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Les Maldives, menacées par la montée des eaux, parient sur la réhabilitation

Description: <p>Malé (Maldives) (AFP) - La montée du niveau de la mer menace d'engloutir les Maldives où l'eau douce commence déjà à manquer, mais le nouveau président de l'archipel de l'océan Indien refuse toute relocal
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Les Maldives, menacées par la montée des eaux, parient sur la réhabilitation

Description: <p>Malé (Maldives) (AFP) - La montée du niveau de la mer menace d'engloutir les Maldives où l'eau douce commence déjà à manquer, mais le nouveau président de l'archipel de l'océan Indien refuse toute relocalisation de sa population à l'étranger.</p><p>Dans un entretien à l'AFP, le président Mohamed Muizzu, un ingénieur du génie civil de 45 ans, formé au Royaume-Uni, promet au contraire un ambitieux programme de réhabilitation des terres et de surélévation des îles, que critiquent des organisations environnementales.</p><p>Environ 80% de l'archipel des Maldives sont situés à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer, soit l'un des pays les plus menacés par la hausse du niveau de la mer en raison du changement climatique.</p><p>Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU avait averti, en 2007, qu'une élévation de 18 à 59 cm rendrait les Maldives pratiquement inhabitables d'ici la fin du siècle.</p><p></p><p>- "A court d'eau douce"-</p><p></p><p>L'ex-président Mohamed Nasheed (2008-2015) avait débuté son mandat en prévenant ses concitoyens qu'ils risquaient de devenir les premiers réfugiés environnementaux au monde. </p><p>Il oeuvrait pour que les Maldives épargnent afin d'être en mesure d'acheter des terres dans l'Inde voisine, au Sri Lanka ou même plus loin, en Australie pour relocaliser sa population.</p><p>Mais son successeur promet à ses concitoyens qu'ils ne quitteront pas leur patrie.</p><p>"Si nous avons besoin d'augmenter la surface habitable pour vivre ou pour des activités économiques, nous pouvons le faire", déclare M. Muizzu à l'AFP, dans l'île-capitale Malé, protégée par des digues en béton.</p><p>"Nous sommes auto-suffisants et à même de nous prendre en main", fait-il valoir.</p><p>Début novembre, l'Australie a annoncé offrir progressivement l'asile climatique aux citoyens de Tuvalu, petit archipel du Pacifique menacé de disparition par la montée des eaux.</p><p>Mais pour M. Muizzu, pas question de suivre cet exemple."Nous n'avons absolument pas besoin d'acheter ou même de louer des terres à quelque pays que ce soit", affirme-t-il "catégoriquement". </p><p>Les digues garantiront "une île sûre", dit-il.</p><p>L'archipel, qui se compose de 1.192 îlots coralliens disséminés sur quelque 800 kilomètres dans l'océan Indien, est un haut lieu du tourisme de luxe et une destination de choix pour les célébrités et riches personnalités du monde entier.Le tourisme représente près d'un tiers de l'économie, selon la Banque mondiale. </p><p>Les terres sont infiltrées par le sel dont les niveaux augmentent et corrompent l'eau douce. </p><p>"Chaque île des Maldives est à court d'eau douce", a déclaré à l'AFP Shauna Aminath, 38 ans, ministre de l'Environnement du gouvernement précédent. </p><p></p><p>- Projets souvent "hâtifs" -</p><p></p><p>La quasi-totalité des 187 îlots habités de l'archipel dépendent d'usines de dessalement coûteuses, a-t-elle précisé. </p><p>"Trouver des moyens de protéger nos îles fait partie de notre façon de tenter de nous adapter à ces changements", a-t-elle ajouté.</p><p>Un tiers des 380.000 habitants du pays vivent sur la petite île-capitale Malé, "l'un des territoires les plus densément peuplés au monde", avec 65.700 habitants au kilomètre carré, selon le ministère de l'Environnement. </p><p>Une digue géante protège déjà la ville, mais le nouveau président estime qu'il existe un potentiel d'expansion ailleurs. </p><p>Les projets de réhabilitation ont déjà permis d'augmenter la superficie du pays (300 km2) d'environ 10% ces quatre dernières décennies.</p><p>M. Muizzu a joué un rôle clé dans cette démarche, en tant que ministre de la Construction pendant sept ans.Il a supervisé l'expansion de l'île artificielle de Hulhumale, où vivent quelque 100.000 habitants sur le double de la superficie de Malé. </p><p>Mais les organisations de défense de l'environnement et des droits préviennent que ce programme de réhabilitation, aussi nécessaire soit-il, doit être réalisé avec précaution. </p><p>Dans un récent rapport, Human Rights Watch (HRW) a accusé les autorités de ne pas respecter leurs propres réglementations environnementales, affirmant que les projets de réhabilitation étaient "souvent hâtifs" et manquaient de politiques de modération appropriées. </p><p>"Le gouvernement des Maldives a ignoré ou sapé les lois sur la protection de l'environnement, augmentant ainsi les risques d'inondations entre autres dommages causés aux communautés insulaires", estime HRW.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Combats dans le nord de Gaza, pourparlers pour la libération d'otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La situation reste tendue mardi dans l'hôpital indonésien du nord de la bande de Gaza, secteur au coeur d'affrontements sanglants entre l'armée israélienne et le Ha
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Combats dans le nord de Gaza, pourparlers pour la libération d'otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La situation reste tendue mardi dans l'hôpital indonésien du nord de la bande de Gaza, secteur au coeur d'affrontements sanglants entre l'armée israélienne et le Hamas, sur fond de négociations pour la libération d'otages en échange d'une "trêve humanitaire".</p><p>L'armée a indiqué dans la nuit que ses soldats "continuaient de combattre" dans le nord de la bande de Gaza alors que des sources palestiniennes faisaient état de tensions à l'hôpital indonésien, cible la veille de frappes israéliennes ayant tué 12 patients et leurs proches" et fait "des dizaines de blessés" selon le Hamas. </p><p>La cheffe de la diplomatie indonésienne Retno Marsudi a condamné cette "attaque israélienne (...) qui a tué de nombreux civils et est une violation claire du droit humanitaire international".</p><p>D'après des sources hospitalières locales, plus d'une centaine de blessés ont été transférés dans la soirée et la nuit de cet hôpital vers le complexe Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. </p><p>"Nous nous en sommes sortis miraculeusement.Une frappe a touché l'école (où les personnes déplacées se sont réfugiées, ndlr)", a témoigné à l'AFP un jeune homme transféré. "Nous étions à l'école Zeitoune dans la ville de Gaza, et de l'école nous sommes allés à l'hôpital indonésien.Je n'arrive tout simplement pas (à parler, ndlr)", a-t-il raconté.</p><p>Lundi, 28 bébés prématurés évacués au cours du week-end de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza et pris d'assaut le 15 novembre par l'armée israélienne, ont été transférés en "toute sécurité" en Egypte, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS).</p><p>Le mouvement islamiste ne cesse de répéter qu'Israël mène "une guerre contre les hôpitaux" de Gaza, dont la quasi-totalité dans le nord du territoire ne fonctionnent plus. </p><p>Israël accuse de son côté le Hamas de se servir des hôpitaux à des fins militaires et d'utiliser les civils qui s'y trouvent comme des "boucliers humains", ce que le mouvement palestinien dément.</p><p></p><p>- Discussions au Qatar -</p><p></p><p>En parallèle, la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a rencontré lundi soir des dirigeants du Qatar et le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, basé dans l'émirat du Golfe, afin d'"avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza".</p><p>Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis oeuvrent actuellement à un accord pour tenter de libérer des otages enlevés en Israël par le Hamas en échange notamment d'une trêve dans la bande de Gaza.</p><p>Si le CICR a assuré ne pas participer à ces pourparlers, il a insisté pour que ses "équipes soient autorisées à rendre visite aux otages afin de s'assurer de leur bien-être et pour leur administrer des médicaments, et afin que les otages soient en mesure de communiquer avec leurs familles", selon un communiqué.</p><p>"Nous n'avons jamais été aussi proches, nous sommes confiants.Mais il reste du travail.Rien n'est fait tant que tout n'est pas fait", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.</p><p>Deux sources proches du dossier ont indiqué mardi à l'AFP que les pourparlers portaient sur un accord portant sur la libération de "50 à 100" otages en échange de la libération de 300 prisonniers palestiniens en Israël, dont des enfants et des femmes.</p><p>Le transfert se ferait par étape à raison de "dix" otages israéliens contre "trente" prisonniers palestiniens pas jour et comprendrait l'entrée de nourriture, d'aide médicale et de carburant et surtout une "trêve humanitaire de cinq jours renouvelable".</p><p>Mais Israël insiste sur le "regroupement familial" -- ce qui signifie que si un civil était libéré, son partenaire le serait également, même s'il était soldat -- ce que le Hamas, opposé à la libération de militaires, refuse pour le moment, selon ces deux sources.</p><p>- "Tâche sacrée" -</p><p></p><p>Des proches des otages ont rencontré lundi soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son "cabinet de guerre", sous pression pour ramener les quelque 240 otages en Israël.</p><p>"Récupérer nos otages est une tâche sacrée et suprême et je m'y engage", a déclaré Benjamin Netanyahu sur le réseau social X (anciennement Twitter) après cette rencontre sans lever le voile sur les pourparlers et disant avoir échangé "à coeur ouvert" avec les familles. </p><p>"Nous n'arrêterons pas les combats tant que nous n'aurons pas ramené nos otages chez eux, détruit le Hamas et veillé à ce qu'il n'y ait plus de menaces venant de Gaza", a-t-il ajouté.</p><p>La récupération des otages est l'un des objectifs de l'opération israélienne en cours dans la bande de Gaza et lancée dans la foulée de l'attaque sanglante du 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien. </p><p>En Israël, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités, dans l'attaque lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza, d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire du pays.</p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, et pilonne sans relâche le territoire palestinien, où son armée mène également depuis le 27 octobre une offensive terrestre. </p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 13.300 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5.600 enfants, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>D'après l'ONU, près de 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre dans la bande de Gaza, soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, qui bloque les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments. </p><p></p><p>- Situation "intenable" -</p><p></p><p>Dans la ville de Khan Younès (sud), certains s'abritent de la pluie sous des tentes de fortune alignées sur un parking boueux proche de l'hôpital Nasser, selon des journalistes de l'AFP sur place.</p><p>Dans le sud du territoire, qui n'est pas non plus épargné par les frappes, des habitants de Rafah fouillaient lundi les décombres de leur quartier dévasté après un bombardement sur un immeuble. </p><p>"Nous dormions à la maison et nous sommes venus voir ce qui s'était passé après avoir entendu un grand boum", a témoigné un habitant, Shehda Mosallem."Nous avons trouvé des bâtiments réduits à l'état de ruines"</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les pourparlers s'accélèrent pour une trêve et la libération d'otages à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les pourparlers s'accélèrent mardi pour la libération d'otages entre les mains du Hamas en échange d'une trêve dans la bande de Gaza où le mouvement islamiste pal
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Les pourparlers s'accélèrent pour une trêve et la libération d'otages à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les pourparlers s'accélèrent mardi pour la libération d'otages entre les mains du Hamas en échange d'une trêve dans la bande de Gaza où le mouvement islamiste palestinien accuse Israël d'une frappe meurtrière sur un hôpital assiégé.</p><p>"Le mouvement (Hamas, ndlr) a livré sa réponse aux frères du Qatar et aux médiateurs.Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", a déclaré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, cité dans un bref message sur le compte Telegram du mouvement palestinien.</p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, avait d'ailleurs rencontré lundi soir des dirigeants du Qatar et M. Haniyeh, basé dans l'émirat du Golfe, afin d'"avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza".</p><p>Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis oeuvrent actuellement à un accord pour tenter de libérer des otages enlevés en Israël par le Hamas en échange notamment d'une trêve dans la bande de Gaza.</p><p>Si le CICR a assuré ne pas participer à ces pourparlers, il a insisté pour que ses "équipes soient autorisées à rendre visite aux otages afin de s'assurer de leur bien-être et pour leur administrer des médicaments, et afin que les otages soient en mesure de communiquer avec leurs familles", selon un communiqué.</p><p>"Nous n'avons jamais été aussi proches, nous sommes confiants.Mais il reste du travail.Rien n'est fait tant que tout n'est pas fait", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.</p><p>Et à un journaliste qui lui a lancé la question suivante: "Est-ce qu'un accord de libération des otages est proche?", le président américain Joe Biden a répondu à Washington: "Je crois".</p><p>- Des derniers détails ? -</p><p></p><p>Deux sources proches du dossier ont indiqué mardi à l'AFP que les pourparlers portaient sur un accord portant sur la libération de "50 à 100" otages en échange de la libération de 300 prisonniers palestiniens en Israël, dont des enfants et des femmes.</p><p>Le transfert se ferait par étape à raison de "dix" otages israéliens contre "trente" prisonniers palestiniens pas jour et comprendrait l'entrée de nourriture, d'aide médicale et de carburant et surtout une "trêve humanitaire de cinq jours renouvelable".</p><p>Mais Israël insiste sur le "regroupement familial" -- ce qui signifie que si un civil était libéré, son partenaire le serait également, même s'il était soldat -- ce que le Hamas, opposé à la libération de militaires, refuse pour le moment, selon ces deux sources.</p><p>Des proches des otages ont rencontré lundi soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son "cabinet de guerre", sous pression pour ramener les quelque 240 otages en Israël.</p><p>"Récupérer nos otages est une tâche sacrée et suprême et je m'y engage", a déclaré Benjamin Netanyahu sur le réseau social X (anciennement Twitter) après cette rencontre sans lever le voile sur les pourparlers et disant avoir échangé "à coeur ouvert" avec les familles. </p><p>"Nous n'arrêterons pas les combats tant que nous n'aurons pas ramené nos otages chez eux, détruit le Hamas et veillé à ce qu'il n'y ait plus de menaces venant de Gaza", a-t-il ajouté.</p><p>La récupération des otages est l'un des objectifs de l'opération israélienne en cours dans la bande de Gaza et lancée dans la foulée de l'attaque sanglante du 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien.</p><p>En Israël, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités, dans cette attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire du pays.</p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, et pilonne sans relâche le territoire palestinien, où son armée mène également depuis le 27 octobre une offensive terrestre. </p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 13.300 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5.600 enfants, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>D'après l'ONU, près de 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre dans la bande de Gaza, soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, qui bloque les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments. </p><p>- Hôpital indonésien -</p><p></p><p>L'armée a indiqué dans la nuit que ses soldats "continuaient de combattre" dans le nord de la bande de Gaza alors que des sources palestiniennes faisaient état de tensions à l'hôpital indonésien, cible la veille de frappes israéliennes ayant tué 12 patients et leurs proches" et fait "des dizaines de blessés" selon le Hamas. </p><p>Le mouvement islamiste ne cesse de répéter qu'Israël mène "une guerre contre les hôpitaux" de Gaza, dont la quasi-totalité dans le nord du territoire ne fonctionnent plus. </p><p>Israël accuse de son côté le Hamas de se servir des hôpitaux à des fins militaires et d'utiliser les civils qui s'y trouvent comme des "boucliers humains", ce que le mouvement palestinien dément.</p><p>La cheffe de la diplomatie indonésienne Retno Marsudi a condamné cette "attaque israélienne (...) qui a tué de nombreux civils et est une violation claire du droit humanitaire international".</p><p>D'après des sources hospitalières locales, plus d'une centaine de blessés ont été transférés dans la soirée et la nuit de cet hôpital vers le complexe Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. </p><p>"Nous nous en sommes sortis miraculeusement.Une frappe a touché l'école (où les personnes déplacées se sont réfugiées, ndlr)", a témoigné à l'AFP un jeune homme transféré. "Nous étions à l'école Zeitoune dans la ville de Gaza, et de l'école nous sommes allés à l'hôpital indonésien.Je n'arrive tout simplement pas (à parler, ndlr)".</p><p>Et dans la nuit l'agence de presse palestinienne Wafa a fait état d'une frappe israélienne ayant fait des morts et des blessés sur une résidence du camp de Nuseirat, situé dans le centre de la bande de Gaza.</p><p>Lundi, 28 bébés prématurés évacués au cours du week-end de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza et pris d'assaut le 15 novembre par l'armée israélienne, ont été transférés en "toute sécurité" en Egypte, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Liberia: Boakai officiellement élu président, l'élégance de Weah saluée

Description: <p>Monrovia (AFP) - Le vétéran de la politique libérienne Joseph Boakai a été officiellement déclaré lundi vainqueur de la présidentielle face au sortant George Weah, dont l'élégance dans l'acceptation de la défait
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Liberia: Boakai officiellement élu président, l'élégance de Weah saluée

Description: <p>Monrovia (AFP) - Le vétéran de la politique libérienne Joseph Boakai a été officiellement déclaré lundi vainqueur de la présidentielle face au sortant George Weah, dont l'élégance dans l'acceptation de la défaite a été saluée sur le continent.</p><p>M. Boakai, 78 ans, prendra pour six ans la tête de ce pays anglophone d'environ cinq millions d'habitants, l'un des plus pauvres du monde.</p><p>Lundi soir, quelques heures après l'annonce de sa victoire, une voiture a foncé sur une foule de supporteurs du président élu, faisant au moins dix victimes, décédées selon le Parti de l'Unité - la formation politique de M. Boakai -, blessées selon la police.</p><p>D'après un responsable de la police, Melvin Sacko, le véhicule a foncé sur les personnes rassemblées et a pris feu."L'enquête est toujours en cours", a-t-il déclaré.</p><p>Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent de nombreuses personnes ensanglantées allongées au sol, certaines recevant de l'assistance, d'autres inertes.</p><p>M. Boakai l'a emporté avec 50,64% des voix, contre 49,36% de voix pour M. Weah, a annoncé lundi devant la presse Davidetta Browne Lansanah, présidente de la commission électorale (NEC), après dépouillement de tous les bulletins de vote.</p><p>Vieux routier de la politique, M. Boakai fut de 2006 à 2018 le vice-président d'Ellen Johnson Sirleaf, première femme cheffe d'Etat en Afrique.Il a occupé de nombreux postes au sein de l'Etat et du secteur privé.</p><p>Lui qui ne devance M. Weah que de 20.567 voix sur un peu plus de 1,6 million de votants, est resté jusqu'alors étrangement silencieux, alors que ses supporteurs célèbrent à travers le pays depuis vendredi.</p><p>M. Weah, élu en 2017, a reconnu la victoire de son adversaire dès vendredi soir au vu de résultats presque finaux, s'attirant les éloges de l'étranger pour favoriser ainsi un transfert de pouvoir non-violent.</p><p>"Notre heure reviendra", a dit l'ancienne star du football de 57 ans, dont les intentions après la fin officielle de sa présidence en janvier 2024 restent inconnues.</p><p>Au-delà du choix de la personne appelée à diriger ce pays en quête de stabilité après les années de guerre civile et d'épidémie d'Ebola, l'un des enjeux de l'élection était le déroulement pacifique et régulier du scrutin.Ainsi que l'acceptation des résultats, alors que la démocratie en Afrique de l'Ouest a été malmenée ces dernières années par une succession de coups d'Etat (Mali, Burkina, Guinée, Niger).</p><p>La présidente de la commission électorale a cependant indiqué que cette dernière avait reçu vendredi deux recours du parti de M. Weah contre le déroulement de l'élection dans le comté de Nimba (est).La commission a 30 jours pour enquêter et se prononcer, a-t-elle ajouté.</p><p></p><p>- "Démocratie vivante" -</p><p></p><p>L'Union africaine (UA) a "félicité" lundi Joseph Boakai pour son élection et salué "le sens de l'Etat" de George Weah, en invitant également "toutes les parties à continuer à faire preuve de maturité et à engager le dialogue pour consolider la démocratie".</p><p>"Les Libériens ont démontré une fois de plus que la démocratie est vivante dans l'espace Cedeao et que le changement par des voies pacifiques est possible", s'est félicité dans un communiqué la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, aux premières loges des changements abrupts de régime depuis 2020.</p><p>A Washington, Joe Biden a également félicité Joseph Boakai pour avoir remporté une élection présidentielle "libre et juste".</p><p>"Je veux aussi saluer (le président sortant) George Weah pour avoir respecté la volonté du peuple et avoir fait passer le patriotisme avant le calcul politique", a encore commenté le président américain dans un communiqué.</p><p>Plusieurs présidentielles sont prévues en 2024 en Afrique de l'Ouest, au Sénégal, au Ghana (membres de la Cedeao), en Mauritanie, théoriquement au Mali et au Burkina Faso, dirigés par des militaires.</p><p>Cette élection était la première organisée sans la présence de la mission des Nations unies au Liberia créée en 2003 (et partie en 2018) pour garantir la paix après les guerres civiles.</p><p>Des affrontements pendant la campagne ont fait plusieurs morts.Des incidents ont été rapportés entre les deux tours, faisant craindre des lendemains d'élection agités, surtout en cas d'issue serrée.</p><p>Le scrutin a été suivi par de nombreux observateurs étrangers et libériens, et les missions de l'Union européenne et de la Cedeao ont salué le déroulement globalement pacifique du second tour.</p><p>L'élection a eu lieu 20 ans après la fin des guerres civiles au Liberia, qui ont fait plus de 250.000 morts entre 1989 et 2003 et dont le souvenir reste vivace.L'ombre de cette histoire sanglante a nourri l'inquiétude, que M. Weah a dissipée en grande partie vendredi en s'inclinant devant M. Boakai.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: évacuation réussie de 28 bébés prématurés vers l'Egypte

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Vingt-huit bébés prématurés, évacués dimanche d'un hôpital de la ville de Gaza au coeur des combats entre Israël et le Hamas, sont arrivés lundi en Egypte, le mouvement
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Gaza: évacuation réussie de 28 bébés prématurés vers l'Egypte

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Vingt-huit bébés prématurés, évacués dimanche d'un hôpital de la ville de Gaza au coeur des combats entre Israël et le Hamas, sont arrivés lundi en Egypte, le mouvement islamiste palestinien accusant Israël d'une frappe meurtrière sur un autre établissement de santé assiégé.</p><p>Par ailleurs, le Qatar et les Etats-Unis, qui oeuvrent à un accord pour libérer des otages enlevés par le Hamas, en échange d'une trêve, ont fait état d'avancées dans les négociations.  </p><p>Alignés sur des civières, tous coiffés du même petit bonnet vert, les bébés ont été transportés dans des ambulances du Croissant-rouge palestinien puis pris en charge dans des couveuses, après avoir franchi la frontière. </p><p>"Aujourd'hui, 28 des 31 bébés prématurés, qui avaient été évacués de l'hôpital al-Chifa hier, ont été transférés en tout sécurité à (l'hôpital) el-Arish pour recevoir un traitement médical en Egypte", a déclaré lundi sur X (ex-Twitter) le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).</p><p>Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé que 12 d'entre eux avaient été acheminés vers le Caire.Trois bébés prématurés sont néanmoins toujours hospitalisés dans le sud du territoire palestinien, a-t-il indiqué. </p><p>L'hôpital al-Chifa, qui abritait selon Israël un repaire du Hamas au coeur de Gaza-ville, est privé d'électricité et la pénurie de carburant dans le petit territoire assiégé empêche notamment les couveuses de fonctionner. </p><p>Plus grand hôpital de la bande de Gaza, al-Chifa a été décrit par l'OMS comme une "zone de mort" où huit nourrissons sont morts avant leur transfert, selon un responsable palestinien.</p><p></p><p>- "Horrifiée" -</p><p></p><p>En Israël, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités, dans l'attaque lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza, d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire du pays.</p><p>En réponse, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, et pilonne sans relâche le territoire palestinien, où son armée mène également depuis le 27 octobre une offensive terrestre. </p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 13.300 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5.600 enfants, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>"Tuer des enfants et des civils innocents ne fera qu'alimenter la résistance", a déclaré lundi le porte-parole de la branche armée du mouvement, qui se fait appeler Abou Obeida.</p><p>Au nord de la bande de Gaza, où se concentre l'essentiel de l'offensive israélienne, une frappe a tué lundi au moins "12 patients et leurs proches" et fait "des dizaines de blessés" dans l'hôpital indonésien, en bordure du grand camp de réfugiés de Jabaliya, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>"L'OMS est horrifiée par une attaque sur l'hôpital indonésien à Gaza", a déclaré le patron de l'OMS sur X.  </p><p>"Environ 700 malades et soignants" se trouvent dans cet hôpital "assiégé" par l'armée israélienne, a affirmé le porte-parole du ministère, disant redouter "qu'il s'y passe la même chose qu'à al-Chifa".  </p><p>Selon le gouvernement du Hamas, des dizaines de chars et de blindés déployés aux abords de l'hôpital tiraient à la mitrailleuse et à l'artillerie sur l'établissement.</p><p></p><p>- Trêve contre libération ? -</p><p></p><p>Le mouvement islamiste ne cesse de répéter qu'Israël mène "une guerre contre les hôpitaux" de Gaza, dont la quasi-totalité dans le nord du territoire ne fonctionnent plus. </p><p>Israël accuse de son côté le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, de se servir des hôpitaux à des fins militaires et d'utiliser les civils qui s'y trouvent comme des "boucliers humains", ce que le mouvement palestinien dément.</p><p>L'armée israélienne dit avoir découvert dans cet immense complexe un tunnel long de 55 mètres et creusé à 10 mètres de profondeur contenant des "lance-grenades, des explosifs et des kalachnikov".</p><p>Lundi, un haut responsable militaire israélien a assuré qu'il n'y avait quasiment plus de tirs de roquettes du Hamas vers Israël depuis le nord de Gaza.</p><p>"Le Hamas détient toujours une puissance de feu.Si nous voulons l'éliminer, nous devons aller vers le sud.Nous ne pouvons pas faire autrement", a indiqué ce responsable, sous couvert d'anonymat, alors que des centaines de milliers de déplacés palestiniens s'entassent dans le sud.  </p><p>Lundi, des sirènes d'alerte ont retenti en Israël, à Tel-Aviv, selon des images de l'AFP. </p><p>Le jour de l'attaque initiale du Hamas, environ 240 personnes ont été prises en otage et emmenées à Gaza, selon l'armée israélienne. </p><p>Le Qatar, qui mène une médiation pour tenter d'obtenir leur libération en échange d'une trêve, a assuré dimanche qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs" en vue d'un accord.</p><p>Lundi, au 45e jour de la guerre entre le Hamas et Israël, allié-clé des Etats-Unis, le président Joe Biden a dit croire qu'un accord était proche. </p><p>Ces avancées n'ont été confirmées ni par le Hamas ni par Israël, dont le gouvernement refuse tout cessez-le-feu sans libération des otages.Leurs proches vont rencontrer lundi l'ensemble du cabinet de guerre.</p><p></p><p>- "Des dizaines" de victimes -</p><p></p><p>Israël a annoncé lundi "étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers", notamment dans le secteur de Jabaliya, aux portes de Gaza-ville.</p><p>Des tirs d'artillerie et des frappes aériennes ont détruit des immeubles du centre-ville de Gaza, selon un journaliste de l'AFP. </p><p>Des médecins à l'hôpital Ahli Arab à Gaza ont dit à l'AFP avoir reçu "des dizaines" de morts et de blessés.</p><p>Lundi, la clinique de Médecins sans frontières à Gaza-ville "a été la cible de tirs", et "quatre voitures de MSF ont brûlé", une cinquième coupée en deux, a affirmé l'ONG, sans nouvelle d'un de ses membres et de ses proches.</p><p>"Nos collègues racontent qu'un mur s'est écroulé et qu'une partie du bâtiment a été ravagée par les flammes, alors que de violents combats avaient lieu tout autour.Un char israélien a été vu dans la rue", a ajouté MSF sur X. </p><p>Après le feu vert d'Israël vendredi, environ 120.000 litres de carburant, indispensable pour les hôpitaux, sont arrivés samedi selon l'ONU, qui estime ces livraisons insuffisantes.</p><p>D'après l'ONU, près de 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre dans la bande de Gaza, soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, qui bloque les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments.</p><p></p><p>- Situation "intenable" -</p><p></p><p>Dans la ville de Khan Younès (sud), certains s'abritent de la pluie sous des tentes de fortune alignées sur un parking boueux proche de l'hôpital Nasser, selon des images tournées par l'AFP.</p><p>Lundi, un premier hôpital de campagne venu de Jordanie est arrivé dans la bande de Gaza pour être installé à Khan Younès.</p><p>Dans le sud du territoire, qui n'est pas non plus épargné par les frappes, des habitants de Rafah fouillaient lundi les décombres de leur quartier dévasté après un bombardement sur un immeuble, selon des images de l'AFP. </p><p>"Nous dormions à la maison et nous sommes venus voir ce qui s'était passé après avoir entendu un grand boum.Nous avons trouvé des bâtiments réduits à l'état de ruines", a témoigné un habitant, Shehda Mosallem.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Argentine: Milei réaffirme un cap libéral sans concession

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Inflation "détruite" d'ici deux ans, privatisations tous azimuts, médias publics dans le viseur: le président élu argentin Javier Milei a réaffirmé lundi un cap économique libéral sans con
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Argentine: Milei réaffirme un cap libéral sans concession

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Inflation "détruite" d'ici deux ans, privatisations tous azimuts, médias publics dans le viseur: le président élu argentin Javier Milei a réaffirmé lundi un cap économique libéral sans concession.</p><p>Il a assuré n'avoir "littéralement" pas dormi dans la nuit suivant sa retentissante victoire, avec 55,6% des voix, face au ministre de l'Economie sortant, Sergio Massa.Les interlocuteurs étrangers appelaient, "il fallait travailler", a-t-il expliqué. </p><p>A l'aube, il a donné une série d'interviews à la radio, réaffirmant, et détaillant un peu, sa détermination à faire prendre un virage radical à l'économie argentine.Dans la lignée d'un discours de victoire où il a averti: "pas de demi-mesures".</p><p>Vaincre l'inflation chronique, qui à 143% sur un an exténue les Argentins?"Si l'on réduit aujourd’hui l'émission monétaire, ce processus prendrait entre 18 et 24 mois", a-t-il estimé, souhaitant "la détruire et la ramener aux niveaux internationaux les plus bas".</p><p>Tempérant certains espoirs --mais aussi des craintes-- l'économiste ultralibéral de 53 ans a assuré qu'il ne lèverait pas le contrôle des changes immédiatement, sinon "on arriverait à une hyperinflation". </p><p></p><p>- Dialogue avec le FMI -</p><p></p><p>Mais M. Milei a surtout répété que son programme de privatisations serait de grande portée: "Tout ce qui peut être dans les mains du secteur privé le sera".</p><p>Il a ainsi cité le géant pétrolier YPF, nationalisé en 2012 sous la présidence péroniste de Cristina Kirchner.Mais aussi des médias publics comme l'agence officielle Telam et la télévision TVP, "devenue un mécanisme de propagande", a-t-il dénoncé dans une autre interview sur Radio Mitre. </p><p>Et il a réaffirmé sa volonté d'éliminer, à terme, la Banque centrale, via la dollarisation de l'économie."La monnaie sera celle que les Argentins choisiront librement.Au fond, tu dollarises pour te débarrasser de la Banque centrale".Il n'a pas donné d'échéancier.</p><p>Concernant le Fonds monétaire international (FMI), auquel l'Argentine peine à rembourser un prêt de 44 milliards de dollars octroyé en 2018, M. Milei a assuré que son équipe "dialogue depuis un bon moment avec les gens du FMI". </p><p>La directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a félicité lundi M. Milei et a espéré "collaborer étroitement" avec lui en vue d'un plan à même "de protéger la stabilité macroéconomique et renforcer la croissance inclusive pour tous les Argentins". </p><p>Mais le programme d’ajustement du Fonds "est mort", estime le nouveau président, car l'Argentine est selon lui bien au-delà des objectifs de déficit budgétaire, "près de 3% du PIB au lieu de 1,9%". </p><p>Il faut corriger cela "le plus vite possible", et "on va commencer par une réforme de l'Etat, remettre les comptes publics en ordre très rapidement", a promis celui qui, lors de ses meetings électoraux, brandissait régulièrement une "tronçonneuse" contre la dépense publique.  </p><p></p><p>- Ajustement "inexorable" -</p><p></p><p>"L'ajustement, il faut le faire, inexorablement, la grande différence est que +la caste+ le faisait payer aux gens, et nous on le fera payer à la +caste et ses associés+", a-t-il encore avancé, en référence à l'élite au pouvoir ces dernières années.</p><p>Lundi étant un jour férié en Argentine, il était difficile d'évaluer la réaction des marchés à la victoire de M. Milei et son impact en particulier sur le peso, de l'avis général notoirement surévalué à 369 pour un dollar aux taux officiels (trois fois plus au marché parallèle).</p><p>Jusqu'à son investiture le 10 décembre, "la période va être plus compliquée, plus bruyante" que si M. Massa, au programme plus prévisible du point de vue des marchés, avait gagné, prédisait l'économiste Elisabet Bacigalupo, du cabinet Abeceb.</p><p>Par ailleurs, cherchant à rassurer sur le sort des secteurs de l'éducation et de la santé publique, M. Milei a rappelé lundi qu'ils "ne peuvent pas se privatiser, car ils sont du ressort des provinces", l'Argentine étant un Etat fédéral.Sur ces sujets, il a dénoncé une  "campagne de peur" contre lui.</p><p>Il a enfin indiqué qu'il voyagerait "dans les prochains jours" aux Etats-Unis -Miami et New York- puis en Israël, mais des déplacements à titre privé, avant sa prise de fonction.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Washington annonce une nouvelle aide à l'Ukraine, le chef du Pentagone à Kiev

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Washington a annoncé lundi une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine de 100 millions de dollars, comprenant notamment des moyens de défense anti-aérienne, le jour de la visite du secrétaire à la Dé
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Washington annonce une nouvelle aide à l'Ukraine, le chef du Pentagone à Kiev

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Washington a annoncé lundi une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine de 100 millions de dollars, comprenant notamment des moyens de défense anti-aérienne, le jour de la visite du secrétaire à la Défense Lloyd Austin à Kiev.</p><p>Cette nouvelle aide provient de fonds déjà approuvés par le Congrès américain mais qui s'amenuisent dans l'attente du vote d'une nouvelle enveloppe budgétaire pour l'Ukraine réclamée par le président Joe Biden, mais qui reste en suspens en raison de l'opposition d'élus républicains.</p><p>Elle comprend notamment des systèmes Himars, des munitions d'artillerie et des armes antichars, ainsi que des munitions de petit calibre, selon des communiqués du Pentagone et du département d'Etat.</p><p>Lloyd Austin a assuré le président ukrainien Volodymyr Zelensky de la pérennité du soutien de Washington face à l'invasion russe. </p><p>Les Etats-Unis sont de loin le principal fournisseur d'aide militaire à Kiev, et une réduction de son soutien, réclamée ardemment par certains élus républicains, porterait un dur coup aux efforts ukrainiens pour libérer le Sud et l'Est occupés du pays.</p><p>"Le message que je vous apporte aujourd'hui, Monsieur le président, est que les Etats-Unis sont avec vous et resteront avec vous pour longtemps", a déclaré Lloyd Austin lors d'une rencontre avec le chef de l'Etat ukrainien. </p><p>"Avec nos alliés et partenaires, nous continuerons à soutenir les besoins urgents de l'Ukraine sur le champ de bataille et ses exigences de défense à long terme", a ajouté sur X le responsable, qui devait également s'entretenir avec son homologue ukrainien Roustem Oumerov et le commandant des forces armées Valery Zaloujny.</p><p>M. Zelensky a qualifié la visite du chef du Pentagone "de signal très important". "Nous comptons sur votre soutien", a-t-il dit. </p><p>L'Ukraine s'efforce de garantir la poursuite de l'assistance européenne et américaine, alors qu'en Occident des voix s'élèvent pour réclamer la réduction de ce soutien, après bientôt deux ans de guerre. </p><p>En outre, la communauté internationale ayant le regard rivé sur la guerre entre Israël et le Hamas, Kiev veut éviter que le soutien reçu jusqu'ici ne diminue.  </p><p></p><p>- Assaut russe sur Avdiïvka -</p><p></p><p>La venue de M. Austin intervient alors qu'aux Etats-unis, dans le camp républicain, des voix s'élèvent contre les dizaines de milliards d'aide à l'Ukraine débloqués par l'administration démocrate de Joe Biden.</p><p>Le soutien occidental est d'autant plus crucial pour l'Ukraine que sa contre-offensive estivale pour libérer les territoires occupés a en grande partie échoué. </p><p>La Russie est, elle, repassée à l'offensive dans l'Est en octobre, et Kiev affirme que Moscou compte également reprendre sa campagne hivernale de bombardements pour plonger des millions d'Ukrainiens dans le froid et le noir.</p><p>Chaque jour continue d'apporter sa litanie de morts et de blessés. </p><p>A Kherson, grande ville du Sud pilonnée par l'armée russe, le bombardement d'un parking a fait deux morts et deux blessés, selon l'administration régionale. </p><p>A Nikopol (Sud-Est), une femme de 83 ans a été tuée et un homme de 53 ans blessé par des tirs d'artillerie, selon les autorités. </p><p>Près de Kherson, un des axes importants de la contre-offensive ukrainienne où les troupes de Kiev ont réussi à prendre pied sur la rive gauche du fleuve Dniepr, occupée par les Russes, les forces ukrainiennes "continuent de tenir", a indiqué l'état-major ukrainien. </p><p>Dans l'Est, c'est l'armée russe qui poursuit "ses tentatives d'encercler Avdiïvka", cité industrielle dans la région de Donetsk visée ces dernières semaines par d'intenses attaques, selon la même source.</p><p></p><p>- Pas de concurrence -</p><p></p><p>Pour l'Ukraine, l'aide occidentale, notamment américaine, est essentielle pour faire face à une Russie qui a tourné son budget et son économie vers l'effort de guerre.</p><p>Certains législateurs américains du camp républicain s'opposent cependant à la poursuite de l'aide, de quoi nourrir le doute quant à l'ampleur et la pérennité du soutien américain dans les mois à venir.Une nouvelle rallonge a ainsi été exclue d'un accord budgétaire adopté par le Congrès la semaine dernière.</p><p>Outre l'opposition politique interne aux Etats-Unis à la poursuite de l'aide, le conflit entre Israël et le Hamas vient détourner l'attention de l'Ukraine.</p><p>Recevant jeudi un groupe de médias, dont l'AFP, Volodymyr Zelensky a affirmé que les combats dans la bande de Gaza avaient eu pour conséquence un ralentissement des livraisons d'obus d'artillerie de calibre 155 mm. </p><p>Pour autant, Washington affirme être en mesure de fournir une assistance aux Ukrainiens et aux Israéliens.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le monde sur une trajectoire de réchauffement catastrophique, alerte l'ONU

Description: <p>Paris (AFP) - Les engagements climatiques pris par les pays du monde entier placent la planète sur une trajectoire de réchauffement catastrophique allant jusqu'à 2,9°C au cours de ce siècle, alerte lundi l'ONU, dont l
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Le monde sur une trajectoire de réchauffement catastrophique, alerte l'ONU

Description: <p>Paris (AFP) - Les engagements climatiques pris par les pays du monde entier placent la planète sur une trajectoire de réchauffement catastrophique allant jusqu'à 2,9°C au cours de ce siècle, alerte lundi l'ONU, dont le patron a appelé les dirigeants à "redoubler d'efforts" à l'approche de la COP28.</p><p>La poursuite des politiques actuellement en place laisse présager une hausse des températures de 3°C, par rapport à l'ère pré-industrielle, au cours de ce siècle, selon la dernière mouture du rapport du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE) sur l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, publié chaque année avant la COP.</p><p>La mise en œuvre des engagements climatiques actuels pris par les pays du monde entier ne permettra de contenir la hausse qu'à 2,9°C en tenant compte de leurs promesses inconditionnelles pour le futur - qui ne sont soumises à aucune condition de soutien extérieur - selon ce document publié juste avant le début des grandes négociations sur le climat à Dubaï dans le cadre de la COP28 (30 novembre - 12 décembre).</p><p>Ce chiffre serait ramené à 2,5°C en intégrant leurs engagements conditionnels (par exemple conditionnés à l'obtention de financements ou à des efforts d'autres pays).</p><p>"Les dirigeants doivent redoubler d'efforts de façon spectaculaire, avec des ambitions record, des actions record et des réductions des émissions record", a exigé le secrétaire général de l'ONU António Guterres.</p><p>"Cela nécessite d'arracher les racines empoisonnées de la crise climatique: les énergies fossiles", a-t-il insisté lundi devant la presse.</p><p>"Nous avons beaucoup de travail à faire parce que pour l'instant nous ne sommes pas du tout là où nous devrions être" et "nous devons réduire phénoménalement nos émissions de CO2", a aussi dit à l'AFP Inger Andersen, la directrice exécutive du PNUE.</p><p>"Compte tenu de l'intensité des impacts climatiques auxquels nous assistons déjà, aucun de ces deux résultats n'est désirable", a-t-elle insisté, faisant référence à cette fourchette de 2,5 à 2,9°C.</p><p></p><p>- Accord de Paris en danger -</p><p></p><p>Ces niveaux de réchauffement sont bien trop élevés pour espérer limiter les effets les plus cruels du changement climatique, qui se traduit déjà par des feux incontrôlables, des inondations dévastatrices ou des sécheresses privant des populations de revenus et de nourriture, avec un réchauffement actuel moyen de 1,2°C.</p><p>Le rapport publié lundi s'inquiète d'une "accélération" du nombre de records battus sur le front du climat.</p><p>Il est déjà quasiment certain que l'année 2023 sera la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, selon l'observatoire européen Copernicus.</p><p>Ces sombres perspectives illustrent aussi le risque de dépasser très largement les objectifs de l'accord de Paris de 2015, qui ambitionne de conserver l'augmentation de la température moyenne mondiale "bien en dessous de 2°C" et de poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5°C.</p><p>"Dans le scénario le plus optimiste, la probabilité de limiter le réchauffement à 1,5°C est de seulement 14%", calcule le PNUE.</p><p></p><p>- "Pas appuyer sur pause" -</p><p></p><p>Pour respecter ces objectifs, de plus en plus difficiles à atteindre, des politiques très ambitieuses de réduction des émissions vont devoir être mises en place, qui doivent être "significativement renforcées", répète l'ONU Environnement, basée à Nairobi.</p><p>"Quand on voit que le G20 est responsable de 76% des émissions mondiales, on sait qui doit prendre la responsabilité fondamentale", fait remarquer Inger Andersen, enjoignant ces grosses économies (Etats-Unis, UE, Chine, Arabie saoudite...) à "aller de l'avant".</p><p>"On compte 193 pays dans le monde et ce ne sont pas ce que font les 173 autres qui feront la différence", souligne la responsable.</p><p>En 2030, les émissions mondiales devront être de 28% inférieures à ce que laissent présager les politiques actuelles, pour rester sous 2°C, et de 42% inférieurs pour la limite, plus ambitieuse, de 1,5°C.</p><p>L'ONU appelle donc les Etats à renforcer leurs engagements, formalisés tous les cinq ans sous la forme de "contribution déterminée au niveau national" (NDC, en anglais) par les 195 signataires de l'accord de Paris de 2015.</p><p>A l'approche de la COP28, Inger Andersen se dit optimiste sur la capacité des pays à faire des progrès en dépit des fractures causées par l'invasion de l'Ukraine par la Russie et la guerre Israël-Hamas.</p><p>"Les pays et les délégations comprennent que, en dépit des divisions profondes qui existent et sont indéniables, l'environnement et le climat n'attendront pas.On ne peut pas appuyer sur pause", insiste-t-elle. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Milei, un voisin gênant pour le Brésil de Lula

Description: <p>Brasilia (AFP) - Le Brésil s'inquiète de l'élection de Javier Milei à la tête de l'Argentine et craint que l'ultra-libéral ne fasse échouer un accord entre l'UE et le Mercosur, bien que des sources a
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Milei, un voisin gênant pour le Brésil de Lula

Description: <p>Brasilia (AFP) - Le Brésil s'inquiète de l'élection de Javier Milei à la tête de l'Argentine et craint que l'ultra-libéral ne fasse échouer un accord entre l'UE et le Mercosur, bien que des sources au sein du gouvernement de Lula soient convaincues que le pragmatisme prévaudra entre les deux principaux partenaires commerciaux.</p><p>Le candidat libertaire, qui a battu le péroniste Sergio Massa dimanche, a menacé de retirer son pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) au moment où ce dernier intensifie les négociations avec l'Union européenne pour conclure un accord de libre-échange "le plus rapidement possible".</p><p>Au niveau bilatéral, M. Milei a assuré que s'il devenait président, il ne rencontrerait pas le Luiz Inácio Lula da Silva, qu'il a qualifié de "corrompu" et de "communiste".</p><p>Et si le Brésilien a souhaité dimanche "bonne chance" au nouveau gouvernement argentin sans citer nommément le vainqueur, Milei a personnellement invité lundi son prédécesseur, l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022) à son investiture.</p><p>Jair Bolsonaro avait félicité dimanche le président élu argentin Javier Milei et déclaré que "l'espoir brille à nouveau" dans la région.</p><p>Pourtant, les relations étroites entre les deux grands pays d'Amérique du Sud l'emporteront sur les divergences entre Milei et Lula, selon deux sources gouvernementales brésiliennes consultées.</p><p>Le gouvernement de Lula a intensifié les contacts avec l'équipe de l'ultra-libéral dans la semaine précédant le scrutin. </p><p>"Ce que nous avons vu dans les discussions avec les émissaires de la campagne de Milei est à l'opposé de ce qu'il a dit publiquement.Ils reconnaissent la centralité de la relation avec le Brésil et disent qu'elle sera surveillée de près dans son gouvernement", a déclaré à l'AFP l'un d'entre eux.</p><p>"Une partie de son discours est de la rhétorique et une autre partie est une inconnue: nous verrons si elle est traduite en actes ou pas", a-t-il ajouté.</p><p>Les experts rappellent l'animosité entre Bolsonaro et le président argentin sortant Alberto Fernández.Et ils soulignent que malgré cela, les relations commerciales n'ont pas été affectées.</p><p>"Bolsonaro n'a pas mis d'obstacle aux relations entre les entreprises des deux pays.Et les rares fois où ils se sont retrouvés ensemble, il n'y a pas eu de frictions visibles entre les deux", a déclaré Roberto Goulart, professeur de relations internationales à l'université de Brasilia.</p><p>Le Brésil est le principal partenaire commercial de l'Argentine, un pays enlisé dans une grave crise économique, avec une inflation annuelle de plus de 140 % et une pénurie de réserves.</p><p>Entre janvier et octobre de cette année, le Brésil a exporté 14,9 milliards de dollars vers l'Argentine, soit plus de 5 % du montant total vendu par la plus grande nation sud-américaine à l'étranger et 40 % du total dans la région.Les principaux produits exportés sont le soja, les automobiles et les pièces détachées.</p><p>Au cours de la même période, le Brésil a importé pour 10,15 milliards de dollars d'Argentine, les véhicules étant le principal produit.</p><p>M. Goulart a ajouté que Milei subirait "la pression des secteurs exportateurs argentins, qui soutiennent l'accord avec l'UE, et de l'aile antimondialiste et ultra-libérale, qui le considère même comme protectionniste".</p><p>Après des années de stagnation, les négociations ont pris un nouvel élan avec le retour au pouvoir en janvier de Lula, dont le gouvernement maintient l'objectif de les conclure d'ici la fin de l'année.</p><p>Le Brésil, président en exercice du Mercosur, a convoqué le prochain sommet régional du bloc pour le 7 décembre à Rio de Janeiro, trois jours avant que Milei ne prenne ses fonctions à la Casa Rosada, dans ce que des sources proches des négociations considèrent comme une stratégie visant à éviter la présence du président élu argentin.</p><p>Le gouvernement de Milei "pourrait refuser de coopérer" et ne pas "signer l'accord UE-Mercosur", a écrit le chercheur d'Eurasia Group Luciano Sigalov dans un article publié par le Wilson Center.</p><p>Cependant, "les circonstances le contraindront probablement à la modération étant donné l'importance du Brésil dans la balance commerciale et l'industrie locale de l'Argentine".</p><p>"Quoi qu'il en soit, les relations entre le Brésil et l'Argentine se poursuivront.La question est de savoir quelle sera leur qualité", a ajouté une autre source au Palais du Planalto.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pluies en République dominicaine: deuil national de trois jours, nouveau bilan de 24 morts

Description: <p>Saint-Domingue (AFP) - Les autorités ont décrété lundi un "deuil national de trois jours" en hommage aux victimes des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la République dominicaine ces derniers jours et qui o
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Pluies en République dominicaine: deuil national de trois jours, nouveau bilan de 24 morts

Description: <p>Saint-Domingue (AFP) - Les autorités ont décrété lundi un "deuil national de trois jours" en hommage aux victimes des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la République dominicaine ces derniers jours et qui ont fait au moins 24 morts selon un nouveau bilan.</p><p>"Trois (3) jours de deuil officiel sont déclarés sur tout le territoire de la République dominicaine (...) à l'occasion des décès résultant du récent phénomène atmosphérique dans le pays", a annoncé lundi un décret présidentiel. </p><p>Quelque 17.000 personnes ont été évacuées des zones à risque, selon le Centre des opérations d'urgence (COE) et 31 des 32 provinces du pays caribéen sont toujours en état d'alerte. </p><p>Le nombre de morts s'élève à 24, contre 21 dimanche soir, dont quatre ressortissants américains et quatre Haïtiens, selon un nouveau bilan du COE qui pourrait encore augmenter.</p><p>Neuf personnes ont été tuées samedi soir quand un grand mur s'est effondré sur des véhicules dans l'une des  principales artères de Saint-Domingue, la capitale. </p><p>Les établissements scolaires sont fermés jusqu'à mercredi afin d'évaluer l'étendue des dégâts dans les écoles et "garantir la sécurité" des élèves.</p><p>Le président Luis Abinader a attribué ces pluies diluviennes au changement climatique. </p><p>"Ceux qui ne croient pas au changement climatique doivent commencer à y croire", a déclaré dimanche M. Abinader, qui a fait état de dégâts "étendus et substantiels", sans toutefois donner de chiffres.Les précipitations ont entraîné des coupures d'électricité et l'eau potable dans certaines régions.</p><p>Fin août, le passage de la tempête Franklin en République dominicaine avait fait deux morts et un disparu et quelque 3.000 personnes avaient été évacuées.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Birmanie: dans des camps de déplacés, des prières pour échapper au conflit

Description: <p>Demoso (Birmanie) (AFP) - A l'aide d'une cloche, une femme appelle les fidèles à venir prier dans l'église de bric et de broc d'un camp de déplacés, malgré la peur des combats en cours dans l'Est de l
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Birmanie: dans des camps de déplacés, des prières pour échapper au conflit

Description: <p>Demoso (Birmanie) (AFP) - A l'aide d'une cloche, une femme appelle les fidèles à venir prier dans l'église de bric et de broc d'un camp de déplacés, malgré la peur des combats en cours dans l'Est de la Birmanie.</p><p>Dans cette région à majorité chrétienne, des milliers de jeunes urbains ont cherché refuge dans la jungle pour fuir la répression visant le mouvement pro-démocratie qui a suivi le coup d'Etat de 2021 en Birmanie. </p><p>Nombre d'entre eux se sont portés volontaires pour rejoindre des groupes armés de défense du peuple (PDF) qui combattent la junte au pouvoir.</p><p>A Demoso, dans l'Etat de Kayah, un chemin de terre mène à l'église locale, où les habitants prient, étudient et mangent, sous la menace de frappes aériennes de l'armée.</p><p>Mar Thi Yar, 45 ans, est fier du site construit l'été dernier par des fidèles à l'aide de bâches et de bois coupé dans la jungle avoisinante.</p><p>Chaque soir, l'église est remplie de vie, assure-t-il.</p><p>"Cela montre notre envie d'être ensemble.Nous n'avons que le soutien de Dieu dans nos vies", a-t-il déclaré à l'AFP, le mois dernier.</p><p>Dans un autre camp, Daw Yit, 27 ans, enseigne à 72 enfants déplacés dans une école qu'elle a contribué à fonder en décembre.</p><p>"Nous enseignons aux enfants la Bible et comment s'adonner au culte.C'est la manière de soigner leur traumatisme", explique la jeune femme. </p><p>"Nous prenons soin d'eux pour qu'ils deviennent de bons citoyens, et j'espère qu'ils deviendront des dirigeants qui pourront bien gérer notre pays", dit-elle.</p><p></p><p></p><p>- "Aucune sécurité mentale" -</p><p></p><p>"Les enfants ont eu beaucoup de traumatismes durant cette guerre", dénonce-t-elle.</p><p>Et Daw Yit doit en permanence prêter l'oreille aux bruits de l'extérieur pour anticiper la proximité d'un avion de chasse ou de tirs d'artillerie.</p><p>"Il n'y a aucune sécurité mentale pour nous, et nous ne pouvons pas bien enseigner", déplore-t-elle."Pendant les cours, nous devons être prêts à fuir et nous cacher si les avions de chasse arrivent."</p><p>Près de l'école, un réseau de tranchées creusées dans la terre pourpre, sert de bunker de fortune pour se protéger des frappes aériennes.</p><p>L'ONG Amnesty International a indiqué l'an dernier que la junte employait probablement ses avions de chasse de fabrication russe et chinoise, comme moyen de "punition collective" auprès de civils soupçonnés de soutenir les combattants antiputsch.</p><p>"Il n'y a aucun endroit sûr", explique Aung Khet, membre d'un comité qui gère un autre camp de déplacés dans l'Etat de Kayah, où il habite depuis mai 2022.</p><p>"D'habitude, s'il y a une frappe aérienne, nous fuyons dans la forêt pour nous cacher".</p><p>Quand le danger ne vient pas du ciel, il frappe au porte-monnaie.L'inflation et les cahots d'une économie chancelante depuis le putsch ont réduit les ressources des organisations humanitaires.</p><p>"L'an dernier, nous avions 300.000 kyats (130 EUR) et c'était assez pour nourrir 150 personnes", indique Yinn Yinn, de l'ONG Karenni Support Team.Désormais, cette somme ne couvre les besoins que de 60 personnes."Les prix ont doublé", se lamente-t-elle.</p><p></p><p>- "Qu'après cette révolution" -</p><p></p><p>Selon les Nations unies, les affrontements ont provoqué le déplacement de plus de 100.000 personnes qui s'entassent dans les nombreux camps.</p><p>Le conflit qui s'enlise enlève toute perspective de retour à la normale pour eux.</p><p>La plupart des familles n'ont pas les moyens de reconstruire leur maison détruite par les combats, remarque Aung Khet.</p><p>"Même si nous avions les moyens, nous ne le ferions qu'après cette révolution", dit-il.</p><p>Les combats se sont intensifiés ces dernières semaines dans l'Etat de Kayah (est), où s'est propagée l'onde de choc de l'attaque lancée contre la junte, fin octobre, dans l'Etat de Shan (nord) par trois groupes ethniques minoritaires.</p><p>Cette offensive coordonnée pose une menace militaire d'une ampleur inédite pour la junte depuis le putsch, selon des experts.</p><p>Les Forces de défense des nationalités karenni (KNDF), un des groupes de défense du peuple, ont revendiqué mi-novembre le crash d'un avion militaire, dans leur opération visant à prendre la capitale régionale, Loikaw.</p><p>Un porte-parole de la junte a affirmé que le crash était dû à un problème de moteur.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Hamas accuse Israël d'une frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a affirmé lundi que l'armée israélienne avait lancé une frappe meurtrière sur un hôpital assiégé du nord de la bande Gaza, où les soldats ont étendu leur offen
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Le Hamas accuse Israël d'une frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a affirmé lundi que l'armée israélienne avait lancé une frappe meurtrière sur un hôpital assiégé du nord de la bande Gaza, où les soldats ont étendu leur offensive contre le mouvement islamiste palestinien qui accuse Israël de mener la guerre contre les hôpitaux.</p><p>Dans le sud, 29 bébés prématurés évacués la veille de l'hôpital al-Chifa, pris d'assaut le 15 novembre par l'armée israélienne, sont arrivés lundi en Egypte via le poste-frontière de Rafah, selon un média égyptien.</p><p>Au total, 31 bébés avaient pu sortir du plus grand hôpital de la bande de Gaza, situé dans le nord, décrit par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme une "zone de mort" et où huit nourrissons étaient morts avant leur transfert, selon un responsable palestinien.</p><p>L'hôpital al-Chifa, qui abritait selon Israël un repaire du Hamas au coeur de la ville de Gaza, est privé d'électricité et la pénurie de carburant dans le territoire palestinien assiégé empêche notamment les couveuses de fonctionner.</p><p>Dans le nord du territoire, où se concentre l'essentiel de l'offensive israélienne, une frappe a tué au moins "12 patients et leurs proches" et fait "des dizaines de blessés" dans l'hôpital indonésien, situé en bordure du grand camp de réfugiés palestiniens de Jabaliya, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Le mouvement islamiste ne cesse de répéter qu'Israël mène "une guerre contre les hôpitaux" de Gaza. </p><p>Israël accuse de son côté le Hamas, au pouvoir dans le territoire, de se servir des hôpitaux à des fins militaires et d'utiliser les civils qui s'y trouvent comme des "boucliers humains", ce que le mouvement palestinien dément.</p><p>En Israël, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités, dans l'attaque lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza, d'une ampleur et d'une violence jamais vues dans l'histoire du pays.</p><p>Selon l'armée, 65 soldats israéliens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.</p><p>En représailles à l'attaque qui a traumatisé le pays, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas et pilonne sans relâche le territoire palestinien, où son armée mène depuis le 27 octobre une offensive terrestre. </p><p>Mais l'ampleur des destructions et le bilan des victimes suscitent les réprobations d'une partie de la communauté internationale.</p><p></p><p>- Trêve contre libération ? -</p><p></p><p>Dans la bande de Gaza, 13.000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5.500 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>L'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été prises en otage par le Hamas le 7 octobre et emmenées à Gaza.</p><p>Le Qatar, qui mène une médiation pour tenter d'obtenir leur libération en échange d'une trêve, a affirmé dimanche qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs" en vue d'un accord, sans fournir de calendrier. </p><p>L'adjoint au conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, Jon Finer, a estimé sur NBC que l'accord était "plus proche que jamais" et incluait la libération de "plusieurs dizaines" d'otages contre une "période prolongée de pause, plusieurs jours" dans les combats.</p><p>Ces avancées n'ont été confirmées ni par le Hamas ni par Israël où le gouvernement refuse jusqu'ici tout cessez-le-feu sans libération des otages.Les proches des personnes enlevées vont rencontrer lundi soir l'ensemble du cabinet de guerre.</p><p></p><p>- Un hôpital assiégé -</p><p></p><p>Israël a annoncé lundi "étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Gaza", notamment dans le secteur de Jabaliya.</p><p>Dans le centre de la ville de Gaza, les tirs d'artillerie et les frappes aériennes ont détruit de nombreuses maisons.Des médecins à l'hôpital Ahli Arab ont dit à l'AFP avoir reçu "des dizaines de victimes, morts et blessés", arrivés de diverses localités du nord du territoire.</p><p>"L'armée israélienne assiège l'hôpital indonésien", où se trouvent "environ 700 malades et soignants", a affirmé lundi le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh, disant redouter "qu'il s'y passe la même chose qu'à al-Chifa".</p><p>L'armée continue à fouiller chaque recoin de cet immense complexe et a dit y avoir découvert un tunnel long de 55 mètres et creusé à 10 mètres de profondeur contenant des "lance-grenades, des explosifs et des kalachnikov".</p><p>Environ 2.300 personnes selon l'ONU, des malades, du personnel et des civils qui cherchaient à se protéger étaient restés bloquées pendant des jours dans cet hôpital cerné par les combats, privées d'eau et d'électricité, avant d'être évacuées samedi pour la plupart d'entre elles.</p><p>Selon l'Organisation mondiale de la Santé, dont les experts se sont rendus à al-Chifa, celui-ci hébergeait encore dimanche 20 soignants et plus de 250 patients incapables de se déplacer sans assistance médicale.</p><p></p><p>- Frappes dans le sud -</p><p></p><p>L'ONU a réclamé plusieurs fois la livraison en urgence de carburant, afin notamment d'alimenter les générateurs nécessaires au fonctionnement des hôpitaux. </p><p>A la demande des Etats-Unis, Israël a accepté vendredi de laisser entrer du carburant dans le territoire, où environ 120.000 litres sont arrivés samedi, selon l'ONU qui estime ces livraisons insuffisantes.</p><p>Environ 1,6 million des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, d'après l'ONU, ont été déplacés par la guerre dans ce territoire surpeuplé de 362 kilomètres carrés, soumis depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, qui bloque les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments.</p><p>Des centaines de milliers de déplacés s'entassent dans des conditions très précaires dans le sud, qui n'est pas épargné non plus par les bombardements.</p><p>Lundi, un premier hôpital de campagne venu de Jordanie est arrivé dans la bande de Gaza, selon des responsables palestiniens, pour être installé à Khan Younès, une grande ville du sud.</p><p>Des habitants de la ville voisine de Rafah fouillaient lundi les décombres de leur quartier dévasté après un bombardement sur un immeuble habité, selon des images de l'AFP.Certains récupéraient quelques vêtements pendant que d'autres transportaient dans un camion les dépouilles des victimes, enveloppées dans des draps blancs, pour les enterrer.</p><p>"Nous dormions à la maison et nous sommes venus voir ce qui s'était passé après avoir entendu un grand boum.Nous avons trouvé des bâtiments réduits à l'état de ruines", a témoigné un habitant du quartier, Shehda Mosallem.</p><p>Dimanche soir, Médecins sans frontières (MSF) a indiqué que 122 patients étaient arrivés en "quelques minutes" à l'hôpital Nasser de Khan Younès, après une frappe israélienne à environ un kilomètre de ce complexe où l'ONG est déployée.  </p><p>"Une catastrophe humanitaire se déroule à Gaza", a déclaré le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi, qui accueille lundi notamment les ministres des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, de l'Indonésie, de l'Égypte, de l'Arabie saoudite et de la Jordanie.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Indonésie: la colère des communautés locales aggrave le sort des réfugiés Rohingyas

Description: <p>Bireuen (Indonésie) (AFP) - Dans un chantier naval de la province indonésienne d'Aceh repose un bateau en bois qui a débarqué cette semaine des réfugiés rohingyas arrivés au péril de leur vie.Une autre embarcation, n�
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Indonésie: la colère des communautés locales aggrave le sort des réfugiés Rohingyas

Description: <p>Bireuen (Indonésie) (AFP) - Dans un chantier naval de la province indonésienne d'Aceh repose un bateau en bois qui a débarqué cette semaine des réfugiés rohingyas arrivés au péril de leur vie.Une autre embarcation, n'a pas eu autant de chance, et a été refoulée par des villageois.</p><p>Avec à son bord quelque 256 réfugiés, le navire décrépit a tenté sans succès une première approche jeudi.Un peu plus loin, des habitants se sont de nouveau opposés au débarquement et l'embarcation a été repoussée au large, avant finalement de gagner la côte dimanche dans le district de Bireuen où 110 femmes et 60 enfants ont enfin pu fouler la terre ferme.</p><p>Mais les villageois, désemparés et en colère à l'idée de les prendre en charge, assurent qu'ils pourraient les rejeter de nouveau et les forcer à reprendre la mer.</p><p>En une semaine, plus de 800 réfugiés ont atteint les côtes d'Aceh, au nord de l'île de Sumatra, à bord d'au moins cinq navires.C'est l'une des plus importantes vagues d'arrivées depuis 2017.</p><p>Chaque année, des milliers de Rohingyas risquent leur vie dans de longs et coûteux voyages en mer, souvent à bord de bateaux délabrés, pour tenter d'atteindre la Malaisie ou l'Indonésie. </p><p>Pour beaucoup, ils viennent du Bangladesh qui abrite environ un million de membres de cette minorité musulmane apatride, dont quelque 750.000 ont fui la Birmanie voisine, en majorité bouddhiste, en 2017. </p><p>Face à ces manifestations d'hostilité, "je me sens triste, parce que ce sont des êtres humains.Mais que pouvons-nous faire ? Les gens sont faibles", témoigne Aswadi, un pêcheur d'Aceh de 53 ans, qui, comme beaucoup d'Indonésiens, porte un seul nom.</p><p>Les agences humanitaires ont lancé un appel à Jakarta, mais l'Indonésie n'est pas signataire de la Convention des Nations Unies sur les réfugiés et affirme qu'elle n'est pas obligée d'accueillir ces réfugiés, stigmatisant les pays voisins qui leur ont fermé leurs portes.</p><p>Longtemps, les habitants d'Aceh ont fait preuve de compassion et accueilli ces réfugiés musulmans, dont ils partagent la religion.</p><p>Mais les populations locales ont de plus en plus de mal à accepter l'arrivée massive de ces réfugiés qui consomment des ressources déjà rares, peuvent causer des problèmes et souvent, s'enfuient des camps de réfugiés pour passer clandestinement vers la Malaisie où résident 100.000 Rohingyas.</p><p>Aceh n'est la plupart du temps pas la destination finale pour beaucoup d'entre eux, victimes d'un trafic de migrants générant plusieurs millions de dollars, tout au long des 4000 km de la route maritime qui sépare le Bangladesh de la Malaisie.</p><p>"Beaucoup souhaitent retrouver leurs familles qui sont déjà en Malaisie", indique la porte-parole du HCR en Indonésie, Mitra Salima Suryono.</p><p>- Désespoir -</p><p>Dans certains cas, les Rohingyas eux-mêmes sont accusés d’être impliqués dans ce réseau. </p><p>"Ce n'est pas que nous manquions d'humanité, mais ces gens s'enfuient parfois.Nous craignons que de mauvaises choses ne se produisent", déclare Rahmat Kartolo, chef du village d'Ulee Madon, dans le nord d'Aceh.</p><p>"Laissez-les naviguer vers un endroit sûr.Cet endroit n'est pas bon.Il n'y a pas de nourriture", ajoute Nurlelawati, 61 ans, habitant du village de Pulo Pineung."Nous voulons les aider, mais nous ne pouvons pas".</p><p>Mais renvoyer au large ces embarcations souvent en mauvais état peut s'avérer fatal.</p><p>Ainsi, l'an passé, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 200 réfugiés rohingyas sont morts ou portés dsparus en tentant la périlleuse traversée.</p><p></p><p>- "Des êtres humains" -</p><p>Pourtant les Rohingyas arrivés précédemment et actuellement accueillis dans des camps se veulent reconnaisants envers les habitants de la région. </p><p>"Nous sommes heureux ici.Les habitants, quand nous sommes arrivés, nous ont aidés en nous donnant de la nourriture et des vêtements", témoigne Hasimullah, paysan de son état, qui a dû fuir la Birmanie vers le Bangladesh.</p><p>"Nous avons toujours souffert de la violence.C'est pour cela que nous nous sommes enfuis", ajoute ce père de famille de 39 ans qui souligne que les locaux l'ont bien traité depuis son arrivée en décembre.</p><p>Mais le rejet des derniers jours par la population locale l'inquiète."Je suis triste.Nous sommes des êtres humains.J'espère (...) que le gouvernement, les habitants d'Aceh pourront les aider."</p><p>Pour faire face à cet afflux, le HCR ne dispose que de six camps de réfugiés temporaires dans toute la région d'Aceh.</p><p>"Nous espérons vraiment qu'au nom de l'humanité, les gens (...) pourront bénéficier d'une protection", a déclaré Faisal Rahman, responsable du HCR.</p><p>Pour d'autres, l'Indonésie ne fait pas assez. </p><p>"Le gouvernement semble fermer les yeux sur le sort des réfugiés rohingyas bloqués à Aceh", estime Azharul Husna, coordinateur du groupe de défense des droits Kontras Aceh.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

LES ACCROBANTOUS

LES ACCROBANTOUS - Institut français de kinshasa // Entrée gratuite. En février 2022 débutait à Kinshasa une formation à l’art du clown menée par Hugues Roche, directeur artistique des Matapeste - Compagnie française de Niort - avec la troupe con
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LES ACCROBANTOUS

LES ACCROBANTOUS - Institut français de kinshasa // Entrée gratuite. En février 2022 débutait à Kinshasa une formation à l’art du clown menée par Hugues Roche, directeur artistique des Matapeste - Compagnie française de Niort - avec la troupe congolaise des Accros Bantous. Ce projet débouchera sur un spectacle de clowns congolais qui sera présenté en juin 2025 au Festival du Très Grand Conseil Mondial des clowns. Le 16 décembre, Hugues Roche présentera un « état des lieux » de ce projet en cours. Au programme, quelques numéros sélectionnés à partir d’idées proposées en février 2022 accompagnés par un ou deux musiciens congolais et la présentation d’un premier travail sur les costumes et la scénographie. Un rendez-vous incontournable pour ceux qui veulent assister à la naissance des jeunes clowns congolais ! Kinshasa - Institut Français,

Le chef du Pentagone en Ukraine pour rassurer sur le soutien américain

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, est arrivé lundi à Kiev pour une visite surprise destinée à rassurer l'Ukraine sur la pérennité du soutien américain face à l'invasion
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Le chef du Pentagone en Ukraine pour rassurer sur le soutien américain

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, est arrivé lundi à Kiev pour une visite surprise destinée à rassurer l'Ukraine sur la pérennité du soutien américain face à l'invasion russe.</p><p>Les Etats-Unis ont apporté une aide se comptant en dizaines de milliards de dollars depuis le début de cette guerre en février 2022, et se sont engagés à plusieurs reprises à soutenir Kiev aussi longtemps que nécessaire, mais cette promesse est minée par l'opposition croissante de certains élus républicains. </p><p>M. Austin est à Kiev pour "renforcer le soutien indéfectible des Etats-Unis à la lutte de l'Ukraine pour la liberté", a indiqué le Pentagone dans un communiqué au sujet de cette visite, qui n'avait pas été annoncée à l'avance pour des raisons de sécurité.</p><p>Selon la même source, le responsable insistera sur "l'engagement continu des Etats-Unis à fournir à l'Ukraine l'assistance sécuritaire dont elle a besoin pour se défendre contre l'agression russe".</p><p>Il doit rencontrer le président Volodymyr Zelensky, le ministre de la Défense Roustem Oumerov et le commandant des forces armées ukrainiennes Valery Zaloujny.</p><p>Le voyage à Kiev - en train depuis la Pologne - est le deuxième du chef du Pentagone depuis que la Russie a lancé son invasion.</p><p>Washington est de loin le principal fournisseur d'aide militaire à Kiev, et une réduction de l'aide américaine porterait un coup dur à l'Ukraine et ses efforts pour libérer le Sud et l'Est occupés du pays.</p><p></p><p>- Assaut russe sur Avdiïvka -</p><p></p><p>Alors que dans le camp républicain des voix s'élèvent contre les dizaines de milliards d'aide à l'Ukraine débloqués par l'administration démocrate de Joe Biden, M. Austin et le secrétaire d'Etat Antony Blinken ont exhorté, lors d'une audition en octobre, les législateurs à maintenir leur soutien à Kiev, le chef de la défense américaine déclarant que "sans notre soutien, (le président russe Vladimir) Poutine réussira".</p><p>L'aide est d'autant plus cruciale pour l'Ukraine que sa contre-offensive estivale pour libérer les territoires occupés a largement échoué. </p><p>La Russie est, elle, repassée à l'offensive dans l'Est en octobre, et Kiev affirme que Moscou compte également reprendre sa campagne de bombardements hivernale pour plonger des millions d'Ukrainiens dans le froid et le noir.</p><p>Sur le terrain, la situation reste tendue lundi. </p><p>A Kherson, grande ville su Sud pilonnée quasi-quotidiennement par l'armée russe, le bombardement d'un parking a fait deux morts et deux blessés dans la matinée, a indiqué l'administration régionale.</p><p>Près de Kherson, un des axes importants de la contre-offensive ukrainienne où les troupes de Kiev ont réussi à prendre pied sur la rive gauche du fleuve Dniepr, occupée par les Russes, les forces ukrainiennes "continuent de tenir leurs positions", a indiqué dans la matinée l'état-major ukrainien. </p><p>Dans l'Est, l'armée russe poursuit "ses tentatives d'encercler Avdiïvka", cité industrielle dans la région de Donetsk visée ces dernières semaines par d'intenses attaques, selon la même source.</p><p></p><p>- "Chevauchements" -</p><p></p><p>Pour l'Ukraine, qui n'a pas une industrie de l'armement auto-suffisante, l'aide occidentale, américaine en particulier, est cruciale, la Russie ayant tourné son budget et son économie vers l'effort de guerre.</p><p>Mais certains législateurs républicains s'opposent à la poursuite de l'aide, et le martèlent, de quoi nourrir le doute quant à l'ampleur et la pérennité du soutien américain dans les mois à venir.Ainsi, une nouvelle rallonge à l'Ukraine a été exclue d'un accord budgétaire adopté par le Congrès la semaine dernière.</p><p>Malgré cela, un haut responsable de la défense américaine a insisté auprès de journalistes sur sa "conviction" que "le Congrès fournira ce soutien" au final.</p><p>La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a néanmoins dit au début du mois que les programmes d'aide "ont été réduits parce que nous avons dû doser notre soutien à l'Ukraine".</p><p>Outre l'opposition politique interne aux Etats-Unis à la poursuite de l'aide, le conflit entre Israël et le Hamas vient détourner l'attention de l'Ukraine.</p><p>Recevant jeudi un groupe de médias, dont l'AFP, Volodymyr Zelensky a admis que les combats dans la bande de Gaza ont eu pour conséquence un ralentissement des livraisons d'obus d'artillerie de calibre 155 mm, cruciales pour son armée. </p><p>Pour autant, les Etats-Unis affirment être en mesure de fournir une assistance aux Ukrainiens et aux Israéliens.</p><p>"La question ne se pose pas de savoir s'il existe une concurrence ou un compromis à faire s'agissant du soutien des Etats-Unis" à l'Ukraine et à Israël, a affirmé le haut responsable de la défense américaine.</p><p>"Il y a des chevauchements, mais lorsqu'il y a chevauchement pour certaines munitions (...) on ne réduit pas les fournitures de moyens à l'Ukraine", a ajouté le responsable.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden fête ses 81 ans, et l'âge du capitaine pose plus que jamais question

Description: <p>Washington (AFP) - Il a beau en plaisanter, ou en faire un gage de sagesse, Joe Biden, qui fête lundi ses 81 ans, sait bien que son âge est son principal handicap à un an de la présidentielle.</p><p>Lors d'un r
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Biden fête ses 81 ans, et l'âge du capitaine pose plus que jamais question

Description: <p>Washington (AFP) - Il a beau en plaisanter, ou en faire un gage de sagesse, Joe Biden, qui fête lundi ses 81 ans, sait bien que son âge est son principal handicap à un an de la présidentielle.</p><p>Lors d'un récent discours devant des ouvriers de l'automobile, le président américain a tourné en dérision les inquiétudes sur sa vigueur physique et son acuité mentale.</p><p>Lorsqu'une personne a chuté, à grand bruit, pendant son allocution, il a d'abord demandé: "Tout va bien?", avant de lancer: "Je veux que la presse sache que ce n'est pas moi".</p><p>C'était là une référence à des chutes sans gravité qu'il a pu faire en public, et dont les images ont fait le tour du monde.</p><p></p><p>- Pari -</p><p></p><p>Le démocrate est déjà le président le plus âgé de l'histoire américaine et, s'il remportait un second mandat comme il en a l'intention, il aurait 86 ans en quittant la Maison Blanche.</p><p>Biden est en bonne santé, selon son dernier bilan médical en date de février, mais voter pour lui c'est parier qu'il le reste, sans décliner, à un âge déjà avancé.</p><p>Or à en croire les sondages, ce pari n'enchante pas les Américains. </p><p>Une récente enquête menée par l'institut Siena dans six Etats américains clés, et publiée par le New York Times, révèle que 71% des électeurs trouvent Biden trop âgé pour être président.</p><p>Ils ne sont que 39% à dire la même chose de l'ancien président Donald Trump, qui à 77 ans n'est pas beaucoup plus jeune.Les questionnements sur les facultés mentales du républicain, favori de la primaire de son parti, ont toutefois augmenté récemment.</p><p>En voyant ce sondage, un ancien stratège démocrate de haut vol, David Axelrod, a invité Biden à se demander "s'il se présentait dans son intérêt à lui, ou dans celui du pays." </p><p>Cette focalisation sur l'âge est injuste, juge S. Jay Olshansky, qui étudie la longévité à l'université de l'Illinois."Vieillir, ce n'est plus la même chose qu'avant", dit-il à l'AFP.</p><p></p><p>- "Vigoureux" -</p><p></p><p>"De larges pans de la population survivent jusqu'à leur huitième décennie parfaitement capables d'être président ou de faire tout ce qu'ils veulent", poursuit-il. </p><p>Avant le scrutin de 2020, Joe Biden avait réduit les déplacements, sur fond de pandémie de Covid-19. </p><p>Mais cette fois, il lui faudra labourer l'Amérique tout en assumant son écrasante charge présidentielle.</p><p>Si son médecin le qualifie de "vigoureux", il est indéniable que Joe Biden fait son âge.Sa démarche est très raide, et la voix du président, ancien bègue dont l'élocution a toujours été heurtée, est souvent un murmure difficilement audible.</p><p>Il emprunte désormais la passerelle la plus courte pour monter dans Air Force One, plutôt que le grand escalier, moins stable, qui permet de poser de manière avantageuse à son sommet.</p><p>Ses gaffes sont extrêmement commentées, qu'il s'agisse d'évocations fumeuses d'un obscur western de John Wayne, ou d'un discours pendant lequel il s'est adressé à une élue récemment décédée comme si elle était encore en vie.</p><p></p><p>- "Super-senior" -</p><p></p><p>"Beaucoup de gens semblent focalisés sur mon âge.Je comprends, croyez-moi", a assuré le président américain en septembre lors d'une réunion avec des donateurs démocrates.</p><p>Il a déclaré plusieurs fois qu'il avait 800 ans sur le ton de la plaisanterie. </p><p>En rencontrant le président chilien, Gabriel Boric, âgé de 37 ans, Biden a blagué: "Mon seul problème avec vous, c'est que vous êtes trop jeune".</p><p>Mais il assure aussi régulièrement que son âge est un gage de "sagesse" face aux cahots de la vie politique américaine et aux convulsions du monde.</p><p>Pour des raisons génétiques, Biden comme Trump sont vraisemblablement des "super-seniors", terme utilisé par les chercheurs pour décrire les gens qui conservent leurs facultés très tard dans la vie, estime S. Jay Olshansky.</p><p>Ce dernier assure avoir découvert que pour les présidents américains, "le temps biologique semble s'écouler plus lentement" que pour le reste de la population.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Argentine: l'ultralibéral Milei largement élu président, promet la «reconstruction»

Description: <p>Buenos Aires (Argentine) (AFP) - L’économiste ultralibéral Javier Milei sera le prochain président de l'Argentine, après sa retentissante victoire dimanche à la présidentielle, qui ouvre une période d'incertitude
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Argentine: l'ultralibéral Milei largement élu président, promet la «reconstruction»

Description: <p>Buenos Aires (Argentine) (AFP) - L’économiste ultralibéral Javier Milei sera le prochain président de l'Argentine, après sa retentissante victoire dimanche à la présidentielle, qui ouvre une période d'incertitude pour la 3e économie d'Amérique latine, à laquelle il promet une thérapie de choc.</p><p>Milei, un homme politique "anti-système" et dégagiste contre les péronistes et libéraux au pouvoir en Argentine depuis 20 ans, a distancé le ministre centriste de l'Economie Sergio Massa de plus de onze points.Il a obtenu 55,6% des voix, contre 44,3% pour son adversaire, selon des résultats officiels partiels avec 99% des voix décomptés.</p><p>Le président-élu de 53 ans, qui prendra ses fonctions le 10 décembre, a promis dans son discours de victoire "la fin de la décadence" et la "reconstruction de l'Argentine", tout en avertissant qu'il n'y aura "pas de demi-mesures".</p><p>"C'est une nuit historique pour l'Argentine", a-t-il lancé à plusieurs milliers de partisans en liesse, à l'extérieur du QG de campagne à Buenos Aires.</p><p>"Nous sommes confrontés à des problèmes monumentaux : l'inflation (143% sur un an NDLR), la stagnation, l'absence de véritables emplois, l'insécurité, la pauvreté et la misère", a énuméré le président-élu.</p><p>"Il n'y a pas de place pour la tiédeur ou les demi-mesures", a prévenu celui qui depuis deux ans prône, notamment, des coupes "à la tronçonneuse" dans la dépense publique, pour une économie pathologiquement surendettée, avec 40% de la population sous le seuil de pauvreté.</p><p>Il a redit sa détermination "à remettre en ordre les comptes budgétaires, et régler les problèmes de la Banque centrale", une institution qu'il avait dit vouloir "dynamiter".</p><p>"La caste tiene miedo" (La caste a peur !) "Viva la libertad, carajo !" (Vive la liberté bordel !), deux des slogans fétiches du candidat Milei résonnaient à l'extérieur de son QG de campagne parmi la foule.</p><p>-- "La jeunesse a fait la différence" --</p><p>"Je suis si heureux, maintenant je retrouve l'espoir.Un changement était nécessaire, et a présent je ne veux plus quitter le pays", s'émerveille Nicolas Paez, un architecte de 34 ans."C'est la jeunesse qui a fait la différence".</p><p>"Qu'ils s'en aillent tous, qu'il n'en reste pas un seul !", entonne la foule pro-Milei, agitant des drapeaux argentins bleu ciel et blanc, ou jaunes, couleur du parti La Libertad Avanza, à l'effigie du lion - symbole de Milei, évoquant sa chevelure-crinière.Dans la nuit de Buenos Aires résonnent au loin des concerts de klaxons.</p><p>L'ampleur de la victoire a surpris.Des sondeurs avaient donné un léger avantage à Milei, mais nombre d'analystes prédisaient un résultat "au vote près", dans une élection crispée et indécise comme rarement en 40 ans depuis le retour de la démocratie, avec deux projets hautement antagoniques.</p><p>D'un côté, Massa, ministre de l'Economie depuis 16 mois, qui promettait un "gouvernement d'unité nationale", et un redressement économique graduel, préservant l'Etat-providence, crucial dans la culture argentine.</p><p>Face à lui,  l'outsider Milei, "anarcho-capitaliste" comme il se décrit, polémiste de plateaux TV surgi en politique il y a deux ans, résolu à "tronçonner" l'"Etat-ennemi" et à dollariser l'économie.</p><p>S'il a tendu la main à "tous les Argentins et dirigeants politiques" voulant se joindre à lui, le président élu a aussi mis en garde contre d'éventuelles résistances sociales à ses réformes. </p><p>-- Milei comme Scaloni ? --</p><p>"Nous savons qu'il y a des gens qui vont résister, qui voudront maintenir ce système de privilèges pour certains mais qui appauvrit la majorité.Je leur dis ceci : tout ce qui est dans la loi est permis, mais rien (de ce qui est) en dehors de la loi".</p><p>"Milei a fait campagne en promettant des résultats rapides.On voit tous que ce n'est pas possible, mais c'est l'idée qui a pénétré son électorat: le changement rapide, la tronçonneuse.Aussi je crois qu'il n'y aura guère de temps pour une lune de miel", a prédit Lara Goyburu, politologue de l'Université de Buenos Aires.</p><p>Pour le politologue Gabriel Vommaro, de l'Université de San Martin, Javier Milei, par son discours belliqueux, notamment envers des secteurs mobilisés, comme la fonction publique apporte un risque "de confrontation politico-sociale"</p><p>Milei, "c'est comme Scaloni (le sélectionneur de l'Argentine championne du monde 2022, NLDR): personne ne croyait en lui, et pourtant au final il a bien fait les choses.Espérons qu'il en soit de même", assure Sonia Do Santo, une enseignante de 36 ans, radieuse dans la foule des partisans.</p><p>A l'étranger, des dirigeants pour lesquels Milei avait exprimé une affinité l'ont chaleureusement félicité: l'ex-président américain Donald Trump a dit sa conviction qu'il va "faire à nouveau de l'Argentine un grand pays".Et l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a déclaré que "l'espoir brille à nouveau" dans la région.</p><p>Washington a "félicité" Javier Milei pour sa victoire, le secrétaire d'Etat Antony Blinken saluant "la forte participation et le déroulement pacifique du scrutin". </p><p>Quant au président brésilien Lula, que  Milei avait qualifié de "communiste corrompu", il a souhaité "bonne chance et succès" au nouveau gouvernement argentin, dans un message sur le réseau social X dans lequel il n'a pas mentionné Javier Milei.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En République dominicaine, au moins 21 morts après des pluies diluviennes

Description: <p>Saint-Domingue (AFP) - Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la République dominicaine, les plus importantes "jamais enregistrées" dans le pays, ont fait au moins 21 morts, ont annoncé dimanche les autorités.
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En République dominicaine, au moins 21 morts après des pluies diluviennes

Description: <p>Saint-Domingue (AFP) - Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la République dominicaine, les plus importantes "jamais enregistrées" dans le pays, ont fait au moins 21 morts, ont annoncé dimanche les autorités.</p><p>Trois des personnes décédées sont des enfants mineurs, selon le Centre des opérations d'urgence (COE).Il y a quatre Américains et trois Haïtiens parmi les victimes.</p><p>Le plus grand nombre de morts, neuf, a été causé par l'effondrement samedi d'un mur sur plusieurs véhicules circulant sur l'une des avenues principales de la capitale, Saint-Domingue, selon le COE.</p><p>L'eau "s'est infiltrée dans un sous-sol saturé" et les fondations du mur en béton ont cédé, a expliqué le ministère des Travaux publics qui a ouvert une enquête.</p><p>Neuf autres personnes sont décédées dans la capitale dans des inondations et lors de l'effondrement d'un mur dans une maison. </p><p>Un homme est décédé après avoir été emporté par les eaux dans la province de San José de Ocoa (sud) et deux personnes sont mortes dans des circonstances similaires dans la province de La Altagracia (est).</p><p>Les précipitations enregistrées au cours des 48 heures sont les plus importantes "jamais enregistrées en République dominicaine", a affirmé lors d'une conférence de presse le président Luis Abinader.</p><p>Son gouvernement a maintenu dimanche en état d'alerte 30 des 32 provinces du pays et 14 en état d'alerte rouge, en raison des pluies qui continuent de s'abattre sur une grande partie du territoire.</p><p></p><p>- "Conséquence du changement climatique" -</p><p></p><p>Quelque 13.000 personnes ont été évacuées des zones à risque, selon le centre d'opérations d'urgence.</p><p>Les précipitations ont entraîné des coupures d'électricité et l'eau potable dans certaines régions.</p><p>Les établissements scolaires sont fermés jusqu'à mercredi afin d'évaluer l'étendue des dégâts dans les écoles et "garantir la sécurité" des élèves.</p><p>Lors d'une conférence de presse, le président Abinader a affirmé que ces pluies diluviennes sont la conséquence du changement climatique. </p><p>"Ceux qui ne croient pas au changement climatique doivent commencer à y croire", a déclaré le président, qui a parlé de dégâts "étendus et substantiels", sans toutefois donner de chiffres.</p><p>Fin août, le passage de la tempête Franklin en République dominicaine avait fait deux morts et un disparu et quelque 3.000 personnes avaient été évacuées.</p><p>Le gouvernement a appelé la population à "éviter" les activités à risque au cours des prochains jours.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Intenses combats à Gaza sur fond de pourparlers pour libérer les otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les forces israéliennes "étendent" encore lundi leurs opérations contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza sur fond de pourparlers visant à libérer des otages en
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Intenses combats à Gaza sur fond de pourparlers pour libérer les otages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les forces israéliennes "étendent" encore lundi leurs opérations contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza sur fond de pourparlers visant à libérer des otages entre les mains du mouvement islamiste en échange d'une trêve dans les combats. </p><p>De violents combats ont eu lieu dimanche dans le centre de Gaza-Ville avec des tirs de chars israéliens répondant à ceux des lance-roquettes des combattants palestiniens, et les frappes aériennes se sont intensifiées en soirée. </p><p>Un journaliste de l'AFP sur place a entendu une succession des bombardements aériens rapprochés et vu des colonnes de fumée s'élever au-dessus du camp de réfugiés de Jabaliya.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 41 membres d'une même famille sont morts dans une frappe israélienne sur leur maison à Jabaliya.L'agence palestinienne Wafa a fait état d'une frappe dans la nuit sur l'hôpital indonésien, au nord de Gaza-ville.</p><p>L'armée israélienne a affirmé continuer "à étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Gaza", notamment dans le secteur de Jabaliya.Cinq soldats ont été tués, portant à 64 le nombre de militaires tués à Gaza depuis le début de la guerre, a précisé l'armée.</p><p></p><p>- Le sort de Noa -</p><p></p><p></p><p>Au cours des derniers jours, la tension s'est concentrée sur l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, désormais sous le contrôle de l'armée israélienne qui a dit avoir découvert un tunnel long de 55 mètres et creusé à 10 mètres de profondeur contenant des "lance-grenades, des explosifs et des Kalachnikov".</p><p>L'armée israélienne a diffusé dimanche soir des images présentées comme venant des caméras de surveillance de l'hôpital al-Chifa de Gaza et montrant selon elle des otages enlevés le 7 octobre, jour de l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien.</p><p>Elle est revenue sur le sort de la caporale Noa Marciano, 19 ans, dont la dépouille a été retrouvée la semaine dernière.</p><p>Selon l'armée, Noa Marciano a été "transportée vivante" à Gaza et était détenue près de l'hôpital al-Chifa.Or lors de combats son ravisseur "a été tué et Noa blessée", a indiqué dimanche soir le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.</p><p>"Selon un rapport d'autopsie indépendant, les blessures de Noa ne menaçaient pas sa vie (...) mais selon les renseignements que nous avons en notre possession, des renseignements concrets: des terroristes du Hamas l'ont transportée à l'hôpital al-Chifa et l'ont rapidement assassinée", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- Bébés prématurés -</p><p></p><p>Plus de 30 bébés prématurés ont été évacués dimanche de l'hôpital al-Chifa vers Rafah (sud de Gaza), pour recevoir "des soins urgents dans l'unité de soins intensifs néonatals", a indiqué le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p>"Ces bébés ont beaucoup souffert" et ont subi des "séquelles importantes", a expliqué à la presse le directeur général des hôpitaux de la bande de Gaza, Mohammed Zaqout, indiquant que huit bébés étaient morts par manque de soins avant leur transfert dont deux dimanche matin.</p><p>Samedi, le chef de l'OMS avait décrit l'hôpital al-Chifa comme une "zone de mort" où la situation était "désespérée" en raison du manque d'eau, d'électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical.</p><p>L'organisation onusienne prépare l'évacuation vers d'autres hôpitaux de Gaza des 291 patients restants, incapables de se déplacer sans assistance médicale.</p><p></p><p>- "Trop" de victimes civiles -</p><p></p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas, le 7 octobre, d'une ampleur inédite dans l'histoire du pays.Selon les autorités, 1.200 personnes ont été tuées ce jour là, en grande majorité des civils.</p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, son armée pilonnant sans relâche le petit territoire.Mais l'ampleur des destructions et le bilan des victimes suscitent les réprobations d'une partie de la communauté internationale.</p><p>Au total, 13.000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre, dont plus de 5.500 enfants, selon le mouvement islamiste.</p><p>L'ONU considère que plus des deux tiers des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés par la guerre dans le territoire soumis depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, qui bloque les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments.</p><p>Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a condamné dimanche les "événements horribles" ce week-end à Gaza, estimant que certaines actions de l'armée israélienne comme la frappe sur l'école de Jabaliya pourraient constituer des "crimes de guerre".</p><p>Dimanche soir, Médecins sans frontières (MSF) a indiqué que 122 patients sont arrivés en "quelques minutes" à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud de Gaza) après une frappe israélienne à environ un kilomètre de ce complexe où l'ONG est déployée.  </p><p>Le président français Emmanuel Macron a interpellé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur les "trop nombreuses pertes civiles" à Gaza, lui rappelant la "nécessité absolue de distinguer les terroristes de la population", selon l'Elysée.</p><p></p><p>- Trêve contre libération ? -</p><p></p><p>En parallèle du 45e jour, lundi, de la guerre Israël/Israël, les négociations avancent sur la libération d'otages parmi les 240 personnes enlevées et ramenées à Gaza le 7 octobre. </p><p>Dimanche, le Qatar, qui mène une médiation, a affirmé qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs", notamment "logistiques" et "pratiques" en vue d'un accord, sans fournir de calendrier. </p><p>L'adjoint au conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, Jon Finer, a estimé sur NBC que l'accord était "plus proche que jamais" et incluait la libération de "plusieurs dizaines" d'otages contre une "période prolongée de pause, plusieurs jours" dans les combats.</p><p>En Israël, la pression s'accentue sur le gouvernement, qui refuse jusqu'ici tout cessez-le-feu sans libération des otages.Leurs proches vont rencontrer lundi soir "l'ensemble du cabinet de guerre" israélien.</p><p>A Londres, un rassemblement s'est tenu pour demander la libération des otages, incluant Emily, une fillette qui a célébré vendredi son 9e anniversaire en captivité."Elle n'a que 9 ans, sa place est à la maison avec nous", a lancé sur place son père, Thomas Hand.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

République dominicaine: République dominicaine: au moins 21 morts après des pluies diluviennes

Description: <p>Saint-Domingue (AFP) - Les fortes pluies qui se sont abattues sur la République dominicaine au cours des dernières 48 heures ont causé la mort d'au moins 21 personnes dont 3 mineurs, ont annoncé dimanche les autorités</
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République dominicaine: République dominicaine: au moins 21 morts après des pluies diluviennes

Description: <p>Saint-Domingue (AFP) - Les fortes pluies qui se sont abattues sur la République dominicaine au cours des dernières 48 heures ont causé la mort d'au moins 21 personnes dont 3 mineurs, ont annoncé dimanche les autorités</p><p>Quatre des personnes décédées dans différents incidents sont des ressortissants américains et trois sont des Haïtiens, selon le Centre des opérations d'urgence (COE).Presque toutes les provinces du pays (30 sur 32) étaient toujours en état d'alerte dimanche, selon les autorités.</p><p>Neuf des 21 décès se sont produits samedi soir lorsque qu'un grand mur s'est effondré sur des véhicules sur l'avenue du 27 février, une des principales artères de Saint-Domingue. </p><p>"Cet événement a coûté la vie à neuf personnes", a déclaré le ministère des Travaux publics dans un communiqué soulignant qu'une "enquête" avait été ouverte.</p><p>Neuf autres personnes sont mortes à Saint-Domingue, dans des accidents distincts dont l'effondrement du mur d'une maison.</p><p>Un homme a été emporté par les eaux dans la province de San José de Ocoa (sud) alors que deux autres décès ont eu lieu dans des circonstances similaires dans la province de La Altagracia (est). </p><p>Quelque 13.000 personnes ont été évacuées des zones à risque, selon le COE. </p><p>Le président dominicain Luis Abinader a déclaré lors d'une conférence de presse dimanche qu'il s'agissait "des plus fortes précipitations jamais enregistrées en République dominicaine".Il a annoncé que les cours étaient suspendus jusqu'à mercredi afin de "garantir la sécurité des enfants et des jeunes".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

République dominicaine: au moins 9 morts en raison des fortes pluies

Description: <p>Saint-Domingue (AFP) - Neuf personnes ont été tuées par l'écroulement d'un mur en raison des fortes pluies en République dominicaine où 30 des 32 provinces sont en alerte, ont annoncé les autorités dimanche. </
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République dominicaine: au moins 9 morts en raison des fortes pluies

Description: <p>Saint-Domingue (AFP) - Neuf personnes ont été tuées par l'écroulement d'un mur en raison des fortes pluies en République dominicaine où 30 des 32 provinces sont en alerte, ont annoncé les autorités dimanche. </p><p>Un mur de l'avenue du 27 février, une des principales artères de Saint-Domingue, s'est effondré samedi en soirée sur des véhicules.</p><p>"Cet événement a coûté la vie à neuf personnes", a déclaré le ministère des Travaux publics dans un communiqué soulignant que "une enquête" avait été ouverte.</p><p>Les fortes pluies ont provoqué d'autres morts dans le pays selon la presse locale mais les autorités n'ont pas donné de bilan dans l'immédiat.</p><p>Le centre des opérations d'urgence a indiqué dimanche qu'environ 8.000 personnes avaient été évacuées des zones à risque.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: des bébés de l'hôpital al-Chifa évacués, Israël poursuit ses opérations

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Plus de 30 bébés prématurés ont été évacués dimanche du plus grand hôpital de la bande de Gaza pour être transférés vers l'Egypte, au moment où l'armée israél
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Gaza: des bébés de l'hôpital al-Chifa évacués, Israël poursuit ses opérations

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Plus de 30 bébés prématurés ont été évacués dimanche du plus grand hôpital de la bande de Gaza pour être transférés vers l'Egypte, au moment où l'armée israélienne "continue à étendre ses opérations" contre le Hamas avec des combats intenses et des bombardements qui font payer un lourd tribut à la population du territoire.</p><p>Par ailleurs, les négociations se poursuivent pour obtenir la libération d'otages aux mains du Hamas, au 44e jour de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, le 7 octobre, d'une ampleur inédite dans l'histoire du pays.Selon les autorités, 1.200 personnes ont été tuées ce jour là, en grande majorité des civils.</p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le mouvement, son armée pilonnant sans relâche le petit territoire palestinien où elle a lancé une opération terrestre le 27 octobre.Mais l'ampleur des destructions suscitent les réprobations d'une partie de la communauté internationale. </p><p>Les 31 bébés prématurés qui étaient encore dans l'hôpital al-Chifa ont été transportés dans une structure installée par les Emirats arabes unis à Rafah, dans le sud de Gaza, pour recevoir "des soins urgents dans l'unité de soins intensifs néonatals", a indiqué sur X le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p>"Des préparatifs sont en cours pour les évacuer vers l'Egypte" via le terminal de Rafah, a précisé le directeur général des hôpitaux de la bande de Gaza, Mohammed Zaqout. </p><p>"Ces bébés ont beaucoup souffert" et ont subi des "séquelles importantes", a-t-il expliqué à la presse, car "l'eau utilisée pour leur lait était contaminée" et les biberons "n'étaient pas correctement stérilisés".Huit d'entre eux sont morts avant leur transfert dont deux dimanche matin, a-t-il ajouté.</p><p>- "Preuves très concrètes" -</p><p></p><p>Samedi, le chef de l'OMS avait décrit l'hôpital al-Chifa comme une "zone de mort" où la situation était "désespérée" en raison du manque d'eau, d'électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical.</p><p>Selon l'OMS, des patients, membres du personnel médical et 2.500 personnes déplacées qui avaient trouvé refuge dans l'hôpital, un immense complexe dans l'ouest de la ville de Gaza, l'ont quitté à pied samedi pour se réfugier dans le sud du territoire, moins touché par la guerre. </p><p>L'organisation onusienne a ajouté préparer l'évacuation vers d'autres hôpitaux de Gaza de 291 patients incapables de se déplacer sans assistance médicale qui sont encore à al-Chifa.</p><p>La France est prête à accueillir jusqu'à 50 "enfants blessés ou malades de Gaza qui ont besoin de soins urgents" si cela est "utile et nécessaire", a pour sa part annoncé le président français Emmanuel Macron.</p><p>L'hôpital al-Chifa est toujours assiégé par les chars israéliens et des soldats s'y trouvent, a raconté dimanche à l'AFP Marwan Abou Saada, chef du département de chirurgie, resté sur place.  </p><p>"J'ai entendu au moins deux explosions depuis le matin", a-t-il précisé.</p><p>Selon l'armée, qui a investi mercredi le complexe hospitalier, ce dernier abrite un repaire du Hamas, installé notamment dans un réseau de tunnels.Elle a annoncé dimanche avoir découvert un tunnel long de 55 mètres sous l'hôpital.</p><p>"Nous avons des preuves très concrètes que le Hamas utilise l'hôpital al-Chifa et d'autres comme centre de commandement et de contrôle", a assuré dimanche l'ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Michael Herzog, sur ABC News.Le mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2007, dément ces allégations.</p><p></p><p>- Violents combats -</p><p></p><p>Les combats entre Israël et le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, se concentrent dans le nord du territoire.</p><p>L'armée israélienne a affirmé continuer "à étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Gaza", indiquant avoir mené samedi des opérations dans les zones de Jabaliya et de Zaytoun.</p><p>De violents combats opposaient dimanche les troupes israéliennes au sol et les combattants palestiniens dans le centre de Gaza-Ville, transformée en champ de ruines, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, 41 membres d'une même famille sont morts dans une frappe israélienne sur leur maison dans ce quartier.</p><p>L'armée a annoncé la mort de cinq soldats, portant à 64 le nombre de militaires tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. </p><p>Samedi, le Hamas avait affirmé que des frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, géré par l'ONU, avaient fait plus de 80 morts, dont au moins 50 dans une école hébergeant des déplacés.Israël n'a pas confirmé ces frappes.</p><p>Au total, 13.000 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre, incluant plus de 5.500 enfants, selon le mouvement islamiste.</p><p>"Les événements horribles" survenus ces dernières 48 heures à Gaza "dépassent l'entendement", a déclaré dimanche le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk. </p><p>"Le meurtre de tant de personnes dans des écoles transformées en abris", l'évacuation de l'hôpital al-Chifa et le déplacement forcé de de milliers d'habitants dans le sud de Gaza "vont à l'encontre des protections élémentaires que le droit international doit accorder aux civils", a-t-il estimé.</p><p>Selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés par la guerre dans le territoire soumis depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments. </p><p>Sur demande américaine, Israël a toutefois accepté de livrer du carburant.Environ 120.000 litres sont arrivés samedi, selon l'ONU qui estime ces livraisons insuffisantes.</p><p>La plupart des Palestiniens déplacés ont fui vers le sud du territoire et vivent dans des conditions précaires alors que l'hiver approche.</p><p></p><p>- "Plus proche que jamais" -</p><p></p><p>Parallèlement, les négociations avancent sur la libération d'otages parmi les 240 personnes enlevées et ramenées à Gaza le jour de l'attaque du Hamas. </p><p>Dimanche, le Qatar, qui mène une médiation, a affirmé qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs" en vue d'un accord.Le premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a évoqué "des défis plus logistiques (...) plus pratiques", sans fournir de calendrier. </p><p>L'adjoint au conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, Jon Finer, a estimé sur NBC que l'accord était "plus proche que jamais" et incluait la libération de "plusieurs dizaines" d'otages en échange d'une "période prolongée étendue de pause, plusieurs jours" dans les combats.</p><p>En Israël, la pression s'accentue sur le gouvernement, qui refuse jusqu'ici tout cessez-le-feu sans libération des otages.</p><p>Leurs proches vont rencontrer lundi soir "l'ensemble du cabinet de guerre" israélien, selon le Forum des familles des otages et disparus. </p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie occupée où au moins deux personnes ont été tuées dimanche par l'armée, selon le Croissant-Rouge palestinien.</p><p>Depuis le 7 octobre, plus de 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens dans ce territoire, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>Dans une tribune publiée par le Washington Post samedi, Joe Biden a menacé d'interdire de visa aux Etats-Unis les colons "extrémistes qui attaquent des civils en Cisjordanie".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Argentine a voté lors d'une présidentielle indécise, rêvant d'une sortie de crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Un fébrile décompte des votes a débuté dimanche soir en Argentine, lors d'une élection présidentielle crispée et indécise comme rarement en 40 ans de démocratie, entre le centriste Sergio Massa et
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L'Argentine a voté lors d'une présidentielle indécise, rêvant d'une sortie de crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Un fébrile décompte des votes a débuté dimanche soir en Argentine, lors d'une élection présidentielle crispée et indécise comme rarement en 40 ans de démocratie, entre le centriste Sergio Massa et l'ultralibéral et "antisystème" Javier Milei. </p><p>Une inflation chronique, désomais à trois chiffres (143% sur un an), quatre Argentins sur dix sous le seuil de pauvreté, un endettement pathologique et une monnaie qui dévisse, dressaient le paysage du second tour.Que des analystes ont prédit "au vote près", en dépit d'un très léger avantage à Milei.</p><p>Les bureaux de vote ont fermé à 18H00, avec un taux de participation de 76 %, et les premiers résultats officiels sont attendus vers 21H00 (00H00 GMT), mais une image claire pourrait tarder à émerger en cas d'écart infime.</p><p>Soins longue durée ou thérapie de choc pour une crise économique sans fin ? Pour la troisième économie d'Amérique latine, 36 millions d'Argentins étaient appelés à se prononcer entre projets d'avenir on ne peut plus antagoniques.</p><p>D'un côté, Sergio Massa, 51 ans, politicien accompli, ministre de l'Economie depuis 16 mois d'un exécutif péroniste (centre gauche) dont il s'est peu à peu distancié.Et qui a promis un "gouvernement d'unité nationale", et un redressement économique graduel, préservant l'Etat-providence, crucial dans la culture argentine.</p><p>Face à lui, Javier Milei, 53 ans, économiste "anarcho-capitaliste" comme il se décrit, polémiste de plateaux TV surgi en politique il y a deux ans.Dégagiste contre la "caste parasite", résolu à "tronçonner" l'"Etat-ennemi" et à dollariser l'économie.Pour lui, le changement climatique est un "cycle", non la responsabilité de l'homme.</p><p>Au milieu ? Des Argentins passés "de crise en crise, et au bord de la crise de nerfs", résume Ana Iparraguirre, politologue au cabinet GBAO Strategies. </p><p>Ereintés par des prix qui grimpent de mois en mois, voire de semaine en semaine, quand les salaires décrochent, dont le salaire minimum à 146.000 pesos (400 dollars).</p><p>Des loyers hors d'atteinte pour beaucoup, et des mères de familles qui recourent au troc, comme après la "Gran crisis" si traumatique de 2001. </p><p>68% des jeunes de 18 à 29 ans émigreraient s'ils le pouvaient, selon une étude de l'Université de Buenos Aires en début d'année.</p><p></p><p>- "Il faut parier !" - </p><p></p><p>"Je crois qu'aucun des deux candidats ne plaît aux Argentins.Mais il faut voter pour le moins pire", se résignait Maria Paz Ventura, docteure de 26 ans.Beaucoup de gens ont peur de (Milei), mais vu comment on va, un changement ne nous ferait pas de mal.Il faut parier !".</p><p>Très émue, Maria Carballo, architecte de 40 ans, disait avoir, en glissant son bulletin "eu envie de pleurer, par peur que gagne Milei.Ses idées m'effraient.J'ai confiance en Massa". </p><p>Les indécis, environ 10% selon les estimations, détenaient la clef pour départager Massa (37% au premier tour) et Milei (30%).</p><p>Milei a aimanté un vote "bronca" (colère), mais sa rhétorique, sa volonté d'assécher la dépense publique dans un pays où 51% des Argentins reçoivent une aide sociale, ou son projet de "déréglementer le marché des armes à feu", ont aussi effrayé.</p><p>Aussi, le candidat "antisystème" a baissé le ton entre les deux tours.Moins d'apparitions, moins tranchées, et un message: "Votez sans peur, car la peur paralyse et bénéficie au statu quo".</p><p></p><p>- "On va prendre des coups" -</p><p></p><p>"Ce qui joue désormais est moins l'adhésion que le rejet" de l'autre, estime Gabriel Vommaro, politologue de l'Université San Martin. </p><p>"Ce n'est pas l'amour qui nous unit, mais la peur", image la politologue Belen Amadeo, citant le célèbre écrivain argentin Jorge Luis Borges.</p><p>Seule certitude: quel que soit le vainqueur, il y aura "des décisions économiques rapides qui vont faire mal", affirme Ana Iparraguirre.</p><p>Le pays est sous la pression des objectifs de rééquilibrage budgétaire du Fonds monétaire international (FMI), auquel l'Argentine rembourse péniblement un prêt colossal de 44 milliards de dollars octroyé en 2018.</p><p>"Quoi qu'il arrive, on ne voit pas un bel avenir.On s'attend à prendre des coups", grimaçait Mariano Delfino, 36 ans, après avoir voté "sans conviction". </p><p>Ajoutant à la nervosité ambiante, le camp Milei a distillé ces dernières semaines des insinuations de fraude, sans pour autant qu'une plainte soit déposée. </p><p>"Attention aux très mauvais exemples de (Donald) Trump et de (Jair) Bolsonaro" qui ont promu de tels messages, ou "n'ont pas accepté les résultats", a mis en garde Massa.</p><p>Milei, accueilli dimanche à son bureau de vote aux cris de "Liberté, liberté !" a assuré que son camp était "bien, très calme, malgré la campagne de peur" contre lui.Massa pour sa part a appelé les Argentins à voter "dans la réflexion, la sérénité, le calme", et avec "espoir".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Argentine, crispée et indécise, vote en espérant une sortie de crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Soins longue durée ou thérapie de choc pour une crise économique sans fin ? L'Argentine, crispée comme rarement en 40 ans de démocratie, a voté dimanche lors d'une élection présidentielle haute
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L'Argentine, crispée et indécise, vote en espérant une sortie de crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Soins longue durée ou thérapie de choc pour une crise économique sans fin ? L'Argentine, crispée comme rarement en 40 ans de démocratie, a voté dimanche lors d'une élection présidentielle hautement indécise, entre le centriste Sergio Massa et l'ultralibéral et "antisystème" Javier Milei.</p><p>Une inflation chronique, désomais à trois chiffres (143% sur un an), quatre Argentins sur dix sous le seuil de pauvreté, un endettement pathologique et une monnaie qui dévisse, dressent le paysage du second tour.Que des analystes ont prédit "au vote près", en dépit d'un très léger avantage à Milei.</p><p>Les bureaux de vote fermeront à 18H00 locales (21H00 GMT), pour 36 millions d'Argentins appelés aux urnes.Les premiers résultats officiels sont attendus vers 21H00 (00H00 GMT), mais une image claire pourrait tarder à émerger en cas d'écart infime.</p><p>Pour la troisième économie d'Amérique latine, difficile de trouver plus antagoniques projets d'avenir.</p><p>D'un côté, Sergio Massa, 51 ans, politicien accompli, ministre de l'Economie depuis 16 mois d'un exécutif péroniste (centre gauche) dont il s'est distancié.Et qui a promis un "gouvernement d'unité nationale" et un redressement économique graduel, préservant l'Etat-providence, crucial dans la culture argentine.</p><p>Face à lui, Javier Milei, 53 ans, économiste "anarcho-capitaliste" comme il se décrit, polémiste de plateaux TV surgi en politique il y a deux ans.Dégagiste contre la "caste parasite", résolu à "tronçonner" l'"Etat-ennemi" et à dollariser l'économie.Pour lui, le changement climatique est un "cycle", non la responsabilité de l'homme.</p><p>Au milieu ? Des Argentins passés "de crise en crise, et au bord de la crise de nerfs", résume Ana Iparraguirre, politologue au cabinet GBAO Strategies. </p><p>Ereintés par des prix qui grimpent de mois en mois, voire de semaine en semaine, quand les salaires décrochent, dont le salaire minimum à 146.000 pesos (400 dollars). </p><p>Des loyers hors d'atteinte pour beaucoup, et des mères de familles qui recourent au troc, comme après la "Gran crisis" si traumatique de 2001. </p><p>68% des jeunes de 18 à 29 ans émigreraient s'ils le pouvaient, selon une étude de l'Université de Buenos Aires en début d'année.</p><p></p><p>- "Les gens n'en peuvent plus"</p><p></p><p>"Il y beaucoup de colère, et on ne voit pas comment Massa ferait les choses différemment, puisque'il gouverne déjà", grinçait Isabela Fernandez, 20 ans, convaincue et "sans peur" d'un "changement" avec Milei.</p><p>"Les gens n'en peuvent plus.Et je crois que se profile une crise économique brutale", s'angoissait Alejandro Seco, quincaillier de 62 ans, venu voter "sans illusions, amer, ni pour l'un ni pour l'autre".Blanc.</p><p>Pour départager Massa (37% au premier tour) et Milei (30%), les indécis, environ 10% selon les estimations, détiennent la clef.</p><p>Milei a aimanté jusqu'ici un vote "bronca" (de colère), mais sa rhétorique, sa volonté d'assécher la dépense publique dans un pays où 51% des Argentins reçoivent une aide sociale, ou son projet de "déréglementer le marché des armes à feu", ont aussi effrayé.</p><p>Aussi, le candidat "antisystème" a modulé son discours entre les deux tours.Moins d'apparitions, moins tranchées, et un message: "Votez sans peur, car la peur paralyse et bénéficie au statu quo".</p><p></p><p>- "Moins l'adhésion que le rejet" -</p><p></p><p>"Ce qui joue désormais est moins l'adhésion que le rejet" de l'autre, estime Gabriel Vommaro, politologue de l'Université San Martin. </p><p>"Ce n'est pas l'amour qui nous unit, mais la peur", image la politologue Belen Amadeo, citant le célèbre écrivain argentin Jorge Luis Borges.</p><p>Seule certitude: quel que soit le vainqueur, il y aura "des décisions économiques rapides qui vont faire mal", affirme Ana Iparraguirre.</p><p>Le pays est sous la pression des objectifs de rééquilibrage budgétaire du Fonds monétaire international (FMI), auquel l'Argentine rembourse péniblement un prêt colossal de 44 milliards de dollars octroyé en 2018.</p><p>"Quoi qu'il arrive, on ne voit pas un bon avenir.On s'attend à prendre des coups", grimaçait dimanche Mariano Delfino, 36 ans, après avoir voté "sans conviction". </p><p>Ajoutant à la nervosité ambiante, le camp Milei a distillé ces dernières semaines des insinuations de fraude, sans pour autant qu'une plainte soit déposée. </p><p>"Attention aux très mauvais exemples de (Donald) Trump et de (Jair) Bolsonaro" qui ont promu de tels messages, ou "n'ont pas accepté les résultats", a mis en garde Massa.</p><p>Après avoir voté, à mi-journée, il a appelé les Argentins à voter "dans la réflexion, la sérénité, le calme", et avec "espoir".</p><p>Milei, accueilli à son bureau de vote aux cris de "Liberté, liberté !" a assuré que son camp était "bien, très calme, malgré la campagne de peur" à son encontre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine revendique une avancée importante près du Dniepr

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a affirmé dimanche avoir repoussé l'armée russe "de 3 à 8 km" en profondeur sur la rive gauche du Dniepr occupée par l'armée de Moscou, première estimation chiffrée d
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L'Ukraine revendique une avancée importante près du Dniepr

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a affirmé dimanche avoir repoussé l'armée russe "de 3 à 8 km" en profondeur sur la rive gauche du Dniepr occupée par l'armée de Moscou, première estimation chiffrée de l'avancée des troupes de Kiev dans cette zone, après des mois de contre-offensive infructueuse.</p><p>"Les chiffres préliminaires varient de 3 à 8 km, en fonction des spécificités, de la géographie et de la topographie de la rive gauche", a indiqué une porte-parole de l'armée, Natalia Goumeniouk, à la télévision ukrainienne. </p><p>Si cette avancée se confirmait, ce serait la plus grosse poussée de l'armée ukrainienne face aux Russes depuis plusieurs mois.</p><p>Natalia Goumeniouk n'a toutefois pas indiqué si les forces ukrainiennes contrôlaient complètement cette zone de la région de Kherson (sud) ou si l'armée russe s'en était retirée face aux assauts des troupes de Kiev.</p><p>"L'ennemi poursuit ses tirs d'artillerie sur la rive droite", a-t-elle détaillé, estimant le nombre de soldats russes présents dans cette zone à "plusieurs dizaines de milliers".</p><p>L'AFP n'était pas en mesure de confirmer ces affirmations.</p><p>Lancée en juin, la contre-offensive tant attendue par Kiev et ses alliés occidentaux a échoué, ne permettant à l'armée ukrainienne de reprendre qu'une poignée de villages dans le sud et l'est.</p><p>Mais vendredi, Kiev a dit avoir pris des positions sur la rive gauche du Dniepr, tout en faisant état de "violents combats" et d'une "forte résistance" russe.</p><p>Moscou, de son côté, n'a pas évoqué les têtes de pont ukrainiennes jusque-là.</p><p>Avant cela, le dernier succès d'importance revendiqué par l'Ukraine dans sa contre-offensive avait été la reprise du village du Robotyné en août, dans la région méridionale de Zaporijjia. </p><p>La prise de positions en profondeur sur la rive gauche du Dniepr pourrait permettre à Kiev de mener un assaut plus important dans le sud.Mais pour cela, l'Ukraine doit réussir à déployer son armée dans cette zone difficile d'accès, sablonneuse et marécageuse, face aux solides défenses russes.</p><p></p><p>- Un orphelin rapatrié -</p><p></p><p>En parallèle, les attaques de drones explosifs, signatures de la guerre en Ukraine, se sont multipliées ces derniers jours.</p><p>Dans la nuit de samedi à dimanche, Kiev et Moscou ont été visées par des attaques adverses de ces petits engins, qui ont toutefois été en grande partie interceptés par les défenses antiaériennes et n'ont pas fait de victimes, selon les autorités respectives.</p><p>Selon le ministère russe de la Défense, un drone "a été détruit par les équipements de défense aérienne (...) au-dessus du territoire du district urbain de Bogorodskiï, dans la région de Moscou".</p><p>Les attaques de drones ukrainiens visant Moscou étaient fréquentes au printemps, en amont et au début de la contre-offensive de Kiev entamée en juin, mais elles se faisaient rares ces dernières semaines.</p><p>De son côté, Kiev a été la cible, pour la deuxième nuit d'affilée, d'un barrage de drones explosifs lancés par l'armée russe, de fabrication iranienne "Shahed", selon les autorités militaires, qui ont fait état d'"une intensification" des attaques sur la capitale ukrainienne.</p><p>Au total, "quinze des vingt drones ennemis ont été détruits", a affirmé dans un communiqué l'état-major ukrainien.</p><p>Le chef adjoint de l'administration présidentielle, Oleksiï Kouleba, a assuré sur Telegram que Kiev "augmentait le nombre d'unités mobiles" pour contrer ces attaques russes et "renforcer la protection des infrastructures énergétiques". </p><p>Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a dit avoir touché un dépôt de carburant dans la région centrale de Kirovograd et un entrepôt de munitions près de Kiev.</p><p>La veille, l'armée de l'air ukrainienne avait affirmé avoir abattu 29 drones sur les 38 "Shahed" lancés par les forces russes sur l'ensemble du territoire dans la plus grande attaque nocturne de drones depuis fin septembre.</p><p>Anticipant de nouvelles frappes sur les sites énergétiques, Volodymyr Zelensky a appelé samedi son armée à être "efficace à 100%, malgré toutes les difficultés, malgré la fatigue".</p><p>Dimanche, un bombardement russe à Kherson (sud) a fait cinq blessés, dont une fillette de trois ans, selon le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko.</p><p>Un jeune orphelin ukrainien de 17 ans, Bogdan Iermokhine, a par ailleurs été rapatrié en Ukraine après avoir été envoyé en Russie au printemps 2022 à l'issue du siège de Marioupol dans le sud-est, ont annoncé les autorités à Kiev et Moscou.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: Israël étend ses opérations, plus de 30 bébés évacués de l'hôpital al-Chifa

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Plus de 30 bébés prématurés ont été évacués du plus grand hôpital de la bande de Gaza pour être transférés vers l'Egypte, a annoncé dimanche le directeur général d
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Gaza: Israël étend ses opérations, plus de 30 bébés évacués de l'hôpital al-Chifa

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Plus de 30 bébés prématurés ont été évacués du plus grand hôpital de la bande de Gaza pour être transférés vers l'Egypte, a annoncé dimanche le directeur général des hôpitaux du territoire palestinien, au moment où l'armée israélienne "continue à étendre ses opérations" contre le Hamas.</p><p>Par ailleurs, les négociations se poursuivent pour obtenir une libération d'otages aux mains du Hamas, au 44e jour de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.Le Qatar, qui mène une médiation, a affirmé dimanche qu'il ne restait que des obstacles "mineurs" avant un accord.</p><p>Samedi, une équipe de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d'autres experts de l'ONU a mené une mission d'une heure à l'hôpital al-Chifa, devenu une "zone de mort" où la situation est "désespérée" en raison du manque d'eau, d'électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical.</p><p>Selon l'OMS, des patients, membres du personnel médical et 2.500 personnes déplacées qui avaient trouvé refuge dans cet hôpital, l'ont quitté samedi après en avoir reçu l'ordre par l'armée israélienne.Celle-ci a assuré avoir seulement "répondu à une requête" de l'établissement. </p><p></p><p>- Bébés évacués -</p><p></p><p>Le Croissant-rouge palestinien a assuré que ses équipes, en coordination avec l'OMS et le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), avaient évacué dimanche "31 bébés prématurés de l'hôpital al-Chifa".</p><p>Ils devaient être transportés par des ambulances vers le sud de la bande de Gaza, a précisé l'organisation sur X (ex-Twitter).  </p><p>"Trois médecins et deux infirmiers les accompagnent", a dit Mohammed Zaqout, directeur général des hôpitaux de la bande de Gaza."Des préparatifs sont en cours pour les évacuer vers l'Egypte" via le terminal de Rafah, l'unique ouverture sur le monde du territoire palestinien qui ne soit pas aux mains d'Israël, a-t-il ajouté. </p><p>L'organisation onusienne a affirmé préparer avec ses partenaires "des plans pour l'évacuation immédiate des patients restants (à al-Chifa), du personnel et de leurs familles" vers d'autres hôpitaux de Gaza.</p><p>L'hôpital est toujours assiégé par les chars israéliens et des soldats s'y trouvent, a raconté dimanche à l'AFP Marwan Abou Saada, chef du département de chirurgie, resté sur place.  </p><p>"J'ai entendu au moins deux explosions depuis le matin", a-t-il précisé. </p><p>Selon l'armée, qui a investi mercredi le complexe hospitalier, ce dernier abrite un repaire du Hamas, installé notamment dans un réseau de tunnels.Le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, dément.</p><p>Les combats entre Israël et le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, se concentrent dans le nord du territoire, notamment à Gaza-ville, transformée en champ de ruines.</p><p></p><p>- "Images effroyables" -</p><p></p><p>L'armée israélienne a affirmé continuer "à étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Gaza", indiquant avoir mené samedi des opérations dans les zones de Jabaliya et de Zaytoun, dans le nord.</p><p>Des images non datées montrent des soldats israéliens se déplacer et tirer dans un milieu urbain très dense, au milieu d'immeubles endommagés. </p><p>Dimanche, l'armée a annoncé la mort de trois soldats dans la bande de Gaza, portant à 62 le nombre de militaires tués dans ce territoire depuis le début de la guerre. </p><p>Le conflit a été déclenché par l'attaque du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, d'une ampleur inédite dans l'histoire d'Israël.Selon les autorités, 1.200 personnes ont été tuées, en grande majorité des civils.</p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le mouvement, son armée pilonnant sans relâche le petit territoire palestinien, où elle a aussi lancé une opération terrestre le 27 octobre.</p><p>Le Hamas a affirmé samedi que des frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, géré par l'ONU, avaient fait plus de 80 morts, dont au moins 50 dans une école hébergeant des déplacés.</p><p>"Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l'Unrwa qui abritait des milliers de déplacés", a réagi le patron de cette agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini.</p><p></p><p>- Obstacles "mineurs" -</p><p></p><p>Samedi, le gouvernement du Hamas a annoncé que 12.300 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre, incluant plus de 5.000 enfants.</p><p>Selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre dans la bande de Gaza, soumise à un "siège complet" par Israël depuis le 9 octobre, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments. </p><p>Après le feu vert d'Israël vendredi, environ 120.000 litres de carburant sont arrivés samedi, selon l'ONU.</p><p>La plupart des Palestiniens déplacés ont fui vers le sud du territoire en emportant le minimum et tentent de survivre dans le froid qui s'installe.</p><p>Mais des frappes ont également lieu dans le sud.Samedi matin, un bombardement a ainsi fait 26 morts dans la ville de Khan Younès, d'après le directeur de l'hôpital Nasser.</p><p>Le jour de l'attaque du Hamas, quelque 240 personnes ont été enlevées et ramenées à Gaza, selon Israël. </p><p>Dimanche, le Qatar, qui mène une médiation, a affirmé qu'il ne restait que des obstacles "mineurs" en vue d'un accord sur la libération d'otages, sans fournir de calendrier.</p><p>"Les défis qui subsistent dans les négociations sont très mineurs (...) Ils sont plus logistiques, ils sont plus pratiques", a déclaré le premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, lors d'une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.</p><p>La Maison Blanche avait affirmé samedi "continuer à travailler dur" pour parvenir à une ébauche d'accord entre Israël et le Hamas.</p><p></p><p>- "Solution à deux Etats" -</p><p></p><p>En Israël, la pression s'accentue sur le gouvernement pour obtenir la libération des otages. </p><p>"Toutes les familles" ont obtenu de rencontrer lundi soir "l'ensemble du cabinet de guerre" israélien, a affirmé samedi le Forum des familles des otages et disparus. </p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie occupée où au moins deux personnes ont été tuées dimanche par l'armée, selon le Croissant-Rouge palestinien. </p><p>Depuis le 7 octobre, plus de 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens dans ce territoire, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>Dans une tribune publiée par le Washington Post samedi, Joe Biden a menacé d'interdire de visa aux Etats-Unis les colons "extrémistes qui attaquent des civils en Cisjordanie".</p><p>Le président américain, dont le pays est un allié-clé d'Israël, a aussi appelé à réunifier la Cisjordanie et la bande de Gaza sous une "Autorité palestinienne revitalisée", plaidant pour une "solution à deux Etats".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mr Doodle atterrit dans le métro de Hong Kong avec ses «graffitis spaghettis»

Description: <p>Hong Kong (China) (AFP) - Des aliens aux yeux globuleux, une méduse extra-terrestre et toute une panoplie de personnages excentriques ont atterri dans le métro de Hong Kong dimanche, une performance de l'artiste britannique S
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Mr Doodle atterrit dans le métro de Hong Kong avec ses «graffitis spaghettis»

Description: <p>Hong Kong (China) (AFP) - Des aliens aux yeux globuleux, une méduse extra-terrestre et toute une panoplie de personnages excentriques ont atterri dans le métro de Hong Kong dimanche, une performance de l'artiste britannique Sam Cox, plus connu sous le nom de Mr Doodle.</p><p>L'artiste de 29 ans appelle son style "graffiti spaghetti" : un mélange de motifs entrelacés, de personnages fantaisistes et de récits surréalistes, qui narrent souvent les aventures de Mr Doodle à "Doodle Land".</p><p>Sa prestation en public à Hong Kong a attiré des centaines de fans et de curieux, venus admirer sa toile de deux mètres de large représentant un vaisseau argenté censé lui permettre de "rentrer à la maison", installée dans une station du métro du district central de la ville.</p><p>"J'apprécie vraiment les performances devant des spectateurs, parce que j'adore entendre les gens entrer dans le processus", confie l'artiste à l'AFP.</p><p>"Je ne sais pas toujours où cela va et tout le monde est simplement là ensemble, à apprécier le processus", dit-il.</p><p>Sam Cox - qui cite Keith Haring, un des maîtres américains du pop art comme une de ses influences - se confond joyeusement avec son alter ego, s'habillant comme lui d'un costume couvert de gribouillis pendant ses prestations en public, parmi lesquels une foule d'enfants dimanche.</p><p>"(Mes filles)...étaient tellement excitées quand elles ont su que Mr Doodle venait", raconte à l'AFP Mimi Tjen, dont le mari porte alternativement sur ses épaules les deux fillettes de 9 et 11 ans pour qu'elles aient une meilleure vue.</p><p>Comme beaucoup de premiers dessins d'enfants sont des gribouillages, "ils comprennent ce langage", estime Sam Cox.</p><p></p><p>- "Joie et relaxation" -</p><p></p><p>"J'aime créer de l'art qui ne se prend pas trop aux sérieux...beaucoup de gens attendent de l'art et des artistes qu'ils se comportent d'une certaine manière", dit Sam Cox."J'essaye de m'écouter et de réfléchir à la version la plus ultime de moi-même que je puisse être". </p><p>Ses oeuvres se vendent entre 10.000 et 500.000 dollars, selon sa représentante Pearl Lam, qui dit signer généralement des créateurs plus traditionnels qui préfèrent que leurs expositions aient lieu dans des espaces dépouillés.</p><p>Mais pour "Mr Doodle dans l'espace" - une exposition lancée jeudi dernier - son équipe a habillé les murs de sa galerie dans le style caractéristique de l'artiste, enveloppant ses toiles d'un éclatant embrouillamini de gribouillages.</p><p>Selon Mme Lam, la présence de Sam Cox sur les réseaux sociaux et son incarnation totale de Mr Doodle emmène une nouvelle génération à s'intéresser à l'art.</p><p>"Dans ce monde commercial moderne, il faut un peu de relaxation et de joie...c'est ce que Mr Doodle apporte", dit-elle.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Indonésie: nouvelle arrivée massive de réfugiés rohingyas par la mer

Description: <p>Bireuen (Indonésie) (AFP) - Trois bateaux transportant plus de 500 réfugiés rohingyas sont arrivés dimanche sur les côtes indonésiennes, a indiqué une agence de l'ONU, ce qui porte à plus de 800 le nombre de réfugiés
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Indonésie: nouvelle arrivée massive de réfugiés rohingyas par la mer

Description: <p>Bireuen (Indonésie) (AFP) - Trois bateaux transportant plus de 500 réfugiés rohingyas sont arrivés dimanche sur les côtes indonésiennes, a indiqué une agence de l'ONU, ce qui porte à plus de 800 le nombre de réfugiés en moins d'une semaine dans la province d'Aceh (nord).</p><p>Une première embarcation, refoulée jeudi par des habitants de la région avec à son bord 256 personnes, dont 110 femmes et 60 enfants, est arrivée dans le district de Bireuen, dans la province d'Aceh.</p><p>"Ils ont été localisés dans différents endroits", a indiqué à l'AFP Faisal Rahmah, qui collabore avec l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), confirmant qu'il s'agit du même bateau repoussé jeudi en mer."C'est confirmé car beaucoup de gens avaient été identifiés par des responsables de la sécurité".</p><p>L'embarcation de fortune avait été refoulée par des habitants en colère qui ont renvoyé les passagers à leur errance maritime. Leur bateau délabré et surchargé était arrivé jeudi au large de la province d'Aceh, mais des villageois avaient refusé de le laisser accoster. </p><p>Deux autres bateaux transportant respectivement 239 et 36 réfugiés ont accosté dimanche dans la région de Pidie et dans l'est d'Aceh, a précisé l'agence.</p><p>Des milliers de Rohingyas risquent leur vie chaque année lors de longs et coûteux voyages en mer, souvent à bord de bateaux délabrés, pour tenter d'atteindre la Malaisie ou l'Indonésie. </p><p>Au total, ce sont plus de 800 réfugiés qui sont arrivés en moins d'une semaine dans cette région d'Aceh, avec un premier décompte de 196 personnes mardi et un autre de 147 le lendemain, selon des responsables locaux.</p><p>Un journaliste de l'AFP a constaté la présence d'une embarcation transportant des réfugiés rohingyas sur une plage de Bireuen, alors que les personnes à bord avaient débarqué.</p><p>Les réfugiés, la plupart en bonne santé, ont été conduits vers un centre de rétention temporaire en attendant une décision des autorités sur leur sort.</p><p>Cette décision doit être prise par "d'autres institutions", a indiqué dimanche Ibrahim Ahmad, un responsable local.</p><p></p><p>- "vie paisible" -</p><p></p><p>A Pidie, Marfian, porte-parole de la communauté locale de pêcheurs qui, comme beaucoup d'Indonésiens, n'a qu'un seul nom, a confirmé à l'AFP qu'un bateau avec près de 250 réfugiés était arrivé dans la nuit. </p><p>L'un de ces réfugiés, Aziz Ullah, 20 ans, a déclaré qu'il vivait dans un camp à Cox's Bazar, au Bangladesh, avant que le groupe n'entame son voyage il y a 16 jours. </p><p>Il explique être parti car "le gouvernement de la Birmanie commettait des violences (contre nous) encore et encore". </p><p>"Je veux juste avoir une vie paisible, n'importe où.Si je peux avoir une vie paisible ici, je resterai ici", dit-il à l'AFP.</p><p>Mais Hasan Basri, un autre dirigeant de la communauté de pêcheurs de Pidie, a déclaré aux journalistes qu'il ne voulait pas que les Rohingyas restent, affirmant que les réfugiés avaient commis des crimes dans la région dans le passé.</p><p>Ceux qui sont arrivés dans la région de Pidie vers 20h00 GMT samedi ont marché jusqu'au village le plus proche de Kulee depuis la côte, à l'insu des habitants, a ajouté Basri. </p><p>"Ils sont déjà là et c'est notre obligation en tant qu'être humains de leur donner à manger et à boire", a-t-il déclaré, affirmant que "l'attitude et le caractère des réfugiés ne correspondent pas à ceux des habitants d'Aceh"."Leur comportement est très pénible".</p><p>Selon le HCR, plus de 2.000 Rohingyas, dont beaucoup sont réfugiés au Bangladesh, ont tenté en 2022 la difficile traversée vers l'Indonésie ou la Malaisie et 200 sont morts ou portés disparus. </p><p>Le Bangladesh abrite environ un million de membres de cette minorité musulmane apatride, dont quelque 750.000 ont fui la Birmanie voisine en 2017. </p><p>Une enquête menée en 2020 par l'AFP a révélé un trafic de migrants, générant plusieurs millions de dollars, en constante évolution, partant d'un immense camp de réfugiés au Bangladesh jusqu'en Indonésie et en Malaisie, et dans lequel des membres de la communauté rohingya jouent un rôle clé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Inde: une nouvelle piste explorée pour sauver les ouvriers bloqués

Description: <p>Dehradun (Inde) (AFP) - Les secours indiens envisagent de creuser un nouveau puits pour libérer 41 ouvriers piégés depuis une semaine dans un tunnel effondré, après avoir suspendu des travaux de forage par crainte de nouvelles
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Inde: une nouvelle piste explorée pour sauver les ouvriers bloqués

Description: <p>Dehradun (Inde) (AFP) - Les secours indiens envisagent de creuser un nouveau puits pour libérer 41 ouvriers piégés depuis une semaine dans un tunnel effondré, après avoir suspendu des travaux de forage par crainte de nouvelles chutes de débris.</p><p>Bhaskar Khulbe, un haut fonctionnaire du gouvernement impliqué dans les opérations de secours, a déclaré qu'il était désormais envisagé de creuser un puits par le haut."Nous explorons toutes les options pour sauver les travailleurs", a-t-il dit samedi soir. </p><p>Les secours s'efforcent de dégager les débris dans un tunnel routier en construction dans l'État d'Uttarakhand, au nord de l'Himalaya, depuis l'effondrement il y a une semaine, d'une partie du tunnel que les ouvriers étaient en train de construire.</p><p>Mais les travaux de forage de tonnes de terre et de roche à l'intérieur du tunnel, pour atteindre les ouvriers, ont été suspendus samedi après qu'un fort craquement se fut produit la veille, laissant craindre que le plafond ne s'effondre.</p><p>L'objectif était d'introduire un tuyau d'acier d'environ 90 centimètres de diamètre par lequel auraient été évacués les ouvriers, qui sont tous encore en vie.</p><p>Un délai de "quatre à cinq jours maximum" est prévu par les secours pour libérer les ouvriers, a ajouté M. Khulbe, sans fournir plus de détails.</p><p>"Tous les efforts possibles sont déployés", a déclaré dimanche le ministre des Transports routiers, Nitin Gadkari, après avoir visité le site. </p><p>Il a déclaré que si la machine de forage était réparée, il serait possible d'atteindre les ouvriers d'ici mardi, ajoutant que les équipes envisageaient également plusieurs itinéraires alternatifs. </p><p>L'agence de presse Press Trust of India a pour sa part indiqué que "les préparatifs pour forer un trou vertical depuis le haut de la colline" avaient commencé.</p><p>Des médias indiens ont également diffusé une photo d'un excavateur déblayant la terre sur le haut de la colline, au-dessus du tunnel.</p><p>Les secours communiquent avec les hommes piégés à l'aide de radios.De la nourriture, de l'eau, de l'oxygène et des médicaments ont également été envoyés aux ouvriers via un tuyau de 15 centimètres de large.</p><p>Mais des proches ont confié que les ouvriers bloqués dans un espace de 400 m de long depuis le 12 novembre, sont désespérés, ont rapporté les médias indiens. </p><p>"Ils sont en larmes (...) Ils ont commencé à nous demander si nous leur mentions concernant les efforts déployés pour les sauver", a déclaré samedi l'un d'eux à la presse, sans donner son nom. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Argentine, crispée et indécise, vote en rêvant d'une sortie de crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Soins longue durée ou thérapie de choc pour une crise économique sans fin ? L'Argentine, crispée comme rarement en 40 ans de démocratie, vote dimanche lors d'une élection présidentielle on ne pe
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L'Argentine, crispée et indécise, vote en rêvant d'une sortie de crise

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Soins longue durée ou thérapie de choc pour une crise économique sans fin ? L'Argentine, crispée comme rarement en 40 ans de démocratie, vote dimanche lors d'une élection présidentielle on ne peut plus indécise, entre le centriste Sergio Massa et l'ultralibéral et "antisystème" Javier Milei.</p><p>Une inflation chronique à trois chiffres (143% sur un an), une pauvreté à 40% de la population malgré un dense filet social, un endettement pathologique et une monnaie qui dévisse, dressent le paysage du second tour.Qu'en dépit d'un très léger avantage à Milei, les analystes prédisent "au vote près".</p><p>Pour la troisième économie d'Amérique latine, difficile de trouver plus antagoniques projets d'avenir.</p><p>D'un côté, Sergio Massa, 51 ans, politicien accompli, ministre de l'Economie depuis 16 mois d'un exécutif péroniste (centre-gauche) dont il s'est distancié.Et qui promet un "gouvernement d'unité nationale" et un redressement économique graduel, préservant l'Etat-providence, central dans la culture argentine.</p><p>Face à lui, Javier Milei, 53 ans, économiste "anarcho-capitaliste" comme il se décrit, polémiste des plateaux TV surgi en politique il y a deux ans.Dégagiste contre la "caste  parasite", il est résolu à "tronçonner" l'"Etat-ennemi" et à dollariser l'économie.Pour lui, le changement climatique est un "cycle", non la responsabilité de l'homme.</p><p>Au milieu ? Des Argentins passés "de crise en crise, et au bord de la crise de nerfs", résume Ana Iparraguirre, analyste au cabinet d'opinions GBAO Strategies. </p><p>Ereintés par des prix qui grimpent de mois en mois, voire de semaine en semaine, quand les salaires décrochent, dont le salaire minimum à 146.000 pesos (400 dollars). </p><p>Les loyers sont hors d'atteinte pour beaucoup et des mères de familles recourent au troc, comme après la crise économique traumatique de 2001. </p><p>68% des jeunes de 18 à 29 ans émigreraient s'ils le pouvaient, selon une étude de l'Université de Buenos Aires en début d'année.</p><p>- "Sur le point d'exploser"</p><p>"Ce qui existe aujourd'hui ne fonctionne pas pour moi, alors peut-être ce changement serait bien", avance Matias Esoukourian, étudiant de 19 ans attiré par Milei et sa "passion", à défaut "d'expérience politique".</p><p>"L'économie est sur le point d'exploser, ça c'est ce qu'on voit.Mais l'éducation et la santé publique m'inquiètent beaucoup", reconnaît Maximo Alberti, un lycéen indécis qui à 17 ans vote pour la première fois."Aucun des deux ne me satisfait.L'un (Massa) a apporté des problèmes, mais l'autre (Milei) apporte des idées très explosives".</p><p>Pour départager Massa (37% au premier tour) et Milei (30%), les indécis, environ 10% selon les estimations, détiennent la clef.</p><p>Milei a aimanté au premier tour un vote "bronca" (de colère), mais sa rhétorique, sa volonté d'assécher la dépense publique dans un pays où 51% des Argentins reçoivent une aide sociale, ou son projet de "déréglementer le marché des armes à feu", ont aussi effrayé.</p><p>- "Moins l'adhésion que le rejet" -</p><p>Aussi, le candidat "antisystème" a modulé son discours entre les deux tours.Moins d'apparitions, moins tranchées, et un message: "Votez sans peur, car la peur paralyse et bénéficie au statu quo".</p><p>Dès lors, "ce qui joue désormais est moins l'adhésion que le rejet" de l'autre, estime Gabriel Vommaro, politologue de l'Université San Martin. </p><p>"Ce n'est pas l'amour qui nous unit, mais la peur", résume la politologue Belen Amadeo, citant le célèbre écrivain argentin Jorge Luis Borges.</p><p>Seule certitude : quel que soit le vainqueur, il y aura "des décisions économiques rapides qui vont faire mal", affirme Ana Iparraguirre.</p><p>Le pays est sous la pression des objectifs de rééquilibrage budgétaire du Fonds monétaire international (FMI), auquel l'Argentine rembourse péniblement un prêt colossal de 44 milliards de dollars octroyé en 2018.</p><p>Ajoutant à la nervosité ambiante, le camp Milei a distillé ces dernières semaines des insinuations de fraude, sans pour autant qu'une plainte soit déposée. </p><p>"Attention aux très mauvais exemples de (Donald) Trump et de (Jair) Bolsonaro" qui ont promu de tels messages messages, ou n'ont pas accepté les résultats, a mis en garde Massa.</p><p>Près de 36 millions d'Argentins sont appelés à voter. Les premiers résultats devraient être connus vers 21H00 (00H00 GMT).Le futur président sera investi le 10 décembre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: Israël étend ses opérations, l'OMS veut évacuer l'hôpital al-Chifa devenu «zone de mort»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza visé par des raids israéliens, est devenu une "zone de mort", a dénoncé l'Organisation mondiale de la Sa
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Gaza: Israël étend ses opérations, l'OMS veut évacuer l'hôpital al-Chifa devenu «zone de mort»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza visé par des raids israéliens, est devenu une "zone de mort", a dénoncé l'Organisation mondiale de la Santé qui a demandé son évacuation, au moment où l'armée israélienne étend ses opérations dans le territoire assiégé.</p><p>Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a affirmé samedi que des frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, géré par l'ONU dans le nord du territoire, avaient fait plus de 80 morts, dont au moins 50 dans une école qui héberge des déplacés.</p><p>Des images diffusées sur les réseaux sociaux authentifiées par l'AFP montrent des corps, certains couverts de sang, dans les étages de l'école al-Fakhoura du camp de Jabaliya, visée par une frappe selon le ministère de la Santé du Hamas, où des matelas avaient été installés sous des tables.</p><p>Interrogée à propos de cette frappe, l'armée israélienne a indiqué à l'AFP avoir "reçu des rapports sur un incident dans la région de Jabaliya", ajoutant qu'il était "en cours d'examen".</p><p>La seconde frappe, qui a touché une maison de Jabaliya, a tué 32 membres d'une même famille, dont 19 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>"Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l'Unrwa qui abritait des milliers de déplacés", a écrit sur X (ex-Twitter) le patron de cette agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, exigeant que "ces attaques" cessent.</p><p></p><p>- Extension des opérations -</p><p></p><p>Alors que la guerre entre dans son 44e jour dimanche, l'armée israélienne "continue à étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Gaza", a-t-elle annoncé, indiquant avoir mené samedi des opérations dans les zones de Jabaliya et de Zaytoun, dans le nord du territoire.</p><p>Des centaines de personnes qui avaient trouvé refuge dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, ont quitté les lieux samedi après en avoir reçu l'ordre par l'armée israélienne, selon le directeur de l'établissement et un journaliste de l'AFP sur place.L'armée a nié avoir ordonné l'évacuation, assurant seulement avoir "répondu à une requête" du directeur de l'hôpital al-Chifa. </p><p>Bloqué pendant vingt jours à al-Chifa, Rami Charab est arrivé samedi dans le centre de la bande de Gaza, après des heures de marche.</p><p>"A huit heures du matin", se rappelle le jeune homme de 24 ans, les haut-parleurs ont résonné.Un soldat israélien ordonnait l'évacuation de l'hôpital "sous une heure sous peine de nous bombarder".</p><p>Sur la route Salaheddine traversant le territoire du nord au sud, que Rami Charab a empruntée en partant, une cohorte de Palestiniens avance lentement.Un homme porte à bras-le-corps sa fille handicapée.</p><p>L'organisation Médecins sans frontières (MSF) a annoncé qu'un membre de la famille d'un de ses employés avait été tué et un autre blessé lors de l'attaque d'un convoi qui évacuait 137 personnes d'al-Chifa.MSF n'a pas précisé l'origine des tirs.</p><p></p><p>- "Zone de mort" -</p><p></p><p>L'hôpital al-Chifa est devenu une "zone de mort" où la situation est "désespérée" en raison du manque d'eau, d'électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical, a affirmé samedi soir l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui y a effectué une mission d'une durée d'une heure samedi.</p><p>Selon l'OMS, l'immense complexe hospitalier hébergeait encore samedi 25 soignants et 291 patients, dont 32 bébés dans un état critique, 22 patients sous dialyse et deux en soins intensifs.De nombreux blessés souffrent d'infections graves en raison du manque d'antibiotiques et des mauvaises conditions d'hygiène, a rapporté l'organisation.</p><p>"L'OMS et ses partenaires élaborent d'urgence des plans pour l'évacuation immédiate des patients restants, du personnel et de leurs familles" vers d'autres hôpitaux de Gaza, a ajouté l'OMS.</p><p>Selon l'armée israélienne, qui a lancé mercredi matin un raid sur l'hôpital, ce dernier abrite un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels.Le mouvement islamiste dément.</p><p>La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas sur le sol israélien dans laquelle 1.200 personnes ont été tuées, selon les autorités israéliennes, en grande majorité des civils.</p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.L'armée pilonne sans relâche le petit territoire palestinien et a lancé une opération terrestre le 27 octobre.</p><p>Samedi soir, le gouvernement du Hamas a annoncé que 12.300 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre, dont plus de 5.000 enfants.</p><p>Les combats entre Israël et le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, se concentrent dans le nord du territoire, notamment dans la ville de Gaza, transformée en champ de ruines.</p><p>Plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre, selon l'ONU.La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et tentent de survivre dans le froid qui s'installe.</p><p>Mais des frappes ont également lieu dans le sud de la bande de Gaza.Dans la nuit de vendredi à samedi, un bombardement a ainsi fait 26 morts dans la ville de Khan Younès, d'après le directeur de l'hôpital Nasser.</p><p>Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues, les stations d'épuration ayant cessé de fonctionner faute de carburant.</p><p></p><p>- Marche pour les otages -</p><p></p><p>Depuis le 9 octobre, le territoire est soumis à un "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments. </p><p>En Israël, les proches de quelque 240 personnes enlevées le jour de l'attaque du Hamas sont arrivés samedi à Jérusalem après plusieurs jours de marche pour maintenir la pression sur leur gouvernement et réclamer la libération des otages.</p><p>"Ramenez-les à la maison, maintenant.Tous", ont clamé au milieu d'une marée de drapeaux israéliens les manifestants partis mardi de Tel-Aviv.</p><p>Dans une tribune publiée par le Washington Post, le président américain Joe Biden a appelé samedi à une future réunification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous une "Autorité palestinienne revitalisée", et a menacé d'interdire de visa aux Etats-Unis les colons "extrémistes qui attaquent des civils en Cisjordanie".</p><p>"La violence extrémiste contre les Palestiniens de Cisjordanie doit cesser et ceux qui commettent ces violences doivent rendre des comptes", a-t-il écrit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Dévastée» par la mort d'une fan en pleine canicule à Rio, Taylor Swift reporte un concert

Description: <p>Rio de Janeiro (AFP) - Taylor Swift a annoncé samedi le report de son concert du soir à Rio de Janeiro en raison de la chaleur extrême, "dévastée" par la mort d'une fan la veille lors du premier show brésilien d
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«Dévastée» par la mort d'une fan en pleine canicule à Rio, Taylor Swift reporte un concert

Description: <p>Rio de Janeiro (AFP) - Taylor Swift a annoncé samedi le report de son concert du soir à Rio de Janeiro en raison de la chaleur extrême, "dévastée" par la mort d'une fan la veille lors du premier show brésilien de sa tournée "Eras Tour".</p><p>"La sécurité et le bien-être de mes fans, des autres artistes et des techniciens doivent toujours être la priorité", a expliqué dans un post sur Instagram la star planétaire, dont le concert a été reporté à lundi alors que ce week-end les températures ressenties flirtent avec les 60 degrés Celsius.</p><p>Un peu plus tôt dans la journée, elle avait pris la plume sur le même réseau social pour pleurer la mort d'une fan de 23 ans lors de son concert de vendredi, dont les organisateurs sont vivement critiqués pour avoir interdit aux spectateurs d'apporter des bouteilles d'eau malgré la chaleur accablante.</p><p>Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent comment la star a essayé de venir en aide à ses fans assoiffés, en envoyant des assistants leur distribuer des bouteilles d'eau, voire en lançant elle-même dans le public.</p><p>"C'est avec le cœur brisé que je dis que nous avons perdu une fan plus tôt dans la soirée", a écrit Taylor Swift sur son compte Instagram."Je ne peux même pas vous dire à quel point je suis dévastée".</p><p>"Je me sens submergée par le chagrin lorsque j'essaye même d'en parler"."Je ressens cette perte au plus profond de moi, et mon cœur brisé va à sa famille et ses amis", a-t-elle ajouté.</p><p>Les autorités sanitaires de Rio ont annoncé qu'Ana Benevides était morte vendredi soir après un arrêt cardio-respiratoire dans le stade Nilton Santos durant le concert auquel assistaient 60.000 spectateurs, le premier d'une série de six shows que la star devait donner au Brésil.</p><p>Les efforts pour la réanimer ont échoué et une enquête a été lancée, précisent-elle, ajoutant que "pour l'heure, les causes de la mort ne peuvent pas être déterminées".</p><p></p><p>- "Crime pour manque d'organisation" -</p><p></p><p>Le ministre brésilien de la Justice a demandé samedi à ce que tous les organisateurs d'évènements garantissent l'accès des visiteurs à de l'eau potable. </p><p>"Il est inacceptable que les gens souffrent, s'évanouissent et même meurent parce qu'ils n'ont pas accès à l'eau", a déclaré le ministre de la Justice, Flavio Dino, tenant à préciser que la cause de cette mort devait encore être formellement établie.</p><p>Time For Fun, producteur de l'évènement, a précisé dans un communiqué que la jeune femme avait été "rapidement prise en charge" et que l'équipe médicale avait "choisi de la transférer à l'hôpital Salgado Filho après environ une heure de soins d'urgence".</p><p>Une grande partie du centre et du sud-est du Brésil souffre depuis plusieurs jours de températures étouffantes et loin de la normale pour un printemps austral, avec une température ressentie qui a grimpé vendredi jusqu'à 59,3°C à Rio, un record depuis le début des relevés en 2014, selon le système Alerta Rio.</p><p>Samedi avant l'annonce du report du concert, les fans qui faisaient déjà la queue pour entrer dans le stade se protégeaient du soleil avec des parapluies tandis que des pompiers lançaient de l'eau sur la foule, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>Yasmin Monteiro, 24 ans, y fustigeait l'organisation de la veille."C'est absurde.Ce qui s'est passé est un crime pour manque d'organisation.On ne prive personne d'eau".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden appelle à «réunifier» Gaza et Cisjordanie«, menace de sanctions les colons »extrémistes"

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden a appelé samedi à une future réunification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous une "Autorité palestinienne revitalisée", et a menacé de sanctions les colons "extrémistes&q
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Biden appelle à «réunifier» Gaza et Cisjordanie«, menace de sanctions les colons »extrémistes"

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden a appelé samedi à une future réunification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous une "Autorité palestinienne revitalisée", et a menacé de sanctions les colons "extrémistes" qui attaquent les Palestiniens en Cisjordanie.</p><p>"Gaza et la Cisjordanie devraient être réunifiées sous une même structure de gouvernance, à terme sous une Autorité palestinienne revitalisée", une fois le Hamas chassé du territoire palestinien qu'il gouverne depuis 2007, à la suite de l'opération militaire israélienne en cours, écrit le président américain dans une tribune publiée par le quotidien Washington Post.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répondu, dans une conférence de presse, que "l'Autorité palestinienne sous sa forme actuelle n'était pas capable d'assumer la responsabilité de Gaza."</p><p>"Nous ne pouvons pas avoir une autorité civile à Gaza qui soutient le terrorisme, encourage le terrorisme, finance le terrorisme et enseigne le terrorisme", a-t-il déclaré.</p><p>- Deux Etats -</p><p></p><p>Le président Mahmoud Abbas, qui gouverne les zones autonomes de Cisjordanie, avait lié début novembre un retour de l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza à un "règlement politique" englobant aussi la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées.</p><p>"La bande de Gaza est partie intégrante de l'Etat de Palestine, nous prendrons nos responsabilités entières dans le cadre d'une solution politique globale pour la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza", avait affirmé Mahmoud Abbas en recevant à Ramallah le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.</p><p>Dans sa tribune, Joe Biden menace par ailleurs d'interdire de visas les "extrémistes qui attaquent des civils en Cisjordanie".</p><p>"La violence extrémiste contre les Palestiniens de Cisjordanie doit cesser et ceux qui commettent ces violences doivent rendre des comptes", insiste-t-il.</p><p>"Une solution à deux Etats est le seul moyen d'assurer la sécurité à long terme du peuple israélien et du peuple palestinien.Aujourd'hui cette perspective semble plus lointaine que jamais, mais la crise actuelle la rend plus nécessaire que jamais", estime le démocrate de 80 ans.</p><p>"Y arriver demandera des engagements de la part des Israéliens et des Palestiniens, ainsi que des Etats-Unis et de nos partenaires et alliés.Ce travail doit commencer maintenant", plaide-t-il.</p><p>"Gaza ne doit plus jamais être utilisée comme une base pour le terrorisme.Il ne doit pas y avoir de déplacement forcé des Palestiniens de Gaza, pas de réoccupation, pas de siège ni de blocus, et pas de réduction du territoire", énumère-t-il.</p><p>- "Pas de cessez-le-feu" -</p><p></p><p>Le président américain répète par ailleurs son opposition à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.</p><p>"Tant que le Hamas s'accroche à son idéologie de destruction, un cessez-le-feu ne sera pas la paix.Pour les membres du Hamas, chaque cessez-le-feu donne du temps pour reconstituer les stocks de roquettes, repositionner les combattants et recommencer le massacre en attaquant à nouveau des innocents", affirme-t-il.</p><p>Les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites sur le sol israélien qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, et enlevé avec d'autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes. </p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes israéliennes ont tué au moins 12.000 civils palestiniens, dont 5.000 enfants.</p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, où environ 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden appelle à «réunifier Gaza et la Cisjordanie», menace de sanctions les colons «extrémistes»

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden a appelé samedi à une future réunification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous une "Autorité palestinienne revitalisée", et a menacé de sanctions les colons "extrémistes&q
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Biden appelle à «réunifier Gaza et la Cisjordanie», menace de sanctions les colons «extrémistes»

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden a appelé samedi à une future réunification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous une "Autorité palestinienne revitalisée", et a menacé de sanctions les colons "extrémistes" qui attaquent les Palestiniens en Cisjordanie.</p><p>"Gaza et la Cisjordanie devraient être réunifiées sous une même structure de gouvernance, à terme sous une Autorité palestinienne revitalisée", une fois le Hamas chassé du territoire palestinien qu'il gouverne depuis 2007, à la suite de l'opération militaire israélienne en cours, écrit le président américain dans une tribune publiée par le quotidien Washington Post.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répondu, dans une conférence de presse, que "l'Autorité palestinienne sous sa forme actuelle n'était pas capable d'assumer la responsabilité de Gaza."</p><p>"Nous ne pouvons pas avoir une autorité civile à Gaza qui soutient le terrorisme, encourage le terrorisme, finance le terrorisme et enseigne le terrorisme", a-t-il déclaré.</p><p>Le président Mahmoud Abbas, qui gouverne les zones autonomes de Cisjordanie, avait lié début novembre un retour de l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza à un "règlement politique" englobant aussi la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées.</p><p>"La bande de Gaza est partie intégrante de l'Etat de Palestine, nous prendrons nos responsabilités entières dans le cadre d'une solution politique globale pour la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza", avait affirmé M. Abbas en recevant à Ramallah le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.</p><p></p><p>- "Pas de réoccupation" -</p><p></p><p>Dans sa tribune, Joe Biden menace par ailleurs d'interdire de visas les "extrémistes qui attaquent des civils en Cisjordanie".</p><p>"La violence extrémiste contre les Palestiniens de Cisjordanie doit cesser et ceux qui commettent ces violences doivent rendre des comptes", insiste-t-il.</p><p>"Une solution à deux Etats est le seul moyen d'assurer la sécurité à long terme du peuple israélien et du peuple palestinien.Aujourd'hui cette perspective semble plus lointaine que jamais, mais la crise actuelle la rend plus nécessaire que jamais", estime le démocrate de 80 ans, en citant les principes qui devront selon lui prévaloir.</p><p>"Gaza ne doit plus jamais être utilisée comme une base pour le terrorisme.Il ne doit pas y avoir de déplacement forcé des Palestiniens de Gaza, pas de réoccupation, pas de siège ni de blocus, et pas de réduction du territoire", énumère-t-il.</p><p>Les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites sur le sol israélien qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, et enlevé avec d'autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes. </p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes israéliennes ont tué au moins 12.000 civils palestiniens, dont 5.000 enfants.</p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, où environ 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«A l'aide, l'UE»: une foule d'Espagnols proteste contre l'amnistie des indépendantistes catalans

Description: <p>Madrid (AFP) - "Pour l'Etat de droit, SOS l'UE": des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Madrid pour dénoncer la future loi d'amnistie des dirigeants et militants séparatistes
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«A l'aide, l'UE»: une foule d'Espagnols proteste contre l'amnistie des indépendantistes catalans

Description: <p>Madrid (AFP) - "Pour l'Etat de droit, SOS l'UE": des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Madrid pour dénoncer la future loi d'amnistie des dirigeants et militants séparatistes catalans, qui a permis au gouvernement de gauche d'être reconduit.</p><p>Environ 170.000 personnes, selon la préfecture, se sont réunies sur la place Cibeles, autour de la célèbre fontaine du même nom, en plein coeur de la capitale espagnole, là où se retrouvent les supporters du Real Madrid en cas de victoire, pour répondre à l'appel à manifester lancé par la droite.</p><p>Aux cris de "Sánchez, traître", "Sánchez, fils de p****", "Sánchez en prison!" ou "La Catalogne, c'est l'Espagne", les participants, de tous âges, avaient noué sur leurs épaules ou agitaient des drapeaux espagnols, et d'autres brandissaient des drapeaux européens distribués par le Parti populaire européen (PPE, droite).</p><p>"Ce que veut Pedro Sánchez, c'est découper l'Espagne en morceaux", s'insurge Maria Angeles Galan, une retraitée madrilène de 65 ans, qui a participé à d'autres manifestations anti-amnistie ces derniers jours.</p><p>Pour elle, le Premier ministre a ouvert la voie à un démantèlement du pays: "qu'il y ait le pays basque d'un côté, la Catalogne de l'autre, et dire qu'il ne s'est rien passé, et que peu importent les juges".</p><p>"Ce n'est pas un président, c'est un délinquant", crie-t-elle encore, reprenant l'un des slogans scandés pendant le rassemblement.</p><p>Arrivé deuxième aux législatives de juillet derrière le chef de file de la droite Alberto Núñez Feijóo (PP), le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, au pouvoir depuis 2018, est parvenu à être reconduit jeudi après avoir négocié tous azimuts pour obtenir le soutien de formations régionalistes, dont les partis indépendantistes catalans.</p><p>En échange de leurs voix, indispensables à la formation d'une majorité, il a accepté plusieurs concessions, dont l'adoption prochaine d'une très polémique loi d'amnistie pour les dirigeants et militants séparatistes poursuivis notamment pour leur implication dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.</p><p></p><p>- "RIP la démocratie espagnole" -</p><p></p><p>"Il savent qu'ils n'ont pas les votes pour faire ce qu'ils sont en train de faire.Voilà pourquoi nous leur disons avec cette manifestation", a déclaré Alberto Núñez Feijóo, accusant Pedro Sanchez d'élever les Espagnols "les uns contre les autres". </p><p>Egalement présent à la manifestation, le leader du parti d'extrême droite Vox Santiago Abascal a quant à lui estimé que cette loi était "aussi grave qu'un coup d'Etat". </p><p>Les deux dirigeants ne sont pas apparus l'un au côté de l'autre, bien que M. Feijóo ait tenté en septembre d'être investi comme Premier ministre avec le soutien de M. Abascal, sans parvenir à obtenir une majorité au parlement.</p><p>Mariana (qui ne souhaite pas donner son nom de famille), entrepreneuse de 51 ans, est venue spécialement de Saragosse (nord-est) pour protester "contre l'amnistie": "Je crois que le combat commence maintenant.Il faut que ça se sache, c'est un message envoyé à l'Europe", dit-elle en désignant le drapeau européen que tient son compagnon à ses côtés.</p><p>Il y a dix jours, Bruxelles a de fait réclamé des explications à Madrid sur ce projet de loi d'amnistie, indiquant avoir "été contactée à ce propos par un grand nombre de citoyens".</p><p>"RIP la démocratie espagnole 1978-2023", pouvait-on lire sur un grand drapeau espagnol tandis que d'autres pancartes appelaint l'Europe à l'aide: "Europe, aide-nous", "Pour l'Etat de droit, SOS l'UE", "Démocratie à vendre".</p><p>"Où sont ces socialistes?" a crié en choeur la foule rassemblée lorsqu'un intervenant au micro a évoqué le rejet par une partie de la gauche de la mesure. </p><p>Luis Garrido, un retraité de 65 ans, se dit "socialiste mais pas partisan de Sánchez".Pour lui, le Premier ministre n'aurait jamais dû accepter d'être reconduit "à ce prix-là" et que l'"Espagne soit divisée de cette façon".</p><p>Sa femme Rosario Rodriguez, 62 ans, regrette qu'on "nous appelle tous des fascistes : mon mari est de gauche", mais elle promet de "continuer à descendre dans la rue, c'est la seule façon que nous avons de nous défendre".</p><p>Depuis deux semaines, des manifestations ont eu lieu tous les soirs devant le siège du Parti socialiste à Madrid, et certaines d'entre elles ont dégénéré, donnant lieu à plusieurs dizaines d'interpellations.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: