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Otages: l'adolescente, les hommes armés et le petit chien

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Les images ont apporté, l'espace d'un instant, un peu de légèreté au tragique.Lorsque Mia Leimberg, israélienne de 17 ans, a été libérée mardi, elle est apparue devant les caméras en portant da
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Otages: l'adolescente, les hommes armés et le petit chien

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Les images ont apporté, l'espace d'un instant, un peu de légèreté au tragique.Lorsque Mia Leimberg, israélienne de 17 ans, a été libérée mardi, elle est apparue devant les caméras en portant dans ses bras celle qui a dû être d'un immense secours durant sa captivité: sa petite chienne Bella.</p><p>Selon le quotidien israélien Israel Hayom, Moshe Leimberg, le père de Mia, a longtemps cherché l'animal après l'assaut sur le sud d'Israël, le 7 octobre, du mouvement islamiste palestinien Hamas, reparti dans la bande de Gaza avec environ 240 otages, dont sa fille.</p><p>Avant d'espérer que Mia et Bella aient été emmenées ensemble et que l'adolescente trouve ainsi un vrai réconfort affectif.</p><p>Le journal raconte que la jeune fille, accompagnée de sa mère, était en visite chez sa tante avec la petite chienne blanche aux allures de peluche, dans le kibboutz de Nir Yitzhak, lorsqu'elles ont été prises en otages.Les trois femmes ont été libérées mardi.</p><p>Le sort de l'animal n'a été révélé que lorsqu'il a été aperçu mardi soir dans les bras de Mia, entourée de deux combattants cagoulés, membres de deux mouvements islamistes palestiniens, Hamas d'un côté, Jihad islamique de l'autre, au moment où elle était remise au Comité international de la Croix-Rouge.</p><p>La photo fait la une des trois principaux quotidiens israéliens mercredi.</p><p>Bella est, semble-t-il, restée avec Mia tout au long de ses sept semaines de détention dans la bande de Gaza.</p><p>L'attaque du 7 octobre a fait 1.200 morts, majoritairement des civils, selon les autorités israéliennes.Israël a en retour promis d'éliminer le Hamas, lançant des bombardements massifs et une attaque terrestre qui, selon le ministère de la Santé du Hamas, a tué plus de 15.000 personnes, là aussi essentiellement des civils.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Jénine, en Cisjordanie, la violence détruit génération après génération

Description: <p>Jénine (Territoires palestiniens) (AFP) - A Jénine en Cisjordanie occupée, Madleen Sabbagh, enceinte de sept mois, pleure son mari, l'une des dernières victimes en date de la violence entre Israël et Palestiniens, et crain
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A Jénine, en Cisjordanie, la violence détruit génération après génération

Description: <p>Jénine (Territoires palestiniens) (AFP) - A Jénine en Cisjordanie occupée, Madleen Sabbagh, enceinte de sept mois, pleure son mari, l'une des dernières victimes en date de la violence entre Israël et Palestiniens, et craint désormais que celle-ci touche aussi ses enfants.</p><p>Elle est assise près d'une fenêtre trouée d'une balle, surplombant le camp de réfugiés surpeuplé de Jénine, celle-là même où se tenait son mari Mohammed, 30 ans, quand il a été abattu début novembre durant un raid des forces israéliennes.</p><p>"Mon mari a été tué sans raison, touché par une balle", raconte-t-elle à l'AFP, ajoutant ne plus manger depuis."Désormais, ce qui nous inquiète n'est plus ce qui s'est passé mais ce qui va se passer", dit-elle, les soldats israéliens "visent délibérément les jeunes hommes car ils sont l'âme de notre société".</p><p>Le couple avait déjà trois enfants, avant celui à naître."Evidemment, en tant que mère je m'inquiète pour leur sécurité", explique la veuve de 24 ans, "désormais je suis leur mère et leur père".</p><p>Des centaines de Palestiniens - combattants, passants, enfants - ont péri cette année durant des raids israéliens, dont des dizaines à Jénine, considérée depuis longtemps comme un foyer de la "résistance" palestinienne.</p><p>Dans la foulée de l'attaque sans précédent menée le 7 octobre en Israël depuis la bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas, suivie de représailles israéliennes, la violence a flambé en Cisjordanie, fief du mouvement Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, occupée par Israël.</p><p>Les Sabbagh sont l'une des nombreuses familles ayant perdu des leurs."Ce n'est pas une vie: les martyrs ont de la chance car ce sont les vivants qui sont véritablement morts", constate Imane Sabbagh, mère de Mohammed, assurant que son fils n'avait "rien à voir" avec la "résistance".</p><p></p><p>- "Les enfants hurlent" -</p><p></p><p>Le camp de Jénine fut au début des années 2000 l'un des coeurs de la deuxième Intifada, le "soulèvement" contre l'occupant israélien.</p><p>En 2002, l'armée israélienne l'a assiégé plus d'un mois.Dans les affrontements, 52 Palestiniens et 23 soldats israéliens furent tués et des centaines de maisons rasées.</p><p>Des photos de jeunes Palestiniens victimes des forces israéliennes tapissent les murs du camp, criblés d'impacts.</p><p>Les enfants Sabbagh jouent, sans réagir aux rafales lâchées à l'occasion des funérailles d'un jeune de 21 ans, mortellement blessé lors d'un récent raid israélien.</p><p>De nombreux habitants de Jénine confirment à l'AFP les conséquences d'années de violence sur la société, particulièrement sur la santé mentale.</p><p>"La plupart des enfants n'arrivent pas à dormir la nuit et leurs mères restent éveillées aussi, les enfants hurlent dès que les sirènes se déclenchent", explique Majd Abu Salameh, employée d'un centre local pour les femmes.</p><p>"La plupart des +martyrs+ étaient souvent l'unique soutien de famille", souligne-t-elle, "quand vous arpentez le camp, vous ne voyez que des enfants" et "des hommes âgés".</p><p></p><p>- Lit vide -</p><p></p><p>Israël occupe la Cisjordanie depuis 56 ans et le processus de paix israélo-palestinien est moribond depuis des années.</p><p>Ceux qui prennent les armes contre les forces israéliennes sont parfois juste adolescents, comme Yamen Jarar, 16 ans, tué le 3 novembre.Des dizaines de photos du garçon - prénommé en mémoire d'un proche précédemment tué - s'étalent près de son lit vide.</p><p>"Alors que d'autres rêvent de voyager, par exemple, il a toujours souhaité devenir un martyr", explique sa mère Jihan Jarar."Quand quelqu'un est ardemment attaché à sa terre, vous ne pouvez pas le retenir".</p><p>Pendant que l'un des ses frères fixe les photos, les yeux humides, sa mère dit qu'elle ne veut pas d'un "autre martyr" dans sa progéniture.</p><p>Les difficultés économiques - qui rendent quasi-inabordables les frais scolaires ou l'argent de poche - et le chagrin de la famille se répercutent sur les enfants.</p><p>"Quand il n'y a pas d'école et rien pour s'occuper, que peuvent faire les jeunes?", interroge Samiha Zoued, grand-mère de Yamen Jarar.</p><p>Peu après l'entretien de la famille avec l'AFP, les sirènes retentissent à Jénine, avertissant que les forces israéliennes approchent.Le sons des tirs et explosions et le bourdonnement incessant des drones militaires emplissent la nuit.</p><p>Le lendemain, trois hommes sont enterrés.L'armée israélienne, elle, assure avoir fait cinq morts.</p><p>Madleen Sabbagh explique à l'AFP qu'elle "aura toujours peur"."On en sait pas ce qui peut arriver à nos enfants".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelles libérations d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens attendues

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Un nouveau groupe d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens devait être libéré mercredi, à quelques heures de l'expiration prévue d'une trêve dans la gu
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Nouvelles libérations d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens attendues

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Un nouveau groupe d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens devait être libéré mercredi, à quelques heures de l'expiration prévue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas et d'une troisième mission du secrétaire d'Etat Antony Blinken dans la région.</p><p>Au 6e jour de la trêve, une source proche du Hamas a annoncé que des otages israéliens retenus depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza avaient été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Il n'a pas précisé leur nombre et Israël n'a pas confirmé ces libérations dans l'immédiat.</p><p>Dix otages israéliens devaient être libérés mercredi en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israël, selon l'accord de trêve négocié par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte.</p><p>Le Hamas a annoncé plus tôt la libération de deux femmes otages russes, mais hors du cadre de l'accord de trêve.Les deux ex-otages sont arrivées en Israël via l'Egypte.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine ont lancé une attaque en Israël, d'une ampleur inédite.Environ 1.200 personnes, en grande majorité des civils ont été tuées et environ 240 enlevées selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve entrée en vigueur le 24 novembre.D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p>L'accord de trêve a par ailleurs permis l'entrée d'un plus grand lot d'aides humanitaires dans le territoire palestinien assiégé, dévasté par sept semaines de bombardements israéliens.Mais les organisations internationales estiment que ces aides ne suffisent pas et appellent à un cessez-le-feu durable face à ce que le chef de l'ONU a décrit comme une "catastrophe humanitaire monumentale" à Gaza.</p><p>Entrée en vigueur le 24 novembre pour initialement quatre jours, la trêve a été prolongée ensuite jusqu'à jeudi 05H00 GMT.</p><p>Une source proche du Hamas a indiqué mercredi que le mouvement islamiste était "d'accord" pour la prolonger "de quatre jours" supplémentaires et de libérer de nouveaux otages israéliens.</p><p>Mais en soirée, une source au sein du Hamas a affirmé que le mouvement palestinien jugeait "insatisfaisantes" les propositions israéliennes pour une prolongation de la trêve.</p><p>Ces derniers jours, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de "libérer tous les otages" aux mains du Hamas mais affirmé qu'il voulait "détruire" le mouvement palestinien, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p></p><p>- "Jours horribles" -</p><p></p><p>L'accord de trêve a déjà permis la libération au total d'au moins 60 otages israéliens, tous des civils, et de 180 détenus palestiniens.En outre, 23 autres otages, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.</p><p>Depuis le 24 novembre, le Hamas a relâché chaque jour une dizaine de femmes et d'enfants, contre la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.</p><p>Mardi, dix otages israéliens et deux Thaïlandais ont été libérés, de même que 30 prisonniers palestiniens.</p><p>Le Hamas a dit détenir la majorité des quelque 240 otages.Les autres sont aux mains d'autres groupes armés palestiniens à Gaza.</p><p>Par ailleurs, l'armée israélienne a dit "vérifier" des informations sur la mort d'un bébé de 10 mois, le plus jeune des otages enlevés le 7 octobre, de sa mère et de son frère de 4 ans.La branche armée du Hamas a affirmé qu'ils avaient été "tués à Gaza dans un bombardement israélien".</p><p>Peu de témoignages directs ont filtré sur les conditions de vie des otages à Gaza.Mais la grand-mère d'Eitan Yahalomi, un enfant de 12 ans libéré lundi, a raconté qu'il avait été détenu à l'isolement pendant 16 jours.</p><p>"Les jours où il a été seul ont été horribles", a déclaré Esther Yaeli au site d'information israélien Walla.</p><p>A Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, Ahmed Salaima, un ex-détenu palestinien de 14 ans, a retrouvé sa famille mardi soir.Il s'agit du plus jeune prisonnier palestinien à avoir été libéré depuis le 24 novembre.</p><p>"Je ne remercierai jamais assez Dieu pour la libération de mon fils", s'est exclamé son père, Nayef Salaima.</p><p></p><p>- "Menace existentielle" -</p><p></p><p>Dans l'objectif de prolonger la trêve, les pays médiateurs redoublent d'efforts Antony Blinken doit avoir des entretiens jeudi en Israël et en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et où siège l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, rival du Hamas.</p><p>"Nous souhaiterions voir la pause (dans les combats) prolongée", a affirmé M. Blinken à Bruxelles.Cette prolongation "signifie plus d'otages qui rentrent chez eux, plus d'aide".</p><p>Depuis le 7 octobre en Israël, les violences ont en outre flambé en Cisjordanie, séparée de la bande de Gaza par le territoire israélien.Mercredi, un enfant de huit ans et un adolescent de 15 ans ont été tués par l'armée israélienne, selon l'Autorité palestinienne. </p><p>Près de 240 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p>"Notre peuple fait face à une menace existentielle", a lancé à l'ONU le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York.</p><p>A la même réunion, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a averti qu'une reprise des combats entre Israël et le Hamas risquerait de provoquer "un désastre qui pourrait engloutir la région".</p><p>Malgré la "lueur d'espoir" apportée par la trêve, les habitants de Gaza vivent "une catastrophe humanitaire monumentale", a dénoncé le patron de l'ONU Antonio Guterres, réclamant un "véritable cessez-le-feu humanitaire".</p><p>Il a aussi réclamé la libération de tous les otages à Gaza "immédiatement et sans condition".</p><p></p><p>- "Ni eau, ni nourriture" -</p><p></p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le petit territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël.</p><p>Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre et plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits.</p><p>Des milliers de Palestiniens, déplacés ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord de la bande de Gaza, la partie du territoire la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>"Nous n'avons ni eau, ni nourriture, ni farine depuis dix jours.La situation est dure, très dure", raconte à l'AFP Achraf Selim, un habitant de Gaza.</p><p>Dans la ville, des gens portant des bidons font la queue près d'une citerne pour s'approvisionner en eau potable.</p><p>"Les gens arrivent ici à pied, de loin, d'environ 10, 20 ou 30 kilomètres, simplement pour obtenir de l'eau potable", raconte à l'AFP Mohammed Matar, propriétaire d'une installation de dessalement.</p><p>Dans la même ville, à l'hôpital al-Nasr, cinq bébés prématurés ont été découverts morts, a affirmé le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas Ashraf al-Qidreh, en accusant les soldats israéliens de les avoir privés de soins en empêchant les médecins de les approcher.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Bienvenue !»: les Palestiniens accueillent dans la joie les prisonniers libérés

Description: <p>Ramallah (Territoires palestiniens) (AFP) - "Vous m'avez tellement manqué": Roba Assi, un immense sourire aux lèvres, tombe dans les bras de ses amies.Après six mois dans une prison israélienne, elle a été libé
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«Bienvenue !»: les Palestiniens accueillent dans la joie les prisonniers libérés

Description: <p>Ramallah (Territoires palestiniens) (AFP) - "Vous m'avez tellement manqué": Roba Assi, un immense sourire aux lèvres, tombe dans les bras de ses amies.Après six mois dans une prison israélienne, elle a été libérée en échange d'otages israéliens détenus à Gaza.</p><p>"Bienvenue, bienvenue !", scande la foule qui porte sur ses épaules cette figure du mouvement étudiant en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 56 ans par Israël.</p><p>Les parents de la jeune femme de 23 ans aux longs cheveux bruns ne la quittent pas des yeux, encore presque incrédules de la revoir en liberté.</p><p>Mardi soir à Ramallah, comme tous les soirs depuis vendredi, dès l'arrivée du bus blanc des prisonniers, c'est l'explosion de joie.</p><p>"Je suis vraiment content, j'ai l'impression d'être dans un film, c'est fou, les prisonniers palestiniens sont arrivés en Palestine", dit à l'AFP Mohammed, jeune homme originaire d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, qui ne souhaite pas donner son nom de famille.</p><p></p><p>- "Peuple" du Hamas -</p><p></p><p>Comme des dizaines d'autres Palestiniens, il est venu suivre le bus qui ramène à Ramallah une poignée de prisonniers libérés par Israël, dans le cadre d'un accord de trêve en vigueur depuis le 24 novembre, contre des otages enlevés lors de l'attaque menée le 7 octobre par le mouvement islamiste Hamas.</p><p>Selon Israël, 1.200 personnes, surtout des civils, ont été tuées lors de cette attaque au cours de laquelle environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza.</p><p>En représailles, Israël a bombardé sans relâche le territoire jusqu'au début de la trêve, prévue jusqu'à jeudi matin mais qui pourrait être prolongée.Près de 15.000 personnes, dont 6.150 moins de 18 ans, ont été tuées dans la bande de Gaza, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Depuis vendredi, chaque jour, le Hamas et d'autres groupes armés à Gaza relâchent une dizaine de femmes et d'enfants et Israël libère trois fois plus de détenus palestiniens, des femmes et des jeunes de moins de 19 ans. </p><p>L'accord de trêve a déjà permis la libération de 60 otages israéliens et de 180 Palestiniens.</p><p>Mohammed filme avec son téléphone quelques jeunes femmes tout juste libérées qui saluent la foule en souriant depuis le bus, faisant un V de la victoire, chantant et dansant.</p><p>Quelques personnes arborent les couleurs de groupes politiques palestiniens: si le mouvement islamiste Hamas est le plus visible, des militants du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche) et du Fatah, du président Mahmoud Abbas, qui dirige des pans de la Cisjordanie, sont également présents.</p><p>"Nous sommes le peuple de Mohammed Deif", l'insaisissable chef de la branche armée du Hamas, cauchemar des Israéliens, ou "bienvenue à nos prisonniers", scande la foule en tapant des mains.</p><p>Pour tous, c'est une "victoire" d'avoir forcé Israël à libérer jusqu'ici 180 prisonniers.Mais, note le Club des prisonniers, une ONG palestinienne, Israël a arrêté quasiment 3.300 Palestiniens depuis le 7 octobre.Ils sont aujourd'hui plus de 7.000 dans les prisons israéliennes.</p><p>A Ramallah, les libérés du jour pensent surtout à retrouver leurs proches.Certains pleurent dans les bras de leurs parents. </p><p></p><p>- Un Palestinien tué -</p><p></p><p>Mais la foule est moins importante que les jours précédents.</p><p>Dans la nuit de lundi à mardi, un Palestinien a été tué au passage du bus des prisonniers à Beitunia, une zone industrielle entre la prison israélienne d'Ofer et Ramallah.</p><p>Comme tous les soirs, des dizaines de jeunes étaient massés pour accueillir les prisonniers, montant des barricades et brûlant ordures ou pneus face aux soldats israéliens.</p><p>Ces derniers, voulant "empêcher toute émeute", selon l'armée israélienne, ont "ouvert le feu".L'armée accuse aussi les jeunes Palestiniens d'avoir "lancé des bombes artisanales et des cocktails Molotov".</p><p>Mardi soir, il y avait de nouveau feux et barricades à Beitunia.</p><p>Quelques jeunes, dont deux le front ceint de bandeaux de la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, ont jeté des pierres en direction de soldats israéliens entrés dans la petite ville.</p><p>Installées sur une colline surplombant la prison d'Ofer, des dizaines de personnes attendaient, certains se réchauffant près de feux improvisés.</p><p>D'autres tournaient en voiture ou à moto, observant tour à tour Israéliens et Palestiniens.</p><p>Au-dessus de leurs têtes, un drone israélien vole, les suivant dans un curieux jeu du chat et de la souris.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la veille de la COP28, son président émirati empêtré dans des accusations de conflits d'intérêts

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, s'est défendu mercredi d'avoir voulu user de sa position de président de la conférence de l'ONU sur le climat pour promouvoir des projets pétroli
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A la veille de la COP28, son président émirati empêtré dans des accusations de conflits d'intérêts

Description: <p>Dubaï (AFP) - Le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, s'est défendu mercredi d'avoir voulu user de sa position de président de la conférence de l'ONU sur le climat pour promouvoir des projets pétroliers et énergétiques des Emirats dans plusieurs pays, comme des documents révélés cette semaine l'ont évoqué.</p><p>Critiqué depuis des mois par des ONG et des parlementaires occidentaux pour sa double casquette de patron de la COP28 et de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, Sultan Al Jaber défend une ligne qu'il qualifie de réaliste, se voulant un pont entre le Golfe et les pays qui réclament la sortie rapide du pétrole.</p><p>Mais les nombreux documents révélés lundi par le Centre for Climate Reporting et la BBC confortent ses détracteurs.Ils ont été transmis par un "lanceur d'alerte" et montrent que des briefings préparés pour Sultan Al Jaber avant des réunions avec des représentants de gouvernements étrangers contenaient systématiquement des points clés sur les deux sociétés qu'il dirige, Adnoc et la société d'énergies renouvelables Masdar.</p><p>Ces briefings ont concerné des réunions avec près de 30 pays, selon ces documents.Ils récapitulaient la présence d'Adnoc et de Masdar dans différents pays et énuméraient à chaque fois leur potentiel commercial pour le pays concerné (projet de fourniture par Adnoc de diesel et de kérosène au Kenya ou projet pétrochimique d'Adnoc au Brésil).</p><p>"Ces allégations sont fausses, incorrectes, inexactes", a déclaré Sultan Al Jaber à Dubaï, interrogé par des journalistes lors d'un événement sur le site de la COP28 à la veille de son ouverture.</p><p>"Je vous pose une question: pensez-vous que les Emirats arabes unis ou moi-même ayons besoin de la COP ou de la présidence de la COP pour établir des accords ou des relations commerciales?", a-t-il poursuivi.</p><p>"Je n'ai jamais, jamais vu ces éléments de langage, je ne les ai jamais utilisés", a-t-il affirmé."Parfois on me dit que je dois parler avec les Etats et les compagnies pétrolières et gazières pour faire pression sur eux, et parfois on me dit que je ne peux pas le faire", a-t-il ajouté, dans sa première prise de parole publique sur le sujet.</p><p></p><p>- Tempête à la COP -</p><p></p><p>Le mélange flagrant des genres dans les documents, dont l'authenticité n'est pas contestée par la présidence de la COP28, a ruiné l'image que tentait de construire Sultan Al Jaber: celle d'un homme qui ne serait pas le lobbyiste en chef des énergies fossiles.</p><p>Pendant deux semaines, les négociateurs de près de 200 pays s'affronteront en public et en privé à Dubaï sur la mention du pétrole et gaz dans une décision officielle, ce qu'aucune COP n'a réussi à faire à ce jour, le rôle du président étant de guider les négociations vers un accord.</p><p>Sultan Al Jaber a été pris "la main dans le sac", a tonné l'ancienne cheffe de l'ONU Climat, Christiana Figueres, comparant sur X les révélations au scandale du diesel ayant touché Volkswagen en 2015.</p><p>Des sénateurs américains qui dénoncent depuis des mois l'influence des lobbys dans les COP, menés par Sheldon Whitehouse, ont estimé que ces informations "explosives sur des affaires secrètes pour augmenter la production de pétrole et de gaz, et les émissions générées par les énergies fossiles, (remettaient) en cause l'intégrité de l'ensemble de la conférence".</p><p>Le climatologue américain Michael Mann a appelé à la démission immédiate de Sultan Al Jaber ou à un boycott de la COP28.</p><p>Des ONG très impliquées dans le processus des COP, et qui en espèrent des décisions historiques sur l'aide financière aux pays vulnérables après des mois de travail, ne vont pas jusque-là. </p><p>Le Climate Action Network, représentant des centaines d'ONG, s'est pour l'instant contenté de rappeler la "profonde responsabilité" des pays organisateurs de COP et leur obligation d'"intégrité, non entachée de partialité ou d'avantage national ou personnel", par la voix de sa directrice, Tasneem Essop.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Hong Kong: le plus grand procès de militants pro-démocratie dans la dernière ligne droite

Description: <p>Hong Kong (AFP) - Le plus grand procès de militants pro-démocratie à Hong Kong, qui doit juger une cinquantaine d'accusés, est entré dans sa dernière ligne droite mercredi avec l'ouverture des derniers débats, plus
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Hong Kong: le plus grand procès de militants pro-démocratie dans la dernière ligne droite

Description: <p>Hong Kong (AFP) - Le plus grand procès de militants pro-démocratie à Hong Kong, qui doit juger une cinquantaine d'accusés, est entré dans sa dernière ligne droite mercredi avec l'ouverture des derniers débats, plus de 1.000 jours après le début de l'affaire.</p><p>Les 47 accusés sont poursuivis pour avoir enfreint la drastique loi hongkongaise sur la sécurité nationale et sont passibles de peines de prison à perpétuité.</p><p>Cette affaire est devenue, pour les opposants à la reprise en main du territoire par Pékin, le symbole de la criminalisation de la dissidence à Hong Kong.</p><p>C'est aussi le plus grand procès de militants pro-démocratie à Hong Kong depuis la rétrocession du territoire à la Chine en 1997.</p><p>Sur le banc des accusés figurent notamment le militant pro-démocratie Joshua Wong, le professeur de droit Benny Tai ainsi que deux anciens députés, Claudia Mo et Au Nok-hin.Les 47 accusés représentent un large éventail de l'opposition hongkongaise.</p><p>Tous encourent la prison à vie s'ils sont reconnus coupables de "complot en vue de renverser le pouvoir de l'Etat" pour avoir organisé en juillet 2020 une élection primaire officieuse destinée à sélectionner des candidats de l'opposition en vue des législatives.</p><p>Une militante de longue date, surnommée "Grandma Wong", a manifesté mercredi devant le tribunal avec le drapeau britannique en main et une pancarte: "Libérez les 47, libérez les tous". </p><p>"J'espère qu'ils pourront être libérés immédiatement", a-t-elle déclaré à l'AFP.Ils voulaient "un véritable suffrage universel, il n'y avait pas d'autre motif, il ne s'agissait pas de prendre le pouvoir". </p><p>Selon les procureurs, les accusés cherchaient à obtenir une majorité au sein de l'Assemblée partiellement élue de la ville pour menacer de bloquer le vote du budget si le gouvernement refusait de répondre aux "cinq demandes" des manifestants pro-démocratie de 2019.</p><p>Les revendications incluaient une enquête indépendante sur les brutalités policières présumées contre les manifestants et le suffrage universel pour les élections locales.</p><p>Les militants comptaient, selon l'accusation, forcer potentiellement à la démission la dirigeante pro-Pékin de Hong Kong alors en place, Carrie Lam.</p><p>La mini-constitution de Hong Kong, rédigée lors de la rétrocession de la ville du Royaume-Uni à la Chine en 1997, permet au chef exécutif de dissoudre l'Assemblée si le budget fait l'objet d'un veto.</p><p>En revanche, si les députés nouvellement élus opposent de nouveau leur veto au budget, le chef exécutif de la ville doit alors démissionner. </p><p></p><p>- "Complot" -</p><p></p><p>Les 47 accusés ont été conjointement inculpés en mars 2021.La plupart se sont vu refuser une libération sous caution et 31 ont plaidé coupable.</p><p>Le procès s'est tenu sans jury, à la demande du ministre de la Justice de Hong Kong qui a invoqué "l'implication d'éléments étrangers" pour ne pas appliquer la tradition du procès par jury de la "common law", système judiciaire hérité des Britanniques.</p><p>Trois juges choisis par le gouvernement ont été désignés.</p><p>Le principal procureur, Jonathan Man, a soutenu mercredi que les militants devraient être condamnés même en l'absence de violences.</p><p>"Nous parlons d'un complot visant à amener les députés à opposer leur veto au budget sans discernement", a-t-il déclaré, soulignant que la loi sur la sécurité nationale devait être interprétée strictement.</p><p>En octobre, un groupe d'experts des droits humains des Nations unies a exprimé des inquiétudes sur le procès.</p><p>"Nous sommes très préoccupés par le recours à des procès de masse dans des affaires concernant la loi de sécurité nationale", et par de potentiels manquements au respect de la procédure et au droit à un procès équitable, ont-ils déclaré.</p><p>Les avocats et le parquet devraient présenter leurs derniers arguments pendant dix jours avant que la cour ne se retire et prononce son verdict.</p><p>su-dh-rr-lgo/sba</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Hamas prêt à prolonger la trêve à Gaza et libérer plus d'otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas s'est dit prêt mercredi à prolonger de quatre jours la trêve dans la bande de Gaza et libérer de nouveaux otages, pendant que les médiateurs internationaux multipli
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Le Hamas prêt à prolonger la trêve à Gaza et libérer plus d'otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas s'est dit prêt mercredi à prolonger de quatre jours la trêve dans la bande de Gaza et libérer de nouveaux otages, pendant que les médiateurs internationaux multiplient les efforts pour obtenir un arrêt durable des combats entre le mouvement islamiste palestinien et Israël.</p><p>Un nouvel échange d'otages détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël est attendu mercredi, au sixième jour de cette trêve qui a permis l'entrée massive d'aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé, dévasté par sept semaines de bombardements israéliens.</p><p>La trêve a déjà été prolongée de deux jours, jusqu'à jeudi 05H00 GMT.Une source proche du Hamas a indiqué mercredi à l'AFP que le mouvement islamiste était "d'accord" pour la prolonger "de quatre jours" supplémentaires.</p><p>"Le Hamas est en mesure de libérer des prisonniers israéliens qu'il retient avec d'autres mouvements de la résistance et d'autres parties durant cette période, dans le cadre de l'accord actuel et aux mêmes conditions", a affirmé cette source.</p><p>Chaque jour depuis le 24 novembre, le Hamas relâche une dizaine de femmes et d'enfants enlevés lors de son attaque sanglante du 7 octobre en Israël, contre la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.</p><p>Dix Israéliennes et deux Thaïlandais, ainsi que 30 prisonniers palestiniens, ont ainsi été libérés mardi soir.</p><p>Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi avoir reçu la liste des otages devant être libérés dans la journée.</p><p>L'accord de trêve, négocié principalement par le Qatar avec l'appui de l'Egypte et des Etats-Unis, a déjà permis la libération de 60 otages israéliens et de 180 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes. </p><p>Vingt-et-un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.</p><p>Les autorités israéliennes ont estimé à environ 240 le nombre de personnes enlevées le 7 octobre, lors de l'attaque sans précédent lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza, qui a coûté la vie à quelque 1.200 personnes en Israël, en grande majorité des civils.</p><p></p><p>- Seize jours à l'isolement -</p><p></p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p>Peu de témoignages directs ont filtré sur les conditions de vie des otages à Gaza.Mais la grand-mère d'Eitan Yahalomi, un enfant de 12 ans libéré lundi, a raconté qu'il avait été détenu à l'isolement pendant 16 jours.</p><p>"Les jours où il a été seul ont été horribles", a déclaré Esther Yaeli au site d'information israélien Walla."Maintenant, Eitan semble très renfermé."</p><p>Benjamin Netanyahu a de nouveau promis mardi de "libérer tous les otages" du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>"L'armée israélienne est prête à reprendre les combats.Nous profitons des jours de pause pour (...) renforcer notre préparation", a affirmé le chef d'état-major israélien, Herzi Halevi.</p><p>Du côté palestinien, des scènes de joie ont accueilli en Cisjordanie occupée les prisonniers libérés par Israël.</p><p>A Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, Ahmed Salaima, un ex-détenu palestinien de 14 ans, a retrouvé sa famille mardi soir, selon des images de l'AFP.Il s'agit du plus jeune prisonnier palestinien à avoir été libéré depuis le début de la trêve.</p><p>"Je ne remercierai jamais assez Dieu pour la libération de mon fils", s'est exclamé son père, Nayef Salaima, qui a expliqué avoir "perdu tout contact" avec lui lorsque la guerre a commencé.</p><p></p><p>- Les médiateurs s'activent -</p><p></p><p>En coulisses, les médiateurs s'activent pour prolonger la trêve au-delà de jeudi.Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu de nouveau en Israël et en Cisjordanie jeudi.</p><p>"Notre objectif principal à l'heure actuelle, et notre espoir, est de parvenir à une trêve durable qui mènera à de nouvelles négociations et, finalement, à la fin de la guerre", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al Ansari.</p><p>"Cependant, nous travaillons avec ce que nous avons.Et ce que nous avons, c'est qu'on peut prolonger (la trêve) d'un jour à chaque fois que le Hamas est en mesure de garantir la libération d'au moins dix otages", a-t-il expliqué.</p><p>Les chefs des services de renseignement américain et israélien se sont retrouvés mardi à Doha pour discuter avec le Premier ministre du Qatar de la "prochaine phase" d'un accord potentiel entre le Hamas et Israël, selon une source informée de la visite.</p><p>"Nous soutenons la prolongation de cette pause et des pauses futures, si nécessaire, afin de permettre l'augmentation de l'aide et de faciliter la libération de tous les otages", ont déclaré pour leur part les chefs de la diplomatie du G7.</p><p>Malgré l'arrivée depuis le 24 novembre, via l'Egypte, de centaines de camions d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, la situation y reste "catastrophique", a jugé le Programme alimentaire mondial (PAM), estimant qu'"il existe un risque de famine".</p><p></p><p>- Maladies contagieuses -</p><p></p><p>"Nous n'avons ni eau, ni nourriture, ni farine depuis dix jours.La situation est dure, très dure", raconte à l'AFP Achraf Selim, un habitant de Gaza.</p><p>L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dit avoir constaté une "augmentation massive" de certaines maladies contagieuses, notamment 45 fois plus de cas de diarrhée chez les jeunes enfants qu'habituellement, alors même que la plupart des hôpitaux de la bande de Gaza sont à l'arrêt. </p><p>Selon un responsable de la Maison Blanche, la quantité d'aide humanitaire arrivée par la route totalise désormais 2.000 camions de nourriture, de carburant, de médicaments et de matériel nécessaire au fonctionnement des infrastructures de dessalinisation de l'eau de mer.</p><p>"Nous avons atteint en un peu plus de quatre semaines une cadence soutenue de 240 camions par jour", a dit ce responsable."Nous avons fait savoir très clairement que lorsque cette phase de libération des otages sera terminée, la cadence actuelle, ou idéalement des cadences supérieures, doit être maintenue", a-t-il ajouté.</p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le petit territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël et subit de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments, de carburant et d'électricité.</p><p>Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre et plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits.</p><p>Des milliers de Palestiniens, déplacés dans le sud de la bande de Gaza, ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, la région la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>"J'essaie de retrouver des souvenirs de ma maison", raconte un Palestinien d'al-Zahra, au sud de la ville de Gaza, en montrant les montagnes de décombres, là où se trouvait sa maison, détruite par des frappes israéliennes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Procès de Jimmy Lai: un «test» pour les libertés à Hong Kong, selon son fils

Description: <p>Taipei (AFP) - Le procès de Jimmy Lai, magnat hongkongais de la presse emprisonné depuis décembre 2020, servira de "test décisif" pour connaître la vision de Pékin en matière de libertés à Hong Kong, a déclaré s
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Procès de Jimmy Lai: un «test» pour les libertés à Hong Kong, selon son fils

Description: <p>Taipei (AFP) - Le procès de Jimmy Lai, magnat hongkongais de la presse emprisonné depuis décembre 2020, servira de "test décisif" pour connaître la vision de Pékin en matière de libertés à Hong Kong, a déclaré son fils à l'AFP.</p><p>Jimmy Lai, qui aura 76 ans en décembre et est citoyen britannique, est le fondateur de l'Apple Daily, journal critique du pouvoir chinois, qui a été contraint de fermer en 2021.Il est accusé de "collusion avec les forces étrangères".</p><p>Son procès, prévu initialement un an plus tôt, débutera le 18 décembre après avoir été reporté à deux reprises.Les autorités ont également empêché M. Lai d'être représenté par Tim Owen, un éminent avocat britannique.</p><p>Pour son fils, Sébastien Lai, les reports et obstacles juridiques auxquels son père a été confronté sont la preuve qu'il fera face à un "tribunal fantoche", a-t-il déclaré à l'AFP lundi à Taipei.</p><p>"L'affaire de mon père (...) est une opportunité pour Hong Kong de montrer si les autorités se plient à l'Etat de droit et si elles appliquent toutes les valeurs qu'elles prétendent respecter", poursuit Sébastien Lai, âgé de 29 ans. </p><p>Le monde "devrait prêter attention au cas de mon père, au cas de Hong Kong", plaide-t-il.</p><p>"Hong Kong a toujours été un test décisif pour savoir comment la Chine voit le monde et comment les autorités chinoises considèrent les libertés dont nous jouissons dans le monde libre", selon Sébastien Lai.</p><p>Les autorités hongkongaises ont accusé en mars le fils Lai "d"ingérence étrangère" pour avoir porté le cas de son père devant les Nations unies. </p><p>"C'est un homme qui a décidé de sacrifier tout ce qu'il a pour ses idéaux de liberté", poursuit le fils."A travers la manière dont le gouvernement de Hong Kong traite mon père, se lit la façon dont ce gouvernement tout entier considère ces libertés". </p><p>Le milliardaire Jimmy Lai a déjà été condamné à plus de sept ans de prison pour fraude et rassemblements non autorisés. </p><p></p><p>- "Traître" - </p><p></p><p>S'il est reconnu coupable à l'issue de ce nouveau procès, M. Lai risque la prison à vie en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin à la mi-2020, qui a criminalisé la majeure partie de la dissidence après les vastes manifestations pro-démocratie de 2019.</p><p>Des députés, des opposants et des militants pro-démocratie ont été condamnés à des peines de prison ou se sont exilés à l'étranger depuis l'adoption de cette loi.</p><p>"Je pense qu'il aurait le coeur brisé" de voir Hong Kong aujourd'hui, confie Sébastien Lai."Mais papa regarde toujours vers l'avant".</p><p>Né dans la province chinoise du Guangdong, Jimmy Lai et sa famille fortunée ont tout perdu à l'arrivée des communistes au pouvoir en 1949.</p><p>A l'âge de 12 ans, il débarque clandestinement à Hong Kong.Après avoir trimé dans des ateliers, il fonde l'empire de l'habillement Giordano puis, en 1995, le quotidien hongkongais critique du pouvoir, Apple Daily, qui soutient ouvertement le mouvement pro-démocratie lors des manifestations de 2019.</p><p>M. Lai devient alors l'ennemi public numéro un pour Pékin dont les médias officiels le qualifient régulièrement de "traître" et de "mafieux".</p><p>Six collaborateurs d'Apple Daily ont été placés en détention provisoire et ont tous plaidé coupable de "collusion".Eux aussi risquent la prison à vie. </p><p></p><p>- "Plus vieux prisonnier politique" -</p><p></p><p>Jimmy Lai est aujourd'hui "le plus vieux prisonnier politique de Hong Kong", dit son fils, regrettant que la Grande-Bretagne n'ait toujours pas officiellement demandé sa libération.</p><p>"Il est très important que (les autorités britanniques) le fassent car mon père est un citoyen britannique (...) Il s'est battu pour faire respecter la promesse que le Royaume-Uni et la Chine ont faite aux citoyens de Hong Kong lors de la rétrocession", dit-il. </p><p>"(Mon père) nous a toujours laissé faire ce que nous voulions faire", poursuit Sébastien Lai, montrant une vieille photo de Jimmy Lai le regardant enfant. </p><p>"Je dois être optimiste" pour le procès à venir, assure-t-il."C'est un combat de longue haleine, mais ce n'est pas un combat qui me fait reculer".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Excentriques ou extrémistes? Les énigmatiques «Citoyens du Reich»

Description: <p>Wittenberg (Allemagne) (AFP) - Dans la banlieue de la ville allemande de Wittenberg, dans l'est du pays, un portail de tôle ondulée peint de feuilles vertes accueille les visiteurs du "Königreich Deutschland", le R
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Excentriques ou extrémistes? Les énigmatiques «Citoyens du Reich»

Description: <p>Wittenberg (Allemagne) (AFP) - Dans la banlieue de la ville allemande de Wittenberg, dans l'est du pays, un portail de tôle ondulée peint de feuilles vertes accueille les visiteurs du "Königreich Deutschland", le Royaume d'Allemagne.</p><p>Ceux qui le franchissent pour rejoindre un groupe de bâtiments banals de l'autre côté font leur entrée dans "un autre pays", avec son propre drapeau, ses propres lois, sa propre monnaie et ses propres cartes d'identité.</p><p>"Le Royaume d'Allemagne" a été fondé en 2012 par Peter Fitzek, un ancien professeur de karaté, qui s'est autoproclamé roi au cours d'une cérémonie de couronnement où ne manquaient ni la couronne, ni le sceptre.</p><p>Le souverain Peter, et ses sujets, appartiennent au mouvement appelé les "Citoyens du Reich" ("Reichsbürger"), une mouvance hétéroclite d'extrémistes de droite et de complotistes née dans les années 1980.Ils ont en commun de rejeter la légitimité de la République fédérale d'Allemagne.</p><p>Longtemps vus comme des originaux plutôt inoffensifs, ils se sont radicalisés au fil des années et inquiètent de plus en plus les autorités.</p><p>M. Fitzek, 58 ans, s'était présenté aux élections pour devenir maire et entrer au parlement national, le Bundestag, mais sans succès.</p><p>Alors il a décidé de fonder son propre Etat, afin de contrer la "manipulation de masse" sévissant à ses yeux dans la société allemande.Ses terres se sont depuis étendues à plusieurs sites à travers l'Allemagne et compte plus de 5.000 citoyens autoproclamés. </p><p>Il s'agit généralement de personnes ayant un "esprit pionnier" qui "veulent apporter un changement positif dans ce monde", déclare M. Fitzek lors d'une rencontre avec l'AFP.</p><p>"Nous sommes ouverts à tous ceux qui ont le cœur à la bonne place", dit-il, assis sur un canapé couleur saumon dans le coin d'un bureau terne.</p><p></p><p>- Tabac, alcool et viande bannis -</p><p></p><p>A Wittenberg, berceau de son royaume, se trouvent plusieurs bâtiments administratifs, un atelier de menuiserie, une boutique de souvenirs et une cantine qui ne sert que des plats végétaliens.</p><p>Le site rassemble une communauté d'une trentaine de personnes.Elles ne fument pas, ne boivent pas d'alcool.Aucune n'est vaccinée contre le Covid-19.Le royaume possède son propre système d'assurance maladie.</p><p>Venus de la région de Munich, Laina, 47 ans, et Roland, 50 ans, qui n'ont pas voulu révéler leurs noms de famille, s'y sont installés il y a un an avec leurs trois enfants âgés de 6, 9 et 12 ans.</p><p>"Nous étions déjà assez mécontents de notre situation", explique Roland, autrefois cadre dans une chaîne de téléachat, sans plus de détails."Et puis la pandémie est arrivée, avec toutes les mesures restrictives, et nous avons ressenti un réel malaise."</p><p>Pour Laina, graphiste, il s'agissait surtout de trouver un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.</p><p>"Pendant mes grossesses, j'ai vraiment réalisé ce qui était important pour moi, ce dont j'avais réellement besoin", dit-elle.</p><p>Leurs enfants ne vont pas à l'école, ce qui est illégal.Ils apprendront à leur rythme, sans "être enfermé quelque part où on leur dit: vous devez apprendre ça maintenant", estime leur mère.</p><p></p><p>- "Déstabiliser" l'Etat -</p><p></p><p>Selon le renseignement intérieur allemand, le mouvement des Citoyens du Reich comptait environ 23.000 membres en 2022, contre 21.000 en 2021. </p><p>Le nombre de ceux considérés comme potentiellement violents a aussi augmenté, passant de 2.100 à 2.300.</p><p>Les forces de l'ordre ont multiplié les raids ces dernières années contre des groupuscules de cette mouvance qui voulaient s'en prendre aux institutions démocratiques.</p><p>Dernière action en date: des perquisitions le 23 novembre dans huit régions contre des membres soupçonnés d'avoir cherché à "déstabiliser" l'Etat via les réseaux sociaux.</p><p>En décembre 2022, les autorités avaient démantelé un groupuscule armé qui s'était fixé l'objectif de renverser les institutions démocratiques du pays. </p><p>Parmi eux figuraient un prince, Henri XIII, d'anciens soldats d'élite et une ex-députée d'extrême droite.</p><p>Un autre groupe a fait les gros titres pour avoir planifié l'enlèvement du ministre de la Santé, Karl Lauterbach, afin de protester contre les restrictions mises en place au moment de la pandémie.</p><p>M. Fitzek lui-même a connu plusieurs démêlés avec la justice, notamment une peine de prison pour des transactions d'assurance illégales.</p><p>Plus récemment, il a été condamné à une peine de huit mois de prison pour agression, mais a fait appel et reste donc libre jusqu'à la décision finale.</p><p></p><p>- "Réel danger" -</p><p></p><p>Selon Jochen Hollmann, chef de l'agence de renseignement intérieur de l'Etat de Saxe-Anhalt, les Citoyens du Reich représentent un "réel danger".</p><p>Certains ont déjà recouru à la violence et avec l'expansion du mouvement, "il y a toujours un risque que (...) d'autres se sentent appelés à agir contre l'ordre public", déclare-t-il à l'AFP.</p><p>Beaucoup d'Allemands s'inquiètent de la montée en puissance du mouvement.</p><p>Dans le village de Halsbrücke, près de Dresde, des habitants ont formé une association pour s'opposer au projet de construction d'une ferme biologique par le "royaume" de M. Fitzek, en obtenant des autorités qu'elles imposent un droit de refus.</p><p>"Tout cela semble assez inoffensif à première vue", déclare Jana Pinka, 60 ans, ingénieure et conseillère municipale. </p><p>Mais "nous voyons à la fois ce rejet de l'Etat, y compris des frontières de l'Allemagne, et le fait que les gens cherchent à se rapprocher des groupes populistes de droite.Cela nous effraie un peu", dit-elle.</p><p></p><p>- "Marginalisés" -</p><p></p><p>Selon M. Hollmann, seuls 8% des Citoyens du Reich de Saxe-Anhalt sont stricto sensu classés dans le camp de l'extrême droite.</p><p>Ils ont en commun d'être issus de milieux socialement défavorisés, en particulier dans l'ancienne Allemagne de l'Est communiste.</p><p>"Beaucoup de gens (ici) se sentent marginalisés et c'est bien sûr toujours un terreau fertile pour les partis ou les structures extrémistes", estime Mme Pinka.</p><p>"Les gens recherchent un leader fort, ce dont nous avons malheureusement déjà fait l'expérience en Allemagne", met-elle en garde.</p><p>A Wittenberg, Peter Fitzek montre avec fierté aux visiteurs les systèmes de chauffage respectueux de l'environnement dans les bâtiments de son royaume ou la presse à pièces pour fabriquer, dit-il, ses "nouveaux marks allemands".</p><p>"De plus en plus de gens se rendent compte qu'il est beaucoup plus agréable de vivre ici", assure-t-il.</p><p>Il rêve que son projet prenne une telle ampleur que "l'ancien ordre (...) se dissolve tout simplement de manière pacifique".</p><p>"Et nous ne regretterions pas du tout cette perte, car nous aurions un ordre bien meilleur", dit-il avec un sourire déterminé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve Israël-Hamas entre dans son 6e jour, les médiateurs tentent de la prolonger encore

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le Hamas entre mercredi dans son sixième jour avec un nouvel échange attendu d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, au moment où
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La trêve Israël-Hamas entre dans son 6e jour, les médiateurs tentent de la prolonger encore

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le Hamas entre mercredi dans son sixième jour avec un nouvel échange attendu d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, au moment où les médiateurs internationaux multiplient les efforts pour obtenir un cessez-le-feu plus durable.</p><p>"Lueur d'espoir et d'humanité au milieu des ténèbres de la guerre", selon le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, la prolongation de la trêve pour 48 heures, jusqu'à 05H00 GMT jeudi, doit permettre la libération de 20 otages du Hamas et de 60 prisonniers palestiniens supplémentaires, a indiqué le Qatar, principal médiateur dans les négociations.</p><p>Chaque jour depuis vendredi, le Hamas relâche une dizaine de femmes et d'enfants enlevés lors de son attaque sanglante du 7 octobre en Israël, contre la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.Douze otages (dix Israéliennes et deux Thaïlandais) et trente prisonniers palestiniens ont ainsi encore été libérés mardi soir.</p><p>L'accord de trêve, négocié avec l'appui également de l'Egypte et des Etats-Unis, a déjà permis la libération de 60 otages israéliens et de 180 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes. </p><p>Vingt-et-un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.</p><p>Les autorités israéliennes ont estimé à environ 240 le nombre de personnes enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien qui a coûté la vie à quelque 1.200 personnes en Israël, en grande majorité des civils.</p><p></p><p>- Seize jours à l'isolement -</p><p></p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, qui a lancé son attaque depuis la bande de Gaza, assiégeant et bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre.</p><p>D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p>Peu de témoignages directs ont jusqu'à présent filtré sur les conditions de vie des otages à Gaza.Mais la grand-mère d'Eitan Yahalomi, un enfant de 12 ans libéré lundi, a raconté que le garçon avait été détenu à l'isolement pendant 16 jours.</p><p>"Les jours où il a été seul ont été horribles", a déclaré Esther Yaeli au site d'information israélien Walla."Maintenant, Eitan semble très renfermé."</p><p>M. Netanyahu a de nouveau promis mardi de "libérer tous les otages" du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>"L'armée israélienne est prête à reprendre les combats.Nous profitons des jours de pause pour (...) renforcer notre préparation", a affirmé le chef d'état-major israélien, Herzi Halevi.</p><p>Du côté palestinien, des scènes de joie ont accueilli en Cisjordanie les prisonniers libérés par Israël.</p><p>A Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, Ahmed Salaima, ex-détenu palestinien de 14 ans, a retrouvé sa famille mardi soir, selon des images de l'AFP.Il s'agit du plus jeune prisonnier palestinien à avoir été libéré depuis l'entrée en vigueur de la trêve.</p><p>"Je ne remercierai jamais assez Dieu pour la libération de mon fils", s'est exclamé son père, Nayef Salaima, qui a expliqué avoir "perdu tout contact" avec lui lorsque la guerre a commencé.</p><p></p><p>- Les médiateurs s'activent -</p><p></p><p>En coulisses, les médiateurs s'activent pour prolonger la trêve au-delà de jeudi.Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu de nouveau en Israël et en Cisjordanie cette semaine.</p><p>"Notre objectif principal à l'heure actuelle, et notre espoir, est de parvenir à une trêve durable qui mènera à de nouvelles négociations et, finalement, à la fin de la guerre", a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al Ansari.</p><p>"Cependant, nous travaillons avec ce que nous avons.Et ce que nous avons, c'est qu'on peut prolonger (la trêve) d'un jour à chaque fois que le Hamas est en mesure de garantir la libération d'au moins dix otages", a-t-il expliqué.</p><p>Les chefs des services de renseignement américain et israélien se trouvaient mardi à Doha pour discuter avec le Premier ministre du Qatar de la "prochaine phase" d'un accord potentiel entre le Hamas et Israël, selon une source informée de la visite.</p><p>"Nous soutenons la prolongation de cette pause et des pauses futures, si nécessaire, afin de permettre l'augmentation de l'aide et de faciliter la libération de tous les otages", ont déclaré pour leur part les chefs de la diplomatie du G7 dans un communiqué conjoint.</p><p>La prolongation de la trêve à Gaza a permis l'entrée de nouveaux camions d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée sept semaines durant par l'armée israélienne.</p><p>Malgré l'arrivée depuis le 24 novembre de centaines de camions, la situation y reste "catastrophique", a jugé le Programme alimentaire mondial (PAM), estimant qu'"il existe un risque de famine".</p><p></p><p>- Maladies contagieuses -</p><p></p><p>"Nous n'avons ni eau, ni nourriture, ni farine depuis dix jours.La situation est dure, très dure", raconte à l'AFP Achraf Selim, un habitant de Gaza."Nous vivons ici, mais en même temps nous ne sentons pas que nous vivons.Nous n'avons pas d'eau à boire, personne ne nous aide", poursuit-il.</p><p>L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dit avoir constaté une "augmentation massive" de certaines maladies contagieuses, notamment 45 fois plus de cas de diarrhée chez les jeunes enfants qu'habituellement, alors même que la plupart des hôpitaux de la bande de Gaza sont à l'arrêt. </p><p>Selon un responsable de la Maison Blanche, la quantité d'aide humanitaire arrivée par la route dans la bande de Gaza totalise désormais 2.000 camions de nourriture, de carburant, de médicaments et de matériel nécessaire au fonctionnement des infrastructures de dessalinisation de l'eau de mer.</p><p>"Nous avons atteint en un peu plus de quatre semaines une cadence soutenue de 240 camions par jour", a dit ce responsable."Nous avons fait savoir très clairement que lorsque cette phase de libération des otages sera terminée, la cadence actuelle, ou idéalement des cadences supérieures, doit être maintenue", a-t-il ajouté.</p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le petit territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël.En outre, quelque 1,7 de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre.Plus de la moitié des logements de la bande de Gaza ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU.</p><p>Des milliers de Palestiniens, déplacés dans le sud de la bande de Gaza, ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, la région la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>"J'essaie de retrouver des souvenirs de ma maison", raconte un Palestinien d'al-Zahra, en montrant les montagnes de décombres, là où se trouvait sa maison, détruite par des frappes israéliennes.</p><p>"Al-Zahra était la plus belle ville du monde et maintenant elle a disparu", dit Zein Ashour, une jeune femme qui habitait aussi ce quartier aujourd'hui rasé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël-Hamas: nouvelles libérations d'otages et de prisonniers au cinquième jour de trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Un nouveau groupe d'otages retenus à Gaza a été relâché mardi en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israël, après la prolongation pour 48 heure
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Israël-Hamas: nouvelles libérations d'otages et de prisonniers au cinquième jour de trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Un nouveau groupe d'otages retenus à Gaza a été relâché mardi en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israël, après la prolongation pour 48 heures de la trêve entre le Hamas palestinien et l'armée israélienne.</p><p>Plusieurs otages israéliennes, accompagnées par des combattants palestiniens masqués du Hamas et du Jihad islamique, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Rafah, dans le sud du territoire palestinien près de la frontière égyptienne, selon un photographe de l'AFP sur place.</p><p>Les douze otages libérés, dix Israéliennes et deux Thaïlandais selon Israël et le Qatar, vont être "emmenés vers des hôpitaux israéliens où ils retrouveront leurs familles", a indiqué l'armée israélienne, qui a confirmé leur arrivée en Israël via l'Egypte. </p><p>En échange, 30 prisonniers palestiniens, tous des femmes et des jeunes de moins de 19 ans, ont été libérés, a annoncé l'autorité pénitentiaire israélienne.</p><p>Entrée en vigueur le 24 novembre, la trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas a été prolongée jusqu'à 05H00 GMT jeudi.Au total, 20 otages israéliens et 60 prisonniers palestiniens doivent être libérés au cours de cette extension, selon le Qatar, principal médiateur dans les négociations sur le dossier des otages.</p><p>Chaque jour depuis vendredi, le Hamas relâche une dizaine de femmes et d'enfants enlevés lors de son attaque sanglante du 7 octobre en Israël, contre la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.</p><p>L'accord de trêve, négocié avec l'appui également de l'Egypte et des Etats-Unis, a déjà permis la libération de 60 otages israéliens et de 180 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes. </p><p>Vingt-et-un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.</p><p>Les autorités israéliennes ont estimé à environ 240 le nombre de personnes enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien, qui a coûté la vie à 1.200 personnes en Israël, en grande majorité des civils.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, qui a lancé son attaque depuis la bande de Gaza, assiégeant bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre.</p><p>D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p></p><p>- "La résistance est unie" -</p><p></p><p>Au cinquième jour de la trêve, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, reste soumis à une très forte pression de l'opinion publique, traumatisée par l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Mardi à Tel-Aviv, des manifestants ont réclamé en brandissant son portrait la libération d'un nourrisson âgé de 10 mois, Kfir, capturé dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre avec son frère Ariel (4 ans) et ses parents Yarden et Shiri. </p><p>Otage la plus âgée à avoir été enlevée le même jour, Yaffa Adar, 85 ans, a elle quitté mardi, avec son déambulateur et sous une haie d'honneur, l'hôpital israélien où elle avait été transférée après sa sortie de captivité le 24 novembre.</p><p>"Nous allons libérer tous les otages", a lancé mardi M. Netanyahu, promettant à nouveau de "détruire" le Hamas.</p><p>"L'armée israélienne est prête à reprendre les combats.Nous profitons des jours de pause pour (...) renforcer notre préparation", a affirmé le chef d'état-major israélien, Herzi Halevi.</p><p>De leur côté, le Hamas et le Jihad islamique ont voulu montrer leur unité mardi.</p><p>Avant de libérer ensemble les 12 otages mardi soir, les branches armées des deux mouvements, les brigades Ezzedine al-Qassam du Hamas et les brigades al-Quds du Jihad islamique, ont organisé des parades militaires. </p><p>"Nous avons montré que la résistance se tient unie", a affirmé Mossaab al-Barim, porte-parole du Jihad islamique, à l'AFP, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, après la remise des otages.</p><p>"Nous sommes déterminés à poursuivre la lutte", a-t-il ajouté.</p><p>A Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, Ahmed Salaima, ex-détenu palestinien de 14 ans, a retrouvé sa famille mardi soir, selon des images de l'AFP.Il s'agit du plus jeune prisonnier palestinien à avoir été libéré depuis l'entrée en vigueur de la trêve.</p><p>Au même moment à Beitunia, en Cisjordanie occupée, d'autres prisonniers libérés ont été accueillis dans la liesse, accueillis par une foule agitant des drapeaux du Hamas et d'autres mouvements palestiniens.</p><p>"Je suis très heureux, j'ai l'impression  d'être dans un film.Les prisonniers sont arrivés, Dieu est grand", s'est réjoui Mohammed, un adolescent de 17 ans.</p><p></p><p>- Discussions pour prolonger la trêve - </p><p></p><p>En coulisses, les médiateurs s'activent pour prolonger la trêve au-delà de jeudi et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu de nouveau en Israël et en Cisjordanie cette semaine.</p><p>Les chefs des services de renseignement américain et israélien se trouvent eux à Doha.</p><p>La prolongation de la trêve à Gaza a par ailleurs permis l'entrée de nouveaux camions d'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et bombardé sept semaines durant par l'armée israélienne. </p><p>Malgré l'arrivée depuis le 24 novembre de centaines de camions dans le petit territoire, la situation reste "catastrophique", a jugé le Programme alimentaire mondial (PAM), estimant qu'"il existe un risque de famine" à Gaza.</p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël, et subit depuis de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.</p><p>En outre, quelque 1,7 des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre, fuyant le nord du territoire vers le sud.</p><p></p><p>- "Elle a disparu" -</p><p></p><p>Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza, selon l'ONU.</p><p>Des milliers de Palestiniens, déplacés dans le sud de la bande de Gaza, ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, la région la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>"J'essaie de retrouver des souvenirs de ma maison", raconte un Palestinien d'al-Zahra, en montrant les montagnes de décombres, là où se trouvait sa maison, détruite par des frappes israéliennes.</p><p>"Al-Zahra était la plus belle ville du monde et maintenant elle a disparu", dit Zein Ashour, une jeune femme qui habitait aussi ce quartier aujourd'hui rasé.</p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 où les tensions sont vives, deux adolescents palestiniens ont été tués par l'armée israélienne lors de heurts, selon l'Autorité palestinienne. </p><p>Depuis le 7 octobre, plus de 230 Palestiniens été tués par des soldats ou colons israéliens en Cisjordanie, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Interpol, 100 ans de traque de criminels et une réputation sulfureuse

Description: <p>Vienne (AFP) - "S'assurer qu'aucun lieu dans le monde n'est un refuge pour les criminels", tout en évitant les notices rouges visant des opposants politiques: voilà la tâche herculéenne d'Interpol q
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Interpol, 100 ans de traque de criminels et une réputation sulfureuse

Description: <p>Vienne (AFP) - "S'assurer qu'aucun lieu dans le monde n'est un refuge pour les criminels", tout en évitant les notices rouges visant des opposants politiques: voilà la tâche herculéenne d'Interpol qui, face aux scandales, a nettement renforcé ses contrôles.</p><p>Plus d'un millier de responsables du monde entier sont réunis cette semaine à Vienne pour l'assemblée générale de l'organisation internationale de coopération policière, née il y a 100 ans dans la capitale autrichienne.</p><p>"Nous sommes passés d'une structure de 20 membres en 1923 à 196 membres aujourd'hui", salue dans un entretien mardi à l'AFP Jürgen Stock, secrétaire général de cette "plateforme d'échanges d'informations" transférée en France après la guerre.</p><p>Sa mission: transmettre au réseau des avis de recherche émis par la justice d'un pays à l'encontre de suspects désignés sous le terme de "Wanted persons" (Personnes recherchées), ces fameuses "notices rouges", dans le but de faciliter leur interpellation. </p><p></p><p>- Contrôles durcis -</p><p></p><p>"Nous aidons à connecter les continents pour identifier et localiser des criminels en cavale", explique l'Allemand de 64 ans. </p><p>Comme l'ancien dirigeant politique serbe de Bosnie Radovan Karadzic, en fuite pendant près de 13 ans avant son arrestation en 2008.Ou encore le tueur en série français Charles Sobhraj, dit "Le Serpent".</p><p>Avec l'aide d'Interpol, l'Italie est aussi parvenue ces dernières années à resserrer son étau sur la 'Ndrangheta, la plus puissante mafia de la péninsule.Comme en février dernier, avec l'arrestation d'un mafieux italien en cavale à Saint-Etienne où il tenait une pizzeria. </p><p>La base de données est impressionnante: 125 millions de fichiers policiers, pour 16 millions de recherches quotidiennes.</p><p>Au-delà de son travail de lutte contre la criminalité, Interpol a lancé en mai une campagne inédite, faisant appel au grand public pour l'identification des corps de 22 femmes retrouvés sur plusieurs décennies en Allemagne, Belgique et aux Pays-Bas. </p><p>L'une d'entre elles, dite "la femme à la fleur tatouée", tuée en 1992, a ainsi pu récemment recouvré son nom, Rita Roberts.</p><p>Mais derrière ces succès, l'organisation lyonnaise est régulièrement accusée d'être instrumentalisée par certains Etats pour traquer leurs dissidents.</p><p>Peu après sa prise de fonctions en 2014, Jürgen Stock prend le problème à bras le corps.Il met en place une équipe d'une quarantaine d'experts, chargés de contrôler les avis de recherches avant leur publication. </p><p>"Nous analysons bien sûr la situation géopolitique dans le monde et vérifions la conformité des notices", assure le secrétaire général, se félicitant d'un "mécanisme robuste".</p><p>"Un petit pourcentage" est rejeté ou annulé: 1.465 en 2022, pour un total de quelque 70.000 valides."Si un dossier a des dimensions politique, militaire ou religieuse, si on a des doutes, Interpol se retire aussitôt, insiste-t-il.</p><p>Il ajoute avoir instauré "une nouvelle politique des réfugiés" pour protéger ceux qui ont reçu ce statut.</p><p></p><p>- "Organisation sous-financée" - </p><p></p><p>Plusieurs Etats sont actuellement sous surveillance de l'organisation, dont la Russie qui ne peut plus transmettre directement de messages aux autres membres depuis l'invasion de l'Ukraine.Désormais ses demandes passent systématiquement par le secrétariat général.Interpol refuse de nommer les autres.</p><p>Pour autant, "il peut y avoir des erreurs, rien que par le fait qu'il n'existe pas de définition communément admise du terrorisme", reconnaît M. Stock.</p><p>Le journaliste Mathieu Martinière, qui a publié en octobre avec Robert Schmidt une enquête fouillée sur Interpol, pointe "le manque de moyens humains d'une organisation sous-financée", avec un budget de 155 millions d'euros l'an dernier.</p><p>"Oui, la situation s'est améliorée mais plus d'une centaine d'innocents passent encore à travers les mailles du filet chaque année et peuvent être extradés puis emprisonnés", dit à l'AFP le co-auteur de "Interpol: l'Enquête" (éditions Harper Collins).</p><p>Autre motif d'inquiétude, l'élection en 2021 à la tête d'Interpol du général émirati Ahmed Nasser al-Raisi, visé en France par une enquête pour complicité de torture.</p><p>Son rôle est essentiellement protocolaire, répond Interpol qui défend son indépendance.</p><p>Le livre de Mathieu Martinière s'attarde aussi sur les heures sombres d'Interpol, quand les nazis prirent son contrôle après l'annexion de l'Autriche, pays natal d'Adolf Hitler.</p><p>Son président, l'Autrichien Ernst Kaltenbrunner, un des principaux responsables du système policier nazi, sera condamné à la pendaison en 1946 par le tribunal de Nuremberg.</p><p>Les noms des chefs nazis de l'organisation étaient jusqu'au printemps 2023 absents du site internet comme pour "blanchir l'histoire", note le journaliste.Un oubli involontaire, selon Jürgen Stock, désormais réparé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Libération de 12 otages retenus à Gaza et de 30 prisonniers palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Un nouveau groupe d'otages retenus à Gaza, 10 Israéliens et deux étrangers, ont été relâchés mardi en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israë
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Libération de 12 otages retenus à Gaza et de 30 prisonniers palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Un nouveau groupe d'otages retenus à Gaza, 10 Israéliens et deux étrangers, ont été relâchés mardi en échange de la libération de 30 Palestiniens emprisonnés par Israël, après la prolongation pour 48 heures de la trêve entre le Hamas palestinien et l'armée israélienne.</p><p>Plusieurs femmes accompagnées par des combattants palestiniens masqués du Hamas et du Jihad islamique, deux groupes islamistes palestiniens, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Rafah, dans le sud du territoire palestinien près de la frontière égyptienne, selon un photographe de l'AFP sur place.</p><p>Les douze otages libérés, "dix Israéliens et deux étrangers", vont être "emmenés vers des hôpitaux israéliens où ils retrouveront leur famille", a indiqué l'armée israélienne, qui a confirmé leur arrivée en Israël via l'Egypte.Selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, les deux étrangers sont de nationalité thaïlandaise.</p><p>En échange, 30 prisonniers palestiniens, tous des femmes et des jeunes de moins de 19 ans, ont été libérés, a annoncé l'autorité pénitentiaire israélienne.</p><p>Entrée en vigueur le 24 novembre, la trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas, a été prolongée jusqu'à 05H00 GMT jeudi.Au total 20 otages israéliens et 60 prisonniers palestiniens doivent être libérés lors de cette extension, selon le Qatar, principal médiateur dans les négociations sur le dossier des otages.</p><p>Chaque jour depuis le 24 novembre, le Hamas libère une dizaine de femmes et d'enfants enlevés lors de son attaque sanglante du 7 octobre en Israël, contre la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.</p><p>L'accord de trêve négocié avec également l'appui de l'Egypte et des Etats-Unis, a permis jusqu'à présent la libération de 60 otages israéliens et de 180 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes. </p><p>Vingt-et-un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.</p><p>L'armée a estimé à environ 240 le nombre de personnes enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, lors de l'attaque sans précédent du Hamas qui a coûté la vie à 1.200 personnes en Israël, en grande majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, qui a lancé son attaque depuis la bande de Gaza, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre.</p><p>D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p></p><p>- "Libérer tous les otages" -</p><p></p><p>Au cinquième jour de la trêve, Benjamin Netanyahu reste soumis à une très forte pression de l'opinion publique, traumatisée par l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Mardi à Tel-Aviv, des manifestants ont réclamé en brandissant son portrait la libération d'un nourrisson âgé de 10 mois, Kfir, capturé dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre avec son frère Ariel (4 ans) et ses parents Yarden et Shiri. </p><p>Otage la plus âgée à avoir été enlevée le même jour, Yaffa Adar, 85 ans, a elle quitté mardi, avec son déambulateur et sous une haie d'honneur, l'hôpital israélien où elle avait été transférée après sa sortie de captivité le 24 novembre.</p><p>"Nous allons libérer tous les otages", a lancé mardi M. Netanyahu."Nous allons détruire cette organisation terroriste (le Hamas, NDLR) et faire en sorte que Gaza ne soit plus une menace pour l'Etat d'Israël."</p><p>"L'armée israélienne est prête à reprendre les combats.Nous profitons des jours de pause pour (...) renforcer notre préparation", a affirmé le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi.</p><p>Selon un haut responsable américain à Washington, "il est très important que la campagne (militaire) israélienne, lorsqu'elle se déplacera vers le sud (de la bande de Gaza), soit menée de manière à ne pas provoquer, dans la mesure du possible, de nouveaux déplacements de personnes".</p><p>Quelque 1,7 des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre, fuyant le nord du territoire vers le sud.</p><p></p><p>- Poursuite des médiations -</p><p></p><p>En coulisses, les médiateurs s'activent pour prolonger la trêve au-delà de jeudi et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu de nouveau en Israël et en Cisjordanie cette semaine.</p><p>Les chefs des services de renseignement américain et israélien se trouvent eux à Doha.</p><p>Malgré la pause dans les combats, la situation reste précaire à Gaza, où l'armée israélienne a affirmé que trois engins explosifs avaient explosé à proximité de ses forces dans le nord de la bande de Gaza et que des "terroristes" avaient ouvert le feu contre ses soldats qui ont riposté.</p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, deux adolescents palestiniens ont été tués par l'armée israélienne lors de heurts, selon l'Autorité palestinienne.Depuis le 7 octobre, plus de 230 Palestiniens été tués par des soldats ou colons israéliens en Cisjordanie, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.</p><p>La prolongation de la trêve à Gaza a par ailleurs permis l'entrée de nouveaux camions d'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et bombardé sept semaines durant par l'armée israélienne. </p><p>Malgré l'arrivée depuis le 24 novembre de centaines de camions dans le petit territoire, la situation reste "catastrophique", a jugé le Programme alimentaire mondial (PAM), estimant qu'"il existe un risque de famine" à Gaza.</p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël, et subit depuis de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.</p><p></p><p>- "Elle a disparu" -</p><p></p><p>Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza, selon l'ONU.</p><p>Des milliers de Palestiniens, déplacés dans le sud de la bande de Gaza, ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, la région la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>"J'essaie de retrouver des souvenirs de ma maison", raconte un Palestinien d'al-Zahra, en montrant les montagnes de décombres, là où se trouvait sa maison, détruite par des frappes israéliennes.</p><p>"Al-Zahra était la plus belle ville du monde et maintenant elle a disparu", dit Zein Ashour, une jeune femme qui habitait aussi ce quartier aujourd'hui rasé.</p><p>Taghrid al-Najjar, une mère de famille de 46 ans, a trouvé refuge avec sa famille dans une école du sud de la bande de Gaza, avant de rentrer chez elle dans le village d'Abassane, dans le même secteur, et de découvrir sa maison détruite.</p><p>"Vingt-sept ans pour la construire et tout est parti!"</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Amérique rend hommage à l'ex-Première dame Rosalynn Carter

Description: <p>Atlanta (États-Unis) (AFP) - Jimmy Carter a assisté mardi à Atlanta à un dernier hommage à sa femme et ancienne Première dame des Etats-Unis Rosalynn Carter, décédée il y a une semaine à l'âge de 96 ans, aux côtés
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L'Amérique rend hommage à l'ex-Première dame Rosalynn Carter

Description: <p>Atlanta (États-Unis) (AFP) - Jimmy Carter a assisté mardi à Atlanta à un dernier hommage à sa femme et ancienne Première dame des Etats-Unis Rosalynn Carter, décédée il y a une semaine à l'âge de 96 ans, aux côtés du président Joe Biden.</p><p>L'ancien président de 99 ans, traité en soins palliatifs depuis février, est arrivé dans l'église poussé dans un fauteuil roulant, le visage émacié, pour l'une de ses très rares apparitions publiques récente.</p><p>Il a été placé au premier rang aux côtés du président Biden, de l'ancien président Bill Clinton et des cinq Premières dames américaines encore vivantes -- Jill Biden, Laura Bush, Hillary Clinton, Michelle Obama et Melania Trump --, ainsi que des 11 petits-enfants et 14 arrière-petits-enfants de Rosalynn Carter.</p><p>Rosalynn Carter s'est distinguée tout au long de sa vie par son engagement pour la démocratie, les droits humains et les questions de santé.</p><p>Jimmy et Rosalynn Carter se sont mariés en 1946 et ont formé un couple inséparable autant dans la sphère publique que privée.</p><p>Rosalynn Carter s'est impliquée dans les campagnes et le parcours politique de son mari, jusqu'à participer "aux réunions de cabinet et aux principaux briefings" lorsqu'il était président entre 1977 et 1981, selon le site officiel de la Maison Blanche.</p><p>"Rosalynn a été ma partenaire sur un pied d'égalité dans tout ce que j'ai accompli", avait déclaré Jimmy Carter, prix Nobel de la Paix, après le décès de sa femme. </p><p>"Elle m'a donné des conseils avisés et m'a toujours encouragé.Tant que Rosalynn a été avec nous, je savais que quelqu'un m'aimait et me soutenait", avait ajouté l'ancien président démocrate, traité en soins palliatifs depuis février.</p><p></p><p>- Des funérailles privées -</p><p></p><p>Après son échec pour se faire réélire en 1980 face au Républicain Ronald Reagan, Jimmy Carter a été discrédité sur la scène nationale mais le couple a rebondi et a mis en place un réseau mondial d'activités caritatives, tout en menant un train de vie modeste.</p><p>Rosalynn Carter est décédée le 19 novembre, deux jours après être entrée en soins palliatifs, "en paix, avec sa famille à ses côtés", dans la maison du couple à Plains, dans l'Etat de Géorgie, avait précisé la fondation gérant l'image et l'héritage politique de Jimmy Carter, dans un communiqué.</p><p>Lundi, la population a pu se recueillir devant son cercueil, installé à la Bibliothèque présidentielle Carter d'Atlanta.</p><p>Le cortège a parcouru mardi les rues de la capitale de l'Etat de Géorgie, partant du Carter Presidential Center jusqu'à l'église où a lieu l'office, pour permettre au public de "saluer le cortège lors de son passage", avait fait savoir le Carter Center.</p><p>Les funérailles auront lieu mercredi dans un cadre plus intime dans le petit village de Plains, où le couple a vécu pendant des décennies, sous les yeux de l'ex-président le plus âgé de l'Histoire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelle libération de 12 otages retenus dans la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a libéré mardi un nouveau groupe d'otages, 10 Israéliens et deux étrangers, retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, après la prolongation pour 48 heures
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Nouvelle libération de 12 otages retenus dans la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a libéré mardi un nouveau groupe d'otages, 10 Israéliens et deux étrangers, retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, après la prolongation pour 48 heures de la trêve dans la guerre entre le mouvement islamiste palestinien et Israël.</p><p>Plusieurs femmes accompagnées par des combattants palestiniens masqués du Hamas et du Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Rafah, dans le sud du territoire palestinien près de la frontière égyptienne, selon un photographe de l'AFP sur place.Elles ont ensuite pris place à bord de véhicules du CICR.</p><p>Selon l'armée israélienne, citant "des informations reçues de la Croix-Rouge", "12 otages, dix Israéliens et deux étrangers, sont en route pour Israël".</p><p>L'extension de la trêve, jusqu'à 05H00 GMT jeudi, doit permettre la libération mardi et mercredi de 20 otages israéliens et 60 prisonniers palestiniens, selon le Qatar, principal médiateur dans les négociations sur le dossier des otages.</p><p>Une source proche du Hamas avait plus tôt indiqué que 10 otages israéliens et 30 prisonniers palestiniens devaient être relâchés mardi, ainsi que "plusieurs travailleurs étrangers" non concernés par l'accord de trêve.</p><p>Chaque jour depuis l'entrée en vigueur de la trêve vendredi, le Hamas libère une dizaine de femmes et d'enfants enlevés lors de son attaque sanglante du 7 octobre en Israël, en échange de la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.</p><p>Cet accord de trêve négocié sous l'égide du Qatar, avec l'appui de l'Egypte et des Etats-Unis, a permis jusqu'à présent la libération de 60 otages israéliens et de 150 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes. </p><p>Vingt-et-un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.</p><p>L'armée a estimé à environ 240 le nombre de personnes enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, lors de l'attaque sans précédent du Hamas qui a coûté la vie à 1.200 personnes en Israël, en grande majorité des civils, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, qui a mené son attaque depuis la bande de Gaza, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre.</p><p>D'après le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p></p><p>- "Libérer tous les otages" -</p><p></p><p>Au cinquième jour de la trêve, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reste soumis à une très forte pression de l'opinion publique, traumatisée par l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>"Nous allons libérer tous les otages", a-t-il lancé mardi."Nous allons détruire cette organisation terroriste (le Hamas, NDLR) et faire en sorte que Gaza ne soit plus une menace pour l'Etat d'Israël", a-t-il répété.</p><p>"L'armée israélienne est prête à reprendre les combats.Nous profitons des jours de pause pour (...) renforcer notre préparation et approuver de futurs plans d'opérations", a affirmé le chef d'état-major israélien, lé général Herzi Halevi.</p><p>Mardi à Tel-Aviv, des manifestants ont réclamé en brandissant son portrait la libération d'un nourrisson âgé de 10 mois, Kfir, capturé dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre avec son frère Ariel (4 ans) et ses parents Yarden et Shiri. </p><p>Otage la plus âgée à avoir été enlevée le même jour, Yaffa Adar, 85 ans, a elle quitté mardi, avec son déambulateur et sous une haie d'honneur, l'hôpital israélien où elle avait été transférée après sa sortie de captivité le 24 novembre.</p><p>Peu avant la reconduction de la trêve, le bureau de M. Netanyahu avait accepté d'inclure "50 prisonnières" dont Ahed Tamimi, jeune icône de la cause palestinienne arrêtée début novembre, à la liste des Palestiniens susceptibles d'être libérés.</p><p></p><p>- Poursuite des médiations -</p><p></p><p>En coulisses, les médiateurs s'activent pour prolonger la trêve au-delà de jeudi et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu de nouveau en Israël et en Cisjordanie cette semaine.</p><p>Les chefs des services de renseignement américain et israélien se trouvent eux à Doha.</p><p>Malgré la pause dans les combats, la situation reste précaire à Gaza, où l'armée israélienne a affirmé que trois engins explosifs avaient explosé à proximité de ses forces dans le nord de la bande de Gaza et que des "terroristes" avaient ouvert le feu contre ses soldats qui ont riposté.</p><p>La prolongation de la trêve a par ailleurs permis l'entrée de nouveaux camions d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée sept semaines durant par l'armée israélienne. </p><p>Malgré l'arrivée depuis le 24 novembre de centaines de camions dans le petit territoire où 1,7 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, la situation reste "catastrophique", a jugé le Programme alimentaire mondial (PAM), estimant qu'"il existe un risque de famine" à Gaza.</p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël, et subit depuis de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.</p><p>L'Organisation mondiale pour la Santé (OMS) a évoqué une "augmentation massive" de certaines maladies contagieuses.</p><p></p><p>- "Elle a disparu" -</p><p></p><p>Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza, selon l'ONU.</p><p>Des milliers de Palestiniens, déplacés dans le sud de la bande de Gaza, ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, la région la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.</p><p>"J'essaie de retrouver des souvenirs de ma maison", raconte un Palestinien d'al-Zahra, en montrant les montagnes de décombres, là où se trouvait sa maison, détruite par des frappes israéliennes.</p><p>"Al-Zahra était la plus belle ville du monde (...) et maintenant elle a disparu", dit Zein Ashour, une jeune femme qui habitait aussi ce quartier aujourd'hui rasé.</p><p>Taghrid al-Najjar, une mère de famille de 46 ans, a trouvé refuge avec sa famille dans une école du sud de la bande de Gaza, avant de rentrer chez elle dans le village d'Abassane, dans le même secteur, et de découvrir sa maison détruite.</p><p>"Vingt-sept ans pour la construire et tout est parti!"</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

PaysBas: un nouveau négociateur pour former un gouvernement

Description: <p>La Haye (AFP) - Le leader néerlandais d'extrême droite Geert Wilders a relancé sa tentative de former une coalition gouvernementale mardi, en nommant un nouveau responsable chargé de conduire les négociations, au lendemai
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PaysBas: un nouveau négociateur pour former un gouvernement

Description: <p>La Haye (AFP) - Le leader néerlandais d'extrême droite Geert Wilders a relancé sa tentative de former une coalition gouvernementale mardi, en nommant un nouveau responsable chargé de conduire les négociations, au lendemain de la démission de son prédécesseur à la suite d'allégations de fraude.</p><p>Le nouveau responsable de la conduite des négociations est l'ancien ministre de l'Education du parti travailliste, Ronald Plasterk, 66 ans.Son travail consistera à faire la navette entre les dirigeants des partis et à déterminer qui est prêt à travailler avec qui.</p><p>M. Plasterk, qui a également été ministre de l'Intérieur, professeur d'université, chroniqueur et chercheur en cancérologie, a obtenu un "large soutien" de la part des principaux dirigeants du parti, selon la présidente de la chambre basse, Vera Bergkamp.</p><p>"Il est important qu'après un faux départ, nous remettions la conversation sur les rails", a déclaré M. Bergkamp à la presse.</p><p>M. Wilders a décrit M. Plasterk comme un "esprit créatif doté d'une grande expérience politique, mais aussi d'une certaine distance" à l'égard de la politique."J'ai pensé que c'était une bonne idée de choisir quelqu'un d'un autre parti...il était lui-même d'accord avec cela", a-t-il ajouté.</p><p>"Le résultat de l'élection est surprenant pour beaucoup, mais le pays doit être gouverné", a fait valoir M. Plasterk devant la presse. </p><p>Il a ajouté qu'il se mettrait immédiatement au travail, rencontrant les chefs de parti dans le but de faire rapport au Parlement au début du mois prochain.</p><p>La communauté internationale, à commencer par les dirigeants européens, observe de près les tentatives de M. Wilders et de son Parti de la Liberté (PVV) de parvenir à former un gouvernement avec des partenaires qui se méfient de ses prises de position véhémentes contre l'islam, l'immigration et l'Union européenne.</p><p>Avant même d'avoir débuté, le processus en vue de la constitution d'un gouvernement a tourné court : Gom van Strien, désigné par le dirigeant d'extrême droite pour mener les négociations, a dû démissionner après avoir été accusé dans les médias néerlandais ce week-end d'avoir commis des fraudes au sein de son ancienne entreprise."Ce n'était pas le départ rêvé", a admis M. Wilders.</p><p>Le PVV milite pour l'interdiction des mosquées, du Coran et du port du foulard par les musulmanes, ainsi que pour l'organisation d'un référendum sur la sortie des Pays-Bas de l'UE.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Otan cherche à convaincre sur son soutien à l'Ukraine dans un contexte morose

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'Otan a cherché mardi à convaincre de la poursuite de son engagement en Ukraine dans un contexte difficile, dominé par le statu quo sur le champ de bataille et les atermoiements des Etats-Unis.</p>&l
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L'Otan cherche à convaincre sur son soutien à l'Ukraine dans un contexte morose

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'Otan a cherché mardi à convaincre de la poursuite de son engagement en Ukraine dans un contexte difficile, dominé par le statu quo sur le champ de bataille et les atermoiements des Etats-Unis.</p><p>"Je suis confiant" sur la poursuite du soutien militaire américain à l'Ukraine, a lancé le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg au début d'une réunion ministérielle à Bruxelles.</p><p>L'aide de Washington est pourtant bloquée au Congrès depuis des semaines, en raison de réticences d'élus républicains à contribuer davantage à l'effort de guerre en Ukraine.Les Etats-Unis ont déjà versé 40 milliards de dollars d'aide militaire à Kiev, et ces élus jugent que le reste peut attendre au moment où Israël, aux prises avec le Hamas, a aussi besoin d'aide.</p><p>Et en Europe, plusieurs pays rechignent à débourser davantage.Le versement d'une aide de 20 milliards d'euros suggérée par le patron de la diplomatie européenne Josep Borrell est bloqué, et l'enveloppe globale de 50 milliards d'euros également envisagée pour aider Kiev est pour l'instant restée lettre morte.</p><p>A leur arrivée à Bruxelles mardi, plusieurs chefs de la diplomatie ont pourtant promis de ne rien lâcher."Nous réaffirmerons fortement notre soutien" à l'Ukraine, a assuré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.</p><p>- "Dans la durée" -</p><p></p><p>"Nous marquerons, nous réaffirmerons notre soutien à l'Ukraine, un soutien qui doit s'exercer dans la durée, évidemment", a promis la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna.</p><p>"Nous devons continuer à soutenir l'Ukraine (...) qui se bat pour sa survie face à l'agresseur russe", a martelé son côté son collègue letton Krisjanis Karins, candidat à la succession de M. Stoltenberg l'an prochain.Il est de "notre intérêt direct de s'assurer que la Russie ne gagne pas cette guerre", a-t-il ajouté.</p><p>C'est aussi le message que ne cesse de faire passer le secrétaire général de l'Otan.</p><p>Les Alliés "ont beaucoup fait" et restent "engagés", a-t-il indiqué.Il s'est ainsi félicité des récentes annonces faites par l'Allemagne et les Pays-Bas, qui ont respectivement promis une aide de huit milliards et de deux milliards d'euros à l'Ukraine.Il a toutefois aussi appelé les Alliés à poursuivre leurs efforts en faveur des Ukrainiens, une "obligation" pour l'Otan.</p><p>"Nous avons besoin de continuer à les soutenir en sachant que plus l'Ukraine sera forte sur le champ de bataille, plus elle le sera à la table de négociations", a-t-il souligné, tout en martelant que la décision d'ouvrir ces négociations appartenait à l'Ukraine et à elle seule.</p><p>La situation est pourtant "difficile" sur le champ de bataille en Ukraine, a souligné lundi M. Stoltenberg, reconnaissant que la ligne de front n'avait pas bougé depuis des semaines.Néanmoins, les Occidentaux n'ont pas le choix, il en va de la "responsabilité" des dirigeants politiques mais aussi "des citoyens dans nos pays", a-t-il assuré.</p><p>"Nous n'avons pas d'autre alternative.Celle consistant à laisser le président (Vladimir) Poutine gagner serait une tragédie pour les Ukrainiens et dangereuse pour nous tous", a-t-il encore dit.</p><p>La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a résumé la situation à sa façon: "Il ne s'agit pas de savoir si l'Ukraine peut progresser sur le terrain militaire, il s'agit de sauver des vies".</p><p>Et sauver des vies signifie accélérer l'aide des Alliés à l'Ukraine pour lui permettre d'en finir avec cette guerre le plus vite possible, a-t-elle expliqué.</p><p>Ce qui est en jeu, "c'est l'Ukraine qui cherche à permettre à tout son peuple, et particulièrement dans l'est du pays, de vivre en paix et dans la liberté, et surtout de se libérer cette agression brutale", de la part de la Russie, a-t-elle affirmé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ryad choisie pour accueillir l'Exposition universelle 2030

Description: <p>Paris (AFP) - La capitale saoudienne Ryad a été choisie mardi pour organiser la prestigieuse Exposition universelle de 2030, devançant largement ses rivales sud-coréenne Busan et italienne Rome au premier tour de scrutin du BIE
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Ryad choisie pour accueillir l'Exposition universelle 2030

Description: <p>Paris (AFP) - La capitale saoudienne Ryad a été choisie mardi pour organiser la prestigieuse Exposition universelle de 2030, devançant largement ses rivales sud-coréenne Busan et italienne Rome au premier tour de scrutin du BIE (Bureau international des Expositions).</p><p>Ryad a remporté 119 votes, contre 29 pour Busan et 17 pour Rome, soit largement les deux tiers des 165 voix requises, d'après les résultats du BIE.A l'annonce des résultats, des cris de joie ou retenti au sein de l'importante délégation saoudienne.</p><p>"Nous sommes immensément fiers de ce résultat", s'est félicité le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan Al Saud. </p><p>"Il est l'expression de la confiance de la communauté internationale dans ce que nous avons à offrir, et nous nous engageons à répondre aux attentes", a-t-il dit. </p><p>Il s'est également félicité que l'organisation de l'Expo coïncide avec Vision 2030, programme de réformes visant à réduire la dépendance du royaume au pétrole.</p><p>"L'Arabie Saoudite a remporté l'Exposition 2030 de façon décisive", a déclaré pour sa part Dimitri Kerkentzes, secrétaire général du BIE, en félicitant Ryad pour son "incroyable victoire". </p><p>"Cette exposition sera le catalyseur de la transformation" du royaume, a-t-il estimé lors de la conférence de presse suivant le vote.</p><p>Les trois villes candidates se targuaient toutes trois porter des projets verts, à forte valeur technologique, pour décrocher l'organisation de l'Expo, un événement qui attire des millions de visiteurs, et s'étaient lancées dans d'intenses campagnes de lobbying ces derniers mois.</p><p>Lors de la présentation des dossiers, en juin à Paris, étaient présents le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed Ben Salmane,  le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, et la présidente du Conseil italienne Giorgia Meloni.</p><p></p><p>- Critiques -</p><p></p><p>La candidature saoudienne vante "des paysages naturels de niveau mondial" et "la première exposition carbo-négative", dans un pays pourtant aride, parmi les premiers producteurs de pétrole au monde et l'un des premiers émetteurs de gaz à effet de serre par habitant.Elle a cependant suscité de nombreuses critiques.</p><p>Quinze ONG de défense des droits humains avaient appelé mardi dernier le BIE à "ne pas voter" pour Ryad du fait de son "épouvantable" bilan en terme de droits de l'Homme.</p><p>L'ambassadeur Giampiero Massolo, président du Comité promoteur de Rome-2030, a de son côté critiqué auprès de l'AFP avant le scrutin  la "dérive mercantile des autres candidatures", qui promettent "un fort volume d'investissements, privés ou publics, pour se procurer une grande partie des votes".</p><p>Pour le sociologue Patrick le Galès, directeur de recherche au CNRS, le centre français de la recherche scientifique, ce genre d'événement sert avant tout à "valoriser les élites en place".</p><p>La candidature sud-coréenne promouvait pour sa part une "harmonie de nature, humanité, technologie", bâtie sur un ancien port industriel de Busan, et l'Italie entendait, elle, "rapprocher l'histoire et l'avenir" à Rome, où le "plus grand parc solaire urbain au monde" serait construit pour l'occasion.</p><p>Les expositions universelles se tiennent tous les cinq ans et durent au maximum six mois.Elles permettent au pays choisi de "se montrer au monde", tout en étant "un laboratoire pour les architectes", selon Dimitri Kerkentzes.</p><p>A titre d'exemple, la tour Eiffel a été bâtie à Paris à l'occasion de l'exposition universelle de 1889, tout comme l'Atomium et la "Space needle", structures symboles de Bruxelles et Seattle (Etats-Unis), l'ont été pour celles de 1958 et 1962.</p><p>La dernière en date, à Dubaï, a enregistré 24 millions de visiteurs.Celle de 2025 se déroulera à Osaka, au Japon.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Sierra Leone: les autorités traitent les affrontements de dimanche comme une tentative de coup d'Etat

Description: <p>Freetown (AFP) - Les autorités sierra-léonaises traitent les affrontements qui ont fait 21 morts dimanche dans la capitale Freetown, selon un nouveau bilan, comme une "tentative avortée de coup d'Etat", ont déclar
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Sierra Leone: les autorités traitent les affrontements de dimanche comme une tentative de coup d'Etat

Description: <p>Freetown (AFP) - Les autorités sierra-léonaises traitent les affrontements qui ont fait 21 morts dimanche dans la capitale Freetown, selon un nouveau bilan, comme une "tentative avortée de coup d'Etat", ont déclaré des responsables mardi devant la presse.</p><p>"Nous avons ouvert une enquête pour une tentative de coup d'Etat qui a échoué", a dit le chef de la police William Fayia Sellu."Un groupe de gens ont tenté de renverser le pouvoir en place en utilisant la force", a-t-il dit.</p><p>"Nous continuons à traquer ceux qui ont tenté de renverser par la force une autorité légitime", a-t-il dit.</p><p>"Les services de sécurité me disent à présent que les évènements du 26 novembre pourraient bien être une tentative avortée de coup d'Etat (...) Ces gens pourraient avoir eu l'intention d'attenter illégalement et de renverser le gouvernement démocratiquement élu de la Sierra Leone", a déclaré à ses côtés le ministre de l'Information Chernor Bah.</p><p>Les évènements ont fait 21 morts, dont 14 soldats et trois assaillants, a-t-il dit.Treize militaires et un civil suspectés d'être impliqués dans cette tentative sont en détention, a-t-il ajouté.</p><p>Freetown a connu dimanche plusieurs heures de confrontation armée entre les forces de sécurité et des hommes qui ont tenté de forcer une armurerie militaire.La prison centrale et des postes de police ont été pris d'assaut et des centaines de détenus s'en sont échappés.</p><p>La police a publié mardi les photos et les identités de 32 hommes et 2 femmes recherchés comme "fugitifs", dont des soldats et des policiers.</p><p></p><p>- Soutien de la Cedeao -</p><p></p><p>La communication de la police postée sur les réseaux sociaux promet une "belle récompense" à quiconque fournira des informations conduisant à leur capture.</p><p>Les évènements ont immédiatement réveillé le spectre d'un nouveau coup d'Etat dans une Afrique de l'Ouest qui, depuis 2020, en a connu au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, tous parmi les 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), comme la Sierra Leone.</p><p>Le président sierra-léonais Julius Maada Bio a reçu lundi une délégation de haut niveau de la Cedeao et du Nigeria, poids lourd de la région qui exerce actuellement la présidence de l'organisation.Elle est venue selon ses services avec un "message de solidarité".</p><p>La présidence sierra-léonaise a publié mardi une vidéo des visiteurs affirmant la disposition de la Cedeao à soutenir la Sierra Leone.</p><p>Le président en exercice de la Cedeao, Bola Ahmed Tinubu, "nous a demandé de souligner que la Cedeao était prête et s'engageait à soutenir le peuple de la Sierra Leone dans ses efforts pour renforcer la sécurité nationale par tous les moyens, y compris en déployant en Sierra Leone des éléments régionaux si nécessaire", a dit le président de la Commission du bloc ouest-africain, Omar Alieu Touray, sans préciser de quels "éléments" il parlait.</p><p>"La Cedeao et le Nigeria n'accepteront aucune interférence avec la démocratie, la paix, la sécurité et la stabilité en Sierra Leone", a dit le conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, Malam Nuhu Ribadu.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au nord d'Israël, les soldats sont «prêts» face au Hezbollah

Description: <p>Menara (Israël) (AFP) - Ils ont beau avoir leurs godillots dans la boue depuis des jours, des soldats israéliens déployés dans le nord du pays restent intarissables sur leur détermination alors que les échanges de coups de fe
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Au nord d'Israël, les soldats sont «prêts» face au Hezbollah

Description: <p>Menara (Israël) (AFP) - Ils ont beau avoir leurs godillots dans la boue depuis des jours, des soldats israéliens déployés dans le nord du pays restent intarissables sur leur détermination alors que les échanges de coups de feu avec le Hezbollah au sud-Liban sont quasi-quotidiens.</p><p>"On est super motivés, on sait que ce qu'on fait est très important", raconte à l'AFP le capitaine Yoshiahu, 27 ans."On restera aussi longtemps qu'il le faudra".</p><p>Ce réserviste de 27 ans, père d'un petit garçon, a quitté famille et études d'ingénieur pour rejoindre le front dès le 7 octobre, lorsque 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées au cours d'une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien du Hamas en Israël.</p><p>Depuis, il parcourt la région de la "ligne bleue", cette démarcation des Nations unies entre le Liban et Israël qui s'étend sur près de 80 kilomètres.Loin des déluges de roquettes de 2006 lors de la guerre du Liban, l'affrontement est fait d'échanges sporadiques mais fréquents.</p><p>Les craintes se concentrent sur les incursions de drones et de combattants des mouvements armés, ce qui s'est déjà produit, selon l'armée israélienne.</p><p>Pour la première fois dans l'histoire du pays, presque tous les civils de la région frontalière ont été évacués.Manara, une des localités les plus proches de la frontière, en Haute-Galilée, ressemble à un village fantôme.</p><p></p><p>- "L'ADN" du Hezbollah -</p><p></p><p>Personne n'a ramassé les avocats qui pourrissent au pied des arbres, ni rangé les vélos des enfants dégoulinant de pluie sur les perrons.Au moins deux habitations ont été touchées par des tirs.</p><p>La première a les vitres soufflées et a été partiellement endommagée après qu'une voiture a pris feu le 17 novembre.Les soldats dépêchés pour l'éteindre ont été la cible d'au moins un tir selon l'armée israélienne.</p><p>La seconde s'est effondrée sur elle-même après avoir été touchée le 23 novembre par un missile antichar.</p><p>Le Hezbollah affirme ne viser que des cibles militaires."Tirer un missile antichar contre une maison où habitent des civils, ça vous donne exactement l'ADN de ce qu'est le Hezbollah", dénonce pourtant Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée, qui a invité l'AFP dans la zone. </p><p>"Israël ne peut pas continuer comme ça".</p><p>Une trêve entre le Hamas et Israël, entrée en vigueur vendredi et qui devrait être reconduite deux jours à partir de mardi matin, semble avoir réduit la tension sur le front nord.</p><p>Sous l'épaisse brume qui enveloppe Houla, le village libanais en miroir de Menara, le silence est troublant: pas de sirènes anti-attaque aérienne, ni bourdonnement de drone, ni explosions.</p><p>"Le calme en apparence peut toujours cacher quelque chose", tempère le colonel Rafowicz."Ca ne veut pas dire que le Hezbollah n'est pas là avec des hommes, avec des armes".</p><p></p><p>- "Oui, on restera" - </p><p></p><p>Les soldats rencontrés par l'AFP l'assurent: ils ne sont pas à l'initiative de l'affrontement avec le Hezbollah mais veulent "défendre" leur pays.</p><p>"Nous avons failli le 7 octobre, nous étions naïfs et arrogants et ça me peine de le dire, moi qui porte l'uniforme", déclare un officier sous couvert de l'anonymat."Mais on ne faillira pas deux fois".</p><p>Dans les affrontements frontaliers, plus de 109 personnes ont péri côté libanais, pour la plupart des combattants du mouvement chiite pro-iranien Hezbollah, mais aussi trois journalistes et au moins neuf Israéliens dont six soldats, selon un décompte de l'AFP.</p><p>En sept semaines de conflit, les frappes de l'armée israélienne sur la bande de Gaza ont fait près de 15.000 morts, selon le gouvernement du Hamas.Plus des deux tiers de ces 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU.</p><p>Au moins 70 soldats israéliens sont morts dans les combats à Gaza.</p><p>L'officier décrit les échanges avec les très rares habitants restés chez eux, pour la plupart des agriculteurs qui ne veulent abandonner leur champs ni leurs bêtes.</p><p>"Ils nous regardent dans les yeux pour savoir si nous allons les protéger et on leur dit: +oui, on restera ici pour vous défendre.Qu'on doive rester dans la boue ou dans la neige, on ne lâchera rien+".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Dernière entrée dans Schengen, la Croatie au défi des migrations illégales

Description: <p>Bregana (Croatie) (AFP) - "On se demande quel type de barrière pourrait bien arrêter ces gens": en Croatie, la forte hausse des arrivées irrégulières de migrants inquiète, au prix de violences policières, moins d�
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Dernière entrée dans Schengen, la Croatie au défi des migrations illégales

Description: <p>Bregana (Croatie) (AFP) - "On se demande quel type de barrière pourrait bien arrêter ces gens": en Croatie, la forte hausse des arrivées irrégulières de migrants inquiète, au prix de violences policières, moins d'un an après l'entrée du pays dans l'espace Schengen. </p><p>En 10 mois, 63.000 personnes sont arrivées illégalement en Croatie - la plupart via la Bosnie voisine - , selon les statistiques officielles, un chiffre en hausse de plus de 70% sur un an.</p><p>Après avoir vécu quelques mois sans frontières, les Croates, qui viennent de rejoindre l'espace Schengen, doivent à nouveau sortir leurs passeports, la Slovénie ayant réintroduit des contrôles temporaires face à l'afflux de migrants.</p><p>Au poste frontière de Bregana-Obrezje, Visnja Krajnovic, une économiste à la retraite affirme comprendre la mesure.Elle dit voir quotidiennement des migrants circuler dans sa ville natale de Bregana, à la frontière avec la Slovénie.</p><p>Dans ce pays, le nombre de migrants irréguliers recensés a presque triplé sur les huit premiers mois de l'année 2023, par rapport à la même période en 2022. </p><p>"On se demande quel type de barrière pourrait bien arrêter ces gens qui ont déjà traversé tant de pays, tant de frontières", soupire Perica Matijevic, maire de Krnjak, une commune située plus au sud, non loin de la frontière bosnienne.</p><p>- "Comme des animaux" -</p><p></p><p>Un camp de migrants avec plusieurs containers doit bientôt être installé dans cette région pauvre.Selon une ONG, l'installation sera sans eau courante. </p><p>M. Matijevic n'est pas le seul à être las du passage des exilés, venus notamment d'Afghanistan, Turquie, Maroc ou Pakistan.D'autres habitants disent ressentir de l'insécurité. </p><p>"On devrait se sentir en sécurité chez soi, mais les migrants traversent nos jardins, des vols ont été signalés, ce n'est pas agréable", affirme Sara Matijevic, étudiante en économie et habitante de Dugi Dol.</p><p>Des migrants et ONG dénoncent pour leur part refoulements et brutalités policières, dans un pays étape de la route des Balkans, foulée par des centaines de milliers d'exilés en 2015 et 2016 pour rallier l'ouest et le nord de l'Europe.</p><p>En 2021, Zagreb a été obligé de reconnaître l'existence de refoulements, illégaux au regard du droit international, après une enquête menée par plusieurs journaux européens.</p><p>Mais deux ans après, rien n'a changé, selon des migrants rencontrés par l'AFP de l'autre côté de la frontière, en Bosnie.</p><p>Venue d'Afghanistan, Atefa, 29 ans, qui n'a pas voulu donner son nom par crainte pour sa sécurité, affirme que la police croate l'a traitée, elle et huit compagnons de voyage, "comme des animaux".</p><p>Depuis un camp de réfugiés de Bihac dans le nord-ouest de la Bosnie, elle raconte que le groupe a été obligé de ramasser des ordures et remplir leurs chaussures d'eau.Les policiers ont attrapé les femmes en faisant des bruits obscènes, accuse-t-elle.</p><p>"Ma poitrine me fait encore mal...et ils ont fait tout ça le sourire aux lèvres". </p><p></p><p>- Plus de 2.500 refoulements -</p><p></p><p>Comme de nombreux Afghans, Atefa a quitté son pays il y a deux ans, quand les talibans ont repris le pouvoir.Elle espère pouvoir arriver, un jour, en Suisse.</p><p>Sur les neuf premiers mois de l'année 2023, 2.559 personnes ont signalé des refoulements violents vers la Bosnie, selon le Conseil danois pour les réfugié (DRC).</p><p>Raz Mohammad Saifi est l'un d'entre eux.De son Afghanistan natal jusqu'à la Croatie, le jeune homme de 21 ans a traversé notamment la Turquie, la Bulgarie, la Serbie et la Bosnie. </p><p>En Croatie, il dit avoir été violemment attaqué par la police. </p><p>"Quand les policiers nous ont attrapés, ils nous ont fouillés, pris nos téléphones, notre argent, nos chaussures".Les policiers ont ensuite lâché des chiens sur eux, et ils ont été forcés à retraverser la rivière vers la Bosnie, raconte-t-il. </p><p>Là, des habitants de Trzac, petit village frontalier, leur ont donné des vêtements et des chaussures, avant qu'une ONG les prenne en charge. </p><p>Le jeune homme s'accroche à son rêve de rejoindre la France.Et se veut rassurant pour ceux qui craignent son passage: "si j'avais voulu être un criminel, tuer des gens, je serai resté en Afghanistan !"</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La Finlande va fermer totalement sa frontière avec la Russie

Description: <p>Helsinki (AFP) - La Finlande va fermer son dernier poste frontalier encore ouvert avec la Russie dans la nuit de mercredi à jeudi, accusant Moscou d'orchestrer une "attaque hybride" en envoyant des migrants sans-papi
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La Finlande va fermer totalement sa frontière avec la Russie

Description: <p>Helsinki (AFP) - La Finlande va fermer son dernier poste frontalier encore ouvert avec la Russie dans la nuit de mercredi à jeudi, accusant Moscou d'orchestrer une "attaque hybride" en envoyant des migrants sans-papiers à la frontière.</p><p>Près de 1.000 demandeurs d'asile sans-papiers, notamment de Somalie, d'Irak et du Yémen, se sont présentés depuis début août à la frontière Est longue de 1.340 kilomètres séparant les deux pays, selon les autorités finlandaises.</p><p>"Le phénomène observé ces dernières semaines à la frontière doit cesser", a dit mardi le Premier ministre Petteri Orpo, notant que "la migration instrumentalisée en provenance de Russie s'est poursuivie".</p><p>Helsinki avait fermé mi-novembre quatre de ses huit points de passage avec la Russie, avant de restreindre le passage à un unique poste-frontalier, le plus au nord du pays en zone Arctique, la semaine dernière.</p><p>"La Finlande est la cible d'une opération hybride russe.C'est une question de sécurité nationale", a souligné la ministre de l'Intérieur, Mari Rantanen.</p><p>"Parfois les décisions sont tout simplement irrationnelles", a réagi Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires Etrangères, cité par les agences russes.</p><p>Le poste-frontière de Raja-Jooseppi restera fermé jusqu'au 13 décembre, a-t-elle indiqué.</p><p>Les demandeurs d'asile devront demander une protection "aux points de passage frontaliers ouverts pour le trafic aérien et maritime", c'est-à-dire les ports et aéroports, selon un communiqué du gouvernement. </p><p>Cet afflux de migrants "est une activité organisée, pas une véritable urgence", selon le Premier ministre.</p><p>"La facilité avec laquelle les migrants ont atteint le passage frontalier éloigné de Raja-Jooseppi est la preuve de cela", a-t-il ajouté.</p><p>"Ce n'est pas seulement le nombre d'arrivées qui est en cause, mais le phénomène lui-même", a déclaré M. Orpo.</p><p>Les relations entre les deux voisins se sont considérablement détériorées depuis février 2022 et l'offensive russe en Ukraine, une attaque qui a conduit la Finlande, inquiète pour sa propre sécurité, à rejoindre l'Otan en avril 2023.</p><p>Moscou avait alors promis de prendre des "contre-mesures" après cette adhésion.</p><p></p><p>-"Ne venez-pas"-</p><p></p><p>Dès la semaine passée, le gouvernement finlandais avait envisagé de fermer sa frontière mais la mesure avait alors été jugé disproportionnée par l'autorité chargée du contrôle de la légalité des mesures gouvernementales.</p><p>La frontière peut être fermée complètement dans des circonstances exceptionnelles mais cette fermeture doit être proportionnée et les demandeurs d'asile doivent pouvoir déposer leur demande.</p><p>Cette fermeture est "nécessaire et proportionnée", a assuré le gouvernement dans son communiqué.</p><p>Interrogé sur la prise en charge de migrants qui seraient laissés dans le froid devant les postes-frontières fermés, Orpo a répondu que "sans le changement de politique des autorités russes, ce phénomène n'existerait pas".</p><p>"Nous avons confiance dans le jugement des gardes-frontières et leur capacité à répondre aux différentes situations", a-t-il dit.</p><p>La ministre de l'Intérieur a souligné que les migrants avaient "la responsabilité de décider ou non de venir à la frontière".</p><p>"Notre message est clair.Ne venez-pas.La frontière est fermée", a-t-elle dit.</p><p>Les gardes-frontières ont souligné que la pression migratoire s'était exercée jusque-là aux postes-frontières et non le long du reste de la frontière, dans les zones inhabitées.</p><p>Anticipant le recours de Moscou à la pression migratoire, la Finlande a commencé à construire une vaste clôture sur 200 km mais qui n'est achevée que sur trois kilomètres.</p><p>Orpo a dit souhaiter que la situation avec la Russie se normalise "le plus vite possible".</p><p>"C'est dans l'intérêt de tous, dont la Russie", a-t-il ajouté.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Report de la visite du président iranien en Turquie

Description: <p>Ankara (AFP) - L'Iran a annoncé mardi, sans en donner la raison, le report de la visite en Turquie de son président Ebrahim Raïssi qui devait aborder avec son homologue turc le dossier de la guerre entre Israël et le Hamas.
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Report de la visite du président iranien en Turquie

Description: <p>Ankara (AFP) - L'Iran a annoncé mardi, sans en donner la raison, le report de la visite en Turquie de son président Ebrahim Raïssi qui devait aborder avec son homologue turc le dossier de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>Le président Recep Tayyip Erdogan, qui avait annoncé la visite de son homologue iranien, n'a aucune rencontre prévue mardi, a indiqué de son côté la présidence turque sans fournir davantage de précisions.</p><p>"Le président Ebrahim Raïssi vient en Turquie le 28 novembre", avait affirmé le chef de l'Etat turc aux journalistes à bord de son vol de retour d'un sommet régional à Ryad le 11 novembre dernier.Il avait alors précisé qu'une position commune face à la guerre à Gaza devait être abordée au cours de cette rencontre.</p><p>Le report de la venue du président Raïssi en Turquie a été annoncé par l'agence iranienne Tasnim, sans plus de détails.</p><p>La confusion autour de cette visite souligne les tensions persistantes entre les deux puissances régionales malgré leurs points de vues convergents sur la guerre entre Israël et le Hamas. </p><p>Le président turc s'est entretenu au téléphone avec son homologue iranien dimanche. </p><p>"L'Iran et la Turquie continueront de travailler ensemble pour rendre permanent le cessez-le-feu temporaire et parvenir à une paix durable", avait annoncé la présidence turque à l'issue de cet entretien.</p><p>"Avec la poursuite de la diplomatie de haut niveau entre les deux pays, les deux parties pourront voir le renforcement et l'approfondissement de la coopération mutuelle", a de son côté déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères.</p><p></p><p>- Cause palestinienne -</p><p></p><p>Fervent défenseur de la cause palestinienne, le président turc Erdogan a pris fait et cause pour le Hamas à mesure que le nombre de victimes palestiniennes de la bande de Gaza augmentait, du fait des représailles israéliennes après l'attaque meurtrière du mouvement islamiste du 7 octobre qui a fait 1.200 morts en Israël, essentiellement des civils.</p><p>Au moins 15.000 Palestiniens, là aussi surtout des civils, ont été tués dans les bombardements depuis le début de la guerre, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Le chef de l'Etat turc a qualifié Israël d'"Etat terroriste" et estimé que le Hamas était un "groupe de libérateurs qui protègent leur terre".</p><p>Selon des analystes, Téhéran tente de convaincre Ankara d'aller au-delà des discours et de rompre ses relations commerciales florissantes avec Israël.</p><p>"L'Iran attend de la Turquie qu'elle mette fin à ses échanges commerciaux directs et indirects avec Israël", estime le directeur du Centre des études iraniennes à Istanbul, Hakki Uygur. </p><p>"La Turquie a cependant adopté une approche consistant à soigneusement séparer les questions politiques et commerciales", ajoute-t-il.</p><p></p><p>- Histoire complexe -</p><p></p><p>La Turquie et l'Iran partagent une frontière de 535 km et une histoire complexe marquée par des relations économiques proches et des désaccords à propos des conflits régionaux.</p><p>La Turquie a appuyé les groupes rebelles pendant la guerre en Syrie, contre le président syrien Bachar al-Assad soutenu par l'Iran et la Russie.</p><p>Le soutien d'Ankara à l'Azerbaïdjan à propos du territoire disputé du Haut-Karabakh, dont Bakou s'est emparé en septembre dernier lors d'une offensive éclair, a aussi irrité l'Iran.</p><p>Téhéran s'inquiète que la montée en puissance de Bakou dans la région du Caucase puisse alimenter des ambitions séparatistes au sein de sa propre minorité ethnique azérie.</p><p>En outre, l'Iran voit d'un mauvais oeil toute ambition de l'Azerbaïdjan de se ménager un couloir en territoire arménien vers l'enclave du Nakhitchevan, le long de la frontière nord de l'Iran, qui pourrait potentiellement compliquer son propre accès à l'Arménie.</p><p>"Le plus important désaccord entre la Turquie et l'Iran concerne le Caucase et le Haut-Karabakh", affirme Arif Keskin, chercheur spécialiste des relations turco-iraniennes basé à Ankara.</p><p>"Avec le conflit à Gaza, cette question a été reléguée au second plan, mais elle demeure importante", ajoute-t-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve prolongée à Gaza, de nouvelles libérations attendues

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De nouveaux otages aux mains du Hamas doivent être libérés mardi en échange de prisonniers détenus par Israël, après la prolongation pour deux jours de la trêve dans la bande
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La trêve prolongée à Gaza, de nouvelles libérations attendues

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De nouveaux otages aux mains du Hamas doivent être libérés mardi en échange de prisonniers détenus par Israël, après la prolongation pour deux jours de la trêve dans la bande de Gaza qui offre un répit supplémentaire aux habitants du territoire palestinien dévasté.</p><p>Peu avant la fin de cette trêve de quatre jours, les Etats-Unis et le Qatar ont annoncé sa prolongation jusqu'à jeudi 05H00 GMT, afin de permettre la libération d'environ 20 otages et 60 prisonniers supplémentaires, soit un ratio d'un otage pour trois prisonniers comme les jours précédents.</p><p>Le gouvernement israélien a reçu la liste de dix otages devant être libérés dans la journée, selon des médias israéliens.  </p><p>Cette pause des combats doit permettre en parallèle l'entrée de nouveaux camions d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée pendant sept semaines par l'armée israélienne en représailles à l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a salué une "lueur d'espoir (...) au milieu des ténèbres de la guerre". </p><p>Malgré l'arrivée via l'Egypte, depuis le 24 novembre, de centaines de camions chargés d'aide d'urgence, les besoins restent immenses et la situation humanitaire "catastrophique", selon un émissaire de l'ONU, dans le petit territoire où 1,7 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre.</p><p>L'accord de trêve négocié sous l'égide du Qatar, avec l'appui de l'Egypte et des Etats-Unis, a permis jusqu'à présent la libération de 50 otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre, et de 150 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes.</p><p>Dix-neuf autres otages, en grande partie des travailleurs étrangers en Israël, ont été libérés par le Hamas en dehors du cadre de cet accord.</p><p></p><p>- Une joie "incomplète" -</p><p></p><p>Mais en Israël, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son gouvernement restent soumis à une très forte pression de l'opinion publique, traumatisée par l'attaque du Hamas, qui exige le retour des otages.</p><p>L'armée israélienne a estimé qu'environ 240 personnes avaient été enlevées le 7 octobre et emmenées à Gaza.</p><p>Les alliés occidentaux d'Israël, à commencer par les Etats-Unis, ont eux aussi multiplié les appels à une extension de la trêve.</p><p>Dans la nuit, onze otages israéliens avaient été libérés de la bande de Gaza, dont trois ayant la double nationalité française, Erez et Sahar Kalderon, 12 et 16 ans, et Eitan Yahalomi. </p><p>Les avocats de la famille Kalderon ont exprimé leur "immense joie", mais une joie "incomplète" car le père d'Erez et de Sahar reste aux mains du Hamas.</p><p>Peu après, Israël a libéré 33 Palestiniens écroués dans ses prisons.</p><p>"Je ne peux pas décrire ce que je ressens.C'est une joie indescriptible", a déclaré l'un d'eux, Mohamed Abou al-Humus, en rentrant chez lui à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, où il a étreint sa mère, selon une équipe de l'AFP sur place.</p><p>"C'est le meilleur sentiment au monde que d'avoir tous ses enfants autour de soi, à ses côtés", a-t-elle réagi.</p><p>Mais à Beitunia, en Cisjordanie occupée, où des prisonniers libérés sont arrivés dans un autocar blanc, les célébrations ont été de courte durée: un jeune palestinien a été "tué par balle" lors de heurts avec les forces israéliennes, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p><p>- Nouvelle prolongation?- </p><p></p><p>Peu avant la reconduction de la trêve, le bureau du Premier ministre israélien avait accepté d'inclure "50 prisonnières" parmi lesquelles Ahed Tamimi, jeune icône de la cause palestinienne arrêtée début novembre, à la liste des Palestiniens susceptibles d'être libérés.</p><p>Pendant ce temps, les médiateurs s'activent en coulisses pour prolonger encore la trêve au-delà de jeudi, afin d'augmenter les libérations et permettre l'acheminement de l'aide humanitaire, dont l'entrée dans la bande de Gaza est soumise au feu vert d'Israël.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, se rendra une nouvelle fois en Israël et en Cisjordanie occupée d'ici à la fin de semaine, pour rencontrer Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. </p><p>M. Blinken "insistera sur le besoin de continuer à fournir une aide humanitaire à Gaza, d'assurer la libération de tous les otages et d'améliorer la protection des civils à Gaza", a indiqué un responsable américain.</p><p>Côté israélien, l'armée et le gouvernement ont réitéré ces derniers jours leur intention de reprendre à terme les combats, afin de "détruire" le Hamas, "s'assurer que la bande de Gaza ne sera jamais une menace à la sécurité d'Israël et libérer tous les otages".</p><p>Le gouvernement s'est d'ailleurs mis d'accord dans la nuit sur une rallonge "de guerre" de 30,3 milliards de shekels (7,5 milliards d'euros).</p><p></p><p>- "Aucune aide" - </p><p></p><p>En Israël, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, selon les autorités, ont été tuées dans l'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas, inédite dans l'histoire du pays. </p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël, et subit depuis de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.</p><p>Plus de la moitié des logements de la bande de Gaza ont été endommagés ou détruits par la guerre, selon l'ONU.</p><p>"La situation humanitaire à Gaza reste catastrophique et nécessite l'entrée urgente d'une aide supplémentaire et ce de manière fluide, prévisible et continue pour soulager les souffrances insupportables des Palestiniens à Gaza", a déclaré dans la nuit l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland.</p><p>Les besoins sont "sans précédent" dans le territoire, où "200 camions par jour pendant au moins deux mois" seraient nécessaires, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).</p><p>"Nous souffrons car nous n'avons pas de nourriture, pas d'eau, ils ne nous apportent aucune aide.Nos cinq enfants n'ont pas non plus de couches", a déploré Fouad Hara, un Palestinien originaire de la ville de Gaza, déplacé par les combats dans le sud du territoire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Tunnel effondré en Inde: les secours près d'extraire les 41 ouvriers bloqués

Description: <p>Tunnel de Silkyara (Inde) (AFP) - Les équipes de secours ont posé la dernière section du tuyau devant permettre de libérer les 41 ouvriers piégés depuis plus de deux semaines dans un tunnel routier en construction qui s'e
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Tunnel effondré en Inde: les secours près d'extraire les 41 ouvriers bloqués

Description: <p>Tunnel de Silkyara (Inde) (AFP) - Les équipes de secours ont posé la dernière section du tuyau devant permettre de libérer les 41 ouvriers piégés depuis plus de deux semaines dans un tunnel routier en construction qui s'est effondré dans le Nord de l'Inde, a indiqué mardi le gouvernement local.</p><p>"Le travail de pose des tuyaux dans le tunnel pour évacuer les ouvriers a été achevé", a déclaré le ministre en chef de l'Etat himalayen d'Uttarakhand, Pushkar Singh Dhami, annonçant leur sortie pour "bientôt".</p><p>Des ambulances se sont approchées de l'entrée du tunnel, se préparant à recevoir les hommes pris au piège depuis l'effondrement le 12 novembre d'une partie du tunnel en construction dans cet Etat.</p><p>Des photos des équipes de secours, diffusées sur les réseaux sociaux, montraient des hommes souriant et faisant des signes de victoire alors que le forage se terminait à travers les tonnes de terre, de béton et de gravats qui bloquaient les ouvriers.</p><p>Des civières équipées de roues sont prévues pour extraire les hommes épuisés, à travers 57 mètres de tuyaux en acier.</p><p>"Nous remercions dieu et les sauveteurs qui ont travaillé dur pour les sauver", a déclaré à l'AFP Naiyer Ahmad, dont le jeune frère Sabah Ahmad fait partie des ouvriers piégés et qui campe sur le site depuis plus de deux semaines.</p><p>Sudhansu Shah, qui campait aussi en attendant la sortie de son frère cadet Sonu Shah, a indiqué que ses proches avaient commencé à fêter la fin de son calvaire."Nous sommes vraiment pleins d'espoir et heureux", a-t-il déclaré.</p><p>Après des revers répétés, des ingénieurs militaires et des mineurs ont travaillé manuellement à percer la roche et les décombres pour dégager le tronçon final et atteindre les hommes emprisonnés depuis 17 jours.</p><p>Des équipes de trois personnes se relayaient pour creuser et insérer les dernières parties du tube d'acier juste assez large pour laisser passer un homme et permettre l'évacuation des ouvriers.</p><p>Quand l'un creusait, un deuxième évacuait les débris à la main et le troisième les plaçait dans un chariot rejoignant la sortie, a expliqué mardi Rajput Rai, un expert du forage, cité par l'agence Press Trust of India.</p><p>Les hommes devaient aussi découper un enchevêtrement de tiges métalliques qui fait obstacle à leur progression.</p><p></p><p>- Pannes successives -</p><p></p><p>Depuis l'effondrement du tunnel, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives des foreuses, engins cruciaux pour secourir les ouvriers.</p><p>Un autre forage vertical a aussi été entamé depuis le sommet de la colline boisée surplombant le tunnel, une opération d'excavation complexe au-dessus des hommes dans une zone qui a déjà subi un effondrement.</p><p>Les hommes survivent depuis plus de deux semaines grâce à l'acheminement d'air, de nourriture, d'eau et d'électricité via un conduit par lequel une caméra endoscopique a été introduite.Cette caméra a permis à leurs familles de les voir la semaine dernière, pour la première fois depuis l'effondrement du tunnel.</p><p>Les ouvriers ont été pris au piège dans une zone située à l'intérieur du tunnel, mesurant 8,5 mètres de haut sur quelque deux kilomètres de long.</p><p>Le tunnel de Silkyara s'inscrit dans le cadre du projet autoroutier Char Dham, cher au Premier ministre Narendra Modi, conçu pour améliorer les liaisons avec quatre sites hindous parmi les plus importants du pays et aussi avec les régions frontalières de la Chine.</p><p>En janvier, des crues soudaines ont tué au moins 200 personnes dans l'Uttarakhand. Des experts ont en partie imputé cette catastrophe à un développement excessif dans cet Etat himalayen, sujet à de fréquents glissements de terrain.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve Hamas-Israël prolongée, d'autres libérations attendues

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le Hamas est prolongée une première fois mardi avec la libération prévue d'autres otages israéliens et prisonniers palestiniens et l'achemine
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La trêve Hamas-Israël prolongée, d'autres libérations attendues

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le Hamas est prolongée une première fois mardi avec la libération prévue d'autres otages israéliens et prisonniers palestiniens et l'acheminement d'aide dans la bande de Gaza où la situation humanitaire reste "catastrophique".</p><p>Entré en vigueur vendredi, l'accord négocié sous l'égide du Qatar, avec l'appui de l'Egypte et des Etats-Unis, a permis jusqu'à présent la libération de 50 otages détenus par le Hamas dans le bande de Gaza et de 150 Palestiniens écroués en Israël.Quelque 19 autres otages, en grande partie des travailleurs étrangers, ont été libérés par le Hamas mais hors du cadre de cet accord.</p><p>Quelques heures avant la fin de cette trêve, les Etats-Unis et le Qatar ont annoncé sa prolongation pour deux jours, de mardi 5H00 GMT à jeudi 5H00 GMT, ce qui devrait permettre la libération d'environ 20 otages et 60 prisonniers supplémentaires.</p><p>"Les parties palestiniennes et israéliennes sont parvenues à un accord pour prolonger la pause humanitaire à Gaza pour deux autres jours et selon les mêmes conditions", soit un ratio d'un otage libéré pour trois prisonniers, a indiqué dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie qatarie Majed Bin Mohammed Al-Ansari.</p><p>Dans la nuit, onze otages israéliens avaient été libérés de la bande de Gaza, dont trois ayant la double nationalité française - Erez et Sahar Kalderon, 12 et 16 ans, et Eitan Yahalomi. </p><p>Le président français Emmanuel Macron s'est dit "extrêmement heureux" de ces libérations."Immense joie" mais "incomplète" car le père d'Erez et Sahar reste aux mains du Hamas et des otages à Gaza, ont commenté à l'AFP les avocats de la famille Kalderon.</p><p>Peu après, Israël a libéré 33 Palestiniens écroués dans ses prisons, y compris Mohamed Abou al-Humus.</p><p>"Je ne peux pas décrire ce que je ressens.C'est une joie indescriptible", a-t-il dit en rentrant chez lui à Jérusalem-Est où il a étreint sa mère et l'a embrassée sur la main, selon une équipe de l'AFP sur place."C'est le meilleur sentiment au monde que d'avoir tous ses enfants autour de soi, à ses côtés", a-t-elle réagi.</p><p>Mais à Beitunia, en Cisjordanie occupée, où des prisonniers libérés sont arrivés dans un autocar blanc, les célébrations ont été de courte durée: un jeune Palestinien, dont l'identité n'a pas été confirmée, a été "tué par balle" lors de violents heurts sur place avec les forces israéliennes à proximité, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p><p>- Par-delà la prolongation - </p><p></p><p>Peu avant la reconduction de la trêve, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a approuvé l'inclusion de "50 prisonnières", dont Ahed Tamimi, jeune icône de la cause palestinienne arrêtée début novembre, à la liste des Palestiniens susceptibles d'être libérés.</p><p>Les médiateurs et les Etats-Unis s'activent en coulisses pour prolonger encore la trêve au-delà de jeudi afin d'augmenter les libérations et l'aide à la bande de Gaza.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se rendra ainsi une nouvelle fois en Israël et en Cisjordanie occupée d'ici à la fin de semaine, pour rencontrer respectivement le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Mahmoud Abbas. </p><p>"Au cours de ses réunions au Moyen-Orient, il insistera sur le besoin de continuer à fournir une aide humanitaire à Gaza, d'assurer la libération de tous les otages et d'améliorer la protection des civils à Gaza", a indiqué un responsable américain.</p><p>Côté israélien, l'armée et le gouvernement, sous pression par la société civile pour libérer d'autres otages, ont réitéré ces derniers jours leur intention de reprendre à terme les combats afin de "détruire" le Hamas, de juguler toute "menace" venant de la bande de Gaza et imposer un rapport de force favorable à la libération de certains otages.</p><p>Le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est d'ailleurs mis d'accord dans la nuit sur une rallonge "de guerre" de 30,3 milliards de shekels (7,5 milliards d'euros).</p><p></p><p>- "Catastrophique" - </p><p></p><p>La prolongation de la trêve doit permettre en parallèle l'entrée de nouveaux camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>"La situation humanitaire à Gaza reste catastrophique et nécessite l'entrée urgente d'une aide supplémentaire et ce de manière fluide, prévisible et continue pour soulager les souffrances insupportables des Palestiniens à Gaza", a déclaré dans la nuit l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland.</p><p>Plus de la moitié des logements du petit territoire palestinien ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU, et 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés, depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du 7 octobre conduite par le mouvement islamiste palestinien.</p><p>D'après les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées dans cette attaque inédite dans l'histoire d'Israël.Et environ 240 personnes ont été prises en otage par le Hamas, selon l'armée.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Si la trêve offre un répit à la population, les besoins sont "sans précédent" dans le territoire, où "200 camions par jour pendant au moins deux mois" seraient nécessaires, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).</p><p>"Nous souffrons car nous n'avons pas de nourriture, pas d'eau, ils ne nous apportent aucune aide.Nos cinq enfants n'ont pas non plus de couches", a déploré Fouad Hara, un Palestinien originaire de Gaza-ville, déplacé par les combats dans le sud du territoire.</p><p>Le porte-hélicoptères français Dixmude, configuré pour offrir du soutien hospitalier aux blessés de la bande de Gaza, est pour sa part arrivé lundi dans le port égyptien d'Al-Arich, selon une source portuaire à l'AFP. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le président iranien en Turquie pour assurer une position commune à propos de la guerre à Gaza

Description: <p>Ankara (AFP) - Le président iranien Ebrahim Raïssi effectuera mardi sa première visite en Turquie, espérant mettre de côté les divergences passées et formuler une réponse commune avec Ankara aux actions d'Israël à Gaz
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Le président iranien en Turquie pour assurer une position commune à propos de la guerre à Gaza

Description: <p>Ankara (AFP) - Le président iranien Ebrahim Raïssi effectuera mardi sa première visite en Turquie, espérant mettre de côté les divergences passées et formuler une réponse commune avec Ankara aux actions d'Israël à Gaza.</p><p>Fervent défenseur de la cause palestinienne, le président turc Recep Tayyip Erdogan a pris fait et cause pour le Hamas à mesure que le nombre de victimes palestiniennes de la bande de Gaza augmentait, du fait des représailles israéliennes après l'attaque meurtrière du mouvement islamiste du 7 octobre qui a fait 1.200 morts en Israël, essentiellement des civils.</p><p>Au moins 15.000 Palestiniens, là aussi surtout des civils, ont été tués dans les bombardements depuis le début de la guerre, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Le chef de l'Etat turc a qualifié Israël d'"Etat terroriste" et estimé que le Hamas était un "groupe de libérateurs qui protègent leur terre".</p><p>Mais les rencontres entre les leaders des pays musulmans et arabes n'ont pas, jusqu'à présent, permis de trouver un terrain d'entente sur les mesures économiques et politiques immédiates à prendre à propos de Gaza. </p><p>Selon des analystes, le président iranien pourrait, lors de sa visite, tenter de convaincre Ankara d'aller au-delà des discours et de rompre ses relations commerciales florissantes avec Israël.</p><p>"L'Iran attend de la Turquie qu'elle mette fin à ses échanges commerciaux directs et indirects avec Israël", estime le directeur du Centre des études iraniennes à Istanbul, Hakki Uygur. </p><p>"La Turquie a cependant adopté une approche consistant à soigneusement séparer les questions politiques et commerciales", ajoute-t-il.</p><p>La visite du président iranien intervient alors qu'Israël et le Hamas ont proposé lundi une extension de la trêve expirant mardi dans les combats dans la bande de Gaza, qui a permis en quatre jours la libération de dizaines d'otages des mains du mouvement islamiste, et de prisonniers palestiniens.</p><p>- Histoire complexe -</p><p>La Turquie et l'Iran partagent une frontière de 535 km et une histoire complexe marquée par des relations économiques proches et des désaccords à propos des conflits régionaux.</p><p>La Turquie a appuyé les groupes rebelles pendant la guerre en Syrie, contre le président syrien Bachar al-Assad soutenu par l'Iran et la Russie.</p><p>Le soutien d'Ankara à l'Azerbaïdjan à propos du territoire disputé du Haut-Karabakh, dont Bakou s'est emparé en septembre dernier lors d'une offensive éclair, a aussi irrité l'Iran.</p><p>Téhéran s'inquiète que la montée en puissance de Bakou dans la région du Caucase puisse alimenter des ambitions séparatistes au sein de sa propre minorité ethnique azérie.</p><p>L'Iran voit en outre d'un mauvais oeil toute ambition de l'Azerbaïdjan de se ménager un couloir en territoire arménien vers l'enclave du Nakhitchevan, le long de la frontière nord de l'Iran, qui pourrait potentiellement compliquer son propre accès à l'Arménie.</p><p>"Le plus important désaccord entre la Turquie et l'Iran concerne le Caucase et le Haut-Karabakh", affirme Arif Keskin, chercheur spécialiste des relations turco-iraniennes basé à Ankara.</p><p>"Avec le conflit à Gaza, cette question a été reléguée au second plan, mais elle demeure importante", ajoute-t-il.</p><p>- "Paix durable" -</p><p>Selon la présidence turque, M. Erdogan s'est entretenu dimanche par téléphone avec le président iranien à propos d'une "position commune contre la brutalité d'Israël".</p><p>Selon des analystes, l'Iran est en train d'ajuster son instrumentalisation des groupes comme le Hamas ou le Hezbollah au Liban pour faire pression sur Israël et les États-Unis.</p><p>"L'Iran est réticent à intervenir dans la crise actuelle au Moyen-Orient et évitera probablement toute action susceptible d'aggraver le conflit", a cependant estimé Eurasia Group dans un rapport.</p><p>"L'Iran n'ayant pas de contrôle total sur ses alliés, il existe un risque que des actions involontaires entraînent des représailles américaines et une escalade du conflit", ajoute Eurasia Group.</p><p>"L'Iran a besoin à l'heure actuelle de bonnes relations, du moins en apparence, avec ses voisins", conclut Arif Keskin.</p><p>M. Erdogan a lui aussi exprimé à plusieurs reprises son inquiétude concernant la propagation de la guerre.</p><p>"L'Iran et la Turquie continueront de travailler ensemble pour rendre permanent le cessez-le-feu temporaire et parvenir à une paix durable", a annoncé la présidence turque après l'entretien téléphonique avec le président iranien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël-Hamas: nouvelles libérations avant l'extension de la trêve à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Onze otages israéliens retenus dans la bande de Gaza et 33 prisonniers palestiniens ont été libérés dans la nuit de lundi à mardi dans le cadre d'une trêve dans les combat
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Israël-Hamas: nouvelles libérations avant l'extension de la trêve à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Onze otages israéliens retenus dans la bande de Gaza et 33 prisonniers palestiniens ont été libérés dans la nuit de lundi à mardi dans le cadre d'une trêve dans les combats entre Israël et le Hamas, qui doit être prolongée.</p><p>Ces libérations d'otages, annoncées par l'armée israélienne après l'annonce par le mouvement islamiste palestinien et le Qatar d'une extension de 48 heures de la trêve, portent à 69 le nombre d'otages relâchés depuis vendredi, dont 50 Israéliens dans le cadre d'un accord entre Israël et le Hamas.</p><p>Les onze otages arrivés en Israël lundi soir sont tous binationaux: trois de nationalité française - Erez et Sahar Kalderon, 12 et 16 ans, et Eitan Yahalomi, 12 ans - six d'Argentine et deux d'Allemagne, a indiqué le Qatar, médiateur dans le conflit.</p><p>Le président français Emmanuel Macron s'est dit "extrêmement heureux" de ces libérations."Immense joie" mais "incomplète" car le père d'Erez et Sahar reste aux mains du Hamas et parce qu'il reste encore des otages, ont commenté à l'AFP les avocats de la famille Kalderon.</p><p>"Après 52 jours de souffrance et de désespoir, leur mère peut les prendre à nouveau dans les bras", a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, à propos des deux adolescents allemands libérés.</p><p>Peu après ces libérations, Israël a annoncé la libération de 33 Palestiniens écroués dans ses prisons, pour porter à 150 le nombre des détenus libérés dans le cadre de cet accord de trêve qui doit normalement être reconduit.  </p><p>Israël n'avait pas confirmé tôt mardi l'extension de la trêve jusqu'à 05H00 GMT jeudi matin, "saluée" par la Maison Blanche qui souhaite la voir "prolongée davantage" et qualifiée de "lueur d'espoir (...) au milieu des ténèbres de la guerre" par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se rendra une nouvelle fois en Israël et en Cisjordanie occupée d'ici à la fin de semaine, pour rencontrer respectivement le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Mahmoud Abbas. </p><p>"Au cours de ses réunions au Moyen-Orient, il insistera sur le besoin de continuer à fournir une aide humanitaire à Gaza, d'assurer la libération de tous les otages et d'améliorer la protection des civils à Gaza", a indiqué un responsable américain.</p><p>En vertu de l'accord de trêve, conclu sous l'égide du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, vingt autres otages doivent être libérés au total mardi et mercredi en échange de prisonniers palestiniens.</p><p></p><p>- "Libération d'autres otages" -</p><p></p><p>La prolongation de la pause dans les combats doit permettre en parallèle l'entrée de nouveaux camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Un répit supplémentaire permettra "de fournir davantage d'aide aux populations qui en ont grand besoin et d'obtenir la libération d'autres otages" en échange de la libération de prisonniers palestiniens, a souligné lundi le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.</p><p>Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a de son côté réclamé une trêve "durable" en vue de travailler sur une "solution politique" au conflit.</p><p>D'après les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque lancée par des commandos du mouvement islamiste infiltrés depuis la bande de Gaza.L'armée a estimé à 240 le nombre total d'otages enlevés le 7 octobre.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>La libération d'un plus grand nombre d'otages est réclamée avec force par la société israélienne, traumatisée par l'attaque d'une ampleur inédite du Hamas.</p><p>L'armée et le Premier ministre ont salué les libérations d'otages tout en affirmant se préparer à une reprise des combats afin de "détruire" le Hamas et d'imposer un rapport de force favorable à la libération de certains otages.</p><p>"Mais j'ai aussi dit au président (Biden) que nous allons, après l'accord, retourner à notre objectif: éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu'elle était", a ajouté M. Netanyahu.</p><p>Son gouvernement, majoritaire, s'est d'ailleurs entendu dans la nuit de lundi à mardi pour demander au Parlement une rallonge "de guerre" de 30,3 milliards de shekels (7,5 milliards d'euros).</p><p></p><p>- "Aucun carburant" -</p><p></p><p>Depuis vendredi, plusieurs centaines de camions chargés d'aide ont pu entrer dans la bande de Gaza, via l'Egypte, et une partie d'entre eux ont gagné le nord, la partie du territoire la plus dévastée.</p><p>Si la trêve offre un répit à la population, les besoins sont "sans précédent" dans le territoire, où "200 camions par jour pendant au moins deux mois" seraient nécessaires, a estimé dimanche l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>"Nous souffrons car nous n'avons pas de nourriture, pas d'eau, ils ne nous apportent aucune aide.Nos cinq enfants n'ont pas non plus de couches", a déploré Fouad Hara, un déplacé palestinien originaire de Gaza-ville, interrogé par l'AFP lundi à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.</p><p>"Aucun carburant n'a été amené dans les hôpitaux de la ville de Gaza et du nord de la bande de Gaza depuis le début de la trêve", a lui affirmé le directeur général du ministère de la Santé du Hamas, Mounir al-Bourch.</p><p>Un autre responsable du ministère de la Santé, Mahmoud Hammad, a indiqué que les 156 blessés restés à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza dont l'armée israélienne avait pris le contrôle avant de s'en retirer vendredi, "ont été évacués vers des hôpitaux du sud" de la bande de Gaza.</p><p>Le porte-hélicoptères français Dixmude, configuré pour offrir du soutien hospitalier aux blessés de la bande de Gaza, est pour sa part arrivé lundi dans le port égyptien d'Al-Arich, selon une source portuaire à l'AFP. </p><p>Plus de la moitié des logements du petit territoire palestinien ont été endommagés ou détruits par la guerre, selon l'ONU, et 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés.</p><p>Lundi, deux experts de l'ONU ont demandé l'ouverture d'enquêtes indépendantes "rapides, transparentes et indépendantes", sur les "allégations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité" par toutes les parties depuis le 7 octobre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Blinken en Europe pour parler du soutien à l'Ukraine avant un retour en Israël et Cisjordanie

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a décollé lundi pour l'Europe où il devrait évoquer le soutien de son pays à l'Ukraine, et pourrait croiser son homologue russe, Sergueï Lavrov, s
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Blinken en Europe pour parler du soutien à l'Ukraine avant un retour en Israël et Cisjordanie

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a décollé lundi pour l'Europe où il devrait évoquer le soutien de son pays à l'Ukraine, et pourrait croiser son homologue russe, Sergueï Lavrov, sans le rencontrer.</p><p>Après cette visite européenne, M. Blinken retournera en Israël et en Cisjordanie d'ici à la fin de semaine, ainsi qu'à Dubaï, selon un communiqué du porte-parole du département d'Etat Matthew Miller diffusé lundi.</p><p>Accaparé depuis plus d'un mois par le conflit entre Israël et le Hamas mais également par la rencontre Xi-Biden, le secrétaire d'Etat américain est attendu dans un premier temps à Bruxelles pour la réunion des chefs de diplomatie des Etats membres de l'Otan.</p><p>Il doit ensuite se rendre mercredi à une réunion en Macédoine du Nord de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), selon James O'Brien, principal diplomate américain pour l'Europe.</p><p>"Nous nous attendons à ce qu'il participe à une discussion avec nos collègues de l'OSCE sur le soutien à l'Ukraine", a déclaré James O'Brien à la presse.</p><p>Selon le diplomate, l'agenda du secrétaire d'Etat est cependant susceptible de changer.Il n'a pas souhaité commenter non plus la possibilité d'une rencontre en Macédoine du Nord avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.</p><p>Lundi, M. Lavrov a annoncé que la Macédoine du Nord l'avait autorisé à prendre part à la réunion annuelle de l'OSCE, organisation dont la Russie est membre.La Bulgarie lui a accordé le survol de son espace aérien pour qu'il puisse se rendre à la réunion à Skopje, selon un communiqué de la diplomatie bulgare.</p><p>L'an dernier, la Pologne - qui organisait la rencontre de l'OSCE - avait refusé la présence du chef de la diplomatie russe, entraînant les vives protestations de Moscou.</p><p>Le ministre adjoint des Affaires étrangères russe, Sergueï Ryabkov, a cependant balayé l'hypothèse d'une rencontre Lavrov-Blinken.</p><p>"Non, (les Américains) n'ont pas demandé, ils ne demanderont pas, et il n'y aura pas de rencontre", a-t-il déclaré aux agences officielles russes.</p><p>Les Etats-Unis ont refusé la plupart des contacts à haut niveau avec la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine, mais Antony Blinken avait rencontré Sergueï Lavrov en mars, en marge du G20 en Inde.</p><p>A Bruxelles, le secrétaire d'Etat évoquera le soutien américain à l'Ukraine pour les prochains mois, au moment où Kiev est engagé dans une contre-offensive et que l'attention du monde est tournée vers le Proche-Orient.</p><p>Joe Biden tente de persuader l'opposition républicaine d'approuver un projet d'aide pour 61 milliards de dollars à l'Ukraine, conjointement à une aide pour Israël et Taïwan.</p><p>Selon James O'Brien, l'administration Biden est confiante quant au soutien à l'Ukraine au sein du Congrès.</p><p>Ensuite, M. Blinken retournera pour la troisième fois au Moyen-Orient depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre.</p><p>Il "discutera du droit d'Israël à se défendre dans le respect du droit humanitaire international et (discutera) de la poursuite des efforts visant à obtenir la libération des otages restants, protéger la vie des civils pendants les opérations d'Israël à Gaza et accélérer l'aide humanitaire aux civils à Gaza", selon un communiqué du porte-parole Matthew Miller.</p><p>M. Blinken abordera également "les mesures concrètes visant à favoriser la création d'un futur Etat palestinien", d'après la même source.</p><p>Il doit se rendre à Tel Aviv pour y rencontrer les responsables israéliens dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, puis à Ramallah pour s'entretenir avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, selon un haut responsable du département d'Etat sous couvert d'anonymat.</p><p>Aucune date précise n'a été citée mais le déplacement de M. Blinken en Israël devrait intervenir jeudi avant qu'il ne se rende à Dubaï pour la COP28 et pour continuer les discussions en vue d'éviter toute escalade du conflit, a précisé le responsable américain. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Méga-tempête»: huit morts en Russie, en Ukraine occupée et en Moldavie

Description: <p>Moscou (AFP) - Violentes rafales de vent et vagues géantes : des intempéries qualifiées de "méga-tempête" ont fait huit morts en Russie, en Crimée annexée, dans d'autres régions occupées de l'Ukraine et
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«Méga-tempête»: huit morts en Russie, en Ukraine occupée et en Moldavie

Description: <p>Moscou (AFP) - Violentes rafales de vent et vagues géantes : des intempéries qualifiées de "méga-tempête" ont fait huit morts en Russie, en Crimée annexée, dans d'autres régions occupées de l'Ukraine et en Moldavie, selon les autorités et des médias lundi.</p><p>Baptisées "tempête du siècle" et "méga-tempête" par les médias russes, ces intempéries, en cours depuis dimanche, ont affecté le plus durement la Crimée, une péninsule ukrainienne annexée en 2014, le sud-ouest de la Russie et les régions partiellement occupées de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson en Ukraine, selon le ministère russe de l’Énergie.</p><p>Le corps d'un homme a été retrouvé à Sotchi, une station balnéaire russe très prisée, d'après les autorités régionales, qui ont recommandé à la population de ne pas s'approcher de l'eau.</p><p>En Crimée, un autre homme qui était allé "regarder les vagues" a péri, a raconté un conseiller du gouverneur de Crimée, Oleg Krioutchkov, à la télévision publique.</p><p>Une personne a en outre été tuée à bord d'un bateau dans le détroit de Kertch, entre la Crimée et la Russie, et un corps a été découvert à Novorossiïsk, dans la région de Krasnodar, selon les agences de presse russes.</p><p>A 07H00 GMT lundi, "environ 1,9 million de personnes" étaient sans électricité dans ces régions "en raison des conditions météorologiques défavorables", a précisé le ministère russe de l'Energie.</p><p>Rien qu'en Crimée, cette tempête a laissé sans courant 400.000 personnes, selon la société énergétique Krymenergo, citée par les agences de presse russes.                     Le président russe Vladimir Poutine a reçu des rapports sur ces "désastres météorologiques" et a ordonné à son gouvernement de prendre des mesures pour aider les territoires affectés, a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.</p><p>Dans la région de Krasnodar, qui abrite aussi la station balnéaire d'Anapa, des centaines d'arbres ainsi que de nombreuses constructions métalliques équipant les plages ont été arrachés par le vent dans la nuit de dimanche à lundi, faisant des blessés, a expliqué l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence.</p><p>A Vitiazevo, près d'Anapa, la tempête a provoqué l'échouement d'un gros cargo battant pavillon du Belize, le Blue Shark, selon la même source.</p><p>Le Consortium du pipeline de la Caspienne a annoncé suspendre le chargement du pétrole et mettre ses pétroliers à l'abri en raison des "conditions météorologiques extrêmement défavorables", les rafales de vent allant jusqu'à 86 km/h et les vagues atteignant huit mètres de haut.</p><p></p><p>- "Armaggedon" -</p><p></p><p>En Crimée, la mer Noire a débordé sur des autoroutes ; la télévision russe diffusé des images de vagues déferlant sur des voitures qui tentent de rouler au milieu de l'eau.</p><p>Son gouverneur, Sergueï Aksionov, a décrété l'état d'urgence et annoncé lundi une journée chômée en raison des intempéries.</p><p>"Nous avons vécu un vrai +Armageddon+ : les habitants ne se souviennent pas avoir vu jusqu'ici du vent et des vagues d'une telle puissance", a déclaré le président du Parlement de Crimée, Vladimir Konstantinov, à la chaîne de télévision russe Rossia 24.</p><p>A Sébastopol, plus de 500 animaux marins ont été tués dans l'inondation de l'Aquarium local provoquée par la tempête, a écrit sur Telegram le gouverneur de la ville, Mikhaïl Razvojaïev.</p><p>Selon lui, les prévisions météorologiques ne sont guère rassurantes pour l'heure, avec de la pluie, de la neige et des rafales de vent allant jusqu'à 30 mètres par seconde attendues lundi en Crimée.</p><p>L'Ukraine voisine est également confrontée à des intempéries, une tempête de neige ayant laissé plus de 2.000 localités sans électricité et bloqué les autoroutes.</p><p>La mort de quatre personnes a par ailleurs été annoncée par les autorités citées par les médias en Moldavie. </p><p>Deux personnes ont été retrouvées dans leur voiture sous la neige près de la localité de Coscalia (sud-est). </p><p>Le corps sans vie d'un homme, âgé de 48 ans, a été découvert dans le village de Cruglic (est).Et celui d'un autre à Grigoriopol, une ville de la région séparatiste de Transdniestrie. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Sierra Leone: chasse à l'homme après les affrontements ayant fait une vingtaine de morts

Description: <p>Freetown (AFP) - Les autorités sierra-léonaises traquent les responsables en fuite des affrontements de dimanche à Freetown, orchestrés par des soldats entrés en rébellion contre le pouvoir selon l'armée, et qui ont fai
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Sierra Leone: chasse à l'homme après les affrontements ayant fait une vingtaine de morts

Description: <p>Freetown (AFP) - Les autorités sierra-léonaises traquent les responsables en fuite des affrontements de dimanche à Freetown, orchestrés par des soldats entrés en rébellion contre le pouvoir selon l'armée, et qui ont fait une vingtaine de morts, selon des sources militaire et médico-légale.</p><p>"Nous avons lancé une chasse à l'homme pour retrouver tous ceux qui sont impliqués dans l'attaque et parmi lesquels se trouvent des soldats en activité ou à la retraite", a dit lundi à la presse le porte-parole de l'armée, le colonel Issa Bangura.</p><p>Il a précisé plus tard au téléphone à l'AFP que 13 soldats avaient été tués et 8 autres grièvement blessés dans les combats, principalement en défendant les casernes.</p><p>"Certains membres du personnel militaire ne sont pas loyaux envers le gouvernement et le président, malgré le serment qu'ils ont prêté", a dit le colonel Bangura.</p><p>Au moins quatre assaillants et deux civils ont été tués, a indiqué à l'AFP un responsable des services médico-légaux s'exprimant sous le couvert de l'anonymat compte tenu de la sensibilité du sujet.</p><p>Freetown a connu dimanche plusieurs heures de confrontation armée entre les forces de sécurité et des inconnus qui ont tenté avant le lever du jour de forcer une armurerie militaire.</p><p>La prison centrale, un autre établissement pénitentiaire et deux postes de police ont également été pris d'assaut et des dizaines de détenus semblent s'en être échappés.</p><p>Les évènements ont réveillé le spectre d'un nouveau coup d'Etat dans une Afrique de l'Ouest qui, depuis 2020, en a connu au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, voisine de la Sierra Leone. </p><p>Les autorités n'ont communiqué aucun bilan humain global du coup de force tenté tôt dimanche, ni fourni d'autre précision sur les instigateurs des évènements qui ont secoué la capitale, ou sur leurs motivations.</p><p>Le président Julius Maada Bio est apparu le soir même à la télévision pour assurer que "le calme (était) rétabli", et que la plupart des responsables avaient été arrêtés.Il a paru accréditer la motivation politique en parlant de "tentative visant à saper la paix et la stabilité".</p><p></p><p>- "Message de solidarité" -</p><p></p><p>Ses services ont publié lundi des photos de lui travaillant dans son bureau, puis recevant une délégation de haut niveau de la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao) et du Nigeria, le poids lourd régional, venue avec "un message de solidarité" selon la présidence sierra-léonaise.</p><p>Une partie des magasins a rouvert dans Freetown, qui avait la veille des allures de ville fantôme.Les écoles en revanche sont restées fermées.</p><p>Des checkpoints ont été dressés sur les principaux axes routiers, où les membres des forces de sécurité fouillent les véhicules.</p><p>Un couvre-feu est instauré de 21H00 à 06H00 (locales et GMT) jusqu'à nouvel ordre, a annoncé le ministère de la Communication.</p><p>"Nous encourageons nos concitoyens à reprendre le cours normal de leurs activités (...) mais nous continuons à les presser instamment de maintenir le calme et la vigilance et de signaler au poste de police le plus proche tout comportement suspect ou inhabituel", a-t-il dit.</p><p>La police a promis des récompenses pécuniaires à quiconque aiderait à la capture des instigateurs du coup de force ou des détenus en fuite.</p><p>Un musicien populaire, Alhaji Amadu Bah, condamné à plusieurs années de prison et filmé la veille en train de se faire la belle, s'est fait filmer à nouveau alors qu'il retournait de son propre chef en prison avec un message pour ses fans: "Respectez la paix et la loi".</p><p>De nombreux Sierra-Léonais inquiets se sont empressés d'aller faire des provisions là où ils pouvaient, comme Mariama Kamara, une mère âgée de 25 ans.</p><p>"Je cherche de la nourriture pour la famille, la plupart des magasins sont fermés", a-t-elle dit à l'AFP."J'attends que le gouvernement nous protège.C'est la paix que nous voulons, mais beaucoup de gens ont peur de retourner à leurs affaires".</p><p>Mabinty Samura, commerçante, s'en remettait à Dieu."Dieu est le maître.Mais tout ceci nous affecte durement.Je vends des produits périssables et j'ai travaillé à perte aujourd'hui" par manque de clientèle, a-t-elle dit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un Russe de 18 ans jugé pour avoir critiqué l'offensive russe

Description: <p>Odintsovo (Russie) (AFP) - Le procès d'un étudiant de 18 ans, le plus jeune Russe jugé pour avoir diffusé de "fausses informations" sur l'armée russe, a débuté lundi à Odintsovo, dans la banlieue ouest d
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Un Russe de 18 ans jugé pour avoir critiqué l'offensive russe

Description: <p>Odintsovo (Russie) (AFP) - Le procès d'un étudiant de 18 ans, le plus jeune Russe jugé pour avoir diffusé de "fausses informations" sur l'armée russe, a débuté lundi à Odintsovo, dans la banlieue ouest de Moscou.</p><p>Maxime Lypkan qui risque jusqu'à 10 ans de prison avait été arrêté en février dernier, peu après avoir fêté ses 18 ans, tandis qu'il prévoyait d'organiser une action de protestation contre l'offensive russe en Ukraine.</p><p>L'audience s'est déroulée à huis clos et sans la présence de l'accusé qui a été placé vendredi dans un hôpital psychiatrique à Tchekhov, près de la capitale russe, à la demande du tribunal.</p><p>"Le procès va se dérouler à huis clos car, selon une expertise (médicale judiciaire), il a été reconnu en partie irresponsable de ses actes", a précisé à l'AFP son avocat Alan Katchmazov, présent à l'audience.</p><p>Selon M. Katchmazov, son client est accusé d'avoir diffusé de "fausses informations sur l'armée russe", pour la publication sur sa chaîne Telegram et sur YouTube d'informations sur "une maternité bien connue (en Ukraine) qui, selon Maxime, aurait été soi-disant bombardée par des militaires russes". </p><p>"Nous nous inquiétons beaucoup pour Maxime", a confié avant l'audience sa mère Elena.</p><p>Selon une autre avocate de Maxime, Antonina Levotchskaïa, le jeune homme a été "rasé de force" et a eu "des conflits avec ses voisins de cellule" lorsqu'il se trouvait en détention provisoire. </p><p>La défense espère que Maxime sera libéré en raison de son diagnostic qui n'a pas été dévoilé.</p><p>A part ses parents, une seule personne est venue soutenir Maxime au tribunal : Lioudmila Ivanova, une retraitée de 67 ans.Elle a raconté qu'elle venait régulièrement aux procès des militants anti-offensive."J'y viens pour soutenir les accusés, mais aussi pour être moi-même soutenue par des gens qui ont le même point de vue que ceux qui se sont retrouvés sous le marteau" de la justice russe, dit-t-elle en pleurant.</p><p>Militant contre l'offensive, Maxime Lypkan venait de finir son cursus scolaire et devait étudier le droit à l'université pour devenir avocat.</p><p>Il avait prévu avant son arrestation d'organiser une action de protestation pour le deuxième anniversaire du début de l'intervention russe en Ukraine, le 24 février, qui devait s'intituler "Une année d'enfer", mais les autorités de Moscou ont interdit ce rassemblement.Maxime a alors porté plainte en justice contre la mairie de la capitale, mais a perdu le procès.</p><p>Il avait donné en février 2023 une interview à Radio Free Europe, média financé par le Congrès américain, dans laquelle il expliquait pourquoi il manifestait contre le Kremlin.</p><p>"J'ai été tellement choqué par les victimes au sein du peuple ukrainien à Kharkiv, Boutcha et dans d'autres villes ukrainiennes que j'ai décidé de protester activement", disait-il dans cette interview, appelant ses concitoyens à faire comme lui.</p><p>"Je comprends tous les risques, mais je n'ai pas peur d'organiser des actions contre la guerre", affirmait le jeune homme.</p><p>La police s'est présentée à sa porte à six heures le 21 février et l'a arrêté.</p><p>La prochaine audience doit avoir lieu mercredi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël favorable à une extension de la trêve à Gaza, discussions en cours

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a proposé lundi une prolongation de la trêve avec le Hamas si le mouvement islamiste palestinien continue de libérer des otages, à un moment où la pression international
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Israël favorable à une extension de la trêve à Gaza, discussions en cours

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a proposé lundi une prolongation de la trêve avec le Hamas si le mouvement islamiste palestinien continue de libérer des otages, à un moment où la pression internationale s'accentue pour obtenir une pause plus longue dans les combats à Gaza.</p><p>Cette trêve, qui s'achève mardi à 07H00 (05H00 GMT), a aussi permis l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Selon une source de sécurité égyptienne, les deux parties travaillent sur les modalités d'une prolongation."Israël insiste pour renouveler la trêve jour après jour", alors que les pays médiateurs, Qatar, Etats-Unis et Egypte, proposent une pause de "plusieurs jours", a déclaré cette source lundi à l'AFP.</p><p>Le gouvernement israélien est soumis à d'intenses pressions pour prolonger la trêve et permettre ainsi la libération d'un plus grand nombre d'otages, réclamée avec force par une opinion publique traumatisée par l'attaque du Hamas.</p><p>Après le président américain Joe Biden, l'Union européenne et l'Otan ont appelé lundi à une extension de la trêve.</p><p>Un répit supplémentaire permettrait "de fournir davantage d'aide aux populations qui en ont grand besoin et d'obtenir la libération d'autres otages", a souligné le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.</p><p>Israël a proposé lundi au Hamas une "option" pour prolonger la trêve et "recevoir 50 otages supplémentaires", selon un porte-parole du gouvernement.</p><p>Dimanche soir, le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, avait affirmé "chercher à prolonger la trêve, afin "d'augmenter le nombre de prisonniers libérés".Une source proche du Hamas a précisé à l'AFP que le mouvement palestinien était favorable à une prolongation de "deux à quatre jours".</p><p>L'accord initial prévoit quatre jours de trêve, l'entrée d'aide humanitaire à Gaza depuis l'Egypte, ainsi que la libération de 50 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre et de 150 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.</p><p>Israël a affirmé qu'au-delà des quatre jours, la libération de "dix otages supplémentaires" - contre 30 prisonniers - conduirait à "une journée supplémentaire de pause".</p><p></p><p>- "D'autres otages relâchés" -</p><p></p><p>"Des dispositions prévoient la libération de dix otages de plus chaque jour et c'est une bénédiction", a déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, après un entretien avec Joe Biden.</p><p>"Mais j'ai aussi dit au président que nous allons, après l'accord, retourner à notre objectif: éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu'elle était", a ajouté M. Netanyahu, qui doit demander lundi au gouvernement un budget "de guerre" de 30 milliards de shekels (7,3 milliards d'euros).</p><p>Le président américain a affirmé dimanche que son objectif était "de faire en sorte que cette pause se poursuive (...) afin que nous puissions voir d'autres otages relâchés et plus d'aide humanitaire" acheminée dans la bande de Gaza.</p><p>Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a de son côté réclamé lundi une trêve "durable" en vue de travailler sur une "solution politique" au conflit.</p><p>Alors que de nouvelles libérations d'otages et de prisonniers sont attendues lundi, une source proche des discussions au Qatar a fait état d'"un léger problème avec les listes" d'Israël et du Hamas."Les Qataris travaillent avec les deux côtés pour le résoudre et éviter les retards", selon cette source.</p><p>Depuis vendredi, 39 otages israéliens ont été libérés dans le cadre de l'accord, ainsi que 117 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, selon un ratio d'un otage pour trois prisonniers. </p><p>En outre, 19 otages ont été libérés hors accord, en majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël.</p><p>Parmi les otages libérés dimanche figure une fillette de quatre ans possédant la nationalité américaine, prénommée Abigail.</p><p>Selon un haut responsable américain, sa mère a été assassinée sous ses yeux lors de l'attaque du Hamas.Son père a essayé de la protéger avant d'être tué à son tour.Abigail s'est ensuite enfuie chez des voisins, où elle a été prise en otage.</p><p>Abigail "n'a plus de parents, mais elle a tout un pays qui la serre dans ses bras.Nous allons prendre bien soin d'elle", a promis Benjamin Netanyahu.</p><p></p><p>- "Triste et heureux" -</p><p></p><p>Une soldate israélienne, libérée par l'armée des mains du Hamas fin octobre, s'est réjouie lundi de la libération d'otages, dans ses premiers propos publics depuis sa libération.</p><p>Ori Megidish, 19 ans, était en faction à la frontière ultra-militarisée entre Israël et la bande de Gaza quand elle a été capturée le 7 octobre.Dans une vidéo publiée sur son compte Tiktok, elle dit "aller bien" et être "heureuse de voir les images émouvantes d'otages retrouvant leurs familles".</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque lancée par des commandos du mouvement islamiste infiltrés depuis la bande de Gaza.L'armée a estimé à 240 le nombre total d'otages enlevés le 7 octobre.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>En Cisjordanie occupée, des foules brandissant des drapeaux palestiniens, du Hamas et d'autres groupes palestiniens ont accueilli dimanche les prisonniers libérés. </p><p>"Je suis triste pour nos martyrs et heureux de la victoire obtenue par notre résistance", a déclaré à Beitunia Yazan Sabah, un jeune prisonnier libéré.</p><p></p><p>- "Aucun carburant" -</p><p></p><p>Depuis vendredi, plusieurs centaines de camions chargés d'aide ont pu entrer dans la bande de Gaza, via l'Egypte, et une partie d'entre eux ont gagné le nord, la partie du territoire la plus dévastée.</p><p>Si la trêve a offert un répit à la population, les besoins sont "sans précédent" dans le territoire, où "200 camions par jour pendant au moins deux mois" seraient nécessaires, a estimé dimanche l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>"Aucun carburant n'a été amené dans les hôpitaux de la ville de Gaza et du nord de la bande de Gaza depuis le début de la trêve", a affirmé lundi le directeur général du ministère de la Santé du Hamas, Mounir al-Bourch.</p><p>Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits par la guerre, selon l'ONU, et 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés.</p><p>Lundi, deux experts de l'ONU ont demandé l'ouverture d'enquêtes indépendantes "rapides, transparentes et indépendantes", sur les "allégations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité" par toutes les parties depuis le 7 octobre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pour le chef de l'Otan, pas d'alternative : il faut continuer à aider l'Ukraine

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'équation est claire : il n'y a pas d'autre option qu'une poursuite de l'aide à l'Ukraine face à l'invasion russe, a affirmé lundi le secrétaire général de l'Otan Jen
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Pour le chef de l'Otan, pas d'alternative : il faut continuer à aider l'Ukraine

Description: <p>Bruxelles (AFP) - L'équation est claire : il n'y a pas d'autre option qu'une poursuite de l'aide à l'Ukraine face à l'invasion russe, a affirmé lundi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg dans un entretien avec l'AFP au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles.</p><p>La situation compliquée sur le champ de bataille pour les forces ukrainiennes et les difficultés des Occidentaux - en particulier des Américains  - à poursuivre leur soutien militaire à Kiev nourrissent les doutes et les inquiétudes quant à une victoire possible de l'Ukraine, près de deux ans après le début de l'invasion russe, le 24 février 2022.</p><p>La situation est "difficile", y compris sur le terrain, a reconnu M. Stoltenberg.Néanmoins, les Occidentaux n'ont pas le choix, il en va de la "responsabilité" des dirigeants politiques mais aussi "des citoyens dans nos pays", a-t-il assuré.</p><p>"Nous n'avons pas d'autre alternative.Celle consistant à laisser le président (Vladimir) Poutine gagner serait une tragédie pour les Ukrainiens et dangereuse pour nous tous", a affirmé le patron de l'Otan, à la veille d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'Alliance à Bruxelles</p><p>Des voix s'élèvent dans certaines capitales pour suggérer une forme de négociation pour l'Ukraine au moment où la ligne de front semble figée, avec l'idée d'une renonciation de certains territoires actuellement aux mains des Russes contre une adhésion de ce pays à l'Otan.</p><p>Mais, là encore, M. Stoltenberg se refuse à l'envisager, estimant qu'il appartient à l'Ukraine - et à elle seule - de prendre des décisions à ce sujet.</p><p>"C'est à l'Ukraine de décider quel type de conditions elle est prête à accepter", a-t-il affirmé, soulignant que Vladimir Poutine avait d'ores et déjà commis une "énorme erreur stratégique" en envahissant l'Ukraine.</p><p></p><p>- Mark Rutte ? "Un ami" - </p><p></p><p>Le secrétaire général de l'Otan, reconduit à son poste cet été pour un an de plus, aura dirigé cette organisation pendant dix ans à la fin de son dernier mandat.</p><p>Et s'il se refuse à juger de sa prestation, il souligne les progrès accomplis par l'Alliance que le président français Emmanuel Macron avait jugée en état de "mort cérébrale" avant la guerre en Ukraine.</p><p>"Depuis 2014, nous avons été capables de mettre en oeuvre le plus gros renforcement de l'Otan en une génération", a-t-il dit.L'Alliance atlantique "a changé et s'est adaptée à un monde plus dangereux et "nous sommes capables de faire face à n'importe quelle crise à l'avenir".</p><p>Interrogé sur son éventuel successeur, et en particulier sur celui dont le nom revient avec insistance, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, Jens Stoltenberg, un ancien économiste reconverti à l'art de la diplomatie, a botté en touche. </p><p>"Mark Rutte est un ami, un politicien capable avec beaucoup d'expérience en tant que Premier ministre", a-t-il répondu.Mais, a-t-il aussitôt souligné, "il ne m'appartient pas" de désigner "mon successeur".</p><p>Ce Norvégien de 64 ans laisse aussi une Alliance plus étendue avec l'entrée de la Finlande, qui l'a rejointe peu après l'invasion russe de l'Ukraine, après des décennies de neutralité.</p><p>Il n'est en revanche toujours pas parvenu à obtenir de la Turquie et de la Hongrie qu'elles ratifient l'adhésion de la Suède à l'Otan, en dépit de mois de tractations.</p><p>"Le processus avance mais je voudrais le voir avancer plus vite", a-t-il déclaré, se réjouissant toutefois que le parlement turc ait commencé à examiner cette adhésion, qui requiert l'unanimité des 31 membres de l'Alliance atlantique.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La trêve à Gaza prolongée de 48 heures, affirment le Hamas et le Qatar

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas et le Qatar ont annoncé lundi la prolongation de 48 heures de la trêve à Gaza, moyennant de nouvelles libérations d'otages aux mains du mouvement islamiste palestini
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La trêve à Gaza prolongée de 48 heures, affirment le Hamas et le Qatar

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas et le Qatar ont annoncé lundi la prolongation de 48 heures de la trêve à Gaza, moyennant de nouvelles libérations d'otages aux mains du mouvement islamiste palestinien et de prisonniers détenus dans des prisons israéliennes.</p><p>Israël n'avait pas confirmé cette extension dans l'immédiat.</p><p>Le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, avait indiqué plus tôt qu'il préparait une nouvelle liste d'otages à libérer afin de prolonger la trêve des combats avec Israël.</p><p>Cette trêve, qui devait s'achever initialement mardi à 07H00 (05H00 GMT), a aussi permis l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Après le président américain Joe Biden, l'Union européenne et l'Otan avaient appelé à son extension.</p><p>Un répit supplémentaire permettrait "de fournir davantage d'aide aux populations qui en ont grand besoin et d'obtenir la libération d'autres otages" en échange de la libération de prisonniers palestiniens, a souligné le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.</p><p>Israël avait proposé lundi au Hamas une "option" pour prolonger la trêve et "recevoir 50 otages supplémentaires", selon un porte-parole du gouvernement.</p><p>La libération d'un plus grand nombre d'otages est réclamée avec force par l'opinion publique israélienne, traumatisée par l'attaque du Hamas.</p><p>L'accord initial prévoyait quatre jours de trêve, l'entrée d'aide humanitaire à Gaza depuis l'Egypte, ainsi que la libération d'un total de 50 otages enlevés le 7 octobre et de 150 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.</p><p>Israël a affirmé qu'au-delà des quatre jours, la libération de "dix otages supplémentaires" - contre 30 prisonniers - conduirait à "une journée supplémentaire de pause".</p><p></p><p>- "D'autres otages relâchés" -</p><p></p><p>"Des dispositions prévoient la libération de dix otages de plus chaque jour et c'est une bénédiction", a déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, après un entretien avec Joe Biden.</p><p>"Mais j'ai aussi dit au président que nous allons, après l'accord, retourner à notre objectif: éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu'elle était", a ajouté M. Netanyahu, qui doit demander lundi au gouvernement un budget "de guerre" de 30 milliards de shekels (7,3 milliards d'euros).</p><p>Le président américain avait affirmé dimanche que son objectif était "de faire en sorte que cette pause se poursuive (...) afin que nous puissions voir d'autres otages relâchés et plus d'aide humanitaire" acheminée dans la bande de Gaza.</p><p>Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a de son côté réclamé une trêve "durable" en vue de travailler sur une "solution politique" au conflit.</p><p>Les familles des otages israéliens qui doivent être libérés lundi soir ont été informées, a indiqué le Bureau du Premier ministre, au terme d'une journée d'intenses négociations.</p><p>Depuis vendredi, 39 otages israéliens ont été libérés dans le cadre de l'accord, ainsi que 117 Palestiniens détenus par Israël, selon un ratio d'un otage pour trois prisonniers. </p><p>En outre, 19 otages ont été libérés hors accord, en majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël.</p><p>Parmi les otages libérés dimanche figure une fillette de quatre ans possédant la nationalité américaine, prénommée Abigail.</p><p>Selon un haut responsable américain, sa mère a été assassinée sous ses yeux lors de l'attaque du Hamas.Son père a essayé de la protéger avant d'être tué à son tour.Abigail s'est ensuite enfuie chez des voisins, où elle a été prise en otage.</p><p>Abigail "n'a plus de parents, mais elle a tout un pays qui la serre dans ses bras.Nous allons prendre bien soin d'elle", a promis Benjamin Netanyahu.</p><p></p><p>- "Triste et heureux" -</p><p></p><p>Une soldate israélienne, libérée par l'armée des mains du Hamas fin octobre, s'est réjouie lundi de la libération d'otages, dans ses premiers propos publics depuis sa libération.</p><p>Ori Megidish, 19 ans, était en faction à la frontière ultra-militarisée entre Israël et la bande de Gaza quand elle a été capturée le 7 octobre.Dans une vidéo publiée sur son compte Tiktok, elle dit "aller bien" et être "heureuse de voir les images émouvantes d'otages retrouvant leurs familles".</p><p>D'après les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque lancée par des commandos du mouvement islamiste infiltrés depuis la bande de Gaza.L'armée a estimé à 240 le nombre total d'otages enlevés le 7 octobre.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>En Cisjordanie occupée, des foules brandissant des drapeaux palestiniens, du Hamas et d'autres groupes palestiniens ont accueilli dimanche les prisonniers libérés.</p><p>"Je suis triste pour nos martyrs et heureux de la victoire obtenue par notre résistance", a déclaré à Beitunia Yazan Sabah, un jeune prisonnier libéré.</p><p></p><p>- "Aucun carburant" -</p><p></p><p>Depuis vendredi, plusieurs centaines de camions chargés d'aide ont pu entrer dans la bande de Gaza, via l'Egypte, et une partie d'entre eux ont gagné le nord, la partie du territoire la plus dévastée.</p><p>Si la trêve offre un répit à la population, les besoins sont "sans précédent" dans le territoire, où "200 camions par jour pendant au moins deux mois" seraient nécessaires, a estimé dimanche l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>"Aucun carburant n'a été amené dans les hôpitaux de la ville de Gaza et du nord de la bande de Gaza depuis le début de la trêve", a affirmé lundi le directeur général du ministère de la Santé du Hamas, Mounir al-Bourch.</p><p>Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits par la guerre, selon l'ONU, et 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés.</p><p>Lundi, deux experts de l'ONU ont demandé l'ouverture d'enquêtes indépendantes "rapides, transparentes et indépendantes", sur les "allégations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité" par toutes les parties depuis le 7 octobre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: