newsare.net
Suivie par une affluence des grands jours, l’affiche ESS-USMA a été émaillée par de gravissimes incidents. Le public, qui a défié le froid sibérien sévissant à Sétif, n’y est pour rien. Venus pour assister à un match de football, les supporteES Sétif : Pyromanes en short
Suivie par une affluence des grands jours, l’affiche ESS-USMA a été émaillée par de gravissimes incidents. Le public, qui a défié le froid sibérien sévissant à Sétif, n’y est pour rien. Venus pour assister à un match de football, les supporters des deux clubs subissent l’affligeant spectacle de pyromanes en shorts. A quelques minutes de la fin du premier half, le latéral gauche usmiste Abdellaoui voit rouge. Le catcheur ne reconnaît pas son tort. Il ne quitte pas aussi facilement l’arène. Le «néo-international» se fait «supplier» pour rejoindre les vestiaires. Malgré leur infériorité numérique, les gars de Soustara gèrent à leur guise. Irréprochable tout au long d’une partie marquée par le «forfait» du champion sortant, le directeur de jeu est pris à partie par des Usmistes en furie. Afin de masquer sa grossière bourde ayant amené le but égalisateur de l’Entente, Zemmamouche demande à ses partenaires de quitter le terrain. Par un tel comportement, le gardien usmiste, qui a chauffé à blanc ses partenaires et certains occupants du banc des remplaçants, a failli mettre le feu aux poudres. Par de tels comportements, le joueur écorne son image. Pour avoir osé valider un but entaché d’une faute ou non, Abid Charef et son assistant sont molestés, malmenés, brutalisés par les «justiciers» des stades. Les gravissimes images ont été vues par les présents et des millions de téléspectateurs outrés, sans doute, par ces déchaînements injustifiés et condamnables à la fois. Craignant de perdre dans l’affaire, les faux professionnels font du directeur du jeu (un élément de l’équation), un bouc émissaire. Ayant beaucoup de choses à perdre dans l’affaire eux aussi, les coachs tombent dans le «piège» de pyromanes déchaînés. Gavé pourtant par un scénario des plus affligeants, le 12e homme ne met pas son grain de sel, heureusement. Connaisseur, le public a compris qu’Abid Charef, pointé injustement du doigt, n’est en rien responsable de la victoire des uns et du cuisant échec des autres. N’en déplaise au coach ententiste ayant la tête ailleurs. A la fin du triste feuilleton, les vestiaires ont été transformés en ring de boxe par Aït Ouameur et des Usmistes qui se sont adonnés à un autre triste spectacle. Les instances d’un football aux abois ne doivent pas passer sous silence le déchaînement de ces pyromanes en shorts. Read more