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Séparation réussie, puis explosion: la fusée Starship en progrès pour son 2e vol test

Description: <p>Starbase (Etats-Unis) (AFP) - SpaceX a fait décoller samedi la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, dont les deux étages se sont séparés avec succès avant qu'une "anomalie" n'ent
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Séparation réussie, puis explosion: la fusée Starship en progrès pour son 2e vol test

Description: <p>Starbase (Etats-Unis) (AFP) - SpaceX a fait décoller samedi la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, dont les deux étages se sont séparés avec succès avant qu'une "anomalie" n'entraîne leur explosion.</p><p>"Trajectoire de Starship nominale", a-t-on pu entendre sur le flux vidéo en direct de SpaceX, quelques minutes après le décollage de la fusée.Un premier lancement au printemps s'était terminé en gigantesque explosion.</p><p>La fusée géante de 120 mètres de haut s'est arrachée du sol peu après 07H00 locales (13H00 GMT) depuis la base de SpaceX à Boca Chica, dans l'extrême sud du Texas.</p><p>Le module Starship, placé au sommet de la fusée, s'est séparé avec succès de l'étage de propulsion Super Heavy, mais les deux parties de la fusée n'ont pas survécu jusqu'à leur redescente programmée et ont explosé en vol, selon SpaceX.</p><p>La fusée est composée de deux étages: l'étage de propulsion Super Heavy et ses 33 moteurs, et le vaisseau Starship, placé au-dessus et qui donne par extension son nom à la fusée entière.Lors du premier essai, les deux étages n'avaient pas pu se séparer en vol avant donc de réussir samedi.</p><p>Le régulateur aérien américain, la FAA, a indiqué dans un communiqué qu'un "incident" était intervenu lors du vol."L'anomalie a entraîné la perte de l'engin", ajoute l'agence, qui précise qu'aucune blessure ou autre dégât matériel n'est à déplorer.</p><p>"La FAA supervisera l'enquête menée par SpaceX" pour déterminer les causes de l'incident, indique en outre l'agence, qui devra approuver les conclusions de l'enquête et les actions de correction à mener par SpaceX avant d'autoriser tout nouveau lancement de Starship.</p><p></p><p>- "Succès partiel fantastique" -</p><p></p><p>Pour Laura Seward Forczyk, analyste du secteur spatial, "ce fut un succès partiel fantastique".Ce lancement a "dépassé mes attentes", explique-t-elle auprès de l'AFP.</p><p>Le deuxième vol d'essai de SpaceX, l'entreprise du milliardaire Elon Musk, est notamment scruté de près par la Nasa, qui compte sur ce vaisseau pour ses missions de retour sur la Lune.</p><p>Le patron de l'agence spatiale américaine, Bill Nelson, a adressé ses félicitations à SpaceX samedi pour les "progrès" effectués dans ce lancement, évoquant une "opportunité pour apprendre, puis voler à nouveau".</p><p>Le 20 avril, Starship avait décollé pour la première fois dans sa configuration complète.Mais plusieurs moteurs n'avaient pas fonctionné, et SpaceX avait volontairement fait exploser la fusée au bout de quatre minutes. </p><p>Le décollage avait propulsé un nuage de poussière jusqu'à plusieurs kilomètres du pas de tir, lui-même fortement endommagé.Des morceaux de béton avaient été catapultés sous la puissance des moteurs, et un incendie s'était déclenché dans un parc régional voisin. </p><p>La FAA avait ouvert une enquête, avant de finalement donner son feu vert mercredi pour un deuxième vol.</p><p>Des associations poursuivent toutefois séparément la FAA en justice, accusée d'avoir mal évalué l'impact environnemental de la nouvelle fusée.</p><p></p><p>- Réutilisable -</p><p></p><p>Pour SpaceX, l'explosion de prototypes est moins problématique en matière d'image qu'elle ne le serait pour la Nasa et ses fonds publics, selon les experts.Enchaîner les tests à brefs intervalles lui permet ainsi d'accélérer le développement de ses engins. </p><p>Le développement de Starship ne semble malgré tout pas assez rapide pour cadrer avec les plans de la Nasa, qui a passé contrat avec SpaceX.Une version modifiée de l'engin doit servir d'alunisseur afin de déposer, pour la première fois depuis 1972, des astronautes sur la surface lunaire. </p><p>Cette mission, nommée Artémis 3, est officiellement prévue en 2025 -- une date qui semble de fait de plus en plus irréaliste.</p><p>Au-delà de la Lune, Elon Musk souhaite faire de Starship "un moyen de transport généralisé vers n'importe quelle destination dans le système solaire", notamment Mars. </p><p>Son but est l'établissement d'une colonie autonome sur la planète rouge, afin de faire de l'humanité une espèce multiplanétaire.</p><p>Mais la véritable innovation de Starship est qu'elle doit être entièrement réutilisable, les deux étages étant conçus pour à terme revenir se poser sur leur pas de tir -- réduisant ainsi les coûts.Seul le premier étage de la fusée Falcon 9 de SpaceX est actuellement récupéré.</p><p>Starship est à la fois plus grande que la nouvelle méga-fusée de la Nasa, SLS (98 m), qui s'est envolée pour la première fois il y a un an, et que la légendaire Saturn V, la fusée du programme lunaire Apollo (111 m). </p><p>La poussée au décollage de Starship est aussi environ deux fois plus puissante que ces deux lanceurs.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'immense fusée Starship de SpaceX s'est envolée pour son deuxième vol test

Description: <p>Starbase (Etats-Unis) (AFP) - SpaceX a fait décoller samedi la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, après un premier lancement qui s'était terminé en une gigantesque explosion au printemps.</
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L'immense fusée Starship de SpaceX s'est envolée pour son deuxième vol test

Description: <p>Starbase (Etats-Unis) (AFP) - SpaceX a fait décoller samedi la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, après un premier lancement qui s'était terminé en une gigantesque explosion au printemps.</p><p>"Trajectoire de Starship nominale", a-t-on pu entendre sur le flux vidéo en direct de l'entreprise d'Elon Musk, quelques minutes après le décollage de la fusée.</p><p>Le module Starship, placé au sommet de la fusée s'est séparé avec succès de l'étage de propulsion Super Heavy, qui lui n'a pas survécu sa redescente programmée et a subi une explosion, selon les commentateurs du flux vidéo.</p><p>La fusée géante de 120 mètres de haut s'est arrachée du sol peu après 07H00 locales (13H00 GMT) depuis la base de SpaceX à Boca Chica, dans l'extrême sud du Texas, aux Etats-Unis.</p><p>Ce deuxième vol d'essai de SpaceX, l'entreprise du milliardaire Elon Musk, est notamment scruté de près par la Nasa, qui compte sur ce vaisseau pour ses missions de retour sur la Lune.</p><p>Le 20 avril, Starship avait décollé pour la première fois dans sa configuration complète.Mais plusieurs moteurs n'avaient pas fonctionné, et SpaceX avait volontairement fait exploser la fusée au bout de quatre minutes. </p><p>Le décollage avait propulsé un nuage de poussière jusqu'à plusieurs kilomètres du pas de tir, lui-même fortement endommagé.Des morceaux de béton avaient été catapultés sous la puissance des moteurs, et un incendie s'était déclenché dans un parc régional voisin. </p><p>Le régulateur aérien américain (FAA) avait ouvert une enquête, avant de finalement donner son feu vert mercredi pour un deuxième vol.</p><p></p><p>- "Dommages environnementaux" -</p><p></p><p>En sept mois, l'aire de lancement a été reconstruite, et un système de "déluge" d'eau a été installé et testé.Ces trombes d'eau déversées au moment de l'allumage des moteurs doivent atténuer les ondes acoustiques, limitant les vibrations. </p><p>Des associations poursuivent toutefois séparément la FAA en justice, accusée d'avoir mal évalué l'impact environnemental de la nouvelle fusée."Nous craignons que ce deuxième lancement crée une fois de plus des dommages environnementaux importants", a déclaré à l'AFP Jared Margolis, avocat pour l'ONG Center for Biological Diversity.</p><p>La fusée est composée de deux étages: l'étage de propulsion Super Heavy et ses 33 moteurs, et le vaisseau Starship, placé au-dessus et qui donne par extension son nom à la fusée entière. </p><p>Lors du premier essai, ces deux étages n'avaient pas réussi à se séparer en vol. </p><p>Le système de séparation a donc été changé, a indiqué Elon Musk lors d'une conférence début octobre, en ajoutant que le test de ce système serait "la partie la plus risquée" du deuxième vol. </p><p>"Je ne veux pas susciter de trop grands espoirs", avait prévenu le patron de SpaceX.</p><p>Le plan de vol est le même qu'en avril: le vaisseau doit faire un tour "presque complet de la Terre" et amerrir dans le Pacifique, au large des côtes d'Hawaï, avait décrit le milliardaire.Il n'atteindra pas techniquement l'orbite terrestre, mais sera "juste en-dessous". </p><p>Pour l'entreprise, l'explosion de prototypes est moins problématique en matière d'image qu'elle le serait pour la Nasa et ses fonds publics, selon les experts.Enchaîner les tests selon un processus d'itération rapide lui permet ainsi d'accélérer le développement de ses engins. </p><p></p><p>- "Taille absurde" - </p><p></p><p>Mais le développement de Starship ne semble malgré tout pas assez rapide pour coller aux plans de l'agence spatiale américaine, qui a passé contrat avec SpaceX.Une version modifiée de l'engin doit servir d'alunisseur afin de déposer, pour la première fois depuis 1972, des astronautes sur la surface lunaire. </p><p>Cette mission, nommée Artémis 3, est officiellement prévue en 2025 -- une date qui semble de fait de plus en plus irréaliste. </p><p>Au-delà de la Lune, Elon Musk souhaite faire de Starship "un moyen de transport généralisé vers n'importe quelle destination dans le système solaire", notamment Mars. </p><p>Son but est l'établissement d'une colonie autonome sur la planète rouge, afin de faire de l'humanité une espèce multiplanétaire. </p><p>Si la taille de Starship est "absurde", explique-t-il, c'est parce que construire une "base permanente sur la Lune et une ville sur Mars" requiert d'emporter des millions de tonnes de charge utile. </p><p>Mais la véritable innovation de Starship est qu'elle doit être entièrement réutilisable, les deux étages étant conçus pour à terme revenir se poser sur leur pas de tir -- réduisant ainsi les coûts.Seul le premier étage de la fusée Falcon 9 de SpaceX est actuellement récupéré.</p><p>Starship est à la fois plus grande que la nouvelle méga-fusée de la Nasa, SLS (98 m), qui s'est envolée pour la première fois il y a un an, et que la légendaire Saturn V, la fusée du programme lunaire Apollo (111 m). </p><p>La poussée au décollage de Starship est aussi environ deux fois plus puissante que ces deux lanceurs.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: des frappes israéliennes sur un camp de réfugiés font plus de 80 morts, selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi la mort de plus de 80 personnes dans deux frappes de l'armée israélienne sur un camp de réfugiés géré par l'ONU
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Gaza: des frappes israéliennes sur un camp de réfugiés font plus de 80 morts, selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi la mort de plus de 80 personnes dans deux frappes de l'armée israélienne sur un camp de réfugiés géré par l'ONU à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza dévasté par les combats entre Israël et le mouvement islamiste.</p><p>Au 43e jour du conflit, des centaines de personnes ont par ailleurs évacué le plus grand hôpital de Gaza, également dans le nord du territoire palestinien, où se trouvaient de nombreux malades, médecins et déplacés pris au piège depuis des semaines par les combats.</p><p>La première frappe dans le camp de Jabaliya a touché à l'aube l'école al-Fakhoura qui abrite des déplacés, faisant au moins 50 morts, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de la Santé du Hamas.Des images diffusées sur les réseaux sociaux, qui n'ont pas été authentifiées dans l'immédiat par l'AFP, montrent des corps, certains couverts de sang, d'autres de poussière, dans les étages du bâtiment où des matelas avaient été installés sous des tables d'écoliers.</p><p>La seconde frappe, qui a touché une maison du camp de Jabaliya, a tué 32 membres d'une même famille, dont 19 enfants, a indiqué le ministère en diffusant la liste des noms de la famille Abou Habal.</p><p>Contactées par l'AFP, ni l'armée israélienne ni l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) n'ont commenté dans l'immédiat les allégations du ministère de la Santé.</p><p>Début novembre, le gouvernement du Hamas avait annoncé que plus de 200 personnes étaient mortes en trois jours dans des bombardements israéliens sur Jabaliya, le plus grand camp de réfugiés du territoire.</p><p>Dans la nuit de vendredi à samedi, un autre bombardement avait touché Khan Younès, faisant au moins 26 morts selon le directeur de l'hôpital Nasser de cette ville du sud de la bande de Gaza.</p><p>Les frappes de représailles sur Gaza sont incessantes depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites sur le sol israélien qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, et enlevé avec d'autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes. </p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes israéliennes ont tué au moins 12.000 civils palestiniens, dont 5.000 enfants.</p><p></p><p>- Hôpital évacué -</p><p></p><p>Dans la matinée, des centaines de malades accompagnés de personnel médical et des déplacés qui avaient trouvé refuge dans l'immense complexe de l'hôpital al-Chifa, situé dans l'ouest de la ville de Gaza, en sont sortis à pied, a indiqué un journaliste de l'AFP sur place. </p><p>L'hôpital n'avait plus ni électricité, ni eau, ni nourriture depuis plusieurs jours mais les responsables refusaient d'évacuer sans garanties de sécurité. </p><p>Ils ont pris la direction de la route Salaheddine, qui mène vers le sud de Gaza où l'armée israélienne enjoint la population de se réfugier.</p><p>Sur le chemin, le journaliste de l'AFP a vu au moins une quinzaine de corps, certains en état de décomposition avancée.Alentour, les routes sont défoncées, les magasins détruits, des voitures retournées ou écrasées.</p><p>Six médecins vont toutefois rester à l'hôpital pour prendre soin de 120 malades et des bébés prématurés qui ne peuvent pas être transférés, a dit l'un d'entre eux, le Dr Ahmed el-Mokhallalati, sur X.</p><p>Selon l'armée israélienne, qui a lancé mercredi matin un raid sur l'hôpital al-Chifa, il abrite un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels, ce que le mouvement islamiste palestinien dément.</p><p></p><p>- "Injustifiable" -</p><p></p><p>Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, mène en parallèle aux bombardements des opérations terrestres depuis le 27 octobre.Elles se concentrent jusqu'ici dans le nord du territoire, dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines et autour des hôpitaux.L'armée accuse le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".</p><p>Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments passant par le terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte dans le sud de Gaza.Selon le Hamas, 24 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé fonctionner.</p><p>Face aux pénuries, la population est confrontée "à un risque immédiat de famine", a averti le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.</p><p>A New York, le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a critiqué "l'échelle de la réponse d'Israël de plus en plus injustifiable".</p><p>Selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.La plupart ont fui vers le Sud en emportant le minimum et survivent dans le froid qui s'installe.</p><p>A la demande des Etats-Unis, Israël a autorisé vendredi l'entrée quotidienne de deux camions-citernes dans le territoire.Une cargaison de 17.000 litres est arrivée au terminal de Rafah pour ravitailler les générateurs électriques des hôpitaux et des réseaux de télécommunications, selon la partie palestinienne du terminal.</p><p>Israël refusait jusqu'ici de laisser passer l'essence, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p></p><p>- "50% des besoins quotidiens" -</p><p></p><p>Mais ces livraisons ne représentent qu'une petite partie des quantités, soit 50 camions, qui pénétraient quotidiennement à Gaza avant le début de la guerre, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>"Les Israéliens n'ont autorisé que 50% des besoins quotidiens en carburant pour l'aide humanitaire de première nécessité", a commenté sur X le patron de l'agence onusienne, Thomas White."Les gens n'auront que deux tiers de leurs besoins quotidiens en eau potable".</p><p>Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues, les stations d'épuration ayant cessé de fonctionner faute de carburant.</p><p>Alors que des négociations sur la libération des otages se tiennent via une médiation du Qatar, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu refuse tout cessez-le-feu tant qu'ils n'auront pas tous été relâchés.</p><p>Un haut conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, a abondé dans le sens d'Israël, dont Washington est un allié inconditionnel: "la libération d'un grand nombre d'otages entraînerait (...) une pause significative dans les combats et un afflux massif d'aide humanitaire", a-t-il dit lors d'une conférence à Bahreïn.</p><p>En Israël, un cortège de 25.000 personnes réclamant leur libération, selon ses organisateurs, est arrivé samedi après-midi à Jérusalem, après cinq jours de marche, pour se rassembler devant les bureaux de M. Netanyahu.</p><p>Les corps de deux femmes otages ont été retrouvés cette semaine dans des bâtiments près de l'hôpital al-Chifa.L'armée a également perdu 51 soldats, morts au combat à Gaza.</p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie où 12 Palestiniens dont dix identifiés comme des membres de groupes armés, ont été tués dans une frappe aérienne et par des tirs israéliens, selon des sources palestiniennes et israéliennes. </p><p>Dans le territoire occupé depuis 1967 par Israël, environ 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'immense fusée Starship de SpaceX en progrès pour son deuxième vol test

Description: <p>Starbase (Etats-Unis) (AFP) - SpaceX a fait décoller samedi la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, dont les deux étages se sont séparés avec succès avant d'exploser, selon l'entreprise d&
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L'immense fusée Starship de SpaceX en progrès pour son deuxième vol test

Description: <p>Starbase (Etats-Unis) (AFP) - SpaceX a fait décoller samedi la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, dont les deux étages se sont séparés avec succès avant d'exploser, selon l'entreprise d'Elon Musk.</p><p>"Trajectoire de Starship nominale", a-t-on pu entendre sur le flux vidéo en direct de SpaceX, quelques minutes après le décollage de la fusée.Un premier lancement au printemps s'était terminé en gigantesque explosion.</p><p>La fusée géante de 120 mètres de haut s'est arrachée du sol peu après 07H00 locales (13H00 GMT) depuis la base de SpaceX à Boca Chica, dans l'extrême sud du Texas, dans le sud des Etats-Unis.</p><p>Le module Starship, placé au sommet de la fusée s'est séparé avec succès de l'étage de propulsion Super Heavy, mais les deux parties de la fusée n'ont pas survécu jusqu'à leur redescente programmée et ont explosé en vol, selon SpaceX.</p><p>La fusée est composée de deux étages: l'étage de propulsion Super Heavy et ses 33 moteurs, et le vaisseau Starship, placé au-dessus et qui donne par extension son nom à la fusée entière.</p><p>"Ce que nous estimons pour le moment, c'est que le système automatique de terminaison de vol sur le second étage semble s'être déclenché très tard dans la poussée", a expliqué une commentatrice sur le flux vidéo.</p><p>Pour Laura Seward Forczyk, analyste du secteur spatial, "ce fut un succès partiel fantastique".Ce lancement a "dépassé mes attentes", explique-t-elle auprès de l'AFP.</p><p>Le deuxième vol d'essai de SpaceX, l'entreprise du milliardaire Elon Musk, est notamment scruté de près par la Nasa, qui compte sur ce vaisseau pour ses missions de retour sur la Lune.</p><p></p><p>- "Opportunité" -</p><p></p><p>Le patron de l'agence spatiale américaine, Bill Nelson, a adressé ses félicitations à SpaceX samedi pour les "progrès" effectués dans ce lancement, évoquant une "opportunité pour apprendre, puis voler à nouveau".</p><p>"Ensemble, la Nasa et SpaceX feront revenir l'humanité vers la Lune, vers Mars, et au-delà", a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter).</p><p>Le 20 avril, Starship avait décollé pour la première fois dans sa configuration complète.Mais plusieurs moteurs n'avaient pas fonctionné, et SpaceX avait volontairement fait exploser la fusée au bout de quatre minutes. </p><p>Le décollage avait propulsé un nuage de poussière jusqu'à plusieurs kilomètres du pas de tir, lui-même fortement endommagé.Des morceaux de béton avaient été catapultés sous la puissance des moteurs, et un incendie s'était déclenché dans un parc régional voisin. </p><p>Le régulateur aérien américain (FAA) avait ouvert une enquête, avant de finalement donner son feu vert mercredi pour un deuxième vol.</p><p>En sept mois, l'aire de lancement a été reconstruite, et un système de "déluge" d'eau a été installé et testé.Ces trombes d'eau déversées au moment de l'allumage des moteurs doivent atténuer les ondes acoustiques, limitant les vibrations. </p><p>Des associations poursuivent toutefois séparément la FAA en justice, accusée d'avoir mal évalué l'impact environnemental de la nouvelle fusée.</p><p>Lors du premier essai, les deux étages n'avaient pas pu se séparer en vol avant donc de finalement réussir samedi.</p><p>Le plan de vol était le même qu'en avril: le vaisseau devait faire un tour "presque complet de la Terre" et amerrir dans le Pacifique, au large des côtes d'Hawaï, avait décrit Elon Musk.</p><p></p><p>- Réutilisable -</p><p></p><p>Le développement de Starship ne semble malgré tout pas assez rapide pour cadrer avec les plans de la Nasa, qui a passé contrat avec SpaceX.Une version modifiée de l'engin doit servir d'alunisseur afin de déposer, pour la première fois depuis 1972, des astronautes sur la surface lunaire. </p><p>Cette mission, nommée Artémis 3, est officiellement prévue en 2025 -- une date qui semble de fait de plus en plus irréaliste.</p><p>Au-delà de la Lune, Elon Musk souhaite faire de Starship "un moyen de transport généralisé vers n'importe quelle destination dans le système solaire", notamment Mars. </p><p>Son but est l'établissement d'une colonie autonome sur la planète rouge, afin de faire de l'humanité une espèce multiplanétaire. </p><p>Mais la véritable innovation de Starship est qu'elle doit être entièrement réutilisable, les deux étages étant conçus pour à terme revenir se poser sur leur pas de tir -- réduisant ainsi les coûts.Seul le premier étage de la fusée Falcon 9 de SpaceX est actuellement récupéré.</p><p>Starship est à la fois plus grande que la nouvelle méga-fusée de la Nasa, SLS (98 m), qui s'est envolée pour la première fois il y a un an, et que la légendaire Saturn V, la fusée du programme lunaire Apollo (111 m). </p><p>La poussée au décollage de Starship est aussi environ deux fois plus puissante que ces deux lanceurs.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le grand hôpital de Gaza évacué de ses occupants

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de personnes ont évacué samedi le plus grand hôpital de Gaza où s'entassaient plus de 2.000 malades, médecins et réfugiés pris au piège par la guerre entre l
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Le grand hôpital de Gaza évacué de ses occupants

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de personnes ont évacué samedi le plus grand hôpital de Gaza où s'entassaient plus de 2.000 malades, médecins et réfugiés pris au piège par la guerre entre le Hamas et Israël dans le territoire palestinien où une frappe aérienne a fait 26 morts dans la nuit.</p><p>Au 43e jour de guerre, au moins 2.300 patients, soignants et déplacés se trouvaient dans l'hôpital al-Chifa, un immense complexe situé dans l'ouest de la ville de Gaza, selon l'ONU, et l'inquiétude internationale va grandissante pour leur sort. </p><p>Ils sont sortis à pied de l'hôpital, selon un journaliste de l'AFP sur place, mais des responsables médicaux ont souligné que 120 patients étaient encore présents, incapables de se déplacer.Parmi eux figurent des bébés prématurés, a affirmé le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>Ces colonnes de déplacés, de personnel médical et de patients, certains blessés et très faibles, ont pris la direction de la route Salaheddine, qui mène vers le sud de Gaza où l'armée israélienne enjoint la population de se réfugier.</p><p>Les soldats israéliens qui mènent pour le quatrième jour consécutif un raid sur l'hôpital al-Chifa avaient ordonné via haut-parleur samedi matin son évacuation "sous une heure".</p><p></p><p>- Fouille minutieuse -</p><p></p><p>L'armée israélienne, dont les chars encerclent l'hôpital, fouille "bâtiment par bâtiment" le complexe abritant, selon elle, un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels souterrains.Le mouvement islamiste palestinien dément catégoriquement ces allégations, accusant Israël de s'en servir comme prétexte pour cibler l'hôpital.</p><p>Des soldats interrogent également les personnes présentes à l'intérieur de l'établissement.</p><p>L'électricité a cessé d'y fonctionner il y a plusieurs jours et ses chefs de service rapportent que plusieurs dizaines de patients sont décédés "parce que les équipements médicaux vitaux ont cessé de fonctionner en raison de la coupure du courant".</p><p>Les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur inédite sur le sol israélien qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, et enlevé avec d'autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes. </p><p>Des pourparlers en vue de la libération des otages se tiennent via une médiation du Qatar, mais Israël refuse tout cessez-le-feu tant qu'ils n'auront pas tous été relâchés.</p><p>Les corps de deux femmes otages, dont une jeune soldate de 19 ans, Noa Marciano, ont été retrouvés cette semaine dans des bâtiments près de l'hôpital al-Chifa.L'armée a également perdu 51 soldats, morts au combat à Gaza.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes israéliennes ont tué au moins 12.000 civils palestiniens, dont 5.000 enfants.</p><p>Dans la nuit de vendredi à samedi, une frappe contre trois immeubles de Khan Younès a encore fait 26 morts et 23 blessés graves, selon le directeur de l'hôpital Nasser de cette ville du sud de la bande de Gaza.</p><p>"Je dormais et on a été surpris par la frappe, au moins 20 bombes ont été larguées", a affirmé à l'AFP Imed al-Moubacher, 45 ans.</p><p>"D'un coup, la maison a pris feu, je me suis retrouvée avec du gravier dans la bouche, j'ai aussitôt cherché mon mari et mes filles", a ajouté son épouse, Sabrine Moussa.</p><p>"J'ai vu des restes humains partout, j’ai crié à l’aide", a-t-elle dit, précisant que son frère avait été tué lors d'une frappe sur la maison familiale début novembre.</p><p></p><p>- "Injustifiable" -</p><p></p><p>Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, mène en parallèle aux bombardements des opérations terrestres depuis le 27 octobre.Elles se concentrent dans le nord du territoire, dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines et autour des hôpitaux.L'armée accuse le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".</p><p>Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments passant par le terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte dans le sud de Gaza.Selon le Hamas, 24 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé fonctionner.</p><p>Face aux pénuries, la population est confrontée "à un risque immédiat de famine", a averti le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.</p><p>Le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a critiqué "l'échelle de la réponse d'Israël de plus en plus injustifiable".Il a souligné que son agence était "impartiale (..) comme le reste du système des Nations unies".</p><p>Selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et survivent dans le froid qui s'installe.</p><p></p><p>- Le carburant rentre - </p><p></p><p>A la demande des Etats-Unis, Israël a autorisé vendredi l'entrée quotidienne de deux camions-citernes dans la bande de Gaza.Une première livraison de 17.000 litres de carburant est arrivée en soirée au terminal de Rafah afin de redémarrer les générateurs électriques des hôpitaux et des réseaux de télécommunications, selon l'autorité de la partie palestinienne du terminal.</p><p>Israël refusait jusqu'ici de laisser passer le carburant, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est classé comme  organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Mais ces livraisons ne représentent qu'une petite partie des quantités de carburant, soit 50 camions, qui pénétraient quotidiennement à Gaza avant le début de la guerre, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>Cette agence avait annoncé vendredi qu'elle ne serait bientôt plus en mesure de coordonner la distribution de l'aide humanitaire à Gaza en raison de la coupure des communications.</p><p>Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues, les stations d'épuration ayant cessé de fonctionner faute de carburant.</p><p>Samedi matin, des enfants palestiniens blessés ont pu quitter Gaza via Rafah pour être évacués vers des hôpitaux des Emirats arabes unis, selon des images de l'AFP.</p><p></p><p>- Tensions en Cisjordanie -</p><p></p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, où environ 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>Cinq combattants du Fatah, mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ont été tués tôt samedi dans une très rare frappe aérienne sur le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, connu pour héberger de jeunes combattants des différents groupes armés, selon le Croissant-Rouge palestinien et des sources au sein du Fatah.</p><p>A Jénine, autre bastion des mouvements armés palestiniens, l'armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué "cinq terroristes".Le Hamas a pour sa part évoqué la mort de trois de ses combattants.Et à Hébron, deux Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Liban, des réfugiés palestiniens craignent pour leurs familles à Gaza

Description: <p>Beyrouth (AFP) - Dans un camp de réfugiés palestiniens délabré près de Beyrouth, Hayat Chehadeh se tord les mains en regardant, à la télévision, la guerre entre Israël et le Hamas: sa fille qui se trouve à Gaza ne lui a pl
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Au Liban, des réfugiés palestiniens craignent pour leurs familles à Gaza

Description: <p>Beyrouth (AFP) - Dans un camp de réfugiés palestiniens délabré près de Beyrouth, Hayat Chehadeh se tord les mains en regardant, à la télévision, la guerre entre Israël et le Hamas: sa fille qui se trouve à Gaza ne lui a plus parlé depuis une semaine.</p><p>"Je ne peux pas dormir.Je me lève à trois heures du matin (...) et je regarde la télévision", dit cette femme menue de 69 ans, dans son appartement sombre du camp de Bourj Barajneh.</p><p>"Parfois elle m'écrit: +je vais bien+.C'est tout", car elle ne peut pas recharger la batterie de son téléphone, ajoute-t-elle alors qu'un de ses petits-enfants joue par terre avec un drapeau palestinien.</p><p>Elle tente de garder son calme en racontant que sa fille a décidé de séparer ses trois enfants, les répartissant entre différents membres de sa famille.</p><p>"Elle pleurait, elle a dit +je sépare les enfants+ (..) pour que si l'un meurt, un autre reste en vie", affirme Hayat Chehadeh.</p><p>Dans les ruelles du camp, des portraits du dirigeant historique palestinien Yasser Arafat ornent les murs, côtoyant parfois des slogans à la gloire du "Déluge d'Al Aqsa", l'attaque du Hamas sur le sol israélien qui a déclenché la guerre.</p><p>L'attaque le 7 octobre a fait 1.200 morts, en grande majorité des civils, selon les autorités israéliennes.Les bombardements menés en représailles dans la bande de Gaza ont fait 12.000 morts, majoritairement des civils, dont 5.000 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Le petit territoire palestinien, soumis depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, sous un déluge de bombardements, manque d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.</p><p>Les communications sont coupées, en raison du manque de carburant pour faire fonctionner les générateurs.</p><p>Plus de 1,5 million de personnes, soit plus de la moitié de la population de Gaza, ont été déplacées par la guerre selon l'ONU, qui a mis en garde contre un "risque immédiat de famine".</p><p></p><p>- "On va bien" -</p><p></p><p>Hayat Chehadeh explique que sa fille, trentenaire, vivait au Liban, mais il y a quelques mois, "son mari est venu et l'a emmenée" à Gaza.</p><p>"Elle se déplace (...) je ne sais pas où elle se trouve maintenant", ajoute-t-elle, demandant à ce que la jeune femme ne soit pas identifiée par son nom.</p><p>Tout ce qu'elle souhaite, c'est un cours message de sa part: "On va bien", dit-elle.</p><p>La famille de Hayat Chehadeh, des rescapés de la "Nakba", la "catastrophe" que représente pour les Arabes la création d'Israël, synonyme d'exode pour plus de 760.000 Palestiniens, s'est réfugiée au Liban en 1948.</p><p>Elle raconte que ses parents ont eu peur pour leur vie, surtout après le massacre de Deir Yassine, où les groupes paramilitaires juifs ont tué plus d'une centaine de villageois en avril 1948.</p><p>Elle-même est née dans le camp de Bourj Barajneh, partiellement détruit durant l'invasion israélienne du Liban en 1982, puis assiégé par des milices au milieu des années 80 lors de la guerre civile.</p><p>Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), environ 250.000 réfugiés palestiniens résident au Liban.</p><p></p><p>- "Plus rien" -</p><p></p><p>Dans son appartement exigu dans le camp, Fatima al-Ashwah, 61 ans, a également les yeux rivés sur la télévision, et prie pour que les membres de sa famille à Gaza ne fassent pas partie des victimes extraites des décombres.Elle espère les apercevoir dans les images des déplacées dans les abris.</p><p>Egalement originaire de la région d'Acre, elle affirme avoir quelque 70 proches à Gaza, dont ses cousins et leurs familles.</p><p>Ils vivaient à Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza, que l'armée israélienne a appelé ses habitants à évacuer.Aujourd'hui "leurs maisons n'existent plus  (...) parce qu'ils sont sur la ligne de front.Il ne reste plus rien".</p><p>Les proches de Fatima al-Ashwah ont fui d'un lieu à l'autre, certains trouvant refuge dans des écoles près du passage de Rafah avec l'Egypte, dans le sud.</p><p>Elle dit avoir entendu les bombes lors des courts appels qu'elle a reçus de leur part.Ses proches lui ont dit "+nous avons faim, nous avons peur, les enfants sont terrifiés+".</p><p>"La situation vous brise le coeur", ajoute-t-elle.</p><p>Retenant ses larmes, elle raconte comment elle s'est rendue en juillet dernier à Gaza, où sa famille l'a accueillie avec une autre proche par des tambours et des danses au passage de Rafah.</p><p>"Si Dieu le veut, tout cela va se terminer et Gaza reviendra comme avant", affirme-t-elle.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Première livraison de carburant dans la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Une première livraison de carburant est arrivée vendredi soir dans la bande de Gaza après le feu vert d'Israël, afin de redémarrer les générateurs d'électricité de
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Première livraison de carburant dans la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Une première livraison de carburant est arrivée vendredi soir dans la bande de Gaza après le feu vert d'Israël, afin de redémarrer les générateurs d'électricité des hôpitaux et des réseaux de télécommunications dans le territoire assiégé.</p><p>A la demande des Etats-Unis, Israël a autorisé l'entrée quotidienne de deux camions-citernes dans la bande de Gaza.L'Autorité palestinienne, responsable du terminal de Rafah à la frontière égyptienne, a annoncé vendredi soir que 17.000 litres de carburant avaient été livrés pour alimenter les générateurs de la compagnie de télécommunications gazaouie.</p><p>Israël refusait jusqu'ici de laisser passer le carburant, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas, mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007 et classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>La population du petit territoire, prise au piège de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, est confrontée "à un risque immédiat de famine", a averti le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.</p><p>"On ne demande pas la lune.Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise", s'est insurgé pour sa part le patron des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths, dans une intervention vidéo à New York.</p><p>Les livraisons annoncées ne représentent qu'une petite partie des quantités de carburant, soit 50 camions, qui pénétraient quotidiennement dans la bande de Gaza avant le début de la guerre, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).Cette agence avait annoncé vendredi qu'elle ne serait bientôt plus en mesure de coordonner la distribution de l'aide humanitaire à Gaza en raison de la coupure des communications.</p><p></p><p>- "Catastrophe" à l'hôpital -</p><p></p><p>Dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand du territoire pris d'assaut mercredi par l'armée israélienne, la situation est "catastrophique" pour les patients, les déplacés et les soignants qui s'y entassent sans électricité "ni eau, ni nourriture", a affirmé à l'AFP son directeur, le docteur Mohammed Abou Salmiya.Selon l'ONU, 2.300 personnes se trouvent actuellement dans l'enceinte de cet hôpital.</p><p>L'armée israélienne, dont les chars encerclent toujours l'hôpital, a indiqué à l'AFP qu'elle continuait à fouiller l'immense complexe abritant, selon elle, un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels, ce que le mouvement islamiste dément.</p><p>Depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur inédite sur le sol israélien, tué 1.200 personnes, en majorité des civils, et enlevé avec d'autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes, les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants.Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 12.000 civils palestiniens ont été tués, dont 5.000 enfants.</p><p>Israël a juré "d'anéantir" le Hamas.En parallèle à ses bombardements, l'armée israélienne mène depuis le 27 octobre des opérations terrestres concentrées pour l'essentiel dans le nord du territoire, dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines et autour des hôpitaux, accusant le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".</p><p>Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments.Selon le Hamas, 24 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé fonctionner.</p><p></p><p>- Egoûts qui débordent -</p><p></p><p>Selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et survivent dans le froid qui s'installe.</p><p>Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues.</p><p>Vendredi à Rafah, des enfants blessés attendaient dans des ambulances de pouvoir être évacués vers les Emirats arabes unis via l'Egypte, selon des images de l'AFP.</p><p>"Au début, on nous ont dit qu'elle allait mourir.Elle a des fractures au crâne, au bassin et à la cuisse", raconte Adam al-Madhoun, le père de Kenza, une fille de quatre ans amputée de la main droite après une frappe israélienne contre le camp de réfugiés de Jabaliya.</p><p>Dans le centre de la bande de Gaza, Azhar al-Rifi, mère de famille de 36 ans, cherche toujours la sécurité que promettait Israël en ordonnant aux Palestiniens de fuir le nord du territoire.</p><p>"Ils disaient que le sud était plus sûr, alors on s'est déplacés", lâche-t-elle à l'AFP.Mais vendredi à l'aube, un avion israélien a largué plusieurs bombes sur le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre du territoire, tuant 18 personnes dont sept proches d'Azhar al-Rifi.</p><p>A huit ans, Nada Abou Hiya en est aussi à son troisième bombardement."D'abord, ils ont bombardé la maison de mon grand-père où on vivait à Gaza, puis on est allés à Deir el-Balah, ils nous ont bombardé.Donc on est venus ici et ils nous ont encore bombardé", dit-elle à l'AFP.</p><p></p><p>- Frappes en Cisjordanie -</p><p></p><p>Vendredi, l'armée israélienne a annoncé avoir retrouvé le corps de Noa Marciano, une soldate de 19 ans otage du Hamas, en fouillant un bâtiment adjacent à l'hôpital al-Chifa.Le mouvement islamiste avait affirmé lundi qu'elle avait été tuée dans des bombardements israéliens.</p><p>Des pourparlers en vue de la libération des otages du Hamas se tiennent via une médiation du Qatar, Israël refusant tout cessez-le-feu tant qu'ils n'auront pas tous été relâchés.</p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, où environ 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué "cinq terroristes" à Jénine, bastion des mouvements armés palestiniens.Et selon le Croissant Rouge palestinien, cinq personnes ont été tuées et deux autres blessées dans la nuit de vendredi à samedi dans une frappe aérienne contre le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, également connu pour héberger de jeunes combattants des différents groupes palestiniens.</p><p>A Hébron, deux Palestiniens ont été tués par "des balles de l'armée israélienne", selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Après une explosion, 2ème vol test pour l'immense fusée Starship de SpaceX

Description: <p>Starbase (Etats-Unis) (AFP) - Explosera ou explosera pas?SpaceX doit de nouveau faire décoller samedi la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, après un premier lancement qui s'était terminé en un
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Après une explosion, 2ème vol test pour l'immense fusée Starship de SpaceX

Description: <p>Starbase (Etats-Unis) (AFP) - Explosera ou explosera pas?SpaceX doit de nouveau faire décoller samedi la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, après un premier lancement qui s'était terminé en une gigantesque explosion au printemps.</p><p>Ce deuxième vol d'essai de SpaceX, l'entreprise du milliardaire Elon Musk, sera notamment scruté de près par la Nasa, qui compte sur ce vaisseau pour ses missions de retour sur la Lune.</p><p>La fusée géante de 120 mètres de haut doit s'arracher du sol samedi à 07H00 locales (13H00 GMT), avec une fenêtre de tir de 20 minutes, depuis la base de SpaceX à Boca Chica, dans l'extrême sud du Texas, aux Etats-Unis.</p><p>Le 20 avril, Starship avait décollé pour la première fois dans sa configuration complète.Mais plusieurs moteurs n'avaient pas fonctionné, et SpaceX avait volontairement fait exploser la fusée au bout de quatre minutes. </p><p>Le décollage avait propulsé un nuage de poussière jusqu'à plusieurs kilomètres du pas de tir, lui-même fortement endommagé.Des morceaux de béton avaient été catapultés sous la puissance des moteurs, et un incendie s'était déclenché dans un parc régional voisin. </p><p>Le régulateur aérien américain (FAA) avait ouvert une enquête, avant de finalement donner son feu vert mercredi pour un deuxième vol.</p><p></p><p>- "Dommages environnementaux" -</p><p></p><p>En sept mois, l'aire de lancement a été reconstruite, et un système de "déluge" d'eau a été installé et testé.Ces trombes d'eau déversées au moment de l'allumage des moteurs doivent atténuer les ondes acoustiques, limitant les vibrations. </p><p>Des associations poursuivent toutefois séparément la FAA en justice, accusée d'avoir mal évalué l'impact environnemental de la nouvelle fusée."Nous craignons que ce deuxième lancement crée une fois de plus des dommages environnementaux importants", a déclaré à l'AFP Jared Margolis, avocat pour l'ONG Center for Biological Diversity.</p><p>La fusée est composée de deux étages: l'étage de propulsion Super Heavy et ses 33 moteurs, et le vaisseau Starship, placé au-dessus et qui donne par extension son nom à la fusée entière. </p><p>Lors du premier essai, ces deux étages n'avaient pas réussi à se séparer en vol. </p><p>Le système de séparation a donc été changé, a indiqué Elon Musk lors d'une conférence début octobre, en ajoutant que le test de ce système serait "la partie la plus risquée" du deuxième vol. </p><p>"Je ne veux pas susciter de trop grands espoirs", a prévenu le patron de SpaceX.</p><p>Le plan de vol est le même qu'en avril: le vaisseau doit tenter de faire un tour "presque complet de la Terre" et amerrir dans le Pacifique, au large des côtes d'Hawaï, a décrit le milliardaire.Il n'atteindra pas techniquement l'orbite terrestre, mais sera "juste en-dessous". </p><p>Pour l'entreprise, l'explosion de prototypes est moins problématique en matière d'image qu'elle le serait pour la Nasa et ses fonds publics, selon les experts.Enchaîner les tests selon un processus d'itération rapide lui permet ainsi d'accélérer le développement de ses engins. </p><p></p><p>- "Taille absurde" - </p><p></p><p>Mais le développement de Starship ne semble malgré tout pas assez rapide pour coller aux plans de l'agence spatiale américaine, qui a passé contrat avec SpaceX.Une version modifiée de l'engin doit servir d'alunisseur afin de déposer, pour la première fois depuis 1972, des astronautes sur la surface lunaire. </p><p>Cette mission, nommée Artémis 3, est officiellement prévue en 2025 -- une date qui semble de fait de plus en plus irréaliste. </p><p>Au-delà de la Lune, Elon Musk souhaite faire de Starship "un moyen de transport généralisé vers n'importe quelle destination dans le système solaire", notamment Mars. </p><p>Son but est l'établissement d'une colonie autonome sur la planète rouge, afin de faire de l'humanité une espèce multiplanétaire. </p><p>Si la taille de Starship est "absurde", explique-t-il, c'est parce que construire une "base permanente sur la Lune et une ville sur Mars" requiert d'emporter des millions de tonnes de charge utile. </p><p>Mais la véritable innovation de Starship est qu'elle doit être entièrement réutilisable, les deux étages étant conçus pour à terme revenir se poser sur leur pas de tir -- réduisant ainsi les coûts.Seul le premier étage de la fusée Falcon 9 de SpaceX est actuellement récupéré.</p><p>Starship est à la fois plus grande que la nouvelle méga-fusée de la Nasa, SLS (98 m), qui s'est envolée pour la première fois il y a un an, et que la légendaire Saturn V, la fusée du programme lunaire Apollo (111 m). </p><p>La poussée au décollage de Starship est aussi environ deux fois plus puissante que ces deux lanceurs.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le carburant commence à entrer à Gaza, 26 morts dans une frappe

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Une première livraison de carburant est arrivée dans la bande de Gaza après le feu vert d'Israël, afin de redémarrer les générateurs d'électricité des hôpitaux et
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Le carburant commence à entrer à Gaza, 26 morts dans une frappe

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Une première livraison de carburant est arrivée dans la bande de Gaza après le feu vert d'Israël, afin de redémarrer les générateurs d'électricité des hôpitaux et des réseaux de télécommunications dans le territoire assiégé, où une frappe a fait 26 morts dans la nuit de vendredi à samedi, selon le directeur d'un hôpital local.</p><p>A la demande des Etats-Unis, Israël a autorisé l'entrée quotidienne de deux camions-citernes dans la bande de Gaza.L'Autorité palestinienne, responsable du terminal de Rafah à la frontière égyptienne, a annoncé vendredi soir que 17.000 litres de carburant avaient été livrés pour alimenter les générateurs de la compagnie de télécommunications gazaouie.</p><p>Israël refusait jusqu'ici de laisser passer le carburant, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas, mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007 et classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>La population du petit territoire, prise au piège de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, est confrontée "à un risque immédiat de famine", a averti le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.</p><p>Dans la nuit de vendredi à samedi, une frappe contre trois immeubles de Khan Younès a encore fait 26 morts et 23 blessés graves, selon le directeur de l'hôpital Nasser de cette ville du centre de la bande de Gaza.</p><p>"On ne demande pas la lune.Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise", s'est insurgé pour sa part le patron des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths, dans une intervention vidéo à New York.</p><p>Les livraisons annoncées ne représentent qu'une petite partie des quantités de carburant, soit 50 camions, qui pénétraient quotidiennement dans la bande de Gaza avant le début de la guerre, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).Cette agence avait annoncé vendredi qu'elle ne serait bientôt plus en mesure de coordonner la distribution de l'aide humanitaire à Gaza en raison de la coupure des communications.</p><p></p><p>- "Catastrophe" à l'hôpital -</p><p></p><p>Dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand du territoire pris d'assaut mercredi par l'armée israélienne, la situation est "catastrophique" pour les patients, les déplacés et les soignants qui s'y entassent sans électricité "ni eau, ni nourriture", a affirmé à l'AFP son directeur, le docteur Mohammed Abou Salmiya.Selon l'ONU, 2.300 personnes se trouvent actuellement dans l'enceinte de cet hôpital.</p><p>L'armée israélienne, dont les chars encerclent toujours l'hôpital, a indiqué à l'AFP qu'elle continuait à fouiller l'immense complexe abritant, selon elle, un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels, ce que le mouvement islamiste dément.</p><p>Depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur inédite sur le sol israélien, tué 1.200 personnes, en majorité des civils, et enlevé avec d'autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes, les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants.Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 12.000 civils palestiniens ont été tués, dont 5.000 enfants.</p><p>Israël a juré "d'anéantir" le Hamas.En parallèle à ses bombardements, l'armée israélienne mène depuis le 27 octobre des opérations terrestres concentrées pour l'essentiel dans le nord du territoire, dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines et autour des hôpitaux, accusant le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".</p><p>Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments.Selon le Hamas, 24 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé fonctionner.</p><p></p><p>- Egoûts qui débordent -</p><p></p><p>Selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et survivent dans le froid qui s'installe.</p><p>Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues.</p><p>Vendredi à Rafah, des enfants blessés attendaient dans des ambulances de pouvoir être évacués vers les Emirats arabes unis via l'Egypte, selon des images de l'AFP.</p><p>"Au début, on nous ont dit qu'elle allait mourir.Elle a des fractures au crâne, au bassin et à la cuisse", raconte Adam al-Madhoun, le père de Kenza, une fille de quatre ans amputée de la main droite après une frappe israélienne contre le camp de réfugiés de Jabaliya.</p><p>Dans le centre de la bande de Gaza, Azhar al-Rifi, mère de famille de 36 ans, cherche toujours la sécurité que promettait Israël en ordonnant aux Palestiniens de fuir le nord du territoire.</p><p>"Ils disaient que le sud était plus sûr, alors on s'est déplacés", lâche-t-elle à l'AFP.Mais vendredi à l'aube, un avion israélien a largué plusieurs bombes sur le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre du territoire, tuant 18 personnes dont sept proches d'Azhar al-Rifi.</p><p>A huit ans, Nada Abou Hiya en est aussi à son troisième bombardement."D'abord, ils ont bombardé la maison de mon grand-père où on vivait à Gaza, puis on est allés à Deir el-Balah, ils nous ont bombardé.Donc on est venus ici et ils nous ont encore bombardé", dit-elle à l'AFP.</p><p></p><p>- Frappes en Cisjordanie -</p><p></p><p>Vendredi, l'armée israélienne a annoncé avoir retrouvé le corps de Noa Marciano, une soldate de 19 ans otage du Hamas, en fouillant un bâtiment adjacent à l'hôpital al-Chifa.Le mouvement islamiste avait affirmé lundi qu'elle avait été tuée dans des bombardements israéliens.</p><p>Des pourparlers en vue de la libération des otages du Hamas se tiennent via une médiation du Qatar, Israël refusant tout cessez-le-feu tant qu'ils n'auront pas tous été relâchés.</p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, où environ 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué "cinq terroristes" à Jénine, bastion des mouvements armés palestiniens.Et selon le Croissant Rouge palestinien, cinq personnes ont été tuées et deux autres blessées dans la nuit de vendredi à samedi dans une frappe aérienne contre le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, également connu pour héberger de jeunes combattants des différents groupes palestiniens.</p><p>A Hébron, deux Palestiniens ont été tués par "des balles de l'armée israélienne", selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel 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Présidentielle au Liberia: George Weah concède sa défaite face à l'opposant Boakai

Description: <p>Monrovia (AFP) - Le président sortant du Liberia, George Weah, a concédé vendredi soir sa défaite à l'élection présidentielle de mardi face à l'opposant Joseph Boakai, un scrutin dont l'issue démocratique rom
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Présidentielle au Liberia: George Weah concède sa défaite face à l'opposant Boakai

Description: <p>Monrovia (AFP) - Le président sortant du Liberia, George Weah, a concédé vendredi soir sa défaite à l'élection présidentielle de mardi face à l'opposant Joseph Boakai, un scrutin dont l'issue démocratique rompt avec les coups d'Etat survenus ces derniers mois dans la région.</p><p>"Ce soir, le CDC (le parti de M. Weah) a perdu l'élection mais le Liberia a gagné.C'est le temps de l'élégance dans la défaite", a déclaré M. Weah, ancienne gloire du foot élue en 2017, dans un discours sur la radio publique.</p><p>"Les résultats annoncés ce soir, bien que non finaux, indiquent que (M.) Boakai a une avance que nous ne pouvons rattraper.J'ai parlé au président élu Joseph Boakai pour le féliciter pour sa victoire", a dit M. Weah.</p><p>Les résultats publiés vendredi par la commission électorale, après des votes dans plus de 99% des bureaux, donnaient 50,89% à M. Boakai, 78 ans, et 49,11% à M. Weah.</p><p>M. Boakai bénéficiait d'un peu plus de 28.000 voix d'avance après que quelque 1,6 million de bulletins ont été dépouillés.Environ 2,4 millions de Libériens étaient appelés aux urnes mardi, mais aucune indication n'a été fournie jusqu'alors sur la participation.</p><p>Au-delà du choix de la personne appelée à diriger ce pays en quête de stabilité après les années de guerre civile et d'épidémie d'Ebola, l'un des enjeux de l'élection était le déroulement pacifique et régulier de l'élection et l'acceptation des résultats, alors que la démocratie est malmenée par une succession de coups d'Etat en Afrique de l'Ouest.</p><p>Des coups d'Etat survenus notamment ces derniers temps au Mali, au Burkina, en Guinée et au Niger. </p><p>Le scrutin était organisé 20 ans après la fin des guerres civiles au Liberia, qui ont fait plus de 250.000 morts entre 1989 et 2003 et dont le souvenir reste vivace dans ce pays ouest-africain.</p><p>Des dizaines de partisans de M. Boakai ont célébré sa victoire vendredi, en dansant devant l'un des bureaux de son parti dans le quartier de Fiama à Monrovia, a constaté une correspondante de l'AFP.</p><p></p><p>- Vieux routier -</p><p></p><p>Vainqueur, M. Boakai prendra pour six ans la tête de ce pays anglophone d'environ cinq millions d'habitants, l'un des plus pauvres du monde.</p><p>Ce vieux routier fut de 2006 à 2018 le vice-président d'Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue cheffe d'Etat en Afrique.Il a occupé une multitude de postes au sein de l'Etat ou du secteur privé.</p><p>Il s'est imposé malgré son âge face à un adversaire de 21 ans son cadet (57 ans) resté populaire parmi les jeunes, mais qui devait défendre un bilan critiqué.</p><p>M. Boakai prend sa revanche contre celui qui l'avait largement battu au second tour en 2017 avec plus de 61% des voix, mais auquel ses détracteurs reprochent de ne pas avoir tenu ses promesses de combattre la pauvreté et la corruption.</p><p>La compétition s'annonçait cette fois beaucoup plus serrée, et les deux hommes se sont présentés au second tour après être arrivés au coude-à-coude au premier, avec un peu plus de 43% et une avance de 7.126 voix pour M. Weah.</p><p>Cette élection était la première organisée sans la présence de la mission des Nations unies au Liberia créée en 2003 (et partie en 2018) pour garantir la paix après les guerres civiles.</p><p>Des affrontements pendant la campagne ont fait plusieurs morts.Des incidents ont été rapportés entre les deux tours, faisant craindre les lendemains de l'élection, surtout en cas d'issue serrée.</p><p>Les partenaires étrangers ont émis une série de mises en garde contre tout agissement qui causerait des actes de violence ou qui saperait le processus.</p><p>De nombreux observateurs étrangers et libériens ont suivi l'élection.Les missions de l'Union européenne et de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest ont salué le déroulement globalement pacifique du second tour.</p><p>Washington a félicité la victoire de Joseph Boakai et "l'acceptation pacifique des résultats" du président sortant George Weah, selon un communiqué du porte-parole du département d'Etat américain. </p><p>"Les habitants du Liberia méritent des élections libres, transparentes et pacifiques", a ajouté Matthew Miller. </p><p>M. Boakai a promis de développer les infrastructures, d'attirer les investisseurs et les touristes, et d'améliorer les conditions de vie des plus pauvres dans un pays où plus d'un cinquième de la population vit avec moins de 2,15 dollars par jour, selon la Banque mondiale.</p><p>Il a noué des alliances avec des barons locaux, dont l'ancien chef de guerre et sénateur Prince Johnson, qui avait soutenu M. Weah il y a six ans.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden parle immigration avec le président mexicain, et boucle le sommet de l'Apec

Description: <p>San Francisco (AFP) - Joe Biden a rencontré vendredi à San Francisco son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador pour parler d'immigration, en marge d'un sommet des pays du pourtour Pacifique qui a acté les ligne
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Biden parle immigration avec le président mexicain, et boucle le sommet de l'Apec

Description: <p>San Francisco (AFP) - Joe Biden a rencontré vendredi à San Francisco son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador pour parler d'immigration, en marge d'un sommet des pays du pourtour Pacifique qui a acté les lignes de fracture géopolitiques du moment, de l'Ukraine à Gaza.</p><p>Le président américain a assuré, au dernier jour de la réunion des dirigeants de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec), qu'il ne pouvait avoir de "meilleur partenaire" que le Mexique.</p><p>Joe Biden a remercié son homologue de l'aider à "relever le défi" de la crise migratoire à la frontière des deux pays, en reconnaissant: "Je sais que ce n'est pas facile". </p><p>Il a aussi évoqué le travail des deux pays contre le trafic de fentanyl, puissant opiacé de synthèse à l'origine de dizaines de milliers d'overdoses chaque année aux Etats-Unis.</p><p>Le président mexicain a qualifié la relation entre les deux pays "d'excellente".</p><p>L'entretien est organisé au lendemain d'une rencontre entre "AMLO", surnom du président mexicain, et son homologue chinois Xi Jinping, manifestant la compétition intense que se livrent Washington et Pékin jusqu'aux portes de l'Amérique.</p><p></p><p>- Agir avec "humanité" -</p><p></p><p>Pékin a investi massivement dans de nombreux pays émergents, y compris en Amérique latine.</p><p>Joe Biden veut proposer une alternative américaine séduisante, par exemple en concluant des accords divers et variés au sein de l'Apec, qui rassemble 21 pays pesant ensemble 60% de l'économie mondiale.</p><p>Avec le Mexique, le président américain démocrate a une autre priorité: répondre aux arrivées de migrants en grand nombre à la frontière entre les deux pays, longue de plus de 3.000 kilomètres.</p><p>Joe Biden, qui brigue un second mandat, fait face à des attaques répétées de ses adversaires politiques contre sa politique migratoire, mais aussi à une grogne montante de responsables locaux démocrates.</p><p>Joe Biden assure qu'il veut agir avec "humanité", tout en prenant, dans les faits, des décisions qui restreignent nettement l'accès au territoire américain.</p><p>Vendredi, "AMLO" a remercié son homologue d'avoir mis en place des voies légales d'immigration.</p><p>Il a aussi dit être "pleinement conscient des ravages" causés par le fentanyl aux Etats-Unis.</p><p>Le fentanyl, fabriqué à base de produits provenant très souvent de Chine, est un autre sujet qui empoisonne la campagne de réélection du démocrate de 80 ans.</p><p>Joe Biden avait d'ailleurs obtenu de Xi Jinping un engagement à lutter davantage contre ce trafic, lors d'un sommet mercredi entre les deux présidents, qui a permis de renouer un dialogue en souffrance depuis un an.</p><p></p><p>- "Echange de points de vue" -</p><p></p><p>Le sommet de l'Apec, un forum de nature avant tout économique, a, sans surprise, confirmé des désaccords sur l'Ukraine et sur Gaza.</p><p>Sur "la crise à Gaza", les Etats membres, dont d'importants pays musulmans comme l'Indonésie et la Malaisie, ont "échangé leurs points de vue respectifs", selon un communiqué.</p><p>"Certains dirigeants ont aussi fait part des messages de l'Organisation de la coopération islamique (OCI)", laquelle a condamné les actions "barbares" des forces israéliennes à Gaza.</p><p>Joe Biden avait lui réaffirmé mercredi son ferme soutien à Israël.</p><p>En ce qui concerne l'Ukraine, "la plupart des membres ont fermement condamné l'agression" contre ce pays.</p><p>La Russie était représentée lors de la rencontre par le vice-Premier ministre Alexei Overchuk, le dignitaire russe le plus haut placé à s'être rendu aux Etats-Unis depuis le début de la guerre en février 2022.</p><p>Cette déclaration distincte a été publiée à la demande de "certains membres", qui "n'estiment pas que l'Apec soit une enceinte appropriée pour discuter de sujets géopolitiques."</p><p>L'Apec a aussi diffusé une "Déclaration du Golden Gate" consensuelle, en référence au pont emblématique de San Francisco.</p><p>Les Etats membres y promettent d'"encourager la croissance économique, tout en répondant aux défis environnementaux tels que le changement climatique."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden parle d'immigration avec le président mexicain, et boucle le sommet de l'Apec

Description: <p>San Francisco (AFP) - Joe Biden a rencontré vendredi à San Francisco son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador pour parler d'immigration, avant de boucler à San Francisco un grand sommet économique des pays du pour
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Biden parle d'immigration avec le président mexicain, et boucle le sommet de l'Apec

Description: <p>San Francisco (AFP) - Joe Biden a rencontré vendredi à San Francisco son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador pour parler d'immigration, avant de boucler à San Francisco un grand sommet économique des pays du pourtour Pacifique.</p><p>Le président américain a assuré qu'il ne pouvait avoir de "meilleur partenaire" que le Mexique face aux défis du moment.</p><p>- "Pas facile" -</p><p>Joe Biden a remercié son homologue de l'aider à "relever le défi" de la crise migratoire à la frontière des deux pays, en reconnaissant: "Je sais que ce n'est pas facile". </p><p>Il a aussi évoqué le travail des deux pays, dont les économies sont très intimement liées, sur les chaînes de production industrielles, et contre le trafic de fentanyl, puissant opiacé de synthèse à l'origine de dizaines de milliers d'overdoses chaque année aux Etat-Unis.</p><p>Le président mexicain a qualifié la relation entre les deux pays "d'excellente" et multiplié les compliments pour son hôte, un "président extraordinaire" et un homme "de convictions."</p><p>L'entretien est organisé au lendemain d'une rencontre entre "AMLO" et le président chinois Xi Jinping, manifestant la compétition intense que se livrent les Etats-Unis et la Chine jusqu'aux portes de l'Amérique.</p><p>- Chine -</p><p>Pékin a investi massivement dans de nombreux pays émergents, y compris en Amérique latine, dans le cadre d'un programme de financement d'infrastructures appelé "Les nouvelles routes de la soie".</p><p>Joe Biden veut proposer aux pays concernés une alternative américaine séduisante, par exemple en concluant des accords divers et variés au sein de l'Apec, qui rassemble une vingtaine de pays pesant ensemble 60% de l'économie mondiale.</p><p>En concluant le sommet, qui aura lieu l'an prochain au Pérou, il a déclaré que "l'engagement de l'Amérique dans la zone Asie-Pacifique était inébranlable et, de notre point de vue, essentiel."</p><p>Avec le Mexique, le président américain a une autre priorité: répondre aux arrivées de migrants en grand nombre à la frontière entre les deux pays, longue de plus de 3.000 kilomètres.</p><p>Selon un communiqué de la Maison Blanche, Joe Biden et Andres Manuel Lopez Obrador ont notamment décidé de "travailler ensemble pour répondre aux actions du Nicaragua et d'entités privées pour encourager l'immigration clandestine dans un but lucratif".</p><p>Les Etats-Unis cherchent par ailleurs le moyen d'agir sur le plan pénal contre ces activités. </p><p>Le démocrate brigue un second mandat, et fait face à des attaques répétées de ses adversaires politiques contre sa politique migratoire, mais aussi à une grogne montante de responsables locaux démocrates.</p><p>Joe Biden assure qu'il veut agir avec "humanité", tout en prenant, dans les faits, des décisions qui restreignent nettement l'accès au territoire américain.</p><p>- Mur -</p><p>Le dirigeant mexicain avait récemment qualifié de "pas en arrière" la reprise des travaux pour construire un mur à la frontière, un projet cher à l'ancien président américain Donald Trump et que Joe Biden dit être légalement obligé de poursuivre.</p><p>Vendredi, "AMLO", plus conciliant, a remercié son homologue d'avoir mis en place des voies légales d'immigration.</p><p>Il a aussi dit être "pleinement conscient des ravages" causés par le fentanyl aux Etats-Unis.</p><p>Selon la Maison Blanche, Biden et "AMLO" ont en particulier évoqué le renforcement de la coopération policière et judiciaire pour lutter contre "le trafic d'êtres humains, de drogue et d'armes."</p><p>Le fentanyl, fabriqué à base de produits provenant très souvent de Chine, est un autre sujet qui empoisonne la campagne de réélection du démocrate de 80 ans.</p><p>- Commerce -</p><p>Joe Biden avait d'ailleurs obtenu de Xi Jinping un engagement à lutter davantage contre ce trafic, lors d'un sommet mercredi entre les deux présidents, qui a permis de renouer un dialogue en souffrance depuis un an.</p><p>Les deux superpuissances ont promis vendredi de continuer leurs discussions à haut niveau sur un sujet particulièrement contentieux: le commerce.</p><p>Washington, qui accuse Pékin de manoeuvres déloyales, et qui invoque la sécurité nationale, empile les mesures commerciales et technologiques contre la Chine.</p><p>Au grand dam du géant asiatique, dont le moteur économique a des ratés.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une première livraison de carburant dans la bande de Gaza après le feu vert d'Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Une première livraison de carburant est arrivée vendredi dans la bande de Gaza après le feu vert donné par Israël, afin de mettre fin à la suspension des télécommunications qu
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Une première livraison de carburant dans la bande de Gaza après le feu vert d'Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Une première livraison de carburant est arrivée vendredi dans la bande de Gaza après le feu vert donné par Israël, afin de mettre fin à la suspension des télécommunications qui bloque l'acheminement de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé.</p><p>Israël avait autorisé peu avant, à la demande des Etats-Unis, l'entrée de deux camions de carburant chaque jour dans la bande de Gaza, où les pénuries de carburant, nécessaire pour alimenter les générateurs, ont mis hors service de nombreux hôpitaux et mis à l'arrêt les télécommunications ainsi que les livraisons d'aide humanitaire.</p><p>La population du petit territoire, prise au piège de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, est confrontée "à un risque immédiat de famine", avait averti le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.</p><p>Une livraison de 17.000 litres de carburant est arrivée vendredi via l'Egypte, a annoncé l'autorité palestinienne en charge du poste-frontière de Rafah, pour alimenter les générateurs de la compagnie de télécommunications.</p><p>Les livraisons annoncées ne représentent toutefois qu'une petite partie des quantités de carburant, soit 50 camions, qui pénétraient quotidiennement dans la bande de Gaza avant le début de la guerre, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).</p><p>Dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand du territoire pris d'assaut mercredi par l'armée israélienne, la situation est "catastrophique" pour les patients, les déplacés et les soignants qui s'y entassent sans électricité "ni eau, ni nourriture", a affirmé à l'AFP son directeur, le docteur Mohammed Abou Salmiya.</p><p>Selon l'ONU, 2.300 personnes se trouvent actuellement dans l'enceinte de l'hôpital.</p><p>Le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh, a affirmé vendredi à l'AFP que "24 patients" étaient morts "ces dernières 48 heures" à l'hôpital al-Chifa, "parce que les équipements médicaux vitaux ont cessé de fonctionner en raison de la coupure du courant", faute de carburant pour alimenter les générateurs.</p><p>Le porte-parole a aussi déclaré qu'un bébé prématuré est mort vendredi après que sa couveuse a cessé d'être alimentée en électricité il y a plusieurs jours.</p><p></p><p>- "Un cessez-le-feu" -</p><p></p><p>Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, a exigé vendredi devant les Nations unies un "cessez-le-feu" à Gaza pour venir en aide à la population."On ne demande pas la lune.Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile", a-t-il lancé.</p><p>L'armée israélienne, dont les chars encerclent toujours l'hôpital pendant que les combats font rage ailleurs dans la ville de Gaza, a indiqué à l'AFP qu'elle continuait à fouiller l'immense complexe abritant, selon elle, un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels, ce que le mouvement islamiste dément.</p><p>Israël a juré "d'anéantir" le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007 dans la bande de Gaza, depuis l'attaque qu'il a lancée sur le sol israélien, d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>En Israël, l'attaque a fait 1.200 morts, en grande majorité des civils, selon les autorités.</p><p>Selon l'armée, 51 soldats israéliens sont morts au cours des combats dans le territoire palestinien.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens incessants menés en représailles à l'attaque ont fait 12.000 morts, essentiellement des civils, dont 5.000 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Le ministère a affirmé vendredi que des dizaines de corps jonchaient les rues du nord de la bande de Gaza, et qu'il était impossible de les recenser à cause de l'intensité des frappes.</p><p>En parallèle à ses bombardements, Israël mène depuis le 27 octobre des opérations terrestres concentrées pour l'essentiel dans le nord du territoire, dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines et autour des hôpitaux, accusant le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".</p><p></p><p>- Le froid -</p><p></p><p>Depuis des semaines, l'ONU réclame la livraison massive de carburant dans la bande de Gaza, en particulier pour permettre aux hôpitaux de fonctionner et aux camions transportant l'aide humanitaire de circuler.</p><p>Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments.</p><p>Selon le Hamas, 24 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé fonctionner.</p><p>Israël refusait jusqu'ici de laisser passer le carburant, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>En réponse à une demande des Etats-Unis, allié-clé d'Israël, le cabinet de guerre israélien a annoncé avoir autorisé l'entrée quotidienne de deux camions-citerne "pour les besoins de l'ONU".L'accord prévoit de livrer jusqu'à 140.000 litres toutes les 48 heures.</p><p>L'Unrwa a annoncé vendredi qu'elle ne pourrait plus coordonner la distribution de l'aide humanitaire en raison de la coupure des communications provoquée par le manque de carburant.</p><p>Selon l'ONU, 1,65 des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et survivent dans le froid qui s'installe.</p><p>Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues.</p><p>Vendredi, à Rafah, des enfants blessés attendaient dans des ambulances de pouvoir être évacués via l'Egypte vers les Emirats arabes unis, selon des images de l'AFP.</p><p>"Au début, on nous ont dit qu'elle allait mourir.Elle a des fractures au crâne, au bassin et à la cuisse", a raconté Adam al-Madhoun, le père de Kenza, une fille de quatre ans amputée de la main droite après une frappe israélienne contre le camp de réfugiés de Jabaliya.</p><p></p><p>- Libération "sans délai" -</p><p></p><p>Vendredi, l'armée a annoncé avoir retrouvé la dépouille de Noa Marciano, une soldate de 19 ans otage du Hamas, en fouillant un bâtiment adjacent à l'hôpital al-Chifa.Le mouvement islamiste avait affirmé lundi qu'elle avait été tuée dans des bombardements israéliens.</p><p>Jeudi soir, le corps d'une autre otage, Yehudit Weiss, avait été découvert près de l'hôpital.Cette femme de 65 ans a été "assassinée par les terroristes dans la bande de Gaza", selon l'armée, après avoir été enlevée le 7 octobre dans le kibboutz de Beeri, dans le sud d'Israël. </p><p>L'armée estime qu'environ 240 otages, civils et militaires, ont été emmenés à Gaza le jour de l'attaque du Hamas.</p><p>Des pourparlers en vue de leur libération se tiennent via une médiation du Qatar. </p><p>Le président américain Joe Biden et l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, ont discuté vendredi par téléphone de la nécessité "urgente" que le Hamas libère "sans délai" les otages, a annoncé la Maison Blanche. </p><p>Israël a jusqu'ici refusé tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza sans libération préalable des otages.</p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie occupée.L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué "cinq terroristes" à Jénine, bastion des mouvements armés palestiniens. </p><p>Le Hamas avait revendiqué la veille une attaque contre un barrage de sécurité près de Jérusalem, dans laquelle un soldat israélien avait été tué.</p><p>A Hébron, deux Palestiniens ont été tués par "des balles de l'armée israélienne", selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Scholz et Erdogan affichent leurs divergences sur le conflit Israël-Hamas

Description: <p>Berlin (AFP) - Les dirigeants allemands et turc ont étalé vendredi leurs désaccords sur le conflit au Proche-Orient, Berlin affirmant le droit d'Israël à se défendre alors que Recep Tayyip Erdogan a de nouveau exigé la f
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Scholz et Erdogan affichent leurs divergences sur le conflit Israël-Hamas

Description: <p>Berlin (AFP) - Les dirigeants allemands et turc ont étalé vendredi leurs désaccords sur le conflit au Proche-Orient, Berlin affirmant le droit d'Israël à se défendre alors que Recep Tayyip Erdogan a de nouveau exigé la fin immédiate des bombardements israéliens.</p><p>Le "droit à l'existence d'Israël" est "irréfutable", a déclaré Olaf Scholz lors d'une conférence de presse avec le président turc, qui a récemment paru remettre en cause la légitimité de l'Etat hébreu.</p><p>Ces propos, que M. Erdogan n'a pas réitéré à Berlin, avaient choqué en Allemagne qui a élevé son existence au rang de "raison d'Etat" compte tenu de sa responsabilité dans la Shoah.</p><p>Pour sa première visite en Allemagne depuis 2020, il s'est entretenu d'abord avec le chef de l'Etat Frank-Walter Steinmeier. </p><p>Ce dernier a lui aussi réaffirmé avec force la position allemande selon laquelle Israël a le droit "de se défendre" après l'attaque meurtrière le 7 octobre du Hamas, qui a fait 1.200 morts, en grande majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>- "Pas dans la Torah" - </p><p>Erdogan s'était posé en médiateur dans les premiers jours du conflit déclenché par les massacres du Hamas en Israël</p><p>Mais il a ensuite pris fait et cause pour le mouvement islamiste au fil des bombardements massifs lancés en riposte par l'armée israélienne contre la bande de Gaza.</p><p>A Berlin, il a de nouveau exhorté Israël à cesser "immédiatement" ses attaques qui ont fait 12.000 morts à Gaza, surtout des civils, selon le Hamas.</p><p>"Bombarder des hôpitaux ou tuer des enfants n'est pas dans la Torah.Vous ne pouvez pas faire cela", a-t-il dit.</p><p>M. Erdogan a nié toute connotation antisémite dans ses critiques contre Israël."Pour nous, il ne devrait y avoir aucune discrimination entre juifs, chrétiens et musulmans dans la région.Je suis le premier à mener la lutte contre l'antisémitisme dans le monde", a-t-il affirmé.</p><p>Tout en reconnaissant la situation humanitaire dramatique pour les civils à Gaza, M. Scholz a souligné que le Hamas était le premier responsable car il se sert d'eux "comme des boucliers humains".</p><p>"Pour une perspective de paix durable", le Hamas "ne doit plus être en mesure de mener des actes d'agression comme celle du 7 octobre", a estimé le chancelier.</p><p>Malgré les divergences, Erdogan et Scholz ont fait montre de civilité, le chancelier l'accueillant notamment avec un grand sourire.</p><p>Beaucoup avaient redouté un éclat lors de la conférence de presse.M. Erdogan avait qualifié Israël "d'Etat terroriste" peu avant de se rendre à Berlin. </p><p>Il avait aussi jugé que la légitimité de l'Etat d'Israël était "remise en question en raison de son propre fascisme", des propos qui ont choqué en Allemagne. </p><p>Olaf Scholz les avait qualifiés cette semaine "d'absurdes".</p><p>Des voix, notamment d'associations juives ou de l'opposition, se sont élevées pour exiger le report ou l'annulation de sa venue, prévue depuis plusieurs mois.Le chancelier l'avait invité après sa réélection en mai. </p><p>- Interlocuteur incontournable -</p><p>Si M. Erdogan a conservé sa ligne très autoritaire adoptée depuis la tentative de putsch contre son gouvernement en 2016, son influence accrue au niveau géopolitique en fait néanmoins un interlocuteur incontournable pour Berlin.</p><p>Dans la guerre en Ukraine, lancée le 24 février 2022 par la Russie, il fut notamment un artisan de l'accord garantissant l'exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire, avant que Moscou ne le dénonce cet été.</p><p>Les puissances occidentales lui prêtent un rôle à jouer pour éviter un embrasement du conflit au Proche-Orient et la libération des otages israéliens retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, ce qui, selon la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, rend le dialogue encore "plus important et plus urgent". </p><p>L'Allemagne, comme l’UE dans son ensemble, a aussi besoin de lui pour renouveler le pacte signé en 2016 afin de contenir l'arrivée des migrants, alors que l'Europe connaît une nouvelle vague d'arrivées en provenance d'Afghanistan ou de Syrie.Celle-ci nourrit - notamment en Allemagne - une envolée de l'extrême droite dans les sondages d'opinion.</p><p>Le président turc pourrait de son côté évoquer lors des entretiens avec le chancelier, qui devaient se poursuivre dans la soirée lors d'un dîner, l'achat envisagé de 40 avions de combat Eurofighter Typhoon. </p><p>La Grande-Bretagne et l'Espagne y sont favorables et essaient de "convaincre" l'Allemagne, impliquée dans sa production et dont l'accord est indispensable, a dit jeudi le ministre de la Défense turc</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden parle d'immigration avec le président mexicain, la Chine en arrière-plan

Description: <p>San Francisco (AFP) - Joe Biden a rencontré vendredi à San Francisco son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador pour parler d'immigration, avec toujours en arrière-plan la rivalité avec la Chine.</p><p>L
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Biden parle d'immigration avec le président mexicain, la Chine en arrière-plan

Description: <p>San Francisco (AFP) - Joe Biden a rencontré vendredi à San Francisco son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador pour parler d'immigration, avec toujours en arrière-plan la rivalité avec la Chine.</p><p>Les deux hommes ont rivalisé d'amabilités au début de leur entretien, en marge d'un sommet économique réunissant plusieurs pays du pourtour Pacifique en Californie.</p><p>Le président américain, relevant que son homologue était assis à côté de son épouse Jill Biden la veille lors du dîner officiel du sommet, a blagué: "Vous étiez si captivant que j'ai eu peur que désormais elle ne vous préfère à moi."</p><p>Il a ensuite dit, plus sérieusement, qu'il ne pouvait avoir de "meilleur partenaire" que le Mexique face aux défis du moment.</p><p>- "Pas facile" -</p><p>Joe Biden a remercié son homologue de l'aider à "relever le défi" de la crise migratoire à la frontière des deux pays, en reconnaissant: "Je sais que ce n'est pas facile". </p><p>Il a aussi évoqué le travail des deux pays, dont les économies sont très intimement liées, sur les chaînes de production industrielles, et contre le trafic de fentanyl, puissant opiacé de synthèse à l'origine de dizaines de milliers d'overdoses chaque année aux Etat-Unis.</p><p>Le président mexicain a lui qualifié la relation entre les deux pays "d'excellente" et multiplié les compliments pour son hôte, un "président extraordinaire" et un homme "de convictions."</p><p>L'entretien est organisé au lendemain d'une rencontre entre "AMLO" et le président chinois Xi Jinping, manifestant la compétition intense que se livrent les Etats-Unis et la Chine jusqu'aux portes de l'Amérique.</p><p>Selon un communiqué publié par l'agence Chine nouvelle, le dirigeant chinois a "appelé à étendre la coopération entre la Chine et le Mexique dans la finance, les véhicules électriques et d'autres industries", tout en "approfondissant la coopération" dans les infrastructures.</p><p>- Chine -</p><p>Pékin a investi massivement dans de nombreux pays émergents, y compris en Amérique latine, dans le cadre d'un gigantesque programme de financement d'infrastructures appelé "Les nouvelles routes de la soie".</p><p>Joe Biden se fait fort de proposer aux pays concernés une alternative séduisante, par exemple en concluant des accords divers et variés au sein de l'Apec.</p><p>Avec le Mexique, dont les Etats-Unis sont de loin le premier partenaire économique, le président américain a une autre priorité: répondre aux arrivées de migrants en grand nombre à la frontière entre les deux pays, longue de plus de 3.000 kilomètres.</p><p>Le démocrate brigue un second mandat, et fait face à des attaques répétées de ses adversaires politiques contre sa politique migratoire, mais aussi à une grogne montante de certains responsables locaux démocrates.</p><p>Joe Biden assure qu'il veut approcher la question de l'immigration avec "humanité", tout en prenant, dans les faits, des décisions qui restreignent nettement l'accès au territoire américain.</p><p>- Mur -</p><p>Le dirigeant mexicain avait récemment qualifié de "pas en arrière" la reprise des travaux pour construire un mur à la frontière, un projet cher à l'ancien président américain Donald Trump et que Joe Biden dit être légalement obligé de poursuivre.</p><p>Vendredi, "AMLO", plus conciliant, a remercié son homologue d'avoir mis en place des voies légales d'immigration.</p><p>Il a aussi dit être "pleinement conscient des ravages" causés par le fentanyl aux Etats-Unis, et assuré qu'il aiderait à lutter contre ce trafic par "solidarité".</p><p>Il s'agit là aussi d'un sujet qui empoisonne la campagne de réélection du démocrate de 80 ans.</p><p>La drogue, fabriquée à base de produits provenant très souvent de Chine, est selon Washington introduite aux Etats-Unis par les cartels mexicains.</p><p>- Commerce -</p><p>Joe Biden avait d'ailleurs obtenu de Xi Jinping un engagement à lutter davantage contre ce trafic, lors d'un sommet mercredi entre les deux présidents, qui a permis de renouer un dialogue en souffrance depuis un an.</p><p>Les deux superpuissances ont promis vendredi de continuer leurs discussions à haut niveau sur un sujet particulièrement contentieux: le commerce.</p><p>Washington, qui accuse Pékin de manoeuvres déloyales, et qui invoque la sécurité nationale, empile les mesures commerciales et technologiques contre la Chine.</p><p>Au grand dam du géant asiatique, dont le moteur économique a des ratés.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Indonésie, un bateau de réfugiés rohingyas refoulé à la mer

Description: <p>Jakarta (AFP) - Une embarcation de fortune transportant un groupe d'environ 250 réfugiés rohingyas a été refoulée dans l'ouest de l'Indonésie par des habitants en colère qui ont renvoyé les passagers à leur e
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En Indonésie, un bateau de réfugiés rohingyas refoulé à la mer

Description: <p>Jakarta (AFP) - Une embarcation de fortune transportant un groupe d'environ 250 réfugiés rohingyas a été refoulée dans l'ouest de l'Indonésie par des habitants en colère qui ont renvoyé les passagers à leur errance maritime vendredi. </p><p>Leur bateau délabré et surchargé est arrivé jeudi au large de la province d'Aceh (nord), mais des villageois ont refusé de le laisser accoster.Certains réfugiés de cette minorité birmane persécutée ont alors sauté dans l'eau, s'effondrant sur la plage et suppliant pour que les passagers épuisés soient autorisés à débarquer, en vain. </p><p>Après avoir été contraints de remonter à bord, les réfugiés ont rejoint la côte du nord d'Aceh, une dizaine de kilomètres plus loin, où ils ont pu débarquer avant que des habitants ne les renvoient en mer jeudi soir.</p><p>Selon plusieurs réfugiés à bord, l'embarcation était partie il y a près de trois semaines du Bangladesh.Ce pays abrite environ un million de membres de cette minorité musulmane apatride, dont quelque 750.000 ont fui la Birmanie voisine en 2017. </p><p>Le bateau n'était plus visible vendredi depuis la côte d'Aceh, ont déclaré des habitants.</p><p>"Nous en avons assez, car lorsqu'ils arrivent sur la terre ferme, ils sont parfois nombreux à s'enfuir.Des sortes de passeurs les récupèrent.C'est du trafic d'êtres humains", a déclaré vendredi à l'AFP Saiful Afwadi, un chef traditionnel du nord d'Aceh.</p><p>Pour Chris Lewa, directrice de l'organisation de défense des droits des Rohingyas, Arakan Project, le rejet des villageois semble être lié au manque de ressources du gouvernement local pour accueillir les réfugiés et au sentiment que des passeurs utilisent l'Indonésie comme pays de transit vers la Malaisie.</p><p>"C'est désolant que la colère de ces gens vise les Rohingyas, eux-même victimes de ces passeurs", a déploré Mme Lewa, auprès de l'AFP. </p><p>Elle a ajouté essayer de savoir où était allé le bateau à présent "mais personne ne semble le savoir".</p><p></p><p>- Tentative de sabordage -</p><p></p><p>L'agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a indiqué que le bateau se trouvait "au large des côtes d'Aceh" avec un peu moins de 200 personnes à son bord, un chiffre inférieur à celui avancé par les responsables locaux.Elle a appelé l'Indonésie à faciliter l'accostage du bateau et à porter assistance aux réfugiés exténués, dans un communiqué vendredi.</p><p>L'agence onusienne mentionne "au moins un autre bateau toujours en mer", ajoutant que d'autres pourraient bientôt quitter la Birmanie ou le Bangladesh.</p><p>"Les Rohingyas risquent une fois de plus leur vie à la recherche d'une solution", a déclaré Ann Maymann, la représentante du UNHCR en Indonésie.</p><p>Une enquête menée en 2020 par l'AFP a révélé un trafic de migrants, générant plusieurs millions de dollars, en constante évolution, partant d'un immense camp de réfugiés au Bangladesh jusqu'en Indonésie et en Malaisie, et dans lequel des membres de la communauté rohingya jouent un rôle clé.</p><p>Pour inciter les réfugiés à quitter le rivage accosté, certains villageois des bourgades voisines d'Ulee Madon et Cot Trueng leur ont apporté jeudi de la nourriture, des vêtements et de l'essence, a rappelé Saiful Afwadi.D'autres ont aussi réparé le bateau que des Rohingyas désespérés avaient tenté de saborder.</p><p>M. Afwadi faisait partie des habitants qui ont escorté le bateau loin du rivage pour s'assurer qu'il quittait bien la zone.</p><p>Un chef du village d'Ulee Madon a déclaré que les habitants n'avaient pas de quoi accueillir davantage de réfugiés."Nous n'avons pas d'endroit approprié pour les loger", a expliqué à l'AFP Rahmat Kartolo jeudi soir, récusant toute manque d'"humanité".</p><p>Ces réfugiés portent à 600 le nombre d'arrivées depuis le début de la semaine, selon les chiffres des autorités locales.</p><p>Plus de 2.000 Rohingyas auraient tenté le périlleux périple vers les pays d'Asie du Sud-Est en 2022, selon l'UNHCR. </p><p>L'agence estime à près de 200 le nombre de Rohingyas morts ou disparus l'année dernière, pendant ces traversées maritimes. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Hamas annonce la mort de 24 malades, faute d'électricité, à l'hôpital al-Chifa de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a annoncé vendredi la mort de 24 malades à cause du manque d'électricité dans l'hôpital al-Chifa de Gaza, où l'armée israélienne poursuit ses fouilles
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Le Hamas annonce la mort de 24 malades, faute d'électricité, à l'hôpital al-Chifa de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a annoncé vendredi la mort de 24 malades à cause du manque d'électricité dans l'hôpital al-Chifa de Gaza, où l'armée israélienne poursuit ses fouilles à la recherche de caches du mouvement islamiste palestinien.</p><p>Israël avait accepté peu avant de laisser entrer deux camions de carburant chaque jour dans la bande de Gaza assiégée, où les pénuries d'essence ont mis hors service de nombreux hôpitaux, privés d'électricité, et mis à l'arrêt les livraisons d'aide humanitaire, menaçant la population de "famine" selon l'ONU.</p><p>Ces deux camions quotidiens ne représentent toutefois qu'une toute petite partie des quantités d'essence, soit 50 camions, qui pénétraient chaque jour dans la bande de Gaza avant le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).</p><p>Dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand du territoire où l'armée israélienne a lancé un raid mercredi après plusieurs jours de combats aux alentours, la situation est "catastrophique" pour les patients, les déplacés et les soignants qui s'y entassent sans électricité "ni eau, ni nourriture", a affirmé à l'AFP son directeur, le docteur Mohammed Abou Salmiya.</p><p>Selon l'ONU, 2.300 personnes se trouvent actuellement dans l'enceinte de l'hôpital.</p><p>L'armée a indiqué à l'AFP qu'elle poursuivait ses fouilles de l'immense complexe abritant, selon elle, un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels creusés dans son sous-sol, ce que le mouvement islamiste dément.</p><p>Israël a juré "d'anéantir" le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007 dans la bande de Gaza, depuis l'attaque qu'il a lancée sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Cette attaque, d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948, a fait 1.200 morts, en grande majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>Selon l'armée, 51 soldats israéliens sont morts au cours des combats dans le territoire palestinien.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens incessants menés en représailles à l'attaque ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, dont 4.710 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>En parallèle à ses frappes, Israël mène depuis le 27 octobre des opérations terrestres concentrées pour l'essentiel dans le nord du territoire, où la ville de Gaza est transformée en champ de ruines, et autour des hôpitaux, accusant le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".</p><p>Le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh, a affirmé vendredi à l'AFP que "24 patients" étaient morts "ces dernières 48 heures" à l'hôpital al-Chifa, "parce que les équipements médicaux vitaux ont cessé de fonctionner en raison de la coupure du courant", faute de carburant pour alimenter les générateurs.</p><p></p><p>- Le froid -</p><p></p><p>Depuis des semaines, l'ONU réclame la livraison massive de carburant dans la bande de Gaza, en particulier pour permettre aux hôpitaux de fonctionner et aux camions transportant l'aide humanitaire de circuler.</p><p>Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments.</p><p>Israël refusait jusqu'ici de laisser passer le carburant, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>En réponse à une demande des Etats-Unis, allié-clé d'Israël dans ce conflit, le cabinet de guerre israélien a annoncé avoir autorisé l'entrée quotidienne de deux camions-citerne "pour les besoins de l'ONU".</p><p>L'Unrwa a aussi annoncé vendredi qu'elle ne pourrait plus coordonner la distribution de l'aide en raison de la coupure des communications, là encore en raison du manque de carburant pour alimenter les générateurs.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a indiqué jeudi que 24 des 35 hôpitaux du territoire avaient cessé de fonctionner, et que les neuf autres fonctionnaient partiellement. </p><p>Selon l'ONU, 1,65 des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et survivent dans le froid.</p><p>Selon l'Unrwa, 70 pour cent de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues.</p><p>A Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, un groupe d'enfants blessés attendaient dans des ambulances de pouvoir être évacués via l'Egypte vers les Emirats arabes unis, selon des images de l'AFP.</p><p>"Au début, on nous ont dit qu'elle allait mourir.Elle a des fractures au crâne, au bassin et à la cuisse", a raconté Adam al-Madhoun, le père de Kenza, une petite fille de quatre ans, qui a déjà été amputée de la main droite après une attaque contre le camp de réfugiés de Jabaliya.</p><p>"Avec l'hiver qui approche à grands pas, les abris précaires et surpeuplés, ainsi que le manque d'eau potable, les civils sont confrontés à un risque immédiat de famine", avait averti jeudi le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.</p><p></p><p>- "Négociations délicates" -</p><p></p><p>Vendredi, l'armée a annoncé avoir retrouvé la dépouille de Noa Marciano, une soldate de 19 ans otage du Hamas, en fouillant un bâtiment adjacent à l'hôpital al-Chifa.Le mouvement islamiste avait affirmé lundi qu'elle avait été tuée dans des bombardements israéliens.</p><p>Jeudi soir, le corps d'une autre otage, Yehudit Weiss, avait été découvert près de l'hôpital.Cette femme de 65 ans a été "assassinée par les terroristes dans la bande de Gaza", selon l'armée, après avoir été enlevée par le Hamas le 7 octobre dans le kibboutz de Beeri, dans le sud d'Israël. </p><p>L'armée estime qu'environ 240 otages, civils et militaires, ont été emmenés à Gaza le jour de l'attaque du Hamas.</p><p>En Israël, la pression s'accentue sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour obtenir leur libération, alors que des pourparlers se tiennent via une médiation du Qatar. </p><p>Une marche des proches des otages partis mardi de Tel-Aviv pour réclamer un accord sur leur libération, doit arriver vendredi à Jérusalem.</p><p>Pour le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, qui se dit "en contact avec le Hamas, avec d'autres parties internationales concernées et avec Israël", les négociations sont "très délicates".</p><p>Israël a jusqu'ici refusé tout cessez-le-feu sans libération préalable des otages.Mais pour le chef en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh, Israël "n'a atteint aucun de ses objectifs" et n'obtiendra "la libération de ses prisonniers qu'au prix que la résistance fixera".</p><p>Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie occupée.L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué "cinq terroristes" à Jénine, bastion des mouvements armés palestiniens.</p><p>Une équipe de l'AFP sur place a fait état dans la nuit d'une importante opération israélienne.Le Hamas avait revendiqué jeudi une attaque sur un barrage de sécurité près de Jérusalem, dans laquelle un soldat israélien a été tué et trois autres ont été blessés.</p><p>A Hébron, deux Palestiniens ont été tués par "des balles de l'armée israélienne", selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël a le droit d'exister, souligne le président allemand à Erdogan

Description: <p>Berlin (AFP) - Le chef de l'Etat allemand Frank-Walter Steinmeier a souligné vendredi "le droit à l'existence" d'Israël lors de son entretien à Berlin avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan qui a r
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Israël a le droit d'exister, souligne le président allemand à Erdogan

Description: <p>Berlin (AFP) - Le chef de l'Etat allemand Frank-Walter Steinmeier a souligné vendredi "le droit à l'existence" d'Israël lors de son entretien à Berlin avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan qui a récemment paru remettre en cause la légitimité de l'Etat hébreu.</p><p>Etant donné les récentes déclarations en provenance de Turquie, le président "a clairement exposé la position allemande", a indiqué sa porte-parole sur son compte X (ex-twitter).</p><p>Il "a souligné le droit à l'existence d'Israël ainsi que son droit à se défendre" après l'attaque meurtrière le 7 octobre du Hamas, qui a fait 1.200 morts, en grande majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>M. Erdogan doit se rendre à présent à la chancellerie pour une rencontre avec Olaf Scholz, suivie d'un dîner à l'issue duquel il doit repartir directement vers la Turquie.</p><p>Il s'agit de sa première visite en Allemagne depuis 2020.</p><p>Dans un pays qui a élevé l'existence de l'Etat hébreu au rang de "raison d'Etat" compte tenu de sa responsabilité dans la Shoah, recevoir un dirigeant qui, il y a une semaine, a paru remettre en question la légitimité d'Israël relève de l'exercice d'équilibriste.</p><p>Erdogan s'était posé en médiateur dans les premiers jours du conflit déclenché par l'attaque meurtrière du Hamas en Israël</p><p>Mais il a ensuite pris fait et cause pour le mouvement islamiste au fil des bombardements massifs lancés en riposte par l'armée israélienne contre la bande de Gaza, qui ont tué plus de 11.000 Palestiniens, là aussi surtout des civils, selon le Hamas.</p><p>"Les attaques d'Israël doivent cesser" a-t-il affirmé à Berlin lors de son échange avec M. Steinmeier, appelant à un "cessez-le-feu" immédiat, selon la présidence turque.</p><p></p><p>- "Etat terroriste" -</p><p></p><p>Deux jours avant sa venue à Berlin, il a qualifié Israël "d'Etat terroriste", devant les députés turcs.</p><p>Auparavant, il avait jugé que la légitimité de l'Etat d'Israël était "remise en question en raison de son propre fascisme", des propos qui ont choqué en Allemagne.Olaf Scholz les a qualifiés "d'absurdes".</p><p>Des voix, notamment d'associations juives ou de l'opposition, se sont élevées pour exiger le report ou l'annulation de sa venue, prévue depuis plusieurs mois.Le chancelier l'avait invité après sa réélection en mai. </p><p>Malgré les pressions, le gouvernement n'a jamais envisagé d'annuler.</p><p>La diplomatie exige d'avoir parfois à discuter avec des "partenaires difficiles" avec lesquels "nous devons nous expliquer", a justifié le porte-parole du chancelier Steffen Hebestreit. </p><p>L’exercice s’annonce particulièrement délicat pour le chancelier, fervent défenseur d'Israël, et soucieux d'éviter de donner au président turc une tribune. </p><p>L’Allemagne, où vit en outre une diaspora turque de près de 3 millions de personnes, offre "une scène idéale" susceptible d’être utilisée par M. Erdogan pour attaquer de nouveau l’Etat hébreu et "souligner ses ambitions de leadership dans le monde arabe", estime notamment le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.</p><p></p><p>- Interlocuteur incontournable -</p><p></p><p>Si M. Erdogan a conservé sa ligne très autoritaire adoptée depuis la tentative de putsch contre son gouvernement en 2016, son influence accrue au niveau géopolitique en fait néanmoins un interlocuteur incontournable pour Berlin.</p><p>Dans la guerre en Ukraine, lancée le 24 février 2022 par la Russie, il fut notamment un artisan de l'accord garantissant l'exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire, avant que Moscou ne le dénonce cet été.</p><p>Les puissances occidentales lui prêtent un rôle à jouer pour éviter un embrasement du conflit au Proche-Orient et la libération des otages israéliens retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, ce qui, selon la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, rend le dialogue encore "plus important et plus urgent". </p><p>L'Allemagne, comme l’UE dans son ensemble, a aussi besoin de lui pour renouveler le pacte signé en 2016 afin de contenir l'arrivée des migrants, alors que l'Europe connaît une nouvelle vague d'arrivées en provenance d'Afghanistan ou de Syrie.Celle-ci nourrit - notamment en Allemagne - une envolée de l'extrême droite dans les sondages d'opinion.</p><p>Le président turc pourrait de son côté évoquer lors des entretiens l'achat envisagé de 40 avions de combat Eurofighter Typhoon. </p><p>La Grande-Bretagne et l'Espagne y sont favorables et essaient de "convaincre" l'Allemagne, impliquée dans sa production et dont l'accord est indispensable, a dit jeudi le ministre de la Défense turc.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine revendique un succès face aux Russes sur le Dniepr, après des mois de contre-offensive

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a revendiqué vendredi la conquête de positions sur la rive du Dniepr occupée par les Russes, dans le sud du pays, un premier succès en vue d'opérations plus importantes après des moi
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L'Ukraine revendique un succès face aux Russes sur le Dniepr, après des mois de contre-offensive

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a revendiqué vendredi la conquête de positions sur la rive du Dniepr occupée par les Russes, dans le sud du pays, un premier succès en vue d'opérations plus importantes après des mois d'une contre-offensive décevante pour Kiev. </p><p>Les forces ukrainiennes "ont mené une série d'actions réussies sur la rive gauche du fleuve Dniepr" dans la région de Kherson (sud), a indiqué sur Facebook le commandement de l'infanterie de marine. </p><p>"Les troupes de marine ukrainiennes, en coopération avec d'autres unités des forces de défense, ont réussi à prendre pied sur plusieurs têtes de ponts" dans cette zone, a assuré leur commandement faisant état de "lourdes pertes" chez l'ennemi.</p><p>Il s'agit du premier succès revendiqué par les Ukrainiens pour leur contre-offensive depuis la reprise du village du Robotyné en août, dans la région méridionale de Zaporijjia. </p><p>Kiev espérait que cette reconquête allait lui permettre de percer les lignes russes et libérer les zones occupées, mais l'armée ukrainienne n'y est pas parvenue, face à la puissance de feu des défenses russes. </p><p>La prise de positions sur la rive gauche du Dniepr pourrait permettre un assaut plus important vers le sud.Mais pour cela, l'Ukraine doit réussir à déployer en nombre des hommes, des véhicules et des équipements dans une zone difficile d'accès, sablonneuse et marécageuse.</p><p>Jusqu'ici, le chef de l'administration présidentielle, Andriï Iermak, avait seulement indiqué, mardi, que des forces ukrainiennes avaient "pris pied sur la rive gauche du Dniepr", sans plus de précisions.</p><p>L'Ukraine garde le secret sur l'ampleur des opérations en cours, ses succès et ses pertes.Le Kremlin et le ministère russe de la Défense refusent de s'exprimer sur le sujet. </p><p>En revanche, mercredi, le dirigeant de la partie occupée de la région de Kherson, Vladimir Saldo, avait admis que plusieurs dizaines ou centaines de soldats ukrainiens avaient réussi à ancrer des positions sur la rive gauche du Dniepr, en particulier aux abords du village de Krynky.</p><p></p><p>- Enfer de feu -</p><p></p><p>Il avait minimisé l'importance de cette avancée, affirmant que des renforts russes avaient été déployés et que les forces ukrainiennes subissaient un "enfer de feu". </p><p>Dans cette zone du sud de l'Ukraine, le Dniepr fait office de ligne de front depuis que l'armée russe s'est retirée de la ville de Kherson, sur la rive droite, en novembre 2022. </p><p>La Russie continue de pilonner quotidiennement la ville et sa région.Le gouverneur régional Oleksandr Prokoudine a fait état jeudi d'une femme tuée dans la nuit.Deux autres femmes, blessés la veille dans des frappes russes, sont mortes à l'hôpital de leurs blessures, selon la même source. </p><p>Alors que depuis un an le front est plus ou moins figé, il est essentiel de gagner du terrain pour Kiev, qui veut éviter l'effet de lassitude chez ses alliés occidentaux envers un conflit qui dure depuis près de deux ans, au moment où les yeux de la communauté internationale sont tournés vers Israël et la bande de Gaza.</p><p></p><p>- Soucis autour de l'aide occidentale -</p><p></p><p>La guerre entre Israël et le Hamas a eu pour conséquence un ralentissement des livraisons d'obus à l'Ukraine, a d'ailleurs relevé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky à un petit groupe de médias dont l'AFP: "Nos approvisionnements ont diminué".</p><p>Et le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius a averti cette semaine que l'Union européenne ne sera pas en mesure de livrer un million de munitions à l'Ukraine avant le printemps, comme elle s'y était engagée.</p><p>L'Ukraine est extrêmement dépendante des armes et munitions qu'Américains et Européens lui livrent, et la question d'une réduction du soutien économique et militaire est évoquée dans certains pays.</p><p>Le Kremlin affirme de son côté avoir réorienté l'économie sur la production d'armes et munitions et recruté quelque 400.000 soldats supplémentaires depuis le début de l'année.</p><p>Autre souci pour Kiev, les forces russes sont à l'offensive dans plusieurs autres secteurs, leurs principaux efforts visant, malgré d'importantes pertes, à encercler et conquérir Avdiïvka, ville industrielle dans l'est. </p><p>En outre, avec l'automne qui s'installe et l'hiver qui approche, l'Ukraine craint une nouvelle campagne de bombardements russes pour détruire son infrastructure énergétique et plonger la population dans le noir et le froid.</p><p>L'armée de l'air ukrainienne a indiqué vendredi avoir abattu dans la nuit neuf des 10 drones explosifs Shahed lancés par la Russie en direction du centre et du sud du pays. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël fouille le principal hôpital de Gaza, les communications hors service

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne intensifie vendredi sa traque de repaires du Hamas présumés cachés dans le plus grand hôpital de Gaza, territoire palestinien où la situation humanitai
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Israël fouille le principal hôpital de Gaza, les communications hors service

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne intensifie vendredi sa traque de repaires du Hamas présumés cachés dans le plus grand hôpital de Gaza, territoire palestinien où la situation humanitaire inquiète et où les télécommunications sont désormais hors service, faute de carburant.  </p><p>Au cours de la nuit, une équipe de l'AFP a fait état d'une importante opération israélienne dans le camp de Jénine, bastion de mouvements armés palestiniens, en Cisjordanie occupée. </p><p>Et l'agence de presse officielle syrienne Sana a annoncé des frappes aériennes israéliennes qui ont fait des "dégâts matériels" près de Damas, Israël ayant ciblé à plusieurs reprises ces dernières années en sol syrien des positions de milices pro-Iran, pays soutenant le Hamas.</p><p>Dans la bande de Gaza, le gouvernement du Hamas a affirmé que les soldats israéliens avaient "détruit" plusieurs services de l'hôpital al-Chifa, un immense complexe situé dans la ville de Gaza.</p><p>Depuis l'attaque meurtrière que le Hamas a menée sur le sol israélien le 7 octobre, Israël a juré "d'anéantir" le mouvement islamiste classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>L'armée israélienne bombarde sans répit le petit territoire palestinien assiégé, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. </p><p>Tard jeudi soir, elle a annoncé avoir découvert près de l'hôpital le corps de Yehudit Weiss, une otage "assassinée par les terroristes dans la bande de Gaza" après avoir été enlevée par le Hamas le 7 octobre dans le kibboutz de Beeri, dans le sud d'Israël.</p><p>Le raid lancé mercredi dans l'hôpital al-Chifa, privé d'eau et d'électricité, abritant des malades, du personnel soignant et des civils qui espéraient fuir la guerre, a suscité des appels pressants de la communauté internationale à protéger la population.Selon l'ONU, 2.300 personnes se trouvent actuellement dans l'hôpital. </p><p></p><p>- "Fouille de chaque étage" -</p><p></p><p>Depuis plusieurs jours, Israël resserre son étau sur la ville de Gaza et plus particulièrement ses hôpitaux, accusant le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme des "boucliers humains".</p><p>Un responsable de l'armée israélienne a annoncé que les soldats procédaient "à la fouille de chaque étage, bâtiment après bâtiment alors que des centaines de patients et de membres du personnel médical se trouvent encore dans le complexe".</p><p>"Nous nous focalisons sur ce qu'il y a sous terre, y compris dans les hôpitaux.A ce titre, nos soldats ont découvert l'entrée d'un tunnel à l'hôpital al-Chifa et des ingénieurs militaires sont actuellement en train de déterrer l'infrastructure sur place", a indiqué tard jeudi soir le porte-parole Daniel Hagari.</p><p>Israël affirme que l'hôpital al-Chifa abrite des infrastructures stratégiques du Hamas, notamment dans des tunnels creusés sous le complexe, ce que dément le mouvement islamiste.</p><p>Des "images relatives aux otages" capturés par le Hamas ont été trouvées sur du matériel saisi au cours du raid, a ajouté l'armée.</p><p>"Nous avions de fortes indications selon lesquelles ils (les otages, ndlr) étaient détenus à l’hôpital al-Chifa, et c'est l'une des raisons pour lesquelles nous y sommes entrés.Si les otages étaient bien sur place, ils ont été transportés", a dit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la chaîne américaine CBS.</p><p>En Israël, environ 1.200 personnes ont été tuées, essentiellement des civils, selon les autorités, dans l'attaque lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas depuis la bande de Gaza, d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Depuis l'attaque, 51 soldats ont été tués dans le territoire palestinien, selon l'armée israélienne qui estime à environ 240 le nombre d'otages emmenés par le Hamas à Gaza.</p><p>Les bombardements israéliens menés en représailles dans la bande de Gaza ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>- Communications "totalement coupées" -</p><p></p><p>Depuis le 9 octobre, Israël a imposé un "siège complet" au territoire palestinien, coupant les livraisons d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.</p><p>L'aide internationale à Gaza arrive au compte-gouttes par camions depuis l'Egypte, en quantité insuffisante selon l'ONU, qui réclame notamment la livraison de carburant pour faire fonctionner les générateurs dans les hôpitaux. </p><p>Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a affirmé jeudi à Genève que les communications étaient à nouveau "totalement coupées" avec la bande de Gaza, faute de carburant.</p><p>"Tous les services de télécommunications dans la bande de Gaza sont désormais hors service car les sources d'énergie alimentant le réseau sont épuisées et le carburant n'est pas autorisé à entrer", a indiqué l'opérateur de télécoms palestinien Paltel, dans un communiqué diffusé jeudi en fin de journée.</p><p>Tôt vendredi, l'AFP n'a pas été en mesure d'entrer en contact avec des membres de son équipe qu'elle tentait de joindre dans la bande de Gaza où, selon l'ONU, 1,65 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre. </p><p></p><p>- "Risque immédiat de famine" -</p><p></p><p>"Nous n'avons ni électricité ni eau potable ni nourriture (...) Des milliers de femmes, d'enfants, de malades et de blessés sont en danger de mort", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh.</p><p>"Avec l'hiver qui approche à grands pas, les abris précaires et surpeuplés, ainsi que le manque d'eau potable, les civils sont confrontés à un risque immédiat de famine", a averti jeudi le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.</p><p>Dans la nuit de jeudi à vendredi, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est entretenu avec Benny Gantz, ténor de l'opposition israélienne qui a rejoint le cabinet de guerre de M. Netanyahu, "à propos des efforts visant à augmenter et accélérer le passage de l'aide humanitaire indispensable vers Gaza", selon Washington.</p><p></p><p>- "Négociations délicates" -</p><p></p><p>En Israël, la pression s'accentue sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur la question des otages.Une marche des proches des otages partis mardi de Tel-Aviv pour réclamer un accord sur leur libération, doit arriver vendredi à Jérusalem, alors que des pourparlers se tiennent via une médiation du Qatar.</p><p>Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a demandé la "libération immédiate" des otages, lors d'une visite jeudi à Beeri, où au moins 85 personnes avaient été tuées et une trentaine d'autres enlevées le 7 octobre.</p><p>Pour le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, qui se dit "en contact avec le Hamas, avec d'autres parties internationales concernées et avec Israël", les négociations en cours sont "très délicates".</p><p>Israël a jusqu'ici refusé tout cessez-le-feu sans libération préalable des otages.Mais pour le chef en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh, Israël "n'a atteint aucun de ses objectifs" et n'obtiendra "la libération de ses prisonniers qu'au prix que la résistance fixera".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Toute une vie à reconstruire pour les Afghans chassés du Pakistan

Description: <p>Torkham (Afghanistan) (AFP) - Une tétine dans la bouche, une mouche sur le nez.Le nourrisson est bercé par sa mère dans une tente du camp rocailleux de Torkham, d'où la famille d'Afghans chassés du Pakistan doit bient
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Toute une vie à reconstruire pour les Afghans chassés du Pakistan

Description: <p>Torkham (Afghanistan) (AFP) - Une tétine dans la bouche, une mouche sur le nez.Le nourrisson est bercé par sa mère dans une tente du camp rocailleux de Torkham, d'où la famille d'Afghans chassés du Pakistan doit bientôt partir pour reconstruire toute une vie.</p><p>Dans le vaste camp de transit frontalier écrasé de chaleur, beaucoup des tentes alignées au pied de montagnes grises qui tranchent sur le ciel azur se sont déjà vidées. </p><p>Des camions surchargés de familles nombreuses emportant des couvertures colorées et des ustensiles de cuisine s'apprêtent à prendre la route.</p><p>Au moins 210.000 Afghans, dont beaucoup ont vécu 40 ans, voire toute leur vie, hors de leur pays, sont passés par Torkham ces deux derniers mois, depuis que le Pakistan a déclaré les sans-papiers indésirables. </p><p>Ils sont ensuite partis vers diverses provinces afghanes, avec 15.000 afghanis (190 euros) en poche -- juste de quoi faire vivre une famille pendant un mois. </p><p>Et souvent rien, ni personne, ne les attend.</p><p>"On n'a nulle part où aller, on n'a pas de maison, pas de terre, je n'ai pas de travail", explique à l'AFP Sher Agha, 43 ans, père de neuf enfants et ex-garde de sécurité au Pakistan.</p><p>Il est en train de charger le camion qui va les emmener vers le Nord, dans sa province natale de Kunduz.</p><p>Mais Sher Agha a quitté l'Afghanistan à l'âge de cinq ans.Il n'en a gardé aucun souvenir.</p><p>"Je n'ai plus de famille (à Kunduz)".Mes enfants me demandent: +Mais dans quel pays on va?+"</p><p>Ces sans-papiers menaient déjà une existence précaire au Pakistan et ceux qui le pouvaient ont vendu leurs maigres biens pour le voyage du retour.</p><p>Si au début novembre plus de 2.500 familles affluaient chaque jour à Torkham -- Islamabad les ayant poussés à partir avant le 1er novembre -- ces derniers jours le flot s'est réduit à environ 400 familles, a indiqué l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM). </p><p></p><p>- "Peur de mourir de faim" -</p><p></p><p>Sous sa tente estampillée "China Aid", Amina, 40 ans, cache son visage de son voile rouge. Elle a dix enfants.Destination: Jalalabad, capitale de la province de Nangarhar où se situe Torkham.Elle y a "beaucoup de frères et de neveux".</p><p>"J'ai demandé à ma famille de nous trouver une maison" à louer, "mais ils disent qu'il n'y en a pas", déplore-t-elle, "personne n'est venu nous voir".</p><p>"Si les garçons ne travaillent pas.On ne va pas y arriver", lâche Amina, alors que l'économie afghane est exsangue, le chômage élevé. </p><p>"Au Pakistan, ils travaillaient sur les marchés, ils rapportaient assez d'argent.Comment on va faire ici?"</p><p>Sous une autre tente bleue, s'entassent les 16 membres de la famille de Gul Pari.Ils dorment sur des cartons, sans couverture.La nuit, la température descend à 15 degrés.</p><p>La voix de l'Afghane de 46 ans est couverte par les klaxons des camions-citernes qui viennent livrer une eau très attendue dans ce camp désertique, et à l'arrière desquels s'accrochent en riant des grappes d'enfants sales aux pieds nus.</p><p>La mère de cette famille de chiffonniers, son petit-fils, visiblement dénutri, sur ses jambes croisées en tailleur, explique qu'ils partiront dans cinq jours à Kunduz pour refaire leur vie dans cet Afghanistan qu'elle n'a pas revu depuis 40 ans.</p><p>"On n'a rien.On a peur de mourir de faim.Mais si on trouve du travail, ça ira.On sera heureux dans notre patrie.Au Pakistan on était harcelés", ajoute-t-elle.</p><p>Beaucoup de ces réfugiés, qui avaient fui un Afghanistan ravagé depuis 40 ans par la guerre, expliquent que l'amélioration de la sécurité depuis le retour au pouvoir des talibans, en août 2021, les a aussi poussés à rentrer.</p><p></p><p>-"Recommencer à zéro" -</p><p></p><p>C'est dans la province voisine de Laghman qu'Amanullah et sa famille, sans aucun point de chute, ont échoué, après le Pakistan et "sa brutalité". </p><p>Au milieu de la douzaine de tentes écrues du Croissant rouge plantées dans un paysage lunaire, l'homme de 43 ans -- dont 35 au Pakistan où il travaillait sur des chantiers -- décrit les rigueurs du campement pour lui, sa femme et leurs six enfants.</p><p>"Il n'y a pas de toilettes", commence-t-il, "les femmes sont en grande difficulté" car elles doivent attendre la tombée de la nuit pour sortir, à plusieurs.</p><p>Il n'y a que deux heures d'électricité par jour, pour recharger les téléphones portables."Toutes les tentes sont dans le noir" la nuit tombée, dit-il à l'AFP en montrant une minuscule lampe torche.</p><p>"On a des jeunes enfants, donc on a beaucoup de problèmes"."Si on reste ici pour cinq jours, un mois, un an, ça peut aller.Mais il nous faut du travail, une maison.Tout recommencer à zéro".</p><p>Plus loin, la camionnette ouverte où Shazia et 20 autres femmes et enfants se sont entassés penche dangereusement dans les virages sur la route menant à Jalalabad, faisant onduler les burqas en un ballet bleu sur une montagne de matelas.</p><p>Rentrée du Pakistan, elle a plus de chance que les autres: son mari était parti deux jours plus tôt et a trouvé à Jalalabad une maison de quatre pièces pour quatre familles.</p><p>"Le loyer est cher.Mais ce soir on va pouvoir dormir", dit la jeune femme de 22 ans déjà mère de trois enfants, dont le dernier a deux mois. </p><p>"On va pouvoir se laver.Cela fait 10 jours qu'on n'a pas pris de douche".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: l'armée israélienne a trouvé le corps d'une otage du Hamas près de l'hôpital al-Chifa

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir découvert, près de l'hôpital al-Chifa de Gaza, le corps d'une otage enlevée par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre en Israël et assassiné
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Gaza: l'armée israélienne a trouvé le corps d'une otage du Hamas près de l'hôpital al-Chifa

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir découvert, près de l'hôpital al-Chifa de Gaza, le corps d'une otage enlevée par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre en Israël et assassinée, selon elle, par le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Le corps de cette femme, enlevée dans le kibboutz de Beeri, "a été extrait par les troupes de l'armée israélienne d'une structure adjacente à l'hôpital al-Chifa dans la bande de Gaza et a été transféré en territoire israélien", a précisé un communiqué de l'armée.</p><p>La victime est identifiée par l'armée comme se nommant Yehudit Weiss."Dans la structure où se trouvait Yehudit, des équipements militaires, dont des fusils kalachnikov et des lance-roquettes, ont également été trouvés", a ajouté l'armée.</p><p>Le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, a affirmé que l'otage avait été "assassinée par les terroristes dans la bande de Gaza". Le Hamas affirme depuis des semaines que des dizaines d'otages ont été tués par l'armée israélienne au cours de ses intenses bombardements sur le territoire.</p><p>Un communiqué du forum des familles des otages israéliens a indiqué que la victime se battait contre un cancer du sein depuis trois mois.Son mari a été tué le 7 octobre.Le couple avait cinq enfants qui ont tous survécu.</p><p>Yehudit Weiss avait été enlevée le 7 octobre au cours de l'attaque du Hamas, la plus violente de l’histoire d'Israël depuis 1948, au cours de laquelle environ 1.200 personnes ont été tuées et 240 prises en otage.</p><p>En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "anéantir" le Hamas, bombardant sans répit la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.Au moins 11.500 personnes ont été tuées, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Plus tôt jeudi, l'armée avait annoncé que des "images relatives aux otages" avaient été trouvées sur des ordinateurs saisis dans l'hôpital al-Chifa de Gaza, pris d'assaut depuis deux jours. </p><p>Al-Chifa, le plus grand hôpital de Gaza, est présenté par Israël comme un centre stratégique et militaire du Hamas, ce que dément le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007.</p><p>Entrée dans l'hôpital mercredi, l'armée israélienne dit le fouiller depuis dans le cadre d'une opération "ciblée" et "complexe", conduite "par étapes", alors que, selon l'ONU, environ 2.300 personnes - patients, soignants et déplacés, s'y trouvent encore.</p><p>Le 30 octobre, l'armée israélienne avait annoncé avoir libéré dans la bande de Gaza une soldate kidnappée par le Hamas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Après leur sommet, Biden et Xi reprennent immédiatement la compétition

Description: <p>San Francisco (AFP) - L'un se démène pour attirer les pays asiatiques dans le giron américain, l'autre vante la Chine comme terre d'investissements: après un sommet censé poser les bases d'une compétition m
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Après leur sommet, Biden et Xi reprennent immédiatement la compétition

Description: <p>San Francisco (AFP) - L'un se démène pour attirer les pays asiatiques dans le giron américain, l'autre vante la Chine comme terre d'investissements: après un sommet censé poser les bases d'une compétition maîtrisée mais acharnée, Joe Biden et Xi Jinping sont passés à l'action.</p><p>"Nous sommes ici pour y rester", a lancé jeudi le président américain lors de son discours inaugural aux dirigeants et patrons réunis à San Francisco pour un sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec).</p><p>Il a relaté sa longue rencontre de la veille dans les collines californiennes avec son homologue chinois, la première après douze mois de fortes tensions.</p><p>Xi "m'a demandé pourquoi nous sommes aussi impliqués dans le Pacifique", a rapporté Biden."Je lui ai répondu, +c'est parce que nous sommes une nation du Pacifique.Grâce à nous, il y a la paix et la sécurité dans la région, et donc de la croissance+."</p><p>Face à la Chine, les Etats-Unis cherchent à muscler leurs alliances avec les 21 pays de l'Apec, qui pèsent ensemble 60% de l'économie mondiale.</p><p>Xi Jinping a vu jeudi le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, et la présidente du Pérou, Dina Boluarte, de quoi rappeler aux Etats-Unis que la Chine a massivement investi une zone autrefois sous influence américaine, dans le cadre de son gigantesque programme d'infrastructures dans le monde entier, les "Nouvelles routes de la soie".</p><p>Le président chinois, confronté à des cahots économiques, est venu à San Francisco vanter les attraits de la deuxième puissance mondiale, face à des investisseurs étrangers pour certains plus hésitants.</p><p>Mercredi soir, lors d'un dîner avec de nombreux grands patrons américains, la salle s'était levée pour accueillir Xi Jinping et avait plusieurs fois applaudi son discours.</p><p>"La Chine reste le moteur le plus puissant de la croissance mondiale", a par ailleurs déclaré le dirigeant chinois jeudi, dans un discours écrit pour le sommet des PDG de l'Apec.</p><p>Pékin a bien noté que les Etats-Unis, de leur côté, avaient dû revoir à la baisse leurs grandes ambitions de partenariat économique en Asie.</p><p>Joe Biden a certes assuré jeudi que des "engagements tangibles ont été négociés en un temps record" pour un pacte commercial avec 13 autres pays de la région, dont le Japon, l'Inde, l'Australie, la Corée du Sud et une grande partie de l'Asie du Sud-Est, à l'exclusion de la Chine.</p><p>Le Cadre économique pour l'Indo-Pacifique (IPEF), qui n'offre pas d'accès aux marchés, avait été lancé l'année dernière par Washington pour en remontrer à Pékin.</p><p>En pratique, si les discussions sur les chaînes d'approvisionnement, la transition énergétique et la lutte contre la corruption ont en bonne partie abouti, le projet achoppe sur le volet commercial, à cause d'une polémique au sein du parti démocrate sur les normes de travail.</p><p>Loin de toute ambition de libre-échange, un principe que l'administration Biden assure avoir enterré, l'IPEF doit déboucher sur l'adoption de normes communes dans plusieurs domaines, comme le droit du travail et l'environnement, pour faciliter les échanges commerciaux.</p><p>"Personne ne sera laissé en arrière", a promis jeudi le président démocrate, qui briguera dans un peu moins d'un an un second mandat.Les progrès de la semaine vont permettre à l'IPEF de "créer une course vers le haut et non vers le bas".</p><p>Joe Biden ne veut surtout pas froisser les syndicats, dont il espère le soutien électoral pour 2024.</p><p>"Pourquoi nombre d'entre vous (patrons d'entreprise) employez des ouvriers syndicalisés?Parce que ce sont les meilleurs au monde", a-t-il lancé.</p><p>Dans cette atmosphère de compétition économique, technologique et stratégique sans pitié, difficile de dire si le dégel constaté mercredi lors du sommet de Joe Biden et Xi Jinping va durer.</p><p>La rencontre a en tous cas, au minimum, permis de relancer la "diplomatie du panda".Xi Jinping a laissé entendre qu'il pourrait envoyer prochainement aux Etats-Unis quelques émissaires à fourrure noire et blanche, après le départ récent des trois pandas géants du zoo de Washington, chouchous incontestés du public.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le président du Chili annonce sa séparation avec sa compagne

Description: <p>Santiago du Chili (AFP) - Le président du Chili Gabriel Boric a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux le terme de sa relation avec sa compagne depuis cinq ans, Irina Karamanos, qui a officié un temps comme Première dame du pays
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Le président du Chili annonce sa séparation avec sa compagne

Description: <p>Santiago du Chili (AFP) - Le président du Chili Gabriel Boric a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux le terme de sa relation avec sa compagne depuis cinq ans, Irina Karamanos, qui a officié un temps comme Première dame du pays, dans un feuilleton qui passionne le pays.</p><p>Le plus jeune président de l'histoire du Chili, âgé de 37 ans, a indiqué que le couple avait, il y a quelques semaines, décidé de se séparer "en raison de visions différentes sur leur avenir", excluant toute rumeur de liaisons extraconjugales.</p><p>"Pour ceux qui parient sur les éventuels malheurs des autres, je peux vous dire que nous allons bien, qu'aucun de nous n'a d'autre partenaire et que tout a été longuement discuté", a ajouté M. Boric.</p><p>"Nous savons que ces jours-ci, la spéculation sera à l'ordre du jour et même si nous aurions aimé vivre ce processus en privé, nous comprenons tous les deux qu'il est préférable de raconter cette histoire nous-mêmes", a-t-il ajouté.</p><p>Sur les réseaux sociaux circulent des vidéos montrant le président entrant et sortant d'un appartement différent de celui qu'il partageait jusqu'alors avec Mme Karamanos.</p><p>La relation de M. Boric avec Irina Karamanos, une chercheuse en sciences sociales de 34 ans, a été révélée quelques jours avant l'élection en décembre 2022 de l'ex-leader étudiant.</p><p>Mme Karamanos avait d'abord indiqué qu'elle n'exercerait pas le rôle de Première dame, mais après l'élection de son conjoint elle avait dit vouloir "transformer" la fonction de l'intérieur "avec une perspective contemporaine".</p><p>Mais moins d'un an après son entrée en fonction comme Première dame, Mme Karamanos en a officiellement démissionné.Elle a cependant modifié la structure hiérarchique des six fondations sociales dont la Première dame assurait traditionnellement la présidence.</p><p>La semaine dernière, lors d'une conférence TED, Irina Karamanos a évoqué "l'illégitimité du rôle de Première dame dans les démocraties contemporaines" et des avancées politiques nécessaires pour rejeter ce pouvoir et pousser au changement.</p><p>Irina Karamanos était la partenaire de M. Boric depuis 2019.D'origine grecque et allemande, elle a étudié à l'université de Heidelberg, en Allemagne, et fait partie du Front féministe au sein du  parti au pouvoir, Convergence sociale, dont est membre Gabriel Boric.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Après sa rencontre avec Xi, Biden veut rassurer ses alliés du Pacifique

Description: <p>San Francisco (AFP) - "Nous sommes ici pour y rester", a lancé jeudi Joe Biden lors de son discours inaugural aux pays de l'Asie-Pacifique et dirigeants d'entreprises réunis à San Francisco pour un sommet éco
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Après sa rencontre avec Xi, Biden veut rassurer ses alliés du Pacifique

Description: <p>San Francisco (AFP) - "Nous sommes ici pour y rester", a lancé jeudi Joe Biden lors de son discours inaugural aux pays de l'Asie-Pacifique et dirigeants d'entreprises réunis à San Francisco pour un sommet économique sur fond de rivalité entre les Etats-Unis et la Chine.</p><p>"Les Etats-Unis sont une puissance du Pacifique", a insisté le président américain, qui s'est entretenu pendant plusieurs heures mercredi avec son homologue Xi Jinping.</p><p>C'était la première rencontre entre les deux chefs d'Etat depuis un an, 12 mois marqués par des tensions majeures.</p><p>"Le président m'a demandé pourquoi nous sommes aussi impliqués dans le Pacifique", a rapporté Biden."Je lui ai répondu, +c'est parce que nous sommes une nation du Pacifique.Grâce à nous, il y a la paix et la sécurité dans la région, et donc de la croissance+.Il n'a pas manifesté de désaccord".</p><p>Face à la Chine, les Etats-Unis cherchent à muscler leurs alliances avec les 21 pays de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec), qui pèsent ensemble 60% de l'économie mondiale.</p><p>Le démocrate s'est félicité que les sociétés de ces pays aient investi "plus de 200 milliards de dollars" aux Etats-Unis depuis son arrivée à la Maison Blanche. </p><p>Mercredi soir, il avait reçu les chefs d'Etat et de gouvernement, sur fond de feu d'artifice, tandis que Xi Jinping a courtisé les patrons américains.Quelque 400 dirigeants d'entreprise ont accueilli le président chinois debout, avec des applaudissements nourris, selon une journaliste de l'AFP présente au dîner.</p><p></p><p>- Pacte commercial -</p><p></p><p>Joe Biden a assuré jeudi que des "engagements tangibles ont été négociés en un temps record" sur le plan commercial avec 13 autres pays de la région, dont le Japon, l'Inde, l'Australie, la Corée du Sud et une grande partie de l'Asie du Sud-Est, à l'exclusion de la Chine.</p><p>Le Cadre économique pour l'Indo-Pacifique (IPEF), qui n'offre pas d'accès aux marchés, a été lancé l'année dernière par Washington pour faire "contrepoids" face à la Chine et "démontrer que les Etats-Unis sont là et comptent bien rester", selon Niels Graham, du cercle de réflexion Atlantic Council.</p><p>En pratique, si les discussions sur les chaînes d'approvisionnement, la transition énergétique et la lutte contre la corruption ont en bonne partie abouties, le projet achoppe sur le volet commercial, à cause d'une polémique au sein du parti démocrate sur les normes de travail.</p><p>"Personne ne sera laissé en arrière", a promis jeudi le président démocrate, qui briguera dans un peu moins d'un an un second mandat.Les progrès de la semaine vont permettre à l'IPEF de "créer une course vers le haut et non vers le bas".</p><p>Se livrer une concurrence acharnée, mais en évitant qu'elle ne dégénère: Biden et Xi ont donc immédiatement mis en pratique les promesses faites mercredi lors de leur sommet, qui a surtout permis de renouer le dialogue.</p><p>Les deux hommes pourront désormais décrocher leur téléphone et se parler "directement et immédiatement" en cas de crise, a indiqué Joe Biden.</p><p>Les deux superpuissances ont annoncé une reprise des communications militaires de haut niveau, et pris des engagements pour lutter contre le narcotrafic, mais elles ont aussi exposé leurs différends au grand jour, en particulier sur Taïwan.</p><p></p><p>- Campagne électorale -</p><p></p><p>Joe Biden a aussi profité de la tribune de l'Apec pour vanter son bilan.</p><p>Il a mis en avant son approche économique, censée permettre aux "pauvres de grimper l'échelle sociale", tandis que la classe moyenne et les riches "continuent de bien s'en sortir".</p><p>"Nous voyons déjà les résultats.Le trimestre dernier, l'économique américaine a cru de 4,9% (en rythme annualisé), le taux de croissance le plus élevé depuis deux ans", a-t-il déclaré.</p><p>Il a aussi fait un appel du pied aux syndicats, dont il espère le soutien électoral pour 2024.</p><p>"Pourquoi nombre d'entre vous (patrons d'entreprise) employez des ouvriers syndicalisés?Parce que ce sont les meilleurs au monde", a-t-il lancé à l'assemblée, après avoir rappelé le récent succès "record" du syndicat de l'automobile américain.</p><p>"Mon message à vous tous, dirigeants de gouvernement et d'industries, est que vous pouvez compter sur les Etats-Unis, nous tenons nos promesses", a-t-il conclu.</p><p>"Nous serons votre partenaire solide et fiable et nous allons continuer à travailler ensemble pour rendre la région Asie-Pacifique".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Face aux missiles russes, les approvisionnements ukrainiens en obus baissent dangereusement

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Face à une armée russe qui accumule les missiles pour des attaques hivernales, l'Ukraine voit, à cause de la guerre entre Israël et le Hamas, ses approvisionnements en obus baisser dangereusement, a r
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Face aux missiles russes, les approvisionnements ukrainiens en obus baissent dangereusement

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Face à une armée russe qui accumule les missiles pour des attaques hivernales, l'Ukraine voit, à cause de la guerre entre Israël et le Hamas, ses approvisionnements en obus baisser dangereusement, a regretté jeudi le président Volodymyr Zelensky.</p><p>Recevant un groupe de médias, dont l'AFP, le chef de l'Etat ukrainien a admis que les combats dans la bande de Gaza ont eu pour conséquence un ralentissement des livraisons de munitions d'artillerie, cruciales pour son armée. </p><p>"Au Moyen-Orient, que pensez-vous qu'ils aient commencé à acheter en premier ? Les (obus de) calibre 155.Nos approvisionnements ont diminué", a-t-il dit. </p><p>Israël, qui bénéficie du soutien militaire des Etats-Unis, bombarde sans relâche la bande de Gaza depuis que les combattants du Hamas ont massacré des centaines de civils lors d'un assaut sans précédent début octobre.</p><p></p><p>- "Entrepôts vides" -</p><p></p><p>"Ce n'est pas comme si les Etats-Unis avaient dit : nous ne donnons rien à l'Ukraine.Non!Nous avons des relations sérieuses, très puissantes", a assuré M. Zelensky."C'est normal, tout le monde se bat pour survivre.Je ne dis pas que c'est une chose positive, mais c'est la vie et nous devons défendre ce qui est à nous".</p><p>"Aujourd'hui, nous avons des problèmes avec des obus d'artillerie de calibre 155" millimètres, a-t-il déploré. </p><p>Dans le monde entier "maintenant les entrepôts sont vides ou il y a un minimum légal que tel ou tel Etat particulier ne peut pas vous donner", a-t-il expliqué."Et ce n'est pas suffisant".</p><p>Ce problème est d'autant plus grave que de l'autre côté de la ligne de front, les forces russes stockent des missiles en prévision d'attaques massives contre des infrastructures ukrainiennes cet hiver, a ajouté le président ukrainien. </p><p>"J'estime qu'ils accumulent (des missiles), mais ils n'ont pas beaucoup plus de missiles qu'auparavant.Sinon, ils auraient déjà commencé à bombarder", a-t-il indiqué. </p><p>Son pays s'attend à de nouvelles attaques sur son réseau énergétique, comme l'hiver dernier, quand des millions d'Ukrainiens étaient privés de chauffage ou d'électricité par des températures glaciales. </p><p>"Je pense que nous sommes mieux préparés pour l'hiver qu'auparavant", a estimé M. Zelensky."Mais je ne pense pas que la Russie utilisera moins d'armes.L'hiver sera difficile". </p><p>"En termes de défense aérienne, nous sommes en meilleure position que l'hiver dernier", a-t-il ajouté.</p><p>Selon lui l'armée ukrainienne arrive notamment à abattre "75-80%" de drones explosifs de fabrications iranienne que la Russie utilise souvent contre son voisin, notamment pendant ses attaques nocturnes.</p><p>Face à ce danger les pays occidentaux, qui soutiennent l'effort militaire ukrainien depuis les premiers jours de l'invasion russe, multiplient les déclarations rassurantes, même si des voix s'élèvent parfois pour réclamer une réduction de ce soutien. </p><p>Ainsi le nouveau chef de la diplomatie britannique, David Cameron, en visite à Kiev pour son premier déplacement international, a promis jeudi que Londres continuerait à aider l'Ukraine "tout le temps qu'il faudra". </p><p>"Nous continuerons à vous apporter le soutien moral, diplomatique, économique, mais surtout militaire, dont vous avez besoin non seulement cette année, et l'année prochaine, mais aussi pendant tout le temps qu'il faudra", a assuré le responsable britannique.</p><p>"La Russie pense (...) que l'Occident finira par concentrer son attention ailleurs" que sur l'Ukraine, "il n'y a rien de plus faux", a martelé M. Cameron dont le pays est le deuxième donateur d'aide militaire à l'Ukraine, avec 4,6 milliards de livres (5,3 milliards d'euros) promises à ce jour. </p><p></p><p>- Protection maritime -</p><p></p><p>Les négociations avec la délégation britannique ont porté sur des livraisons d'"armes pour la ligne de front, le renforcement de la défense aérienne, la protection de notre population et de nos infrastructures essentielles", a détaillé M. Zelensky sur Telegram. </p><p>A Kiev, M. Cameron a également été informé de la situation militaire.Le front est quasiment figé depuis un an, malgré le lancement d'une contre-offensive ukrainienne en juin. </p><p>Il s'est ensuite rendu à Odessa pour échanger avec son homologue ukrainien, Dmytro Kouleba, notamment sur le mécanisme d'assurance établi par Kiev avec des assureurs britanniques pour les navires exportant des céréales ukrainiennes.</p><p>"Cette mesure est essentielle pour les recettes d'exportation et la reprise économique de l'Ukraine", a déclaré David Cameron. </p><p>Sur le terrain, le chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a admis début novembre que les deux armées étaient actuellement "dans une impasse" sur le terrain.</p><p>Les troupes de Kiev ont cependant réussi récemment à établir des positions sur la rive gauche du fleuve Dniepr dans la partie de la région de Kherson occupée par l'armée russe. Une percée dans ce secteur serait un succès important. </p><p>Mais les forces du Kremlin ne sont pas en reste, bombardant dans le sud et attaquant dans l'est.</p><p>A Kherson, capitale de la région éponyme reprise par Kiev en novembre 2022 et quotidiennement bombardée par les Russes, un homme a été tué et une femme blessée jeudi matin, selon les autorités régionales. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Indonésie, l'arrivée de réfugiés rohingyas épuisés sur une terre hostile

Description: <p>Bireuen (Indonésie) (AFP) - Epuisés et affamés après une longue traversée sur une embarcation délabrée, environ 250 réfugiés rohingyas ont atteint jeudi l'ouest de l'Indonésie, accueillis avec hostilité par la p
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En Indonésie, l'arrivée de réfugiés rohingyas épuisés sur une terre hostile

Description: <p>Bireuen (Indonésie) (AFP) - Epuisés et affamés après une longue traversée sur une embarcation délabrée, environ 250 réfugiés rohingyas ont atteint jeudi l'ouest de l'Indonésie, accueillis avec hostilité par la population.</p><p>"Il y a beaucoup de bébés, de jeunes enfants (à bord).S'il vous plaît protégez-les, ils ont très faim, car ils n'ont rien eu", déclare à l'AFP un réfugié de 23 ans, Manzur Alam, affirmant être parti il y a 20 jours de Cox's Bazar au Bangladesh.</p><p>Ce pays abrite environ un million de membres de cette minorité musulmane apatride, dont quelque 750.000 ont fui la Birmanie en 2017 pour échapper à une répression féroce menée par l'armée birmane, objet d'une enquête pour "actes de génocide" devant la Cour internationale de justice (CIJ).</p><p>Des milliers de Rohingyas risquent leur vie chaque année lors de longs et coûteux voyages en mer, souvent à bord de bateaux délabrés, pour tenter d'atteindre la Malaisie ou l'Indonésie. </p><p>Sur l'embarcation arrivée jeudi et stationnée à une centaine de mètres de la côte dans la province d'Aceh, des hommes, des femmes, des enfants et des bébés regardent vers le rivage où des habitants en colère leur disent de ne pas approcher.</p><p>Certains réfugiés sautent dans l'eau après le refus des habitants de les laisser accoster, s'effondrant sur la plage et suppliant pour que les passagers épuisés soient autorisés à débarquer. </p><p>L'un d'entre eux, couvert de pansements, gît sur le sable, pieds nus, torse nu, semblant presque sans vie.</p><p>Certains habitants ramenent même de la nourriture jusqu'au bateau dans l'espoir de le voir partir, déclare à l'AFP Mukhtaruddin, chef du village de Pulo Pineung Meunasah, qui comme beaucoup d'Indonésiens n'a qu'un seul nom.Mais les réfugiés insistent pour rester après près de trois semaines passées en mer.</p><p></p><p>- Saison des traversées -</p><p></p><p>Près de 600 réfugiés rohingyas ont atteint les côtes indonésiennes au cours des dernières 72 heures, selon des chiffres des responsables locaux.</p><p>"Au moins un ou deux autres bateaux sont encore en mer en route vers l'Indonésie", déclare à l'AFP Chris Lewa, directeur de l'organisation de défense des droits des Rohingyas, Arakan Project, notant que c'est "le début de la saison des traversées".</p><p>Mercredi, une autre embarcation transportant 147 personnes est arrivée dans la région de Pidie (province d'Aceh), indique dans un communiqué Ihsan, un responsable du gouvernement local.</p><p>Un autre groupe de 196 réfugiés a accosté dans la même région le jour précédent, selon le commandant de la marine locale, Andi Susanto.</p><p>L'agence des Nations unies pour les réfugiés travaille avec les autorités locales pour apporter son aide face aux nouvelles arrivées de réfugiés rohingyas, déclare de son côté la porte-parole de l'agence en Indonésie, Mitra Salima Suryono. </p><p>"Nous espérons que les autorités et la population locale pourront continuer à ouvrir l'espace aux réfugiés et les autoriser à accoster", dit-elle. </p><p>Le sort des Rohingyas est plus que jamais incertain, avec un accord de rapatriement qui ne vient pas, une situation anarchique dans les camps de réfugiés et la diminution de l'aide humanitaire internationale.</p><p>Plus de 2.000 Rohingyas auraient tenté le voyage périlleux vers les pays d’Asie du Sud-Est en 2022, selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés. </p><p>L'agence estime à près de 200 le nombre de Rohingyas morts ou disparus l'année dernière, pendant des traversées maritimes dangereuses. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Présidentielle à Madagascar: forte abstention, boycott de l'opposition

Description: <p>Antananarivo (AFP) - L'abstention au premier tour de l'élection présidentielle jeudi à Madagascar semble avoir été massive, sur fond de vives tensions entre le sortant Andry Rajoelina, confiant dans ses chances de l&#
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Présidentielle à Madagascar: forte abstention, boycott de l'opposition

Description: <p>Antananarivo (AFP) - L'abstention au premier tour de l'élection présidentielle jeudi à Madagascar semble avoir été massive, sur fond de vives tensions entre le sortant Andry Rajoelina, confiant dans ses chances de l'emporter, et dix candidats de l'opposition ayant appelé au boycott.</p><p>"Nous ne reconnaissons pas ces élections et la population malgache dans sa grande majorité non plus", a déclaré à la fermeture des bureaux de vote Hajo Andrianainarivelo devant la presse, au nom des dix opposants rassemblés en un collectif et comptant notamment deux ex-présidents. </p><p>Les opposants citent de premiers chiffres, transmis par les observateurs internationaux et estimant la participation aux alentours de 20%. </p><p>Ce taux est "au plus bas dans l'histoire électorale de Madagascar", a souligné M. Andrianainarivelo.</p><p>La commission électorale n'a pas encore annoncé le chiffre définitif mais plusieurs sources dans l'organisation ont indiqué à l'AFP que la participation pourrait même se situer sous la barre des 20%.</p><p>Onze millions d'inscrits devaient choisir entre M. Rajoelina, 49 ans, et douze autres candidats officiels, dont ceux du collectif qui n'ont pas fait campagne.</p><p>Alors que le dépouillement a commencé, le résultat, qui ne devrait être connu que dans plus d'une semaine, risque de prolonger encore la crise politique dans l'île de l'océan Indien. Le deuxième tour, si nécessaire, est prévu le 20 décembre.</p><p>"La seule voie démocratique (...) ce sont les élections", a déclaré Andry Rajoelina après avoir déposé son bulletin à Antananarivo.</p><p>Il s'est félicité de "voir que la population vote en masse" et a dénoncé "les gens qui essaient de semer des troubles et empêcher les élections".</p><p>L'opposant Siteny Randrianasoloniaiko, ex-champion de judo, a dénoncé des irrégularités.À Androy (sud), "les bureaux sont littéralement fermés, il n'y a pas d'électeurs, on l'a fait constater par huissier", a-t-il dit.</p><p></p><p>- "C'est pas normal" -</p><p></p><p>A "Tana", la capitale, les électeurs se sont présentés en petits groupes, sans se presser.A la sortie d'isoloirs rudimentaires, ils repartent le pouce enduit d'encre indélébile vert-doré.</p><p>Dans le fief de l'opposant et ancien président Marc Ravalomanana, sur les hauteurs, un assesseur baille et s'étire, un autre reste prostré le visage posé sur sa main: à deux heures de la fermeture du vote, seuls 18% des inscrits s'étaient présentés. </p><p>"C'est vraiment pas beaucoup", soupire un responsable, les mains posées sur une urne en plastique largement vide.</p><p>Dans le bureau où a voté le président sortant, Eugène Rakatomalala, 43 ans, chapeau en paille et barbichette, maugrée: "Je vote mais on sait bien que c'est pas normal.Il n'y a que quelques candidats qui ont fait campagne".</p><p>"Je suis inquiet parce qu'il y a des sortes de factions qui veulent seulement que le pays soit en désordre (...) Il faut aller de l'avant", témoigne Francky Randriananantoandro, étudiant en informatique. </p><p>Dans les "bas quartiers", la cour de récréation défoncée d'une modeste école reste aussi quasiment déserte.Faraniaina Raharinirina, 66 ans, un long chapelet autour du cou, a tenu à venir voter, "par devoir".</p><p>Ici la participation a plafonné à 30%, selon le décompte du bureau que l'AFP a pu consulter.</p><p>Elu depuis 2018, Andry Rajoelina avait déjà accédé une première fois au pouvoir en 2009 à la faveur d'une mutinerie chassant l'ex-président Ravalomanana. </p><p>Le collectif d'opposants candidats a dénoncé des manœuvres du pouvoir pour reconduire M. Rajoelina et réclamé une suspension du processus électoral.</p><p>Depuis début octobre, ils ont multiplié les appels à manifester dans la capitale, ne réunissant chaque fois que quelques centaines de partisans. </p><p>Andry Rajoelina a sillonné le pays, parmi les plus pauvres de la planète, en hélicoptère ou avion privé, en campagne. </p><p>Son camp a dénoncé un comportement "irresponsable" des opposants. </p><p>La crise politique dans le pays a été déclenchée en juin par la révélation de la naturalisation française, en toute discrétion, d'Andry Rajoelina en 2014. Selon l'opposition, cela devait l'empêcher de se présenter mais la justice a refusé d'invalider sa candidature. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël fouille l'hôpital al-Chifa à Gaza, malgré la présence de civils

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé jeudi fouiller chaque bâtiment de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, au lendemain du raid mené dans ce site qu'elle présent
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Israël fouille l'hôpital al-Chifa à Gaza, malgré la présence de civils

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé jeudi fouiller chaque bâtiment de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, au lendemain du raid mené dans ce site qu'elle présente comme un repaire du Hamas, malgré la présence de malades et de civils piégés par les combats.</p><p>Le gouvernement du Hamas a affirmé que les soldats israéliens avaient "détruit" plusieurs services de l'hôpital, un immense complexe situé dans l'ouest de la ville de Gaza, au coeur des combats qui font rage depuis des jours entre l'armée et les combattants islamistes.</p><p>Israël a juré "d'anéantir" le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, depuis l'attaque meurtrière qu'il a lancée sur le sol israélien le 7 octobre, et bombarde depuis sans répit le petit territoire palestinien assiégé. </p><p>L'armée israélienne, qui a lancé le 27 octobre des opérations terrestres, a pris le contrôle de bâtiments gouvernementaux, "vides" selon le Hamas, avant de lancer mercredi un raid dans l'hôpital al-Chifa, refuge pour des milliers de Palestiniens fuyant la guerre, qui a suscité des appels pressants à protéger les civils.</p><p>Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à des "pauses humanitaires urgentes et prolongées" dans la bande de Gaza.Sur X, l'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan a estimé cette résolution "déconnectée de la réalité".</p><p>Israël a également annoncé jeudi la prise du port de Gaza, affirmant que ce petit port de pêche était utilisé par le Hamas comme centre d'entraînement "afin de planifier et d'exécuter des attaques terroristes navales".</p><p>L'activité du port est très limitée par le blocus qu'impose Israël à la bande de Gaza depuis 2007.</p><p>L'armée a également confirmé à l'AFP que ses soldats étaient toujours déployés dans l'enceinte de l'hôpital al-Chifa, dans le même secteur, où se trouvent, selon l'ONU, environ 2.300 personnes, patients, soignants et civils déplacés par la guerre.</p><p>Israël estime que cet hôpital abrite des infrastructures stratégiques du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, notamment dans des tunnels creusés sous le complexe, ce que dément le mouvement islamiste.</p><p>Depuis plusieurs jours, l'armée resserre son étau sur la ville de Gaza et plus particulièrement ses hôpitaux, accusant le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".</p><p>Jeudi, un responsable de l'armée a annoncé que les soldats procédaient "à la fouille de chaque étage, bâtiment après bâtiment alors que des centaines de patients et de membres du personnel médical se trouvent encore dans le complexe".</p><p></p><p>- Des "images relatives aux otages" -</p><p></p><p>Des "images relatives aux otages", capturés lors de l'attaque du Hamas contre Israël, ont été trouvées sur des ordinateurs saisis au cours du raid et appartenant au mouvement islamiste, a ajouté ce responsable.</p><p>Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a affirmé que l'armée israélienne avait frappé plusieurs services de l'hôpital, "détruit le service de radiologie et bombardé le service des grands brûlés et des dialyses".</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a par ailleurs annoncé jeudi après-midi qu'une "violente attaque" était menée par des chars israéliens sur un autre hôpital de la ville de Gaza, Ahli Arab, et que celui-ci était "assiégé".</p><p>En Israël, l'attaque lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas depuis la bande de Gaza a fait environ 1.200 morts, essentiellement des civils tués ce jour-là, selon les autorités. </p><p>Depuis l'attaque, 51 soldats ont été tués dans le territoire palestinien, selon l'armée israélienne.</p><p>L'armée israélienne estime à environ 240 le nombre d'otages emmenés par le Hamas à Gaza.</p><p>Les bombardements israéliens menés en représailles dans la bande de Gaza ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Selon le Hamas, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes sur Gaza pendant la nuit de mercredi à jeudi.Neuf civils ont péri dans une frappe sur une station-essence du camp de Nousseirat, dans le centre, où des dizaines de déplacés avaient trouvé refuge.</p><p>A l'hôpital al-Chifa, "les bulldozers israéliens ont détruit en partie l'entrée sud" du complexe, "près de la maternité", déjà endommagée par des tirs d'obus de chars ces derniers jours, avait annoncé dans la nuit le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>L'armée israélienne affirme y avoir trouvé "des munitions, des armes et des équipements militaires" du Hamas, et a publié des images de ce qu'elle affirme être des armes, des grenades et d'autres équipements. </p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a démenti les annonces israéliennes, affirmant "ne pas autoriser" la présence d'armes dans ses établissements.</p><p>L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations des deux camps.</p><p>Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a demandé jeudi une enquête internationale pour vérifier les "allégations extrêmement graves" de violations du droit international, "quels que soient leurs auteurs".</p><p>Le président américain Joe Biden, soutien clé d'Israël, a appelé son allié à être "extrêmement prudent" dans la conduite de son opération à l'hôpital.</p><p></p><p>- Libération "immédiate" des otages -</p><p></p><p>En Israël, la pression s'accentue sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur la question des otages.Une marche des proches des otages partis mardi de Tel-Aviv pour réclamer un accord sur leur libération, doit arriver vendredi à Jérusalem.</p><p>Alors que des pourparlers se tiennent via une médiation du Qatar, Joe Biden s'est dit "relativement optimiste".</p><p>Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a pour sa part demandé la "libération immédiate" des otages, lors d'une visite jeudi à Beeri, dans le sud d'Israël. </p><p>Dans ce kibboutz dévasté où au moins 85 personnes ont été tuées par les commandos du Hamas et une trentaine d'autres prises en otage, il a appelé le gouvernement à "ne pas se laisser consumer par la rage".</p><p>Israël a jusqu'ici refusé tout cessez-le-feu sans libération préalable des otages.</p><p>Selon l'ONU, 1,65 des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.Plusieurs centaines de milliers d'entre eux ont fui le nord, où les combats sont les plus intenses, vers le sud, près de la frontière égyptienne.</p><p>Depuis le 9 octobre, Israël a placé la bande de Gaza en état de siège complet, coupant les livraisons d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments, tandis que l'aide internationale arrive au compte-gouttes par camions depuis l'Egypte. </p><p>Malgré une première livraison d'un peu plus de 23.000 litres de carburant mercredi, l'ONU a averti que ses opérations d'aide à Gaza étaient "au bord de l'effondrement".</p><p>Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a affirmé jeudi à Genève que les communications étaient à nouveau "totalement coupées" avec la bande de Gaza, faute de carburant."Gaza souffre à nouveau d'une panne totale de communications, et (...) c'est parce qu'il n'y a pas de carburant", a déclaré Philippe Lazzarini.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Migrants: la Finlande va fermer une partie de sa frontière avec la Russie

Description: <p>Helsinki (AFP) - La Finlande va fermer dans la nuit de vendredi à samedi la moitié de ses points de passage frontaliers avec la Russie, accusant Moscou de tenter de déstabiliser le pays en laissant des migrants sans papiers franc
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Migrants: la Finlande va fermer une partie de sa frontière avec la Russie

Description: <p>Helsinki (AFP) - La Finlande va fermer dans la nuit de vendredi à samedi la moitié de ses points de passage frontaliers avec la Russie, accusant Moscou de tenter de déstabiliser le pays en laissant des migrants sans papiers franchir la frontière.</p><p>La Finlande, qui partage une frontière de 1.340 km avec la Russie, a constaté depuis fin août un afflux de migrants sans visa originaires du Proche-Orient et d'Afrique, en particulier d'Irak, Somalie et Yemen, selon ses gardes-frontières.</p><p>"Le gouvernement a pris la décision de fermer les points de passage de Vaalimaa, Nuijamaa, Imatra et Niirala", a dit jeudi la ministre de l'Intérieur, Mari Rantanen, au cours d'une conférence de presse. </p><p>Cette fermeture des quatre points sur la frontière sud-est sera effective à minuit dans la nuit de vendredi à samedi, quatre passages restant ouverts plus au nord.Elle durera jusqu'au 18 février 2024, l'étude des demandes d'asile étant concentrée dans deux centres.</p><p>Le gouvernement finlandais avait prévenu mardi qu'il envisageait de fermer cette frontière, soupçonnant Moscou de tenter de déstabiliser le pays qui a adhéré en avril à l'Otan.</p><p>"Nous nous sommes préparés à différentes sortes d'actions, d'actes de malveillance de la part de la Russie, donc la situation n'est pas une surprise", a déclaré le Premier ministre Petteri Orpo.</p><p>"Nous voulons que ce phénomène cesse, nous voulons que l'activité frontalière revienne à la normale", a-t-il ajouté."Si la situation s'étend à d'autres points de passage et devient plus difficile, nous prendrons les mesures nécessaires".</p><p>- Nouvelles "fractures" -</p><p>"Cette évolution négative des événements conduira naturellement à des mesures de rétorsion", a réagi le ministère des Affaires étrangères russe. </p><p>"Il s'agit de l'émergence de nouvelles lignes de fracture en Europe qui ne résolvent rien, mais soulèvent de nouvelles questions, des questions problématiques", a dit sa porte-parole, Maria Zakharova, à l'agence Tass.</p><p>Pour Henri Vanhanen, chercheur au Finnish Institute of International Affairs, "la Finlande envoie le message qu'il y a une volonté politique de prendre des mesures supplémentaires si nécessaire (...) un message important adressé à la Russie".</p><p>Le Kremlin avait juré en avril de prendre des "contre-mesures" après l'adhésion de la Finlande à l'Otan, qualifiant l'élargissement de l'alliance occidentale d'"atteinte à la sécurité" de la Russie.</p><p>L'éventail de ces contre-mesures "n'a de limite que l'imagination", a dit à l'AFP M. Vanhanen, citant des actions de désinformation, menaces de catastrophes environnementales ou entraves à la liberté de circuler en mer Baltique.</p><p>"Ces types d'actions malveillantes, qui restent en dessous du seuil de la guerre sont appliqués là où ils fonctionnent", selon l'expert.</p><p>Quelque 280 demandeurs d'asile se sont présentés à la frontière russo-finlandaise depuis septembre, selon les gardes-côtes, mais "les chiffres ne sont pas le problème", a relevé la ministre de l'Intérieur.</p><p>"Il ne s'agit pas d'une question normale sur la politique d'asile.Il s'agit d'un cas où nous disposons d'indications et d'informations selon lesquelles des personnes sont manipulées pour entrer en Finlande", a-t-elle souligné.</p><p>- L'OTAN "surveille" -</p><p>Les relations entre les deux voisins se sont considérablement détériorées depuis février 2022 et l'offensive russe en Ukraine, une attaque qui a conduit la Finlande, inquiète pour sa propre sécurité, à rejoindre l'Otan.</p><p>L'Alliance "surveille attentivement la situation" à la frontière, a assuré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg."Nous devons échanger des informations" puis "prendre les actions nécessaires si besoin", a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec le président letton.</p><p>La Finlande a dévoilé fin 2022 un projet de vaste clôture sur 200 km de sa frontière.</p><p>Mardi, le Kremlin avait dit "regretter profondément" le projet d'Helsinki de fermer leur frontière commune.</p><p>La Norvège voisine, qui dispose d'un poste frontalier avec la Russie dans le Grand Nord, s'est dite prête, par la voix de sa ministre de la Justice Emilie Enger Mehl, à fermer sa frontière "au besoin, sous court préavis"."Nous n’observons pas de trafic anormal", a dit la ministre à l’agence norvégienne NTB.</p><p>Pendant la crise migratoire de 2015, des milliers de migrants sans visa avaient franchi la frontière russo-norvégienne à vélo. Un afflux perçu par des spécialistes comme une tentative de déstabilisation alors que, côté russe, il est difficile d’entrer sans autorisation dans la zone frontalière, étroitement gardée par le FSB (la Sécurité d’Etat russe).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une artiste russe condamnée à 7 ans de camp pour une action pacifiste dans un supermarché

Description: <p>Saint-Pétersbourg (AFP) - Un tribunal russe a condamné jeudi à sept ans de détention l'artiste Alexandra Skotchilenko, arrêtée en Russie en avril 2022 pour avoir remplacé les étiquettes de prix dans un supermarché par
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Une artiste russe condamnée à 7 ans de camp pour une action pacifiste dans un supermarché

Description: <p>Saint-Pétersbourg (AFP) - Un tribunal russe a condamné jeudi à sept ans de détention l'artiste Alexandra Skotchilenko, arrêtée en Russie en avril 2022 pour avoir remplacé les étiquettes de prix dans un supermarché par des messages dénonçant l'offensive en Ukraine.</p><p>La juge Oksana Demiacheva a condamné l'accusée à "sept ans de colonie" pénitentiaire, a constaté une journaliste de l'AFP présente à l'audience.</p><p>Agée de 33 ans, l'accusée rejoint les dizaines de détracteurs du Kremlin, renommés ou anonymes, jetés en prison pour avoir dénoncé l'assaut contre l'Ukraine, une offensive qui a été suivie en Russie d'une accélération massive de la répression.</p><p>Le même jour, l'opposant en exil Vladimir Milov, ancien vice-ministre de l'Energie, a été condamné à huit ans de détention par contumace pour avoir accusé l'armée russe de crimes en Ukraine.</p><p>La juge du tribunal Vassiléostrovski de Saint-Pétersbourg a reconnu Alexandra Skotchilenko coupable de "diffusion de fausses informations" sur l'armée.</p><p>La jeune femme s'est mise à pleurer, tandis que des soutiens présents à l'audience criaient "Honte !", "Sacha (diminutif d'Alexandra), nous sommes avec toi !".</p><p>"Pour un meurtre, on prend parfois moins que pour cinq étiquettes de prix dans un supermarché", a déploré Boris Vichnevski, figure du petit parti libéral Iabloko, dans les couloirs du tribunal.Les avocats de l'artiste ne se sont pas arrêtés devant la presse.</p><p>Dans un communiqué, Amnesty International a dénoncé "un simulacre de procès", estimant que l'affaire Skotchilenko "est devenue synonyme de l'oppression absurde et cruelle à laquelle sont confrontés les Russes qui s'opposent ouvertement à la guerre".</p><p>- "Pacifiste" -</p><p>Avant le verdict, Mme Skotchilenko était apparue souriante, vêtue d'un t-shirt coloré frappé d'un gros coeur rouge.Une trentaine de personnes ont assisté à l'audience, dont le réalisateur Alexandre Sokourov.</p><p>"Toutes les personnes présentes dans cette salle ne souhaitent qu'une chose: la paix ! Pourquoi se battre ?", a interrogé Alexandra Skotchilenko, combative, jeudi.</p><p>"Tout le monde voit et sait que vous ne jugez pas une terroriste.Vous ne jugez pas une extrémiste.Vous ne jugez même pas un activiste politique.Vous jugez une pacifiste", a-t-elle encore lancé.</p><p>Peu avant, Alexandre Sokourov ("Faust", "L'Arche russe") avait dit à l'AFP venir en soutien à "une personne pure".</p><p>"Je ne pouvais pas ne pas venir", a ajouté ce classique du cinéma russe et soviétique, âgé de 72 ans. </p><p>Ouvertement homosexuelle dans un pays punissant la "propagande" LGBT+ et bafouant leurs droits, selon de nombreuses ONG, Alexandra Skotchilenko avait estimé mardi face au tribunal que la sévérité de la peine demandée par le parquet pouvait s'expliquer par une "haine des minorités".</p><p></p><p>- Etiquettes antiguerre -</p><p></p><p>L'artiste a été punie pour une action de protestation remontant à mars 2022, quelques semaines après le début de l'assaut contre l'Ukraine.</p><p>Elle avait collé sur les étiquettes de prix d'un supermarché à Saint-Pétersbourg de courtes phrases dénonçant le conflit, en particulier le siège de Marioupol, alors en cours, et qui a fait au moins 20.000 morts selon Kiev.</p><p>"Poutine nous ment depuis 20 ans", lisait-on sur un de ces messages, ou encore "Le prix de cette guerre, c'est la vie de nos enfants."</p><p>Son procès s'est ouvert en décembre 2022 mais il a été retardé à plusieurs reprises, l'accusation ayant demandé plus de temps pour réunir "preuves" et témoignages.</p><p>Pendant plus d'un an et demi, l'artiste a été maintenue en détention.Toutes les demandes pour une assignation à résidence ont été rejetées, car sa soeur vit en France, ce que la justice russe considère comme un risque de fuite. </p><p>Selon ses soutiens, la jeune femme souffre d'une maladie intestinale chronique, d'un problème cardiaque congénital et ne peut manger de gluten, un régime difficile sinon impossible à suivre en prison.</p><p>La Russie réprime depuis des années les voix critiques, mais la campagne de répression a pris une ampleur considérable avec l'attaque contre l'Ukraine.</p><p>La quasi-totalité des opposants d'envergure ont été emprisonnés ou poussés à l'exil et des milliers de Russes ordinaires ont été poursuivis et condamnés à des amendes ou des peines de prison pour avoir manifesté leur désaccord avec le Kremlin.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Migrants: la Finlande va fermer la moitié de ses points de passage frontaliers avec la Russie

Description: <p>Helsinki (AFP) - La Finlande va fermer dans la nuit de vendredi à samedi la moitié de ses points de passage frontaliers avec la Russie, accusant Moscou de laisser des migrants sans papiers franchir la frontière, a annoncé jeudi
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Migrants: la Finlande va fermer la moitié de ses points de passage frontaliers avec la Russie

Description: <p>Helsinki (AFP) - La Finlande va fermer dans la nuit de vendredi à samedi la moitié de ses points de passage frontaliers avec la Russie, accusant Moscou de laisser des migrants sans papiers franchir la frontière, a annoncé jeudi le gouvernement.</p><p>"Le gouvernement a pris la décision de fermer les points de passage de Vaalimaa, Nuijamaa, Imatra et Niirala à la frontière entre la Finlande et la Russie", a affirmé la ministre de l'Intérieur, Mari Rantanen au cours d'une conférence de presse.</p><p>Le gouvernement finlandais avait prévenu mardi qu'il envisageait de fermer sa frontière avec la Russie, soupçonnant Moscou de tenter de déstabiliser le pays qui a adhéré en avril à l'Otan.</p><p>"Nous nous sommes préparés à différentes sortes d'actions, d'actes de malveillance de la part de la Russie, donc la situation n'est pas une surprise", a déclaré le Premier ministre Petteri Orpo.</p><p>La Finlande a constaté ces dernières semaines une hausse des entrées de migrants sans papiers originaires du Proche-Orient et de l'Afrique, en particulier de l'Irak, la Somalie et le Yemen.</p><p>"Nous voulons que ce phénomène cesse, nous voulons que l'activité frontalière revienne à la normale", a ajouté le Premier ministre.</p><p>"Si la situation s'étend à d'autres points de passage et devient plus difficile, nous prendrons les mesures nécessaires", a-t-il ajouté.</p><p>La Finlande partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie.</p><p>Le Kremlin avait promis en avril de prendre des "contre-mesures" après l'adhésion de la Finlande à l'Otan, qualifiant l'élargissement de l'alliance occidentale d'"atteinte à la sécurité" de la Russie.</p><p>La Finlande a dévoilé fin 2022 un plan pour construire une vaste clôture sur 200 kilomètres de sa frontière.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël annonce avoir pris le contrôle du port de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne poursuit jeudi son offensive contre le Hamas à Gaza avec la prise du port et reste déployée dans le plus grand hôpital où s'entassent des millier
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Israël annonce avoir pris le contrôle du port de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne poursuit jeudi son offensive contre le Hamas à Gaza avec la prise du port et reste déployée dans le plus grand hôpital où s'entassent des milliers de civils palestiniens, malgré les critiques et les appels de l'ONU à des "pauses humanitaires prolongées".</p><p>Les combats font rage depuis des jours dans l'ouest de Gaza-ville où l'armée a annoncé avoir pris "le contrôle opérationnel" du port, situé dans le nord de la bande de Gaza, au 41e jour de la guerre. </p><p>Le mouvement palestinien, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, l'utilisait "comme centre d'entraînement pour ses forces de commando naval afin de planifier et d'exécuter des attaques terroristes navales", selon les militaires.</p><p>Le port de Gaza est un petit port de pêche dont l'activité est limitée par le blocus qu'impose Israël à la bande de Gaza depuis la prise de pouvoir du Hamas dans ce territoire palestinien en 2007.</p><p>L'armée a déjà pris le Parlement ainsi que les bâtiments du gouvernement et de la police militaire à Gaza, des immeubles "vides" selon le Hamas.</p><p>L'armée a également confirmé à l'AFP que ses soldats étaient toujours déployés dans l'enceinte de l'hôpital al-Chifa, dans le même secteur du port, où se trouvent, selon l'ONU, environ 2.300 personnes (patients, soignants, déplacés).</p><p>Une opération "ciblée" a démarré mercredi dans l'immense complexe de l'hôpital al-Chifa, présenté par Israël comme un centre stratégique et militaire du Hamas, ce que dément le mouvement islamiste.</p><p></p><p>- Frappe sur une station-essence -</p><p></p><p>Israël a juré "d'anéantir" le Hamas depuis l'attaque sanglante lancée par le mouvement palestinien sur son sol le 7 octobre, sans précédent depuis la création d'Israël.</p><p>Côté israélien, cette attaque a fait environ 1.200 morts, essentiellement des civils tués ce jour-là, selon les autorités. </p><p>Depuis l'attaque, 51 soldats ont également été tués dans le territoire palestinien, selon l'armée israélienne.</p><p>En représailles, Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza, soumise à un siège presque total.Les bombardements israéliens ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>Selon lui, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dans des frappes aériennes israéliennes nocturnes sur Gaza.Neuf civils ont ainsi péri dans une frappe sur une station-essence du camp de Nousseirat, dans le centre, où des dizaines de déplacés avaient trouvé refuge.</p><p>A al-Chifa, "les bulldozers israéliens ont détruit en partie l'entrée sud" du complexe, "près de la maternité", déjà endommagée par des tirs d'obus de chars ces derniers jours, a rapporté dans la nuit le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Des dizaines de soldats israéliens, certains encagoulés, avaient fait irruption tôt mercredi dans l'hôpital, selon un journaliste de l'AFP sur place.</p><p></p><p>- L'ONU appelle à des pauses -</p><p></p><p>L'armée israélienne affirme y avoir trouvé "des munitions, des armes et des équipements militaires" du Hamas, publiant des images de ce qu'elle affirme être des armes, des grenades et d'autres équipements. </p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a démenti les annonces israéliennes, affirmant "ne pas autoriser" la présence d'armes dans ses établissements.</p><p>L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations des deux camps.</p><p>Sortant du silence pour la première fois depuis le début du conflit, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à des "pauses humanitaires urgentes et prolongées" dans la bande de Gaza.Sur X, l'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan a estimé cette résolution "déconnectée de la réalité".</p><p>Le raid sur l'hôpital al-Chifa a suscité des condamnations internationales et des appels pressants pour protéger les civils palestiniens.</p><p>Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a demandé jeudi une enquête internationale pour vérifier les "allégations extrêmement graves" de violations du droit international "quels que soient leurs auteurs".</p><p>Le président américain Joe Biden, soutien clé d'Israël dans sa guerre contre le Hamas, a appelé son allié à être "extrêmement prudent" dans la conduite de son opération à l'hôpital.</p><p>En Israël, la pression s'accentue sur le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur la question des otages.Une marche des proches des otages partis mardi de Tel-Aviv pour réclamer un accord sur leur libération, devait arriver vendredi à Jérusalem.</p><p></p><p>- Libération "immédiate" des otages -</p><p></p><p>Israël a recensé quelque 240 personnes enlevées le 7 octobre, dont des ressortissants étrangers.L'une d'elles a accouché en captivité dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi l'épouse de M. Netanyahu. </p><p>Alors que des pourparlers se tiennent via une médiation du Qatar pour la libération des otages, Joe Biden s'est dit "relativement optimiste".</p><p>Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a pour sa part demandé la "libération immédiate" des otages, lors d'une visite à Beeri, dans le sud d'Israël. </p><p>Dans ce kibboutz dévasté où au moins 85 personnes ont été tuées par les commandos du Hamas et une trentaine d'autres prises en otage, il a appelé le gouvernement à "ne pas se laisser consumer par la rage".</p><p>Israël a jusqu'ici refusé tout cessez-le-feu sans libération préalable des otages.</p><p>D'après l'agence humanitaire de l'ONU (Ocha), 1,65 des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre, beaucoup fuyant le nord du territoire où les combats font rage, vers le sud.</p><p></p><p>- Attaque en Cisjordanie -</p><p></p><p>Dans le territoire, soumis depuis le 9 octobre par Israël à un siège quasi-total, la population est privée de livraisons d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments et l'aide internationale y arrive au compte-gouttes par camions depuis l'Egypte. </p><p>Malgré une première livraison d'un peu plus de 23.000 litres de carburant mercredi via le terminal de Rafah, dans le sud du territoire, l'ONU a averti que ses opérations d'aide à Gaza étaient "au bord de l'effondrement" et le chef des Affaires humanitaires des Nations unies a demandé mercredi que cesse "le carnage à Gaza". </p><p>Faute de carburant, l'opérateur de télécoms palestinien Paltel a annoncé mercredi "une suspension de tous les services de télécommunications sous quelques heures".Cela pourrait "menacer encore davantage la vie de la population de Gaza", a prévenu jeudi l'organisation Human Rights Watch.</p><p>Mercredi, près de 650 personnes, des étrangers, binationaux et des blessés palestiniens, ont été évacués vers l'Egypte par Rafah, a rapporté l'autorité palestinienne chargée des opérations au terminal frontalier.</p><p>La guerre a Gaza a aussi rendu la situation "potentiellement explosive" en Cisjordanie occupée, a mis en garde Volker Türk, où l'armée israélienne multiplie les raids et les incursions.Elle assure répondre à une "augmentation significative des attaques terroristes" depuis l'attaque du Hamas.Plus de 190 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>La police israélienne a annoncé jeudi avoir tué trois assaillants après une "fusillade" près d'un barrage de sécurité reliant Jérusalem à la Cisjordanie, les secours israéliens faisant état de "quatre blessés par balles" dont "un dans un état critique".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pedro Sánchez reconduit à la tête d'une Espagne divisée

Description: <p>Madrid (AFP) - Pedro Sánchez a été reconduit jeudi par le Parlement à la tête de l'Espagne, un pays profondément divisé face à la décision du Premier ministre de concéder une loi d'amnistie aux indépendantistes
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Pedro Sánchez reconduit à la tête d'une Espagne divisée

Description: <p>Madrid (AFP) - Pedro Sánchez a été reconduit jeudi par le Parlement à la tête de l'Espagne, un pays profondément divisé face à la décision du Premier ministre de concéder une loi d'amnistie aux indépendantistes catalans, en échange de leur soutien.</p><p>Au pouvoir depuis 2018, le socialiste a obtenu les voix de 179 députés après deux jours de débats tendus, un nombre supérieur à la majorité absolue fixée à 176. </p><p>"La confiance de la Chambre (des députés) a été accordée à Pedro Sánchez", a déclaré sa présidente, Francina Armengol. </p><p>Ce vote de confiance met fin à près de quatre mois de blocage depuis les élections législatives du 23 juillet et va permettre à M. Sánchez de former un nouveau gouvernement avec ses alliés de la coalition d'extrême gauche Sumar.</p><p>Arrivé deuxième du scrutin de juillet, derrière son rival conservateur Alberto Núñez Feijóo, le Premier ministre a dû négocier tous azimuts ces dernières semaines le soutien à sa reconduction de plusieurs formations régionalistes, dont les voix sont cruciales dans un Parlement très fragmenté.</p><p>Il a en particulier dû convaincre le parti de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont, leader de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, qui a fui en Belgique il y a six ans pour échapper aux poursuites judiciaires lancées à son encontre.</p><p>Acceptant, après d'intenses tractations, de soutenir M. Sánchez, M. Puigdemont a obtenu, en échange des voix des sept députés de sa formation, l'adoption prochaine d'une loi d'amnistie pour des centaines d'indépendantistes poursuivis par la justice.Une mesure qui lui permettra de revenir en Espagne.</p><p>- "Refermer les blessures" -</p><p>Exposant aux députés les priorités de son nouveau mandat, clairement marqué à gauche avec de nombreuses promesses sociales, Pedro Sánchez a défendu mercredi la nécessité et la constitutionnalité de cette amnistie, à laquelle il était pourtant opposé par le passé.</p><p>Cette mesure va permettre de "refermer les blessures" ouvertes par la crise de 2017, a déclaré le Premier ministre, en assurant vouloir garantir "l'unité de l'Espagne par la voie du dialogue et du pardon".</p><p>Le Parti populaire (PP) de M. Feijóo accuse le socialiste de l'avoir concédée dans le seul but de se maintenir au pouvoir et agite le risque que l'Espagne ne se retrouve dans le viseur de l'UE, à l'instar de la Hongrie ou de la Pologne, en raison de l'atteinte à l'Etat de droit que constitue, selon lui, cette mesure.</p><p>Rejetée, selon plusieurs sondages, par une majorité des Espagnols, cette amnistie a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes dimanche, à l'appel du PP.Une nouvelle mobilisation est prévue samedi à Madrid.</p><p>- Nouvelles échauffourées -</p><p>Les rassemblements quotidiens, devant le siège du Parti socialiste à Madrid, de l'extrême droite ont par ailleurs régulièrement dégénéré depuis la semaine dernière.Mercredi soir, 15 personnes ont encore été interpellées pour troubles à l'ordre public après de nouvelles échauffourées avec la police, selon la préfecture. </p><p>En raison de ces tensions, plus de 1.600 policiers ont été de nouveau déployés jeudi autour du Parlement, totalement bouclé depuis mercredi par les forces de l'ordre.Un dispositif équivalent à celui d'un match de football classé à haut risque.</p><p>Dans ce contexte, M. Sánchez a appelé l'opposition à ne pas "profiter de cette situation pour mettre le feu à la rue".</p><p>Signe que la majorité hétérogène soutenant le socialiste s'annonce instable, Mertxe Aizpurua, la représentante de Bildu, a averti que le vote favorable de sa formation, considérée comme l'héritière de la vitrine politique de l'organisation séparatiste basque ETA, n'était pas "un chèque en blanc".</p><p>"Malheureusement, le gouvernement devra être reconduit mois après mois", en fonction des intérêts des différentes formations le soutenant, a dénoncé M. Feijóo, selon qui Pedro Sánchez ne sera pas dans les faits vraiment "aux commandes" de l'exécutif.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: