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Birmanie: Laukkai, capitale des trafics, se vide à l'approche des combats

Description: <p>Rangoun (AFP) - Des milliers de personnes abandonnées à leur sort ont fui Laukkai, ville de trafics en tous genres du nord de la Birmanie, qui se vide de ses habitants à l'approche des combats entre la junte et les groupes e
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Birmanie: Laukkai, capitale des trafics, se vide à l'approche des combats

Description: <p>Rangoun (AFP) - Des milliers de personnes abandonnées à leur sort ont fui Laukkai, ville de trafics en tous genres du nord de la Birmanie, qui se vide de ses habitants à l'approche des combats entre la junte et les groupes ethniques.</p><p>Le nord de l'Etat Shan, près de la frontière chinoise, est le théâtre d'affrontements depuis l'offensive coordonnée, fin octobre, de trois groupes ethniques minoritaires contre le pouvoir militaire central et ses alliés.</p><p>Les combattants de l'alliance armée ont revendiqué le contrôle de plusieurs villages et routes stratégiques, au cours de cette attaque qui menace la junte dans des proportions inédites depuis le coup d'Etat de 2021, selon des analystes.</p><p>Des milliers de personnes tentent de fuir à pied ce "Far West" birman réputé pour les trafics lucratifs liés aux casinos, maisons closes et centres d'arnaque en ligne.</p><p>Laukkai, capitale de la région sinisante de Kokang, revêt une importance symbolique pour la junte.C'est là-bas que l'actuel chef de la junte, Min Aung Hlaing, s'était distingué en 2009 en menant une offensive qui a délogé l'Alliance démocratique nationale du Myanmar (MNDAA).</p><p>Depuis, la ville est dominée par une milice pro-armée qui s'est enrichie grâce à la production de drogues, et à toutes sortes de trafics, de la prostitution aux jeux d'argent, nourris par les visiteurs chinois qui traversent la frontière toute proche.</p><p>L'essor de Laukkai a attiré des travailleurs d'autres régions de la Birmanie, comme Kyaw Kyaw, qui a expliqué à l'AFP gagner environ 400 dollars (370 EUR) par mois en travaillant comme mécanicien, avant de se résoudre à partir.</p><p>- périple à pied -</p><p>Les dernières vagues de travailleurs migrants, dont il faisait partie, étaient priées de ne pas s'approcher des centres d'arnaque en ligne.</p><p>"Ceux qui y travaillaient ne pouvaient pas quitter le site.Nous ne pouvions pas non plus y aller parce que l'endroit était surveillé par des membres de la milice", a-t-il décrit, s'exprimant sous un pseudonyme pour des raisons de sécurité.</p><p>Les trafiquants font travailler des citoyens chinois et d'autres pays asiatiques pour escroquer leurs compatriotes en ligne, à travers de fausses plateformes d'investissements ou d'autres montages frauduleux, selon des analystes.</p><p>Au moins 120.000 personnes seraient retenues dans ces centres dans l'Etat Shan et le reste de la Birmanie, selon les Nations unies.</p><p>Ces activités ont provoqué la colère de la Chine, l'un des principaux fournisseurs d'armes de la junte, qui a demandé à plusieurs reprises à Naypyidaw de mettre un terme au trafic.</p><p>Le MNDAA, qui figure dans l'alliance qui a attaqué la junte fin octobre, a annoncé mardi que ses combattants encerclaient Laukkai, et qu'il allait remettre à la Chine tout individu soupçonné de diriger les centres d'arnaque en ligne.</p><p>La proximité des affrontements ont poussé des milliers de travailleurs birmans à se lancer dans un exode périlleux vers le sud plus sûr.</p><p>"On pouvait voir les obus d'artillerie voler au-dessus de nos têtes" depuis le début de l'attaque, a décrit pour l'AFP Aung Aung, qui travaille dans le bâtiment.</p><p>"Après environ deux semaines, on ne pouvait plus nous donner à manger parce que c'était devenu très cher", a-t-il expliqué, en utilisant un pseudonyme pour des raisons de sécurité.</p><p>Les deux hommes ont mis quatre jours pour atteindre un village contrôlé par l'armée, où l'AFP a pu les joindre par téléphone.</p><p>- "envie de rentrer chez moi" -</p><p>"Des centaines de personnes étaient bloquées et dormaient sur le bord de la route", a décrit Kyaw Kyaw qui, également, a souhaité utiliser un pseudonyme pour se protéger.</p><p>Des travailleurs migrants ont d'abord atteint un village aux mains des combattants du MNDAA, qui les a remis à l'Armée unie de l'Etat Wa (UWSA), un autre groupe ethnique minoritaire, pour le moment à l'écart des combats.</p><p>L'UWSA leur a donné de la nourriture et des camions pour accompagner leur exode, mais en leur prenant leurs téléphones et d'autres objets en leur possession, selon les deux témoins interrogés par l'AFP.</p><p>"Nous n'avons que nos vêtements.Personne n'osait rien dire", a expliqué Aung Aung.</p><p>L'accès à la région étant impossible en raison des combats, l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier les déclarations des deux hommes.</p><p>Après un trajet de quatre jours à pied et par camion, Aung Aung est parvenu à joindre Mong Yang, dans l'est de l'Etat Shan.</p><p>Là-bas, il a été placé sous la protection de l'armée birmane, au même titre que d'autres travailleurs déplacés, et a pu contacter ses proches.</p><p>Un groupe d'environ 2.000 personnes dort actuellement par terre, et beaucoup de personnes sont tombées malades durant le périlleux périple, a-t-il expliqué.</p><p>Mais il a assuré être soulagé de s'être éloigné des combats qui se sont propagés dans d'autres régions de la Birmanie, où plus de 200.000 personnes ont dû se déplacer, selon l'ONU.</p><p>Kyaw Kyaw, qui attend aussi à Mong Yang, a admis ne pas savoir quand il pourrait rejoindre sa famille à Mandalay, encore à des centaines de kilomètres de là.</p><p>"J'ai travaillé dans un garage à Laukkai pendant presque deux ans.Toutes mes économies ont disparu maintenant", a-t-il concédé."J'ai tellement envie de rentrer chez moi."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Quatre blessés dans une attaque près de Jérusalem, les trois assaillants abattus

Description: <p>Jérusalem (AFP) - La police israélienne a annoncé jeudi avoir tué trois assaillants après une "fusillade" près d'un barrage de sécurité reliant Jérusalem à la Cisjordanie occupée, les secours israéliens fa
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Quatre blessés dans une attaque près de Jérusalem, les trois assaillants abattus

Description: <p>Jérusalem (AFP) - La police israélienne a annoncé jeudi avoir tué trois assaillants après une "fusillade" près d'un barrage de sécurité reliant Jérusalem à la Cisjordanie occupée, les secours israéliens faisant état de "quatre blessés par balles" dont "un dans un état critique".</p><p>Un journaliste de l'AFP sur place a entendu des rafales nourries de tirs à l'arme automatique au niveau de ce check-point.</p><p>"Les trois assaillants de ce matin sont morts", a indiqué un porte-parole de la police.</p><p>Les services de secours israéliens ont pour leur part fait état de "quatre blessés par balles dont un homme d'environ 20 ans dans un état très grave" dans un communiqué.Deux autres personnes ont été légèrement blessées.Tous les blessés étaient membres des services de sécurité. </p><p>La police israélienne a affirmé que "trois terroristes arrivés en voiture depuis la Cisjordanie ont tiré sur les forces de sécurité".</p><p>"Compte tenu de la quantité de munitions, de pistolets et de haches trouvés dans la voiture, il semble que les assaillants planifiaient une attaque majeure ou un massacre en Israël", a déclaré aux journalistes le chef de la police israélienne Kobi Shabtai.</p><p>Cette attaque intervient au 41e jour de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.</p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Côté israélien, environ 1.200 personnes ont été tuées, essentiellement des civils tués ce jour-là, selon les autorités. </p><p>En représailles, Israël pilonne sans relâche la bande de Gaza, soumise à un siège presque total.Les bombardements israéliens ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le gouvernement du Hamas. </p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, plus de 190 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>L'armée israélienne y multiplie les raids et les incursions assurant répondre à une "augmentation significative des attaques terroristes" en Cisjordanie avec "plus de 550 tentatives d'attentats depuis le début de la guerre". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Ukraine, Cameron promet à Zelensky la poursuite du soutien militaire

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le président ukrainien a salué jeudi la venue du nouveau chef de la diplomatie britannique à Kiev, à l'heure où l'Ukraine plaide pour un maintien coûte que coûte du soutien occidental, malgr
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En Ukraine, Cameron promet à Zelensky la poursuite du soutien militaire

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le président ukrainien a salué jeudi la venue du nouveau chef de la diplomatie britannique à Kiev, à l'heure où l'Ukraine plaide pour un maintien coûte que coûte du soutien occidental, malgré la crise au Proche-Orient et les difficultés ukrainiennes sur le front.</p><p>Le président Volodymyr Zelensky a reçu David Cameron, en visite surprise en Ukraine et son premier déplacement à l'étranger depuis sa nomination lundi. </p><p>"C'est un énorme honneur de vous rencontrer", a déclaré M. Cameron au président Zelensky, selon une vidéo diffusée par la présidence ukrainienne."Je voulais que ce soit ma première visite, j'admire la force et la détermination du peuple ukrainien", a-t-il ajouté. </p><p>"Nous continuerons à vous apporter le soutien moral, diplomatique, économique, mais surtout militaire, dont vous avez besoin non seulement cette année, et l'année prochaine, mais aussi pendant tout le temps qu'il faudra", a assuré le responsable britannique.</p><p>Ce message tombe à point nommé pour l'Ukraine qui plaide pour que l'assistance massive de l'Europe et des Etats-Unis se poursuive et pour que la lassitude ne prenne pas le dessus après bientôt deux ans de guerre, d'autant qu'en Occident des voix s'élèvent pour réclamer la réduction du soutien à Kiev face à l'invasion russe. </p><p>Le président Zelensky a d'ailleurs remercié M. Cameron pour sa visite, alors que l'attention des puissances occidentales ne se concentre plus uniquement sur l'Ukraine depuis le début il y a plus d'un mois de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza. </p><p>"Merci d'être venu, c'est très important.Vous savez que le monde ne se concentre pas sur la situation sur le champ de bataille en Ukraine (...) à cause de la crise" au Proche-Orient, a-t-il souligné. </p><p>"La Russie pense (...) que l'Occident finira par concentrer son attention ailleurs (que sur l'Ukraine).Il n'y a rien de plus faux", a martelé M. Cameron dont le pays est le deuxième plus grand donateur d'aide militaire à l'Ukraine, avec 4,6 milliards de livres (5,3 milliards d'euros) promises à ce jour. </p><p></p><p>- Assaut sur Avdiïvka -</p><p></p><p>Les négociations avec la délégation britannique ont porté sur des livraisons d'"armes pour la ligne de front, le renforcement de la défense aérienne, la protection de notre population et de nos infrastructures essentielles", a ajouté M. Zelensky sur Telegram. </p><p>L'Ukraine cherche à renforcer sa défense aérienne à l'approche de l'hiver s'attendant à une nouvelle campagne d'attaques russes sur son réseau énergétique comme c'était déjà le cas l'hiver précédent, lorsque des millions d'Ukrainiens étaient privés de chauffage ou d'électricité par des températures glaciales.</p><p>Lors de ses entretiens à Kiev, M. Cameron a également été informé de la situation militaire, alors que le front est quasiment figé depuis un an, malgré le lancement d'une vaste contre-offensive ukrainienne en juin. </p><p>Le chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a admis début novembre que les deux armées étaient pour l'heure "dans une impasse".</p><p>Les troupes de Kiev ont cependant réussi récemment à établir des positions sur la rive gauche du fleuve Dniepr dans la région de Kherson, dans le sud occupé par les Russes. </p><p>Si les Ukrainiens parvenait à percer les lignes russes dans ce secteur, il s'agirait d'un succès important.</p><p>Mais les forces du Kremlin ne sont pas en reste, bombardant dans le Sud et attaquant dans l'Est.</p><p>A Kherson, capitale de la région éponyme reprise par l'armée de Kiev en novembre 2022 et quotidiennement bombardée par les Russes, un homme de 68 ans a été tué et une femme de 54 blessée dans un nouvelle frappe russe jeudi matin, selon les autorités régionales. </p><p>Sur le front Est, l'armée russe a accentué ces derniers jours son assaut sur la ville industrielle d'Avdiïvka qu'elle cherche à encercler, a affirmé jeudi son maire, Vitaly Barabach faisant état d'une situation "très tendue".</p><p>L'armée de l'air ukrainienne a par ailleurs annoncé avoir abattu 16 drones explosifs sur un total de 18 lancés par la Russie pendant la nuit. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Chypre, des rescapés israéliens de l'attaque du Hamas tentent de surmonter leur traumatisme

Description: <p>Miliou (Chypre) (AFP) - "Nous avons l'air heureux mais à l'intérieur nous ne le sommes pas": dans le cadre d'un séjour thérapeutique sur l'île de Chypre, Talar, 23 ans, essaie de surmonter le traum
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A Chypre, des rescapés israéliens de l'attaque du Hamas tentent de surmonter leur traumatisme

Description: <p>Miliou (Chypre) (AFP) - "Nous avons l'air heureux mais à l'intérieur nous ne le sommes pas": dans le cadre d'un séjour thérapeutique sur l'île de Chypre, Talar, 23 ans, essaie de surmonter le traumatisme de l'attaque menée en Israël par le Hamas palestinien le 7 octobre.</p><p>Dans une forêt de l'ouest de l'île méditerranéenne, un groupe de jeunes Israéliens chante à tue-tête, rit et crie de joie à la vue d'un arc-en-ciel.Mais leur coeur est lourd.</p><p>Ils sont accueillis par Yoni Kahana, 35 ans, propriétaire du complexe hôtelier Secret Forest dans la région de Paphos, qui a mis en place un programme de traitement gratuit avec l'aide d'IsraAID, une importante ONG israélienne.</p><p>L'objectif: les aider à surmonter le traumatisme qu'ils ont vécu lors du festival de musique techno Tribe of Nova dans le sud d'Israël, près de la frontière de Gaza.</p><p>Le samedi 7 octobre, vers 06H30, alors que les quelque 3.500 festivaliers sont toujours en train de danser, des hommes du Hamas font irruption dans des secteurs frontaliers de la bande de Gaza, dans le sud d'Israël.</p><p>Ils lancent une attaque sans précédent depuis la création de l'Etat d'Israël qui fera environ 1.200 morts, surtout des civils, selon les autorités.Au total, 270 personnes ont été tuées au Tribe of Nova.L'attaque déclenche une guerre meurtrière entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.</p><p>Raconter son histoire est trop difficile, "parce que les autres ne peuvent pas comprendre", confie à l'AFP Tamar, une employée dans le marketing qui a préféré ne pas donner son nom de famille.</p><p></p><p>- "Guérison" -</p><p></p><p>La tranquillité du cadre contraste fortement avec la situation à Gaza, le territoire palestinien assiégé à 400 kilomètres de là, où les bombardements de représailles d'Israël, qui dit vouloir anéantir le Hamas, ont tué plus de 11.500 personnes, selon le gouvernement du Hamas.</p><p>"Le plus grand avantage est le silence", a confié à l'AFP Tal Nehushtai, 29 ans."Ici, personne ne parle de guerre, c'est de la pure guérison au plus haut niveau".</p><p>Au Secret Forest, 50 survivants du festival arrivent chaque semaine pour cinq jours.Selon le propriétaire, 1.400 personnes se sont inscrites et environ 200 ont déjà suivi le programme.</p><p>Ils bénéficient de séances de thérapie individuelles et collectives, ainsi que d'activités artistiques, de la méditation inspirée de la tradition juive, du yoga ou encore des baignades régénératrices.</p><p>Lundi soir, un groupe avait organisé une rave-party de musique trance dans le sous-sol de l'hôtel, faisant la fête jusqu'au petit matin, comme le 7 octobre.</p><p>"Nous aimons danser (...) pour ressentir la plénitude, l'amour, le bonheur, pour célébrer la vie", affirme Lior Auvgang, 26 ans, un Israélien à la barbe rousse.Le jour de l'attaque, la fête a été "interrompue", "nous en avons donc besoin".</p><p>Ancien infirmier dans l'armée israélienne, Lior Auvgang a assuré avoir passé plus de deux heures à aider à soigner les blessés le jour de l'attaque, avant de fuir dans les bois où il s'est caché pendant sept heures, au cours desquelles il a envoyé un message d'adieu à sa mère, raconte-t-il.</p><p>Deux de ses amis ont été tués et deux autres avaient été enlevés et emmenés à Gaza, dit-il.</p><p></p><p>- "Miracle" -</p><p></p><p>Nehushtai, agriculteur et tatoueur en herbe, est aussi un rescapé.Il décrit une course effrénée pour éviter les hommes du Hamas, se faisant tirer dessus puis se retrouvant finalement recroquevillé dans un petit bosquet d'orangers pendant six heures.</p><p>Lui et ses amis étaient convaincus qu'ils allaient bientôt être retrouvés et tués.Lorsque des combattants du mouvement islamiste palestinien sont tombés sur leur voiture et ont commencé à errer entre les arbres, il a lui aussi cru que la mort était proche.</p><p>"Nous avons vu leurs jambes, nous avons vu leurs visages", dit-il."Si je bouge la tête, ils nous entendent, alors je ne les suivais que des yeux", se rappelle-t-il, estimant qu'être en vie est "le plus grand des miracles".  </p><p>Après être rentrée chez elle, Tamar, n'a pas quitté sa maison ni mangé ni dormi pendant une semaine, mais elle a ensuite rejoint la réserve de défense aérienne israélienne pour "reprendre le contrôle".Mais les bruits d'explosions lui provoquaient des crises d'angoisse.</p><p>Les séances à Chypre ne sont que la première phase d'un processus de guérison complexe et prolongé, selon plusieurs des thérapeutes du programme.</p><p>Pour M. Auvgang, les progrès sont déjà visibles.</p><p>"Le premier jour a été un peu difficile.Je me sentais (...) comme fermé", a-t-il déclaré."Maintenant, ça va mieux (...) on est tous connectés".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden et Xi renouent le dialogue, mais exposent aussi leurs différends au grand jour

Description: <p>Woodside (Etats-Unis) (AFP) - Joe Biden et Xi Jinping ont rétabli mercredi un dialogue resté en souffrance pendant un an, mais ont aussi exposé leurs différends au grand jour, en particulier sur Taïwan.</p><p>De man
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Biden et Xi renouent le dialogue, mais exposent aussi leurs différends au grand jour

Description: <p>Woodside (Etats-Unis) (AFP) - Joe Biden et Xi Jinping ont rétabli mercredi un dialogue resté en souffrance pendant un an, mais ont aussi exposé leurs différends au grand jour, en particulier sur Taïwan.</p><p>De manière révélatrice, le président américain a dit en conclusion d'une conférence de presse, pourtant destinée à saluer le résultat du sommet, qu'il considérait toujours son homologue chinois comme un "dictateur".</p><p>"C'est un dictateur dans le sens où voilà un homme qui dirige un pays, un pays communiste, qui repose sur une forme de gouvernement totalement différente de la nôtre", a-t-il dit, reprenant une expression qui a suscité la colère de Pékin dans le passé.</p><p>La rencontre va toutefois déboucher sur une reprise des communications militaires de haut niveau, suspendues depuis plus d'un an, ont fait savoir les deux superpuissances.</p><p>Le sommet de quatre heures, tenu dans une résidence cossue à une quarantaine de kilomètres de San Francisco, a été "constructif et productif", selon Joe Biden.</p><p>Le démocrate de 80 ans a assuré que les deux hommes pourraient décrocher leur téléphone et se parler "directement et immédiatement" en cas de crise.</p><p>Car la réunion, destinée à donner une impression de sérénité retrouvée - Joe Biden et Xi Jinping se sont par exemple montrés brièvement aux photographes pendant une courte promenade dans un coquet jardin - n'a évidemment résolu aucun différend de fond.</p><p>- Taïwan -</p><p>Le président Xi a certes accepté de prendre, selon les Américains, "un certain nombre de mesures conséquentes pour réduire considérablement les approvisionnements" en composants du fentanyl.</p><p>Ce puissant opiacé de synthèse produit avec des composés chimiques venus notamment de Chine cause des dizaines de milliers d'overdoses chaque année aux Etats-Unis.</p><p>L'annonce est bienvenue pour Joe Biden, en campagne pour un second mandat et régulièrement accusé par ses opposants républicains de ne pas en faire assez contre le narcotrafic.</p><p>Washington et Pékin ont aussi décidé de mobiliser un groupe d'experts pour discuter des risques liés à l'intelligence artificielle.</p><p>Xi Jinping, confronté à une situation économique et sociale dégradée en Chine, ne veut surtout pas paraître affaibli, en particulier à propos de Taïwan.</p><p>Le statut de l'île, dont Pékin revendique la souveraineté, et où se déroulera bientôt une élection présidentielle, reste un sujet de friction central.</p><p>Mercredi, Joe Biden a demandé à Xi de "respecter le processus électoral" et confirmé la ligne volontairement ambiguë des Etats-Unis: pas de soutien à l'indépendance, mais refus d'une prise de contrôle par la force.</p><p>Le président chinois a de son côté exhorté son homologue à "cesser d'armer Taïwan", puisque la réunification est selon lui "inévitable", a indiqué une source de la diplomatie chinoise.</p><p>- "Planète assez grande" -</p><p></p><p>Washington attend aussi de la Chine, proche partenaire de l'Iran et de la Russie, qu'elle n'envenime pas les grandes crises internationales: le conflit entre Israël et le Hamas ainsi que la guerre en Ukraine.</p><p>Les deux hommes ont eu une réunion avec leurs délégations respectives, puis un déjeuner de travail en petit comité - poulet à l'estragon et gâteau aux amandes au menu - et enfin une promenade en tête-à-tête, clairement organisée pour les photographes et les caméras.</p><p>Un sommet réglé au millimètre, après des semaines de tractations, dans un domaine niché au sein des collines californiennes, qui a servi, pour l'anecdote, de décor aux vénéneuses intrigues du feuilleton roi des années 1980, "Dynasty".</p><p>Le président américain avait appelé, au début de la réunion, à gérer la rivalité de manière "responsable", pour "s'assurer qu'elle ne dégénère pas en conflit".</p><p>Xi Jinping, qui a mis en garde contre les conséquences "insupportables" d'une confrontation, a lui estimé, selon une traduction en anglais, que la Chine et les Etats-Unis ne pouvaient pas se "tourner le dos".</p><p>"La planète est assez grande pour que nos deux pays prospèrent", a-t-il assuré, alors que Washington et Pékin se livrent une concurrence féroce, qu'elle soit économique, technologique, stratégique ou militaire.</p><p>Il a cependant fait savoir à Joe Biden que les sanctions économiques américaines nuisent "aux intérêts légitimes" de la Chine, selon un média d'Etat.</p><p>Xi Jinping et Joe Biden s'étaient parlé pour la dernière fois en novembre 2022, en marge du sommet du G20 de Bali. </p><p>La relation bilatérale n'avait ensuite cessé de se crisper, menaçant même de dérailler franchement avec le survol du territoire américain par un ballon chinois en début d'année. </p><p>Washington avait dénoncé une opération d'espionnage, ce que la Chine avait démenti.</p><p>En mars, le président chinois avait dénoncé une stratégie américaine d'"encerclement", alors que les Etats-Unis musclent leurs alliances en Asie-Pacifique et empilent les sanctions économiques sur la Chine.</p><p>Le ton s'est toutefois suffisamment radouci à l'été pour permettre l'organisation du face-à-face californien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pedro Sánchez en passe d'être reconduit à la tête d'une Espagne divisée

