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Le monde artistique vient de perdre un de ses talentueux enfants. Il s’agit du peintre Salah Hadjal, qui s’est éteint, cette semaine en France, dans un hôpital parisien à l’âge de 66 ans. Dans le monde de la peinture, Salah Hadjal est considéréL’empreinte d’une icône
Le monde artistique vient de perdre un de ses talentueux enfants. Il s’agit du peintre Salah Hadjal, qui s’est éteint, cette semaine en France, dans un hôpital parisien à l’âge de 66 ans. Dans le monde de la peinture, Salah Hadjal est considéré comme disciple du regretté M’hamed Issiakhem. Né en 1951 au village Boudjellil, dans la commune d’Irdjen (Larbaâ Nath Irathen, Tizi Ouzou), le plasticien et dessinateur a été influencé dans sa jeunesse par la peinture et l’art plastique, comme la plupart de ses disciples et amis, tels que Ali Salem, Salah Malak, Abdelwahab Mokrani, etc., qui faisaient partie de sa génération dans les années 1970 et avec lesquels il a évolué sous le sceau d’une double identité, la sienne et l’universalité. Autodidacte de son état, Salah Hadjal est attiré, dès son enfance, par le dessin avec lequel il découvrit l’amour pour l’art en général et la peinture singulièrement. Ses premiers pas dans le monde de l’art, il les fera en fréquentant, dans les années 1970, le milieu artistique algérois, particulièrement M’hamed Issiakhem. Faisant des va-et-vient en cette période entre sa patrie natale et la France, Salah finit par s’installer définitivement en 1983 dans la région parisienne, où il s’adonnait à la peinture, tout en suivant des formations et des cours de perfectionnement. Il s’est d’ailleurs illustré en 1987 à Paris par l’obtention d’un premier prix après sa participation à un concours de l’art plastique. Le regretté peintre, auteur de plusieurs expositions en Algérie et en France, laisse une importante œuvre, qui restera un précieux legs pour le patrimoine culturel national. Ses œuvres sont exposées aujourd’hui dans différents musées en Algérie et en France, en plus de divers tableaux détenus par des particuliers et des proches du peintre. Certaines de ces œuvres, portant la signature de Hadjal Salah, telle celle du portrait de l’Emir Abdelkader, sont exposées au musée de Riadh El Feth, à Alger. Les institutions culturelles, les critiques et autres historiens de l’art peuvent mener un travail de mémoire afin de répertorier et sauvegarder l’immense travail de cet artiste, dispersé et fragmenté, il est vrai, entre les deux rives de la Méditerranée. La dépouille de l’artiste sera rapatriée en fin de cette semaine vers sa demeure familiale à Tizi Ouzou et il sera inhumé au cimetière de M’douha. Read more