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D’abord, pouvez-vous nous parler des sites culturels implantés sur le site du nouveau port commercial d’El Hamdania ? Nous sommes présents sur ce projet important pour l’économie nationale. Il y a eu des réserves de la part du ministère de la C«Nous sommes présents sur ce projet important pour l’économie nationale»
D’abord, pouvez-vous nous parler des sites culturels implantés sur le site du nouveau port commercial d’El Hamdania ? Nous sommes présents sur ce projet important pour l’économie nationale. Il y a eu des réserves de la part du ministère de la Culture, néanmoins ces réserves ne peuvent pas empêcher la réalisation du port d’El Hamdania. Il s’agit des réserves pour éviter les atteintes au patrimoine culturel. Ces réserves insistent sur la préservation les biens archéologiques sur terre et sous la mer qui se trouvent sur le site du port. Mais sachez que nous veillons à la préservation de ces biens culturels non seulement à El Hamdania mais à travers toutes les wilayas du pays. Vous venez de présider une cérémonie de remise des diplômes au profit des officiers et sous-officiers des institutions de la République. Donnez-nous plus de détails ? Honnêtement, c’est probant. Ces cycles de formation sont très utiles. D’ailleurs, nous le voyons et nous recevons des rapports quotidiennement de la part des services de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale sur des actes d’atteinte à des éléments du patrimoine culturel algérien. Nous voulons renforcer les capacités de ces services de sécurité pour nous venir en appoint, de la part des douaniers grâce à l’expertise des biens quand ils transitent dans nos frontières et les activités des services de sécurité algériens à l’intérieur du pays, notamment dans les wilayas pourvues d’un fort potentiel archéologique, je citerai Tébessa, Batna, Djemila, Timgad, à titre d’exemple. Cette formation est très nécessaire. D’ailleurs, vous avez remarqué que nous avons inclus les éléments de la marine nationale. Notre pays possède un patrimoine subaquatique très important, franchement nous ne connaissons pas la cartographie de ce patrimoine qui se trouve sous la mer. Il y a une bonne partie du patrimoine de La Casbah d’Alger qui se trouve sous la mer. Nous comptons travailler ensemble avec nos amis des gardes-côtes pour connaître davantage nos richesses culturelles. Beaucoup pensent que le patrimoine est incompatible avec le développement ? Non. Le débat doit être engagé sérieusement sur ce sujet. Nous devons nous inspirer du cas de la station de métro de la place des Martyrs d’Alger. Grâce à l’échange entre l’archéologie et le développement, nous avons permis de mettre en symbiose le patrimoine archéologique et le projet de la station de métro. Mais aussi, il faut le dire, le développement ne doit pas se réaliser au détriment de la destruction du patrimoine culturel et la disparition des repères de la mémoire collective. Read more