Le désormais ex-sociétaire de l’USMH, Hamza Banouh, est ententiste pour 18 mois. Après Aouadj (MCA), le joueur précité est la 2e recrue du club phare de la capitale des Hauts-Plateaux, durant ce mercato hivernal qui n’a pas connu, une fois de plus, le mouvement promis. Hormis le départ à titre de prêt de Chibane vers le MCO et les arrivées des joueurs susnommés, le champion sortant qui n’avait pas initialement ciblé Aouadj qui aura du mal à se frayer un chemin dans un poste «moyen» surbooké, n’a pas mis la main sur l’oiseau rare. Annoncé partant, Rachid Nadji qui n’a pas été épargné par les blessures va sans doute terminer la saison à Sétif. D’autant plus que le mercato expirant demain à minuit ne fait pas les affaires des «vendeurs de rêves». Pour des raisons de santé, le préparateur physique du onze, Kamel Boudjenane, maîtrisant bien son sujet, vient de rendre le tablier. Il a été remplacé par Abdelouahab Boussaâda, une vieille connaissance de Benchikha dont la méthode basée sur la rigueur et la discipline fait, nous dit-on, grincer des dents certains «salariés» qui honnissent le professionnalisme pur et dur. Connu pour son intransigeance, le nouveau coach ententiste aura du mal à éradiquer des réflexes et comportements bien enracinés. S’il n’est pas soutenu par la direction du club, il risque d’emboîter le pas à Abdelkader Amrani n’ayant rien pu faire devant les adeptes de l’ordre établi. Au volet technique, les partenaires de Zeghba préparent le match de coupe d’Algérie devant les opposer à la JSS demain à Béchar, où il n’est pas donné au premier venu de damer le pion aux gars de Fouad Bouali. Pour éviter la pression entourant la rencontre, qui s’annonce difficile pour le finaliste de la dernière édition, la direction du club sétifien a opté pour un avion spécial. Les Ententistes s’envoleront donc demain à 9h30 de l’aéroport du 8 Mai 1945 de Sétif. Ils regagneront la ville de Aïn El Fouara dans la soirée. Le tartan arrive Ayant fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines, le nouveau tartan du stade du 8 Mai 1945 de Sétif est arrivé. Les procédures bancaires, le transport maritime ainsi que les opérations douanières ont quelque peu ralenti l’opération se trouvant désormais dans sa phase finale. Puisque les conteneurs de la couche de souplesse et du tartan fabriqués en Hollande et en Allemagne se trouvent à Sétif. Doté d’une épaisseur de 6 cm avec en sus une couche de souplesse, le nouveau rectangle vert dispose de caractéristiques se rapprochant du gazon naturel. Fabriquée par Feidel Turf Tarkutt, la nouvelle pelouse est, nous dit-on, la troisième au monde, après la première faisant fonction de terrain d’entraînement du Barca, et la deuxième posée en Angleterre. On apprend que les dimensions du terrain du 8 Mai 1945 vont être modifiées. Le périmètre vert mesurera 107x71m, en lieu et place des 105x58 m actuellement. «Sans langue de bois, c’est grâce au wali qu’on a pu régler ce dossier. On va tout mettre en œuvre pour installer le nouveau tartan en un temps record. Pourvu que les conditions climatiques soient favorables», souligne Aziz Tahir, le DJS de Sétif.

Pour le match de demain face à  l’Entente de Sétif dans le cadre du 16e de finale de la coupe d’Algérie, les Sudistes bénéficient d’un énorme soutien venant, tout d’abord, des supporters mais également des autorités locales, à leur tête le wali de Béchar, Dziri Toufik. Ce dernier a invité tout le groupe de la Saoura à un repas convivial, mercredi dernier, «pour féliciter les joueurs, le staff technique et les dirigeants de l’équipe pour leur travail et les bons résultats enregistrés durant la phase aller du championnat de Ligue 1». La JS Saoura, pour rappel, a terminé la première partie du championnat à la deuxième place du classement, derrière le CS Constantine et devant l’ESS. «Nous sommes et nous resterons toujours derrière notre équipe. Les résultats que vous avez réalisés jusque-là prouvent votre sérieux dans le travail et suscitent l’encouragement de toute la population du sud-ouest du pays et d’ailleurs. Continuez sur le même chemin, nous sommes à vos côtés», dira en substance Dziri dans une courte allocution. Pour revenir à l’équipe et à sa préparation, il faut souligner qu’en plus de l’ex-gardien d’El Harrach, les dirigeants ont procédé au recrutement de deux nouveaux joueurs. Il s’agit du défenseur sénagalais, Haji Youssoufa Konaté (25 ans), qui vient de l’AS Douane de Dakar, et du buteur libyen d’El Ahly de Tripoli, El Anoudi Mohamed (25 ans). Ce dernier, international dans son pays, compte parmi les meilleurs buteurs en Libye, nous dit-on. Pour le choc de demain contre l’ESS à Béchar, nous savons qu’il se jouera à guichets fermés. Des supporters de la JSS sont venus de partout, d’Oran, Sidi Bel Abbès, Saïda, El Bayadh, Naâma, Adrar, Tindouf, sans parler des daïras de la wilaya, pour y assister. L’Aigle noir tombera-t-il à Béchar dès le 16e de finale ? Ce serait une première pour les gars de Aïn El Fouara.  

L’équipe nationale de handball est rentrée jeudi dernier du Qatar après avoir pris part au tournoi international de Doha. Le groupe s’envolera demain pour le Gabon pour participer à la 23e Coupe d’Afrique des nations qui débutera à Libreville le 17 janvier. La Fédération algérienne de handball (FAHB) a rendu publique hier la liste officielle des 18 joueurs qui vont prendre part à ce rendez-vous continental. Le Sept national avait remporté deux des quatre matchs disputés lors du tournoi amical qatari, respectivement face à Cuba (32-20) et Oman (28-27). Les deux autres, face au Qatar (21-40) et à l’Iran (28-31), se sont soldés par des échecs. Au-delà des résultats de ces rencontres, ce stage a été marqué par le départ précipité du joueur Kader Rahim, évoluant à Dunkerque (France). Si l’entraîneur national Sofiane Haïouani a évoqué un «manque d’engagement» de cet élément envers la sélection, le concerné nie tout en bloc, promettant de révéler les raisons véritables de son départ dans un proche avenir. En tout cas, celui-ci a été remplacé par Hamoud Ayat Allah Khomeïni (ES Aïn Touta). La défection de Kader Rahim s’était ajoutée à celles d’Ayoub Abdi et Hichem Kaâbache, blessés et indisponibles pour la CAN. Il faut rappeler, en dernier lieu, que l’Algérie évoluera durant la Coupe d’Afrique dans le groupe A aux côtés du Gabon, pays organisateur, de la Tunisie (vice-championne d’Afrique), du Cameroun et du Congo. Dans le groupe B, il y a l’Egypte (tenante du titre), le Maroc, la RD Congo, l’Angola et le Nigeria. Le Sept national débutera face au Cameroun. La rencontre est prévue à 11h (heure algérienne). Les trois premiers de la CAN se qualifieront au Mondial 2019.  

La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé, hier, qu’un recours va être déposé au niveau de la Confédération africaine de football (CAF) concernant le rejet de la candidature du deuxième vice-président de l’instance fédérale algérienne, Bachir Ould Zmirli, à l’exécutif de la CAF. «Le comité exécutif de la Confédération africaine de football a rejeté le dossier de candidature de Bachir Ould Zmirli, vice-président de la Fédération algérienne de football et candidat de l’Algérie au poste de membre du comité exécutif de la CAF, au motif qu’il aurait été déposé hors délais. La FAF a décidé d’introduire un recours auprès de la CAF. Elle est déterminée à explorer toutes les voies réglementaires pour faire valoir ses droits», indique la FAF dans un communiqué. Cette affaire a défrayé la chronique depuis le 7 décembre dernier, date limite pour l’envoi des dossiers de candidature, et la propagation de l’information selon laquelle la Faf n’avait pas envoyé à temps celui d’Ould Zmirli. Si la FAF ne s’est exprimée à ce sujet qu’hier, c’est parce que, jusque-là, il n’y avait rien d’officiel. La Caf n’avait jamais adressé de notification à l’instance algérienne. D’ailleurs, dans le procès-verbal de la réunion du bureau fédéral du 25 décembre dernier, il est indiqué que «le président de la FAF a exprimé à M. Kerbadj son regret et celui du bureau fédéral suite à ses déclarations faites dans un journal et dans lesquelles il laisse entendre que le dossier de candidature de Bachir Ould Zmirli, vice-président de la Fédération algérienne de football, aux élections du comité exécutif de la Confédération africaine de football, a été rejeté, rappelant qu’à ce jour, la FAF n’a reçu aucun document ou notification faisant part d’un rejet du dossier». En tout cas, il est peu probable que le «recours» de la FAF puisse aboutir. Il faut rappeler, en dernier lieu, que la CAF avait signalé, avant-hier soir, à l’issue de la réunion de son comité exécutif qui a eu lieu au Maroc, qu’«une seule candidature a été invalidée par le comité exécutif, pour avoir été expédiée en dehors des délais réglementaires, c’est celle de Bachir Ould Zmirli». Le Libyen Jamal El Jaafri, finalement candidat unique, est donc sûr d’hériter du poste de l’exécutif de l’instance africaine réservé à la zone nord du continent.             

Le président de la Fédération algérienne de handisport, Mohamed Hachefa, nous a affirmé, au sujet des accusations exprimées par d’anciens présidents de la même instance, concernant une éventuelle volonté de sa part de changer le nom de la fédération en «comité paralympique algérien», qu’il a hérité d’une situation existant depuis des années. Document à l’appui, celui-ci a déclaré que les plus récents présidents de la FAH, y compris son prédécesseur, Rachid Haddad, se sont tous présentés au Comité paralympique international (CPI) en tant que National Paralympic Committee (NPC). Il y a même une lettre adressée au ministère de la Jeunesse et des Sports en 2015 dans laquelle l’ancien président demande à la tutelle de régulariser ce problème d’appellation, puisque, d’après ce dernier, la FAH a toujours fonctionné avec l’instance internationale «en tant que NPC». Même dans les statuts envoyés au CPI en 2016, en langue anglaise, il est mentionné «Algerian Paralympic Committee» et non «Fédération algérienne de handisport». Bien évidemment, Mohamed Hachefa a adressé lui aussi un dossier au MJS contenant tous ces éléments. Pour le premier responsable de la FAH, si cela suscite aujourd’hui toutes ces réactions, c’est parce qu’«il y a des privilèges en jeu». «Ces personnes m’accusent d’avoir opté pour une gestion unilatérale, selon leurs dires, alors que moi je n’ai fait que reprendre les prérogatives qui sont dévolues à un président d’une fédération. Ce qui a dérangé certains», nous a-t-il déclaré. Par ailleurs, ajoute-t-il, «d’anciens responsables, qui ne sont plus éligibles, veulent à tout prix que la Fédération algérienne soit sanctionnée afin qu’il y ait une AG constitutive ou élective, pour s’incruster et tenter de se replacer». Il y a également, indique-t-on du côté de l’actuel bureau, un problème relatif à une dette (sept milliards de centimes) découverte après l’entame du nouveau mandat. Néanmoins, malgré tous ces problèmes, le président de la FAH affirme que toutes les compétitions nationales se déroulent normalement. De même, ajoute-t-il, pour la participation des athlètes algériens aux compétitions internationales.

Dame coupe sera à l’honneur ce week-end avec le déroulement des 16es de finale, où le détenteur du trophée, le CR Belouizdad, donnera la réplique à la modeste formation du CRS Illizi. Bien qu’il se trouve en difficulté en championnat avec notamment treize matches sans succès, le Chabab pourrait valider, dès cet après-midi, son billet pour les 8es de finale de la coupe d’Algérie. En effet, on voit mal une formation du cinquième palier créer la surprise devant le détenteur du trophée, en plus au stade du 20 Août 1955. Cette confrontation est importante pour l’entraîneur marocain Rachid Taoussi et ses joueurs. Le club de Laâqiba a besoin de sérénité pour la seconde phase du championnat et cela passera obligatoirement par la qualification. Lors du tour précédent, les coéquipiers de Lakroum n’ont pas eu à forcer leur talent pour s’imposer sur la même pelouse devant l’ARB Ghriss sur le score net et sans bavure de 3 à 0. Le DRB Tadjenanet lui aussi jouera à domicile, mais il recevra un pensionnaire de la Ligue 2, le MC Saïda en l’occurrence. Sur le papier, les poulains de Omar Belatoui auront les faveurs des pronostics, bien que leur adversaire du jour fera tout afin de les surprendre. L’autre pensionnaire de la Ligue 1, le Paradou AC, jouera en déplacement en allant affronter le MC El Bayadh. Les Algérois devront faire très attention à ce club qui a déjà réussi à sortir au tour précédent l’USM Annaba, même si El Bayadh évolue en cinquième division. L’O Médéa ne devrait pas trouver de problèmes au stade de l’OPOW Souidani Boudjemaâ de Guelma afin de valider son ticket pour le tour suivant face à la petite formation de l’IRB Belkheir. Le leader de la Ligue 2, l’AS Aïn M’lila, et même s’il est en souffrance à domicile ces dernières semaines, ne devrait pas rater l’occasion de se qualifier pour les 8es de finale de la coupe d’Algérie. Le MO Béjaïa partira lui aussi avec l’avantage des pronostics dans sa partie qu’il devra livrer à Saïda face au pensionnaire de la division amateur, le MB Hassassna. Le match phare de la journée de demain samedi sera incontestablement le duel entre les pensionnaires de la Ligue 1, à savoir le match US Biskra – USM El Harrach. Intéressantes à suivre seront aussi les confrontations entre l’USM Blida et l’ASM Oran ainsi que A. Bou Saâda – MC Alger. Les deux autres chocs de ce tour se joueront lundi et mardi prochains. Lundi, la JS Saoura recevra l’ES Sétif, et le lendemain ça sera au tour de l’USM Alger d’accueillir le CS Constantine.

Sans surprise, la Confédération africaine de football (CAF) a invalidé le candidature de l’Algérien Bachir Ould Zmirli à l’élection au comité exécutif de la CAF, prévue le 2 février prochain à Rabat (Maroc). La CAF s’est appuyée sur l’article 18 des statuts de la Confédération (élection, majorité requise, vote) qui précise à l’alinéa 6 : «Les candidatures reçues après le délai prescrit (le cachet officiel de la poste du Caire faisant foi) feront l’objet d’un rejet automatique. Les candidatures doivent parvenir au secrétariat général sous pli recommandé, avec accusé de récépissé ou toute autre forme de courrier rapide ou express, le justificatif y afférent faisant foi.» L’article est clair, précis et ne souffre d’aucune ambiguïté. Le 7 décembre 2017 était la date limite pour l’envoi des dossiers des candidatures via la poste du Caire. A la date indiquée, la Fédération algérienne de football (FAF) a fait parvenir à la CAF le dossier de candidature de Bachir Ould Zmirli via un porteur. Forte de son règlement, la CAF a donc invalidé la candidature du membre du bureau fédéral. Donc la décision de la CAF ne souffre d’aucune faute, ni vice de forme. La FAF ne s’est pas conformée totalement à l’article 18 des statuts et doit assumer ce qui lui arrive. Au fond, la Fédération savait que la candidature de Bachir Ould Zmirli ne serait pas validée. Le voyage du secrétaire général de la FAF, Mohamed Saâd, au Caire dans une ultime tentative de sauver le dossier algérien n’a pas été concluant. La FAF avait offert sa tête sur un plateau à la CAF. Des cercles et parties d’ici et d’ailleurs ont tout fait pour parasiter les efforts de la FAF à la faveur de fuites organisées et orchestrées par ceux qui attendaient la Fédération au tournant. Cette dernière est tombée dans le piège que lui ont tendu ses détracteurs. Elle n’aurait jamais dû présenter la candidature de Bachir Ould Zmirli dans le contexte actuel. La fin de Issa Hayatou et l’arrivée d’Ahmad Ahmad à la tête de la CAF ont fait beaucoup de victimes collatérales, dont la FAF. Les raisons sont connues et sont liées au deal qu’ont concocté ceux qui ont renversé le Camerounais Issa Hayatou. Les bénéficiaires du changement intervenu à Addis-Abeba il y a un an ont décapité la direction de la CAF, version Issa Hayatou. La Fédération algérienne de football faisait partie du clan Issa Hayatou et elle le paiera chèrement, pendant longtemps C’est pourquoi la candidature de Bachir Ould Zmirli soulève moult interrogations. Jusqu’au dernier moment, la FAF avait espéré un geste de la part du président de la CAF, qui a le pouvoir, article 22 des statuts, composition du comité exécutif qui stipule, «lors de la première séance, après l’assemblée générale ordinaire, le comité exécutif peut décider de coopter un maximum de deux  membres, ne jouissant pas du droit de vote, pour un mandat de 4 ans. Cette décision de principe est prise à la majorité des deux tiers des membres présents. La cooptation du ou des membre(s) proposé(s) par le président, se fera à la majorité simple des membres présents». Cela ne se produira pas. Des personnes veillent à ce qu’il en soit ainsi. Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi,  parti au Maroc pour assister au CHAN comme membre du comité d’organisation, aurait décidé d’écourter sa présence dans le royaume. On lui prête l’intention de se retirer de la commission d’organisation du CHAN.  

Invité par le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, à assister au coup d’envoi du CHAN-2018, qui sera donné demain à Casablanca, le président de la Fédération internationale anticorruption sportive (FIACS), l’Algérien Mourad Mazar, se déplacera à la tête de toute une délégation au Maroc. Les responsables des deux instances discuteront sur tout ce qui a trait au football africain, mais aussi la corruption, le blanchiment d’argent, la violence ainsi que l’ingérence du politique dans la gestion des fédérations sportives. Tous les dossiers sensibles seront abordés lors de cette rencontre entre Mourad Mazar et Ahmad Ahmad. Le président de la FIACS espère que cette rencontre confortera les relations entre les deux institutions pour le bien du football africain.  

C’est le retour à la case départ à la JS Kabylie. Cinq mois après la destitution de Mohand Chérif Hannachi de la tête de la SSPA/JSK, la constitution d’une commission de surveillance, et la succession de deux directoires à la tête de la direction du club, la SSPA reprend les commandes. C’est ce qui a été décidé, hier en fin de journée, à l’issue d’une réunion regroupant la commission de surveillance et les actionnaires du club. Le quorum atteint (9 sur les 13 actionnaires), les responsables de la JSK ont pris plusieurs résolutions, dont la plus notable est la dissolution du directoire sous la conduite de Madjène-Zouaoui. «Vu qu’ils n’étaient plus que deux membres au sein de ce directoire. Vu qu’ils n’ont apporté aucun centime en deux mois de gestion, et qu’ils n’ont fait qu’investir l’argent propre du club avec des crédits bancaires et que le compte du club est déficitaire de plus de six milliards, il était inconcevable de laisser ce directoire poursuivre et c’est à cet effet, qu’on a voté à la majorité pour sa dissolution», nous indiquera Mohamed Zeghdoud au moment même où la réunion se tenait. Une commission de surveillance qui a été d’ailleurs dissoute elle aussi, pour ouvrir la voie au retour à la «légalité» et pour que la SSPA reprenne ses droits et son statut logique et légitime de gestionnaire de la JSK, en tant que club professionnel. C’est d’ailleurs la deuxième résolution prise lors de ce conclave. La troisième décision a trait à la gestion du club à court terme suite à la dissolution du directoire, avant l’installation d’un nouveau conseil d’administration. C’est ainsi qu’il a été décidé de nommer l’actionnaire Nassim Abderrahmane comme directeur général de la SSPA, et sera en charge de gérer le club durant deux semaines (jusqu’au 24 de ce mois), date butoir pour la tenue d’une assemblée générale ordinaire des actionnaires. Une AGO où il sera question de nommer un nouveau conseil d’administration de la SSPA, avant que ce dernier ne désigne le président de la SSPA en son sein, qui sera finalement le véritable successeur de Hannachi à la tête de la direction de la JSK. L’ancien boss kabyle était d’ailleurs présent lors de ce conclave. Il est à signaler que juste avant la réunion avec les actionnaires, la commission de surveillance sous la présidence de Mohamed Zeghdoud avait rencontré les deux membres du directoire que sont Madjène et Zouaoui. Une réunion durant laquelle il a été question du bilan du directoire et surtout de la problématique des investissements que devait engager ce dernier, et qui ne seraient pas à la mesure de ses engagements et de l’attente du CSA. D’ailleurs, et selon certaines indiscrétions, la commission de surveillance n’a pas été tendre avec les membres du directoire, allant jusqu’à les inviter à démissionner et à dissoudre le directoire. Une proposition refusée par les deux membres du directoire, qui ont plutôt insisté pour poursuivre leur mission, tout en renforçant leur directoire par de nouveaux membres. Une mission qui ne leur incombe plus désormais, suite à la décision des actionnaires de dissoudre ce directoire.

Le RC Kouba est en train de vivre des moments extraordinaires. Alors que le club est confronté à de grandes difficultés financières qui menacent son avenir immédiat, un mouvement de solidarité extraordinaire s’est organisé en sa faveur et dont les principaux acteurs sont d’anciens joueurs qui, dans un geste à nul autre pareil, ont décidé de faire une croix sur leur dû afin de permettre au RCK de se renforcer au mercato dans l’espoir de se maintenir en Ligue 2. Il n’est pas commun dans le football d’aujourd’hui de trouver des joueurs qui acceptent de voler au secours de leur ancien club pour le sauver d’une mort certaine en abandonnant au passage des millions de dinars. Tout Kouba ne parle que de cet épisode qui s’inscrit en droite ligne de ceux qu’ont déjà fait d’autres joueurs après le dramatique accident de février 1987 qui a coûté la vie à plusieurs jeunes footballeurs talentueux qui ont laissé leur vie en se déplaçant à Tibesbest, où les attendait la mort sur le chemin de l’aller. Suite à ce dramatique accident, le football algérien s’est mobilisé en faveur du RCK. Ses enfants qui jouaient dans d’autres clubs n’ont pas hésité un instant à répondre à l’appel du cœur. Salah Assad a rechaussé les crampons, Mohamed Chaib et Mohamed Kaci Said ont quitté l’USMAnnaba pour relever le défi de la montée avec leur club formateur. Mehdi Cerbah et feu Djillali Ait Chegou ont fait de même. L’année d’après, le RCK a retrouvé la Nationale Une. La même mobilisation et la même ferveur sont constatées présentement. Sollicités par la direction du club, d’anciens joueurs ont accepté de renoncer à leur argent en signe de participation à la sauvegarde du RCK. Interrogé sur cet épisode, un dirigeant koubéen souligne : «Lorsque l’idée a germé beaucoup d’entre nous n’y croyaient pas. Les temps sont durs et les anciens joueurs ont tous besoin de récupérer leur argent. C’est avec joie, bonheur et plaisir que nous avons constaté que ces derniers n’étaient pas indifférents à la difficile situation que traverse le club. Quelle belle leçon de solidarité ils ont donnée. Le RCK leur sera éternellement reconnaissant. Par leur geste qui est tout à leur honneur, ils ont témoigné leur grand attachement au club dont ils ont porté les couleurs. C’est rare, pour le souligner. J’espère que d’autres joueurs feront la même chose avec leur club. A travers cet acte, ils garantissent la survie et la pérennité du club. Cela n’aurait pas pu se produire si leur club n’avait pas de traditions, ni de culture à travers lesquelles les joueurs ont trouvé la voie pour s’accomplir comme hommes et footballeurs. Ce sont ces valeurs que nos prédécesseurs ont inculquées aux joueurs depuis la création du club (1945), qui ont rendu possible un tel geste ».  Un club, c’est une histoire. La page que viennent d’écrire d’anciens joueurs du RC Kouba est sans nul doute la plus belle. Elle éclipse le palmarès.  

L’équipe nationale A’, composée des joueurs locaux, s’est imposée hier face au Rwanda sur le score de 4 à 1 en match amical, disputé à Tunis (Tunisie). Les Verts ont fait la différence dans les trente premières minutes grâce à un doublé du défenseur usmiste Chafaï (10’ et 29’) et un but de l’attaquant constantinois Abid (24’). C’était d’ailleurs le score à la mi-temps. Après la pause- citron, le Rwanda a réduit la marque à la 80’ par Kayoumba, avant que Bouguelmouna (USM Bel Abbès)  ne corse l’addition en ajoutant un quatrième but à la 88’. Ce match amical permettra au sélectionneur national, Rabah Madjer, de superviser les joueurs susceptibles de faire partie de l’équipe nationale A, alors que le Rwanda prépare le Championnat d’Afrique des nations (CHAN- 2018) qui se déroulera au Maroc du 12 janvier au 4 février.  

Le directoire de la JS Kabylie qui gère les affaires du club depuis plus de deux mois est dans le collimateur du CSA (actionnaire majoritaire de la SSPA/JSK). Ce dernier envisage en fait de dissoudre le directoire, en appelant à une réunion qui regroupera, aujourd’hui, à partir de 14h, à l’hôtel des Trois Roses (ex-Concorde), les membres du conseil de surveillance de la JSK et quelques actionnaires. Cette initiative prise par le CSA interviendrait suite à l’évolution de la situation au sein du club, envenimée par la décision de Azzedine Aït Djoudi de démissionner du directoire, tout en tirant à boulets rouges sur les deux autres membres, Madjène et Zouaoui. Une démission qu’Aït Djoudi a remise hier matin au responsable du conseil de surveillance, Mohamed Zeghdoud. Les membres du directoire sont d’ailleurs convoqués pour ce matin par le conseil de surveillance, pour s’expliquer sur les «nombreuses défaillances relevées», avant que leur sort ne soit décidé dans l’après-midi. Selon Zeghdoud, tout plaide pour la dissolution du directoire. «Je ne suis pas habilité à décider seul, et c’est la raison pour laquelle on se réunira pour prendre une décision. Mais vu que ce directoire n’a pas tenu ses engagements et qu’il n’a rien apporté — on a découvert un déficit de plus de 6 milliards dans les comptes du club, en passant par cette histoire de l’hypothèque du bus, qui confirme qu’ils ont payé les joueurs à l’aide d’un crédit bancaire —, il sera difficile de maintenir ce directoire», annonce le président de section de surveillance. Yarichène, Azouaou et Chioukh à la rescousse Face aux «manœuvres» du CSA plus que jamais décidé à dissoudre le directoire, l’option du maintien de ce dernier avec son renforcement par de nouveaux membres et néanmoins actionnaires se profile à la raison, et pour cause : trois actionnaires influents — Yarichène, Azouaou et Chioukh — ont décidé de faire barrage au CSA, en annonçant leur décision d’intégrer le directoire et d’injecter même de l’argent en soutien au duo Madjène-Zouaoui. Une initiative à travers laquelle le trio d’actionnaires semble vouloir faire barrage au CSA, avec le soutien des autres actionnaires du club, pour permettre au directoire de poursuivre sa mission, dénotant au passage un conflit entre les différents responsables du club. Affaire à suivre.

En marge de la rencontre livrée samedi face au CRB, l’entraîneur de l’USMBA a longuement «insisté sur l’incontournable renforcement de l’équipe qui est une urgence». Il faut dire que l’USMBA a assez souffert du manque de doublures durant la phase aller. Et si les gars de la Mekerra ont de nouveau gagné samedi lors de la première journée de cette phase retour, ils se sont néanmoins présentés sans aucune nouvelle recrue officielle, bien que des noms aient été annoncés dans le cadre du mercato. Les démarches entreprises se poursuivent à ce jour, a-t-on appris auprès des responsables du club. Et ce constat, les observateurs l’ont fait samedi. Le staff technique était d’ailleurs contraint, précise l’adjoint du coach Haffaf Redouane, d’aligner des joueurs peu en forme physiquement, à l’image du duo Bounoua-Tabti. Ainsi, à Sidi Bel Abbès, cette urgence du renforcement de l’équipe est très partagée chez les dirigeants et fans et notamment le staff technique qui tient lui aussi à cette importante opportunité du mercato, surtout que la démarche de régulariser certains joueurs impayés se dirige vers un dénouement heureux pour le club de la Mekerra. Cette opération sera bientôt bouclée avec l’espoir de voir levée la contrainte de la CRL. Le staff technique ne cache pas son ardent et urgent besoin d’engager de nouveaux joueurs pour renforcer les différents compartiments, surtout que le club peut réaliser cela en recrutant quatre nouveaux joueurs dans la mesure où chaque club est autorisé par la FAF à avoir au maximum 27 licences.                

La colère gronde du côté de Garidi à cause du sort réservé au terrain de football situé à proximité du barrage fixe de la police, du quartier, de la cité et du cimetière de Garidi. L’aire de jeu totalement abandonnée est dans un état lamentable, inexploitée, pas entretenue du tout et a fini par prendre des allures d’un no man’s land. Des citoyens et riverains s’interrogent sur les raisons qui sont à l’origine de cette situation. Alors que les associations sportives de Kouba souffrent le martyre à cause de la faiblesse des infrastructures sportives, l’aire de jeu de Garidi est abandonnée à son triste sort, au grand dam des jeunes et des équipes sportives. Il y a quelques années, le terrain a bénéficié de la pose du tartan, à la grande satisfaction des sportifs. Mais la joie fut de courte durée. La pelouse a été rapidement enlevée à cause d’un affaissement d’une petite partie du terrain. Les rouleaux de tartan enlevés et entreposés aux limites du terrain sont partis en fumée. Un soir, le feu s’est déclaré à cet endroit et les rouleaux de tartan ont été entièrement brûlés. Depuis, plus rien n’a été fait sauf… transformer le terrain en braderie une ou deux fois par an. Aujourd’hui, le stade renvoie une image de désolation. Il est déserté par les jeunes qui avaient l’habitude d’organiser des tournois de quartiers. Le soir, les joueurs de l’IRGK (Garidi) s’entraînent dans l’obscurité sans aucune condition de sécurité sur une surface où les trous et cailloux se disputent l’espace. La commune de Kouba, la wilaya d’Alger et la DJS d’Alger resteront-elles encore sourdes aux appels qui émanent de citoyens de Garidi et Kouba qui réclament le règlement du dossier afin que la jeunesse puisse de nouveau disposer d’une petite infrastructure sportive à même de répondre à leurs (grandes) attentes en la matière ? Ce terrain peut être utilisé pour les entraînements et les compétitions de jeunes, si des travaux sont entrepris pour régler le problème du petit affaissement d’où jaillit l’eau d’une probable petite source, la pose, de nouveau, d’une pelouse et l’installation de l’éclairage. Cela soulagera grandement les utilisateurs, sans oublier le stade Benhaddad qui devrait rouvrir ses portes très prochainement, à moins que… ? En effet, beaucoup de Koubéens s’interrogent sur les (vrais) mobiles qui seraient derrière la situation qui prévaut au niveau du terrain de football à Garidi. Beaucoup sont convaincus que cet espace est convoité par des cercles et parties qui pèsent de tout leur poids afin que la situation reste en l’état jusqu’au jour où le terrain sera attribué pour la construction de bâtisses qui feront la fortune de petits malins qui seront arrivés à leurs fins.  

Les organisateurs du Dakar ont entrepris des démarches pour créer une course en Algérie, 25 ans après le départ du mythique rallye-raid de ce pays qui en fut longtemps une étape majeure, et 10 ans après son départ d’Afrique, ont indiqué hier les autorités algériennes. Le groupe français Amaury Sport Organisation (ASO) veut «organiser un rallye de six jours en Algérie en 2018», a déclaré à l’AFP le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, assurant que les organisateurs leur avaient «transmis une demande officielle» en ce sens. Une délégation d’ASO est attendue en février à Alger pour discuter du projet, a poursuivi le ministre, sans donner d’autres détails. Les dates et le parcours de la course devraient être notamment décidés. L’Algérie a été longtemps une étape majeure du «Dakar» durant ses 10 premières éditions (1979-1988). Le rallye s’intitulait le «Paris-Alger-Dakar» et la capitale algérienne était la porte d’entrée de la course sur le continent africain. Le rallye avait ensuite quitté l’Algérie. Il y est brièvement revenu — pour la dernière fois — lors de son édition 1993 pour plusieurs étapes dans le sud du pays. Le «Dakar» a définitivement quitté le continent africain depuis l’annulation de l’édition 2008 en raison de menaces terroristes le visant en Mauritanie. Selon le journal en ligne TSA (Tout sur l’Algérie) qui indique avoir pu consulter un document adressé aux autorités algériennes par ASO, ce dernier veut organiser en Algérie «un Dakar Series», sous la forme d’un «rallye professionnel et amateur de six jours à partir de septembre 2018». Les Dakar Series, mini-rallye-raids, ont été créés par ASO comme des épreuves «satellites» du Dakar, après l’annulation de l’édition 2008 du rallye. Depuis leur création, des épreuves des Dakar Series ont eu lieu en Europe centrale, en Asie et en Amérique latine. «Le Dakar Series Algérie serait l’opportunité unique, pour la famille Dakar, de remettre un pied en Afrique après 10 ans de présence en Amérique du Sud», écrit ASO dans le document remis aux autorités algériennes, selon TSA.               

Autant son arrivée avait suscité de l’enthousiasme, autant la probable résiliation de son contrat divise les fans. Première recrue du mercato hivernal, Mokhtar Belkhiter sera vraisemblablement libéré dans les prochains jours pour cause de blessure. En effet, selon des sources médicales, l’ex-défenseur du Club Africain (Tunisie) souffrirait d’une déchirure aux muscles adducteurs de 2,2 mm avec présence d’un hématome, ce qui implique une période de repos sportif minimum de 3 mois, sans compter l’inévitable phase de rééducation. Pour le joueur, de même que pour le manager général, Tarek Arama, cette blessure est due à la reprise des entraînements après une longue période d’inactivité, autrement dit il se serait blessé lors de l’unique séance qu’il avait effectuée à Constantine, ce qui reste difficile à prouver, d’autant plus qu’il avait signé son contrat de 30 mois avant même de passer la visite médicale d’usage ! De son côté, l’entraîneur Abdelkader Amrani s’est montré intransigeant avec les dirigeants en exigeant pas moins que la résiliation du contrat du joueur. Pour lui, la blessure de Belkhiter remonte déjà à quelque temps, et son cas relève davantage de l’éthique que du physique, dans le sens où il a sciemment dissimulé son état de santé à son nouvel employeur. Sur un plan sportif, le coach a fait savoir qu’il avait besoin de joueurs opérationnels tout de suite afin de gérer idéalement une phase retour qui s’annonce difficile, ce qui conforte sa décision. Enfin, dans les rangs des supporters, si beaucoup sont pour la libération de Belkhiter, certains avancent que le joueur reste l’un des meilleurs arrières latéraux du championnat, et que même s’il rate la phase retour, l’équipe pourra en tirer profit les prochaines années. Alors, Belkhiter, trois petits tours (de piste) et puis s’en va ? Les prochains jours nous le diront.

Philippe Coutinho a signé ! Le Brésilien a paraphé hier son contrat astronomique au FC Barcelone et va devoir forcer sa nature discrète pour faire oublier son compatriote Neymar au Camp Nou, où il doit être présenté en grande pompe. L’ancien milieu offensif de Liverpool, devenu samedi le troisième footballeur le plus cher de l’histoire (120 millions d’euros + 40 millions de bonus selon la presse), s’est engagé jusqu’en 2023 lors d’une cérémonie dans la tribune d’honneur du stade blaugrana. Coutinho, vêtu d’un costume sombre et d’une chemise blanche sans cravate, a ensuite posé pour les photographes aux côtés du président du Barça, Josep Maria Bartomeu. Cette signature est l’aboutissement d’un long feuilleton mais seulement le coup d’envoi d’une folle journée pour le Brésilien, passé auparavant entre les mains des médecins du club pour la traditionnelle visite médicale. Comme attendu, le Brésilien, arrivé blessé, ne sera pas opérationnel immédiatement : les examens ont confirmé une blessure musculaire à la cuisse droite et le joueur, déjà forfait pour les deux premiers matchs de Liverpool en 2018, sera indisponible «environ 20 jours», soit jusqu’à la fin janvier. Les supporteurs catalans devront donc patienter un peu pour voir le milieu offensif (25 ans) en action. Ses débuts pourraient se produire le 28 janvier contre le Deportivo Alavés en Championnat d’Espagne au Camp Nou. En attendant, une longue file d’attente a commencé à se former hier matin devant les grilles du stade pour voir Coutinho revêtir pour la première fois le mythique maillot blaugrana sur la pelouse. «Supporters du Barça, je suis enfin arrivé. C’est un rêve devenu réalité!», a lancé Coutinho dans une vidéo diffusée par le club. Le Camp Nou, le natif de Rio de Janeiro connaît déjà pour y avoir joué lorsqu’il était prêté une demi-saison à l’Espanyol, l’autre club de Barcelone. Il s’y était incliné 4-0, la faute à un quadruplé de Lionel Messi. Désormais, Coutinho portera le même maillot que le quintuple Ballon d’Or argentin, l’avant-centre uruguayen Luis Suarez ou le capitaine espagnol Andrés Iniesta, des «idoles» à ses yeux. «Je suis très heureux de pouvoir les côtoyer et de pouvoir apprendre d’eux, a dit le Brésilien. Je veux maintenant jouer ici, gagner des titres et rendre heureux les supporters. Voilà mes objectifs». Son arrivée vient panser les plaies ouvertes par le départ inattendu de Neymar, l’une des stars du club entre 2013 et 2017, transféré en août dernier au Paris SG pour la somme record de 222 millions d’euros. Le défi est de taille pour Coutinho, car ce milieu de poche (1,71 m) a changé de dimension en rejoignant la Catalogne. Le voilà propulsé sur le podium mondial des footballeurs les plus onéreux, derrière deux joueurs du Paris SG : le Français Kylian Mbappé (180 millions d’euros) et, précisément, Neymar (222 millions d’euros). Désormais, Coutinho doit forcer sa nature discrète. Et la pression s’annonce lourde sur les épaules de l’international brésilien (32 sélections) qui va devoir justifier le prix astronomique de son transfert, sans doute la plus grosse opération de ce mercato hivernal. Mais son adaptation pourrait être facilitée car il connaît déjà l’international brésilien Paulinho et a côtoyé à Liverpool Luis Suarez, le meilleur complice de Messi dans le vestiaire. «Evidemment, comme équipier et ami, je me sens très heureux parce que je crois que (Coutinho) va apporter beaucoup à l’équipe», l’a encensé l’Uruguayen dimanche. Dès qu’il sera sur pied, ce sera à l’entraîneur Ernesto Valverde de parvenir à intégrer ce milieu offensif polyvalent dans une équipe en pleine euphorie, invaincue et solidement installée en tête de la Liga. «Nous allons attendre qu’il nous rejoigne et nous évaluerons tout cela. Mais bien évidemment, je ne pense pas le faire jouer gardien !», a plaisanté Valverde. «De toute façon, les grands joueurs s’adaptent rapidement dans ce genre de circonstances», a-t-il ajouté. C’est tout le défi de Coutinho : prouver que le costume de star lui sied à merveille.

