des rencontres en série sans efficacité

Les diagnostics sur l’économie nationale dans différents secteurs se suivent et se ressemblent. Idem pour les propositions de solutions et d’issues de crise qui émanent de part et d’autre, que ce soit du côté des experts, des universitaires, des opérateurs économiques, des décideurs ou des think tank. Ces solutions sont même prônées dans les discours politiques et les promesses électorales. Mais aussi devant les partenaires étrangers lors des forums d’affaires qui se tiennent à longueur d’année ici en Algérie ou ailleurs. Cependant, les actions efficaces se font toujours attendre, prolongeant ainsi le retard de développement, et maintenant le statu quo. Ce ne sont pourtant pas les rencontres thématiques, les conférences-débats, les forums, les séminaires et les symposiums qui manquent dans l’objectif de cerner les priorités, de rechercher les lacunes et de dresser un plan d’action. Agriculture, commerce, industrie, tourisme, pêche, finances et énergies renouvelables sont autant de secteurs concernés par ces rencontres à l’issue desquelles des recommandations sont soumises. Cela pour dire que les priorités à prendre en charge sont connues de tous, ayant été largement exposées et débattues à maintes reprises dans l’objectif de réaliser le développement tant recherché. Un développement censé être basé, selon les spécialistes, sur une intégration effective de l’économie. Et ce, d’autant que les défis à relever sont des plus importants. Entre la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la diversification de l’industrie économique et des exportations, la régulation du commerce extérieur, la lutte contre l’informel et bien d’autres dossiers, les questions en attente de prise en charge sont nombreuses. Ce sont justement autant de questions qui font objet régulièrement de débats, à l’initiative du gouvernement dans certains cas, du patronat essentiellement, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) dans d’autres cas, tout en associant les professionnels des secteurs concernés. Le tout organisé par des entreprises de communication ou événementielles, qui arrivent à tirer profit de ces rencontres annoncées en grande pompe. Mais une fois le rideau baissé, on oublie tout et on recommence sans prendre en considération les propositions des uns et des autres. Absence de valorisation Exemples : depuis la promulgation du programme présidentiel des énergies renouvelables (ENR) en 2011, il y a eu d’innombrables rendez-vous à ce sujet entre Salons et conférences, la dernière en date s’est tenue début avril au Centre international des conférences (CIC) à travers le Congrès international sur les ENR, la sécurité énergétique et la sécurité alimentaire. Trois questions cruciales pour l’avenir du pays, sur lesquelles les débats ont été axés autour de la nécessité d’élaborer des stratégies à long terme. Une réflexion déjà lancée sans pour autant être prise en charge. Certes, il y a le plan dédié aux ENR, mais les moyens de mise en application n’arrivent toujours pas à trouver un consensus. «Qu’a-t-on a fait alors des propositions émises jusque-là ?» s’interroge un expert rencontré lors de ce congrès, pour qui l’heure devrait plutôt être au bilan de ce qui a été fait, notamment en ce qui concerne la première centrale hybride solaire-gaz en Algérie, qui a été inaugurée le 14 juillet 2011 à Hassi R’mel. Et ce, avant de passer à autre chose. «On continue à discuter sur ces sujets, alors que l’évolution continue à l’échelle mondiale. On ne doit pas limiter cette question aux discussions et aux débats lors de ces rencontres. Il faudrait être clair et efficace», estime notre expert. Un autre enseignant universitaire, également présent lors de ce congrès, relève pour sa part l’utilité de telles manifestations, ne serait-ce que pour découvrir les travaux et les études effectuées dans différents secteurs, comme c’est le cas pour les ENR. «Les recherches qui se font sont extrêmement importantes et peuvent servir de base pour la prise de décision. Les conférences sont justement une occasion pour créer cette passerelle entre décideurs et experts», dira notre enseignant, relevant la pertinence des questions abordées. Mais, faudrait-il justement valoriser tous ces travaux en passant à l’action. Ce que notera l’économiste Mohamed Badis. Un stock de connaissances inexploité «Il y a des actes de gestion et non pas des actions économiques proprement dites. Il faut savoir transformer l’acte économique en acte de gestion», préconisera-t-il. Pour ce, «on a un stock de connaissances extrêmement important. Il y a lieu juste de le reprendre et de l’adapter au contexte actuel pour en tirer profit tout en corrigeant éventuellement ce qu’il y a lieu de revoir». Ce stock est disponible via toutes les recherches et les études présentées ou non, mais aussi via les recommandations des différentes rencontres qui se tiennent régulièrement. Il y a eu les assises sur le commerce en juin 2011 qui s’étaient terminées par une série de mesures à mettre en œuvre, notamment pour la lutte contre l’informel, la régulation du commerce et l’organisation du secteur. Mais combien sont-elles les mesures à être mises en application. Il y a eu également la même année, précisément en décembre 2011, les assises nationales sur le développement local chapeautées par le Conseil national économique et social (CNES) et dont les propositions devaient contribuer à répondre aux attentes des citoyens et à assurer un certain équilibre régional en matière de développement économique et social. Ces assises ont été suivies par d’autres rencontres entre walis et gouvernement. Cependant, pas de changement notable dans ce domaine. Les distorsions régionales sont toujours là et les collectivités sont loin de passer à la gestion participative comme préconisé. Définir les priorités Aujourd’hui se tiendront les assises nationales de l’agriculture, qui réuniront les différents intervenants, agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, transformateurs, exportateurs, chercheurs, institutions financières, experts, représentants de l’encadrement central et local, des Chambres d’agriculteurs et des associations professionnelles pour une réflexion autour du secteur, ses réalités et ses perspectives, notamment l’évaluation des capacités du secteur pour aller vers l’industrie agroalimentaire et l’exportation. Du déjà-vu. On en parle depuis des années. Des décisions relatives à d’autres secteurs ont subi le même sort : une application ajournée. L’impact se fait également attendre des différents forums d’affaires qui se tiennent périodiquement. A ce sujet, l’économiste Kamel Kheffache, qui intervenait récemment sur Maghreb Emergent dira : «Participer à un forum nécessite une préparation. Tout d’abord, il faut identifier les secteurs prioritaires. Il faudra aussi réaliser un ‘‘benchmarking’’, puis ensuite concevoir une stratégie et établir un agenda avec des priorités en matière de partenariat économique. Il faut comparer notre pays aux pays voisins et autres pays et étudier les pays les plus indiqués en matière d’investissements.» Pour ce dernier, ce sont les résultats de l’étude en question qui détermineront la stratégie à adopter, le planning à mettre en place, ainsi que les priorités en matière de partenariat économique. Donc, ce n’est pas le fait d’organiser ces rencontres (forums et conférences) qui pose problème, mais l’absence de suivi des mesures en découlant. «Organiser des symposiums et des conférences est une bonne chose en soi , puisque cela permet des échanges sur des thématiques précises, mais l’efficacité, comme dans toute chose, dépend de la manière, du timing, de la qualité des intervenants et de la pertinence du rapport qui sanctionne ces travaux, mais aussi de la diffusion de ce rapport auprès du grand public (démocratie participative) et surtout en direction des instances qui sont censées lui donner une suite concrète», résumera Mohand Touazi, membre du Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE). En d’autres termes, la balle passe au camp des pouvoirs publics pour bien cibler le tir ou le rectifier. Capitaliser l’expérience «Tout cela est une question de culture, de capitalisation d’expériences dont nous manquons terriblement, mais peut-être aussi que les organisateurs, sachant que ceux auxquels ces rapports sont adressés n’en font pas grand cas, font moins d’efforts dans l’élaboration de leur dossier final. Résultat d’un déficit en savoir-faire à acquérir auprès de ceux qui l’ont», dira-t-il, donnant l’exemple du programme de réformes économiques pour l’entreprise (PREE) élaboré par CARE pendant 18 mois avec le soutien technique de CIPE (organisation non gouvernementale américaine). Et ce, à travers des tables rondes régionales, regroupant des chefs d’entreprise pour recueillir leur façon d’appréhender l’entreprise. Ce qui a abouti à un rapport final diffusé le 12 juillet 2017 et remis au gouvernement. Qu’est-il advenu de ce rapport détaillé ? La question reste posée. Elle concerne aussi d’autres documents. Car, faut-il le noter, à l’issue de chaque rencontre, des comptes rendus sont rédigés et remis aux participants, parmi lesquels les représentants des pouvoirs publics, comme nous l’expliquera une spécialiste en organisation d’événements économiques et commerciaux. Des événements qui nécessitent la mobilisation d’importantes ressources financières, collectées souvent via les sponsors, difficiles à convaincre dans de nombreux cas. «Pour attirer un sponsor, il faut le convaincre, et pour le convaincre, il faut que le projet soit porteur et que le contenu soit riche», expliquera encore notre source. Faudrait-il en somme convaincre sur toute la ligne et surtout en tirer profit, que ce soit du côté des organisateurs ou de celui des commanditaires.

L’œuvre de l’écrivain espagnol Miguel Cervantès revisitée

C’est en présence du consul général d’Espagne à Oran,  Antonio Rodriguez Lievana, et du représentant de l’APW d’Oran, Lardjem Mohamed, que la Journée mondiale du livre a été célébrée, hier matin, au niveau du Musée national Ahmed Zabana.
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L’œuvre de l’écrivain espagnol Miguel Cervantès revisitée

C’est en présence du consul général d’Espagne à Oran,  Antonio Rodriguez Lievana, et du représentant de l’APW d’Oran, Lardjem Mohamed, que la Journée mondiale du livre a été célébrée, hier matin, au niveau du Musée national Ahmed Zabana. A cette occasion, une matinée culturelle a été organisée, durant laquelle le public a eu le loisir de revisiter l’œuvre du célèbre écrivain espagnol Miguel Cervantès. En effet, des extraits de son fameux livre Don Quichotte de la Manche ont été récités, notamment les chapitres où il est question de son séjour en Algérie, alors sous domination ottomane, alors qu’il était âgé de 33 ans. Cette cérémonie culturelle en hommage à cet écrivain espagnol, considéré comme un monument de la littérature mondiale, a été organisée conjointement par l’Institut espagnol Cervantès d’Oran et le Musée national Ahmed Zabana. Auparavant, le groupe Tuna de Melilla, composé de 14 musiciens espagnols, qui était de passage à Oran, a animé, devant l’entrée du musée, des partitions de musique et chants traditionnels espagnols.

Le Widad invite les Hamraoua à jouer à Akid Lotfi

Après les sanctions un peu trop sévères envers le MCO, qui doit disputer les deux matchs restants à domicile en extra-muros et à huis clos, les Hamraoua doivent trouver le plus tôt possible le stade adéquat pour recevoir le CSC et la JSK dans le cadre
El Watan - Sports

Le Widad invite les Hamraoua à jouer à Akid Lotfi

Après les sanctions un peu trop sévères envers le MCO, qui doit disputer les deux matchs restants à domicile en extra-muros et à huis clos, les Hamraoua doivent trouver le plus tôt possible le stade adéquat pour recevoir le CSC et la JSK dans le cadre des rounds qui lui restent à jouer. Pour ce faire, le MCO doit au moins jouer dans un stade à plus de 100 km de sa ville, un dilemme qui, pour le moment, n’a pas encore été résolu par les responsables du MCO. Dans un premier temps, le MCO avait eu l’idée de jouer à Relizane avant de faire marche arrière et a même opté pour jouer ces deux joutes au stade du 5 Juillet, maintenant reste à savoir si le team hamraoui aura le culot d’aller jouer très loin de ses bases dans le stade de Chéraga qui, a coup sûr, va le désavantager en finances. Une bouée de sauvetage vient d’être lancée par les dirigeants du WAT, qui ont invité les Hamraoua à jouer les deux matchs contre le CSC et la JSK au stade Akid Lotfi, montrant leur bonne foi envers tous les Hamraouas, même quand on sait que ces dernières saisons les tensions ont été très tendues entre les deux clubs phares de l’Ouest suite aux bisbilles qui ont eu lieu en 2008. Une bonne nouvelle pour les deux clubs qui doivent entrevoir une fois pour toutes un avenir florissant et qui ont beaucoup donné au football national et même international et par là même ouvrir une nouvelle page empreinte d’un fair-play total, avec à la clé une fraternité qui donnera des émulations entre d’autres clubs belligérants. Espérons que le MCO acceptera la bonne initiative du WAT, et ce, pour aussi détendre une atmosphère des plus délétères qu’il traverse après les sanctions prises à son encontre. Ajoutons à cela que le MCO doit coûte que coûte gagner ses deux joutes afin de terminer sur le podium et jouer un challenge africain. La balle est dans le camp hamraoui pour répondre à l’appel des Widadis, qui, par ce geste ô combien honorable, déchirent définitivement la page hideuse qui a terni les bonnes relations entre ces deux équipes.    

USM El Harrach : L’inévitable relégation

L’USM El Harrach, battue vendredi dernier à domicile par un concurrent direct pour le maintien, le DRB Tadjenanet, a pratiquement compromis toutes ses chances de se maintenir en Ligue 1, mettant un pied dans le second palier professionnel, à quatre journ
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USM El Harrach : L’inévitable relégation

L’USM El Harrach, battue vendredi dernier à domicile par un concurrent direct pour le maintien, le DRB Tadjenanet, a pratiquement compromis toutes ses chances de se maintenir en Ligue 1, mettant un pied dans le second palier professionnel, à quatre journées de l’épilogue du championnat. Jouant la survie de l’équipe face à Tadjenanet, les Harrachis, qui avaient une chance inouïe de quitter la zone des relégables, n’ont pas été à la hauteur de la mission qui leur incombait, offrant la victoire au DRBT qui évolua pourtant en infériorité numérique. Une défaite amère, une relégation qui semble désormais inévitable, et pour cause : 15e avec 25 points, à quatre unités de l’USM Bel Abbès, premier non relégable, la mission des coéquipiers de Bouguèche de sauver l’USMH relève désormais du miracle. Les Harrachis qui doivent dès maintenant réaliser un sans-faute (au moins trois victoires sur les quatre matchs restants), n’auront pas les coudées franches, d’autant plus qu’ils risquent de laisser des plumes, demain, avec ce déplacement à Sidi Bel Abbès, où ils affronteront l’USMBA, un autre candidat à la relégation, pour le compte de la 27e journée, et qui fera tout pour empocher les trois points. Un match décisif et dont l’issue risque d’enfoncer l’USMH et peut-être même officialiser son passage au purgatoire, sans compter ce qui attend l’équipe par la suite, avec un déplacement à Biskra, un autre club menacé de relégation, avant d’affronter des prétendants au podium, le MC Alger et la JS Saoura. Une relégation désormais inévitable et une  grosse déception après cette défaite de vendredi dernier.

Une assemblée «ordinaire» à «grands» enjeux

Le bureau fédéral a donné rendez-vous aujourd’hui aux membres de l’assemblée générale de la Fédération algérienne de football (FAF) pour la présentation du bilan moral et financier de l’exercice 2017-2018. Les membres de l’assemblée gén
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Une assemblée «ordinaire» à «grands» enjeux

Le bureau fédéral a donné rendez-vous aujourd’hui aux membres de l’assemblée générale de la Fédération algérienne de football (FAF) pour la présentation du bilan moral et financier de l’exercice 2017-2018. Les membres de l’assemblée générale auront à se prononcer sur le bilan d’une année d’activité de l’organe présidé par Kheireddine Zetchi. Beaucoup de bruits et de rumeurs ont précédé le conclave qui se tiendra au Centre technique national (CTN) à Sidi Moussa. A lire et écouter ce qui s’est dit et écrit ces derniers jours, la révolution n’est pas loin. Des cercles affirment, la main sur le cœur, que le bureau fédéral sera balayé par le vote sanction que lui infligera l’assemblée générale. Ce scénario n’est pas à exclure, tant il est vrai que le football et ses acteurs sont imprévisibles. L’autre scénario (adoption du bilan moral et financier) est fort possible. Les enjeux des assemblées générales demeurent les mêmes, quels que soient ceux qui gouvernent le football. C’est insulter «l’intelligence» des membres de l’assemblée générale que de prédire ce qu’ils décideront de faire face à l’urne. Leur boussole ne change jamais d’orientation. Elle restera toujours rivée sur leurs propres intérêts. Le reste, c’est de la (mauvaise) littérature. Le débat fécond sur l’avenir du football et les moyens appropriés qu’il faut mettre en œuvre pour concrétiser les objectifs visés requièrent une autre approche que celle qui a cours présentement et qui se résume à mettre en opposition deux groupes, des hommes, et non pas des programmes. Le véritable défi qui doit être relevé, c’est le développement du football à travers la mise en place de politiques et programmes centrés sur les différents segments du sport le plus populaire de la planète. Sur ce plan, la FAF accuse un grand retard. Ni l’ancien bureau fédéral, ni celui qui est en place n’ont enclenché une véritable stratégie pour faire décoller le football. La preuve, le football amateur, qui est le cœur de la discipline, est toujours aussi pauvre en moyens matériels, humains, réglementaires sans que des voix ne s’élèvent et dénoncent la situation catastrophique dans laquelle il est plongé depuis longtemps. Malheureusement, le débat «proposé» à la veille de la tenue de l’assemblée générale ordinaire de la FAF, n’incite pas à l’optimisme. Il en sera ainsi tant que le football restera l’otage de clans et d’intérêts sordides et inavouables. Aujourd’hui, il y aura une issue pour les «forces» en présence. Positive pour l’une et négative pour l’autre. Que le bilan soit adopté ou rejeté, rien ne bougera. Le football algérien est totalement figé et pris entre deux feux. Cette logique meurtrière, imposée par les génies du mal et leurs sergents, plombe le football.  

CSC : Le titre à portée de main

Apres la victoire arrachée vendredi, dans la douleur, face à l’USM Alger, les coéquipiers du virevoltant Belameïri ont fait un grand pas vers un titre qui les fuit depuis 21 ans, et lequel couronnera un parcours exceptionnel en championnat de Ligue 1, q
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CSC : Le titre à portée de main

Apres la victoire arrachée vendredi, dans la douleur, face à l’USM Alger, les coéquipiers du virevoltant Belameïri ont fait un grand pas vers un titre qui les fuit depuis 21 ans, et lequel couronnera un parcours exceptionnel en championnat de Ligue 1, qui les a vus s’installer à la première place du classement dès la 5e journée. Si l’équipe avait déjà commencé à marquer le pas dès la fin de la phase aller, il n’en demeure pas moins que les protégés d’Abdelkader Amrani ont toujours su se transcender dans les moments de doute, en ne perdant pas de vue l’objectif devenu le leur au fil des matchs. Hier, la joie était incommensurable dans le camp clubiste. Ému aux larmes, le manager général Tarek Arama, a déclaré : «Nous pouvons dire que nous sommes champions à 90% ! J’avais déclaré auparavant que nous allions jouer les matchs un par un, et nous avons prouvé aujourd’hui que le CSC méritait d’être champion, car être mené au score et pouvoir revenir dans la partie et l’emporter n’est pas à la portée du premier venu.» Et d’ajouter au sujet du mécontentement affiché par le président du directoire de l’USMA, Abdelhakim Serrar, quant aux pressions qu’aurait subi le trio d’arbitres au stade Hamlaoui : «Serrar, que nous estimons et respectons, est libre de dire ce qu’il veut. Notre victoire ne souffre aucune contestation, et le public sportif en est témoin.» Par ailleurs, Arama s’est dit n’être nullement concerné par la convocation de la Commission de discipline de la FAF : «Mon nom n’apparaît ni dans le rapport de l’arbitre, ni dans celui du délégué de match, encore moins dans celui établi par le service d’ordre! J’étais au stade en tant que responsable sportif et passionné de football, et je ne vois pas ce que j’ai à voir avec les regrettables événements survenus lors de la demi-finale de coupe. Je dédie d’ailleurs cette victoire à la ville de Constantine, injustement stigmatisée par certains médias.» Concernant le huis clos de mardi prochain face au MC Oran : «Les Oranais sont libres de jouer là où ils le souhaitent! Nous sommes prêts à toutes les éventualités.» De son côté, l’entraîneur adjoint, Ilyes arab, a expliqué le rendement moyen de l’équipe par la forte pression qui pesait sur les épaules des joueurs après la difficile semaine ayant suivi la rencontre JSK - MCA, tout en saluant le retour en forme de Belameïri, à l’origine des deux réalisations du CSC : «Belameïri est un vrai joker, et nous sommes très contents du visage qu’il a montré aujourd’hui. Je pense qu’il a retenu la leçon, et j’espère qu’il  restera à ce niveau pour le reste du parcours.» Le groupe sera à pied d’œuvre dès aujourd’hui, et le coach disposera à l’occasion de tous ses éléments, excepté Rebih, toujours convalescent.

Battre l’O Médéa pour se rapprocher du maintien

La JS Kabylie confirme son réveil en cette fin de saison sportive en forçant au partage des points (1-1) le CR Belouizdad dans son antre du 20 Août 1955. Revigorés par leur série positive de cinq matchs sans défaite et la qualification en finale de C
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Battre l’O Médéa pour se rapprocher du maintien

La JS Kabylie confirme son réveil en cette fin de saison sportive en forçant au partage des points (1-1) le CR Belouizdad dans son antre du 20 Août 1955. Revigorés par leur série positive de cinq matchs sans défaite et la qualification en finale de Coupe d’Algérie face au Mouloudia d’Alger,  les camarades du capitaine Essaid Belkalem ont bien négocié leur déplacement algérois, sans leurs fervents supporters qui ont été empêchés d’accéder au stade par le service d’ordre. Cet exploit extra-muros permet aux joueurs de Youcef Bouzidi de glaner un bon point face au CRB, leur bête noire, qui lutte lui aussi pour son maintien en Ligue 1. L’ouverture du score sur penalty par Bourenane pour le compte des locaux (54’) n’a pas découragé les Jaune et Vert qui sont parvenus à revenir au score  par l’entremise de Yettou (75’). Un nul salvateur à quatre matchs de la fin du championnat et à quelques jours de la finale de la coupe d’Algérie. Cela dit, les joueurs de la JSK sont appelés à plus d’efforts et de courage afin d’ajouter plus de points à leur escarcelle lors de leurs prochains rendez-vous afin d’assurer définitivement leur maintien en Ligue 1. Pour ce faire, les Canaris doivent nécessairement gagner leur prochain match prévu ce mardi au stade du 1er Novembre 1954 de Tizi Ouzou face à l’Olympique de Médéa. Conscients de la tâche qui les attend, les joueurs et le staff technique préparent ce rendez-vous tel qu’il se doit pour ne pas laisser filer les trois points du match à domicile. «Nous avons obtenu un résultat encourageant face au CRB. La rencontre était difficile pour les deux équipes. Maintenant, nous devons battre l’O Médéa  pour rester sur notre dynamique et assurer notre maintien, avant la finale de la coupe d’Algérie. Nous devons garder notre concentration pour les rencontres qui nous restent à disputer. Le groupe est grandement motivé», a déclaré le coach Bouzidi à la fin de la rencontre, tout en déplorant l’absence du public des Canaris qui a été interdit d’accès au stade du 20 Août sans aucune raison valable.  

L’USMA dans un groupe facile

L’USM Alger connaît désormais ses adversaires lors de la phase de poules de la Coupe des confédérations de la CAF. Le représentant algérien s’est retrouvé, à l’issue du tirage au sort effectué hier au Caire, en Egypte, dans le groupe D en co
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L’USMA dans un groupe facile

L’USM Alger connaît désormais ses adversaires lors de la phase de poules de la Coupe des confédérations de la CAF. Le représentant algérien s’est retrouvé, à l’issue du tirage au sort effectué hier au Caire, en Egypte, dans le groupe D en compagnie de Rayon  Sports (Rwanda), Gor Mahia (Kenya) et Young Africains (Tanzanie). Seul ce dernier est plus ou moins connu sur le plan continental. Bien évidemment, cela ne veut pas dire que les deux autres adversaires sont à négliger. Gor Mahia, par exemple, est le club le plus titré du Kenya. Après avoir été éliminé de la Ligue des champions par l’ES Tunis, ce-lui-ci a réussi à se qualifier à la phase de poules de la Coupe de la CAF en disposant du club sud-africain de SuperSport United avec l’avantage du but inscrit à l’extérieur (aller 1-0, retour 1-2). Le Rayon Sports de la Nyanza est lui un «novice». Il est le premier club rwandais qui réussit à atteindre la phase de poules d’une compétition continentale. Aux 16es de finale bis, il avait pris le dessus sur les Mozambicains de Costa do Sol (aller 3-0, retour 0-2). Le club tanzanien de Young Africans n’est bien évidemment plus à présenter, puisque plusieurs équipes algériennes l’ont affronté par le passé. Le dernier en date étant le MCA, lors de la précédente édition de la même compétition, qui l’a battu, au retour, à Alger, sur le score de 4 buts à 0 (1-0 en faveur de Young Africans à l’aller). Ainsi, même si le club tanzanien est champion de son pays en 2017, il n’est pas connu néanmoins pour être un foudre de guerre sur le plan continental. Il faut noter que ce sont les deux premiers de chacun des quatre groupes qui se qualifieront aux quarts de finale. L’USMA dispose ainsi d’une belle opportunité pour atteindre ce cap de la compétition. Les trois autres groupes sont un peu plus difficiles, notamment le groupe A constitué de l’Asec Mimosas (Côte d’Ivoire), du Raja Casablanca (Maroc), de l’AS Vita Club (RD Congo) et de l’Aduana Stars (Ghana). Les Rouge et Noir disposent d’assez de temps pour bien préparer cette compétition. Seules les deux premières journées se joueront avant l’été. Les quatre autres auront lieu après la fin de la Coupe du monde. D’ici là, l’USMA aura installé son nouveau staff. La mission de celui-ci pour atteindre les quarts de finale de la Coupe de la Caf s’annonce a priori aisée.  

«Nous attendons l’application effective du principe de la préférence nationale»

Propos recueillis par Lyes Mechti Le Salon Batimatec, qui réunit chaque année les professionnels du bâtiment et de la construction, s’ouvrira aujourd’hui pour sa 21e édition, alors que les entreprises du secteur sont toujours en proie à de grav
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«Nous attendons l’application effective du principe de la préférence nationale»

Propos recueillis par Lyes Mechti Le Salon Batimatec, qui réunit chaque année les professionnels du bâtiment et de la construction, s’ouvrira aujourd’hui pour sa 21e édition, alors que les entreprises du secteur sont toujours en proie à de graves problèmes de trésorerie. Qu’est-ce qui a engendré une telle situation et que faudrait-il faire pour sauver ces entreprises de la faillite ? Le secteur du bâtiment a grandement besoin d’être redressé. Pour ce faire, l’AGEA a soumis, dès le début de l’année, pas moins de l12 propositions qui touchent directement à l’activité quotidienne des entreprises du secteur. Nous avons à ce propos suggéré au sujet de la shortlist, prévue pour la réalisation du programme de logements, de la supprimer carrément vu qu’elle a montré ses limites. Sa suppression permettra aux entreprises nationales de bénéficier des marchés publics. Aussi, afin de mettre un terme à la spéculation dans un marché de la location immobilière, il y a lieu d’encourager l’entreprise nationale à construite des habitations destinées pour 50% à la location et 50% à la vente. La nouveauté portera sur le prix de location qui ne dépasserait pas le SNMG. Le facteur principal de la réussite de ce processus est la facilitation à l’entreprise nationale en matière d’accès au foncier par un mécanisme d’acquisition auprès des walis, via une structure mixte, Etat-entreprise, chargée de manager ce dossier. Nous avons également appelé à mettre en place un mécanisme, au titre de concessions ou tout autre concept assimilé, pour la mise à disposition de zones d’activité du BTPH par wilaya, ce qui permettra de regrouper les entreprises du BTPH et disposer d’espaces pour leurs équipements et autres centrales à béton ou à enrobé. Ce processus permettra aussi de cartographier facilement le secteur du BTPH. Quant aux problèmes rencontrés avec les contrôleurs financiers au niveau des wilayas, il ne faudrait plus que ces respectables employés de l’Etat soient un outil de blocage dans les paiements des situations/factures des entreprises du BTPH. Celles-ci subissent à ce niveau une situation qui devient une énorme contrainte. A notre sens, le contrôleur financier doit contrôler le marché avant sa signature et donner son aval quant au respect des dispositions financières réglementaires. S’il venait à s’opposer, pour ne pas dire bloquer des situations/factures des entreprises du BTPH, il devra sous 48 heures faire part de ses réserves valables, pour permettre à l’entreprise de les lever dans les plus brefs délais et permettre leur paiement. Au niveau local et national le ministère des Finances devra mettre en place un système/circuit de paiement des factures des entreprises du BTPH, tout aussi efficace. Ce système devra être en même temps strict, pour garantir les droits de l’administration, et souple pour pouvoir payer les entreprises dans les temps conclus. Pensez-vous que la décision du gouvernement de surseoir provisoirement au paiement des impôts et taxes par les entreprises du BTP va atténuer, un tant soit peu, la situation de crise que vit l’entreprise du BTPH ? Tout a fait. C’est d’ailleurs une très sage décision, encore faudrait-il que l’application au niveau des wilayas suive. Lors de notre dernière assemblée générale, des informations, rapportées par nos présidents de bureaux de wilaya, ont fait état de la non-application de cette instruction. A ce sujet, nous avons officiellement saisi par écrit monsieur le ministre des Finances pour entreprendre les actions qu’il jugera utiles. Connaissant son professionnalisme, sa rigueur et son écoute, je suis persuadé que des résultats, dans un très proche avenir, seront constatés à l’échelle locale. Qu’en est-il du problème de la concurrence des entreprises étrangères ? Le principe de la préférence nationale dans l’attribution des marchés publics a été officiellement retenu par le gouvernement, mais pouvez-vous nous confirmer son application réelle sur le terrain ? La concurrence doit être loyale et éthique. Elle ne doit pas se baser sur la tricherie. Nous attendons toujours l’application réelle et effective du principe de la préférence nationale de 25% décidée par le président de la République, et ce, à travers les soumissions et les passations de marché. Nous sommes en étroite collaboration avec le ministre de l’Habitat pour que son application soit effective sur le terrain. Nous travaillons également à solutionner les deux plus cruciaux problèmes, à savoir le paiement des arriérés et le plan de charge. Les entreprises du secteur sont confrontées aussi à un autre problème, celui du manque de main-d’œuvre qualifiée. Comment l’appréhendez-vous ? Nous n’avons pas cessé de suggérer au ministère de la Formation professionnelle d’ouvrir des créneaux de formation pour le secteur du BTPH et d’améliorer la communication envers nos jeunes pour les convaincre d’adhérer à ce secteur d’avenir. L’approvisionnement en matière de construction est désormais limité aux matériaux fabriqués localement. Les entreprises du secteur sont-elles satisfaites au plan quantitatif et qualitatif ? Nous sommes satisfaits, mais un grand travail doit être fait par les fabricants, les promoteurs et les réalisateurs pour améliorer davantage la qualité de nos matériaux ; non seulement pour satisfaire le marché national mais aussi pour être concurrentiel à l’international et contribuer, ainsi, à la réduction de la facture des importations. Je voudrai saisir cette occasion pour revenir sur les dernières déclarations de hauts responsables de l’UE par rapport à l’interdiction d’importation de certains produits par l’Algérie, en précisant que ces mesures de protection ne remettent en aucun cas la volonté de l’Algérie de consolider sa coopération économique avec l’UE, mais dans le respect du principe gagnant-gagnant. C’est pourquoi nous soutenons toujours chaque mesure visant à protéger la production nationale.

Plaidoyer pour une approche qualitative et durable dans l’acte de bâtir

Le groupe des sociétés Hasnaoui (GSH) participe, à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 26 avril, à la 21e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec). Douze filiales constituant l
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Plaidoyer pour une approche qualitative et durable dans l’acte de bâtir

Le groupe des sociétés Hasnaoui (GSH) participe, à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 26 avril, à la 21e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec). Douze filiales constituant le pôle construction du GSH exposeront leurs nouveaux produits intégrant des systèmes constructifs innovants sur la place de l’Unité africaine de la Safex, aux Pins Maritimes, à Alger. Pour Brahim Hasnaoui, PDG du groupe éponyme, le Salon Batimatec, avec plus de 1000 exposants cette année, est un excellent baromètre pour «jauger la vitalité des différents acteurs du secteur du bâtiment en Algérie, découvrir les nouveautés liées à l’acte de bâtir et dégager des perspectives futurs pour un secteur fortement impacté par la crise financière que connaît le pays». Selon lui, le secteur du bâtiment vit actuellement des problèmes réels induits non seulement par les récentes restrictions budgétaires, mais surtout par l’«incapacité des différents intervenants à concevoir et à relancer la croissance en ayant recours, de moins en moins, à la commande publique». «En l’espace de deux décennies, l’Algérie a consenti des financements colossaux pour la réalisation de logements, tous types confondus. Cette tendance n’est plus envisageable, voire insoutenable à moyen et long termes, d’où la nécessité de repenser la politique du logement en mettant en place de nouveaux mécanismes pour relancer le secteur», explique-t-il. Pour notre interlocuteur, le logement ne doit plus se mesurer en fonction de son coût initial, mais en fonction de son impact sur la santé, l’éducation, la productivité… «L’urbanisme conditionne le citoyen de demain et cela n’a pas de prix. L’Algérie de demain doit pouvoir trouver les meilleures formules possibles pour développer le savoir vivre-ensemble, construire des cités intégrées, écologiques et à faible consommation d’énergie. Et pour commencer, l’Etat est en droit d’exiger un SMIC qualitatif à l’ensemble des intervenants dans le secteur à travers de nouveaux cahiers des charges», soutient-il. Plaidant pour une approche plutôt qualitative et durable dans l’acte de bâtir, Brahim Hasnaoui estime qu’il est aujourd’hui nécessaire de libérer le foncier et d’encourager les initiatives visant à asseoir un processus d’industrialisation des matériaux de construction à même de réduire les coûts de construction. Le foncier est le nœud gordien du problème du logement en Algérie, souligne-t-il. Priorité à l’outil national de réalisation «En Algérie, l’aspect relatif à la préservation des terres agricoles a longtemps servi de prétexte pour freiner le développement de l’immobilier. L’Etat a légiféré en fonction de la Mitidja, une terre fertile et relativement bien irriguée et qu’il est nécessaire de protéger de l’invasion du béton. Mais ce n’est pas le cas de toutes les régions du pays. Dès qu’on sort de la région de la Mitidja, le problème du foncier se pose autrement», fait-il remarquer. Une plus grande disponibilité du foncier permet, affirme-t-il, d’améliorer sensiblement l’ensemble des paramètres auxquels obéit le secteur du bâtiment. L’expérience menée par le groupe à Oran, à travers le projet immobilier El Ryad, en est la meilleure preuve. «Le projet El Ryad a permis d’une part d’intégrer la notion du vivre-ensemble dans une cité à basse densité du bâti et, d’autre part, d’adopter de nouveaux produits de construction fabriqués localement tels que les bétons prêts à l’emploi, le double vitrage pour l’isolation thermique, les ciments colles et autres adjuvants. Cela ne pouvait se faire sans la disponibilité du foncier à l’est de la ville d’Oran», témoigne-t-il. Pour Brahim Hasnaoui, l’industrialisation des matériaux de construction prônée depuis 40 ans par le groupe, à travers des partenariats scellés avec des firmes étrangères, espagnoles et italiennes notamment, commence à porter ses fruits en Algérie. «Nous proposons aujourd’hui des produits 30% moins cher et de qualité équivalente aux produits importés. Maintenant, il s’agit de compléter notre offre en continuant à opérer un transfert de savoir-faire et de renforcer notre compétitivité sur le marché national et à l’international», révèle-t-il. Interrogé sur l’opportunité de recourir à des entreprises étrangères pour la réalisation de projets de logements, Brahim Hasnaoui estime que cette démarche a induit, dans les faits, une marginalisation de l’outil national de réalisation et une saignée de devises avec des parts transférables de plus de 45%. «Au lieu de faire une analyse critique de la situation de l’entreprise algérienne en termes de formation, de financement, de management et d’intégration par corps de métiers, nous avons plutôt opté pour une solution de facilité», constate-t-il. Selon lui, les entreprises étrangères ne sont pas plus performantes que les entreprises algériennes, elles sont plutôt plus avantagées par rapport aux entreprises de droit algérien. «Lorsqu’on permet aux entreprises étrangères d’appliquer des prix unitaires supérieurs, d’avoir recours à une main-d’œuvre qualifiée expatriée, d’importer des engins de travaux publics sans restriction et de pouvoir faire tourner leurs chantiers avec un volume hebdomadaire de 70 heures, il est tout à fait normal qu’elles puissent réaliser plus vite que les entreprises algériennes. Celles-ci sont, par contre, obligées de recruter localement et d’évoluer avec un temps de travail de 40 heures/semaine, sans compter les innombrables entraves bureaucratiques auxquelles elles sont confrontées au quotidien», conclut Brahim Hasnaoui.

Un secteur en souffrance

Fortement dépendants des carnets de commandes publiques, les professionnels du bâtiment et des travaux publics broient du noir depuis la chute des revenus du baril de pétrole. Quand l’Algérie se trouve dans l’obligation de réduire ses dépenses
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Un secteur en souffrance

Fortement dépendants des carnets de commandes publiques, les professionnels du bâtiment et des travaux publics broient du noir depuis la chute des revenus du baril de pétrole. Quand l’Algérie se trouve dans l’obligation de réduire ses dépenses publiques, face à l’évaporation de ses réserves de change, les conséquences sont dramatiques sur le plan économique et social. De nombreux chantiers, tous secteurs confondus, ont été gelés et le lancement de nouveaux projets a été rendu impossible pendant plus de trois ans. Une situation qui a mis l’Etat, maître d’ouvrage des chantiers du BTP, dans l’incapacité de payer les entreprises qu’il a sollicitées. Faute de carnet de commandes, environ 60% des 3500 entreprises de BTPH en Algérie, soit près de 2100 sociétés, risquaient de déposer leurs bilans l’année dernière, mettait en garde l’Association nationale des sociétés algériennes. Face à la détresse des entrepreneurs, l’Etat a finalement réglé 120 milliards de dinars de créances aux entreprises, en débloquant des fonds de la Caisse nationale du logement. Pourtant soutenue par les dépenses publiques d’infrastructures et de bâtiment, l’expansion de l’activité dans le secteur du BTP a gagné seulement 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 5,0% de croissance en termes réels en 2016, selon un rapport de la Banque d’Algérie. En nominal, la valeur ajoutée du BTP, estimée à 2069,3 milliards de dinars en 2016, représente 15,9% de la valeur ajoutée de la sphère réelle et 11,9% du PIB. Ce secteur a contribué à hauteur de 17,4% à la croissance globale du PIB. Selon le même document, les livraisons de logements pour l’année 2016 ont connu une progression d’à peine 3,1% par rapport à l’année précédente, soit 338 300 unités livrées en 2016, contre 328 100 en 2015. Exit donc les années d’aisance financière, issue de la manne pétrolière, durant lesquelles le secteur enregistrait une forte croissance. Secteur clé de l’économie nationale, le BTP absorbe 16,6% de la main-d’œuvre totale, selon l’enquête mensuelle d’avril 2016 de l’Office national des statistiques. Sur une population active de 10,8 millions, le BTP occupe 1,8 million de salariés permanents et non permanents, le secteur informel n’étant pas comptabilisé. Les importantes diminutions des commandes publiques, moteurs de la croissance, ont eu un effet néfaste sur l’emploi. Plus de 90 000 postes ont été perdus dans le secteur du BTP entre 2016 et 2017, d’après de récents chiffres rendus publics par le directeur de l’Agence nationale pour l’emploi. Les entreprises activant dans les travaux de bâtiment ont été aussi les plus touchées par les radiations avec la cessation de 936 entreprises, d’après le Centre national du registre du commerce. Alors que le secteur du BTP paie sa dépendance aux carnets de commandes de l’Etat, les entreprises algériennes se trouve souvent au cœur de polémiques et pointées du doigt en raison de la mauvaise qualité des infrastructures réalisées et du non-respect des délais de livraison. Cette situation est synonyme de surcoûts. Au total, 270 milliards de dinars ont été réservés aux réévaluations dans le projet de budget 2018. Outre un accès difficile au financement, le secteur peine à trouver une main-d’œuvre qualifiée alors que quelque 40 000 diplômés en BTP arrivent sur le marché de l’emploi chaque année, selon les professionnels.  

L’accès à l’histoire antique de la ville ouvert au public

A la faveur du Mois du patrimoine, le siège de l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC) vient de voir le jour à Témouchent. Cela dit, plutôt que d’être dédié totalement à l’administration, une bonne partie de cet espac
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L’accès à l’histoire antique de la ville ouvert au public

A la faveur du Mois du patrimoine, le siège de l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC) vient de voir le jour à Témouchent. Cela dit, plutôt que d’être dédié totalement à l’administration, une bonne partie de cet espace a été transformée en un mini-musée conçu comme lieu pédagogique pour rendre intelligible au visiteur le passé depuis l’Antiquité. Ce qui fait défaut à une saine structuration de la personnalité de tout Algérien dans son identité plurielle, dès son jeune âge, et qui est cause d’une crise identitaire qui n’en finit pas d’être ravageuse, vient enfin d’être mis en place pour ce qui concerne Témouchent. Ainsi, à la faveur du Mois du patrimoine, le siège de l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC) vient de naître à la vie culturelle de la cité, cela d’une bien originale manière. En effet, plutôt que d’être dédiée totalement à l’administration, une bonne partie de son espace a été transformée en un mini-musée conçu comme espace pédagogique pour rendre intelligible, au visiteur, le passé depuis l’Antiquité. Judicieusement structuré autour de haltes reflétant une chronologie de la région depuis les âges les plus reculés, il invite à un voyage dans le temps à travers des objets archéologiques expertement présentés. Situé entre la Maison de la culture et la direction de la culture, il dispose de deux inspirés guides en Mme Zitouni, sa directrice, et Zoheir Belkedar, archéologue. A cet égard, de concert avec le secteur de l’éducation, des groupes d’écoliers vont être accueillis, matin et après-midi, deux fois par semaine, pour des visites, ce qui devrait instituer une tradition. Nul doute que les juvéniles visiteurs auront à apprendre des choses étonnantes à leurs parents, nous-mêmes, bien que familiers de la muséologie, ayant été agréablement happés par le bref mais édifiant circuit. Toute la collection muséale de la wilaya, récoltée à travers la région, dont des dons de personnes et d’associations, est là regroupée et valorisée. Elle est réparti successivement dans trois vitrines présentant les fossiles pour la paléontologie (apparition des dinosaures à l’ère secondaire, le tertiaire, avec des fossiles d’animaux issus du côté de Bouzedjar et Béni-Saf) et trois autres pour la préhistoire, avec le quaternaire (apparition de l’homo erectus, puis habilis et l’homo sapiens au néolithique avec l’invention de l’agriculture en particulier). Sur la face opposée de l’espace, il y a des vitrines illustrant la protohistoire, moment charnière avec l’histoire (apparition de l’écriture) où l’île de Rachgoun a été habitée par des Phéniciens et l’insertion de la région dans le commerce méditerranéen dès le 7e siècle avant JC. Depuis l’île, les Phéniciens naviguaient sur la Tafna, pénétrant l’intérieur du pays pour commercer. La découverte d’une multitude d’amphores qui contenaient les marchandises en témoigne. Enfin, il y a les pièces de monnaie et la poterie de la période de Siga et de la Numidie. Ainsi, grâce au nouveau directeur du secteur, l’activité culturelle semble vouloir reprendre le terrain perdu depuis quelques années. Le chantier qu’il a à relancer est énorme, en particulier celui de la réalisation d’un musée dont les travaux sont en déshérence. Il y a également le colloque sur Syphax, prévu en septembre prochain par le HCA. Si El Hachemi Assad, le secrétaire général de cette instance, était parti ulcéré par l’accueil fait lors de son passage à Témouchent à la caravane en hommage à Mouloud Mammeri. Rien n’avait été fait par le secteur de la culture pour que les Témouchentois soient de l’événement (El Watan du 19.08.2017). Ainsi, le colloque, si essentiel pour resituer Témouchent et surtout notre pays, est confié exclusivement au centre universitaire local. Or, le plus essentiel des musées à l’échelle nationale, pour ce qui est de la période numide, gît sous terre à Takembrit, Siga, la prestigieuse capitale de Syphax.    

Le Club parrainé par Waciny Laredj

Le club Constantine Reads, qui est en passe de devenir une association, a obtenu un soutien de taille à son initiative pédagogique. Il s’agit de celui du romancier Waciny Laredj. L’auteur à succès, invité par les éditions Numidia et le Café litt
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Le Club parrainé par Waciny Laredj

Le club Constantine Reads, qui est en passe de devenir une association, a obtenu un soutien de taille à son initiative pédagogique. Il s’agit de celui du romancier Waciny Laredj. L’auteur à succès, invité par les éditions Numidia et le Café littéraire «Madjaz» initié par la direction de la culture, a été l’hôte de Constantine, mardi dernier, où il a animé une conférence littéraire et dédicacé ses ouvrages. Le club Constantine Reads s’est saisi de cette occasion pour approcher l’écrivain et solliciter son parrainage. Ce qu’il a accepté de faire, tant cette mission est noble et d’utilité publique. «Très content de voir une telle initiative prendre forme, car elle est très signifiante pour la ville et pour le lectorat. Elle sera d’un impact social non négligeable et d’un encouragement aux écrivains pour produire», a déclaré Waciny Laredj aux membres dudit club qui sont aussi de fervents lecteurs. «Un peuple qui ne lit pas est un peuple mort», a-t-il clamé, tout en insistant sur l’importance de la préservation de cette action: «Il faut consolider ce genre d’initiative qui porte le livre dans la rue, c’est comme si elle avait donné des pieds au livre. Désormais c’est lui qui va à la rencontre du lecteur là où il se trouve, dans tous les coins de la ville.» Pour Mossaab Gharbi, du collectif Constantine Reads, c’est une énorme fierté de solliciter un écrivain de l’envergure de Waciny Laredj qui «…a été très sensible à notre demande, mais surtout qui a consenti à nous soutenir». En effet, l’auteur de best-sellers a applaudi l’investissement de ces jeunes avides de culture et d’universalité dans «le combat» de la lecture, un levier qui permettrait à cette dernière de reconquérir du terrain. Il les a toutefois avertis que leur mission ne serait pas facile, car elle buterait indéniablement sur quelques embûches semées par ceux qui voudraient voir cette entreprise échouer. «Je me réjouis que cette démarche commence à prendre de l’ampleur dans plusieurs villes. C’est une mission facile en apparence, mais en réalité elle nécessite de l’endurance et de l’engagement. C’est un travail de longue haleine qui, à moyen et long termes, portera ses fruits». L’auteur de la Maison andalouse, le Livre de l’Émir ou encore les Fantômes de Jérusalem a fait savoir sa disponibilité à soutenir le club Constantine Reads via l’organisation de rencontres, mais aussi par la fourniture de livres ou leur mise en contact direct avec des maisons d’édition. 

Mostaganem : L’équipe du film Until the end of time honorée

Une projection a eu lieu, mercredi dernier, à la cinémathèque Cheikh Hamada, du tout récent film Until the end of time (Jusqu’à la fin des temps), dont la réalisatrice et beaucoup de comédiens sont des enfants de Mostaganem. C’est dans une sall
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Mostaganem : L’équipe du film Until the end of time honorée

Une projection a eu lieu, mercredi dernier, à la cinémathèque Cheikh Hamada, du tout récent film Until the end of time (Jusqu’à la fin des temps), dont la réalisatrice et beaucoup de comédiens sont des enfants de Mostaganem. C’est dans une salle archicomble, où certains spectateurs ont regardé le film debout faute de place dans la petite salle récemment réaménagée, que la première projection du premier long métrage de Yasmine Chouikh a eu lieu en présence de toute l’équipe technique et artistique du film et d’une brochette d’artistes de la ville ainsi que des autorités locales. Cette occasion tant attendue après tout le succès que le film a eu dès sa sortie, a permis au public de Mostaganem de mesurer toute la beauté de sa ville, notamment la région côtière de Ben Abdelmalek Ramdane où a été tourné le film. A l’affiche du film, Djilali Boudjemaâ, homme de théâtre mostaganémois, lequel a été reçu comme une star avec une standing ovation au moment de sa gratification par le wali de Mostaganem. Pour rappel, Djilali Boudjemaâ a été distingué, au Festival international du film de Mascate (Oman), du prix de la meilleure interprétation masculine. D’autres artistes étaient également présents à cette projection, citant, entre autres, Mohamed Takirat ou encore la chanteuse populaire Cheikha Khouira dont le passage dans le film où elle illustre toute la poésie et l’art du registre meddahate, «a été apprécié partout où le film a été projeté», nous explique un technicien du film. Yasmine Chouikh, réalisatrice du long métrage, a été aussi honorée par le wali en présence de son père, Mohamed Chouikh, homme de cinéma qui n’est plus à présenter, tant ses œuvres sont nombreuses et célèbres. «Très heureuse d’être ici aujourd’hui, cette projection a un goût très particulier, car c’est à la maison avec ma famille. J’espère que le film sera diffusé durant toute la semaine pour permettre aux gens qui n’ont pas pu le voir ce soir d’en avoir d’autres occasions», nous dit Yasmine Chouikh. Le directeur de la culture, pour sa part, nous a expliqué qu’il y avait quelques détails de contrat entre la production du film et la tutelle à régler avant que le film ne soit diffusé. L’équipe du film repartira, à partir de la semaine prochaine, à la conquête des festivals en en Tunisie (Festival du cinéma de Gabes), au Maroc, en Corée du Sud et au Mexique.  

ESS 5- USMB 2 : Avec un triplé de Benayad

Prenant le taureau par les cornes, les Noir et Blanc, acculant leurs adversaires, sont vite récompensés avec l’ouverture du score par ce diable de Benayad (5’) qui retrouve ses marques. Cinq minutes après, Haddouche corse l’addition. Comme l’app
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ESS 5- USMB 2 : Avec un triplé de Benayad

Prenant le taureau par les cornes, les Noir et Blanc, acculant leurs adversaires, sont vite récompensés avec l’ouverture du score par ce diable de Benayad (5’) qui retrouve ses marques. Cinq minutes après, Haddouche corse l’addition. Comme l’appétit vient en mangeant, l’ex-goléador du RCR, Benayad (37’) signe un doublé permettant ainsi à son team de boucler le premier half avec un sérieux avantage pas du tout perturbé par la réalisation de Guettal (20’). Le tableau de marque pèse sur le rendement des 22 acteurs faisant les frais d’une longue saison, mais l’opportuniste Benayad, qui tenait à soigner son compteur, trouve le moyen d’inscrire (67’) son triplé, ouvrant ainsi la voie au talentueux Aït Ouameur (82’) de fusiller l’infortuné Ouadah, qui ne pouvait rien faire devant la furie des Sétifiens. Lesquels laissent des espaces à leurs adversaires qui arrivent tout de même à inscrire un deuxième but par l’intermédiaire d’Aliouat (87’), sauvant ainsi l’honneur d’une formation appelée à jouer la saison prochaine en Ligue 2. En gagnant ce match, l’Aigle noir sétifien entame de fort belle manière la préparation de son aventure africaine.  

NAHD 2- MCA 1 : Le titre s’éloigne pour le Doyen

Le Mouloudia d’Alger a pratiquement compromis toutes ses chances de disputer le titre en championnat, face au leader, le CS Constantine, suite à sa défaite hier, lors du derby algérois face au NA Hussein Dey. Incapables d’imposer leur jeu habituel, le
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NAHD 2- MCA 1 : Le titre s’éloigne pour le Doyen

Le Mouloudia d’Alger a pratiquement compromis toutes ses chances de disputer le titre en championnat, face au leader, le CS Constantine, suite à sa défaite hier, lors du derby algérois face au NA Hussein Dey. Incapables d’imposer leur jeu habituel, les Mouloudéens, menés au score (2-0) sur des réalisations d’Allati (45’+2) et Ourtani (53’), sont parvenus à réduire l’écart par Bendebka (72’), mais n’ont pas réussi à niveler le score. Le MCA, bien qu’il reste dauphin au classement, aura bien du mal à prétendre au titre, en raison de six points de retard sur le leader, le CSC, au moment où le NAHD, qui enchaîne avec une 19e rencontre sans défaite, intègre le podium, en prenant la 3e place, en compagnie de la JS Saoura, vainqueur à Bel Abbès.A signaler enfin cette grave blessure du défenseur central du NAHD, Tarek Cheurfaoui, qui s’est fracturé le tibia suite à un choc avec le Malien Dieng, peu avant la demi-heure de jeu. Une blessure qui a nécessité une intervention chirurgicale en urgence pour le Nahdiste, hier en début de soirée.

CSC 2 – USMA 1 : Un grand pas vers le sacre

Face à une équipe de l’USMA bien en jambes, le leader a eu toutes les peines du monde à se défaire d’un adversaire des plus entêtants. La domination durant la première période a été usmiste, les camarades de Benayada, tétanisés par l’enje
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CSC 2 – USMA 1 : Un grand pas vers le sacre

Face à une équipe de l’USMA bien en jambes, le leader a eu toutes les peines du monde à se défaire d’un adversaire des plus entêtants. La domination durant la première période a été usmiste, les camarades de Benayada, tétanisés par l’enjeu et l’absence de Bencherifa et Zerara, n’étant à aucun moment parvenus à hisser leur niveau de jeu, et c’est tout naturellement que les occasions les plus franches de scorer ont été du côté des visiteurs. Ala 38’, Abdellaoui est expulsé suite à l’agression commise sur Zaâlani, mais la physionomie du match ne change pas pour autant, et les locaux, en manque cruel d’inspiration – malgré quelques éclairs du revenant Belameiri – ont continué d’abuser de bien inoffensives balles longues, et ce, jusqu’à ce que l’arbitre Bouzerar siffle la mi-temps. Quelques minutes à peine après la reprise, les clubistes ont été cueillis à froid par Darfalou, dont le raid a été ponctué par un but (50’), mais la joie des gars de Soustara n’a duré qu’une minute, et c’est le malheureux Cherifi qui, voulant couper un centre de Benayada et sous la pression de Belameiri, a crucifié ses coéquipiers. Les poulains de Abdelkader Amrani ont tenté d’ajouter un deuxième but, mais tour à tour, Belkheir et Abid ont échoué devant les bois adverses. En face, c’est encore une fois Darfalou qui a failli, de la tête, corser le score, à la suite d’un corner botté par Meftah (78’). A la 87’, Benguit a été expulsé à son tour, manifestement pour avoir proféré des insultes au referee, et les Usmistes se sont retrouvés à 9 joueurs sur le terrain, ce qui a eu pour effet de motiver les locaux à tout donner afin de décrocher la victoire. Ce n’est finalement qu’à la 92’ que Belameiri, bien servi par Zerara, est parvenu d’une tête rageuse à tromper Zemmamouche et à plonger le stade Hamlaoui dans une joie folle. Le CSC avec ses six points d’avance au classement sur le MCA est désormais en pole position pour décrocher le titre.

Sonatrach signe un partenariat avec l’Irak

La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a conclu, jeudi à Alger, un mémorandum d’entente avec le ministère irakien du Pétrole, visant à renforcer le partenariat entre les deux pays, a indiqué un communiqué du groupe Sonatrach,  cité par
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Sonatrach signe un partenariat avec l’Irak

La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a conclu, jeudi à Alger, un mémorandum d’entente avec le ministère irakien du Pétrole, visant à renforcer le partenariat entre les deux pays, a indiqué un communiqué du groupe Sonatrach,  cité par l’agence APS. Le mémorandum d’entente a été paraphé par le PDG du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, et le représentant du ministère irakien du Pétrole, Dhia Kamar Safar, directeur général du département technique auprès du ministère du Pétrole irakien, a ajouté la même source. La signature de ce protocole d’entente vise à «renforcer le partenariat entre les deux pays», à travers le partage des savoir-faire et de l’expertise algérienne dans le domaine de l’exploration, du transport par canalisation, de l’engineering, ainsi que la contribution du renforcement des infrastructures industrielles en Irak. Elle confirme également «la volonté des deux parties de renforcer le développement et la coopération d’un partenariat mutuellement bénéfique», a souligné le document. La signature de ce protocole d’entente intervient à l’occasion de la visite qu’effectue à Alger M. Safar, en vue d’examiner les opportunités de partenariat et de coopération dans le domaine des hydrocarbures. Par ailleurs, les discussions entre les deux parties ont également porté sur la possibilité, pour Sonatrach, de participer au développement du champ pétrolier d’El Nassiria en Irak. Les deux parties ont aussi étudié l’opportunité d’une participation de Sonelgaz et Naftal, filiale du groupe Sonatrach, spécialisée dans la commercialisation et la distribution des produits pétroliers, à l’extension du réseau de transport de gaz en vue d’alimenter les villes irakiennes en gaz naturel et GPL. La visite de M. Safar à Alger fait suite à celle effectuée, le 8 janvier 2018 à Baghdad, par une délégation algérienne conduite par le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, accompagné du PDG du groupe Sonatrach.

Production pétrolière : De nouveaux objectifs à cibler

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui tiendra sa prochaine réunion en juin, devrait «jeter un regard neuf sur ses objectifs et sa stratégie à long terme», a recommandé avant-hier l’expert et ancien ministre algérien de l’En
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Production pétrolière : De nouveaux objectifs à cibler

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui tiendra sa prochaine réunion en juin, devrait «jeter un regard neuf sur ses objectifs et sa stratégie à long terme», a recommandé avant-hier l’expert et ancien ministre algérien de l’Energie, Nordine Aït Laoussine, à l’occasion du 19e sommet international du pétrole à Paris (France). L’expert en énergie, cité par l’APS, a ainsi estimé que l’OPEP, depuis un an et demi, se trouve dans une phase «importante» de réglage en matière de «confiance» parmi les principaux pays exportateurs de pétrole, de «meilleur respect» de la limitation de la production et de marché plus équilibré, propice à des prix hors des limites raisonnables, soulignant qu’elle est maintenant «mieux à même de jeter un regard neuf sur ses objectifs à long terme et sa stratégie pour atteindre ces objectifs». Selon lui, cette redéfinition des objectifs et de la stratégie sera une «grande tâche» pour l’Organisation qui devra aller au-delà de la simple réaffirmation, à sa prochaine réunion de juin, de «l’extension du pacte OPEP-non-OPEP dans son format actuel». Ceci, a-t-il ajouté, répond à la demande de régler certaines questions «importantes», telles que l’intégration de la Libye et du Nigeria dans l’accord, le nouveau critère à utiliser pour déclencher des actions correctives de l’approvisionnement afin d’équilibrer le marché, ainsi que la durée du cadre de coopération. Par ailleurs, le même expert a attiré l’attention sur un environnement du secteur du pétrole «clairement affaibli», considérant que les perspectives restent «incertaines» sur plusieurs questions fondamentales. Il estime, en ce sens, que la concurrence constante de l’OPEP et des non-OPEP en matière d’approvisionnement est une «autre source d’incertitude» en dépit des modestes progrès réalisés grâce au rapprochement entre l’Arabie Saoudite et la Russie. «L’industrie pétrolière mondiale non OPEP, en particulier, qui provient de sources non conventionnelles continuera à être influencée par l’évolution de la technologie sur laquelle l’OPEP n’a aucun contrôle direct», a-t-il expliqué, ajoutant que ces incertitudes rendent les stratégies d’investissement «très risquées» au moment où l’OPEP «semble passer du rééquilibrage du marché à court terme à la nécessité d’accroître les investissements à moyen et à long termes pour éviter un prétendu resserrement de l’offre».

Un taux de conformité record à 149% en mars

La production pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses dix partenaires, dont la Russie, a atteint en mars dernier un niveau de conformité record de 149% avec les engagements de réduction, a rapporté hier l’agence A
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Un taux de conformité record à 149% en mars

La production pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses dix partenaires, dont la Russie, a atteint en mars dernier un niveau de conformité record de 149% avec les engagements de réduction, a rapporté hier l’agence APS en citant un communiqué final  de la 8e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord Opep-non-Opep (JMMC), tenue à Djeddah (Arabie Saoudite). «Sur la base du rapport du Comité technique mixte (JTC) pour le mois de mars 2018, et après des mois consécutifs de performances record, les pays Opep et non Opep ont atteint un niveau de conformité de 149% avec leurs ajustements volontaires de production, le niveau le plus haut jusqu’ici», a précisé le JMMC. Avec ce taux élevé, «les pays participants ont fait preuve, une fois de plus, d’un dévouement indéfectible pour le rééquilibrage du marché pétrolier mondial», a noté la même source. Ces efforts collectifs «continuent de donner des résultats positifs», a ajouté le JMMC. Les niveaux des stocks commerciaux de brut de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) ont été ajustés, passant de 3,12 milliards de barils en juillet 2016 à 2,83 milliards de barils en mars 2018, soit une baisse de 300 millions de barils. En revanche, les stocks commerciaux actuels restent au-dessus des niveaux observés avant le ralentissement du marché, a fait savoir le comité, appelant les pays participants à rester «concentrés et, si nécessaire, à intensifier leurs efforts sur la base des principes fondamentaux de la déclaration de coopération Opep - non-Opep». Par ailleurs, le JMMC a indiqué qu’il continuerait à réfléchir à d’autres moyens pour renforcer la coopération Opep-non-Opep. La prochaine réunion du comité est prévue le 21 juin à Vienne, alors que la 10e réunion se tiendra à Alger en septembre 2018. L’accord Opep-non-Opep, conclu à Vienne entre les 14 membres de l’Organisation et 10 autres producteurs de pétrole, Russie en tête, a pour objectif de baisser le niveau de production de 1,8 million de barils par jour afin de réduire l’excédent d’offre de brut sur le marché et soutenir les prix. Cet accord de limitation de la production, qui court jusqu’à la fin 2018, a permis de réduire l’abondance de l’offre et de pousser les prix vers le haut, le baril atteignant les 70 dollars contre 30 dollars en janvier 2016. En janvier, l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, a publiquement lancé l’idée de pérenniser un accord de coopération conclu en 2016 entre 24 producteurs pour réduire la production et faire remonter les prix. Le prince héritier, Mohammed Ben Salmane, et le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al Faleh, ont souhaité un cadre de coopération à long terme entre producteurs. L’idée a été appuyée par plusieurs membres de l’Opep, principalement les Emirats arabes unis et le Koweït. Mais l’accord pourrait être perturbé par les Etats-Unis, un des trois premiers producteurs mondiaux et dont les extractions abondantes compensent la baisse de production de l’Arabie Saoudite et de la Russie. Donald Trump a critiqué, hier, la décision des Etats membres de l’Opep d’orienter à la hausse les prix du pétrole, affirmant que cette hausse artificielle ne serait pas acceptée. «On dirait que l’Opep recommence. Avec des volumes record de pétrole partout, y compris dans les navires chargés à plein en mer, les prix du pétrole sont artificiellement très hauts. Pas bon et ce ne sera pas accepté», a écrit le président américain dans un message sur Twitter. Les prix du pétrole se sont inscrits en baisse quelques minutes après cette publication.

Une master-class spécial court-métrage

Comment produire un court métrage en 48 heures ? Possible ? Apparemment oui. C’est le sujet de la master-class qui se tiendra samedi 28 avril à Alger, dans le cadre du 9e Festival culturel européen qui se tient en Algérie sous le thème «Les couleur
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Une master-class spécial court-métrage

Comment produire un court métrage en 48 heures ? Possible ? Apparemment oui. C’est le sujet de la master-class qui se tiendra samedi 28 avril à Alger, dans le cadre du 9e Festival culturel européen qui se tient en Algérie sous le thème «Les couleurs de l’Europe». Zoom sur l’événement. Elle aura lieu samedi 27 avril à partir de 10h à l’Office Riadh El Feth (Oref). La master-class «Comment produire un court métrage en 48 heures» donnera leur chance aux gens qui veulent intégrer le milieu cinématographique avec peu de moyens. L’événement à pour but de démystifier la production cinématographique en donnant aux cinéastes indépendants la possibilité de produire des courts métrages plus nombreux et de qualité respectable avec peu de ressources, explique-t-on à l’Union européenne. De l’introduction d’une histoire à l’édition finale, cette initiation se concentrera sur la façon de traduire une vision dans la réalité. Cet événement d’une demi-journée (4 heures), proposera des projections de courts métrages ainsi que des études de cas. A la fin de chaque séance, un temps sera accordé aux questions des participants. Cette master-class est destinée aux futurs réalisateurs et scénaristes. Tous ceux qui s’intéressent aux courts métrages devraient y assister. Des acteurs, des producteurs, membres d’équipe de production pour en apprendre davantage et se connecter aux autres dans la communauté.
Il est recommandé que chaque participant ait déjà un projet de film en développement ou au moins une idée définie d’un court récit. «Faire bien avec rien» La master-class «Comment produire un court métrage en 48 heures» sera animé par un enfant du milieu. Ilies Terki, cinéaste et directeur créatif basé à Hambourg, qui a à son actif plus de 14 ans d’expérience dans l’industrie créative. Son travail a été distingué dans l’industrie cinématographique et récompensé dans les festivals de publicité les plus renommés. Terki réalise régulièrement des films et produit des vidéos musicales et des publicités. Actuellement, il développe son premier long métrage ainsi qu’une courte série intitulée Lost Pleasures. L’animateur de cet événement avoue que cette idée à germé grâce à son expérience de réalisation et d’organisation de plusieurs «kino kabarets» ces trois dernières années a Hambourg. «Le kino est un mouvement cinématographique international né à Montréal, dont la devise est : faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant. Les kino-kabarets sont des rencontres de création de films en un temps limité généralement par sessions de 24h ou 48h», explique Ilies Terki. Notre interlocuteur explique aussi qu’il est réellement possible de maitriser la fabrication d’un court métrage en 48 heurs et il s’appuie sur les kino-kabarets comme preuve : « absolument, les kino-kabarets en sont la preuve. Mais avant, il faut bien définir le court métrage dans son contexte actuel. Durant la master-class on abordera les différents aspects du court métrage en présentant les outils nécessaires à sa fabrication.» Sur un troisième point, Terki espère voir ses attentes par rapport aux candidats qui auront la chance d’être retenus : «Avoir le désir fort de raconter une histoire, exprimer une idée ou un sentiment à travers l’image en mouvement. Cela se traduit concrètement par la présentation d’une ‘log-line’ d’une phrase ou deux, qui définit le  contenu d’un scénario. Il est plus facile d’appréhender la master-class si les candidats on une idée ou un projet de film en tête.» Dire des choses en images L’animateur de la master-class «Produire un court métrage en 48 heures» confirme qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe a propos de  la production cinématographique, par contre il sait que des Algériens ont le désir de produire des courts ou longs métrages : «J’ai malheureusement une connaissance limitée des courts métrages algériens, mais je sais qu’il a énormément de désir de dire des choses. Je pense que le court métrage pourrait être davantage démocratisé, car les moyens de production deviennent de plus en plus accessibles. Je peux imaginer que les prochaines années vont être très intéressantes pour le court-métrage algérien.» Si vous êtes intéressé par la master-class «Produire un court métrage en 48 heures» envoyez un CV, une log-line ou un bref synopsis de l’idée de film, son récit dramatique essentiel et succinct, sur la page facebook du Festival culturel européen en Algérie.   

NA Hussein Dey : Confirmer sa suprématie dans les derbys

Le NA Hussein Dey abordera le derby de ce vendredi face au MCA avec un double objectif : préserver son invincibilité dans les derbys algérois et en championnat après 19 journées. En effet, le Nasria est la seule équipe algéroise à n’avoir perdu a
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NA Hussein Dey : Confirmer sa suprématie dans les derbys

Le NA Hussein Dey abordera le derby de ce vendredi face au MCA avec un double objectif : préserver son invincibilité dans les derbys algérois et en championnat après 19 journées. En effet, le Nasria est la seule équipe algéroise à n’avoir perdu aucun derby cette saison. La bande à Dziri compte 14 points sur 24 possibles. Elle se classe juste derrière l’USMA qui en compte 16, mais cette dernière a consommé tous ses matches, alors que les Sang et Or auront deux matches à jouer contre le MCA et le CRB. C’est dire l’importance de cette rencontre aussi bien dans la suprématie algéroise que dans le décompte final pour une place africaine. Les camarades du revenant Gasmi, lequel a purgé sa suspension d’un match, seront doublement motivés pour cette rencontre : rester sur une longue série d’invincibilité et répondre aux allégations de Casoni qui accuse le Nasria d’avoir bénéficié de quinze penaltys. Des accusations qui ont poussé même les supporters à renoncer au boycott. Ils seront logés dans le virage nord du stade du 5 Juillet. Côté effectif, l’équipe connaîtra le retour de Gasmi et El Orfi qui ont purgé leur suspension. El Orfi va épauler El Ouartani et Herrag dans l’entrejeu, alors que Gasmi sera soutenu en attaque par Yousfi et Chouiter. Ce dernier a été préféré à Addadi, lequel devrait occuper le banc de touche.  

USM Alger : Place à Constantine

Maintenant que la qualification à la phase de poules de la Coupe des Confédérations de la CAF est acquise, suite à la victoire, avant-hier soir, au stade du 5 Juillet face au club nigérian de Plateau United, sur le score de quatre buts à zéro, pour le
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USM Alger : Place à Constantine

Maintenant que la qualification à la phase de poules de la Coupe des Confédérations de la CAF est acquise, suite à la victoire, avant-hier soir, au stade du 5 Juillet face au club nigérian de Plateau United, sur le score de quatre buts à zéro, pour le compte des 16es de finale bis, les Rouge et Noir se sont mis, depuis hier, à la préparation de la rencontre de championnat (26e journée), prévue demain à Constantine, face au CSC. Si le club constantinois aspire à asseoir sa position de leader, l’équipe de Soustara, elle, vise toujours le podium. Une rencontre difficile certes, même si les Usmistes sont plutôt motivés par leur qualification en phase de poules de la Coupe de la CAF. Il faut noter qu’à la fin de la rencontre face à Plateau United, l’entraîneur du club Miloud Hamdi s’était déjà projeté dans ce futur match de Constantine. «Je suis fier de mes joueurs pour leur prestation et la qualification. Ils ont montré de très belles choses. Les joueurs ont démontré qu’ils sont capables de développer du beau jeu. Maintenant on doit se concentrer sur ce prochain match face au CS Constantine», avait-il déclaré. A signaler, par ailleurs, que le président du directoire du club, Abdelhakim Serrar, a affirmé que le prochain coach des Rouge et Noir pourrait probablement être le technicien français Bertrand Marchand. L’agent de ce dernier aurait donné son accord de principe à Serrar. Les discussions avec le coach vont débuter dans les prochaines heures. En dernier lieu, il est à rappeler que le tirage au sort de la phase de poules de la Coupe de la CAF est prévu ce samedi au Caire en Egypte.     

CS Constantine : Le leader face à son destin

Les camarades de Mohamed Lamine Abid auront demain, dans leur stade fétiche de Hamlaoui, rendez-vous avec leur destin, la réception de l’USM Alger étant un match-clé pour la suite du fabuleux parcours de l’équipe en championnat, d’autant plus que l
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CS Constantine : Le leader face à son destin

Les camarades de Mohamed Lamine Abid auront demain, dans leur stade fétiche de Hamlaoui, rendez-vous avec leur destin, la réception de l’USM Alger étant un match-clé pour la suite du fabuleux parcours de l’équipe en championnat, d’autant plus que le MCO recevra le leader lors de la prochaine journée sans public et sur terrain neutre, alors que le MC Alger va devoir en découdre avec le NA Hussein Dey, 4e au classement et invaincu depuis 18 matchs. Pour cette confrontation, l’entraîneur Abdelkader Amrani sait qu’il faudra plus que toute autre chose compter sur la motivation de ses éléments, d’autant plus que les événements survenus vendredi passé à Constantine, et dans lesquels le club n’a pourtant pas été partie prenante, ont considérablement parasité la préparation. Afin de composer son onze, le technicien tlemcénien devra se baser sur les enseignements tirés de la rencontre amicale de dimanche passé, face au DRBT (2-1). Il est à signaler que la direction du club a décidé de revoir à la baisse le prix des tickets d’entrée à Hamlaoui (200 DA au lieu de 300), et ce, afin d’inciter les supporters à venir soutenir en masse leur équipe lors de cet ultime virage du championnat. Sur un autre plan, le manager général, Tarek Arama, n’a pas caché son étonnement d’avoir été convoqué par la Commission de discipline de la LFP au sujet de la demi-finale de Coupe d’Algérie ayant opposé la JSK et le MCA, en ce sens que le CSC n’avait strictement rien à voir avec l’organisation de la rencontre en question, et que s’il y a eu des dépassements de la part de fans (encore faut-il qu’ils le soient réellement !), il ne s’agissait que d’actes isolés, ne représentant en aucun cas la galerie clubiste laquelle, à titre de rappel, a remporté à quatre reprises le Prix du fair-play décerné par la DGSN.       

Vu à la télé : L’idéologie du tout va bien…

Les conférences de presse de Ouyahia se suivent et se ressemblent. Elles ont ceci de particulier qu’elles ne clarifient pas les idées, les situations, et n’apportent donc jamais rien de nouveau à ce qu’attendent les journalistes relevant aussi bien d
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Vu à la télé : L’idéologie du tout va bien…

Les conférences de presse de Ouyahia se suivent et se ressemblent. Elles ont ceci de particulier qu’elles ne clarifient pas les idées, les situations, et n’apportent donc jamais rien de nouveau à ce qu’attendent les journalistes relevant aussi bien du secteur public que privé. Vous posez une question aussi pertinente soit-elle, et vous avez la certitude que la réponse, bien enveloppée, est loin de celle que vous attendiez. Vous avez alors cette étrange impression d’avoir été roulé dans la farine en prenant part à un jeu médiatique duquel l’interviewé sort toujours vainqueur. Sans égratignure, ni même la sensation d’avoir été déstabilisé. Mais plutôt avec un sourire narquois aux lèvres et souvent la mine arrogante, signe ostentatoire d’avoir réussi à damer le pion à tout le monde en usant simplement d’une phraséologie démagogique maîtrisée. Il faut dire que ce genre de contact public entre la presse et les représentants de l’Etat est devenu avec le temps un exercice médiatique pénible, fastidieux et à la limite inutile car il n’arrive jamais à rétablir, chez les officiels, des vérités qui pourtant n’échappent pas à la perspicacité de l’opinion publique. Parfois on se demande  si ces officiels vivent dans le même espace que nous. Sinon, comment concevoir cette idéologie du «tout va bien» alors que pratiquement tous les signaux économiques, sociaux, culturels ou sportifs sont au rouge ? Car, et c’est trop flagrant, il n’y a pas eu tout au long de la conférence la moindre fausse note au tableau. Le pays se porte bien, et tous ceux qui pensent le contraire ne sont que des oiseaux de mauvais augure. Et ne parlons pas du désastre politique qui a anéanti complètement, depuis que Bouteflika et Ouyahia sont au pouvoir, tous les espoirs suscités par l’ouverture démocratique, le pluralisme et la liberté d’expression dans toutes ses dimensions. Le Premier ministre se permet même de faire du zèle en soulignant  que l’Algérie est un pays démocratique (nous vivons dans une vraie démocratie, dit-il) et que cette démocratie est à mettre à l’actif de la grande clairvoyance du Président. Voilà le type de mensonge qui ne passe pas mais que Ouyahia n’hésite pas un instant à propager juste pour ne pas aller à contre-sens du système dont il se nourrit pour demeurer dans les postes clés du sérail. Il sait au fond de lui-même que cette démocratie qu’il défend est une illusion, une image fabriquée qui ne résiste à aucune confrontation avec la réalité. Si Bouteflika est démocrate, pourquoi s’est-il permis après ses deux premiers mandats de réviser la Constitution pour s’ouvrir une mandature à vie ? Il n’y a que dans les républiques bananières que se réalisent, par la force, les ambitions despotiques. Et son acte est à inscrire dans l’histoire comme étant celui qui a asséné un coup fatal au devenir démocratique de l’Algérie. Si Bouteflika est porteur d’espoir démocratique, pourquoi n’impose-t-il pas la règle de l’alternance en refusant de briguer un cinquième mandat alors qu’il est malade et donc dans l’incapacité d’assumer convenablement ses fonctions ? Pour le moment, il temporise alors que la campagne pour sa réélection est lancée, et le Premier ministre qui est naturellement conciliant ne trouve pas mieux à dire que l’Algérie a toujours besoin de son... guide pour justifier son argumentation. Est-on dans la symbolique du leader incontesté qu’il faut subir, ou dans l’expectative d’une alternative autrement plus raisonnée ? En ne s’impliquant pas aussi aveuglément que le fait Ould Abbès qui ne réfléchit jamais aux conséquences avant de plonger, le chef du RND (il ne faut pas oublier sa deuxième casquette) laisse toujours une sorte de fenêtre ouverte pour se ménager une sortie qui serait salutaire à sa propre ambition. On rappelle tout de même à celui-ci qu’il était déjà très «réticent» pour le 3e mandat, peu enthousiaste pour le 4e, et aujourd’hui visiblement contrarié aux entournures en voyant son rêve de présidentiable potentiel se consumer à petit feu. Derrière l’éloquence de son engagement emphatique qui veut qu’il ne se présentera jamais comme adversaire de Bouteflika dans la course à la présidentielle, Ouyahia cache mal sa terrible souffrance intérieure de ne pas pouvoir enfin donner un sens plus prononcé à sa carrière politique. Apparemment, il accepte de plus en plus mal le rôle ingrat de continuer de jouer indéfiniment les doublures, alors que le temps presse. Il nous renvoie un peu, quoique les conjonctures ne soient pas les mêmes, à l’impatience difficilement contenue de Manuel Valls quand il était Premier ministre et attendait dans la douleur la candidature de son Président Hollande qui ne venait pas. Notre Premier ministre piaffe lui aussi d’impatience d’engager son destin pour la plus grande responsabilité nationale, et se disait sûrement que l’année 2018 serait la bonne après tant de sacrifices au service de l’homme providentiel qui s’avéra en fin de compte un rempart dont il ne sait plus par quel bout prendre pour le franchir. En poursuivant toutefois sa mission de «policer» les réalisations de ce dernier qu’il a d’ailleurs pris le soin de chiffrer pour dynamiter au passage le projet du chef du FLN qui voulait s’attribuer l’honneur d’évaluer le bilan élogieux du Président par le biais de ses militants. Ouyahia pense aussi à se valoriser lui-même en renvoyant aux journalistes, derrière un masque, une sérénité et une confiance qu’il laisse au jugement de chacun. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne dit jamais les vérités qui font désordre. Ne lui parlez surtout pas de la corruption qui a gangrené tout le pays, de la dégradation du pouvoir d’achat des Algériens dont nombreux sont menacés de précarité, de la violence qui sévit partout, de la malvie d’une jeunesse privée de loisirs et qui n’a que la mosquée ou le stade de football pour s’exprimer, de l’incurie qui paralyse les institutions de l’Etat, de la régression alarmante de la culture et de l’éducation, deux piliers du développement, de l’argent sale qui pollue le monde des affaires et que Ouyahia avait dénoncé il y a quelques années avant de faire avec, de l’économie qui patauge même avec la planche à billets que les experts ont rejetée, du tourisme qui n’existe pas et qui offre l’occasion ridicule de s’extasier devant quelque 2000 touristes étrangers qui visitent le Sud durant l’année alors que nos voisins avancent des chiffres qui frôlent les dix millions de visiteurs, du football «professionnel» qui sombre dans la violence et le gâchis alors qu’il engloutit des milliards… La liste des vérités non contenues dans l’argumentaire complaisant du Premier ministre est encore longue. Ceci pour dire que sa conférence de presse ne sert à rien si d’une part le journaliste n’a pas la possibilité de rebondir sur les questions qu’il pose, et si, d’autre part, c’est toujours la thèse de l’orateur qui prime. Une séquence ingénieuse en somme pour perpétuer la doctrine du tout va bien…  

L’Afrique, une valeur sûre

La 4e édition du Salon international de la créativité a été inaugurée hier après-midi, au palais de la Culture Moufdi Zakaria, à Alger. Il se déroule du 17 au 21 avril 2018. Cette nouvelle édition, organisée sous le signe des «valeurs à partag
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L’Afrique, une valeur sûre

La 4e édition du Salon international de la créativité a été inaugurée hier après-midi, au palais de la Culture Moufdi Zakaria, à Alger. Il se déroule du 17 au 21 avril 2018. Cette nouvelle édition, organisée sous le signe des «valeurs à partager», par l’Office national des droits d’auteur (ONDA), passe d’une dimension nationale à une envergure internationale. Le Mali, hôte d’honneur, le Maroc, la Tunisie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, ou encore la France, participent  à ce carrefour dédié à la création. Etrenné officiellement par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, Sami Bencheikh, directeur général de l’ONDA, la ministre de la Culture du Mali, Ndiaye Ramatoulaye Diallo, la cérémonie inaugurale a vu une forte participation d’artistes et de créateurs. Le grand chanteur d’expression kabyle, Idir, Safy Boutella, le compositeur et producteur qui n’est plus à présenter, les Chaou Abdelkader, Abderrahmane Djalti, Hichem et Hakim du groupe de pop D’zaïr, Cheikh Sidi Bémol, Zakia Kara Terki, les comédiens Sid Ahmed Agoumi, Slimane Benaïssa, Mohamed Adjaïmi, Youcef Sehaïri, Cheb Tarik, toujours élégant et modeste, le directeur de l’Institut national supérieur de musique (INSM), Abdelkader Bouazara, pour ne citer que ceux-là. Se voulant pluridisciplinaire, l’ONDA a associé des représentants d’institutions nationales, comme le Théâtre national d’Alger, représenté par Mohamed Yahiaoui, les musées, l’Ecole des beaux-arts d’Alger, la Cinémathèque d’Alger, les studios d’enregistrement, comme Izem, ou encore Dounia, des éditeurs de livres, des écrivains, des chercheurs… La ministre de la Culture du Mali, Ndiaye Ramatoulaye Diallo, a saisi cette occasion pour annoncer la mise à disposition des bibliothèques des manuscrits historiques du Mali au service de l’Algérie. Le groupe de musique targuie, Imzad, a interprété des interludes festifs qui ont transformé le patio en piste de danse. Avec la formation, on ne peut pas tenir sur place. Les élèves de l’Institut  national supérieur de musique (INSM) ont accompagné, d’une manière orchestrale, une pléiade de chanteurs qui ont repris le répertoire national et africain. Boycott du SNEL Par ailleurs, le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) — dont le président, Ahmed Madi, — a boycotté le Salon de la créativité. Dans un communiqué adressé à la presse nationale, il motive sa décision : «Le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) a reçu avec un grand  étonnement et un profond ahurissement une invitation qui émane de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) pour la participation au Salon international de la créativité qui se déroule du 17 au 21 avril 2018 au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Alger. Cette invitation est arrivée en retard par rapport aux délais traditionnels et a cantonné les maisons d’édition algériennes dans des espaces réduits ne convenant ni à leur statut ni à la place du livre en Algérie, dans un événement censé être une occasion pour la vulgarisation du livre et des écrivains algériens et pour la promotion des maisons d’édition. Et c’est ce qui est en contradiction avec les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en matière de soutien au livre… Alors que l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) traîne  en longueur pour honorer des arriérés qui datent de plusieurs années et ignore indûment leurs droits. Et dans un moment où l’Algérie, peuple et gouvernement, vit une tragédie, celle du dramatique crash de l’avion militaire où a péri sa propre chair, ses meilleurs enfants chéris et où compassion et patience sont dans les cœurs des Algériens. Et en ces douloureuses circonstances que traverse le pays, intervient une invitation qui convie au Salon international de la créativité qui devrait être une halte de solidarité…»  

Oran : Présentation- dédicace du roman Pupille, de Hadir Riadh

Edité par les éditions ANEP, Pupille est un roman de Riadh Hadir. Gratifié pour sa participation au prix littéraire Mohamed Dib pour son roman Pupille et présenté au SILA, l’auteur présentera son livre à Oran, ce jeudi 19 avril à 14 heures, au CEM
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Oran : Présentation- dédicace du roman Pupille, de Hadir Riadh

Edité par les éditions ANEP, Pupille est un roman de Riadh Hadir. Gratifié pour sa participation au prix littéraire Mohamed Dib pour son roman Pupille et présenté au SILA, l’auteur présentera son livre à Oran, ce jeudi 19 avril à 14 heures, au CEMA (Centre d’études maghrébines), dans le cadre du cycle de conférences Arts et lettres au Maghreb. «La science-fiction et la littérature algérienne : Discussion avec Riadh Hadir autour de son dernier roman, Pupille». La rencontre sera animée par Kamel Daoud, écrivain et journaliste. Le samedi suivant,  21 avril, le rendez-vous est donné à 15 heures au Théâtre régional d’Oran, pour une présentation suivie d’une vente-dédicace de Pupille, qui sera modérée par l’écrivain et journaliste Bouziane Benachour. Pupille est une dystopie futuriste doublée d’une satire sociale. L’histoire se déroule dans un futur plus ou moins proche du Nouveau Maghreb après un grand conflit global qui a enflammé le monde. Dans cet après-guerre régi par l’absurde, l’abrutissement des masses et les lois du marché dominent tous les aspects de la vie quotidienne. Les pays occidentaux se sont unis sous la bannière unique de l’Union occidentale, tandis que les pays d’Afrique du Nord sont désormais connus sous le nom de Nouveau Maghreb.

Retour d’un chanteur clairvoyant

La pluie incessante, samedi matin, au centre-ville, à Alger, n’a pas dissuadé Brahim Tayeb. Ponctuel, il nous parlera de son come-back à travers une date significative, le 20 avril, célébrant le Printemps berbère (1980). Il était heureux de retrou
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Retour d’un chanteur clairvoyant

La pluie incessante, samedi matin, au centre-ville, à Alger, n’a pas dissuadé Brahim Tayeb. Ponctuel, il nous parlera de son come-back à travers une date significative, le 20 avril, célébrant le Printemps berbère (1980). Il était heureux de retrouver le public algérois. «Cela fait plus de dix ans que je ne me suis pas produit à Alger. Je veux dire mon propre concert. Le concert de Brahim Tayeb. C’est Mamoun Senouci, chef du département de musique de l’OREF et directeur de la salle Ibn Zeydoun, qui a pensé à moi et qui m’a convié. Ce sera une occasion pour exposer mon travail...». Brahim Tayeb, malgré le modeste budget qu’on lui a attribué, a tenu à présenter un show respectant son auditoire. Il sera accompagné par une formation comptant dix-huit éléments, six choristes (trois jeunes filles et trois jeunes hommes), une section violon, une section rythmique, piano, guitare basse, flûtes traversière et traditionnelle. Bref, une dizaine de musiciens. Une guest-star viendra chanter avec lui, un duo avec Hassiba Amrouche. Sur le titre Siyed Itran-ik figurant sur l’album éponyme sorti en 2017. «Je remercie Hassiba Amrouche pour ce beau duo et d’avoir mis toute son âme sur cette chanson. Ainsi que tous les artistes et musiciens qui m’accompagneront...». Pour ces retrouvailles, Brahim Tayeb interprétera des anciens titres, tels que Usan-uni, Hamlaghkam, Sargh-Ithen, Urzigh-ara, un hymne au Printemps noir de 2001 et un hommage aux morts, Goulen, Siladhil, une histoire d’amour, une fleur dans un champ de bataille, ainsi que les chansons issues du nouvel album. Tizi n lexrif, Tiflukin, une plage de 14 mn dédiée aux harraga (migrants), une narration entre «galère» et chimère -qui inspirerait une nouvelle ou un roman-, Afenan (un autre duo avec Fella Assirem) en guise d’hommage au grand maître Chérif Kheddam, Snitra ou encore Sedhuyey kan imaniw. Il nous ouvre les yeux sur l’essentiel C’est que Brahim Tayeb Brahim, bien qu’il célèbre l’amour, est à l’écoute de son prochain, de ses semblables. Tout et rien l’intéressent. «Je raconte la vie dans un contexte réel. Je ne crée pas d’histoires, des chansons-alibi. Je n’occulte pas l’entourage immédiat. Je ne peux parler d’amour sans cela. C’est une remise en question positive et constructive… Ce monde, actuel, ces temps-ci, est effrayant. L’opinion globale est inconsciente…». A propos de l’art, il déplorera: «Il existe une sorte de sous-estimation nationale de l’art. Les gens aiment les arts. Certains n’ont pas les moyens d’y accéder. D’autres, par exemple, n’achètent pas de CD pour contribuer et encourager la création artistique. En Irak, ou au Maroc, les gens font la chaîne pour l’art… Le piratage est terrible. Malgré les efforts consentis par l’ONDA (Office national des droits d’auteur)… Il faut travailler sur la quête esthétique à travers l’apprentissage, l’instruction , la pédagogie…Pour percevoir la beauté de l’art… Alors, il faut contribuer au sein de la communauté, la société civile. Les investisseurs devraient encourager l’art, créer des espaces à cet effet. A travers une participation collégiale, de tous...». Brahim Tayeb, 52 ans, complètement autonome, saisit, répond aux mails, écrit et compose de la musique dans son home studio à Blida, grâce à des logiciels. Comme Accessibility d’Apple, conçu pour les déficients visuels. Brahim Tayeb nous ouvre les yeux sur beaucoup de choses infimes, banales pour nous, mais tellement essentielles.   Salle Ibn Zeydoun Riadh El Feth, Alger Vendredi 20 avril 2018 à 15h Concert de Brahim Tayeb Prix : 600 DA

Une grande perte pour le cinéma algérien

Le cinéaste algérien Farouk Beloufa, à qui l’on lui doit le magnifique long métrage Nahla, a tiré sa révérence, à l’âge de 71 ans, le 9 avril avril dernier, à Paris. Grand choc pour la famille artistique, pour les cinéphiles et pour tous c
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Une grande perte pour le cinéma algérien

Le cinéaste algérien Farouk Beloufa, à qui l’on lui doit le magnifique long métrage Nahla, a tiré sa révérence, à l’âge de 71 ans, le 9 avril avril dernier, à Paris. Grand choc pour la famille artistique, pour les cinéphiles et pour tous ceux qui le connaissaient, à l’annonce, dimanche soir, via les réseaux sociaux, de son décès depuis une semaine déjà. Farouk Beloufa était l’un des plus brillants cinéastes algériens qui s’en est allé sur la pointe des pieds, sans faire trop de bruit. Selon une source crédible, la famille n’a pas souhaité annoncer et médiatiser le décès, sachant que, de son vivant, Farouk Beloufa faisait l’objet d’oubli et de marginalisation de la part de son pays natal. La plupart des personnes qui ont eu le privilège de l’approcher et de le côtoyer ont évoqué les qualités humaines de cet intellectuel hors pair. Le réalisateur Dahmane Ouzid révèle qu’il est toujours bouleversant pour un réalisateur de s’exprimer sur la disparition d’un collègue de l’envergure de Farouk Beloufa. Il avoue que le stress le minait déjà depuis quelques années et que son cœur fragile a pris la décision de mettre un terme aux frustrations et aux désillusions. «Nous nous sommes rencontrés, confie-t-il, il y a deux ans après son retour au cinéma avec le court métrage Le silence du sphinx. Il me confiait alors ses regrets à la lecture des commentaires sur le recours aux cinéastes étrangers pour réaliser des films algériens, et en constatant le mépris des décideurs de l’audiovisuel à notre égard. Il pensait alors revenir en Algérie, notamment en tant que pédagogue à l’ismas pour contribuer à la formation des jeunes cinéastes. Il avait contacté le ministère de la Culture dans ce sens, mais on ne lui a même pas fait l’honneur de lui répondre. Cela l’a beaucoup affecté. Il savait que le temps était déjà compté pour lui et je pense qu’il voulait finir ses jours à Alger. Le destin en a décidé autrement. Paix à son âme». L’universitaire, cinéaste et critique de cinéma, Ahmed Béjaoui, qui a produit le film de Farouk Beloufa Nahla, considère que ce long métrage est le pur diamant du cinéma algérien. Béjaoui confie également qu’il a produit et initié un court métrage que le défunt devait faire pour l’Afrique à l’occasion du Festival panafricain d’Alger en 2009. «Je l’ai accompagné, dit-il, toute sa vie. C’était quelqu’un qui avait beaucoup de difficultés personnelles. Il avait des projets qui n’ont pas abouti et qui lui tenaient à cœur, tels que Isabelle Eberharht. On a essayé de le monter ensemble, mais je n’étais plus dans le système. J’ai quitté la Télévision en 1985. Je n’avais plus de poste de responsabilité sur la production. Il a eu des contrariétés sur des projets qu’il voulait faire». Pour sa part, le réalisateur Abderrahim Laloui témoigne que le défunt était un grand ami à lui. «Pour avoir travaillé avec lui, je suis à même de dire que Farouk était une personne hors pair. C’était un grand intellectuel avec une grande personnalité. C’est ce qui explique pourquoi il n’a pas fait beaucoup de films. C’était quelqu’un qui avait un caractère bien trempé. Il était sincère envers ses amis et son travail. Nahla reste un chef-d’œuvre et une référence. Dommage qu’il n’ait pas travaillé comme il l’aurait souhaité, car à une époque il a été marginalisé». De son côté, le réalisateur Bachir Derraïs estime que Farouk Beloufa est l’un des meilleurs réalisateurs algériens qui résume parfaitement le destin de la culture en Algérie. «C’est l’un, dit-il, des meilleurs réalisateurs qu’on a laissés partir. Ils ont tout fait pour le pousser à l’exil dans les années 80’. L’Algérie n’a pas bénéficié de son talent. Beloufa aurait pu faire d’autres beaux films, de la formation et accompagner la nouvelle génération. Il a été écorché à vif. Même sa mort a été marginalisée. Nahla est l’un des meilleurs films que Beloufa ait réalisés, mais pourquoi n’a-t-on rien fait pour le garder ? Ce n’est pas normal», tonne Bachir Derraïs. Ne mâchant pas ses mots, Bachir Derraïs déplore le manque de solidarité entre les artistes et l’absence de syndicat. «Les réalisateurs algériens se meurent, alors qu’on préfère ramener des réalisateurs étrangers pour leur dérouler le tapis rouge. Beloufa se plaisait à répéter une phrase lourde de sens, à savoir que l’atmosphère en Algérie est ‘‘stérilisante’’. La politique d’aujourd’hui réside dans le fait que l’administration a pris le dessus sur le cinéma. C’est très difficile de travailler en Algérie. Tous les films qui sont réalisés actuellement sont des coproductions». Pour rappel, Farouk Beloufa est né en 1947 à Oued Fodda, en Algérie. Il a étudié le cinéma à l’INC, la défunte école de cinéma algérienne, avant d’être diplômé de l’IDHEC, à Paris. Il a suivi également des cours à l’Ecole pratique des hautes études de Paris, sous la direction de Roland Barthes, et présenté une thèse sur la théorie du cinéma. De retour au pays, sa première production, Insurrectionnelle, est censurée en 1973. Le contenu de cette compilation de 90 minutes est remanié et produit sans signature. Neuf ans plus tard, il signe son unique long métrage, Nahla, en 1979. Un film qui lève le voile sur le Liban en 1975, à la veille de la guerre civile. En 2015, il réalise, en collaboration avec l’AARC, un dernier projet, celui de la réalisation d’un court métrage intitulé Le silence du sphinx.   

Palestine : Ould Ali pressenti au poste de sélectionneur

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Palestine : Ould Ali pressenti au poste de sélectionneur

L’Algérien Noureddine Ould Ali est fortement pressenti pour le poste de sélectionneur de l’équipe de Palestine, révèlent plusieurs organes de presse palestiniens. La Fédération palestinienne de football a mis un terme aux fonctions de Julio César à la tête de la sélection nationale moins de 6 mois après son installation. A priori et sauf surprise de dernière minute, le nouveau sélectionneur sera l’Algérien Noureddine Ould Ali qui a déjà drivé la sélection et avait en charge la direction technique nationale. La nomination de l’Algérien devrait intervenir juste après la réunion du bureau fédéral prévue dans les prochains jours.

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