newsare.net
Elle n’avait que 7 ou 8 ans quand elle découvre pour la première fois les illustrations, gravures et reproductions de grands peintres de la renaissance. Dès l’adolescence, elle commence à faire ses premières imitations de dessins. Aujourd’hui, AminLa spiritualité et l’ésotérisme représentent ma principale inspiration
Elle n’avait que 7 ou 8 ans quand elle découvre pour la première fois les illustrations, gravures et reproductions de grands peintres de la renaissance. Dès l’adolescence, elle commence à faire ses premières imitations de dessins. Aujourd’hui, Amina Benboureche est une artiste plasticienne, fan de l’art de l’illustration digitale. Depuis le 18 novembre, elle fait découvrir au public algérois les cycles de la vie et matérialise des états d’âme à travers des dessins dont les principaux personnages sont des femmes. L’exposition «Cycles» se poursuit jusqu’au 15 décembre, à la salle polyvalente de l’Institut culturel italien. Que voulez-vous représenter ou raconter à travers vos personnages ? Mes personnages sont des représentations de «situations spirituelles», un hommage à l’usure humaine et aussi celle de la nature, les deux étant étroitement «en communication». D’où vient le choix de l’appellation «Cycles» ? «Cycles» renvoie au renouvellement et à la répétition, c’est un peu une succession d’«âges» ou d’ères. Les cercles dans la majeure partie de mon travail représentent le cycle du temps ou de la nature, l’éternel retour, ou l’emprisonnement dans un état voué à se répéter sans cesse et à être revécu avec la même intensité indéfiniment. Dans vos travaux, des petits symboles de la mythologie romaine et berbère sont repérables. Est-ce votre source d’inspiration ? Et qu’est-ce qui vous inspire aussi ? En réalité, ce sont plus des symboles alchimiques universels, représentant les éléments et qui ont une forte connotation spirituelle. La spiritualité et l’ésotérisme ainsi que l’humain et la nature et la relation intrinsèque de tout cela représentent ma principale inspiration. L’illustration digitale est un des arts les plus modernes. Est-il assez utilisé et connu en Algérie ? L’art digital est une forme qui fait sa percée en Algérie. Peut être pas encore très populaire, ni vraiment très apprécié par rapport aux arts plastiques ou des vrais matériaux sont utilisés, mais personnellement, je lui prédis de beaux jours à venir. Sa flexibilité, son côté pratique et duplicable, ainsi que les innombrables possibilités de création qu’il offre aideront énormément à la popularisation de l’art en formats et quantités facilement contrôlables, et c’est dans cela qu’il puise toute sa force et son intérêt auprès des générations à venir. Read more