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L’Orchestre régional musical de Blida est né. Il rassemble les meilleurs chanteurs et instrumentistes des différentes associations de chants andalous de la wilaya de Blida, et ce, sous la houlette du maître Sameti. Parmi ses membres, figure Yacine AzrinL’artiste andalou au look rock-pop !
L’Orchestre régional musical de Blida est né. Il rassemble les meilleurs chanteurs et instrumentistes des différentes associations de chants andalous de la wilaya de Blida, et ce, sous la houlette du maître Sameti. Parmi ses membres, figure Yacine Azrini, 23 ans, l’un des plus jeunes du groupe. Il a commencé sa carrière à l’association El Fen Ouel Adeb, en 2010, et ce, avant d’intégrer l’association Diar El Andalous deux ans après. Ayant plusieurs cordes à son arc, Yacine est de base luthiste, mais il préfère toucher à d’autres instruments. Il est dans l’andalou, mais écoute toutes sortes de musiques. Il passe de Farid Khodja à David Halliday, de Kamel Messaoudi à Jean-Jacques Goldman, de Laura Pausilini à Khaled… A travers la musique, il trouve du plaisir à voyager à travers le temps et les civilisations…«J’aime l’andalou, je tiens cette passion de mon grand-père, mais cela ne m’empêche pas d’écouter de la variété algérienne, française, anglo-saxonne ou italienne, qu’elle soit ancienne ou nouvelle», insiste-t-il. Une fois le bac en main, il opte ipso facto pour une licence d’italien. Pourquoi ce choix? «J’aime la musique et les belles sonorités, l’italien est une langue musicale et chantante, elle convient parfaitement à mes penchants artistiques», répond-il. Actuellement, il est encore étudiant au département d’italien de l’université Blida 2. Et il vit sa vie d’artiste même au sein du campus ! Comment ? Il est président du club culturel et scientifique au département en question, où il anime des activités culturelles, comme le théâtre, la musique, le court métrage amateur. «Je chante, je joue aux instruments musicaux, j’étudie l’italien, une langue qui me pousse à chanter quand je la parle, bref, je suis tout le temps artiste, dans mon état d’âme et mon état d’esprit. Ma seule devise : rester ouvert à toutes les tendances musicales et artistiques et je n’aime surtout pas me cloîtrer dans un style bien précis», se qualifie-t-il. Il profite des réseaux sociaux pour enregistrer ses propres clips, premier essai : une chanson de style pop-rock intitulée Ma derti fina. Son rêve : devenir journaliste spécialisé dans la culture pour «écrire et décrire l’art et la culture dans tous leurs états !». «Je reconnais qu’il y a un conflit de générations concernant l’ancienne école de l’andalou défendue par les puritains et les jeunes qui demandent plus de créativité et une touche moderniste à ce style. Moi je fais partie de ceux qui veulent ouvrir l’andalou à l’universalité», conclut-il. Read more