Le retrait de Azzedine Aït Djoudi de la barre technique consommé, la direction de la JS Kabylie représentée par son directoire s’est tout de suite mise en quête d’un entraîneur en chef. Un entraîneur qui devrait être désigné avant la fin de la semaine, à en croire le vice-président du directoire, Saïd Zouaoui contacté par nos soins en début d’après-midi d’hier. A ce propos, plusieurs noms ont été cités comme éventuels successeurs d’Aït Djoudi qui retrouve pour sa part et exclusivement son poste au sein du directoire. Mais en fin de journée, et alors que la piste Alain Michel était la plus plausible, au moment où Madjène voulait Ali Fergani, la direction Kabyle a fini par changer de cap, en optant pour le Marocain Badou Zaki. L’ancien sélectionneur des Lions de l’Atlas et du CR Belouizdad a en effet accepté l’offre du directoire des Canaris. Il est même attendu ce jeudi en Algérie pour régler les dernier détails de son engagement avec la JSK, qu’il supervisera ce week-end à Tizi Ouzou à l’occasion du match des 16es de finale de la coupe d’Algérie, avant de prendre ses fonctions à la tête de la barre technique en début de semaine prochaine. Il faut dire que l’excellent parcours de l’ancien portier du Maroc avec le CRB, la saison écoulée, où il a réussi à extirper le Chabab de la zone des relégables, avant une ascension fulgurante au classement en championnat, puis le titre gagné en coupe d’Algérie a été l’une des raisons du choix des dirigeants kabyles. Sur un autre registre, le vice-président du directoire, à la question de savoir si d’autres renforts sont attendus, a affirmé que la JSK recrutera deux nouveaux éléments: un défenseur axial et un avant-centre avec lesquels la direction est en contact, et avec qui un accord devrait être conclu au courant de la semaine qui nous sépare de la clôture du marché des transferts hivernal. Deux éléments du cru, précise Saïd Zouaoui, qui écarte la piste africaine. Selon nos sources, il s’agirait de l’ancien défenseur international et enfant du club Saïd Belkalem et de l’actuel attaquant de l’USM El Harrach, Hamza Banouh. Deux éléments, qui, selon nos sources, devraient officialiser leur engagement avec la JSK aujourd’hui même, et clôturer ainsi l’opération recrutement après l’engagement, la semaine dernière, du duo Benyoucef-Hammar.  

Le CS Constantine s’est offert, hier, les services du milieu de terrain Ahmed Gaagaa. Le joueur a été transféré du Paradou AC sous forme de prêt pour une période de 18 mois. Agé de 23 ans, Gaagaa est un pur produit de l’académie du Paradou. Il a déjà évolué au sein de deux clubs de l’élite par le passé. Son équipe l’a prêté respectivement à l’USM Bel Abbès (2014-2015) et la JS Kabylie (2015-2016). Le CSC avait déjà annoncé, durant ce mercato hivernal, le recrutement de Mokhtar Belkhiter, ex-joueur du Club Africain (Tunisie). Celui-ci, qui était pisté par plusieurs autres clubs de la Ligue 1, a signé un contrat d’une durée de deux années. Le club constantinois est leader du championnat avec 32 points. Les Sanafir ambitionnent de terminer champions.  

La direction du MO Béjaïa a décidé, avant-hier, de se séparer de son entraîneur Mustapha Biskri après la défaite concédée face à l’ASMO. Une décision qui en a surpris plus d’un, notamment les supporters qui n’ont pas trouvé une explication cohérente à ce limogeage, qui intervient au moment où le club occupe la 2e place au classement. La formation du MOB se retrouve dans une situation délicate concernant la préparation du prochain match face au MB Hessasna dans le cadre des 16es de finale de la coupe d’Algérie, lorsqu’on sait que les entraîneurs des jeunes catégories (U21, U19, U17, U16, U15) sont en grève à cause de la non-perception de leurs salaires depuis plusieurs mois. Si les arguments avancés pour justifier ce limogeage n’ont pas convaincu grand monde, la direction pour sa part a tourné la page et entamé sa prospection à la recherche d’un nouvel entraîneur pour remplacer Mustapha Biskri. On croit savoir qu’une liste de plusieurs techniciens se trouve sur les tablettes des dirigeants, dans l’espoir de faire le bon choix sur celui qui sera en mesure de mener l’équipe à bon port et de réaliser l’objectif tracé. Il s’agit notamment de Bira, Mihoubi, Bouaarata et de l’ex-entraîneur de la JSMS, Didier Gomès. Ce dernier semble être en pole position pour succéder à Biskri et la décision devait être prise hier lors d’une réunion du comité directeur.

La formation de la JS Kabylie entame mal la phase retour du championnat, en concédanat une nouvelle défaite, avant-hier, à Béchar, face à la JS Saoura. Misant sur ses deux nouvelles recrues, Hammar et Benyoucef, pour aller chercher au moins un point de ce déplacement, les Canaris n’ont pas réussi leur objectif, concédant un nouveau revers qui complique la situation du club au classement, annonçant une seconde manche de championnat difficile avec le spectre de la relégation qui plane de nouveau. En effet, la JSK qui n’arrive plus à gagner, n’ayant récolté que cinq points en sept rencontres disputées sous la conduite de Azzedine Aït Djoudi, est désormais premier non relégable au classement en occupant conjointement la 12e place avec l’Olympique de Médéa. Seulement quatre points séparent d’ailleurs les Canaris de la zone des relégables, ce qui est des plus inquiétants. Une position qui met dans une peu confortable situation aussi bien le directoire acculé ces derniers temps par les représentants du CSA qui préside la commission de surveillance, mais aussi son entraîneur et néanmoins patron de la barre technique Azzedine Aït Djoudi. Aït Djoudi quitte la barre technique Privé de banc à Saoura faute de licence et n’ayant pu cette fois-ci bénificier d’une dérogation comme c’était le cas précédemment, Aït Djoudi explique ce nouveau revers de son équipe par l’arbitrage qu’il juge partial, en mettant l’accent sur l’expulsion de Hammar qui a été «le tournant du match», selon le technicien. D’ailleurs, l’entraîneur, après cette nouvelle mésaventure et son incapacité à gagner le moindre match en sept rencontres, a décidé de quitter la barre technique et de se consacrer pleinement à sa mission au sein du directoire. Un nouveau dossier donc sur les bras de la direction, qui devra aller  à la recherche d’un entraîneur en chef pour diriger l’équipe.  

Le ton est encore monté d’un cran vendredi entre Antonio Conte et José Mourinho : l’entraîneur de Chelsea a estimé que son rival était peut-être atteint de «démence sénile», le manager de Manchester United a, lui, évoqué des «matches truqués» alors que le scandale du «Calcioscommesse» a touché l’Italien. Interrogé sur les commentaires de Mourinho (54 ans), qui avait dit ne plus se comporter «comme un clown» sur le bord du terrain, s’estimant «plus mature», Conte (48 ans) s’est senti visé et a utilisé l’expression italienne «demenza senile», qui se traduit par «démence sénile». «Je pense qu’il doit regarder comment il était dans le passé. Mais peut-être qu’il parlait de lui-même dans le passé. Parfois, quand quelqu’un oublie ce qui s’est dit dans le passé sur son comportement, je me dis qu’il y a, je ne connais pas le nom, mais «demenza senile», quand on oublie ce qu’on fait dans le passé», a lancé l’Italien en conférence de presse. La réponse de Mourinho a été cinglante dans la soirée lors de la conférence de presse après la victoire de son équipe contre Derby (D2) lors du troisième tour de la Coupe d’Angleterre (2-1). «Une mauvaise question et évidemment une réponse forte mais je ne blâme pas (Conte). La seule chose que je veux dire pour terminer l’histoire est que oui, j’ai fait des erreurs dans le passé sur la ligne de touche. Oui, j’en ferai moins, mais je pense que j’en ferai quand même», a concédé le Portugais avant d’attaquer. «Ce qui ne m’est jamais arrivé et ne m’arrivera jamais, c’est d’être suspendu pour avoir arrangé un match», a-t-il lancé. L’ancien sélectionneur de l’Italie, poursuivi pour «fraude sportive» pour ne pas avoir dénoncé en mai 2011 des faits de corruption lors d’un match de Sienne (Serie B), avait pourtant été acquitté en mai 2016, avant de prendre les rênes de Chelsea. Il avait tout de même été suspendu quatre matches pour cette affaire en 2012. La presse devrait s’excuser Le Portugais a ensuite tenu à calmer le jeu en expliquant «comprendre la réaction» de Conte. Il a aussi assuré qu’il ne faisait référence qu’à «lui-même» en parlant de «clown». «La presse devrait s’excuser», a-t-il ajouté, estimant qu’elle avait mis le feu aux poudres en interrogeant le bouillant Conte sur le terme de «clown». La réflexion de Mourinho est le dernier épisode de l’affrontement entre deux entraîneurs qui ne s’apprécient pas et qui luttent pour la 2e place de la Premier League, loin derrière l’impérial leader Manchester City. Selon Conte, Mourinho continue de s’intéresser de trop près au club londonien qu’il a mené dans le passé à trois titres de champion d’Angleterre. Le Portugais reproche notamment à Conte son manque de respect, l’Italien reprochant, lui, à Mourinho, ancien manager de Chelsea, de trop s’intéresser encore aux «Blues». «Il s’agit d’une personne qui continue à regarder ici. Vous comprenez ? Il est parti, mais il continue à regarder ici», a-t-il ainsi assuré vendredi après-midi, expliquant être «ennuyé» et être «prêt à se battre» pour son club et lui. En novembre, les deux hommes ne s’étaient pas serré la main à l’issue de la victoire des Blues contre les Red Devils (1-0) en Premier League. En mars durant la saison passée, les deux managers avaient dû être séparés par le quatrième arbitre après un échange d’opinions musclé. Soit le deuxième round d’un clash qui avait débuté dès octobre 2016 : lors de son retour à Stamford Bridge, «Mou» avait été écrasé 4-0 et avait peu apprécié les harangues de l’Italien.  

L’USM El Harrach, et sauf changement de situation, se retrouve de nouveau sans entraîneur. Le coach tunisien, Hamadi Daou, a annoncé vendredi soir sa décision de quitter ses fonctions à la tête de la barre technique de l’USMH trois mois après sa nomination, en remplacement de Younes Ifticène, démissionnaire au bout de la 3e journée du championnat. Le technicien tunisien a expliqué, à la fin du match nul concédé à domicile face à l’ES Sétif, que sa décision n’avait rien à voir avec le nouveau revers de l’équipe du moment qu’il l’avait annoncée aux joueurs dans le vestiaire avant le coup d’envoi de la rencontre, et encore moins au changement opéré à la tête de la direction il y a deux semaines. Pour Daou, cette décision est la conséquence de la situation qui prévaut au sein de l’équipe, notamment la problématique des salaires qui avait donné lieu à plusieurs mouvements de grève. Côté direction, il semblerait que le directoire qui gère les affaires du club depuis la démission «forcée» de l’ex-président Fayçal Bensemra n’est pas contre ce départ. C’est du moins ce qui ressort de la déclaration du premier responsable du directoire, Mohamed Laïb. «Je ne peux pas retenir un entraîneur contre son gré. Il a annoncé sa démission vendredi, mais au moment où je vous parle, nous n’avons rien reçu de sa part. Dans le cas où son départ sera notifié, nous allons prendre nos dispositions pour lui trouver un successeur», précise le président du directoire, qui devra vraisemblablement aller à la recherche d’un nouvel entraîneur. Sur un autre registre, Mohamed Laïb a annoncé qu’une plainte a été déposée au tribunal à l’encontre de l’ex- président, Fayçal Bensemra, pour non-restitution du registre du commerce et du cachet du club. «En dépit du fait que Bensemra a signé le procès-verbal de la dernière   assemblée générale extraordinaire du conseil d’administration», affirme le patron de l’USMH, qui précise que le tribunal devrait statuer sur cette affaire aujourd’hui.

Le problème des contentieux financiers des clubs professionnels des deux Ligues n’est pas encore résolu. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a déclaré, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, qu’il y a entre 16 et 20 clubs qui sont interdits de recrutement. Pourtant, comme il l’a d’ailleurs relevé, cela ne les a pas empêché d’effectuer des recrutements. L’ancien premier responsable du CR Belouizdad a demandé aux trois représentants des clubs au sein de la Chambre de résolution des litiges (CRL), à savoir Medouar (ASO Chlef), Hamar (ES Sétif) et Slimani (WA Tlemcen) d’accélérer l’étude de ces dossiers afin de régler ce problème au plus tard lundi. Les présidents de tous ces clubs arriveront-ils à présenter des garanties d’ici là ? Peu évident. Il faut rappeler que la LFP avait fixé, dans un premier temps, la date du 15 décembre comme dernier délai pour les clubs endettés pour régler leurs problèmes financiers avec les joueurs. Certains clubs ont apparemment présenté des «garanties» quant à leurs capacités à apurer leurs situations. Mais les choses n’ont pas évolué pour beaucoup d’autres. La période hivernale des transferts doit se clôturer le 15 janvier prochain. Donc, il ne reste que neuf jours pour ces clubs endettés pour régler leurs problèmes, sinon ils devront faire une croix sur leurs nouvelles recrues. A moins que la FAF et la LFP ne fassent marche arrière en acceptant les doléances de certains présidents de club qui réclament un «échéancier». En tout cas, il faut dire que beaucoup de clubs vivent au-dessus de leurs moyens. Politique publique d’austérité oblige, les recettes en terme de sponsoring ou différentes autres formes d’aide, ont fondu durant ces  dernières années. Mais certains ont maintenu leur niveau habituel de dépenses. Ce qui a créé pas mal de situations litigieuses.    

C’est un défi bien difficile qu’auront à relever les camarades de Bencherifa aujourd’hui face à une équipe du NAHD avide de revanche, en ce sens qu’aussi bien en phase aller du championnat qu’en 32es de finale de coupe, elle n’a pu s’imposer face à son hôte du jour. La priorité étant de ne pas encaisser de buts, l’entraîneur Amrani peut compter sur le retour de suspension du défenseur Aroussi dans la charnière centrale, Benayada devant être replacé à droite, et ce, en attendant que Belkhiter se remette d’une blessure aux adducteurs qu’il aurait contractée face au Club Africain, et que les responsables du CSC ignoraient manifestement. Au milieu du terrain, aux côtés de Sylla et de Lamri, également de retour, le coach devra faire de nouveau confiance à Kebaïli, qui a démontré de belles choses lors du match de coupe. Enfin, en attaque, Abid et Belamaïri, victimes de légères blessures, devraient tenir leur place aux côtés du «miraculé» Cissé, libérable en puissance il y a à peine une semaine, avant  qu’Amrani, constatant la lenteur de l’opération recrutement, ne décide de le garder dans le groupe, tout comme Tayeb d’ailleurs, ce qui ne semble cependant pas gagné d’avance : l’ex- milieu offensif de l’USMA, en négociations avancées avec le DRBT, n’a pas montré beaucoup d’enthousiasme à réintégrer le club, même s’il est probable qu’il sera débouté demain par la CRL de la plainte qu’il avait déposée à l’encontre de son employeur pour non-paiement de salaires.

Le DRB Tadjenanet a été tenu en échec, hier, par l’O Médéa en match d’ouverture de la 16e journée du championnat de Ligue 1. Le match s’est soldé par un score vierge qui n’arrange aucune équipe, puisque les deux formations cherchaient à améliorer leur classement et s’éloigner de la zone de turbulences. Néanmoins, l’équipe de Médéa pourrait se contenter de ce point du nul au vu de la physionomie du match dans la mesure où les poulains de Slimani s’étaient contentés de défendre. Le portier Morcely a été sans doute le grand artisan de ce match nul, puisqu’il a réussi à arrêter plusieurs occasions nettes de scorer de la part de l’équipe locale, notamment par Dousse et Hoggas. De son côté, l’équipe de Tadjenanet, privée de ses deux joueurs clés, Guitoune et Attouche, n’a pas été au rendez-vous, laissant passer deux précieux points qui vaudront sans doute leur pesant d’or dans la course pour le maintien. Malgré une légère domination, notamment en seconde période après l’incorporation de Maroci au milieu du terrain, les camarades du capitaine Aïb n’ont pas su exploiter et concrétiser les rares occasions qui s’étaient offertes à eux.

La sélection algérienne de handball seniors débute aujourd’hui le tournoi de Doha en donnant la réplique, cet après-midi à partir de 16h au pays hôte, le Qatar. Ce tournoi s’inscrit dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique, prévue du 17 au 27 janvier au Gabon. En hibernation depuis qu’ils ont raté leur qualification au Mondial français lors de la dernière CAN-2016 disputée en Egypte, les Algériens ont repris le travail depuis peu. D’ailleurs, l’entraîneur du CR Bordj Bou Arréridj, Sofiane Hiouani, n’a été nommé à la tête des Verts que le 21 novembre dernier. Mais cela ne les empêche pas, lui, son bras droit Mohamed Seghir Zineddine et ses joueurs de tenter de relever le défi de réussir la meilleure participation africaine possible. Pour y parvenir, le staff technique espère tirer profit du tournoi de Doha, où l’équipe algérienne affrontera respectivement le Qatar, Cuba, Oman et l’Iran. A propos de cette compétition, le sélectionneur national, Sofiane Hiouani, nous dira : «C’est clair que le tournoi de Doha est un autre cap pour nous. Il n’y a pas si longtemps que ça, le Qatar était vice-champion du monde. Nous allons pouvoir jouer quatre matches intenses. C’est une bonne chose qui va nous permettre de préparer au mieux à la Coupe d’Afrique, dont le coup d’envoi est prévu le 17 janvier courant au Gabon.» Il faut savoir que la sélection a effectué un premier stage en Serbie, où elle a affronté quatre formations du championnat local, tous remportés, en plus d’un succès devant l’Arabie Saoudite (33-32). «Nous étions partis avec ce groupe sans le moindre match de préparation. On a disputé des joutes contre des formations serbes avant de boucler notre stage par un match contre l’Arabie Saoudite. Pour nous, c’était un stage d’évaluation. Mais dans l’ensemble, je dirais que nous avons bouclé positivement ce stage. Le groupe a bien vécu ensemble, en plus du fait que les joueurs en gagné en confiance avec le succès face à l’Arabie Saoudite, alors que l’Algérie avait perdu ses trois dernières confrontations face à ce pays par le passé.» Concernant la Coupe d’Afrique des Nations où l’Algérie évoluera dans le groupe A en compagnie de la Tunisie, le Gabon (pays organisateur), le Cameroun et le Congo, l’Algérie espère réaliser le meilleur parcours possible. «Représenter le pays et honorer les couleurs nationales est une fierté et un devoir et on fera tout afin de pousser l’équipe dans ses dernières limites. Et j’espère que ces limites nous feront passer un cap supérieur, à savoir la qualification au Championnat du monde», conclut l’entraîneur national de handball, Sofiane Hiouani.

Les seize clubs de la Ligue 1 retrouvent le chemin des terrains ce week-end avec le déroulement de la 16e journée. Trois matches sont au menu de cet après-midi, avec notamment JS Saoura – JS Kabylie et USM Harrach – ES Sétif. Les deux poursuivants immédiats du leader constantinois, le CSC, auront des fortunes diverses à l’occasion de la reprise du championnat. Si la JS Saoura recevra le club kabyle à domicile, l’Entente de Sétif ira défier l’USMH chez elle, même si ce match se jouera à huis clos. Les camarades de Djallit restent invaincus sur leur pelouse depuis janvier 2015. Ils seront donc, une fois de plus, favoris en accueillant la formation de la JS Kabylie. Toutefois, les Sudistes restent sur un match nul concédé face au MC Alger sur la même pelouse (1-1). Cette fois, les poulains de Fouad Bouali espèrent plus d’efficacité afin de remporter cet important match, mais aussi tenter de grappiller des points pour rester collés au CS Contantine qui jouera en déplacement ce week-end. Mais gageons que la JS Kabylie a plus d’ambitions avec cette phase retour, où elle espère repartir du bon pied après une phase aller complètement ratée. Aït Djoudi souhaite que les nouveaux venus que sont Hammar et Benyoucef pourront apporter le plus attendu d’eux très vite. Mais tous les Kabyles savent que la sortie sera tout sauf une balade de santé. L’ES Sétif sera en déplacement pour ce premier match de la phase retour. Accusant sept points de retard sur le CS Constantine, la formation de Aïn El Fouara compte profiter du huis clos imposé à son adversaire du jour afin de tenter d’arracher les trois points du match. Ces trois unités sont tout aussi importantes pour les Jaune et Noir, surtout qu’ils occupent une très inconfortable 15e place au classement avec seulement 12 points. Le dernier match de cet après-midi mettra aux prises le DRB Tadjenanet à l’O Médéa. L’équipe de Omar Belatoui semble avoir gagné en confiance avec deux succès de suite à domicile, notamment son large succès devant le CR Belouizdad (3-0). A présent, l’équipe veut confirmer en s’éloignant de la zone rouge. L’O Médéa, lui, espère un résultat positif pour bien entamer la seconde phase du championnat après avoir connu des hauts et bas.

Arsenal a encore perdu du terrain sur les places qualificatives pour la Ligue des champions en concédant le match nul à domicile face à Chelsea (2-2) au terme d’une fin de match folle, mercredi soir en clôture de la 22e journée de Premier League. Au classement, Arsenal (6e avec 39 pts) est désormais à cinq longueurs du dernier strapontin pour la C1, occupé pour le moment par un Liverpool en pleine forme (4e avec 44 pts). Les Blues restent eux 3es (46 pts), sous la menace des Reds. L’équipe d’Antonio Conte n’a donc pas confirmé son regain de forme. Portés par la solidité défensive retrouvée qui avait fait d’eux les champions la saison passée, les Blues ont cru tenir le match avant de craquer. Arsène Wenger, lui, pourra regretter un nouveau penalty contestable et la maladresse de son trident offensif Sanchez-Lacazette-Özil. Entre le flou sur l’avenir du Chilien et de l’Allemand et la méforme du Français, les Gunners sont restés trop discrets. Lacazette n’a en effet plus marqué lors de ses sept derniers matches de championnat. Une panne au mauvais moment, puisque Giroud est blessé jusqu’à mi-janvier. L’ancien Lyonnais n’a encore pas su convertir les bons ballons au point de penalty (24) ou dans un angle fermé (55). Sanchez non plus n’a pas trouvé la mire, envoyant un pointu dévié par Courtois... pour finalement frapper les deux poteaux, sans que le ballon franchisse complètement la ligne (17). L’homme en forme Wilshere a lui trouvé le bon côté du montant en seconde période pour donner l’avantage aux siens (63’). Nerfs Sauf que, fébriles défensivement en raison des absences de Kolasinac, Monreal et Koscielny, les Gunners ont fini par céder sur un penalty qui sera sans doute discuté pour une faute de Bellerin sur Hazard quelques instants après l’ouverture du score. Hazard n’a pas tremblé, effaçant un peu les ratés de Morata et des Blues (1-1, 67’). L’attaquant espagnol a en effet frôlé le ridicule à la 15’ en se présentant seul devant Cech, mais en envoyant le ballon bien loin de la cage. Heureusement pour Chambers, qui, lui, avait été ridicule en laissant filer   Morata après avoir mal apprécié une longue ouverture... Hazard a ensuite fait le spectacle, offrant un bon ballon à Fabregas d’une petite talonnade ou en prenant la défense de vitesse en seconde période, mais cela n’a jamais fonctionné... jusqu’au penalty. Alonso a ensuite puni des Gunners trop fébriles en reprenant victorieusement un centre de Zappacosta (83’) pour lancer une fin de match folle. Au terme d’un long siège, Bellerin a cependant réussi à égaliser (90+2), puis sur le coup d’envoi ou presque, Zappacosta a trouvé la barre d’un Cech battu. Il était temps que ça se termine pour les supporters d’Arsenal au bord de la crise de nerfs...   

L’entraîneur de l’USM Alger, Miloud Hamdi, a affirmé, hier, que le Paradou AC ne représentait nullement une «bête noire» pour lui. S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue au stade Omar Hamadi de Bologhine à propos de la prochaine rencontre des Rouge et Noir face à ce club, prévue samedi à 17h pour le compte de la 16e journée du championnat de Ligue 1, celui-ci a affirmé que «le PAC est effectivement un bon club qui dispose d’excellents joueurs», mais «cela n’empêchera pas l’USMA de s’imposer». Pour l’occasion, le technicien franco-algérien a tenu à féliciter l’équipe de Kheireddine Zetchi pour «les bons résultats qu’elle est en train de réaliser durant sa première année parmi l’élite». Revenant sur «sa défaite» face au PAC, en coupe d’Algérie (32es de finale) en 2015, sur le score lourd de 3 buts à 1, d’où le qualificatif de «bête noire», Hamdi a rappelé que le club de Soustara a disputé cette rencontre en étant amputé de plusieurs de ses éléments, dont les deux gardiens de but Zemmamouche et Mansouri. «On avait joué ce match avec cinq espoirs», a-t-il déclaré, tout en insistant sur le fait que cela ne voulait pas dire que Paradou ne méritait pas sa victoire, bien au contraire. Il faut rappeler que lors de la première journée, l’USMA s’est imposée face au Paradou sur le score de deux buts à un. Ayant terminé la phase aller sur le podium (3e avec 26 points), le club s’est remis à rêver du titre. Pour ce faire, il lui faudra engranger le maximum de points, notamment à Bologhine. Le groupe a repris les entraînements avant-hier en fin de journée. L’entraîneur avait accordé aux joueurs quelques jours de repos après la rencontre de coupe d’Algérie disputée le week-end dernier face à l’ES Firme (Chlef). Pour ce qui est de l’effectif, Hamdi a émis le vœu de voir partir Sidibé, Benkablia et Bourenane. D’après lui, il est difficile à ces joueurs de s’imposer dans un club comme l’USMA. Il est préférable, donc, que ces éléments changent d’air pour gagner du temps de jeu, comme c’était le cas avec Walid Ardji que vient de récupérer l’équipe après un prêt de 18 mois pour le NA Hussein Dey.  

Après un premier stage plus ou moins raté sous la conduite du nouveau sélectionneur national, Rabah Madjer, à la mi-décembre, la sélection nationale des joueurs locaux (A’) sera appelée à effectuer un deuxième stage en ce début de mois, comme arrêté par le staff de la sélection. Pour ce stage qui débutera dimanche prochain et s’étalera sur cinq jours (du 7 au 11 janvier 2018), le sélectionneur des Verts a convoqué 21 joueurs. Un stage qui sera, rappelons-le, ponctué par une joute amicale le 10 janvier à Tunis, face à la sélection des locaux du Rwanda qui se prépare en terre tunisienne pour son entrée en lice au CHAN-2018 qu’abritera le Maroc à la mi-janvier. Lors de son premier regroupement sous la conduite de Rabah Madjer au mois de décembre dernier, la sélection des locaux a vu son stage écourté de plusieurs jours. Un changement intervenu suite à la décision de la sélection émiratie de se désister de son engagement à affronter les Verts à Dubai, après la réactivation de la coupe du Golfe, mais aussi en raison des nombreuses défections au sein de la sélection nationale pour cause de blessure, poussant Rabah Madjer et son staff à réduire considérablement la durée du stage sans disputer de joute amicale.T. A. S.   Liste des joueurs convoqués : Faouzi Chaouchi, Rachid Ahmed Bouhenna (MC Alger), Abdelkadir Salhi, Ali Lakroum (CR Belouizdad), Abdelkader Bedrane, Akram Djahnit, Mohamed Khouthir Ziti, Abdelmoumene Djabou (ES Sétif), Mokhtar Benmoussa, Farouk Chafaï, Mohamed Benkhamassa, Abdelraouf Benguit, Ayoub Abdellaoui (USM Alger), El Habib Bouguelmouna (USM Bel Abbès), Islam Arous, Farid El Mellali (Paradou AC), Mohamed Walid Bencherifa, Sid Ali Lamri, Abdennour Belkheir, Mohamed Lamine Abid (CS Constantine), Salim Boukhanchouche (JS Kabylie).

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), réunie mardi, a infligé un match à huis clos à l’équipe de l’USM El Harrach après des échauffourées dans les tribunes, lors de la rencontre de coupe d’Algérie contre NRB Touggourt, ayant entraîné l’envahissement du terrain provoquant un arrêt momentané de la partie. La sanction est assortie d’une amende de 100 000 DA pour la formation harrachie. Ainsi, le match de la 16e journée du championnat de Ligue 1 entre l’USMH et l’ESS se déroulera au stade du 1er Novembre de Mohammadia sans la présence du public. Un inconvénient de taille pour les camarades de Bougueche qui ont besoin du soutien de leurs supporters pour améliorer leurs résultats et sortir de la zone rouge au début de cette phase retour. Dans le même registre, le milieu de terrain du NAHD, Chamseddine Herrag, expulsé contre le CSC en match de coupe d’Algérie, a écopé d’une suspension de quatre matches dont deux avec sursis. Herrag manquera donc les quatre prochains matches de son équipe en championnat.  

Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a affirmé, hier, à l’occasion de son discours d’ouverture lors de la réunion avec les présidents de club tenue dans un hôtel à Hussein Dey (Alger), que les discussions ne porteront que sur le bilan de la phase aller et les problèmes auxquels font face les clubs professionnels. Il ne s’agit nullement d’un conclave pour fomenter un putsch à l’encontre du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi. C’est le message qu’a voulu transmettre l’ancien président du Chabab de Belouizdad à l’endroit de ceux qui «soupçonnaient» en lui une volonté de réunir les patrons de club pour les entraîner dans un conflit avec le boss de l’instance fédérale. «Tout un chacun doit être rassuré. Cette réunion est ordinaire. C’est pour faire le bilan de la phase aller et évoquer les problèmes auxquels font face les clubs. Il ne faut pas se voiler la face, nos équipes sont en train de souffrir, et à tous les niveaux, interne, organisationnel, financier, sur le plan de la programmation, de l’arbitrage. Mais cela ne veut pas dire qu’on  lève une épée pour régler des comptes avec les gens. On n’a aucun compte à régler avec qui que ce soit. Et je parle en votre nom. Tous, on est là pour servir le football national», a-t-il déclaré. Il faut dire que depuis l’annonce de cette réunion, les spéculations allaient bon train au sujet des objectifs «inavoués» d’un tel regroupement. Certains y voient une volonté de préparer un «soulèvement» contre Zetchi, alors que d’autres évoquaient une «démonstration de force» de Kerbadj pour contrecarrer lui aussi une tentative de «coup d’Etat». Rien de tout cela, affirme-t-il. Le président de la LFP a, toutefois, déclaré que le jour où il ne fera plus l’unanimité au sein des membres de l’AG, il quittera son poste. En d’autres termes, seuls les présidents des clubs professionnels ont un pouvoir décisionnel sur son sort. Il faut noter, par ailleurs, que certains présidents de club n’ont pas assisté à cette réunion. Il s’agit de Hacène Hammar (ES Sétif), Mohamed Bouhafs (CR Belouizdad) et Mohamed Laïb (USM El Harrach). Les dirigeants des clubs qui se sont réunis à Hussein Dey devaient, entre autres, évoquer le calendrier de la phase retour du championnat, notamment celui de la Ligue 1. Ils devaient certainement parler des stages «mensuels» de l’équipe nationale que veut organiser le sélectionneur national Rabah Madjer. Certains présidents de club, ceux ayant beaucoup de joueurs qui sont régulièrement convoqués en sélection, ne veulent pas qu’ils soient privés, chaque mois, d’un certain nombre de joueurs pendant quelques jours.

Bien que le mercato hivernal ne prendra fin que le 15 janvier, l’incertitude plane encore sur le recrutement chez le vieux club, les responsables n’ayant pour le moment engagé qu’un seul joueur, de surcroît un défenseur, alors que les véritables besoins se sont fait ressentir, de l’avis de l’entraîneur Abdelkader Amrani, au niveau des compartiments du milieu et de l’attaque. Depuis quelques jours, les supporters du leader regardent s’envoler un à un les espoirs de voir leur équipe acquérir des renforts de choix. En effet, après les feuilletons Mohamed Al Ghanodi, dont la piste aurait été définitivement abandonnée par le manager général Tarek Arama, Feham Bouazza, qui a « logiquement » préféré rester en Arabie Saoudite, et Oussama Tebbi, qui a finalement opté pour le MC Alger, les fans des Vert et Noir s’interrogent sur la capacité réelle de l’administration du club à pouvoir ramener des valeurs sûres à Constantine, malgré une situation financière stable et un parcours idéal en championnat. Pour en revenir au recrutement de Mokhtar Belkhiter, présenté à la presse lundi soir, il faut rappeler le matraquage médiatique «intéressé» qui a entouré une arrivée que certains observateurs ont qualifiée de non-événement, la priorité concernant davantage, au vu des derrières matchs disputés par l’équipe, l’animation offensive. Ces derniers estiment qu’Arama, au lieu de courir derrière un gibier aussi incertain qu’un international libyen ou un Algérien expatrié au Golfe, aurait été mieux inspiré de jeter son dévolu sur des éléments de la trempe de Ziri Hammar ou Sid Ahmed Aouedj, lesquels viennent d’ailleurs de rejoindre respectivement la JS Kabylie – à titre de prêt – et l’ES Sétif. Aux dernières nouvelles, l’intérêt des responsables s’est porté sur le milieu de terrain Samir Aïboud (ESS), en manque cruel de temps de jeu depuis son transfert de la JSK à l’intersaison, alors que le maintien de Mohamed Tayeb, pour rappel en difficulté avec l’administration, est de plus en plus évoqué. Pour le moment, il reste une dizaine de jours et quelques profils intéressants, et il n’appartient qu’à la direction clubiste de réussir son marché d’appoint, en engageant deux ou trois joueurs à même d’offrir des solutions au coach Amrani, de plus en plus inquiet de la production de ses poulains, et ce, au moment où le public en est à rêver du doublé coupe-championnat.  

Jesse Lingard et Anthony Martial ont permis à Manchester United de renouer avec le succès sur le terrain d’Everton (2-0), hier, lors de la 22e journée de Premier League, se donnant provisoirement un peu d’air à la deuxième place du classement après trois matches nuls d’affilée. Avec 47 points, les Mancuniens reprennent deux longueurs d’avance sur Chelsea (3e), qui fait face aujourd’hui à Arsenal à l’Emirates Stadium, et trois sur Liverpool (4e), qui a tremblé mais gagné à Burnley (2-1). Le leader Manchester City aura lui un match abordable contre Watford aujourd’hui, pour reprendre sa marche en avant après son match nul concédé à Crystal Palace (0-0) pour le réveillon. Martial et Lingard saisissent leur chance José Mourinho n’a plus d’attaquant de pointe, mais tant pis! Sans Romelu Lukaku, blessé à la tête et absent probablement «une semaine», selon le technicien portugais, ni Zlatan Ibrahimovic, qui sera hors des terrains pour un mois, c’est Anthony Martial et Jesse Lingard qui font le travail. Les deux Red Devils ont bien saisi leur chance, le Français en pointe, l’Anglais en soutien. Tous deux ont marqué deux jolis buts, presque similaires, de deux frappes enroulées dans la lucarne. Sur chacune des actions, la passe décisive est venue du même homme : Paul Pogba. Le capitaine mancunien a été étincelant au milieu, laissant dans l’ombre le capitaine adverse, Wayne Rooney, qui a raté ses retrouvailles avec son ancien club et est sorti à l’heure de jeu. Mourinho, qui s’est récemment plaint du calendrier resserré de son club par rapport au leader citizen, peut souffler : il ne lui reste qu’un duel contre Derby County en coupe vendredi, avant de pouvoir s’octroyer dix jours de pause d’ici au prochain match de Premier League. Liverpool s’est bien rattrapé Les Reds auraient pu faire une très mauvaise opération comptable sans le but providentiel du premier Estonien à marquer dans l’histoire de la Premier League, Ragnar Klavan, à la 94’. D’une tête à bout portant, le défenseur de Liverpool a offert aux siens une victoire précieuse sur le terrain de Burnley, l’une des surprises du début de saison placée 7e au classement. Les Clarets ont d’ailleurs été loin de démériter à Turf Moor, et ont cru jusqu’au bout qu’ils allaient accrocher le nul après l’égalisation de Johann Gudmundsson à la 87’. Mais la fougue des joueurs de Jürgen Klopp, pourtant amputés de deux de leurs principaux éléments offensifs, Mohamed Salah et Philippe Coutinho, a fait la différence sur le dernier coup de pied arrêté du match. «(Burnley) est l’un des endroits les plus durs où jouer toute la saison. Est-ce qu’on méritait de gagner ? Je m’en fiche. Nous avons les trois points», a lancé le technicien allemand, dont l’équipe est invaincue en championnat depuis 13 rencontres. Leicester se reprend, Hughes se défend Leicester n’est pas loin du compte. Les Foxes ont renoué avec la victoire après deux défaites en infligeant un 3-0 au promu Huddersfield pour s’accrocher à la 8e place (30 points). Stoke, lui, en est loin. Battu chez lui par Newcastle (1-0), l’équipe de Mark Hugues n’a plus que deux points d’avance sur la zone rouge. Mais le manager gallois tient à son poste, malgré le mécontentement grandissant des fans. «Qui d’autre va s’occuper du travail? En termes de connaissance du groupe et du progrès accompli depuis mon arrivée, je suis la meilleure personne pour réaliser cette mission», a assuré Hugues en conférence de presse.