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Israël et le Hamas favorables à une extension de la trêve à Gaza, discussions en cours

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël et le Hamas ont proposé lundi une extension de la trêve des combats dans la bande de Gaza, qui expire mardi et a permis en quatre jours la libération de dizaines d'ota
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Israël et le Hamas favorables à une extension de la trêve à Gaza, discussions en cours

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël et le Hamas ont proposé lundi une extension de la trêve des combats dans la bande de Gaza, qui expire mardi et a permis en quatre jours la libération de dizaines d'otages aux mains du mouvement islamiste et de prisonniers palestiniens.</p><p>Cette trêve qui s'achève mardi à 07H00 (05H00 GMT), a aussi permis l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Selon une source de sécurité égyptienne, les deux parties travaillent sur les détails d'une prolongation."Israël insiste pour renouveler la trêve jour après jour", alors que les pays médiateurs, Qatar, Etats-Unis et Egypte, proposent une pause de "plusieurs jours", a déclaré cette source lundi à l'AFP.</p><p>Le gouvernement israélien est soumis à d'intenses pressions pour prolonger la trêve et permettre ainsi la libération d'un plus grand nombre d'otages, réclamée avec force par une opinion publique traumatisée par l'attaque du Hamas.</p><p>Après le président américain, Joe Biden, l'Union européenne et l'Otan ont appelé lundi à une extension de la trêve.</p><p>Un répit supplémentaire permettrait "de fournir davantage d'aide aux populations qui en ont grand besoin et d'obtenir la libération d'autres otages", selon le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.</p><p>Israël, selon un porte-parole du gouvernement, a proposé lundi au Hamas une "option" pour prolonger la trêve.</p><p>La nuit précédente, le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, avait affirmé "chercher à prolonger la trêve", dans le but "d'augmenter le nombre de prisonniers libérés".Une source proche du Hamas a précisé à l'AFP que le mouvement palestinien était favorable à une prolongation de "deux à quatre jours".</p><p>L'accord initial prévoyait quatre jours de trêve, l'entrée d'aide humanitaire à Gaza depuis l'Egypte, ainsi que la libération de 50 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre et de 150 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.</p><p>Une disposition de l'accord permet sa reconduction pour libérer quotidiennement une dizaine d'otages, en échange de la libération d'une trentaine de prisonniers palestiniens.</p><p></p><p>- "D'autres otages relâchés" -</p><p></p><p>"Des dispositions prévoient la libération de dix otages de plus chaque jour et c'est une bénédiction", avait déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, après un entretien avec Joe Biden.</p><p>"Mais j'ai aussi dit au président que nous allons, après l'accord, retourner à notre objectif: éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu'elle était", a ajouté M. Netanyahu, qui doit demander lundi au gouvernement un budget "de guerre" de 30 milliards de shekels (7,3 milliards d'euros),</p><p>Le président américain a affirmé dimanche que son objectif était "de faire en sorte que cette pause se poursuive au-delà de demain, afin que nous puissions voir d'autres otages relâchés et plus d'aide humanitaire" acheminée dans la bande de Gaza.</p><p>Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a de son côté réclamé lundi une trêve "durable" en vue de travailler sur une "solution politique" au conflit.</p><p>"Rien ne peut justifier la brutalité aveugle avec laquelle le Hamas s'est déchaîné contre des civils le 7 octobre.Mais une horreur ne peut pas justifier une autre horreur", a-t-il affirmé.</p><p>Alors que de nouvelles libérations d'otages et de prisonniers étaient attendues lundi, une source proche des discussions au Qatar a fait état d'"un léger problème avec les listes" des deux côtés."Les Qataris travaillent avec les deux côtés pour le résoudre et éviter les retards", selon cette source.</p><p>Depuis vendredi, 39 otages israéliens ont été libérés dans le cadre de l'accord, ainsi que 117 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, selon un ratio d'un otage pour trois prisonniers. </p><p>En outre, 19 otages ont été libérés hors accord, en majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël.</p><p>Parmi les otages libérés dimanche figure une fillette de quatre ans possédant la nationalité américaine, prénommée Abigail.</p><p>Selon un haut responsable américain, sa mère a été assassinée sous ses yeux lors de l'attaque du Hamas.Son père a essayé de la protéger avant d'être tué à son tour.Abigail s'est ensuite enfuie chez des voisins, où elle a été prise en otage.</p><p>Abigail "n'a plus de parents, mais elle a tout un pays qui la serre dans ses bras.Nous allons prendre bien soin d'elle", a promis Benjamin Netanyahu.</p><p>Une soldate israélienne, libérée par l'armée des mains du Hamas fin octobre, s'est réjouie lundi de la libération d'otages, dans ses premiers propos publics depuis sa libération.</p><p>Ori Megidish, 19 ans, était en faction sur la frontière ultra-militarisée entre Israël et la bande de Gaza quand elle a été capturée le 7 octobre.Dans une vidéo publiée sur son compte Tiktok, elle dit "aller bien" et être "heureuse de voir les images émouvantes d'otages retrouvant leurs familles".</p><p></p><p>- "Triste et heureux" -</p><p></p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque lancée par des commandos du mouvement islamiste infiltrés depuis la bande de Gaza.</p><p>L'armée a estimé à 240 le nombre total d'otages enlevés le 7 octobre.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>En Cisjordanie occupée, des foules brandissant des drapeaux palestiniens, du Hamas et d'autres groupes palestiniens ont accueilli dimanche les prisonniers libérés, transportés à Ramallah et Beitunia dans des autocars du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). </p><p>"Je suis triste pour nos martyrs et heureux de la victoire obtenue par notre résistance", a déclaré à Beitunia Yazan Sabah, un jeune prisonnier libéré.</p><p></p><p>- Des besoins "sans précédent" -</p><p></p><p>Depuis vendredi, plusieurs centaines de camions chargés d'aide ont pu entrer dans la bande de Gaza, via l'Egypte, et une partie d'entre eux ont gagné le nord, la partie du territoire la plus dévastée par la guerre.</p><p>Si la trêve a offert un répit à la population, les besoins sont "sans précédent" dans le territoire, où "200 camions par jour pendant au moins deux mois" seraient nécessaires, a estimé dimanche l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>Déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007, le petit territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre par Israël en état de siège total, qui a provoqué de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.</p><p>Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits par la guerre, selon l'ONU, et 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés.</p><p>Lundi, deux experts de l'ONU en droits humains ont demandé l'ouverture d'enquêtes indépendantes "rapides, transparentes et indépendantes", sur les "allégations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité" par toutes les parties depuis le 7 octobre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Hong Kong s'attaque au «tout jetable» dans sa bataille contre le plastique

Description: <p>Hong Kong (AFP) - Contrairement à la majorité des Hongkongais qui boivent leur café dans des tasses jetables, Lucine Mo a opté pour une tasse isotherme dotée d'un QR code, un geste à l'avant-garde de la bataille que
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Hong Kong s'attaque au «tout jetable» dans sa bataille contre le plastique

Description: <p>Hong Kong (AFP) - Contrairement à la majorité des Hongkongais qui boivent leur café dans des tasses jetables, Lucine Mo a opté pour une tasse isotherme dotée d'un QR code, un geste à l'avant-garde de la bataille que mène le territoire contre le plastique.</p><p>Sa tasse peut être rendue dans l'un 35 cafés participant à un projet pilote de Greenpeace visant à changer l'une des habitudes de consommation les plus polluantes de la ville : l'utilisation presque systématique de vaisselle jetable.</p><p>"Depuis que j'ai entendu parler de ce service, j'ai arrêté d'utiliser les gobelets en plastique et en papier", explique à l'AFP la jeune toiletteuse pour animaux.</p><p>"Donc, si un restaurant propose des couverts (à emporter) réutilisables, cela me convient parfaitement".</p><p>Si cette pratique reste encore confidentielle, il en sera peut-être autrement à partir d'avril, quand une interdiction des couverts en plastique jetables entrera en vigueur à Hong Kong, qui compte pas moins de 28.000 restaurants et stands de nourriture.</p><p>Les autorités veulent "construire une culture sans plastique".Mais les écologistes craignent un simple changement de matériau - au profit du carton par exemple -, sans prise de conscience plus large.</p><p>Car c'est bien "la culture du jetable" qui pose problème, souligne Leanne Tam, militante de Greenpeace âgée de 31 ans."Nous devons nous attaquer à la cause profonde et réfléchir à la manière de remplacer les produits jetables par des produits réutilisables".</p><p></p><p>- Plages jonchées de déchets -</p><p></p><p>Hong Kong est déjà submergé de déchets: 13 décharges sont pleines et les trois dernières en activité devraient arriver à saturation d'ici 2030.</p><p>En 2021, 2.331 tonnes de plastique ont été jetées chaque jour dans le territoire de quelque 7,5 millions d'habitants, un poids équivalent à celui de 70 baleines à bosse.                                                                                      </p><p>Hong Kong veut mettre en oeuvre ses mesures contre le plastique en deux temps.</p><p>Le Jour de la Terre, le 22 avril 2024, dans une première étape, certains types de vaisselle en plastique difficiles à recycler seront bannis: plus de couverts et d'assiettes en plastique pour les clients qui mangent sur place ou pour les repas rapides à emporter.</p><p>Les récipients en plastique seront également interdits pour les repas consommés sur place, mais autorisés pour la vente à emporter - jusqu'au début de la phase deux, pour laquelle aucune date n'a été fixée et qui "dépendra de la disponibilité et du prix" d'alternatives réutilisables. </p><p>Sur une plage jonchée de déchets dans le nord-est de Hong Kong, la bénévole Yeungs Ting se montre sceptique quant à l'efficacité de l'interdiction.</p><p>Le problème n'est pas tant "de savoir si (les ustensiles) sont en plastique (...) mais le fait qu'on les jette après utilisation", indique-t-elle à l'AFP, alors que son équipe ramasse en quatre heures de nettoyage environ 140 kilos de déchets, dont plus de 3.000 bouteilles en plastique.</p><p></p><p>- L'exemple de Taïwan -</p><p></p><p>Elle voudrait que le gouvernement ou le secteur privé "prennent l'initiative de créer un système d'emprunt de couverts réutilisables".C’est précisément sur ce point que Taïwan - à deux heures de vol à l’est de Hong Kong - travaille.</p><p>L'île célèbre pour son "bubble tea" utilise jusqu'à quatre milliards de gobelets en plastique par an. </p><p>En 2022, elle a annoncé une série de mesures, notamment l'interdiction des gobelets en plastique jetables, des incitations pour que les clients utilisent leurs propres tasses et l'obligation, pour les commerces, de fournir gratuitement des gobelets réutilisables.                   </p><p>Lin Yu-Huei, responsable du recyclage à Taipei, estime qu'il y aura environ 76 millions de gobelets en plastique par an en moins dans les décharges grâce à ces mesures. </p><p>"Trier et recycler tous les types de produits en plastique coûte très cher", relève-t-il.</p><p>Le ministre de l'Environnement de Hong Kong, Tse Chin-wan, a tenu le même discours mi-novembre.</p><p>Remplacer la vaisselle en plastique par d'autres matériaux "n'est pas la meilleure solution"."Pour réduire les déchets (...) plus efficacement, nous devrions utiliser activement des produits réutilisables", a-t-il déclaré en lançant une campagne qui verra les commerces offrir des récompenses aux clients qui refusent les couverts jetables.</p><p>Leanne Tam de Greenpeace, suggère de généraliser le système de prêt de vaisselle expérimenté par son organisation."C'est ce que nous pensons être la nouvelle et vraie solution au problème des déchets à Hong Kong"."Être écologique et pratique n'est pas contradictoire".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Dernier jour de trêve à Gaza avant une possible prolongation

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De nouvelles libérations d'otages aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus en Israël sont attendues lundi au quatrième et dernier jour de trêve dans la band
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Dernier jour de trêve à Gaza avant une possible prolongation

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De nouvelles libérations d'otages aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus en Israël sont attendues lundi au quatrième et dernier jour de trêve dans la bande de Gaza, qui pourrait être prolongée.</p><p>Cette trêve, qui s'achève mardi à 07H00 (05H00 GMT), a aussi permis l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>Le gouvernement israélien est soumis à de très fortes pressions pour prolonger la trêve et permettre la libération d'un plus grand nombre d'otages, réclamée avec force par une opinion publique traumatisée par l'attaque du Hamas.</p><p>Après le président américain, Joe Biden, qui a appelé à une prolongation de la trêve, le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a réclamé lundi une trêve "durable" en vue de travailler sur une "solution politique" au conflit.</p><p>Dans la nuit de dimanche à lundi, le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a affirmé "chercher à prolonger la trêve au-delà de ses quatre jours", dans le but "d'augmenter le nombre de prisonniers libérés".</p><p>Une source proche du Hamas a précisé à l'AFP que le mouvement palestinien était favorable à une prolongation de "deux à quatre jours" et en avait "informé les médiateurs".</p><p>L'accord négocié par le Qatar, avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, et entré en vigueur vendredi, prévoit quatre jours de trêve, l'entrée d'aide humanitaire à Gaza depuis l'Egypte ainsi que la libération de 50 otages et de 150 prisonniers palestiniens détenus en Israël.</p><p>Une disposition de l'accord permet sa reconduction pour libérer quotidiennement une dizaine d'otages, en échange de la libération d'une trentaine de prisonniers palestiniens.</p><p></p><p>- "D'autres otages relâchés" -</p><p></p><p>"Des dispositions prévoient la libération de dix otages de plus chaque jour et c'est une bénédiction", avait déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, après un entretien avec Joe Biden.</p><p>"Mais j'ai aussi dit au président que nous allons, après l'accord, retourner à notre objectif: éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu'elle était", a-t-il ajouté.</p><p>Le président américain a affirmé que son objectif était "de faire en sorte que cette pause se poursuive au-delà de demain, afin que nous puissions voir d'autres otages relâchés et plus d'aide humanitaire" acheminée dans la bande de Gaza.</p><p>Lundi, "des discussions étaient en cours" en Israël, selon le bureau du Premier ministre, sur la liste des otages devant être libérés dans la journée.</p><p>Au Qatar, une source proche des discussions a fait état d'"un léger problème" avec cette liste."Les Qataris travaillent avec les deux côtés pour le résoudre et éviter les retards", selon cette source.</p><p>Depuis vendredi, 39 otages israéliens enlevés le 7 octobre par le Hamas ont été libérés dans le cadre de l'accord, ainsi que 117 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, selon un ratio d'un otage pour trois prisonniers. </p><p>En outre, 19 otages ont été libérés hors accord, en majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël.</p><p>Parmi les otages libérés dimanche figure une fillette de quatre ans possédant la nationalité américaine, prénommée Abigail.</p><p>Selon un haut responsable américain, sa mère a été assassinée sous ses yeux lors de l'attaque du Hamas.Son père a essayé de la protéger avant d'être tué à son tour.Abigail s'est ensuite enfuie chez des voisins, où elle a été prise en otage.</p><p>Abigail "n'a plus de parents, mais elle a tout un pays qui la serre dans ses bras.Nous allons prendre bien soin d'elle", a promis Benjamin Netanyahu.</p><p></p><p>- "Triste et heureux" -</p><p></p><p>Le Premier ministre, qui doit demander lundi au gouvernement un budget "de guerre" de 30 milliards de shekels (7,3 milliards d'euros), a appelé dimanche à la "victoire", lors sa première visite dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.</p><p>L'armée a estimé à 240 le nombre total d'otages enlevés par le Hamas le 7 octobre.</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque lancée par des commandos du mouvement islamiste infiltrés depuis la bande de Gaza.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>En Cisjordanie occupée, des foules brandissant des drapeaux palestiniens, du Hamas et d'autres groupes palestiniens ont accueilli dimanche les prisonniers libérés, transportés à Ramallah et Beitunia dans des autocars du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). </p><p>"Je suis triste pour nos martyrs et heureux de la victoire obtenue par notre résistance", a déclaré à Beitunia Yazan Sabah, un jeune prisonnier libéré.</p><p></p><p>- Des besoins "sans précédent" -</p><p></p><p>Si la trêve a offert un répit aux habitants de la bande de Gaza, la situation humanitaire y reste "dangereuse" et les besoins sont "sans précédent", a estimé dimanche l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le petit territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël, qui a provoqué de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.</p><p>Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits par la guerre, selon l'ONU, et 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés.</p><p>Depuis vendredi, plusieurs centaines de camions chargés d'aide ont pu entrer dans la bande de Gaza, via l'Egypte, et une partie d'entre eux ont gagné le nord, la partie du territoire la plus dévastée par la guerre.</p><p>"Nous devrions envoyer 200 camions par jour pendant au moins deux mois pour répondre aux besoins", a déclaré dimanche à l'AFP un porte-parole de l'Unrwa, Adnan Abou Hasna, précisant qu'il n'y avait "ni eau potable ni nourriture" dans le nord.</p><p>"Ils parlent d'apporter de l'aide et du carburant mais je suis à la station-service depuis neuf heures et elle est toujours fermée", a déploré dimanche à Khan Younès, une grande ville du sud du territoire, Bilal Diab, un Palestinien interrogé par l'AFP.</p><p>L'armée israélienne, qui considère le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de guerre abritant le coeur de l'infrastructure du Hamas, avait déjà ordonné à la population de partir et a interdit à quiconque d'y revenir pendant la trêve.</p><p>Malgré cet avertissement, des milliers d'habitants de Gaza déplacés ont profité de la pause dans les combats pour tenter de rentrer chez eux dans le nord, notamment dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A la poursuite des mégots pour un Mondial de chasse aux déchets à Tokyo

Description: <p>Tokyo (AFP) - Portant gants, pinces en métal et sacs poubelles, ils ont arpenté un quartier de Tokyo à la recherche de mégots, papiers gras et autres emballages: des participants originaires de 21 pays ont participé mercredi a
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A la poursuite des mégots pour un Mondial de chasse aux déchets à Tokyo

Description: <p>Tokyo (AFP) - Portant gants, pinces en métal et sacs poubelles, ils ont arpenté un quartier de Tokyo à la recherche de mégots, papiers gras et autres emballages: des participants originaires de 21 pays ont participé mercredi au premier Mondial de "Spogomi", une chasse aux déchets sportive.</p><p>Composée de trois personnes, chaque équipe nationale a parcouru une zone de collecte d'environ 5 kilomètres carrés dans le quartier de Shibuya.</p><p>Dans le Spogomi --une contraction des mots japonais sports et déchets--, il est interdit de courir, de piller les poubelles existantes ou de suivre d'autres équipes: chaque trio était ainsi escorté d'un arbitre chargé de veiller au respect des règles.</p><p>Lors des sessions du matin et de l'après-midi, les participants disposaient de 45 minutes de collecte dans les rues, puis de 20 minutes supplémentaires pour trier leurs déchets en différentes catégories.</p><p>Car les points sont attribués en fonction des volumes collectés, mais aussi selon le type de détritus: des petits déchets comme les mégots rapportent ainsi plus que d'autres.</p><p>Derrière cette drôle de compétition, un Japonais de 46 ans, Kenichi Mamitsuka, l'inventeur japonais du Spogomi, qui explique en avoir eu l'idée lors d'un footing matinal: il s'est rendu compte qu'il pourrait en faire une activité ludique en se fixant des objectifs, et a organisé la première compétition du genre il y a 15 ans au Japon.</p><p>Cette première Coupe du monde est "un rêve devenu réalité", dit-il à l'AFP, affirmant même que ce nouveau sport peut prendre une dimension encore plus grande.</p><p>"Si des associations nationales de Spogomi se montent, cela pourrait devenir un sport de démonstration" aux Jeux olympiques, s'exclame-t-il devant une partie des quelque 550 kilos de déchets collectés mercredi par les participants du Mondial.</p><p></p><p>- "On a le flair" -</p><p></p><p>"Notre objectif est d'organiser des événements Spogomi dans 50 pays d'ici à 2030", précise-t-il, insistant sur le caractère essentiel pour la planète d'un changement de la manière dont les gens perçoivent les déchets.</p><p>Mercredi, les compétiteurs, qui avaient tous remporté une compétition nationale pour obtenir le droit de représenter leur pays au Mondial, ont dû s'adapter aux spécificités locales.</p><p>"Nous c'est notre métier, on a le flair" pour ça, sourit Usman Khan, 32 ans, un des chasseurs de l'équipe tricolore composée uniquement de membres travaillant...dans le secteur de la collecte de déchets.</p><p>"Mais après, au Japon, c'est pas la même chose qu'en France", car selon les pays les gens ne jettent pas forcément leurs déchets dans les mêmes endroits, pointe toutefois ce membre de l'équipe qui s'est surnommée "Les Anonymes".</p><p>Même constat pour le Sud-Africain Philippe Louis de Froberville, qui souligne que les rues relativement propres de Tokyo rendent "les déchets plus difficiles à trouver" que lors de la compétition dans son pays. </p><p>Agé de 33 ans, ce passionné de surf et d'océan qui habite Durban, dans l'est de l'Afrique du Sud, plaide pour une initiation à la pratique dès l'école: "Si vous commencez quand vous êtes jeune, vous voudrez le faire quand vous serez plus âgé et vous voudrez prendre soin de votre environnement".</p><p>L'Australienne Petrya Williams, elle, se réjouit d'avoir trouvé de "superbes endroits" pour récupérer ces trésors un peu particuliers."Je pense que nous avons tout ce qu'il faut pour le prochain tour, nous savons où chercher", se félicite-t-elle en attendant avec ses coéquipiers de peser leur butin.</p><p>C'est finalement l'équipe britannique qui a décroché l'or à Tokyo, en collectant 83 kilos de déchets, devant le Japon et l'Italie.La France a fini au pied du podium.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Nouvelle-Zélande, un ancien patron de compagnie aérienne aux commandes

Description: <p>Wellington (AFP) - Christopher Luxon, le nouveau Premier ministre néo-zélandais investi lundi, a connu une ascension politique fulgurante après avoir été patron de la compagnie aérienne nationale. </p><p>Cet amate
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En Nouvelle-Zélande, un ancien patron de compagnie aérienne aux commandes

Description: <p>Wellington (AFP) - Christopher Luxon, le nouveau Premier ministre néo-zélandais investi lundi, a connu une ascension politique fulgurante après avoir été patron de la compagnie aérienne nationale. </p><p>Cet amateur de musique country devient le 42e dirigeant de Nouvelle-Zélande, après la victoire aux législatives de sa formation conservatrice National, face au Parti travailliste du Premier ministre sortant Chris Hipkins. </p><p>Le père de famille de 53 ans, qui ne boit pas d'alcool et ne dort que cinq heures par nuit, a dirigé pendant sept ans la compagnie aérienne Air New Zealand avant de se lancer en politique.</p><p>Elu député en 2019, l'ancien PDG prend pour modèle John Key, ancien banquier de Merrill Lynch qui a remporté trois élections pour le parti National et a été Premier ministre de 2008 à 2016.</p><p>Son mentor lui-même avait juré que M. Luxon dirigerait le pays.Après l'avoir rencontré, John Key s'était déclaré "absolument convaincu" que M. Luxon "serait non seulement un homme politique, mais qu'il serait Premier ministre".</p><p>En quatre ans d'ascension politique, ce conservateur cultive une image de père de famille, qui aime le bricolage, le ski nautique et fait valoir son sens des affaires. </p><p>"Je suis venu en politique parce que je sais comment résoudre les problèmes et faire avancer les choses", a-t-il déclaré dans son premier discours. </p><p>Critique de la très populaire ancienne Première ministre travailliste Jacinda Ardern, au pouvoir de 2017 à janvier 2023, il estimait alors que la Nouvelle-Zélande "allait dans la mauvaise direction", affirmant que son expérience de chef d'entreprise était nécessaire au pays pour redresser une économie chancelante.</p><p></p><p>- "Expérience du monde réel" -</p><p></p><p>"J'ai bâti ma carrière en redressant des entreprises en difficulté et j'apporterai cette expérience du monde réel pour le rôle" de Premier ministre, a-t-il aussi promis dans ce premier discours.</p><p>Né à Christchurch, la deuxième plus grande ville du pays, M. Luxon a été élevé dans une famille catholique avec ses deux frères cadets, et a rencontré sa femme Amanda dans un groupe de jeunes de l'église.</p><p>Pendant ses études de commerce, le jeune Luxon a fait ses armes en travaillant dans un hôtel et en assistant aux conférences de son père sur les techniques de vente.</p><p>Embauché chez Unilever, juste après un stage, l'ancien patron a dirigé plusieurs marques du géant de l'agroalimentaire et des produits d'hygiène à travers le monde, avant de devenir PDG d'Unilever Canada avant même ses 40 ans.</p><p>De retour en Nouvelle-Zélande où il veut élever ses deux enfants, il affiche un appétit insatiable de croissance, à la tête de la compagnie aérienne nationale, au prix de relations tendues avec les syndicats. </p><p>Il devient aussi un allié commercial du gouvernement de John Key, alors Premier ministre.</p><p>Ses sept années aux commandes d'Air New Zealand ont été marquées par une croissance record des bénéfices, aidée en partie par l'essor du tourisme.</p><p></p><p>- "Position pro-vie" -</p><p></p><p>L'ancien chef d'entreprise, riche propriétaire de sept maisons, a cependant du mal à répondre à ceux qui l'accusent d'être déconnecté de la vie réelle, au moment où de nombreux Néo-Zélandais font face à des difficultés économiques aggravées par l'inflation.</p><p>Ses prises de positions conservatrices, notamment sur l'avortement, ont également été critiquées.Interrogé lors d'une interview télévisée en 2021 sur le fait de savoir si l'avortement était "équivalent à un meurtre", il a semblé répondre par l'affirmative."C'est ce qu'est une position pro-vie", a-t-il répondu.</p><p>Il a ensuite modéré ses propos et rejeté l'étiquette de chrétien évangélique.</p><p>A l'aise en public, il l'est moins pendant les interviews et est parfois enclin à commettre des erreurs.</p><p>L'année dernière, il a été critiqué pour avoir déclaré que la Nouvelle-Zélande était devenue un "pays très négatif, mou, pleurnichard et replié sur lui-même".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Dernier jour prévu de la trêve Hamas/Israël, discussions pour la prolonger

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le Hamas qui a permis la libération d'otages, de prisonniers et une aide d'urgence dans la bande de Gaza entre lundi dans sa quatrième et derni
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Dernier jour prévu de la trêve Hamas/Israël, discussions pour la prolonger

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le Hamas qui a permis la libération d'otages, de prisonniers et une aide d'urgence dans la bande de Gaza entre lundi dans sa quatrième et dernière journée, sur fond de pourparlers pour la prolonger.</p><p>Dans la nuit de dimanche à lundi, le mouvement islamiste armé palestinien a affirmé dans un communiqué "chercher à prolonger la trêve au-delà de ses quatre jours" dans le but "d'augmenter le nombre de prisonniers libérés" comme prévu dans l'accord.</p><p>Une source proche du Hamas a précisé à l'AFP que le mouvement palestinien a "informé les médiateurs" être favorable à une prolongation de "deux à quatre jours".</p><p>L'accord, négocié par le Qatar avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte et entré en vigueur vendredi, prévoit quatre jours de trêve, le passage de l'aide humanitaire à Gaza et la libération de 50 otages, sur les plus de 200 encore retenus à Gaza, et de 150 prisonniers palestiniens détenus en Israël.</p><p>Depuis vendredi, 39 otages ont été libérés dans le cadre de l'accord - plus 24 otages hors accord, en majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël - ainsi que 117 prisonniers palestiniens, selon un ratio d'un otage pour trois prisonniers.</p><p>Or, une disposition de l'accord permet sa reconduction pour relâcher quotidiennement une dizaine d'otages entre les mains du Hamas dans la bande de Gaza en échange de la libération d'une trentaine de prisonniers palestiniens écroués en Israël. </p><p>  </p><p>- Adoptée par Israël -</p><p></p><p>Parmi les otages libérés dimanche figure une fillette de quatre ans possédant la nationalité américaine, prénommée Abigail, devenue orpheline lors de l'attaque sans précédent de commandos du Hamas en territoire israélien le 7 octobre.</p><p>Selon un haut responsable américain, sa mère a d'abord été assassinée sous ses yeux.Son père a essayé de la protéger avant d'être tué à son tour.Abigail s'est ensuite enfuie chez des voisins, où elle a été prise en otage.</p><p>D'après l'armée israélienne, la fillette âgée de trois ans lors de son rapt a eu quatre ans alors qu'elle était détenue par le Hamas. </p><p>"Elle a subi un traumatisme terrible", a déclaré le président américain Joe Biden, affirmant souhaiter, comme la France, la prolongation de la trêve.</p><p>"Elle (Abigail) n'a plus de parents, mais elle a tout un pays qui la serre dans ses bras.Nous allons prendre bien soin d'elle", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui s'est entretenu avec M. Biden.</p><p>"Des dispositions prévoient la libération de dix otages de plus chaque jour et c'est une bénédiction.Mais j'ai aussi dit au président que nous allons, après l'accord, retourner à notre objectif: éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu'elle était", a ajouté M. Netantayu. </p><p></p><p>- Des "victoires" ? -</p><p></p><p>Le dirigeant israélien, qui doit demander lundi au gouvernement un budget "de guerre" de 30 milliards de shekels (7,3 milliards d'euros), a appelé dimanche à la "victoire" lors du premier déplacement d'un gouvernement d'Israël à Gaza depuis son retrait unilatéral de ce territoire palestinien en 2005.</p><p>En Cisjordanie occupée, des autocars du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont conduit à Ramallah et Beitunia, des prisonniers libérés, accueillis par des foules brandissant des drapeaux palestinien, du Hamas et d'autres factions.</p><p>"Je me sens à la fois heureux et confus parce qu'il y a le sang des martyrs en général.Je suis triste pour nos martyrs et heureux de la victoire obtenue par notre résistance", a déclaré à Beitunia, Yazan Sabah, un jeune prisonnier libéré dans le cadre de cette trêve.</p><p>Israël avait lancé son offensive dans la bande de Gaza dans la foulée de l'attaque sanglante menée par le Hamas en territoire israélien le 7 octobre et qui a fait selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils.L'armée israélienne a estimé à 240 le nombre total d'otages emmenés à Gaza.</p><p>En représailles à cette attaque, Israël a promis d'"éliminer" le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007 et classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. </p><p>Selon le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes.La Défense civile de Gaza chiffre à 7.000 le nombre de personnes portées disparues.</p><p></p><p>- "200 camions par jour" -</p><p></p><p>Si la trêve a offert un répit aux Gazaouis, la situation humanitaire sur place reste "dangereuse" et les besoins "sans précédent", estime l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>Depuis vendredi, 248 camions chargés d'aide ont pu entrer dans la bande de Gaza, selon l'ONU.</p><p>"Nous devrions envoyer 200 camions par jour pendant au moins deux mois pour répondre aux besoins", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'Unrwa, Adnan Abou Hasna, précisant qu'il n'y avait "ni eau potable, ni nourriture" dans certains secteurs.</p><p>"Ils parlent d'apporter de l'aide et du carburant mais je suis à la station-service depuis neuf heures et elle est toujours fermée", a déploré dimanche à Khan Younès (sud) Bilal Diab, un Palestinien interrogé par l'AFP.</p><p>L'armée israélienne, qui considère le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de guerre, avait déjà ordonné à la population de partir et a interdit à quiconque d'y revenir pendant la trêve.</p><p>Malgré cet avertissement, des milliers d'habitants de Gaza déplacés ont profité de la trêve pour tenter de rentrer chez eux dans le nord.</p><p>Dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines, des habitants parcouraient dimanche dans la poussière, entre les amas de gravats, les rues bordées d'immeubles dévastés, selon des images de l'AFP.</p><p>D'ailleurs, plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits par la guerre, selon l'ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur 2,4 millions d'habitants.</p><p>Les hôpitaux du sud du territoire continuent à recevoir de nombreux blessés évacués du nord, où la quasi-totalité des établissements de santé sont à l'arrêt.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des milliers de personnes marchent contre l'antisémitisme à Londres

Description: <p>Londres (AFP) - Des milliers de personnes ont marché contre l'antisémitisme dimanche dans les rues de Londres, au lendemain d'une nouvelle manifestation pro-palestinienne et au troisième jour de la trêve entre Israël
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Des milliers de personnes marchent contre l'antisémitisme à Londres

Description: <p>Londres (AFP) - Des milliers de personnes ont marché contre l'antisémitisme dimanche dans les rues de Londres, au lendemain d'une nouvelle manifestation pro-palestinienne et au troisième jour de la trêve entre Israël et le Hamas.</p><p>Dans le cortège, qui s'est élancé de la Cour royale de justice en direction du Parlement, dans le centre de la capitale, de nombreux manifestants ont agité des drapeaux israéliens et britanniques et des pancartes "Zéro tolérance pour l'antisémitisme".</p><p>Ils ont aussi affiché des photos des otages kidnappés par le Hamas lors de la sanglante attaque lancée contre Israël le 7 octobre, qui a entraîné une riposte israélienne dans la bande de Gaza, pilonnée sans répit depuis le début de la trêve vendredi.</p><p>"Le 7 octobre, nous nous sommes réveillés dans une nouvelle réalité et nous avons tous été traumatisés par cela", a déclaré à l'AFP Omer Plotniarz, musicothérapeute de 37 ans, venu avec sa femme et son enfant.</p><p>"Nous voulons juste voir nos bébés, nos femmes, nos frères, nos soeurs, tout le monde à la maison", a-t-il plaidé. </p><p>"Nous sommes ici pour soutenir Israël, pour demander la libération de tous les otages", a indiqué Debby Goldberg, 52 ans, un drapeau israélien autour des épaules.</p><p>"Nous sommes ici pour demander la paix et la fin de ce cauchemar", a ajouté cette citoyenne israélienne originaire d'Argentine.</p><p>Selon l'organisation caritative juive Community Security Trust (CST), 1.324 actes antisémites ont été enregistrés en Grande-Bretagne entre le début de la guerre le 7 octobre et le 15 novembre, un record, contre 271 l'an dernier sur la même période. </p><p>L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a participé à cette marche, à l'initiative de l'organisation Campaign Against Antisemitism.</p><p>En début de manifestation, la police a arrêté le fondateur du groupe d'extrême droite EDL Tommy Robinson, à qui il avait été demandé de se tenir à l'écart.</p><p>La veille, des dizaines de milliers de Britanniques ont une nouvelle fois battu le pavé en soutien aux Palestiniens, réclamant un cessez-le-feu durable à Gaza.</p><p>Un nouvel échange d'otages du Hamas contre des prisonniers palestiniens est prévu dimanche au troisième jour de la trêve entre Israël et le Hamas.</p><p>L'armée israélienne a estimé à 240 le nombre total d'otages enlevés, et à 1.200 le nombre de personnes - en grande majorité des civils - massacrées lors de l'attaque du 7 octobre.</p><p>Dans la bande de Gaza, le gouvernement du Hamas affirme que près de 15.000 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelle libération d'otages à Gaza, au troisième jour de trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Dix-sept otages, dont 14 Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis sept semaines, ont été libérés dimanche au troisième jour d'une trêve entre le mouvement palestin
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Nouvelle libération d'otages à Gaza, au troisième jour de trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Dix-sept otages, dont 14 Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis sept semaines, ont été libérés dimanche au troisième jour d'une trêve entre le mouvement palestinien Hamas et Israël, qui doit libérer en échange 39 prisonniers palestiniens dans la soirée.</p><p>Parmi eux figure une fillette de quatre ans possédant la nationalité américaine, Abigail, s'est félicité le président américain Joe Biden.   </p><p>Un Russo-Israélien, qui ne fait pas partie de l'accord d'échange et dont la libération a été négociée directement par Moscou, a aussi été relâché selon le Hamas "en réponse" au "soutien à la cause palestinienne" du président russe Vladimir Poutine.</p><p>Ces libérations, annoncées par l'armée israélienne, portent à 58 le nombre total d'otages retenus à Gaza relâchés depuis vendredi, dont 18, en grande majorité des Thaïlandais, non concernés par l'accord.</p><p>Dimanche, de longs convois d'aide internationale ont continué à entrer depuis l'Egypte dans la bande de Gaza, pilonnée sans répit jusqu'à vendredi par l'armée israélienne en représailles à l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.</p><p>La trêve conclue sous l'égide du Qatar, avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, offre un répit aux Gazaouis.Mais la situation humanitaire dans le territoire est "dangereuse" et les besoins "sans précédent", a affirmé dimanche l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p></p><p>- "Jusqu'à la victoire" -</p><p></p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s'est rendu dimanche dans la bande de Gaza, a affirmé que l'offensive israélienne s'y poursuivra "jusqu'à la victoire".Sa présence est une première pour un chef de gouvernement depuis le retrait unilatéral israélien du territoire en 2005.</p><p>"Nous faisons tout notre possible pour récupérer les personnes enlevées, et nous finirons par les récupérer toutes", a-t-il promis.</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque du 7 octobre, et environ 240 ont été enlevées.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre.</p><p>Selon le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes.Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassel, a estimé dimanche que 7.000 personnes étaient aussi portées disparues.</p><p>Israël a libéré 78 prisonniers palestiniens vendredi et samedi, et doit en relâcher 39 dimanche, respectant un ratio d'un otage pour trois prisonniers en vertu de l'accord.</p><p>Cet accord prévoit au total l'échange de 50 otages du Hamas contre 150 prisonniers palestiniens durant les quatre jours de cette trêve, qui peut être prolongée. </p><p>Au-delà des quatre premiers jours, la libération de "dix otages supplémentaires conduira à une journée supplémentaire de pause", a affirmé Israël.</p><p>Environ 7.000 Palestiniens sont incarcérés dans des prisons israéliennes, selon le Club des prisonniers, une ONG palestinienne de défense des détenus.</p><p></p><p>- SMS de l'armée -</p><p></p><p>Selon un journaliste de l'AFP à Gaza, l'armée israélienne a envoyé dimanche des SMS de mise en garde aux habitants de Khan Younès, dans le sud du territoire: "nous savons que des otages sont retenus à Khan Younès.Sachez que l'armée neutralisera quiconque ayant kidnappé des otages", prévient le message.</p><p>Parmi les 17 otages libérés samedi figurait Maya Regev, 21 ans, enlevée avec son frère Itay, 18 ans, au festival de musique Tribe of Nova attaqué par les combattants du Hamas le 7 octobre.</p><p>Israël a ensuite libéré 39 prisonniers palestiniens, tous des femmes et des jeunes de moins de 19 ans, comme la veille.</p><p>En Cisjordanie occupée, des convois de voitures où flottaient des drapeaux des différents mouvements palestiniens, Hamas en tête, ont défilé dans les rues, escortant un bus du CICR qui transportait les détenus libérés.</p><p>A Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, les célébrations ont été plus discrètes. </p><p>Israa Jaabis, 39 ans, la prisonnière libérée la plus connue, avait été condamnée à 11 ans de prison pour avoir fait exploser une bonbonne de gaz qu'elle transportait dans le coffre de sa voiture à un barrage en 2015, blessant un policier.</p><p>Sa photo dans un tribunal israélien, levant ses doigts atrophiés, le visage en partie brûlé, est régulièrement brandie pour illustrer les souffrances des prisonniers palestiniens."J'ai honte de parler de réjouissance alors que toute la Palestine est blessée", a-t-elle affirmé.</p><p>Le Hamas a par ailleurs annoncé la mort à une date non précisée, pendant l'offensive israélienne, de cinq chefs du mouvement, dont le commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza, Ahmed al-Ghandour, considéré comme un "terroriste" par les Etats-Unis depuis 2017.</p><p></p><p>- "200 camions par jour" -</p><p></p><p>L'accord de trêve inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza, où Israël a imposé un siège total depuis le 9 octobre.Ces cargaisons, dont l'entrée depuis l'Egypte est soumise au feu vert israélien, arrivaient ces dernières semaines au compte-gouttes.</p><p>Depuis vendredi, 248 camions chargés d'aide ont pu entrer, selon l'ONU.</p><p>Dimanche, une partie des cargaisons devait comme la veille être acheminée vers le nord et la ville de Gaza, où "il n'y a ni eau potable, ni nourriture", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'Unrwa à Gaza, Adnan Abou Hasna.</p><p>"Nous devrions envoyer 200 camions par jour pendant au moins deux mois pour répondre aux besoins", a-t-il ajouté.</p><p>L'armée israélienne considère le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de combats abritant le centre des infrastructures du Hamas.Elle a ordonné à la population de partir et interdit à quiconque d'y revenir.</p><p>Malgré cet avertissement, des milliers d'habitants de Gaza déplacés ont profité de la trêve pour tenter de rentrer chez eux dans le nord.</p><p>Dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines, des habitants, certains trainant de maigres baluchons, parcouraient dans la poussière, entre les amas de gravats, les rues bordées d'immeubles dévastés, selon des images de l'AFP.</p><p>D'autres, depuis le nord, ont pris le chemin du sud, où sont déjà massés des centaines de milliers de déplacés.</p><p>Les hôpitaux débordés du sud de la bande de Gaza continuent à recevoir de nombreux blessés évacués du nord, où la quasi-totalité des établissements de santé sont à l'arrêt.</p><p>Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur 2,4 millions d'habitants.</p><p></p> Visuel 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Israël-Hamas: nouvelles libérations d'otages et de prisonniers au troisième jour de trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Dix-sept otages, dont 14 Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis sept semaines, ont été libérés dimanche au troisième jour de trêve dans la guerre entre le Hamas et Is
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Israël-Hamas: nouvelles libérations d'otages et de prisonniers au troisième jour de trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Dix-sept otages, dont 14 Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis sept semaines, ont été libérés dimanche au troisième jour de trêve dans la guerre entre le Hamas et Israël, qui a libéré en échange 39 prisonniers palestiniens.</p><p>Egalement dimanche, de longs convois d'aide internationale ont continué à entrer depuis l'Egypte dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, en vertu de l'accord de trêve obtenu grâce à la médiation américaine, qatarie et égyptienne et entré en vigueur au 49e jour de la guerre.</p><p>Parmi les otages libérés dimanche figure une fillette de quatre ans possédant la nationalité américaine, prénommée Abigail, s'est félicité le président américain Joe Biden.</p><p>Un Russo-Israélien, qui ne fait pas partie de l'accord d'échange et dont la libération a été négociée directement par Moscou, a aussi été relâché selon le Hamas "en réponse" au "soutien à la cause palestinienne" du président russe Vladimir Poutine. </p><p>Trois otages thaïlandais, eux aussi extérieurs à l'accord d'échange, ont également été libérés.</p><p>Ces libérations, annoncées par l'armée israélienne, portent à 58 le nombre total d'otages retenus à Gaza relâchés depuis vendredi, dont 18, en grande majorité des Thaïlandais, non concernés par l'accord.</p><p></p><p>- "Jusqu'à la victoire" -</p><p></p><p>Au total, 117 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes ont été libérés en parallèle, dont 39 dimanche soir, selon un ratio d'un otage pour trois prisonniers déterminé par l'accord.</p><p>Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est rendu dimanche auprès des troupes dans la bande de Gaza, et a affirmé que l'offensive israélienne s'y poursuivrait "jusqu'à la victoire".</p><p>"Nous faisons tout notre possible pour récupérer les personnes enlevées, et nous finirons par les récupérer toutes", a promis M. Netanyahu, premier chef de gouvernement israélien à se rendre à Gaza depuis le retrait unilatéral israélien du territoire palestinien en 2005.</p><p>L'armée a estimé à 240 le nombre total d'otages emmenés à Gaza le 7 octobre, lors de l'attaque sanglante menée par le Hamas en territoire israélien.Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées dans cette attaque.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007 et classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. </p><p>Jusqu'à l'entrée en vigueur de la trêve vendredi, Israël a bombardé sans relâche depuis le 7 octobre le territoire palestinien où il a lancé une offensive terrestre le 27 octobre.</p><p>Selon le gouvernement du Hamas, 14.854 personnes, dont 6.150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes.Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassel, a estimé que 7.000 personnes étaient portées disparues.</p><p>La trêve a offert un répit aux Gazaouis, mais la situation humanitaire dans le territoire est "dangereuse" et les besoins "sans précédent", s'est alarmée dimanche l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p></p><p>- "D'accord pour prolonger la trêve" -</p><p></p><p>Joe Biden a dit dimanche espérer que la trêve de quatre jours qui doit prendre fin lundi puisse se poursuivre "au-delà de demain". </p><p>La France espère que la trêve à Gaza dure jusqu'à la libération de "tous les otages", a pour sa part déclaré sa ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.</p><p>Une source proche du Hamas a indiqué à l'AFP dimanche que le mouvement palestinien avait "informé les médiateurs" qataris et égyptiens que les groupes armés retenant des otages israéliens dans la bande de Gaza étaient "d'accord pour prolonger la trêve actuelle de deux à quatre jours".</p><p>L'accord prévoit l'échange de 50 otages du Hamas contre 150 prisonniers palestiniens durant les quatre jours de cette trêve, qui peut être prolongée. Au-delà des quatre premiers jours, la libération de "dix otages supplémentaires conduira à une journée supplémentaire de pause", a affirmé Israël.</p><p>Environ 7.000 Palestiniens sont incarcérés dans des prisons israéliennes, selon le Club des prisonniers, une ONG palestinienne de défense des détenus. </p><p>Le Hamas a par ailleurs annoncé dimanche la mort à une date non précisée, pendant l'offensive israélienne, de cinq chefs du mouvement, dont le commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza, Ahmed al-Ghandour, considéré comme un "terroriste" par les Etats-Unis depuis 2017.</p><p></p><p>- "200 camions par jour" -</p><p></p><p>L'accord de trêve inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza, où Israël a imposé un siège total depuis le 9 octobre.Ces cargaisons, dont l'entrée depuis l'Egypte est soumise au feu vert israélien, arrivaient ces dernières semaines au compte-gouttes.</p><p>Depuis vendredi, 248 camions chargés d'aide ont pu entrer, selon l'ONU.</p><p>Dimanche, une partie des cargaisons devait comme la veille être acheminée vers le nord et la ville de Gaza, où "il n'y a ni eau potable, ni nourriture", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'Unrwa à Gaza, Adnan Abou Hasna.</p><p>"Nous devrions envoyer 200 camions par jour pendant au moins deux mois pour répondre aux besoins", a-t-il ajouté.</p><p>"C'est le troisième jour de trêve, ils parlent d'apporter de l'aide et du carburant mais je suis à la station-service depuis neuf heures et elle est toujours fermée", a déploré Bilal Diab, un Palestinien interrogé à Khan Younès par l'AFP.</p><p>L'armée israélienne considère le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de combats abritant le centre des infrastructures du Hamas.Elle a ordonné à la population de partir et interdit à quiconque d'y revenir.</p><p>Malgré cet avertissement, des milliers d'habitants de Gaza déplacés ont profité de la trêve pour tenter de rentrer chez eux dans le nord.</p><p>Dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines, des habitants, certains traînant de maigres baluchons, parcouraient dans la poussière, entre les amas de gravats, les rues bordées d'immeubles dévastés, selon des images de l'AFP.</p><p>D'autres, depuis le nord, ont pris le chemin du sud, où sont déjà massés des centaines de milliers de déplacés.</p><p>Les hôpitaux débordés du sud de la bande de Gaza continuent à recevoir de nombreux blessés évacués du nord, où la quasi-totalité des établissements de santé sont à l'arrêt.</p><p>Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur 2,4 millions d'habitants.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Manifestations dans plusieurs pays contre les violences faites aux femmes

Description: <p>Paris (AFP) - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans plusieurs pays à l'occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, réclamant des changements de comportements des h
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Manifestations dans plusieurs pays contre les violences faites aux femmes

Description: <p>Paris (AFP) - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans plusieurs pays à l'occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, réclamant des changements de comportements des hommes et davantage de moyens et d'efficacité des Etats.</p><p>"C'est fini: notre lutte est mondiale" : à Madrid, environ 7.000 personnes selon le gouvernement ont manifesté derrière cette banderole, slogan repris d'un récent match de football féminin Suède-Espagne.</p><p>Des défilés ont aussi eu lieu à Barcelone et Séville, dans un pays pionnier où fut votée en 2004 la première loi européenne réprimant spécifiquement la violence de genre.</p><p>"Protégez vos filles, éduquez vos fils", "Céder n'est pas consentir", "Quand je sors, je veux être libre, pas courageuse", "Danser sans être droguée", pouvait-on lire sur des pancartes de manifestants dans plusieurs villes de France.</p><p>"Nous ne voulons plus compter nos mortes", a lancé Maëlle Lenoir, du collectif féministe "Nous toutes".</p><p>En 2022, 118 féminicides ont été recensés en France, selon les chiffres officiels.Depuis début 2023 les associations féministes en comptent 121.</p><p>En Italie, où des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes dont Rome et Milan, il y a eu 106 féminicides l'an dernier, selon l’Institut national des statistiques (Istat).</p><p>Le pays est encore sous le choc de la mort d’une étudiante de 22 ans, Giulia Cecchettin, assassinée il y a deux semaines par son ex-compagnon Filippo Turetta, 22 ans aussi, qui a été arrêté en Allemagne après une cavale d’une semaine.</p><p>De nombreux rassemblements ont aussi eu lieu en Amérique latine, où 4.050 féminicides ont été recensés en 2022, selon une agence régionale de l'ONU. </p><p>En Argentine, la marche avait pour mot d'ordre la défense des politiques de genre après l'élection du nouveau président ultralibéral controversé Javier Milei, qui a annoncé durant la campagne vouloir supprimer le ministère des Femmes et s'est dit contre le droit à l'avortement.</p><p>Au Brésil, un alignement de paires de chaussures accompagnées de prénoms de femmes sur la plage de Copacabana, à Rio, symbolisait les 722 féminicides recensés dans le pays en 2022. </p><p>"Attention le machisme tue", pouvait-on lire sur de nombreuses pancartes à Santiago du Chili, ou "pas une de moins, nous nous aimons vivantes", dans une manifestation au Venezuela.</p><p>A Istanbul en Turquie, 500 femmes se sont rassemblées dans le quartier de Sisli avec comme mots d'ordre: "Nous ne garderons pas le silence" et "Les femmes sont unies et luttent contre la violence de l'État masculin".</p><p>En 2021, la Turquie s'était retirée d'un accord international visant à protéger les femmes contre la violence domestique, la Convention d'Istanbul.Samedi, le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré que cette sortie n'avait "aucun impact sur notre lutte contre la violence à l'égard des femmes".</p><p>Aux Etats-Unis, le président Joe Biden a lui déploré que "le fléau de la violence sexiste continue d’infliger souffrance et injustice à un trop grand nombre de personnes"."Nous savons quels sont les enjeux: chaque fois et partout où les femmes et les filles sont menacées, la paix et la stabilité le sont également", a-t-il ajouté.</p><p>"La violence à l'égard des femmes est une mauvaise herbe toxique qui gangrène notre société et doit être coupée à la racine (...) par une action éducative qui place la personne et sa dignité au centre", a dit de son côté le pape François.</p><p>Dans un vidéo sur les réseaux sociaux, le président français Emmanuel Macron a déclaré que la "persistance de la violence faite aux femmes n'est pas une fatalité", "nous devons y mettre fin et nous allons le faire".</p><p>Malgré de récentes mesures en France (hausse du nombre d'enquêteurs dédiés, déploiement de "téléphones grave danger" et de "bracelets danger immédiat", création de places d'hébergement d'urgence, etc.), collectifs féministes et syndicats y réclament au moins "deux milliards d'euros" par an pour "une politique globale" qui soit efficace. </p><p>Dans le monde, 82 féminicides commis par des partenaires ou ex-partenaires ont lieu chaque jour et on estime que 31% des femmes ont été victimes de violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans leur vie, selon des données 2018 de l’OMS.</p><p>Plus de la moitié (56%) des femmes et des filles qui sont tuées le sont dans la sphère intime (membre de la famille, conjoint ou ex), contre 11% des hommes et des garçons, selon un rapport d’ONU Femmes publié en 2022.</p><p>Le 25 novembre est depuis 1999 la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.Une date correspondant à l'assassinat de trois des soeurs Mirabal, opposantes au dictateur Rafael Trujillo, le 25 novembre 1960 en République dominicaine.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: nouvelle libération d'otages, avant celle de prisonniers palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Dix-sept otages, dont 13 Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis des semaines, ont été libérés samedi soir, au deuxième jour d'une trêve entre le mouvement palest
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Gaza: nouvelle libération d'otages, avant celle de prisonniers palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Dix-sept otages, dont 13 Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis des semaines, ont été libérés samedi soir, au deuxième jour d'une trêve entre le mouvement palestinien Hamas et Israël qui doit libérer en échange 39 prisonniers palestiniens.</p><p>Cette trêve, fruit d'un accord sous l'égide du Qatar, a offert un nouveau jour de répit aux habitants du territoire assiégé après sept semaines de guerre, déclenchée par une attaque sanglante et sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste, ont annoncé avoir remis 13 otages israéliens et quatre étrangers au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), peu avant minuit. </p><p>Des images de la télévision égyptienne ont montré le convoi des otages passer en Egypte par le terminal de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et Israël a ensuite indiqué qu'ils étaient arrivés en Israël.Quatre otages thaïlandais, qui ne font pas partie de l'accord, ont également été relâchés, selon l'Egypte. </p><p></p><p>- Blocage -</p><p></p><p>Le mouvement islamiste palestinien avait annoncé dans l'après-midi retarder la libération de ce deuxième groupe d'otages, après un premier vendredi, accusant Israël de violer l'accord, notamment concernant les livraisons d'aide humanitaire dans le nord de territoire.  </p><p>L'armée israélienne, qui a démenti tout manquement à l'accord, considère le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de combats abritant, selon elle, le centre des infrastructures du Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007.Elle a ordonné à la population de partir et empêche quiconque d'y revenir.</p><p>Malgré cet avertissement, des milliers de Gazaouis déplacés ont profité de la pause dans les combats pour tenter de rentrer chez eux dans le Nord.Et selon le ministère de la Santé du Hamas, sept de ces personnes ont été blessées samedi par des tirs israéliens.</p><p>Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, avait plus tard indiqué sur X que "les obstacles pour relâcher les prisonniers" avaient finalement été "surmontés".</p><p></p><p>- "Sortez-les de l'enfer" -</p><p></p><p>L'accord, conclu également avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte et entré en vigueur vendredi, prévoit quatre jours de trêve qui doivent permettre la libération de 50 otages et de 150 prisonniers palestiniens.Cette pause, renouvelable, inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza.</p><p>Les bombardements israéliens, incessants depuis l'attaque du 7 octobre et l'offensive militaire sur le nord de Gaza, se sont interrompus, comme les tirs de roquettes du mouvement islamiste sur Israël. </p><p>Vendredi, 13 premiers otages israéliens, des femmes et des enfants, avaient été remis au CICR et avaient regagné Israël via l'Egypte pour retrouver leurs familles.Le Hamas a également libéré dix Thaïlandais et un Philippin, qui ne faisaient pas partie de l'accord.</p><p>En contrepartie, Israël a libéré 39 Palestiniens, des femmes et des jeunes de moins de 19 ans.</p><p>En Israël, les proches des otages encore détenus à Gaza attendent dans l'angoisse une issue à un cauchemar qui dure depuis sept semaines.</p><p>A Tel-Aviv, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés en soirée sur la Place des otages pour demander leur libération."Sortez-les de l'enfer", pouvait-on lire sur une banderole.</p><p></p><p>- "Enorme pression" -</p><p></p><p>"Aujourd'hui, nous sommes heureux de voir revenir les nôtres mais nous ne devons pas oublier tous ceux qui ne sont pas encore rentrés", a témoigné Yael Adar, la belle-fille de Yaffa Adar, 85 ans et la plus âgée des ex-otages, sur le site d'informations Ynet.</p><p>Le fils de Yael Adar, Tamir, un père de deux jeunes enfants âgé de 38 ans, est encore otage après avoir été enlevé comme sa grand-mère dans le kibboutz de Nir Oz, dans le sud d'Israël.</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées le 7 octobre, et 240 personnes ont été prises en otage.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>A Gaza, 14.854 personnes, parmi lesquelles 6.150 enfants et jeunes de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a prévenu que la guerre n'était pas finie."Nous recommencerons à attaquer Gaza dès que la trêve sera terminée (...) pour démanteler le Hamas et créer une énorme pression afin de ramener aussi vite que possible autant d'otages que possible, jusqu'au dernier d'entre eux", a-t-il dit.</p><p></p><p>- Les hôpitaux surchargés -</p><p></p><p>En Cisjordanie occupée, des scènes de liesse, au milieu des feux d'artifice, des drapeaux palestiniens et des différents mouvements dont l'étendard vert du Hamas, ont accompagné le retour des prisonniers libérés vendredi soir. </p><p>A Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967, les manifestations de joie étaient en revanche interdites.</p><p>"J'attendais le jour où je serais libérée de prison et pourrais serrer ma mère dans mes bras", a expliqué samedi à l'AFP Rawan Nafez Mohammad Abou Matar, revenue chez elle à Beitlo, près de Ramallah. </p><p>La jeune femme avait été condamnée en 2015, alors qu'elle avait 21 ans, à neuf ans de prison pour tentative de meurtre sur un garde-frontières israélien.</p><p>La trêve offre un moment de répit aux milliers de déplacés à l'intérieur de Gaza qui ont quitté des hôpitaux et des écoles du sud du territoire où ils avaient trouvé refuge pour rentrer chez eux.</p><p>Les hôpitaux du sud de la bande de Gaza ont continué samedi à recevoir de nombreux blessés évacués du Nord.Mais selon Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, "ils n'ont plus ni la capacité d'accueil ni l'équipement" pour faire face à cet afflux.</p><p></p><p>- "Ça fait du bien" -</p><p></p><p>Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur 2,4 millions d'habitants.</p><p>"La trêve, ça fait du bien, on espère qu'elle va durer.C'est bien quand c'est calme. Les gens veulent vivre", a confié à l'AFP Mohammed Dheir, qui a trouvé refuge avec sa famille à Rafah, dans le sud de Gaza.</p><p>Des centaines de milliers de Palestiniens du nord de Gaza se sont massés depuis le début de la guerre dans cette partie du territoire pour essayer d'échapper aux bombardements. </p><p>La trêve a permis l'accélération de l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza, soumis à un siège total d'Israël depuis le 7 octobre.Ces cargaisons, dont l'entrée depuis l'Egypte est soumise au feu vert israélien, arrivaient ces dernières semaines au compte-gouttes.</p><p>Des dizaines de camions ont traversé samedi le poste-frontière de Rafah pour le deuxième jour consécutif, selon des images tournées par l'AFP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: nouvelle libération d'otages du Hamas et de prisonniers palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Dix-sept otages retenus dans la bande de Gaza depuis des semaines ont été libérés samedi soir, au deuxième jour d'une trêve entre le Hamas et Israël qui a relâché en éc
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Gaza: nouvelle libération d'otages du Hamas et de prisonniers palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Dix-sept otages retenus dans la bande de Gaza depuis des semaines ont été libérés samedi soir, au deuxième jour d'une trêve entre le Hamas et Israël qui a relâché en échange 39 prisonniers palestiniens.</p><p>Cette trêve, fruit d'un accord sous l'égide du Qatar, a offert un nouveau jour de répit aux habitants du territoire assiégé après sept semaines de guerre, déclenchée par une attaque sanglante et sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste, ont annoncé avoir remis 13 otages israéliens et quatre thaïlandais au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), peu avant minuit.Le Hamas, qui avait initialement annoncé la libération de sept étrangers, a révisé ses chiffres ultérieurement, et le Qatar et Israël ont confirmé.</p><p>Des images de la télévision égyptienne ont montré le convoi des otages passer en Egypte par le terminal de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et Israël a ensuite indiqué qu'ils étaient arrivés en Israël.</p><p></p><p>- Blocage -</p><p></p><p>Le mouvement islamiste palestinien avait annoncé dans l'après-midi retarder la libération de ce deuxième groupe d'otages, après un premier vendredi, accusant Israël de violer l'accord, notamment concernant les livraisons d'aide humanitaire dans le nord de territoire.</p><p>L'armée israélienne, qui a démenti tout manquement à l'accord, considère le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de combats abritant, selon elle, le centre des infrastructures du Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007.Elle a ordonné à la population de partir et empêche quiconque d'y revenir.</p><p>Malgré cet avertissement, des milliers de Gazaouis déplacés ont profité de la pause dans les combats pour tenter de rentrer chez eux dans le Nord.Et selon le ministère de la Santé du Hamas, sept de ces personnes ont été blessées samedi par des tirs israéliens.</p><p>Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, avait plus tard indiqué sur X que "les obstacles pour relâcher les prisonniers" avaient finalement été "surmontés".</p><p>Tard dans la soirée, l'Autorité pénitentiaire israélienne a annoncé avoir libéré un second groupe de 39 prisonniers palestiniens, tous des femmes et des jeunes de moins de 19 ans.</p><p></p><p>- "Sortez-les de l'enfer" -</p><p></p><p>L'accord, conclu également avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte et entré en vigueur vendredi, prévoit quatre jours de trêve qui doivent permettre la libération de 50 otages et de 150 prisonniers palestiniens.Cette pause, renouvelable, inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza.</p><p>Les bombardements israéliens, incessants depuis l'attaque du 7 octobre et l'offensive militaire sur le nord de Gaza, se sont interrompus, comme les tirs de roquettes du mouvement islamiste sur Israël. </p><p>Vendredi, 13 premiers otages israéliens, des femmes et des enfants, avaient été remis au CICR et avaient regagné Israël via l'Egypte pour retrouver leurs familles.Le Hamas a également libéré dix Thaïlandais et un Philippin, qui ne faisaient pas partie de l'accord.</p><p>En contrepartie, Israël a relâché un premier groupe de 39 Palestiniens, également tous des femmes et des jeunes de moins de 19 ans.</p><p>En Israël, les proches des otages encore détenus à Gaza attendent dans l'angoisse une issue à un cauchemar qui dure depuis sept semaines.</p><p>A Tel-Aviv, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés en soirée sur la Place des otages pour demander leur libération."Sortez-les de l'enfer", pouvait-on lire sur une banderole.</p><p></p><p>- "Enorme pression" -</p><p></p><p>"Aujourd'hui, nous sommes heureux de voir revenir les nôtres mais nous ne devons pas oublier tous ceux qui ne sont pas encore rentrés", a témoigné Yael Adar, la belle-fille de Yaffa Adar, 85 ans et la plus âgée des ex-otages, sur le site d'informations Ynet.</p><p>Le fils de Yael Adar, Tamir, un père de deux jeunes enfants âgé de 38 ans, est encore otage après avoir été enlevé comme sa grand-mère dans le kibboutz de Nir Oz, dans le sud d'Israël.</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées le 7 octobre, et 240 personnes ont été prises en otage.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>A Gaza, 14.854 personnes, parmi lesquelles 6.150 enfants et jeunes de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a prévenu que la guerre n'était pas finie."Nous recommencerons à attaquer Gaza dès que la trêve sera terminée (...) pour démanteler le Hamas et créer une énorme pression afin de ramener aussi vite que possible autant d'otages que possible, jusqu'au dernier d'entre eux", a-t-il dit.</p><p></p><p>- Les hôpitaux surchargés -</p><p></p><p>En Cisjordanie occupée, des scènes de liesse, au milieu des feux d'artifice, des drapeaux palestiniens et des différents mouvements dont l'étendard vert du Hamas, ont accompagné le retour des prisonniers libérés vendredi soir. </p><p>A Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967, les manifestations de joie étaient en revanche interdites.</p><p>"J'attendais le jour où je serais libérée de prison et pourrais serrer ma mère dans mes bras", a expliqué samedi à l'AFP Rawan Nafez Mohammad Abou Matar, revenue chez elle à Beitlo, près de Ramallah. </p><p>La jeune femme avait été condamnée en 2015, alors qu'elle avait 21 ans, à neuf ans de prison pour tentative de meurtre sur un garde-frontières israélien.</p><p>La trêve offre un moment de répit aux milliers de déplacés à l'intérieur de Gaza qui ont quitté des hôpitaux et des écoles du sud du territoire où ils avaient trouvé refuge pour rentrer chez eux.</p><p>Les hôpitaux du sud de la bande de Gaza ont continué samedi à recevoir de nombreux blessés évacués du Nord.Mais selon Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, "ils n'ont plus ni la capacité d'accueil ni l'équipement" pour faire face à cet afflux.</p><p></p><p>- "Ça fait du bien" -</p><p></p><p>Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur 2,4 millions d'habitants.</p><p>"La trêve, ça fait du bien, on espère qu'elle va durer.C'est bien quand c'est calme. Les gens veulent vivre", a confié à l'AFP Mohammed Dheir, qui a trouvé refuge avec sa famille à Rafah, dans le sud de Gaza.</p><p>Des centaines de milliers de Palestiniens du nord de Gaza se sont massés depuis le début de la guerre dans cette partie du territoire pour essayer d'échapper aux bombardements. </p><p>La trêve a permis l'accélération de l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza, soumis à un siège total d'Israël depuis le 7 octobre.Ces cargaisons, dont l'entrée depuis l'Egypte est soumise au feu vert israélien, arrivaient ces dernières semaines au compte-gouttes.</p><p>Des dizaines de camions ont traversé samedi le poste-frontière de Rafah pour le deuxième jour consécutif, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>Par ailleurs, six Palestiniens ont été tués lors d'incidents avec l'armée israélienne samedi en Cisjordanie, dont quatre à Jénine, selon le ministère palestinien de la Santé.Près de 230 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens en Cisjordanie depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: l'échange d'otages contre des prisonniers devrait bien avoir lieu samedi soir

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Vingt otages détenus dans la bande de Gaza, dont 13 Israéliens, vont être libérés samedi soir en échange de 39 prisonniers palestiniens, a annoncé le Qatar après plusieurs heu
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Gaza: l'échange d'otages contre des prisonniers devrait bien avoir lieu samedi soir

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Vingt otages détenus dans la bande de Gaza, dont 13 Israéliens, vont être libérés samedi soir en échange de 39 prisonniers palestiniens, a annoncé le Qatar après plusieurs heures de blocage, au deuxième jour de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.</p><p>Cette trêve, fruit d'un accord sous l'égide de Doha, a offert un nouveau jour de répit aux habitants du territoire assiégé après sept semaines de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>"Après un délai, les obstacles pour relâcher les prisonniers ont été surmontés à travers des contacts qatari-égyptiens avec les deux camps, et 39 civils palestiniens seront relâchés ce soir, alors que 13 otages israéliens quitteront Gaza avec sept étrangers", a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari sur X. </p><p>Le Hamas a confirmé qu'il libérerait les otages avant minuit, après avoir annoncé dans l'après-midi qu'il retardait la libération attendue de ce deuxième groupe d'otages, après un premier vendredi. </p><p>A Beyrouth, Oussama Hamdan, un responsable du Hamas, avait notamment évoqué, pour expliquer le délai, "des tirs sur notre peuple, le nombre de camions d'aide humanitaire pour le nord de la bande de Gaza et le non-respect des critères de sélection pour la libération des femmes et des enfants prisonniers" palestiniens.</p><p>L'armée israélienne considère que le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de combats qui abrite, selon elle, le centre des infrastructures du Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007.Elle a ordonné à la population d'en sortir et empêche quiconque d'y revenir.</p><p></p><p>- "Sortez-les de l'enfer" -</p><p></p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, sept personnes ont été blessées par des tirs israéliens alors que plusieurs milliers de Gazaouis déplacés qui, profitant de la pause dans les combats, ont pris la route du Nord pour rentrer chez eux. </p><p>L'accord, conclu également avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte et entré en vigueur vendredi, prévoit quatre jours de trêve qui doivent permettre la libération de 50 otages et de 150 prisonniers palestiniens.Cette pause, renouvelable et qui semblait respectée samedi, inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza.</p><p>Les bombardements israéliens, incessants depuis l'attaque du 7 octobre et l'offensive militaire sur le nord de Gaza, se sont interrompus, comme les tirs de roquettes du mouvement islamiste sur Israël. </p><p>Vendredi, 13 premiers otages israéliens, des femmes et des enfants, avaient été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et avaient regagné Israël via l'Egypte pour retrouver leurs familles.Le Hamas a également libéré dix Thaïlandais et un Philippin, qui ne faisaient pas partie de l'accord.</p><p>En contrepartie, Israël a libéré 39 Palestiniens, des femmes et des jeunes de moins de 19 ans.</p><p>En Israël, les proches des otages encore détenus à Gaza attendaient dans l'angoisse une issue à un cauchemar qui dure depuis sept semaines.</p><p>A Tel-Aviv, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés en soirée sur la Place des otages pour demander leur libération."Sortez-les de l'enfer", pouvait-on lire sur une banderole.</p><p></p><p>- "Enorme pression" -</p><p></p><p>"Aujourd'hui, nous sommes heureux de voir revenir les nôtres mais nous ne devons pas oublier tous ceux qui ne sont pas encore rentrés", a témoigné Yael Adar, la belle-fille de Yaffa Adar, 85 ans et la plus âgée des ex-otages, sur le site d'informations Ynet.</p><p>Le fils de Yael Adar, Tamir, un père de deux jeunes enfants âgé de 38 ans, est encore otage après avoir été enlevé comme sa grand-mère dans le kibboutz de Nir Oz, dans le sud d'Israël.</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées le 7 octobre, et 240 personnes ont été prises en otage.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, parmi lesquelles 6.150 enfants et jeunes de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a prévenu que la guerre n'était pas finie."Nous recommencerons à attaquer Gaza dès que la trêve sera terminée (...) pour démanteler le Hamas et créer une énorme pression afin de ramener aussi vite que possible autant d'otages que possible, jusqu'au dernier d'entre eux", a-t-il dit.</p><p></p><p>- Les hôpitaux surchargés -</p><p></p><p>En Cisjordanie occupée, des scènes de liesse, au milieu des feux d'artifice, des drapeaux palestiniens et des différents mouvements dont l'étendard vert du Hamas, ont accompagné le retour des prisonniers libérés vendredi soir. </p><p>A Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967, les manifestations de joie étaient en revanche interdites.</p><p>"J'attendais le jour où je serais libérée de prison et pourrais serrer ma mère dans mes bras", a expliqué samedi à l'AFP Rawan Nafez Mohammad Abou Matar, revenue chez elle à Beitlo, près de Ramallah en Cisjordanie occupée. </p><p>"Ça fait des années que je ne l'ai pas touchée ou prise dans mes bras de cette façon", dit la jeune femme, condamnée en 2015, alors qu'elle avait 21 ans, à neuf ans de prison pour tentative de meurtre sur un garde-frontières israélien.</p><p>La trêve offre un moment de répit aux milliers de déplacés à l'intérieur de Gaza qui ont quitté des hôpitaux et des écoles du sud du territoire où ils avaient trouvé refuge pour rentrer chez eux.</p><p>Dans les hôpitaux du sud de la bande de Gaza, les convois d'ambulances évacuant des blessés du nord continuent d'arriver.Mais, assure Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, "ils n'ont plus ni la capacité d'accueil ni l'équipement" pour faire face.</p><p></p><p>- "Ça fait du bien" -</p><p></p><p>Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur 2,4 millions d'habitants.</p><p>"La trêve, ça fait du bien, on espère qu'elle va durer.C'est bien quand c'est calme. Les gens veulent vivre", a confié à l'AFP Mohammed Dheir, qui a trouvé refuge avec sa famille à Rafah, dans le sud de Gaza.</p><p>Des centaines de milliers de Palestiniens du nord de Gaza se sont massés depuis le début de la guerre dans cette partie du territoire pour essayer d'échapper aux bombardements. </p><p>  La trêve a permis l'accélération de l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza, soumis à un siège total d'Israël depuis le 7 octobre.Ces cargaisons, dont l'entrée depuis l'Egypte est soumise au feu vert israélien, arrivaient ces dernières semaines au compte-gouttes.</p><p>Des dizaines de camions ont traversé samedi le poste-frontière de Rafah pour le deuxième jour consécutif, selon des images tournées par l'AFP.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelle manifestation d'ampleur en soutien aux Palestiniens à Londres

Description: <p>Londres (AFP) - Des dizaines de milliers de Britanniques ont a nouveau battu le pavé samedi à Londres en soutien aux Palestiniens, réclamant un cessez-le-feu durable à Gaza au deuxième jour de la trêve entre le Hamas et Israë
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Nouvelle manifestation d'ampleur en soutien aux Palestiniens à Londres

Description: <p>Londres (AFP) - Des dizaines de milliers de Britanniques ont a nouveau battu le pavé samedi à Londres en soutien aux Palestiniens, réclamant un cessez-le-feu durable à Gaza au deuxième jour de la trêve entre le Hamas et Israël.</p><p>La mobilisation ne s'essouffle pas dans la capitale britannique après sept semaines de guerre, alors que nouvelles libérations d'otages du Hamas et de prisonniers palestiniens sont attendues samedi, et que la trêve de quatre jours renouvelable semblait jusque-là respectée.</p><p>Le cortège s'est élancé de Park Lane en milieu de journée en direction de Whitehall, quartier central de Londres, avec des centaines de drapeaux palestiniens et des pancartes "Arrêtez de bombarder Gaza" ou "Fin du siège."</p><p>"En tant qu'Arabe, musulmane et humaine, je suis ici pour défendre les Palestiniens et leur droit à vivre, à respirer, à être libre", a martelé Alaa Hassan, 24 ans, qui travaille dans la santé.</p><p>"L'occupation de Gaza doit prendre fin, nous voulons un véritable cessez-le-feu, et pas seulement une trêve de quatre jours", a-t-elle défendu auprès de l'AFP. </p><p>L'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été enlevées par le Hamas lors de l'attaque sanglante menée en territoire israélien le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, principalement des civils massacrés par les commandos du mouvement islamiste palestinien.</p><p>Dans la bande de Gaza, le gouvernement du Hamas affirme que plus de 14.800 personnes, parmi lesquelles 6.150 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes de riposte.</p><p>Graham Foord, 56 ans, s'est ému de la manière dont les marches londoniennes, majoritairement pacifiques, ont été "dépeintes dans les médias" et par le gouvernement britannique, notamment par l'ex-ministre de l'Intérieur Suella Braverman, qui les a qualifiées de "marche de haine".</p><p>Connue pour ses propos provocateurs, cette dernière a été limogée du Home office mi-novembre pour avoir critiqué l'action de la police lors de ces marches massives chaque semaine dans la capitale. </p><p>Plus de 1.500 officiers de police sont mobilisés tout le week-end à Londres, avec près de 500 renforts venus d'autres villes du Royaume-Uni.</p><p>Un homme portant une pancarte avec des symboles nazis été arrêté au tout début de la manifestation, a indiqué le ministre de l'Intérieur James Cleverly sur X (ex-Twitter).</p><p>Une marche contre l'antisémitisme aura également lieu dimanche dans la capitale britannique, à l'initiative de l'organisation Campaign Against Antisemitism vers 13H30.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: report de l'échange otages-prisonniers au deuxième jour de la trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a annoncé samedi qu'il retardait la libération attendue d'otages détenus dans la bande de Gaza, accusant Israël de ne pas respecter l'accord de trêve qui
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Gaza: report de l'échange otages-prisonniers au deuxième jour de la trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a annoncé samedi qu'il retardait la libération attendue d'otages détenus dans la bande de Gaza, accusant Israël de ne pas respecter l'accord de trêve qui a offert un deuxième jour de répit aux Palestiniens du territoire assiégé après sept semaines de guerre.</p><p>La branche armée du mouvement islamiste, les brigades Ezzedine al-Qassam, ont notamment réclamé dans un communiqué "l'entrée des camions d'aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza" et le respect des "critères de sélection" pour la libération des prisonniers palestiniens en échange des otages, avant de remettre ceux-ci au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).</p><p>Selon Israël, qui a confirmé le retard, 14 otages devaient être libérés samedi en échange de 42 détenus palestiniens. </p><p>Cet accord, conclu par le Qatar avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, prévoit quatre jours de trêve qui doivent permettre la libération de 50 otages, sur les plus de 200 retenus à Gaza, et de 150 prisonniers palestiniens.Cette pause dans les combats, renouvelable et qui semblait respectée samedi, inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza.</p><p>Les bombardements israéliens depuis l'attaque sanglante menée contre Israël le 7 octobre et l'offensive militaire sur le nord de Gaza se sont interrompus, comme les tirs de roquettes du Hamas sur Israël.  </p><p>Vendredi, 13 premiers otages israéliens, des femmes et des enfants, ont été remis au CICR et ont regagné Israël via l'Egypte pour retrouver leurs familles.</p><p>Le mouvement islamiste a également libéré dix Thaïlandais et un Philippin, qui ne faisaient pas partie de l'accord.</p><p>En contrepartie, Israël a libéré 39 Palestiniens, des femmes et des jeunes de moins de 19 ans.</p><p></p><p>- "Ne pas oublier" -</p><p></p><p>A Tel-Aviv, des visages souriants d'otages libérés ont été projetés vendredi soir sur la façade du musée d'Art, avec les mots: "Je suis de retour à la maison".</p><p>Les autorités israéliennes ont demandé aux médias de respecter l'intimité des ex-otages et de leurs familles.Et ceux dont les proches sont encore détenus par le Hamas attendaient dans l'angoisse une issue à un cauchemar qui dure depuis sept semaines. </p><p>"Aujourd'hui, nous sommes heureux de voir revenir les nôtres mais nous ne devons pas oublier tous ceux qui ne sont pas encore rentrés", a témoigné Yael Adar, la belle-fille de Yaffa Adar, 85 ans et la plus âgée des ex-otages, sur le site d'informations Ynet.</p><p>"Nous ne nous tairons pas tant que le dernier détenu ne sera pas rentré chez lui", a promis Yael Adar dont le fils Tamir, un père de deux jeunes enfants âgé de 38 ans, est encore aux mains du Hamas après avoir été enlevé comme sa grand-mère dans le kibboutz de Nir Oz.</p><p>Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a cependant prévenu que la guerre n'était pas finie."Nous recommencerons à attaquer Gaza dès que la trêve sera terminée (...) pour démanteler le Hamas et créer une énorme pression afin de ramener aussi vite que possible autant d'otages que possible, jusqu'au dernier d'entre eux", a-t-il dit.</p><p>- Liesse en Cisjordanie -</p><p></p><p>En Cisjordanie occupée, des scènes de liesse, au milieu des feux d'artifice, des drapeaux palestiniens et des différents mouvements dont l'étendard vert du Hamas, ont accompagné le retour des prisonniers libérés. </p><p>A Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967, les manifestations de joie étaient en revanche interdites.</p><p>"J'attendais le jour où je serais libérée de prison et pourrais serrer ma mère dans mes bras", a expliqué à l'AFP Rawan Nafez Mohammad Abou Matar, revenue chez elle à Beitlo, près de Ramallah en Cisjordanie."Ça fait des années que je ne l'ai pas touchée ou prise dans mes bras de cette façon, sauf quand j'ai pu prendre une photo avec elle", dit la jeune femme, condamnée en 2015, alors qu'elle avait 21 ans, à neuf ans de prison pour tentative de meurtre sur un garde-frontières israélien.</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, parmi lesquelles 6.150 enfants et adolescents, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p></p><p>- Les hôpitaux débordés -</p><p></p><p>La trêve offre un fragile moment de répit aux milliers de déplacés à l'intérieur de Gaza qui ont quitté des hôpitaux et des écoles du sud du territoire où ils avaient trouvé refuge pour rentrer chez eux.</p><p>Dans les hôpitaux du sud de la bande de Gaza, les convois d'ambulances évacuant des blessés du nord continuent d'arriver.Mais, assure Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, "ils n'ont plus ni la capacité d'accueil ni l'équipement" pour faire face.</p><p>Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur 2,4 millions d'habitants.</p><p>"La trêve, ça fait du bien, on espère qu'elle va durer.C'est bien quand c'est calme. Les gens veulent vivre", a confié à l'AFP Mohammed Dheir, qui a trouvé refuge avec sa famille à Rafah, dans le sud de Gaza.</p><p>Des centaines de milliers de Palestiniens du nord de Gaza se sont massés depuis le début de la guerre dans cette partie du territoire pour essayer d'échapper aux bombardements. </p><p>L'armée considère que le tiers nord de la bande de Gaza, où se trouve la ville de Gaza, est une zone de combat abritant le centre des infrastructures du Hamas.Elle a ordonné à la population d'en sortir et empêche quiconque d'y revenir.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, sept personnes ont été blessés par des tirs israéliens alors que plusieurs milliers de Gazaouis ont pris la route du Nord.   </p><p>La trêve a permis l'accélération de l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.Ces cargaisons, dont l'entrée depuis l'Egypte est soumise au feu vert d'Israël, arrivaient ces dernières semaines au compte-gouttes.</p><p>Des dizaines de camions ont traversé samedi le poste-frontière de Rafah pour le deuxième jour consécutif, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>Dans la ville voisine de Rafah, de nombreux habitants avec des bonbonnes de gaz vides attendaient une livraison.</p><p>"Personne ne peut cuisiner ou faire quoi que ce soit sans gaz", racontait un habitant, Ezzeddine Abou Omeira."Tous les habitants espèrent et sont prêts à avoir du gaz pour faciliter leur vie."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Présidentielle à Madagascar: Rajoelina déclaré vainqueur, sa victoire contestée

Description: <p>Antananarivo (AFP) - Le président sortant de Madagascar Andry Rajoelina a été déclaré vainqueur de la présidentielle dès le premier tour par la commission électorale samedi mais la validité du scrutin, boycotté par une lar
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Présidentielle à Madagascar: Rajoelina déclaré vainqueur, sa victoire contestée

Description: <p>Antananarivo (AFP) - Le président sortant de Madagascar Andry Rajoelina a été déclaré vainqueur de la présidentielle dès le premier tour par la commission électorale samedi mais la validité du scrutin, boycotté par une large partie de l'opposition, est déjà contestée en justice par un opposant candidat. </p><p>Selon la commission électorale (Ceni), Rajoelina, qui briguait un second mandat, l'a emporté avec 58,95% des suffrages exprimés à l'issue du vote qui s'est tenu le 16 novembre.Ces résultats doivent encore être entérinés par la Haute cour constitutionnelle (HCC), plus haute juridiction du pays, chargée de proclamer les résultats définitifs au plus tard le 4 décembre. </p><p>Elu depuis 2018, Andry Rajoelina avait accédé une première fois au pouvoir en 2009 à la faveur d'une mutinerie chassant l'ex-président Marc Ravalomanana. </p><p>"Le peuple malgache a choisi la voie de la continuité, de la sérénité et de la stabilité", s'est-il félicité samedi devant la presse, assurant que les électeurs se sont "exprimés librement". </p><p>Mais les accusations d'irrégularités, de la part de l'opposition, se sont multipliées depuis le scrutin. </p><p>"J'ai déposé deux requêtes pour demander l'annulation du scrutin et la disqualification d'Andry Rajoelina", a déclaré à l'AFP le candidat de l'opposition, Siteny Randrianasoloniaiko, 51 ans. </p><p>Accusant le président sortant de fraude, il a ajouté: "Il a volé.Il a acheté les voix.La Ceni a changé les chiffres". </p><p>Selon les documents déposés auprès de la HCC et dont l'AFP a eu copie, M. Randrianasoloniaiko a déposé une requête "aux fins d'annulation des opérations électorales sur l'ensemble du territoire". </p><p>Les élections sur la grande île de l'océan Indien, depuis son indépendance de la France en 1960, se sont rarement conclues sans être assorties de contestations ou d'une crise.</p><p></p><p>- Risques d'instabilité -</p><p></p><p>Un collectif de dix opposants candidats, comptant notamment deux anciens présidents, a lui aussi dénoncé "des irrégularités flagrantes".Ses membres, qui ont refusé de faire campagne, ont affirmé dès vendredi qu'ils ne reconnaîtraient pas les résultats de l'élection.</p><p>"Nous ne reconnaîtrons pas les résultats de cette élection illégitime, truffée d'irrégularités, et nous déclinons toutes responsabilités sur l'instabilité politique et sociale qui pourrait en découler", ont-ils mis en garde dans une déclaration commune également signée par Siteny Randrianasoloniaiko. </p><p>Le collectif avait appelé les électeurs à "considérer que ces élections n'existent pas" et à ne pas se rendre aux urnes.Le taux de participation est à peine au-dessus des 46%, en baisse par rapport à la précédente présidentielle de 2018. Onze millions de Malgaches étaient inscrits sur les listes électorales.</p><p>Le collectif d'opposants n'a pas indiqué à ce stade d'intention de saisir également la justice et n'a pas non plus appelé à redescendre dans la rue. </p><p>Quasi quotidiennement et pendant des semaines avant la présidentielle, le collectif avait appelé à manifester à Antananarivo.Les protestations, qui n'ont pas été massivement suivies, avaient été régulièrement dispersées à coups de gaz lacrymogènes.</p><p>La crise politique dans le pays a été déclenchée en juin par la révélation de la naturalisation française, en toute discrétion, d'Andry Rajoelina en 2014. Selon l'opposition, cela devait l'empêcher de se présenter mais la justice a refusé d'invalider sa candidature.</p><p>Le collectif d'opposants a accusé le pouvoir de manœuvrer pour reconduire M. Rajoelina et dénoncé "un coup d'Etat institutionnel".Ils réclamaient une suspension du processus électoral.</p><p>L'élection s'est déroulée "dans des conditions régulières et transparentes", a assuré samedi Arsène Dama, président de la Ceni, taxée par l'opposition d'être "à la botte du pouvoir". </p><p>L'organisation a accusé le "climat politique" ainsi qu'une "manipulation de l'opinion" d'être à l'origine de la baisse de la participation. </p><p>Selon la loi, les recours en cas de contestation peuvent être déposés auprès de la HCC dans un délai de deux jours après la présentation des résultats par la Ceni.La haute juridiction a ensuite sept jours pour se prononcer et proclamer les résultats définitifs. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les émeutes de Dublin révèlent la montée du sentiment anti-migrants en Irlande

Description: <p>Dublin (AFP) - Les émeutes de Dublin cette semaine témoignent de tensions sociales croissantes en Irlande où les autorités accusent des éléments d'extrême droite d'utiliser la montée de l'immigration pour atti
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Les émeutes de Dublin révèlent la montée du sentiment anti-migrants en Irlande

Description: <p>Dublin (AFP) - Les émeutes de Dublin cette semaine témoignent de tensions sociales croissantes en Irlande où les autorités accusent des éléments d'extrême droite d'utiliser la montée de l'immigration pour attiser la peur.</p><p>L'Irlande, historiquement terre d'émigration, a vu le nombre de demandeurs d'asile et de réfugiés augmenter de façon spectaculaire ces dernières années, conséquence notamment de la guerre en Ukraine.</p><p>Le manque de logements abordables et la crise du coût de la vie ont alimenté un ressentiment à l'encontre des nouveaux arrivants, nourri et amplifié par l'extrême droite sur les réseaux sociaux. </p><p>Cette tension qui couvait a explosé jeudi, lorsqu'une foule d'environ 500 personnes a incendié des véhicules, pillé et saccagé des commerces, et affronté la police dans le centre de Dublin après une attaque au couteau à la sortie d'une école qui a fait quatre blessés dont trois enfants. </p><p>Les autorités, qui ont imputé les violences à des agitateurs d'extrême droite, ont dénoncé des rumeurs sur les réseaux sociaux.Certaines affirmaient que l'attaquant était un "immigré illégal" ou un  "ressortissant algérien".Les autorités n'ont donné aucun détail sauf son âge, une cinquantaine d'années.</p><p>Pour certains, cette explosion de colère n'était pas une surprise."Ca fait deux ans qu'on le sent monter, je ne suis pas choqué", a déclaré à l'AFP Fergal McSkane, travailleur social dans une région rurale en périphérie de Dublin. </p><p>Cet homme de 40 ans, qui a travaillé avec des réfugiés dans le passé, affirme qu'il y a énormément de désinformation au sujet des aides sociales que reçoivent les immigrés. </p><p></p><p>- Crise sans précédent -</p><p></p><p>Le Premier ministre Leo Varadkar a jugé que les émeutiers faisaient "honte à l'Irlande" et que cette violence "ne reflétait pas" les valeurs du pays.</p><p>"Nous devons nous réapproprier l'Irlande, la reprendre aux lâches qui se cachent derrière des masques et essaient de nous terrifier avec leur violence", a-t-il souligné vendredi.</p><p>Face à un afflux sans précédent de nouveaux arrivants, le dirigeant irlandais avait toutefois reconnu en juin que le pays traversait "une crise des réfugiés (...) jamais connue auparavant et que nous n'avions jamais imaginée". </p><p>Près de 100.000 Ukrainiens ont demandé la protection de l'Irlande depuis le début de l'année dernière dans le cadre d'un programme d'aide aux réfugiés, parallèlement à un nombre record de 13.651 demandes d'asile en provenance d'autres pays en 2022.</p><p>Selon des chiffres officiels, les demandes d'asile ont été multipliées par plus de 5 en 2022 par rapport à 2021, dans un pays qui compte cinq millions d'habitants.</p><p>L'hébergement des demandeurs d'asile et des réfugiés est devenu un sujet particulièrement sensible.De nombreuses manifestations à l'initiative de l'extrême droite ont eu lieu près d'un camp de fortune à Dublin, où des dizaines de nouveaux arrivants ont installé des tentes faute d'autre solution disponible.</p><p>Un autre camp a été attaqué, avec des tentes brûlées, et d'autres protestations ont eu lieu dans des zones rurales où de nouveaux sites d'hébergement doivent être bâtis.</p><p></p><p>- "Échec" des autorités -</p><p></p><p>"La majorité des Irlandais accueillent favorablement les immigrés et ce qu'ils apportent à l'économie et à la société", a assuré à l'AFP Anne Holohan, professeure associée au Trinity College de Dublin, qui ne perçoit pas de "résistance populaire massive" à l'immigration dans le pays.</p><p>"Mais depuis deux ou trois ans, un mouvement d'extrême droite qui utilise les réseaux sociaux pour répandre la désinformation et la peur à leur sujet a émergé, et attise activement les tensions", ajoute-t-elle.</p><p>Pour Aoife Gallagher, de l'Institute for Strategic Dialogue à Londres, ces émeutes ne sont "pas si surprenantes si l'on a prêté attention à la montée en puissance du sentiment anti-immigré" ces derniers mois. </p><p>Cet institut a publié lundi une étude détaillant l'influence croissante de l'extrême droite en Irlande, qui s'empare de tout évènement associant migrants et criminalité pour diffuser des "mensonges et de la haine".</p><p>Selon Aoife Gallagher, les émeutes de jeudi démontrent également l'"échec" de la police "à prendre au sérieux la menace de l'extrême droite", et l'incapacité du gouvernement "à faire face à la crise du logement" qui affecte les Irlandais.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Madagascar: Andry Rajoelina réélu président au premier tour

Description: <p>Antananarivo (AFP) - Andry Rajoelina a été réélu président de Madagascar au terme du premier tour d'un scrutin que dix candidats de l'opposition avaient appelé à boycotter et dont ils ne reconnaissent pas l'iss
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Madagascar: Andry Rajoelina réélu président au premier tour

Description: <p>Antananarivo (AFP) - Andry Rajoelina a été réélu président de Madagascar au terme du premier tour d'un scrutin que dix candidats de l'opposition avaient appelé à boycotter et dont ils ne reconnaissent pas l'issue, selon les résultats présentés samedi par la commission électorale.</p><p>M. Rajoelina, 49 ans, qui se présentait pour un second mandat à la tête de la grande île de l'océan Indien, a remporté 58,95% des suffrages exprimés, selon les résultats annoncés lors d'une conférence de presse à Antananarivo et qui doivent encore être validés par la Haute cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays. </p><p>"Le peuple malgache a choisi la voie de la continuité, de la sérénité et de la stabilité", s'est félicité M. Rajoelina devant la presse peu après. Remerciant les électeurs pour leur "sagesse", il a assuré qu'ils se sont "exprimés librement". </p><p>Elu depuis 2018, Andry Rajoelina avait accédé une première fois au pouvoir en 2009 à la faveur d'une mutinerie chassant l'ex-président Marc Ravalomanana.</p><p>Onze millions de Malgaches inscrits sur les listes électorales ont été appelés aux urnes le 16 novembre. Ils devaient choisir entre M. Rajoelina et douze autres candidats officiels. </p><p>Mais dix candidats de l'opposition rassemblés dans un collectif, dont deux anciens présidents, avaient appelé les électeurs à "considérer que ces élections n'existent pas". Ils ont refusé de faire campagne.</p><p>Le taux de participation au scrutin a été à peine supérieur à 46%, en baisse par rapport à la précédente présidentielle en 2018. </p><p>"Quels résultats ? Quelle élection ?", a répondu à l'AFP un représentant du collectif d'opposants à une demande de commentaire sur la victoire de Rajeolina. Le groupe avait déjà annoncé vendredi que ses membres ne reconnaîtraient pas les résultats. </p><p>"Nous ne reconnaîtrons pas les résultats de cette élection illégitime, truffée d'irrégularités, et nous déclinons toutes responsabilités sur l'instabilité politique et sociale qui pourrait en découler", ont-ils mis en garde;</p><p></p><p></p><p>- "Anomalies préoccupantes"  -</p><p></p><p>A ce stade, le collectif n'a pas indiqué d'intention de saisir la justice pour contester formellement l'issue du scrutin.Ils n'ont pas non plus appelé à descendre à nouveau dans la rue. </p><p>Quasi quotidiennement et pendant des semaines avant la présidentielle, le collectif avait appelé à manifester à Antananarivo.Les protestations, qui n'ont pas été massivement suivies, avaient été régulièrement dispersées à coups de gaz lacrymogènes.</p><p>La crise politique dans le pays a été déclenchée en juin par la révélation de la naturalisation française, en toute discrétion, d'Andry Rajoelina en 2014. Selon l'opposition, cela devait l'empêcher de se présenter mais la justice a refusé d'invalider sa candidature. </p><p>Le collectif d'opposants candidats a accusé le pouvoir de manœuvrer pour reconduire M. Rajoelina et dénoncé "un coup d'Etat institutionnel".Ils ont réclamé une suspension du processus électoral et l'intervention de la communauté internationale. </p><p>Huit pays et organisations, dont les Etats-Unis et l'Union européenne, ont exprimé ces derniers mois leur "préoccupation" après des tensions lors de manifestations et dénoncé un usage excessif de la force contre l'opposition. </p><p>Le collectif a par ailleurs dénoncé des irrégularités pendant la tenue du scrutin: bureaux de vote fermés, manque d'urnes, emploi par le candidat sortant de ressources de l'Etat pour sa campagne. </p><p>L'un des deux opposants restés formellement dans la course, Siteny Randrianasoloniaiko, a également dénoncé "des anomalies préoccupantes" qui, selon lui, "soulèvent des questions légitimes sur la validité des résultats". </p><p>L'élection s'est déroulée "dans des conditions régulières et transparentes", a affirmé samedi Arsène Dama, président de la commission électorale dont l'impartialité est mise en doute par l'opposition, qui taxe l'organisation d'être "à la botte du pouvoir". </p><p>La commission électorale a par ailleurs accusé le "climat politique ambiant" ainsi qu'une "manipulation de l'opinion" d'être à l'origine du manque de participation au scrutin. </p><p>Les recours en cas de contestations peuvent être déposés dans un délai de 9 jours maximum avant la proclamation des résultats définitifs par la Haute cour constitutionnelle. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La capitale ukrainienne visée par la plus vaste attaque de drones russes

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - La capitale ukrainienne, Kiev, a été visée dans la nuit par la plus vaste attaque de drones russes depuis le début de l'invasion du pays en février 2022, privant d'électricité des dizaines d&#
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La capitale ukrainienne visée par la plus vaste attaque de drones russes

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - La capitale ukrainienne, Kiev, a été visée dans la nuit par la plus vaste attaque de drones russes depuis le début de l'invasion du pays en février 2022, privant d'électricité des dizaines d'immeubles d'habitation et d'autres bâtiments.</p><p>Ce bombardement intervient le jour la commémoration en Ukraine de l'Holodomor, la grande famine des 1930, à l'époque soviétique, un "génocide" orchestré selon Kiev par Joseph Staline et qui a provoqué la mort de millions d'Ukrainiens.</p><p>Samedi matin, l'armée de l'air ukrainienne a affirmé avoir abattu 71 drones d'attaque Shahed de fabrication iranienne lancés dans la nuit par la Russie."La plupart d'entre eux ont été détruits dans la région de Kiev", a-t-elle indiqué.</p><p>Cinq personnes, dont un enfant de 11 ans, ont été blessées au cours de cette frappe, ont indiqué les autorités locales de Kiev, assurant qu'il s'agissait de l'attaque "la plus massive depuis le début de l'invasion" de l'Ukraine.</p><p>L'alerte aérienne dans la capitale a duré six heures et la chute de débris de drones a provoqué des incendies et endommagé des bâtiments, a ajouté le maire de Kiev, Vitali Klitschko."L'ennemi continue à semer la terreur", a-t-il déploré.</p><p>L'attaque a également provoqué des coupures de courant à grande échelle dans la capitale après la rupture d'"une ligne d'alimentation électrique", selon le ministère ukrainien de l'Energie, alors que les températures sont tombées en dessous de zéro.</p><p>"En conséquence, 77 immeubles résidentiels et 120 bâtiments dans la partie centrale de la ville sont privés d'électricité", a détaillé le ministère, assurant que des travaux de réparation étaient en cours.</p><p>Tout en assurant que Kiev était la "cible principale" de l'attaque, l'armée ukrainienne a affirmé être également intervenue dans le sud du pays et qu'un missile russe avait été détruit au-dessus de la région de Dnipropetrovsk (centre).Des coupures de courant affectent également cette région, selon les autorités.</p><p>A l'approche de l'hiver, Kiev se prépare à une nouvelle campagne de bombardements russes massifs ciblant ses infrastructures énergétiques et redoute une situation similaire à celle de l'hiver 2022 quand des millions de personnes avaient été privées de courant en pleine vague de froid. </p><p>Sur le front, après 21 mois de guerre, les combats se concentrent dans l'Est et le Sud et désormais autour de la place-forte d'Avdiïvka, que les forces de Moscou tentent d'encercler.</p><p></p><p>- Choix "symbolique" -</p><p></p><p>Selon les autorités ukrainiennes, Moscou a fait le choix "symbolique" de lancer cette vaste frappe samedi, au moment où l'Ukraine commémore l'Holodomor, la famine qui a décimé les campagnes ukrainiennes il y a 90 ans.</p><p>"Plus de 70 (drones) Shahed pendant la nuit de la commémoration de l'Holodomor (...).Les dirigeants russes sont fiers de leur capacité à tuer", a d'abord réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.</p><p>Dans un communiqué, le chef de l'Etat a ensuite jugé "impossible d'oublier, de comprendre et surtout de pardonner les horribles crimes de génocide que les Ukrainiens ont endurés au XXe siècle" lors de l'Holodomor.</p><p>"Ils ont essayé de nous soumettre, de nous tuer, de nous exterminer", a-t-il également déclaré."Ils ont échoué".</p><p>M. Zelensky a également remercié les pays qui ont officiellement reconnu cette famine comme un "crime délibéré" de génocide.</p><p>Mi-octobre, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe avait qualifié cette famine de génocide, suivant les pas du Parlement européen un an plus tôt.</p><p>L'Ukraine avait perdu quatre à huit millions d'habitants dans la grande famine de 1932-1933, sur fond de collectivisation des terres, orchestrée selon des historiens par Staline pour réprimer toute velléité nationaliste et indépendantiste de ce pays, alors république soviétique.</p><p>La Russie refuse pour sa part catégoriquement la classification de génocide, invoquant le fait que la grande famine des années 1930 n'avait pas seulement fait des victimes ukrainiennes, mais aussi russes, kazakhes et parmi d'autres peuples.</p><p>"Au siècle dernier, la famine est venue de Moscou.Maintenant, nous entendons des mots de dénégation venir de là-bas.Et chacun de ces mots de déni sonne comme une confession", a déclaré le président ukrainien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Cuba: le sort des manifestants emprisonnés au coeur des entretiens avec l'UE

Description: <p>La Havane (AFP) - Le sort des centaines de manifestants emprisonnés après les manifestations anti-gouvernementales de 2021 a dominé les entretiens à Cuba du représentant spécial de l'Union européenne pour les droits huma
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Cuba: le sort des manifestants emprisonnés au coeur des entretiens avec l'UE

Description: <p>La Havane (AFP) - Le sort des centaines de manifestants emprisonnés après les manifestations anti-gouvernementales de 2021 a dominé les entretiens à Cuba du représentant spécial de l'Union européenne pour les droits humains, Eamon Gilmore, a expliqué ce dernier à la presse.</p><p>"La situation des prisonniers a probablement été la question dominante" lors des discussions avec les autorités cubaines, a déclaré vendredi Eamon Gilmore à l'issue d'une visite de deux jours à La Havane.</p><p>"Nous avons discuté de cette question tout au long de ces deux jours, à la fois lors du dialogue d'aujourd'hui et lors des réunions bilatérales que nous avons eues", a ajouté le diplomate irlandais dont la visite s'inscrit dans le cadre de l'Accord de dialogue politique et de coopération en vigueur depuis 2017 entre le bloc européen et l'île communiste.</p><p>Cette visite intervenait plus de deux ans après les manifestations sans précédent du 11 juillet 2021 lors desquelles des milliers de Cubains étaient descendus dans la rue pour réclamer plus de liberté et de meilleures conditions de vie. La Havane accuse Washington d'avoir orchestré ces protestations.</p><p>Depuis, selon les derniers chiffres officiels, au moins 500 manifestants ont été condamnés, parfois jusqu'à 25 ans de prison.Des ONG estiment à 700 le nombre de manifestants incarcérés. L'ambassade des Etats-Unis évoque un millier de "prisonniers politiques", parmi lesquels les manifestants condamnés.</p><p>Le président cubain Miguel Diaz-Canel, qui a reçu M. Gilmore à la fin de sa visite, a indiqué sur le réseau social X lui avoir réaffirmé "le ferme engagement de Cuba en faveur de la pleine réalisation de tous les droits humains".En dépit de divergences sur certaines questions, "des points communs ont été identifiés et offrent des possibilités de coopération".</p><p>M. Gilmore, qui a rencontré des familles de détenus, a notamment précisé avoir discuté avec les autorités cubaines des "arrestations, des peines qui ont été prononcées, dont certaines très longues, du nombre de personnes encore détenues et des rapports dont nous disposons sur les conditions de détention de certaines d'entre elles".</p><p>Il a également  indiqué que "pour la première fois" (les autorités cubaines) ont fourni "des chiffres" précis sur le nombre de manifestants détenus.Ils seront rendus publics après avoir été analysés et recoupés, a-t-il précisé.</p><p></p><p>- "Impact de l'embargo" -</p><p></p><p>M. Gilmore a également expliqué avoir discuté avec les autorités du décès dimanche d'un manifestant emprisonné.</p><p>L'homme âgé de 37 ans est mort dans un hôpital de La Havane après son transfert d'une prison et son décès "serait lié à l'absence de soins médicaux adéquats en prison", avait indiqué mardi la Commission interaméricaine des droits humains (CIDH).</p><p>Durant sa visite, M. Gilmore a notamment rencontré des députés, le ministre de la Justice, le vice-ministre de l'Intérieur et le procureur général, ainsi que des "organisations et acteurs de la société civile".</p><p>Des familles de manifestants emprisonnés avaient indiqué jeudi à l'AFP avoir demandé une réunion avec le représentant européen et qu'il visite leurs lieux de détention.</p><p>"Je voudrais plaider la cause de mes trois enfants et de tous les manifestants emprisonnés", avait ainsi déclaré Emilio Roman.Ses enfants, deux hommes de 25 et 18 ans et une femme de 23 ans, purgent des peines de prison de dix ans pour les deux aînés et cinq ans pour le cadet.</p><p>Parallèlement, M. Gilmore a également reconnu "l'impact" sur les droits humains des Cubains de l'embargo économique américain, en vigueur depuis 1962, et de l'inscription de l'île par les Etats-Unis sur la liste des pays soutenant le terrorisme.</p><p>Cela "nuit aux droits humains parce que ça fait souffrir (...) les gens sur le terrain", a-t-il dit, citant les difficultés d'accès de la population aux médicaments, à la nourriture, aux carburants. </p><p>Il a reconnu que "le gouvernement lui-même a ses propres responsabilités concernant la situation économique" et encouragé "Cuba à poursuivre ses réformes économiques" alors que l'île s'ouvre progressivement au secteur privé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Inde/tunnel effondré: nouvel obstacle à neuf mètres des 41 ouvriers piégés

Description: <p>Silkyara Tunnel (Inde) (AFP) - Les sauveteurs indiens ont acheminé samedi une autre machine, cette fois pour forer à la verticale un puits dans le tunnel effondré où 41 ouvriers sont piégés depuis deux semaines, après la renc
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Inde/tunnel effondré: nouvel obstacle à neuf mètres des 41 ouvriers piégés

Description: <p>Silkyara Tunnel (Inde) (AFP) - Les sauveteurs indiens ont acheminé samedi une autre machine, cette fois pour forer à la verticale un puits dans le tunnel effondré où 41 ouvriers sont piégés depuis deux semaines, après la rencontre d'un nouvel obstacle, à seulement quelques mètres du but sur le site himalayen. </p><p>Il ne restait que neuf mètres à forer à travers les décombres pour insérer les dernières parties du large tube d'acier de 57 mètres de long et permettre l'évacuation des ouvriers, mais le forage s'est heurté à un enchevêtrement de tiges métalliques et de véhicules de construction faisant barrage.</p><p>"Le travail est en cours pour couper et dégager le blocage", a déclaré samedi à l'AFP Abhishek Ruhela, un haut fonctionnaire local. </p><p>Des ambulances sont en attente et un hôpital de campagne a été préparé pour accueillir les hommes, piégés depuis qu'une partie du tunnel en construction de Silkyara, dans l'État septentrional de l'Uttarakhand, s'est effondrée le 12 novembre.</p><p></p><p>- "Phase finale" -</p><p></p><p>Depuis l'effondrement, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives des foreuses cruciales pour secourir les ouvriers.</p><p>"Le travail pour atteindre les ouvriers piégés à l'intérieur est en phase finale", a poursuivi M. Ruhela, "toutes les options possibles pour les atteindre sont envisagées".</p><p>Les sauveteurs tentent toujours d'atteindre les hommes par l'entrée principale, s'efforçant désormais de dégager la voie sans foreuse, ont indiqué les responsables des secours.</p><p>Selon des journalistes de l'AFP présents sur le site, une lourde pelleteuse a remonté une piste spécialement aménagée jusqu'au sommet de la colline boisée surplombant le tunnel, afin d'entamer le forage vertical d'un puits dans le tunnel.</p><p>Les autorités estiment que le puits proposé devrait avoir une profondeur de 89 mètres, une opération d'excavation complexe au-dessus des hommes dans une zone qui a déjà subi un effondrement.</p><p></p><p>- Troisième option -</p><p></p><p>Il a déjà été entrepris de creuser à l'autre bout du tunnel routier, une troisième voie mais beaucoup plus longue, estimée à quelque 480 mètres. </p><p>Les ouvriers piégés survivent depuis deux semaines grâce à l'acheminement d'air, de nourriture, d'eau et d'électricité acheminés par le biais d'un conduit par lequel une caméra endoscopique a été introduite, permettant à leurs familles de les voir pour la première fois mardi depuis l'effondrement du tunnel.</p><p>Depuis mercredi, les autorités ont dit, à plusieurs reprises, s'attendre à une issue heureuse dans les prochaines heures, mais dans un communiqué, le gouvernement avait prévenu que la situation était "susceptible d'évoluer en raison de problèmes techniques, du terrain difficile (que constitue) l'Himalaya, et d'imprévus".</p><p>C'est "comme une bataille, (...) une guerre pour sauver les enfants de l'Inde qui ont travaillé dur ici, dans les montagnes", a déclaré vendredi Syed Ata Hasnain, un des responsables des opérations de secours et ancien général dans l'armée.</p><p>"Nous devons réussir à tout prix à faire sortir ces hommes courageux", a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que "tous les moyens" nécessaires seraient mis en oeuvre et que la dernière droite était critique.</p><p>Le tunnel de Silkyara s'inscrit dans le cadre du projet autoroutier Char Dham, cher au Premier ministre Narendra Modi, conçu pour améliorer les liaisons avec quatre sites hindous parmi les plus importants du pays et aussi avec les régions frontalières de la Chine.</p><p>En janvier, au moins 200 personnes ont été tuées dans des crues soudaines dans l'Uttarakhand. Des experts ont en partie imputé cette catastrophe à un développement excessif dans cet Etat himalayen, dont de grandes zones sont sujettes à des glissements de terrain.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le meurtrier de George Floyd poignardé en prison, selon le New York Times

Description: <p>Washington (AFP) - Derek Chauvin, le policier meurtrier de l'Afro-américain George Floyd dont la mort avait provoqué un grand mouvement antiraciste aux Etats-Unis, a été poignardé et blessé dans une prison fédérale du s
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Le meurtrier de George Floyd poignardé en prison, selon le New York Times

Description: <p>Washington (AFP) - Derek Chauvin, le policier meurtrier de l'Afro-américain George Floyd dont la mort avait provoqué un grand mouvement antiraciste aux Etats-Unis, a été poignardé et blessé dans une prison fédérale du sud-ouest du pays, a annoncé le New York Times vendredi soir.</p><p>Le 25 mai 2020, le policier blanc, alors agent chevronné de la police de Minneapolis (nord), était resté agenouillé pendant près de dix minutes sur le cou de George Floyd, âgé de 46 ans, et était resté indifférent aux interventions de passants choqués et aux râles du quadragénaire.</p><p>Derek Chauvin, 47 ans, "a été poignardé vendredi dans une prison fédérale à Tucson, en Arizona", selon "deux personnes au fait de cette affaire", écrit le New York Times. </p><p>"M.Chauvin a survécu à l'attaque", ajoute le quotidien américain, s'appuyant sur l'une de ces personnes.</p><p>Les autorités pénitentiaires fédérales américaines ont transmis une déclaration à l'AFP confirmant une "agression" sans toutefois préciser le nom de la victime.</p><p>Des employés de la prison "ont pris des mesures pour sauver la vie d'une personne incarcérée" et les services médicaux d'urgence "ont été sollicités", déclarent les autorités pénitentiaires, dans ce communiqué.</p><p>Le détenu a été transporté "vers un hôpital local pour y être soigné et examiné", ajoutent-elles.</p><p>La mort de George Floyd avait déclenché d'immenses manifestations contre le racisme et les violences policières dans tous les Etats-Unis et au-delà.</p><p>Selon la scène filmée et mise en ligne, Derek Chauvin avait maintenu son genou sur le cou de George Floyd, même une fois le quadragénaire noir évanoui et son pouls devenu indétectable.Deux autres policiers avaient aidé à le maintenir au sol.</p><p>Il a été reconnu coupable de meurtre par la justice de l'Etat du Minnesota à l'issue d'un procès très suivi en 2021 et condamné à 22 ans et demi de détention.</p><p>La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté la semaine dernière l'appel de Derek Chauvin contre cette condamnation.</p><p>L'ancien policier demandait l'annulation de la sentence, au motif que l'extrême médiatisation du dossier et le risque d'émeutes l'avaient privé d'un procès "équitable".</p><p></p><p>- "Racisme systémique" -</p><p></p><p>Derek Chauvin a par ailleurs plaidé coupable de "violations des droits civiques" de George Floyd devant un juge fédéral et écopé en 2022 d'une autre peine, de 21 ans de prison.</p><p>Lors de ses procès, l'ancien policier n'a pas manifesté de regrets, ni présenté d'excuses.</p><p>Au cours de ses 19 ans de carrière, le policier a reçu quatre médailles mais a aussi fait l'objet de 22 plaintes et enquêtes internes, selon un dossier public expurgé de tous les détails.</p><p>Seule l'une d'elle a été suivie d'une lettre de réprimande.Selon la presse, elle avait été déposée par une femme blanche qu'il avait violemment extraite de sa voiture en 2007 pour un excès de vitesse.</p><p>La mort de George Floyd avait provoqué de grandes manifestations aux Etats-Unis et à travers le monde sous le slogan "Black Lives Matter" ("La Vie des Noirs Compte, ndlr).</p><p>En mars, près de trois ans après la mort de George Floyd, la ville de Minneapolis a annoncé avoir approuvé un plan en vue de réformer sa police.</p><p>Le texte prévoit notamment que la police n'arrête plus de véhicules pour certaines violations mineures (souvent utilisées par le passé comme prétexte) et que la force ne soit utilisée que si "nécessaire" et de manière "proportionnelle à la menace perçue".</p><p>En septembre, des experts de l'ONU ont souligné un "racisme systémique" envers la communauté noire au sein des systèmes policiers et judiciaires américains.</p><p>Selon leur rapport, des études ont montré que les Afro-américains ont trois fois plus de risques d'être tués par la police que la population blanche, et 4,5 fois plus de risques d'être incarcérés.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Canada et l'UE affirment leur «soutien inébranlable» à l'Ukraine

Description: <p>Saint-Jean de Terre-Neuve (Canada) (AFP) - Le Canada et l'Union européenne ont offert leur soutien "inébranlable" à l'Ukraine pour lutter contre l'invasion russe et se sont engagés à lutter contre le ch
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Le Canada et l'UE affirment leur «soutien inébranlable» à l'Ukraine

Description: <p>Saint-Jean de Terre-Neuve (Canada) (AFP) - Le Canada et l'Union européenne ont offert leur soutien "inébranlable" à l'Ukraine pour lutter contre l'invasion russe et se sont engagés à lutter contre le changement climatique à quelque jours d'un sommet sur le sujet.</p><p>"Nous resterons aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra", ont déclaré les dirigeants du Canada et de l'Union européenne (UE) dans un communiqué conjoint.</p><p>"Nous nous emploierons à répondre aux besoins militaires et de défense immédiats de l'Ukraine" et à faire en sorte que ses besoins "à long terme" en matière de sécurité soient satisfaits, ont-ils ajouté.</p><p>Ottawa a profité de l'occasion pour bonifier son aide à Kiev: "le Canada donnera plus de 11.000 fusils d'assaut et plus de neuf millions de cartouches", a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau lors d'une conférence de presse dans la ville de Saint-Jean, sur la côte Atlantique.</p><p>Le président du Conseil européen Charles Michel s'est montré prêt à ce que l'UE en fasse "encore plus dans les semaines à venir" pour soutenir Kiev.</p><p>Son homologue de la Commission européenne, quant à elle, à salué l'engagement d'Ottawa envers l'Ukraine avant même le début de la guerre, en février 2022.</p><p>"Le Canada s'est tenu aux côtés de l'Ukraine avant l'agression russe", a dit Ursula von der Leyen, ajoutant que la formation par le Canada de troupes ukrainiennes avait été "la clé" de la résistance de Kiev au tout début du conflit.</p><p>Elle a précisé que l'UE avait maintenant formé 30.000 soldats sur l'objectif de 40.000 pour appuyer les efforts ukrainiens, et que la Commission européenne allait "bientôt" faire savoir comment elle entend utiliser les revenus générés par les actifs immobilisés de la Russie.</p><p></p><p>- Alliance verte -</p><p></p><p>L'UE a également témoigné son intérêt pour les minéraux rares du Canada, "seul" pays occidental à "disposer de toutes les matières premières nécessaires à la fabrication de batteries au lithium". </p><p>"Je souhaite inviter chaleureusement le Canada à rejoindre notre club des matières premières rares que nous lancerons lors de la COP28", les négociations mondiales sur le climat qui commencent dans quelques jours à Dubaï, a souligné Ursula von der Leyen. </p><p>Les dirigeants ont d'ailleurs annoncé la création d'une Alliance verte Canada-UE afin de renforcer leur coopération dans leur lutte contre les changements climatiques, notamment dans le cadre du marché carbone et de l'hydrogène vert.</p><p>Le Premier ministre Justin Trudeau, qui a remercié l'UE pour son aide lors de la "pire saison d'incendies de forêt jamais enregistrée" l'été dernier au Canada, a confirmé la vente de bombardiers d'eau à l'Europe.</p><p>La Commission européenne a indiqué qu'elle financera l'achat de 12 nouveaux appareils et qu'elle en a commandé 12 de plus.</p><p></p><p>- Coopération économique -</p><p></p><p>Les dirigeants européens ont également indiqué avoir discuté des "conséquences" sur le Canada et l'UE de l'"Inflation Reduction Act" (IRA), le grand plan climat de Joe Biden.</p><p>Ce dernier prévoit 370 milliards de dollars d'investissements en faveur de la lutte contre le changement climatique, principalement sous forme d'incitations et de subventions pour des projets aux Etats-Unis.</p><p>Le président du Conseil européen, Charles Michel, a rappelé la nécessité pour le G7 de développer un modèle concurrentiel fondé sur des "règles du jeu équitables".</p><p>L'adhésion du Canada à Horizon Europe, le plus vaste programme de recherche et d'innovation au monde, ainsi qu'un possible nouvel accord "en matière de concurrence", ont également été annoncés.</p><p>Cette entente se traduirait par une meilleure coopération entre les gendarmes chargés de la concurrence d'Ottawa et de Bruxelles.</p><p>Les trois dirigeants se sont rencontrés dans la province la plus à l'est du Canada dans le cadre du sommet Canada-UE.Le dernier s'était tenu en juin 2021 à Bruxelles.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Transition au Tchad: début de campagne pour un référendum constitutionnel

Description: <p>N'Djamena (AFP) - La campagne pour le référendum constitutionnel prévu le 17 décembre au Tchad s'ouvre samedi, étape-clé vers des élections promises, puis repoussées à 2024, par la junte militaire au pouvoir depui
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Transition au Tchad: début de campagne pour un référendum constitutionnel

Description: <p>N'Djamena (AFP) - La campagne pour le référendum constitutionnel prévu le 17 décembre au Tchad s'ouvre samedi, étape-clé vers des élections promises, puis repoussées à 2024, par la junte militaire au pouvoir depuis deux ans et demi.</p><p>La nouvelle Constitution proposée n'est pas très éloignée de la précédente qui concentrait déjà d'importants pouvoirs dans les mains du chef de l'Etat de ce vaste pays pauvre d'Afrique centrale. </p><p>Les partisans du oui, derrière le pouvoir, militent pour un Etat unitaire, et ceux du non prêchent pour le fédéralisme.</p><p>Mais au delà de cette opposition, le vote dessine une forme de plébiscite selon l'opposition, des ONG et des politologues: pour ou contre le maintien, par des élections, du général Mahamat Idriss Déby Itno, président de transition, et la perpétuation d'une "dynastie" après 30 années de règne absolu de son père Idriss Déby Itno, tué en 2021.</p><p>Plus de 8,3 millions de Tchadiens, sur une population de 18 millions, seront invités à voter dans ce pays sahélien partagé entre un nord désertique et sa population musulmane qui domine le pouvoir depuis plus de 40 ans, et un sud plus fertile majoritairement peuplé de chrétiens et animistes. </p><p>Le Tchad était le deuxième pays le moins développé au Monde en 2022, selon l'Indice de Développement Humain (IDH) de l'ONU, et classé 167ème sur 180 pays dans l'Indice de perception de la corruption de Transparency international.</p><p></p><p>-Elections "libres"-</p><p></p><p>Le 20 avril 2021, une junte de 15 généraux proclame son chef, le général Mahamat Déby, 37 ans, Président de transition, à la mort de son père tué par des rebelles en se rendant sur le front.</p><p>Il promet aussitôt de rendre le pouvoir aux civils par des élections "libres" après une "transition" de 18 mois.Et de ne pas s'y présenter.</p><p>Mais 18 mois plus tard, sur recommandation d'un "Dialogue national" boycotté par la grande majorité de l'opposition et les plus puissants groupes rebelles, Mahamat Déby prolonge de deux ans et s'autorise à participer à la future présidentielle, troquant au passage l'uniforme contre une tenue civile.</p><p>"Au-delà de la forme de l'Etat, l'enjeu principal (du référendum) est de permettre au pouvoir de tester sa popularité et sa légitimité, qui sera déterminée par le taux de participation", analyse pour l'AFP Issa Job, professeur de droit à l'université de N'Djamena.</p><p>"La forme de l'Etat n'est pas la priorité", renchérit l'ancien président de la Ligue Tchadienne des Droits de l'Homme (LTDH) Enock Djondang, pour qui "tous ceux qui rejettent ce régime ne peuvent que voter contre ce qu'il propose".</p><p>L'opposition la plus radicale, dont une partie des ténors se sont exilés depuis la répression sanglante d'une manifestation le 20 octobre 2022, appelle au boycott de cette "mascarade".</p><p>Un "processus électoral solitaire" pour la "perpétuation d'un système dynastique", selon le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), plate-forme d'une vingtaine de partis.</p><p></p><p>-"Massacre"-</p><p></p><p>Le 20 octobre 2022, entre une centaine et plus de 300 personnes, selon l'opposition et les ONG nationales et internationales, ont été tuées par balles par les policiers et militaires, essentiellement à N'Djamena, lors d'une manifestation pour protester contre la prolongation de deux ans au pouvoir de Mahamat Déby.</p><p>N'Djamena n'en reconnaît qu'une cinquantaine, dont six membres des forces de sécurité.</p><p>Jeudi, le pouvoir a amnistié "tous les civils et militaires" impliqués dans les "événements" du 20 octobre 2022, invoquant une "volonté de réconciliation nationale".L'opposition, elle, s'est insurgée contre une loi d'amnistie générale destinée à "soustraire à la justice les policiers et militaires auteurs d'un massacre". </p><p>Toute manifestation hostile au pouvoir est systématiquement interdite depuis un an, à l'exception récente de celle de l'un des principaux opposants, Succès Masra, revenu d'exil après avoir signé un "accord de réconciliation" avec Mahamat Déby.</p><p>Le 13 octobre, l'ONG Human Rights Watch (HRW) s'est inquiétée de "tentatives de limiter la dissidence politique avant le référendum"."Pour qu'il ait une quelconque légitimité, les partis d'opposition et leurs dirigeants doivent se sentir libres de se réunir et faire campagne.Dans le cas contraire, le référendum risque d'être perçu comme un moyen de transformer le gouvernement de transition en un gouvernement permanent", a jugé l'ONG internationale.</p><p>yas-dwi-hpn-gir/emd</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël-Hamas: de nouvelles libérations d'otages et de prisonniers attendues

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De nouvelles libérations d'otages du Hamas et de prisonniers palestiniens sont attendues samedi, au deuxième jour de la trêve entre le mouvement islamiste et Israël qui offr
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Israël-Hamas: de nouvelles libérations d'otages et de prisonniers attendues

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De nouvelles libérations d'otages du Hamas et de prisonniers palestiniens sont attendues samedi, au deuxième jour de la trêve entre le mouvement islamiste et Israël qui offre un fragile répit aux habitants de Gaza après sept semaines de guerre.</p><p>Cette trêve de quatre jours renouvelable, obtenue mercredi par le Qatar avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, prévoit la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza et de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.</p><p>Vendredi, les 24 premiers otages relâchés par le Hamas (13 Israéliens, dix Thaïlandais et un Philippin) sont arrivés en Israël via l'Egypte, et 39 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes sont rentrés chez eux, où ils ont souvent été accueillis dans la liesse.</p><p>Le Qatar doit annoncer samedi combien d'otages et de prisonniers doivent être libérés dans la journée.Les autorités israéliennes ont indiqué avoir reçu la liste des otages qui pourront quitter Gaza samedi, mais n'en a précisé ni le nombre ni l'heure prévue de leur libération.</p><p></p><p>- "De retour à la maison" -</p><p></p><p>A Tel-Aviv, des visages souriants d'otages libérés étaient projetés vendredi soir sur la façade du musée d'Art, avec les mots: "Je suis de retour à la maison".Et près d'un hôpital de Petah Tikva, dans la banlieue de Tel-Aviv, des personnes ont applaudi et brandi des drapeaux israéliens à l'approche des deux hélicoptères transportant des otages libérés.</p><p>"Je vis à côté d'ici, nous sommes venus soutenir les enfants et les adultes qui sont arrivés, nous sommes très émus", commente Noa Halpern, venue avec sa famille."Nous souhaitons que tout le monde rentre chez soi sain et sauf".</p><p>L'armée israélienne estime à environ 240 le nombre de personnes enlevées par le Hamas lors de l'attaque sanglante de commandos islamistes en territoire israélien le 7 octobre, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est dit déterminé à tous les ramener en Israël.</p><p>"Je suis heureux d'avoir retrouvé ma famille.Ressentir de la joie est permis et il est permis de verser une larme.C'est humain", déclare Yoni Asher, qui vient de retrouver son épouse Doron et ses deux filles de deux et quatre ans, dans une vidéo diffusée par le Forum des familles d'otages.</p><p>"Mais je ne fais pas la fête, je ne ferai pas la fête tant que les derniers otages ne seront pas rentrés à la maison", ajoute-t-il.</p><p>Son épouse Doron a perdu sa mère lors de l'attaque, et son frère et le compagnon de sa mère sont toujours otages à Gaza."Des jours difficiles m'attendent encore", dit-il.</p><p></p><p>- Liesse en Cisjordanie -</p><p></p><p>En Cisjordanie occupée, des scènes de liesse ont accompagné le retour des prisonniers palestiniens libérés par Israël en application de l'accord, comme à Beitunia ou plus au nord, dans le camp de réfugiés de Naplouse.</p><p>Sous les slogans, au milieu des feux d'artifice, dans une nuée de keffieh, de drapeaux palestiniens et des différents mouvements dont l'étendard vert du Hamas, les détenus libérés embrassent leurs familles et pleurent dans les bras de parents émus.</p><p>A Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967, toute célébration a en revanche été interdite.Dans la maison familiale du quartier de Beit Hanina, Marah Bakir, 24 ans dont huit passés en prison pour tentative de meurtre sur un garde-frontière israélien, enchaîne les interviews.</p><p>"Je suis heureuse mais ma libération s'est faite au prix du sang des martyrs", affirme-t-elle, évoquant les milliers de Palestiniens tués dans les bombardements sur Gaza."J'ai passé la fin de mon enfance et mon adolescence en prison, loin de mes parents et de leurs câlins, mais c'est comme ça avec un Etat qui nous oppresse et ne laisse aucun de nous tranquilles", ajoute-t-elle.</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées le 7 octobre, lors de l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>En représailles, Israël a bombardé sans relâche le territoire palestinien et y a lancé le 27 octobre une offensive terrestre afin "d'éliminer" le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.</p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, parmi lesquelles 6.150 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes lancées sans discontinuer depuis les airs, la terre et la mer, selon le gouvernement du Hamas.</p><p></p><p>- Embouteillages à Gaza -</p><p></p><p>La trêve offre un fragile moment de répit aux Gazaouis. Mais le fracas de la guerre a été remplacé par les klaxons des embouteillages et les sirènes des ambulances qui tentent de se frayer un chemin au milieu des déplacés quittant en masse des hôpitaux et des écoles où ils avaient trouvé refuge pour "rentrer chez eux".</p><p>Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, selon l'ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur les 2,4 millions que compte la bande de Gaza.</p><p>A Khan Younès, dans le sud du territoire, un homme âgé passe, un sac sur l'épaule.La voix enrouée, il dit avoir "confiance car c'est la trêve" et rentre enfin "au village", à Khouzaa, le long de la frontière avec Israël.</p><p>Autour, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants marchent, s'entassent dans des voitures ou se laissent porter sur des carrioles.</p><p>Mais des tracts lancés depuis les airs par l'armée israélienne préviennent: "la guerre n'est pas encore finie".</p><p>L'armée considère que le tiers nord du territoire, où se trouve la ville de Gaza, est une zone de combat et ordonne à tous les civils d'en sortir."Revenir dans le Nord est interdit et très dangereux!!!", prévient le tract.</p><p>Malgré cet avertissement d'Israël, plusieurs milliers de Palestiniens ont tenté de rejoindre le nord de Gaza vendredi, selon l'agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire (Ocha).</p><p>Toujours d'après l'Ocha, au moins une personne a été tuée et plusieurs dizaines blessées dans des incidents avec les forces israéliennes, qui ont ouvert le feu et lancé des gaz lacrymogènes sur des Palestiniens se dirigeant vers le nord.</p><p>La trêve doit en outre permettre l'entrée d'un plus grand nombre de convois d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas en 2007 et en état de "siège complet" depuis le 9 octobre, Israël ayant coupé l'approvisionnement en eau, en nourriture, en électricité, en médicaments et en carburant.</p><p>Vendredi, 200 camions chargés d'aide sont entrés à Gaza, selon le service du ministère de la Défense israélien chargé des affaires civiles à Gaza.Il s'agit du "plus gros convoi humanitaire" depuis le début de la guerre, a souligné l'Ocha.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Dublin sous forte présence policière après des émeutes qui ont fait «honte» à l'Irlande

Description: <p>Dublin (AFP) - La ville de Dublin était sous haute surveillance policière vendredi soir, avec quelques rares incidents au lendemain d'émeutes d'extrême droite qui ont éclaté après une attaque au couteau et ont fait
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Dublin sous forte présence policière après des émeutes qui ont fait «honte» à l'Irlande

Description: <p>Dublin (AFP) - La ville de Dublin était sous haute surveillance policière vendredi soir, avec quelques rares incidents au lendemain d'émeutes d'extrême droite qui ont éclaté après une attaque au couteau et ont fait "honte à l'Irlande", selon son Premier ministre.</p><p>Une poignée de personnes ont été arrêtées dans le centre-ville de la capitale irlandaise en début de soirée, a constaté un journaliste de l'AFP, à qui la police a indiqué ne pas s'attendre à de "sérieux incidents".</p><p>"Le centre de Dublin est ouvert normalement" avait-elle voulu rassurer sur X (ex-Twitter) plus tôt dans l'après-midi, avec un "plan de maintien de l'ordre renforcé" et le déploiement de deux canons à eau par précaution.</p><p>Pendant plusieurs heures jeudi soir, près de 500 émeutiers ont incendié des véhicules, pillé et saccagé des commerces et affronté la police, dans un quartier du centre de Dublin où vivent de nombreuses personnes immigrées.</p><p>Ces violences ont éclaté après qu'un homme armé d'un couteau eut agressé plusieurs personnes en début d'après-midi près d'une école à Dublin, faisait quatre blessés, une institutrice et trois enfants.</p><p>Une petite de fille de cinq ans était "dans un état critique" vendredi.L'enseignante se trouve dans "un état grave", selon la police. </p><p>Également blessé, l'agresseur a été maîtrisé et arrêté sur place, grâce notamment à l'intervention d'un livreur brésilien et d'un Français de 17 ans.Il s'agirait, selon le quotidien Irish Times, d'un homme ayant été naturalisé et vivant en Irlande depuis 20 ans.</p><p>Les forces de l'ordre ont imputé cette "extraordinaire explosion de violence" à l'extrême droite, évoquant des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux au sujet des origines de l'attaquant, dans un contexte de montée en puissance d'un discours anti-immigration.</p><p>- Scènes inédites -</p><p>Les émeutiers "affirment défendre les ressortissants irlandais", mais "ils font honte à Dublin, honte à l'Irlande", a fustigé le Premier ministre, Leo Varadkar, ajoutant que les dommages causés aux infrastructures publiques allaient coûter des "dizaines de millions d'euros".</p><p>Les forces de l'ordre irlandaises, qui ont évoqué des scènes inédites "depuis des décennies", ont annoncé avoir arrêté 34 personnes.Un couvre-feu a été imposé à certaines d'entre elles, selon des médias irlandais.</p><p>Après s'être dit initialement "convaincue qu'il n'y avait pas de lien terroriste", la police s'est montrée plus prudente sur les motivations de l'assaillant, âgé d'une cinquantaine d'années.</p><p>Vendredi soir, la ministre de la Justice Helen McEntee a indiqué que les officiers avaient "une ligne d'enquête définie", sans en préciser la nature, et que personne d'autre n'était recherché à ce stade. </p><p>Elle a également annoncé qu'un projet de loi sur la vidéosurveillance, qui doit notamment permettre aux policiers d'utiliser des caméras-piétons, ferait l'objet d'un examen accéléré.</p><p>Compte tenu de ce qu'elle a qualifié de "défaillances opérationnelles catastrophiques", la cheffe du principal parti d'opposition Sinn Fein, Mary Lou McDonald, a réclamé vendredi la démission de la ministre de la Justice ainsi que du chef de la police irlandaise, mais Helen McEntee s'y est refusée.</p><p>- Rumeurs sur les réseaux -</p><p>Dans les heures qui ont suivi l'attaque jeudi, plusieurs comptes anti-immigration ont fait circuler sur X la rumeur que l'assaillant était un "immigré illégal" ou un "ressortissant algérien", avec des hashtags comme #Irelandisfull ("L'Irlande est pleine") et #IrelandBelongsToTheIrish ("L'Irlande appartient aux Irlandais"). </p><p>"Dès que la nouvelle de l'attaque est tombée, l'extrême-droite s'est organisée" sur les réseaux sociaux, et des "appels à se rassembler dans le centre-ville ont été lancés - notamment sur Telegram et Twitter - par des figures connues", a souligné Aoife Gallagher, de l'Institute for Strategic Dialogue à Londres.</p><p>Avivé par une crise du logement, un discours anti-immigration s'est développé ces dernières années en Irlande.Ces derniers mois, plusieurs manifestations ont eu lieu contre des projets d'hébergement pour demandeurs d'asile.</p><p>Selon des chiffres officiels, les demandes d'asile ont été multipliées par plus de 5 en 2022 par rapport à 2021 en Irlande.</p><p>"La majorité des Irlandais accueillent favorablement les immigrés (...) mais depuis deux ou trois ans, un mouvement d'extrême droite qui utilise les réseaux sociaux pour répandre la désinformation et la peur à leur sujet a émergé", a indiqué à l'AFP Anne Holohan, professeure associée au Trinity College de Dublin.</p><p>L'association contre le racisme INAR a fustigé "les manipulateurs et les opportunistes" qui "profitent de cette période difficile" pour "semer le chaos".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Dublin sur le qui-vive après des émeutes qui «font honte» à l'Irlande

Description: <p>Dublin (AFP) - Les autorités irlandaises ont renforcé vendredi leur dispositif de sécurité, au lendemain d'émeutes provoquées par l'extrême droite, faisant "honte à l'Irlande" selon le Premier minist
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Dublin sur le qui-vive après des émeutes qui «font honte» à l'Irlande

Description: <p>Dublin (AFP) - Les autorités irlandaises ont renforcé vendredi leur dispositif de sécurité, au lendemain d'émeutes provoquées par l'extrême droite, faisant "honte à l'Irlande" selon le Premier ministre.</p><p>De nombreuses forces de l'ordre étaient présentes en centre-ville dans la soirée, selon un journaliste de l'AFP.</p><p>Pendant plusieurs heures jeudi soir, près de 500 émeutiers ont incendié des véhicules, pillé et saccagé des commerces et affronté la police, dans un quartier du centre de Dublin où vivent de nombreuses personnes immigrées.</p><p>Ces violences ont éclaté après qu'un homme armé d'un couteau eut agressé plusieurs personnes en début d'après-midi près d'une école à Dublin, faisait quatre blessés, une institutrice et trois enfants.</p><p>Une petite de fille de cinq ans était "dans un état critique" vendredi.L'enseignante se trouve dans "un état grave", selon la police. </p><p>Également blessé, l'agresseur a été maîtrisé et arrêté sur place, grâce notamment à l'intervention d'un livreur brésilien et d'un Français de 17 ans.Il s'agirait, selon le quotidien Irish Times, d'un homme ayant été naturalisé et vivant en Irlande depuis 20 ans.</p><p>Les forces de l'ordre ont imputé ces heurts à l'extrême droite, évoquant des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux sur les origines de l'attaquant, dans un contexte de montée en puissance d'un discours anti-immigration.</p><p>"Le centre de Dublin est ouvert normalement" a voulu rassurer la police irlandaise sur X,  avec un "plan de maintien de l'ordre renforcé".</p><p>Le responsable de la police irlandaise Drew Harris, qui a déploré "une extraordinaire explosion de violence" jeudi soir et des scènes inédites "depuis des décennies", a toutefois indiqué craindre de nouvelles violences, et deux canons à eau ont été envoyés d'Irlande du Nord dans l'après-midi.</p><p>- Millions d'euros de dégâts -</p><p></p><p>La police irlandaise a annoncé avoir arrêté 34 personnes.Un couvre-feu a été imposé à certaines, selon des médias irlandais.</p><p>Concernant l'assaillant, la police a simplement dit qu'il était âgé d'une cinquantaine d'années, et a exclu à ce stade un motif terroriste, sans préciser ses motivations. </p><p>Les émeutiers "affirment défendre les ressortissants irlandais", mais "ils font honte à Dublin, honte à l'Irlande", a fustigé le Premier ministre, Leo Varadkar, ajoutant plus tard que les dommages causés aux infrastructures publiques allaient coûter des "dizaines de millions d'euros".</p><p>La cheffe du principal parti d'opposition Sinn Fein, Mary Lou McDonald, a réclamé vendredi la démission du chef de la police irlandaise, Drew Harris, et de la ministre de la Justice Helen McEntee qui s'y est refusée lors d'une conférence de presse où elle a apporté son soutien aux forces de l'ordre.</p><p>Sur O'Connell Street, centre des violences, la vie a repris son cours malgré les dégâts encore visibles, dont des commerces aux vitrines brisées.Les carcasses des véhicules brûlés ont été enlevées, a constaté l'AFP.</p><p>"Je ne pouvais pas en croire mes yeux...c'était plus que du vandalisme et beaucoup de colère", a témoigné Robbie Hammond, coach sportif de 28 ans.</p><p>- "Semer le chaos" -</p><p></p><p>Dans les heures qui ont suivi l'attaque jeudi, plusieurs messages relayés sur X par des comptes anti-immigration ont fait circuler la rumeur que l'assaillant était un "immigré illégal".</p><p>Un site irlandais anti establishment, "Gript", avait indiqué jeudi avant les émeutes que l'assaillant serait "un ressortissant algérien".</p><p>L'affirmation a été reprise sur X, accompagnée de hashtags comme #Irelandisfull ("L'Irlande est pleine") et #IrelandBelongsToTheIrish ("L'Irlande appartient aux Irlandais"), avec appels à se rassembler dans le centre de Dublin. </p><p>Avivé par une crise du logement, un discours anti-immigration s'est développé ces dernières années en Irlande.Ces derniers mois, plusieurs manifestations ont eu lieu contre des projets d'hébergement pour demandeurs d'asile.</p><p>"La majorité des Irlandais accueillent favorablement les immigrés (...) mais depuis deux ou trois ans, un mouvement d'extrême droite qui utilise les réseaux sociaux pour répandre la désinformation et la peur à leur sujet a émergé", a indiqué à l'AFP Anne Holohan, professeure associée au Trinity College de Dublin.</p><p>L'association contre le racisme INAR a fustigé "les manipulateurs et les opportunistes" qui "profitent de cette période difficile" pour "semer le chaos".</p><p>Selon des chiffres officiels, les demandes d'asile ont été multipliées par plus de 5 en 2022 par rapport à 2021 en Irlande.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Indignation après des émeutes qui «font honte» à l'Irlande

Description: <p>Dublin (AFP) - L'indignation grandit vendredi en Irlande après les émeutes de la veille à Dublin, dont les auteurs, proches de l'extrême droite selon les autorités, "font honte à l'Irlande", selon son
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Indignation après des émeutes qui «font honte» à l'Irlande

Description: <p>Dublin (AFP) - L'indignation grandit vendredi en Irlande après les émeutes de la veille à Dublin, dont les auteurs, proches de l'extrême droite selon les autorités, "font honte à l'Irlande", selon son Premier ministre Leo Varadkar.</p><p>Pendant plusieurs heures jeudi soir, environ 500 émeutiers, selon le gouvernement, ont incendié des véhicules, pillé et saccagé des commerces et affronté la police, dans un quartier du centre de Dublin où vit notamment une population immigrée. </p><p>Ces violences ont éclaté après qu'un homme armé d'un couteau a agressé plusieurs personnes en début d'après-midi près d'une école à Dublin, faisant cinq blessés, dont une institutrice et trois enfants.Egalement blessé, l'agresseur a été arrêté sur place, notamment grâce à l'intervention d'un livreur brésilien.</p><p>Les heurts qui ont suivi ont été imputés à l'extrême droite par les forces de l'ordre, qui ont évoqué des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux sur les origines de l'attaquant, dans un contexte de montée d'un discours anti-immigration dans le pays.</p><p>Selon le quotidien Irish Times, il s'agirait d'un homme ayant été naturalisé vivant dans le pays depuis 20 ans.</p><p>La police a simplement dit qu'il était âgé d'une cinquantaine d'années, et a exclu à ce stade un motif terroriste sans pour autant préciser ses motivations. </p><p>Les émeutiers "affirment défendre les ressortissants irlandais", mais "ils font honte à Dublin, honte à l'Irlande", a fustigé vendredi matin le Premier ministre, Leo Varadkar.</p><p>Sur O'Connell Street, dans le centre de la capitale la vie reprenait son cours vendredi, malgré les dégâts encore visibles, dont des commerces aux vitrines brisées, et les carcasses des véhicules brûlés ont été enlevées, a constaté un journaliste de l'AFP. </p><p>"J'étais là même si je n'ai pas participé" aux violences, témoigne Robbie Hammond, coach sportif de 28 ans."Je ne pouvais pas en croire mes yeux...c'était plus que du vandalisme et beaucoup de colère", ajoute-t-il.</p><p>Fergal McSkane, 40 ans qui travaille dans le secteur social dit avoir "vu venir" cette explosion de violence, avec le ressentiment croissant contre les réfugiés.Ce sont "des personnes vulnérables qui accusent d'autres personnes vulnérables", ajoute-t-il.</p><p></p><p>- Inédit depuis des "décennies" -</p><p></p><p>La police irlandaise a annoncé avoir arrêté 34 personnes.32 ont comparu vendredi matin, devant la justice, qui a imposé à une partie d'entre eux un couvre-feu, selon des médias irlandais.</p><p>Déplorant "une extraordinaire explosion de violence" et des scènes inédites "depuis des décennies", le responsable de la police irlandaise Drew Harris avait affirmé plus tôt craindre de nouvelles violences.</p><p>Un discours anti-immigration s'est largement développé ces dernières années en Irlande, avivé notamment par la crise du logement.Plusieurs manifestations ont eu lieu dans le pays ces derniers mois contre des projets d'hébergement pour demandeurs d'asile.</p><p>Selon des chiffres officiels, les demandes d'asile ont été multipliées par plus de 5 en 2022 par rapport à 2021.</p><p></p><p>- "Manipulation" et "haine" -</p><p></p><p>Lors des violences de jeudi soir, certains émeutiers ont brandi des pancartes "Irish Lives Matter" ("les vies irlandaises comptent") et des drapeaux irlandais.</p><p>Un discours aussi relayé par la star irlandaise du MMA, Conor McGregor, suivie par des millions de personnes sur les réseaux sociaux."Nous ne perdrons pas davantage de nos femmes et de nos enfants par (l'action de) personnes malades et tordues qui ne devraient même pas être en Irlande pour commencer", a-t-il affirmé sur X (ex Twitter). </p><p>Le vice-premier ministre Micheal Martin a lui mis en cause ceux qui ont "manipulé" l'attaque contre les enfants "pour organiser" les violences de jeudi soir.</p><p>Et il a souligné qu'un homme qui s'était interposé lors de l'attaque au couteau était "un livreur Deliveroo brésilien".</p><p>L'association Irish Refugee Council a exprimé sur X sa "sympathie la plus profonde" aux victimes de l'attaque et sa "solidarité inébranlable" envers les réfugiés et demandeurs d'asile, dénonçant "la manipulation, la haine et la violence".</p><p>L'association contre le racisme INAR a aussi fustigé "les manipulateurs et les opportunistes" qui "profitent de cette période difficile" pour "semer le chaos".</p><p>Parmi les victimes poignardées, une petite fille de cinq ans reste "dans un état critique", tandis que l'institutrice est "dans un état grave", selon la police. </p><p>Des bouquets de fleurs ont été déposés devant l'école où a eu lieu l'attaque, et la police était toujours sur place vendredi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le géant du commerce en ligne Amazon face à une grève en plein «Black Friday»

Description: <p>Paris (AFP) - Le géant américain du commerce en ligne était touché par une grève dans plusieurs pays vendredi, ses salariés exigeant de meilleures conditions de travail, en plein Black Friday, une journée devenue l'un de
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Le géant du commerce en ligne Amazon face à une grève en plein «Black Friday»

Description: <p>Paris (AFP) - Le géant américain du commerce en ligne était touché par une grève dans plusieurs pays vendredi, ses salariés exigeant de meilleures conditions de travail, en plein Black Friday, une journée devenue l'un des temps forts du commerce chaque année.</p><p>Des employés d'Amazon dans une trentaine de pays - dont la France, les Etats-Unis ou encore le Japon - étaient appelés à protester à l'initiative de la campagne "Make Amazon pay" (faites payer Amazon, ndlr), qui rassemble quelque 80 organisations et réclame de meilleures conditions et rémunérations pour les salariés du groupe. </p><p>"Depuis 2020, nous avons organisé quatre journées d'action mondiales - qui ont permis à chaque fois d'élargir notre mouvement planétaire pour empêcher Amazon de pressurer les travailleur.euses, les communautés et la planète", font valoir les organisateurs sur le site internet de la campagne. </p><p>"Cette journée d'action prend de l'ampleur chaque année parce que le mouvement visant à demander des comptes à Amazon ne cesse de s'amplifier et de se renforcer", a réagi la fédération syndicale internationale UNI Global Union, dans un communiqué.</p><p>Le Black Friday (le vendredi de promotions après la fête américaine de Thanksgiving), qui a démarré aux Etats-Unis avant de s'exporter dans de nombreux pays, est devenu un moment crucial pour les commerçants. </p><p>Or, au Royaume-Uni, sur le vaste site d'Amazon à Coventry (à environ 150 km au nord-ouest de Londres), "plus de 1.000 personnes" ont débrayé vendredi, a affirmé à l'AFP Stuart Richards, porte-parole du syndicat britannique GMB.</p><p>Environ 2.300 personnes travaillent sur le site de Coventry, d'après le syndicat.Comme il "alimente d'autres entrepôts, il ne fait aucun doute pour nous que cette grève aura un fort impact" sur les livraisons de commandes générées par Amazon pendant le Black Friday, a estimé M. Richards.</p><p>Si le mouvement social mené par GMB depuis près d'un an a conduit "Amazon à offrir des augmentations de salaires" à un grand nombre d'employés, cela reste toutefois inférieur aux demandes des grévistes, qui veulent une rémunération de 15 livres (17,2 euros) par heure contre environ 12 livres obtenues jusqu'à présent, affirme le syndicat.</p><p>Contacté par l'AFP, un porte-parole d'Amazon au Royaume-Uni a de son côté affirmé que le groupe "réévaluait régulièrement ses salaires pour s'assurer qu'[ils offraient] des paies et avantages en nature compétitifs".</p><p></p><p>- "Suivie de près" -</p><p></p><p>En Allemagne, le mouvement, lancé à l'appel du syndicat Verdi, concerne cinq entrepôts sur les vingt exploités par Amazon dans le pays, à Leipzig, Rheinberg, Dortmund, Bad Hersfeld et Coblence.Selon les syndicats, ce "Black Friday" pourrait être la plus grosse journée de grève de l'histoire d'Amazon.</p><p>Néanmoins, affirme un porte-parole d'Amazon en Allemagne, "les clients peuvent compter, comme d'habitude, sur des livraisons fiables et ponctuelles". </p><p>L'Italie était également concernée.Les travailleurs du centre Amazon de Piacenza, près de Milan, se sont joints à la grève, le syndicat Filcams Cgil évoquant dans un communiqué une "très forte participation".</p><p>En Espagne, la protestation est programmée un peu plus tard, le syndicat Commissions ouvrières (CCOO) ayant appelé l'ensemble des salariés d'Amazon dans le pays à des arrêts de travail d'une heure le 27 novembre, jour d'un "Cyber Monday" (lundi internet), et le 28 novembre.</p><p>CCOO dénonce lui aussi une "protection insuffisante de la santé au travail", des "problèmes persistants de gestion des ressources humaines" et des "salaires qui ne reconnaissent pas les responsabilités ou les exigences fixées par l'entreprise".</p><p>En France, aucun site n'était touché, d'après Amazon France.De façon plus générale, un porte-parole du groupe a estimé que le mouvement n'avait pas d'impact sur les clients à l'échelle globale."Nous proposons d'excellents salaires et avantages à nos salariés, ainsi que d'excellentes opportunités de carrière, et offrons un environnement de travail sûr et moderne", fait valoir Amazon dans un courriel à l'AFP.</p><p>Toutefois, "une action revendicative concernant les salaires et les conditions de travail du personnel des entrepôts pourrait menacer les performances et sera suivie de près par les investisseurs", a commenté dans une note Sophie Lund-Yates, analyste chez Hargreaves Lansdown.</p><p>burx-clc-lem/jbo/clc</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Hamas libère des otages, au premier jour d'une trêve à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De premiers otages israéliens et étrangers enlevés par le Hamas lors de son attaque meurtrière sur le sol israélien ont été libérés vendredi, en vertu d'un accord qui a
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Le Hamas libère des otages, au premier jour d'une trêve à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De premiers otages israéliens et étrangers enlevés par le Hamas lors de son attaque meurtrière sur le sol israélien ont été libérés vendredi, en vertu d'un accord qui a abouti aussi à une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza.</p><p>Pour la première fois en sept semaines de guerre, cette trêve, entrée en vigueur vendredi à l'aube, offre un répit aux habitants de la bande de Gaza, assiégée et bombardée depuis le 7 octobre par l'armée israélienne en riposte à l'attaque menée par des commandos du Hamas. </p><p>Une source des services de sécurité israéliens a indiqué à l'AFP qu'ils avaient réceptionné "13 otages israéliens" qui sont désormais "en territoire israélien" selon l'armée.Quatre enfants et six femmes âgées figurent sur la liste officielle des otages libérés.Deux sources proches du Hamas avaient précédemment annoncé que ces otages avaient été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la bande de Gaza, avant de passer en Egypte.</p><p>En vertu de l'accord de trêve, "39 femmes et enfants détenus dans les prisons israéliennes" ont également été libérés, a annoncé le ministère qatari des Affaires étrangères.Selon le CICR, ils doivent être transférés en Cisjordanie, territoire palestinien occupée par Israël depuis 1967. </p><p>Le Qatar, médiateur clé dans ce conflit avec l'Egypte et les Etats-Unis, avait obtenu mercredi un accord portant sur une trêve renouvelable de quatre jours pendant lesquels 50 otages retenus à Gaza doivent être libérés, de même que 150 Palestiniens détenus en Israël.</p><p></p><p>- "Un geste" -</p><p></p><p>Dans le même temps, et en marge de l'accord principal, dix Thaïlandais et un Philippin retenus eux aussi en otage ont été libérés, selon le ministère qatari.Une source proche du Hamas a évoqué "un geste" du mouvement islamiste.</p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque sanglante menée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, sans précédent dans l'histoire du pays.</p><p>En représailles, Israël a bombardé sans relâche le territoire palestinien et y a lancé le 27 octobre une offensive terrestre afin "d'éliminer" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007.</p><p>L'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été enlevées par le Hamas le 7 octobre, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu faisait de leur libération un préalable à tout cessez-le-feu.</p><p>Mais des ONG internationales, l'ONU et de nombreuses capitales étrangères ne cessaient de réclamer une pause dans les combats ou un cessez-le-feu, afin notamment d'acheminer de l'aide d'urgence à la population de la bande de Gaza qui survit dans des conditions humanitaires désastreuses. </p><p>Dans la matinée, Ziv Agmon, conseiller chargé du dossier auprès du bureau du Premier ministre, a indiqué que les otages israéliens ne seraient réunis avec leurs familles qu'après leur arrivée dans l'un des hôpitaux du pays préparés pour les accueillir."Ceux qui n'ont pas besoin de soins rentreront chez eux", avait-il ajouté.</p><p></p><p>- "Je pleure, je ris" -</p><p></p><p>A Jérusalem-Est occupée, la Palestinienne Samira Douayyat a évoqué la possible libération de sa fille Shourouk, 26 ans, qui aura purgé la moitié de sa peine de 16 ans de prison."Je pleure, je ris, je tremble", dit-elle à l'AFP.</p><p>Israël a diffusé une liste de 300 Palestiniens susceptibles d'être libérés au total si la trêve est prolongée, comptant 33 femmes et 267 jeunes de moins de 19 ans. Parmi ces détenus, 49 sont membres du Hamas. </p><p>Aux premières lueurs du jour, alors que les frappes aériennes incessantes depuis près de 50 jours  s'étaient tues, comme les tirs de roquettes vers Israël à partir de Gaza, des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés dans le sud du territoire avaient déjà réuni leurs effets personnels pour repartir vers leurs villages.</p><p>Omar Jibrine, 16 ans, avait trouvé refuge avec huit autres membres de sa famille à l'hôpital Nasser, dans la ville de Khan Younès. </p><p>Un quart d'heure avant même l'entrée en vigueur de la trêve, il a pris la route vers son village à quelques kilomètres de là: "Je rentre à la maison", dit-il à l'AFP.</p><p>Mais alors que voitures et carrioles se mettaient en branle, des tracts en arabe lancés depuis les airs par l'armée israélienne prévenaient: "La guerre n'est pas encore finie".</p><p>"Revenir dans le nord est interdit", affirmaient les tracts.</p><p>L'armée considère le nord de la bande de Gaza, d'où ont fui des centaines de milliers de Palestiniens vers le sud, comme une zone de combat.Elle affirme que cette partie du territoire, où se trouve la ville de Gaza, abrite le centre des infrastructures du Hamas.</p><p></p><p>- "Prochaines phases" -</p><p></p><p>La communauté internationale a salué l'accord de trêve, y voyant un premier pas vers un éventuel cessez-le-feu durable.</p><p>Au terme de cette trêve, le gouvernement israélien et l'armée se sont engagés à "poursuivre" les combats contre le Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis, son principal allié, et l'Union européenne.</p><p>"Prendre le contrôle du nord de la bande de Gaza est la première étape d'une longue guerre et nous nous préparons pour les prochaines phases", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.</p><p>Le chef du Hamas en exil au Qatar, Ismaïl Haniyeh, a affirmé vendredi que "l'ennemi a fait le pari de récupérer les otages grâce au canon de ses fusils, aux tueries et au génocide" mais "qu'après 50 jours de crimes et d'horreur, l'ennemi a dû se plier aux conditions de la résistance" (le Hamas, ndlr). </p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque menée par le Hamas contre Israël. </p><p>Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, parmi lesquelles 6.150 enfants, ont été tuées par les bombardements israéliens, selon le gouvernement du Hamas.</p><p></p><p>- Entrée de camions humanitaires -</p><p></p><p>Israël a aussi placé depuis le 9 octobre le petit territoire, déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007, en état de "siège complet", coupant les livraisons d'électricité, d'eau, de nourriture, de médicaments et de carburant. </p><p>L'aide internationale, dont l'entrée est soumise au feu vert d'Israël, arrive au compte-gouttes via l'Egypte. </p><p>La trêve doit permettre l'entrée d'un plus grand nombre de convois d'aide dans le petit territoire surpeuplé où, selon l'ONU, 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre. </p><p>Un total de 230 camions contenant de l'aide alimentaire, du carburant et du gaz devait entrer dans la journée, a déclaré à l'AFP Waël Abou Omar, le directeur de la communication du point de passage de Rafah, du côté palestinien. </p><p>Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), 160.000 litres de carburant sont nécessaires chaque jour pour assurer "uniquement les opérations humanitaires de base".</p><p>Cette aide est destinée seulement au sud de Gaza et elle est remise à l'ONU et au Croissant-Rouge, ont précisé des responsables.</p><p>Mais la trêve reste "insuffisante" pour faire entrer l'aide nécessaire, ont souligné des ONG internationales, réclamant un véritable cessez-le-feu.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Afrique du Sud: Oscar Pistorius sortira de prison début janvier

Description: <p>Pretoria (AFP) - L'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius sortira de prison début janvier, ayant obtenu vendredi une libération conditionnelle dix ans après le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, dans u
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Afrique du Sud: Oscar Pistorius sortira de prison début janvier

Description: <p>Pretoria (AFP) - L'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius sortira de prison début janvier, ayant obtenu vendredi une libération conditionnelle dix ans après le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, dans une affaire qui a captivé la planète.</p><p>"Le département des services correctionnels confirme le placement en liberté conditionnelle de M. Oscar Leonard Carl Pistorius, à compter du 5 janvier 2024", a annoncé l'administration pénitentiaire dans un communiqué.</p><p>L'ancien athlète sera libre mais "soumis à une surveillance" et obligé de rester dans un certain périmètre d'une banlieue de la capitale Pretoria, a ajouté l'administration. </p><p>Pendant son placement en conditionnelle, qui "durera jusqu'au 5 décembre 2029", Pistorius devra suivre un programme de réinsertion incluant "une thérapie pour ses colères", ainsi que "sur les violences faites aux femmes", a précisé à la presse le porte-parole de la famille de la victime, Rob Matthews.Il devra également participer à des travaux d'intérêt général.</p><p>Une commission ad hoc, composée de membres des services pénitentiaires et de simples civils, s'était rassemblée dans la matinée dans la prison proche de Pretoria où Pistorius, 37 ans, est encore détenu. </p><p>Elle a estimé que le "primo-délinquant" bénéficie "d'un soutien positif" et que son placement en liberté conditionnelle est conforme à la loi. </p><p>Pistorius "ne s'est pas réhabilité" en prison, a jugé June Steenkamp, mère de la victime."Je ne crois pas à la version d'Oscar", a-t-elle ajouté dans une déclaration écrite soumise à la commission.</p><p>La famille, qui ne s'était cependant pas formellement opposée à la demande de libération anticipée, s'est dite "satisfaite" des conditions imposées à Pistorius.</p><p></p><p>- "Procédure éprouvante" -</p><p></p><p>Dans la nuit du 13 au 14 février 2013, Oscar Pistorius a abattu sa compagne, la mannequin Reeva Steenkamp, 29 ans, tirant quatre fois à travers la porte de la salle de bain de sa chambre, dans sa maison ultra-sécurisée de Pretoria.</p><p>Riche, célèbre, le sextuple champion paralympique est à l'époque auréolé de gloire.Il était entré dans la légende sportive un an plus tôt en s'alignant avec les valides aux 400 mètres des Jeux olympiques de Londres, une première pour un double amputé des jambes.</p><p>"Blade Runner", comme il est surnommé en référence à ses prothèses de carbone, affirme avoir cru à la présence d'un intrus.Il écope de cinq ans de prison pour homicide involontaire à l'issue de son premier procès en 2014.</p><p>Le parquet estime la justice trop clémente et réclame une requalification en meurtre.En 2017, la Cour suprême d'appel condamne finalement Pistorius à plus de 13 ans de réclusion.Lâché par ses sponsors, ruiné, l'idole déchue vend sa maison pour payer ses avocats.</p><p>Dans le cadre de sa demande de liberté conditionnelle, Oscar Pistorius a rencontré l'an dernier les parents de Reeva Steenkamp.Une étape obligatoire visant, selon les autorités, à s'assurer que les détenus "reconnaissent le mal causé".</p><p>En mars, une première demande avait été rejetée.Les services pénitentiaires avaient estimé à la surprise générale que Pistorius, condamné à 13 ans et 5 mois de prison en appel, n'avait pas purgé la période de détention minimale requise.</p><p>En Afrique du Sud, les prisonniers peuvent bénéficier d'une libération anticipée après la moitié de leur peine écoulée.Pistorius ayant été condamné en première instance, puis plusieurs fois en appel, il avait été calculé que, selon un décompte commençant à la date de sa dernière condamnation, il n'avait pas purgé le temps minimum.</p><p>Mais la Cour constitutionnelle a contredit ce calcul, estimant le mois dernier que le décompte devait commencer à la date de son premier placement en détention.</p><p>Toute la procédure a été "très éprouvante sur un plan émotionnel", a souligné auprès de l'AFP l'avocate de la famille, Tania Koen.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A 14 mètres de la liberté: regain d'optimisme pour les ouvriers indiens piégés dans un tunnel

Description: <p>Silkyara Tunnel (Inde) (AFP) - Quatorze mètres seulement séparent les secours des 41 ouvriers piégés dans un tunnel en Inde depuis bientôt deux semaines, ont annoncé vendredi les autorités qui sont engagées dans une "ba
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A 14 mètres de la liberté: regain d'optimisme pour les ouvriers indiens piégés dans un tunnel

Description: <p>Silkyara Tunnel (Inde) (AFP) - Quatorze mètres seulement séparent les secours des 41 ouvriers piégés dans un tunnel en Inde depuis bientôt deux semaines, ont annoncé vendredi les autorités qui sont engagées dans une "bataille" pour les atteindre dans quelques heures. </p><p>Après une progression rapide dans les décombres du tunnel qui s'est effondré le 12 novembre dans le nord de l'Inde, les espoirs d'un sauvetage imminent avaient été douchés mercredi soir à une dizaine de mètres de l'objectif.La foreuse s'était heurtée à des tiges métalliques.Mais elle a, depuis, repris son travail.</p><p>A l'entrée du tunnel, au milieu des jets d'étincelles, des sauveteurs assemblaient vendredi les dernières parties du large tube d'acier de 57 mètres de long qui est construit dans les décombres afin de permettre l'évacuation des ouvriers, a constaté l'AFP.</p><p>"Nous devons (forer) 14 mètres de plus à l'intérieur du tunnel", a indiqué vendredi à la presse Bhaskar Khulbe, un haut fonctionnaire du gouvernement chargé de superviser les opérations de secours dans cette région de l'Himalaya indien.</p><p>"Si tout se passe bien, nous espérons les atteindre dans la soirée", a-t-il ajouté, précisant que "les ouvriers pris au piège sont dans un bon état d'esprit". </p><p>Un communiqué du gouvernement a cependant précisé que la situation était "susceptible d'évoluer en raison de problèmes techniques, du terrain difficile (que constitue) l'Himalaya, et d'imprévus".</p><p></p><p>- "La géologie est l'ennemi" -</p><p></p><p>C'est "comme une bataille, (...) une guerre pour sauver les enfants de l'Inde qui ont travaillé dur ici, dans les montagnes", a déclaré Syed Ata Hasnain, un des responsables des opérations de secours et ancien général dans l'armée.</p><p>"Nous devons réussir à tout prix à faire sortir ces hommes courageux", a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que "tous les moyens" nécessaires seraient mis en oeuvre.</p><p>A l'extérieur du site, l'effervescence continue de régner.Les proches des ouvriers bloqués sont rassemblés, les secouristes s'arrêtent pour prier dans un sanctuaire hindou érigé à l'entrée du tunnel. </p><p>Des ambulances sont préparées ainsi qu'un hôpital de campagne pour accueillir les 41 hommes, actuellement reclus dans un espace de 8,5 mètres de haut sur environ deux kilomètres de long.</p><p>Atul Karwal, responsable de la Force nationale d'intervention chargée de la gestion des catastrophes a indiqué que les secouristes se sont entraînés à faire sortir rapidement et avec précaution les ouvriers à travers le tube d'acier.</p><p>"Nous avons mis des roues sous les civières pour pouvoir les sortir un par un une fois que nous serons entrés", a-t-il expliqué.</p><p>Depuis l'effondrement, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives des foreuses cruciales pour secourir les ouvriers.</p><p>Le ministre en chef de l'Etat himalayen d'Uttarakhand, Pushkar Singh Dhami, a affirmé jeudi que les secours étaient "sur le pied de guerre", avec "des médecins, des ambulances, des hélicoptères et un hôpital de campagne".</p><p>"Ici, la terre est votre ennemie", a-t-il affirmé jeudi."La géologie de l'Himalaya est l'ennemi...c'est un travail très difficile".</p><p>Le tunnel de Silkyara s'inscrit dans le cadre du projet autoroutier Char Dham, cher au Premier ministre Narendra Modi, conçu pour améliorer les liaisons avec quatre sites hindous parmi les plus importants du pays et aussi avec les régions frontalières de la Chine.</p><p>Les accidents sur les chantiers de grandes infrastructures sont fréquents en Inde. </p><p>En janvier, au moins 200 personnes ont été tuées dans des crues soudaines dans l'Uttarakhand. </p><p>Des experts ont en partie imputé cette catastrophe à un développement excessif dans cet Etat himalayen, dont de grandes zones sont sujettes à des glissements de terrain.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Premier jour de trêve à Gaza avec la libération attendue d'otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza est entrée en vigueur vendredi, et doit être assortie de la libération dans l'après-midi un grou
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Premier jour de trêve à Gaza avec la libération attendue d'otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La trêve entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza est entrée en vigueur vendredi, et doit être assortie de la libération dans l'après-midi un groupe d'otages contre des prisonniers palestiniens, premiers signes de répit après sept semaines de guerre.</p><p>Le Qatar, médiateur clé avec l'Egypte et les Etats-Unis, avait obtenu mercredi un accord portant sur une trêve renouvelable de quatre jours lors desquels 50 otages retenus à Gaza doivent être libérés comme 150 détenus palestiniens.</p><p>La guerre a été déclenchée par une attaque sanglante sans précédent menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.En représailles, Israël a bombardé sans relâche la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement palestinien que le gouvernement israélien a promis "d'anéantir".</p><p>La situation humanitaire dans le territoire palestinien est désastreuse selon des ONG et l'ONU.</p><p>La "pause humanitaire" est entrée en vigueur à 07H00 (05H00 GMT) et le Qatar avait indiqué jeudi qu'un premier groupe de 13 femmes et enfants devaient être "libéré aux alentours de 16H00 (14H00 GMT)".</p><p>A la mi-journée, une liste de 39 noms de prisonniers palestiniens --15 enfants et 24 femmes-- libérables en échange des otages a été diffusée par la Commission chargée des prisonniers au sein de l'Autorité palestinienne.</p><p>Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) "recevra les otages un par un, ou par groupes, leur fera passer la frontière" avec l'Egypte au point de passage de Rafah puis "les confiera aux forces israéliennes", a indiqué Ziv Agmon, conseiller chargé du dossier auprès du bureau du Premier ministre, au centre de presse installé à Tel-Aviv pour suivre cette opération.</p><p>Selon une source sécuritaire égyptienne, ils s'envoleront ensuite vers Israël depuis l'aéroport égyptien d'al-Arich, dans le nord du Sinaï.Une information non confirmée côté israélien.</p><p>Enfin, "ils seront réunis avec leurs familles après leur arrivée" dans un hôpital israélien, a indiqué Ziv Agmon. </p><p></p><p>- "Soulagée" -</p><p></p><p>L'Israélienne Maayan Zin a appris que ses deux filles mineures ne faisaient pas partie des personnes devant être libérées vendredi.</p><p>"C'est incroyablement difficile pour moi", a-t-elle écrit sur X (ex-Twitter), bien que "soulagée pour les autres familles".</p><p>A Jérusalem-Est occupée, la Palestinienne Samira Douayyat a évoqué la possible libération de sa fille Shourouk, 26 ans, qui aura purgé la moitié de sa peine de 16 ans de prison."Je pleure, je ris, je tremble", dit-elle à l'AFP.</p><p>Israël a diffusé une liste de 300 Palestiniens susceptibles d'être libérés au total si la trêve est prolongée, comptant 33 femmes et 267 jeunes de moins de 19 ans. Parmi ces détenus, 49 sont membres du Hamas. </p><p>"Nous avons posé comme condition que (...) les prisonniers femmes et enfants palestiniens" soient libérés "par ordre d'ancienneté" en détention, a déclaré Bassem Naïm, haut cadre du Hamas.</p><p></p><p>- "Je rentre à la maison" -</p><p></p><p>Aux premières lueurs du jour, alors que les frappes aériennes incessantes depuis près de 50 jours jours s’étaient tues, comme les tirs de roquettes vers Israël à partir de Gaza, des dizaines de milliers de Palestiniens dans le sud de la bande de Gaza avaient déjà réunis leurs effets personnels pour repartir vers leurs villages.</p><p>Omar Jibrine, 16 ans, avait trouvé refuge avec huit autres membres de sa famille à l'hôpital Nasser de Khan Younès. </p><p>Un quart d'heure avant même l'entrée en vigueur de la trêve, il a pris la route vers son village à quelques kilomètres de Khan Younès: "Je rentre à la maison", dit-il à l'AFP.</p><p>Mais alors que voitures et carrioles se mettent en branle, des tracts en arabe lancés depuis les airs par l'armée israélienne préviennent: "la guerre n'est pas encore finie".</p><p>"Revenir dans le nord est interdit", soulignent les tracts, l'armée israélienne considérant le nord de la bande de Gaza, d'où ont fui des centaines de milliers de Palestiniens vers le sud, comme une zone de combat où elle a concentré ses bombardements.</p><p>La communauté internationale a salué l'accord de trêve, y voyant un premier pas vers un éventuel cessez-le-feu durable.</p><p></p><p>- "Prochaines phases" -</p><p></p><p>A l'ONU, l'ambassadeur palestinien, Riyad Mansour, a appelé tous ceux qui ont contribué à cet accord "à trouver un moyen pour empêcher la reprise de l'agression"."Cela ne peut pas seulement être une pause avant que le massacre ne reprenne", a-t-il martelé.</p><p>Au terme de cette trêve, le gouvernement israélien et l'armée se sont engagés à "poursuivre" les combats, afin "d'éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis, son principal allié, et l'UE.</p><p>"Prendre le contrôle du nord de la bande de Gaza est la première étape d'une longue guerre et nous nous préparons pour les prochaines phases", a indiqué le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.</p><p>Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées et environ 240 personnes enlevées le 7 octobre, jour de l'attaque du Hamas d'une ampleur et d'une violence jamais vues dans l'histoire d'Israël. </p><p>En représailles, Israël a bombardé sans relâche la bande de Gaza, où 14.854 personnes incluant 6.150 enfants ont été tuées, selon le gouvernement du Hamas.</p><p></p><p>- Entrée de camions humanitaires -</p><p></p><p>Les bombardements israéliens des dernières semaines ont dévasté le territoire palestinien et provoqué une grave crise humanitaire selon l'ONU, avec notamment le déplacement d'environ 1,7 million des 2,4 millions d'habitants de Gaza, où l'aide entre au compte-gouttes. </p><p>La trêve doit permettre d'ailleurs l'entrée d'un plus grand nombre de convois d'aide.Vendredi, "trois camions transportant 150.000 litres de carburant et quatre camions de gaz sont entrés (dans la bande de Gaza via Rafah), soient 84 tonnes", a déclaré à l'AFP Waël Abou Omar, directeur de la communication du point de passage de Rafah, côté palestinien.</p><p>En outre, un total de 230 camions contenant de l’aide alimentaire doit entrer dans la journée. </p><p>Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), 160.000 litres de carburant sont nécessaires chaque jour pour assurer "uniquement les opérations humanitaires de base".</p><p>Cette aide est destinée seulement au sud de la bande de Gaza et elle est remise à l'ONU et au Croissant-Rouge, ont précisé des responsables.</p><p>Mais la trêve reste "insuffisante" pour faire entrer l'aide nécessaire, ont souligné des ONG internationales, réclamant un véritable cessez-le-feu.</p><p>Outre l'aide arrivant dans la bande de Gaza, "144 Palestiniens qui étaient bloqués en Egypte ont pu (y) entrer" par Rafah, a précisé Waël Abou Omar. </p><p>Là, une femme qui raconte être partie début octobre pour subir une "opération des articulations" en Egypte fait le signe de la victoire, disant être impatiente de rentrer chez elle. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le gouvernement irlandais dénonce des violences qui «font honte à l'Irlande» au lendemain d'émeutes à Dublin

Description: <p>Dublin (AFP) - Les émeutiers qui ont participé aux violences jeudi soir à Dublin "font honte à l'Irlande", a déclaré vendredi le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, condamnant ces troubles imputés à l�
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Le gouvernement irlandais dénonce des violences qui «font honte à l'Irlande» au lendemain d'émeutes à Dublin

Description: <p>Dublin (AFP) - Les émeutiers qui ont participé aux violences jeudi soir à Dublin "font honte à l'Irlande", a déclaré vendredi le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, condamnant ces troubles imputés à l'extrême droite par les autorités.</p><p>Pendant plusieurs heures jeudi soir, des émeutiers ont incendié des véhicules, pillé et saccagé des commerces, et ont affronté la police, dans un quartier du centre de Dublin où vit notamment une population immigrée. </p><p>Ces violences ont éclaté après qu'un homme armé d'un couteau a agressé plusieurs personnes en début d'après-midi près d'une école à Dublin, blessant cinq personnes, dont une institutrice et trois enfants.Une petite fille de cinq ans est  "dans un état très grave" selon la police.</p><p>L'agresseur a été arrêté sur place, après notamment l'intervention d'un livreur.</p><p>Les troubles qui ont suivi ont rapidement été imputés à l'extrême droite par les forces de l'ordre, qui ont mis en cause des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux sur l'origine de l'attaquant, dans un contexte de montée d'un discours anti-immigration dans le pays.</p><p>La police a simplement dit que l'agresseur était âgé d'une cinquantaine d'année et, au vu des premiers éléments de l'enquête, a exclu un motif terroriste. </p><p>Les émeutiers "affirment défendre les ressortissants irlandais", "ils mettent en danger" les "plus innocents et vulnérables", a fustigé  vendredi matin le Premier ministre, Leo Varadkar, lors d'une conférence de presse.</p><p>"Ils font honte à Dublin, honte à l'Irlande, honte à leurs familles et à eux-mêmes", a-t-il dénoncé. </p><p>Un peu plus tôt, le responsable de la police irlandaise, le commissaire Drew Harris, avait pointé un "élément de radicalisation" parmi les auteurs des troubles, et mis en cause les réseaux sociaux."Des groupes d'extrême droite ont exacerbé la situation", a-t-il ajouté.</p><p>La police irlandaise a annoncé avoir arrêté 34 personnes mais prévenu que d'autres arrestations suivraient.Onze voitures de police ont été incendiées, ainsi qu'un bus à deux étages, des policiers ont été visés par des jets de projectiles, et une douzaine de commerces saccagés ou pillés.</p><p></p><p>- Inédit depuis des "décennies" -</p><p></p><p>"Ce que nous avons vu hier soir était une extraordinaire explosion de violence (...) avec des scènes que nous n'avions pas vues depuis des décennies", a insisté M. Harris, affirmant redouter de nouvelles violences.</p><p>Un discours anti-immigration de certaines figures d'extrême droite s'est largement développé ces dernières années en Irlande, exacerbé notamment par la crise du logement.</p><p>L'extrême droite dénonce notamment l'augmentation du nombre de réfugiés dans le pays, et plusieurs manifestations ont eu lieu dans le nord de Dublin et dans des régions plus rurales contre des projets d'hébergement pour demandeurs d'asile.</p><p>Lors des violences de jeudi soir, certains émeutiers ont brandi des pancartes "Irish Lives Matter" ("les vies irlandaises comptent") et des drapeaux irlandais.</p><p>Un discours aussi relayé par la star irlandaise du MMA, Conor McGregor, suivie par des millions de personnes sur les réseaux sociaux.</p><p>"Nous ne perdrons pas davantage de nos femmes et de nos enfants par (l'action de) personnes malades et tordues qui ne devraient même pas être en Irlande pour commencer.Appeler ça comme vous voulez.Nous nous en fichons", a-t-il affirmé sur X . </p><p>"Je pense que certaines personnes ont avec certitude manipulé les évènements de l'attaque contre les enfants très rapidement pour organiser ce qui s'est passé la nuit dernière", a estimé vendredi matin le vice-Premier ministre Micheal Martin, lors d'un point de presse.</p><p>"Ce n'est pas ce que nous sommes en tant que peuple", a-t-il assuré, ajoutant que l'Irlande "a construit une société moderne et inclusive".Il a souligné que l'homme qui s'était interposé lors de l'agression de l'institutrice et des enfants poignardés était "un livreur Deliveroo brésilien".</p><p>Le gouvernement a salué l'action de la police, qui a estimé qu'elle n'aurait pas pu "anticiper" un tel niveau de violence en réaction à l'attaque au couteau.</p><p>Les premiers éléments de l'enquête ont exclu un motif terroriste, mais le Premier ministre a indiqué vendredi que "rien n'est écarté" quant aux motivations de l'agresseur.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Colonna compte sur la «vigilance» de Pékin contre tout soutien à la Russie en Ukraine

Description: <p>Pékin (AFP) - La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a dit vendredi compter sur la "vigilance" des autorités chinoises pour éviter tout soutien à l'effort de guerre russe en Ukraine, a
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Colonna compte sur la «vigilance» de Pékin contre tout soutien à la Russie en Ukraine

Description: <p>Pékin (AFP) - La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a dit vendredi compter sur la "vigilance" des autorités chinoises pour éviter tout soutien à l'effort de guerre russe en Ukraine, au terme d'une courte visite à Pékin.</p><p>En déplacement dans la capitale chinoise pour une journée, la ministre est venue relancer le dialogue sur les échanges humains entre la France et la Chine, mis sur pause pendant la pandémie.</p><p>Si sa visite a été l'occasion d'annoncer de nouvelles mesures sur les visas et des accords dans les domaines de la culture, la recherche et la santé, elle a aussi permis pour elle d'évoquer les conflits actuels, sur lesquels la France espère voir la Chine jouer un plus grand rôle.</p><p>"Nous souhaitons avoir un dialogue approfondi avec la Chine sur les enjeux globaux, bien sûr, mais aussi sur les grandes crises" dont "la guerre d'agression russe en Ukraine qui se poursuit", a déclaré Mme Colonna lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue Wang Yi.</p><p>Elle a toutefois admis n'avoir "pas encore parlé" avec lui de ces sujets-là lors de cette visite.</p><p>"Nous comptons sur la vigilance des autorités chinoises pour qu'aucune structure en Chine, notamment privée, ne contribue de manière directe ou indirecte à l'effort de guerre illégal de la Russie", a-t-elle affirmé.</p><p>Dans ce conflit, "la coopération avec la Chine est essentielle pour favoriser une paix juste et durable", a-t-elle plaidé.</p><p></p><p>- "Coopérer" face au terrorisme -</p><p></p><p>Concernant le conflit Israël-Hamas, marqué par le début d'une trêve vendredi et la libération attendue par le mouvement islamiste de 50 otages sur quatre jours, la ministre a appelé à "coopérer pour que le terrorisme soit contenu".</p><p>"Pour nous, tous les otages doivent être libérés.Tous et pas seulement 50", avait déclaré plus tôt la ministre lors d'un briefing avec des journalistes français dont l'AFP.</p><p>Reçue vendredi matin par le Premier ministre Li Qiang sous les lustres du Palais du peuple, au coeur de Pékin, Catherine Colonna a rappelé à son interlocuteur que la Chine et la France sont "membres permanents du Conseil de sécurité" et ont à ce titre "des responsabilités mondiales".</p><p>Li Qiang, de son côté, a souligné la "tendance positive dans la coopération sino-française sur tous les fronts".</p><p>Catherine Colonna a co-présidé vendredi après-midi avec son homologue Wang Yi le "Dialogue franco-chinois de haut niveau sur les échanges humains" à l'Université de Pékin.</p><p>Interrompu durant la pandémie, ce dialogue entamé en 2014 porte sur les échanges universitaires, scientifiques, culturels, sportifs, les enjeux liés au tourisme ou encore les questions d'égalité femmes-hommes.</p><p></p><p>- Exemption de visas -</p><p></p><p>A l'occasion de la visite ministérielle, Pékin a annoncé qu'à partir du 1er décembre, les Français pourraient venir en Chine sans visa pour des séjours n'excédant pas 15 jours.</p><p>Cet accord sera en vigueur jusqu'au 30 novembre 2024 et sera également valable pour les ressortissants de cinq autres pays (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Malaisie).</p><p>"Il s'agit d'une annonce forte qui permettra de faciliter grandement la mobilité entre nos deux pays", a salué Catherine Colonna.</p><p>Les deux ministres ont aussi lancé le Centre franco-chinois de neutralité carbone, qui vise à faciliter les coopérations scientifiques et technologiques entre les deux pays et financer des programmes de recherche conjoints.</p><p>"Une semaine avant la COP28, il ne pouvait y avoir meilleure manière d'affirmer l'ambition de nos deux pays pour le climat", a souligné Mme Colonna.</p><p>Parmi les autres accords noués: la reconduction pour cinq ans du partenariat entre le Centre Pompidou et le musée West Bund à Shanghai. Il consiste essentiellement en des prêts d'oeuvres et l'organisation d'expositions à partir des collections du musée parisien. </p><p>Les deux pays ont aussi signé un accord sur la coopération éducative, qui vise notamment à renforcer l'enseignement du français en Chine. </p><p>Depuis la reconnaissance de la République populaire de Chine par la France du général de Gaulle en 1964, Pékin perçoit Paris comme un interlocuteur ayant une approche plus indépendante des Etats-Unis que les autres pays occidentaux.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: