Le bloc «Liban fort» craint que les Israéliens n'aient pas l'intention d'arrêter la guerre : L'obstruction à l'élection du président est un crime contre la charte et la constitution
Le Bloc du Liban fort a tenu sa réunion régulière sous la présidence du député Gebran Bassil, a discuté des développements et de l'ordre du jour et a publié la déclaration suivante:1 - Le bloc se félicite de tous les efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu afin de mettre fin à l'agression israélienne contre le Liban et exprime sa grande inquiétude face à l'absence d'intention israélienne d'arrêter la guerre. Le Bloc estime qu'aussi important que soit le cessez-le-feu, il est de la responsabilité du Liban de ne renoncer à aucun niveau de souveraineté, en particulier en ce qui concerne les frontières terrestres qui ont déjà été délimitées depuis 1923 selon l'accord Paulet-Newcombe, tout en soulignant qu'une stratégie de défense nationale doit être adoptée sous la direction de l'État pour accompagner la mise en œuvre de la résolution 1701.2 - En veillant sur la nécessité d'un cessez-le-feu, le bloc enregistre son objection à l'état actuel de la continuité de la vie politique sans président de la République.Le bloc considère que l'entrave à l'élection du président est un crime contre la charte nationale, la constitution et le concept de partenariat national. Le mouvement se demande où est l'intérêt des Libanais en s’adaptant avec ceux qui veulent que le Liban reste sans président avec un gouvernement sortant manquant de légitimité à moins que les objectifs de l'extérieur ne soient devenus la priorité de certains de l'intérieur. 3 - Le Bloc affirme la nécessité d'accueillir les Libanais déplacés de leurs maisons et villages en les protégeant d'une part, et d'empêcher toute manifestation provocatrice qui menace la stabilité interne de quelque côté que ce soit. Cette responsabilité incombe au gouvernement, aux forces militaires et de sécurité, sachant que les Libanais ont prouvé qu'ils sont une société solidaire face aux crises et qu'ils aient agi en conséquence.