Description: <p>Madrid (AFP) - Pedro Sánchez va obtenir jeudi la confiance des députés espagnols pour rester à la tête d'un pays profondément divisé face à sa décision de concéder une loi d'amnistie aux indépendantistes catalan
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Pedro Sánchez en passe d'être reconduit à la tête d'une Espagne divisée

Description: <p>Madrid (AFP) - Pedro Sánchez va obtenir jeudi la confiance des députés espagnols pour rester à la tête d'un pays profondément divisé face à sa décision de concéder une loi d'amnistie aux indépendantistes catalans en échange de leur soutien.</p><p>Au pouvoir depuis 2018, le socialiste est assuré d'obtenir 179 voix lors d'un vote prévu dans la journée, un nombre supérieur à la majorité absolue fixée à 176.</p><p>Une fois investi par les députés, M. Sánchez pourra former dans les jours à venir un nouveau gouvernement avec ses alliés de la coalition d'extrême gauche Sumar, mettant fin à près de quatre mois de blocage depuis les élections législatives du 23 juillet.</p><p>Arrivé deuxième de ce scrutin derrière son rival conservateur Alberto Núñez Feijóo, le Premier ministre a dû négocier tous azimuts ces dernières semaines pour sceller des accords avec plusieurs formations régionalistes, dont le soutien s'avère crucial faute de majorité claire au Parlement.</p><p>Il a en particulier dû discuter avec le parti de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont, installé en Belgique depuis six ans pour échapper aux poursuites judiciaires lancées à son encontre pour avoir mené la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.</p><p>Acceptant, après d'intenses tractations, de soutenir la reconduction de M. Sánchez, M. Puigdemont a obtenu des socialistes l'adoption prochaine d'une loi d'amnistie pour des centaines d'indépendantistes poursuivis par la justice, qui lui permettra de revenir en Espagne.</p><p></p><p>- "Refermer les blessures" -</p><p></p><p>Exposant aux députés les priorités de son nouveau mandat, Pedro Sánchez a défendu mercredi la nécessité et la constitutionnalité de cette mesure, à laquelle il était pourtant opposé par le passé.</p><p>Cette amnistie est nécessaire pour "refermer les blessures" ouvertes par la crise de 2017, a déclaré le Premier ministre, en assurant vouloir garantir "l'unité de l'Espagne par la voie du dialogue et du pardon".</p><p>Le Parti Populaire (PP) de M. Feijóo accuse le socialiste de l'avoir concédée dans le seul but de se maintenir coûte que coûte au pouvoir et agite le risque que l'Espagne se retrouve dans le viseur de l'UE, à l'instar de la Hongrie ou de la Pologne, en raison de l'atteinte à l'Etat de droit que constitue, selon lui, cette proposition de loi.</p><p>Rejetée, selon plusieurs sondages, par une majorité des Espagnols, cette amnistie a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes dimanche, à l'appel du PP.Une nouvelle mobilisation, à laquelle participeront les dirigeants du PP et du parti d'extrême droite Vox, est prévue samedi à Madrid.</p><p>"L'amnistie ne va pas améliorer la coexistence" entre Espagnols, a dénoncé mercredi M. Feijóo, pour qui le pays sera "condamné à la division" tant que Pedro Sánchez restera au pouvoir.</p><p>Des rassemblements quotidiens de l'extrême droite - qui va jusqu'à qualifier le Premier ministre de "dictateur" et l'accuser de "coup d'Etat" - ont par ailleurs dégénéré la semaine dernière devant le siège du Parti socialiste à Madrid.</p><p>En raison de ces tensions, plus de 1.600 policiers seront de nouveau déployés jeudi autour du Parlement, totalement bouclé depuis mercredi par les forces de l'ordre.Un dispositif équivalent à celui d'un match de football classé à haut risque.</p><p>Dans ce contexte, M. Sánchez a appelé mercredi l'opposition à la "responsabilité" et à ne pas "profiter de cette situation pour mettre le feu à la rue".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La CIJ se prononce sur des allégations de torture en Syrie

Description: <p>La Haye (AFP) - La plus haute juridiction de l'ONU se prononce jeudi sur des allégations de torture en Syrie qui, selon les enquêteurs, a tué des dizaines de milliers de personnes, dans la première affaire devant la justic
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La CIJ se prononce sur des allégations de torture en Syrie

Description: <p>La Haye (AFP) - La plus haute juridiction de l'ONU se prononce jeudi sur des allégations de torture en Syrie qui, selon les enquêteurs, a tué des dizaines de milliers de personnes, dans la première affaire devant la justice internationale sur les exactions du régime durant la guerre civile.</p><p>Le Canada et les Pays-Bas ont appelé la Cour internationale de justice (CIJ) à ordonner "de toute urgence" l'arrêt de la torture dans les prisons syriennes, arguant que "chaque jour compte" pour ceux qui croupissent toujours en détention. </p><p>La décision survient un jour après que la justice française a émis un mandat d'arrêt international contre le président syrien Bachar al-Assad, accusé de complicité de crimes contre l'humanité pour les attaques chimiques perpétrées en Syrie en 2013. </p><p>En octobre, les juges de la CIJ, qui siège à La Haye, ont entendu des témoignages poignants de détenus syriens décrivant des viols collectifs, des mutilations et des punitions consistant à contorsionner des personnes dans un pneu de voiture et à les battre. </p><p>La juridiction a été appelée à prononcer des "mesures provisoires", notamment qu'elle enjoigne Damas à mettre fin à la torture et à la détention arbitraire dans le pays, qu'elle ouvre les prisons aux inspecteurs extérieurs et informe les familles sur le sort de leurs proches. </p><p>La torture en Syrie est "omniprésente et enracinée (...) et continue aujourd'hui", ont écrit le Canada et les Pays-Bas dans leur requête à la CIJ. </p><p>Les victimes endurent "une douleur et des souffrances physiques et mentales inimaginables à la suite d'actes de torture, y compris (...) des violences sexuelles et basées sur le genre", ajoute le document. </p><p>"Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, ou sont présumées mortes, des suites de la torture", ont ajouté les deux pays, citant un rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. </p><p></p><p>- "Attention immédiate"-</p><p></p><p>Damas ne s'est pas présenté à des audiences en octobre et avait précédemment rejeté l'affaire comme "de la désinformation et des mensonges", et que les allégations "manquent du moindre degré de crédibilité".</p><p>"La vie et le bien-être des Syriens sont en jeu et nécessitent l'attention immédiate du tribunal", a déclaré René Lefeber, haut représentant des Pays-Bas, lors de l'audience du 10 octobre. </p><p>La Cour pénale internationale (CPI), qui siège également à La Haye, n'a pas été en mesure d'enquêter sur la Syrie car le pays n'a jamais ratifié le Statut de Rome, son traité fondateur. </p><p>Si des responsables syriens ont déjà fait l'objet d'actions en justice dans plusieurs pays, dont l'Allemagne et la France, c'est la première fois que la justice internationale est amenée à se prononcer sur les exactions du régime durant la guerre civile.</p><p>Si les jugements de la CIJ sont juridiquement contraignants, elle n'a aucun pouvoir pour les faire appliquer.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden et Xi ont renoué le dialogue mais butent toujours sur Taïwan

Description: <p>Woodside (Etats-Unis) (AFP) - Joe Biden et Xi Jinping ont rétabli mercredi un dialogue qui était resté en souffrance pendant un an, mais les dirigeants des deux plus grandes puissances mondiales ont aussi acté des différends qu
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Biden et Xi ont renoué le dialogue mais butent toujours sur Taïwan

Description: <p>Woodside (Etats-Unis) (AFP) - Joe Biden et Xi Jinping ont rétabli mercredi un dialogue qui était resté en souffrance pendant un an, mais les dirigeants des deux plus grandes puissances mondiales ont aussi acté des différends qui semblent insurmontables, en particulier sur Taïwan.</p><p>Le sommet très attendu en Californie a permis aux deux chefs d'Etat de s'entendre pour reprendre les communications militaires de haut niveau, suspendues depuis plus d'un an, a indiqué un média d'Etat chinois.</p><p>Xi a par ailleurs accepté de prendre "un certain nombre de mesures conséquentes pour réduire considérablement les approvisionnements" en fentanyl, d'après un haut responsable américain.</p><p>Ce puissant opiacé de synthèse produit avec des composés chimiques venus notamment de Chine cause des dizaines de milliers d'overdoses chaque année aux Etats-Unis.</p><p>Joe Biden, en campagne pour un second mandat, et Xi Jinping, confronté à une situation économique et sociale dégradée en Chine, ont au fond intérêt à ce que la rivalité entre leurs pays reste sous contrôle au fil d'une année 2024 potentiellement tumultueuse, avec des élections présidentielles aux Etats-Unis et à Taïwan.</p><p>Le statut de l'île, dont Pékin revendique la souveraineté et à laquelle Washington fournit une conséquente assistance militaire, reste un sujet de friction central.</p><p>Mercredi, Joe Biden a demandé à Xi de "respecter le processus électoral" sur l'île, d'après un haut responsable américain.</p><p>Le président chinois a de son côté exhorté Biden à "cesser d'armer Taïwan" en parlant d'une réunification "inévitable", selon une source de la diplomatie chinoise.</p><p>- "Vrais progrès" -</p><p>Washington demande aussi à la Chine, proche partenaire de l'Iran et de la Russie, de ne pas envenimer les grandes crises internationales: le conflit entre Israël et le Hamas ainsi que la guerre en Ukraine.</p><p>Les deux hommes ont passé au total quatre heures ensemble, entre réunion, déjeuner de travail et même une courte promenade, de quoi offrir à la presse une image d'apaisement.</p><p>Le président américain a accueilli son homologue chinois dans une opulente demeure nichée dans les collines californiennes - le domaine a servi, pour l'anecdote, de décor aux vénéneuses intrigues du feuilleton roi des années 1980, "Dynasty".</p><p>Les deux dirigeants ont fait de "vrais progrès" face aux "défis mondiaux", a assuré Joe Biden sur le réseau social X (anciennement Twitter).</p><p>Le président américain avait appelé, dans un court propos introductif face à la presse au début de la réunion, à gérer la rivalité de manière "responsable", pour "s'assurer qu'elle ne dégénère pas en conflit".</p><p>Xi Jinping, qui a mis en garde contre les conséquences "insupportables" d'une confrontation, a lui estimé, selon une traduction en anglais, que la Chine et les Etats-Unis ne pouvaient pas se "tourner le dos".</p><p>"La planète est assez grande pour que nos deux pays prospèrent", a-t-il assuré, alors que Washington et Pékin se livrent une concurrence féroce, qu'elle soit économique, technologique, stratégique ou militaire.</p><p>Il a cependant fait savoir à Joe Biden que les sanctions américaines nuisent "aux intérêts légitimes" de la Chine, selon un média d'Etat.</p><p>- "Avenir prometteur" -</p><p></p><p>"Nos rencontres ont toujours été franches, directes et utiles", a assuré le démocrate de 80 ans, qui avait rencontré Xi Jinping plusieurs fois avant de devenir président, et qui se targue de particulièrement bien le cerner.</p><p>"Je crois fermement en un avenir prometteur pour la relation bilatérale", a dit Xi Jinping, tout en mettant en garde contre toute tentation, pour les Etats-Unis, de "remodeler" la Chine.</p><p>Aucun communiqué conjoint n'est attendu à l'issue de la rencontre mais Joe Biden a prévu de donner plus de détails lors d'une conférence de presse.</p><p>Xi Jinping et Joe Biden se sont parlé pour la dernière fois il y a un an, en marge du sommet du G20 de Bali.Depuis, la relation bilatérale n'a cessé de se tendre, menaçant même de dérailler franchement avec le survol du territoire américain par un ballon chinois en début d'année. </p><p>Washington avait dénoncé une opération d'espionnage, ce que la Chine avait démenti.</p><p>En mars, le président chinois avait dénoncé une stratégie américaine d'"encerclement", alors que les Etats-Unis musclent leurs alliances en Asie-Pacifique et empilent les sanctions économiques sur la Chine.</p><p>Le ton s'est toutefois suffisamment radouci à l'été pour permettre l'organisation du face-à-face californien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: opération de l'armée israélienne dans un hôpital, la pression internationale s'accentue

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a effectué mercredi une opération dans le principal hôpital de Gaza avant d'en retirer ses soldats et ses chars, suscitant de vives inquiétudes et
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Gaza: opération de l'armée israélienne dans un hôpital, la pression internationale s'accentue

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a effectué mercredi une opération dans le principal hôpital de Gaza avant d'en retirer ses soldats et ses chars, suscitant de vives inquiétudes et critiques à l'international sur le sort des patients et des milliers de civils pris au piège.</p><p>L'armée accuse le Hamas palestinien d'utiliser l'hôpital al-Chifa comme base militaire, le site représentant un objectif majeur dans sa guerre contre le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza.</p><p>Un journaliste collaborant avec l'AFP a vu l'armée israélienne se repositionner autour de l'établissement en fin d'après-midi. </p><p>L'armée israélienne a dit mener depuis mercredi matin une "opération ciblée" dans le complexe hospitalier où se trouvent, selon l'ONU, environ 2.300 personnes, dont des patients, des soignants et des déplacés. Contactée par l'AFP, elle n'a pas commenté dans l'immédiat.</p><p>Tôt mercredi, des dizaines de soldats israéliens, certains encagoulés avaient fait irruption dans l'hôpital, selon le journaliste collaborant avec l'AFP sur place. </p><p>"Tous les hommes de 16 ans et plus, levez les mains en l'air et sortez des bâtiments vers la cour intérieure pour vous rendre", ont-ils crié en arabe.</p><p></p><p>- Pas de "feu vert" de Washington</p><p></p><p>Mercredi soir, l'armée israélienne a affirmé avoir trouvé "des munitions, des armes et des équipements militaires" du Hamas dans cet hôpital, a déclaré son porte-parole Daniel Hagari.</p><p>Elle a publié des images de ce qu'elle affirme être des armes, des grenades et d'autres équipements découverts à al-Chifa.L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante ces affirmations.</p><p>Elle "n'a trouvé ni armes ni équipement" militaire dans l'hôpital al-Chifa, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui assure "ne pas autoriser" la présence d'armes dans ses établissements. </p><p>Le raid sur l'hôpital al-Chifa a suscité mercredi des condamnations à l'international et des appels pressants pour protéger les civils palestiniens. </p><p>Washington n'a pas "donné de feu vert aux opérations autour de l'hôpital al-Chifa", a affirmé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale. "Nous avons toujours été très clairs avec nos partenaires israéliens sur l'importance de minimiser les pertes civiles", a dit John Kirby.    </p><p>La veille, il avait corroboré les affirmations de l'allié israélien sur une utilisation d'hôpitaux de Gaza à des fins militaires, dont al-Chifa, des déclarations qualifiées par le Hamas de "feu vert" à Israël pour "commettre de nouveaux massacres".</p><p>Le président français Emmanuel Macron a condamné "avec la plus grande fermeté" les bombardements d'infrastructures civiles. Peu avant, le Quai d'Orsay faisait part de "sa très vive préoccupation", estimant que la population palestinienne n'avait "pas à payer pour les crimes du Hamas".</p><p>De son côté, le Qatar, médiateur clé pour les négociations sur la libération des otages aux mains du Hamas, a réclamé "une enquête internationale" sur les raids israéliens dans les hôpitaux de Gaza, qualifiant l'opération dans l'établissement al-Chifa de "crime de guerre".    </p><p>Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a lui qualifié mercredi Israël d'"Etat terroriste", dénonçant le coût en vie humaine des bombardements israéliens de la bande de Gaza.</p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, sans précédent depuis la création d'Israël.Environ 1.200 personnes ont été tuées, essentiellement des civils massacrés ce jour-là, selon les autorités. </p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, organisation classée "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne, pilonnant sans relâche la bande de Gaza, soumise à un siège total.</p><p>Les bombardements israéliens ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le gouvernement du Hamas. </p><p>A al-Chifa mercredi, des soldats ont aussi fouillé des femmes et des enfants en pleurs, d'après le journaliste sur place.Dans les couloirs de l'hôpital, ils ont parfois tiré en l'air en allant de pièce en pièce.</p><p>Israël a dit avoir envoyé "des équipes médicales parlant arabe et entraînées", afin "qu'aucun tort ne soit causé aux civils utilisés par le Hamas comme boucliers humains". </p><p>"Lorsque les soldats sont entrés dans le complexe hospitalier, ils ont affronté un certain nombre de terroristes et les ont tués", affirme l'armée.</p><p>Selon son porte-parole M. Hagari, des civils ont été évacués de l'établissement mais "il y a encore beaucoup de gens à l'intérieur".</p><p></p><p>- "Missions sacrées" -</p><p></p><p>Malgré les pressions internationales, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti qu'il n'y aurait "aucun endroit à Gaza" qu'Israël "n'atteindra pas, aucune cachette, aucun refuge". </p><p>"Nous atteindrons et éliminerons le Hamas et nous ramènerons les otages", deux "missions sacrées", a-t-il dit. </p><p>Par ailleurs en Israël, la pression s'accentue sur le gouvernement Netanyahu.Mardi, des proches des otages ont entamé à Tel-Aviv une marche de cinq jours pour réclamer un accord sur leur libération. </p><p>Environ 240 personnes avaient été enlevées le jour de l'attaque du Hamas le 7 octobre, selon les autorités israéliennes.Une otage a accouché à Gaza, a affirmé mercredi l'épouse du Premier ministre.    </p><p>"Netanyahu retarde toute avancée (dans les négociations) et utilise la question des (otages) comme un prétexte pour poursuivre la guerre", a accusé mercredi un haut cadre du Hamas, Taher al-Nounou. </p><p></p><p>- "Guerre contre l'existence des Palestiniens" -</p><p></p><p>Au nord de la bande de Gaza, où se concentrent les combats, des milliers de Palestiniens s'abritent dans les hôpitaux qui, pour la plupart, ne fonctionnent plus, privés d'électricité faute de carburant.</p><p>Malgré une première livraison d'un peu plus de 23.000 litres mercredi via l'Egypte, l'ONU a averti que ses opérations d'aide à Gaza étaient "au bord de l'effondrement" et le chef des Affaires humanitaires des Nations unies a exhorté mercredi que cesse "le carnage à Gaza". </p><p>Au milieu des décombres de sa maison frappée mardi soir à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, Alia Abu Jazar lance un cri de désespoir:    </p><p>"J'ai 18 ans, je suis une lycéenne avec des rêves.Je rêvais de devenir avocate, mais ils ont détruit toute notre maison.Mes livres et tout mon rêve ont été détruits.Pourquoi, Dieu ? Pourquoi ?"</p><p>La guerre à Gaza est "une guerre contre l'existence des Palestiniens", a tonné le président palestinien Mahmoud Abbas.</p><p></p><p>- Coupure des communications -</p><p></p><p>Dans le centre de la bande de Gaza, une nouvelle frappe a visé mercredi un bâtiment à Deir al-Balah.</p><p>"Nous avons entendu une forte explosion, nous nous sommes précipités et nous n'avons trouvé que des restes de femmes et d'enfants", a raconté à l'AFP un habitant de la ville, Awni al-Douggi.</p><p>Mercredi, l'armée jordanienne a annoncé que sept cadres de son hôpital de campagne dans la bande de Gaza avaient été blessés lors d'un bombardement israélien alors qu'ils tentaient d'aider des blessés. </p><p>Dans le territoire, soumis depuis le 9 octobre par Israël à un siège total, la population est privée de livraisons d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments et l'aide internationale y arrive au compte-gouttes par camions depuis l'Egypte. </p><p>Mercredi, l'ONU a annoncé qu'Israël avait décidé de ne pas limiter le nombre de camions autorisés à entrer dans la bande de Gaza.  </p><p>Par ailleurs, la compagnie palestinienne des télécommunications Paltel a annoncé "une suspension de tous les services de télécommunications sous quelques heures", faute de carburant. </p><p>Depuis le 5 novembre, environ 200.000 Palestiniens, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), ont fui le nord de la bande de Gaza, transformé en champ de ruines, après l'ouverture par Israël de "couloirs" d'évacuation.</p><p>D'après l'Ocha, 1,65 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Biden et Xi veulent éviter que leur rivalité ne «dégénère»

Description: <p>Woodside (Etats-Unis) (AFP) - "S'assurer que la rivalité ne dégénère pas en conflit": Joe Biden a résumé mercredi tout l'enjeu de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, lequel a mis en garde co
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Biden et Xi veulent éviter que leur rivalité ne «dégénère»

Description: <p>Woodside (Etats-Unis) (AFP) - "S'assurer que la rivalité ne dégénère pas en conflit": Joe Biden a résumé mercredi tout l'enjeu de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, lequel a mis en garde contre les conséquences "insupportables" d'une confrontation entre les deux superpuissances.</p><p>En se serrant la main, sur le perron d'une résidence cossue située dans la campagne californienne, les deux dirigeants ont repris le fil d'une conversation interrompue depuis plus d'un an.</p><p>Xi Jinping et Joe Biden ne s'étaient pas parlé directement depuis un long entretien en marge du sommet du G20 de Bali, depuis lequel la relation bilatérale n'a cessé de se tendre.</p><p>Le président américain, entouré de sa délégation et assis face au président chinois autour d'une longue table de bois, a appelé, dans un court propos introductif, à gérer la concurrence de manière "responsable."</p><p>Xi Jinping a lui estimé, selon une traduction en anglais, que la Chine et les Etats-Unis ne pouvaient pas se "tourner le dos".</p><p>"La planète est assez grande pour que nos deux pays prospèrent", a-t-il assuré, alors que Washington et Pékin se livrent une concurrence sans merci, économique, technologique, stratégique et militaire.</p><p>Joe Biden a lui appelé à des "efforts communs" pour lutter contre le narcotrafic ou gérer l'essor de l'intelligence artificielle.</p><p>Chacun des deux hommes a tenu à rappeler que leur relation avait débuté bien avant que le démocrate de 80 ans n'arrive à la Maison Blanche.</p><p>"Nos rencontres ont toujours été franches, directes et utiles", a assuré le président américain, ajoutant: "il est crucial que vous et moi nous nous comprenions clairement."</p><p></p><p>- "Prometteur" -</p><p></p><p>"Je crois fermement en un avenir prometteur pour la relation bilatérale", a dit Xi Jinping.</p><p>Aucun communiqué conjoint n'est attendu à l'issue de la rencontre mais Joe Biden a prévu de donner une conférence de presse.</p><p>Avant la réunion, les deux pays ont lancé un groupe de travail commun sur le climat afin de renforcer leur coordination sur "l'un des plus grands défis de notre époque".</p><p>La relation entre la Chine et les Etats-Unis a franchement tourné à l'aigre avec le survol du territoire américain par un ballon chinois en début d'année.Washington a dénoncé une opération d'espionnage, ce que la Chine a démenti.</p><p>En mars, Xi Jinping avait dénoncé une stratégie américaine d'"encerclement", alors que les Etats-Unis musclent leurs alliances en Asie-Pacifique et empilent les sanctions économiques sur la Chine.</p><p>Le ton s'est toutefois suffisamment radouci à l'été pour permettre l'organisation du face-à-face californien.</p><p>Joe Biden, en campagne pour un second mandat, et Xi Jinping, confronté à une situation économique et sociale dégradée en Chine, ont au fond intérêt à ce que la rivalité reste sous contrôle au fil d'une année 2024 potentiellement tumultueuse, avec une élection présidentielle aux Etats-Unis et à Taïwan.</p><p>Le statut de l'île, dont Pékin revendique la souveraineté et à laquelle Washington fournit une conséquente assistance militaire, reste un sujet de friction central.</p><p></p><p>- Taïwan -</p><p></p><p>Joe Biden "dira clairement (...) que nous ne soutenons pas l'indépendance de Taïwan" et "que nous ne voulons pas que le statu quo change de manière unilatérale, et certainement pas par la force", a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, réaffirmant la position volontairement ambiguë des Etats-Unis.</p><p>Washington demande aussi à la Chine, alliée de l'Iran et de la Russie, de ne pas envenimer les grandes crises internationales: le conflit entre Israël et le Hamas ainsi que la guerre en Ukraine.</p><p>Le président américain veut avant tout rétablir les communications militaires, dites "mil-mil", entre les deux puissances nucléaires, suspendues depuis plus d'un an.</p><p>Un haut responsable américain a indiqué que les deux dirigeants pourraient décider mercredi d'"étapes préliminaires" en ce sens.</p><p>Il a aussi indiqué que Washington espérait sceller lors de la réunion des "progrès" dans la lutte contre le trafic de fentanyl. </p><p>Ce puissant opiacé de synthèse produit avec des composés chimiques venus notamment de Chine cause des dizaines de milliers d'overdoses chaque année aux Etats-Unis.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: opération de l'armée israélienne dans l'hôpital al-Chifa, vives inquiétudes internationales

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a effectué mercredi une opération dans le principal hôpital de Gaza avant d'en retirer ses soldats et ses chars, suscitant de vives inquiétudes int
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Gaza: opération de l'armée israélienne dans l'hôpital al-Chifa, vives inquiétudes internationales

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a effectué mercredi une opération dans le principal hôpital de Gaza avant d'en retirer ses soldats et ses chars, suscitant de vives inquiétudes internationales sur le sort des patients et des milliers de civils pris au piège.</p><p>L'armée israélienne accuse le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, d'utiliser l'hôpital al-Chifa comme base militaire, le site représentant un objectif majeur dans sa guerre contre le mouvement islamiste.</p><p>Elle a dit mener depuis mercredi matin une "opération ciblée" dans l'établissement où se trouvent, selon l'ONU, environ 2.300 personnes, dont des patients, des soignants et des déplacés. </p><p>Un journaliste collaborant avec l'AFP a vu l'armée israélienne, après le retrait de ses soldats, se repositionner autour de l'établissement en fin d'après-midi. </p><p>Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat.</p><p>Tôt mercredi, des dizaines de soldats israéliens, certains encagoulés avaient fait irruption dans l'hôpital, selon le journaliste collaborant avec l'AFP sur place. </p><p>"Tous les hommes de 16 ans et plus, levez les mains en l'air et sortez des bâtiments vers la cour intérieure pour vous rendre", ont-ils crié en arabe.</p><p></p><p>- Pas de "feu vert" de Washington</p><p></p><p>La pression internationale s'intensifie sur Israël pour protéger les civils palestiniens alors que l'armée israélienne accuse le Hamas d'utiliser l'hôpital al-Chifa comme une base militaire et stratégique.</p><p>Les Etats-Unis ont corroboré mardi les affirmations de leur allié israélien sur une utilisation d'hôpitaux de Gaza à des fins militaires, des déclarations qui, selon le Hamas, donnent le "feu vert" à Israël pour "commettre de nouveaux massacres".</p><p>Mercredi, Washington a déclaré ne pas avoir "donné de feu vert aux opérations autour de l'hôpital al-Chifa", pas plus qu'il ne le fait pour les autres décisions militaires d'Israël. </p><p>Le président français Emmanuel Macron a condamné "avec la plus grande fermeté" les bombardements d'infrastructures civiles. Le Quai d'Orsay a fait part mercredi de "sa très vive préoccupation", estimant que la population palestinienne n'avait "pas à payer pour les crimes du Hamas".</p><p>De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié mercredi Israël d'"Etat terroriste", dénonçant le coût en vie humaines des bombardements israéliens de la bande de Gaza.</p><p>La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, sans précédent depuis la création d'Israël.Environ 1.200 personnes ont été tuées, essentiellement des civils massacrés ce jour-là, selon les autorités. </p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, qu'il considère comme une organisation "terroriste" ainsi que les Etats-Unis et l'Union européenne, pilonnant sans relâche la bande de Gaza, soumise à un siège total.</p><p>Les bombardements israéliens ont fait 11.320 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.650 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle le territoire palestinien.</p><p>A al-Chifa mercredi, des soldats ont aussi fouillé des femmes et des enfants en pleurs, d'après le journaliste sur place.Dans les couloirs de l'hôpital, ils ont parfois tiré en l'air en allant de pièce en pièce.</p><p>Israël a dit avoir envoyé "des équipes médicales parlant arabe et entraînées", afin "qu'aucun tort ne soit causé aux civils utilisés par le Hamas comme boucliers humains". </p><p>Un haut responsable de la Défense a assuré qu'il n'y avait pas eu d'échange de tirs à l'intérieur du complexe hospitalier, ni d'opérations dans les bâtiments où l'armée savait que se trouvaient les patients et les équipes médicales. </p><p></p><p>- "Missions sacrées" -</p><p></p><p>Malgré les pressions internationales, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti qu'il n'y aurait "aucun endroit à Gaza" qu'Israël "n'atteindra pas, aucune cachette, aucun refuge". </p><p>"Nous atteindrons et éliminerons le Hamas et nous ramènerons les otages", deux "missions sacrées", a-t-il dit. </p><p>La pression s'accentue à l'intérieur d'Israël sur le gouvernement Netanyahu pour qu'il obtienne la libération des otages emmenés par le Hamas le 7 octobre.</p><p>Environ 240 personnes avaient été enlevées le jour de l'attaque initiale du Hamas, selon les autorités israéliennes qui ont annoncé mercredi qu'une otage avait accouché à Gaza.   </p><p>Le Forum des familles d'otages et disparus a réclamé que le gouvernement approuve un accord "pour ramener à la maison tous les otages de Gaza", et une centaine de proches d'otages entamaient mardi une marche depuis Tel-Aviv vers le bureau du Premier ministre à Jérusalem.</p><p></p><p>- "Guerre contre l'existence des Palestiniens" -</p><p></p><p>Les hôpitaux du nord de la bande de Gaza, transformés en camps pour des milliers de Palestiniens fuyant les combats, ne fonctionnent plus pour la plupart, privés d'électricité et faute de carburant pour alimenter les générateurs.</p><p>Malgré une première livraison d'un peu plus de 23.000 litres de carburant mercredi via l'Egypte, l'ONU a averti que ses opérations d'aide à Gaza étaient "au bord de l'effondrement" et le chef des Affaires humanitaires des Nations unies a exhorté mercredi que cesse "le carnage à Gaza". </p><p>Au milieu des décombres de sa maison frappée mardi soir à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, Alia Abu Jazar lance un cri de désespoir:    </p><p>"J'ai 18 ans, je suis une lycéenne avec des rêves.Je rêvais de devenir avocate, mais ils ont détruit toute notre maison.Mes livres et tout mon rêve ont été détruits.Pourquoi, Dieu ? Pourquoi ?"</p><p>La guerre à Gaza est "une guerre contre l'existence des Palestiniens", a tonné le président palestinien Mahmoud Abbas.</p><p></p><p>- Coupure des communications -</p><p></p><p>Dans le centre de la bande de Gaza, une nouvelle frappe a visé mercredi un bâtiment à Deir al-Balah.</p><p>"Nous avons entendu une forte explosion, nous nous sommes précipités et nous n'avons trouvé que des restes de femmes et d'enfants", a raconté à l'AFP un habitant de la ville, Awni al-Douggi.</p><p>Dans le territoire, soumis depuis le 9 octobre par Israël à un siège total, la population est privée de livraisons d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments et l'aide humanitaire internationale y arrive au compte-gouttes depuis l'Egypte. </p><p>Par ailleurs, la compagnie palestinienne des télécommunications Paltel a annoncé "une suspension de tous les services de télécommunications sous quelques heures", faute de carburant. </p><p>Depuis le 5 novembre, environ 200.000 Palestiniens, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), ont fui le nord de la bande de Gaza, transformé en champ de ruines, après l'ouverture par Israël de "couloirs" d'évacuation.</p><p>D'après l'Ocha, 1,65 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre.Une grande partie d'entre eux se sont réfugiés dans le sud, près de la frontière égyptienne, mais plusieurs centaines de milliers d'autres sont restés au milieu des combats dans le nord.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Expulsion de migrants au Rwanda: Londres prêt au bras de fer avec la justice européenne

Description: <p>Londres (AFP) - Le gouvernement britannique s'est dit prêt mercredi à s'opposer à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour mener à bien son projet d'expulser vers le Rwanda des migrants arrivés
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Expulsion de migrants au Rwanda: Londres prêt au bras de fer avec la justice européenne

Description: <p>Londres (AFP) - Le gouvernement britannique s'est dit prêt mercredi à s'opposer à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour mener à bien son projet d'expulser vers le Rwanda des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni, après un revers judiciaire devant la Cour Suprême.</p><p>Infligeant un sévère camouflet au Premier ministre britannique, la plus haute juridiction du pays a confirmé l'illégalité de cette mesure phare de la politique migratoire du gouvernement conservateur, mettant en cause le traitement des demandeurs d'asile au Rwanda.</p><p>Sous pression de son propre camp pour respecter sa promesse de mettre fin aux arrivées illégales de migrants, le Premier ministre Rishi Sunak a aussitôt indiqué que son gouvernement travaillait déjà à un "nouveau traité" avec Kigali répondant aux objections de la Cour suprême.</p><p>Il s'est entretenu avec le président rwandais Paul Kagame et les deux dirigeants ont "réitéré leur ferme engagement à faire fonctionner (leur) partenariat" et annoncé des mesures "pour s'assurer que cette politique soit solide et légale", selon Downing Street.</p><p>Pour lever l'opposition de la justice, le dirigeant britannique a annoncé lors d'une conférence de presse une "loi d'urgence" classant le Rwanda comme un pays sûr.Et il a durci le ton contre le risque d'obstacles venant de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), basée à Strasbourg, assurant qu'il ne "permettra pas à une cour étrangère de bloquer ces vols".</p><p>"Si la cour de Strasbourg décide d'intervenir contre la volonté du Parlement, je suis prêt à faire tout ce qu'il faut pour faire décoller des avions", a-t-il insisté. </p><p>Le nouveau ministre de l'Intérieur James Cleverly a précisé que le gouvernement travaillait ces derniers mois à "apporter les certitudes que demande la justice", le tout en conformité avec le droit international.</p><p></p><p>- Risque de "persécutions" -</p><p></p><p>Annoncé il y a un an et demi, à l'époque sous le gouvernement de Boris Johnson, le projet d'envoyer au Rwanda des migrants - quelle que soit leur origine - n'a jamais été mis en oeuvre.Mi-2022, un premier vol avait été annulé in extremis après une décision de la CEDH.</p><p>Ce projet vise à avoir un effet dissuasif sur l'immigration clandestine mais ses détracteurs le jugent inhumain et réclament la mise en place de voies légales pour accéder au système d'asile sans que les migrants n'aient à traverser illégalement la frontière.</p><p>Fin juin, la cour d'appel de Londres avait jugé le projet "illégal", estimant qu'il existe "un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient (ensuite) renvoyées dans leur pays d'origine où elles étaient en proie à des persécutions et autres traitements inhumains".</p><p>Un raisonnement validé par la Cour suprême dont la décision a été applaudie par les associations de défense des droits humains et le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies.</p><p>A quelques mois des législatives attendues l'année prochaine, elle sonne en revanche comme un revers cuisant pour le Premier ministre et sa promesse d'"arrêter les bateaux" de migrants sur la Manche.</p><p>Ils sont plus de 27.000 à avoir effectué la traversée depuis le début de l'année, après un record de 45.000 en 2022.</p><p></p><p>- 100% de rejets -</p><p></p><p>Le gouvernement rwandais, via une porte-parole, a dit "contester la décision selon laquelle le Rwanda n'est pas un pays tiers sûr pour les demandeurs d'asile et les réfugiés".</p><p>Intervenant dans la procédure, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait estimé que la Rwanda n'avait pas de "système d'asile accessible, fiable, juste et efficace", et rappelé qu'il a "invariablement exprimé de graves préoccupations" dans ce dossier.</p><p>Le HCR avait souligné, a rappelé mercredi le président de la Cour suprême, que le Rwanda rejetait "100% des demandes d'asile" de pays en zone de conflit comme la Syrie, le Yémen et l'Afghanistan, "alors même que les autorités britanniques concluent souvent que de telles demandes sont bien fondées".</p><p>Londres n'a cessé de durcir son discours sur l'immigration.En juillet a été votée une loi interdisant aux migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni de demander l'asile, indépendamment des raisons qui les ont poussés à fuir leur pays. </p><p>L'ONU a dénoncé un texte contraire au droit international et s'est inquiétée que "d'autres pays, y compris en Europe" soient tentés de suivre ce chemin. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Suisse, Macron met l'Europe au coeur de sa visite

Description: <p>Berne (AFP) - "L'Europe est une chance pour la Suisse et la Suisse une chance pour l'Europe" : le président français Emmanuel Macron a placé mercredi les relations - souvent compliquées - entre le petit pays
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En Suisse, Macron met l'Europe au coeur de sa visite

Description: <p>Berne (AFP) - "L'Europe est une chance pour la Suisse et la Suisse une chance pour l'Europe" : le président français Emmanuel Macron a placé mercredi les relations - souvent compliquées - entre le petit pays alpin et l'UE au coeur de sa visite d'Etat. </p><p>"Il nous faut redéfinir une relation fondée sur une forte volonté politique entre la Suisse et l’Union européenne", a argumenté Emmanuel Macron, dès les premières heures d'une rare visite d'Etat d'un président français en Suisse.</p><p>Il a repris ce thème durant une conférence de presse commune avec Alain Berset, qui assume jusqu'à la fin de l'année la présidence tournante de la Confédération helvétique.</p><p>Le rapprochement avec l'UE est un sujet politique très sensible en Suisse pour des questions de souveraineté, d'indépendance du système judiciaire ou encore de protection des salaires.Les syndicats ont déjà dit leur scepticisme, le premier parti du pays, l'UDC (droite radicale), aussi.</p><p>Mais le gouvernement suisse vient d'annoncer qu'un mandat de négociation avec l'UE serait prêt en décembre et la Confédération semble donc en passe de renouer avec les Vingt-Sept, deux ans après avoir choqué Bruxelles en décidant brutalement de mettre fin à de longues années de pourparlers.</p><p>"Vous ne le savez peut-être pas mais vous êtes déjà européens", a lancé en guise de boutade le président français.Et d'ajouter : "L'Europe est dans les gènes de la Suisse."</p><p>"Nos destins sont les mêmes, nous voulons être souverains en Europe", a-t-il insisté, citant les questions de sécurité, de défense, de migration ou encore d'indépendance énergétique.</p><p>"Cultiver une relation stable avec l’Union européenne est essentielle aux yeux de la Suisse", a dit en écho Alain Berset, soulignant que la Suisse vise "à consolider et développer la voie bilatérale avec l’Union européenne."</p><p></p><p>- Proche-Orient -</p><p></p><p>Le conflit entre Israël et le Hamas s'est invité dès le premier bain de foule à Berne."Cessez-le-feu à Gaza M. Macron, on compte sur vous!", lance un jeune homme. </p><p>"On ne peut pas le faire tout seul, mais c'est clair", répond le chef de l'Etat, reçu chaleureusement par les badauds dans la capitale helvétique.</p><p>Interpellé sur le sujet par la presse, il a longuement réexpliqué la position de la France dans le conflit : "équilibrée" et qui "n'a jamais varié". </p><p>Le président français et son épouse Brigitte Macron sont arrivés mercredi en début d'après-midi à Berne et ont eu droit aux égards réservés aux hôtes les plus importants. </p><p>Honneurs militaires, rencontre avec les sept membres du Conseil fédéral, discours au Palais fédéral et dîner de gala ont été au programme de cette première journée.</p><p>Outre François Hollande, seuls Jacques Chirac en 1998, François Mitterrand en 1983 et Armand Fallières en 1910 avaient fait ce déplacement.</p><p>La visite marque un retour à la normale entre Berne et Paris.</p><p>En 2022, la Suisse avait fortement irrité la France en préférant le F-35 américain au Rafale français pour moderniser son armée de l'air, un contrat de plus de 6 milliards d'euros.</p><p></p><p>- Startup et particules élémentaires -</p><p></p><p>Jeudi, la seconde et dernière journée de la visite sera beaucoup moins protocolaire mais toujours placée sous le signe de l'Europe.</p><p>Emmanuel Macron ira visiter la Fondation Jean Monnet pour l'Europe à Lausanne avant de rencontrer des étudiants pour parler des "grands enjeux sociétaux" de l'Union européenne.Il a aussi accepté de répondre aux questions du public.</p><p>L'économie sera aussi à l'agenda, les deux pays étant d'importants partenaires commerciaux, et la Suisse le troisième investisseur en France.</p><p>Après une rencontre avec des responsables économiques à Lausanne, celui qui est parfois décrit en président de la "Start-up Nation" prendra un train spécial pour rallier Genève en compagnie de dirigeants de jeunes pousses.</p><p>Le voyage se conclura avec la visite du CERN, le laboratoire européen pour la recherche nucléaire et la physique des particules, à cheval sur la frontière franco-suisse.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: l'armée israélienne dans l'hôpital al-Chifa, «très vive préoccupation» pour les civils

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne mène mercredi dans le plus grand hôpital de Gaza une opération contre ce qu'elle présente comme une base du Hamas palestinien, qui suscite de vive
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Gaza: l'armée israélienne dans l'hôpital al-Chifa, «très vive préoccupation» pour les civils

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne mène mercredi dans le plus grand hôpital de Gaza une opération contre ce qu'elle présente comme une base du Hamas palestinien, qui suscite de vives inquiétudes à l'international  sur le sort de milliers des patients et des civils pris au piège.      </p><p>L'hôpital al-Chifa, un immense complexe depuis plusieurs jours au coeur des combats, représente un objectif majeur pour Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, depuis l'attaque sanglante lancée par le mouvement islamiste sur son sol le 7 octobre.</p><p>Tôt mercredi, des dizaines de soldats israéliens, certains encagoulés et tirant en l'air, ont fait irruption dans cet hôpital de l'ouest de la ville de Gaza, selon un journaliste collaborant avec l'AFP sur place.</p><p>"Tous les hommes de 16 ans et plus, levez les mains en l'air et sortez des bâtiments vers la cour intérieure pour vous rendre", ont-ils crié en arabe.</p><p>L'armée israélienne a pris d'assaut l'hôpital, qu'elle accuse le Hamas d'utiliser comme une base militaire et stratégique, une affirmation soutenue par son allié américain.Le mouvement palestinien dément.</p><p></p><p>- "Missions sacrées" -</p><p></p><p>Plusieurs organisations internationales ont exprimé leur inquiétude.Paris a fait part de "sa très vive préoccupation", estimant que la population palestinienne n'avait "pas à payer pour les crimes du Hamas" et la Maison Blanche a dit que "les hôpitaux et les patients doivent être protégés".  </p><p>De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti qu'il n'y aurait "aucun endroit à Gaza" qu'Israël "n'atteindra pas, aucune cachette, aucun refuge". </p><p>"Nous atteindrons et éliminerons le Hamas et nous ramènerons les otages", deux "missions sacrées", a-t-il dit. </p><p>A la mi-journée, un haut responsable israélien de la Défense a assuré qu'une zone spécifique de l'hôpital al-Chifa était concernée par cette "opération précise et ciblée".Les troupes progressaient "lentement", sur la base de renseignements et étaient en "lien direct avec les autorités médicales de l'hôpital".</p><p>Sous couvert d'anonymat, il a assuré qu'il n'y avait pas eu d'échange de tirs à l'intérieur du complexe hospitalier, ni d'opérations dans les bâtiments où l'armée savait que se trouvaient les patients et les équipes médicales.     </p><p>Les hôpitaux du nord de la bande de Gaza, transformés en camps pour des milliers de Palestiniens fuyant les combats, ne fonctionnent plus pour la plupart, privés d'électricité et faute de carburant pour alimenter les générateurs.</p><p>Malgré une première livraison d'essence mercredi via l'Egypte, l'ONU a averti que ses opérations d'aide à Gaza étaient "au bord de l'effondrement" et le chef des Affaires humanitaires des Nations unies a exhorté mercredi que cesse "le carnage à Gaza". </p><p>Au milieu des décombres de sa maison frappée mardi soir à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, Alia Abu Jazar, lance un cri de désespoir:    </p><p>"J'ai 18 ans, je suis une lycéenne avec des rêves.Je rêvais de devenir avocate, mais ils ont détruit toute notre maison.Mes livres et tout mon rêve ont été détruits.Pourquoi, Dieu ? Pourquoi ?"</p><p>La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas sur le sol israélien, d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Environ 1.200 personnes ont été tuées dans cette attaque, en grande majorité des civils le 7 octobre, selon les autorités israéliennes.</p><p>En représailles, Israël pilonne sans relâche le petit territoire palestinien assiégé et a lancé une opération terrestre le 27 octobre contre le Hamas. </p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont tué 11.320 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.650 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p></p><p>- "Guerre contre l'existence des Palestiniens" -</p><p></p><p>A al-Chifa, des soldats ont mené des interrogatoires, de patients et de médecins notamment, fouillant aussi des femmes et des enfants en pleurs, d'après le journaliste sur place.Des chars israéliens encerclent le complexe, d'autres sont à l'intérieur du site, postés devant différents services dont celui des urgences.</p><p>Dans les couloirs, les soldats tiraient en l'air en allant de pièce en pièce, recherchant visiblement des combattants du Hamas.</p><p>Israël a précisé avoir envoyé "des équipes médicales parlant arabe et entraînées", afin "qu'aucun tort ne soit causé aux civils utilisés par le Hamas comme boucliers humains".</p><p>L'armée a diffusé des images montrant des soldats débarquant d'un blindé ce qu'elle présente comme de l'aide médicale pour la livrer à l'intérieur de l'hôpital.</p><p>L'ONU et la communauté internationale doivent intervenir "immédiatement" pour mettre fin à cette opération, a lancé le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas, Youssef Abou Rich, présent dans al-Chifa. </p><p>La guerre à Gaza est "une guerre contre l'existence des Palestiniens", a tonné le président palestinien Mahmoud Abbas.</p><p>Environ 2.300 personnes selon l'ONU, dont des patients, des soignants et des déplacés de guerre sont massés à l'intérieur d'al-Chifa.Les médecins et des ONG internationales affirment que ces civils ne peuvent pas sortir, piégés par les combats qui font rage aux alentours.</p><p>Le directeur d'al-Chifa, le docteur Mohammed Abou Salmiya, avait raconté mardi à l'AFP que "des corps jonchaient les allées du complexe hospitalier".</p><p>Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a rappelé que "les patients, le personnel médical et les civils doivent être protégés à tout moment". </p><p></p><p>- "Feu vert" à Israël -</p><p></p><p>La Maison Blanche a elle aussi assuré mardi que le Hamas et le Jihad islamique, tous deux classés "terroristes" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, avaient "un centre de commandement et de contrôle depuis l'hôpital al-Chifa", sur la base de leurs propres renseignements.</p><p>Le Hamas a rejeté ces accusations, les qualifiant de "feu vert" à Israël "pour commettre de nouveaux massacres".</p><p>La pression s'accentue sur le gouvernement israélien pour qu'il obtienne la libération des otages emmenés par le Hamas le 7 octobre. </p><p>Le Forum des familles d'otages et disparus a réclamé que le gouvernement approuve un accord "pour ramener à la maison tous les otages de Gaza", pendant qu'une centaine de proches d'otages entamaient mardi une marche depuis Tel-Aviv vers le bureau du Premier ministre à Jérusalem.</p><p></p><p>- Coupure des communications -</p><p></p><p>Dans le centre de la bande de Gaza, une nouvelle frappe a visé mercredi un bâtiment à Deir al-Balah.</p><p>"Nous avons entendu une forte explosion, nous nous sommes précipités et nous n'avons trouvé que des restes de femmes et d'enfants", a raconté à l'AFP un habitant de la ville, Awni al-Douggi.</p><p>Dans le territoire, soumis depuis le 9 octobre par Israël à un siège total, la population est privée de livraisons d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments. </p><p>L'aide internationale y arrive au compte-gouttes depuis l'Egypte.Mercredi, un peu plus de 23.000 litres de carburant sont entrés depuis l'Egypte, pour la première fois depuis le début de la guerre. </p><p>A la demande d'Israël, ce carburant servira "seulement pour le transport de l'aide" et non "pour faire fonctionner l'approvisionnement en eau ou les hôpitaux", selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>Ce carburant n'est "pas du tout suffisant", précise l'Unrwa, estimant qu'il en faudrait 160.000 litres par jour pour ses opérations humanitaires de base. </p><p>Par ailleurs, la compagnie palestinienne des télécommunications Paltel a annoncé "une suspension de tous les services de télécommunications sous quelques heures", faute de carburant. </p><p>Depuis le 5 novembre, environ 200.000 Palestiniens, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), ont fui le nord de la bande de Gaza, transformé en champ de ruines, après l'ouverture par Israël de "couloirs" d'évacuation.</p><p>D'après l'Ocha, 1,65 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre.Une grande partie d'entre eux se sont réfugiés dans le sud, près de la frontière égyptienne, mais plusieurs centaines de milliers d'autres sont restés au milieu des combats dans le nord.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Suisse, Macron appelle à préserver la paix et la démocratie «jamais acquises»

Description: <p>Berne (AFP) - Le président français Emmanuel Macron a appelé à "préserver la paix et la démocratie jamais acquises" au début de sa visite d'Etat en Suisse mercredi, quand la guerre fait rage sur le Vieux Contin
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En Suisse, Macron appelle à préserver la paix et la démocratie «jamais acquises»

Description: <p>Berne (AFP) - Le président français Emmanuel Macron a appelé à "préserver la paix et la démocratie jamais acquises" au début de sa visite d'Etat en Suisse mercredi, quand la guerre fait rage sur le Vieux Continent, dans le Caucase et au Proche-Orient.</p><p>Le conflit entre Israël et le Hamas s'est invité dès le premier bain de foule à Berne."Cessez-le-feu à Gaza M. Macron, on compte sur vous!", lance un jeune homme. </p><p>"On ne peut pas le faire tout seul, mais c'est clair", répond le chef de l'Etat, reçu chaleureusement par les badauds dans la capitale helvétique.</p><p>Pour sa première visite d'Etat dans le pays alpin -qui incarne la neutralité-, le président français s'est félicité du choix de Berne de condamner sans tarder l'invasion de l'Ukraine par la Russie et l'adoption de toutes les sanctions économiques imposées à Moscou par l'Union européenne.</p><p>Mais, a-t-il prévenu: "nous devons maintenant aller plus loin, chacun selon ses moyens" pour éviter que la Russie ne puisse contourner ces mesures punitives.</p><p></p><p>- L'Europe -</p><p></p><p>Il n'a pas perdu de temps pour aborder un sujet difficile pour les Suisses: le rapport à l'Union européenne.</p><p>"Il nous faut redéfinir une relation fondée sur une forte volonté politique entre la Suisse et l’Union européenne", car "l’Union européenne a besoin de la Suisse et la Suisse, je le crois profondément, a besoin de l’Union européenne", a argumenté Emmanuel Macron, au Palais fédéral.</p><p>Le gouvernement suisse vient d'annoncer qu'un mandat de négociation avec l'UE serait prêt en décembre. </p><p>La Confédération semble donc en passe de renouer avec les Vingt-Sept, deux ans après avoir choqué Bruxelles en décidant brutalement de mettre fin à de longues années de pourparlers.</p><p>M. Macron s'est dit désireux que les discussions avec la Commission européenne -qui a le soutien de la France- "puissent continuer d’avancer." </p><p></p><p>- Visite d'Etat -</p><p>Le président français et son épouse Brigitte Macron, arrivés en début d'après-midi à Berne, ont droit aux égards réservés aux hôtes les plus importants. </p><p>Honneurs militaires, rencontre avec les sept membres du Conseil fédéral, discours au Palais fédéral et dîner de gala marquent la première journée.</p><p>Alain Berset, qui terminera à la fin de l'année la présidence tournante de la confédération helvétique avant de dire adieu au Conseil fédéral, a tissé un lien d'amitié avec Emmanuel Macron au plus fort de la pandémie de Covid-19 et les deux hommes se tutoient.</p><p>Outre François Hollande, seuls Jacques Chirac en 1998, François Mitterrand en 1983 et Armand Fallières en 1910 avaient fait ce déplacement.</p><p>"Chers amis français n'en doutez point, vous serez toujours les bienvenus en Helvétie", a lancé Alain Berset dans son discours de bienvenue.</p><p>La visite marque un retour à la normale entre Berne et Paris.</p><p>En 2022, la Suisse avait fortement irrité la France en préférant le F-35 américain au Rafale français pour moderniser son armée de l'air, un contrat de plus de 6 milliards d'euros.</p><p></p><p>- Startup et science -</p><p></p><p>Jeudi, la seconde et dernière journée de la visite sera beaucoup moins protocolaire mais toujours placée sous le signe de l'Europe.</p><p>Emmanuel Macron ira visiter la Fondation Jean Monnet pour l'Europe à Lausanne avant de rencontrer des étudiants pour parler des "grands enjeux sociétaux" de l'Union européenne.Il a aussi accepté de répondre aux questions du public.</p><p>L'économie sera aussi à l'agenda, les deux pays étant d'importants partenaires commerciaux, et la Suisse le troisième investisseur en France.</p><p>Après une rencontre avec des responsables économiques à Lausanne, celui qui est parfois décrit en président de la "Start-up Nation" prendra un train spécial pour rallier Genève en compagnie de dirigeants de jeunes pousses.</p><p>Le voyage se conclura sur une note de sciences fondamentales avec la visite du CERN, le laboratoire européen pour la recherche nucléaire et la physique des particules, à cheval sur la frontière franco-suisse.</p><p>L'occasion d'évoquer le projet pharaonique de Futur Collisionneur Circulaire.Un accélérateur de particules de 100 kilomètres de circonférence, qui ne fait pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique mais qui aux yeux de ses défenseurs doit permettre la recherche d'une nouvelle physique.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée ukrainienne a pris pied sur la rive sous contrôle russe du Dniepr

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'armée ukrainienne a réussi à établir des positions sur la rive sous contrôle russe du fleuve Dniepr, dans le sud du pays, a admis mercredi pour la première fois un responsable de l'administra
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L'armée ukrainienne a pris pied sur la rive sous contrôle russe du Dniepr

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'armée ukrainienne a réussi à établir des positions sur la rive sous contrôle russe du fleuve Dniepr, dans le sud du pays, a admis mercredi pour la première fois un responsable de l'administration installée par Moscou dans la zone occupée.</p><p>Si l'armée ukrainienne parvenait à percer les lignes russes dans ce secteur, il s'agirait d'un succès important, alors que sa vaste contre-offensive ailleurs dans le pays depuis juin n'a pas eu les résultats escomptés. </p><p>"Environ une compagnie et demie, répartie en petits groupes, se trouve sur un tronçon allant du pont ferroviaire jusque (au village de) Krynky", a dit sur Telegram Vladimir Saldo, le dirigeant de la partie occupée de la région ukrainienne de Kherson.</p><p>Il est le premier responsable russe à admettre que les forces ukrainiennes ont réussi à traverser le Dniepr dans cette zone et à y ancrer des positions.Le Kremlin avait lui refusé de s'exprimer sur le sujet cette semaine, et l'armée russe n'en dit mot dans ses rapports quotidiens.</p><p>Une compagnie, selon le glossaire militaire de l'agence de presse russe Tass, peut être constituée de plusieurs dizaines ou centaines de soldats. </p><p>M. Saldo a cherché cependant à minimiser l'importance de cette avancée, affirmant que des renforts russes avaient été déployés et que les forces ukrainiennes étaient pilonnées par l'artillerie russe.</p><p>"Maintenant, des forces supplémentaires (russes) ont été déployées.L'adversaire est bloqué à Krynky, dans un enfer de feu: des bombes, des roquettes, des munitions de systèmes thermobariques, de l'artillerie, des drones lui tombent dessus", a-t-il indiqué sur Telegram.</p><p>Le responsable a affirmé aussi que les Ukrainiens subissaient des pertes importantes, n'avaient "aucune chance" de réussir et s'étaient heurtés au "courage du soldat russe".</p><p>Selon des blogueurs spécialisés russes et ukrainiens et des experts ayant analysé des renseignements accessibles en ligne, l'armée ukrainienne a réussi à ancrer plusieurs positions depuis fin octobre sur la rive gauche du Dniepr, dans la région méridionale de Kherson que le vaste fleuve traverse du nord au sud.</p><p>Selon eux, ces forces ont traversé le fleuve peu à peu à l'aide d'embarcations.</p><p>Pour pouvoir espérer pénétrer en profondeur le territoire occupé, l'armée ukrainienne devra réussir à transférer des équipements lourds dans cette zone sablonneuse et marécageuse. </p><p></p><p>- "Prendre pied" -</p><p></p><p>Si l'Ukraine parvenait à consolider ses positions, elle pourrait espérer une percée dans cette zone du sud de l'Ukraine où le Dniepr fait office de ligne de front depuis que l'armée russe a dû se retirer de la ville de Kherson, sur la rive droite, en novembre 2022.</p><p>Kiev entretient le secret sur ses opérations, mais le chef de l'administration présidentielle, Andriï Iermak, a affirmé mardi que les forces ukrainiennes avait "pris pied sur la rive gauche du Dniepr".</p><p>Les forces ukrainiennes ont lancé en juin une vaste contre-offensive dans le sud et l'est pour reconquérir les territoires occupés. Mais le chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a admis début novembre que les deux armées étaient pour l'heure "dans une impasse", avec un front figé.</p><p>Il est pourtant essentiel de gagner du terrain pour Kiev, qui veut éviter l'effet de lassitude chez ses alliés occidentaux vis-à-vis d'un conflit qui dure depuis près de deux ans, au moment où les yeux de la communauté internationale sont tournés vers Israël et la bande de Gaza.</p><p>L'Ukraine est extrêmement dépendante des armes et munitions qu'Américains et Européens lui livrent, et le sujet d'une réduction du soutien économique et militaire est évoqué dans certains pays.</p><p>Le Kremlin affirme de son côté avoir réorienté l'économie sur la production d'armes et munitions et recruté quelque 400.000 soldats supplémentaires depuis le début de l'année.</p><p>Les forces russes sont aussi à l'offensive dans plusieurs zones du front, leurs principaux efforts visant, malgré d'importantes pertes, à encercler et conquérir Avdiïvka, ville industrielle de l'Est.</p><p>Vendredi, le ministre de l'Intérieur ukrainen, Igor Klimenko, a annoncé que deux secouristes avaient été tués par une frappe russe dans la région de Zaporijjia (sud-est).Trois autres sauveteurs et quatre civils ont été blessés, a-t-il précisé.</p><p>Dans l'est, à Selidové, deux personnes ont été tuées pendant la nuit dans un bombardement russe qui a également fait trois blessés, selon le ministère de l'Intérieur.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Malgré un nouveau revers judiciaire, Londres persiste à vouloir envoyer des migrants au Rwanda

Description: <p>Londres (AFP) - Londres a affiché mercredi sa volonté de poursuivre son projet d'envoyer vers le Rwanda des demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, après que la Cour suprême a confirmé l'illéga
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Malgré un nouveau revers judiciaire, Londres persiste à vouloir envoyer des migrants au Rwanda

Description: <p>Londres (AFP) - Londres a affiché mercredi sa volonté de poursuivre son projet d'envoyer vers le Rwanda des demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, après que la Cour suprême a confirmé l'illégalité de cette mesure phare de la politique migratoire du gouvernement de Rishi Sunak.</p><p>Infligeant un sévère camouflet au Premier ministre britannique, les magistrats de la plus haute juridiction britannique ont rejeté à l'unanimité le recours du ministère de l'Intérieur et confirmé la conclusion de la cour d'appel sur l'illégalité de cette mesure car le Rwanda ne peut être considéré comme un pays tiers sûr.</p><p>Applaudie par les associations de défense des droits humains et le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies, cette décision se fonde sur des raisons légales et aucunement politiques, a insisté le président de la Cour suprême Robert Reed.</p><p>Devant les députés, Rishi Sunak a indiqué que son gouvernement travaillait déjà à un "nouveau traité" avec Kigali.</p><p>"S'il apparaît clairement que nos cadres juridiques nationaux ou nos conventions internationales continuent de nous entraver, je suis prêt à modifier nos lois et à réexaminer ces relations internationales", a-t-il ajouté, alors que certains élus de sa majorité réclament un retrait de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).</p><p>Le nouveau ministre de l'Intérieur James Cleverly a précisé que le gouvernement travaillait ces derniers mois à "apporter les certitudes que demande la justice", le tout en conformité avec le droit international, a-t-il assuré, une différence de ton relevée par les observateurs.</p><p></p><p>- Risque de "persécutions" -</p><p></p><p>Lors d'un entretien téléphonique, Rishi Sunak et le président rwandais Paul Kagame ont "réitéré leur ferme engagement à faire fonctionner (leur) partenariat en matière d'immigration et ont convenu de prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que cette politique soit solide et légale", selon Downing Street.</p><p>Si Rishi Sunak a pu se réjouir en début de matinée d'avoir rempli son objectif de diviser par deux l'inflation, cette décision à peine trois heures plus tard sonne comme un revers cuisant pour le Premier ministre et sa promesse d'"arrêter les bateaux" de migrants sur la Manche.</p><p>Ils sont plus de 27.000 à avoir effectué la traversée depuis le début de l'année, après un record de 45.000 en 2022.</p><p>Annoncé il y a un an et demi, à l'époque sous le gouvernement de Boris Johnson, le projet d'envoyer au Rwanda des migrants - quelle que soit leur origine - n'a jamais été mis en oeuvre.</p><p>Mi-2022, un premier vol avait été annulé in extremis après une décision de la CEDH.</p><p>Puis fin juin dernier, la cour d'appel de Londres a jugé le projet "illégal", estimant qu'il existe "un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient (ensuite) renvoyées dans leur pays d'origine où elles étaient en proie à des persécutions et autres traitements inhumains".</p><p>Un raisonnement validé mercredi par la Cour suprême.</p><p>Le gouvernement rwandais, via une porte-parole, a dit "contester la décision selon laquelle le Rwanda n'est pas un pays tiers sûr pour les demandeurs d'asile et les réfugiés".</p><p></p><p>- 100% de rejets -</p><p></p><p>Dans une lettre acerbe répondant mardi à son limogeage la veille, l'ex-ministre de l'Intérieur Suella Braverman a accusé Rishi Sunak d'"irresponsabilité" et d'avoir échoué à préparer un "plan B crédible".</p><p>Le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer avait d'ores et déjà averti qu'il reviendrait sur ce projet s'il accédait à Downing Street.</p><p>Intervenant dans la procédure, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait estimé que la Rwanda n'avait pas de "système d'asile accessible, fiable, juste et efficace", et rappelé qu'il a "invariablement exprimé de graves préoccupations" dans ce dossier.</p><p>Le HCR avait souligné, a rappelé mercredi le président de la Cour suprême, que le Rwanda rejetait "100% des demandes d'asile" de pays en zone de conflit comme la Syrie, le Yémen et l'Afghanistan, "alors même que les autorités britanniques concluent souvent que de telles demandes sont bien fondées".</p><p>Londres n'a cessé de durcir son discours sur l'immigration.En juillet a été votée une loi interdisant aux migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni de demander l'asile, indépendamment des raisons qui les ont poussés à fuir leur pays. </p><p>L'ONU a dénoncé un texte contraire au droit international et s'est inquiétée que "d'autres pays, y compris en Europe" soient tentés de suivre ce chemin. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir

Description: <p>Madrid (AFP) - Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a défendu mercredi l'amnistie concédée aux partis indépendantistes catalans en échange de sa reconduction au pouvoir, appelant l'opposition à la "respon
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Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir

Description: <p>Madrid (AFP) - Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a défendu mercredi l'amnistie concédée aux partis indépendantistes catalans en échange de sa reconduction au pouvoir, appelant l'opposition à la "responsabilité" dans un contexte de vives tensions provoquées par ce projet controversé.</p><p>"Nous avons préféré les retrouvailles à la vengeance, l'unité à la fracture", a déclaré le chef de file socialiste, au pouvoir depuis 2018, lors de son discours d'investiture devant la Chambre des députés.</p><p>La future loi d'amnistie, destinée à tourner la page de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, "va bénéficier à de nombreuses personnes et dirigeants politiques", poursuivis par la justice, "dont je ne partage pas les idées et dont je rejette les actions", a expliqué M. Sánchez.</p><p>Mais elle est nécessaire pour "refermer les blessures" ouvertes par cette "crise politique dont personne ne peut être fier", a-t-il poursuivi, en assurant, devant les députés, vouloir garantir "l'unité de l'Espagne par la voie du dialogue et du pardon".</p><p>Lors de ce discours d'une heure et quarante-cinq minutes, M. Sánchez a défendu la constitutionnalité de cette mesure, à laquelle il était opposé par le passé, et appelé l'opposition de droite, qui a fait descendre des centaines de milliers de personnes dans la rue dimanche, à la "responsabilité".</p><p>"Le problème du Parti populaire" (PP), principale formation de droite, et du parti d'extrême droite "Vox, ce n'est pas l'amnistie" mais le fait "qu'ils n'acceptent pas le résultat" des législatives du mois de juillet, a lancé M. Sánchez, qui se soumettra jeudi à un vote de confiance. </p><p>- Majorité absolue -</p><p>Arrivé en deuxième position derrière son rival conservateur Alberto Núñez Feijóo lors du scrutin du 23 juillet, Pedro Sánchez est assuré d'obtenir la majorité nécessaire à sa reconduction.</p><p>A la différence du chef du PP, incapable d'accéder au pouvoir faute de soutiens suffisants au Parlement, le dirigeant socialiste, réputé pour sa capacité à survivre politiquement, a en effet réussi à nouer de multiples alliances.</p><p>Il a ainsi obtenu le soutien de l'extrême gauche, en échange d'un accord prévoyant une nouvelle hausse du salaire minimum et une réduction de 40 à 37,5 heures de la durée de la semaine de travail, et des partis basques.</p><p>Le responsable de 51 ans a aussi et surtout engrangé l'appui des deux grandes formations séparatistes catalanes: Ensemble pour la Catalogne (Junts), de Carles Puigdemont, et Gauche républicaine de Catalogne (ERC).</p><p>De quoi s'assurer un total de 179 voix au Parlement, alors que la majorité absolue est fixée à 176.</p><p>Mais la mesure d'amnistie - réclamée notamment par Carles Puigdemont, qui a fui en Belgique en 2017 pour échapper aux poursuites judiciaires - a réveillé une profonde fracture au sein de la société espagnole et fait naître des doutes sur la capacité de M. Sánchez à gouverner de façon sereine.</p><p>- Profonde fracture -</p><p>Depuis dix jours, des rassemblements quotidiens de l'extrême droite, parfois violents, ont ainsi lieu devant le siège du Parti socialiste à Madrid.Le PP et Vox, qui appelle à la "résistance" face au nouveau gouvernement, ont par ailleurs prévu de multiplier les recours judiciaires contre l'amnistie.</p><p>Pedro Sánchez a accepté cette mesure "exclusivement pour (obtenir) les sept voix" des députés de Junts "dont il a besoin", a dénoncé mercredi la numéro deux du PP, Cuca Gamarra."Ce n'est ni pour l'Espagne, ni au nom du peuple espagnol", a-t-elle insisté, en accusant le Premier ministre d'alimenter la "division".</p><p>En raison des tensions entourant son investiture, plus de 1.600 policiers ont été déployés mercredi autour du Parlement, totalement bouclé par les forces de l'ordre.Un dispositif équivalent à celui d'un match de football classé à haut risque.</p><p>Le Premier ministre "va rompre l'égalité des Espagnols face à la loi", a dénoncé auprès de l'AFP Jacinto Medina, 50 ans, venu manifester à bonne distance de la Chambre haute, devant une banderole accusant le socialiste de "trahison". Il "est en train de vendre l'Espagne" aux indépendantistes catalans, a abondé, enveloppée dans un drapeau espagnol, Belen Valdez.</p><p>S'exprimant sur ces rassemblements, Pedro Sánchez a défendu le droit à manifester, tout en appelant la droite à ne pas "profiter de cette situation pour mettre le feu à la rue".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mali: proclamations victorieuses et patriotes après la prise d'un symbole séparatiste

Description: <p>Bamako (AFP) - La junte malienne et ses soutiens se sont répandus en déclarations triomphales et patriotiques après la prise de Kidal (nord) dont la reconquête sur les rebelles touareg donne raison selon eux aux choix stratégiq
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Mali: proclamations victorieuses et patriotes après la prise d'un symbole séparatiste

Description: <p>Bamako (AFP) - La junte malienne et ses soutiens se sont répandus en déclarations triomphales et patriotiques après la prise de Kidal (nord) dont la reconquête sur les rebelles touareg donne raison selon eux aux choix stratégiques faits par les colonels au pouvoir.</p><p>La capture de Kidal, foyer de la revendication indépendantiste dont l'Etat central et l'armée avaient été chassés manu militari par les rebelles en 2014, est le succès militaire le plus incontestable remporté par les colonels qui ont pris par la force en 2020 la tête de ce pays plongé dans une crise sécuritaire et multidimensionnelle grave.</p><p>Des Maliens sont descendus dans la rue mardi soir à Bamako, Kati et d'autres villes pour célébrer l'entrée de l'armée dans Kidal, dont les rebelles ont reconnu s'être retirés pour des raisons tactiques après avoir combattu pendant plusieurs jours l'avancée de l'armée, mais apparemment sans livrer bataille dans la ville même, selon des vidéos sur les réseaux sociaux.</p><p>Ces images montrent des groupes de Maliens saluer à Kidal l'arrivée de blindés et pick-ups avec des soldats maliens, mais aussi des combattants blancs largement présumés appartenir au groupe de sécurité russe Wagner, dont la junte dément la présence au Mali.</p><p>"L'armée se déplace dans la ville avec des militaires blancs.Nous ne savons pas qui ils sont", a dit un vieux Kidalois s'exprimant sous le couvert de l'anonymat pour sa sécurité."Les gens ont peur d'eux, donc il ne reste plus rien dans la ville, sauf des gens comme moi qui n'ont pas les moyens de partir".</p><p>Un autre Kidalois a assuré que les hommes qui avaient célébré la veille était des travailleurs d'autres régions.</p><p></p><p>- Mission accomplie -</p><p></p><p>Mais Aliou Touré, un épicier de 32 ans, a déclaré que les Kidalois étaient "fiers de (leur) armée".Il a assuré que la danse et l'alcool étaient interdits jusqu'à mardi, lorsque la Coordination des mouvements de l'Azawad, alliance de groupes armés à dominante touareg, faisait régner l'ordre."Maintenant nous sommes libres", a-t-il dit.</p><p>La capture de Kidal "est une étape décisive dans la reconquête de l'intégrité du territoire (...) L'Etat n'avait quasiment pas repris pied à Kidal depuis mai 2014, c'est désormais chose faite", a trompété mercredi le présentateur du journal de la radio d'Etat presque entièrement consacré à cet "évènement historique".</p><p>"Malgré les anicroches, les trahisons et les complots (...), les prévisions fantaisistes, nos vaillantes Forces armées et de sécurité ont atteint leurs objectifs et le Mali est et restera un et indivisible", a dit le porte-parole du gouvernement installé par les militaires, le colonel Abdoulaye Maïga.</p><p>La presse imprimée a rivalisé de unes glorifiant la victoire et l'armée, objet de consensus au Mali.</p><p>Le Mali est plongé dans le trouble depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et salafiste dans le nord en 2012.Il subit la propagation des groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique.La violence est aggravée par les groupes d'autodéfense et les bandits.</p><p>Les sépararistes touareg qui avaient cessé le feu en 2014 viennent de reprendre les armes.Après la perte de Kidal, ils ont juré que "la lutte continue".</p><p></p><p>- "Symbole d'insoumission" -</p><p></p><p>La crise est aussi politique.Le Mali a été le théâtre d'un double coup d'Etat mené par les mêmes colonels en 2020 et 2021.</p><p>Ils ont rompu l'alliance militaire avec l'allié historique français et ses partenaires européens, poussés vers la sortie, et se sont tournés politiquement et militairement vers la Russie.Ils viennent de sommer la mission de l'ONU de partir.</p><p>Ils ont fait de la sécurisation et de la restauration de la souveraineté nationale sur l'intégralité du territoire leur mantra.</p><p>Avant leur avènement, deux tiers du territoire passaient pour échapper au contrôle de l'Etat.Ils proclament régulièrement que la "montée en puissance" de l'armée, avec le soutien de la Russie et de ses instructeurs ainsi que de ses livraisons de matériel selon eux, met en "débandade" les groupes "terroristes", désignation attrape-tout pour jihadistes et séparatistes.</p><p>Kidal était "considérée par l'armée malienne comme le symbole de l'insoumission aux autorités nationales", a dit la radio d'Etat, sous le contrôle de la junte.</p><p>Elle a présenté la prise de la ville comme l'aboutissement des choix opérés par les colonels, avec à leur tête Assimi Goïta.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pour rentrer «à la maison», des Ukrainiens des zones occupées passent par la Russie

Description: <p>Krasnopillia (Ukraine) (AFP) - Pour quitter l'Est de l'Ukraine occupé et rejoindre Kiev, Olena Ievdokiïenko a dû passer par la Russie et faire les deux derniers kilomètres à pied, traînant ses valises et poussant le
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Pour rentrer «à la maison», des Ukrainiens des zones occupées passent par la Russie

Description: <p>Krasnopillia (Ukraine) (AFP) - Pour quitter l'Est de l'Ukraine occupé et rejoindre Kiev, Olena Ievdokiïenko a dû passer par la Russie et faire les deux derniers kilomètres à pied, traînant ses valises et poussant le fauteuil roulant de sa mère, par une nuit noire.</p><p>Avec sa famille, elle a utilisé un couloir humanitaire, seule entrée dans leur pays depuis la Russie pour les Ukrainiens fuyant les territoires contrôlés par les troupes de Moscou.</p><p>Ce poste-frontière reliant les régions russe de Belgorod et ukrainienne de Soumy ne peut être franchi que dans un sens, de la Russie vers l'Ukraine, mais la piste de terre est très fréquentée, plus d'un an et demi après le début du conflit.</p><p>"J'ai eu l'impression de faire vingt kilomètres et non deux", dit à l'AFP Olena Ievdokiïenko, 48 ans, une fois arrivée côté ukrainien.</p><p>Sa fille adolescente et elle l'ont franchi "par étapes", en "marchant un peu avec les sacs, puis en revenant chercher Mamie pour la pousser, avant de revenir aux sacs".</p><p>"C'était très difficile", dit-elle.</p><p>La traversée se fait à pied plutôt qu'en véhicule, trop dangereux vu les bombardements, explique un porte-parole des gardes-frontières, Roman Tkatch.</p><p>Car autour de ce couloir humanitaire, la guerre continue et "la Russie frappe la zone frontalière quotidiennement", reprend-il.</p><p>La frontière est officiellement fermée, poursuit ce porte-parole, mais puisque la Russie laisse passer des Ukrainiens, leur pays les accueille.</p><p>Chaque jour, ils sont entre 60 et 120 à entrer, dit-il.</p><p></p><p>- "Paria" -</p><p></p><p>Une fois les contrôles passés, dans le village frontalier de Krasnopillia, Olena Ievdokiïenko a dormi dans un centre de l'ONG Pluriton à Soumy, capitale de la région éponyme.</p><p>Emmitouflée dans un duvet, elle explique avoir quitté la région occupée de Lougansk quand ses voisins pro-russes ont commencé à la traiter de "nazi" et de "salope d'Ukrainienne".</p><p>Car l'enseignante refusait de prendre la nationalité russe ou d'utiliser des livres scolaires russes.</p><p>"Je suis devenue une paria", dit cette femme, entourée de valises et des sacs contenant les médicaments de sa mère."Ils m'insultaient, me menaçaient, il y avait beaucoup de pression."</p><p>Sa maison de famille, près de la ligne de front, a été détruite par des bombardements.Sa mère Raïssa Demianenko, 69 ans, dit entre deux sanglots qu'elle commence tout juste à réaliser "les horreurs vécues" par sa famille.</p><p>La prochaine étape de leur périple sera Kiev, à plus de 300 kilomètres et où Olena Ievdokiïenko espère trouver du travail.</p><p></p><p>- "Tyrans" - </p><p></p><p>A Krasnopillia, Serguiï Gouts-Zassoulski, 57 ans, vient d'arriver d'une zone occupée de la région de Donetsk avec sa compagne, Tatiana Katchilova, et leur fils de douze ans.</p><p>En racontant son histoire, cet homme aux cheveux gris et au blouson de cuir doit parfois s'interrompre, cachant son visage dans un mouchoir."C'est l'émotion", s'excuse-t-il.</p><p>En voyant les drapeaux ukrainiens, après avoir traversé la frontière, Serguiï dit ressentir "une immense joie".</p><p>"Tu te dis: +Mon dieu, est-ce que tous ces tourments ont pris fin pour de bon, et suis-je à la maison ?+", déclare-t-il.</p><p>Il affirme avoir été battu et emprisonné par les autorités d'occupation.</p><p>"Ils m'ont pris et m'ont mis dans une cave pendant un mois, sans que je sache pourquoi.Ce n'est que plus tard que j'ai compris que c'était parce que je suis Ukrainien", explique M. Gouts-Zassoulski.</p><p>Les coups ont été si violents qu'il dit ne plus bien voir de l’œil droit.</p><p>Le couple explique que sans passeport russe, il leur était impossible de travailler ou même d'appeler une ambulance.</p><p>Au point de passage, disent-ils, les gardes-frontières russes leur ont demandé pourquoi ils partaient dans un pays dirigé par des "tyrans".</p><p>Mais pour Tatiana Katchilova, hors de question de retourner en zone occupée."On a compris comment la Russie était, comment elle traite les gens."</p><p>D'autres, en revanche, ne vont en Ukraine que temporairement, par exemple pour voir un proche, percevoir leur retraite ou obtenir un traitement médical.</p><p>Parmi eux, Valentina, une quinquagénaire de la région de Lougansk, qui compte bien y retourner après ses rendez-vous médicaux à Kiev.</p><p>Son mari a des problèmes cardiaques et "presque tous les cardiologues ont quitté" les territoires occupés, regrette-t-elle.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Gaza, l'armée israélienne entre dans l'hôpital al-Chifa

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne est entrée mercredi dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, visant ce qu'elle présente comme une base stratégique du Hama
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A Gaza, l'armée israélienne entre dans l'hôpital al-Chifa

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne est entrée mercredi dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, visant ce qu'elle présente comme une base stratégique du Hamas installée dans ce site où sont réfugiés des milliers de Palestiniens fuyant la guerre.</p><p>L'immense complexe hospitalier, depuis plusieurs jours au coeur des combats entre soldats israéliens et combattants islamistes, représente un objectif majeur pour Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, depuis l'attaque sanglante lancée par le mouvement palestinien sur son sol le 7 octobre.</p><p>Tôt mercredi matin, des dizaines de soldats israéliens, certains cagoulés et tirant en l'air, ont fait irruption dans cet hôpital, situé dans la ville de Gaza, et ordonné aux hommes de se rendre, selon un journaliste collaborant avec l'AFP sur place.</p><p>"Tous les hommes de 16 ans et plus, levez les mains en l'air et sortez des bâtiments vers la cour intérieure pour vous rendre", ont-ils crié en arabe.</p><p>Israël a annoncé mener "une opération ciblée et de précision contre le Hamas dans un secteur spécifique de l'hôpital al-Chifa", situé dans le nord de la bande de Gaza.</p><p></p><p>- Des chars dans l'hôpital -</p><p></p><p>Des soldats ont interrogé des personnes dans l'hôpital, dont des patients et des médecins, fouillant aussi des femmes et des enfants en pleurs.Des chars israéliens, qui encerclaient depuis plusieurs jours l'hôpital, sont entrés à l'intérieur, postés devant différents services dont celui des urgences.</p><p>Des files de Palestiniens, les mains en l'air, convergeaient vers la cour de l'hôpital, pendant que dans les couloirs, les soldats tiraient en l'air en allant de pièce en pièce, recherchant visiblement des combattants du Hamas.</p><p>Alors que l'ONU et des ONG s'alarment du sort des civils dans les hôpitaux du nord de la bande de Gaza, où sont concentrées les opérations de l'armée israélienne, celle-ci a précisé avoir envoyé "des équipes médicales parlant arabe et entraînées", afin "qu'aucun tort ne soit causé aux civils utilisés par le Hamas comme boucliers humains".</p><p>L'ONU et la communauté internationale doivent intervenir "immédiatement" pour mettre fin à cette opération, a lancé le vice-ministre de la Santé du Hamas, Youssef Abou Rich, présent dans al-Chifa.</p><p>Environ 2.300 personnes selon l'ONU, dont des patients, des soignants et des déplacés de guerre se trouvent à l'intérieur d'al-Chifa dans des conditions désastreuses, sans eau ni électricité.</p><p>Les médecins et des ONG internationales affirment qu'aucun d'eux ne peut en sortir sous peine d'être visé par des tirs alors que les combats font rage aux alentours.</p><p>La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas sur le sol israélien d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Environ 1.200 personnes ont été tuées dans cette attaque, en grande majorité des civils, selon les autorités israéliennes.L'armée estime que quelque 240 otages ont été enlevés et emmenés à Gaza par le Hamas.</p><p>En représailles, Israël pilonne sans relâche le petit territoire palestinien assiégé et a lancé une opération terrestre le 27 octobre contre le Hamas.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont tué 11.320 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.650 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Dans la nuit, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que l'armée israélienne avait informé l'hôpital de son intention de mener une opération.</p><p>"Nous tenons l'occupation (nom donné par le Hamas à Israël, ndlr), la communauté internationale, les Etats-Unis entièrement responsables de la sécurité des milliers de membres des équipes médicales, blessés, déplacés dans l'enceinte.Nous mettons en garde contre un massacre à l'hôpital", avait indiqué le ministère.   </p><p></p><p>- "Boucliers humains" -</p><p></p><p>L'armée israélienne a dit avoir "fait savoir aux autorités compétentes de Gaza que toutes les activités militaires au sein de l'hôpital devaient cesser dans les 12 heures" mais que cela "n'avait malheureusement pas été le cas".</p><p>Israël estime que l'hôpital al-Chifa abrite des infrastructures stratégiques du Hamas, notamment dans des tunnels sous le complexe, qui se sert selon lui de la population comme de "boucliers humains".</p><p>Le mouvement islamiste et le ministère de la Santé à Gaza démentent et ont, à plusieurs reprises, réclamé la visite de "commissions d'enquête internationales".</p><p>La Maison Blanche a elle aussi assuré mardi que le Hamas et son allié le Jihad islamique avaient "un centre de commandement et de contrôle depuis l'hôpital al-Chifa".</p><p>Ces deux organisations sont classées "terroristes" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>"L'adoption par la Maison Blanche et le Pentagone du faux récit de l'occupation selon lequel la résistance utilise al-Chifa à des fins militaires a donné le feu vert à l'occupation pour commettre davantage de massacres contre les civils", a affirmé le Hamas.</p><p>Le directeur d'al-Chifa, le docteur Mohammed Abou Salmiya, avait annoncé mardi qu'au moins "179 corps" avaient dû être enterrés dans une fosse commune. </p><p>"Il y a des corps qui jonchent les allées du complexe hospitalier et les chambres frigorifiées des morgues ne sont plus alimentées" en électricité, avait-il aussi raconté à l'AFP avant l'opération israélienne dans cet hôpital.</p><p>La Maison Blanche n'a pas voulu commenter l'opération en cours mais a assuré que Washington s'opposait à des "échanges de tirs dans un hôpital où des personnes innocentes, démunies, malades cherchant à recevoir des soins".</p><p>En Israël, la pression s'accentue sur le gouvernement pour qu'il obtienne la libération des otages.</p><p></p><p>- "Ramener tous les otages" -</p><p></p><p>Le Forum des familles d'otages et disparus a réclamé mardi soir que le gouvernement approuve un accord "pour ramener à la maison tous les otages de Gaza".</p><p>Une centaine de proches d'otages, leurs portraits imprimés sur des tee-shirt noirs, avaient entamé un peu plus tôt une marche de 63 kilomètres de Tel-Aviv à Jérusalem, jusqu'au bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.</p><p>Au même moment, une télévision proche des services de sécurité égyptiens indiquait que le chef du Mossad, le renseignement israélien, avait discuté au Caire "du dossier de l'échange de prisonniers".  </p><p>Dans la bande de Gaza, soumise depuis le 9 octobre par Israël à un siège complet, la population survit dans des conditions humanitaires désastreuses, privée d'approvisionnements en eau, électricité, nourriture et médicaments.L'aide internationale y entre au compte-gouttes depuis l'Egypte.</p><p>Depuis le 5 novembre, environ 200.000 Palestiniens, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), ont fui le nord de la bande de Gaza, transformé en champ de ruines, après l'ouverture par Israël de "couloirs" d'évacuation.</p><p>D'après l'Ocha, 1,65 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre mais des centaines de milliers de personnes sont restées au milieu des combats dans le nord.</p><p>Dans le sud, qui n'est pas non plus épargné par les bombardements, des centaines de milliers de déplacés sont massés près de la frontière avec l'Egypte, dans des conditions très éprouvantes. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Macron à Berne: rare visite d'Etat d'un président français en Suisse

Description: <p>Genève (AFP) - Emmanuel Macron entame mercredi une rare visite d'Etat d'un président de la République française à la Suisse voisine, le signal d'un réchauffement entre les deux pays avec la relation à l'Eu
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Macron à Berne: rare visite d'Etat d'un président français en Suisse

Description: <p>Genève (AFP) - Emmanuel Macron entame mercredi une rare visite d'Etat d'un président de la République française à la Suisse voisine, le signal d'un réchauffement entre les deux pays avec la relation à l'Europe en point de mire.</p><p>La Suisse avait cueilli les autorités françaises à froid en annonçant son choix du F-35 américain de préférence au Rafale français pour moderniser son armée de l'air, un contrat de plus de 6 milliards d'euros. </p><p>Berne avait déjà choqué toute l'Union européenne en mai 2021 en annonçant renoncer aux négociations d'un accord-cadre avec les 27, après des années de discussions.</p><p>La page Rafale est désormais tournée et le gouvernement suisse a repris langue avec Bruxelles et se prépare à négocier une nouvelle fois avec la Commission.</p><p>Ce tournant est "une excellente nouvelle", se réjouit-on à Paris."Il faut que cette dynamique se concrétise désormais", a ajouté une conseillère d'Emmanuel Macron, précisant que ce dernier portera "un message d'accélération" pour "relancer les négociations afin de parvenir à un accord au plus vite".</p><p>"Les relations avec l'UE devront être au centre des discussions", a souligné pour sa part Charles Juillard, président de la Délégation pour les relations avec le Parlement français dans un entretien avec l'agence Keystone-ATS.</p><p>Le rapprochement avec l'UE est un sujet politique très sensible en Suisse pour des questions de souveraineté, d'indépendance du système judiciaire ou encore de protection des salaires.Les syndicats ont déjà dit leur scepticisme, le premier parti du pays, l'UDC (droite radicale) aussi.</p><p></p><p>- Visite d'Etat -</p><p></p><p>Le président français et son épouse Brigitte auront droit aux égards réservés aux hôtes les plus importants alors que la dernière visite d'un chef d'Etat français -- François Hollande -- remonte à 2015. </p><p>Emmanuel Macron sera accueilli à sa descente d'avion par Alain Berset, le président de la Confédération.La presse suisse souligne que les deux hommes s'apprécient.</p><p>Ce sera le chant du cygne politique du Suisse. </p><p>Celui qui reste le membre le plus populaire du Conseil fédéral va quitter ses fonctions à la fin de l'année.</p><p>Honneurs militaires, rencontre avec les sept membres du Conseil fédéral, le gouvernement de la confédération, discours au Palais du parlement et dîner de gala marqueront la première journée.</p><p>Ces visites sont rares.Outre François Hollande en 2015, seuls Jacques Chirac en 1998, François Mitterrand en 1983 et Armand Fallières en 1910 avaient fait ce déplacement.</p><p></p><p>- Europe, startup et science -</p><p></p><p>La journée de jeudi sera beaucoup moins protocolaire. </p><p>Le président français l'a placée sous le signe de l'Europe.Il ira visiter la Fondation Jean Monnet pour l'Europe à Lausanne avant de rencontrer des étudiants de l'Université pour parler des "grands enjeux sociétaux" de l'Union européenne.Il a aussi accepté de répondre aux questions du public.</p><p>L'économie jouera aussi son rôle, les deux pays étant d'importants partenaires commerciaux.</p><p>La Suisse est le troisième investisseur en France.</p><p>Emmanuel Macron aura l'occasion de rencontrer des responsables économiques à Lausanne, avant que le président de la "Start-up Nation" ne prenne un train spécial pour la demi-heure le séparant de Genève avec des dirigeants de jeunes pousses à son bord.</p><p>Le voyage de deux jours se conclura sur une note de sciences fondamentales avec la visite du CERN, le laboratoire européen pour la recherche nucléaire et la physique des particules, à cheval sur la frontière franco-suisse.</p><p>L'occasion d'évoquer le projet pharaonique de Futur Collisionneur Circulaire.Un accélérateur de particules de 100 kilomètres de circonférence, qui ne fait pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique mais qui aux yeux de ses défenseurs doit permettre la recherche d'une nouvelle physique.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Espagne: Pedro Sánchez devant les députés pour être reconduit au pouvoir

Description: <p>Madrid (AFP) - Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez va demander mercredi au Parlement de le reconduire au pouvoir, fort du soutien des indépendantistes catalans obtenu en échange d'une loi d'amnistie hautement con
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Espagne: Pedro Sánchez devant les députés pour être reconduit au pouvoir

Description: <p>Madrid (AFP) - Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez va demander mercredi au Parlement de le reconduire au pouvoir, fort du soutien des indépendantistes catalans obtenu en échange d'une loi d'amnistie hautement controversée.</p><p>Le chef de file socialiste, à la tête de l'Espagne depuis juin 2018, prendra la parole à 12H00 (11H00 GMT) devant la Chambre des députés, réunie en session extraordinaire, afin de présenter ses priorités pour ce nouveau mandat d'une durée de quatre ans.</p><p>Les responsables des autres formations politiques s'exprimeront ensuite à tour de rôle, avant un vote de confiance prévu jeudi en cours de journée, qui permettra à l'Espagne d'avoir un nouveau gouvernement, près de quatre mois après les élections législatives du 23 juillet.</p><p>Arrivé en deuxième position derrière son rival conservateur Alberto Núñez Feijóo, lors de ce scrutin convoqué après la débâcle de la gauche aux élections locales du 28 mai, Pedro Sánchez est assuré d'obtenir la majorité nécessaire à sa reconduction.</p><p>A la différence du chef de la droite, incapable d'accéder au pouvoir faute de soutiens suffisants au Parlement, le leader socialiste, réputé pour sa capacité à survivre politiquement, a réussi à nouer de multiples alliances au cours des dernières semaines.</p><p></p><p>- Majorité absolue -</p><p></p><p>M. Sánchez a ainsi obtenu le soutien de l'extrême gauche, avec qui il gouverne depuis trois ans, en échange d'un accord prévoyant une nouvelle hausse du salaire minimum et une réduction de 40 à 37,5 heures de la durée de la semaine de travail.</p><p>Le responsable de 51 ans a également engrangé l'appui des formations régionalistes, dont les partis basques PNV et Bildu mais aussi et surtout les deux grandes formations séparatistes catalanes: Ensemble pour la Catalogne (Junts), le parti de Carles Puigdemont, et Gauche républicaine de Catalogne (ERC).</p><p>De quoi s'assurer un total de 179 voix au Parlement, alors que la majorité absolue est fixée à 176.</p><p>Pour gagner le soutien des partis catalans, Pedro Sánchez a néanmoins dû accepter une concession de taille: une loi d'amnistie pour les personnes impliquées en particulier dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017 -- l'une des pires crises politiques qu'ait vécue l'Espagne contemporaine.</p><p>Cette mesure, à laquelle le socialiste s'était dit fermement opposé jusqu'à la veille des législatives, va permettre "de guérir les blessures et de résoudre le conflit politique" en Catalogne, a justifié lundi soir l'un de ses proches, le ministre de la Présidence Felix Bolaños.</p><p></p><p>- Profonde fracture -</p><p></p><p>Cette amnistie -- réclamée par Carles Puigdemont, qui a fui en Belgique en 2017 pour échapper aux poursuites judiciaires -- a pourtant réveillé ces derniers jours une profonde fracture au sein de la société espagnole.</p><p>Dimanche, des centaines de milliers de personnes ont ainsi manifesté à travers le pays contre cette mesure, à l'appel du Parti populaire (PP) d'Alberto Núñez Feijóo.Et depuis dix jours, des rassemblements quotidiens de l'extrême droite, parfois violents, ont lieu devant le siège du Parti socialiste à Madrid.</p><p>L'amnistie "affaiblit l'Etat" et "récompense ceux qui se sont affichés publiquement comme les ennemis de l'Espagne", a insisté Miguel Tellado, haut dirigeant du PP, en appelant Pedro Sánchez à quitter l'Espagne caché "dans un coffre de voiture", comme l'avait fait Carles Puigdemont en 2017.</p><p>Le PP, ainsi que le parti d'extrême droite Vox qui appelle à la "résistance" face au nouveau gouvernement, ont prévu de multiplier les recours judiciaires contre l'amnistie.Selon la gauche, qui est certaine que cette amnistie respecte la Constitution, ces recours ne sont pas suspensifs.</p><p>Le projet de loi d'amnistie, déposé lundi au Parlement et que Pedro Sánchez espère faire voter dans les prochaines semaines, a également suscité la grogne au sein de la magistrature et provoqué l'inquiétude de Bruxelles, qui a demandé des "informations détaillées" à Madrid.</p><p>Signe des tensions réveillées par la mesure: plus de 1.600 policiers seront déployés mercredi et jeudi à Madrid pour l'investiture de Pedro Sánchez, selon le ministère de l'Intérieur.Soit un dispositif équivalent à celui d'un match de football classé à haut risque.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Gaza, opération israélienne dans l'hôpital al-Chifa

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne mène mercredi une opération "ciblée" contre le Hamas dans l'hôpital al-Chifa, le plus important de la bande de Gaza où s'entassent
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A Gaza, opération israélienne dans l'hôpital al-Chifa

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne mène mercredi une opération "ciblée" contre le Hamas dans l'hôpital al-Chifa, le plus important de la bande de Gaza où s'entassent des milliers de personnes mais reste considéré comme un site militaire stratégique par Israël et les Etats-Unis. </p><p>"Les forces de défense israéliennes mènent une opération ciblée et de précision contre le Hamas dans un secteur spécifique de l'hôpital al-Chifa", a indiqué tôt mercredi l'armée dans un communiqué en anglais.</p><p>L'armée israélienne dispose sur place "d'équipes médicales et de personnes parlant arabe qui ont été entrainées spécifiquement pour cet environnement sensible et complexe et ce dans le but qu'aucun tort ne soit causé aux civils utilisés par le Hamas comme boucliers humains", a-t-elle ajouté sans préciser ses cibles.</p><p>Un haut responsable du Hamas a déclaré à l'AFP voir des "chars" et des "commandos" dans le complexe de l'hôpital.</p><p>"Je suis dans l'hôpital et je vois des dizaines de soldats et de commandos aux urgences et à la réception et il y a des chars qui sont entrés dans le complexe de l'hôpital", a déclaré à l'AFP Youssef Abul Reesh, un haut responsable du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, appelant l'ONU et la communauté internationale à intervenir "immédiatement" pour mettre fin à cette opération.</p><p>Plusieurs milliers de personnes, malades, personnels et civils déplacés par la guerre qui fait rage depuis le 7 octobre, s'entassent sur le site de l'hôpital al-Chifa, qui était encerclé par l'armée israélienne. Le directeur de l'hôpital a déclaré qu'au moins "179 corps" avaient été enterrés mardi dans une fosse commune. </p><p>"Il y a des corps qui jonchent les allées du complexe hospitalier et les chambres frigorifiées des morgues ne sont plus alimentées" en électricité, a raconté à l'AFP Mohammed Abou Salmiya, avant l'opération israélienne dans cet hôpital du centre de Gaza-ville.</p><p>Dans la nuit de mardi à mercredi, le ministère de la Santé dans la bande de Gaza avait indiqué avoir été notifié par l'armée israélienne de son intention de mener une opération dans cet hôpital au cœur du conflit entre le Hamas et l'armée israélienne.</p><p>"Nous tenons l'occupation (nom donné par le Hamas à Israël, ndlr), la communauté internationale, les Etats-Unis entièrement responsables de la sécurité des milliers de membres des équipes médicales, des blessés, déplacés dans l'enceinte.Nous mettons en garde contre un massacre à l'hôpital", avait indiqué le ministère.   </p><p></p><p>- "Feu vert" de Washington ? - </p><p></p><p>L'armée israélienne estime que l'hôpital al-Chifa abrite des infrastructures stratégiques du Hamas, qui se sert selon elle de la population comme de "boucliers humains".</p><p>Renchérissant sur des affirmations de son allié israélien, la Maison Blanche a assuré mardi que le Hamas et l'autre groupe islamiste palestinien du Jihad islamique avaient "un centre de commandement et de contrôle depuis l'hôpital al-Chifa".</p><p>"Nous tenons l'occupation (nom donné par le Hamas à Israël, ndlr) et le président Biden entièrement responsables de l'assaut du complexe médical de al-Chifa" par l'armée israélienne, a indiqué dans un communiqué le Hamas.Washington avait appelé ces derniers jours son allié israélien à la retenue à propos de l'hôpital al-Chifa.</p><p>"L'adoption par la Maison Blanche et le Pentagone du faux récit de l'occupation selon lequel la résistance utilise le complexe médical al-Chifa à des fins militaires a donné le feu vert à l'occupation pour commettre davantage de massacres contre les civils", a affirmé le Hamas, organisation classée "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>"Au cours des dernières semaines, nous avons indiqué à plusieurs reprises que l'utilisation continue de l'hôpital al-Chifa à des fins militaires par le Hamas allait mener à la fin de sa protection en regard du droit international", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari peu avant l'opération.</p><p>L'armée israélienne a dit avoir "fait savoir aux autorités compétentes de Gaza que toutes les activités militaires au sein de l'hôpital devaient cesser dans les 12 heures" mais que cela "n'avait malheureusement pas été le cas".</p><p>- Marche pour les otages -</p><p></p><p>La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.Environ 1.200 personnes ont été tuées, selon les autorités israélienne, en grande majorité des civils massacrés ce jour-là.Et quelque 240 personnes ont été enlevées et ramenées à Gaza, selon l'armée.</p><p>En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza.L'armée pilonne sans relâche le petit territoire palestinien assiégé et a lancé une opération terrestre le 27 octobre.  </p><p>Les bombardements israéliens ont tué 11.320 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.650 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Le Forum des familles d'otages et disparus ont réclamé dans un communiqué que le gouvernement "approuve un accord (mardi) soir pour ramener à la maison tous les otages de Gaza".</p><p>Une centaine de proches d'otages, leurs portraits imprimés sur des tee-shirt noirs, ont entamé un peu plus tôt une marche de 63 kilomètres de Tel-Aviv à Jérusalem, jusqu'au bureau de M. Netanyahu.</p><p>Des sources officielles égyptiennes ont dit à une télévision proche des services de sécurité que le chef du Mossad, le renseignement israélien, était au Caire "pour discuter d'une trêve humanitaire et du dossier de l'échange de prisonniers".  </p><p>Dimanche, le Premier ministre israélien avait évoqué la possibilité d'un accord pour libérer des otages.Mais le Hamas avait par la suite accusé Israël de "tergiverser" pour la libération.</p><p>"Je veux dire aux dirigeants et aux décideurs : nous avons perdu patience.Nous voulons que nos familles et nos proches reviennent maintenant", a déclaré Merav Leshem Gonen, une mère d'otage.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Washington, vaste rassemblement de soutien à Israël et pour «ramener les otages»

Description: <p>Washington (AFP) - "Pour Israël" et "contre l'antisémitisme", des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mardi à Washington, drapeau israélien à la main ou noué autour du cou, en réclamant
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A Washington, vaste rassemblement de soutien à Israël et pour «ramener les otages»

Description: <p>Washington (AFP) - "Pour Israël" et "contre l'antisémitisme", des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mardi à Washington, drapeau israélien à la main ou noué autour du cou, en réclamant la libération des otages retenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis sa sanglante attaque du 7 octobre.</p><p>Venus d'un peu partout aux Etats-Unis, du Massachusetts à la Louisiane en passant par le Wisconsin, de nombreux Américains de confession juive ont brandi des pancartes appelant à "libérer la Palestine du Hamas", à "laisser Israël finir le travail" ou à "annihiler le Hamas".</p><p>Le rassemblement, organisé par des associations juives, s'est déroulé sous haute protection policière.Des barrières en métal ont été installées le long du National Mall, immense esplanade au centre de la capitale américaine, et les participants devaient passer par des portiques de sécurité, où leurs sacs étaient fouillés, pour se réunir sous des écrans géants sur la pelouse.</p><p>Plusieurs rues ont été bloquées par des chasse-neige et des véhicules militaires, et des policiers en voiture, à cheval et à vélo patrouillaient. </p><p>"Je suis ici avec un groupe de Kansas City et nous sommes là pour soutenir Israël, pour exiger la libération des otages et attirer l'attention sur la montée de l'antisémitisme dans ce pays et à travers le monde", a dit à l'AFP Hazzan Tahl Ben-Yehuda, une manifestante.</p><p>L'armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été prises en otage dans la bande de Gaza au cours de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien. Celle-ci a fait environ 1.200 morts en Israël, principalement des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>En représailles, Israël bombarde sans répit la bande de Gaza et mène depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire palestinien assiégé. Ces frappes israéliennes sur Gaza ont fait plus de 11.000 morts, aux deux tiers des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p></p><p>- "Libérez-les" -</p><p></p><p>"Ramenez-les à la maison!", a régulièrement scandé la foule à Washington en allusion aux otages.</p><p>"Jamais, jamais nous n'oublierons le mal infligé par le Hamas", a lancé le sénateur démocrate Chuck Schumer à la tribune.</p><p>"Aujourd'hui nous nous tenons aux côtés d'Israël" et "nous continuerons à nous battre pour la libération de tous les otages.Libérez-les!Ramenez-les à la maison!", a-t-il ajouté sous les applaudissements.</p><p>Le nouveau chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a lui été ovationné lorsqu'il a déclaré que "les appels à un cessez-le-feu (étaient) scandaleux".</p><p>Le président israélien Isaac Herzog a de son côté prononcé une allocution par vidéo. </p><p>Rachel Goldberg, la mère de l'otage Hersh Goldberg-Polin, a dit à la foule que les familles des personnes retenues par le Hamas vivaient "dans une souffrance au ralenti" depuis le 7 octobre.</p><p>"Nous avons tous des brûlures au troisième degré à l'âme", a-t-elle dit."Nos coeurs sont meurtris et la détresse s'en écoule"."Pourquoi le monde accepte-t-il que 240 êtres humains originaires de presque 30 pays aient été kidnappés?", a-t-elle lancé.</p><p>Ce rassemblement prend place après de nombreuses manifestations pro-palestiniennes à travers le pays ces dernières semaines, réclamant "un cessez-le-feu" à Gaza et fustigeant la politique américaine de soutien à Israël.</p><p>Mardi, quelques dizaines de contre-manifestants, des juifs ultra-orthodoxes anti-sionistes, étaient présents.Ils ont été pris à partie par des participants, dont ils étaient séparés par un cordon policier.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Washington accuse le Hamas d'utiliser des hôpitaux de Gaza comme centres opérationnels

Description: <p>San Francisco (AFP) - Les Etats-Unis ont accusé mercredi le Hamas, sur la base de leurs propres renseignements, d'utiliser des hôpitaux à Gaza pour des opérations militaires, et en particulier celui d'al-Chifa, autour
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Washington accuse le Hamas d'utiliser des hôpitaux de Gaza comme centres opérationnels

Description: <p>San Francisco (AFP) - Les Etats-Unis ont accusé mercredi le Hamas, sur la base de leurs propres renseignements, d'utiliser des hôpitaux à Gaza pour des opérations militaires, et en particulier celui d'al-Chifa, autour duquel les combats font rage.</p><p>Des accusations rejetées par le Hamas."Ces déclarations donnent le feu vert à l'occupation israélienne pour commettre de nouveaux massacres brutaux visant les hôpitaux, dans le but de détruire le système de santé de Gaza", a réagi le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué en anglais.</p><p>Le Hamas et le groupe palestinien Jihad islamique utilisent "un centre de commandement et de contrôle depuis l'hôpital al-Chifa" à Gaza, avait affirmé plus tôt mardi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, allant ainsi dans le même sens que les autorités israéliennes.</p><p>"C'est un crime de guerre", a-t-il déclaré lors d'un entretien avec des journalistes à bord de l'avion qui emmène le président Joe Biden en Californie, où il doit rencontrer mercredi son homologue chinois.</p><p>Le porte-parole a indiqué que les deux groupes islamistes palestiniens utilisaient "certains hôpitaux de la bande de Gaza, y compris celui d'al-Chifa, et des tunnels se trouvant dessous, pour dissimuler et soutenir leurs opérations militaires et pour détenir des otages".</p><p>Il a en particulier assuré que ces sites servaient à stocker des armes, et a précisé que ces renseignements avaient été obtenus par les Etats-Unis eux-mêmes.</p><p>"Nous ne soutenons pas des frappes aériennes sur un hôpital et nous ne voulons pas d'échange de tirs dans un hôpital ou des gens innocents, démunis, malades, essaient simplement d'être soignés", a-t-il ajouté.</p><p>Un porte-parole du département d'Etat américain a lui indiqué que Washington demandait à ce que les patients soient "évacués en toute sécurité" et serait favorable à ce qu'une tierce partie prenne en charge ces opérations d'évacuation.</p><p>Plusieurs milliers de civils restaient mardi pris au piège dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, dans une situation qualifiée d'"horrible" par l'ONU.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: des milliers de civils piégés dans un hôpital, situation «horrible», dit l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de Palestiniens ont dû être enterrés dans une fosse commune selon le directeur du plus grand hôpital de Gaza, où des milliers de civils restent pris au piège des c
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Gaza: des milliers de civils piégés dans un hôpital, situation «horrible», dit l'ONU

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de Palestiniens ont dû être enterrés dans une fosse commune selon le directeur du plus grand hôpital de Gaza, où des milliers de civils restent pris au piège des combats mardi entre Israël et le Hamas, une situation "horrible", alerte l'ONU.</p><p>Plusieurs milliers de personnes, malades, personnel et civils déplacés par la guerre qui fait rage depuis le 7 octobre, s'entassent sur le site de l'hôpital al-Chifa, en plein centre de la ville de Gaza, abritant selon Israël des infrastructures du mouvement islamiste dans un réseau de tunnels.</p><p>"Il y a des corps qui jonchent les allées du complexe hospitalier et les chambres frigorifiées des morgues ne sont plus alimentées" en électricité, a raconté à l'AFP Mohammed Abou Salmiya, le directeur de l'hôpital al-Chifa, ajoutant qu'au moins "179 corps" avaient été enterrés mardi dans une fosse commune.</p><p>Un journaliste collaborant avec l'AFP à l'intérieur de l'hôpital a raconté que l'odeur des corps en décomposition était étouffante. </p><p>Des chars israéliens étaient massés mardi aux portes d'al-Chifa, tandis que les combats et les frappes aériennes aux alentours se sont poursuivis dans la nuit de lundi à mardi, a-t-il ajouté, moins intenses cependant que les nuits précédentes.</p><p>Mardi, Médecins sans frontières a assuré sur X que des tirs avaient visé l'un des trois sites de MSF près de ce même hôpital, où se réfugiaient des membres de l'ONG et leur famille, "plus de 100 personnes dont 65 enfants". </p><p>MSF a exhorté l'armée israélienne et le Hamas d'instaurer "un passage sécurisé" pour leur permettre de "quitter l'épicentre des combats intenses en cours à Gaza-ville" mais aussi pour les milliers de civils piégés par les combats. </p><p>Le président américain, Joe Biden, a appelé Israël, dont les Etats-Unis sont un allié-clé, à la retenue et le chef de l'ONU s'est dit "très inquiet de la situation horrible et des pertes humaines importantes dans plusieurs hôpitaux à Gaza", selon le porte-parole d'Antonio Gutteres."Au nom de l'humanité, le secrétaire général appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a ajouté Stéphane Dujarric.</p><p>L'armée israélienne a affirmé mardi avoir pris possession des bâtiments gouvernementaux du Hamas dans la ville de Gaza, le mouvement islamiste minimisant cette annonce en parlant d'immeubles "vides". </p><p></p><p>- "Libération immédiate" des otages -</p><p></p><p>Depuis l'attaque lancée sur son sol par des commandos du Hamas le 7 octobre, Israël frappe sans répit la bande de Gaza et y mène depuis le 27 octobre une opération terrestre pour "anéantir" le mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire palestinien assiégé.</p><p>Les bombardements israéliens ont tué 11.320 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.650 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Du côté israélien, environ 1.200 personnes ont été tuées, selon les autorités, en grande majorité des civils le jour de l'attaque d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Le jour de l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, quelque 240 personnes ont été enlevées et ramenées à Gaza, selon l'armée. </p><p>"Libération immédiate de tous les otages": derrière ce mot d'ordre, une centaine de proches d'otages, leurs portraits imprimés sur des tee-shirt noirs, sont partis mardi de Tel-Aviv pour une marche de 63 kilomètres jusqu'au bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem.</p><p>L'armée a annoncé mardi la mort de Noa Marciano, une soldate de 19 ans otage du Hamas, au lendemain de la diffusion par le mouvement islamiste d'une photo la présentant comme "tuée par un bombardement" israélien.</p><p>Lundi, la branche armée du Hamas a accusé les autorités israéliennes de "tergiverser" dans les discussions, via une médiation du Qatar, sur la possible libération de dizaines d'otages en échange de celle de "200 enfants et 75 femmes" incarcérés par Israël. </p><p>Mardi, un responsable du mouvement islamiste, Osama Hamdan, a affirmé que Benjamin "Netanyahu et son cabinet de guerre" étaient responsables du blocage. </p><p>"Jusqu'à aujourd'hui, personne n'a rencontré les otages.Nous n'avons aucune preuve de vie", a déclaré de son côté Eli Cohen à Genève, après une rencontre avec la présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric. </p><p>Dimanche, M. Netanyahu avait évoqué la possibilité d'un accord pour libérer des otages."Si et quand il y aura quelque chose de concret à partager, nous le ferons", a-t-il tempéré mardi. </p><p>La veille, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari avait affirmé dans une vidéo tournée dans une cave de l'hôpital pour enfants Al-Rantissi à Gaza que les soldats avaient trouvé des indices montrant la présence d'otages.</p><p>"Il n'y a pas une seule preuve" dans cette vidéo, a répondu le ministère de la Santé du Hamas, parlant d'une "mauvaise mise en scène". </p><p></p><p>- "Boucliers humains" -</p><p></p><p>Dans le nord de la bande de Gaza, où se concentrent les combats les plus violents, tous les hôpitaux sont "hors service", faute d'électricité et de carburant, a déclaré lundi le Hamas. </p><p>"La situation s'aggrave à chaque minute qui passe", a dit dans une interview à la BBC Juliette Touma, directrice de la communication de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).  </p><p>A l'hôpital al-Chifa, où au minimum 2.300 personnes sont piégées par les combats, selon une estimation du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), sept bébés prématurés sont morts selon le directeur de cet établissement.     </p><p>Mardi, 22 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnaient plus, selon l'Organisation mondiale de la santé. </p><p>Le territoire est soumis depuis le 9 octobre par Israël à un siège complet qui prive sa population d'approvisionnements en eau, électricité, nourriture et médicaments.</p><p>L'aide humanitaire y entre au compte-gouttes, 155 camions sont arrivés lundi depuis l'Egypte selon le Croissant-rouge palestinien, 1.135 depuis le 21 octobre.</p><p>L'ONU ne cesse de réclamer l'envoi de carburant à Gaza mais Israël refuse, affirmant qu'il pourrait être utilisé par le Hamas pour ses activités militaires. </p><p>Affirmant ne pas cibler l'hôpital al-Chifa, l'armée israélienne accuse le mouvement islamiste d'utiliser les malades et les déplacés comme "boucliers humains". </p><p></p><p>- "Complètement trempés" -</p><p></p><p>Selon le Hamas, "plus de cent" personnes ont été tuées depuis lundi dans des bombardements israéliens, dont l'un a fait 30 morts dans l'hôpital indonésien de Jabaliya, un immense camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza. </p><p>Sur une vidéo tournée par l'AFP, des Palestiniens cherchent des survivants.Les images montrent le corps inanimé d'une fille coincée sous les décombres.    </p><p>Ces derniers jours, des dizaines de milliers de Palestiniens ont fui le nord de la bande de Gaza, transformé en champ de ruines, après l'ouverture par Israël de "couloirs" d'évacuation.Selon l'ONU, plus de 1,6 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre.</p><p>Dans le sud du territoire, qui n'est pas non plus épargné par les bombardements, des centaines de milliers de déplacés sont massés près de la frontière avec l'Egypte, dans une situation humanitaire catastrophique et la pluie est venue mardi menacée les camps de fortune dans lesquels ils survivent. </p><p>"On est complètement trempés, tous nos vêtements sont trempés, nos matelas, nos couvertures aussi", lance Ayman al-Joueidi, installé dans la cour d'une école de l'ONU à Rafah.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'HEURE DU CONTE ATELIER AVEC SIDONIE

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L'HEURE DU CONTE ATELIER AVEC SIDONIE

L'HEURE DU CONTE ATELIER AVEC SIDONIE Samedi 14 octobre // 13h // Espace jeunesse de la médiathèque Samedi 18 novembre // 13h // Espace jeunesse de la médiathèque Samedi 16 décembre // 13h // Espace jeunesse de la médiathèque Nous vous proposons de venir participer à la lecture d’un conte par l’animatrice de notre Médiathèque Sidonie, un voyage garanti pour les enfants ! Inscrivez vous au +243 851033381Kinshasa - Institut Français

Un complice de l'assassinat de Politkovskaïa gracié par Poutine après avoir combattu en Ukraine

Description: <p>Moscou (AFP) - Sergueï Khadjikourbanov, un ex-policier russe condamné à vingt ans de prison pour son rôle dans l'assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa en 2006, a été gracié par Vladimir Poutine pour avoir rejo
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Un complice de l'assassinat de Politkovskaïa gracié par Poutine après avoir combattu en Ukraine

Description: <p>Moscou (AFP) - Sergueï Khadjikourbanov, un ex-policier russe condamné à vingt ans de prison pour son rôle dans l'assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa en 2006, a été gracié par Vladimir Poutine pour avoir rejoint les forces russes en Ukraine, a indiqué mardi son avocat à l'AFP.</p><p>La mort de la journaliste, tuée par balles à Moscou le 7 octobre 2006, soit le jour de l'anniversaire du président russe, est l'un des meurtres les plus retentissants de l'ère Poutine, aux commandes de la Russie depuis 2000 et qui a vu nombre de ses détracteurs assassinés. </p><p>Alexeï Mikhaltchik, l'avocat de M. Khadjikourbanov, a indiqué à l'AFP que son client avait rejoint les forces russes engagées en Ukraine dès 2022, ce qui lui a valu une grâce présidentielle.</p><p>"Il lui a été proposé un contrat pour y participer.Il l'a fait et quand le contrat s'est terminé il a été gracié sur décret du président", a indiqué le juriste, disant que la famille de son client l'en avait informé. </p><p>"C'est une monstrueuse injustice arbitraire, une profanation de la mémoire d'une personne tuée pour ses convictions et la réalisation de son devoir professionnel", a relevé dans un communiqué la famille de Mme Politkovskaïa et le journal Novaïa Gazeta, son ancien employeur.</p><p>La grâce accordée par Vladimir Poutine n'est en aucun cas "une preuve de l'expiation et des remords du meurtrier", poursuivent-ils.</p><p>Christophe Deloire, secrétaire général de l'ONG Reporters sans frontières (RSF), a fustigé sur X (ex-Twitter) "le cynisme" du président russe.</p><p>Selon l'avocat, Sergueï Khadjikourbanov devait purger sa peine jusqu'en 2030, mais les autorités lui ont proposé un contrat du fait de son expérience dans une unité des forces spéciales russes.</p><p>M. Mikhaltchik avait initialement révélé l'information aux médias russes Baza et RBK.</p><p></p><p>- "Expier ses crimes" -</p><p></p><p>Des dizaines de milliers de détenus russes ont signé de tels contrats avec des formations paramilitaires comme le groupe Wagner. </p><p>Ces hommes ont souvent servi dans les secteurs les plus dangereux du front et, de l'aveu même du défunt patron de Wagner, Evguéni Prigojine, y ont été utilisés comme de la chair à canon.Mais les survivants retrouvaient leur liberté.</p><p>Cette politique est publiquement assumée par le Kremlin."Les personnes condamnées, y compris pour des crimes graves, expient leur crime par le sang sur le champ de bataille", a encore déclaré vendredi Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine.</p><p>Sergueï Khadjikourbanov sert toujours sur le front ukrainien, selon son conseil. </p><p>"En 2023, il a signé un nouveau contrat en tant que volontaire et combat désormais dans des fonctions de commandement", a poursuivi l'avocat, qui se dit "convaincu de l'innocence" de son client dans l'affaire Politkovskaïa.   </p><p>Journaliste d'investigation mondialement reconnue, spécialiste des crimes commis par les autorités en Tchétchénie et critique de M. Poutine, Anna Politkovskaïa a été abattue dans le hall de son immeuble à Moscou.</p><p>Les commanditaires du crime n'ont jamais été identifiés, même si nombre d'opposants au Kremlin et au régime qu'il a mis en place en Tchétchénie considèrent que Ramzan Kadyrov, l'autoritaire dirigeant de cette région du Caucase, est le suspect N°1.L'intéressé a toujours démenti.</p><p></p><p>- Assassinats en série -</p><p></p><p>Il aura fallu plusieurs procès, des acquittements puis des condamnations pour que les exécutants de l'assassinat soient condamnés.Parmi eux, M. Khadjikourbanov. </p><p>L'organisateur logistique de l'assassinat, Lom-Ali Gaïtoukaïev, est mort en prison en 2017.Son neveu Roustam Makhmoudov a été reconnu coupable d'avoir abattu la journaliste, et purge une peine à perpétuité.</p><p>Anna Politkovskaïa, qui travaillait pour le journal indépendant Novaïa Gazeta, est l'une des nombreuses personnalités critiques de la Russie de Vladimir Poutine à avoir été assassinées sans que ces crimes ne soient jamais élucidés.</p><p>Parmi les autres victimes, l'opposant Boris Nemtsov, le journaliste Paul Klebnikov, la militante des droits humains Natalia Estemirova ou l'avocat Stanislav Markelov.</p><p>Le détracteur numéro Un du Kremlin, Alexeï Navalny a survécu à un empoisonnement en 2020 et purge une longue peine de prison, condamnation que l'intéressé et l'Occident qualifient de politique. </p><p>La Russie a lancé après son assaut contre l'Ukraine une vaste campagne de répression de toutes les voix, célèbres ou anonymes, dénonçant sa responsabilité dans ce conflit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les assauts russes se multiplient dans l'est de l'Ukraine, prévient Zelensky

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'armée ukrainienne doit faire face à une "augmentation du nombre d'assauts" russes dans l'est du pays, notamment autour de la ville disputée d'Avdiïvka, a affirmé mardi le p
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Les assauts russes se multiplient dans l'est de l'Ukraine, prévient Zelensky

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'armée ukrainienne doit faire face à une "augmentation du nombre d'assauts" russes dans l'est du pays, notamment autour de la ville disputée d'Avdiïvka, a affirmé mardi le président Volodymyr Zelensky.</p><p>Les forces de Moscou tentent depuis un mois d'encercler cette cité industrielle, devenue l'un des points chauds du conflit.Cet effort russe fait suite à des mois d'offensives ukrainiennes qui n'ont pas permis à Kiev de libérer les territoires occupés. </p><p>La ligne de front est de facto presque figée depuis un an, même si Volodymyr Zelensky, d'un côté, et le Kremlin, de l'autre, assurent que la guerre n'est pas dans une impasse.</p><p>"L'armée a signalé une augmentation du nombre d'assauts ennemis", a indiqué le président ukrainien sur sa chaîne Telegram, citant les zones d'Avdiïvka, de Koupiansk et Donetsk, dans l'est.</p><p>L'Institute for the Study of War (ISW), un centre d'analyse basé aux Etats-Unis, a ainsi indiqué dans son dernier rapport lundi que "les forces russes ont poursuivi leurs opérations offensives près d'Avdiïvka le 13 novembre et ont réalisé des gains confirmés".</p><p>Volodymyr Zelensky a, lui, assuré que ses soldats "tenaient leurs positions" et menaient eux aussi des "offensives".</p><p>L'Ukraine a acté récemment l'échec de sa contre-offensive entamée en juin dernier et qui s'est heurtée à de solides défenses russes. </p><p>Il est pourtant essentiel de gagner du terrain pour Kiev, qui veut éviter l'effet de lassitude chez ses alliés occidentaux vis-à-vis d'un conflit qui dure depuis près de deux ans.</p><p>En Ukraine, on souligne que le Kremlin a démultiplié le nombre de troupes engagées dans la guerre et que donc l'aide occidentale est plus nécessaire que jamais pour faire barrage aux ambitions russes. </p><p>"Le nombre de troupes russes en Ukraine est trois fois plus élevé qu'au début de l'agression, et notre pays a donc besoin de préserver le soutien international", a ainsi exhorté mardi sur Telegram le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, à l'issue d'une réunion à Washington.</p><p>Il y a rencontré Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, le britannique Timothy Barrow et les conseillers des dirigeants allemand et français, Jens Plötner et Emmanuel Bonn.</p><p>L'Ukraine reste largement muette sur ses propres offensives. </p><p>Selon des blogueurs militaires russes et des experts ayant analysé des renseignements de sources ouvertes, l'armée ukrainienne a réussi à ancrer depuis fin octobre des forces sur la rive occupée du fleuve Dniepr, en particulier dans le village de Krynky, dans la région méridionale de Kherson.</p><p>Ces informations n'ont pas été confirmées, que ce soit par Moscou ou par Kiev.</p><p>Volodymyr Zelensky a également accusé mardi les Russes de "se venger de la ville libre de Kherson", qui vient de célébrer le premier anniversaire de la fin de son occupation, en la bombardant "sans aucune raison militaire".</p><p>La veille, des attaques russes y ont fait trois morts et douze blessés, dont un bébé de deux mois, selon les autorités locales.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

TIGRITUDES

TIGRITUDES - Institut Français de Kinshasa // Entrée gratuite Samedi 7 octobre // 16h // Salle de cinéma // La bataille de Tabatô, réalisé par Joao Viana Samedi 21 octobre // 18h30 // Grande Halle // Carte blanche à Claire Denis Samedi 4 novembre /
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TIGRITUDES

TIGRITUDES - Institut Français de Kinshasa // Entrée gratuite Samedi 7 octobre // 16h // Salle de cinéma // La bataille de Tabatô, réalisé par Joao Viana Samedi 21 octobre // 18h30 // Grande Halle // Carte blanche à Claire Denis Samedi 4 novembre // 16h // Salle de cinéma // Sur la planche, réalisé par Leïla Kilani Samedi 18 novembre // 16h // Salle de cinéma // Rafiki réalisé par Wanuri Kahiu Samedi 9 décembre // 16h // Salle de cinéma // A Buakama, réalisé par Jeanpy Kabongo Samedi 16 décembre // 14h // Salle de cinéma // Drôles d’oiseaux, réalisé par Wayne Thornley “Le Tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit sur sa proie et la dévore.” Wole Soyinka A compter d’octobre, une fois par mois, l’IFK organise une grande soirée projection de la décennie 2010 - 2020 du cycle Tigritudes. A travers 126 films, 40 pays et 66 ans d’histoire de cinéma, Tigritudes 1956-2021 dessine une anthologie subjective et chronologique panafricaine. Conçu par les réalisatrices Dyana Gaye et Valérie Osouf, en collaboration avec le Forum des images, ce cycle parcourt les enjeux et les formes d’une cinématographie encore largement méconnue. Soucieux d’inscrire le continent dans le chant du monde, le cycle convie systématiquement les artistes et intellectuel·les de tous horizons à dialoguer autour des films, croisant ainsi perspectives, visions et générations afin que se fondent aujourd’hui les nouvelles histoires du cinéma de demainKinshasa - Institut Français

Des milliers de Palestiniens coincés dans le principal hôpital de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils sont toujours coincés mardi dans le principal hôpital de la ville de Gaza, au coeur des combats entre Israël et le Hamas, privé d'eau et d'électr
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Des milliers de Palestiniens coincés dans le principal hôpital de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils sont toujours coincés mardi dans le principal hôpital de la ville de Gaza, au coeur des combats entre Israël et le Hamas, privé d'eau et d'électricité et où environ 180 corps ont été enterrés dans une fosse commune, selon son directeur.</p><p>Plusieurs milliers de Palestiniens, des malades, du personnel et des civils déplacés par la guerre qui fait rage depuis le 7 octobre, s'entassent sur le site de l'hôpital al-Chifa, un immense complexe abritant, selon Israël, des infrastructures du mouvement islamiste enterrées dans un réseau de tunnels.</p><p>"La situation est très grave, c'est inhumain", a averti Médecins sans frontières (MSF) sur X (ex-Twitter).</p><p>Au moins "179 corps" ont été enterrés mardi dans une "fosse commune" creusée dans le complexe de l'hôpital al-Chifa, a annoncé son directeur à l'AFP, précisant que parmi eux figuraient sept bébés prématurés morts faute d'électricité pour les maintenir en vie.</p><p>"Nous avons été obligés de les enterrer dans une fosse commune", a affirmé le docteur Mohammed Abou Salmiya."Il y a des corps qui jonchent les allées du complexe hospitalier et les chambres frigorifiées des morgues ne sont plus alimentées" en électricité, a-t-il ajouté.</p><p>Un journaliste collaborant avec l'AFP à l'intérieur de l'hôpital a raconté que l'odeur des corps en décomposition était étouffante.</p><p>Des chars israéliens sont massés mardi aux portes d'al-Chifa, tandis que les combats et les frappes aériennes aux alentours se sont poursuivis toute la nuit, a-t-il ajouté, moins intenses cependant que les nuits précédentes.</p><p></p><p>- Une soldate otage tuée -</p><p></p><p>Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque lancée sur son sol contre des civils par des commandos du Hamas le 7 octobre, et mène depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire palestinien assiégé.</p><p>Du côté israélien, environ 1.200 personnes ont été tuées, selon les autorités, en grande majorité des civils tués le jour de l'attaque, d'une ampleur et d'une violence sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>L'armée israélienne a annoncé mardi que 46 soldats avaient été tués depuis le début de la guerre.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont tué au total 11.240 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.630 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>L'armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza au cours de l'attaque du Hamas. </p><p>Elle a annoncé mardi la mort de Noa Marciano, une soldate de 19 ans otage du Hamas, au lendemain de la diffusion par le mouvement islamiste d'une photo la présentant comme "tuée par un bombardement" israélien.</p><p>Le Hamas accuse Israël de "tergiverser" dans les discussions, via une médiation du Qatar, portant sur la possible libération de dizaines d'otages contre une trêve.</p><p>Des proches d'otages ont prévu une marche mardi de Tel-Aviv au bureau du Premier ministre à Jérusalem, afin de faire pression sur Benjamin Netanyahu pour favoriser leur libération. </p><p>Lundi, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a affirmé que les soldats "avaient trouvé des signes" montrant la présence d'otages détenus par le Hamas, dans une vidéo tournée dans une cave de l'hôpital pour enfants Al-Rantissi à Gaza.</p><p>Il a montré des images d'un biberon et d'un vêtement près d'une chaise, ainsi que des fusils d'assaut, des grenades et ce qu'il a présenté comme "des ceintures d'explosifs".</p><p></p><p>- "Des gens vont mourir" -</p><p></p><p>Le gouvernement du Hamas avait affirmé lundi que tous les hôpitaux du nord de la bande de Gaza, où se concentrent les combats les plus violents, étaient "hors service", faute d'électricité et de carburant.</p><p>Le président américain, Joe Biden, a appelé Israël, dont les Etats-Unis sont un allié-clé, à la retenue, affirmant que l'hôpital al-Chifa devait "être protégé". </p><p>L'ONU ne cesse de réclamer l'envoi de carburant à Gaza, notamment pour alimenter les générateurs dans les hôpitaux.</p><p>Le territoire est soumis depuis le 9 octobre par Israël à un siège complet qui prive sa population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.Mais Israël refuse de laisser passer du carburant, affirmant qu'il pourrait être utilisé par le Hamas pour ses activités militaires.</p><p>"Nous n'avons ni électricité ni nourriture ni eau dans l'hôpital" al-Chifa, a raconté un médecin de MSF."Des gens vont mourir dans quelques heures sans respirateurs artificiels qui fonctionnent", a-t-il ajouté.</p><p>L'armée israélienne, qui accuse le mouvement islamiste d'utiliser les malades et les déplacés comme "boucliers humains", a affirmé ne pas cibler l'hôpital.Elle a fait état "d'efforts" pour transférer des couveuses d'un hôpital israélien à al-Chifa. </p><p>"L'idée est d'essayer d'évacuer des gens, d'en évacuer le plus possible", a déclaré dans la nuit de lundi à mardi un porte-parole de l'armée, Peter Lerner. </p><p>Selon lui, "quelques centaines" de personnes se trouveraient à l'intérieur de l'hôpital, tandis que selon le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas, Youssef Abou Rich, présent dans l'hôpital, environ 20.000 déplacés y auraient trouvé refuge. </p><p></p><p>- "Le contrôle de Gaza" -</p><p></p><p>Mardi, le gouvernement du Hamas a affirmé que "plus de cent" personnes avaient été tuées depuis la veille dans des bombardements israéliens, dont l'un a fait 30 morts, selon cette source, dans l'hôpital indonésien de Jabaliya, un immense camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza.</p><p>Le Hamas a "perdu le contrôle à Gaza" et ses combattants "fuient vers le sud" du territoire, avait affirmé lundi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.Selon l'ONU, environ 1,6 des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre.</p><p>Ces derniers jours, des dizaines de milliers de Palestiniens ont fui le nord de la bande de Gaza, transformé en champ de ruines, vers le sud après l'ouverture par Israël de "couloirs" d'évacuation.</p><p>Dans le sud du territoire, des centaines de milliers de déplacés sont massés près de la frontière avec l'Egypte, dans des conditions humanitaires désastreuses.</p><p>L'aide internationale arrive lentement depuis l'Egypte, mais en quantité très insuffisante selon l'ONU.</p><p>A la frontière entre Israël et le Liban, de nouveaux échanges de tirs ont opposé pendant la nuit de lundi à mardi l'armée israélienne et des groupes armés au Liban, dont le puissant Hezbollah pro-iranien, qui soutient le Hamas.</p><p>En Cisjordanie, cinq Palestiniens ont été tués selon une source hospitalière, lors d'affrontements nocturnes avec les forces israéliennes dans le secteur de Tulkarem, dans le nord de ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, en proie à une recrudescence des violences en marge de la guerre à Gaza. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Brésil, des feux «hors de contrôle» mettent en péril le Pantanal et sa faune

Description: <p>Poconé (Brésil) (AFP) - De gigantesques nuages de fumée surplombent une végétation calcinée, où la faune est en pleine détresse: des incendies "hors de contrôle" sévissent dans le Pantanal brésilien, plus grand
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Au Brésil, des feux «hors de contrôle» mettent en péril le Pantanal et sa faune

Description: <p>Poconé (Brésil) (AFP) - De gigantesques nuages de fumée surplombent une végétation calcinée, où la faune est en pleine détresse: des incendies "hors de contrôle" sévissent dans le Pantanal brésilien, plus grande zone humide de la planète et sanctuaire de biodiversité.</p><p>La région, célèbre pour ses jaguars, est en proie à des feux depuis plusieurs semaines.Les satellites de l'Institut brésilien de recherches spatiales (Inpe) ont détecté 2.256 foyers d'incendie dans la région du 1er au 12 novembre, soit 11 fois plus que sur tout le mois de novembre 2022.</p><p>Le long de la Transpantaneira, route de terre battue qui traverse le Pantanal, une zone censée être complètement inondée se résume à un petit étang.</p><p>Quelques caïmans y nagent tant bien que mal.Hors de l'eau, la carcasse d'un autre en voie de décomposition est cernée de dizaines de mouches. </p><p>Un porc-épic mort repose sur un tapis de cendres dans une zone boisée totalement calcinée. </p><p>"Il est probablement mort en inhalant de la fumée", dit à l'AFP Aracelli Hammann, vétérinaire d'une équipe de bénévoles du Groupe de secours d'animaux lors de désastres (Grad).</p><p>L'équipe a fait cette découverte dans le Parc de la Rencontre des eaux, l'une des zones les plus touchées. </p><p>Dans ce parc de l'Etat de Mato Grosso (centre-ouest) se trouve la plus grande concentration de jaguars au monde.</p><p>Selon les données recueillies par l'ONG Institut Centre de Vie (ICV), 32% de la surface du parc a été atteinte par les flammes depuis plus d'un mois.</p><p>L'autre front des incendies se trouve au Parc national du Pantanal de l'Etat du Mato Grosso, dont 24% de la surface a brûlé.</p><p>"La situation est totalement hors de contrôle, et ces deux fronts devraient se rencontrer prochainement.Avec la vague de chaleur et les vents violents, la situation va certainement s'aggraver", s'alarme le biologiste Gustavo Figueiroa, 31 ans, dirigeant de l'ONG SOS Pantanal.</p><p>"L'impact est si fort qu'il est difficile à mesurer.Le Pantanal est une région habituée aux incendies.Normalement, elle est capable de se régénérer naturellement, mais là, on n'avait jamais vu un enchaînement d'incendies avec une telle fréquence", raconte-t-il.</p><p></p><p>- "Effet domino" -</p><p></p><p>Selon les spécialistes, ces incendies sont causés avant tout par l'action humaine, notamment l'usage de la technique du brûlis pour l'expansion agricole. </p><p>Mais la situation en cette fin d'année a été aggravée par une sécheresse exceptionnelle.</p><p>"Nous avons vu beaucoup d'animaux morts, des insectes, des animaux amphibiens, des petits mammifères, qui n'arrivent pas à s'enfuir", énumère Gustavo Figueiroa.</p><p>"Ils font partie d'une chaîne alimentaire et la mort de tout animal cause un effet domino, jusqu'à atteindre le jaguar, qui est au sommet de la chaîne", souligne-t-il.</p><p>Les défis logistiques sont énormes, la plupart des sites touchés par les flammes n'étant accessibles que par bateau.</p><p>Au milieu d'une clairière, des singes se ruent vers les bananes et les oeufs déposés pour eux par des bénévoles.</p><p>"Avec les incendies, l'offre naturelle d'aliments n'est plus disponible pour les animaux qui ont réussi à fuir les flammes", explique Jennifer Larreia, 33 ans, présidente de l'association É o Bicho.</p><p>Lors des incendies historiques qui avaient dévasté la région en 2020, son ONG avait distribué 300 tonnes de fruits en cinq mois.</p><p>Le Pantanal s'étend sur une surface de plus de 170.000 km2, au sud de l'Amazonie, sur les territoires du Brésil, mais aussi de la Bolivie et du Paraguay.</p><p>Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), il abrite 656 espèces d'oiseaux, 159 de mammifères, 325 de poissons, 98 de reptiles, 53 d'amphibiens et plus de 3.500 espèces de plantes.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Inde, les secouristes à l'oeuvre pour secourir 40 ouvriers piégés dans un tunnel

Description: <p>Dehradun (Inde) (AFP) - Plus d'une centaine de secouristes équipés d'excavatrices sont à l'oeuvre mardi  dans le nord de l'Inde pour tenter de libérer 40 ouvriers piégés depuis dimanche dans l'effondr
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En Inde, les secouristes à l'oeuvre pour secourir 40 ouvriers piégés dans un tunnel

Description: <p>Dehradun (Inde) (AFP) - Plus d'une centaine de secouristes équipés d'excavatrices sont à l'oeuvre mardi  dans le nord de l'Inde pour tenter de libérer 40 ouvriers piégés depuis dimanche dans l'effondrement d'un tunnel routier en construction.</p><p>Bien que délicats, les travaux de creusement d'un passage d'évacuation progressent et les secouristes espèrent pouvoir extraire les ouvriers mercredi, a indiqué à la presse un responsable des opérations, Ranjit Kumar Sinha.</p><p>"Notre plus grande avancée, c'est que nous avons établi le contact et pouvons (leur) fournir de l'oxygène et de la nourriture", a confié mardi à l'AFP Abhishek Ruhela, responsable de l'administration du district d'Uttarkashi où a eu lieu l'effondrement.</p><p>L’accident s'est produit tôt dimanche matin près de Dehradun, dans l'Etat himalayen d'Uttarakhand, au moment où un groupe d'ouvriers quittait le site de construction et qu'une équipe de remplacement arrivait.</p><p>Hemant Nayak travaillait dans le tunnel quand celui-ci a commencé à s'effondrer mais a eu la chance de se trouver de côté de la sortie et a pu s'échapper.</p><p>Au début, quelques débris ont commencé à tomber à l'intérieur du tunnel et "tout le monde l'a pris à la légère", témoigne-t-il auprès de l'AFP."Puis tout à coup, une grande quantité de débris s'est abattue et le tunnel a été obstrué".</p><p>Des images publiées par les secouristes témoignent de la violence de l'éboulement, avec notamment des barres de métal tordues parmi des blocs de béton.</p><p></p><p>- Tube de 90 cm de diamètre -</p><p></p><p>Les secouristes utilisent un engin capable d'introduire à travers les décombres un tube en acier de 90 centimètres de diamètre à travers lequel les ouvriers pourront se faufiler pour s'extraire du tunnel.La distance à percer se compte en dizaines de mètres.</p><p>"En raison de l'abondance des décombres dans le tunnel, nous sommes confrontés à certaines difficultés pour l'opération de sauvetage", avait indiqué lundi un haut commandant de la Force nationale d'intervention, Karamveer Singh Bhandari.</p><p>Dès lundi, la société gouvernementale d'autoroutes et d'infrastructures, en charge de la construction du tunnel, avait indiqué avoir réussi à mettre en place un conduit d'approvisionnement des ouvriers et que ceux-ci étaient tous "saufs".</p><p>Ils disposent d'un espace d'environ 400 mètres pour marcher et respirer et "ne sont pas les uns sur les autres", avait par ailleurs assuré Devendra Patwal, un responsable des interventions de secours, au journal Indian Express.</p><p>Long de 4,5 km, le tunnel est destiné à relier deux des sanctuaires hindous les plus sacrés à Uttarkashi et à Yamunotri.</p><p>Il s'inscrit dans le projet autoroutier Char Dham, porté par le Premier ministre nationaliste Narendra Modi, conçu pour améliorer les liaisons entre quatre importants sites hindous ainsi qu'avec des régions frontalières de la Chine.</p><p>Les accidents sur les chantiers de grandes infrastructures sont fréquents en Inde. </p><p>En janvier, au moins 200 personnes avaient par ailleurs été tuées dans des crues soudaines dans l'Uttarakhand, une catastrophe que les experts ont en partie imputée à un développement excessif.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Reconduire ou mettre sur la touche l'ex-star du foot Weah: le Liberia vote

Description: <p>Monrovia (AFP) - Les Libériens sont appelés mardi aux urnes pour dire s'ils reconduisent à la présidence l'ancienne gloire du foot George Weah, au bilan critiqué, ou s'ils lui préfèrent le vétéran Joseph Boak
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Reconduire ou mettre sur la touche l'ex-star du foot Weah: le Liberia vote

Description: <p>Monrovia (AFP) - Les Libériens sont appelés mardi aux urnes pour dire s'ils reconduisent à la présidence l'ancienne gloire du foot George Weah, au bilan critiqué, ou s'ils lui préfèrent le vétéran Joseph Boakai malgré son âge.</p><p>Ce second tour de la présidentielle s'annonce serré entre deux candidats, déjà opposés en 2017, quand M. Weah l'avait emporté avec plus de 61%.</p><p>M. Weah, 57 ans, et M. Boakai, 78 ans, sont arrivés au coude-à-coude au premier tour le 10 octobre avec un peu plus de 43% et une avance de 7.126 voix pour le président sortant.</p><p>Au-delà du choix de la personne qui dirigera ce pays pauvre de cinq millions d'habitants en quête de paix et de développement, après les années de conflit et d'épidémie d'Ebola, l'un des enjeux est le déroulement pacifique et régulier de l'élection et l'acceptation des résultats.</p><p>Cette élection est la première organisée sans la présence de la mission des Nations unies au Liberia créée en 2003 (et partie en 2018) pour garantir la paix après les guerres civiles qui ont fait plus de 250.000 morts entre 1989 et 2003 et dont le souvenir reste vivace.</p><p>L'élection "représente sans aucun doute une étape cruciale dans la consolidation de la paix et de la démocratie au Liberia et dans la région", a dit l'ONU dans un communiqué récent.</p><p>Plus de 2,4 millions d'électeurs sont invités à se prononcer de 8H00 à 18H00 (locales et GMT) entre un sortant qui reste populaire parmi les jeunes mais doit défendre un bilan critiqué, et un vieux routier qui fut de 2006 à 2018 le vice-président d'Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue cheffe d'Etat en Afrique. </p><p>M. Boakai a occupé une multitude de postes au sein de l'Etat ou du secteur privé, mais son âge est considéré comme un handicap.</p><p>La commission électorale a 15 jours pour publier les résultats, mais l'affaire pourrait prendre moins de temps, dit un de ses responsables, Samuel Cole.</p><p></p><p>- Quelle participation?-</p><p></p><p>L'entre-deux-tours a surtout consisté pour les deux camps à obtenir le ralliement des électeurs des 18 autres candidats, dont aucun n'a atteint 3%.</p><p>Le troisième du premier tour, Edward Appleton, et deux autres des six candidats arrivés en tête ont appelé à voter pour Boakai.</p><p>Le taux de participation pourrait aussi être un facteur important, dit à l'AFP Lawrence Yealue, directeur pour le Liberia d'Accountability Lab, un réseau pour la bonne gouvernance.Il prévoit un taux plus faible que le record du 10 octobre (78,86%) parce que le vote ne sera pas couplé cette fois aux élections parlementaires.</p><p>M. Weah conserve son aura d'unique Africain désigné Ballon d'or, la plus prestigieuse récompense individuelle du foot.</p><p>L'ancien gamin des bidonvilles de Monrovia a l'image d'un homme abordable et pacifique.</p><p>Il se réclame de son action en faveur de l'éducation et de l'électrification des foyers, de la construction de routes et d'hôpitaux. </p><p>Il promet de continuer à oeuvrer au développement d'un des pays les plus pauvres de la planète.</p><p>M. Weah a dirigé le pays pendant la pandémie de Covid-19 et la crise économique.</p><p>Ses détracteurs lui reprochent de n'avoir pas tenu ses promesses.Ils l'accusent d'être déconnecté des réalités de ses concitoyens qui se débattent avec hausses des prix et pénuries.</p><p>Plus d'un cinquième de la population vit avec moins de 2,15 dollars par jour, selon la Banque mondiale.</p><p></p><p>- Avertissement américain -</p><p></p><p>M. Boakai, qui lui impute l'aggravation d'une corruption réputée endémique, promet de développer les infrastructures, d'attirer les investisseurs et les touristes, et d'améliorer la vie des plus pauvres.</p><p>Il a noué des alliances avec des barons locaux, dont l'ancien chef de guerre et sénateur Prince Johnson, qui avait soutenu M. Weah il y a six ans.</p><p>Des affrontements pendant la campagne ont fait plusieurs morts et fait craindre des violences post-électorales.</p><p>M. Boakai a fait état dimanche d'attaques et d'abus contre son camp, dont l'une à l'arme à feu vendredi contre un convoi transportant Prince Johnson et le candidat à la vice-présidence Jeremiah Kpan Koung.Sept personnes auraient été blessées.</p><p>Le camp de M. Boakai a aussi dénoncé des irrégularités lors du premier tour.</p><p>Les observateurs internationaux déployés en nombre ont salué le bon déroulement du premier tour, dans une région où la démocratie est ébranlée par une succession de coups d'Etat.</p><p>La campagne a aussi été marquée par de la désinformation.</p><p>Les Etats-Unis, important partenaire du Liberia, ont prévenu qu'ils exploraient l'éventualité de restreindre la délivrance de visas contre les personnes "coupables ou complices d'agissements sapant la démocratie". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: